Toutes les options rest ent possibles
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10 INTERNATIONAL Luxemburger Wort Samstag, den 27. November 2010 Le conciliateur dévoile un compromis Berliner Sparhaushalt gestimmt Weg frei für längere Atomlaufzeiten Berlin. Der erste Sparhaushalt der schwarz-gelben Koalition ist beschlossene Sache. Der Bundestag billigte am Freitag mit den Stimmen von Union und FDP die Haushaltspläne für 2011. Kurz zuvor ließ der Bundesrat auch wesentliche Teile des umstrittenen Sparpakets der Koalition passieren. Es enthält neben Einschnitten bei den Sozialleistungen auch die schon beschlossene Flugticketsteuer. Betroffen sind vor allem Arbeitslose, für die Zuschläge gestrichen werden. Bei Hartz-IV-Empfängern will der Staat Beiträge zur Rentenversicherung einsparen. Das Elterngeld soll moderat gekürzt und für Hartz-IV-Empfänger komplett gestrichen werden. Der Heizkostenzuschuss für Wohngeldempfänger soll wegfallen. Auch Top-Verdienern wird das Elterngeld ab 2011 gestrichen. Folge des Sparpakets ist auch, dass Fliegen teurer wird. Sozial unausgewogen Airlines sollen künftig eine Luftverkehrsabgabe nach Entfernung von 8,25 oder 45 Euro je Passagier zahlen. Neben der Flugticketsteuer kommt auf die Wirtschaft auch eine neue, inzwischen aber abgeschwächte Atomsteuer zu sowie der Abbau der Ökosteuer-Subventionen für energieintensive Unternehmen. Der in namentlicher Abstimmung mit der Bundestagsmehrheit von Union und FDP beschlossene Etat 2011 sieht eine Neuverschuldung von 48,4 Milliarden Euro vor. Das sind 9,1 Milliarden Euro weniger neue Kredite als im Regierungsentwurf von Finanzminister Wolfgang Schäuble (CDU) vorgesehen. Die Opposition kritisierte die Pläne als sozial unausgewogen. Auch trickse die Koalition bei der neuen Schuldenbremse. Zudem enthalte das Sparpaket viele Luftbuchungen. Im laufenden Jahr wird eine Neuverschuldung von rund 50 Milliarden Euro erwartet. Dies ist zwar ebenfalls deutlich weniger als die ursprünglich geplanten rund 80 Milliarden Euro. Es wäre aber immer noch die mit Abstand höchste Nettokreditaufnahme des Bundes. Es ist der erste Etat, für den Schwarz-Gelb selbst verantwortlich ist. Er enthält Teile des umstrittenen Sparpakets. Die anderen Kürzungen und neuen Abgaben dieses Sparpakets werden mit dem Haushaltsbegleitgesetz umgesetzt, das bereits Ende Oktober vom Bundestag beschlossen und jetzt vom Bundesrat gebilligt wurde. Das gesamte Sparpaket mit Einsparungen und Mehreinnahmen soll den Bundesetat bis 2014 um insgesamt 80 Milliarden Euro entlasten. Deutlich längere Laufzeiten, mögliche Enteignungen bei der Endlagersuche und eine milliardenschwere Atomsteuer: Die umstrittenen Atomgesetze können im Januar 2011 in Kraft treten. Voraussetzung ist aber, dass Bundespräsident Christian Wulff sie unterschreibt. Im Bundesrat gab es am Freitag nicht die erforderliche absolute Mehrheit für die Anrufung des Vermittlungsausschusses, um das Atompaket zu verzögern. Besonders umstritten war bis zuletzt auch im Unions-Lager die Atomsteuer. In langen Verhandlungen konnte Kanzlerin Angela Merkel (CDU) in der Nacht zum Freitag den Widerstand der Ministerpräsidenten der Union brechen. Sie stimmten zu, nachdem die Regierung betont hatte, auch die Interessen der Länder würden gewahrt. Diese hatten einen Teil der erwarteten Einnahmen von 2,3 Milliarden Euro pro Jahr eingefordert. Führerschein mit 17 Junge Leute dürfen ab Januar schon mit 17 Jahren Auto fahren. Der Bundesrat beschloss am Freitag die bundesweite Einführung des Führerscheins ab 17 Jahren zum 1.1.2011. Nach bestandener Fahrprüfung dürfen sich Jugendliche ans Steuer setzen, wenn ein Erwachsener daneben sitzt. Dieses begleitete Autofahren war seit 2004 in den Ländern erprobt worden. (dpa) INTERNATIONAL 11 Luxemburger Wort Samstag, den 27. November 2010 décisif «Bienvenue en Europe!» Toutes les options rest ent possibles Ni rupture ni élections anticipées en 85e «Semaine sociale de France» sur le thème de la migration PAR NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL ADY RICHARD (PARIS) Belgique PAR ALBERT SÉGAULT (BRUXELLES) Rien n’est encore réglé, mais ce n’est pas la rupture et les élections anticipées, dont le spectre était encore agité il y a quelques jours. On va maintenant vraiment entrer au coeur du débat, la sixième réforme de l’Etat, sans doute la plus ambitieuse depuis quarante ans. Le grand vainqueur des élections du 13 juin, le séparatiste flamand Bart De Wever, qui veut entrer dans l’Histoire en arrachant l’indépendance de la Flandre, va s’asseoir autour de la table avec six autres partis pour décider où son rêve doit s’arrêter. Le magicien Vande Lanotte a sorti de son chapeau un troc imbuvable pour chacun des deux camps séparément, mais décisif pour la paix du pays pendant au moins dix ans. Le conciliateur royal propose l’autonomie fiscale à la Flandre en échange du sauvetage de la capitale à large majorité francophone, deux tabous encore intouchables il y a guère. Un compromis équilibré Après seulement un mois, le socialiste flamand Johan Vande Lanotte, nommé conciliateur royal, a réussi le tour de force de présenter un compromis équilibré que les sept partis en négociation depuis cinq mois ont accepté de discuter. C’était la dernière carte et l’homme providentiel, intelligemment choisi par le Roi, l’a bien jouée en quelques semaines. Est-ce à prendre ou à laisser ? On n’est plus à ce scénario catastrophe et Vande Lanotte lui-même se donne un mois pour arracher le compromis final. Celui-ci déboucherait sur la formation du nouveau gouvernement au début janvier. Comment en est-on arrivé là, alors que aussi bien De Vers la sixième réforme de l’Etat fédéral: Yves Leterme (à dr.) lors d'une session pléniere du parlement. (PHOTO: AFP) Wever que l’autre vainqueur des élections, la socialiste wallon Elio Di Rupo, s’enlisaient désespérément. Le Flamand, sûr de son triomphe le 13 juin, a longtemps cru qu’il pourrait facilement soumettre les francophones, mais, malgré leurs nombreuses concessions, il n’a pas pu négocier le compromis de transition nécessaire à son rêve d’indépendance. Il a aussi réalisé que son million de voix aux élections ne suffisait pas à provoquer l’éclatement du pays. Quant à Di Rupo, toujours pressenti comme futur Premier ministre, il a dû également jeter l’éponge, malgré tout ce qu’il céda aux Flamands. Seul un troisième homme pouvait débloquer la situation et rétablir la confiance entre les deux camps. De gauche et flamand, ils les synthétise. Ancien ministre du budget, expert en droit constitutionnel, professeur … et basketteur, le «gitan» au nez cassé, exclu par De Wever, d’abord ne voulait pas répondre à l’appel du Roi. Mais il y finalement cédé, convaincu, comme le souverain, que c’était la dernière chance pour sortir le pays du bourbier où il s’enfonce depuis cinq mois. Il faut ici souligner le rôle important joué par Albert II dans la crise. Jamais la monarchie n’a-t-elle paru aussi indispensable qu’en ce moment en Belgique. Plus de trois millions d’électeurs sont ouvertement contre la royauté, le parti de De Wever est pour l’avènement d’une république flamande et la réforme de la monarchie fut même un moment à l’ordre du jour du débat sur la réforme de l’Etat. Malgré cette opposition à la monarchie, c’est Albert II qui a mené, depuis cinq mois qu’ont eu lieu les élections, en fait depuis trois ans que dure la crise politique, le ballet des démissions gouvernementale et des diverses misions retardant et empêchant l’Etat de s’écrouler Respect des minima socialistes Pour en revenir au coeur du problème, il faut «surtout ne pas s’arrêter aux symboles», écrit le journal «Le Soir». «L’autonomie fiscale, largement accordée aux régions … était, jusqu’il y a peu encore, taboue pour les francophones. Refinancer la Région bruxel- loise et l’affranchir, ainsi, de la tutelle des deux Communautés (surtout flamande), c’était il y a quelques heures encore, un point de non-retour pour certains, au Nord. Le conciliateur royal … sait que la sixième réforme de l’Etat ne pourra voir le jour qu’à ce prix: celui de faire sauter des verrous, aussi solides que ceux-là». Le compromis de Vande Lanotte maintient par ailleurs au gouvernement fédéral les leviers financiers de la politique sociale, ce dont les socialistes faisaient une obligation absolue. Et le conciliateur prévoit une large régionalisation de la justice. Mais l’essentiel du compromis réside dans le fait qu’il n’appauvrit aucune des régions et ne provoque aucune compétition fiscale. Jérôme Vignon est ému. Le président des «Semaines sociales de France» (SSF) ne cache pas sa vive émotion après le premier grand débat sur la diversité des parcours de migrants de la 85e session du grand rendez-vous annuel des laïcs catholiques socialement engagés en France qui a rassemblé hier, une fois de plus, plus de 3.000 personnes au paisible Parc Floral de ParisVincennes. Le Parc Floral ressemble, avec ses nombreux pavillons, un peu à une version surdimensionnée du Parc merveilleux de Bettembourg. Mais le thème des SSF de 2010 n’est pas une histoire merveilleuse: c’est la dure réalité des migrants et de la migration aujourd’hui en France, en Europe, dans le monde. Car, comme le souligne Philippe Bernard, journaliste-historien à la rubrique «Afrique» du journal «Le Monde», le phénomène de la mondialisation est bien «un phénomène mondial». Tout comme l’accélération des migrations dans la sociétémonde. «Un avenir à construire ensemble» Pourtant, après les débats polémiques de ces derniers mois sur les Roms en France, les «Semaines sociales» offrent, quant à elles, aux migrants un «avenir à construire ensemble». C’est même le titre de la session 2010. Ce n’est, pour Philippe Bernard, précisément pas l’approche de la droite d’un Nicolas Sarkozy qui «instrumentalise et stigmatise les migrants à des fins électorales». Ce n’est pas non plus l’approche de la gauche qui «idéalise les immigrants». C’est plutôt une approche basée sur les réalités empiriques de la migration en «dédramatisant par les chiffres» pour citer l’économiste Jacob von Weizsäcker. Selon le chercheur allemand, seulement Camp de migrants à Calais: selon l'économiste Jacob von Weizsäcker, seulement 3 % de la population mondiale sont des migrants. 3% de la population mondiale sont des migrants. Quant au phénomène migratoire lui-même, il constitue, pour M. Weizsäcker, tout simplement une constante de l’histoire humaine. Pour Jérôme Vignon, l’approche SSF de la migration est enfin – et surtout – une approche humaniste d’une thématique qui «divise les sociétés occidentales et même les chrétiens». De surcroît, «la réalité de la migration n’est pas possible à comprendre sans émotion», a confié hier M. Vignon après un dialogue intense – un concept personnaliste omniprésent aux SSF – avec des réfugiés, des travailleurs, des étudiants, des hommes d’affaires étrangers et/ou français d’origine étrangère auxquels le président des SSF a dit «Bienvenue en France! Bienvenue en Europe!». Certains sont d’ailleurs à nouveau partis de France, comme Hamid Senni, chef d’entreprise français aujourd’hui à Londres, qui, en France, est toujours traité comme «Français de deuxième classe». Une «question à part» semble poser dans le contexte migratoire l’intégration des personnes venant (PHOTO: AFP) de pays musulmans. La question de l’Islam et de l’Islamisme transcende en fait quasiment tous les débats au Parc Floral. Philippe Bernard a critiqué hier matin «une image déformée» de l’Islam dans l’opinion publique occidentale. «L'Islam comme religion de la paix» Une affirmation que la célèbre spécialiste de l’Islam Dounia Bouzar a plus que confirmé hier soir en plaidant avec beaucoup d’engagement et de verve pour un «Islam comme religion de la paix». Pour la spécialiste du fait religieux, le «grand problème» consiste dans un «mélange entre le religieux et le politique» dans l’Islam. C’est la raison pour laquelle, l’auteur de «La République ou la burqa» plaide pour une nouvelle lecture contemporaine du Coran dans un esprit de laïcité. «Il ne faut pas interpréter l’Islam, qui est aujourd’hui également français, à partir de Ben Laden. Il ne faut pas interpréter l’Islam comme une constitution ou un programme politique», conclut Dounia Bouzar sous les applaudissements frénétiques des semainiers. Affaire Karachi en France: chacun pour soi Devant le juge, Villepin n’a cité aucun nom PAR PIERRE RIMBAUT (PARIS) Pneus hiver sur jantes en alliage !* * Offre valable sur un grand choix de véhicules en stock et en précommande (voir conditions sur www.seat.lu). Photo non contractuelle. www.seat.lu Dominique de Villepin a confirmé les «soupçons» de rétrocommissions, mais n’a avancé aucun nom. Mais il a réaffirmé que l’arrêt de certaines commissions n’avait aucun lien avec l’attentat de Karachi. Évidemment, face à la gravité des accusations et à l’imprécision des informations disponibles, la presse française est sur les dents. Aussi, quand le journal «Le Monde» a publié hier des extraits du procès verbal d’audition de Dominique de Villepin par le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke ce fut à la fois la ruée… et la déception. Car l’ancien secrétaire général de l’Elysée, s’il a réaffirmé que «le suivi des commissions, tel qu'il avait été opéré par la DGSE (ndlr: service secret français), faisait ressortir de forts soupçons de rétrocommissions. Il s'agissait davantage de financement politique de tel ou tel parti soutenant la majorité du premier ministre de l'époque (ndlr: Edouard Balladur), que d'un finan- (CARICATURE: FLORIN BALABAN) cement spécifique de la campagne présidentielle. A aucun moment, l’ancien premier ministre n’a cité de nom, a confirmé l’avocat des parties civiles Me Olivier Morice. «Les intermédiaires non pakistanais ou non saoudiens apparaissaient (…) sans véritable lien avec ces marchés mais imposés par le ministère de la Défense et ayant des liens avec des personnalités publiques françaises», a expliqué Villepin, d’après le procès-verbal. «Le président de la République a décidé d'arrêter la partie des commissions qui apparaissait illégitime et non justifiée», a-t-il poursuivi. La question des «commissions» porte en fait sur deux contrats: Sawari II, pour la vente de trois frégates à l'Arabie saoudite, signé en novembre 1994, et Agosta pour la vente de sous-marins au Pakistan en septembre 1994. Enfin, Villepin a réaffirmé sa conviction que la décision de Jacques Chirac, en 1995, n’est pas la cause de l’attentat de mai 2002. On comprend bien les raisons de cette affirmation. Mais les familles des victimes ne sont pas de cet avis, et elles réclament l’audition de Villepin et de l’ancien président de la République. Elles dénoncent également le refus des autorités françaises de fournir toutes les pièces réclamées par les juges d’instruction, Van Ruymbeke et Marc Trévidic, qui doit entendre Villepin la semaine prochaine. Certains témoins retrouvent la mémoire. Comme Roland Dumas, qui présidait le Conseil constitutionnel lorsque celui-ci a validé les comptes de campagne d’Édouard Balladur (et de Jacques Chirac). Il se souvient que l’approbation n’a été obtenue que de justesse. Et grâce à son vote. Silver Star Performance Racecarver · Hochwertige Sandwichkonstruktion · Dynamischer Racecarver für alle Schwungradien · Mittlerer bis oberer Geschwindigkeitsbereich · Bindung Railflex 10 inklusive 549,95 sonntags geöffnet: 28.11. & 05./12./19 .12. 14-18 uhr 249,90 13-15, route d’Arlon L-8399 Windhof