Jouer pleinement notre rôle dans nos communautés, un de

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Jouer pleinement notre rôle dans nos communautés, un de
Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
Volume 04, numéro 03
Été 2006
03
e
20 anniversaire
chez ABI : on célèbre ensemble
04
Excellence opérationnelle
à l’Usine de Tige
05
Règles en place
à Deschambault
07
11
Un travail d’équipe
qui porte fruit
Campagne
10 millions d’arbres,
nouvelle formule !
Jouer pleinement notre rôle
dans nos communautés, un
de nos enjeux collectifs.
Un grand nombre de citadins et de décideurs avaient cependant
besoin de l’apprendre, ou de se le faire rappeler, particulièrement
dans le contexte de la nouvelle stratégie énergétique du Québec.
Nous y avons vu, et nous continuerons à déployer les efforts
nécessaires pour que notre rôle dans le développement du
Québec soit bien connu et bien compris de tous.
Mais ça, c’est le début de notre engagement dans la communauté.
Nous sommes des milliers de personnes actives, pleines de
ressources, d’ingéniosité et de cœur. À chaque automne nous en
faisons la démonstration en répondant généreusement à l’invitation
de Centraide, un organisme qui donne à plusieurs organisations
caritatives de nos régions les moyens d’aider les plus démunis.
À l’évidence, il faut maintenir et même accroître notre contribution.
Cependant, notre engagement envers nos communautés ne doit
pas se résumer à une retenue sur la paie, aussi utile soit-elle.
Plusieurs d’entre nous s’engagent déjà bénévolement à faire une
différence dans notre milieu. Vous savez comme moi que nous
pouvons faire plus et encore mieux. C’est justement ce qu’Alcoa
a décidé d’encourager, à l’échelle de la planète. Vous connaissez
la semaine de l’engagement communautaire d’Alcoa, pour y avoir
participé ou pour en avoir lu les bienfaits dans votre Fusion et dans
vos bulletins locaux. Désormais, ce ne sera plus une semaine,
mais tout le mois d’octobre qui sera consacré à l’engagement
communautaire chez Alcoa. L’objectif n’est évidemment pas de
diluer nos efforts mais bien de les quadrupler, d’assurer qu’ils
se poursuivent pendant toute l’année.
L’action bénévole est l’un des aspects les plus visibles de notre
enracinement dans les communautés où nous travaillons et où nous
vivons. La Fondation Alcoa a créé les programmes Bravo! et ACTION
pour stimuler notre engagement communautaire et multiplier ses
effets bénéfiques. Nous pouvons dès cette année être quatre fois
plus nombreux à aider les organismes que nous préférons, grâce
à notre travail bénévole et aux ressources financières qu’ajoute
la Fondation Alcoa.
Pensez-y, il suffit d’une heure de bénévolat par semaine pour
faire bénéficier l’organisme de votre choix des sommes prévues
au programme Bravo! Vous avez sans doute entendu dire que
l’entraide et l’engagement dans son milieu sont des facteurs
de longévité, que le bénévolat apporte autant de bien-être à
la personne aidante qu’à la personne aidée... Plusieurs d’entre
nous vivent déjà l’expérience, il est grand temps que nous
la vivions tous !
La vie communautaire est une grande roue. En nous engageant
personnellement, nous améliorons notre propre milieu de vie. En fait,
Bravo! et ACTION nous invitent à contribuer à la qualité de vie de
tous, y compris la nôtre. Comment refuser ? n
Jean-Pierre Gilardeau
Président
Envoi de poste publication
No de convention 40861510
Au cours des derniers mois, nous avons mis en lumière le rôle
structurant de nos activités dans le développement économique,
social et culturel des régions où nous sommes implantés,
une réalité bien évidente pour les gens de Baie-Comeau,
de Bécancour ou de Deschambault, et pour nos nombreux
partenaires des grands centres.
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Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
02
L’entreprise
À Baie-Comeau, on se préoccupe du client
par Denis Villeneuve
Chef de section, Service à la clientèle
Aluminerie de Baie-Comeau
L’Aluminerie de Baie-Comeau obtient cette
année encore d’excellents résultats pour ses
expéditions tout en se démarquant par son
service à la clientèle, résultats que nous
sommes heureux de partager avec les
lecteurs de Fusion.
Soulignons que la démarche de l’Aluminerie de
Baie-Comeau s’appuie sur les outils du système de
gestion ABS : des objectifs clairs, des contributeurs
bien identifiés et un suivi serré en Gestion quotidienne.
Voici quelques initiatives qui permettent d’offrir un
service de première qualité :
Gestion des plaintes des clients
Jusqu’à présent, l’Aluminerie de Baie-Comeau a réduit le
nombre de plaintes de douze en 2005 à cinq en 2006,
une amélioration de 58 %. Chacune de ces plaintes, en
l’occurrence toutes relatives à la tige, est analysée en
détail (méthode 5 pourquoi) afin de remonter aux causes
fondamentales et de développer les correctifs. Les plans
d’action sont suivis à chaque semaine et les clients sont
informés du travail réalisé.
Programme de visites
C’est pour avoir une connaissance approfondie des
besoins réels de nos clients stratégiques que notre
usine a développé un programme de visites. Quatorze
rencontres ont déjà eu lieu en 2006, résultant en un plan
d’action. Nos clients nous visitent et nous évaluent aussi,
comme en témoigne le pointage de 99,3 % accordé à
notre système qualité par des représentants de notre
client de tige General Câble, le plus haut score accordé
au cours des 30 derniers audits réalisés chez leurs
fournisseurs et dans leurs propres usines.
Performance de livraison chez nos clients
Les résultats d’expédition sont excellents avec une
baisse de 50 % du nombre de retards de livraison entre
2006 et 2005 (90 contre 179 en date du 3 juillet). Chaque
retard est analysé afin d’apporter les correctifs requis,
soit par l’usine, soit par nos transporteurs. À chaque
matin, les retards de production appréhendés sont
analysés par les secteurs de la Fonderie afin d’assurer
que les produits finis seront disponibles au bon moment
pour respecter la planification des expéditions.
Tous ces résultats s’obtiennent bien sûr par un travail
d’équipe, ainsi que par le déploiement et l’utilisation
des outils de Gestion quotidienne du système ABS.
L’affichage des résultats, leur suivi, la mise en application
immédiate de mesures correctives sont de puissants
outils d’amélioration continue pour nos opérations.
Félicitations à l’équipe de Baie-Comeau qui en fait
la preuve dans ses expéditions et son service à
la clientèle. n
Semaine d’analyse manufacturière
chez ABI : un succès complet
les données de référence tout en jugeant des limites
théoriques/pratiques de nos systèmes.
par René Levasseur
Responsable du développement
stratégique et économique
Aluminerie de Bécancour
Après une longue préparation, le lundi
8 mai fut décrété notre jour J. Plus de
50 personnes se sont présentées chez ABI
pour participer à la semaine d’analyse
manufacturière.
À partir de données historiques, le processus d’analyse
manufacturière permet de comparer, sous différents
aspects techniques, la performance de notre usine et
Afin de réaliser ce mandat, nous avons formé neuf
équipes de travail : Fonderie, Carbone, Électrolyse,
Maintenance, Pureté du métal, Environnement, Cathode
et vie des cuves, Finance et Direction. Chacune des
équipes avait en sa possession une série de graphiques
et devait identifier les occasions de développement, en
relation avec le plan d’affaires d’ABI.
Suivant à la lettre le modèle développé par l’équipe Alcoa
sous la direction de Lori Jones, les participants ont relevé
avec succès le défi et plusieurs projets potentiels ont
été identifiés et évalués durant la semaine. Un plan
d’ensemble regroupant tous les projets d’amélioration
sera établi sous peu et communiqué à tous les employés.
En ajoutant les recommandations provenant de
l’audit énergie, réalisé deux semaines avant l’analyse
manufacturière, nous pouvons affirmer qu’il y aura
beaucoup d’action dans ce nouveau plan triennal.
Je tiens à souligner la très grande disponibilité des
participants, ce qui a garanti le succès de la semaine. n
Action Alcoa
Prix par tonne métrique d’aluminium
Fréquence totale des blessures enregistrables
du 31 mai 2006 au 1er août 2006
du 31 mai 2006 au 1er août 2006
(FTBE) au 1er août 2006
29,95 $ US
2 544 $ US
12
3 000
35
10
8
6
2 500
30
4
2
0
ACPf
2 000
25
Source : Dow Jones au
1er
août 2006
Source : London Stock Exchange
2001
1er
août 2006 - 3 mois
ABI
2002
Baie-Comeau
2003
12
10
Deschambault
2004
UT Bécancour
2005
2006
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Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
03
Prochaine conférence ABS
à votre agenda !
Les nouvelles dates de la prochaine Conférence ABS sont :
les 18, 19 et 20 avril 2007. Plaisir, enrichissement professionnel
et partage des meilleures pratiques seront au rendez-vous
de cette rencontre à ne pas manquer !
20e anniversaire
chez ABI : on célèbre ensemble
Alcoa ainsi qu’aux membres de la communauté.
Plus de 15 000 personnes sont attendues.
par Caroline Beaudry
Communications
Aluminerie de Bécancour
Le temps est aux festivités puisque le
8 septembre ABI fête ses 20 ans. Pour
souligner l’événement, quoi de mieux
qu’un gâteau spécial 20e anniversaire
format géant ! Et ce n’est que le début
d’une série d’événements spéciaux pour
marquer cette réussite.
Journées portes ouvertes
Toute l’équipe ABI est fière d’ouvrir les portes en
septembre aux parents et amis, à la grande famille
Conférence de l’explorateur Bernard Voyer,
les samedis 14 et 21 octobre
Bernard Voyer connaît les endroits les plus
hostiles de notre planète. Depuis plus de 30 ans,
il parcourt les sommets du monde en quête de défis.
Reconnu comme l’explorateur le plus accompli au
Canada, ses nombreuses expéditions en font
l’aventure incarnée et un conférencier recherché.
Deux conférences sont offertes aux gens d’ABI et à
leur famille pour rencontrer cet illustre personnage
dans une ambiance amicale.
Alumshow
Une équipe ABI est à réaliser LE spectacle de
variétés où tous pourront être témoins du talent des
gens de l’Aluminerie. Chanteurs, acteurs et
musiciens talentueux de tous les secteurs sauront
faire de l’Alumshow LE party incontournable. Chez
ABI, nous croyons que cette 20e année doit en être
une de reconnaissance et de célébration. Plusieurs
surprises restent à venir. Nous souhaitons de bons
moments à tous les gens d’ABI. n
Un sujet CAPITAL
par Michel Lepage
Directeur régional, Ingénierie
Alcoa
et par Stéphane Leduc
Directeur, Alliance
Hatch
Pour demeurer en santé et assurer sa croissance,
une entreprise doit investir une partie de ses
revenus dans de bons projets. Bon an mal an,
Alcoa y consacre environ 1 milliard $. Pour notre
région, cela s’est traduit par 100 millions $ en
2006, une année record.
Il est très important que cet argent soit bien géré
mais surtout qu’il soit affecté aux projets les plus
rentables pour l’entreprise. Le caractère unique
de chaque projet, ainsi que notre environnement
complexe et dynamique, entraînent certains risques.
Dans le but de faire les bons choix tout en
minimisant les risques, un processus de sélection,
de développement et de réalisation de classe
mondiale a été adopté par Alcoa en 2000. Pour
déployer ce processus et permettre aux usines
de se concentrer sur leur activité principale, la
production de métal, ce mandat a été attribué
à des firmes d’ingénierie régionales. Hatch, de
Montréal, a été choisie pour servir les usines de
notre région et de Massena, compte tenu de leur
proximité. Ces firmes travaillent avec nous sur
une base d’Alliance.
Un directeur financier d’Alcoa, Tom White pour
notre région, assure le contrôle de cette opération
et gère les autoévaluations (ASAT) et les audits
corporatifs de processus et de projets importants.
De plus, afin de s’assurer de l’efficacité de la
gestion, une évaluation rigoureuse de plusieurs
projets est faite par le groupe Independant Project
Associates et les résultats sont comparés à ceux
des plus grandes entreprises mondiales.
Dans de prochains articles, il nous fera plaisir
d’approfondir quelques facettes de la gestion
de projet utilisant le concept
de l’Alliance. n
Audit SOX réussi !
par Dominic Giguère
Directeur, Finance et administration
Aluminerie de Deschambault
En mai dernier, les secteurs Finances des
alumineries de Baie-Comeau et de Deschambault,
de même que le Service des approvisionnements
régional, voyaient leurs activités dans les
domaines de la finance, de la paie, des ressources
humaines, de la gestion des capitaux et de
l’approvisionnement/magasin vérifiées lors d’un
audit de type Sarbanes-Oxley (ou SOX, loi des
États-Unis sur la vérification financière des
entreprises) mené par des vérificateurs externes
de la firme Price Waterhouse et des vérificateurs
internes d’Alcoa.
Un travail énorme a été accompli afin de préparer
ces audits axés sur la rigueur de l’application de
nos contrôles internes. Les résultats ont été à la
hauteur de nos attentes, car ce fut une réussite
dans tous les domaines et pour chacune des
installations ou service visés. Ces résultats sont
d’autant plus méritoires que nous venions tout
juste d’implanter, en février dernier, de nouveaux
systèmes de gestion touchant l’ensemble de
nos activités.
Une fois de plus, un travail d’équipe soutenu et
la mise en commun des ressources de la région
ont permis d’obtenir un résultat exceptionnel,
témoignant de l’atteinte et même du dépassement
de toutes les normes exigées par Alcoa.
Félicitations à tous les intervenants et
sincères remerciements pour votre précieuse
collaboration. n
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Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
04
Technologie – Qualité – Clients
Excellence opérationnelle
à l’Usine de Tige
par Yvon Laquerre
Directeur général
Usine de Tige de Bécancour
Grâce aux employés, l'Usine de Tige de
Bécancour a su progresser au cours des
dernières années dans deux domaines :
la performance (respect de la vitesse de
l'équipement) et l'amélioration de la qualité.
Nos objectifs pour 2006 sont ambitieux mais
réalisables. Après sept mois, nous avons
produit 7,5 millions de livres de plus qu'à
pareille date l'an dernier.
Pourquoi l'Usine de Tige vise-t-elle l'excellence
opérationnelle ? Les raisons sont bien simples :
Au départ, pour améliorer la sécurité car plusieurs
des blessures sont survenues lors d'interventions
en urgence.
Le marché de la tige est en forte croissance.
Si on ne saisit pas l'occasion, quelqu'un d'autre
le fera.
Il faut continuer à diminuer nos coûts de production à
la livre en raison du taux de change du dollar américain
(revenus en dollars US et dépenses en dollars CA).
C'est ce qui va permettre à l'usine de demeurer viable
à moyen et à long terme. Jouer au pompier, ça peut
être valorisant mais ça coûte cher et ça contribue à
augmenter les risques inutiles.
Production (mm lbs)
Dans une organisation, l'entretien est souvent
vu comme un service qui ne concerne que les
mécaniciens, les électriciens et les gestionnaires.
L'excellence opérationnelle implique tout le monde.
Nous avons la chance d'avoir des employés
polyvalents et ingénieux qui ont le goût que ça
fonctionne. Mettre de l'ordre dans « qui fait quoi »
et « comment on le fait » nous permet de
gagner en efficacité.
Nous avons entrepris cette démarche avec la volonté
qu’elle fonctionne. Voici les mesures que nous prenons
en ce sens :
Appui clair de la direction.
Le comité leadership pilote la démarche et s'assure
que l'on progresse dans la bonne direction.
Le comité focus met en place des processus
de maintenance (optimisés, compris, appliqués).
avec un équipement de
Nous commençons
200
l'usine pour nous assurer des succès.
190
Nous déterminons
nos « bouchées » en fonction
de notre capacité de les prendre.
180
Déjà, nous nous
170 préparons à lancer le secteur pilote
correctement en octobre et à être prêts pour répondre
aux besoins.160Le rythme a été soutenu même en période
estivale. Nous constatons déjà le travail d'équipe et
150
l’engagement
de tous les membres des comités à
faire avancer le tout. Ça se présente bien ! n
Guy Gaudette et France Rouette,
employés de l’Usine de Tige
Production de métal haute pureté à Deschambault
par Guy Boulanger
Ingénieur de procédé, Électrolyse
Aluminerie de Deschambault
Afin de combler une partie des besoins
d’Alcoa en métal haute pureté de grade
P0404 (0,04 % de silicium et 0,04 % de fer
maximum), l’Aluminerie de Deschambault a
mis en place un test pour valider la faisabilité
de la production de ce métal sur une
base prévisible.
Lors des opérations normales des halls d’électrolyse,
il arrive que nous produisions du métal P0404 dans
certaines situations particulières, le démarrage d’une
nouvelle cuve par exemple. Cette production ne dure
habituellement que quelques jours et la quantité est
insuffisante pour garantir des commandes pour
ce produit.
s’est effectué pendant une période de deux mois et
demi (d’avril à la mi-juin).
Au cours des deux dernières années, des réductions
appréciables du taux de fer ont été réalisées : diminution
du nombre de postes pour les changements d’anodes,
entretien personnalisé de certains groupes de cuves, etc.
Pour atteindre des teneurs s’approchant du grade P0404,
un changement majeur devait cependant être mis en
place dans l’opération des cuves, ce qui fut fait en
variant la composition du produit servant à recouvrir
les anodes dans les cuves.
L’exercice a démontré qu’il est tout à fait possible de
produire du P0404 sur une base régulière et stable.
En effet, les cuves tests ont produit respectivement
pendant 55 et 62 jours consécutifs le grade de métal
désiré, ce qui correspond à 313 tonnes métriques.
Le défi consiste maintenant à mettre en place les
infrastructures nécessaires pour convertir sur une base
opérationnelle régulière un nombre de cuves suffisant
afin de répondre aux objectifs de production de P0404.
Des aménagements seront aussi requis au Centre de
coulée pour que celui-ci puisse convertir en gueuses
ce métal haute pureté.
Ce produit est généralement composé d’un mélange
d’alumine enrichie et de bain broyé, provenant du
nettoyage des mégots d’anodes et du bain de croûte
retiré des cuves lors des changements d’anodes.
L’apport en fer de ce bain broyé à l’aluminium produit
par les cuves étant de l’ordre de 100 à 150 ppm, il a été
décidé de substituer dans deux cuves tests cette portion
de bain broyé par du bain pur exempt de fer. Ce test
Fer (en ppm) dans la cuve B067
Merci à tous ceux qui ont été impliqués de près ou de
loin dans la conduite de cet essai : gens des secteurs
Électrolyse, Traitement du bain, Maintenance mécanique
et électrique, ainsi qu’aux gens d’ABI qui nous ont prêté
une partie de l’équipement requis. n
Fer (en ppm) dans la cuve B068
Début du test
Début du test
700
650
600
55 jours consécutifs
ppm
ppm
550
500
450
400
350
300
250
Métal haute pureté
62 jours consécutifs
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Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
05
Si vous prenez une marche dans les halls, vous verrez
des planchers colorés, de même que des affiches sur les
cuves et microcuves qui permettent de leur associer les
anodes correspondantes.
Règles en place :
Flux dédié de la Tour à pâte
jusqu’à l’Électrolyse
par Isabelle Petit
Ingénieure de procédé
Aluminerie de Deschambault
À Deschambault, l’utilisation des
règles en place est généralement
bien instaurée pour un secteur ou
un sous-secteur. Depuis janvier 2006,
une équipe conjointe des secteurs
Électrodes et Électrolyse applique la
règle no 3 (cheminement) pour toucher
plusieurs sous-secteurs.
Elle a ainsi développé un processus permettant
à des anodes spécifiques de se retrouver dans
des cuves dont le suivi technique est particulier
(flux dédié pour les anodes). Le premier pas pour
améliorer la règle no 3, fut d’utiliser la première
règle : activités. Nous avons donc déterminé
les activités dans les secteurs et les étapes
d’identification du produit dans chaque secteur.
Enfin, la table était mise pour que le flux d’anodes
soit travaillé. Le personnel de la Tour à pâte
s’assure en tout temps d’avoir une zone dédiée
dans le parc des anodes crues. Les gens des Fours
à cuisson des anodes notifient dans le système
informatique et localement la chambre de cuisson
particulière. Ils marquent une zone dédiée dans le
parc des anodes cuites. Les gens du Scellement
posent des médailles correspondant au type
d’anodes. Les opérateurs du service Électrolyse
ont peint les couvercles et les cabarets de la
couleur des médailles. Si vous prenez une marche
dans les halls, vous verrez des planchers colorés,
de même que des affiches sur les cuves et
microcuves de la couleur des médailles.
La règle no 2 (connexion) a été appliquée
parallèlement. Il fallait identifier les intervenants
des secteurs et s’assurer que les communications
soient planifiées et claires entre les secteurs. Pour
répondre à tous ces critères, l’équipe a identifié des
représentants de secteurs et de sous-secteurs qui
participent à des rencontres bimensuelles.
Le système est à l’essai depuis mai 2006.
Aucune anode de dimensions particulières ne s’est
retrouvée ailleurs que dans les cuves demandant de
telles anodes. Lors de nos rencontres bihebdomadaires, nous recensons les lacunes et nous
résolvons les problèmes. Nous appliquons la règle
no 4 (amélioration continue) en réalisant des audits
des cuves ou en modifiant la disposition des
470 cabarets dans la zone d’entreposage.
Pour résoudre un problème relié à la règle no 3,
nous avons utilisé tous les outils des règles en
place. De plus, nous croyons que l’implantation
de ce système et son maintien rigoureux nous
permettront de produire de l’aluminium à plus
basse teneur en fer. n
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06
Technologie – Qualité – Clients
La Sous-station ABI : une équipe qui a du cœur
par Yvon Lemire
Ingénieur, Énergie et projets
et par Claude Lapointe
Ingénieur, Puissance
et superviseur Sous-station
Aluminerie de Bécancour
Un plan d’action a été mis en place en mars
2005 pour optimiser la Sous-station. Son
objectif premier est d’améliorer la fiabilité
des équipements, soit quatre groupes
d’alimentation par série, pour un total de
douze groupes. Chaque groupe est composé
de sectionneurs, disjoncteurs, combinés de
mesure, parafoudres, transformateur régleur,
transformateur redresseur, redresseurs,
sectionneurs CC.
Le plan comprend les travaux qui seront réalisés lors de
l’installation des deux transformateurs remis à neuf, des
dix nouveaux transformateurs redresseurs et des quatre
transformateurs régleurs, ainsi que des travaux connexes
de remise à neuf et de réhabilitation des équipements
de chacun des groupes. Nous désirons remplacer trois
transformateurs redresseurs par série avant le premier
décembre 2006. Les autres transformateurs seront
remplacés en 2007.
La série 3 compte déjà trois transformateurs neufs
ou remis à neuf. Le TG33 a été refait entièrement
avec du Nomex, un matériel résistant à de plus hautes
températures, et mis en opération en septembre 2005.
Le TG34 a été remplacé par un transformateur neuf
de Vatech, qui était rapidement disponible et mis en
opération en mars 2006. Le TG31 a été remplacé avec
succès en juillet dernier par le premier transformateur
fabriqué par BBA et répondant aux nouvelles
spécifications. En série 2, le TG22 a été remplacé
au début août par le deuxième transformateur fabriqué
par BBA. Tout s’est bien déroulé et en moins de temps
que prévu grâce au travail des équipes.
Déchargement des nouveaux
transformateurs
Plusieurs intervenants d’ABI, Hatch, BBA et d’autres
entreprises ont mis beaucoup d’efforts à la réussite
des mises en marche des différents équipements
de la Sous-station. Merci à tous ceux qui ont participé
de près ou de loin à ces étapes importantes. n
Audits ISO 9001 et 14001 : quelle réussite !
par Josée Paquet
Gestionnaire des normes ISO
Aluminerie de Baie-Comeau
En mai dernier, nous avons couronné
avec succès l’audit de réenregistrement
de l’Aluminerie de Baie-Comeau à la norme
ISO 9001 : 2000 et de maintien à la norme
ISO 14001 : 2004.
En effet, aucune non-conformité n’a été relevée par
les auditeurs de notre registraire BSI. Cette réussite
témoigne d’un travail d’équipe formidable ! L’intérêt et
l’engagement manifesté par les employés envers les
activités axées sur les objectifs d’usine et déployées
dans tous les secteurs ont grandement contribué à ce
fabuleux succès.
Les auditeurs ont soulevé la grande compétence des
employés rencontrés, la compréhension de l’importance
de leur travail sur la qualité et l’environnement ainsi que la
facilité à communiquer leur savoir-faire. Le fruit de tous les
efforts investis a ainsi contribué, au fil des mois, à bien
performer et à améliorer nos systèmes de gestion
de la qualité ISO 9001 et de gestion environnementale
ISO 14001. Il va sans dire que notre volonté commune de
réduire l’impact de nos activités sur l’environnement ainsi
que notre souci de fabriquer un produit de qualité qui
comblera nos clients, notre raison d’être, nous ont menés
aux résultats que nous avons aujourd’hui : le maintien avec
grande distinction de notre enregistrement aux normes.
Le vent dans les voiles, nous maintiendrons le cap,
nos étendards ISO 9001 et 14001 hissés avec fierté.
Félicitations à tous et merci pour votre travail
remarquable ! n
Nouveaux transporteurs
aux alumineries de Bécancour et de Baie-Comeau
par Jean-François Nadeau
Ingénieur de projet et Équipements mobiles
Aluminerie de Bécancour
Depuis quatre ans, une équipe composée de
techniciens, de superviseurs et d’ingénieurs
provenant des usines de Bécancour, de
Deschambault et de Baie-Comeau s’affaire
à la rédaction de ce projet ainsi qu’à la
conception et à la fabrication de nos futurs
transporteurs de palettes, de creusets et de
citernes. L’équipe de projet a été réunie pour
assurer que le produit fini réponde aux
standards de qualité d’Alcoa.
Tous ont travaillé de pair avec notre fournisseur BrochotLar afin de concevoir un véhicule à la hauteur des
attentes. Les nouveaux transporteurs sont maintenant
munis d’une cabine beaucoup plus spacieuse, dont
la fenestration améliore grandement la visibilité des
opérateurs. L’insonorisation et la suspension de la cabine
ont aussi reçu une attention particulière. En ce qui a trait
à la conduite, le volant traditionnel a été remplacé par
un levier de commande afin d’améliorer l’ergonomie du
poste de contrôle pivotant.
L’expérience technique accumulée par les trois usines
au cours des 20 dernières années fut utilisée de manière
à éviter de reproduire les erreurs du passé. Les
nombreuses modifications et améliorations apportées
aux nouveaux transporteurs avaient comme seul et
unique but d’offrir aux opérateurs et techniciens le
meilleur véhicule possible.
Alcoa vient donc de se doter des véhicules les plus
techniquement avancés au monde et ce grâce à une
excellente collaboration avec notre fournisseur et à
un suivi étroit de leur fabrication. L’implication de nos
gens est à la source de cette réalisation et je tiens
personnellement à remercier Yves Beaumier, Conrad
Bergeron, Jean-Guy Jacques, Daniel Bergeron, Denis
Leclerc et Louise-Marie St-Pierre, de Bécancour ;
Paul-Roger Deschènes, Jean Lemieux et Herman Simard,
de Baie-Comeau ; Carl Paquet et Claude Jean, de
Deschambault; et finalement, Noël Malo et Michel Goulet,
du Service des approvisionnements régional. n
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Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
07
L’équipe qui a effectué les travaux si efficacement :
Luc Ouellet, Patrick Martel, Michel Fortin, Sylvain Ouellet,
Robert Béchard, Ghislain Bond, Claude Letellier, Gervais Michaud,
Luc Hamilton, Mario Bédard, Mario Deschênes et Brian Wright.
Un travail d’équipe
qui porte fruit
par Gilles Angers
Ingénieur, Énergie et sous-stations
Aluminerie de Baie-Comeau
Les employés de la Sous-station de
l’Aluminerie de Baie-Comeau ont réalisé
un bel exploit en complétant dans un
temps record le remplacement de 144
conduits et de 288 raccords de plastique
servant à transporter le liquide de
refroidissement d’un des douze demigroupes de redresseurs de la série D.
Cette série est alimentée par six redresseurs,
chacun étant composé de deux demi-redresseurs.
Ces douze demi-redresseurs sont refroidis par un
liquide composé à 50 % d’eau distillée et à 50 % de
glycol, circulant par un système de tuyauterie et de
pompe. Le liquide passe également par un système
de filtration et de vérification de la conductivité.
Après avoir constaté que l’équipement nécessitait
une remise en état, nous avons établi un plan de
match pour que le travail soit exécuté dans les
meilleurs délais afin de nuire le moins possible
aux opérations. Au départ, nous avions calculé
devoir arrêter le redresseur pendant trois jours :
72 heures ! Les redresseurs de cette série étant
sollicités au-delà de leur capacité nominale, l’arrêt
de l’un deux nous oblige à réduire temporairement
la charge de toute la série. Cette réduction, en
l’occurrence de 208 000 ampères à 190 000
ampères, était de toute évidence problématique
pour son opération.
Une rencontre préparatoire réunissant les responsables de la production et de la Sous-station a
permis d’échanger sur les problèmes de chacun
et de préparer une stratégie optimale pour tout
le monde. Une équipe de travail composée
d’employés de la Sous-station a donc été formée
afin de planifier le travail et de minimiser son temps
de réalisation. Du côté de la production, des
préparatifs ont été mis en place afin de maintenir
l’exploitation avec une intensité réduite, tout en
minimisant les impacts sur les cuves.
Le travail a commencé le 8 mai à 8 h 00 par le
drainage du liquide de refroidissement, suivi du
démantèlement, se poursuivant par le remplacement
de tous les conduits et raccords qui s’est terminé
dans la soirée. On a ensuite procédé au remplissage
du liquide de refroidissement et à l’évacuation de
l’air. Le redresseur a été remis en fonction vers
11 h 45 le 9 mai.
Le travail n’a donc pris que 28 heures, une réussite
remarquable qui mérite d’être soulignée. Un gros
merci aux artisans de ce succès. n
Les conduits et
raccords remplacés
U
FUSIO
Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
08
Santé-sécurité et mieux-être
La sécurité électrique, l’affaire de tous
par Cécil R. Burton
Coordonnateur, Sécurité électrique
Aluminerie de Baie-Comeau
Qui n’est pas touché par
l’électricité ? Personne !
L’électricité est omniprésente
dans notre société : au travail,
à la maison, aux loisirs, partout.
N’oubliez pas que l’électricité n’est pas
visible et si elle n’est pas bien gérée, elle
peut nous frapper rapidement.
La Sécurité électrique (HS 8.6) est l’un
des protocoles critiques d’Alcoa. Ce
protocole englobe les normes en
électricité et chaque usine a un comité
qui s’occupe du programme, de la
formation, du plan d’action, des
instructions de travail sécuritaire et
de l’analyse des risques en électricité
associés avec nos travaux quotidiens.
Nous sommes environ trente personnes
dans les quatre usines qui participons
aux réunions des comités et nous avons
fait beaucoup de travail et de progrès afin
d’assurer que les risques électriques
soient bien gérés ou, encore mieux,
éliminés. La formation est disponible
pour tous les employés afin qu’ils
comprennent les dangers particuliers
associés à l’énergie électrique selon leurs
tâches respectives.
Une fois les problèmes ciblés, les plus
gros défis demeurent la mise en application d’un programme systématique et la
participation de tout le personnel des
alumineries d’Alcoa Canada Première
fusion, quel que soit le niveau hiérarchique. Ce n’est qu’à ces conditions que
l’on atteint efficacement tous les buts du
programme de pratiques de travail
sécuritaire en électricité. Les progrès déjà
réalisés méritent des félicitations, et il faut
continuer car c’est un prérequis pour
s’assurer que tout le monde travaille de
façon sécuritaire. Et aussi pour maintenir
la cote « Bon » dans notre groupe !
Si vous avez des questions, n’hésitez pas
à communiquer avec le responsable du
protocole HS 8.6 de votre usine. n
Aide technique, un beau défi à relever !
par André Piché
Aide technique, Santé-sécurité
et par Nelson Bédard
Opérateur, Salle de cuves
Aluminerie de Deschambault
Les travailleurs de l’Aluminerie de Deschambault peuvent s’acquitter
temporairement, pendant douze à quinze mois, de fonctions
différentes de celles qu’ils occupent habituellement.
On les qualifie alors fréquemment d’« aides techniques », qui agissent en appui à un
groupe technique, un secteur ou un service. C’est le choix que nous avons fait, dans
le domaine de la santé-sécurité, et voici les tâches que nous nous partageons :
Coordonner les formations sur les véhicules industriels et de protection contre
les chutes (inscription des élèves, réservation des locaux, des équipements et des
instructeurs). Cette année, cette tâche représente environ 750 inscriptions à exécuter.
Mener le suivi des inspections des composantes en protection
contre les chutes d’individus.
Recommander les achats de nouveaux équipements.
Agir comme personne ressource aux comités protection contre les chutes,
véhicules industriels, programme d’observation des comportements OUPS !,
espace clos ainsi qu’au comité santé-sécurité usine.
Participer à des audits en santé-sécurité et s’assurer qu’un suivi soit fait.
Appuyer les secteurs pour trouver des solutions à des situations
ou à des équipements à risque.
Donner des formations en santé-sécurité aux entrepreneurs, étudiants,
stagiaires ainsi qu‘au personnel d’Alcoa.
Tenir les statistiques à jour.
Participer aux enquêtes sur les d’accidents.
Préqualifier les entrepreneurs.
Comme vous pouvez le voir, les tâches des aides techniques sont très variées
et elles constituent un beau défi à relever ! n
L’équipe de la Fonderie innove !
par Jocelyn Normandin
Coordonnateur, Production et maintenance
et par Claude Plourde
Opérateur, Service à la Fonderie
Aluminerie de Bécancour
Dans le but de rendre les
procédures de cadenassage
plus efficaces à la Fonderie de
l’Aluminerie de Bécancour, nous
avons pensé simplifier la tâche
de nos collègues en remplaçant
les clés des cadenas qui étaient
difficiles à repérer par de nouvelles, beaucoup plus pratiques.
n’avaient à l’origine aucune signification.
Maintenant, ils dirigent les opérateurs
directement vers les emplacements des
cadenas, de façon à ne rien oublier.
Nous avons remplacé les anneaux
attachés aux clés, souvent retournées
de façon à ne pas voir les numéros, par
des clés gravées. Ces numéros, qui
correspondent aux cadenas en place,
Ainsi, électriciens, mécaniciens et
opérateurs s’y retrouvent rapidement.
Il est donc plus facile de procéder aux
vérifications d’usage et c’est surtout plus
sécuritaire. n
L’idée, mise en place à l’unité 1 de la
Fonderie, fut tellement appréciée de toute
l’équipe que bientôt toutes les autres
unités, le secteur froid et le secteur des
scies transformeront leurs boîtes de
cadenassage selon cette méthode.
Les nouvelles clés, beaucoup
plus facile à identifier
U
FUSIO
Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
09
Les employés de l’Usine de Tige de Bécancour ont
reçu un certificat de mérite en reconnaissance de
leur contribution record de 7 046 $ à la campagne
Centraide 2005.
Richard Leclair, responsable pour la
campagne Centraide chez UTB, près de
l’enseigne du stationnement réservé à
Sébastien Brunelle.
Quelques trucs
de santé
par François Demers
Directeur régional, Santé-sécurité
Une bonne santé assure qualité de vie
et enthousiasme au travail. C’est donc
vous aider que de tenir compte des
attentes de votre corps et de votre
esprit. Voici quelques trucs pour vous
maintenir en santé :
1. Exercice continu : ayez une activité régulière
qui élève votre rythme cardiaque quand vous la
pratiquez : marche rapide, bicyclette, ski, golf
(sans voiturette !), karaté, hockey, etc.
2. Sommeil équilibré : assurez-vous d’une période
normale de repos : gardez la même heure de
coucher et de réveil chaque jour. Éliminez le
stress avant de vous coucher : un film d’action
ou d’horreur tard le soir n’est pas souhaitable.
Préférez alors la lecture ou la musique douce.
Évitez la caféine et l’alcool. Manger avant de
se coucher ne vous profitera pas non plus. Le
manque de sommeil coûte 150 milliards $
par année en perte de productivité...
3. Relaxation durant la journée : votre dîner ne
devrait pas être une période pour discuter des
problèmes d’usine, mais plutôt de détente. Évitez
de poursuivre le travail en mangeant un sandwich
sur le pouce. Marchez au moins dix minutes
avant de retourner à votre poste.
4. Repas équilibrés : un gros dîner peut être
nécessaire si vous travaillez physiquement, mais
peu de postes en usine le justifient. Prenez plutôt
une collation entre deux bons repas équilibrés en
fonction de votre âge. Moins de gras et de sucre,
plus de salade et de liquide, voilà une bonne
habitude à prendre.
5. Communication : tentez toujours de
communiquer vos problèmes avant de quitter
le travail. Une discussion sur des solutions
possibles permettra d’atténuer le « trottage »
des idées négatives pendant la soirée ou même
la nuit. Échangez à la maison avec ceux qui
vous entourent pour amoindrir les « chocs » et
dégonfler les montagnes que l’on a tendance
à se créer. Vous serez plus positifs le matin.
Un esprit en santé dans un corps en santé, c’est la
clé pour une bonne qualité de vie. n
Certificat mérite
de Centraide
pour l’Usine de Tige
par Sylvie Nobert
Administrateure, Ressources humaines et communications
Usine de Tige de Bécancour
En avril dernier avait lieu la soirée reconnaissance de Centraide Centre-du-Québec.
Les employés de l’Usine de Tige de Bécancour ont reçu un certificat de mérite en
reconnaissance de leur contribution record de 7 046 $ à la campagne Centraide 2005.
Un concours interne a aussi été organisé à l’usine. On a procédé au tirage au sort, parmi tous ceux qui
avaient augmenté leur contribution, d’un espace de stationnement réservé pendant un an près de l’entrée
principale et identifié aux couleurs de Centraide et à son nom. Le gagnant fut Sébastien Brunelle, opérateur
de production sur l’équipe B. De plus, l’usine a fait tirer une montre parmi tous les donateurs, gagnée par
Dany Charron, électricien de relais sur l’équipe A.
L’usine a aussi été mise en nomination pour le prix « Everest », une campagne au sommet, dans la catégorie
99 employés et moins. Ce prix est décerné aux groupes d’employés pour la qualité de leur campagne en
milieu de travail en fonction des résultats obtenus, du soutien de la direction et de la qualité des activités
de promotion. C’est une belle fierté d’être en nomination parmi les cinq meilleures entreprises. Nous
sommes très heureux de l’implication de tous nos employés qui ont à cœur le mieux-être de la collectivité.
Nous tenons à remercier notre responsable de la campagne Centraide, Richard Leclair, pour son excellent
travail et son dévouement sans limite. n
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FUSIO
Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
10
Développement durable
Un stand haut en couleurs !
par Lysane Martel
Conseillère, Communications
Alcoa Canada
Du 1er au 4 juin se tenait le
tout premier Salon national de
l’environnement à Montréal.
Alcoa était présente avec un stand qui a
attiré bien des regards. Avec des bandes
dessinées colorées et un concours
original, les gens affluaient pour courir
la chance de gagner l’un de nos
magnifiques prix.
personne sur 10 ! Ce salon fut une belle
vitrine pour Alcoa puisque nos guides, qui
ont gentiment accepté de participer, ont
pu faire connaître nos usines, mais avant
tout, ils ont pu partager avec les visiteurs
nos actions en développement durable.
Plus de 16 000 visiteurs ont parcouru les
stands du Salon. De ce nombre, environ
1 700 personnes ont participé à notre
concours Alcoa, ce qui fait plus d’une
Merci à toutes les personnes qui ont
consacré de leur temps pour faire de ce
kiosque une réussite. n
GES et cuves Söderberg
Nous avons tous entendu parler
des gaz à effet de serre (GES),
du réchauffement de la planète.
Nous savons aussi que la
technologie Söderberg contribue
de façon importante aux GES
par la consommation de carbone
ainsi que par la fréquence et la
durée des effets anodiques.
Brossage de l’alumine sur
une cuve Söderberg
S’il y a peu de possibilités de réaliser des
gains sur la consommation de carbone
(anode), puisque le minimum est
pratiquement atteint, un potentiel
considérable de réduction des GES existe
cependant quant aux effets anodiques.
Depuis le début de l’année, l’usine
Söderberg a implanté une routine
d’écrémage pour chacune des 542 cuves
d’électrolyse. L’opération consiste à
retirer la poussière de carbone qui
s’accumule dans le bain électrolytique
et qui nuit à la dissolution de l’alumine.
Cette pratique a contribué à la diminution
de la fréquence des effets anodiques.
L’usine d’Alcoa de La Coruña, en
Espagne, présente l’une des meilleures
performances de faible émission de GES
pour la technologie Söderberg. En juin,
deux de ses spécialistes sont venus nous
aider à réduire les GES et nous sommes
présentement à appliquer leurs recommandations, notamment dans le contrôle
du niveau des liquides dans la cuve
(bain et métal). Ils ont aussi confirmé
l’importance de notre pratique
d’écrémage.
Baie-Comeau d’approcher le niveau
d’émissions visé par l’entente signée
avec le gouvernement du Québec. C’est
le résultat de l’implication d’employés qui
ont pour but commun de réduire les GES.
Les efforts de chacun sont nécessaires
pour continuer à progresser.
Minutes d'effet anodique par cuve par jour - 2006
Fréquence d'effets anodiques par cuve par jour
et durée d'effet anodique
La Gestion quotidienne est un autre outil
que nous avons mis en place afin de
permettre aux employés du secteur de
prendre action le plus tôt possible lorsque
les12problèmes se présentent, notamment
lors
10 d’effets anodiques prolongés.
Minutes d'effet anodique par
cuve par jour
par Marie Thiboutot
Directrice, Usine Söderberg et récupération
et par Jean-Pierre Barry
Chef technique, Environnement
Aluminerie de Baie-Comeau
Entente gouvernementale 2006 :
7,23 min./cuve/jour
Le graphique ci-dessus montre les
résultats de 2006. On constate une nette
amélioration depuis le début de l’année,
permettant à l’usine Söderberg de
8
Arrivé à Baie-Comeau en juillet, pour
une6 période d’environ dix-huit mois,
Jerenimo
Araujo, ingénieur de procédé
4
de l’usine brésilienne de Poços de
2
Caldas,
nous appuiera également dans
la poursuite
de nos efforts de réduction
0
des GES à l’usine Söderberg.
Nos gens mettent donc tout en œuvre, y
compris l’expertise internationale d’Alcoa,
pour réduire les GES, tout en conservant
nos acquis dans la réduction des
poussières et des fluorures. n
Gestion quotidienne au secteur
Environnement air : à quoi ça sert ?
par André Coulombe
Technicien, Environnement air
Aluminerie de Deschambault
Obtenir les taux d'émissions
de fluorures les plus faibles aux
épurateurs de l'Électrolyse en
utilisant la Gestion quotidienne
était un beau défi pour l’équipe
Environnement air.
En septembre 2005, tout était en place
pour y arriver rapidement : les personnes
du secteur travaillaient déjà depuis des
années avec un système de suivi de bris
aux centres de traitement utilisant des
cartons pour identifier les problèmes.
Elles planifiaient aussi des réunions
hebdomadaires sur le suivi des cartons
(mesures temporaires et permanentes) et
avaient mis en place des horaires d’entretien préventif liés au bon fonctionnement
des centres de traitement et au respect
des cibles internes aux cheminées.
positifs de ce tableau sont :
Identification rapide des problèmes, des
mesures temporaires et finales.
Uniformisation des actions à prendre
lors d’un dépassement de cible et
retour à la normale plus rapidement.
Suivi des problèmes récurrents.
Audits fréquents.
Mise en place d’un système de gestion
des silos/fluorure en fonction du dosage
à l’Électrolyse.
Il ne restait qu’à mettre, sur un même
tableau, toutes ces informations en
format « ABS ». Les points les plus
La baisse de plus de 35 % des émissions
depuis que nous avons implanté la
Gestion quotidienne est encore plus
impressionnante que le système
lui-même ! n
Tableau de Gestion visuelle :
réduction des fluorures aux cheminées
des épurateurs de l’Électrolyse
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FUSIO
Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
11
Par le passé, les arbres distribués dans le cadre du Programme
10 millions d’arbres étaient réservés aux employés d’Alcoa. Cette
année, Alcoa Canada Première fusion a innové en élargissant
l’activité aux communautés des régions où elle est établie.
Campagne
10 millions d’arbres,
nouvelle formule !
par Ianka Dion
Spécialiste régionale en environnement
et par Lucille Montambault, Sylvie Nobert
et Michèle Tousignant
Équipe des communications
Alcoa Canada Première fusion
À Baie-Comeau, le programme a été étendu aux
familles de la ville. Nous avons ainsi donné près de
1 500 lilas japonais, fusains ailés ou frênes rouges
dans le cadre de la Fête du Canada tenue au Parc
des Pionniers malgré les caprices de Dame Nature.
Le 5 juillet, c’était au tour des employés de recevoir
près de 2 000 arbres pour embellir les propriétés.
Quelque 500 autres arbres ont été remis à la
Société des parcs de Baie-Comeau pour agrémenter plusieurs parcs de la ville. L’Aluminerie de
Baie-Comeau s’est également associée à cette
dernière et à la Bande estivale de la Ville de BaieComeau pour permettre à près de 400 jeunes de
planter 230 « petits arbres qui deviendront grands »
aux parcs des Pionniers et Saint-Sacrement ainsi
que le long de la piste cyclable Manicouagan.
En 2006, l’Aluminerie de Baie-Comeau a donc
distribué 4 000 arbres dans le cadre du Programme
10 millions d’arbres, un succès sur toute la ligne
malgré l’humeur parfois orageuse de Dame Nature.
Un grand merci à tous les gens qui ont planté un ou
plusieurs arbres, contribuant ainsi à la protection de
l’environnement. Un geste qui s’inscrit aussi très bien
dans le programme « Ma part, je la fais » d’Alcoa.
Chez ABI, c'est avec beaucoup de dynamisme que
l'équipe du Centre de la Biodiversité a remis 2 600
arbres aux employés les 7 et 8 juin dernier. Les gens
ont reçu deux pousses d'arbres de cerisier noir et
de rosier, accompagnées d'un dépliant décrivant
la bonne façon de les planter et incluant un
rabais pour leur prochaine visite au Centre de la
Biodiversité. Le Magazine Vie a aussi été remis lors
de cette activité. Par ailleurs, dans le cadre d'un
projet de la Fondation Alcoa, une cinquantaine
d'arbres plus matures ont été plantés dans la
« Place de la paix » de la cour de l'école CuréBrassard de Nicolet. La contribution d'ABI au
Programme 10 millions d'arbres s'élève donc
cette année à 2 650 arbres!
Soulignons qu’à chaque année l’Aluminerie invite un
organisme sans but lucratif à effectuer la distribution
aux employés, en échange d’un don de 500 $ pour
les aider dans leur mission. C’est l’Arc-en-ciel,
organisme venant en aide aux personnes aux prises
avec des problèmes de santé mentale, qui a
organisé la distribution cette année. n
L’Usine de Tige n’était pas en reste, offrant aussi
les 7 et 8 juin deux pousses d’arbres à chaque
employé – un amelancher leavis et un rosa rubrifolia
– qui ont ainsi contribué à l’objectif de 10 millions
d’arbres.
À Deschambault, le Programme 10 millions
d’arbres a été ouvert au Comité d’embellissement
de Deschambault-Grondines qui, dans son programme triennal, reboisera notamment une route sur
une longueur de mille pieds, en collaboration avec
Ciment Québec et la municipalité de DeschambaultGrondines. Nous leur avons remis lilas, tilleuls,
amélanchiers, érables et cerisiers qui auront l’effet
d’une haie brise-vent pour protéger la route.
Pour leur part, les employés auront reçu 500
érables rouges et 500 bouleaux jaunes, l’emblème
du Québec, aussi appelés merisiers. C’est donc
1 385 arbres qui ont été remis en 2006, pour un
grand total de 11 335 depuis le début de notre
participation au programme en 1999.
Distribution des arbres aux gens de Baie-Comeau
au Parc des Pionniers le 1er juillet
Une partie des jeunes de la Bande estivale prêts à
planter leurs arbres
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FUSIO
Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
12
Développement durable
L’intérêt des travailleurs était grand au
stand Alcoa/Hydro-Québec sur
l’efficacité énergétique
Vitrine d’efficacité énergétique
ciblées et proposées aux employés.
On les invitait aussi à remplir un
questionnaire sur nos projets afin
de participer au tirage de prix de
participation.
par Gilles Angers
Ingénieur, Énergie et sous-stations
Aluminerie de Baie-Comeau
Dans le cadre du Jour de la Terre, Alcoa Canada Première fusion,
de concert avec Hydro-Québec et chacune des usines du Québec,
a organisé une activité « Vitrine efficacité énergétique ». Il s’agit d’un
moyen de sensibilisation en entreprise sur les économies d’énergie
et une façon d’informer les employés sur les actions menées
par chacune des usines pour économiser cette énergie.
À l’Aluminerie de Baie-Comeau, un
stand conjoint Alcoa/Hydro-Québec a
été installé dans le corridor d’accès de
l’usine Söderberg les 11 et 12 mai
dernier, présentant nos projets
d’économie d’énergie à l’étude et déjà
réalisés. Des actions individuelles
d’économie d’énergie étaient également
Une troisième journée a également été
prévue, le samedi 13 mai, afin de donner
plus de visibilité à la « Vitrine », tout en
faisant mieux connaître à la population de
Baie-Comeau l’engagement conjoint de
l’Aluminerie et d‘Hydro-Québec face aux
économies d’énergie. Le stand a été
installé au Centre Henry-Leonard à
l’occasion de la Journée familiale,
organisée par la Ville de Baie-Comeau.
Les personnes suivantes ont participé à
la réalisation et à la promotion du
stand : Ianka Dion, spécialiste régionale,
Environnement; Jean-Pierre Barry,
chef technique, Environnement;
Laurent Racine, ingénieur, Fiabilité,
et Gilles Angers, ingénieur, Énergie et
sous-stations.
De son côté, Hydro-Québec faisait la
promotion de certains programmes d’efficacité énergétique en plus de faire tirer un
ensemble de produits favorisant les économies d’énergie d’une valeur de 200 $.
Ce fut une belle activité de conscientisation et de promotion des économies
d’énergie. n
Des sacs écolos !
par Céline Lavallée
Directrice, Laboratoire et environnement
Aluminerie de Bécancour
Chez ABI, nous produisons notre aluminium en nous souciant de
notre environnement dans une démarche d’amélioration continue.
Concrètement, cela signifie que nous posons une multitude de petits
gestes pour protéger l’environnement et assurer la santé de notre
milieu pour les générations à venir.
Dans cette optique, la réduction de
l’enfouissement a toujours fait partie des
valeurs de l’entreprise. Nos efforts en ce
sens ont été reconnus par Recyc-Québec
qui vient d’annoncer le renouvellement de
l’attestation ICI ON RECYCLE d’ABI.
Nous ne voulons pas que cette
philosophie de réduction d’enfouissement
s’arrête aux murs de l’entreprise. Afin de
sensibiliser les gens à poser des gestes
également à la maison, des sacs
écologiques « Ma part je la fais » ont été
offerts à tout le personnel d’ABI.
Les sacs écologiques servent à remplacer
les traditionnels sacs d’épicerie. Chaque
année, près de deux milliards de sacs en
plastique sont utilisés par les consommateurs québécois. Ces sacs servent
pendant une vingtaine de minutes et
prennent plus de 400 ans à se dégrader
dans les sites d’enfouissement, tandis
que les sacs de papier requièrent un
nombre considérable d’arbres.
En utilisant le sac écologique « Ma part je
la fais », nous réduisons à la source
l’utilisation des sacs et diminuons notre
impact sur l’environnement. n
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Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
13
Dans la communauté
En cas de sinistre dans l’une ou l’autre des installations
du CSSSM, Alcoa fournira du personnel entraîné pour,
au besoin, procéder à des évacuations, dispenser les
premiers soins et transporter les personnes sinistrées.
Protocole
d’entraide à
Baie-Comeau
par Jean-Marc Arsenault
Agent d’information
Centre de santé et de services sociaux de Manicouagan
En mai dernier, le Centre de santé et de
services sociaux de Manicouagan (CSSSM)
et l’Aluminerie Alcoa de Baie-Comeau
signaient un protocole d’entente dans le
cadre du plan d’urgence du CSSSM.
Ainsi, en cas de besoin de ressources additionnelles
reliées à une situation d’urgence, l’Aluminerie accepte
de mettre à la disposition du CSSSM des ressources
humaines, du matériel roulant ainsi que des outils de
communication. Les principaux édifices qui abritent les
services du CSSSM sont l’Hôpital Le Royer, les centres
d’hébergement Boisvert et N.-A.-Labrie, le CLSC
Lionel-Charest et l’Unité de médecine familiale.
En cas de sinistre dans l’une ou l’autre de ces
installations, Alcoa fournira du personnel entraîné pour,
au besoin, procéder à des évacuations, dispenser les
premiers soins et transporter les personnes
sinistrées. Toujours selon le protocole d’entente,
l’Aluminerie fournira sur demande un véhicule
équipé d’une civière, d’une trousse de premiers
soins avancés et d’oxygénothérapie, ainsi que
son chauffeur.
Le CSSSM est heureux de pouvoir compter sur les
ressources et les compétences du milieu afin de
mieux articuler ses dispositifs de réponses à des
situations d’urgence et, ainsi, de mieux protéger la
Des gens d’entraide : Jean-Marc Arsenault du CSSSM,
Denis Minguy, responsable des mesures d’urgence au
CSSSM, Jean-Pierre Lemonnier, chef du service des
incendies à l’Aluminerie de Baie-Comeau, Magella
Dupont, pompier de relève à l’Aluminerie, et Raynald
Ouellet, chef de la Sûreté à l’Aluminerie
clientèle de ses différentes installations. Cette
entente de collaboration avec Alcoa s’avère donc
précieuse pour le maintien de ses opérations en
cas de sinistre. n
Des enfants champions à dix ans
par Claude Poudrier
Formateur en Éducation à l’Environnement
et à la Citoyenneté.
Un exemple
Voici l’un des 50 projets réalisés au Québec en
2005-06. Il a été mené par des élèves de dix ans,
en quatrième année, de l’école Adolphe Chapleau
de Sainte-Thérèse-de-Blainville, en banlieue de
Montréal, accompagnés dans leurs démarches par
leur enseignante, Danielle Grenier.
Depuis 2002 la Fondation Alcoa appuie
financièrement le projet en Éducation à
l’Environnement et à la Citoyenneté (ÉEC)
au Québec. Ce projet est appliqué à tous
les niveaux de l’élémentaire, incluant la
maternelle, ainsi qu’au secondaire. Il
amène les élèves à identifier dans leur
milieu une problématique sociale
ou environnementale et à la solutionner
dans, pour et avec leur communauté.
Les élèves ont choisi pour problématique la clôture
délimitant leur cour d’école et la voie ferrée du
Canadien National, où le train de banlieue passe
plusieurs fois par jour. Trouée en plusieurs endroits,
cette clôture laissait passer les ballons de jeux à la
récréation en direction de la voie ferrée. Pendant
l’hiver, la neige accumulée à la clôture de huit pieds
favorisait le passage des élèves qui l’enjambaient
pour avoir accès à la dangereuse voie ferrée.
Le modèle pédagogique privilégié pour cette démarche
est la Recherche-Action pour la Résolution de
Problèmes Communautaires (RA:RPC), un processus
qui s’élabore en treize étapes.
Les élèves ont analysé le problème de sécurité
avec rigueur, photos à l’appui, ainsi que les
solutions possibles. Ils ont réalisé de nombreuses
démarches telles que contacter des experts sur la
sécurité, des personnes ressources du Canadien
National, la mairesse de Sainte-Thérèse-deBlainville, le responsable des ressources
matérielles à la Commission scolaire de la
Seigneurie-des-Mille-Îles, etc.
Grâce à leur persévérance et à l’ardeur déployée
dans ce projet, les élèves ont appris une grande
nouvelle en juin dernier, alors que les autorités
de la Commission scolaire et du Canadien National
leur ont annoncé qu’une clôture de douze pieds
serait installée, réglant ainsi le problème lié à la
sécurité des enfants de l’école. En plus de ce
résultat probant, leur projet en RA:RPC a été
primé par le Concours Québécois en
Entrepreneuriat 2005-06.
Pour les jeunes, cette expérience en ÉEC s’avère
très enrichissante. Elle leur démontre qu’il est
possible de solutionner de vrais problèmes à
tout âge, contribuant ainsi à la qualité de vie
des communautés. n
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FUSIO
Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
14
Dans la communauté
Moi,
c’est mon mois !
Octobre sera le mois de l’engagement
communautaire de la Fondation Alcoa.
Il a pour objectif de célébrer le
bénévolat et de mettre en valeur nos
gens qui donnent de leur temps à un
organisme de leur région. Cette activité
de la Fondation Alcoa, qui a pour thème
cette année le Développement durable,
est souligné simultanément partout
dans le monde où Alcoa a des
installations. Et le Québec ne fait pas
exception ! De nombreuses activités
sont prévues au calendrier d’octobre
alors surveillez vos journaux internes
pour connaître tous les détails !
Campagne
Centraide 2006
Au cours de l’automne, surveillez la
campagne Centraide dans chacune de
vos usines. N’oubliez pas que chaque
don est remis à des organismes de
votre région qui en ont réellement
besoin. Aidez-les à accomplir de
grandes choses !
%
Fusion est publié quatre fois par année par le Service des
communications à l’intention des employés et retraités d’Alcoa
Canada Première fusion.
L’édition électronique du Fusion est disponible à l’adresse suivante :
www.alcoa.com/canada
Alcoa Canada Première fusion
1, Place Ville Marie, bureau 2310
Montréal (Québec) H3B 3M5
Tél. : 514 904-5030
Courriel : [email protected]
Éditrice en chef
Lysane Martel
Adjointe à l’éditrice
Agathe Fradette
Équipe des communicateurs
Caroline Beaudry – Aluminerie de Bécancour
Gilles Chassé – Aluminerie de Baie-Comeau
Lucille Montambault – Aluminerie de Deschambault
Sylvie Nobert – Usine de Tige de Bécancour
Conception et réalisation
Relations publiques Pélican
Note : Le cas échéant, la forme masculine est utilisée pour faciliter
la lecture des textes.
Fusion est imprimé sur du papier Nouvelle-Vie Opaque
contenant des fibres post-consommation désencrées
au peroxyde et à l’hydrogène, sans chlore.
Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec
ISSN 1708-606X
Fusion - Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
Envoi de poste publication : No de convention 40861510
Imprimé au Canada
Le lingot-banc, symbole du partenariat entre Alcoa, la
Fondation Alcoa et le Musée de la civilisation de
Québec, a été installé sur le parvis du Musée. Il est
rehaussé d’une plaque mettant en valeur le travail
des employés d’Alcoa et l’histoire du lingot – de la
bauxite au banc d’aluminium!
Des voies inexplorées…
au Musée
par Lysane Martel
Conseillère, Communications
Alcoa Canada
Si vous êtes passés au Musée de la
civilisation de Québec cet été, peut-être
avez-vous pris une pause en vous assoyant
sur un lingot d’aluminium ? Qu’ils soient
touristes ou résidents de la Ville de Québec,
plusieurs centaines de visiteurs du musée
l’ont fait depuis le 8 juin dernier.
C’est en effet à cette date qu’Alcoa Canada et la
Fondation Alcoa ont signé une entente de trois ans avec
le Musée de la civilisation. Pour souligner l’événement, la
présidente de la Fondation Alcoa, Meg McDonald, et
Jean-Pierre Gilardeau ont dévoilé un impressionnant
lingot d’aluminium de près de huit mètres de longueur,
installé sur le parvis du Musée et faisant office de banc
public. Et ce n’est pas tout !
Ce lingot-banc est accompagné d’une plaque mettant en
valeur son histoire et le travail de nos gens. On y apprend
notamment qu‘il contient 4,7 tonnes d’aluminium, une
quantité suffisante pour produire jusqu’à 700 000
canettes de boisson gazeuse !
Différent, instructif et enrichissant, voilà pourquoi il faut
passer au Musée ! Déjà plusieurs billets d’admission
gratuite ont fait l’objet de tirage parmi les employés et
plusieurs autres activités sont à venir au cours des
prochains mois. n
Activités pour l’Opération
Enfant Soleil à l’Usine de Tige
par Sylvie Nobert
Administrateure, Ressources humaines et communications
Usine de Tige de Bécancour
En juin dernier, René Guillemette, opérateur
de production, et Suzie Racine, adjointe
administrative, ont organisé une activité pour
amasser des dons en faveur de l’Opération
Enfant Soleil.
Aidés de quelques cadres, ils ont travaillé fort pour tenir
un dîner hot-dog sur le BBQ pendant quatre midis, afin
que tous les quarts de travail puissent en profiter. Ce
fut un succès monstre car tous les employés se sont
empressés de participer, permettant d’amasser un
montant lui aussi fort appétissant de 472 $ ! Un gros
merci à cette belle équipe pour leur don de soi et
leur générosité.
Et ils ne sont pas les seuls, puisque plusieurs petites
activités ont été tenues depuis le début de l’année pour
récolter des fonds. Il y a notamment eu une vente
d’articles qui ne servaient plus à l’usine, une vente de
canettes de boisson gazeuse, une vente du livre de
recettes ainsi qu’une vente de chocolat, pour un don
total de 1 295 $, ce qui représente un don individuel
de 20 $ par employé. Merci ! n
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FUSIO
Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
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Nos gens
Un Baie-Comois
en Guinée pour la santé-sécurité
par Valmard Bujold
Conseiller en prévention des accidents
Aluminerie de Baie-Comeau
En décembre 2005, le vice-président de la Compagnie de
bauxite de Guinée (CBG) demande l’aide d’Alcoa pour obtenir
de l’expertise en santé-sécurité afin de se conformer aux protocoles critiques d’Alcoa pour la Guinée et, par le fait même, se
préparer à une future vérification de conformité de l’entreprise.
L’Aluminerie Alcoa de Baie-Comeau
possédant l’expertise requise en
santé-sécurité m’a demandé de me
rendre en Guinée pour trois mois, soit
du 1er février au 1er mai 2006, pour
réaliser cette tâche.
Pour mener ce travail à terme, il fallait
prendre une photo de l’état d’avance-
Voilà encore une preuve d’entraide
entre les usines afin d’en arriver à un
seul but : implanter des systèmes de
gestion en amélioration continue
pour prévenir les accidents. n
Les cinq protocoles critiques pour la
Guinée sont : l’entrée en espaces
clos, le cadenassage, les équipements mobiles, la protection contre
les chutes et la sécurité électrique.
ment de l’implantation des protocoles
en santé-sécurité à la mine de bauxite
de Sangaredi, et à l’usine de préparation et d’expédition de Kamsar.
Ensuite, à partir de mes observations,
il me fallait rédiger un plan d’action
général et le présenter pour approbation à la direction de CBG.
L’état d’avancement de la conformité
à ces protocoles a été dressé, les
lacunes et suggestions d’amélioration
ont été identifiées. À partir de ces
observations, un plan d’action avec
recommandations, des échéanciers et
des responsables a été soumis à la
direction de ces établissements. Avec
la réalisation intégrale de ce plan
d’action, en plus des suggestions
d’amélioration qui lui ont été proposées, la CBG sera mieux préparée
qu’auparavant et elle devrait ainsi
obtenir de bons résultats lors de
la prochaine vérification de conformité
d’Alcoa.
Valmard Bujold, au centre, en compagnie
de deux représentants de CBG Guinée :
Alamako Keita, surintendant, Santésécurité, à gauche, et Ibrahima Sory
N’Diaye, directeur, Santé-sécurité
Des Québécois en Islande
hiver. C’est la même règle sur le
chantier, dès que l’on entre dans une
roulotte il faut se déchausser.
par Claude Boileau
Ex Chef de section, Centre de rénovation des cuves
Aluminerie de Deschambault
Goodan daginn
(Bonjour en islandais),
Voilà déjà quelques mois que je
suis arrivé sur le site de Fjardaál,
la nouvelle usine d’Alcoa en Islande.
Je suis installé dans une maison à
Reydarfjördur, petite localité d’environ
800 habitants, située à 15 minutes de
l’usine. À environ cinq minutes du
village, il y a le FTV (Fjardaál Team
Village), l’endroit où la majorité des
travailleurs demeurent, soit environ
1 500 personnes de toutes nationalités – j’en ai compté facilement 15.
Ce village est très bien organisé et
tous les services sont disponibles.
Les Islandais sont des gens très
accueillants. Cependant il faut parfois
casser la glace en premier. Ici, on
peut aller chez les gens sans se faire
inviter et on est sûr de bien se faire
accueillir. Une coutume typiquement
islandaise veut aussi que personne
n’entre dans une maison sans enlever
ses souliers ou ses bottes, été comme
Mot caché
par Marco Bouchard
Aluminerie de Baie-Comeau
Le paysage est assez grandiose. On
est entourés de montagnes et c’est le
paradis de la randonnée puisqu’il y a
des pistes un peu partout, balisées
aux 100 mètres environ. La météo est
très changeante. Il est parfois arrivé
qu’il fasse soleil le matin, qu’il neige le
midi et qu’il y ait des vents avec de la
pluie en soirée. Un proverbe islandais
dit que si tu n’es pas satisfait de la
météo, attends cinq minutes, cela va
changer. La température se situe
présentement entre 3 °C et 15 °C.
Ici le mouton est roi. Il y en a partout,
au point où il faut faire attention sur
les routes car les clôtures pour les
contenir sont très peu nombreuses.
Comme vous vous en doutez, le
15 LETTRES
Scellement des anodes de Baie-Comeau
ACCRO-DÉCRO
BAIN BROYÉ
BAIN PUR
BROSSEUSE (de tige)
Je vous propose ici une façon
BUTÉE
différente et ludique de découvrir le
monde des alumineries. Ainsi, à chaque CHAÎNE
DÉGRAFEUSE
numéro de Fusion, nous explorerons un
FLÉAU
secteur d'activités d'Alcoa. Vos idées,
FOUR
suggestions de thèmes et banques de
FRICTION (soudeuse à)
mots reliés à un secteur d'activités
GODET
d'Alcoa sont les bienvenues.
GRENAILLEUSE
HEXAPODE
HUILE
LIGNE DE BAIN
MARIAGE (table de)
MÉGOTS
PATIN (d'anode)
PINCE (d'anode)
PIQUEUR (d'anode)
RÂCLE
RAINURÉE (anode)
SCELLEMENT
SCIE À RONDS
SILO
TASSEAU
TRÉMIE
VANNE
WEBB (chaîne)
Note : les mots en
minuscule entre
parenthèses ne font pas
partie des mots cachés
dans la grille. Ils indiquent
la signification d'un mot ou
s'il s'agit d'une marque de
commerce.
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mouton est le mets de l’Islande et on
l’apprête de toutes les façons. Il y a
quelques semaines, un groupe d’expatriés – dont j’étais – a fait une visite
guidée d’une mine de calcite abandonnée. Après la visite, le guide nous
avait préparé une surprise : du hakarl,
de la chair de requin fermentée. Cette
chair est enterrée dans un mélange de
sable et de gravier jusqu’à six mois, le
temps que l’ammoniac et les toxines
se décomposent, comme l’atteste
l’odeur de la chair. Par chance, le
hakarl se déguste avec un alcool très
fort, le brennivin, et ce n’est pas
mauvais. Après cette expérience,
nous avons fini la journée chez le
guide, où sa femme nous avait
préparé un gigot de mouton sur le
barbecue, pas piqué des vers.
Je dois vous quitter, car j’ai d’autres
paysages et endroits à découvrir. n
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Le journal d’Alcoa Canada Première fusion
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Nos gens
Un étudiant,
deux étudiants…
plus de 270 étudiants
par Sophie Monfette
Responsable, Gestion des effectifs
Aluminerie de Bécancour
L’arrivée massive des étudiants en période
estivale nous démontre, à nous qui regardons de loin ce temps déjà révolu, combien
l’écart est important entre nous et cette
énergie nouvelle.
Comme à toutes les saisons estivales, plusieurs
étudiants sont venus prêter main-forte à nos équipes
régulières à l’été 2006. Nous sommes toujours heureux
de les accueillir, mais également anxieux, car nous
sommes conscients qu’il s’agit d’une première
expérience en industrie pour plusieurs d’entre eux,
avec tous les risques que cela comporte : équipements
lourds, ambiance chaude, horaire de travail posté, etc.
Évidemment, nous désirons toujours offrir à ces jeunes
un milieu de travail sécuritaire qui leur permet de vivre
une expérience positive d’exploration du marché du
travail avant de poursuivre leur cheminement académique. Il s’agit là d’une dimension supplémentaire de
leur développement.
Cette arrivée massive est possible grâce à la collaboration de plusieurs personnes. Il est important de souligner
les efforts des ressources humaines, du groupe formation, des formateurs (théorie, pratique et doublage), des
différents intervenants en santé-sécurité, ainsi que de
tous ceux qui au cours de l’été prennent le temps
d’intervenir et d’apporter leur aide et leur soutien à
ces jeunes.
Même si la prise de risque est essentielle au bon
développement, il faut utiliser tous les moyens pour
éviter que des événements malheureux ne se produisent.
Les observations, les Visites santé-sécurité (VSS) et la
communication sont de bons moyens pour encourager
l’application et le respect des bonnes pratiques liées
aux activités effectuées par les étudiants.
Nous tenons à remercier tous nos collègues qui ont
apporté leur contribution à cette expérience et surtout
les étudiants, pour leur disponibilité et leur participation
à la vie active d’ABI. Bon retour aux études ! n
Nager dans l’un des plus beaux
aquariums au monde
par Dany Pleau
Opérateur, Électrolyse
Aluminerie de Deschambault
Après avoir posé ma candidature pour une
expédition avec Earthwatch, j’apprenais en
janvier dernier que j’avais été sélectionné
pour un projet de recherche sur les
lamantins, dans la mer des Caraïbes. Que
demander de plus, puisque je fais de la
plongée en apnée depuis 15 ans ?
Créé en 1971, l’institut Earthwatch est un organisme
sans but lucratif international qui soutient la recherche
scientifique dans le monde entier. Les recherches sont
axées sur des problèmes environnementaux : animaux
en danger d’extinction, archéologie, science marine,
botanique, ornithologie, géologie... L’organisme se
finance grâce à la générosité de gouvernements,
d’entreprises et de gens comme vous et moi, ainsi que
par les inscriptions à ses projets. Alcoa s’est engagée
financièrement en inscrivant 15 employés, dans le cadre
du programme Alcoa-Earthwatch qui existe depuis 4 ans.
Je me suis retrouvé au Belize, du 2 au 16 juin, pour
collaborer à une étude sur les lamantins. Le Belize
est un petit pays d’Amérique centrale baignant dans les
Caraïbes, avec une population de 274 000 personnes,
et le lamantin est un mammifère herbivore en danger
d’extinction. Énorme et inoffensif, il peut atteindre 3 m de
long et peser environ 500 kg. Sa peau ressemble à celle
d’un éléphant et sa tête allongée porte un gros museau
cylindrique avec moustaches. Sa queue est une énorme
pale arrondie. Ses pattes antérieures, transformées en
nageoires, se terminent par une sorte de main, munie
d'ongles. Animal très discret, le lamantin vit en eau
chaude et peu profonde et se nourrit d'herbes et
d'algues. Il passe de six à huit heures par jour à se
nourrir et peut manger jusqu’à 10 % de son poids
quotidiennement.
Nos installations étaient situées au Spanish Bay Resort
de Drowned Cayes, à 10 milles des côtes de Belize City,
sur une chaîne d’îles mangroves, forêts impénétrables
dont les arbres fixent leurs fortes racines dans les baies
aux eaux calmes.
Mon travail consistait à passer de six à huit heures par
jour dans un bateau à sillonner les labyrinthes et les
lagons des mangroves à la recherche de lamantins.
Lorsque nous en observions un, nous devions prendre
en note tout ce qu’il faisait : chaque respiration, lorsque
nous voyions sa queue, son dos, bref, chaque minute et
seconde était notée. Un plan était dessiné par rapport au
bateau et à l’animal à l’aide d’une boussole. Beaucoup
de travail à faire et plusieurs formulaires à remplir !
Caryn Self-Sullivan, la scientifique responsable du
projet, plongeait avec sa caméra sous-marine pendant
nos 30 minutes d’observation pour filmer le fond marin
et les lamantins. Elle étudie les lamantins à Belize depuis
1998 et, à la fin de son étude dans quelques années,
elle produira un rapport final et un livre.
Un matin, lorsque j’étais dans l’eau avec une
autre personne, Caryn nous a demandé de la suivre
tranquillement le long d’un petit canal peu profond.
Nous avons pu voir deux lamantins de très près, à
environ trois pieds, c’était génial ! Imaginez, nous
ne devions pas nager avec eux, mais Caryn nous
a permis de le faire.
Nous avions certains temps libres pendant nos journées
en mer et nous en profitions pour aller à la barrière de
corail, la deuxième plus grande au monde, située à
environ deux milles de notre base. Un véritable aquarium
grandeur nature avec de merveilleux coraux et des
poissons de toutes les couleurs. J’y ai vu deux autres
lamantins et plusieurs sortes de poisson : murène verte,
tortues de mer, barracuda, homard, chauve-souris de
mer, ange gris...
Durant notre séjour, nous avons observé 44 lamantins.
Chaque journée était très différente et enrichissante.
Nous avions une équipe merveilleuse, dont les huit autres
membres provenaient des États-Unis, de la République
Dominicaine, du Royaume-Uni, du Manitoba et du Belize.
Nous avons vécu une expérience extraordinaire et j’ai
apprécié autant l’esprit d’équipe et de camaraderie du
groupe que la plongée en apnée. Si je le pouvais, je
m’inscrirais pour l’an prochain ! Vous pouvez voir mon
journal d’aventure et celui de Bruce Croissant, ainsi que
plusieurs photos, sur le site Eartchwatch-Alcoa :
http://www.alcoa.com/global/en/environment/ew/2006/ea
rth_watch_2006.asp n
Dany Pleau (troisième à partir de la gauche)
et une partie de l’équipe de recherche Earthwatch

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