EXPRESSIONS DE SOLIDARITÉ AVEC LES

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EXPRESSIONS DE SOLIDARITÉ AVEC LES
EXPRESSIONS DE SOLIDARITÉ AVEC LES MOBILISATIONS POUR LE SALAIRE MINIMUM DE 200 GOURDES
1. Mauri Antonio da Silva Aos trabalhadores, estudantes e povo do Haiti:
Companheiros e companheiras,
Recebam nossa solidariedade neste momento em que se enfrentam com a Policia Local e as tropas de Ocupação da MINUSTAH para garantir o reajuste do Salário Mínimo aprovado em seu país que até o momento o governo e as organizações patronais se negam a implementar.
As noticias sobre a violenta repressão, com prisões e feridos, que o Governo e as tropas da MINUSTAH implementou só reforçam nosso compromisso com a luta pela retirada imediata das tropas, a garantia do direito de autodeterminação do povo haitiano e o cancelamento da ilegítima e imoral divida externa que retira recursos de seu país.
Florianópolis, SC, Brasil, 15 de junho de 2009.
Mauri Antonio da Silva, Secretário Geral da Associação dos Docentes de Ensino Superior de Santa Catarina ­ ADESSC
2. Sinserm
Aos trabalhadores, estudantes e povo do Haiti.
Companheiros e companheiras,
Recebam nossa solidariedade neste momento em que se enfrentam com a Polícia Local e as tropas de ocupação da MINUSTAH para garantir o reajuste do Salário Mínimo aprovado em seu país, que até o momento o governo e as organizações patronais se negam a implementar.
As notícias sobre a violenta repressão, com prisões e feridos, do Governo e das tropas da MINUSTAH, só reforçam nosso compromisso com a luta pela retirada imediata das tropas, a garantia do direito de autodeterminação do povo haitiano e o cancelamento da ilegítima e imoral dívida externa que retira recursos de seu país.
Nossa solidariedade e apoio também se expressam na atividade que estamos organizando com a presença de companheiros dos Movimentos Sociais de vosso país aqui no Brasil.
Att.
Diretoria Executiva Colegiada – Sinserm/Conlutas
3. CADTM
Le CADTM condamne la répression menée par le gouvernement haïtien contre sa population, et en particulier contre les étudiants qui mènent depuis début mai un mouvement de protestation. Depuis un mois et demi, les étudiants en médecine et pharmacie sont en grève pour protester contre les conditions de travail, rejoints ensuite par les étudiants dans d’autres disciplines pour exiger l’augmentation du salaire minimum. Actuellement de 70 gourdes par jour (environ 1,7 dollar), il ne permet pas la satisfaction des nécessités les plus fondamentales. La revendication de base est donc qu’il soit porté à 200 gourdes (5 dollars). Les étudiants ont été rejoints par de nombreux autres secteurs de la société sur cette revendication fondamentale et l’agitation a commencé début juin dans les rues de Port­au­Prince. Les étudiants revendiquent également la libération de leurs camarades emprisonnés suite aux manifestations.
Si le parlement haïtien a voté une loi concrétisant cette revendication le 5 mai dernier, le président René Préval, influencé par le patronat (l’Association des Industries d’Haïti) qui agite le spectre de licenciements massifs dans le secteur du textile, se refuse à la promulguer.
La répression menée par la police haïtienne et la Minustah (Mission des Nations unies en Haïti |1.|), qui s’étendant jusqu’à l’intérieur de l’Hôpital universitaire de Port au Prince, a fait plusieurs blessés. Le CADTM demande à l’ONU de rappeler fermement à l’ordre la Minustah qui n’a pas pour mandat de réprimer violemment une population en lutte pour ses droits les plus légitimes.
Haïti, l’Etat le plus pauvre des Amériques, est classé à la 146e place (sur 179) du classement pour l’Indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement. Environ 90% de la population vivant sous le seuil de pauvreté.
Haïti, l’histoire d’une domination incessante
Colonie française sous le nom de Saint Domingue elle faisait faire d’énormes profits à l’industrie sucrière du fait de l’exploitation esclavagiste. Un soulèvement victorieux des esclaves en 1791 a abouti à l’abolition de l’esclavage et à la nomination de Toussaint Louverture comme premier gouverneur noir. Par la suite, Napoléon a envoyé des troupes pour tenter de rétablir l’esclavage mais le peuple haïtien a remporté la double bataille pour la liberté et pour l’indépendance qui a été promulguée le 1er janvier 1804, Haïti devenant alors le premier pays débarrassé de l’esclavage et la première république noire.
La France n’a jamais pardonné cette indépendance à Haïti et Charles X l’a obligée à signer un traité inique la condamnant à verser d’énormes dédommagements aux anciens propriétaires d’esclaves. « Les habitants actuels de la partie française de Saint­Domingue verseront à la caisse fédérale des dépôts et consignations de France, en cinq termes égaux, d’année en année, le premier échéant au 31 décembre 1825, la somme de cent cinquante millions de francs, destinée à dédommager les anciens colons qui réclameront une indemnité. Nous concédons, à ces conditions, par la présente ordonnance, aux habitants actuels de la partie française de Saint­Domingue, l’indépendance pleine et entière de leur gouvernement |2.|. »
Les richesses (comme celles provenant de la vente du café) ont donc dès le début servi à rembourser une dette illégitime, dite "dette de l’indépendance", équivalant au budget annuel de la France de l’époque. Toutes les richesses du pays ont été hypothéquées annihilant dès le départ les possibilités de développement. Au moment de la première guerre mondiale, la domination française établie grâce à la dette a été remplacée par une domination états­unienne tout aussi dramatique pour les populations.
Le long règne des Duvalier père et fils (1957­1986) a apporté encore davantage de misère et de violations des droits humains fondamentaux. La dette a explosé, du fait des détournements massifs réalisés par la famille Duvalier.
L’élection en 1990 du prêtre Jean­Bertrand Aristide apporte une lueur d’espoir qui ne se concrétisera pas. Renversé peu de temps après son investiture en 1991 par un coup d’Etat militaire, il revient au pouvoir en 1994. Contrôlé par les Etats­Unis, il avalisera toutes les mesures néolibérales impulsées sous la houlette des institutions financières internationales. Réélu en 2000, il est sommé de quitter le pays en février 2004 par la France et les Etats­Unis, suite à quoi la Minustah s’installe en Haïti.
Aujourd’hui, l’Union européenne cherche à imposer à Haïti la signature d’un Accord de partenariat économique (APE), visant à libéraliser les échanges et à imposer sur le marché haïtien des produits agricoles européens hautement subventionnés sapant encore un peu plus les bases de l’économie haïtienne.
Après d’intenses mobilisations organisées par le mouvement social haïtien depuis deux ans, la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (PAPDA), membre du réseau CADTM, peut écrire : « La Coalition Nationale « Bare APE », composée d’une dizaine d’organisations haïtiennes, réalise depuis début 2007 jusqu’à aujourd’hui encore, de façon très intense, des activités d’information, de sensibilisation, de mobilisation auprès de divers secteurs de la population haïtienne contre la signature des APE. Notre travail de plaidoyer direct auprès du gouvernement haïtien, des structures de l’Union Européenne et de la CARICOM a en quelque sorte joué son rôle dans ce refus du gouvernement de signer les APE.[...] D’autres activités de plaidoyer et de sensibilisation sont prévues dans les semaines à venir afin de porter les autorités haïtiennes à confirmer leur refus de signer de tels accords qui n’ont rien à voir avec la nécessité de développer le pays ni à court, moyen et long terme |3.|.
La longue résistance du peuple de Guadeloupe contre l’élite béké locale (descendants de colons), qui domine toute l’économie de l’île, a abouti à la concrétisation de la revendication du collectif LKP : une augmentation de salaire de 200 euros |4.|. Le peuple haïtien doit suivre cet exemple prometteur pour toute la région des Caraïbes.
Le CADTM exige la récupération par le peuple haïtien des biens mal acquis par la famille Duvalier |
5.|, l’annulation totale de la dette d’Haïti et le versement de réparations de la part des anciennes puissances dominantes. De telles revendications sont réalistes puisqu’une petite avancée avait eu lieu en février dernier avec la décision du gouvernement suisse de restituer 7,6 millions de francs suisses (5,1 millions d’euros) à Haïti. Le peuple haïtien doit lutter de toutes ses forces pour défendre ses droits.
Notes
(1) Composée de 9 000 hommes dont plus de 7 000 Brésiliens
(2) http://www.cadtm.org/spip.php?article405
(3) http://www.papda.org/article.php3?id_article=467
(4) http://www.cadtm.org/spip.php?article4301
(5) Il est estimé qu’à la chute de Jean­Claude Duvalier « Baby Doc » en 1986, la famille Duvalier aurait détourné la somme faramineuse de 900 millions de dollars.
4. Solidarité France Amérique Latine
Cher Camille,
Tu peux être assuré de la solidarité de France Amérique Latine
Bien Amicalement,
Fabien Cohen secrétaire général de FAL
5. La Red Mexicana de Acción frente al Libre Comercio (RMALC)
Hermanos y hermanas:
La Red Mexicana de Acción frente al Libre Comercio (RMALC) reprueba enérgicamente la violenta represión que la fuerza policial y las tropas de intervención de la MINUSTAH perpetraron contra una manifestación de estudiantes universitarios. Sabemos que el resultado ha sido de varios estudiantes heridos y otros detenidos.
La manifestación estudiantil apoyaba la promulgación de una ley de aumento al salario mínimo, aprobada por el parlamento. Es decir, una demanda totalmente justa y necesaria dado el deterioro salarial de la población trabajadora que hoy percibe apenas 1.70 dólares diarios.
Exigimos al gobierno de Haití el cese inmediato de la represión, la liberación inmediata de los detenidos y el respeto a los Derechos Humanos, Económicos, Sociales, Culturales y Ambientales del pueblo haitiano.
Apoyamos plenamente las justas demandas del movimiento estudiantil y de los y las trabajadoras de Haití a favor de un salario remunerador:
1. Que el Gobierno ordene la promulgación de la ley de los 200 Gourdes diarios
2. Que los estudiantes heridos sus familias y todas las víctimas de la represión sean indeminzados y reparados por el Estado y que benefician de los mejores tratamientos disponibles para recuperar su salud
3. Exigir la liberación inmediata de los estudiantes y manifestantes encarcelados
4. Que los agentes de la Policia Nacional responsables de estos atropellos y del uso disporoporcionado de la fuerza sean sancionados 5. Que se haga una queja formal a las Instituciones de Naciones Unidas para denunciar las violaciones de los Derechos Humanos y el no respecto de las leyes de nuestro pais por las fuerzas de ocupación
6. Exigir el retiro de las tropas de ocupación culpables de represiones crecientes en contra del Pueblo de Haiti
7. Exigir inversiones adaptadas para fortalecer la Universidad estatal y contrarrestar la ola de privatización del sistema educativo
8. Exigir la emergencia de un plan de desarrollo equilibrado que no se concentre exclusivamente en zonas francas y que respete los DESC así como los derechos de l@s trabajadores
Reciban nuestros saludos fraternos.
Marco Antonio Velázquez Navarrete
Secretario Técnico
Red Mexicana de Acción frente al Libre Comercio (RMALC)
www.rmalc.org.mx
6. Maya Lambert Apoyo a los estudiantes y rechazo a la represion salvaje
Maya Lambert, Argentina, Buenos Aires
7. Secretaria Conlutas Nacional
Caros companheiros,
Encaminhamos, em anexo, moção de solidariedade aos trabalhadores, estudantes e povo do Haiti.
Atenciosamente,
Eliana, Secretaria Conlutas Nacional
8. SERVICIO PAZ Y JUSTICIA EN AMÉRICA LATINA / SERPAJ Comp@s reciban a la distancia la solidaridad de SERPAJ Am'erica Latina.
Abrazo, Ana Juanche, Coordinadora Latinoamericana, SERVICIO PAZ Y JUSTICIA EN AMÉRICA LATINA / SERPAJ www.serpajamericalatina.org
9. Andres Aullet
LOS ABOGADOS DEL CENTRO DE DEFENSA E INVESTIGACUION LABORAL Y POR LOS DERECHOS HUMANOS REPUDIAMOS LA BRUTAL REPRESION REALIZADA POR LAS TROPAS INGERENCISTAS DE LA ONU EN CONTRA DE TRABAJADORES Y ESTUDIANTE POR EXIGIR SUS JUSTAS DEMANDAS COMO AUMENTO SALARIAL.NOS SOLIDARIZAMOS CON SUS JUSTAS DEMANDAS Y EXIGIMOS EL CASTIGO DE LOS AGRESORES DE LOS COMPAÑEROS ASESINADOS Y GOLPEADOS, ASI COMO LA LIBERACION INMEDIATA E INCONDICONAL DE LOS DETENIDOS.
MANDAMOS UN FRATERNAL SALUDO Y DE IGUAL MANERA QUEREMOS TAMBIEN HACERLES DE SU CONOCIMIENTO LA BRUTAL REPRESIÓN QUE VIVIERON TRABAJADORES, ACADEMICOS Y ESTUDIANTES DE LA UNIVERSIDAD DE SAO PABLO, Y LES PEDIMOS DE IGUAL MANERA SU SOLIDARIDAD DEVEOLVIENDO EL CORREO A ESTA MISMA DIRECCIÓN.
ATTE. LIC. ANDRES AULLET.
PETITORIO DE FIRMAS DE APOYO TRABAJADORES UNIVERSITARIOS BRASILEÑOS
Los abajo firmantes expresamos nuestra mas enérgica solidaridad con los estudiantes, academicos y trabajadores administrativos de la Universidad de San Pablo (USP), Brasil, brutalmente reprimidos por la Policía Militar por llevar adelante una fuerte huelga por aumento de salario, en defensa de 5.000 puestos de trabajo amenazados, y de la educación pública, además de pelear por la reincorporación de Claudionor Brandão, Secretario General del SINTUSP (Sindicato de Trabajadores de la USP) despedido por defender los derechos de los trabajadores.
Exigimos la libertad inmediata de los detenidos, el retiro inmediato de la Policía Militar de la USP, y el cumplimiento de las demandas de los trabajadores y estudiantes de la USP.
10. Plataforma Descam
Estimados Amigos,
Expresamos:
La SOLIDARIDAD y el APOYO al PUEBLO DE HAITI.
Reclamamos,
A la ONU, y a todos los PAÍSES que mantienen tropas militares en HAITI:
1. El respeto a la historia, la lucha y la libre autodeterminación del Pueblo Haitiano, en forma URGENTE.
2. La MINUSTAH no puede transformarse en un agente de represión, violencia y muerte, desconociendo la voluntad de expresión del pueblo soberano de Haiti.
3. Estas violaciones en forma sistemática de los DD.HH. por parte de la MINUSTAH constituyen violaciones del derecho internacional publico, de la soberanía de un país, y de los derechos humanos de una población civil, desarmada e indefensa. Lo que constituyen claras violaciones a la Carta, Principios, Convenciones, Pactos, etc. celebrados por las Naciones Unidas. En consecuencia, el incumplimiento de sus obligaciones en HAITI, determina la aplicación de sanciones para los Estados responsables de los hechos ilícitos cometidos por la fuerza militar internacional de ocupación en Haiti.
4. El retiro inmediato e incondicional de las tropas de la MINUSTAH de HAITI, y la reparación de los daños causados desde su instalación y ocupación de territorio haitiano.
Saludos,
Ramiro Chimuris Sosa
Doctor en Derecho y Ciencias Sociales
Plataforma Descam ­ Uruguay
11. Rede Jubileu Sul Brasil
São Paulo, 15 de junho de 2009.
Aos trabalhadores, estudantes e povo do Haiti Companheiros e companheiras Recebam nossa solidariedade neste momento em que se enfrentam com a Policia Local e as tropas de Ocupação da MINUSTAH para garantir o reajuste do Salário Mínimo aprovado em seu país e que até o momento o governo e as organizações patronais se negam a implementar. As noticias sobre a violenta repressão, com prisões e feridos, que o Governo e as tropas da MINUSTAH só reforçam nosso compromisso com a luta pela retirada imediata das tropas, a garantia do direito de autodeterminação do povo haitiano e o cancelamento da ilegítima e imoral divida externa que retira recursos de seu país. Nossa solidariedade e apoio também se expressam na atividade que estamos organizando com a presença de companheiros dos Movimentos Sociais de vosso país aqui no Brasil. Atenciosamente,
Rede Jubileu Sul Brasil
12. Lucy Magali Millán Ferrer
El Comité de Solidaridad con el pueblo de Haití en Puerto Rico y la organización Red de Esperanza y Solidaridad de la Diócesis de Caguas repudian la represión de la policía haitiana y la MINUSTAH contra
estudiantes de la Facultad de Ciencias Humanas. Sabemos que el pueblo de Haití tiene derecho a vivir una vida digna, saliendo de la condición de pobreza e injusticia en la que se encuentra la mayoría.
Exigimos a las autoridades se realizen las investigaciones correspondientes y se haga justicia a los responsables de tanto atropello.Expresamos nuestra solidaridad con los estudiantes, sus familias
y con todo nuestro querido pueblo de Haití.
Solidariamente,
Lucy Magali Millán Ferrer
Coordinadora
13. Marche Mondiale des Femmes
La Marche Mondiale des Femmes appuie le mouvement social haitien et recommande au gouvernement Duvivier Pierre­Louis /Preval la promulgation de la loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes (5$US)
La Marche Mondiale des Femmes, organisation créée en 1999, basée au Brésil et comptant plus de 5 000 organisations­membres en provenance de 164 pays à travers le monde, a présentement les yeux rivés sur Haïti en raison des actes de répression infligés par les forces onusiennes de la MINUSTHA aux étudiants et aux étudiantes qui réclament en solidarité avec les travailleurs et travailleuses haïtiennes, la promulgation par le Président René Préval de la loi votée par les parlementaires fixant le salaire minimum à 200 gourdes par jour (5$ par jour).
La Marche Mondiale des Femmes est d’autant plus choquée par les agissements des forces onusiennes quand nous savons que la lutte pour l’autonomie économique des femmes qui représentent 55% de la main d’œuvre dans le secteur de la sous­ traitance haïtienne , ne peut être obtenue que par l’instauration d’un salaire minimum juste. C'est­à­dire un salaire qui diminue l’écart entre les salaires les plus hauts et les plus bas et qui permet aux travailleurs et travailleuses de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs proches. Un salaire minimum institué par loi, qui serve de référence pour tout travail rémunéré (public ou privé) et pour toutes les prestations sociales publiques. La Marche Mondiale des Femmes préconise dans ce sens, la création et le renforcement d’une politique de revalorisation continue du salaire minimum ayant des valeurs communes dans les sous­régions ou régions.
Fort des engagements de la Marche Mondiale des Femmes de construire ou renforcer des alliances avec d’autres mouvements sociaux, de mettre en lumière et dénoncer l’exploitation des droits des travailleurs et travailleuses, de dénoncer le rôle des entreprises dans l’exploitation, nous appuyons la lutte des étudiants et étudiantes haitiennes qui exigent la promulgation de la loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes par jour ($US 5/jr). Nous profitons aussi de l’occasion pour attirer l’attention sur l’inutilité des armées militaires étrangères en Haïti . Ainsi, en solidarité avec les mouvements sociaux haïtiens, nous exigeons leur retrait du pays. Vive le mouvement social!
Vive le mouvement féministe
Comité International ­ Marche Mondiale des Femmes
Secrétariat Internationale, São Paulo, Brèsil Site web: www.marchemondiale.org
Courriel: [email protected] 14. ELAC/CONLUTAS
São Paulo, 10 de junho de 2009
Compañeros
Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif PAPDA,
Colectivo para otro primer de mayo,
Batay Ouvriye,
El Encuentro Latinoamericano y Caribeño de Trabajadores (ELAC) y la Coordinadora Nacional de
Luchas de Brasil CONLUTAS se solidarizan con los estudiantes y trabajadores haitianos que
protestando por un salario más justo fueron reprimidos brutalmente, causando la muerte de un
estudiante el pasado 4 de junio. Para los familiares extendemos nuestro saludo solidario y
lamentamos que la violación del derecho elemental de organización y protesta sea criminalizado
por las fuerzas de ocupación militar de las Naciones Unidas la Minustah y la policía del gobierno
Preval. Ellos son en ultima instancia los asesinos del estudiante y responsables por todas las
violaciones a los derechos humanos aunque ellos invoquen defenderlos.
Las tropas de ocupación, la Minustah, son el garante de los salarios miserables, de la explotación
en las zonas francas. En este año de renovación de los protocolos militares de las fuerzas de
Naciones Unidas, Minustah, reafirmamos nuestra consigna de Fuera Tropas de Haití.
Atentamente
DIRCEU TRAVESSO
Encuentro Latino Americano y Caribeño de Trabajadores ELAC
http://www.elac.org.br/
Coordinadora Nacional de Luchas de Brasil CONLUTAS
http://www.conlutas.org.br/
15. Bloque Popular
COMP@S DE JUBILEO;
COMPAÑEROS Y COMPAÑERAS DE PAPDA TODOS Y TODAS LOS/LAS HAITIANOS.
Reciban nuestro apoyo solidario, pues esta situacion dificil que Ustedes atraviezan lo sentimos que es nuestra, por lo que a la distancia, les enviamos un abrazo de fuerza, para que resistamos, que unidos venceremos a este cruel sistema capitalista explotador, pues estamos siendo testigos del fin del capitalismo.
Creemos que otra AMERICA es posible, y nos diriguimos al ideal que EL SUR SERA EL NORTE:
SOLIDARIOS
desde Honduras
Luis Pacheco
Bloque Popular
16. PACS ­ Instituto de Politicas Alternativas para o Cone Sul
Companheiros e companheiras Recebam nossa solidariedade neste momento em que se enfrentam com a Policia Local e as tropas de Ocupação da MINUSTAH para garantir o reajuste do Salário Mínimo aprovado em seu país que até o momento o governo e as organizações patronais se negam a implementar. As noticias sobre a violenta repressão, com prisões e feridos, que o Governo e as tropas da MINUSTAH só reforçam nosso compromisso com a luta pela retirada imediata das tropas, a garantia do direito de autodeterminação do povo haitiano e o cancelamento da ilegítima e imoral divida externa que retira recursos de seu país. Nossa solidariedade e apoio também se expressam na atividade que estamos organizando com a presença de companheiros dos Movimentos Sociais de vosso país aqui no Brasil. Atenciosamente
Sandra Quintela
PACS ­ Instituto de Politicas Alternativas para o Cone Sul
Rio de Janeiro ­ Brasil