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Les moudjahidate
Béjaïa renoue remontent au front
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
ROUTES NATIONALES
FERMÉES,
RASSEMBLEMENTS
DEVANT LE SIÈGE
DE LA WILAYA...
CONGRÈS DE L’ONM
avec la protesta
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Photo : DR
ACCORDS D’ÉVIAN
LE BONJOUR DU «SOIR»
Zoubir et la démocratie
Mon ami Zoubir Aït Si Mohammed, natif
de M’daourouch, conduit une liste
indépendante. Mais il éprouve bien des
difficultés à rassembler les 2 500
signatures. A cela, s’ajoutent des tracas
propres à la mentalité de la région : des
épouses ou des filles ne sont pas
«autorisées» à se présenter aux mairies
pour authentifier leurs signatures. Il y a
aussi le chantage, les pressions, le laxisme
de certaines APC…
Et il y a ce dérapage, grotesque,
monstrueux, inconnu jusque-là chez nous :
«c’est un Kabyle ! A ceux de ma tribu qui se
sont laissés aller à cette hérésie, je
rappellerai que le père de Zoubir a été
enterré, à sa demande, dans le cimetière
tribal et que son frère, Mohamed,
maquisard à l’âge de 15 ans, fut un acteur
incontournable des grandes réalisations
énergétiques des années 1970. Il repose
près de son père. Alors que – paradoxe ! —
mon père, chef de tribu, a choisi d’être
enterré au milieu du carré kabyle, dans le
cimetière communal !
Zoubir ne réussissant pas à rafler les
2 500 signatures dans son village natal :
vous avez bien changé, gens de chez moi.
En mal !
[email protected]
Le long processus
raconté par Rédha
Malek
Photos : Samir Sid
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TRONÇON AUTOROUTIER LAKHDARIALARBAÂTACHE
Ghoul annonce la
réouverture avant
les élections
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LUNDI 19 MARS 2012 - 25 RABIE AL-THANI 1433 - N° 6514 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
Glissade
Abdelaziz Ziari l’a échappé belle, samedi, en pénétrant dans l’enceinte du Palais
des nations. Le président
de l’Assemblée populaire
nationale a glissé sur le
sol de marbre et a été
rattrapé in extremis par
son garde du corps.
Après ce trébuchement,
Ziari semblait préoccupé
par le fait de savoir si les
photographes l’avaient
pris dans cette
posture.
Ils quittent le Snapap
pour l’UGTA
Les syndicalistes du Trésor de la wilaya
d’Alger, jusque-là structurés au sein du
Snapap, ont décidé, lors d’une assemblée
générale tenue il y a quelques
jours, de rejoindre avec
armes et bagages le syndicat d’entreprise du Trésor affilié à l’UGTA. La
décision a été entérinée
mercredi dernier par la
Fédération nationale des travailleurs des
finances affiliée
à l’UGTA.
Systèmes d’alerte
inexistants
Les inondations qui ont causé des
dégâts considérables dans la wilaya
d’El Tarf ont relancé le débat sur l’inexistence du système d’alerte au niveau
des différentes wilayas en dépit de
l’existence d’un texte datant de 1984 et
instituant ces systèmes.
Les textes d’application qui permettraient de mettre en
place un ensemble
de mesures à même
de donner l’alerte à
temps attendent
toujours
leur promulgation.
P
ERISCOOP
[email protected]
4 ministres
refusent d’être
candidats
Lundi 19 mars 2012 - Page 2
Q
uatre ministres du FLN, en l’occurrence Saïd Barkat, Djamel Ould
Abbès, Mahmoud Khodri
et Hadi Khaldi ont refusé les
sollicitations du parti de
conduire la liste électorale pour les prochaines
législatives.
En
revanche, Amar Tou,
Tayeb Louh et Rachid
Harraoubia seront têtes
de liste à Sidi Bel-Abbès,
Tlemcen et Souk-Ahras.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que les manifestations,
officielles et non officielles, organisées à
l’occasion du cinquantenaire des Accords
d’Evian sont à la hauteur de l’évènement ?
OUI
NON
Sans opinion
Résultats du dernier
sondage
Pensez-vous que l’Etat unitaire régionalisé
(E-U-R) préconisé par le RCD
est le modèle de gouvernance qui sied
à la société algérienne ?
OUI : 51,5%
NON : 41,83 %
S. OPINION : 6,67%
Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algérie
www.lesoirdalgerie.com
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
ROUTES NATIONALES FERMÉES, RASSEMBLEMENTS
DEVANTLE SIÈGE DE LA WILAYA...
La wilaya de Béjaïa a
vécu, hier dimanche, un
énième début de semaine
particulièrement très agité.
Pas moins de trois mouvements de protestation sont enregistrés durant la journée à El
Kseur et au niveau du chef-lieu de
wilaya où des manifestants ont
procédé à la fermeture des principaux axes routiers reliant la wilaya
de Béjaïa et les autres régions du
pays.
C’est ainsi que les RN 12 et 9
reliant respectivement la wilaya de
Béjaïa aux wilayas de l’est et du
centre du pays ont été fermées à
la circulation à l’entrée de la ville
de Béjaïa par les habitants du
quartier des Quatre Chemins, en
signe de protestation contre le projet de réalisation d’une promotion
immobilière dans leur cité.
A El Kseur, ce sont les résidents des deux lotissements 130
et 131 qui ont investi la rue à travers le blocage de la RN 26 à l’en-
trée et à la sortie de leur ville. Les
protestataires réclament le revêtement des différentes artères de
leur quartier.
Intervenant sur les ondes de la
radio locale, le maire d’El Kseur,
Lounis Ouahab, a annoncé que le
marché du goudronnage des deux
lotissements a été confié à une
entreprise et que les travaux, a-t-il
précisé, devraient, «commencer
dans une semaine». Plusieurs
dizaines de citoyens du village Aït
Ali Ouamhand, relevant de la
municipalité de Tsakriout, à 60 km
à l’est de Béjaïa ont observé un
rassemblement devant le siège de
la wilaya.
Les villageois protestataires
veulent ainsi attirer l’attention de
la première autorité de la wilaya
sur la situation critique dans
laquelle se trouve leur village
après les intempéries du début du
mois de février dernier. Les dernières intempéries ont provoqué
un important glissement de terrain
qui menace dangereusement le
CONSTANTINE
La ville de Béjaïa inaccessible.
village, selon les protestataires.
Les manifestants exigent la prise
en charge et le relogement de
onze familles actuellement hébergées au centre culturel de
Taskriout, consécutivement aux
dernières intempéries . Une délé-
La RN 5 bloquée
par des protestataires
Contestant la liste des bénéficiaires d’aides au logement rural, des dizaines d’habitants du 13E BK, sur le
tronçon de la RN5 reliant le chef-lieu de wilaya de
Constantine à la commune d’Aïn Smara, ont obstrué la
route, hier, durant pratiquement toute la matinée.
«Les attributions douteuses»,
selon les citoyens, des aides
octroyées par la commune d’Aïn
Smara dans le cadre du dernier
programme d’habitat à des personnes étrangères, seraient à l’origine de cette protestation. Ces derniers se disent étonnés de voir
figurer dans la liste des bénéficiaires d’aides les noms de personnes n’ouvrant pas droit à cette
formule, destinée, en principe aux
résidents des zones rurales et
semi-urbaines. Un principe qui
aurait été transgressé par les responsables en charge du dossier
contrairement aux directives du
chef de l’exécutif, affirment les protestataires. Ces derniers dénoncent
également le rôle «suspect» de
l’association des habitants de ce
quartier, «illégitime» selon eux,
Des thèmes retenus par
le réseau «Notre Algérie
bâtie sur de nouvelles
idées» (Nabni) dans le
cadre du débat lancé en
perspective du cinquantenaire de l’indépendance, les
problématiques du secteur
de la culture sont d’une
actualité brûlante et méritent une attention. C’est le
mal qui nuit le plus au
pays…
promulguer n’ont aucune vision :
«Une loi doit appuyer une vision.
Or, ces lois sont là pour bloquer,
interdire, pas pour protéger ou promouvoir. Même le concept de festival
est
confisqué.
‘‘Institutionnalisé’’, selon le vocable
d’usage. C’est que je ne peux
même pas être festif sans être
appointé par le ministère de la
Culture !»
La production culturelle suppose financement. C’est sur ce point
précis que Mehdi Benaïssa était
plus virulent. Tout est fait, estime-til, pour que la production passe par
des financements publics, les
mécanismes du marché ont été
volontairement cassés. Sauf que
cet argent ne sert pas la création.
dans la confection des listes des
bénéficiaires Usant de pneus brûlés, de troncs d’arbres et autres
objets hétéroclites, les contestataires ont barré la RN 5 et ont exigé
la révision de la liste des bénéficiaires. Le trafic routier, dense sur
cet axe, a été sérieusement perturbé. Le maire de Aïn Smara, qui a
pris langue avec les protestataires
en présence des éléments de la
Gendarmerie nationale, est arrivé
après moult tractations à dissuader
les contestataires, qu’il a invités à
une audience dans son bureau
durant l’après-midi.
F. B.
Photo : DR
Béjaïa renoue avec la protesta
gation des villageois a été reçue
par le cabinet du wali en marge du
regroupement devant le siège de
la wilaya. Une audience qui n’a
visiblement pas trop convaincu les
protestataires. «Ce problème perdure depuis des années. A chaque
intempérie, on observe des glissements et des affaissements de terrain qui provoquent beaucoup de
dégâts. Toutes nos requêtes sont
restées vaines. Nous vivons le
cauchemar, aujourd’hui, nous craignons le pire. La région était pourtant déjà classée zone rouge du
temps de la France. Nous attendons du concret mais à chaque
fois, ce sont les mêmes promesses», dira, très déçu, un villageois protestataire après l’entrevue avec les autorités de wilaya.
Il convient de signaler que la
région de Taskriout a vécu le
même cauchemar lors des graves
intempéries de janvier 2009. Un
plan d’actions pour la prise en
charge du problème a été décidé
lors d’une rencontre ayant regroupé le wali de l’époque, Ali Bedrici,
les différents services techniques
de la wilaya (DTP, DHW, DUCH),
le chef de la daïra de Darguina et
certains maires des municipalités
affectées par les intempéries.
A. K.
Les souscripteurs au programme
Cnep-Assure investissent la rue
Apparemment, l’affaire des souscripteurs au programme des logements Cnep-Assure n’est pas près de connaître son épilogue. Hier
encore, ils étaient des centaines à investir la rue menant à la gare routière ouest pour réclamer l’affichage des listes des bénéficiaires.
Formant un barrage humain, ils ont bloqué, durant toute la matinée, la
route au niveau du centre hippique de Boussouf.
Ainsi donc, le flou qui entourait les modalités d’attribution des logements, pourtant dissipé et par les responsables de la Cnep et par ceux
de l’AADL, lesquelles avaient explicitement détaillé les conditions
ouvrant droit au programme, n’auraient pas, semble-t-il, convaincu les
milliers de prétendants. Ces derniers, inscrits en effet en 2006 sans
pour autant détenir une justification écrite, continuent de se prévaloir
comme étant éligibles d’office. Un argument battu en brèche par les
responsables du programme qui avaient expliqué que les prétendants
sont soumis, dans tous les cas de figure, aux exigences de la réglementation en vigueur. Toujours est-il que les souscripteurs, dans l’expectative depuis plusieurs années, ne l’entendent pas de cette oreille
et continuent de manifester leur colère. En effet, il ne se passe pas un
jour sans qu’ils n’organisent un sit-in ou bloquent une route.
F. B.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) Producteur de cinéma et chargé du
dossier culture dans le comité de
pilotage de ce cercle de réflexion
Nabni, Mehdi Benaïssa, du reste
fils du célèbre dramaturge Slimane
Benaïssa, en a gros sur le cœur.
Le constat qu’il fait de la gestion du
secteur de la culture est sans
appel : «Rien n’encourage à la
création culturelle». Il assène : «Il
est aberrant qu’un pays aussi
jeune soit géré suivant des
méthodes aussi vieilles !»
D’après sa perception des
choses, les lois qu’on continue de
16 millions d’euros pour
le film Hors-la-loi…
«Il n’y a aucun terreau légal et
personne ne se sent obligé de
rendre des comptes à la communauté. Tout est fonds spéciaux et
aucun ordonnateur financier ne
présente des justificatifs de ses
dépenses. Dans le domaine cinématographique, le comité de lectu-
Le réseau Nabni dénonce la gestion du secteur de la culture.
re, devenu comité de censure, ne
vous répond même pas. Je ne suis
pas obligé de prendre un café avec
le ministre ou son chef de cabinet
pour avoir des nouvelles de mon
dossier. Pourquoi ne répond-on
pas par écrit dans des délais assignés. Il faut qu’il y ait de la transparence. C’est de l’injustice, de la
hogra», regrette-t-il. Et de
souligner : «En tant que profes-
Photo : Samir Sid
Le coup de gueule de Mehdi Benaïssa
NABNI
3
sionnels, nous sommes suffisamment outillés pour observer et analyser comment est géré cet
argent.» Il révèle : «Le film Hors la
loi par exemple, qui est un film
français, a été financé à hauteur de
20 % par l’Algérie, selon M. Ahmed
Bedjaoui. Et ces 20% c’est combien ? Moi j’ai eu l’information en
France ! Le film a coûté 80 millions
d’euros, l’Algérie, donc à travers le
FDATIC (Fonds de développement
des arts, des techniques et du
cinéma), a déboursé 16 millions
d’euros pour réussir un film français au moment où on ne donne
pas plus de 20 millions de DA
(200 000 euros) pour les films
algériens.» Et encore…
«Il y a aussi le lot de l’improvisation. Ce qui est diffusé actuellement en France sur la guerre
d’Algérie a fait l’objet d’une
réflexion qui date d’au moins deux
ans. En Algérie, et en prévision du
cinquantenaire de l’indépendance,
nous sommes au mois de mars et
nous sortons à peine du stade de
la réflexion. Résultat : comme
c’était toujours le cas, ce qui va se
produire ici, ne sera regardé qu’en
Algérie, contrairement aux films
produits en France sur l’Algérie et
qui sont regardés par le monde
entier. Sur le plan de la communication internationale, c’est plutôt la
catastrophe», conclut-il. C’était
hier à Riadh El Feth en marge
d’une conférence-débat tenue pour
présenter les principaux résultats
des groupes de travail Nabni.
L. H.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
4
Ghoul annonce la réouverture avant les élections
TRONÇON AUTOROUTIER LAKHDARIA-LARBAÂTACHE
Chérif Bennaceur - Alger (Le
Soir) - Et c’est le ministre des
Travaux publics, en visite d’inspection hier dans la wilaya d’Alger, qui a
annoncé cette date. Or, c’est la énième date qu’Amar Ghoul fixe pour ce
tronçon autoroutier, long de 20 kilomètres et faisant partie de l’autoroute Est-Ouest.
Ouvert dans les deux sens en
novembre et décembre derniers, à la
grande joie des usagers de l’est du
pays, ce tronçon a été cependant
fermé à la circulation quelques jours
après. Une fermeture que le ministre
des Travaux publics justifiait par des
impératifs de sécurisation, et d’autant que l’équipement de cette voie
restait à compléter. Or, ce sont les
importantes intempéries survenues
et les contraintes d’acheminement
À LA VEILLE DE LA
COMMÉMORATION
DE LA FÊTE DE LA
VICTOIRE
Une stèle
commémorative
saccagée à
M’chedallah
Alors que le peuple algérien
s’apprête à célébrer la journée de
la Victoire et les accords d’Evain
du 19 mars 1962 qui ont mis fin à
une longue nuit coloniale qui a
duré 132 ans et à une guerre de
libération de 7 ans et demi, qui a
coûté la vie à 1,5 million de martyrs, la population de M’chedallah
a été surprise par l’acte ignoble
dont a fait l’objet la stèle commémorative érigée en la mémoire de
53 chahid tombés dans la région
d’Amara, située à 2 km l’ouest de
la ville de M’chedallah.
Ce dimanche, et à l’initiative
des enfants de chouhada de la
région de M’chedallah, un rassemblement de protestation a été
observé devant le siège de l’APC,
avant que les dizaines de présents ne se déplacent dans la
localité d’Amara pour constater de
visu les dégâts occasionnés à
c e tte s t èl e, i naugur é e i l y a
quelques mois et construite en
marbre.
Sur place, la consternation se
lisait sur les visages des présents,
certains avaient même les larmes
aux yeux.
«Aujourd’hui, à la veille de la
fête de la Victoire, au lieu de venir
déposer des gerbes de fleurs à la
mémoire de ces valeureux martyrs, des mains criminelles ont
osé profaner les lieux qui étaient
pendant la période 1954-1962, le
théâtre de hauts faits d’armes,
œuvre d’intrépides chahids qui
ont écrit de leur sang des pages
entières de l’histoire de ce pays et
q u i o nt gr av é l eur s n o m s e n
lettres d’or. Nous ne nous tairons
pas devant cet acte ignoble», dira
le représentant des enfants de
chouhada.
Après avoir lu la Fatiha à la
m é mo i r e de c es m art y rs , u n e
délégation s’est rendue au siège
de la gendarmerie nationale pour
déposer une plainte contre X dans
l’espoir que la lumière soit faite
sur cet grave incident grave et les
auteurs soient arrêtés et traduits
devant la justice.
Y. Y.
des équipements étrangers qu’Amar
Ghoul évoque encore une fois pour
justifier les retards dans la réouverture de cette infrastructure.
Une réouverture qu’il a à maintes
reprises, durant les deux mois écoulés, annoncée imminente. Mais en
fixant cette date (avant mai), le
ministre des Travaux publics laisse
entendre ainsi que les diverses difficultés qui entravent ce projet seront
levées. Sinon, ce ne serait encore
qu’un effet d’annonce, au-delà de
toute interprétation liée à la conjoncture nationale.
Quant à cette visite d’inspection,
l’occasion a été donnée à Amar
Ghoul tant de constater le bon avancement de projets de dédoublement
de chemins de wilaya à l’est d’Alger
(notamment les liaisons Bordj El-
Une réouverture à maintes reprises reportée.
Photo : Samir Sid
Le tronçon autoroutier Lakhdaria (Bouira)-Larbaâtache
(Boumerdès) sera rouvert dans les deux sens avant mai
2012. Soit avant les élections législatives.
Bahri-El Hamiz, Aïn-Taya-Khemis El
Kechna et Heuraoua-Ouled Moussa)
que de booster le lancement d’autres
projets. Situés aux périphéries sud et
ouest de la capitale, ces derniers
concernent la pénétrante des
Annassers Sud, la liaison Garidi-Aïn
Naâdja et celle Ouled FayetBouchaoui-Staouéli, ainsi que la
desserte projetée du Parc Dounia à
Dély Brahim.
Il s’agit en fait du projet de voie
express reliant le complexe
Mohamed Boudiaf (Stade du 5
Juillet) à Khraicia, longue de 14 km
et parallèle à une future voie de
contournement des villes de Draria
et El Achour, sur 8 km.
Selon Amar Ghoul, les procédures relatives au lancement de ces
deux projets, estimés globalement à
15,5 milliards de dinars, sont en
cours de finalisation et les travaux
devraient commencer dès 2012.
C. B.
Démission collective à Constantine
FNA : LA DIRECTIVE DE MOUSSA TOUATI DÉNONCÉE
La directive du président du FNA,
Moussa Touati, à l’ensemble de ses
structures de wilaya exigeant le versement de sommes variant entre 100
et 500 millions de centimes, selon le
nombre de sièges par circonscription
électorale, à collecter auprès des
têtes de listes retenues pour porter la
casquette du parti lors des prochaines législatives, commence à
faire des remous au sein de cette formation et l’on s’attend à une véritable
saignée dans ses rangs.
Le la à cette désertion a été donné hier par
les élus du FNA à Constantine en rendant
publique leur démission collective. Au nombre
de 10 dont 7 élus municipaux et 3 siégeant à
l’APW de Constantine, les démissionnaires du
FNA imputent leur décision au fait de la situation «catastrophique et dangereuse qui prévaut
au sein du parti dans la wilaya de Constantine
ainsi que les déviations de la politique générale
d u p a r t i , l e n o n - r e s p e c t d e s e s pr i n ci p e s,
constantes et valeurs et autres attitudes de
duperie et de fuite en avant».
Un constat aggravé, selon eux, «par l’exigence des versements de sommes d’argent de
la part des postulants à la candidature dans les
listes du parti, ce qui a provoqué chez les militants et même le citoyen un sentiment de prépondérance d’une logique de “chkara” à travers
une disposition comparable à une vente aux
enchères des candidatures et la sommation du
payement de 250 millions de centimes sans se
soucier des compétences du candidat ou de son
LÉGISLATIVES 2012
adhésion effective au sein du FNA». La directive de Moussa Touati est assimilée par les dissidents du parti à un appel au boycott des élections de par le fait que de telles attitudes
«affectent la crédibilité du FNA et ses orientations pour le changement et encourage en
même temps la médiocrité et l’avidité des
opportunistes».
Et c’est à peine s’ils qualifient la décision du
président du FNA de mesure aussi «hasardeuse que honteuse et qui risque de faire tache
d’huile au péril des aspirations citoyennes».
Enfin, ils reconnaissent qu’au moment où les
autres formations affûtent leurs armes et planchent sur les stratégies de campagne électorale, le FNA, lui, «connaît une implosion sans précédent à travers toutes les wilayas du pays, ce
qui le mènera inévitablement à sa perte».
K. G.
Lutte en sourdine pour les premières loges à Annaba
A une semaine de la date butoir du dépôt des listes de
candidatures des partis et indépendants pour les élections
législatives du 10 mai 2012, une lutte acharnée est livrée en
sourdine par la majorité des candidats à la candidature.
Alors que pour d’autres, même
s’ils constituent une minorité, ils ne
s’en cachent pas, leur campagne de
charme a débuté avant terme. Ils le
font pour s’assurer la tête de liste ou
du moins l’une des premières places
pour espérer décrocher un fauteuil
dans l’enceinte du palais abritant la
Chambre basse du Parlement.
A ce jour, une quarantaine de
listes, réparties entre 24 partis parmi
lesquels les grosses pointures habituelles, mais également 16 listes
d’indépendants ont retiré les formulaires pour ces joutes électorales,
dans cette wilaya de l’extrême nordest du pays.
Les deux sous-commissions
locales de supervision des élections
législatives (Annaba comptant deux
circonscriptions) sont déjà à pied
d’œuvre sous la houlette de magistrats depuis leur installation officielle
il y a une quinzaine de jours. C’est le
cas également pour la commission
de surveillance formée uniquement
de représentants des partis en lice.
Celle-ci poursuit présentement l’installation des commissions des 12
communes que compte la wilaya de
Annaba.
Des réticences seraient apparues au sein de l’aile du FLN menée
par Salah Goudjil quant aux déci-
sions prises par le SG du FLN et
l’ex-membre du bureau politique qui
conduit la Taquouimia (redressement). L’accord, qui aurait eu l’aval
des chefs des deux ailes de l’ex-parti
unique, semble ne pas satisfaire une
bonne partie des redresseurs de
Annaba, d’où la confection d’une
liste sous ce label qui serait déjà
prête pour ces élections. Il est fait
également part de mésentente au
sein de la formation du RND.
Des militants de ce parti du
Premier ministre contestent le choix
fait par le responsable local. Ils
représenteraient une partie de la
famille révolutionnaire. Le secrétaire
du bureau de wilaya, un docteur
ayant occupé le poste de recteur de
l’université de Annaba, avant de se
voir élire au Conseil de la nation
(Sénat) n’est pas du même avis.
La liste qu’il aurait concoctée
comporterait, selon des indiscrétions
proches de ce parti, un maximum
d’universitaires, d’où le mécontentement de ses détracteurs dont «le
niveau de plusieurs d’entre eux est
tout juste moyen», affirme la même
source. Des défections sont, par
ailleurs, signalées dans certains partis ayant déjà des élus à la législature sortante. Du côté de l’administration, les préparatifs vont bon train.
Le wali de Annaba a donné des
instructions fermes aux services de
la wilaya, principalement la Direction
de la réglementation et de l’administration générale (DRAG), pour une
neutralité sans faille, leur recommandant de s’en tenir uniquement à l’aide logistique, matérielle et technique
à fournir aux candidats.
A. Bouacha
SELON LE DG DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
3 800 chercheurs seront recrutés en 2012
1 200 chercheurs porteurs de
magister et de doctorat ainsi que
2 600 chercheurs ingénieurs seront
recrutés cette année par le ministère
de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Le directeur général de la Recherche scientifique et du
d é ve l o p p e m e n t t e c h n o l o g i q u e ( R S D T ) ,
Abdelhafid Aourag, a fait savoir hier, à l’occasion de la tenue de la troisième édition de la
Semaine nationale de la recherche scientifique,
que 3 800 chercheurs seront embauchés cette
année. Il s’agit, en effet, de 1 200 chercheurs
porteurs de magister et de doctorats ainsi que 2
600 chercheurs ingénieurs qui serviront dans
les laboratoires de recherche.
De son côté, le ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique, qui a
inauguré cet événement qui se déroule du 18 au
22 mars, au pavillon D du Palais des expositions des Pins-Maritimes (Safex), a annoncé
que le premier satellite algérien sera lancé fin
2013 en Algérie mais à partir d’une base commune avec l’Inde.
Il a, à ce propos, rappelé que le plus grand
projet structuré pour la recherche scientifique
est celui du développement des technologies de
l’espace et des satellites auquel une enveloppe
de 34 milliards de dinars a été consacrée.
S’agissant de la troisième édition de la Semaine
nationale de la recherche scientifique qui a été
placée sous le thème de «l’énergie durable pour
tous», plusieurs centres et unités de recherches
issues des différentes universités du pays ont
saisi l’occasion pour présenter leurs travaux en
lien avec la thématique.
Selon la direction générale de la Recherche
scientifique et du développement technologique,
l’objectif principal de ce rendez-vous est de
«faire sortir la science des entités de recherche
et de la rendre notamment accessible à un plus
large public».
M. M.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
5
Les maquisardes ont marqué de leur empreinte les travaux du 11e congrès ordinaire de l’Organisation nationale
des moudjahidine.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) La salle de conférences du Palais
des nations a été secouée par
deux tempêtes successives. La
première a soufflé samedi, à l’ouverture officielle du congrès de
l’ONM lorsqu’un groupe de moudjahidate a violemment contesté
l’absence de représentantes dans
le bureau du congrès.
Meriem Belmihoub-Zerdani, qui
a mené le groupe de contestatrices, a dénoncé le fait que cette
instance provisoire soit composée
exclusivement d’hommes. «Il est
malheureux que cinquante ans
après l’indépendance, les femmes
soient toujours sous-représentées», lancera l’ex-sénatrice.
Les moudjahidate ont également déploré qu’aucune femme
n’ait été honorée lors de l’ouverture de ce congrès. Contrairement
aux hommes, puisque 19 d’entre
eux ont été décorés de la presti-
gieuse médaille Al Ahid de l’ordre
du mérite national. Encore un cas
flagrant de discrimination négative.
La seconde tempête a soufflé,
hier, en plein débat, lorsque Fella
Ouardia Hadj Mahfoud a ouvertement dénoncé la décadence du
pouvoir algérien. «Réveille-toi
Bouteflika, regarde ce qu’il y a
autour de toi, l’Algérie va mal !»,
lancera-t-elle du haut de la tribune
du Palais des nations.
Bouteflika, son absence lors de
l’ouverture officielle du congrès a
soulevé rancœur et incompréhension. Pourtant, peu de participants
osent évoquer publiquement ce
problème. Là encore, il faut aller du
côté des femmes pour obtenir une
réaction. «Il est navrant que le président n’ait pas donné d’importance à cette rencontre en évitant de
la marquer de sa présence.
Ce congrès est peut-être la dernière occasion de rassembler la
famille des moudjahidine et des
moudjahidate. On nous a annoncé
samedi que le déjeuner était offert
par Abdelaziz Bouteflika. Mais il
doit savoir que les maquisards exigent avant tout de la considération
et non pas de nourriture», souligne
Hassiba Benyellès, moudjahida de
la Wilaya I.
Pour sa part, Toumya Laribi,
plus connue sous le nom de Baya
el Kahla, membre du célèbre commando Ali Khodja, ne cache pas
son amertume. «Je fais partie de
celles et de ceux qui ont donné leur
jeunesse pour l’indépendance de
l’Algérie. Mais je dois avouer que je
suis quelque peu déçue, aujourd’hui, lorsque je constate le résultat. On nous a volé notre combat.
La France, l’OAS et les harkis ont
laissé leurs représentants dans
notre pays. Moi je suis trop fatiguée pour les combattre, c’est aux
jeunes de reprendre le flambeau.»
D’autres moudjahidate se veulent plus optimistes. A l’instar de
Houria Zerafi, Houria Merdaci et de
Fatiha Morceli. Pour elles, le plus
Les moudjahidate en colère.
Photo : Samir Sid
Les moudjahidate remontent au front
CONGRÈS DE L’ONM
important est que l’Algérie ait réussi à s’extirper du joug du colonialisme et que les jeunes générations
puissent vivre dans un pays libre.
«Beaucoup de choses ont été réalisées ces cinquante dernières
années. Mais il est vrai que nous
aurions pu faire de l’Algérie un
pays plus développé encore», ontelles soutenu. Les moudjahidate
gardent encore espoir.
T. H.
du côté algérien. Nouvel échec
devant l’intransigeance de la
France à ne pas céder sur la question de la base de Mers El-Kebir.
Mais les négociations ne sont pas
interrompues et reprennent à
Neuchâtel sept jours plus tard le 26
février 1961. Négociations menées
en cachette mais point d’accord à
l’horizon.
Cependant, les pourparlers
reprendront à Evian-Lugrin, à la
frontière avec la Suisse le 20 mai
1961 à Evian à l'hôtel du Parc avec
Joxe et des généraux qui constituent la délégation française, Krim
Belkacem et Benyahia côté FLN.
Alors qu’elles avançaient certes
péniblement mais sûrement, dira
M. Malek, les pourparlers butent
sur le préalable d’un cessez-le-feu
que la France avait unilatéralement
décrété et que le FLN refusait avec
obstination française de discuter la
question du Sahara.
Suspendus près de deux mois
durant, les négociations reprennent le 20 juillet à Lugrin avec une
nouvelle donne capitale, de Gaulle
ne faisant plus du Sahara un de
ses principes.
Les deux parties se reverront le
5 septembre à Baie puis aux
Rousses le 18 février 1962 avec le
quitus du peuple français lors du
référendum du 9 janvier 1962,
concédant au peuple algérien de
pouvoir décider de son avenir.
M. Rédha Malek avouera que
les délégués du FLN ont concédé
aux Français d’Algérie la possibilité à titre individuel, d’acquérir la
nationalité algérienne, et ce, durant
une période de trois années, affirmant que 16 membres parmi
l’Assemblée constituante étaient
Français. Autre concession marginale, selon M. Malek, celle concernant la base de Mers El-Kebir que
la soldatesque coloniale a quittée
au bout de trois ans alors qu’il lui a
été accordé un délai de 15 ans.
Le document final de ces
accords a été donné à l’appréciation du CNRA dont seul un
membre,
l’ex-président
Boumediène, a voté contre pour,
dira encore M. Malek, «des considérations internes». Lequel document sera paraphé le 18 mars
1962 à 17h par, du côté algérien
Krim Belkacem et du côté français
Louis Joxe, Robert Buron et Jean
de Broglie.
Dernier détail dont M. Malek n’a
pas manqué d’en faire part : les
négociateurs algériens n’ont touché la main à leurs homologues
français qu’à l’issue de la signature
de ces accords.
Autrement dit, lors des précédents pourparlers, les deux parties
se limitaient à se saluer par des
hochements de tête, comme pour
assurer le minimum de politesse.
M. K.
Le long processus raconté par Rédha Malek
ACCORDS D’ÉVIAN
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et
ce n’est que dans la logique de ce
constat sévère mais combien vrai
que l’ancien chef du gouvernement
a entamé son témoignage, ce
dimanche au forum El Moudjahid,
invitant à une lecture approfondie
et à une étude sérieuse de ce
document qui reposait, dira-t-il, sur
l’équation paix contre indépendance.
Une équation à première vue
simple mais qui fut dans les faits,
longue à être résolue.
Ce qui amènera, donc, le conférencier, à faire un come-back succinct sur le long et laborieux processus de négociations entre le
Front de libération nationale et l’autorité coloniale, basé, tiendra à préciser M. Malek, sur trois principes
contenus dans la déclaration du
1er-Novembre 1954, sur lesquels
les 11 négociateurs algériens dont
le valeureux Krim Belkacem auquel
il rendra un hommage appuyé et
tout particulier.
D’abord l’intégrité territoriale,
ensuite l’unicité du peuple algérien
puis l’indépendance, des préalables non négociables, affirmera
le conférencier pour contrecarrer
les desseins de l’administration
coloniale pour laquelle le peuple
algérien n’existait pas en tant que
tel, jouant sur les diversités eth-
CONDOLÉANCES
Attristé par le décès de
El Hadj Youcef Mehigueni,
père de son ami Rédha,
Badredine Manaâ présente ses
sincères condoléances à la
famille du défunt et
l’assure de toute sa sympathie. Que Dieu accueille le
défunt en Son Vaste Paradis.
niques (kabyle, chaouie, mozabite,
targuie et arabe) pour mieux passer la pilule de la minorité européenne, le Sahara qui était sa
propre création et, enfin, la question des bases militaires, notamment celle de Mers El-Kébir à
l’ouest du pays.
Autant de préalables à travers
lesquels se situait tout l’enjeu de
ces contacts dont les tout premiers remontent à 1955, et tout au
long desquels ils constituaient de
véritables points d’achoppement
qui ont retardé de fait tout accord.
Et puis, fallait-il compter sans la
découverte de l’or noir au Sahara,
en 1956, ce qui n’a fait qu’aiguiser
davantage l’appétit de la France
dont l’administration a démultiplié
sa présence militaire en Algérie
avec des effectifs portés à 400 000
puis 600 000 soldats.
Des contacts qui allaient avoir
plusieurs haltes entre autres Le
Caire, l’ex-Yougoslavie, Rome par
deux fois, mais sans toutefois
enregistrer une quelconque avancée aussi minime soit-elle.
Et le détournement, le 23
octobre 1956 de l’avion qui transportait une délégation du FLN vers
Tunis où une réunion était prévue
autour des défunts président
Bourguiba et roi Hassan II, n’a fait
qu’accentuer le sentiment déjà
pesant chez Krim et ses amis
quant à la sincérité de la démarche
de l’administration coloniale qui
avait suscité le courroux de la communauté internationale après ses
attaques contre l’Égypte et la
Tunisie où 40 écoliers ont péri dans
une attaque militaire contre une
école prise pour une base arrière
de notre glorieuse ALN.
Un sentiment de méfiance
encore accentué avec l’épisode de
la fameuse paix des braves propo-
Rédha Malek revisite l’histoire.
Photo : Samir Sid
Qui mieux, pour l’avoir vécu de l’intérieur et en avoir été
un des acteurs, que Rédha Malek pour faire revivre, 50 ans
après, jour pour jour, son aboutissement, le long et laborieux processus de négociations entre le FLN et les autorités coloniales, regrettant que cet épisode capital dans le
long combat de libération nationale du joug colonial ne
soit pas suffisamment pour ne pas dire du tout vulgarisé
parmi les générations post-indépendance, notamment les
toutes dernières d’entre elles.
sée par de Gaulle, synonyme de
reddition tout simplement. Devant
cet énième échec, le président
français accepte de négocier directement avec le FLN dont il reconnaît de facto la représentativité et
propose trois axes : la sécession,
la francisation ou une fédération,
dans une Algérie algérienne.
Ainsi, les premiers contacts
étaient noués en décembre 1960 à
Genève, en Suisse et le 19 février
de l’année suivante, avec côté
français, Pompidou et Leusse, de
l'autre Boumendjel et Boulahrouf
LES DEUX FILLES DE KRIM BELKACEM LE REVENDIQUENT
Pour la réhabilitation du 19 Mars
Les deux filles du colonel de l’ALN et principal négociateur des Accords d’Evian qu’il a, d’ailleurs, paraphés, Krim Belkacem, ont plaidé, hier en marge de la
conférence de Rédha Malek, pour la réhabilitation du
19 mars 1962, date qu’elles considèrent comme une
étape aussi importante que celle du 1er-Novembre 1954
puisque, disent-elles, mettant fin à 132 ans de colonialisme.
Par réhabilitation, Kawther et Karima Krim revendiquent que ce jour de la victoire rejoigne le podium des
dates phares de la glorieuse Révolution de Novembre
en la proclamant journée chômée et payée.
Pour Karima Krim, son défunt père était un homme
d’honneur qui a admirablement mené le long processus
de négociations sans, dira-t-elle, renoncer à aucun des
préalables posés par la direction du FLN. «Quand il a
paraphé le document final, il ne l’a pas fait en son nom
personnel, encore moins au nom d’une région mais au
nom de tout le peuple algérien», dira Karima Krim, pour
qui son père a été assassiné pour ses idées progressistes.
A ce sujet justement, notre interlocutrice dira «laisser le temps faire son œuvre», l’urgence étant pour
elle, que «les nouvelles générations s’imprègnent un
peu mieux de la symbolique et de la valeur de cette
date du 19 mars 1962», intimement liée, il est vrai, au
valeureux dirigeant que fut son père.
Mais tiendra-t-elle à préciser, «il arrivera le moment
opportun pour que la lumière soit faite sur l’assassinat
non pas uniquement de mon père mais aussi de tous
les autres dirigeants de la glorieuse révolution».
M. K.
Contribution
19 MARS 1962,
LE CESSEZ-LE-FEU
ENTRAIT EN VIGUEUR
Le 18 mars 1962 étaient scellés, entre la délégation du
gouvernement français et celle du GPRA, ce qui allait
devenir pour l’histoire «Les accords d’Evian» et dont l’aspect le plus emblématique était l’application du cessez-lefeu à compter du 19 mars à midi.
Dans la soirée du 18, le général
de Gaulle s’adresse aux Français
auxquels il annonce la fin des combats soulignant notamment que «le
cessez-le-feu en Algérie, les dispositions adoptées pour que les populations y choisissent leur destin, la
perspective qui s’ouvre avec l’avènement d’une Algérie indépendante». Président du GPRA, Benyoucef
Benkhedda, tout en félicitant le
peuple algérien de cette grande victoire, relève que «la période transitoire est celle qui exige la plus grande vigilance. Le cessez-le-feu n’est
pas la paix», mettant ainsi en garde
contre «les hordes fascistes et
racistes de l’OAS».(1)
Effectivement, dès le 19 mars,
Alger est en grève et le général
Salan, patron de l’OAS, appelle à
l’application de la circulaire 29 visant
à créer un climat insurrectionnel
dans le pays et ciblant, en plus des
musulmans, les représentants de la
puissance publique française, particulièrement les éléments de la gendarmerie et des CRS. Oran donnera
le signal dès le lendemain des massacres aveugles alors qu’à Alger et
dans d’autres points du pays se multiplient les actes de violence. Est-ce
pourtant — sans doute à raison —
que l’histoire enregistre cette journée du 19 mars 1962 non seulement
en ce qu’elle consacre la fin négociée d’une guerre enfin reconnue
mais bien plus en ce que les
accords signés marquent bien et
sans ambiguïté la fin de l’ordre colonial en Algérie. Paradoxalement et
principalement en Algérie – en France même «OAS Métropole» tentera
aussi de prendre pied et de monter
des opérations à l’image des attentats ayant visé le général de Gaulle,
son ministre de la Culture Malraux
ou d’autres intellectuels soutiens de
la cause algérienne —, les combats
changent d’âme et dans la zone
autonome d’Alger en particulier, militants du FLN, forces de l’ordre françaises et réseaux gaullistes allaient
se trouver objectivement du même
côté face à la politique de terre brûlée de l’OAS.
Eussent-ils amplifié la violence
endémique entretenue depuis
février 1961 par l’OAS, les accords
d’Evian du 19 mars 1962 ne constituaient plus pourtant, depuis au
moins quelques semaines, un secret
6
Les accords d’Evian à l’aune
Le Soir
d’Algérie
politique – notamment pour les dirigeants de la minorité européenne et
leurs différents relais en France – et
les ultimes négociations d’Evian
couronnaient une série de contacts
à différents niveaux de responsabilité entre gouvernement français et
plénipotentiaires du FLN.
Dans sa proclamation historique
du 1er Novembre, le Front de libération nationale faisait explicitement
de la négociation avec les autorités
françaises l’un des objectifs de son
action – sur la base de la reconnaissance de l’indépendance et de la
souveraineté – et l’histoire de la
guerre d’indépendance algérienne
est-elle aussi celle de négociations
souvent secrètes et le plus souvent
avortées mais qui confirmaient peu
ou prou la légitimité du FLN comme
interlocuteur incontournable dans la
recherche d’une issue politique au
conflit.
1 - Cessez-le-feuélections-négociations
Au lendemain de la chute du
cabinet Edgar Faure, est-ce la guerre encore et longtemps innommable
en Algérie qui dominera les élections
de janvier 1956 et c’est sur la question de la paix que le «Front républicain» fait campagne.
C’est à l’enseigne du triptyque
«cessez-le-feu - élections - négociations» que Guy Mollet, secrétaire
général de la puissante SFIO, appelé à former le nouveau gouvernement, définit sa politique algérienne.
Quand bien même enverra-t-il de
discrets missionnaires auprès du
FLN – notamment Pierre Commin,
puis son directeur de cabinet Bégé
— Guy Mollet aura tôt fait de se
déjuger – par le remplacement du
général Catroux par Robert Lacoste
en qualité de ministre résident à
Alger — au lendemain du virulent
accueil que lui auront réservé les
Européens marqué, entre autres,
par des jets d’œufs sur le cortège
officiel du chef du gouvernement. La
suite est connue qui verra le gouvernement de Front républicain – soutenu au Parlement par le vote du
puissant groupe communiste —
faire le choix d’accroître l’effort de
guerre en Algérie par le vote des
pouvoirs spéciaux en mars de cette
année 1956.
Il est important de noter que le
souci de prendre parole avec les
musulmans algériens, pour clairement contrer le FLN et réduire
autant que faire se pouvait son
éventuelle emprise sur les populations, apparaît comme consubstantiel du début de l’insurrection. La
quadrature du cercle colonial était
bien alors de savoir comment sortir
les Algériens de l’insoutenable situation de minorité politique et civique
devant le refus obsessionnel de
toute évolution de la part de la communauté européenne et de ses
porte-parole. Cela devait être «l’intégration» version Soustelle qui avait,
à cette fin, pris langue avec des personnalités, l’ex-centraliste Cherchalli, l’avocat messaliste Ouaguenoun
ou encore le porte-parole des Oulémas Kheïreddine. Le commandant
Monteil, orientaliste connu, ou Germaine Tillion – qui sera à l’origine de
la création des «centres sociaux» —
pourront aussi rencontrer des dirigeants du MTLD alors en prison. On
sait que cette démarche dite de
«troisième voix» fut expressément
condamnée et battue en brèche lors
de l’offensive stratégique du nord
constantinois du 20 août 1955 où
des personnalités algériennes susceptibles d’entrer dans le jeu du
gouverneur général Soustelle furent
directement visées. Le manifeste dit
des «61» des élus indigènes consacrera d’ailleurs, quelques semaines
plus tard, l’inanité politique de cette
troisième voix.
2- Les guerres intérieures
algériennes
Le congrès de la Soummam, audelà des seules thèses auxquelles il
continue d’être réduit, constitue un
tournant décisif dans la clarification
des objectifs et de la stratégie du
FLN et particulièrement dans la mise
en place d’une hégémonie contestée par le pouvoir colonial et ses
soutiens.
Ainsi donc et en dépit des efforts
soutenus des autorités françaises
pour réduire son influence et/ou de
lui opposer d’autres forces algériennes en Algérie comme en France, le FLN construit et impose la
position de «seul interlocuteur au
nom du peuple algérien» qui lui vaudront progressivement diverses
offres et approches des gouvernements français. Il faut marquer sans
ambages que cette position qui
conduira le FLN aux négociations
décisives des Rousses et d’Evian
sanctionnent aussi les résultats des
tragiques «guerres intérieures algé-
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
riennes» qui mirent aux prises le
Front au MNA et l’ALN aux harkas et
autres groupes de supplétifs mis en
avant par le pouvoir français au nom
d’une guerre dite «subversive».
On peut rappeler qu’alors même
que s’enclenchaient les processus
des négociations devant mettre fin
au conflit, la tentation continuait
d’exister d’y associer d’autres
acteurs – le MNA principalement —
comme s’y était essayé le ministre
des Affaires algériennes Louis Joxe
vite désavoué par un général de
Gaulle pressé d’en finir avec cette
«Algérie qui coûtait plus qu’elle ne
rapportait».
3- Le tournant
du 16 septembre 1959
L’allocution du 16 septembre
1959 du président français portant
principalement sur la reconnaissance du droit des Algériens à l’autodétermination(2) constitue à tous les
égards un tournant dans l’histoire de
la guerre d’indépendance.
La proclamation du droit «au libre
choix que les Algériens voudront
faire de leur destin» — que devrait
consacrer un référendum dont le
général de Gaulle annonce aussi
l’organisation — s’inscrit dans une
série de prises de position du chef
de l’Etat français à compter du mois
de mai.
Evoque-t-il ainsi le 9 mai le fait
que «nous allons vers des négociations décisives» auquel répond la
prise de position du président du
GPRA, Ferhat Abbas, le 25 du
même mois : «Nous sommes prêts à
négocier avec la France sur l’avenir
de l’Algérie à trois conditions. Les
négociations seront menées entre
les représentants de deux gouvernements. Les négociations se
dérouleront dans un pays neutre,
elles porteront sur tous les aspects
du problème algérien.» (3)
A Alger, les réactions des milieux
européens sont sans surprise marquées au coin du rejet sans nuances
qu’exprime Alain de Sérigny, le
directeur de l’influent Echo d’Alger :
«Une scandaleuse satisfaction a été
donnée au FLN puisque des
citoyens habitant le territoire de la
République se voient offrir, dans un
triple choix, l’éventualité, c'est-à-dire
la possibilité de s’en séparer.»(4 De
son côté, le GPRA fait le constat, par
le biais de son président, que «cette
évolution n’a été possible que parce
que depuis cinq ans le peuple algérien résiste victorieusement à l’une
des plus sanglantes guerres de la
reconquête coloniale».(5)
Par le professeur
Abdelmadjid Merdaci
[email protected]
4- Topographie
de la négociation
Juin 1960. Au lendemain de
l’échec d’une tentative de négociation directe avec les maquis de l’intérieur – notamment avec le colonel
Si Salah, chef de la wilaya IV — se
mettent en place les premiers
contacts directs entre plénipotentiaires des deux gouvernements.
La rencontre de Melun, sans rien
faire avancer de manière décisive
sur le fond, installe pourtant le principe de négociations directes entre
le GPRA et le gouvernement français dans l’espace et le débat
publics. La délégation du GPRA,
conduite par Ahmed Boumendjel,
comprenant aussi Mohamed Benyahia et Hakiki Ben Ammar, est quasiment consignée à Melun quatre
jours durant et notamment soustraite à la curiosité des médias. Le
GPRA qui répondait à une invitation
publique à venir «pour trouver avec
eux une fin honorable aux combats»
fait état de ses propositions. Le
cours de l’année 1960 sera celui de
l’accélération du processus politique
et des décantations des positions.
Le 4 novembre, dans une allocution
radiotélévisée, le président français
fait état pour la première fois d’«une
république algérienne qui sera»
avant de se rendre en Algérie à la
rencontre d’une armée dont il voulait
s’assurer la loyauté la veille du décisif référendum sur l’autodétermination algérienne du 8 janvier 1961. La
puissance des contre-manifestations algériennes des 10 et 11
décembre – qui répondaient à des
provocations et des agressions de
manifestants européens — a valeur
de plébiscite en faveur du Front.
«Avec modération», disent-ils
Les médias et les politiques français font,
comme cela était, par ailleurs, attendu, feu
de tout bois pour imposer à une Algérie pour
le moins médusée – mais officieusement
consentante — un calendrier et une vision
de la bonne manière de marquer le cinquantenaire de l’indépendance. Le gouvernement
français vient ainsi de signifier son refus
d’une célébration officielle des accords
d’Evian portant cessez-le-feu au motif que
cette date est aussi «celle de l’amorce d’un
drame pour les rapatriés ,contraints au déracinement et le début d’un tragédie pour les
harkis, massacrés dans les semaines qui
suivirent au mépris des accords d’Evian».
Cette position, qui conforte toutes les actions
menées par des groupes d’anciens Européens d’Algérie – auxquels on peut aussi
contester le statut de rapatriés puisque la
France n’était pas la patrie d’origine de leur
immense majorité – contre l’organisation de
rencontres et colloques consacrés à l’évènement ces dernières semaines, à Nice,
Nîmes, Evian par des organisations de la
société civile, dont le respectable mouvement des «Pieds noirs progressistes», jure
moins qu’elle n’éclaire la recommandation
publique du ministre des Affaires étrangères
français d’observer, à l’occasion, de «la
modération».
C’est en fait de ce côté-ci de la Méditerranée que cette modération devait être de
mise et force est de faire le constat que,
sous réserve d’un miraculeux démenti, le
message français fait apparemment force de
loi et le plus choquant en l’affaire est que la
plus haute autorité de l’Etat ait pu consentir
à parler par la voix du chef de la diplomatie
française. Le fait est que, selon toute apparence, la guerre d’indépendance nationale
fait encore peur en Algérie alors même que
le souci, par ailleurs publiquement affiché
par l’un des plus importants ministres du
gouvernement «de ne pas toucher à l’image
de la France», sonne comme un insupportable aveu. Les Algériens — du moins en
large partie ceux qui avaient connu la guerre
—ont longtemps consenti aux mensonges
d’Etat, aux
censures du passé, aux
mémoires dévoyées ou confisquées par une
bureaucratie rentière, et laissent-ils en héritage moins le feu des révoltes fondatrices
que ses cendres amères et infertiles. En quoi
marquer les anniversaires des accords du
cessez-le-feu ou de celui de l’indépendance
peut-il contrarier le calendrier politique national puisque c’est, semble-t-il, l’une des raisons officieuses des profils bas et de l’incohérent décalage du 5 juillet 2012 au 5 juillet
2013. La France aussi vote et l’incantation
anti-algérienne est une fois de plus au rendez-vous de l’argumentaire du candidat Sarkozy et de ses relais ajoutant au malaise le
poids de l’indéchiffrable silence des officiels
algériens.
Le croisement est en tout cas troublant,
qui peut être aussi honteux. Autant que faire
se peut, le signataire de ces lignes se livrera, avec la rigueur qu’autorise le travail historien, à l’extrémisme des rappels des faits
et des actes qui qualifient l’action coloniale
de la France et ses crimes durant notre guerre d’indépendance. Quand à M. Juppé, inattendu dans un rôle de facteur intermittent,
qu’il sache que c’est aussi sur la connaissance de leur passé que nos enfants
construiront leur avenir et c’est encore notre
devoir aujourd’hui d’y apporter les nécessaires balises.
A. M.
des désaccords algériens
Le Soir
d’Algérie
Contribution
riennes et d’autre part répondre aux
exactions de l’OAS(8).
Au plan politique et à la suite de
contacts informels entre Abderrahmane Farès, président de l’Exécutif
provisoire, et Jean-Jacques Susini,
dirigeant politique de l’OAS, le Dr
Chawki Mostefaï, l’un des représentants du FLN au sein de cet exécutif,
prend langue à son tour avec lui non
sans avoir pris la précaution d’obtenir l’aval nécessaire auprès du
GPRA.
L’objectif prioritaire était de faire
cesser les tueries et les massacres
et Jean- Jacques Susini, qui avait
sollicité le contact avec le Front,
signera, avec le Dr Mostefaï les
accords «FLN-OAS» qui seront de
fait dépassés par le cours des événements. Il est en tout cas difficile
d’imaginer l’insoutenable climat de
violence de cette période mars-juillet
1962 de la mise en œuvre de dispositions des accords d’Evian mais
aussi l’enchevêtrement des confusions et confrontations notamment
au sein du FLN/ALN dont portera
témoignage, entre autres, le colonel
Hassen- Youcef Khatib qui dira avoir
pris connaissance des accords et du
cessez-le-feu en écoutant Europe
1(9).
Rédha Malek, porte-parole de la
délégation du GPRA à Evian,
détaillera dans un ouvrage de référence le cours des négociations(6) et
le président Benyoucef Benkhedda
assurera la publication – en arabe et
en français – de la teneur des
accords conclus à Evian(7).
La question de l’appartenance
algérienne du Sahara, celle des
garanties accordées à la minorité
européenne au lendemain de l’indépendance(6), le maintien des bases
françaises en Algérie, les intérêts
économiques de la France en Algérie, les outils de la transition – exécutif provisoire, force locale — et
l’organisation du référendum sur l’indépendance ont-elles occupé les
négociations d’Evian à l’heure où en
Algérie, l’OAS, Organisation de l’armée secrète, s’attachait par une violence aveugle d’en empêcher la
mise en application projetée ? Commandant de la Zone autonome d’Alger, le commandant Azzeddine rapporte les efforts du FLN pour protéger d’une part les populations algé-
Le cessez-le-feu n’était ainsi pas
la paix et l’indépendance n’était pas
non plus tout à fait la fin de la guerre. L’ancienne puissance coloniale,
ait-elle pris les mesures d’amnistie
propres, selon leurs initiateurs, à
concourir à l’apaisement et cautériser les conséquences de la guerre,
n’arrive toujours pas à nommer le
conflit et à en définir la fin officielle.
Valéry Giscard d’Estaing estimait
ainsi en 1980 que «l’anniversaire
des accords d’Evian n’avait pas à
être célébré» alors que son successeur socialiste soutenait, de son
côté que «s’il s’agit de décider
qu’une date doit être officialisée
pour célébrer le souvenir de la guerre d’Algérie, cela ne peut être le 19
mars parce qu’il y aura confusion
dans la mémoire du peuple».(10)
«La guerre des mémoires», pour
reprendre la qualification de Benjamin Stora, demeure en tout cas vivace en France comme le rappelle
d’ailleurs l’actualité d’une part avec
la multiplication de manifestations
marquant le cinquantenaire de l’évé-
5- Les accords d’Evian
Benyoucef Benkhedda.
6- «Non au 19 mars»
nement et d’autre part avec les
oppositions publiques— parfois violentes — des groupes de rapatriés.Ce sont ces groupes que fédère l’association «Non au 19 mars»
pour qui cette date «ne marque pas
la fin de la guerre d’Algérie mais
constitue un scandaleux mensonge,
une contre-vérité historique et il y a
une indécence à célébrer un jour
national de malheur et de déshonneur».(11)
Si elle souligne que «refuser le
19 mars comme date de recueillement ce n’est pas refuser la réconciliation avec les Algériens d’aujourd’hui», l’association n’en tient pas
moins que «cette date est d’autant
plus inacceptable pour honorer la
mémoire des victimes civiles et militaires que le FLN et l’Algérie en font
une journée de “Gloire à leurs martyrs”».(12)
7- Une occultation
algérienne
qui pouvaient rappeler les actions du
Front de libération nationale et la
nature fondamentalement politique
de son combat. Le constat doit être
fait que le refoulement des négociations d’Evian, des négociateurs et
des institutions politiques –
GPRA/CNRA — qui les avaient
mandatés et validé leur démarche
s’est opéré sans résistance notable
de la société algérienne marquant
sans ambiguïté l’inédit «compromis
historique algérien» entre la cécité
intéressée du régime sur la réalités
de l’engagement de tous les Algériens dans le combat et l’absence de
contestation des fondements du
pouvoir des hommes en place. «Le
slogan : “Un seul héros, le peuple”
aura été l’enseigne» de la période
ou la gratification d’un acteur collectif – ait-il été pour un large part imaginaire — rendait acceptable la
mise sous le boisseau des trajectoires militantes individuelles aientelles été déterminantes dans la
construction du destin collectif national. Parmi les trous de mémoire institués par le récit national politiquement accrédité par le régime autoritaire, celui qui aura assigné à l’oubli
les accords d’Evian mettra au ban
des personnalités telles que Krim
Belkacem, alors seul dirigeant fondateur du FLN en liberté au moment
des négociations, Lakhdar Bentobbal, Mostefa Benaouada, membres
du groupe des «21», Taïeb Boulahrouf, Saâd Dahlab, M’hammed
Yazid, membres du comité central
du MTLD, Mohamed Benyahia et
Rédha Malek, issus du nationalisme
estudiantin. Cet imposant capital
politique des négociateurs d’Evian,
adossé à l’assise diplomatique internationale acquise de longue lutte
par le GPRA non seulement ne
feront pas le poids face à la violence
des armes et la logique politique qui
la sous-tendait – «Nous prendrons
le pouvoir quel qu’en soit le prix»(13)
avait dit Ben Bella au colonel Hassen – mais les acteurs de cette
séquence fondatrice de l’histoire
politique de l’Algérie furent au mieux
contraints au silence quand ils ne
furent pas pourchassés et poussés
à l’exil.
Il faudra assurément redonner
toute sa portée – c'est-à-dire ses
enjeux de pouvoir — à la décision
du président Chadli Bendjedid de
réhabiliter la journée du 19 mars
1962 et de l’inscrire au calendrier
des fêtes légales comme «Fête de la
victoire – “Aïd Ennasr”». Le retour
du refoulé des accords d’Evian s’inscrit, en vérité, dans un véritable
aggiornamento des rapports au
passé et plus particulièrement à la
guerre d’indépendance, engagé par
le président Bendjedid dont le point
d’orgue, outre la progressive levée
des interdits frappant des personnalités nationales comme Abane ou
Abbas, allait être la solennelle réinhumation des cendres de Krim Belkacem au carré des martyrs d’El Alia
à l’occasion – qui rajoutait forcément
une forte charge symbolique — du
trentième
anniversaire
du
1er Novembre 1954.
Photo : DR
L’appui massif à sa politique qui
sanctionne le référendum — 76% en
France, 70% en Algérie — conduit
de Gaulle à un meilleur accueil aux
exigences du GPRA avec lequel se
poursuivent des échanges discrets
par médiateurs interposés – Jean
Amrouche, le journaliste suisse
Charles-Henri Favrod — et notamment l’intercession remarquable du
diplomate suisse Olivier Long, que
conclura, à la date du 2 février, une
rencontre tout aussi discrète, à l’hôtel d’Angleterre de Genève, entre
Saad Dahleb et le diplomate Claude
Chaillet, collaborateur du ministre
Louis Joxe promu à la gestion des
affaires algériennes.
Trois semaines plus tard, Dahlab, Boumendjel et Boulahrouf, le 27
février, ont rendez-vous à Lucerne
avec Bruno de Leusse et surtout
Georges Pompidou, véritable dépositaire de la pensée du général de
Gaulle pour un véritable round de
négociations au terme duquel la partie française exprime le souhait de
l’établissement d’un cessez-le-feu
tacite.
Projetées pour le 7 avril à Evian,
les négociations officielles – qui
seront aussi marquées par l’assassinat de Camille Blanc, maire de la
ville, par des activistes français —
seront différées au 20 mai en raison
d’abord d’exigences de clarifications
de la part du GPRA sur son statut
d’interlocuteur unique et par la suite
du putsch des généraux d’Alger du
22 avril. Ce qui sera, par la suite,
connu comme «Evian 1» mettra à
jour les points d’achoppement entre
les deux délégations et conduira à
un ajournement des pourparlers.
Leur reprise au Yéti, station de
sports d’hiver des Rousses, à partir
du 11 février 1962, imprimera un
tour décisif à la négociation que
sanctionnera un protocole qui sera
soumis au CNRA du côté algérien et
au Conseil du gouvernement du
côté français. Réuni à Tripoli du 22
au 27 février, le Conseil national de
la révolution algérienne approuvera
à une très large majorité — seuls les
représentants de l’état-major général, déjà inscrits dans une logique de
lutte pour le pouvoir voteront
contre— les termes des accords qui
allaient sceller la fin de la colonisation française de l’Algérie. Le 7
mars, s’ouvrait ainsi «Evian 2» —
sous une couverture médiatique
exceptionnelle — dont l’annonce, le
soir du 18, de l’accord sur le cessezle-feu sera la note la plus chargée
de symboles.
A l’examen, rien n’est moins sûr.
Le régime politique autoritaire issu
de la résolution violente de la crise
de l’été 1962 — l’amnésie algérienne continue de couvrir les affrontements fratricides entre les forces de
l’armée des frontières et le maquisards des Wilaya II, III et IV — s’est
largement appuyé sur un imaginaire
guerrier pour légitimer le rapport à la
guerre d’indépendance et en a
notoirement et délibérément effacé
les dimensions politiques fondatrices.
La stigmatisation, diligente et
efficace, des ralliés de la vingt-cinquième heure – ceux que l’on a
nommé avec dérision les «marsiens» — couvrait opportunément la
volonté des vainqueurs de l’été 1962
de disqualifier les hommes, les faits
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
7
8- Alger raconte Evian
Ces inflexions politiques s’inscriront aussi peu ou prou dans le
champ médiatique et le documentariste algérien Djelloul Haya – auquel
on devait la série désormais de référence sur les origines du 1er
novembre 1954 — bouclait à sa
manière la boucle de la guerre, en
réalisant, pour la télévision algérienne, le récit des accords d’Evian. La
caméra de Haya avait ainsi retrouvé
et enregistré les principaux protagonistes des négociations – algériens,
français, suisses – faisant la genèse
des contacts secrets, des médiations, des différentes stations des
négociations publiques, familiarisant
au passage le public algérien avec
des figures longtemps occultées du
combat libérateur.
On peut s’arrêter ici à la qualité
des témoignages des dirigeants du
GPRA et des négociateurs algériens
qui situent souvent sans ambages
les enjeux de pouvoir qui avaient
notamment marqué les positions
des membres de l’état-major général de l’armée – Boumediène et ses
collaborateurs — lors des discussions du protocole des Rousses qui
préfigurait les termes finaux des
accords entre GPRA et gouvernement français.
La teneur de la série faisait, par
la suite l’objet d’un ouvrage publié
par Haya en 2008.(14)
Un demi-siècle après la conclusion des accords du 19 mars 1962,
comment se déprendre du sentiment que le poids des censures et
des manipulations du passé continue à anesthésier tout désir d’histoire chez une part notable des Algériens alors même que jamais autant
l’urgence n’a été de se réapproprier
le passé, socle incontournable de la
projection dans l’avenir.
A. M.
NOTES
1- Dahlab (Saâd) : Mission
accomplie -Ed Dahlab Alger 1990.
2- Stora Benjamin : De Gaulle et
l’Algérie Sédia Editions 2009.
3- Bernard Michalon : Histoire
du drame algérien Ed Omnibus
2012.
4- Op cité.
5- Ibidem.
6- Malek Redha L’Algérie à
Evian Ed du Seuil – Paris 1998.
7- Bekhedda Benyoussef : Les
accords d’Evian Ed OPU Alger
1987.
8- Cdt Azzeddine : Et Alger ne
brûla pas Ed ENAG Alger 1997.
9- In L’indépendance aux deux
visages de B. Stora et J. M.
Meurice.
10- Communiqué de
l’association «Non au 19 mars».
11- Ibidem.
12 Ibidem.
13- L’indépendance aux deux
visages Op cité.
14- Haya (Djelloul) Evian 62, le
dernier combat, Casbah Editions
2008.
Appel du Président Benkhedda au peuple algérien
Après plusieurs mois de négociations difficiles et laborieuses, un accord général vient d’être
conclu à la Conférence d’Evian entre la délégation algérienne et la délégation française. C’est là
une grande victoire du peuple algérien dont le droit à l’indépendance vient enfin d’être garanti.
En conséquence, au nom du Gouvernement provisoire de la République algérienne, mandaté par
le Conseil national de la révolution algérienne, je proclame le cessez-le-feu sur tout le territoire
algérien à partir de lundi 19 mars 1962 à 12h.
J’ordonne, au nom du Gouvernement provisoire de la République algérienne, à toutes les forces
combattantes de l’armée de libération nationale l’arrêt des opérations militaires et des actions
armées sur tout le territoire algérien.
Le Soir
d’Algérie
Avant-midi
Contribution
C’est une histoire authentique et bigrement savoureuse.
Vu mon goût pour les nouvelles, j’ai adoré l’écrire pour la
faire connaître. C’est une plongée passionnante dans l’histoire revisitée d’un attentat parfaitement orchestré par la
résistance, en cette matinée d’une journée historique ; celle
d’un certain 19 Mars 1962 : celle-là même qui était apprêtée
par les accords d’Evian…
Il n’était pas encore midi ; la place
de la Brèche fourmillait de monde,
c’est le centre de la ville vers lequel
convergent, tous les matins, les habitants de la ville de Constantine. Parmi
eux, un homme, au teint basané et à
l’allure peu avenante, le dénommé
Chérif Tbessi ; c’est ainsi qu’il était
communément appelé, sans doute
par référence à son origine abandonnée de l’antique ville de Tebessa. Un
homme macabre et ignominieux, que
les gens de la ville craignaient. Il se
dirigeait, d’un pas hardi, vers l’agence
de voyages située à la place de la
Brèche. Actuellement, c’est la même
agence qui se trouve au-dessous de
la banque, à côté du théâtre. En face,
sur le côté droit, les anciens cafés
chics de la ville : l’Alex et l’Excelsior.
Se sentant constamment menacé, il
avait décidé, la veille, de partir, de
quitter soudainement la ville pour
rejoindre la métropole, avant qu’il ne
soit trop tard. Sans doute, c’est ce
jour même qui avait précipité sa partance, parce qu’il avait peur de mourir, plutôt, de subir la vindicte populaire. Chérif ! C’était un homme
égocentrique, au tempérament autoritaire et agressif, aussi bien dans ses
gestes que dans la parole. Il avait une
réputation malpropre, celle d’un terrible tortionnaire et tous ceux qui sont
passés par lui, vous diront combien il
excellait dans l’art de la torture et de
la géhenne. C’est l’un des bourreaux
le plus sournoisement connu, parmi
d’autres, des Français et des Corses,
de la funeste «ferme Ameziane» ;
tous des spécialistes de l’atrocité et
de l’horreur. Ils interrogent les prisonniers, les torturent et les assassinent
ou les font disparaître.
Ce centre de torture, c’était un
mouroir pour les militants emprisonnés et qui subissaient les affres de la
mort données par les tortionnaires
coutumiers de la ferme. Sans oublier
la fameuse chienne du camp. Cette
bête, à force de mordre la chaire
humaine, s’est mutée en un fauve
capable de déchiqueter le corps d’un
homme. C’était un cantonnement militaire baroque, aménagé à la place de
la ferme du même nom et qui se trou-
ve en contrebas de la ville, dans un
lieu funèbre, à proximité immédiate
de trois cimetières. C’est le territoire
des morts. En y passant, la vision foudroyante des tombes et des caveaux
qui s’étalent, de part et d’autre de sa
route, n’inspire qu’appréhension de la
mort et une grande frayeur. A l’intérieur du camp, Chérif était le barbouze. Certains vous diront que c’est un
renégat qui s’est rangé du côté de la
«France» pour casser les vaillants
patriotes ; il préférait les vivants pour
mieux en extirper leurs âmes, car il
leur faisait atrocement mal. Chez tous
les prisonniers du camp, il suscitait
une répulsion qui frisait la phobie. Tel
un sadique, il jouait avec leurs émotions et leurs douleurs, jusqu’à ce
qu’ils trépassent. Morts, alors, ils ne
l’intéressaient plus. Il jetait aux
oubliettes leurs corps meurtris et
ensanglantés. Le lendemain, la corvée matinale les chargeait sur une
charrette en bois, pour les déposer à
la décharge. Les familles qui guettaient ce manège, depuis le haut de la
colline, accouraient pour reconnaître
leurs proches et récupérer leurs corps
inanimés. Indubitablement, il s’était
fait une réputation malencontreuse.
Selon la rumeur, «les frères» avaient
projeté, maintes fois, de lui régler son
compte, de mettre fin à ses jours, de
l’abattre...
En ce début d’année, la ville
connaissait des tensions extrêmes.
Après des années de lutte, la haine
était à son comble. La ville était
encerclée par les militaires, les rues
et les venelles étaient barricadées par
d’immenses grilles en fer forgé, coiffées de fils barbelés et les riverains
étaient obligés de les contourner. Il y
avait des postes militaires à chaque
entame de rue. Les gens étaient glacés de terreur, angoissés et cruellement éprouvés ; les familles accablées ; les êtres chers disparus et
beaucoup de «braves» assassinés.
C’était le temps de la délation et de la
proscription. Les fameuses «cartes
blanches» pointaient du doigt et les
soldats français organisaient fréquemment des rafles pour contrôler
l’identité des gens et débusquer les
militants. Par leurs faciès, c’étaient
uniquement les Algériens qui subissaient les exactions et l’opprobre de
cette armée. Pourtant, dans la ville, il
y avait des colons, des Français, des
juifs et des français musulmans, symboliquement des Algériens, qui
n’étaient pas considérés comme des
citoyens à part entière, simplement
des indigènes. Ce ralliement forcé
était ressenti par la majorité de la
population indigène comme une profonde atteinte à leur dignité et à leur
raison d’être. Ainsi, pour désapprouver la rhétorique de l’Algérie française, le cheikh A. Benbadis disait : «Le
peuple algérien est musulman…»
Dans la ville, les relations entre
tous ces habitants étaient régies par
un rapport de dominants-dominés ;
car, si les Français s’imposaient aux
autres, par le biais de leur armée, il
arrive, parfois, que le signalement
d’une action brillante ou justicière perpétrée par une personne ou un groupe de personnes, secrètement appelés «Fidaïs», sème la terreur parmi
ces derniers. Ils avaient une frousse
atroce de ces compatriotes qui hantaient, jour et nuit, leur moral. Il n’y
avait point de salut et aucune tolérance n’était permise.
La cohabitation était devenue
impossible. De part et d’autre, les
gens s’évitaient, parce qu’on craignait
la haine de l’autre. Cet autre, c’était
l’ennemi dont on se méfie inlassablement. Durant cette période, les habitants de la ville étaient traumatisés
par la chronique tumultueuse de la
guerre d’indépendance et tous les
maux qui sont à l’origine de cette
société coloniale avaient atteint leur
paroxysme. C’était une année de
bouleversement et de crise. Les
Algériens aspiraient farouchement à
reconquérir leur indépendance et
recouvrer leur identité ; en revanche,
les autres craignaient de perdre fatalement l’asile qu’ils avaient conquis
depuis 1830.
Il n’était pas encore midi, ce matin
du 19 mars et il n’avait pas plu, seuls
quelques nuages avaient assombri le
ciel. Chérif Tbessi, ce jour-là, n’était
pas le même. Intérieurement, il était
tourmenté et son visage reflétait une
grande panique. On dirait qu’il était
habité par la mort. Il avait empoché
son billet de voyage et s’apprêtait à
quitter le bureau de l’agence. Bien
entendu, il avait pris, uniquement, un
aller simple, parce qu’il ne pourrait,
jamais, songer y revenir dans cette
ville. A ce moment-là, le sort de ce
pourri était irréparablement scellé car
la fin de son chemin approchait.
Discrètement, les patriotes avaient
planifié sa mise à mort avant l’instant
T. Malgré les risques, il ne fallait pas
qu’il reste en vie. Pas lui.
En quittant l’agence de voyages, il
s’arrêta un instant devant l’entrée
pour scruter les alentours immédiats,
avant de se fondre dans la foule. Il
était attentif au moindre détail. Loin
de son campement, il se savait vulnérable et il était conscient qu’il risquait
de perdre grossièrement la vie. Il
porta sa main sur le cœur et effleura
tendrement l’arme qu’il portait habituellement sous le veston. Comme
toujours, il y avait du monde sur la
place de la Brèche et les bus de la
défunte R.M.T.C déversaient, par
saccades, les flots des usagers arrivés au terminus. La place de la
Brèche lui semblait spacieuse et traversée par un courant d’air frisquet.
Seul, au milieu de la foule, il entama
son chemin d’un pas résolu, en surveillant ses arrières. Parfois, il appréhendait que certains regards se
posent sur lui, chose qui le faisait frissonner. En face, il aperçoit le palais
de justice, populairement appelé «tribunal» ; un immeuble imposant qui
trône sur l’autre côté de la place. Il
décida, cependant, de s’y rendre.
Chemin faisant et le cœur battant la
chamade, il ne savait pas qu’il avançait vers une fin inéluctable. Une voix
badine l’interpella par derrière son
dos : «Hé, Chérif !» Au moment où il
se retourna en direction de la voix,
une rafale, tirée à bout portant, lui
creusa la poitrine ; aussitôt, il flancha
et s’écroula par terre. Comme d’habitude, les gens fuyaient l’endroit à
chaque fois qu’ils entendaient le bruit
violant des coups de feu, sans chercher à comprendre.
Tout d’un coup, la place était
devenue vide. Bien après l’afflux, des
policiers et des soldats dépêchés sur
les lieux découvrirent une place
déserte. Il ne subsistait que le
cadavre d’un homme gisant sur la
chaussée et baignant dans une mare
de sang, depuis un moment. Il paraît
qu’il ne s’était même pas débattu, sa
mort était immédiate. Debout sur sa
tête, ils foulaient le pavé et ils n’en
revenaient pas. Peut-être qu’ils eussent pensé, sans ce jour précis, rien
ne lui serait arrivé ! Soudain, dans le
ciel, le carillon de l’horloge de la poste
se mettait à exécuter son air, pour
marquer les douze coups de midi.
Bienvenue au cessez-le-feu proclamé
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
8
Par Daghrour Nourredine*
à Evian. La nouvelle de cet attentat a
été rapidement colportée dans la ville
et ses environs. Comme par enchantement, les gens stupéfiés disaient
tout simplement, sans élever la voix :
«Il y a eu, aujourd’hui, un attentat à la
Brèche ; il paraît qu’on a abattu l’inspecteur Tbessi ce matin.», c’est,
ainsi, qu’on le désignait généralement. Ils s’interrogeaient les uns les
autres. Au fond d’eux, ils pensaient
que la mort de ce proscrit ne relevait
que d’un miracle, et le miracle a eu
lieu, grâce à la ferveur complice d’un
brave qui, malgré la présence des
policiers et militaires sur les trottoirs
de la place, a pu s’enfuir, c'est-à-dire
quitter les lieux et se fondre dans l’inconnu pour effacer les traces.
Cette année, j’avais à peine dix
ans. Dans mon entourage, j’avais
entendu, souvent, conspuer ce nom.
Je ne l’ai jamais rencontré ; mon père
si, plusieurs fois encellulé à la ferme
Améziane. Subséquemment, Tbessi
le connaissait assez bien. Souvent, il
l’interpelle vigoureusement, par la
fonction qu’il exerçait alors, en fronçant les sourcils : «Hé, le Facteur».
Un militant engagé à fond dans la
résistance.
A vrai dire, un rebelle, qui avait
tenu la dragée haute aux soldats français et qu’à force de provocations et
de détentions, il était formellement
identifié en tant que tel, chez les
Français, les juifs et les Arabes. De
nos jours, cette reconnaissance traumatique peut paraître anodine mais,
en ces temps de rigueur et surtout de
grande prudence, il était périlleux
d’être présenté en tant que tel. Ils se
méfiaient de lui, en même temps, ils
le craignaient, car, pour eux, il représentait symboliquement la résistance
; ce mot tabou, qu’il ne fallait surtout
pas prononcer publiquement. Enfin,
tous ceux qui savaient, vous diront
combien à son corps défendant, il
avait, particulièrement, souffert, plus
qu’aucun autre, le martyre dans les
geôles de la ferme.
Dans l’esprit de l’enfant que
j’étais, Tbessi représentait le diable
en personne et cet ogre me faisait terriblement peur. A l’instar des gens de
la ville, la saga de sa mort, restée
ancrée dans la mémoire collective,
m’avait énormément fasciné,
depuis…
D. N.
* Fils de feu Zouaoui D., alias
«le Facteur» à Constantine.
Le Soir
d’Algérie
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
ENFIN, VOUS PARLEZ ! QUE VOTRE VOIX COUVRE
LE CHAHUT DES REVANCHARDS !
Ses frères et sœurs
étaient loin
des arcanes du pouvoir
ous vous posez la question pertinente
sur l'acharnement de certains «khorotos» sans épaisseur et d'autres intellos
«batata» sur un fantôme mort il y a plus de 33
ans. Je me suis posé cette question et j'ai
posté dans le journal El Fadjr un commentaire sous la rubrique «Point d'ordre» de l'estimable Saad Bouokba qui critiquait certains
passages de l'essai autobiographique du
moudjahid Tahar Zbiri.
J'avais conclu mon commentaire en me
questionnant sur le timing de toutes ces
contributions et livres qui accablent un
homme qui a laissé sa femme dans le dénuement, je me suis posé la question sur les agissements de Si Tahar Zbiri qui a tenté le coup
d'Etat de 67 sous le prétexte que
H. Boumediène dirigeait le pays de manière
autoritaire et sans se référer à qui que ce soit,
même si cela est totalement faux puisque sa
stratégie de développement du pays était
pensée par des experts sous la houlette de
Belaïd Abdeslam, que cette stratégie était
cohérente et hautement patriotique, je me
suis posé à la fin la question sur l'attitude
ambiguë de ce révolutionnaire qui condamnait le pouvoir personnel de Boumediène
même si le but était de sortir le pays du sousdéveloppement et que l'option était authentiquement nationaliste, alors qu'aujourd'hui, au
vu et au su de tout le monde, Boutef personnifie le pouvoir personnel et autoritaire mais
avec le vilain inconvénient, c'est que c'est une
orientation antipatriotique et antinationale ;
j'avais conclu mon post par «H. Boumediène
vous empêchait de manger, Bouteflika vous
fait gaver comme les oies destinées aux célébrations de Noël, est-il vrai que quand Zbiri
mange, il devient sourd ?»
Dans le même journal, j'ai écrit un post
sous le titre «Boumediène et la méritocratie»,
j'ai apporté mon témoignage sur la grandeur
de cet homme qui avait, comme tout le
monde, des frères et des sœurs, mais qui
avait gardé sa famille et fratrie loin des
arcanes du pouvoir alors qu'aujourd'hui, notre
conducator bien aimé a logé toute sa famille
sous le chapiteau de la présidence (…)
Juste pour vous dire que j'étais un petit
gosse quand Si El Houari régnait, et défendre
sa mémoire est un devoir patriotique.
Salutations d'un patriote, acharné défenseur de Boumediène qui ne m'a construit ni
un palais, ni donné une rente à vie, il a aimé
son pays et l'a construit et c'est juste pour
cela que nous l'avons respecté et que nous
honorons sa mémoire.
Allah yarham échouhadas, tahya El Jazaïr.
Wahrani Boumediène
V
Nous voulons
des preuves tangibles !
e crois que vous faites allusion à Smaïl
Mahroug (ministre algérien de confession
chrétienne). Je suis de tout cœur avec
vous. Il ne faut pas hésiter à damer le pion à
ces gens qui agissent à la limite de la correction. Cette personne éprouve certainement de
la haine à l'égard de Boumediène. Avec une
véhémence, il ne respecte même pas le rang
qu'occupait la personne dans le maquis et
postindépendance. Lui, qui aime si bien
l'Algérie, pourquoi ne pas mettre à profit son
expérience, modeste soit-elle, au service du
pays en sa qualité de «TTS Cordonator
Muscat», je ne sais même pas ce que c'est.
C'est comme si dans le pays dans lequel il vit,
les gens étaient tous des saints (l'Amérique et
sa démocratie si chère à Tocqueville). Dans
J
ce pays, si on n'assassine pas pour raison
d'Etat on le fait par intérêt. Et tout le monde y
passe : président, autres personnalités politiques, personnes qui gravitent autour, etc. Le
commanditaire ne sera jamais démasqué.
Dans l'assassinat de JFK, Oswald a été
reconnu coupable, d'autres par contre attribuent l'assassinat à «Lindon Johnson» son
vice-président. On ne saura jamais rien, y
compris pour la mort de Marylin Monroe.
C'est vrai qu'on regrette la mort violente de
ces grands hommes Abane Ramdane, Krim
Belkacem, Khider. Qui a commandité les
assassinats ? Personne ne sait et ne le saura.
Pourquoi alors coller cette étiquette à
Boumediène, de surcroît dans la mort des
grands martyrs, les colonels Amirouche et El
Haouès ? Est-ce qu'on a pu apporter des
preuves tangibles ?
Non. Aussi, s'évertuer de lui attribuer ces
assassinats et en faire un délateur, sur de
simples supputations, c'est aller trop vite en
besogne.
C'est vrai qu'au lendemain de l’indépendance, on s'est entretué pour s'accaparer du
pouvoir. Il a fallu que le peuple sorte dans la
rue scander «Sebaâ senine barakat» pour
arrêter le massacre. Ce pouvoir qui intéressait
tant de personnes, qui de nous saura comment il a pu se composer et prospérer ? Alors
que certains voulaient en faire un grand pays
totalement indépendant et fort, certains ont
profité entre amis, famille, de ses richesses
au détriment du bien-être de tout un peuple.
Sans la présidence de Boumediène qui,
malheureusement, ne dura que 13 ans, je me
demande ce qui serait arrivé à ce pays.
A l'orée de mes 65 ans, je découvre, non,
je confirme comme beaucoup d'Algériens
comme moi, qu'on «n'aime pas les hommes
qui nous veulent du bien».
Une preuve irréfutable, que nul ne peut
contester : que se passe-t-il aujourd'hui, 34
ans après la mort du grand président ? Nous
avons atteint le niveau le plus bas de la
médiocrité.
Bob. Med - Belcourt
On est fatigué
des mensonges !
e m’appelle Mohamed Soussoum, je vis à
Aïn Bénian, en Algérie. Si je vous écris
aujourd’hui, c’est suite à votre réponse du
14 mars 2012 à l’encontre de M. Mokrane
Djaoumi dans votre billet «Tout ce que nous
avons fait de mieux date de l’ère
Boumediène».
Khoya, mon compatriote, je tiens à vous
saluer pour votre patriotisme, intégrité et singularité et de l’esprit constructif que vous
avez. On est fatigué des mensonges, des
gens qui regardent l’Algérie de l’extérieur et
qui portent des accusations à gauche et à
droite. Nous voulons des gens qui construisent cette Algérie notre patrie, notre mère,
notre sang.
La chronologie des événements cités dans
l’article ne sont pas vérifiables ni justes
puisque tous les hommes cités sont morts.
Personne ne peut apporter de démenti sauf
bien sûr un (Aït Ahmed du FFS), s’il veut bien
libérer sa conscience de tous les fantômes
qui le hantent.
Monsieur, je tiens à vous dire que, heureusement, il y a des hommes comme vous
en Algérie. Le président Boumediène était un
homme d’Etat hors pair.
Laissez ce peuple tranquille et allez
vaquer ailleurs avec vos histoires à dormir
debout.
Personnellement, je suis fatigué de lire et
d’écouter ces ragots.
Vive l’Algérie
Gloire à nos martyrs !
M. S.
J
Parlez, SVP, MM. Abdeslam
et Ghozali !
raiment je ne comprends pas. Il n’y a que
celui qui ne travaille pas et ne fournit pas
d'efforts qui ne fait pas d'erreurs, et
même des fautes graves, surtout dans un
pays qui sort éreinté par plusieurs siècles de
retards, héritages de la période coloniale ! Ne
pas reconnaître que 1965-1978 fut une belle
épopée dans le démarrage de l'édification de
l'Algérie nouvelle et des réalisations positives
est une hérésie. Boumediène avait su s'entourer du meilleur de la génération de managers (économistes, ingénieurs, diplomates,
idéologues...) issus de l'Ecole du combat anté
et post 54. C'était là la force de l'ère
Boumediène. Voir reconnaître à cette période
ses qualités par Lacouture, Balta... n'est pas
négligeable, mais ce qui me désole, c'est de
ne pas voir les A. Belaïd, S. A. Ghozali et tout
le staff diplomatique prendre la défense de
ces réalisations, dénoncer leur démantèlement ; ces réalisations sont tout de même le
produit de leurs efforts !
Je ne sais pas pourquoi quelques-uns
s'acharnent sur feu Boumediène et sur la stature de ce grand homme, faut-il être politicien
pour savoir la vérité, ou il faut juste avoir un
iota de bon sens pour dire haut et fort que la
perte de cet homme n'est pas seulement celle
des Algériens mais celle de tous les opprimés
dans ce monde injuste ? Un simple raisonnement rationnel démontre tout. Est-ce qu'on
avait des haraga dans l’ère Boumediène ?
Est-ce qu'on avait des suicidaires ? Est-ce
qu'on avait des scandales de corruption ?
Est-ce qu'on recevait des ordres à cette
époque ou on les donnait ? Est-ce que notre
pays était La Mecque des révolutionnaire et le
passage obligé des grands de ce monde ou
est-ce qu'il était boudé ? (Voir la vidéo de son
passage à l'ONU) ? Est-ce que notre drapeau
a été brûlé ? Pour répondre à Mokhtar Ould
Dada, notre lion a utilisé un diminutif qui reste
gravé dans tous les esprits : «Si Mkhitir». Les
hommes ont toujours été évalués correctement par les vrais hommes. Feu Boudiaf a
tout dit là-dessus, j'avais 13 ans en 1978 lors
de la tragique perte et je me rappelle bien
d'une phrase que la majorité du peuple criait :
«Réveille-toi, pauvre Algérien ; ton père est
mort.»
Rappelons-nous de la fameuse phrase :
«Entre le prophète Mohamed et les nouveaux
prophètes, le choix ne se pose pas et ne s'impose même pas.» Si Boumediène était vivant,
on n’aurait pas à négocier avec des blaireaux
pour un projet de société, si Boumediène était
en vie, on ne mettrait pas l'Algérie dans les
listes noires, si Boumediène était vivant, je
serais chez moi et pas en exil. On ne peut pas
cacher les rayons du soleil avec un tamis,
l'homme qui est encore pleuré 34 ans après
sa mort ne peut pas mourir : il est toujours
vivant dans le cœur des millions, sur chaque
pouce du territoire national.
Reposez en paix, Monsieur le Président,
on ne vous oubliera jamais
Habbib – Ottawa
V
Hommage aux patriotes
du service de
renseignement algérien !
oilà un autre lecteur du Soir d’Algérie que
l’adjectif «boumediéniste» fait sortir de
sa réserve. Je vous tire chapeau à
chaque fois que vous prenez la défense de
Boumediène sans perdre pour autant l’objectivité qu’on vous connaît.
Notre compatriote Mokrane Djaoumi a
passé en revue «le règne de Boukharouba»
V
9
dans une chronologie qui commence, à ma
grande surprise, en 1962 et qui porte la responsabilité de toutes les décisions prises par
le président Ahmed Ben Bella.
Il est employé dans cette chronologie des
termes qui doivent être bien définis. L’armée
des frontières n’est pas, comme le laissent
entendre certains passages, une armée de
colonisation. Il s’agit d’une armée qui s’est
formée, contexte oblige, aux frontières Est et
Ouest du pays et qui a joué un rôle important
durant la guerre de Libération.
La présence de cette armée représentait
un poids non négligeable lors des Accords
d’Evian sans oublier qu’elle a protégé les
frontières nationales lors de la Guerre des
sables, en 1963. Les services de renseignement ne se résumaient pas seulement à une
police politique (même si personne ne peut
nier leurs activités dans l’étouffement de toute
opposition vue comme antirévolutionnaire), ils
protégeaient les intérêts du pays partout dans
le monde.
Si la nationalisation des hydrocarbures a
connu la fin victorieuse qu’on lui connaît,
c’est, en grande partie, grâce à une mission
d’espionnage de grande envergure menée
par Rachid Tabti et financée par Messaoud
Zougar (le premier est mort dans indifférence
la plus totale et le second, accusé de haute
trahison, a longtemps croupi en prison avant
de mourir). Le Mossad a confirmé que seuls
les services de renseignement algériens planifiaient des opérations purement offensives
contre les intérêts israéliens pendant la
«guerre d’usure».
D’un autre côté, notons l’absence de toute
référence à la politique économique, sociale
et culturelle dans cette chronologie. J’invite
les lecteurs à (re)lire à ce sujet l’intervention
de Mme Anissa Boumediène dans les colonnes
du Soir d’Algérie où elle donne des chiffres
concrets concernant l’époque où Boumediène
présidait aux destinées de l’Algérie (Anissa
Boumediène : il semble que le fantôme de
Boumediène fasse encore peur, Le soir
d’Algérie, 21/01/2012).
Houari Boumediène a, depuis sa mort, fait
l’objet d’une campagne de dénigrement dont
les auteurs ne se basent sur aucun fait historique. Aucune œuvre humaine n’est parfaite
et un débat académique objectif sur le bilan
du président Boumediène aurait été très instructif.
Houari Boumediène était accusé par les
islamistes d’être marxiste, accusé par les berbéristes d’être arabo-islamiste et accusé par
les communiste d’être trop «à droite».
Jonathan Swift disait : «Lorsqu’un génie
apparaît en ce monde, on le reconnaît à ce
que tous les imbéciles se liguent contre lui.»
Pour conclure, je rappellerai que
Mohamed Boudiaf, l’un des plus farouches
opposants de Houari Boumediène, a dit le
jour du décès de ce dernier : «Lui et moi
n’étions pas d’accord sur bien des sujets.
Mais en assistant à ses funérailles, j’ai eu le
sentiment de m’être trompé. Un homme pleuré avec tant de sincérité par tout un peuple n’a
pas pu faire de tort à la nation.»
Vous (M. Farah) faites partie d’une génération qui, un certain 28 décembre 1979, a
promis de poursuivre l’œuvre de H.
Boumediène. N’ayant pas vécu cette époque,
j’estime avoir fait cette promesse en «naissant algérien» : repose en paix Boumediène,
nous continuerons ton œuvre. Je rajouterai
donc un autre «adjectif» au vôtre : je suis un
«boumediéniste convaincu».
Ben – Oran
Un texte à faire passer
dans «Vox Populi» ?
[email protected] ou
[email protected]
Le Soir
d’Algérie
Culture
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
[email protected]
11
Le grand Khelifi Ahmed n’est plus
MUSIQUE BÉDOUINE
Le chantre de la chanson bédouine algérienne,
Khelifi Ahmed, est décédé dans la nuit de
samedi à dimanche à
l'âge de 91 ans, a
annoncé la Radio natio nale.
e son vrai nom Ahmed Abbas
Benaïssa, le grand artiste est
né en 1921 à Sidi Khaled,
dans la région de Biskra. C’est
auprès de son oncle El Hadj Benkhlifa qu’il a fait ses premiers pas
dans la chanson.
En effet, El Hadj Benkhlifa était
un chanteur dans le genre medh
saharien. C’est d’ailleurs lui qui
avait enregistré en 1933 chez
Anouar et Bachir Er Saissi, en
D
Tunisie, la première version de la
chanson d’amour Hiziya d’après le
poème de Benguitoune. L’oncle
inscrit Ahmed dans la chorale de la
confrérie Rahmania et lui donna
ainsi le goût du chant et de la poésie populaires.
Le talent de ce petit meddah
était si grand que la société Baïdaphone lui donne l’occasion d’enregistrer à Paris, en 1934, des chansons, avec Saïd El Braïdji comme
flûtiste et Slimane Meggari comme
choriste. Il participera, en parallèle, à toutes les soirées qu'animait
son oncle dans la région d'Ouled
Djellal et de Biskra, et ce, jusqu'en
1939.
En 1941, le jeune Khelifi, réduit
à la misère après la ruine de sa
ie
En librair BEN
famille, se réfugia auprès d'une de
ses sœurs, à Ksar Chellala. Là, il
fit une autre rencontre décisive,
celle de Djerbi, menuisier de son
état, qui l'engagea comme apprenti et le fit vivre au milieu de sa
famille. Un des fils de Djerbi, amateur de musique, jouait de la mandoline et l'entraîna, en remarquant
ses dispositions pour le chant,
dans les soirées intimes que les
jeunes organisaient dans la région,
développant ainsi son goût pour la
musique.
En 1947, El Boudali Safir, directeur artistique de Radio Alger, qui
avait entendu parler du don et du
talent d’Ahmed, lui fit appel pour
lui confier l'orchestre de musique
bédouine qu'il avait formé. Sa pre-
BELLA-KAFI-BENNABI CONTRE ABANE, DE BÉLAÏD ABANE
Des pourfendeurs à la rancune tenace
«Que de nains couronnés paraissent des
Le coup de bill’art du Soir géants», disait Voltaire.
Il est vrai que, dans le
La terre
d’Algérie libre cdhealm’impadgeinalairemcéomlleocirteif,et
Par Kader Bakou
certains personnages se
On frappe à la porte. Le propriétaire va
ouvrir. C’est un homme de type européen
sont élevés des trônes à la
qui vient de frapper à la porte de cet appartement situé dans un quartier de l’ouest
mesure de leur ambition et
d’Alger. «Je viens de France. Je suis d’une
famille de pieds-noirs et nous avons habité
de leur ego.
cette maison avant 1962. Ma mère, qui est
à l’hôtel, voudrait visiter cet appartement
où elle a vécu jadis… avec votre permission, bien sûr…» L’Algérien est d’accord.
Le lendemain et à l’heure convenue, le
Français est revenu, accompagné de sa
mère et de sa femme.
Voilà, ils sont dans l’appartement où ils
ont vécu jadis et ils sont, visiblement, très
émus. Après avoir visité toutes les pièces,
ils sortent sur le balcon pour admirer la mer
«comme au bon vieux temps». Après une
discussion amicale autour d’un café, c’est
l’heure de partir. Tous les quatre décident
de se retrouver et d’aller dîner ensemble
dans un restaurant d’Alger. «Je viens vous
prendre à l’hôtel avec ma voiture, puis on
ira dîner dans un restaurant de la Pêcherie», propose l’Algérien. Ainsi, c’est
presque par hasard qu’ils se retrouvent le
lendemain à Sidi Fredj au début de la nuit
et décident d’entrer dans un restaurant du
port de plaisance. Comme la veille, on discute de tout et de rien, tout en évitant les
questions qui fâchent des deux côtés. Le
repas est succulent et le Français avait
commandé une bouteille de vin qu’il était
presque seul à boire. Contre l’avis de sa
mère et de sa femme, il commande une
deuxième bouteille de «ce merveilleux vin
d’Algérie».
«Vous voyez, c’est là, dans la presqu’île de Sidi Ferruch, que le corps expéditionnaire français a débarqué en juin
1830», fait remarquer l’Algérien. C’est,
peut- être la goutte qui a fait déborder le
vase. Le Français, maintenant ivre, devient
agressif mettant dans l’embarras les deux
femmes toutes confuses et qui lui demandent tout le temps de mieux se comporter
avec leur hôte algérien qui les a accueillis
chez lui avec hospitalité. «Qu’est-ce que
vous ressentez, vous qui habitez dans une
maison bâtie par quelqu’un d’autre et qui,
donc, ne vous appartient pas ?» demande
le Français après avoir vidé sec un dernier
verre de vin rouge.
- Si aujourd’hui je débarque en France
sans visa et sans papiers et que je
construis une villa sans autorisation sur la
côte d’Azur, l’Etat français va-t-il me donner
cette villa ?» demande, de son côté, l’Algérien.
- Non, parce que c’est une construction
illicite bâtie par un immigrant clandestin…
et la loi l’interdit formellement», répond le
Français.
- En effet, c’est une construction illicite, tout comme votre ancienne maison en
Algérie : elle a été construite sur une terre
algérienne qui ne vous appartient pas…»
K. B.
[email protected]
mière émission, il la fit avec Abdelhamid Ababsa qui l'accompagne
au piano. Ce n'est qu'en 1949 que
Ahmed se lança dans le chant
typique du Sud le «aye ! aye !».
Pour des raisons professionnelles,
il va vivre dans la capitale mais il
va toujours se définir comme «un
palmier au cœur d’Alger».
Même si dans sa vie, il a connu
des hauts et des bas, Khelifi
Ahmed est resté au sommet jusqu'à sa semi-retraite artistique. Sa
voix, puissante et limpide à la fois,
est unique. Il est considéré comme
l’un des plus grands artistes algériens de tous les temps.
Khelifi Ahmed n’a jamais oublié
la vie bedouine (galbi t’fakkar ourbane errahala). Une de ses chansons s’appelle Abqua aâla khaïr ya
watni . Adieu Khelifi Ahmed !
K. B.
uand ce ne sont pas d’autres
qui les ont sur-dimensionnés
et placés en trompe-l’œil.
Mais, à chacun ses vérités... Le livre
Ben Bella-Kafi-Bennabi contre
Abane, les raisons occultes de la
haine, que vient de publier Bélaïd
Abane aux éditions Koukou, se veut
précisément une contribution à
confondre les faussaires.
L’auteur y accouche ses vérités
sur les squatters, ceux qui ont voulu
pénétrer par effraction dans le panthéon de l’histoire pour y inscrire leur
nom à la place de celui des véritables héros de la révolution algérienne. Un ouvrage dont le ton est
très vite donné par son titre qui
sonne comme le premier coup de
poing du boxeur face à son adversaire.
L’avant-propos confirme que le
combat sera long, acharné et sans
répit. Bélaïd Abane avertit qu’il veut
rendre coup pour coup, mais à la
régulière, sans tricher. Pour ce
patient et minutieux travail de mise à
nu (de déboulonnage), l’auteur a
d’ailleurs opté pour l’arme du pamphlet («à certains égards», tient-il à
préciser), une technique d’écriture
qu’il dit assumer. Tout cela serait
donc «de bonne guerre» (sic), d’autant que le livre est né d’un coup de
colère, rappelle encore l’auteur. Il est
une réponse cinglante à ceux qui se
sont attaqués «de la manière la plus
éhontée à la mémoire d’Abane Ramdane». Toutefois sans tomber dans
le piège de l’invective et de l’anathème comme l’on fait les contempteurs
d’Abane et tous ceux qui ont trahi les
idéaux de la Soummam. Il se dit, au
contraire, sans haine, et surtout
désireux de proposer un ouvrage
d’historien. C’est pourquoi, ajoute-til, «Je décidai (...) d’élargir le champ
de ma démarche et de replacer
Abane Ramdane dans cette formidable lame de fond que fut la révolution algérienne.» Et c’est ainsi qu’il
revisite l’histoire. Dans son avantpropos, l’auteur pose la probléma-
Q
tique du livre : Abane Ramdane
ayant légitimement retrouvé son
rang parmi les «grandes figures de
l’histoire de l’Algérie contemporaine», cela a pour effet de susciter,
parmi ses adversaires d’hier, envie
chez les uns et désir de vengeance
chez d’autres. Bien plus, fait-il
observer, «la cible est exposée et
facile. Elle est médiatiquement
payante».
Parmi les dénigreurs qui ne se
sont pas gênés pour aller cracher
sur la tombe du martyr, rappelle
Bélaïd Abane, le colonel Mostefa
Benaouda (dit Ammar) qui, en
novembre 1989, «est venu troubler
la solennité des retrouvailles d’Abane avec l’histoire nationale». Une
attitude fort peu respectable. Mais
comme l’homme «est de peu de crédit», il aime afficher ses tartarinades,
préférant «être du bon côté du
manche : être toujours aux côtés de
l’homme ou du clan le plus fort du
moment, au mépris de tous les principes». Après cela, Malek Bennabi,
Ali Kafi et Ahmed Ben Bella ont, chacun, droit à un chapitre du livre.
Dans une cinquantaine de
pages, c’est d’abord «Malek Bennabi, un martien dans la révolution
algérienne», qui est démystifié et
remis à sa place. Le lecteur
découvre le portrait d’un «personnage marginal du mouvement national», voire un «lilliputien de la révolution algérienne plein d’une suffisance médisante». Et comme il
«avait la rancune particulièrement
tenace (...), la première attaque malveillante» est venue de lui dix ans
après l’indépendance. Que faut-il
retenir de lui sinon que sa «mixture
islamo-moderniste abreuvera certains cercles d’intellectuels et séduira des velléitaires de la politique,
tentés par la compétition électorale»? En somme, constate l’auteur,
Malek Bennabi ne trouvera écho que
chez «quelques marges de la société en mal de doctrine, à la recherche
d’un maître à penser». Le deuxième
contempteur d’Abane Ramdane ? Il
s’agit d’un autre personnage «insignifiant» (sic) qui veut «jouer dans la
cour des grands» (le titre du chapitre
suivant) ? En l’occurrence, Ali Kafi a
droit lui aussi à un portrait très peu
flatteur, sur une cinquantaine de
pages également.
Son attaque contre Abane Ramdane a été déclenchée en 1999,
l’ancien président du HCE (HautComité d’Etat) ayant publié ses
«mémoires», livre dans lequel il s’en
prend, entre autres, au héros de la
Révolution.
Cet homme, nous apprend l’auteur, est en réalité un «personnage
infatué, sans envergure et sans stature». Il a surtout «la rancune tenace», n’ayant jamais pardonné d’avoir
été «éloigné de la cour des grands,
expulsé de l’espace et du temps».
Parce que le contentieux historique
avec Abane est, ici, le plus lourd,
Ahmed Ben Bella a droit à un plus
gros chapitre (le troisième, une centaine de pages). Parce que, aussi,
Ben Bella est considéré comme un
poids lourd.
Dans «Abane, Ben Bella et la
révolution» (l’intitulé de cette partie
du livre), l’auteur nous dit ses vérités
sur la vraie personnalité de cette
figure emblématique de la Révolution. Il dissèque son parcours en
multipliant les témoignages, les références bibliographiques et autres
documents (dont la publication du
document portant PV d’audition de
Ben Bella devant la police, en date
du 5 avril 1950). Tout en proposant
un certain éclairage sur de nombreuses zones d’ombre ayant entouré le personnage, Bélaïd Abane
s’évertue à mettre en lumière, en filigrane, cette même «blessure narcissique» qui affecte Ben Bella, lui
aussi se nourrissant d’une haine qui
a son explication. Certes, il «cherche
désespérément à refaire surface»,
mais le passif est trop lourd. La gloire est impossible pour celui qui ne
peut plus rien revendiquer «pour
prétendre à sa place sur le podium
de l’histoire nationale». Pour paraphraser Graham Greene, la haine ne
serait donc qu’une défaite de l’imagination. Aussi, le proche parent
d’Abane Ramdane peut quitter le
ring, enfin serein : pour conclure, il
salue le geste du premier président
de la République algérienne indépendante qui avait arraché «les
jeunes cireurs à la rue pour leur donner une formation». L’hommage est
rendu parce que, dans ce livre, il a
voulu d’abord faire œuvre d’historien
et non pas polémiquer.
Le prochain ouvrage de Bélaïd
Abane, «entièrement consacré à la
crise post-soummamienne qui
débouchera sur la liquidation d’Abane» (assassiné le 27 décembre
1957), paraîtra au courant de cette
année. «Il apportera, précise l’auteur, toutes les réponses aux interrogations que se pose le public algérien depuis plus d’un demi-siècle.
Les principaux protagonistes
n'étant plus de ce monde, je souhaite aussi qu’il contribue, à sa manière, à l’apaisement de la mémoire
nationale.» L’essai a pour titre
Abane Ramdane. Vérités sur un
assassinat programmé.
Hocine T.
Ben Bella-Kafi-Bennabi contre
Abane, les raisons occultes de la
haine, de Bélaïd Abane Editions
Koukou, Alger, février 2012, 214
pages, 600 DA
INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (7, RUE HASSANI-ISSAD)
• Jusqu’au 29 mars : Exposition de peinture «H’na l’moujat»
(nous les vagues). Interprétation graphique et calligraphique
d’Arezki Larbi à partir du poème Nous les vagues de Mariette
Navarro. Commissaire d’exposition : Sandrine Picherit.
Foued Benahmed.
• Aujourd’hui à 15h (programme Waqafet Tarikhiya) : Mme la
ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi animera une conférence intitulée «Le rôle de la culture dans la préservation de
l'identité nationale».
SALLE ATLAS (BAB-EL- OUED, ALGER)
Dans le cadre de son programme spécial consacré à Aïd
Ennasr, l’ONCI organise :
Aujourd’hui à 10h : Pièce théâtrale El âlem el azrak par l’association Besma li masrah el atfal de Skikda. Mise en scène :
GALERIE RIWAQ EL FEN (MAGHNIA)
Du 19 mars au 13 avril 2012 :
Exposition de peinture de l’artiste
Arzazi.
PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,
ALGER)
• Jusqu’au 24 mars : Exposition de calligraphie tifinagh par
l’artiste Smaïl Metmati (à la galerie Baya).
SALLE EL MOUGGAR (ALGER- CENTRE)
Lundi 19 mars 2012 à 10h : Pièce théâtrale Raqssa maâ
Noudjoum du Théâtre national algérien. Mise en scène de
Souâd Sebki. Texte: Dhaher Ayta.
12
Sports
Algérie-Taipei à Oran
VOLLEY-BALL : GRAND PRIX MONDIAL DAMES (BARRAGES)
SPORT MILITAIRE
Lancement de l’Académie
des jeunes talents
Le directeur des sports militaires, le général Meguedad
Benziane a lancé vendredi dernier au CRPESM de BenAknoun, l’Académie des jeunes talents en présence d’une
foule nombreuse ainsi que de nombreux techniciens algériens.
Cette Académie est chapeautée par Belaïdi, un conseiller en
sport et possédant une grande expérience dans le domaine.
Elle concernera plus de 300 jeunes qui seront encadrés par
des techniciens algériens (ex-internationaux) comme Kouici,
Kaci-Saïd Mohamed, Chaïb etc. Ils seront au nombre de 11
entraîneurs à prendre en main la formation des jeunes talents.
«On a lancé cette Académie des jeunes talents afin de donner
toute l'importance à la formation qui a été jusque-là délaissée
par ceux qui étaient chargés de lui redonner ses lettres de
noblesse. Avec des techniciens algériens, on fera la prospection et la formation de ces jeunes pour le bien du MSN. Cette
Académie est ouverte à tous les jeunes du pays, prioritairement aux jeunes de l’ANP. Ce sont nos structures qui prendront en charge la formation et la progression de ces jeunes»,
dira le général Meguedad Benziane.
L'équipe nationale dames,
déjà qualifiée aux Jeux olympiques de Londres 2012 à l'issue du tournoi qualificatif disputé du 2 au 4 février 2012, à
Blida, aura comme adversaire
l'équipe de Taipei (Chine),
selon les désignations effectuées par l'instance internationale.
Les protégées du sélectionneur national, le Polonais
Georges Strimulo, tenteront
cette fois-ci d'arracher pour la
première fois de l'histoire du
volley-ball algérien, une place
parmi les 8 nations qui disputeront la phase finale, après leur
ratage de 2011 à Blida face au
Kazakhstan.
De son côté, l'équipe de
Taipei tentera de renouer avec
ce rendez-vous international,
auquel elle avait déjà pris part
à la phase finale en 1994,
2004 et 2010.
La 19e édition du Grand
Prix mondial de volley-ball
féminin s'est déroulée à Macao
(Chine) du 5 au 28 août 2011
et a été remportée par les
Etats-Unis.
L'EN cadets au tournoi du
Languedoc-Roussillon (France)
La sélection nationale des cadets en regroupement permanent dans la wilaya de Tlemcen, dans le cadre du projet
«Nedroma 2016», prendra part au tournoi international de volley-ball du Languedoc-Roussillon (France) qui aura lieu du 9
au 11 avril 2012.
«Les cadets en regroupement permanent dans la wilaya de
Tlemcen, dans le cadre du projet Nedroma 2016, prendront
part à la seconde édition du tournoi international de volley-ball
organisé par la ligue du Languedoc-Roussillon prévu pour le
mois d'avril 2012», a affirmé, à l'APS, le chargé des jeunes
talents Mohamed Lasmi. Les cadets sélectionnés, âgés de 16
et 17 ans, pris en charge entièrement par l'instance fédérale,
constitueront dans un proche avenir l'ossature de l'équipe
fanion qui a pour principal objectif la qualification de l'Algérie au
tournoi de volley-ball des Jeux olympiques de Rio de Janeiro
(Brésil-2016)», a-t-il précisé. Dans cette optique, la FAVB
compte ouvrir d'autres «pôles d'excellence» à Sétif au mois de
septembre 2012 pour les garçons, et deux autres à Béjaïa et
Biskra pour les filles. En plus des entraînements en biquotidien, la sélection des cadets du projet «Nedroma 2016» participe à «blanc» depuis le début de saison au championnat
national 1 B (seniors messieurs).
LA FAMILLE DU KARATÉ EN DEUIL
Hamid Mana, l'incomparable
Mana Hamid n'est plus. Il a
quitté ce monde il y a quelques
jours, laissant un vide incommensurable parmi les siens,
ses amis et la grande famille
du karaté-do. Parce que
Hamid Mana n'est pas un type
qui laisse insensibles ceux qui
l'ont cotoyé le long de ses 68
ans avant le repos éternel. Lui,
c'est la fierté d'une génération
de sportifs qui a fait le serment
de mettre leur savoir au service de la jeunesse.
Feu Hamid Mana, ancien
karatéka à la JS El-Biar et au
CR Belcourt (et oui, le Chabab
de Belcourt n'était pas seulement l'apanage des grandes
vedettes du football qu'étaient
les Lamas, Achour, Selmi et
autres Kalem et Madani), était
d'une générosité sans égale.
Disponible, il fut parmi les premiers karatékas que l'Algérie
indépendante a élevés. Sa
force faisait de lui un combattant, un dur à cuire. Au kumité,
il était imparable, imbattable.
De sa carrière de sportif
qu'il mettra entre parenthèses
au début des années 90, le
regretté Hamid Mana en a
gardé des «séquelles» indélibiles. Des amis et des élèves
dont les Omar Mechehoud,
Alal Kheddam, Kaci Kaci,
Kechida Kaci, Morceli Malek,
Aroua Sid-Ali.
Dans les années 80, ceuxci étaient la fierté de Hamid
Mana, toujours là, à leurs
côtés, pour donner un dernier
conseil avant une compétition
majeure. Mieux, Hamid Mana
fera partie des fondateurs de
la pratique du kick-boxing en
Algérie.
C'est pourquoi, ses amis,
compagnons
et
anciens
élèves regrettent la disparition
d'un type généreux et fier de
servir le sport en général, le
karaté en particulier.
M. B.
Photos : DR
La ville d'Oran abritera les 27 et 28 avril 2012, les
deux matches barrage Algérie-Taipei, qualificatifs à
la 20e édition du Grand Prix mondial féminin qui
aura lieu du 27 juin au 1er juillet 2012 à Ningbo
(Chine), a indiqué le site de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB).
Oulomou et Oukazi repartent en conquérantes.
BASKET-BALL : CHAMPIONNAT DE SUPERDIVISION (21e JOURNÉE)
Le CSMC battu, le GSP redevient leader
Le malheur des uns fait le
bonheur des autres. Cet adage
s’applique aux deux principaux
prétendants au titre, le CSM
Constantine et le GS Pétroliers,
qui, après leur duel direct, revenu aux Constantinois, se livrent
depuis à un duel à distance, qui
a souri samedi aux Pétroliers, à
l’occasion de la 21e journée du
championnat de superdivision
de basket-ball marqué par un
fait insolite, à savoir la défaite
par forfait de l’AB Skikda sur
son propre terrain devant le NA
Hussein-Dey. Le WA Boufarik,
considéré comme le principal
arbitre du duel CSMC-GSP, a
finalement joué le jeu, ce qui est
tout à son honneur en battant le
CSM Constantine, lors du
match au sommet de cette journée. Le score final (61-56), qui
a sanctionné les débats, a rempli d’aise le GS Pétroliers qui
n’a pas manqué l’occasion pour
La FABB à l’ère de la détection sportive
La sélection sportive peut être définie comme l’identification
immédiate des athlètes les plus aptes à exceller dans les compétitions à venir (Leger 1985). Pour cette identification, il est nécessaire que les capacités et les attributs du sujet, tant morphologiques que biologiques, se rapprochent au maximum des exigences d’une discipline sportive déterminée, soient également
susceptibles d’évoluer avec l’entraînement. L’objectif premier de
la sélection est donc de déterminer des «caractéristiques
modèles» du joueur de haute performance. Dans ce contexte, la
Fédération algérienne de basket-ball (FABB), en collaboration
avec l'ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Alger, organise
une campagne de détection des jeunes U 16 ans (filles et garçons) qui sera ponctuée par un recyclage des entraîneurs et la
formation des arbitres, plus particulièrement les féminines. Cette
manifestation s’étalera jusqu’au 22 de ce mois. Les tests physiques et techniques sont assurés par la partie américaine et les
techniciens algériens venus des différentes régions d’Algérie
(centre, est, ouest et sud). Les mesures anthropométriques sont
assurées par les enseignants chercheurs du laboratoire (LAPM)
et méthodologie de l’entraînement sportif de l’ENS/STS, et dont
la composante est constituée par le Pr Mimouni Nabila, le Dr Zaki
Saliha, le Dr Abdelmalek, le Dr Krideche, le Dr Assam et Mlles
Touabti et Fredj. Cette louable initiative du président de la FABB
et de son DTN, M. Belkadi, confirme l’existence d’une politique
de carrière à même de créer au plan local des conditions de performance assez éloquentes, pour susciter l’émergence d’une
élite internationalement bien positionnée.
battre le CRB Dar El-Beïda par
un écart de 17 points (97-80)
pour s’emparer seul des commandes. Le derby de la Mitidja
entre le TBB Blida et l’USM
Blida est revenu à la seconde
équipe qui, à la faveur de cette
victoire… inattendue, entretient
l’espoir du maintien en SPD.
Le MS Cherchell, l’autre
club se trouvant dans la zone
rouge, est allé arracher la victoire à Bordj Bou-Arréridj. Pour y
parvenir, les visiteurs ont dû
aller aux prolongations pour
l’emporter également par un
point d’écart (58-57). Deux
autres succès ont été signés en
déplacement, respectivement
par l’US Sétif à Bel-Abbès (8176) et le CRB Témouchent à
Annaba (55-51). Seul l’O Batna
s'est imposé à domicile devant
le NB Staouéli (80-74), en
enfonçant davantage les banlieusards de la région ouest
d’Alger, dans la zone de turbulence.
M. A.
Résultats
AU Annaba-CRB Témouchent
51-55
GS Pétroliers-CRB Dar El97-80
Beïda
WA Boufarik-CSM Constantine
61-56
AB Skikda-NA Hussein-Dey
(forfait de l’ABS)
80-74
O Batna-NB Staouéli
TBB Blida-USM Blida
79-80
IRBB Arréridj-MS Cherchell 5758
OM Bel-Abbès-US Sétif 76-81
CHAMPIONNAT NATIONAL SCOLAIRE
404 basketteurs à Aïn-Témouchent
La wilaya de Aïn-témouchent abritera du 18 au 23
mars courant le championnat
national scolaire de basketball en catégorie cadette.
Cette édition verra la participation des sélections de 17
wilayas. Le but de l'organisation de cette manifestation est
d’encourager la pratique sportive dans les établissements
scolaires en vue de ratisser
large au niveau de ces écoles
qui serviront de pépinière pour
les futures sélections nationales. En tout, ce sont quelque
404 sportifs attendus entre
joueurs, encadreurs, arbitres
et membres de délégations qui
sont attendus au rendez-vous
de Aïn Témouchent. Cinq
salles sont prévues pour le
déroulement des matches
dans quatre communes de la
wilaya,
à
savoir
AïnTémouchent, Aïn El-Arba, ElMaleh et Béni Saf (2 salles).
La wilaya de Aïn-Témouchent
a déjà organisé deux éditions
de ces championnats scolaires
en 1994 et 1997 et ses deux
sélections ont décroché les 1re
et 2e places. Les deux sélections de la wilaya de AïnTémouchent sont en stage
bloqué au niveau du lycée
Saim Haddache de Hamam
Bouhadjar.
Il faut noter qu'en marge de
ces compétitions, des excursions guidées seront consacrées aux hôtes sportifs des
wilayas participantes en vue
de découvrir les richesses
naturelles et touristiques que
recèle la wilaya de AïnTémouchent.
S. B.
TOURNOI RÉGIONAL «PRINTEMPS-FOOT»
Coup d'envoi de la 14e édition
Réalisme sétifien
L’Entente de Sétif a réédité le coup de la saison dernière en s’imposant, encore
une fois, à El-Eulma, lors de
ce derby de la 22e journée (13). Djabou et consorts ont,
encore une fois, éteint le
chaudron d’El-Eulma.
Décidément, la pelouse du
stade du Mouloudia d’El Eulma
est le jardin de l’ESS. En s’imposant par 3 à 1 lors de ce
derby, les Sétifiens ont confirmé leur supériorité et leur
au
stade
invincibilité
Messaoud-Zeggar. Malgré un
début de match tonitruant des
locaux, les Noir et Blanc ont
fait preuve d'un pur réalisme
pour prendre une éclatante
victoire dans un chaudron qui
avait, évidemment, fait le plein
pour l'occasion.
Les Eulmis démarraient
cette rencontre pied au plancher. Bouaïcha ne tardait pas à
menacer, de la tête, le gardien
sétifien qui était obligé de sor-
tir la balle brûlante en corner
(6’). Etouffés par le MCEE, les
Sétifiens résistaient tant bien
que mal en ce début de match.
Au fil des minutes, les deux
équipes hésitaient clairement
à se découvrir, faisant peser
un certain ennui malgré la tension. Les contacts devenaient
Cap sur le maintien
JOURNÉE MONDIALE DE L’ARBRE
Le tournoi national tire à sa fin
Initié par le ministère de l’Agriculture et placé sous le signe
de la célébration de la Journée mondiale de l’arbre, le tournoi
national de football, qui a regroupé 30 formations du secteur
agricole, représentant les quatre coins du pays (centre, ouest,
est et sud), connaîtra aujourd’hui les deux équipes qui animeront la finale tant attendue prévue mercredi prochain.
Se déroulant, toutes les deux, au complexe sportif de l’Unité
nationale de la Protection civile de Dar El Beïda, généreusement mis à la disposition des organisateurs, les demi-finales en
question mettront aux prises le ministère de l’Agriculture à
l’équipe du Parc de Tlemcen et la CNMA, chère à Kamel Arba,
à la Conservation des forêts de Batna, décidée à créer la surprise. Mettant à profit le sympathique rendez-vous, les organisateurs procéderont à la plantation de quelques arbres, histoire de
respecter une symbolique bien ancrée dans les mœurs du secteur. Nul doute qu’avec le privilège bien réel d’une météo
radieuse et d’une organisation qui s’annonce sans faille, il y a de
bonnes raisons de croire en la parfaite réussite de ce tournoi.
A. B.
Djallit.
Après une série de résultats
mitigés dont des nuls concédés
à domicile respectivement face
à la JSK, le CSC et la JSMB,
puis une élimination aux huitièmes de finale de la coupe
d'Algérie, le Doyen a renoué
samedi contre le MCS avec la
victoire sur son terrain du stade
Omar-Hamadi. Un succès réalisé malgré une grande pression
exercée par la large galerie des
Vert et Rouge qui a fait le
déplacement à Bologhine dans
le but d'exprimer sa colère à
propos de la situation peu reluisante du club. Ce dernier s’est
illustré depuis plusieurs journées par une nette régression
dans le jeu de l'équipe et des
performances loin des promesses faites au cours de l'intersaison. «Je comprends parfaitement la réaction de notre
public qui en veut à l’ensemble
de l'équipe.
Pour nous, la victoire d'aujourd’hui contre le MCS aura
été plus qu'impérative. Ce
n’était pas du tout facile pour
les joueurs d’évoluer dans des
conditions aussi difficiles.
Malgré cela, le groupe a su
réagir devant la terrible pression en renouant avec la victoire, ce qui nous a fait beaucoup
de bien. J’espère que ce succès va calmer les esprits», dira
Abdelhak Menguellati, qui
reconnaît qu’«un autre faux
pas à domicile aurait coûté très
Le CR Témouchent
creuse l'écart
Les Eulmis assommés
MCEE-ESS a été marqué par un niveau moyen.
cher au Doyen». Il faut souligner que le MCA, version
2011/12 est une équipe très
fébrile, et les chiffres sont là
pour confirmer cette réalité
puisque seules sept victoires
ont été obtenues depuis le
début de l’exercice. Pourtant, le
coordinateur de l'équipe, Omar
Ghrib, avait tout le temps claironné que son équipe jouera
les premiers rôles aussi bien en
championnat qu'en coupe
d'Algérie. Et les renforts enregistrés lors du mercato hivernal, qui ont affaibli la trésorerie
du club, semblaient le conforter
dans ses déclarations, n'était la
réalité du terrain, qui a démontré, une fois n'est pas coutume,
que l'argent ne fait pas le bonheur et que les stars du football
en Algérie sont le fruit d'un marketing surdimensionné.
Du côté des joueurs du club
mouloudén, la victoire face à
Saïda est une boufée d'oxygène qui n'efface pas pour autant
les ratages monumentaux
durant cet exercice. L’équipe a
tout perdu et le temps est aux
regrets. «Il est certain que cette
victoire nous permettra de respirer. Chacun de nous doit
assumer ses responsabilités
pour terminer la saison à une
place honorable. Après la fin du
challenge, chacun est libre de
rester ou de partir», estime le
capitaine Réda Babouche.
A. A.
plus durs, histoire de rappeler
que l’on jouait bien un derby.
Poussés par leur public, les
locaux parviendront à ouvrir la
marque, à quelques minutes
de la fin de la première mitemps, sur une tête de
Bouaïcha après un centre de
Kadri (42’).
En seconde période, l’ESS
prenait peu à peu l’ascendant
physique sur les Eulmis plus
timorés. Et après quatre
minutes de la reprise, Diss de
la tête remet les pendules à
l’heure (49’). Les jambes
sciées par ce but égalisateur,
les locaux allaient devoir trouver les réserves nécessaires
pour se créer des occasions
mais vite annihilées par une
défense visiteuse bien en
place.
Et ce sont les Sétifiens qui,
dans ce stade de MessaoudZeggar, se sentaient vraiment
comme à la maison. Sans
trembler, l’Entente prendra les
commandes et réussira à inscrire le second but par
Benmoussa, suite à une passe
lumineuse du lutin Djabou
(70’). Complètement anéantis,
les Eulmis étaient tout proche
du K.-O. Et Farahi du côté de
l’ESS allait porter l’estocade
TURF
13
Le Soir
d’Algérie
DNA «GROUPE OUEST»
sur une balle arrêtée qui surprendra le portier Berefane
(79’). Un but qui scellera définitivement la victoire sétifienne.
Grâce à ce succès, l’ESS fait
une excellente opération en
confortant sa place de leader
avec cinq points d’avance sur
ses poursuivants immédiats.
MC ALGER
C'est devant une foule nombreuse que les trois coups de
starter de la 14e édition du tournoi de proximité «PrintempsFoot», organisé chaque année par l'AS Radieuse , ont été donnés hier. Une manifestation à laquelle 900 joueurs (toutes catégories) représentant 65 équipes dont 16 ensembles chez les
minimes, 16 en benjamnins et 16 autres en poussins.
C'est Lakhdar Belloumi, président d'honneur de l'association oranaise, accompagné de son ancien équipier de l'EN,
Fodil Megharia , du DJS d'Oran, Gharbi Badredine et du président de l'AS Radieuse Kada Chafi, qui a donné le coup d'envoi
de ce festival «hors normes». Et comme toujours, la Radieuse
s'est encore une fois investie dans la lutte contre la drogue, le
vol, le tabagisme, l'alcoolisme, et les maux sociaux qui guettent
les jeunes. «Un esprit sain dans un corps sain» reste la devise
de cette association qui ne ménage aucun effort pour être au
service de la jeunesse. Tout comme elle permet, à travers ses
challenges sportifs de découvrir de jeunes talents.
«Je suis heureux de constater que notre expérience a été
prise en compte dans les wilayas et les communes de l'Algérie
profonde. C'est grâce aux efforts des instances étatiques qui
multiplient la réalisation de terrains identiques au mini-complexe de la Radieuse, que nos actions offrent l'occasion à ces
centaines de jeunes d'exprimer leur intégration à nos fondements», dira le président de l'AS Radieuse.
Cette dernière profite de ces vacances de printemps pour
animer ces tournois qui cette année, regrouperont, outre les
clubs de la région oranaise (Oran, Bel-Abbès, Mascara,
Mostaganem et Aïn-Témouchent), deux équipes d'Alger et une
autre de Tizi-Ouzou et ce, de 9h à 22h30.
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
FOOTBALL / AU LENDEMAIN DU DERBY DES HAUTS-PLATEAUX
Photo : NewPress
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
Photo : NewPress
Le Soir
d’Algérie
Alors qu'ils se prenaient
peu à peu à rêver de faire tomber le leader du championnat,
les Eulmis sont brutalement
redescendus sur terre en s'inclinant (3-1) dans ce derby.
Une défaite face au voisin sétifien qui pourrait laisser des
traces dans le camp eulmi.
Le MCEE n'y arrive toujours pas. Le Mouloudia d’ElEulma ne s’est plus imposé à
domicile dans le derby face à
l'Entente de Sétif depuis plusieurs saisons.
Toutes
les
conditions
étaient pourtant réunies pour
briser cette série de victoires
ce samedi. Mais sous pression
et peu inspirés, les hommes de
Madjid Taleb se sont logiquement inclinés.
Et sans l’empressement
des attaquants sétifiens, l'addition aurait pu être bien plus
lourde pour le MCEE. Après
cette déconvenue, l'abattement était palpable dans le
camp eulmi. Face à une équipe d’El-Eulma très timide,
l'Entente de Sétif n'a pas laissé
passer l'occasion de prendre
les 3 points au stade
Messaoud-Zeggar (1-3). Ce ne
sera pas encore pour cette
fois. L’ESS s'est de nouveau
montrée intraitable dans le
chaudron en remportant ce
derby ô combien important.
Les Sétifiens, bien aidés par
une équipe eulmie crispée et
peu inspirée, n'a même pas eu
à forcer son talent.
Imed Sellami
En venant à bout de la formation du WAM par un score
sans appel de 4 buts à 0 avec
notamment un doublé de
Mouffok, le CRT qui cavale
seul depuis le début du championnat de la DNA «Ouest», a
encore une fois confirmé son
rang de leader incontesté, en
balayant avec l'art et la manière la formation mostaganémoise, aidée en cela par la précieuse victoire de l'IRBM sur le
poursuivant immédiat l'US
Remchi, lors du derby de l'extrème ouest. Cette victoire, la
quinzième du genre depuis le
début de la saison des coéquipiers de Belaalem, leur permet
de creuser l'écart à six longueurs en attendant le prochain match face à l'US
Remchi. Un déplacement dont
l'issue déterminera d'une
manière quasi certaine le nom
du champion de ce groupe.
Dans le cas où les protégés de
Kebdani arracheront un résultat positif (victoire ou nul), c'est
l'accession que le CRT devrait
fêter avant l'heure. Pour une
formation qui est à son vingtième match sans défaite, avec la
meilleure attaque et la meilleure défense, l'objectif de rallier
la Ligue 2 est réalisable. A six
encablures de l'arrivée, les
camarades de Hachem ne
veulent pas tomber dans l'euphorie, raison pour laquelle le
staff technique, conduit par le
duo Kebdani-Bencheriet, axe
tout le travail sur la concentration jusqu'au bout en vue de ne
pas tomber dans l'excès de
confiance.
S. B.
EN DIRECT D’EL EULMA LUNDI 19 MARS 2012
Pronostics ouverts
II va falloir ratisser large
dans ce prix Tamouh où treize coursiers arabe pur se
donneront la réplique sur le
parcours de 1300 mètres
propice à une arrivée
pochette surprise. De plus,
un dosage judicieux nous
laisse perplexes, car on y
retrouve, chevaux chevronnés et poulains et pouliches
de la génération nouvelle
dont il va falloir étudier les
chances et qui auront des
prétentions à faire valoir
face à leurs aînés usés sur
le mors. Nous enregistrons,
par ailleurs, quelques rentrées qui ne seront pas pour
déplaire à nos amis turfistes
car séduisantes pour relever
les rapports du pari quinté.
Les partants au crible
1. Kesma : Alignée pour
garnir les stalles.
2. Umar de Carrere : Ce
transfuge du caroubier est
capable d’exploit.
3. Zin Lawtan : Malgré son
dernier échec, il est à
reprendre en bonne place.
Hippodrome d’El-Eulma - 2e course - Prix Tamouh / Arabe pur Quarté-Quinté - Dotation : 300 000 DA Distance : 1 300 m - Départ à 15h30
Propriétaires
M. Bechaïria
Petit Haras
A. Safsaf
AB. Benderradji
H. d’El Widad
H. Safsaf
R. Lahas
H. d’El Widad
A. Azzouz
S. Berrah
Messaoud Salem
ML. Zaâboub
Messaoud Salem
Chevaux
1. Kesma
2. Umar de Carrere
3. Zin Lawtan
4. Kasproy
5. April Fool
6. Jawad Rih
7. Loubna
8. Dajla
9. Sir Kass
10. Taj El Mouja
11. Mahla Bhaki
12. Nouna
13. Tyour El Jana
Jockeys
Y. Khalfa
T. Ali Ouar
M. Hareche
A. Salhi
A. Lachi
O. Chebbah
AB. Attalklah
B. Berrah
NI. Trad
A. Hebri
CH. Attallah
H. Zaâboub
A. Chebbah
Pds Cds Entraîneurs
A. Boukellal
55
2
B. Sahraoui
55
10
KH. Doukhi
54
9
54
5 MB. Rahmani
A. Latteli
53
4
KH. Doukhi
53
12
D. Harkat
53
8
A. Latteli
52
3
A. Djebbar
52
6
Prop.
51
13
B. Gacem
50
1
Prop.
49
7
B. Gacem
49
11
FAITES VOS JEUX : 10-8-3-12-4/7-5
4. Kasproy : Régulier
comme une horloge suisse, il
devrait figurer dans le quinté
gagnant.
5. April Fool : Toujours
vaillante cette jument de 11
ans, ne pas négliger.
6. Jawad Rih : Pas évident.
7. Loubna : Elle alterne les
bonnes et mauvaises prestations, un accessit reste à sa
portée.
8. Dajla : Associée aux
mains expertes du crack joc-
key B. Berrah, elle visera la
gagne.
9. Sir Kass : Aura fort à
faire pour espérer briser son
écart.
10. Taj El Mouja : Il reste
sur une série de bons résultats, fera partie des favoris.
11. Mahla Bhaki : N’a rien
à voir, barrée.
12. Nouna : Très bien placée sur l’échelle des poids, à
cocher en bonne place.
13. Tyour el Jana : Pas
évident.
Le Soir
d’Algérie
Soir Corruption
Lundi 19 mars 2012 - Page
Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]
15
UN COLLOQUE INTERNATIONAL ORGANISÉ PAR L’OFFICE DES NATIONS UNIES
CONTRE LE CRIME ET LA DROGUE DÉBUTE DEMAIN À JOHANNESBURG
La protection des témoins, des experts et des
victimes de la corruption à l’ordre du jour
A partir de demain, et quatre jours durant, se tiendra à Johannesburg, en Afrique du Sud, un colloque international
organisé par l’Office des Nations unies contre le crime et la drogue (UNODC), Transparency International et la Coalition
mondiale des «Amis de la Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC)». Principaux participants : les
représentants de dizaines d’associations d’Afrique, du Maghreb et du Moyen-Orient. Au menu : comment faire progresser sur le terrain la mise en place des mécanismes d’application effective de la CNUCC. Un des principaux thèmes :
la protection des témoins, des experts et des victimes de la corruption. L’Association algérienne de lutte contre
la corruption sera représentée.
C
ontrairement
aux
recommandations de
la convention des
Nations unies contre la corruption (CNUCC), la loi algérienne
ne garantit pas la protection
des dénonciateurs et des victimes de la corruption.
Dans le processus de
transposition en droit interne
de cette Convention, le gouvernement algérien, à travers la
loi de prévention et de lutte
contre la corruption votée par
le Parlement en janvier 2006, a
choisi de tourner le dos à la
recommandation onusienne
sur la protection des «donneurs d’alerte». Il a préféré dissuader les dénonciateurs en
mettant surtout en avant les
dénonciations calomnieuses.
Sur ces notions de protection,
la loi algérienne, évoquée plus
haut, est en retrait par rapport
à la CNUCC.
A titre d’exemple, l’article 45
est intitulé «De la protection
des témoins, experts, dénonciateurs et victimes», alors que
le contenu de l’article est muet
à ce sujet. «Est punie d’un
La loi algérienne de prévention
et de lutte contre la corruption
est très en retrait par rapport
aux instruments internationaux
La loi algérienne de prévention et de lutte contre la corruption a
été votée par les députés le 3 janvier 2006, puis par les sénateurs
le 24 janvier 2006, et publiée au Journal officiel le 8 mars 2006.
Elle contient des recommandations trop générales liées à la prévention et très peu de prolongements réglementaires. Cette loi est
très en retrait par rapport aux Conventions des Nations unies et de
l’Union africaine contre la corruption, notamment en ce qui concerne l’indépendance de l’organe de prévention et de lutte contre la
corruption prévu par la loi ; le droit à l’accès à l’information pour
tous, passé sous silence ; les limites du dispositif relatif à la
déclaration de patrimoine ; les restrictions dans la participation de
la société civile ; et les revers d’une nouvelle incrimination intitulée dénonciation abusive. Au sujet de la notion de déclaration de
patrimoine — il faut rappeler la scandaleuse décision des députés
en janvier 2006 de supprimer l’ex-article 7 qui prévoyait la
déchéance du mandat ou la fin de fonction pour les agents publics
qui ne déclarent pas leur patrimoine dans les délais. L’article 6 de
cette loi qui énumère les fonctions et mandats sujets à déclaration
ne comprend pas les chefs de l’armée, contrairement à l’ordonnance de 1997 qui le prévoyait.
Concernant la participation de la société civile, des associations
et des ONG à la lutte contre la corruption, tel que le recommande
abondamment la Convention des Nations unies, l’article 15 de la
loi algérienne est très restrictif à ce sujet et n’évoque pas du tout
les associations, article qui reflète d’ailleurs les positions négatives
sur cette question de la délégation algérienne lors des négociations de la Convention des Nations unies à Vienne de 2001 à 2003.
Pour ce qui est de l’Organe de prévention et de lutte contre la corruption — le titre III de la loi lui est réservé (articles 17 à 24)—, l’affirmation de son indépendance est contredite dans le même texte,
d’une part par sa mise sous tutelle du président de la République,
et d’autre part par la relation de dépendance vis-à-vis du ministère de la Justice : l’article 22 oblige cet «organe» à soumettre à ce
ministère les dossiers de corruption éventuelle à soumettre aux tribunaux. Alors que, pour rappel, dans les textes de feu l’«Observatoire national de surveillance et de prévention de la corruption»
(ONSPC) créé par le président Zeroual en 1996, cette contrainte
de passer par le ministère de la Justice pour saisir les tribunaux
n’existait pas. Par ailleurs, les Algériens ne pourront pas directement s’adresser aux responsables de cet «organe», contrairement
à une disposition de la Convention des Nations unies qui encourage fortement cette relation directe des citoyens avec l’agence de
lutte contre la corruption.
D.H.
emprisonnement de 6 mois à
5 ans et d’une amende de
50 000 DA à 500 000 DA, toute
personne qui recourt à la vengeance, l’intimidation ou la
menace, sous quelque forme
que ce soit et de quelque
manière que ce soit, contre la
personne
des
témoins,
experts, dénonciateurs ou
victimes ou leurs parents
ou autres personnes qui leur
sont proches.»
Par contre, tout de suite
après, l’article 46, intitulé «De
la dénonciation abusive» est
très clair, gare à celui qui osera
dénoncer des cas de corruption : «Est puni d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans et
d’une amende de 50 000 DA à
500 000 DA, quiconque aura,
sciemment, et par quelque
moyen que ce soit, fait une
dénonciation abusive sur les
infractions prévues par la présente loi aux autorités compétentes, contre une ou plusieurs
personnes.»
Plus grave encore, l’article
47 est en total porte-à-faux
avec les 2 articles précédents,
intitulé «De la non-dénonciation
des infractions», le législateur
faisant alterner le froid et le
chaud, et même le très brûlant :
«Est punie d’un emprisonnement de 6 mois à 5ans et d’une
amende de 50 000 DA à
500 000 DA, toute personne
qui, de par sa fonction ou sa
profession, permanente ou
provisoire, prend connaissance d’une ou de plusieurs infractions prévues à la présente loi,
et n’informe pas à temps les
autorités publiques compétentes». Ce magma de contradictions et de dissuasions à
dénoncer la corruption traduit,
s’il était besoin encore de le
démontrer, que les pouvoirs
publics ne font pas preuve de
volonté politique à lutter contre
la corruption.
La rencontre de Johannesburg abordera longuement le
très difficile parcours du combattant des dénonciateurs de
la corruption, et les moyens de
protéger ces derniers dans un
contexte très souvent liberticide.
Dans «Le soir Corruption»
du 26 mars prochain, nous
reviendrons sur les principaux
résultats de cette importante
réunion.
Djilali Hadjadj
Ouvrir un journal sud-africain
sans tomber sur une affaire ou
des allégations de corruption ou
de copinage est un moment rare.
Les plus optimistes diront qu'au
moins, les journalistes sud-africains font bien leur travail (pour le
moment).
Il y a au choix le témoignage
de cet homme d'affaires qui en a
ras-le-bol. Il a ouvert un lieu de
villégiature en 2006 à Upington
dans l'ouest du pays. Le responsable de l'ANC (parti au pouvoir)
de la province et le maire de la
ville commencent alors à lui
demander des services comme
ceux de payer la note de téléphone du bureau de l'ANC, de faire
des dons à des athlètes, pour des
funérailles, etc. Puis, les deux
compères réclament 20% de l'entreprise. Le propriétaire dit non.
Quelques jours plus tard, son
centre est fermé, faute d'un permis refusé par la... municipalité. Il
y a cet habitant qui se révolte
dans un township (quartier défavorisé noir) fustigeant les
carences des services publics et
qui, au passage, pointe du doigt
les pratiques des élus locaux et
«ces gens qui arrivent de nulle
part et qui décrochent des boulots
alors qu'aucune offre de poste n'a
été rendue publique».
Il y a le patron de la police sudafricaine, dont le beau-père est
promu, trois mois après le mariage, à la tête des inspecteurs de la
province du KwaZulu-Natal, un
emploi grassement rémunéré. Il y
a ces ministres et leurs logements
de fonction luxueusement rénovés dont la procédure d'attribution
des contrats ne semble pas avoir
été respectée. Il y a Khulubuse
Zuma, le neveu du président sudafricain, Jacob Zuma, qui a connu
une «ascension fulgurante»
depuis l'élection de son oncle en
2009. Elle peut se mesurer au
nombre de voitures de sports qu'il
possède : 19.
Les effets corrupteurs
de l’obligation pour les
entreprises étrangères
d’avoir des partenaires
locaux
Le programme de discrimination positive, le BEE (le BEE se
réfère aux mesures, actions et
mesures programmatiques visant
à permettre la participation significative des personnes noires dans
la vie économique) qui oblige les
entreprises étrangères qui souhaitent répondre à des appels
d'offres publics à avoir des partenaires locaux, eux-mêmes souvent très bien connectés à l'élite
politique pour s'assurer l'octroi de
contrats...
Le BEE a fourni «une justification respectable» à l'accès immédiat à la richesse pour nombre
d'hommes politiques sud-africains dans une société dans
laquelle l'argent est devenu roi.
D'autre part, il est à noter la
décentralisation d'une partie de
ces prises de décision sur les
contrats aux niveaux plus vulnérables des provinces et des municipalités. Ajoutez à cela une certaine complaisance et un manque
de volonté des responsables au
pouvoir (malgré des discours qui
assurent le contraire), et vous
comprendrez
pourquoi
on
empêche soigneusement le frêle
Nelson Mandela, 94 ans, d'ouvrir
le journal. Il risquerait de se
retourner dans sa tombe avant d'y
être entré.
LSC
Le copinage et la corruption, des maux
grandissants en Afrique du Sud
Où l’on retrouve…
ArcelorMittal !
Il y a Duduzane Zuma, le fils
du chef d'Etat, qui a empoché plusieurs dizaines de millions d'euros grâce à un contrat minier avec
le géant indien de l'acier, ArcelorMittal. Il y a la sixième femme de
Jacob Zuma qui vient de décrocher un job dans une société
majoritairement détenue par les
Guptas, une puissante famille
d'origine indienne, dont l'influence
grandissante auprès du dirigeant
inquiète jusqu'au sein de son
propre parti. L'archevêque Desmond Tutu, la dernière grande
conscience morale du pays, a de
nouveau mis en garde l'ANC
contre les dangers de la corruption, surtout au regard des événements actuels en Afrique du Nord.
D'autres voix dénoncent l'enrichissement personnel, le copinage. Depuis une dizaine d'années,
la corruption augmente (3 milliards d'euros par an ?) même si
les preuves sont difficiles à obtenir.
Le Soir
d’Algérie
Le
[email protected]
Lundi 19 mars 2012 - PAGE 17
Confiture
de citron
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
Pâté de poulet
1 kg de citrons
jaunes, 1 kg de
sucre en poudre,
1 grand verre d'eau
Lavez bien les
citrons, séchez-les
avec un linge
propre, coupez-les
avec leur peau en
rondelles, enlever
les pépins. Mettre
les rondelles des
citrons dans une
cocotte, ajoutez
l'eau et laissez cuire
à couvert sur feu
doux pendant 1
heure. Ajoutez le
sucre et continuez la
cuisson sur feu très
doux pendant
240 g de poulet, 2 gousses d'ail, 2 œufs, 2 c. à s.
de semoule, 1 c. à s. d'huile d'olive, sel, poivre,
cumin, gingembre, paprika, persil
Mélangez tous les ingrédients dans le robot.
Mixez le tout, ensuite étalez une feuille de papier
film, la badigeonner d'huile d'olive et déposez le
mélange. Roulez et fermez les extrémités, mettre ce
boudin sur le papier d'aluminium et bien refermer de
nouveau.
Déposez le boudin dans un bain-marie et mettre au
four chaud pendant 30 min.
Opter pour les
bonnes graisses !
Les hanches sont
souvent une partie du
corps particulièrement
rebelle... Doublés d'une
alimentation équilibrée,
ces exercices ne
devraient pas tarder à
mater les poignées
d'amour !
Pour obtenir des
résultats visibles et
durables, effectuez ces
mouvements le plus
souvent possible : au
minimum 3 fois par
semaine, surtout au
début.
Exercice 1 : Allongée sur
le côté, jambes tendues.
Lentement, soulevez la
jambe supérieure aussi
haut que vous le pouvez,
maintenant la tension 5
secondes puis relâchez.
Après la série, changez
de côté. Une série de 10
élévations pour chaque
jambe
Exercice 2 : Toujours
allongée sur le côté,
posez votre tête sur votre
épaule et repliez les
jambes à angle droit.
Inspirez puis expirez en
élevant doucement la
jambe fléchie sur le côté :
Petit-déjeuner
commettre davantage
d'erreurs aux tests
consistant à résoudre un
problème que ceux d'entre
eux qui avaient pris le
temps de déjeuner. Les
jeunes adultes qui avaient
omis le petit-déjeuner ont
également réalisé de
moindres performances
dans la réussite aux tests
scolastiques (c. à d.
examens littéraires) que
ceux qui avaient pris
quelque chose avant de
se soumettre aux mêmes
tests.
vous devez sentir les
muscles de la hanche
travailler. 3 séries de
12 mouvements pour
chaque jambe, à
votre rythme
Exercice 3 : Mettezvous maintenant
debout, les épaules
dégagées et les
mains en appui
contre un meuble.
Vos pieds en flexion,
les jambes bien
tendues, élevez
une jambe sur le
côté. Si cela
vous est trop
difficile, vous
pouvez
fléchir
légèrement
la jambe
active. 2
séries de 12
élévations
pour chaque
jambe
Notre astuce
+ : Pendant
ces
exercices,
veillez à
conserver le dos droit et
les épaules dégagées.
Travaillez le bas du corps
ne signifie pas relâcher le
buste !
Brownies au café
Photos : DR
Certaines
graisses
présentes
dans notre alimentation sont de
véritables poisons pour nos artères !
Hypertension, cholestérol, diabète…
Elles augmentent leur survenue et
multiplient le risque d’accidents cardiovasculaires ! Graisses à éviter : les
graisses saturées ! On les trouve
essentiellement dans la viande, les
œufs, les produits laitiers (fromage,
beurre, crème fraîche), et les
pâtisseries. Pire encore, les graisses
trans ! Beaucoup plus toxiques pour les
artères, elles sont notamment présentes
dans les biscuits et pâtisseries
industrielles. Graisses à favoriser : les
graisses polyinsaturées (ou «oméga 3»
et «oméga 6») et mono-insaturées (ou
«oméga 9») présentes dans les
poissons gras ou les fruits oléagineux.
20 minutes en
écumant de temps
en temps et en
remuant souvent
avec une cuillère en
bois.
Versez la confiture
chaude dans des
pots stérilisés, les
remplir à ras bord.
Laissez refroidir, une
fois la confiture
refroidie, fermez les
pots de façon
hermétique.
Conservez-les dans
un endroit frais et à
l’abri de la lumière.
Prendre un petit-déjeuner
influence les processus
impliqués dans la
formation et la
récupération des
mémoires (on en a cinq)
comme dans la gestion de
la complexité ou des défis
posés par l'information.
D'après les recherches qui
ont été menées sur les
jeunes, les scientifiques
ont été à même de révéler
que sauter le premier
repas de la journée
handicapait les jeunes.
Cela les conduisait à
Des hanches
de rêve !
200 g de chocolat noir amer, 80 g de
cerneaux de noix, 1 c. à s. de café soluble, 3
œufs, 125 g de beurre + 15 g pour le moule,
150 g de sucre en poudre, 25 g de farine
Préchauffez le four à 180°.
Faites fondre le chocolat en morceaux avec le
beurre, soit au bain-marie, soit au micro-ondes à
puissance moyenne. Lissez le mélange.
Incorporez le sucre puis un à un, les 3 œufs, en
mélangeant vivement.
Ajoutez le café soluble, la farine puis les noix
hachées. Continuez de mélanger.
Versez cette pâte dans un moule beurré. Lissez
la surface. Faites cuire 15 minutes au four.
Démoulez après refroidissement, coupez en
carrés.
Le Soir
d’Algérie
Détente
MOTS FLÉCHÉS
Son nom
---------------Son
prénom
Liaison
---------------Alternative
---------------Sélénium
Belle
---------------Plaide
Soldat
---------------Sous-sol
---------------Lancera
Néon
---------------Négation
Figures
---------------Erbium
Ses
performances
Interpelle
---------------Suffixe
---------------Blêmis
Ville du
Maroc
---------------Récipient
Cri d’arène
---------------Hutte
---------------Volée
Forme
d’être
---------------Prénom
Habitudes
---------------Article
---------------Détruite
Gros titre
---------------Parti
Dé
---------------Tellement
ENUMÉRATION
Ces colonnes abritent les noms de
7 comédiennes algériennes.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Autre comédienne»
W
A
H
I
B
A
Z
E
K
K
E
B
A
H
I
T
A
F
L
A
R
B
E
R
F
A
D
E
A
I
H L I L O U J
O U F E T O U
I K K E M A I
N
O
S
S
L A A S S O U
T T E J A N A
B O U N I F O
1- WAHIBA ZEKKAL
2- FATIHA BERBER
3- FADELA ASSOUS
4- SONIA MEKKIOU
5- FETOUMA OUSLIHA
En est le
président
Palaces
---------------Chicane
---------------Règle
Sodium
---------------Verbal
D
M
A
O
U
S
L
I
H
U
A
H
L
E
T
I
A
A
I
Z
6- NAJET TAÏBOUNI
7- FOUZIA AIT EL HADJ
18
Par Tayeb Bouamar
Assurances
(inv.)
---------------Individus
---------------Poissons
Refusé
---------------Aigre
---------------Loupai
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
Institut
---------------Vainque
---------------Titane
Article
---------------Danse
---------------Via
Son métier
Fleur
---------------Fleurs
---------------Pays
Titre
---------------Deviendras
---------------Achevé
Astate
---------------Décoderas
----------------
Enlevait
---------------Tenta
Hassium
---------------Branché
Inconsciences
Chiffré
---------------Loi du
silence
Impératrice
---------------Eprouve
Aseptisés
---------------Diplôme
Océans
Offrir
---------------Hameau
---------------Défalqué
(pho.)
Confiants
---------------Arbres
---------------Arme
Condition
---------------Tentatives
Méprisa
---------------Chaînes
---------------Séduit
Calife
---------------Coutumes
L ET T R E S D E : Tonkin
1
2
3
4
5
6
T
O
N
K
I
N
1- PAYS
2- DELTA
3- CAPITALE
4- GOLFE
5- VILLE
6- PORT
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
PARATONNERRE-BUT
RIEN-VIOLAI-BR-R
EST-V-DRUS-COURA
LE-PIE-MS-DU-LEV
E-REELLE-SI-GERE
VIETNAM-SARTRE-R
ED-INS-SEVICE-MS
MOITE-CIRAGE-MAE
ELLE-REDITE-DURE
NES-DE-NEE-ME-IS
TS-CEP-ES-DEMONS-RIBERY-MACERES
-DE-IRA-DUMENT-E
MUTILE-TER-NA-TP
ERIGE-MISERE-FAT
NERF-PEPINS-FUSE
SEA-CA-ARE-MAS-M
US-TOPAZE-SAC-NB
A-ARRIVA-VALIDER
LAMINEE-TAG-LE-E
IRE-ER-SONATE-VTIRAS-FESTIN-SIR
EDEN-CAR-AE-SALE
SES-NOIRCI-TAPES
-S-TUILES-PARA-I
L-PRI-LE-MAMI-CD
IMPARTI-MATINALE
TRACASSERIES-TES
MOTS FLÉCHÉS
-SIFI-ALGERIE-AG
MALI-ABA-PALERMO
OLE-CRIME-ILS-IU
KE-ER-ME-PSI-LEV
D-EMANA-TRONE--E
ANNABA----NO-RPR
DA-IE-----SIS-EN
-GEL-C-----SUITE
CES-HOULE-A-AM-M
AR-BATNA-LIE-PRE
L-PALES-TARTARIN
MOULES-LAPS-LENT
ECLAT-LIRA-O-VCR-LIAMINEZEROUAL
LETTRES
ILES TONGA
---BRITANNIQUE
-----TONGAN------TONGATAPU--PAANGA--------NAKUOLOFA--OCEANIE-------ILEDESAMIS------ONU----------------------------------------------------------
MOT RESTANT = H’LILOU
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Paradis
---------------Editeur
Détente
Clair
---------------Branché
---------------Docteur
Consonne
double
---------------Piège (pho.)
---------------Livides
Titane
---------------Liaison
---------------Caché
Organisation
internationale
Joue à
l’Eintracht
---------------Difficiles
Alliances
---------------Récipients
Reconnue
---------------Légume
Usages
---------------Perforés
Note
---------------Prennes
Place
à El Biar
---------------Près
de Béjaïa
Capitale
---------------Points
de départ
---------------Couleur
Dans
le dédain
---------------Pour deux
---------------Issue
Termes
---------------Demeure
Monnaies
---------------Prise
Fin de
soirées
---------------Posa
Attachée
---------------Bienfaiteur
Pluies
---------------Radon
Substance
---------------Outil (inv.)
Agitée
---------------Français
Richesse
---------------Molybdène
Objectifs
---------------Forme
de pouvoir
---------------Méchant
Possessif
---------------Totalité
Mer
---------------Plaines
d’Argentine
Récipient
---------------Marionnette
Enlève
---------------Possessif
---------------Couvrir
Substance
osseuse
---------------Os
Coupé
court
---------------Blague
Rigole
---------------Loupées
Négation
---------------Coupe
d’Afrique
Habitude
---------------Adverbe
A l’avance
---------------Jeûne
Coutumes
---------------Orgueil
---------------Gaz
Boule
---------------Cause
---------------Désigne
Moisis
---------------Irriguais
Titres
---------------Charge
---------------Durée
Religieux
(pho.)
---------------Lent
---------------Dans l’arène
Organe
---------------Exassemblée
---------------Cadeau
Médecine
---------------Diplomatie
Trait
---------------Artisans
---------------Renvoi
(inv.)
Voyelle
double
---------------Pulvérisera
Note
---------------Champ
Méchante
---------------Pays
Elimina
---------------Bruit
Pulvérisera
---------------Oiseaux
---------------Lithium
Pays
---------------Fait feu
Prénom
---------------Impôt
---------------VTT
Couvrira
---------------Pronom
Fleuve
---------------Joint
Fin de
journées
---------------Alternative
Pâturage
---------------Mer
anglaise
Regret
---------------Echéances
Titane
---------------Emporte
Membre
---------------Fleuve
Ville
italienne
---------------Potager
---------------Exprime
Pronom
---------------Après-midi
Spontanées
---------------Foot à
El Hamri
Redoutable
---------------Saccage
Oser
---------------Tarte
---------------Quatre
à Rome
Choix
---------------Etain
Note
---------------Conjonction
Fin de série
---------------Orient
Ingurgité
---------------Matinées
Prénom
---------------Musique
----------------
Ville
d’Espagne
---------------Pauvreté
19
Par Tayeb Bouamar
Dans la rose
Fleuve
---------------Outil (inv.)
Métal
---------------Dans la nuit
Colère (inv.)
---------------Pronom
Traducteurs
---------------Adverbe
Monnaies
---------------Etouffer
---------------Evincer
Abattre
---------------Disette
Lundi 19 mars 2012 - PAGE
Sprint
---------------Rappel
Extasie
---------------Chef
---------------Manie
Pot
---------------Monnaie
Le Soir
d’Algérie
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détresse pour sauver son enfant
Hamou, atteint gravement à la
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en Chine, une opération
SOIR DE LA FORMATION
compris pour les bac+3, suivant la spécialité choisie. Régime des études : internat/externat. Informations/inscriptions : Se présenter à ESIHT/ESIG,
route de l’université Hasnaoua. Tél.: 026 212 212 ou
026 213 213 - Mobile : 0550 50 39 94 F118068/B13
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COMMERCE ET DE GESTION «ESIG», agréée par l’Etat,
en partenariat avec la Chambre algérienne de commerce
et de l’industrie, «CACI», lance de nouvelles promotions
pour l’année 2011/2012 dans les spécialités : 1. Ingénieur
d’affaires. 2. Ingénieur informatique : niveau d’accès :
BTS, DEUA ou bac+3 et plus ; durée des études 18 mois
dont 06 mois en stage pratique. 3. Diplôme d’études
supérieures spécialisées (DESS) en finances
comptabilité, audit, marketing, force de vente,
management, assurances, GRH, communication.
Niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3 et plus ; durée de
la formation : 12 mois dont 02 mois de stage pratique.
4. Commissionnaire en douanes : niveau d’accès :
licence et plus ; durée de la formation : 12 mois. - N.B.:
Cette formation permet d’accéder à l’agrément de
commissionnaire en douanes. - Important : les
diplômes obtenus sont cosignés par la CACI. Régimes des études : internat/externat. Les
inscriptions sont ouvertes. Pour plus d’informations,
se présenter à ESIG, route de l’université Hasnaoua.
Tél.: 026 21 16 16 ou 026 21 18 18 - Mobile :
0550 16 83 74 F118068/B13
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TECHNOLOGY), école agréée par l’Etat, spécialisée en
HSE, et en partenariat avec BOSHA/OSHA Academy des
USA, assure la formation en HSE (hygiène, sécurité et
environnement) pour : Managers en HSE (bac+4) Superviseur en HSE (universitaire) - Inspecteur en HSE
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(3 AS) et agent de sécurité et de prévention (4e AM ou
9e AF). - NB : lancement de session spéciale week-end. Les attestations sont délivrées par OSHA Academy des
USA. - Pour plus de renseignements et inscriptions,
veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950
et 0550 906 951 - Adresse : rue des frères Oudahmane
(axe Nouveau-Lycée Abane-Ramdane), Tizi-Ouzou.
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5e AP, 4e AM et 3e AS, matières : maths, physique,
sciences, arabe, français et anglais. - Organisons des
sessions de préparation aux examens de 5e AP, BEM et
BAC pour le mois d’avril 2012. -
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Handicapé moteur 100 %, âgé
de 64 ans, sans ressources et
démuni, lance appel aux âmes
charitables pour lui procurer une
chaise roulante électrique. Dieu
vous le rendra. Contact : Sce
Publicité, Le Soir d’Algérie.
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20
chirurgicale au niveau de l’écorce
cérébrale, lance un appel de
détresse aux âmes charitables, à
toutes les associations pouvant
l’aider ainsi qu’aux autorités du
pays pour l’aider financièrement
et matériellement, ou mieux une
prise en charge (frais et
honoraires de l’opération en
Chine). Contact : 0772 18 40 44
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Le jeune Moussaâb
Abdeldjalil, atteint d’une
malformation congénitale du
membre inférieur droit avec une
pseudarthrose congénitale de la
jambe + raccourcissement +
equenisme de la cheville +
syndactili. A toute âme charitable
pouvant aider ce bébé à subir
une intervention. Contacter le
père Cheriti Brahim au :
0555 36 52 01
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Safâa, handicapée moteur à
100 %, âgée de 9 ans,
demande à toute âme
charitable de l’aider en lui
procurant des couches
3e âge (Molfix). Merci.
Allah vous le rendra. 0552 57 05 26
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Dame, actuellement sans
emploi et ayant à sa charge
2 enfants + son mari, malade
mental, a été jetée à la rue avec
sa famille, car ne pouvant plus
payer le loyer. Elle demande à
toute âme charitable de lui
venir en aide pour abriter sa
famille en détresse. - Dieu vous
le rendra. - Tél.: 0795 14 57 10
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national et dans les hôtels de chaînes internationales. Le
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Environnement). - Niveau d’accès : bac+5 ou bac+4 avec
expérience, ou cadre d’exploitation. - Durée de la
formation : 06 mois en formule bloquée ou alternée +
placement en stage d’induction en milieu professionnel de
trois (03) mois avec soutenance du sujet de recherche. 2. Superviseur en HSE (Hygiène, Sécurité et
Environnement). - Niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3
et plus. - Durée de la formation : 15 semaines plus trois
(03) mois de stage pratique assuré. - 3. Inspecteur en
HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement). - Niveau
d’accès : bac ou 3e AS et plus. - Durée de la formation :
12 semaines plus deux (02) mois de stage pratique assuré.
- 4. Agent de sécurité en HSE (Hygiène, Sécurité et
Environnement). - Niveau d’accès : 9e AF ou 4e AM et plus.
- Durée de la formation : 08 semaines plus un (01) mois de
stage pratique assuré. - Ces formations sont assurées et
encadrées par des experts consultants formateurs
avec sorties et voyages d’études durant le cycle de la
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est particulièrement porteur pour les spécialistes en
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Les familles Aït-Braham, Mechouet et
Benamara ont l’immense douleur de faire
part de la perte cruelle de leur très cher fils
Aït-Braham M’hamed dit «H’mimi»
à l’âge de 42 ans, à la suite d’une maladie.
L’enterrement a eu lieu samedi 17 mars
en son domicile, à Pont-de-Bougie (TiziOuzou). A Dieu nous appartenons et à
Dieu nous retournons.
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La famille Achab de Béni-Yenni,
parents et alliés font part du décès de son
père et grand-père
Achab Belkacem
à l’âge de 80 ans. L’enterrement aura lieu
aujourd’hui 19 mars 2012 au cimetière
Sidi-Ali-Ouyahia, Béni-Yenni.
A Dieu nous appartenons, à Lui nous
retournons.
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Fouad BOUGHANEM
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DE LA PUBLICATION :
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demande à ceux qui ont eu le privilège de
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CARNET
ANNIVERSAIRES
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Le 18 mars, un merveilleux
rayon de soleil éclate sur
notre vie.
Adel
est arrivé.
Les statuts changent. Tu fais
de nous baba sidou
Noureddine, de Zohra, des grandsparents comblés, de Amine khalou et de
Meriem khaltou, aux anges, et surtout de
Sabrina une maman merveilleuse, de
Sofiane un papa gâteau.
Toutes les familles Laref et Khelil Charef se
joignent à nous pour ton anniversaire.
F127723/B5
Longue vie !
–––––---------------------A notre petit prince
Louay Madjd-Eddine
qui a soufflé sa première
bougie le 15 mars 2012.
En cet heureux événement,
tes parents et tes grandsparents ainsi que toute la
famille Djebbar te souhaitent un
joyeux anniversaire et une longue vie. F128816
–––––---------------------A
Saker Sibawahi «Si Yacine»
ex-DG de l’ENTC
Quand le destin d’un homme se confond
avec l’histoire de son pays, le cours de
l’histoire peut se permettre une halte
méditative.
En ce 19 mars 2012, vous fêterez vos 73 ans.
Et comme le hasard fait parfois bien les
choses, c’est aussi un 19 mars que les armes
se sont tues en Algérie. Le cessez-le-feu a un
lourd sens pour les moudjahidine de votre
génération. Vous avez répondu à l’appel de
la Patrie et vous avez continué à la servir.
Les anciens du projet téléphone de la
Sonelec se souviennent du responsable
exemplaire, honnête et sincère que vous
avez été et du pionnier de l’industrie à
Tlemcen. Aussi, nous vous souhaitons un
heureux anniversaire, une longue vie et un
prompt rétablissement.
F03012/B14
Au nom des anciens cadres, H.B.
Anniversaire
A notre adorable prince
Hamache Hamza
Lundi le 19 mars 2012
tu souffles ta 1ère bougie,
en cette heureuse occasion,
ton papa Fateh, ta maman Asya
ainsi que toutes les familles Hamache et Ramadj
te souhaitent un joyeux anniversaire et
une longue vie heureuse, pleine de joie, de bonheur,
de santé inch’Allah.
Bonne fête
(près du cinéma Vox)
Tél./Fax : (035) 68-10-52
IMPRESSION
Centre : S.I.A Alger
Est : S.I.E Constantine
Ouest : S.I.O Oran
DIFFUSION
Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
Ouest : KDPO
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
KIOSQUE
PANORAMA
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail :
[email protected]
ntre vendre des cafés ou des
boniments moulus à la télévision, l'un des journalistes
vedettes
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la
chaîne
Al Jazeera, Ghassan Bendjeddou, a
finalement fait le choix du petit
écran. Au moins à la télévision, on
ne casse pas la vaisselle, le breuvage est décaféiné, et donc pas de
risque d'insomnie. L'année dernière,
Ghassan Bendjeddou avait claqué
la porte d'Al Jazeera pour incompatibilité d'humeur et d'amour, face
aux évènements de Syrie. Il avait
donc annoncé, à notre grand soulagement, qu'il quittait la profession
pour exercer un métier plus noble,
celui de cafetier. Sans hésitation, et
sans le brin de rancune d'usage,
nous lui avions souhaité beaucoup
de succès dans son nouveau sacerdoce. Rien ne me réconforte autant
que des adieux à des confrères,
avec l'assurance de pouvoir les
nommer en tant qu’«Ex» (1) .
Bendjeddou avait d'autres atouts,
puisqu'il était parti, avec la chaude
bénédiction de Karadhaoui qui ne
regarde jamais à la dépense sur ce
chapitre. Seulement, le matois avait
décidé d'écourter la joie des adieux
et de jouer les revenants, camouflé
dans un drapeau iranien.
Il y a quelques mois, le rusé (2)
Bendjeddou a annoncé le lancement
d'une chaîne de télévision satellitaire privée Al-Mayadine, émettant à
partir de Beyrouth, sa ville d'adoption. Survenant après l'ouverture du
champ audiovisuel, proclamée par
notre hermétique pouvoir, jadis
révolutionnaire aujourd'hui révoltant, la nouvelle a laissé libre cours
E
Méfiance, les «Ex» reviennent !
aux supputations. On a commencé
par un plan large incluant les amis
et les sympathisants de l'Iran, dont
le barbu que vous savez, pour finir
par quelques titres de presse susceptibles de pactiser avec le diable.
Or, dans ce cas précis et dans ce
cas seulement, il était inutile de diaboliser des «investisseurs» nationaux, ces derniers ayant d'autres
chats à fouetter, si l'audace est permise.
Je vous rassure donc tout de
suite : il n'y a aucune preuve, absolument aucune, qu'un promoteur
national ait été associé, de près ou
de loin, au grand projet télévisuel
du cafetier repenti. Restons vigilants malgré tout, quoique du point
de vue de nos futurs «Ex» la chose
ne serait pas impossible, même si
elle paraît un peu fort de café, si
l'expression est de mise dans le
sillage de Bendjeddou. Samedi dernier donc, le journal électronique
Middle
East
Transparency
(http://www.metransparent.com/) a
annoncé que la télé du vire-voltant
Ghassane, qui devait diffuser à la
mi-mars, risquait de ne jamais voir
le jour.
Et c'est là que l'histoire devient
intéressante : la raison du report ou
annulation du projet serait le tarissement brutal des sources de financement. D'abord, précise le journal,
c'est Bahdjat Suleïmane, le fils de
l'ancien chef des services de renseignements syriens, qui aurait fermé
la pompe à fric, comme on dit. Dans
la foulée, les autorités iraniennes
qui auraient donné leur aval et le
chèque qui va avec, au projet du
Par Hakim Laâlam
dribbleur Bendjeddou, auraient procédé au réexamen de leur participation financière. Les Iraniens, non
contents d'entretenir le Hezbollah et
ses dépendances, financent en effet
la chaîne de propagande Al-Alam.
Les dirigeants d'Al-Alam ont été
ennuyés par l'arrivée imminente
d'une chaîne de la même obédience,
mais concurrente. Ils ont protesté
auprès de Téhéran et ont fait valoir
que le lancement de la chaîne
Al Mayadine ne servirait qu'à gêner
Al-Alam. Sans compter que le sieur
Ghassane pouvait être un adorateur
de Bachar, mais n'en restait pas
moins la brebis égarée (susceptible
d'être une taupe) de Karadhaoui. Or,
ce dernier qui a lorgné un moment
vers le Hezbollah, lorsqu'il guerroyait à corps libanais défendant
contre Israël, vient de se raviser.
Comme l'Iran et son subrogé
libanais le Hezbollah continuent à
soutenir, contre vents et marées
printanières, le régime de Bachar,
par
ailleurs
combattu
par
Karadhaoui, la cassure était fatale.
Le maître-confesseur de la chaîne
Al Jazeera vient de débaptiser le
Hezbollah en Hezbollati, remettant
ainsi le sort du supposé fer de lance
arabe face à Israël, entre les mains
impuissantes de la déesse de la
Djahilia, Al-At. On peut donc se
demander si la nouvelle enseigne
octroyée par le chef d'antenne du
Qatar au Hezbollah ne serait pas
étrangère aux malheurs de l'ancien
directeur du bureau d'Al Jazeera au
Liban. En attendant que la bonne
nouvelle (celle du maintien de
Bendjeddou en cafétéria) se confir-
me, on peut constater que la crise
avec Dubaï ne semble pas favoriser
les desseins de Karadhaoui.
Si ses desseins prophétiques
sont quelque peu contrariés, le titre
d'imam suprême octroyé par ses
fidèles est déjà d'un effet revigorant
pour le sénescent homme de Dieu
et accessoirement de l'émir. Alors
que le chef de la police l'a déjà
lâché pour s'en prendre à un autre
prédicateur du même sérail,
Karadhaoui peut constater que ses
anciens concitoyens égyptiens ne le
suivent pas en tout et partout. C'est
le cas de l'acteur Adel Imam qui
s'accroche mordicus à sa lubie d'un
Bachar Assad, «ultime rempart»
contre l'hégémonisme sioniste.
Tout comme Karadhaoui, Adel Imam
a ses raisons d'aimer ou de haïr, de
se soumettre ou non aux injonctions du «Vatican» arabe domicilié à
Doha. L'acteur comique et cible préférée des islamistes est sûr d'une
chose au moins : s'il a été condamné à trois ans de prison pour
«atteinte à la religion», c'est parce
qu'il a proclamé son soutien au
régime de Damas. En ce moment, il
n'est pas très bon en Égypte de
s'opposer à Karadhaoui, éminence
grise du mouvement des Frères
musulmans. Un mouvement qui
semble avoir signé, comme en 1952,
une alliance tactique avec le système qui a engendré Moubarak et qui
lui cherche un autre successeur,
susceptible de lui assurer quelques
décennies de répit.
A. H.
(1) Ce qui me rappelle le cas de
ce confrère qui s'était qualifié d'ex-
Législatives du 10 mai 2012. Seulement 7 nouveaux partis
agréés hier par les autorités.
Attention Dahou ! C’est moins bien que les autres
fois. Y a du relâchement !
Le concept est nouveau et nous le devons aux habitants de la ville de Béjaïa. Des habitants très en colère qui,
au lieu de se conformer au manuel classique des «habitants très en colère» qui stipule, entre autres, le recours à
la fermeture d’une route menant à leur ville, ont carrément
opéré une révolution. Ils ont fermé les trois routes donnant
accès à Béjaïa ! La Route Nationale 9, fermée ! La Route
Nationale 12, fermée ! Et la Route Nationale 26, fermée ! Le
caractère innovant de ce process de tri-fermeture, c’est le
bouquet final. Une fois tous les accès à la ville obstrués,
les habitants très en colère sont allés se rassembler devant
la Wilaya pour y tenir sit-in. Du coup, les autorités locales
ont fait appel au service d’ordre. Le service d’ordre, voyant
que ses effectifs locaux ne pouvaient suffire à contenir une
telle colère, a fait appel aux services d’ordre voisins,
d’autres localités. Et là, boum badaboum ! Pas de renforts,
bien évidemment ! Les trois routes donnant accès à la ville
ayant été fermées avant. Génial ! Proprement lumineux !
Que peut faire alors le régime d’habitude confronté à la fermeture d’une seule et unique route à la fois ? Renforcer les
effectifs des forces antiémeutes sur place, dans la ville
même ? C’est une option. Sauf qu’elle implique une mobilisation quasi permanente de milliers d’hommes dans un
petit périmètre. Ce qui induit des frais supplémentaires
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Par Ahmed Halli
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journaliste, dans un moment de
lucidité, et qui est revenu dans la
partie, parce ce que le journalisme
on peut y entrer et en sortir au gré
des situations et des opportunités.
Le journalisme, pour peu que vous
sachiez manœuvrer et sauter les
obstacles, peut vous mener loin, et
même juste à côté, sur les bancs de
l'APN. Béni soit le RND, la
providence des ambitions
contrariées !
(2) Il y a des personnes dont la
physionomie chafouine, même
refaite ou ravalée, vous lance des
signaux avertisseurs, semblables à
ces bips de la censure en usage sur
le petit écran. Malheureusement, il
faut du temps et beaucoup de
batailles perdues pour être en
mesure de capter ces messages.
Et par voie maritime, par la mer,
vous y avez pensé ?
POUSSE AVEC EUX !
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ARAB E
colossaux en ces temps de crise. Ainsi que des répercussions psychologiques sur le mental des membres des brigades anti-colère cantonnés longtemps dans des espaces
forcément confinés et pouvant développer à la longue des
formes dangereuses de claustrophobie. Il y a bien une
autre option. Celle du parachutage des renforts. Eh oui ! La
voie aérienne pour faire face au tri-coupage des routes.
Joint par téléphone mobile, sur une ligne prépayée pour
éviter au maximum les écoutes, un membre du collectif des
habitants très en colère nous a révélé que même cette
option répressive héliportée avait été envisagée par les
protestataires. Une commission ad hoc travaille là-dessus.
Et une parade aurait été trouvée. Coupler les fermetures
multiples de routes à l’allumage de nombreux feux de
pneus et autres objets dégageant des fumées fortement
noires lors de leur combustion, l’objectif étant de rendre la
visibilité au-dessus de la ville nulle, et donc d’empêcher
tout atterrissage d’hélicos ou tout largage de renforts par
voie aérienne. Une solution pas très bien vue par la frange
écolo des habitants très en colère. Ils craignent que ces
nuages toxiques ne rajoutent encore à une situation environnementale déjà catastrophique dans la vallée de la
Soummam. Bien sûr, il y aurait bien une troisième option,
celle de la négociation citoyenne et du dialogue concerté
entre administrés et administration. Mais vu l’état actuel du
réseau routier, au regard de tous les accès bloqués vers la
ville, et n’ayant pas d’hélico à ma disposition, je n’ai pu
suggérer cette voie-là. Quel dommage ! Je fume du thé et je
reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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