Lire le journal en PDF
Transcrição
Lire le journal en PDF
Les moudjahidate Béjaïa renoue remontent au front Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 ROUTES NATIONALES FERMÉES, RASSEMBLEMENTS DEVANT LE SIÈGE DE LA WILAYA... CONGRÈS DE L’ONM avec la protesta PAGE 5 Photo : DR ACCORDS D’ÉVIAN LE BONJOUR DU «SOIR» Zoubir et la démocratie Mon ami Zoubir Aït Si Mohammed, natif de M’daourouch, conduit une liste indépendante. Mais il éprouve bien des difficultés à rassembler les 2 500 signatures. A cela, s’ajoutent des tracas propres à la mentalité de la région : des épouses ou des filles ne sont pas «autorisées» à se présenter aux mairies pour authentifier leurs signatures. Il y a aussi le chantage, les pressions, le laxisme de certaines APC… Et il y a ce dérapage, grotesque, monstrueux, inconnu jusque-là chez nous : «c’est un Kabyle ! A ceux de ma tribu qui se sont laissés aller à cette hérésie, je rappellerai que le père de Zoubir a été enterré, à sa demande, dans le cimetière tribal et que son frère, Mohamed, maquisard à l’âge de 15 ans, fut un acteur incontournable des grandes réalisations énergétiques des années 1970. Il repose près de son père. Alors que – paradoxe ! — mon père, chef de tribu, a choisi d’être enterré au milieu du carré kabyle, dans le cimetière communal ! Zoubir ne réussissant pas à rafler les 2 500 signatures dans son village natal : vous avez bien changé, gens de chez moi. En mal ! [email protected] Le long processus raconté par Rédha Malek Photos : Samir Sid PAGE 3 PAGE 5 TRONÇON AUTOROUTIER LAKHDARIALARBAÂTACHE Ghoul annonce la réouverture avant les élections PAGE 4 LUNDI 19 MARS 2012 - 25 RABIE AL-THANI 1433 - N° 6514 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Glissade Abdelaziz Ziari l’a échappé belle, samedi, en pénétrant dans l’enceinte du Palais des nations. Le président de l’Assemblée populaire nationale a glissé sur le sol de marbre et a été rattrapé in extremis par son garde du corps. Après ce trébuchement, Ziari semblait préoccupé par le fait de savoir si les photographes l’avaient pris dans cette posture. Ils quittent le Snapap pour l’UGTA Les syndicalistes du Trésor de la wilaya d’Alger, jusque-là structurés au sein du Snapap, ont décidé, lors d’une assemblée générale tenue il y a quelques jours, de rejoindre avec armes et bagages le syndicat d’entreprise du Trésor affilié à l’UGTA. La décision a été entérinée mercredi dernier par la Fédération nationale des travailleurs des finances affiliée à l’UGTA. Systèmes d’alerte inexistants Les inondations qui ont causé des dégâts considérables dans la wilaya d’El Tarf ont relancé le débat sur l’inexistence du système d’alerte au niveau des différentes wilayas en dépit de l’existence d’un texte datant de 1984 et instituant ces systèmes. Les textes d’application qui permettraient de mettre en place un ensemble de mesures à même de donner l’alerte à temps attendent toujours leur promulgation. P ERISCOOP [email protected] 4 ministres refusent d’être candidats Lundi 19 mars 2012 - Page 2 Q uatre ministres du FLN, en l’occurrence Saïd Barkat, Djamel Ould Abbès, Mahmoud Khodri et Hadi Khaldi ont refusé les sollicitations du parti de conduire la liste électorale pour les prochaines législatives. En revanche, Amar Tou, Tayeb Louh et Rachid Harraoubia seront têtes de liste à Sidi Bel-Abbès, Tlemcen et Souk-Ahras. Un jour, un sondage Pensez-vous que les manifestations, officielles et non officielles, organisées à l’occasion du cinquantenaire des Accords d’Evian sont à la hauteur de l’évènement ? OUI NON Sans opinion Résultats du dernier sondage Pensez-vous que l’Etat unitaire régionalisé (E-U-R) préconisé par le RCD est le modèle de gouvernance qui sied à la société algérienne ? OUI : 51,5% NON : 41,83 % S. OPINION : 6,67% Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algérie www.lesoirdalgerie.com Le Soir d’Algérie Actualité Lundi 19 mars 2012 - PAGE ROUTES NATIONALES FERMÉES, RASSEMBLEMENTS DEVANTLE SIÈGE DE LA WILAYA... La wilaya de Béjaïa a vécu, hier dimanche, un énième début de semaine particulièrement très agité. Pas moins de trois mouvements de protestation sont enregistrés durant la journée à El Kseur et au niveau du chef-lieu de wilaya où des manifestants ont procédé à la fermeture des principaux axes routiers reliant la wilaya de Béjaïa et les autres régions du pays. C’est ainsi que les RN 12 et 9 reliant respectivement la wilaya de Béjaïa aux wilayas de l’est et du centre du pays ont été fermées à la circulation à l’entrée de la ville de Béjaïa par les habitants du quartier des Quatre Chemins, en signe de protestation contre le projet de réalisation d’une promotion immobilière dans leur cité. A El Kseur, ce sont les résidents des deux lotissements 130 et 131 qui ont investi la rue à travers le blocage de la RN 26 à l’en- trée et à la sortie de leur ville. Les protestataires réclament le revêtement des différentes artères de leur quartier. Intervenant sur les ondes de la radio locale, le maire d’El Kseur, Lounis Ouahab, a annoncé que le marché du goudronnage des deux lotissements a été confié à une entreprise et que les travaux, a-t-il précisé, devraient, «commencer dans une semaine». Plusieurs dizaines de citoyens du village Aït Ali Ouamhand, relevant de la municipalité de Tsakriout, à 60 km à l’est de Béjaïa ont observé un rassemblement devant le siège de la wilaya. Les villageois protestataires veulent ainsi attirer l’attention de la première autorité de la wilaya sur la situation critique dans laquelle se trouve leur village après les intempéries du début du mois de février dernier. Les dernières intempéries ont provoqué un important glissement de terrain qui menace dangereusement le CONSTANTINE La ville de Béjaïa inaccessible. village, selon les protestataires. Les manifestants exigent la prise en charge et le relogement de onze familles actuellement hébergées au centre culturel de Taskriout, consécutivement aux dernières intempéries . Une délé- La RN 5 bloquée par des protestataires Contestant la liste des bénéficiaires d’aides au logement rural, des dizaines d’habitants du 13E BK, sur le tronçon de la RN5 reliant le chef-lieu de wilaya de Constantine à la commune d’Aïn Smara, ont obstrué la route, hier, durant pratiquement toute la matinée. «Les attributions douteuses», selon les citoyens, des aides octroyées par la commune d’Aïn Smara dans le cadre du dernier programme d’habitat à des personnes étrangères, seraient à l’origine de cette protestation. Ces derniers se disent étonnés de voir figurer dans la liste des bénéficiaires d’aides les noms de personnes n’ouvrant pas droit à cette formule, destinée, en principe aux résidents des zones rurales et semi-urbaines. Un principe qui aurait été transgressé par les responsables en charge du dossier contrairement aux directives du chef de l’exécutif, affirment les protestataires. Ces derniers dénoncent également le rôle «suspect» de l’association des habitants de ce quartier, «illégitime» selon eux, Des thèmes retenus par le réseau «Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées» (Nabni) dans le cadre du débat lancé en perspective du cinquantenaire de l’indépendance, les problématiques du secteur de la culture sont d’une actualité brûlante et méritent une attention. C’est le mal qui nuit le plus au pays… promulguer n’ont aucune vision : «Une loi doit appuyer une vision. Or, ces lois sont là pour bloquer, interdire, pas pour protéger ou promouvoir. Même le concept de festival est confisqué. ‘‘Institutionnalisé’’, selon le vocable d’usage. C’est que je ne peux même pas être festif sans être appointé par le ministère de la Culture !» La production culturelle suppose financement. C’est sur ce point précis que Mehdi Benaïssa était plus virulent. Tout est fait, estime-til, pour que la production passe par des financements publics, les mécanismes du marché ont été volontairement cassés. Sauf que cet argent ne sert pas la création. dans la confection des listes des bénéficiaires Usant de pneus brûlés, de troncs d’arbres et autres objets hétéroclites, les contestataires ont barré la RN 5 et ont exigé la révision de la liste des bénéficiaires. Le trafic routier, dense sur cet axe, a été sérieusement perturbé. Le maire de Aïn Smara, qui a pris langue avec les protestataires en présence des éléments de la Gendarmerie nationale, est arrivé après moult tractations à dissuader les contestataires, qu’il a invités à une audience dans son bureau durant l’après-midi. F. B. Photo : DR Béjaïa renoue avec la protesta gation des villageois a été reçue par le cabinet du wali en marge du regroupement devant le siège de la wilaya. Une audience qui n’a visiblement pas trop convaincu les protestataires. «Ce problème perdure depuis des années. A chaque intempérie, on observe des glissements et des affaissements de terrain qui provoquent beaucoup de dégâts. Toutes nos requêtes sont restées vaines. Nous vivons le cauchemar, aujourd’hui, nous craignons le pire. La région était pourtant déjà classée zone rouge du temps de la France. Nous attendons du concret mais à chaque fois, ce sont les mêmes promesses», dira, très déçu, un villageois protestataire après l’entrevue avec les autorités de wilaya. Il convient de signaler que la région de Taskriout a vécu le même cauchemar lors des graves intempéries de janvier 2009. Un plan d’actions pour la prise en charge du problème a été décidé lors d’une rencontre ayant regroupé le wali de l’époque, Ali Bedrici, les différents services techniques de la wilaya (DTP, DHW, DUCH), le chef de la daïra de Darguina et certains maires des municipalités affectées par les intempéries. A. K. Les souscripteurs au programme Cnep-Assure investissent la rue Apparemment, l’affaire des souscripteurs au programme des logements Cnep-Assure n’est pas près de connaître son épilogue. Hier encore, ils étaient des centaines à investir la rue menant à la gare routière ouest pour réclamer l’affichage des listes des bénéficiaires. Formant un barrage humain, ils ont bloqué, durant toute la matinée, la route au niveau du centre hippique de Boussouf. Ainsi donc, le flou qui entourait les modalités d’attribution des logements, pourtant dissipé et par les responsables de la Cnep et par ceux de l’AADL, lesquelles avaient explicitement détaillé les conditions ouvrant droit au programme, n’auraient pas, semble-t-il, convaincu les milliers de prétendants. Ces derniers, inscrits en effet en 2006 sans pour autant détenir une justification écrite, continuent de se prévaloir comme étant éligibles d’office. Un argument battu en brèche par les responsables du programme qui avaient expliqué que les prétendants sont soumis, dans tous les cas de figure, aux exigences de la réglementation en vigueur. Toujours est-il que les souscripteurs, dans l’expectative depuis plusieurs années, ne l’entendent pas de cette oreille et continuent de manifester leur colère. En effet, il ne se passe pas un jour sans qu’ils n’organisent un sit-in ou bloquent une route. F. B. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) Producteur de cinéma et chargé du dossier culture dans le comité de pilotage de ce cercle de réflexion Nabni, Mehdi Benaïssa, du reste fils du célèbre dramaturge Slimane Benaïssa, en a gros sur le cœur. Le constat qu’il fait de la gestion du secteur de la culture est sans appel : «Rien n’encourage à la création culturelle». Il assène : «Il est aberrant qu’un pays aussi jeune soit géré suivant des méthodes aussi vieilles !» D’après sa perception des choses, les lois qu’on continue de 16 millions d’euros pour le film Hors-la-loi… «Il n’y a aucun terreau légal et personne ne se sent obligé de rendre des comptes à la communauté. Tout est fonds spéciaux et aucun ordonnateur financier ne présente des justificatifs de ses dépenses. Dans le domaine cinématographique, le comité de lectu- Le réseau Nabni dénonce la gestion du secteur de la culture. re, devenu comité de censure, ne vous répond même pas. Je ne suis pas obligé de prendre un café avec le ministre ou son chef de cabinet pour avoir des nouvelles de mon dossier. Pourquoi ne répond-on pas par écrit dans des délais assignés. Il faut qu’il y ait de la transparence. C’est de l’injustice, de la hogra», regrette-t-il. Et de souligner : «En tant que profes- Photo : Samir Sid Le coup de gueule de Mehdi Benaïssa NABNI 3 sionnels, nous sommes suffisamment outillés pour observer et analyser comment est géré cet argent.» Il révèle : «Le film Hors la loi par exemple, qui est un film français, a été financé à hauteur de 20 % par l’Algérie, selon M. Ahmed Bedjaoui. Et ces 20% c’est combien ? Moi j’ai eu l’information en France ! Le film a coûté 80 millions d’euros, l’Algérie, donc à travers le FDATIC (Fonds de développement des arts, des techniques et du cinéma), a déboursé 16 millions d’euros pour réussir un film français au moment où on ne donne pas plus de 20 millions de DA (200 000 euros) pour les films algériens.» Et encore… «Il y a aussi le lot de l’improvisation. Ce qui est diffusé actuellement en France sur la guerre d’Algérie a fait l’objet d’une réflexion qui date d’au moins deux ans. En Algérie, et en prévision du cinquantenaire de l’indépendance, nous sommes au mois de mars et nous sortons à peine du stade de la réflexion. Résultat : comme c’était toujours le cas, ce qui va se produire ici, ne sera regardé qu’en Algérie, contrairement aux films produits en France sur l’Algérie et qui sont regardés par le monde entier. Sur le plan de la communication internationale, c’est plutôt la catastrophe», conclut-il. C’était hier à Riadh El Feth en marge d’une conférence-débat tenue pour présenter les principaux résultats des groupes de travail Nabni. L. H. Le Soir d’Algérie Actualité Lundi 19 mars 2012 - PAGE 4 Ghoul annonce la réouverture avant les élections TRONÇON AUTOROUTIER LAKHDARIA-LARBAÂTACHE Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Et c’est le ministre des Travaux publics, en visite d’inspection hier dans la wilaya d’Alger, qui a annoncé cette date. Or, c’est la énième date qu’Amar Ghoul fixe pour ce tronçon autoroutier, long de 20 kilomètres et faisant partie de l’autoroute Est-Ouest. Ouvert dans les deux sens en novembre et décembre derniers, à la grande joie des usagers de l’est du pays, ce tronçon a été cependant fermé à la circulation quelques jours après. Une fermeture que le ministre des Travaux publics justifiait par des impératifs de sécurisation, et d’autant que l’équipement de cette voie restait à compléter. Or, ce sont les importantes intempéries survenues et les contraintes d’acheminement À LA VEILLE DE LA COMMÉMORATION DE LA FÊTE DE LA VICTOIRE Une stèle commémorative saccagée à M’chedallah Alors que le peuple algérien s’apprête à célébrer la journée de la Victoire et les accords d’Evain du 19 mars 1962 qui ont mis fin à une longue nuit coloniale qui a duré 132 ans et à une guerre de libération de 7 ans et demi, qui a coûté la vie à 1,5 million de martyrs, la population de M’chedallah a été surprise par l’acte ignoble dont a fait l’objet la stèle commémorative érigée en la mémoire de 53 chahid tombés dans la région d’Amara, située à 2 km l’ouest de la ville de M’chedallah. Ce dimanche, et à l’initiative des enfants de chouhada de la région de M’chedallah, un rassemblement de protestation a été observé devant le siège de l’APC, avant que les dizaines de présents ne se déplacent dans la localité d’Amara pour constater de visu les dégâts occasionnés à c e tte s t èl e, i naugur é e i l y a quelques mois et construite en marbre. Sur place, la consternation se lisait sur les visages des présents, certains avaient même les larmes aux yeux. «Aujourd’hui, à la veille de la fête de la Victoire, au lieu de venir déposer des gerbes de fleurs à la mémoire de ces valeureux martyrs, des mains criminelles ont osé profaner les lieux qui étaient pendant la période 1954-1962, le théâtre de hauts faits d’armes, œuvre d’intrépides chahids qui ont écrit de leur sang des pages entières de l’histoire de ce pays et q u i o nt gr av é l eur s n o m s e n lettres d’or. Nous ne nous tairons pas devant cet acte ignoble», dira le représentant des enfants de chouhada. Après avoir lu la Fatiha à la m é mo i r e de c es m art y rs , u n e délégation s’est rendue au siège de la gendarmerie nationale pour déposer une plainte contre X dans l’espoir que la lumière soit faite sur cet grave incident grave et les auteurs soient arrêtés et traduits devant la justice. Y. Y. des équipements étrangers qu’Amar Ghoul évoque encore une fois pour justifier les retards dans la réouverture de cette infrastructure. Une réouverture qu’il a à maintes reprises, durant les deux mois écoulés, annoncée imminente. Mais en fixant cette date (avant mai), le ministre des Travaux publics laisse entendre ainsi que les diverses difficultés qui entravent ce projet seront levées. Sinon, ce ne serait encore qu’un effet d’annonce, au-delà de toute interprétation liée à la conjoncture nationale. Quant à cette visite d’inspection, l’occasion a été donnée à Amar Ghoul tant de constater le bon avancement de projets de dédoublement de chemins de wilaya à l’est d’Alger (notamment les liaisons Bordj El- Une réouverture à maintes reprises reportée. Photo : Samir Sid Le tronçon autoroutier Lakhdaria (Bouira)-Larbaâtache (Boumerdès) sera rouvert dans les deux sens avant mai 2012. Soit avant les élections législatives. Bahri-El Hamiz, Aïn-Taya-Khemis El Kechna et Heuraoua-Ouled Moussa) que de booster le lancement d’autres projets. Situés aux périphéries sud et ouest de la capitale, ces derniers concernent la pénétrante des Annassers Sud, la liaison Garidi-Aïn Naâdja et celle Ouled FayetBouchaoui-Staouéli, ainsi que la desserte projetée du Parc Dounia à Dély Brahim. Il s’agit en fait du projet de voie express reliant le complexe Mohamed Boudiaf (Stade du 5 Juillet) à Khraicia, longue de 14 km et parallèle à une future voie de contournement des villes de Draria et El Achour, sur 8 km. Selon Amar Ghoul, les procédures relatives au lancement de ces deux projets, estimés globalement à 15,5 milliards de dinars, sont en cours de finalisation et les travaux devraient commencer dès 2012. C. B. Démission collective à Constantine FNA : LA DIRECTIVE DE MOUSSA TOUATI DÉNONCÉE La directive du président du FNA, Moussa Touati, à l’ensemble de ses structures de wilaya exigeant le versement de sommes variant entre 100 et 500 millions de centimes, selon le nombre de sièges par circonscription électorale, à collecter auprès des têtes de listes retenues pour porter la casquette du parti lors des prochaines législatives, commence à faire des remous au sein de cette formation et l’on s’attend à une véritable saignée dans ses rangs. Le la à cette désertion a été donné hier par les élus du FNA à Constantine en rendant publique leur démission collective. Au nombre de 10 dont 7 élus municipaux et 3 siégeant à l’APW de Constantine, les démissionnaires du FNA imputent leur décision au fait de la situation «catastrophique et dangereuse qui prévaut au sein du parti dans la wilaya de Constantine ainsi que les déviations de la politique générale d u p a r t i , l e n o n - r e s p e c t d e s e s pr i n ci p e s, constantes et valeurs et autres attitudes de duperie et de fuite en avant». Un constat aggravé, selon eux, «par l’exigence des versements de sommes d’argent de la part des postulants à la candidature dans les listes du parti, ce qui a provoqué chez les militants et même le citoyen un sentiment de prépondérance d’une logique de “chkara” à travers une disposition comparable à une vente aux enchères des candidatures et la sommation du payement de 250 millions de centimes sans se soucier des compétences du candidat ou de son LÉGISLATIVES 2012 adhésion effective au sein du FNA». La directive de Moussa Touati est assimilée par les dissidents du parti à un appel au boycott des élections de par le fait que de telles attitudes «affectent la crédibilité du FNA et ses orientations pour le changement et encourage en même temps la médiocrité et l’avidité des opportunistes». Et c’est à peine s’ils qualifient la décision du président du FNA de mesure aussi «hasardeuse que honteuse et qui risque de faire tache d’huile au péril des aspirations citoyennes». Enfin, ils reconnaissent qu’au moment où les autres formations affûtent leurs armes et planchent sur les stratégies de campagne électorale, le FNA, lui, «connaît une implosion sans précédent à travers toutes les wilayas du pays, ce qui le mènera inévitablement à sa perte». K. G. Lutte en sourdine pour les premières loges à Annaba A une semaine de la date butoir du dépôt des listes de candidatures des partis et indépendants pour les élections législatives du 10 mai 2012, une lutte acharnée est livrée en sourdine par la majorité des candidats à la candidature. Alors que pour d’autres, même s’ils constituent une minorité, ils ne s’en cachent pas, leur campagne de charme a débuté avant terme. Ils le font pour s’assurer la tête de liste ou du moins l’une des premières places pour espérer décrocher un fauteuil dans l’enceinte du palais abritant la Chambre basse du Parlement. A ce jour, une quarantaine de listes, réparties entre 24 partis parmi lesquels les grosses pointures habituelles, mais également 16 listes d’indépendants ont retiré les formulaires pour ces joutes électorales, dans cette wilaya de l’extrême nordest du pays. Les deux sous-commissions locales de supervision des élections législatives (Annaba comptant deux circonscriptions) sont déjà à pied d’œuvre sous la houlette de magistrats depuis leur installation officielle il y a une quinzaine de jours. C’est le cas également pour la commission de surveillance formée uniquement de représentants des partis en lice. Celle-ci poursuit présentement l’installation des commissions des 12 communes que compte la wilaya de Annaba. Des réticences seraient apparues au sein de l’aile du FLN menée par Salah Goudjil quant aux déci- sions prises par le SG du FLN et l’ex-membre du bureau politique qui conduit la Taquouimia (redressement). L’accord, qui aurait eu l’aval des chefs des deux ailes de l’ex-parti unique, semble ne pas satisfaire une bonne partie des redresseurs de Annaba, d’où la confection d’une liste sous ce label qui serait déjà prête pour ces élections. Il est fait également part de mésentente au sein de la formation du RND. Des militants de ce parti du Premier ministre contestent le choix fait par le responsable local. Ils représenteraient une partie de la famille révolutionnaire. Le secrétaire du bureau de wilaya, un docteur ayant occupé le poste de recteur de l’université de Annaba, avant de se voir élire au Conseil de la nation (Sénat) n’est pas du même avis. La liste qu’il aurait concoctée comporterait, selon des indiscrétions proches de ce parti, un maximum d’universitaires, d’où le mécontentement de ses détracteurs dont «le niveau de plusieurs d’entre eux est tout juste moyen», affirme la même source. Des défections sont, par ailleurs, signalées dans certains partis ayant déjà des élus à la législature sortante. Du côté de l’administration, les préparatifs vont bon train. Le wali de Annaba a donné des instructions fermes aux services de la wilaya, principalement la Direction de la réglementation et de l’administration générale (DRAG), pour une neutralité sans faille, leur recommandant de s’en tenir uniquement à l’aide logistique, matérielle et technique à fournir aux candidats. A. Bouacha SELON LE DG DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE 3 800 chercheurs seront recrutés en 2012 1 200 chercheurs porteurs de magister et de doctorat ainsi que 2 600 chercheurs ingénieurs seront recrutés cette année par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Le directeur général de la Recherche scientifique et du d é ve l o p p e m e n t t e c h n o l o g i q u e ( R S D T ) , Abdelhafid Aourag, a fait savoir hier, à l’occasion de la tenue de la troisième édition de la Semaine nationale de la recherche scientifique, que 3 800 chercheurs seront embauchés cette année. Il s’agit, en effet, de 1 200 chercheurs porteurs de magister et de doctorats ainsi que 2 600 chercheurs ingénieurs qui serviront dans les laboratoires de recherche. De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a inauguré cet événement qui se déroule du 18 au 22 mars, au pavillon D du Palais des expositions des Pins-Maritimes (Safex), a annoncé que le premier satellite algérien sera lancé fin 2013 en Algérie mais à partir d’une base commune avec l’Inde. Il a, à ce propos, rappelé que le plus grand projet structuré pour la recherche scientifique est celui du développement des technologies de l’espace et des satellites auquel une enveloppe de 34 milliards de dinars a été consacrée. S’agissant de la troisième édition de la Semaine nationale de la recherche scientifique qui a été placée sous le thème de «l’énergie durable pour tous», plusieurs centres et unités de recherches issues des différentes universités du pays ont saisi l’occasion pour présenter leurs travaux en lien avec la thématique. Selon la direction générale de la Recherche scientifique et du développement technologique, l’objectif principal de ce rendez-vous est de «faire sortir la science des entités de recherche et de la rendre notamment accessible à un plus large public». M. M. Le Soir d’Algérie Actualité Lundi 19 mars 2012 - PAGE 5 Les maquisardes ont marqué de leur empreinte les travaux du 11e congrès ordinaire de l’Organisation nationale des moudjahidine. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) La salle de conférences du Palais des nations a été secouée par deux tempêtes successives. La première a soufflé samedi, à l’ouverture officielle du congrès de l’ONM lorsqu’un groupe de moudjahidate a violemment contesté l’absence de représentantes dans le bureau du congrès. Meriem Belmihoub-Zerdani, qui a mené le groupe de contestatrices, a dénoncé le fait que cette instance provisoire soit composée exclusivement d’hommes. «Il est malheureux que cinquante ans après l’indépendance, les femmes soient toujours sous-représentées», lancera l’ex-sénatrice. Les moudjahidate ont également déploré qu’aucune femme n’ait été honorée lors de l’ouverture de ce congrès. Contrairement aux hommes, puisque 19 d’entre eux ont été décorés de la presti- gieuse médaille Al Ahid de l’ordre du mérite national. Encore un cas flagrant de discrimination négative. La seconde tempête a soufflé, hier, en plein débat, lorsque Fella Ouardia Hadj Mahfoud a ouvertement dénoncé la décadence du pouvoir algérien. «Réveille-toi Bouteflika, regarde ce qu’il y a autour de toi, l’Algérie va mal !», lancera-t-elle du haut de la tribune du Palais des nations. Bouteflika, son absence lors de l’ouverture officielle du congrès a soulevé rancœur et incompréhension. Pourtant, peu de participants osent évoquer publiquement ce problème. Là encore, il faut aller du côté des femmes pour obtenir une réaction. «Il est navrant que le président n’ait pas donné d’importance à cette rencontre en évitant de la marquer de sa présence. Ce congrès est peut-être la dernière occasion de rassembler la famille des moudjahidine et des moudjahidate. On nous a annoncé samedi que le déjeuner était offert par Abdelaziz Bouteflika. Mais il doit savoir que les maquisards exigent avant tout de la considération et non pas de nourriture», souligne Hassiba Benyellès, moudjahida de la Wilaya I. Pour sa part, Toumya Laribi, plus connue sous le nom de Baya el Kahla, membre du célèbre commando Ali Khodja, ne cache pas son amertume. «Je fais partie de celles et de ceux qui ont donné leur jeunesse pour l’indépendance de l’Algérie. Mais je dois avouer que je suis quelque peu déçue, aujourd’hui, lorsque je constate le résultat. On nous a volé notre combat. La France, l’OAS et les harkis ont laissé leurs représentants dans notre pays. Moi je suis trop fatiguée pour les combattre, c’est aux jeunes de reprendre le flambeau.» D’autres moudjahidate se veulent plus optimistes. A l’instar de Houria Zerafi, Houria Merdaci et de Fatiha Morceli. Pour elles, le plus Les moudjahidate en colère. Photo : Samir Sid Les moudjahidate remontent au front CONGRÈS DE L’ONM important est que l’Algérie ait réussi à s’extirper du joug du colonialisme et que les jeunes générations puissent vivre dans un pays libre. «Beaucoup de choses ont été réalisées ces cinquante dernières années. Mais il est vrai que nous aurions pu faire de l’Algérie un pays plus développé encore», ontelles soutenu. Les moudjahidate gardent encore espoir. T. H. du côté algérien. Nouvel échec devant l’intransigeance de la France à ne pas céder sur la question de la base de Mers El-Kebir. Mais les négociations ne sont pas interrompues et reprennent à Neuchâtel sept jours plus tard le 26 février 1961. Négociations menées en cachette mais point d’accord à l’horizon. Cependant, les pourparlers reprendront à Evian-Lugrin, à la frontière avec la Suisse le 20 mai 1961 à Evian à l'hôtel du Parc avec Joxe et des généraux qui constituent la délégation française, Krim Belkacem et Benyahia côté FLN. Alors qu’elles avançaient certes péniblement mais sûrement, dira M. Malek, les pourparlers butent sur le préalable d’un cessez-le-feu que la France avait unilatéralement décrété et que le FLN refusait avec obstination française de discuter la question du Sahara. Suspendus près de deux mois durant, les négociations reprennent le 20 juillet à Lugrin avec une nouvelle donne capitale, de Gaulle ne faisant plus du Sahara un de ses principes. Les deux parties se reverront le 5 septembre à Baie puis aux Rousses le 18 février 1962 avec le quitus du peuple français lors du référendum du 9 janvier 1962, concédant au peuple algérien de pouvoir décider de son avenir. M. Rédha Malek avouera que les délégués du FLN ont concédé aux Français d’Algérie la possibilité à titre individuel, d’acquérir la nationalité algérienne, et ce, durant une période de trois années, affirmant que 16 membres parmi l’Assemblée constituante étaient Français. Autre concession marginale, selon M. Malek, celle concernant la base de Mers El-Kebir que la soldatesque coloniale a quittée au bout de trois ans alors qu’il lui a été accordé un délai de 15 ans. Le document final de ces accords a été donné à l’appréciation du CNRA dont seul un membre, l’ex-président Boumediène, a voté contre pour, dira encore M. Malek, «des considérations internes». Lequel document sera paraphé le 18 mars 1962 à 17h par, du côté algérien Krim Belkacem et du côté français Louis Joxe, Robert Buron et Jean de Broglie. Dernier détail dont M. Malek n’a pas manqué d’en faire part : les négociateurs algériens n’ont touché la main à leurs homologues français qu’à l’issue de la signature de ces accords. Autrement dit, lors des précédents pourparlers, les deux parties se limitaient à se saluer par des hochements de tête, comme pour assurer le minimum de politesse. M. K. Le long processus raconté par Rédha Malek ACCORDS D’ÉVIAN M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et ce n’est que dans la logique de ce constat sévère mais combien vrai que l’ancien chef du gouvernement a entamé son témoignage, ce dimanche au forum El Moudjahid, invitant à une lecture approfondie et à une étude sérieuse de ce document qui reposait, dira-t-il, sur l’équation paix contre indépendance. Une équation à première vue simple mais qui fut dans les faits, longue à être résolue. Ce qui amènera, donc, le conférencier, à faire un come-back succinct sur le long et laborieux processus de négociations entre le Front de libération nationale et l’autorité coloniale, basé, tiendra à préciser M. Malek, sur trois principes contenus dans la déclaration du 1er-Novembre 1954, sur lesquels les 11 négociateurs algériens dont le valeureux Krim Belkacem auquel il rendra un hommage appuyé et tout particulier. D’abord l’intégrité territoriale, ensuite l’unicité du peuple algérien puis l’indépendance, des préalables non négociables, affirmera le conférencier pour contrecarrer les desseins de l’administration coloniale pour laquelle le peuple algérien n’existait pas en tant que tel, jouant sur les diversités eth- CONDOLÉANCES Attristé par le décès de El Hadj Youcef Mehigueni, père de son ami Rédha, Badredine Manaâ présente ses sincères condoléances à la famille du défunt et l’assure de toute sa sympathie. Que Dieu accueille le défunt en Son Vaste Paradis. niques (kabyle, chaouie, mozabite, targuie et arabe) pour mieux passer la pilule de la minorité européenne, le Sahara qui était sa propre création et, enfin, la question des bases militaires, notamment celle de Mers El-Kébir à l’ouest du pays. Autant de préalables à travers lesquels se situait tout l’enjeu de ces contacts dont les tout premiers remontent à 1955, et tout au long desquels ils constituaient de véritables points d’achoppement qui ont retardé de fait tout accord. Et puis, fallait-il compter sans la découverte de l’or noir au Sahara, en 1956, ce qui n’a fait qu’aiguiser davantage l’appétit de la France dont l’administration a démultiplié sa présence militaire en Algérie avec des effectifs portés à 400 000 puis 600 000 soldats. Des contacts qui allaient avoir plusieurs haltes entre autres Le Caire, l’ex-Yougoslavie, Rome par deux fois, mais sans toutefois enregistrer une quelconque avancée aussi minime soit-elle. Et le détournement, le 23 octobre 1956 de l’avion qui transportait une délégation du FLN vers Tunis où une réunion était prévue autour des défunts président Bourguiba et roi Hassan II, n’a fait qu’accentuer le sentiment déjà pesant chez Krim et ses amis quant à la sincérité de la démarche de l’administration coloniale qui avait suscité le courroux de la communauté internationale après ses attaques contre l’Égypte et la Tunisie où 40 écoliers ont péri dans une attaque militaire contre une école prise pour une base arrière de notre glorieuse ALN. Un sentiment de méfiance encore accentué avec l’épisode de la fameuse paix des braves propo- Rédha Malek revisite l’histoire. Photo : Samir Sid Qui mieux, pour l’avoir vécu de l’intérieur et en avoir été un des acteurs, que Rédha Malek pour faire revivre, 50 ans après, jour pour jour, son aboutissement, le long et laborieux processus de négociations entre le FLN et les autorités coloniales, regrettant que cet épisode capital dans le long combat de libération nationale du joug colonial ne soit pas suffisamment pour ne pas dire du tout vulgarisé parmi les générations post-indépendance, notamment les toutes dernières d’entre elles. sée par de Gaulle, synonyme de reddition tout simplement. Devant cet énième échec, le président français accepte de négocier directement avec le FLN dont il reconnaît de facto la représentativité et propose trois axes : la sécession, la francisation ou une fédération, dans une Algérie algérienne. Ainsi, les premiers contacts étaient noués en décembre 1960 à Genève, en Suisse et le 19 février de l’année suivante, avec côté français, Pompidou et Leusse, de l'autre Boumendjel et Boulahrouf LES DEUX FILLES DE KRIM BELKACEM LE REVENDIQUENT Pour la réhabilitation du 19 Mars Les deux filles du colonel de l’ALN et principal négociateur des Accords d’Evian qu’il a, d’ailleurs, paraphés, Krim Belkacem, ont plaidé, hier en marge de la conférence de Rédha Malek, pour la réhabilitation du 19 mars 1962, date qu’elles considèrent comme une étape aussi importante que celle du 1er-Novembre 1954 puisque, disent-elles, mettant fin à 132 ans de colonialisme. Par réhabilitation, Kawther et Karima Krim revendiquent que ce jour de la victoire rejoigne le podium des dates phares de la glorieuse Révolution de Novembre en la proclamant journée chômée et payée. Pour Karima Krim, son défunt père était un homme d’honneur qui a admirablement mené le long processus de négociations sans, dira-t-elle, renoncer à aucun des préalables posés par la direction du FLN. «Quand il a paraphé le document final, il ne l’a pas fait en son nom personnel, encore moins au nom d’une région mais au nom de tout le peuple algérien», dira Karima Krim, pour qui son père a été assassiné pour ses idées progressistes. A ce sujet justement, notre interlocutrice dira «laisser le temps faire son œuvre», l’urgence étant pour elle, que «les nouvelles générations s’imprègnent un peu mieux de la symbolique et de la valeur de cette date du 19 mars 1962», intimement liée, il est vrai, au valeureux dirigeant que fut son père. Mais tiendra-t-elle à préciser, «il arrivera le moment opportun pour que la lumière soit faite sur l’assassinat non pas uniquement de mon père mais aussi de tous les autres dirigeants de la glorieuse révolution». M. K. Contribution 19 MARS 1962, LE CESSEZ-LE-FEU ENTRAIT EN VIGUEUR Le 18 mars 1962 étaient scellés, entre la délégation du gouvernement français et celle du GPRA, ce qui allait devenir pour l’histoire «Les accords d’Evian» et dont l’aspect le plus emblématique était l’application du cessez-lefeu à compter du 19 mars à midi. Dans la soirée du 18, le général de Gaulle s’adresse aux Français auxquels il annonce la fin des combats soulignant notamment que «le cessez-le-feu en Algérie, les dispositions adoptées pour que les populations y choisissent leur destin, la perspective qui s’ouvre avec l’avènement d’une Algérie indépendante». Président du GPRA, Benyoucef Benkhedda, tout en félicitant le peuple algérien de cette grande victoire, relève que «la période transitoire est celle qui exige la plus grande vigilance. Le cessez-le-feu n’est pas la paix», mettant ainsi en garde contre «les hordes fascistes et racistes de l’OAS».(1) Effectivement, dès le 19 mars, Alger est en grève et le général Salan, patron de l’OAS, appelle à l’application de la circulaire 29 visant à créer un climat insurrectionnel dans le pays et ciblant, en plus des musulmans, les représentants de la puissance publique française, particulièrement les éléments de la gendarmerie et des CRS. Oran donnera le signal dès le lendemain des massacres aveugles alors qu’à Alger et dans d’autres points du pays se multiplient les actes de violence. Est-ce pourtant — sans doute à raison — que l’histoire enregistre cette journée du 19 mars 1962 non seulement en ce qu’elle consacre la fin négociée d’une guerre enfin reconnue mais bien plus en ce que les accords signés marquent bien et sans ambiguïté la fin de l’ordre colonial en Algérie. Paradoxalement et principalement en Algérie – en France même «OAS Métropole» tentera aussi de prendre pied et de monter des opérations à l’image des attentats ayant visé le général de Gaulle, son ministre de la Culture Malraux ou d’autres intellectuels soutiens de la cause algérienne —, les combats changent d’âme et dans la zone autonome d’Alger en particulier, militants du FLN, forces de l’ordre françaises et réseaux gaullistes allaient se trouver objectivement du même côté face à la politique de terre brûlée de l’OAS. Eussent-ils amplifié la violence endémique entretenue depuis février 1961 par l’OAS, les accords d’Evian du 19 mars 1962 ne constituaient plus pourtant, depuis au moins quelques semaines, un secret 6 Les accords d’Evian à l’aune Le Soir d’Algérie politique – notamment pour les dirigeants de la minorité européenne et leurs différents relais en France – et les ultimes négociations d’Evian couronnaient une série de contacts à différents niveaux de responsabilité entre gouvernement français et plénipotentiaires du FLN. Dans sa proclamation historique du 1er Novembre, le Front de libération nationale faisait explicitement de la négociation avec les autorités françaises l’un des objectifs de son action – sur la base de la reconnaissance de l’indépendance et de la souveraineté – et l’histoire de la guerre d’indépendance algérienne est-elle aussi celle de négociations souvent secrètes et le plus souvent avortées mais qui confirmaient peu ou prou la légitimité du FLN comme interlocuteur incontournable dans la recherche d’une issue politique au conflit. 1 - Cessez-le-feuélections-négociations Au lendemain de la chute du cabinet Edgar Faure, est-ce la guerre encore et longtemps innommable en Algérie qui dominera les élections de janvier 1956 et c’est sur la question de la paix que le «Front républicain» fait campagne. C’est à l’enseigne du triptyque «cessez-le-feu - élections - négociations» que Guy Mollet, secrétaire général de la puissante SFIO, appelé à former le nouveau gouvernement, définit sa politique algérienne. Quand bien même enverra-t-il de discrets missionnaires auprès du FLN – notamment Pierre Commin, puis son directeur de cabinet Bégé — Guy Mollet aura tôt fait de se déjuger – par le remplacement du général Catroux par Robert Lacoste en qualité de ministre résident à Alger — au lendemain du virulent accueil que lui auront réservé les Européens marqué, entre autres, par des jets d’œufs sur le cortège officiel du chef du gouvernement. La suite est connue qui verra le gouvernement de Front républicain – soutenu au Parlement par le vote du puissant groupe communiste — faire le choix d’accroître l’effort de guerre en Algérie par le vote des pouvoirs spéciaux en mars de cette année 1956. Il est important de noter que le souci de prendre parole avec les musulmans algériens, pour clairement contrer le FLN et réduire autant que faire se pouvait son éventuelle emprise sur les populations, apparaît comme consubstantiel du début de l’insurrection. La quadrature du cercle colonial était bien alors de savoir comment sortir les Algériens de l’insoutenable situation de minorité politique et civique devant le refus obsessionnel de toute évolution de la part de la communauté européenne et de ses porte-parole. Cela devait être «l’intégration» version Soustelle qui avait, à cette fin, pris langue avec des personnalités, l’ex-centraliste Cherchalli, l’avocat messaliste Ouaguenoun ou encore le porte-parole des Oulémas Kheïreddine. Le commandant Monteil, orientaliste connu, ou Germaine Tillion – qui sera à l’origine de la création des «centres sociaux» — pourront aussi rencontrer des dirigeants du MTLD alors en prison. On sait que cette démarche dite de «troisième voix» fut expressément condamnée et battue en brèche lors de l’offensive stratégique du nord constantinois du 20 août 1955 où des personnalités algériennes susceptibles d’entrer dans le jeu du gouverneur général Soustelle furent directement visées. Le manifeste dit des «61» des élus indigènes consacrera d’ailleurs, quelques semaines plus tard, l’inanité politique de cette troisième voix. 2- Les guerres intérieures algériennes Le congrès de la Soummam, audelà des seules thèses auxquelles il continue d’être réduit, constitue un tournant décisif dans la clarification des objectifs et de la stratégie du FLN et particulièrement dans la mise en place d’une hégémonie contestée par le pouvoir colonial et ses soutiens. Ainsi donc et en dépit des efforts soutenus des autorités françaises pour réduire son influence et/ou de lui opposer d’autres forces algériennes en Algérie comme en France, le FLN construit et impose la position de «seul interlocuteur au nom du peuple algérien» qui lui vaudront progressivement diverses offres et approches des gouvernements français. Il faut marquer sans ambages que cette position qui conduira le FLN aux négociations décisives des Rousses et d’Evian sanctionnent aussi les résultats des tragiques «guerres intérieures algé- Lundi 19 mars 2012 - PAGE riennes» qui mirent aux prises le Front au MNA et l’ALN aux harkas et autres groupes de supplétifs mis en avant par le pouvoir français au nom d’une guerre dite «subversive». On peut rappeler qu’alors même que s’enclenchaient les processus des négociations devant mettre fin au conflit, la tentation continuait d’exister d’y associer d’autres acteurs – le MNA principalement — comme s’y était essayé le ministre des Affaires algériennes Louis Joxe vite désavoué par un général de Gaulle pressé d’en finir avec cette «Algérie qui coûtait plus qu’elle ne rapportait». 3- Le tournant du 16 septembre 1959 L’allocution du 16 septembre 1959 du président français portant principalement sur la reconnaissance du droit des Algériens à l’autodétermination(2) constitue à tous les égards un tournant dans l’histoire de la guerre d’indépendance. La proclamation du droit «au libre choix que les Algériens voudront faire de leur destin» — que devrait consacrer un référendum dont le général de Gaulle annonce aussi l’organisation — s’inscrit dans une série de prises de position du chef de l’Etat français à compter du mois de mai. Evoque-t-il ainsi le 9 mai le fait que «nous allons vers des négociations décisives» auquel répond la prise de position du président du GPRA, Ferhat Abbas, le 25 du même mois : «Nous sommes prêts à négocier avec la France sur l’avenir de l’Algérie à trois conditions. Les négociations seront menées entre les représentants de deux gouvernements. Les négociations se dérouleront dans un pays neutre, elles porteront sur tous les aspects du problème algérien.» (3) A Alger, les réactions des milieux européens sont sans surprise marquées au coin du rejet sans nuances qu’exprime Alain de Sérigny, le directeur de l’influent Echo d’Alger : «Une scandaleuse satisfaction a été donnée au FLN puisque des citoyens habitant le territoire de la République se voient offrir, dans un triple choix, l’éventualité, c'est-à-dire la possibilité de s’en séparer.»(4 De son côté, le GPRA fait le constat, par le biais de son président, que «cette évolution n’a été possible que parce que depuis cinq ans le peuple algérien résiste victorieusement à l’une des plus sanglantes guerres de la reconquête coloniale».(5) Par le professeur Abdelmadjid Merdaci [email protected] 4- Topographie de la négociation Juin 1960. Au lendemain de l’échec d’une tentative de négociation directe avec les maquis de l’intérieur – notamment avec le colonel Si Salah, chef de la wilaya IV — se mettent en place les premiers contacts directs entre plénipotentiaires des deux gouvernements. La rencontre de Melun, sans rien faire avancer de manière décisive sur le fond, installe pourtant le principe de négociations directes entre le GPRA et le gouvernement français dans l’espace et le débat publics. La délégation du GPRA, conduite par Ahmed Boumendjel, comprenant aussi Mohamed Benyahia et Hakiki Ben Ammar, est quasiment consignée à Melun quatre jours durant et notamment soustraite à la curiosité des médias. Le GPRA qui répondait à une invitation publique à venir «pour trouver avec eux une fin honorable aux combats» fait état de ses propositions. Le cours de l’année 1960 sera celui de l’accélération du processus politique et des décantations des positions. Le 4 novembre, dans une allocution radiotélévisée, le président français fait état pour la première fois d’«une république algérienne qui sera» avant de se rendre en Algérie à la rencontre d’une armée dont il voulait s’assurer la loyauté la veille du décisif référendum sur l’autodétermination algérienne du 8 janvier 1961. La puissance des contre-manifestations algériennes des 10 et 11 décembre – qui répondaient à des provocations et des agressions de manifestants européens — a valeur de plébiscite en faveur du Front. «Avec modération», disent-ils Les médias et les politiques français font, comme cela était, par ailleurs, attendu, feu de tout bois pour imposer à une Algérie pour le moins médusée – mais officieusement consentante — un calendrier et une vision de la bonne manière de marquer le cinquantenaire de l’indépendance. Le gouvernement français vient ainsi de signifier son refus d’une célébration officielle des accords d’Evian portant cessez-le-feu au motif que cette date est aussi «celle de l’amorce d’un drame pour les rapatriés ,contraints au déracinement et le début d’un tragédie pour les harkis, massacrés dans les semaines qui suivirent au mépris des accords d’Evian». Cette position, qui conforte toutes les actions menées par des groupes d’anciens Européens d’Algérie – auxquels on peut aussi contester le statut de rapatriés puisque la France n’était pas la patrie d’origine de leur immense majorité – contre l’organisation de rencontres et colloques consacrés à l’évènement ces dernières semaines, à Nice, Nîmes, Evian par des organisations de la société civile, dont le respectable mouvement des «Pieds noirs progressistes», jure moins qu’elle n’éclaire la recommandation publique du ministre des Affaires étrangères français d’observer, à l’occasion, de «la modération». C’est en fait de ce côté-ci de la Méditerranée que cette modération devait être de mise et force est de faire le constat que, sous réserve d’un miraculeux démenti, le message français fait apparemment force de loi et le plus choquant en l’affaire est que la plus haute autorité de l’Etat ait pu consentir à parler par la voix du chef de la diplomatie française. Le fait est que, selon toute apparence, la guerre d’indépendance nationale fait encore peur en Algérie alors même que le souci, par ailleurs publiquement affiché par l’un des plus importants ministres du gouvernement «de ne pas toucher à l’image de la France», sonne comme un insupportable aveu. Les Algériens — du moins en large partie ceux qui avaient connu la guerre —ont longtemps consenti aux mensonges d’Etat, aux censures du passé, aux mémoires dévoyées ou confisquées par une bureaucratie rentière, et laissent-ils en héritage moins le feu des révoltes fondatrices que ses cendres amères et infertiles. En quoi marquer les anniversaires des accords du cessez-le-feu ou de celui de l’indépendance peut-il contrarier le calendrier politique national puisque c’est, semble-t-il, l’une des raisons officieuses des profils bas et de l’incohérent décalage du 5 juillet 2012 au 5 juillet 2013. La France aussi vote et l’incantation anti-algérienne est une fois de plus au rendez-vous de l’argumentaire du candidat Sarkozy et de ses relais ajoutant au malaise le poids de l’indéchiffrable silence des officiels algériens. Le croisement est en tout cas troublant, qui peut être aussi honteux. Autant que faire se peut, le signataire de ces lignes se livrera, avec la rigueur qu’autorise le travail historien, à l’extrémisme des rappels des faits et des actes qui qualifient l’action coloniale de la France et ses crimes durant notre guerre d’indépendance. Quand à M. Juppé, inattendu dans un rôle de facteur intermittent, qu’il sache que c’est aussi sur la connaissance de leur passé que nos enfants construiront leur avenir et c’est encore notre devoir aujourd’hui d’y apporter les nécessaires balises. A. M. des désaccords algériens Le Soir d’Algérie Contribution riennes et d’autre part répondre aux exactions de l’OAS(8). Au plan politique et à la suite de contacts informels entre Abderrahmane Farès, président de l’Exécutif provisoire, et Jean-Jacques Susini, dirigeant politique de l’OAS, le Dr Chawki Mostefaï, l’un des représentants du FLN au sein de cet exécutif, prend langue à son tour avec lui non sans avoir pris la précaution d’obtenir l’aval nécessaire auprès du GPRA. L’objectif prioritaire était de faire cesser les tueries et les massacres et Jean- Jacques Susini, qui avait sollicité le contact avec le Front, signera, avec le Dr Mostefaï les accords «FLN-OAS» qui seront de fait dépassés par le cours des événements. Il est en tout cas difficile d’imaginer l’insoutenable climat de violence de cette période mars-juillet 1962 de la mise en œuvre de dispositions des accords d’Evian mais aussi l’enchevêtrement des confusions et confrontations notamment au sein du FLN/ALN dont portera témoignage, entre autres, le colonel Hassen- Youcef Khatib qui dira avoir pris connaissance des accords et du cessez-le-feu en écoutant Europe 1(9). Rédha Malek, porte-parole de la délégation du GPRA à Evian, détaillera dans un ouvrage de référence le cours des négociations(6) et le président Benyoucef Benkhedda assurera la publication – en arabe et en français – de la teneur des accords conclus à Evian(7). La question de l’appartenance algérienne du Sahara, celle des garanties accordées à la minorité européenne au lendemain de l’indépendance(6), le maintien des bases françaises en Algérie, les intérêts économiques de la France en Algérie, les outils de la transition – exécutif provisoire, force locale — et l’organisation du référendum sur l’indépendance ont-elles occupé les négociations d’Evian à l’heure où en Algérie, l’OAS, Organisation de l’armée secrète, s’attachait par une violence aveugle d’en empêcher la mise en application projetée ? Commandant de la Zone autonome d’Alger, le commandant Azzeddine rapporte les efforts du FLN pour protéger d’une part les populations algé- Le cessez-le-feu n’était ainsi pas la paix et l’indépendance n’était pas non plus tout à fait la fin de la guerre. L’ancienne puissance coloniale, ait-elle pris les mesures d’amnistie propres, selon leurs initiateurs, à concourir à l’apaisement et cautériser les conséquences de la guerre, n’arrive toujours pas à nommer le conflit et à en définir la fin officielle. Valéry Giscard d’Estaing estimait ainsi en 1980 que «l’anniversaire des accords d’Evian n’avait pas à être célébré» alors que son successeur socialiste soutenait, de son côté que «s’il s’agit de décider qu’une date doit être officialisée pour célébrer le souvenir de la guerre d’Algérie, cela ne peut être le 19 mars parce qu’il y aura confusion dans la mémoire du peuple».(10) «La guerre des mémoires», pour reprendre la qualification de Benjamin Stora, demeure en tout cas vivace en France comme le rappelle d’ailleurs l’actualité d’une part avec la multiplication de manifestations marquant le cinquantenaire de l’évé- 5- Les accords d’Evian Benyoucef Benkhedda. 6- «Non au 19 mars» nement et d’autre part avec les oppositions publiques— parfois violentes — des groupes de rapatriés.Ce sont ces groupes que fédère l’association «Non au 19 mars» pour qui cette date «ne marque pas la fin de la guerre d’Algérie mais constitue un scandaleux mensonge, une contre-vérité historique et il y a une indécence à célébrer un jour national de malheur et de déshonneur».(11) Si elle souligne que «refuser le 19 mars comme date de recueillement ce n’est pas refuser la réconciliation avec les Algériens d’aujourd’hui», l’association n’en tient pas moins que «cette date est d’autant plus inacceptable pour honorer la mémoire des victimes civiles et militaires que le FLN et l’Algérie en font une journée de “Gloire à leurs martyrs”».(12) 7- Une occultation algérienne qui pouvaient rappeler les actions du Front de libération nationale et la nature fondamentalement politique de son combat. Le constat doit être fait que le refoulement des négociations d’Evian, des négociateurs et des institutions politiques – GPRA/CNRA — qui les avaient mandatés et validé leur démarche s’est opéré sans résistance notable de la société algérienne marquant sans ambiguïté l’inédit «compromis historique algérien» entre la cécité intéressée du régime sur la réalités de l’engagement de tous les Algériens dans le combat et l’absence de contestation des fondements du pouvoir des hommes en place. «Le slogan : “Un seul héros, le peuple” aura été l’enseigne» de la période ou la gratification d’un acteur collectif – ait-il été pour un large part imaginaire — rendait acceptable la mise sous le boisseau des trajectoires militantes individuelles aientelles été déterminantes dans la construction du destin collectif national. Parmi les trous de mémoire institués par le récit national politiquement accrédité par le régime autoritaire, celui qui aura assigné à l’oubli les accords d’Evian mettra au ban des personnalités telles que Krim Belkacem, alors seul dirigeant fondateur du FLN en liberté au moment des négociations, Lakhdar Bentobbal, Mostefa Benaouada, membres du groupe des «21», Taïeb Boulahrouf, Saâd Dahlab, M’hammed Yazid, membres du comité central du MTLD, Mohamed Benyahia et Rédha Malek, issus du nationalisme estudiantin. Cet imposant capital politique des négociateurs d’Evian, adossé à l’assise diplomatique internationale acquise de longue lutte par le GPRA non seulement ne feront pas le poids face à la violence des armes et la logique politique qui la sous-tendait – «Nous prendrons le pouvoir quel qu’en soit le prix»(13) avait dit Ben Bella au colonel Hassen – mais les acteurs de cette séquence fondatrice de l’histoire politique de l’Algérie furent au mieux contraints au silence quand ils ne furent pas pourchassés et poussés à l’exil. Il faudra assurément redonner toute sa portée – c'est-à-dire ses enjeux de pouvoir — à la décision du président Chadli Bendjedid de réhabiliter la journée du 19 mars 1962 et de l’inscrire au calendrier des fêtes légales comme «Fête de la victoire – “Aïd Ennasr”». Le retour du refoulé des accords d’Evian s’inscrit, en vérité, dans un véritable aggiornamento des rapports au passé et plus particulièrement à la guerre d’indépendance, engagé par le président Bendjedid dont le point d’orgue, outre la progressive levée des interdits frappant des personnalités nationales comme Abane ou Abbas, allait être la solennelle réinhumation des cendres de Krim Belkacem au carré des martyrs d’El Alia à l’occasion – qui rajoutait forcément une forte charge symbolique — du trentième anniversaire du 1er Novembre 1954. Photo : DR L’appui massif à sa politique qui sanctionne le référendum — 76% en France, 70% en Algérie — conduit de Gaulle à un meilleur accueil aux exigences du GPRA avec lequel se poursuivent des échanges discrets par médiateurs interposés – Jean Amrouche, le journaliste suisse Charles-Henri Favrod — et notamment l’intercession remarquable du diplomate suisse Olivier Long, que conclura, à la date du 2 février, une rencontre tout aussi discrète, à l’hôtel d’Angleterre de Genève, entre Saad Dahleb et le diplomate Claude Chaillet, collaborateur du ministre Louis Joxe promu à la gestion des affaires algériennes. Trois semaines plus tard, Dahlab, Boumendjel et Boulahrouf, le 27 février, ont rendez-vous à Lucerne avec Bruno de Leusse et surtout Georges Pompidou, véritable dépositaire de la pensée du général de Gaulle pour un véritable round de négociations au terme duquel la partie française exprime le souhait de l’établissement d’un cessez-le-feu tacite. Projetées pour le 7 avril à Evian, les négociations officielles – qui seront aussi marquées par l’assassinat de Camille Blanc, maire de la ville, par des activistes français — seront différées au 20 mai en raison d’abord d’exigences de clarifications de la part du GPRA sur son statut d’interlocuteur unique et par la suite du putsch des généraux d’Alger du 22 avril. Ce qui sera, par la suite, connu comme «Evian 1» mettra à jour les points d’achoppement entre les deux délégations et conduira à un ajournement des pourparlers. Leur reprise au Yéti, station de sports d’hiver des Rousses, à partir du 11 février 1962, imprimera un tour décisif à la négociation que sanctionnera un protocole qui sera soumis au CNRA du côté algérien et au Conseil du gouvernement du côté français. Réuni à Tripoli du 22 au 27 février, le Conseil national de la révolution algérienne approuvera à une très large majorité — seuls les représentants de l’état-major général, déjà inscrits dans une logique de lutte pour le pouvoir voteront contre— les termes des accords qui allaient sceller la fin de la colonisation française de l’Algérie. Le 7 mars, s’ouvrait ainsi «Evian 2» — sous une couverture médiatique exceptionnelle — dont l’annonce, le soir du 18, de l’accord sur le cessezle-feu sera la note la plus chargée de symboles. A l’examen, rien n’est moins sûr. Le régime politique autoritaire issu de la résolution violente de la crise de l’été 1962 — l’amnésie algérienne continue de couvrir les affrontements fratricides entre les forces de l’armée des frontières et le maquisards des Wilaya II, III et IV — s’est largement appuyé sur un imaginaire guerrier pour légitimer le rapport à la guerre d’indépendance et en a notoirement et délibérément effacé les dimensions politiques fondatrices. La stigmatisation, diligente et efficace, des ralliés de la vingt-cinquième heure – ceux que l’on a nommé avec dérision les «marsiens» — couvrait opportunément la volonté des vainqueurs de l’été 1962 de disqualifier les hommes, les faits Lundi 19 mars 2012 - PAGE 7 8- Alger raconte Evian Ces inflexions politiques s’inscriront aussi peu ou prou dans le champ médiatique et le documentariste algérien Djelloul Haya – auquel on devait la série désormais de référence sur les origines du 1er novembre 1954 — bouclait à sa manière la boucle de la guerre, en réalisant, pour la télévision algérienne, le récit des accords d’Evian. La caméra de Haya avait ainsi retrouvé et enregistré les principaux protagonistes des négociations – algériens, français, suisses – faisant la genèse des contacts secrets, des médiations, des différentes stations des négociations publiques, familiarisant au passage le public algérien avec des figures longtemps occultées du combat libérateur. On peut s’arrêter ici à la qualité des témoignages des dirigeants du GPRA et des négociateurs algériens qui situent souvent sans ambages les enjeux de pouvoir qui avaient notamment marqué les positions des membres de l’état-major général de l’armée – Boumediène et ses collaborateurs — lors des discussions du protocole des Rousses qui préfigurait les termes finaux des accords entre GPRA et gouvernement français. La teneur de la série faisait, par la suite l’objet d’un ouvrage publié par Haya en 2008.(14) Un demi-siècle après la conclusion des accords du 19 mars 1962, comment se déprendre du sentiment que le poids des censures et des manipulations du passé continue à anesthésier tout désir d’histoire chez une part notable des Algériens alors même que jamais autant l’urgence n’a été de se réapproprier le passé, socle incontournable de la projection dans l’avenir. A. M. NOTES 1- Dahlab (Saâd) : Mission accomplie -Ed Dahlab Alger 1990. 2- Stora Benjamin : De Gaulle et l’Algérie Sédia Editions 2009. 3- Bernard Michalon : Histoire du drame algérien Ed Omnibus 2012. 4- Op cité. 5- Ibidem. 6- Malek Redha L’Algérie à Evian Ed du Seuil – Paris 1998. 7- Bekhedda Benyoussef : Les accords d’Evian Ed OPU Alger 1987. 8- Cdt Azzeddine : Et Alger ne brûla pas Ed ENAG Alger 1997. 9- In L’indépendance aux deux visages de B. Stora et J. M. Meurice. 10- Communiqué de l’association «Non au 19 mars». 11- Ibidem. 12 Ibidem. 13- L’indépendance aux deux visages Op cité. 14- Haya (Djelloul) Evian 62, le dernier combat, Casbah Editions 2008. Appel du Président Benkhedda au peuple algérien Après plusieurs mois de négociations difficiles et laborieuses, un accord général vient d’être conclu à la Conférence d’Evian entre la délégation algérienne et la délégation française. C’est là une grande victoire du peuple algérien dont le droit à l’indépendance vient enfin d’être garanti. En conséquence, au nom du Gouvernement provisoire de la République algérienne, mandaté par le Conseil national de la révolution algérienne, je proclame le cessez-le-feu sur tout le territoire algérien à partir de lundi 19 mars 1962 à 12h. J’ordonne, au nom du Gouvernement provisoire de la République algérienne, à toutes les forces combattantes de l’armée de libération nationale l’arrêt des opérations militaires et des actions armées sur tout le territoire algérien. Le Soir d’Algérie Avant-midi Contribution C’est une histoire authentique et bigrement savoureuse. Vu mon goût pour les nouvelles, j’ai adoré l’écrire pour la faire connaître. C’est une plongée passionnante dans l’histoire revisitée d’un attentat parfaitement orchestré par la résistance, en cette matinée d’une journée historique ; celle d’un certain 19 Mars 1962 : celle-là même qui était apprêtée par les accords d’Evian… Il n’était pas encore midi ; la place de la Brèche fourmillait de monde, c’est le centre de la ville vers lequel convergent, tous les matins, les habitants de la ville de Constantine. Parmi eux, un homme, au teint basané et à l’allure peu avenante, le dénommé Chérif Tbessi ; c’est ainsi qu’il était communément appelé, sans doute par référence à son origine abandonnée de l’antique ville de Tebessa. Un homme macabre et ignominieux, que les gens de la ville craignaient. Il se dirigeait, d’un pas hardi, vers l’agence de voyages située à la place de la Brèche. Actuellement, c’est la même agence qui se trouve au-dessous de la banque, à côté du théâtre. En face, sur le côté droit, les anciens cafés chics de la ville : l’Alex et l’Excelsior. Se sentant constamment menacé, il avait décidé, la veille, de partir, de quitter soudainement la ville pour rejoindre la métropole, avant qu’il ne soit trop tard. Sans doute, c’est ce jour même qui avait précipité sa partance, parce qu’il avait peur de mourir, plutôt, de subir la vindicte populaire. Chérif ! C’était un homme égocentrique, au tempérament autoritaire et agressif, aussi bien dans ses gestes que dans la parole. Il avait une réputation malpropre, celle d’un terrible tortionnaire et tous ceux qui sont passés par lui, vous diront combien il excellait dans l’art de la torture et de la géhenne. C’est l’un des bourreaux le plus sournoisement connu, parmi d’autres, des Français et des Corses, de la funeste «ferme Ameziane» ; tous des spécialistes de l’atrocité et de l’horreur. Ils interrogent les prisonniers, les torturent et les assassinent ou les font disparaître. Ce centre de torture, c’était un mouroir pour les militants emprisonnés et qui subissaient les affres de la mort données par les tortionnaires coutumiers de la ferme. Sans oublier la fameuse chienne du camp. Cette bête, à force de mordre la chaire humaine, s’est mutée en un fauve capable de déchiqueter le corps d’un homme. C’était un cantonnement militaire baroque, aménagé à la place de la ferme du même nom et qui se trou- ve en contrebas de la ville, dans un lieu funèbre, à proximité immédiate de trois cimetières. C’est le territoire des morts. En y passant, la vision foudroyante des tombes et des caveaux qui s’étalent, de part et d’autre de sa route, n’inspire qu’appréhension de la mort et une grande frayeur. A l’intérieur du camp, Chérif était le barbouze. Certains vous diront que c’est un renégat qui s’est rangé du côté de la «France» pour casser les vaillants patriotes ; il préférait les vivants pour mieux en extirper leurs âmes, car il leur faisait atrocement mal. Chez tous les prisonniers du camp, il suscitait une répulsion qui frisait la phobie. Tel un sadique, il jouait avec leurs émotions et leurs douleurs, jusqu’à ce qu’ils trépassent. Morts, alors, ils ne l’intéressaient plus. Il jetait aux oubliettes leurs corps meurtris et ensanglantés. Le lendemain, la corvée matinale les chargeait sur une charrette en bois, pour les déposer à la décharge. Les familles qui guettaient ce manège, depuis le haut de la colline, accouraient pour reconnaître leurs proches et récupérer leurs corps inanimés. Indubitablement, il s’était fait une réputation malencontreuse. Selon la rumeur, «les frères» avaient projeté, maintes fois, de lui régler son compte, de mettre fin à ses jours, de l’abattre... En ce début d’année, la ville connaissait des tensions extrêmes. Après des années de lutte, la haine était à son comble. La ville était encerclée par les militaires, les rues et les venelles étaient barricadées par d’immenses grilles en fer forgé, coiffées de fils barbelés et les riverains étaient obligés de les contourner. Il y avait des postes militaires à chaque entame de rue. Les gens étaient glacés de terreur, angoissés et cruellement éprouvés ; les familles accablées ; les êtres chers disparus et beaucoup de «braves» assassinés. C’était le temps de la délation et de la proscription. Les fameuses «cartes blanches» pointaient du doigt et les soldats français organisaient fréquemment des rafles pour contrôler l’identité des gens et débusquer les militants. Par leurs faciès, c’étaient uniquement les Algériens qui subissaient les exactions et l’opprobre de cette armée. Pourtant, dans la ville, il y avait des colons, des Français, des juifs et des français musulmans, symboliquement des Algériens, qui n’étaient pas considérés comme des citoyens à part entière, simplement des indigènes. Ce ralliement forcé était ressenti par la majorité de la population indigène comme une profonde atteinte à leur dignité et à leur raison d’être. Ainsi, pour désapprouver la rhétorique de l’Algérie française, le cheikh A. Benbadis disait : «Le peuple algérien est musulman…» Dans la ville, les relations entre tous ces habitants étaient régies par un rapport de dominants-dominés ; car, si les Français s’imposaient aux autres, par le biais de leur armée, il arrive, parfois, que le signalement d’une action brillante ou justicière perpétrée par une personne ou un groupe de personnes, secrètement appelés «Fidaïs», sème la terreur parmi ces derniers. Ils avaient une frousse atroce de ces compatriotes qui hantaient, jour et nuit, leur moral. Il n’y avait point de salut et aucune tolérance n’était permise. La cohabitation était devenue impossible. De part et d’autre, les gens s’évitaient, parce qu’on craignait la haine de l’autre. Cet autre, c’était l’ennemi dont on se méfie inlassablement. Durant cette période, les habitants de la ville étaient traumatisés par la chronique tumultueuse de la guerre d’indépendance et tous les maux qui sont à l’origine de cette société coloniale avaient atteint leur paroxysme. C’était une année de bouleversement et de crise. Les Algériens aspiraient farouchement à reconquérir leur indépendance et recouvrer leur identité ; en revanche, les autres craignaient de perdre fatalement l’asile qu’ils avaient conquis depuis 1830. Il n’était pas encore midi, ce matin du 19 mars et il n’avait pas plu, seuls quelques nuages avaient assombri le ciel. Chérif Tbessi, ce jour-là, n’était pas le même. Intérieurement, il était tourmenté et son visage reflétait une grande panique. On dirait qu’il était habité par la mort. Il avait empoché son billet de voyage et s’apprêtait à quitter le bureau de l’agence. Bien entendu, il avait pris, uniquement, un aller simple, parce qu’il ne pourrait, jamais, songer y revenir dans cette ville. A ce moment-là, le sort de ce pourri était irréparablement scellé car la fin de son chemin approchait. Discrètement, les patriotes avaient planifié sa mise à mort avant l’instant T. Malgré les risques, il ne fallait pas qu’il reste en vie. Pas lui. En quittant l’agence de voyages, il s’arrêta un instant devant l’entrée pour scruter les alentours immédiats, avant de se fondre dans la foule. Il était attentif au moindre détail. Loin de son campement, il se savait vulnérable et il était conscient qu’il risquait de perdre grossièrement la vie. Il porta sa main sur le cœur et effleura tendrement l’arme qu’il portait habituellement sous le veston. Comme toujours, il y avait du monde sur la place de la Brèche et les bus de la défunte R.M.T.C déversaient, par saccades, les flots des usagers arrivés au terminus. La place de la Brèche lui semblait spacieuse et traversée par un courant d’air frisquet. Seul, au milieu de la foule, il entama son chemin d’un pas résolu, en surveillant ses arrières. Parfois, il appréhendait que certains regards se posent sur lui, chose qui le faisait frissonner. En face, il aperçoit le palais de justice, populairement appelé «tribunal» ; un immeuble imposant qui trône sur l’autre côté de la place. Il décida, cependant, de s’y rendre. Chemin faisant et le cœur battant la chamade, il ne savait pas qu’il avançait vers une fin inéluctable. Une voix badine l’interpella par derrière son dos : «Hé, Chérif !» Au moment où il se retourna en direction de la voix, une rafale, tirée à bout portant, lui creusa la poitrine ; aussitôt, il flancha et s’écroula par terre. Comme d’habitude, les gens fuyaient l’endroit à chaque fois qu’ils entendaient le bruit violant des coups de feu, sans chercher à comprendre. Tout d’un coup, la place était devenue vide. Bien après l’afflux, des policiers et des soldats dépêchés sur les lieux découvrirent une place déserte. Il ne subsistait que le cadavre d’un homme gisant sur la chaussée et baignant dans une mare de sang, depuis un moment. Il paraît qu’il ne s’était même pas débattu, sa mort était immédiate. Debout sur sa tête, ils foulaient le pavé et ils n’en revenaient pas. Peut-être qu’ils eussent pensé, sans ce jour précis, rien ne lui serait arrivé ! Soudain, dans le ciel, le carillon de l’horloge de la poste se mettait à exécuter son air, pour marquer les douze coups de midi. Bienvenue au cessez-le-feu proclamé Lundi 19 mars 2012 - PAGE 8 Par Daghrour Nourredine* à Evian. La nouvelle de cet attentat a été rapidement colportée dans la ville et ses environs. Comme par enchantement, les gens stupéfiés disaient tout simplement, sans élever la voix : «Il y a eu, aujourd’hui, un attentat à la Brèche ; il paraît qu’on a abattu l’inspecteur Tbessi ce matin.», c’est, ainsi, qu’on le désignait généralement. Ils s’interrogeaient les uns les autres. Au fond d’eux, ils pensaient que la mort de ce proscrit ne relevait que d’un miracle, et le miracle a eu lieu, grâce à la ferveur complice d’un brave qui, malgré la présence des policiers et militaires sur les trottoirs de la place, a pu s’enfuir, c'est-à-dire quitter les lieux et se fondre dans l’inconnu pour effacer les traces. Cette année, j’avais à peine dix ans. Dans mon entourage, j’avais entendu, souvent, conspuer ce nom. Je ne l’ai jamais rencontré ; mon père si, plusieurs fois encellulé à la ferme Améziane. Subséquemment, Tbessi le connaissait assez bien. Souvent, il l’interpelle vigoureusement, par la fonction qu’il exerçait alors, en fronçant les sourcils : «Hé, le Facteur». Un militant engagé à fond dans la résistance. A vrai dire, un rebelle, qui avait tenu la dragée haute aux soldats français et qu’à force de provocations et de détentions, il était formellement identifié en tant que tel, chez les Français, les juifs et les Arabes. De nos jours, cette reconnaissance traumatique peut paraître anodine mais, en ces temps de rigueur et surtout de grande prudence, il était périlleux d’être présenté en tant que tel. Ils se méfiaient de lui, en même temps, ils le craignaient, car, pour eux, il représentait symboliquement la résistance ; ce mot tabou, qu’il ne fallait surtout pas prononcer publiquement. Enfin, tous ceux qui savaient, vous diront combien à son corps défendant, il avait, particulièrement, souffert, plus qu’aucun autre, le martyre dans les geôles de la ferme. Dans l’esprit de l’enfant que j’étais, Tbessi représentait le diable en personne et cet ogre me faisait terriblement peur. A l’instar des gens de la ville, la saga de sa mort, restée ancrée dans la mémoire collective, m’avait énormément fasciné, depuis… D. N. * Fils de feu Zouaoui D., alias «le Facteur» à Constantine. Le Soir d’Algérie Lundi 19 mars 2012 - PAGE ENFIN, VOUS PARLEZ ! QUE VOTRE VOIX COUVRE LE CHAHUT DES REVANCHARDS ! Ses frères et sœurs étaient loin des arcanes du pouvoir ous vous posez la question pertinente sur l'acharnement de certains «khorotos» sans épaisseur et d'autres intellos «batata» sur un fantôme mort il y a plus de 33 ans. Je me suis posé cette question et j'ai posté dans le journal El Fadjr un commentaire sous la rubrique «Point d'ordre» de l'estimable Saad Bouokba qui critiquait certains passages de l'essai autobiographique du moudjahid Tahar Zbiri. J'avais conclu mon commentaire en me questionnant sur le timing de toutes ces contributions et livres qui accablent un homme qui a laissé sa femme dans le dénuement, je me suis posé la question sur les agissements de Si Tahar Zbiri qui a tenté le coup d'Etat de 67 sous le prétexte que H. Boumediène dirigeait le pays de manière autoritaire et sans se référer à qui que ce soit, même si cela est totalement faux puisque sa stratégie de développement du pays était pensée par des experts sous la houlette de Belaïd Abdeslam, que cette stratégie était cohérente et hautement patriotique, je me suis posé à la fin la question sur l'attitude ambiguë de ce révolutionnaire qui condamnait le pouvoir personnel de Boumediène même si le but était de sortir le pays du sousdéveloppement et que l'option était authentiquement nationaliste, alors qu'aujourd'hui, au vu et au su de tout le monde, Boutef personnifie le pouvoir personnel et autoritaire mais avec le vilain inconvénient, c'est que c'est une orientation antipatriotique et antinationale ; j'avais conclu mon post par «H. Boumediène vous empêchait de manger, Bouteflika vous fait gaver comme les oies destinées aux célébrations de Noël, est-il vrai que quand Zbiri mange, il devient sourd ?» Dans le même journal, j'ai écrit un post sous le titre «Boumediène et la méritocratie», j'ai apporté mon témoignage sur la grandeur de cet homme qui avait, comme tout le monde, des frères et des sœurs, mais qui avait gardé sa famille et fratrie loin des arcanes du pouvoir alors qu'aujourd'hui, notre conducator bien aimé a logé toute sa famille sous le chapiteau de la présidence (…) Juste pour vous dire que j'étais un petit gosse quand Si El Houari régnait, et défendre sa mémoire est un devoir patriotique. Salutations d'un patriote, acharné défenseur de Boumediène qui ne m'a construit ni un palais, ni donné une rente à vie, il a aimé son pays et l'a construit et c'est juste pour cela que nous l'avons respecté et que nous honorons sa mémoire. Allah yarham échouhadas, tahya El Jazaïr. Wahrani Boumediène V Nous voulons des preuves tangibles ! e crois que vous faites allusion à Smaïl Mahroug (ministre algérien de confession chrétienne). Je suis de tout cœur avec vous. Il ne faut pas hésiter à damer le pion à ces gens qui agissent à la limite de la correction. Cette personne éprouve certainement de la haine à l'égard de Boumediène. Avec une véhémence, il ne respecte même pas le rang qu'occupait la personne dans le maquis et postindépendance. Lui, qui aime si bien l'Algérie, pourquoi ne pas mettre à profit son expérience, modeste soit-elle, au service du pays en sa qualité de «TTS Cordonator Muscat», je ne sais même pas ce que c'est. C'est comme si dans le pays dans lequel il vit, les gens étaient tous des saints (l'Amérique et sa démocratie si chère à Tocqueville). Dans J ce pays, si on n'assassine pas pour raison d'Etat on le fait par intérêt. Et tout le monde y passe : président, autres personnalités politiques, personnes qui gravitent autour, etc. Le commanditaire ne sera jamais démasqué. Dans l'assassinat de JFK, Oswald a été reconnu coupable, d'autres par contre attribuent l'assassinat à «Lindon Johnson» son vice-président. On ne saura jamais rien, y compris pour la mort de Marylin Monroe. C'est vrai qu'on regrette la mort violente de ces grands hommes Abane Ramdane, Krim Belkacem, Khider. Qui a commandité les assassinats ? Personne ne sait et ne le saura. Pourquoi alors coller cette étiquette à Boumediène, de surcroît dans la mort des grands martyrs, les colonels Amirouche et El Haouès ? Est-ce qu'on a pu apporter des preuves tangibles ? Non. Aussi, s'évertuer de lui attribuer ces assassinats et en faire un délateur, sur de simples supputations, c'est aller trop vite en besogne. C'est vrai qu'au lendemain de l’indépendance, on s'est entretué pour s'accaparer du pouvoir. Il a fallu que le peuple sorte dans la rue scander «Sebaâ senine barakat» pour arrêter le massacre. Ce pouvoir qui intéressait tant de personnes, qui de nous saura comment il a pu se composer et prospérer ? Alors que certains voulaient en faire un grand pays totalement indépendant et fort, certains ont profité entre amis, famille, de ses richesses au détriment du bien-être de tout un peuple. Sans la présidence de Boumediène qui, malheureusement, ne dura que 13 ans, je me demande ce qui serait arrivé à ce pays. A l'orée de mes 65 ans, je découvre, non, je confirme comme beaucoup d'Algériens comme moi, qu'on «n'aime pas les hommes qui nous veulent du bien». Une preuve irréfutable, que nul ne peut contester : que se passe-t-il aujourd'hui, 34 ans après la mort du grand président ? Nous avons atteint le niveau le plus bas de la médiocrité. Bob. Med - Belcourt On est fatigué des mensonges ! e m’appelle Mohamed Soussoum, je vis à Aïn Bénian, en Algérie. Si je vous écris aujourd’hui, c’est suite à votre réponse du 14 mars 2012 à l’encontre de M. Mokrane Djaoumi dans votre billet «Tout ce que nous avons fait de mieux date de l’ère Boumediène». Khoya, mon compatriote, je tiens à vous saluer pour votre patriotisme, intégrité et singularité et de l’esprit constructif que vous avez. On est fatigué des mensonges, des gens qui regardent l’Algérie de l’extérieur et qui portent des accusations à gauche et à droite. Nous voulons des gens qui construisent cette Algérie notre patrie, notre mère, notre sang. La chronologie des événements cités dans l’article ne sont pas vérifiables ni justes puisque tous les hommes cités sont morts. Personne ne peut apporter de démenti sauf bien sûr un (Aït Ahmed du FFS), s’il veut bien libérer sa conscience de tous les fantômes qui le hantent. Monsieur, je tiens à vous dire que, heureusement, il y a des hommes comme vous en Algérie. Le président Boumediène était un homme d’Etat hors pair. Laissez ce peuple tranquille et allez vaquer ailleurs avec vos histoires à dormir debout. Personnellement, je suis fatigué de lire et d’écouter ces ragots. Vive l’Algérie Gloire à nos martyrs ! M. S. J Parlez, SVP, MM. Abdeslam et Ghozali ! raiment je ne comprends pas. Il n’y a que celui qui ne travaille pas et ne fournit pas d'efforts qui ne fait pas d'erreurs, et même des fautes graves, surtout dans un pays qui sort éreinté par plusieurs siècles de retards, héritages de la période coloniale ! Ne pas reconnaître que 1965-1978 fut une belle épopée dans le démarrage de l'édification de l'Algérie nouvelle et des réalisations positives est une hérésie. Boumediène avait su s'entourer du meilleur de la génération de managers (économistes, ingénieurs, diplomates, idéologues...) issus de l'Ecole du combat anté et post 54. C'était là la force de l'ère Boumediène. Voir reconnaître à cette période ses qualités par Lacouture, Balta... n'est pas négligeable, mais ce qui me désole, c'est de ne pas voir les A. Belaïd, S. A. Ghozali et tout le staff diplomatique prendre la défense de ces réalisations, dénoncer leur démantèlement ; ces réalisations sont tout de même le produit de leurs efforts ! Je ne sais pas pourquoi quelques-uns s'acharnent sur feu Boumediène et sur la stature de ce grand homme, faut-il être politicien pour savoir la vérité, ou il faut juste avoir un iota de bon sens pour dire haut et fort que la perte de cet homme n'est pas seulement celle des Algériens mais celle de tous les opprimés dans ce monde injuste ? Un simple raisonnement rationnel démontre tout. Est-ce qu'on avait des haraga dans l’ère Boumediène ? Est-ce qu'on avait des suicidaires ? Est-ce qu'on avait des scandales de corruption ? Est-ce qu'on recevait des ordres à cette époque ou on les donnait ? Est-ce que notre pays était La Mecque des révolutionnaire et le passage obligé des grands de ce monde ou est-ce qu'il était boudé ? (Voir la vidéo de son passage à l'ONU) ? Est-ce que notre drapeau a été brûlé ? Pour répondre à Mokhtar Ould Dada, notre lion a utilisé un diminutif qui reste gravé dans tous les esprits : «Si Mkhitir». Les hommes ont toujours été évalués correctement par les vrais hommes. Feu Boudiaf a tout dit là-dessus, j'avais 13 ans en 1978 lors de la tragique perte et je me rappelle bien d'une phrase que la majorité du peuple criait : «Réveille-toi, pauvre Algérien ; ton père est mort.» Rappelons-nous de la fameuse phrase : «Entre le prophète Mohamed et les nouveaux prophètes, le choix ne se pose pas et ne s'impose même pas.» Si Boumediène était vivant, on n’aurait pas à négocier avec des blaireaux pour un projet de société, si Boumediène était en vie, on ne mettrait pas l'Algérie dans les listes noires, si Boumediène était vivant, je serais chez moi et pas en exil. On ne peut pas cacher les rayons du soleil avec un tamis, l'homme qui est encore pleuré 34 ans après sa mort ne peut pas mourir : il est toujours vivant dans le cœur des millions, sur chaque pouce du territoire national. Reposez en paix, Monsieur le Président, on ne vous oubliera jamais Habbib – Ottawa V Hommage aux patriotes du service de renseignement algérien ! oilà un autre lecteur du Soir d’Algérie que l’adjectif «boumediéniste» fait sortir de sa réserve. Je vous tire chapeau à chaque fois que vous prenez la défense de Boumediène sans perdre pour autant l’objectivité qu’on vous connaît. Notre compatriote Mokrane Djaoumi a passé en revue «le règne de Boukharouba» V 9 dans une chronologie qui commence, à ma grande surprise, en 1962 et qui porte la responsabilité de toutes les décisions prises par le président Ahmed Ben Bella. Il est employé dans cette chronologie des termes qui doivent être bien définis. L’armée des frontières n’est pas, comme le laissent entendre certains passages, une armée de colonisation. Il s’agit d’une armée qui s’est formée, contexte oblige, aux frontières Est et Ouest du pays et qui a joué un rôle important durant la guerre de Libération. La présence de cette armée représentait un poids non négligeable lors des Accords d’Evian sans oublier qu’elle a protégé les frontières nationales lors de la Guerre des sables, en 1963. Les services de renseignement ne se résumaient pas seulement à une police politique (même si personne ne peut nier leurs activités dans l’étouffement de toute opposition vue comme antirévolutionnaire), ils protégeaient les intérêts du pays partout dans le monde. Si la nationalisation des hydrocarbures a connu la fin victorieuse qu’on lui connaît, c’est, en grande partie, grâce à une mission d’espionnage de grande envergure menée par Rachid Tabti et financée par Messaoud Zougar (le premier est mort dans indifférence la plus totale et le second, accusé de haute trahison, a longtemps croupi en prison avant de mourir). Le Mossad a confirmé que seuls les services de renseignement algériens planifiaient des opérations purement offensives contre les intérêts israéliens pendant la «guerre d’usure». D’un autre côté, notons l’absence de toute référence à la politique économique, sociale et culturelle dans cette chronologie. J’invite les lecteurs à (re)lire à ce sujet l’intervention de Mme Anissa Boumediène dans les colonnes du Soir d’Algérie où elle donne des chiffres concrets concernant l’époque où Boumediène présidait aux destinées de l’Algérie (Anissa Boumediène : il semble que le fantôme de Boumediène fasse encore peur, Le soir d’Algérie, 21/01/2012). Houari Boumediène a, depuis sa mort, fait l’objet d’une campagne de dénigrement dont les auteurs ne se basent sur aucun fait historique. Aucune œuvre humaine n’est parfaite et un débat académique objectif sur le bilan du président Boumediène aurait été très instructif. Houari Boumediène était accusé par les islamistes d’être marxiste, accusé par les berbéristes d’être arabo-islamiste et accusé par les communiste d’être trop «à droite». Jonathan Swift disait : «Lorsqu’un génie apparaît en ce monde, on le reconnaît à ce que tous les imbéciles se liguent contre lui.» Pour conclure, je rappellerai que Mohamed Boudiaf, l’un des plus farouches opposants de Houari Boumediène, a dit le jour du décès de ce dernier : «Lui et moi n’étions pas d’accord sur bien des sujets. Mais en assistant à ses funérailles, j’ai eu le sentiment de m’être trompé. Un homme pleuré avec tant de sincérité par tout un peuple n’a pas pu faire de tort à la nation.» Vous (M. Farah) faites partie d’une génération qui, un certain 28 décembre 1979, a promis de poursuivre l’œuvre de H. Boumediène. N’ayant pas vécu cette époque, j’estime avoir fait cette promesse en «naissant algérien» : repose en paix Boumediène, nous continuerons ton œuvre. Je rajouterai donc un autre «adjectif» au vôtre : je suis un «boumediéniste convaincu». Ben – Oran Un texte à faire passer dans «Vox Populi» ? [email protected] ou [email protected] Le Soir d’Algérie Culture Lundi 19 mars 2012 - PAGE [email protected] 11 Le grand Khelifi Ahmed n’est plus MUSIQUE BÉDOUINE Le chantre de la chanson bédouine algérienne, Khelifi Ahmed, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 91 ans, a annoncé la Radio natio nale. e son vrai nom Ahmed Abbas Benaïssa, le grand artiste est né en 1921 à Sidi Khaled, dans la région de Biskra. C’est auprès de son oncle El Hadj Benkhlifa qu’il a fait ses premiers pas dans la chanson. En effet, El Hadj Benkhlifa était un chanteur dans le genre medh saharien. C’est d’ailleurs lui qui avait enregistré en 1933 chez Anouar et Bachir Er Saissi, en D Tunisie, la première version de la chanson d’amour Hiziya d’après le poème de Benguitoune. L’oncle inscrit Ahmed dans la chorale de la confrérie Rahmania et lui donna ainsi le goût du chant et de la poésie populaires. Le talent de ce petit meddah était si grand que la société Baïdaphone lui donne l’occasion d’enregistrer à Paris, en 1934, des chansons, avec Saïd El Braïdji comme flûtiste et Slimane Meggari comme choriste. Il participera, en parallèle, à toutes les soirées qu'animait son oncle dans la région d'Ouled Djellal et de Biskra, et ce, jusqu'en 1939. En 1941, le jeune Khelifi, réduit à la misère après la ruine de sa ie En librair BEN famille, se réfugia auprès d'une de ses sœurs, à Ksar Chellala. Là, il fit une autre rencontre décisive, celle de Djerbi, menuisier de son état, qui l'engagea comme apprenti et le fit vivre au milieu de sa famille. Un des fils de Djerbi, amateur de musique, jouait de la mandoline et l'entraîna, en remarquant ses dispositions pour le chant, dans les soirées intimes que les jeunes organisaient dans la région, développant ainsi son goût pour la musique. En 1947, El Boudali Safir, directeur artistique de Radio Alger, qui avait entendu parler du don et du talent d’Ahmed, lui fit appel pour lui confier l'orchestre de musique bédouine qu'il avait formé. Sa pre- BELLA-KAFI-BENNABI CONTRE ABANE, DE BÉLAÏD ABANE Des pourfendeurs à la rancune tenace «Que de nains couronnés paraissent des Le coup de bill’art du Soir géants», disait Voltaire. Il est vrai que, dans le La terre d’Algérie libre cdhealm’impadgeinalairemcéomlleocirteif,et Par Kader Bakou certains personnages se On frappe à la porte. Le propriétaire va ouvrir. C’est un homme de type européen sont élevés des trônes à la qui vient de frapper à la porte de cet appartement situé dans un quartier de l’ouest mesure de leur ambition et d’Alger. «Je viens de France. Je suis d’une famille de pieds-noirs et nous avons habité de leur ego. cette maison avant 1962. Ma mère, qui est à l’hôtel, voudrait visiter cet appartement où elle a vécu jadis… avec votre permission, bien sûr…» L’Algérien est d’accord. Le lendemain et à l’heure convenue, le Français est revenu, accompagné de sa mère et de sa femme. Voilà, ils sont dans l’appartement où ils ont vécu jadis et ils sont, visiblement, très émus. Après avoir visité toutes les pièces, ils sortent sur le balcon pour admirer la mer «comme au bon vieux temps». Après une discussion amicale autour d’un café, c’est l’heure de partir. Tous les quatre décident de se retrouver et d’aller dîner ensemble dans un restaurant d’Alger. «Je viens vous prendre à l’hôtel avec ma voiture, puis on ira dîner dans un restaurant de la Pêcherie», propose l’Algérien. Ainsi, c’est presque par hasard qu’ils se retrouvent le lendemain à Sidi Fredj au début de la nuit et décident d’entrer dans un restaurant du port de plaisance. Comme la veille, on discute de tout et de rien, tout en évitant les questions qui fâchent des deux côtés. Le repas est succulent et le Français avait commandé une bouteille de vin qu’il était presque seul à boire. Contre l’avis de sa mère et de sa femme, il commande une deuxième bouteille de «ce merveilleux vin d’Algérie». «Vous voyez, c’est là, dans la presqu’île de Sidi Ferruch, que le corps expéditionnaire français a débarqué en juin 1830», fait remarquer l’Algérien. C’est, peut- être la goutte qui a fait déborder le vase. Le Français, maintenant ivre, devient agressif mettant dans l’embarras les deux femmes toutes confuses et qui lui demandent tout le temps de mieux se comporter avec leur hôte algérien qui les a accueillis chez lui avec hospitalité. «Qu’est-ce que vous ressentez, vous qui habitez dans une maison bâtie par quelqu’un d’autre et qui, donc, ne vous appartient pas ?» demande le Français après avoir vidé sec un dernier verre de vin rouge. - Si aujourd’hui je débarque en France sans visa et sans papiers et que je construis une villa sans autorisation sur la côte d’Azur, l’Etat français va-t-il me donner cette villa ?» demande, de son côté, l’Algérien. - Non, parce que c’est une construction illicite bâtie par un immigrant clandestin… et la loi l’interdit formellement», répond le Français. - En effet, c’est une construction illicite, tout comme votre ancienne maison en Algérie : elle a été construite sur une terre algérienne qui ne vous appartient pas…» K. B. [email protected] mière émission, il la fit avec Abdelhamid Ababsa qui l'accompagne au piano. Ce n'est qu'en 1949 que Ahmed se lança dans le chant typique du Sud le «aye ! aye !». Pour des raisons professionnelles, il va vivre dans la capitale mais il va toujours se définir comme «un palmier au cœur d’Alger». Même si dans sa vie, il a connu des hauts et des bas, Khelifi Ahmed est resté au sommet jusqu'à sa semi-retraite artistique. Sa voix, puissante et limpide à la fois, est unique. Il est considéré comme l’un des plus grands artistes algériens de tous les temps. Khelifi Ahmed n’a jamais oublié la vie bedouine (galbi t’fakkar ourbane errahala). Une de ses chansons s’appelle Abqua aâla khaïr ya watni . Adieu Khelifi Ahmed ! K. B. uand ce ne sont pas d’autres qui les ont sur-dimensionnés et placés en trompe-l’œil. Mais, à chacun ses vérités... Le livre Ben Bella-Kafi-Bennabi contre Abane, les raisons occultes de la haine, que vient de publier Bélaïd Abane aux éditions Koukou, se veut précisément une contribution à confondre les faussaires. L’auteur y accouche ses vérités sur les squatters, ceux qui ont voulu pénétrer par effraction dans le panthéon de l’histoire pour y inscrire leur nom à la place de celui des véritables héros de la révolution algérienne. Un ouvrage dont le ton est très vite donné par son titre qui sonne comme le premier coup de poing du boxeur face à son adversaire. L’avant-propos confirme que le combat sera long, acharné et sans répit. Bélaïd Abane avertit qu’il veut rendre coup pour coup, mais à la régulière, sans tricher. Pour ce patient et minutieux travail de mise à nu (de déboulonnage), l’auteur a d’ailleurs opté pour l’arme du pamphlet («à certains égards», tient-il à préciser), une technique d’écriture qu’il dit assumer. Tout cela serait donc «de bonne guerre» (sic), d’autant que le livre est né d’un coup de colère, rappelle encore l’auteur. Il est une réponse cinglante à ceux qui se sont attaqués «de la manière la plus éhontée à la mémoire d’Abane Ramdane». Toutefois sans tomber dans le piège de l’invective et de l’anathème comme l’on fait les contempteurs d’Abane et tous ceux qui ont trahi les idéaux de la Soummam. Il se dit, au contraire, sans haine, et surtout désireux de proposer un ouvrage d’historien. C’est pourquoi, ajoute-til, «Je décidai (...) d’élargir le champ de ma démarche et de replacer Abane Ramdane dans cette formidable lame de fond que fut la révolution algérienne.» Et c’est ainsi qu’il revisite l’histoire. Dans son avantpropos, l’auteur pose la probléma- Q tique du livre : Abane Ramdane ayant légitimement retrouvé son rang parmi les «grandes figures de l’histoire de l’Algérie contemporaine», cela a pour effet de susciter, parmi ses adversaires d’hier, envie chez les uns et désir de vengeance chez d’autres. Bien plus, fait-il observer, «la cible est exposée et facile. Elle est médiatiquement payante». Parmi les dénigreurs qui ne se sont pas gênés pour aller cracher sur la tombe du martyr, rappelle Bélaïd Abane, le colonel Mostefa Benaouda (dit Ammar) qui, en novembre 1989, «est venu troubler la solennité des retrouvailles d’Abane avec l’histoire nationale». Une attitude fort peu respectable. Mais comme l’homme «est de peu de crédit», il aime afficher ses tartarinades, préférant «être du bon côté du manche : être toujours aux côtés de l’homme ou du clan le plus fort du moment, au mépris de tous les principes». Après cela, Malek Bennabi, Ali Kafi et Ahmed Ben Bella ont, chacun, droit à un chapitre du livre. Dans une cinquantaine de pages, c’est d’abord «Malek Bennabi, un martien dans la révolution algérienne», qui est démystifié et remis à sa place. Le lecteur découvre le portrait d’un «personnage marginal du mouvement national», voire un «lilliputien de la révolution algérienne plein d’une suffisance médisante». Et comme il «avait la rancune particulièrement tenace (...), la première attaque malveillante» est venue de lui dix ans après l’indépendance. Que faut-il retenir de lui sinon que sa «mixture islamo-moderniste abreuvera certains cercles d’intellectuels et séduira des velléitaires de la politique, tentés par la compétition électorale»? En somme, constate l’auteur, Malek Bennabi ne trouvera écho que chez «quelques marges de la société en mal de doctrine, à la recherche d’un maître à penser». Le deuxième contempteur d’Abane Ramdane ? Il s’agit d’un autre personnage «insignifiant» (sic) qui veut «jouer dans la cour des grands» (le titre du chapitre suivant) ? En l’occurrence, Ali Kafi a droit lui aussi à un portrait très peu flatteur, sur une cinquantaine de pages également. Son attaque contre Abane Ramdane a été déclenchée en 1999, l’ancien président du HCE (HautComité d’Etat) ayant publié ses «mémoires», livre dans lequel il s’en prend, entre autres, au héros de la Révolution. Cet homme, nous apprend l’auteur, est en réalité un «personnage infatué, sans envergure et sans stature». Il a surtout «la rancune tenace», n’ayant jamais pardonné d’avoir été «éloigné de la cour des grands, expulsé de l’espace et du temps». Parce que le contentieux historique avec Abane est, ici, le plus lourd, Ahmed Ben Bella a droit à un plus gros chapitre (le troisième, une centaine de pages). Parce que, aussi, Ben Bella est considéré comme un poids lourd. Dans «Abane, Ben Bella et la révolution» (l’intitulé de cette partie du livre), l’auteur nous dit ses vérités sur la vraie personnalité de cette figure emblématique de la Révolution. Il dissèque son parcours en multipliant les témoignages, les références bibliographiques et autres documents (dont la publication du document portant PV d’audition de Ben Bella devant la police, en date du 5 avril 1950). Tout en proposant un certain éclairage sur de nombreuses zones d’ombre ayant entouré le personnage, Bélaïd Abane s’évertue à mettre en lumière, en filigrane, cette même «blessure narcissique» qui affecte Ben Bella, lui aussi se nourrissant d’une haine qui a son explication. Certes, il «cherche désespérément à refaire surface», mais le passif est trop lourd. La gloire est impossible pour celui qui ne peut plus rien revendiquer «pour prétendre à sa place sur le podium de l’histoire nationale». Pour paraphraser Graham Greene, la haine ne serait donc qu’une défaite de l’imagination. Aussi, le proche parent d’Abane Ramdane peut quitter le ring, enfin serein : pour conclure, il salue le geste du premier président de la République algérienne indépendante qui avait arraché «les jeunes cireurs à la rue pour leur donner une formation». L’hommage est rendu parce que, dans ce livre, il a voulu d’abord faire œuvre d’historien et non pas polémiquer. Le prochain ouvrage de Bélaïd Abane, «entièrement consacré à la crise post-soummamienne qui débouchera sur la liquidation d’Abane» (assassiné le 27 décembre 1957), paraîtra au courant de cette année. «Il apportera, précise l’auteur, toutes les réponses aux interrogations que se pose le public algérien depuis plus d’un demi-siècle. Les principaux protagonistes n'étant plus de ce monde, je souhaite aussi qu’il contribue, à sa manière, à l’apaisement de la mémoire nationale.» L’essai a pour titre Abane Ramdane. Vérités sur un assassinat programmé. Hocine T. Ben Bella-Kafi-Bennabi contre Abane, les raisons occultes de la haine, de Bélaïd Abane Editions Koukou, Alger, février 2012, 214 pages, 600 DA INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (7, RUE HASSANI-ISSAD) • Jusqu’au 29 mars : Exposition de peinture «H’na l’moujat» (nous les vagues). Interprétation graphique et calligraphique d’Arezki Larbi à partir du poème Nous les vagues de Mariette Navarro. Commissaire d’exposition : Sandrine Picherit. Foued Benahmed. • Aujourd’hui à 15h (programme Waqafet Tarikhiya) : Mme la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi animera une conférence intitulée «Le rôle de la culture dans la préservation de l'identité nationale». SALLE ATLAS (BAB-EL- OUED, ALGER) Dans le cadre de son programme spécial consacré à Aïd Ennasr, l’ONCI organise : Aujourd’hui à 10h : Pièce théâtrale El âlem el azrak par l’association Besma li masrah el atfal de Skikda. Mise en scène : GALERIE RIWAQ EL FEN (MAGHNIA) Du 19 mars au 13 avril 2012 : Exposition de peinture de l’artiste Arzazi. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) • Jusqu’au 24 mars : Exposition de calligraphie tifinagh par l’artiste Smaïl Metmati (à la galerie Baya). SALLE EL MOUGGAR (ALGER- CENTRE) Lundi 19 mars 2012 à 10h : Pièce théâtrale Raqssa maâ Noudjoum du Théâtre national algérien. Mise en scène de Souâd Sebki. Texte: Dhaher Ayta. 12 Sports Algérie-Taipei à Oran VOLLEY-BALL : GRAND PRIX MONDIAL DAMES (BARRAGES) SPORT MILITAIRE Lancement de l’Académie des jeunes talents Le directeur des sports militaires, le général Meguedad Benziane a lancé vendredi dernier au CRPESM de BenAknoun, l’Académie des jeunes talents en présence d’une foule nombreuse ainsi que de nombreux techniciens algériens. Cette Académie est chapeautée par Belaïdi, un conseiller en sport et possédant une grande expérience dans le domaine. Elle concernera plus de 300 jeunes qui seront encadrés par des techniciens algériens (ex-internationaux) comme Kouici, Kaci-Saïd Mohamed, Chaïb etc. Ils seront au nombre de 11 entraîneurs à prendre en main la formation des jeunes talents. «On a lancé cette Académie des jeunes talents afin de donner toute l'importance à la formation qui a été jusque-là délaissée par ceux qui étaient chargés de lui redonner ses lettres de noblesse. Avec des techniciens algériens, on fera la prospection et la formation de ces jeunes pour le bien du MSN. Cette Académie est ouverte à tous les jeunes du pays, prioritairement aux jeunes de l’ANP. Ce sont nos structures qui prendront en charge la formation et la progression de ces jeunes», dira le général Meguedad Benziane. L'équipe nationale dames, déjà qualifiée aux Jeux olympiques de Londres 2012 à l'issue du tournoi qualificatif disputé du 2 au 4 février 2012, à Blida, aura comme adversaire l'équipe de Taipei (Chine), selon les désignations effectuées par l'instance internationale. Les protégées du sélectionneur national, le Polonais Georges Strimulo, tenteront cette fois-ci d'arracher pour la première fois de l'histoire du volley-ball algérien, une place parmi les 8 nations qui disputeront la phase finale, après leur ratage de 2011 à Blida face au Kazakhstan. De son côté, l'équipe de Taipei tentera de renouer avec ce rendez-vous international, auquel elle avait déjà pris part à la phase finale en 1994, 2004 et 2010. La 19e édition du Grand Prix mondial de volley-ball féminin s'est déroulée à Macao (Chine) du 5 au 28 août 2011 et a été remportée par les Etats-Unis. L'EN cadets au tournoi du Languedoc-Roussillon (France) La sélection nationale des cadets en regroupement permanent dans la wilaya de Tlemcen, dans le cadre du projet «Nedroma 2016», prendra part au tournoi international de volley-ball du Languedoc-Roussillon (France) qui aura lieu du 9 au 11 avril 2012. «Les cadets en regroupement permanent dans la wilaya de Tlemcen, dans le cadre du projet Nedroma 2016, prendront part à la seconde édition du tournoi international de volley-ball organisé par la ligue du Languedoc-Roussillon prévu pour le mois d'avril 2012», a affirmé, à l'APS, le chargé des jeunes talents Mohamed Lasmi. Les cadets sélectionnés, âgés de 16 et 17 ans, pris en charge entièrement par l'instance fédérale, constitueront dans un proche avenir l'ossature de l'équipe fanion qui a pour principal objectif la qualification de l'Algérie au tournoi de volley-ball des Jeux olympiques de Rio de Janeiro (Brésil-2016)», a-t-il précisé. Dans cette optique, la FAVB compte ouvrir d'autres «pôles d'excellence» à Sétif au mois de septembre 2012 pour les garçons, et deux autres à Béjaïa et Biskra pour les filles. En plus des entraînements en biquotidien, la sélection des cadets du projet «Nedroma 2016» participe à «blanc» depuis le début de saison au championnat national 1 B (seniors messieurs). LA FAMILLE DU KARATÉ EN DEUIL Hamid Mana, l'incomparable Mana Hamid n'est plus. Il a quitté ce monde il y a quelques jours, laissant un vide incommensurable parmi les siens, ses amis et la grande famille du karaté-do. Parce que Hamid Mana n'est pas un type qui laisse insensibles ceux qui l'ont cotoyé le long de ses 68 ans avant le repos éternel. Lui, c'est la fierté d'une génération de sportifs qui a fait le serment de mettre leur savoir au service de la jeunesse. Feu Hamid Mana, ancien karatéka à la JS El-Biar et au CR Belcourt (et oui, le Chabab de Belcourt n'était pas seulement l'apanage des grandes vedettes du football qu'étaient les Lamas, Achour, Selmi et autres Kalem et Madani), était d'une générosité sans égale. Disponible, il fut parmi les premiers karatékas que l'Algérie indépendante a élevés. Sa force faisait de lui un combattant, un dur à cuire. Au kumité, il était imparable, imbattable. De sa carrière de sportif qu'il mettra entre parenthèses au début des années 90, le regretté Hamid Mana en a gardé des «séquelles» indélibiles. Des amis et des élèves dont les Omar Mechehoud, Alal Kheddam, Kaci Kaci, Kechida Kaci, Morceli Malek, Aroua Sid-Ali. Dans les années 80, ceuxci étaient la fierté de Hamid Mana, toujours là, à leurs côtés, pour donner un dernier conseil avant une compétition majeure. Mieux, Hamid Mana fera partie des fondateurs de la pratique du kick-boxing en Algérie. C'est pourquoi, ses amis, compagnons et anciens élèves regrettent la disparition d'un type généreux et fier de servir le sport en général, le karaté en particulier. M. B. Photos : DR La ville d'Oran abritera les 27 et 28 avril 2012, les deux matches barrage Algérie-Taipei, qualificatifs à la 20e édition du Grand Prix mondial féminin qui aura lieu du 27 juin au 1er juillet 2012 à Ningbo (Chine), a indiqué le site de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB). Oulomou et Oukazi repartent en conquérantes. BASKET-BALL : CHAMPIONNAT DE SUPERDIVISION (21e JOURNÉE) Le CSMC battu, le GSP redevient leader Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Cet adage s’applique aux deux principaux prétendants au titre, le CSM Constantine et le GS Pétroliers, qui, après leur duel direct, revenu aux Constantinois, se livrent depuis à un duel à distance, qui a souri samedi aux Pétroliers, à l’occasion de la 21e journée du championnat de superdivision de basket-ball marqué par un fait insolite, à savoir la défaite par forfait de l’AB Skikda sur son propre terrain devant le NA Hussein-Dey. Le WA Boufarik, considéré comme le principal arbitre du duel CSMC-GSP, a finalement joué le jeu, ce qui est tout à son honneur en battant le CSM Constantine, lors du match au sommet de cette journée. Le score final (61-56), qui a sanctionné les débats, a rempli d’aise le GS Pétroliers qui n’a pas manqué l’occasion pour La FABB à l’ère de la détection sportive La sélection sportive peut être définie comme l’identification immédiate des athlètes les plus aptes à exceller dans les compétitions à venir (Leger 1985). Pour cette identification, il est nécessaire que les capacités et les attributs du sujet, tant morphologiques que biologiques, se rapprochent au maximum des exigences d’une discipline sportive déterminée, soient également susceptibles d’évoluer avec l’entraînement. L’objectif premier de la sélection est donc de déterminer des «caractéristiques modèles» du joueur de haute performance. Dans ce contexte, la Fédération algérienne de basket-ball (FABB), en collaboration avec l'ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Alger, organise une campagne de détection des jeunes U 16 ans (filles et garçons) qui sera ponctuée par un recyclage des entraîneurs et la formation des arbitres, plus particulièrement les féminines. Cette manifestation s’étalera jusqu’au 22 de ce mois. Les tests physiques et techniques sont assurés par la partie américaine et les techniciens algériens venus des différentes régions d’Algérie (centre, est, ouest et sud). Les mesures anthropométriques sont assurées par les enseignants chercheurs du laboratoire (LAPM) et méthodologie de l’entraînement sportif de l’ENS/STS, et dont la composante est constituée par le Pr Mimouni Nabila, le Dr Zaki Saliha, le Dr Abdelmalek, le Dr Krideche, le Dr Assam et Mlles Touabti et Fredj. Cette louable initiative du président de la FABB et de son DTN, M. Belkadi, confirme l’existence d’une politique de carrière à même de créer au plan local des conditions de performance assez éloquentes, pour susciter l’émergence d’une élite internationalement bien positionnée. battre le CRB Dar El-Beïda par un écart de 17 points (97-80) pour s’emparer seul des commandes. Le derby de la Mitidja entre le TBB Blida et l’USM Blida est revenu à la seconde équipe qui, à la faveur de cette victoire… inattendue, entretient l’espoir du maintien en SPD. Le MS Cherchell, l’autre club se trouvant dans la zone rouge, est allé arracher la victoire à Bordj Bou-Arréridj. Pour y parvenir, les visiteurs ont dû aller aux prolongations pour l’emporter également par un point d’écart (58-57). Deux autres succès ont été signés en déplacement, respectivement par l’US Sétif à Bel-Abbès (8176) et le CRB Témouchent à Annaba (55-51). Seul l’O Batna s'est imposé à domicile devant le NB Staouéli (80-74), en enfonçant davantage les banlieusards de la région ouest d’Alger, dans la zone de turbulence. M. A. Résultats AU Annaba-CRB Témouchent 51-55 GS Pétroliers-CRB Dar El97-80 Beïda WA Boufarik-CSM Constantine 61-56 AB Skikda-NA Hussein-Dey (forfait de l’ABS) 80-74 O Batna-NB Staouéli TBB Blida-USM Blida 79-80 IRBB Arréridj-MS Cherchell 5758 OM Bel-Abbès-US Sétif 76-81 CHAMPIONNAT NATIONAL SCOLAIRE 404 basketteurs à Aïn-Témouchent La wilaya de Aïn-témouchent abritera du 18 au 23 mars courant le championnat national scolaire de basketball en catégorie cadette. Cette édition verra la participation des sélections de 17 wilayas. Le but de l'organisation de cette manifestation est d’encourager la pratique sportive dans les établissements scolaires en vue de ratisser large au niveau de ces écoles qui serviront de pépinière pour les futures sélections nationales. En tout, ce sont quelque 404 sportifs attendus entre joueurs, encadreurs, arbitres et membres de délégations qui sont attendus au rendez-vous de Aïn Témouchent. Cinq salles sont prévues pour le déroulement des matches dans quatre communes de la wilaya, à savoir AïnTémouchent, Aïn El-Arba, ElMaleh et Béni Saf (2 salles). La wilaya de Aïn-Témouchent a déjà organisé deux éditions de ces championnats scolaires en 1994 et 1997 et ses deux sélections ont décroché les 1re et 2e places. Les deux sélections de la wilaya de AïnTémouchent sont en stage bloqué au niveau du lycée Saim Haddache de Hamam Bouhadjar. Il faut noter qu'en marge de ces compétitions, des excursions guidées seront consacrées aux hôtes sportifs des wilayas participantes en vue de découvrir les richesses naturelles et touristiques que recèle la wilaya de AïnTémouchent. S. B. TOURNOI RÉGIONAL «PRINTEMPS-FOOT» Coup d'envoi de la 14e édition Réalisme sétifien L’Entente de Sétif a réédité le coup de la saison dernière en s’imposant, encore une fois, à El-Eulma, lors de ce derby de la 22e journée (13). Djabou et consorts ont, encore une fois, éteint le chaudron d’El-Eulma. Décidément, la pelouse du stade du Mouloudia d’El Eulma est le jardin de l’ESS. En s’imposant par 3 à 1 lors de ce derby, les Sétifiens ont confirmé leur supériorité et leur au stade invincibilité Messaoud-Zeggar. Malgré un début de match tonitruant des locaux, les Noir et Blanc ont fait preuve d'un pur réalisme pour prendre une éclatante victoire dans un chaudron qui avait, évidemment, fait le plein pour l'occasion. Les Eulmis démarraient cette rencontre pied au plancher. Bouaïcha ne tardait pas à menacer, de la tête, le gardien sétifien qui était obligé de sor- tir la balle brûlante en corner (6’). Etouffés par le MCEE, les Sétifiens résistaient tant bien que mal en ce début de match. Au fil des minutes, les deux équipes hésitaient clairement à se découvrir, faisant peser un certain ennui malgré la tension. Les contacts devenaient Cap sur le maintien JOURNÉE MONDIALE DE L’ARBRE Le tournoi national tire à sa fin Initié par le ministère de l’Agriculture et placé sous le signe de la célébration de la Journée mondiale de l’arbre, le tournoi national de football, qui a regroupé 30 formations du secteur agricole, représentant les quatre coins du pays (centre, ouest, est et sud), connaîtra aujourd’hui les deux équipes qui animeront la finale tant attendue prévue mercredi prochain. Se déroulant, toutes les deux, au complexe sportif de l’Unité nationale de la Protection civile de Dar El Beïda, généreusement mis à la disposition des organisateurs, les demi-finales en question mettront aux prises le ministère de l’Agriculture à l’équipe du Parc de Tlemcen et la CNMA, chère à Kamel Arba, à la Conservation des forêts de Batna, décidée à créer la surprise. Mettant à profit le sympathique rendez-vous, les organisateurs procéderont à la plantation de quelques arbres, histoire de respecter une symbolique bien ancrée dans les mœurs du secteur. Nul doute qu’avec le privilège bien réel d’une météo radieuse et d’une organisation qui s’annonce sans faille, il y a de bonnes raisons de croire en la parfaite réussite de ce tournoi. A. B. Djallit. Après une série de résultats mitigés dont des nuls concédés à domicile respectivement face à la JSK, le CSC et la JSMB, puis une élimination aux huitièmes de finale de la coupe d'Algérie, le Doyen a renoué samedi contre le MCS avec la victoire sur son terrain du stade Omar-Hamadi. Un succès réalisé malgré une grande pression exercée par la large galerie des Vert et Rouge qui a fait le déplacement à Bologhine dans le but d'exprimer sa colère à propos de la situation peu reluisante du club. Ce dernier s’est illustré depuis plusieurs journées par une nette régression dans le jeu de l'équipe et des performances loin des promesses faites au cours de l'intersaison. «Je comprends parfaitement la réaction de notre public qui en veut à l’ensemble de l'équipe. Pour nous, la victoire d'aujourd’hui contre le MCS aura été plus qu'impérative. Ce n’était pas du tout facile pour les joueurs d’évoluer dans des conditions aussi difficiles. Malgré cela, le groupe a su réagir devant la terrible pression en renouant avec la victoire, ce qui nous a fait beaucoup de bien. J’espère que ce succès va calmer les esprits», dira Abdelhak Menguellati, qui reconnaît qu’«un autre faux pas à domicile aurait coûté très Le CR Témouchent creuse l'écart Les Eulmis assommés MCEE-ESS a été marqué par un niveau moyen. cher au Doyen». Il faut souligner que le MCA, version 2011/12 est une équipe très fébrile, et les chiffres sont là pour confirmer cette réalité puisque seules sept victoires ont été obtenues depuis le début de l’exercice. Pourtant, le coordinateur de l'équipe, Omar Ghrib, avait tout le temps claironné que son équipe jouera les premiers rôles aussi bien en championnat qu'en coupe d'Algérie. Et les renforts enregistrés lors du mercato hivernal, qui ont affaibli la trésorerie du club, semblaient le conforter dans ses déclarations, n'était la réalité du terrain, qui a démontré, une fois n'est pas coutume, que l'argent ne fait pas le bonheur et que les stars du football en Algérie sont le fruit d'un marketing surdimensionné. Du côté des joueurs du club mouloudén, la victoire face à Saïda est une boufée d'oxygène qui n'efface pas pour autant les ratages monumentaux durant cet exercice. L’équipe a tout perdu et le temps est aux regrets. «Il est certain que cette victoire nous permettra de respirer. Chacun de nous doit assumer ses responsabilités pour terminer la saison à une place honorable. Après la fin du challenge, chacun est libre de rester ou de partir», estime le capitaine Réda Babouche. A. A. plus durs, histoire de rappeler que l’on jouait bien un derby. Poussés par leur public, les locaux parviendront à ouvrir la marque, à quelques minutes de la fin de la première mitemps, sur une tête de Bouaïcha après un centre de Kadri (42’). En seconde période, l’ESS prenait peu à peu l’ascendant physique sur les Eulmis plus timorés. Et après quatre minutes de la reprise, Diss de la tête remet les pendules à l’heure (49’). Les jambes sciées par ce but égalisateur, les locaux allaient devoir trouver les réserves nécessaires pour se créer des occasions mais vite annihilées par une défense visiteuse bien en place. Et ce sont les Sétifiens qui, dans ce stade de MessaoudZeggar, se sentaient vraiment comme à la maison. Sans trembler, l’Entente prendra les commandes et réussira à inscrire le second but par Benmoussa, suite à une passe lumineuse du lutin Djabou (70’). Complètement anéantis, les Eulmis étaient tout proche du K.-O. Et Farahi du côté de l’ESS allait porter l’estocade TURF 13 Le Soir d’Algérie DNA «GROUPE OUEST» sur une balle arrêtée qui surprendra le portier Berefane (79’). Un but qui scellera définitivement la victoire sétifienne. Grâce à ce succès, l’ESS fait une excellente opération en confortant sa place de leader avec cinq points d’avance sur ses poursuivants immédiats. MC ALGER C'est devant une foule nombreuse que les trois coups de starter de la 14e édition du tournoi de proximité «PrintempsFoot», organisé chaque année par l'AS Radieuse , ont été donnés hier. Une manifestation à laquelle 900 joueurs (toutes catégories) représentant 65 équipes dont 16 ensembles chez les minimes, 16 en benjamnins et 16 autres en poussins. C'est Lakhdar Belloumi, président d'honneur de l'association oranaise, accompagné de son ancien équipier de l'EN, Fodil Megharia , du DJS d'Oran, Gharbi Badredine et du président de l'AS Radieuse Kada Chafi, qui a donné le coup d'envoi de ce festival «hors normes». Et comme toujours, la Radieuse s'est encore une fois investie dans la lutte contre la drogue, le vol, le tabagisme, l'alcoolisme, et les maux sociaux qui guettent les jeunes. «Un esprit sain dans un corps sain» reste la devise de cette association qui ne ménage aucun effort pour être au service de la jeunesse. Tout comme elle permet, à travers ses challenges sportifs de découvrir de jeunes talents. «Je suis heureux de constater que notre expérience a été prise en compte dans les wilayas et les communes de l'Algérie profonde. C'est grâce aux efforts des instances étatiques qui multiplient la réalisation de terrains identiques au mini-complexe de la Radieuse, que nos actions offrent l'occasion à ces centaines de jeunes d'exprimer leur intégration à nos fondements», dira le président de l'AS Radieuse. Cette dernière profite de ces vacances de printemps pour animer ces tournois qui cette année, regrouperont, outre les clubs de la région oranaise (Oran, Bel-Abbès, Mascara, Mostaganem et Aïn-Témouchent), deux équipes d'Alger et une autre de Tizi-Ouzou et ce, de 9h à 22h30. Lundi 19 mars 2012 - PAGE FOOTBALL / AU LENDEMAIN DU DERBY DES HAUTS-PLATEAUX Photo : NewPress Lundi 19 mars 2012 - PAGE Photo : NewPress Le Soir d’Algérie Alors qu'ils se prenaient peu à peu à rêver de faire tomber le leader du championnat, les Eulmis sont brutalement redescendus sur terre en s'inclinant (3-1) dans ce derby. Une défaite face au voisin sétifien qui pourrait laisser des traces dans le camp eulmi. Le MCEE n'y arrive toujours pas. Le Mouloudia d’ElEulma ne s’est plus imposé à domicile dans le derby face à l'Entente de Sétif depuis plusieurs saisons. Toutes les conditions étaient pourtant réunies pour briser cette série de victoires ce samedi. Mais sous pression et peu inspirés, les hommes de Madjid Taleb se sont logiquement inclinés. Et sans l’empressement des attaquants sétifiens, l'addition aurait pu être bien plus lourde pour le MCEE. Après cette déconvenue, l'abattement était palpable dans le camp eulmi. Face à une équipe d’El-Eulma très timide, l'Entente de Sétif n'a pas laissé passer l'occasion de prendre les 3 points au stade Messaoud-Zeggar (1-3). Ce ne sera pas encore pour cette fois. L’ESS s'est de nouveau montrée intraitable dans le chaudron en remportant ce derby ô combien important. Les Sétifiens, bien aidés par une équipe eulmie crispée et peu inspirée, n'a même pas eu à forcer son talent. Imed Sellami En venant à bout de la formation du WAM par un score sans appel de 4 buts à 0 avec notamment un doublé de Mouffok, le CRT qui cavale seul depuis le début du championnat de la DNA «Ouest», a encore une fois confirmé son rang de leader incontesté, en balayant avec l'art et la manière la formation mostaganémoise, aidée en cela par la précieuse victoire de l'IRBM sur le poursuivant immédiat l'US Remchi, lors du derby de l'extrème ouest. Cette victoire, la quinzième du genre depuis le début de la saison des coéquipiers de Belaalem, leur permet de creuser l'écart à six longueurs en attendant le prochain match face à l'US Remchi. Un déplacement dont l'issue déterminera d'une manière quasi certaine le nom du champion de ce groupe. Dans le cas où les protégés de Kebdani arracheront un résultat positif (victoire ou nul), c'est l'accession que le CRT devrait fêter avant l'heure. Pour une formation qui est à son vingtième match sans défaite, avec la meilleure attaque et la meilleure défense, l'objectif de rallier la Ligue 2 est réalisable. A six encablures de l'arrivée, les camarades de Hachem ne veulent pas tomber dans l'euphorie, raison pour laquelle le staff technique, conduit par le duo Kebdani-Bencheriet, axe tout le travail sur la concentration jusqu'au bout en vue de ne pas tomber dans l'excès de confiance. S. B. EN DIRECT D’EL EULMA LUNDI 19 MARS 2012 Pronostics ouverts II va falloir ratisser large dans ce prix Tamouh où treize coursiers arabe pur se donneront la réplique sur le parcours de 1300 mètres propice à une arrivée pochette surprise. De plus, un dosage judicieux nous laisse perplexes, car on y retrouve, chevaux chevronnés et poulains et pouliches de la génération nouvelle dont il va falloir étudier les chances et qui auront des prétentions à faire valoir face à leurs aînés usés sur le mors. Nous enregistrons, par ailleurs, quelques rentrées qui ne seront pas pour déplaire à nos amis turfistes car séduisantes pour relever les rapports du pari quinté. Les partants au crible 1. Kesma : Alignée pour garnir les stalles. 2. Umar de Carrere : Ce transfuge du caroubier est capable d’exploit. 3. Zin Lawtan : Malgré son dernier échec, il est à reprendre en bonne place. Hippodrome d’El-Eulma - 2e course - Prix Tamouh / Arabe pur Quarté-Quinté - Dotation : 300 000 DA Distance : 1 300 m - Départ à 15h30 Propriétaires M. Bechaïria Petit Haras A. Safsaf AB. Benderradji H. d’El Widad H. Safsaf R. Lahas H. d’El Widad A. Azzouz S. Berrah Messaoud Salem ML. Zaâboub Messaoud Salem Chevaux 1. Kesma 2. Umar de Carrere 3. Zin Lawtan 4. Kasproy 5. April Fool 6. Jawad Rih 7. Loubna 8. Dajla 9. Sir Kass 10. Taj El Mouja 11. Mahla Bhaki 12. Nouna 13. Tyour El Jana Jockeys Y. Khalfa T. Ali Ouar M. Hareche A. Salhi A. Lachi O. Chebbah AB. Attalklah B. Berrah NI. Trad A. Hebri CH. Attallah H. Zaâboub A. Chebbah Pds Cds Entraîneurs A. Boukellal 55 2 B. Sahraoui 55 10 KH. Doukhi 54 9 54 5 MB. Rahmani A. Latteli 53 4 KH. Doukhi 53 12 D. Harkat 53 8 A. Latteli 52 3 A. Djebbar 52 6 Prop. 51 13 B. Gacem 50 1 Prop. 49 7 B. Gacem 49 11 FAITES VOS JEUX : 10-8-3-12-4/7-5 4. Kasproy : Régulier comme une horloge suisse, il devrait figurer dans le quinté gagnant. 5. April Fool : Toujours vaillante cette jument de 11 ans, ne pas négliger. 6. Jawad Rih : Pas évident. 7. Loubna : Elle alterne les bonnes et mauvaises prestations, un accessit reste à sa portée. 8. Dajla : Associée aux mains expertes du crack joc- key B. Berrah, elle visera la gagne. 9. Sir Kass : Aura fort à faire pour espérer briser son écart. 10. Taj El Mouja : Il reste sur une série de bons résultats, fera partie des favoris. 11. Mahla Bhaki : N’a rien à voir, barrée. 12. Nouna : Très bien placée sur l’échelle des poids, à cocher en bonne place. 13. Tyour el Jana : Pas évident. Le Soir d’Algérie Soir Corruption Lundi 19 mars 2012 - Page Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected] 15 UN COLLOQUE INTERNATIONAL ORGANISÉ PAR L’OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LE CRIME ET LA DROGUE DÉBUTE DEMAIN À JOHANNESBURG La protection des témoins, des experts et des victimes de la corruption à l’ordre du jour A partir de demain, et quatre jours durant, se tiendra à Johannesburg, en Afrique du Sud, un colloque international organisé par l’Office des Nations unies contre le crime et la drogue (UNODC), Transparency International et la Coalition mondiale des «Amis de la Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC)». Principaux participants : les représentants de dizaines d’associations d’Afrique, du Maghreb et du Moyen-Orient. Au menu : comment faire progresser sur le terrain la mise en place des mécanismes d’application effective de la CNUCC. Un des principaux thèmes : la protection des témoins, des experts et des victimes de la corruption. L’Association algérienne de lutte contre la corruption sera représentée. C ontrairement aux recommandations de la convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC), la loi algérienne ne garantit pas la protection des dénonciateurs et des victimes de la corruption. Dans le processus de transposition en droit interne de cette Convention, le gouvernement algérien, à travers la loi de prévention et de lutte contre la corruption votée par le Parlement en janvier 2006, a choisi de tourner le dos à la recommandation onusienne sur la protection des «donneurs d’alerte». Il a préféré dissuader les dénonciateurs en mettant surtout en avant les dénonciations calomnieuses. Sur ces notions de protection, la loi algérienne, évoquée plus haut, est en retrait par rapport à la CNUCC. A titre d’exemple, l’article 45 est intitulé «De la protection des témoins, experts, dénonciateurs et victimes», alors que le contenu de l’article est muet à ce sujet. «Est punie d’un La loi algérienne de prévention et de lutte contre la corruption est très en retrait par rapport aux instruments internationaux La loi algérienne de prévention et de lutte contre la corruption a été votée par les députés le 3 janvier 2006, puis par les sénateurs le 24 janvier 2006, et publiée au Journal officiel le 8 mars 2006. Elle contient des recommandations trop générales liées à la prévention et très peu de prolongements réglementaires. Cette loi est très en retrait par rapport aux Conventions des Nations unies et de l’Union africaine contre la corruption, notamment en ce qui concerne l’indépendance de l’organe de prévention et de lutte contre la corruption prévu par la loi ; le droit à l’accès à l’information pour tous, passé sous silence ; les limites du dispositif relatif à la déclaration de patrimoine ; les restrictions dans la participation de la société civile ; et les revers d’une nouvelle incrimination intitulée dénonciation abusive. Au sujet de la notion de déclaration de patrimoine — il faut rappeler la scandaleuse décision des députés en janvier 2006 de supprimer l’ex-article 7 qui prévoyait la déchéance du mandat ou la fin de fonction pour les agents publics qui ne déclarent pas leur patrimoine dans les délais. L’article 6 de cette loi qui énumère les fonctions et mandats sujets à déclaration ne comprend pas les chefs de l’armée, contrairement à l’ordonnance de 1997 qui le prévoyait. Concernant la participation de la société civile, des associations et des ONG à la lutte contre la corruption, tel que le recommande abondamment la Convention des Nations unies, l’article 15 de la loi algérienne est très restrictif à ce sujet et n’évoque pas du tout les associations, article qui reflète d’ailleurs les positions négatives sur cette question de la délégation algérienne lors des négociations de la Convention des Nations unies à Vienne de 2001 à 2003. Pour ce qui est de l’Organe de prévention et de lutte contre la corruption — le titre III de la loi lui est réservé (articles 17 à 24)—, l’affirmation de son indépendance est contredite dans le même texte, d’une part par sa mise sous tutelle du président de la République, et d’autre part par la relation de dépendance vis-à-vis du ministère de la Justice : l’article 22 oblige cet «organe» à soumettre à ce ministère les dossiers de corruption éventuelle à soumettre aux tribunaux. Alors que, pour rappel, dans les textes de feu l’«Observatoire national de surveillance et de prévention de la corruption» (ONSPC) créé par le président Zeroual en 1996, cette contrainte de passer par le ministère de la Justice pour saisir les tribunaux n’existait pas. Par ailleurs, les Algériens ne pourront pas directement s’adresser aux responsables de cet «organe», contrairement à une disposition de la Convention des Nations unies qui encourage fortement cette relation directe des citoyens avec l’agence de lutte contre la corruption. D.H. emprisonnement de 6 mois à 5 ans et d’une amende de 50 000 DA à 500 000 DA, toute personne qui recourt à la vengeance, l’intimidation ou la menace, sous quelque forme que ce soit et de quelque manière que ce soit, contre la personne des témoins, experts, dénonciateurs ou victimes ou leurs parents ou autres personnes qui leur sont proches.» Par contre, tout de suite après, l’article 46, intitulé «De la dénonciation abusive» est très clair, gare à celui qui osera dénoncer des cas de corruption : «Est puni d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans et d’une amende de 50 000 DA à 500 000 DA, quiconque aura, sciemment, et par quelque moyen que ce soit, fait une dénonciation abusive sur les infractions prévues par la présente loi aux autorités compétentes, contre une ou plusieurs personnes.» Plus grave encore, l’article 47 est en total porte-à-faux avec les 2 articles précédents, intitulé «De la non-dénonciation des infractions», le législateur faisant alterner le froid et le chaud, et même le très brûlant : «Est punie d’un emprisonnement de 6 mois à 5ans et d’une amende de 50 000 DA à 500 000 DA, toute personne qui, de par sa fonction ou sa profession, permanente ou provisoire, prend connaissance d’une ou de plusieurs infractions prévues à la présente loi, et n’informe pas à temps les autorités publiques compétentes». Ce magma de contradictions et de dissuasions à dénoncer la corruption traduit, s’il était besoin encore de le démontrer, que les pouvoirs publics ne font pas preuve de volonté politique à lutter contre la corruption. La rencontre de Johannesburg abordera longuement le très difficile parcours du combattant des dénonciateurs de la corruption, et les moyens de protéger ces derniers dans un contexte très souvent liberticide. Dans «Le soir Corruption» du 26 mars prochain, nous reviendrons sur les principaux résultats de cette importante réunion. Djilali Hadjadj Ouvrir un journal sud-africain sans tomber sur une affaire ou des allégations de corruption ou de copinage est un moment rare. Les plus optimistes diront qu'au moins, les journalistes sud-africains font bien leur travail (pour le moment). Il y a au choix le témoignage de cet homme d'affaires qui en a ras-le-bol. Il a ouvert un lieu de villégiature en 2006 à Upington dans l'ouest du pays. Le responsable de l'ANC (parti au pouvoir) de la province et le maire de la ville commencent alors à lui demander des services comme ceux de payer la note de téléphone du bureau de l'ANC, de faire des dons à des athlètes, pour des funérailles, etc. Puis, les deux compères réclament 20% de l'entreprise. Le propriétaire dit non. Quelques jours plus tard, son centre est fermé, faute d'un permis refusé par la... municipalité. Il y a cet habitant qui se révolte dans un township (quartier défavorisé noir) fustigeant les carences des services publics et qui, au passage, pointe du doigt les pratiques des élus locaux et «ces gens qui arrivent de nulle part et qui décrochent des boulots alors qu'aucune offre de poste n'a été rendue publique». Il y a le patron de la police sudafricaine, dont le beau-père est promu, trois mois après le mariage, à la tête des inspecteurs de la province du KwaZulu-Natal, un emploi grassement rémunéré. Il y a ces ministres et leurs logements de fonction luxueusement rénovés dont la procédure d'attribution des contrats ne semble pas avoir été respectée. Il y a Khulubuse Zuma, le neveu du président sudafricain, Jacob Zuma, qui a connu une «ascension fulgurante» depuis l'élection de son oncle en 2009. Elle peut se mesurer au nombre de voitures de sports qu'il possède : 19. Les effets corrupteurs de l’obligation pour les entreprises étrangères d’avoir des partenaires locaux Le programme de discrimination positive, le BEE (le BEE se réfère aux mesures, actions et mesures programmatiques visant à permettre la participation significative des personnes noires dans la vie économique) qui oblige les entreprises étrangères qui souhaitent répondre à des appels d'offres publics à avoir des partenaires locaux, eux-mêmes souvent très bien connectés à l'élite politique pour s'assurer l'octroi de contrats... Le BEE a fourni «une justification respectable» à l'accès immédiat à la richesse pour nombre d'hommes politiques sud-africains dans une société dans laquelle l'argent est devenu roi. D'autre part, il est à noter la décentralisation d'une partie de ces prises de décision sur les contrats aux niveaux plus vulnérables des provinces et des municipalités. Ajoutez à cela une certaine complaisance et un manque de volonté des responsables au pouvoir (malgré des discours qui assurent le contraire), et vous comprendrez pourquoi on empêche soigneusement le frêle Nelson Mandela, 94 ans, d'ouvrir le journal. Il risquerait de se retourner dans sa tombe avant d'y être entré. LSC Le copinage et la corruption, des maux grandissants en Afrique du Sud Où l’on retrouve… ArcelorMittal ! Il y a Duduzane Zuma, le fils du chef d'Etat, qui a empoché plusieurs dizaines de millions d'euros grâce à un contrat minier avec le géant indien de l'acier, ArcelorMittal. Il y a la sixième femme de Jacob Zuma qui vient de décrocher un job dans une société majoritairement détenue par les Guptas, une puissante famille d'origine indienne, dont l'influence grandissante auprès du dirigeant inquiète jusqu'au sein de son propre parti. L'archevêque Desmond Tutu, la dernière grande conscience morale du pays, a de nouveau mis en garde l'ANC contre les dangers de la corruption, surtout au regard des événements actuels en Afrique du Nord. D'autres voix dénoncent l'enrichissement personnel, le copinage. Depuis une dizaine d'années, la corruption augmente (3 milliards d'euros par an ?) même si les preuves sont difficiles à obtenir. Le Soir d’Algérie Le [email protected] Lundi 19 mars 2012 - PAGE 17 Confiture de citron magazine de la femme Page animée par Hayet Ben Pâté de poulet 1 kg de citrons jaunes, 1 kg de sucre en poudre, 1 grand verre d'eau Lavez bien les citrons, séchez-les avec un linge propre, coupez-les avec leur peau en rondelles, enlever les pépins. Mettre les rondelles des citrons dans une cocotte, ajoutez l'eau et laissez cuire à couvert sur feu doux pendant 1 heure. Ajoutez le sucre et continuez la cuisson sur feu très doux pendant 240 g de poulet, 2 gousses d'ail, 2 œufs, 2 c. à s. de semoule, 1 c. à s. d'huile d'olive, sel, poivre, cumin, gingembre, paprika, persil Mélangez tous les ingrédients dans le robot. Mixez le tout, ensuite étalez une feuille de papier film, la badigeonner d'huile d'olive et déposez le mélange. Roulez et fermez les extrémités, mettre ce boudin sur le papier d'aluminium et bien refermer de nouveau. Déposez le boudin dans un bain-marie et mettre au four chaud pendant 30 min. Opter pour les bonnes graisses ! Les hanches sont souvent une partie du corps particulièrement rebelle... Doublés d'une alimentation équilibrée, ces exercices ne devraient pas tarder à mater les poignées d'amour ! Pour obtenir des résultats visibles et durables, effectuez ces mouvements le plus souvent possible : au minimum 3 fois par semaine, surtout au début. Exercice 1 : Allongée sur le côté, jambes tendues. Lentement, soulevez la jambe supérieure aussi haut que vous le pouvez, maintenant la tension 5 secondes puis relâchez. Après la série, changez de côté. Une série de 10 élévations pour chaque jambe Exercice 2 : Toujours allongée sur le côté, posez votre tête sur votre épaule et repliez les jambes à angle droit. Inspirez puis expirez en élevant doucement la jambe fléchie sur le côté : Petit-déjeuner commettre davantage d'erreurs aux tests consistant à résoudre un problème que ceux d'entre eux qui avaient pris le temps de déjeuner. Les jeunes adultes qui avaient omis le petit-déjeuner ont également réalisé de moindres performances dans la réussite aux tests scolastiques (c. à d. examens littéraires) que ceux qui avaient pris quelque chose avant de se soumettre aux mêmes tests. vous devez sentir les muscles de la hanche travailler. 3 séries de 12 mouvements pour chaque jambe, à votre rythme Exercice 3 : Mettezvous maintenant debout, les épaules dégagées et les mains en appui contre un meuble. Vos pieds en flexion, les jambes bien tendues, élevez une jambe sur le côté. Si cela vous est trop difficile, vous pouvez fléchir légèrement la jambe active. 2 séries de 12 élévations pour chaque jambe Notre astuce + : Pendant ces exercices, veillez à conserver le dos droit et les épaules dégagées. Travaillez le bas du corps ne signifie pas relâcher le buste ! Brownies au café Photos : DR Certaines graisses présentes dans notre alimentation sont de véritables poisons pour nos artères ! Hypertension, cholestérol, diabète… Elles augmentent leur survenue et multiplient le risque d’accidents cardiovasculaires ! Graisses à éviter : les graisses saturées ! On les trouve essentiellement dans la viande, les œufs, les produits laitiers (fromage, beurre, crème fraîche), et les pâtisseries. Pire encore, les graisses trans ! Beaucoup plus toxiques pour les artères, elles sont notamment présentes dans les biscuits et pâtisseries industrielles. Graisses à favoriser : les graisses polyinsaturées (ou «oméga 3» et «oméga 6») et mono-insaturées (ou «oméga 9») présentes dans les poissons gras ou les fruits oléagineux. 20 minutes en écumant de temps en temps et en remuant souvent avec une cuillère en bois. Versez la confiture chaude dans des pots stérilisés, les remplir à ras bord. Laissez refroidir, une fois la confiture refroidie, fermez les pots de façon hermétique. Conservez-les dans un endroit frais et à l’abri de la lumière. Prendre un petit-déjeuner influence les processus impliqués dans la formation et la récupération des mémoires (on en a cinq) comme dans la gestion de la complexité ou des défis posés par l'information. D'après les recherches qui ont été menées sur les jeunes, les scientifiques ont été à même de révéler que sauter le premier repas de la journée handicapait les jeunes. Cela les conduisait à Des hanches de rêve ! 200 g de chocolat noir amer, 80 g de cerneaux de noix, 1 c. à s. de café soluble, 3 œufs, 125 g de beurre + 15 g pour le moule, 150 g de sucre en poudre, 25 g de farine Préchauffez le four à 180°. Faites fondre le chocolat en morceaux avec le beurre, soit au bain-marie, soit au micro-ondes à puissance moyenne. Lissez le mélange. Incorporez le sucre puis un à un, les 3 œufs, en mélangeant vivement. Ajoutez le café soluble, la farine puis les noix hachées. Continuez de mélanger. Versez cette pâte dans un moule beurré. Lissez la surface. Faites cuire 15 minutes au four. Démoulez après refroidissement, coupez en carrés. Le Soir d’Algérie Détente MOTS FLÉCHÉS Son nom ---------------Son prénom Liaison ---------------Alternative ---------------Sélénium Belle ---------------Plaide Soldat ---------------Sous-sol ---------------Lancera Néon ---------------Négation Figures ---------------Erbium Ses performances Interpelle ---------------Suffixe ---------------Blêmis Ville du Maroc ---------------Récipient Cri d’arène ---------------Hutte ---------------Volée Forme d’être ---------------Prénom Habitudes ---------------Article ---------------Détruite Gros titre ---------------Parti Dé ---------------Tellement ENUMÉRATION Ces colonnes abritent les noms de 7 comédiennes algériennes. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Autre comédienne» W A H I B A Z E K K E B A H I T A F L A R B E R F A D E A I H L I L O U J O U F E T O U I K K E M A I N O S S L A A S S O U T T E J A N A B O U N I F O 1- WAHIBA ZEKKAL 2- FATIHA BERBER 3- FADELA ASSOUS 4- SONIA MEKKIOU 5- FETOUMA OUSLIHA En est le président Palaces ---------------Chicane ---------------Règle Sodium ---------------Verbal D M A O U S L I H U A H L E T I A A I Z 6- NAJET TAÏBOUNI 7- FOUZIA AIT EL HADJ 18 Par Tayeb Bouamar Assurances (inv.) ---------------Individus ---------------Poissons Refusé ---------------Aigre ---------------Loupai Lundi 19 mars 2012 - PAGE Institut ---------------Vainque ---------------Titane Article ---------------Danse ---------------Via Son métier Fleur ---------------Fleurs ---------------Pays Titre ---------------Deviendras ---------------Achevé Astate ---------------Décoderas ---------------- Enlevait ---------------Tenta Hassium ---------------Branché Inconsciences Chiffré ---------------Loi du silence Impératrice ---------------Eprouve Aseptisés ---------------Diplôme Océans Offrir ---------------Hameau ---------------Défalqué (pho.) Confiants ---------------Arbres ---------------Arme Condition ---------------Tentatives Méprisa ---------------Chaînes ---------------Séduit Calife ---------------Coutumes L ET T R E S D E : Tonkin 1 2 3 4 5 6 T O N K I N 1- PAYS 2- DELTA 3- CAPITALE 4- GOLFE 5- VILLE 6- PORT S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS PARATONNERRE-BUT RIEN-VIOLAI-BR-R EST-V-DRUS-COURA LE-PIE-MS-DU-LEV E-REELLE-SI-GERE VIETNAM-SARTRE-R ED-INS-SEVICE-MS MOITE-CIRAGE-MAE ELLE-REDITE-DURE NES-DE-NEE-ME-IS TS-CEP-ES-DEMONS-RIBERY-MACERES -DE-IRA-DUMENT-E MUTILE-TER-NA-TP ERIGE-MISERE-FAT NERF-PEPINS-FUSE SEA-CA-ARE-MAS-M US-TOPAZE-SAC-NB A-ARRIVA-VALIDER LAMINEE-TAG-LE-E IRE-ER-SONATE-VTIRAS-FESTIN-SIR EDEN-CAR-AE-SALE SES-NOIRCI-TAPES -S-TUILES-PARA-I L-PRI-LE-MAMI-CD IMPARTI-MATINALE TRACASSERIES-TES MOTS FLÉCHÉS -SIFI-ALGERIE-AG MALI-ABA-PALERMO OLE-CRIME-ILS-IU KE-ER-ME-PSI-LEV D-EMANA-TRONE--E ANNABA----NO-RPR DA-IE-----SIS-EN -GEL-C-----SUITE CES-HOULE-A-AM-M AR-BATNA-LIE-PRE L-PALES-TARTARIN MOULES-LAPS-LENT ECLAT-LIRA-O-VCR-LIAMINEZEROUAL LETTRES ILES TONGA ---BRITANNIQUE -----TONGAN------TONGATAPU--PAANGA--------NAKUOLOFA--OCEANIE-------ILEDESAMIS------ONU---------------------------------------------------------- MOT RESTANT = H’LILOU MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Le Soir d’Algérie Paradis ---------------Editeur Détente Clair ---------------Branché ---------------Docteur Consonne double ---------------Piège (pho.) ---------------Livides Titane ---------------Liaison ---------------Caché Organisation internationale Joue à l’Eintracht ---------------Difficiles Alliances ---------------Récipients Reconnue ---------------Légume Usages ---------------Perforés Note ---------------Prennes Place à El Biar ---------------Près de Béjaïa Capitale ---------------Points de départ ---------------Couleur Dans le dédain ---------------Pour deux ---------------Issue Termes ---------------Demeure Monnaies ---------------Prise Fin de soirées ---------------Posa Attachée ---------------Bienfaiteur Pluies ---------------Radon Substance ---------------Outil (inv.) Agitée ---------------Français Richesse ---------------Molybdène Objectifs ---------------Forme de pouvoir ---------------Méchant Possessif ---------------Totalité Mer ---------------Plaines d’Argentine Récipient ---------------Marionnette Enlève ---------------Possessif ---------------Couvrir Substance osseuse ---------------Os Coupé court ---------------Blague Rigole ---------------Loupées Négation ---------------Coupe d’Afrique Habitude ---------------Adverbe A l’avance ---------------Jeûne Coutumes ---------------Orgueil ---------------Gaz Boule ---------------Cause ---------------Désigne Moisis ---------------Irriguais Titres ---------------Charge ---------------Durée Religieux (pho.) ---------------Lent ---------------Dans l’arène Organe ---------------Exassemblée ---------------Cadeau Médecine ---------------Diplomatie Trait ---------------Artisans ---------------Renvoi (inv.) Voyelle double ---------------Pulvérisera Note ---------------Champ Méchante ---------------Pays Elimina ---------------Bruit Pulvérisera ---------------Oiseaux ---------------Lithium Pays ---------------Fait feu Prénom ---------------Impôt ---------------VTT Couvrira ---------------Pronom Fleuve ---------------Joint Fin de journées ---------------Alternative Pâturage ---------------Mer anglaise Regret ---------------Echéances Titane ---------------Emporte Membre ---------------Fleuve Ville italienne ---------------Potager ---------------Exprime Pronom ---------------Après-midi Spontanées ---------------Foot à El Hamri Redoutable ---------------Saccage Oser ---------------Tarte ---------------Quatre à Rome Choix ---------------Etain Note ---------------Conjonction Fin de série ---------------Orient Ingurgité ---------------Matinées Prénom ---------------Musique ---------------- Ville d’Espagne ---------------Pauvreté 19 Par Tayeb Bouamar Dans la rose Fleuve ---------------Outil (inv.) Métal ---------------Dans la nuit Colère (inv.) ---------------Pronom Traducteurs ---------------Adverbe Monnaies ---------------Etouffer ---------------Evincer Abattre ---------------Disette Lundi 19 mars 2012 - PAGE Sprint ---------------Rappel Extasie ---------------Chef ---------------Manie Pot ---------------Monnaie Le Soir d’Algérie Publicité Lundi 19 mars 2012 - PAGE AVIS DIVERS CYLKA - Soins à domicile A votre disposition et assurés par une équipe médicale et paramédicale qualifiée • Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers, post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats • Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux d’Alger • Garde-malades • Circoncision. Appelez-nous au : 0550 40 14 14 Réparation, installation, maintenance réfrigérateur, climatisation, chambre froide, présentoir. - 0770 48 21 62 NS –––––––––––––––––––– Vends matériel torréfaction de café + 2 moulins Sonacome et 1 moulin Danemark + 1 torréfacteur Probat 30 kg en bon état de marche. 0553 23 77 38 F128825 –––––––––––––––––––– Vous entendez mal ? Votre enfant entend mal ? Audifel vous offre un bilan audio-prothétique gratuit. Pour prendre rendezvous, téléphonez aux : 0661 10 35 04 Relizane 0661 10 35 03 Tlemcen 0661 10 35 05 Saïda. F000253/B10 –––––––––––––––––––– Maigrir sans efforts, perdre 15 kg en 3 mois. Résultats garantis. 0771 88 44 07 F121492/B17 –––––––––––––––––––– Société de production audiovisuelle cherche matériel (caméras et accessoires), bonnes occasion. 0777 31 25 55 F117246/B13 –––––––––––––––––– Réparation lave-linge, vaisselle, clim., à domicile. - 0661 45 20 12 FAST-FOOD cherche serveuses, serveurs qualifiés. Adresse : centre commercial de BenAknoun. Tél.: 0550 27 00 32 N.S. –––––––––––––––––– Entreprise de fabrication de gâteaux cherche distributeurs et grossistes à travers les wilayas du pays, territoire national. Contact : 0661 87 97 87 0661 58 15 14 F128827 –––––––––––––––––– Cherche cuisinier qualifié H/F, et aide-cuisinier H/F + vendeur ou vendeuse pour fast-food et pâtisserie. Contactez le 0550 92 15 08 F128823 –––––––––––––––––– Société de maintenance médicale recrute TS ou ing. homme, dégagé du SN, possédant PC, résidant Alger. Faxer CV au : 021 44 57 44 F128819 –––––––––––––––––– Cherche ingénieur, tech. supérieur électromécanique, ayant expérience dans domaine lait et ses dérivés. Tél.: 0661 52 12 09 0559 89 77 65 F128804 –––––––––––––––––– Société de communication leader dans son domaine recrute un commercial (H/F), âgé(e) de 25 à 30 ans, universitaire, expérience professionnelle non souhaitée, doué(e) pour la vente, bonne présentation, bon niveau de français, possédant permis de conduire catégorie B. Avantages : véhicule de service, salaire motivant. - Vous remplissez ces conditions, envoyer CV + photo récente à : [email protected] F128814 –––––––––––––––––– Ecomode Béjaïa, école agréée par l’Etat, recrute formateurs en F128491 –––––––––––––––––– Ponçage, nettoyage de sol. 0771 34 07 90 F128777 –––––––––––––––––– Vends groupe électrogène Deutz 35 kVA. Tél.: 0550 18 27 28 F128468 –––––––––––––––––––– Il faut être fou ou trop riche pour F128314 –––––––––––––––––– Les + grands showrooms pour mobiles en Algérie sur 3 niveaux. Clinique médico-chirurgicale cherche pour achat : 1 scanner médical - 1 IRM. Faire offre par fax au n° 037 31 75 57 F7727/B2 OFFRES D’EMPLOI RESTAURANT CHERCHE SERVEUSES, SERVEURS QUALIFIÉS Adresse : 25, avenue Ahmed-Ghermoul, Alger. Tél.: 0794 44 18 54 STC TIZI-OUZOU vous propose des formations en produits parapharmaceutiques, alimentaires, cosmétiques, détergents et lessives, théoriques et pratiques, avec diplôme agréé par l’Etat, conçu pour Ansej, Cnac, Angem. Tél.: 0778 82 70 88 - 0556 15 28 18 - 0561 43 30 33 F117259/B13 acheter un mobile sans voir les prix de SOLI Alger ou CADIC Rouiba. F128488 –––––––––––––––––––– Mobile écran coul., radio FM 1999 DA. Smartphone Androïd 15 990 DA. SOLI, Alger CADIC ZI Rouiba. F128780 –––––––––––––––––– Mieux que Iphone : Androïd Huawei U8800X5. Garanti 1 an. 33 990 DA. SOLI Alger & CADIC - Prix revendeurs, s’adresser Sarl 8, site CADIC ZI Rouiba. –––––––––––––––––––––––– RÉVISION ACCÉLÉRÉE bac maths, physique, excellente pédagogie. Tél.: 0790 15 14 88 F128815 –––––––––––––––––––––––– «ÉCOIN» vous forme dans des labos équipés en : vidéosurveillance + système d’alarme, maintenance micro et mobiles GSM ; électronique Gle, électricité bâtiment + industrielle, automate programmable, standard PABX, réseaux (Microsoft ; Cisco) - www.ecoin-dz.com 021 71 13 61 - 021 74 44 06 F128824 –––––––––––––––––––––––– ZAFIRA forme en coiffure soirée, esthétique, maquillage, cuisine, pâtisserie, CMTC, CED, informatique. - 01, rue Mohamed-Benkahla, Kouba. - 021 28 67 16 0553 25 90 60 F200/B1 –––––––––––––––––––––––– ECOMODE TIZI-OUZOU, agréée par l’Etat depuis 1995, assure des formations de langues, d’informatique, de vidéographie (caméra). - Français, allemand, espagnol, anglais général et technique. - Initiation bureautique, agent de saisie, infographie, développement de sites web. Caméra. - Des formations de courte durée, de qualité, garantie, organisées et dispensées par des professionnels. - Pour plus d’informations et inscriptions, n’hésitez pas à nous contacter aux tél.: 0550 48 99 79 - 026 21 69 62 ou se présenter à l’école «ECOMODE», route de l’université Hasnaoua, Tizi-Ouzou. - Le meilleur accueil vous sera réservé. F118153/B13 –––––––––––––––––––––––– ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE D’HÔTELLERIE ET TOURISME «E.S.I.H.T.», sise à TiziOuzou, en partenariat avec le Groupe ESIG, lance les formations suivantes : Dans le domaine de la gastronomie : chef de partie, chef de rang et demi-chef de rang, cuisinier, aide-cuisinier, pâtissier et pizzaïolo. - Dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme : Superviseur, intendant, TS agence de voyages, chef de réception, réceptionniste aideréceptionniste. - Ces formations sont assurées et encadrées par des enseignants professionnels renommés. - Le stage pratique est garanti dans les hôtels des chaînes internationales et dans les sociétés de catering du Sud avec aide au recrutement en fin de formation. - L’accès à ces formations est ouvert pour tous les niveaux de la 7e AF à la 3e AS et plus, y N.S. comptabilité, gestion des stocks, GRH, communication, commerce, langues, marketing, informatique, HSE, intendance, cuisine et restauration. Envoyer CV au : 026 21 63 06 ou contactez-nous au n° 0555 04 30 56 - Se présenter à l’école Ecomode, résidence 2000 (en face de l’exSouk-El-Fellah, foire), Béjaïa. F117233/B13 –––––––––––––––––– Cherche représentant(e)s, 48 w. Tél.: 0554 17 90 49 F128381 –––––––––––––––––– Hôtel RIF, route nationale n° 05, El-Eulma, w. Sétif, recrute : 01 réceptionniste (femme) 01 cuisinier. Conditions : expérience dans le domaine exigée. Avantages : hébergement et prise en charge assurés. Salaire selon compétence. Envoyer CV et n° tél. par fax au : 036 87 50 40 F40083/B11 –––––––––––––––––– Cherche serveuses, pizzaïolo, habitant Boumerdès ou environs. Tél.: 0771 58 68 19 F121484/B17 –––––––––––––––––– SOLI Alger & CADIC Rouiba - A trop bas prix. F128780 –––––––––––––––––– Exceptionnel ! Mobile Nokia James-Bond 2 sim, caméra, bluetooth, radio, MP3, MP4, caméra cachée (image & son) 3 499 DA. - SOLI - 16, rue H.B.B. & CADIC ZI Rouiba. F128780 –––––––––––––––––– SOLI Alger & CADIC Rouiba, arrivage choix mobiles, marque originale garantie 1 an, à prix fracassant comme d’hab. F128818 –––––––––––––––––– Gravez vous-même vos archives TOP SECRET (photos, films, doc., etc…) sur CDR Cryptex avec mot de passe garanti inviolable, 99 DA seulement. SOLI Alger & CADIC Rouiba. F128818 –––––––––––––––––– 13 990 DA caméra Sony W530 1 999 mobile coul. radio FM 3 999 Mobile cam., Fm, 2 GB, MP3, b.tooth - 399 mém. micro SD 2 GB - 24 990 laptop ttes options - 649 flashdisk Adata 4 GB - 2 299 lect. DVD, CD, Cherche coffreurs, ferrailleurs, qualifiés. - 0661 50 01 42 F128795 –––––––––––––––––– Ecole cherche secrétaire, prof commerce. Faxez CV : 021 96 34 80 F128380 –––––––––––––––––– Cherche piqueuses, surjeteuse, lieu de travail Douéra. Tél.: 0550 61 10 70 –––––––––––––––––– Salon de coiffure à Souidania cherche coiffeuse. Contacter le 0550 65 36 65 N.S. –––––––––––––––––– Important organisme de formation recrute pour son site de TiziOuzou : 02 commerciales chargées de la clientèle avec min. 3 ans d’expérience, licence en communication ou équivalent, bonne présentation, sens de la responsabilité et grande disponibilité (mariées). 01 ingénieur en informatique : avec connaissances en maintenance et gestion de base de données. Envoyer CV à : [email protected] F117240/B13 –––––––––––––––––– VCD, etc. - 3 999 monture Cartier + Fielman - 15 990 Smartphone Androïd, Google, wifi, garanti 1 an - 21 990 caméscope Sony 2 999 montres Bulgarie & Chopard. Ces prix exclusivement chez SOLI - 16, rue H-B-Bouali & CADIC Rouiba. F128780 –––––––––––––––––– SOLI - 16 H.B.Bouali, Alger, vous rembourse 2 fois le prix si vous trouvez moins cher ailleurs pour mobiles, électronique, caméra, lunettes, électroménager, parfums, etc. F128780 –––––––––––––––––– Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 N.S. –––––––––––––––––– SOS Mère d’une famille de 6 enfants, divorcée, diabétique, atteinte d’une maladie de cœur (card.), abandonnée et sans ressources, lance un cri de détresse pour sauver son enfant Hamou, atteint gravement à la colonne vertébrale, handicapé à 100 %, qui doit subir en urgence, en Chine, une opération SOIR DE LA FORMATION compris pour les bac+3, suivant la spécialité choisie. Régime des études : internat/externat. Informations/inscriptions : Se présenter à ESIHT/ESIG, route de l’université Hasnaoua. Tél.: 026 212 212 ou 026 213 213 - Mobile : 0550 50 39 94 F118068/B13 –––––––––––––––––––––––– ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION «ESIG», agréée par l’Etat, en partenariat avec la Chambre algérienne de commerce et de l’industrie, «CACI», lance de nouvelles promotions pour l’année 2011/2012 dans les spécialités : 1. Ingénieur d’affaires. 2. Ingénieur informatique : niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3 et plus ; durée des études 18 mois dont 06 mois en stage pratique. 3. Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en finances comptabilité, audit, marketing, force de vente, management, assurances, GRH, communication. Niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3 et plus ; durée de la formation : 12 mois dont 02 mois de stage pratique. 4. Commissionnaire en douanes : niveau d’accès : licence et plus ; durée de la formation : 12 mois. - N.B.: Cette formation permet d’accéder à l’agrément de commissionnaire en douanes. - Important : les diplômes obtenus sont cosignés par la CACI. Régimes des études : internat/externat. Les inscriptions sont ouvertes. Pour plus d’informations, se présenter à ESIG, route de l’université Hasnaoua. Tél.: 026 21 16 16 ou 026 21 18 18 - Mobile : 0550 16 83 74 F118068/B13 –––––––––––––––––––––––– SMATECH (SCHOOL OF MANAGEMENT & TECHNOLOGY), école agréée par l’Etat, spécialisée en HSE, et en partenariat avec BOSHA/OSHA Academy des USA, assure la formation en HSE (hygiène, sécurité et environnement) pour : Managers en HSE (bac+4) Superviseur en HSE (universitaire) - Inspecteur en HSE e (3 AS) et agent de sécurité et de prévention (4e AM ou 9e AF). - NB : lancement de session spéciale week-end. Les attestations sont délivrées par OSHA Academy des USA. - Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 - Adresse : rue des frères Oudahmane (axe Nouveau-Lycée Abane-Ramdane), Tizi-Ouzou. F117253/B13 –––––––––––––––––––––––– WINNER SCHOOL ORAN - CENTRE PRIVÉ DE SOUTIEN SCOLAIRE - Cours de soutien scolaire pour 5e AP, 4e AM et 3e AS, matières : maths, physique, sciences, arabe, français et anglais. - Organisons des sessions de préparation aux examens de 5e AP, BEM et BAC pour le mois d’avril 2012. - –––––––––––––––––– Handicapé moteur 100 %, âgé de 64 ans, sans ressources et démuni, lance appel aux âmes charitables pour lui procurer une chaise roulante électrique. Dieu vous le rendra. Contact : Sce Publicité, Le Soir d’Algérie. –––––––––––––––––– 20 chirurgicale au niveau de l’écorce cérébrale, lance un appel de détresse aux âmes charitables, à toutes les associations pouvant l’aider ainsi qu’aux autorités du pays pour l’aider financièrement et matériellement, ou mieux une prise en charge (frais et honoraires de l’opération en Chine). Contact : 0772 18 40 44 –––––––––––––––––– Le jeune Moussaâb Abdeldjalil, atteint d’une malformation congénitale du membre inférieur droit avec une pseudarthrose congénitale de la jambe + raccourcissement + equenisme de la cheville + syndactili. A toute âme charitable pouvant aider ce bébé à subir une intervention. Contacter le père Cheriti Brahim au : 0555 36 52 01 –––––––––––––––––– Safâa, handicapée moteur à 100 %, âgée de 9 ans, demande à toute âme charitable de l’aider en lui procurant des couches 3e âge (Molfix). Merci. Allah vous le rendra. 0552 57 05 26 –––––––––––––––––––– Dame, actuellement sans emploi et ayant à sa charge 2 enfants + son mari, malade mental, a été jetée à la rue avec sa famille, car ne pouvant plus payer le loyer. Elle demande à toute âme charitable de lui venir en aide pour abriter sa famille en détresse. - Dieu vous le rendra. - Tél.: 0795 14 57 10 –––––––––––––––––––– Malade cherche en urgence : Lantus Solostar Novorapid Flexpen Bandelettes Accuche KActive. Tél.: 0557 19 11 18 Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 N.S . SOS Urgent, malade en détresse ! Pour pouvoir éviter une opération médicale (intervention chirurgicale) imminente, malade cherche en extrême urgence médicament en rupture de stock en Algérie : LUTENYL 10 (français) x 4 boîtes ou plus. - Dieu vous bénisse ! Contact : 0550 81 00 67 ou : Service publicité, le Soir d’Algérie. 16, rue Khelloufi-El-Houari, Front-de-Mer, à proximité consulat de France et UPS - 15-bis, rue du 20-Août, Oran. Tél.: 041 33 39 32 - Fax : 041 33 66 88 F000254/B10 –––––––––––––––––––––––– ÉCOLE HÔTELIÈRE SPÉCIALISÉE «JARDIN SECRET» lance sa 20e promotion : réception, cuisine, pâtisserie, restauration, pizzéria. Inscription en cours. (Cuisine, pâtisserie, pizzéria niveau requis 7e AF et plus.) (Réception et restauration 9e AF ou 4e AM et plus.) Formation pratique dans un milieu réel. Stage pratique garanti sur le territoire national et dans les hôtels de chaînes internationales. Le régime de formation externat, demi-pensionnat, hébergement assuré. Possibilité de recrutement en fin de formation. Adresse : résidence n° 10, lotissement Hamdad, M’douha, 15000 Tizi-Ouzou. Tél.: 0226 22 23 20 - Mobile : 050 53 28 33 - [email protected] F117221/B13 –––––––––––––––––––––––– SBL ENGLISH SCHOOL, votre partenaire pour améliorer votre anglais, lance nouv. prom. 24 mars - 021 74 20 58 0779 30 32 38 - SBL Alger Grande-Poste - 021 81 56 59 0561 38 64 33 SBL Rouiba, cité EPLF en face Coca. 0550 10 14 76 - 0777 42 86 85 SBL Boumerdès, résidence Belaïd, à côté banque BNP. F128372 –––––––––––––––––––––––– IMA, avec horaires au choix et tarifs réduits, forme en infographie, 3 DS Max, sites web, Autocad, Archicad, Delphi, Java, C#, les réseaux, Linux, télésurveillance, électricité bâtiment, maint. (micros, GSM, photocopieurs), montage vidéo. Tél.: 021 27 59 36/73 - 0551 959 000 F193/B1 –––––––––––––––––––––––– TIZI-OUZOU - IST www.ist-dz.com, lance : Formations bâtiment : BTS conducteur travaux bât., topographie, installation sanitaire et gaz, électricité bât., chauffaugiste, org. et gest. chantier, chef de projet, calcul de bât. BA, perfec. étude des prix, Autocad, 3 DS Max, Robot Bat, Etabs, Piste, Archicad. - Formations informatiques : agent de saisie, infographie, montage vidéo, maint. équip. inf., C++, Access, inst. et adm. réseaux, B. données relat., réseaux inf. Cisco (4 niveaux). Formations techniques : froid et clim., électronique générale, électricité de ligne, électr. industr., électr. auto, soudeur polyvalent, mécanique auto. - Formations médicales : délégué médical (4 mois), secrétaire médicale (9 mois), vendeur pharmaceutique (3 mois), préparateur prothésiste (6 mois). - Formations gestion : déclarant en douane, assistant commercial, assistant GRH, gest. des stocks, assistant comptable, vendeur spécialisé. Formation en mécatronique automobile avec utilisation du scanner (théorie + pratique) : injection essence et diesel, antidémarrage, ABS et climatisation. Durée : 6 jours avec possibilité d’hébergement. - Formation en HSE : manager bac+, inspecteur 3e AS, agent de sécurité 9e AF (formations dispensées également à distance). Formations langues : français, anglais général, anglais commercial, anglais pour hôtellerie, anglais pour financier. Formations supérieures : ingénieur d’affaires, commercial, bâtiment, énergétique (prod. énergie élection, informatique (18 mois). - DESS : management, finances/fiscalité et comptabilité, GRH, assurances (12 mois). - Diplôme européen d’études supérieures : management PME, informatique, finances, journalisme (12 mois). Adresse : IST, imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, TiziOuzou. - Tél./Fax : 026 22 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F118177/B13 –––––––––––––––––––––––– GROUPE ESIG, précurseur de la formation HSE en Algérie, école de formation supérieure agréée par l’Etat, en partenariat avec Alsace Synergie Consulting, organisme de formation européen basé à Strasbourg, France, spécialisé en management de transition et démarche QHSE, lance de nouvelles promotions en HSE : 1. Manager QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement). - Niveau d’accès : bac+5 ou bac+4 avec expérience, ou cadre d’exploitation. - Durée de la formation : 06 mois en formule bloquée ou alternée + placement en stage d’induction en milieu professionnel de trois (03) mois avec soutenance du sujet de recherche. 2. Superviseur en HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement). - Niveau d’accès : BTS, DEUA ou bac+3 et plus. - Durée de la formation : 15 semaines plus trois (03) mois de stage pratique assuré. - 3. Inspecteur en HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement). - Niveau d’accès : bac ou 3e AS et plus. - Durée de la formation : 12 semaines plus deux (02) mois de stage pratique assuré. - 4. Agent de sécurité en HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement). - Niveau d’accès : 9e AF ou 4e AM et plus. - Durée de la formation : 08 semaines plus un (01) mois de stage pratique assuré. - Ces formations sont assurées et encadrées par des experts consultants formateurs avec sorties et voyages d’études durant le cycle de la formation. - En fin de formation, les titres obtenus sont cosignés par le partenaire français A.S.C. Strasbourg France et valables à l’étranger. - Le marché de l’emploi est particulièrement porteur pour les spécialistes en QHSE et sollicités par les entreprises pour anticiper les risques et faire respecter la réglementation HSE. Régimes des études : internat/externat. Informations/Inscriptions : Se présenter à ESIG/Département HSE, route de l’université Hasnaoua. Tél.: 026 21 16 16 ou 026 21 18 18 Mobile : 0550 16 83 74 F118068/B13 Le Soir d’Algérie Publicité APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vends SUPERBE F5 en DUPLEX de 180 m2 à Bouzarééah (La Fontane) au 3e étage, refait à neuf, séjour (avec vue imprenable sur la baie d’Alger), cuisine complètement équipée, 2 salles de bains aménagées, 2 WC, dressing de 6 m, 4 chambres, 1 grand balcon, 1 grande terrasse, chauffage central, climatisation et garage de 3 places avec ouverture électrique. Tél.: 0775 44 06 53 –––––––––––––––––––– De particulier à particulier, vends F3, rue Lafayette, Télemly. Tél.: 0792 206 209 N.S. –––––––––––––––––––– Agence immobilière Thazeqqa Tél.: 0555 18 94 46 - 0553 63 37 20 - Vend apparts : VSP F4, F3, crédit bonifié 1 %, T-O, acté + F3 fini, centre-ville, 100 m2, acté + Des S/F Annar-Amelal, intég. F117261/B13 –––––––––––––––––––– Vds F4, c.-ville, très bon prix. Tél.: 0794 71 08 89 F128820 –––––––––––––––––––– Agence immobilière Avenir Tél.: 0558 25 54 80 - 0553 75 84 62 - Vends F4 acté, 125 m2, 7e étage + F2 acté, 70 m2, e 7 étage + F2 intégration, 45 m2, 6e étage, bien fini + F4 intégration, 110 m2, 2e étage, Amyoud, très bien fini. F117256/B13 –––––––––––––––––––– Société Mebarki et frères, promotion immobilière, Tizi-Ouzou, lance vente sur plan logements promotionnels à université Boukhalfa, possibilité crédit bancaire à taux bonifié 1 %. Pour tout contact : 026 20 47 13 020 66 34 31 F117246 –––––––––––––––––––– ÉCHANGE –––––––––––––––––––– Echange appartement F3 situé au rez-dechaussée, 74 m2, quartier Lido, Mohammadia, contre similaire dans les environs de la NECROLOGIE DÉCÈS –––––––––––––––––––– Les familles Aït-Braham, Mechouet et Benamara ont l’immense douleur de faire part de la perte cruelle de leur très cher fils Aït-Braham M’hamed dit «H’mimi» à l’âge de 42 ans, à la suite d’une maladie. L’enterrement a eu lieu samedi 17 mars en son domicile, à Pont-de-Bougie (TiziOuzou). A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons. –––––––––––––––––––– La famille Achab de Béni-Yenni, parents et alliés font part du décès de son père et grand-père Achab Belkacem à l’âge de 80 ans. L’enterrement aura lieu aujourd’hui 19 mars 2012 au cimetière Sidi-Ali-Ouyahia, Béni-Yenni. A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons. –––––––––––––––––––– LE SOIR DE L’IMMOBILIER commune. Tél.: 0561 34 17 02 - 0554 06 05 55 N.S. –––––––––––––––––––– LOCATIONS –––––––––––––––––––– A louer F3 Alger-Centre, 6e étage, semimeublé, durée 6 mois, 80 u. Tél.: 0552 85 83 94 F128809 –––––––––––––––––––– Loue fast-food Mohammadia. T.: 0770 43 58 36 F128805 –––––––––––––––––––– Loue F5 Mohammadia. T.: 0770 43 58 36 F128805 –––––––––––––––––––– Loue F3, Anasser II - 0550 57 53 95 F128791 –––––––––––––––––––– VILLAS –––––––––––––––––––– Vds villa à Dar-Diaf, 400 m2, R+2. 0550 430 150 F128780 –––––––––––––––––––– Vends villa R+1 + terrasse, 6 pièces + grand salon, superficie 203 m2, 100 m2 bâti, garage pour 4 voitures + jardin + puits, à Chéraga. Tél.: 0772 31 70 35 N.S. –––––––––––––––––––– V. carcasse, 210 m2, Kouba. - 0550 57 50 23 COMPTES BANCAIRES : CPA : Agence Hassiba Ben Bouali N°116.400.11336/2 –––––––––––––––––––– Pro. imm. Boumerdès, centre-ville, vend loc. amén., 40 m2, siège de société, agence immobilière, assurance, tourisme, cabinet médical, huissier, notaire, avocat. 0553 58 07 63 - 0560 25 02 10 0770 91 39 59 HB F232/B1 –––––––––––––––––––– PENSIONS –––––––––––––––––––– Offre pension JF, Alger-Centre. Tél.: 0551 84 06 37 F1288=26 –––––––––––––––––––– Dame loue ch. pour fille sage. - 0795 95 74 78 VENDS F128821 F128798 TERRAINS –––––––––––––––––––– V. b. tr 500 m2, Dély-Ibrahim. - 0550 57 50 23 F128798 –––––––––––––––––––– Vends terrain 260 m2, Beni-Ksila, w. Béjaïa. 0661 71 32 48 F128775 SOIR AUTO VENDS 4X4 NISSAN X-TRAIL Vends 4X4 Nissan X Trail 2.2 Diesel année fin 2007. Toit ouvrant panoramique, sièges avant chauffants et réglables électriquement. Couleur noire. 77 000 km. Kit mains libres pour téléphone portable. Volant multifonctions. Régulateur de vitesse. Barres de toit d’origine Nissan. Climatisation automatique. Boîte manuelle à 6 rapports. Radio CD et chargeur 6CD. BNA : Agence «G» Hussein-Dey N° 611.313.335.31 CCP : N° 14653.59 Registre du commerce : RC N° 0013739.B.00 MEMBRES FONDATEURS : Maâmar FARAH Djamel SAÏFI Fouad BOUGHANEM Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» Tél. : 0559 33 53 32 Achète F3 ou F4 Achète comptant F3 ou F4 acte, en bon état, Alger-Centre. Budget limité à 950 unités. Intermédiaire s’abstenir. Tél : 038 88 27 16 ou 0559 40 64 48 0668 92 54 95 PUBLICITÉ Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 81 64 18 Email : [email protected] ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 39.21.82 - a a a a a superbe F4 standing à Sidi Yahia, Hydra Cuisine américaine équipée, Climatisation, Chauffage central, Téléphone, Internet Eau H24. Tél : 0795 61 60 51 0552 04 24 90 Vends Caddy Wolkswagen, Styl+, 2011, 800 km. Tél.: 0550 73 80 94 F128822 –––––––––––––––––––– PENSÉES ADMINISTRATION : Fax : 021 67.06.56 1, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai - Alger Tél. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51 LOCAUX COMMERCIAUX –––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––– Tilikete Fatma épouse Belhocine s’en est allée vers le repos éternel le 19 mars 2004. Sa famille, qui ne l’oubliera jamais, demande à ceux qui ont eu le privilège de la connaître, d’avoir une pieuse pensée pour elle. Repose en paix, Mouima ! F117152/B13 –––––––––––––––––––– Edité par la SARL SIÈGE : DIRECTION-RÉDACTION : Fax : 021 67.06.76 –––––––––––––––––––– De part. à part., à la limite Fouka/Bou-Ismaïl, sur hauteurs, belle vue sur mer, dans lotis. privé, clôturé, eau, élect., gaz, acte + LF, viabilisé individuellement, lot de 150 à 400 m2. Pour RDV : 0773 63 35 29 - Ag. s’abstenir.F105/B1 –––––––––––––––––––– N. S. AVIS DE RECHERCHE N.S. NAÏT HAMOUD KHALED, 87 ans, atteint de la maladie d’Alzheimer, sorti le 19/7/2011 de Bonni, entre Béjaïa et El-Bordj. Nous prions ceux qui l’auraient aperçu de contacter le 0551 70 23 75 - Centre Aïn-Aïcha, Benchaâbane, Boufarik. CONSTANTINE 9, rue Bouderbala (ex, rue petit), Constantine Tél. : 031 92.34.23 Fax : 031 92.34.22 ORAN 3, rue Kerras Aoued. Tél. : 041 33.23.95 SÉTIF Rue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif. Tél. : 036 91 48 59 Fax : 036 84 18 37 TIZI-OUZOU Bt Bleu,cage C (à côté de la CNEP) 2e étage, gauche Tél. : 026 22.87.04 Fax : 026 22.87.01 MASCARA F127986 Rue Senouci Habib Maison de la presse. Tél./Fax : 045 80.28.43 TLEMCEN Cité R’hiba Bt n°2 RDC. Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82 BOUIRA Gare Routière. Lot N°1. 3e étage - Tél. : 026 94 29 19 E-Mail : [email protected] BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi (rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51 Fax : 034 21.18.60 BORDJ-BOU-ARRERIDJ 2, rue Cherifi Mohamed Lundi 19 mars 2012 - PAGE 21 –––––––––––––––––––– Dame offre colocation pour fille et femme travailleuse, Alger-Centre. Tél.: 0556 72 30 43 F124687/B4 –––––––––––––––––––– CARNET ANNIVERSAIRES –––––---------------------- Le 18 mars, un merveilleux rayon de soleil éclate sur notre vie. Adel est arrivé. Les statuts changent. Tu fais de nous baba sidou Noureddine, de Zohra, des grandsparents comblés, de Amine khalou et de Meriem khaltou, aux anges, et surtout de Sabrina une maman merveilleuse, de Sofiane un papa gâteau. Toutes les familles Laref et Khelil Charef se joignent à nous pour ton anniversaire. F127723/B5 Longue vie ! –––––---------------------A notre petit prince Louay Madjd-Eddine qui a soufflé sa première bougie le 15 mars 2012. En cet heureux événement, tes parents et tes grandsparents ainsi que toute la famille Djebbar te souhaitent un joyeux anniversaire et une longue vie. F128816 –––––---------------------A Saker Sibawahi «Si Yacine» ex-DG de l’ENTC Quand le destin d’un homme se confond avec l’histoire de son pays, le cours de l’histoire peut se permettre une halte méditative. En ce 19 mars 2012, vous fêterez vos 73 ans. Et comme le hasard fait parfois bien les choses, c’est aussi un 19 mars que les armes se sont tues en Algérie. Le cessez-le-feu a un lourd sens pour les moudjahidine de votre génération. Vous avez répondu à l’appel de la Patrie et vous avez continué à la servir. Les anciens du projet téléphone de la Sonelec se souviennent du responsable exemplaire, honnête et sincère que vous avez été et du pionnier de l’industrie à Tlemcen. Aussi, nous vous souhaitons un heureux anniversaire, une longue vie et un prompt rétablissement. F03012/B14 Au nom des anciens cadres, H.B. Anniversaire A notre adorable prince Hamache Hamza Lundi le 19 mars 2012 tu souffles ta 1ère bougie, en cette heureuse occasion, ton papa Fateh, ta maman Asya ainsi que toutes les familles Hamache et Ramadj te souhaitent un joyeux anniversaire et une longue vie heureuse, pleine de joie, de bonheur, de santé inch’Allah. Bonne fête (près du cinéma Vox) Tél./Fax : (035) 68-10-52 IMPRESSION Centre : S.I.A Alger Est : S.I.E Constantine Ouest : S.I.O Oran DIFFUSION Est : Sodi-Presse Centre : Le Soir Ouest : KDPO Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» KIOSQUE PANORAMA Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] ntre vendre des cafés ou des boniments moulus à la télévision, l'un des journalistes vedettes de la chaîne Al Jazeera, Ghassan Bendjeddou, a finalement fait le choix du petit écran. Au moins à la télévision, on ne casse pas la vaisselle, le breuvage est décaféiné, et donc pas de risque d'insomnie. L'année dernière, Ghassan Bendjeddou avait claqué la porte d'Al Jazeera pour incompatibilité d'humeur et d'amour, face aux évènements de Syrie. Il avait donc annoncé, à notre grand soulagement, qu'il quittait la profession pour exercer un métier plus noble, celui de cafetier. Sans hésitation, et sans le brin de rancune d'usage, nous lui avions souhaité beaucoup de succès dans son nouveau sacerdoce. Rien ne me réconforte autant que des adieux à des confrères, avec l'assurance de pouvoir les nommer en tant qu’«Ex» (1) . Bendjeddou avait d'autres atouts, puisqu'il était parti, avec la chaude bénédiction de Karadhaoui qui ne regarde jamais à la dépense sur ce chapitre. Seulement, le matois avait décidé d'écourter la joie des adieux et de jouer les revenants, camouflé dans un drapeau iranien. Il y a quelques mois, le rusé (2) Bendjeddou a annoncé le lancement d'une chaîne de télévision satellitaire privée Al-Mayadine, émettant à partir de Beyrouth, sa ville d'adoption. Survenant après l'ouverture du champ audiovisuel, proclamée par notre hermétique pouvoir, jadis révolutionnaire aujourd'hui révoltant, la nouvelle a laissé libre cours E Méfiance, les «Ex» reviennent ! aux supputations. On a commencé par un plan large incluant les amis et les sympathisants de l'Iran, dont le barbu que vous savez, pour finir par quelques titres de presse susceptibles de pactiser avec le diable. Or, dans ce cas précis et dans ce cas seulement, il était inutile de diaboliser des «investisseurs» nationaux, ces derniers ayant d'autres chats à fouetter, si l'audace est permise. Je vous rassure donc tout de suite : il n'y a aucune preuve, absolument aucune, qu'un promoteur national ait été associé, de près ou de loin, au grand projet télévisuel du cafetier repenti. Restons vigilants malgré tout, quoique du point de vue de nos futurs «Ex» la chose ne serait pas impossible, même si elle paraît un peu fort de café, si l'expression est de mise dans le sillage de Bendjeddou. Samedi dernier donc, le journal électronique Middle East Transparency (http://www.metransparent.com/) a annoncé que la télé du vire-voltant Ghassane, qui devait diffuser à la mi-mars, risquait de ne jamais voir le jour. Et c'est là que l'histoire devient intéressante : la raison du report ou annulation du projet serait le tarissement brutal des sources de financement. D'abord, précise le journal, c'est Bahdjat Suleïmane, le fils de l'ancien chef des services de renseignements syriens, qui aurait fermé la pompe à fric, comme on dit. Dans la foulée, les autorités iraniennes qui auraient donné leur aval et le chèque qui va avec, au projet du Par Hakim Laâlam dribbleur Bendjeddou, auraient procédé au réexamen de leur participation financière. Les Iraniens, non contents d'entretenir le Hezbollah et ses dépendances, financent en effet la chaîne de propagande Al-Alam. Les dirigeants d'Al-Alam ont été ennuyés par l'arrivée imminente d'une chaîne de la même obédience, mais concurrente. Ils ont protesté auprès de Téhéran et ont fait valoir que le lancement de la chaîne Al Mayadine ne servirait qu'à gêner Al-Alam. Sans compter que le sieur Ghassane pouvait être un adorateur de Bachar, mais n'en restait pas moins la brebis égarée (susceptible d'être une taupe) de Karadhaoui. Or, ce dernier qui a lorgné un moment vers le Hezbollah, lorsqu'il guerroyait à corps libanais défendant contre Israël, vient de se raviser. Comme l'Iran et son subrogé libanais le Hezbollah continuent à soutenir, contre vents et marées printanières, le régime de Bachar, par ailleurs combattu par Karadhaoui, la cassure était fatale. Le maître-confesseur de la chaîne Al Jazeera vient de débaptiser le Hezbollah en Hezbollati, remettant ainsi le sort du supposé fer de lance arabe face à Israël, entre les mains impuissantes de la déesse de la Djahilia, Al-At. On peut donc se demander si la nouvelle enseigne octroyée par le chef d'antenne du Qatar au Hezbollah ne serait pas étrangère aux malheurs de l'ancien directeur du bureau d'Al Jazeera au Liban. En attendant que la bonne nouvelle (celle du maintien de Bendjeddou en cafétéria) se confir- me, on peut constater que la crise avec Dubaï ne semble pas favoriser les desseins de Karadhaoui. Si ses desseins prophétiques sont quelque peu contrariés, le titre d'imam suprême octroyé par ses fidèles est déjà d'un effet revigorant pour le sénescent homme de Dieu et accessoirement de l'émir. Alors que le chef de la police l'a déjà lâché pour s'en prendre à un autre prédicateur du même sérail, Karadhaoui peut constater que ses anciens concitoyens égyptiens ne le suivent pas en tout et partout. C'est le cas de l'acteur Adel Imam qui s'accroche mordicus à sa lubie d'un Bachar Assad, «ultime rempart» contre l'hégémonisme sioniste. Tout comme Karadhaoui, Adel Imam a ses raisons d'aimer ou de haïr, de se soumettre ou non aux injonctions du «Vatican» arabe domicilié à Doha. L'acteur comique et cible préférée des islamistes est sûr d'une chose au moins : s'il a été condamné à trois ans de prison pour «atteinte à la religion», c'est parce qu'il a proclamé son soutien au régime de Damas. En ce moment, il n'est pas très bon en Égypte de s'opposer à Karadhaoui, éminence grise du mouvement des Frères musulmans. Un mouvement qui semble avoir signé, comme en 1952, une alliance tactique avec le système qui a engendré Moubarak et qui lui cherche un autre successeur, susceptible de lui assurer quelques décennies de répit. A. H. (1) Ce qui me rappelle le cas de ce confrère qui s'était qualifié d'ex- Législatives du 10 mai 2012. Seulement 7 nouveaux partis agréés hier par les autorités. Attention Dahou ! C’est moins bien que les autres fois. Y a du relâchement ! Le concept est nouveau et nous le devons aux habitants de la ville de Béjaïa. Des habitants très en colère qui, au lieu de se conformer au manuel classique des «habitants très en colère» qui stipule, entre autres, le recours à la fermeture d’une route menant à leur ville, ont carrément opéré une révolution. Ils ont fermé les trois routes donnant accès à Béjaïa ! La Route Nationale 9, fermée ! La Route Nationale 12, fermée ! Et la Route Nationale 26, fermée ! Le caractère innovant de ce process de tri-fermeture, c’est le bouquet final. Une fois tous les accès à la ville obstrués, les habitants très en colère sont allés se rassembler devant la Wilaya pour y tenir sit-in. Du coup, les autorités locales ont fait appel au service d’ordre. Le service d’ordre, voyant que ses effectifs locaux ne pouvaient suffire à contenir une telle colère, a fait appel aux services d’ordre voisins, d’autres localités. Et là, boum badaboum ! Pas de renforts, bien évidemment ! Les trois routes donnant accès à la ville ayant été fermées avant. Génial ! Proprement lumineux ! Que peut faire alors le régime d’habitude confronté à la fermeture d’une seule et unique route à la fois ? Renforcer les effectifs des forces antiémeutes sur place, dans la ville même ? C’est une option. Sauf qu’elle implique une mobilisation quasi permanente de milliers d’hommes dans un petit périmètre. Ce qui induit des frais supplémentaires Publicité Par Ahmed Halli [email protected] journaliste, dans un moment de lucidité, et qui est revenu dans la partie, parce ce que le journalisme on peut y entrer et en sortir au gré des situations et des opportunités. Le journalisme, pour peu que vous sachiez manœuvrer et sauter les obstacles, peut vous mener loin, et même juste à côté, sur les bancs de l'APN. Béni soit le RND, la providence des ambitions contrariées ! (2) Il y a des personnes dont la physionomie chafouine, même refaite ou ravalée, vous lance des signaux avertisseurs, semblables à ces bips de la censure en usage sur le petit écran. Malheureusement, il faut du temps et beaucoup de batailles perdues pour être en mesure de capter ces messages. Et par voie maritime, par la mer, vous y avez pensé ? POUSSE AVEC EUX ! [email protected] [email protected] [email protected] ARAB E colossaux en ces temps de crise. Ainsi que des répercussions psychologiques sur le mental des membres des brigades anti-colère cantonnés longtemps dans des espaces forcément confinés et pouvant développer à la longue des formes dangereuses de claustrophobie. Il y a bien une autre option. Celle du parachutage des renforts. Eh oui ! La voie aérienne pour faire face au tri-coupage des routes. Joint par téléphone mobile, sur une ligne prépayée pour éviter au maximum les écoutes, un membre du collectif des habitants très en colère nous a révélé que même cette option répressive héliportée avait été envisagée par les protestataires. Une commission ad hoc travaille là-dessus. Et une parade aurait été trouvée. Coupler les fermetures multiples de routes à l’allumage de nombreux feux de pneus et autres objets dégageant des fumées fortement noires lors de leur combustion, l’objectif étant de rendre la visibilité au-dessus de la ville nulle, et donc d’empêcher tout atterrissage d’hélicos ou tout largage de renforts par voie aérienne. Une solution pas très bien vue par la frange écolo des habitants très en colère. Ils craignent que ces nuages toxiques ne rajoutent encore à une situation environnementale déjà catastrophique dans la vallée de la Soummam. Bien sûr, il y aurait bien une troisième option, celle de la négociation citoyenne et du dialogue concerté entre administrés et administration. Mais vu l’état actuel du réseau routier, au regard de tous les accès bloqués vers la ville, et n’ayant pas d’hélico à ma disposition, je n’ai pu suggérer cette voie-là. Quel dommage ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.