Un Accord pour le Développement Durable - Rio +20
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Un Accord pour le Développement Durable - Rio +20
Un Accord pour le Développement Durable CONTRIBUTIONS À LA CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE - RIO+20 CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL ET INSTITUTIONS SIGNATAIRES Un Accord pour le Développement Durable CONTRIBUTIONS À LA CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE - RIO+20 CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL ET INSTITUTIONS SIGNATAIRES Brasília, en décembre 2011 Commission Rédactrice du Document Coordination: Clemente Ganz Lúcio - Conseiller du CDES, Directeur Technique du Département Intersyndical de Statistiques et Etudes Socio-Economiques (DIEESE) Bruno Ribeiro – Conseiller du CDES, Directeur Executif de l´Institut Dom Helder Camara Rodrigo Loures – Conseiller du CDES, Président de la Fédération des Industries de l´Etat du Parana (FIEPR) Equipe Technique Adroaldo Quintela Santos – Secrétariat du Conseil Développement Economique et Social (SEDES/SAE/PR) de Alexandra Reschke – Institut Démocratie et Durabilité Ana Lúcia de Lima Starling – Secrétariat du Conseil de Développement Economique et Social (SEDES/SAE/PR) Ângela Cotta Ferreira Gomes – Secrétariat du Conseil de Développement Économique et Social (SEDES/SAE/PR) Aron Belinky – Coordinateur de Projets de l' Institut Vitae Civilis Aron Belinky – Coordinateur de Projets de l' Institut Vitae Civilis Clóvis Scherer - Coordinateur de Projets du Département Intersyndical de Statistique et Études Socio-Économiques (DIEESE) Sérgio Haddad – Conseiller du CDES, Coordinateur Général de l' Action Educative Maria França e Leite Velloso – Secrétariat du Conseil de Développement Economique et Social (SEDES/SAE/PR) Maria Luiza Falcão Silva – Secrétariat du Conseil de Développement Économique et Social (SEDES/SAE/PR) Mary Dayse Kinzo – Consultante Mônica Messenberg Guimarães – Confédération Nationale de l' Industrie (CNI) Neilton Fidelis da Silva – Université Fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ) Carlos Castro – Programme das Nations Unies pour le Développement (PNUD) Patrícia da Silva Pego – Secrétariat du Conseil de Développement Économique et Social (SEDES/SAE/PR) Elimar Pinheiro do Nascimento – Université de Brasília (UNB) Priscila Maria Wanderley Pereira – Confédération Nationale de l' Industrie (CNI) Clóvis Roberto Scherer – Département Intersyndical de Statistique et Etudes Socio-Economiques (DIEESE) Esther Bemerguy de Albuquerque – Secrétariat du Conseil de Développement Economique et Social (SEDES/SAE/PR) Fernanda Gimenes – Conseil de l' Entreprise Brésilien pour le Développement Durable (CEBDS) Francisco de Assis Costa – Institut de Recherche Econnomique Appliquée (IPEA) Patrícia Lino Costa – Département Intersyndical de Statistique et Etudes Socio-Economiques (DIEESE) Ronaldo Küfner – Secrétariat du Conseil de Développement Économique et Social (SEDES/SAE/PR) Rosa Alegria – Pontificat de l' Université Catholique de São Paulo (PUC/SP) Rosa Maria Nader – Secrétariat du Conseil de Développement Économique et Social (SEDES/SAE/PR) Gabriel Medina de Toledo – Conseil National de la Jeunesse (CONJUVE) Sandra Silva Paulsen Appliquée (IPEA) Ladislau Dowbor - Pontificat de l' Université Catholique de São Paulo (PUC/SP) Wadih João Scandar Neto – Institut Brésilien de Geographie et de Statistique (IBGE) Henrique Lian – Institut Ethos d´Entreprises et Responsabilité Sociale – Institut de Recherche Économique Saulo Rorigues Filho – Université de Brasília (UNB) Anexo I – Ala “B”, sala 202 – (61) 3411.2199 / 3393 Brasília – DF – CEP: 70.150-900 [email protected] www.cdes.gov.br Disponible également sur: <http//www.cdes.gov.br> Tirage: 500 exemplaires Imprimé au Brésil Données internationales de catalogage dans la publication (CIP) B823a Brésil. Présidence de la République. Conseil de Développement Economique et Social. Secrétariat du Conseil de Développement Economique et Social. Un Accord pour le Développement Durable: Contributions à la Conférence des Nations Unies pour le Développement Durable - Rio+20. Brasília: Conseil de Développement Economique et Social et Institutions Signataires, 2011. 40 p. 1. Conseil de Développement Economique et Social – Accord - Brésil. 2. Développement Durable - Brésil. I. Titre. CDD 338.981 CDU 338.1 (81) INDEX LETTRE DE TRANSMISSION A LA COMMISSION NATIONALE DU RIO + 20 .................................................5 INTRODUCTION .................................................................................................................................................. 9 I. LA CONFERENCE DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE – RIO+20: II. DE RIO 92 JUSQU’A AUJOURD’HUI: AVANCEES ET IMPASSES............................................................ 13 RESULTATS ESPERES ....................................................................................................................................11 III. DEFIS DU CONTEXTE .................................................................................................................................. 17 IV. STRATEGIES POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE: UNE FEUILLE DE ROUTE POUR LA TRANSITION ............................................................................................................................................... 19 1. Agendas nationaux pour le développement durable ............................................................................ 19 2. Nouvelles normes de production et de consommation ......................................................................... 21 3. Villes et campagnes durables ........................................................................................................................ 23 4. Rôle de l’éducation, de la science, de la technologie et de l’innovation ............................................. 24 5. Participation et contrôle social ..................................................................................................................... 25 6. Partenariats pour le développement durable .........................................................................................26 7. Nouveaux indicateurs de développement................................................................................................ 27 V. GOUVERNANCE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ......................................................................29 Protagonisme du Brésil et des pays émergents .................................................................................. 30 INSTITUTIONS SIGNATAIRES........................................................................................................................... 35 COMPOSITION DU CDES (2009/2011) ........................................................................................................... 37 3 LETTRE DE TRANSMISSION A LA COMMISSION NATIONALE DU RIO + 20 À la Commission Nationale pour la Conférence Rio +20 Le document Un Accord pour le Développement Durable - Conférence Rio+20 est le résultat de la volonté de la société civile de participer à la réalisation de la Conférence et de produire une proposition commune comme contribution au gouvernement brésilien dans la préparation et le positionnement stratégique/ politique sur les thèmes qui seront abordés dans des transmissions futures, au niveau national comme international. l’approfondissment des consensus et la répartition des responsabilités pour la mise en oeuvre des décisions. Pour cette raison, elles apportent leurs contributions dans l’expectative de que le Brésil exerce, lors de la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable, son potentiel d’exemplarité, exposant ses propositions transformées en faits et actions concrets en cours dans le pays et motivant d’autres pays à assumer un positionnement commun, concret, osé et plein de propositions favorisant le développement durable dans le cadre du Rio+20. Les soixante seize (76) institutions qui souscrivent ce document, formées par des organisations sociales, environnementales, des entreprises et de travailleurs, comprennent l’importance du moment pour articuler un effort mondial dans le sens de la durabilité. Du processus de dialogue interinstitutionnel a résulté une feuille de route collective, qui a pour socle le respect des différentes conceptions des institutions signataires et l’engagement de dépasser la réalisation de la Conférence, construisant un réseau social qui continuera En ce sens, la crise globale dans ses multiples dimensions, contexte dominant durant la réalisation de la Conférence, doit être utlisée comme une opportunité afin de d’adopter de nouvelles solutions plus audacieuses, plus créatives, cohérentes et correspondant aux temps actuels, mais 5 Un Accord pour le Développement Durable Eu égard à sa position de pays émergent, le Brésil assume un rôle important dans les accords internationaux, certains facteurs cruciaux dans l’exercice de ce rôle sont responsables de cette position comme sa croissance économique distribuant du revenu, son système de protection sociale et son effort pour réaliser des objectifs environnementaux. également comme une opportunité de dessiner un futur différent. Afin de donner du concret à la perspective du futur dessinée pour la construction de sociétés durables, la suggestion e s t q u e l e B r é s i l s o u t i e n n e a c t i ve m e n t l’accord pour l’adoption de mesures pour le développement durable ainsi que la définition de directives comme résultat du Rio+20. Dans les prochaines années, les objectifs seront négociés et les indicateurs identifiés, pour qu’ils soient effectivement signés par les pays en 2015, conjointement avec le bilan et la révision des objectifs du millénaire, qui seront revus à cette occasion en objectifs de développement durable. L’augmentation de la présence du Brésil dans les conseils multilatéraux résulte é g al e m e n t d ’ u n e p o l i t i q u e e x t e r n e q u i cherche à défendre les intérêts nationaux sur la base de trois principes: le droit au développement, la souveraineté et responsabilités communes, bien que différenciées. Sans porter atteinte à ces principes ni au positionnement international de notre pays, il faut que le Brésil et les autres pays du monde reconnaissent et relèvent, urgemment, le défi représenté par la compatibilité des intérêts nationaux avec la nécessité d’un effort commun afin de trouver des solutions aux défis mondiaux que l’humanité affronte, et qui par leur nature transcendent les frontières nationales. Le thème socio-environnemental occupe une importance singulière dans l’agenda brésilien. Ces dernières années, le pays a développé un éventail important de mesures économiques, sociales et environnementales organisées dans un ensemble de politiques publiques qui ont engendré un état social construisant un cadre politique et légal afin de renforcer le développement durable de sa population et de ses ressources naturelles. 6 D a n s c e c a d re , l e p a y s a d é m o n t r é sa capacité à dialoguer avec les autres pays ainsi que d’articuler des groupes régionaux, différents forums, débats ainsi que des structures multilatérales de concertation politique. L’exercice de ces capacités pourra être intensifié, principalement entre les pays du sud, viabilisant les différentes coalitions politiques, les coopérations, les partenariats d a n s l e s t e c h n o l o g i e s e t l e s p ra t i q u e s environnementales, afin d’influencer les directions des négociations de la conférence. Il faudra, cependant, être attentif aux défis spécifiques du contexte brésilien, liés à la capacité de mise en oeuvre de la législation environnementale et de négociation d’un code forestier équilibré qui comprenne des objectifs de soin environnemental ainsi que de contention de la déforestation, mais également générant de la nourriture et des emplois tout en ayant l’interdiction ferme de revenir en arrière sur le chemin de la durabilité. Cet historique résume nos attentes quant au fait que le Brésil soit un protagoniste de premier plan lors du Rio+20 et qu’il contribue à ouvrir un espace à la participation sociale dans l’élaboration du positionnement et des propositions brésiliennes, ainsi que dans la définition et l’organisation de l’agenda de ceux qu’on appelle les “jours particuliers” avec plus d’importance, c’est notre attente que le gouvernement brésilien accepte et incorpore cette contribution de la société civile brésilienne. INSTITUTIONS SIGNATAIRES DE L’ ACCORD1 Brasilia, en octobre 2011 1. La liste des institutions signataires de l’accord est disponible en page 35 de ce document. 7 INTRODUCTION promesse consubstantielle dans le document final de l’évènement, l’agenda 21, de réduire drastiquement la misère, ainsi que de concilier la croissance économique et la prospérité avec la préservation de l’environnement. La proposition de réalisation d’une nouvelle conférence de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Durable et le fait qu’elle ait lieu au Brésil a été faite par le Président Luiz Inácio Lula da Silva, en 2007, lors du discours d’ouverture de la 62eme Assemblée Générale des Nations Unies. Vingt ans ont passé depuis la réalisation du Rio 92, un large éventail d’organisations et de forums de la société brésilienne se s o n t c r é e s, a r t i c u l é s p a r l e Co n s e i l d e Développement Economique et Social (CDES), qui aujourd’hui de forme collective présentent ce document qu’ils ont osé intituler «Un Accord pour le Développement Durable», une contribution à la position du gouvernement de la Présidente Dilma Rousseff qu’elle emmenera à la conférence Rio+20. Du 20 au 22 juin prochains, Rio de Janeiro va attirer l’attention du monde sur le Brésil et sur les thèmes du débat: l’économie verte dans le contexte de l’éradication de la pauvreté, ainsi que la structure gouvernementale pour le développement durable dans le cadre des Nations Unies. La suggestion n’aurait pas pu être plus appropriée, car il y a vingt ans déjà, en 1992, à Rio de Janeiro, le Brésil avait accueilli la 2ème conférence de l’ONU sur l’environnement et le développement humain, à Rio 92, qui avait été à l’époque la plus grande réunion de chefs d’état de toute l’histoire. Aux 5,3 milliards d’habitants que comptait le monde à cette époque-là, les mandataires firent la Le scénario de croissance actuel a montré qu’il existe encore beaucoup de défis structurels et systémiques pour la consolidation du développement durable incluant l’intégration sociale, comme ce qui sera présenté au cours de ce document . Pour autant, nous restons optimistes quant à la possibilité de 9 développement, des avancées dans la création d’emplois et de redistribution des revenus. Pour cela il est necessaire de planifier, de façon démocratique et participative. C’est cet esprit qui a régné lors de la rédaction collective de ce document. I. LA CONFERENCE DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE – RIO + 20: LES RESULTAS ESPERES » à partir de la compréhension que les questions environnementales, sociales et économiques sont impliquées de manière intrasèque et articulées dans la promotion de la durabilité, et ayant les dimensions politique, étique, culturelle et juridique comme base pour le développement durable; ainsi que La conférence Rio+20 accumule l’héritage de décennies de mobilisation de la communauté internationale pour le débat sur les questions environnementales, parmi lesquelles, la conférence sur l’environnement humain de Stockholm, Suède, en 1972; la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le dévelopement humain de Rio de Janeiro, en 1992 ainsi que le sommet mondial sur le développement durable de Johannesbourg, Afrique du Sud, en 2002, appelé également Rio+10. » l’égalisté entre les personnes, soulignant l’égalité entre les races, les éthnies, les genres, les générations et entre les régions, pays et les régions d’un même pays, ainsi que les libertés fondamentales pour tous, comme éléments transversaux à toute politique et action de promotion du développement durable. L ’ h i s t o r i q u e d e s m o b i l i s a t i o n s, d e s conférences, accords et législations nationaux et internationaux sur l ’e n v i r o n n e m e n t p r o d u i t s a u c o u r s d e s vingt dernières années et l’immense déficit d e m i s e e n o e u v re d e c e s d é l i b é ra t i o n s soulignent que la tâche principale de la conférence Rio+20 sera de construire un engagement politique irreversible pour le développement durable: L’engagement devra se traduire par des agendas nationaux de développement, comportant des stratégies, constituées de feuilles de route pour un développement durable, et qui potentialisent des partenariats à tous les nivaux. 11 Un Accord pour le Développement Durable L’engagement devra définir des objectifs et des indicateurs pour contrôler ainsi que mesurer les processus de développement durable. Proposer une nouvelle gouvernance multilatérale participative pour le développement durable fait partie de l’engagement et indispensable pour son effectivité. L’engagement devra impliquer l’ensemble des pays, dans le principe de responsabilités communes, néanmoins différenciées. Chaque pays devra forcément impliquer gouvernements et société – entreprises, travailleurs, mouvements et organisations sociales. 12 II. DEPUIS RIO 92 JUSQU’A AUJOURD’HUI: AVANCEES ET IMPASSES » La mise en oeuvre partielle de directives p r o p o s é e s p a r l ’A g e n d a 2 1 , a ve c d e s processus participatifs dans la planification socio-environnementale dans les diverses sphères du gouvernement et de la société; La conférence Rio+20 aura lieu dans un scénario substantiellement différent (positif comme négatif) de celui qui a marqué Rio 92. D’un côté, l’engagement mondial pour le développement durable bénéficie d´une dynamique caractérisée par des processus importants encourageant les pratiques durables de développement: » La prise en compte du thème socioenvironnemental dans l’agenda public (gouvernements, médias et société), favorisant la compréhension de la nécessité de changement pour les normes durables de production et de consommation, de préservation des ressources environnementales et de réduction des inégalités sociales entre les populations et les pays; » Le cadre normatif. Au Rio 92, le consensus i n t e r n a t i o n a l a é t é t ra d u i t d a n s u n document politique, l’Agenda 21, dans la déclaration de Rio sur l’environnement et le développement, qui également résulté dans la Convention cadre des Nations Unies sur le changement du climat, dans la convention des Nations Unies sur la diversité biologique et dans la convention des Nations Unies sur le combat contre la desertification. Depuis 1992, des normalisations ultérieures ont été convenues et plus de cent pays ont inclus l’environnement dans leurs constitutions; » La connexion croissante entre les facteurs sociaux, environnementaux e t é c o n o m i q u e s d a n s l e c a d re d e l a mondialisation, favorisant l’adoption d’un point de vue global, intégral et systèmique; » Les avancées dans la participation de la société civile dans la gouvernance du 13 Un Accord pour le Développement Durable » L’impulsion relative à la réalisation des objectifs du Rio 92, avec les ressources du Fonds Mondial pour l’Environnement; développement, par le biais de processus d’articulation et de coopération entre les acteurs sociaux et politiques; dans les dispositions institutionnelles et dans la mise en oeuvre des mécanismes participatifs d’écoute des demandes de la population et d’accompagnement des actions gouvernementales; » L’émergence d’initiatives et exemples de coalition politique entre les gouvernements qui semblent décidés à des engagements plus consistents avec les objectifs du Rio+20 comme les d é c l a ra t i o n s r é c e n t e s d u G 2 0, B R I C S (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud ainsi que de l’IBAS (Inde, Brésil et Afrique du Sud); et » L’internationalisation croissante des pratiques durables par le secteur productif, tant dans l’industrie que dans l’agriculture, avec des transformations technologiques dans les processus et la gestion; » L’adoption de mécanismes de transparence, de participation sociale, de respect des droits de l’homme et de combat contre la corruption, qui émergent progressivement comme fils conducteurs de tout le processus de coexistence sociale. » L’émergence de médias sociaux qui rendent possible la diffusion ample et rapide des sujets socio-environnementaux d’intérêt pour la société; » Les avancées dans la science, la technologie pour le développement durable tant en relation à la production quant aux systèmes de contrôle environnemental. La création et le renforcement d’unités de conservation marines et terrestres, à une plus grande échelle; Malgré cela, certains éléments indiquant une non-durabilité systémique des normes actuelles deviennent problématiques: » On a atteint les 7 milliards d’habitants, parmi lesquels environ 1,6 milliards vivent 14 » la crise économique et financière qui affecte et continuera d’affecter les économies dans les prochaines années sont en train de creuser le chomâge qui atteint déjà 200 millions de personnes dans le monde, et de restreindre l’accès aux droits sociaux, générant une insécurité quant au futur, particulièrement chez les jeunes et les couches sociales vulnérables. avec moins de 66 reais mensuels 2 , la faim et l’insécurité alimentaire, le travail précaire, les maladies, les guerres, le trafic d e d r ogues, en tre a utres p r o b lèm es, marquent le quotidien de populations entières. L’inégalité entre les pays et entre les personnes est croissante. Les normes de consommation, les systèmes d’information et de communication, ainsi que de sciences et de technologie, entre autres, sont souvent incompatibles avec le développement durable; » La déforestation, la pollution des eaux, des sols et de l’air s’aggravent avec la fonte des glaces des pôles, l’augmentation des phénomènes climatiques, le manque de terre cultivables et d’eau potable ainsi que la diminution de la biodiversité sont quelque uns des symptômes croissants des limites objectives de la nature. 2. Source: Programme des Nations Unies pour le Développement – PNUD. 15 III. DEFIS DU CONTEXTE Le contexte exige de la Conférence Rio+20 un sens de l’urgence pour surmonter la nondurabilité croissante, tant d’un point de vue économique que social ou environnemental. Il est fondamental de promouvoir un changement de paradigme dans le modèle de production et de consommation vers plus de durabilité et de justice sociale. » La régulation du système financier, de façon à éviter les instabilités et soutenir le développement durable. En ce sens, on doit prioriser l’investissement à long terme, solide et non spéculatif. En outre, une supervision forte des banques doit être accompagnée d’un contrôle plus strict des liquidités. Ce changement favorisera la dynamisation des économies, étant donné l’effort nécessaire en termes d’investissements dans les infrastructures et les technologies durables, ainsi qu’en politiques sociales, comme la santé, l’éducation, la culture, la salubrité et l’habitat. » La promotion de transformations dans les normes de production et de consommation, investissant dans la transition vers une économie verte capable de supporter la croissance économique couplée d’une durabilité socio-environnementale. » Une définition élargie du développement d u rab l e re q u i e r t l a r é c u p é ra t i o n d e l’économie pour sa fonction sociale, qui comporte la redistribution de la richesse, le combat contre le chomâge, la promotion de l’égalité et la garantie de politiques sociales de caractère universel. La garantie de la paix sociale pour tous est un instrument puissant dans ce sens. La solution pour la crise économique actuelle demande la mise en oeuvre d’un ensemble de politiques pour la construction d’un cercle vertueux durable de développement économique, social et environnemental. Les défis sont dans ce sens les suivants: 17 Un Accord pour le Développement Durable » Le renforcement de la démocratie, de la participation et du dialogue social comme facteurs indispensables pour le changement et la construction d’un monde plus durable, plus juste et plus solidaire. » La promotion de la sécurité alimentaire, de façon à garantir l’insertion sociale et l’accès aux aliments en quantié et en qualité de toutes les populations. L’éradication de la pauvreté est une étape fondamentale pour rendre possible les processus de développement durable. Le défi pour les pays les moins développés et émergents est de croître économiquement en distribuant du revenu, en facilitant l’intégration sociale, réduisant les inégalités sans compromettre les ressources environnementales ainsi que la biodiversité. La conférence Rio+20 devra également composer avec les grands défis actuels des agendas multilatéraux: le changement du climat, le commerce extérieur ainsi que l’instabilité des prix des biens. » Le combat contre le chomâge, face à un monde en crise et à des changements technologiques. Les politiques actives p o u r l a p r o m o t i o n d e l ’e m p l o i e t pour l’intégration productive sont fondamentales afin de surmonter la crise économique ainsi que pour le développemetn durable. 18 IV. STRATÉGIES POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE: UNE FEUILLE DE ROUTE POUR LA TRANSITION 1. Agendas nationaux pour le développement durable Le p r o c e s s u s d e t ra n s i t i o n p o u r l e développement durable en termes économiques, sociaux et environnementaux exige un effort de chaque pays, conclu entre le gouvenement et la société, ayant la démocratie comme base et revendiquant comme objectif la diversité sociale, ethnique et culturelle, ainsi que de l’engagement envers l’étique,la transparence et la paix. Il est nécessaire de récupérer et fomenter la capacité des pays, sur la base de leurs spécificités culturelles, sociales, économiques e t e n v i r o n n e m e n t a l e s, à f o r m u l e r d e s agendas nationaux qui orientent les actions visant le développement durable. Il reviendra à Rio+20 d’organiser des processus qui génèrent des plans pour les gouvernements qui seront mis en œuvre, contrôlés et évalués, prévoyant des responsabilités partagées, et qui préconise une gouvernance participative à de nombreux niveaux et avec de multiples acteurs. Les directives allant dans ce sens sont les suivantes: Les éléments de cet effort sont les suivants: la transition vers le développement durable, la génération d’opportunités de travail décent dans les villes et les campagnes, ainsi que la préservation, la conservation et la récupération des systèmes naturels. L’engagement des pays devra être fomenté et potentialisé par un ensemble de partenariats à tous les niveaux et par la participation et le contrôle de la société; en outre il devra être accompagné et contrôlé par des indicateurs capables d’apréhender de façon systèmique les impacts économiques, sociaux et environnementaux. » Renforcer le rôle de l’état comme inducteur du développement, par le biais de politiques durables, maniement d’instruments de politique économique – change, intérêts, système public de financement; entreprises publiques et privées à forte capacité de 19 Un Accord pour le Développement Durable recherchant l’efficacité, la réutilisation, le recyclage et la réduction de l’utilisation de matières premières. planification; système de protection sociale, comprenant l’éducation, la santé, l’habitat, la sécurite sociale ainsi qu’un régulateur environnemental adéquat. » Encourager l’élargissement des marchés et chaînes de production locaux, l ’e n t re p re u n a r i a t , l a v i e a s s o c i a t i ve , l’économie solidaire et l’exploitation durable. » Générer des opportunités de travail décent et garantir une transition juste, ce qui requiert des politiques de protection sociale ainsi que des politiques actives de marché du travail afin de supprimer les lacunes dans la transition pour les emplois verts. Garantir une éducation professionnelle et évaluer l’impact des projets ainsi que des travaux d’adaptation et de réduction du changement du climat e n t e r m e s d e g é n é ra t i o n d ’e m p l o i s, avec un renforcement de la capacité institutionnelle des organes impliqués dans la gestion de ces politiques. » Promouvoir le développement régional et local, par le biais de plans de territoires locaux, de solutions appropriées et de p o l i t q u e s i m p r é g n é e s d ’ i n t é g ra t i o n so c ial e e t d e durab il it é . P rom ou vo ir des mécanismes de consultation des populations locales concernant les constructions et les investissements qui impactent leur territoire. » Mettre en oeuvre des actions de préservation, de récupération et de conservation des ressources naturelles, afin d’augmenter la qualité environnementale des écosystèmes3 et de réduire progressivement la déforestation des biomasses nationales. Prévoir des encouragements financiers et/ou rétribuer » Encourager, par le biais de financements, un système de crédit, fiscal et environnemental favorable et régulant la transition vers une économie verte, avec une structure productive moins intensive en ressources naturelles non renouvelables, générant moins d’externatlité négative, 20 » Encourager les pratiques et les technologies agricoles dédiées à la conservation des ressources naturelles, l’agro-écologie et prioriser l’adoption de politiques de sécurité alimentaire ainsi que d’éradication de la faim et de la pauvreté. les activités humaines de rétablissement, de récupération, manutention et d’amélioration des écosystèmes qui génèrent des services environnementaux. » Mettre en oeuvre des politiques et des actions qui encouragent la réduction des inégalités entre les races, les ethnies, les genres et qui rendent possible l’intégration des communautés traditionnelles (indigènes, nomades, exploitant la nature, pêcheurs et petits agriculteurs) dans le processus de développement durable. Garantir la protection des terres indigènes. » F o m e n t e r l ’a r t i c u l a t i o n e n t r e l e s gouvernements et la société civile afin de garantir la cohésion sociale et la gouvernance des agendas de développement durable, ainsi que la répartition des responsabilités et le contrôle social de la mise en oeuvre des politiques,programmes et projets. » Mettre en oeuvre une justice fiscale respectant les principes de progressivité, de simplification et non cumul du système tributaire, focalisant sur la correction des inégalités, l’encouragement à la production et à l’investissement productif, avec une attention particulière portée aux questions environnementales, comme vecteur important dans la construction d’encouragement fiscaux. 3. 2. Nouvelles normes de production et de consommation Il y a une certaine interaction entre les normes de production, de consommation et une certaine distribution de revenu et de richesse. Les normes de consommation et de production en vigueur, basées sur de mode de vie urbanoindustriel, sont devenues non-durable à mesure qu’elles ont compromis l’équilibre La qualité environnementale dépend tant du maintient de la biodiversité des espèces et de la quantité des invidividus de chaque espèce, que de la diminution des facteurs stressants, comme la pollution et autres formes d’impact sur les écosystèmes. 21 Un Accord pour le Développement Durable » Impliquer les producteurs et les consommateurs afin de garantir l ’e n g a g e m e n t d a n s l e c h a n g e m e n t des normes de production et de consommation et prévoir des stratégies pour la transition vers une économie verte sans omettre la justice sociale, renforçant également les bases financières du système d’investissement et de protection sociale. écologique de la planète et modifié le climat. Nos styles de vie traduisent l’augmentation du revenu per capita dans certains pays et une concentration élevée de revenus et de richesse – responsables des assymétries entre les pays, les régions et les personnes. Ce modèle devient de plus en plus invivable à mesure que la population croît, ne pouvant pas être universalisé et ne concernant qu’à peine un tiers des plus riches de la planète. L’inégalité dans la consommation énergétique est l’un des indicateurs de la non-durabilité et de l’inéquité de ce modèle. Un nouveau modèle de production, de consommation et de distribution passe par la redéfinition d’une forme participative de la gouvernance sur ce processus complexe et par la rénovation de l’agenda de développement sur la base de l’équité et d’une empreinte écologique faible. Les directives dans ce sens: » Accroître les opportunités de générer du travail décent et des emplois “verts”, basés sur les nouvelles normes de production et de consommation. » » Adopter la liberté et l’équité – comme droits fondamentaux de tous – personnes, régions, et générations – et comme critère pour la mise en place de nouvelles normes de production et de consommation durables. E n c o u r a g e r l ’e f f i c i e n c e é n e r g é t i q u e e t l ’ i n t é g ra t i o n c r o i s s a n t e d ’ é n e r g i e s renouvelables dans tous les secteurs et les activités humaines. » Per fectionner les processus dans les activités grandes consommatrices de charbon (énergies fossiles) dans les secteurs industriel et agricoles, ainsi que de services en ayant pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre. 22 » Développer des normes internationales de comptabilité ainsi que des indicateurs qui considèrent les impératifs de développement durable et les mécanismes objectifs de diffusion des aspects économiques et financiers des actions pour le développement durable. » Adapter les systèmes financiers et encourager la gestion des entreprises par un modèle qui assure les conditions d’un investissement à long terme, nécessaire pour soutenir la croissance et générer des emplois dans la transition vers une économie verte et juste socialement. 3. Ville et campagne durables » Adopter des mesures pour encourager la responsabilité sociale, établissant des exigences minimum concernant la transparence dans la gestion socialement responsable des entreprises et autres activités qui ont un impact socioenvironnemental. Encourager les pratiques volontaires positives qui vont plus loin que le minimum légal. Avancer dans la construction d’un modèle de développement durable dans les villes et à la campagne, focalisant sur l’amélioration de la qualité de vie des personnes. Les directives allant dans ce sens sont les suivantes: » Mettre en oeuvre des programmes de mobilité urbaine et rurale, investissant dans les transports publics collectifs, l’accessibiité et la circulation non motorisée. » Réorienter les stratégies de marketing / publicité / média vers les nouvelles normes de production et de consommation, en particulier ce qui se réfère à la mobilité et l’accessibilité urbaine, l’habitat, les équipements domestiques et l’énergie, contribuant à la mise en place d’un mode de vie durable. » Adopter les principes et les méthodes de constructions durables et d´efficience énergétique. Promouvoir l´universalisation des services d´assainissement environnementaux, comprenant l´approvisionnement en eau, les égoûts, la gestion des résidus solides et des systèmes de drainage. 23 Un Accord pour le Développement Durable » Mettre en place un modèle de production agricole qui contribue à la réduction des inégalités, à l´utilisation écologique des ressources environnementales et au développement regional par le biais de la garantie d´un travail décent, l´accès aux technologies durables depuis la production jusqu´à la commercialisation ainsi qu´au crédit. c u l t u re l l e e t t e c h n o l o g i q u e , fa i s a n t également appel à la participation démocratique de la population. 4. Rôle de l´éducation, de la science, de la technologie et de l’innovation L´éducation est l´axe prioritaire et structurant du développement, vecteur de libération des potentiels de créativité, d´innovation et de production, particulièrement concernant la construction culturelle visant de nouvelles normes de convivialité dans la société et d´interaction avec l’environnement. Les directives allant dans ce sens sont les suivantes: » Garantir l´accès à la population des villes et de la campagne aux biens publics, comme l´éducation, la santé, l´habitat, la salubrité, les infrastructures, la culture et les loisirs, en outre des actions de combat contre la pauvreté et de redistribution du revenu. » Donner la priorité à l´éradication de la faim et promouvoir la sécurité alimentaire, de façon à garantir l´insertion sociale et l´accès aux aliments en quantité et en qualité aux couches sociales les plus vulnérables (celles en situation d’insécurité alimentaire). » Garantir l´accès à une éducation universelle et de qualité ainsi qu´à la démocratisation du savoir, ayant comme valeurs l’équité et la durabilité. » Promouvoir les valeurs et les aspirations de la société, d´un point de vue systémique qui amène au centre des débats la dimension humaine, spirituelle et culturelle comme base d’un changement de comportement. » Renforcer le rôle des villes et des gouvernements locaux dans la construction du développement durable, comme pour les espaces d´innovation 24 » Elargir et réorienter les investissement dans la recherche, le développement et l’innovation en priorisant les recherches dédiées à la dématérialisation des processus4, aux technologies à empreinte carbone faible, aux cycles fermés de production et de consommation, solutions génératrices d´emploi et de revenu, des systèmes d’utlisation sociale des ressources, des biens et des services. » Encourager la mobilisation des réseaux sociaux dans le processus de changement de culture et de valeurs dans une transition vers de nouvelles normes de production et de consommation ainsi que vers une économie plus verte. 5. Participation et contrôle social L´augmentation de la participation des acteurs sociaux est un facteur fondamental pour la qualité et la viabilité des processus de développement durable. Mouvements sociaux, entreprises, organisations de travailleurs, diplômés académiques, femmes et jeunes ont un impact croissant dans la définition et la mise en oeuvre des décisions adoptées au niveau national et qui ont une résonnance dans les relations internationales. Les directives allant dans ce sens sont les suivantes: » Former et qualifier des professionnels aux nouvelles normes de production e t d e c o n s o m m a t i o n e t fa v o r i s e r l e transfert technologique entre les pays, régions et communautés. » Soutenir les projets locaux encourageant l’accès aux technologies sociales durables, prenant en compte les différences culturelles e t va l o r i s a n t l e s c o n n a i s s a n c e s d e s communautés traditionnelles ainsi que les formes alternatives de production et de commercialisation. 4. » Créer des mécanismes de transparence et d´accès à l´information. Faire participer la société à la prise de décisions et lui Dématérialisation de la production et des processus visant l´obtention de plus de services et de biens utilisant moins de matière première, prenant également en compte la facture énergétique générée par ces changements. Cette augmentation dans la productivité des ressources peut être réalisée à travers l´optimisation de l´utilisation des produits , qui augmente leur vie durable et utile, ainsi que grâce à l´utilisation intensive d´internet, à l´échange de documents sous forme électronique au lieu de papier, entre-autres. 25 Un Accord pour le Développement Durable être formé à partir de co-opérations entre les pays, organes multilatéraux, corporations, communautés et organisations sociales, partageant des solutions innovantes. Les directives allant dans ce sens sont les suivantes: donner accès à la justice sur des sujets environnementaux, mettant ainsi en oeuvre le principe N°10 de la déclaration de Rio 925. » Promouvoir la participation de la société civile dans la gouvernance du développement, par le biais du renforcement des organisations civiles, réseaux sociaux et associations de types divers ainsi que de la mise oeuvre et du renforcement des mécanismes participatifs et d´écoute, comme les conseils, les audiences publiques, les tables rondes, les auditoires, entre autres, dans toutes les sphères nationales et multilatérales. » Définir une nouvelle relation mondiale, capable de favoriser la coopération technique et scientifique à partir de la géopolitique des biomasses, coordinant les efforts et stimulant l´échange d´expérience, d´expertise et de compétences entre les régions ayant des similitudes géographiques, géopolitiques et de stade de développement. 6. Partenariats pour le développement durable » Convenir d´objectifs et d´indicateurs pour le développement durable qui seront adoptés comme instruments de gestion de politiques publiques et d´actions concrètes par les états partenaires, à tous les niveaux, et comme paramètres d´accompagnement et de contrôle par la société. Les défis sont communs et les pays doivent les affronter ensemble dans un partenariat global. Pour cela, Rio+20 doit promouvoir le débat sur les nouvelles formes de coopération et favoriser le développement de partenariats stratégiques pour la durabilité. Ce réseau devra 5. Principe 10 de la Déclaration du Rio-92: La meilleure façon de traiter des questions environnemtales et de garantir la participation, à un niveau approprié, tous les citoyens intéressés. Au niveau national, chaque individu doit avoir accès aux informations relatives à l´environnement dont disposent les autorités publiques, incluant les informations sur les matières et activités dangereuses présentes dans leurs communautés, ainsi que l´opportunité de participer au processus de prise de décision. Les états doivent faciliter et favoriser la prise de conscience et la participation publique, mettant l´information à la disposition de tous. En particulier doit être favorisé l´accès aux mécanismes judiciaires et administratifs, notamment ceux qui concernent la compensation pour la réparation de préjudice. 26 7. Nouveaux indicateurs de développement » Avancer dans l´étude et l´utilisation de métrica, ancorada dans la meilleure connaissance scientifique disponible, capable de mesurer l´empreinte écologique des personnes, des entreprises et des pays, prenant en compte les limites naturelles des ressources utilisées pour produire et absorber les résidus qu´ils consomment ainsi que de combiner les dimensions de production et de consommation de façon à refléter les particularités régionales et les variations dans les styles de vie et les modes de production. Le niveau de ressources matérielles mesuré par le Produit Intérieur Brut (PIB) masque l´utilisation des ressources mondiales et ignore les autres dimensions nécessaires au bien-être humain. Le développement durable nécessite un accompagnement et des mesures d´un genre nouveau. Les directives allant dans ce sens sont les suivantes: » Avancer sur l´accord et la définition d´indicateurs pour mesurer le développement, comprenant le développement économique, le bien-être social et la qualité environnementale. » Adopter des normes de comptabilité pour la mesure du développement, prenant en considération, au-delà du PI B, les impacts sociaux, les coûts des actifs et des services environnementaux engagés dans la production de biens et de services et considérant le niveau de revenu national et l´accès de la population aux services publics, tels que l´assainissement environnemental (gestion des résidus solides, gestion des ressources hydriques, contrôle de vecteurs), la santé, l´éducation, la mobilité, la culture. 27 V. GOUVERNANCE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE contrôler les engagements mondiaux; ainsi que coordonner le financement pour le développement durable. Le défi majeur est de trouver des solutions aux problèmes de cohérence et de coordination qui affectent le fonctionnement des organisations et des instances de l´ONU en rapport avec le développement durable, comme le programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUMA), le Conseil Economique et Social (ECOSOC), la Commission de Développement Durable (CDS), le Conseil de Développement Social (CDSoc), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l´Organisation Internationale du Travail (OIT), des agences telles que le PNUD et autres, et les secrétariats des diverses conventions environnementales. Pour une gouvernance mondiale des stratégies de développement durable, il faut: » Avancer dans les études pour mettre en oeuvre une nouvelle architecture de financement mondial, explorant l´élargissement des mécanismes financiers innovateurs pour le développement durable, capables de distribuer les coûts de manière progressive et de permettre le développement durable de l´ensemble des pays6. » Promouvoir le dialogue et la participation de la société civile comme acteur fondamental d e s s t r u c t u r e s e t d e s p ra t i q u e s d e gouvernance multilatérale et nationale. L´interlocution active des gouvernements avec la société permet de chercher des alternatives et de créer des écoles critiques plus appropriées aux nouveaux défis et opportunités ainsi qu’à la construction d´un » Convenir d´une architecture institutionnelle multilatérale capable de coordonner et de conférer une synergie aux agendas nationaux; coordonner et 6. Dans cette direction il faut respecter les accords convenus lors de la Déclaration de Monterrey et soutenir la déclaration des pays membres de la “Task force” sur les transations financières Internationales pour le développement - France, Belgique, GrandeBretagne, Espagne, Chili, Japon et Sénégal. La déclaration a été présentée à l´ ONU le 21/10/2010. 29 Un Accord pour le Développement Durable prospérité économique, moins de disparités régionales, la justice sociale entre les nations et la salubrité environnementale. futur qui soit configuré selon les principes de durabilité, d´équité, de liberté et de justice sociale. Protagonisme du Brésil et des pays émergents Brésil En addition aux directives présentées à la contribution du gouvernement brésilien au secrétariat de la Conférence Rio+20, ci-après suivent les analyses et les recommandations de la Commission Nationale concernant la compréhension de cet accord sur le rôle que le Brésil et l´ensemble des pays émergents devront développer au Rio+20. La trajectoire brésilienne ces dernières années, construite par le gouvernement et la société civile, a démontré la possibilité de générer des résultats positifs concernant l ’e m p l o i e t l e s r e v e n u s ; l a s é c u r i t é alimentaire; les exploitations agricoles familiales; les questions environnementales, par le biais d´un ensemble d´actions et de politiques articulées: Le Brésil est reconnu comme un partenaire solidaire sur la scène internationale, synonyme non seulement de force économique, de richesse naturelle et culturelle, mais également de propositions pratiques pour affronter les principaux défis économiques, sociaux, environnentaux et politiques. Malgré l’immensité de ces derniers, il est de plus en plus évident que les pays émergents seront les protagonistes dans les délibérations de 2012, à Rio de Janeiro, en faveur d’un modèle de civilisation qui concilie la démocratie, la » La priorité conférée aux politiques et aux actions qui se reflète dans les résultats positifs de certains indicateurs sociaux du pays. La pauvreté au Brésil, ces dernières années, a baissé de 50% et plus de 28 millions de personnes ont dépassé le seuil de pauvreté. » La promotion du développement permettant l´intégration sociale, par le biais de politiques qui composent le 30 » La matrice énergétique brésilienne a une part considérable d´énergies renouvelables, environ 40% divisés entre biomasse et hydraulique. Le pays encourage également l´utilisation de biocombustibles par le biais du Programme National de Production et d´Utilisation de Biodiesel et de politiques d´encouragement d´utilisation de l´éthanol. Le Brésil est le pays ayant la plus grande flotte au monde de véhicules fonctionnant au biocombustible. Il en résulte que la matrice énergétique brésilienne est la plus propre au monde. réseau de protection sociale 7, politiques de valorisation du salaire minimum, d’élargissement du programme “Bolsa Família” (une bourse pour la famille), de promotion de la sécurité alimentaire, de soutien à l´expansion de l´agriculture fa m i l i a l e , r é d u i r o n t l ’a n x i é t é d e l a population par rapport à l´emploi et aux revenus, à la santé et à l´éducation. » L´agriculture brésilienne est une référence mondiale en matière d´agriculture tropicale avancée technologiquement et ayant une productivité élevée. » Les pôles industriels nationaux présentent des avancées conséquentes quant à la durabilité, en particulier concernant les innovations technologiques et de gestion intégrées au processus de production; i n i t i a t i v e s d ’a u t o - r é g u l a t i o n e t d e certification, présence dans les instances de représentation pour l’élaboration de politiques publiques et le développement d´actions pour l’amélioration continuelle du » Il y a eu une évolution significative du socle légal concernant la question environnementale. Le pays est en train de consolider un ensemble de lois et de réglementations qui indiquent des directives de politiques et d´actions du gouvernement sur ce sujet . Un exemple est la loi nº 12.187/2009, laquelle a institué la politique nationale sur les changements du climat. 7. Le réseau de protection social brésilien considere les domaines d´activités suivants de l´état: les politiques de l´emploi et du revenu, d´éducation, de santé, de protection sociale, de culture, de défense des droit de l´homme (recherche de l´égalité sociale, entre les races et les genres, défense des droits des enfants et des adolescnets, des jeunes, des personnes âgées, des femmes, de l´idenité sexuelle, de la justice et de la citoyenneté), de la sécurité des citoyens, de l´habitat et de la salubrité, du développement agricole, de l’assistance sociale et de la redistribution du revenu. 31 Un Accord pour le Développement Durable niveau de qualité de vie, de la qualification professionnelle ainsi que de la santé et de la sécurité des travailleurs. du développement durable. Garantir l’équilibre sócio-environnemental aux g r a n d s i n v e s t i s s e m e n t s e t t r a va u x d´infrastructure en cours. » De la présence brésilienne dans les scénarios m u l t i l a t é ra u x r é s u l t e u n e p o l i t i q u e externe qui cherche à défendre les intérêts nationaux sur la base de deux principes: le droit au développement, la souveraineté et les responsabilités communes, néanmoins différenciées. Le pays se montre de plus en plus capable de dialoguer avec les autres pays et d´articuler des groupes régionaux et autres forums de débat, structures multilatérales de concertation politique. » Réguler la loi sur les changements du climat (loi nº 12.187/2009) et garantir des mesures pour rendre effectif le plan national sur les changements climatiques. Il est fondamental de négocier un code forestier équilibré qui compatibilise les objectifs de respect de l´environnement et de contention de la déforestation, tout en garantissant la production de nourriture et la génération d’emplois, de manière convergente aux principes et objectifs de la durabilité. De grands défis doivent encore être affrontés, afin de consolider les changements et de faire avancer les processus vers le développement durable: » Intégrer les politiques économiques et de gestion de l´économie aux directives environnementales et sociales. Promouvoir l’intégration entre les différents domaines du gouvernement, de manière à poser de façon effective le développement durable comme un axe guidant les actions et les politiques. » Continuer l´avancée dans la réduction des inégalités sociales; » Garantir que l’exploitation du pré-sel et de l´utilisation qui se fera du pétrole extrait et des ressources générées aient comme paramètre la promotion 32 Les Pays Emergents principes d´équité et des responsabilités communes, néanmoins différenciées et selon les capacités respectives. Les initiatives entre pays émergents soulignent des avancées importantes pour le développement durable: » La réunion entre les Conseils Economiques et Sociaux des BRICS8 a recommandé la nécessité de réformer la gouvernance mondiale afin de garantir que les engagements pris pour la promotion du développement durable soient mis en oeuvre. Elle a souligné l´importance de considérer comme une des prorités l´élaboration de stratégies nationales de développement concernant la question du transfert de technologies durables et de l´échange académique et scientifique entre les pays membres du groupe. Elle a alerté sur l´importance de la recherche d´efficience énergétique dans un monde en pleine modernisation et a soutenu le développement et l´utilisation de sources d´énergie renouvelable comme un moyen de lutter contre les changements du climat. » Les réunions des leaders du BRICS à Sanya, les déclarations du BASIC (Brésil, Afrique du Sud, Inde et Chine), IBAS et UNASUL (Union des Nations Sudaméricaines) ont reconnu que “accelérer le d é ve l o p p e m e n t d u rab l e d e s p a y s e n voie de développement est un grand d é f i m o n d i al , t a n t l a r é al i s a t i o n d u développement durable doit être un lien important vers la promotion du développement économique”. Ils ont en outre réaffirmé que “le Protocole de Kyoto est le socle du régime des changements du climat» et ils ont souligné le rôle du protocole garantissant une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ils ont de nouveau reitéré l´importance d´atteindre un résultat large, équilibré, équitable et ambitieux, dans le contexte du développement durable et en conformité, principalement, avec les 8. » La coopération pour les biomasses se ralie à la stratégie d’emphase des relations avec les autres pays en voie de développement, Réalisée en septembre 2011 à Moscou. 33 Un Accord pour le Développement Durable T outes les déclarations et les initiatives montrent qu´il y a un engagement des pays émergents pour avancer vers des solutions multilatérales pour résoudre des problèmes mondiaux, en particulier ceux liés au développement durable. Le défi est d’avancer dans les accords et de les transformer en actions concrètes. ce qui permet également la réalisation de coopérations tri-partites, où les pays à des stades différents de développement échangent technologies et connaissances. Exemples d´initiatives: la seconde conférence internationale sur le Climat, la Durabilité et le Développement dans les régions semi-arides (ICID + 18), qui a réuni à Fotaleza plus de 80 pays; et la coopération entre les pays de l´Amazonie sud-américaine, en particulier le traité de Coopération Amazonique. » La banque de Développement Economique et Social brésilienne (BN DES) a signé des accords et des mémorandums de coopération avec diverses institutions similaires à la BRICS émanant de pays africains. Ces accords peuvent devenir l´embryon de financement d’une coopération technique entre les pays pour des projets d’intérêt commun dans le domaine du développement durable. 34 ONT SOUSCRIT À CE DOCUMENT LE CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL – CDES AINSI QUE LES INSTITUTIONS SUIVANTES: 20. Centro Internacional Celso Furtado de Políticas para 1. Ação Educativa 2. Agência USP de Inovação - Universidade de São Paulo 3. APREC Ecossistemas Costeiros 21. Centro Internacional Terramérica 4. Arko Advice Pesquisas 22. Confederação Nacional dos Trabalhadores em 5. Associação Brasileira da Indústria Química – ABIQUIM o Desenvolvimento Turismo e Hospitalidade – CONTRATUH 23. Confederação Nacional da Indústria - CNI 6. Associação Brasileira da Infra-Estrutura e Indústrias 24. Confederação Nacional dos Trabalhadores na de Base - ABDIB 7. 8. Agricultura – CONTAG Associação Brasileira de Entidades do Meio Ambiente - ABEMA 25. Comitê Brasileiro do Pacto Global – CBPG Associação Comercial do Rio de Janeiro - ACRJ 26. Comunidade Bahá’í do Brasil 27. Conselho Brasileiro de Construções Sustentáveis – CBCS 9. Associação Nacional de Empresários e 28. Conselho Empresarial Brasileiro para o Empreendedores Afro- Brasileiros - ANCEABRA Desenvolvimento Sustentável – CEBDS 10. Associação Nacional de Sindicatos da Micro e 29. Conselho Nacional das Populações Extrativistas – CNS Pequena Indústria - ASSIMPI 30. Construtora Norberto Odebrecht S.A. 11. Associação Nacional dos Comerciantes de Material 31. Departamento Intersindical de Estatística e Estudos de Construção - ANAMACO Socioeconômicos - DIEESE 12. Associação Potiguar Amigos da Natureza – Aspoan 13. Câmara Brasileira da Indústria da Construção – CBIC 32. DF Vasconcelos Ltda. 14. Central dos Trabalhadores e Trabalhadoras do Brasil - CTB 33. Empresas Trevisan 15. Central Geral dos Trabalhadores do Brasil - CGTB 34. Federação das Indústrias do Estado de São Paulo - FIESP 16. Central Única dos Trabalhadores - CUT 35. Federação das Indústrias do Estado do Paraná - FIEPr 17. Centro de Desenvolvimento Sustentável - CDS/UNB 36. Força Sindical 18. Centro de Gestão e Estudos Estratégicos – CGEE 37. Força Sindical - Bahia 19. Centro Estadual de Mudanças Climáticas do 38. Força Sindical - São Paulo 39. Fórum Brasileiro de Mudanças do Clima COPPE/UFRJ Amazonas – CECLIMA/SDS 35 Un Accord pour le Développement Durable 40. Fórum Brasileiro de Mudanças do Clima - FBMC 60. Instituto Paulo Freire/SP 41. Fórum Brasileiro de ONGs e Movimentos Sociais para 61. Instituto Vitae Civilis - Instituto para o Desenvolvimento, Meio Ambiente e Paz o Meio Ambiente e o Desenvolvimento - FBOMS 42. Fórum de Meio Ambiente do Setor Elétrico – FMASE 62. J. Macêdo S.A. - Com. Adm. e Participações 43. Fórum Governamental de Responsabilidade Social 63. Núcleo de Estudos do Futuro - PUC/SP 44. Fórum Mineiro de Mudanças Climáticas 64. Organização Internacional do Trabalho – OIT – Escritório Brasil 45. Fórum Pernambucano de Mudanças Climáticas 46. Fundação Banco do Brasil 65. Rede Nacional de Mobilização Social - COEP 47. Grupo Carfepe 66. Rede Nossa São Paulo 48. Grupo de Trabalho Amazônico – GTA 67. Reserva da Biosfera da Mata Atlântica 49. Grupo de Trabalho Mudanças Climáticas, Pobreza e 68. Sindicato dos Aposentados do Brasil 69. Sindicato dos Metalúrgicos de Osasco e Região Desigualdade do FBMC 50. Grupo Gerdau 70. União Brasileira de Mulheres - UBM 51. Grupo de Gestão Ambiental em Pernambuco - GAMPE 71. União da Industria da Cana-de-Açúcar - UNICA 52. Grupo Maubisa 72. União e Solidariedade das Cooperativas e Empreendimentos de Economia Social - UNISOL 53. Instituto Aço Brasil 54. Instituto Akatu pelo Consumo Consciente 73. União Geral dos Trabalhadores – UGT 55. Instituto de Energia e Meio Ambiente 74. Universidade Federal da Integração Luso-AfroBrasileira - UNILAB 56. Instituto de Estudos Ambientais Mater Natura 57. Instituto de Pesquisa Ambiental da Amazônia – IPAM 75. Universidade Federal Rural de Pernambuco – UFRPE 58. Instituto Dom Helder Camara 76. Universidade Zumbi dos Palmares 59. Instituto Ethos de Empresas e Responsabilidade Social Ont contribué à l´élaboration de ce document: • Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística (IBGE) • Programa das Nações Unidas para o Desenvolvimento (PNUD) • • Instituto de Pesquisa Econômica Aplicada (IPEA) Secretaria do Conselho de Desenvolvimento Econômico e Social (SEDES/SAE/PR) 36 COMPOSITION DU CDES (2009/2011) PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE VICE-PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE SECRETARIAT DES AFFAIRES STRATEGIQUES CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL COMITE DE GESTION Conseillers – Société Civile Abilio Diniz – Président du Conseil d’Administration du Grupo Artur Henrique da Silva Santos – Président Central Única Pão de Açúcar dos Trabalhadores (CUT) Adilson Primo – Président de Siemens do Brasil et Vice- Augusto Chagas – Ex-Président de l’ União Nacional dos président de l’ Associação Brasileira da Indústria Elétrica e Estudantes (UNE) Bruno Ribeiro de Paiva – Directeur Executif de l’ Instituto Eletrônica (ABINEE) Alberto Broch – Président de la Confederação Nacional dos Dom Helder Camara (IDHEC) e Advogado da Federação dos Trabalhadores na Agricultura (CONTAG) Trabalhadores na Agricultura do Estado de Pernambuco Amarílio Macêdo – Président des entreprises J. Macêdo (FETAPE) Antoninho Trevisan – Président des entreprises Trevisan Candido Mendes - Recteur de l’ Universidade Candido Antonio Carlos Valente – Président Executif du Grupo Mendes Telefônica do Brasil Carlos Gilberto Cavalcante Farias – Président du Sindicato Antônio Fernandes dos Santos Neto – Président de la dos Produtores de Açúcar e Álcool da Bahia Carmen Helena Ferreira Foro – Secrétaire National de Central Geral dos Trabalhadores do Brasil (CGTB) Antonio Gil – Président Executif de l’ Associação l’Environnement de la Central Única dos Trabalhadores (CUT) Brasileira de Empresas de Tecnologia da Informação e Cezar Britto – Président de la Commission des Relations Comunicação (BRASSCOM) Internationales du Conselho Federal da Ordem dos Advogados Arildo Mota Lopes – Président de l ’União e Solidariedade do Brasil (OAB) das Cooperativas e Empreendimentos de Economia Social Cláudio Conz – Président de l’ Associação Nacional dos (UNISOL) Comerciantes de Material de Construção (ANAMACO) 37 Un Accord pour le Développement Durable Cledorvino Belini – Président de l’ Asssociação Nacional dos João Elisio Ferraz de Campos – Président de la Confederação Fabricantes de Veículos Automotores (ANFAVEA) e da Fiat do Brasil Nacional das Empresas de Seguros Gerais, Previdência Privada Clélio Campolina Diniz – Recteur de l’ Universidade Federal e Vida, Saúde Suplementar e Capitalização (CNSEG) et de la de Minas Gerais (UFMG) Federação Nacional das Empresas de Seguros Privados e de Clemente Ganz Lúcio – Directeur Technique du Departamento Capitalização (FENASEG) Intersindical de Estatística e Estudos Socioeconômicos (DIEESE) João Paulo dos Reis Velloso – Président du Forum National - Daniel Feffer – Vice-Président Corporatif da Suzano Holding S.A. Instituto Nacional de Altos Estudos (INAE) Danilo Pereira da Silva – Président de la Força Sindical de São Jorge Gerdau – Président du Conseil d’Administration du Paulo Grupo Gerdau Dom Luiz Demetrio - Président de la Cáritas Brasileira Jorge Nazareno Rodrigues – Président du Sindicato dos Enilson Simões de Moura (Alemão) – Vice-président de l’ Metalúrgicos de Osasco e Região União Geral dos Trabalhadores (UGT) José Antônio Moroni – Membre collegial de Gestion de Fabio Barbosa - Président-Executif de Abril S.A. l’ Instituto de Estudos Socioeconômicos (INESC) et integral Fernando Dantas Alves Filho – Sócio-Président de Price de la Direction Nationale de l’ Associação Brasileira de Waterhouse Coopers do Brasil ONGs (ABONG) Humberto Mota – Présidente de l’Associação das Empresas José Carlos Bumlai – Vice-Président de l’ Associação dos Concessionárias dos Aeroportos (ANCAB) et de Dufry South América Criadores do Mato Grosso do Sul (ACRISSUL) Ivo Rosset – Président des entreprises Rosset & Cia Ltda e José Carlos Cosenzo – Ex-Président de l’ Associação Nacional Valisère Ind. & Com Ltda. dos Membros do Ministério Público (CONAMP) Jackson Schneider – Vice-Président des Relations Institutionnelles José Conrado Azevedo Santos – Président de la Federação de Empresa Brasileira de Aeronáutica S.A. (EMBRAER) das Indústrias do Estado do Pará Jacy Afonso de Melo - Secrétaire de l’ Organisation de la José Vicente – Recteur de l’ Universidade Zumbi dos Palmares Central Única dos Trabalhadores (CUT) et Président de la Sociedade Afrobrasileira de Desenvolvimento João Batista Inocentini – Président du Sindicato dos (AFROBRAS) Aposentados do Brasil José Zunga – Président de l’ Instituto Observatório Social de João Bosco Borba – Président de l’ Associação Nacional dos Telecomunicações da Inclusão Digital e Social (IOST) Coletivos de Empresários e Empreendedores Afro-Brasileiros Joseph Couri – Président de l’ Associação Nacional de (ANCEABRA) Sindicatos da Micro e Pequena Indústria (ASSIMPI) 38 Laerte Teixeira da Costa – Secrétaire de Politiques Sociales Maria Elvira Ferreira – Vice-Président de l’ Associação de la Confederação Sindical dos Trabalhadores(as) das Américas Comercial de Minas Gerais et Vice-président de l’ União Geral dos Trabalhadores (UGT) Maurício Botelho – Président du Conseil d’Administration de Lincoln Fernandes – Présidente du Conseil de Politiques Empresa Brasileira de Aeronáutica S.A. (EMBRAER) Economique et Industriel de la Federação das Indústrias do Maurílio Biagi Filho – Président du Grupo Maubisa e Estado de Minas Gerais (FIEMG) Presidente do Conselho de Administração da Usina Moema Lúcia Stumpf – Ex-Présidente de la UNE, Dirigent de l’ Moacyr Auersvald – Secrétaire Général de la Nova Central União Brasileira de Mulheres (UBM) et de la Coordenação dos Sindical de Trabalhadores (NCST) Movimentos Sociais (CMS) Murillo de Aragão – Président de l’Arko Advice Pesquisas Luiz Aubert Neto – Président de l’ Associação Brasileira da Nair Goulart – Président de la Força Sindical da Bahia Indústria de Máquinas e Equipamentos (ABIMAQ) Naomar Monteiro de Almeida Filho – Ex-Recteur de l’ Luiz Eduardo Abreu – Directeur Président des entreprises du Universidade Fedral da Bahia (UFBA) Grupo NSG Nelson Côrtes da Silveira – Contrôleur et administrateur da Luiza Helena Trajano Rodrigues – Président de empresa D F Vasconcelos Ltda. Rede Magazine Luiza et Vice-Président de l’ Instituto de Oded Grajew – Coordinateur-général du secrétariat executif Desenvolvimento do Varejo (IDV) da Rede Nossa São Paulo et président émérite de l’Instituto Manoel Silva da Cunha – Président du Conselho Nacional Ethos das Populações Extrativistas - CNS Olavo Machado Júnior – Président de la Federação das Marcelo Neri – Chef-Economiste du Centro de Políticas Sociais Indústrias do Estado de Minas Gerais (FIEMG) da Fundação Getulio Vargas (CPS/IBRE/FGV) Paulo Godoy – Président de l’ Associação Brasileira da Marcelo Odebrecht – Directeur Président de la Construtora Infraestrutura e Indústrias de Base (ABDIB) Norberto Odebrecht S.A. Paulo Simão – Président de la Câmara Brasileira da Indústria Marcelo Giufrida – Président de l’ Associação de Brasileira das da Construção (CBIC) Entidades dos Mercados Financeiros e de Capitais (ANBIMA) Paulo Speller – Recteur de l’ Université Fédéral de l’ Integração Márcio Lopes de Freitas – Président de l’ Organização das Luso-Afro-Brasileira (UNILAB) Cooperativas Brasileiras (OCB) Paulo Tigre – Vice-Président du Conseil d’Administration et Marcos Jank – Président de l’ União da Indústria da Cana-de- Directeur de Componentes Automotivos Açúcar (UNICA) Paulo Vellinho – Entreprise Granóleo S.A. - Óleos Vegetais 39 Un Accord pour le Développement Durable Renato Conill – Président du Grupo Süd Metal Ricardo Patah – Président de l’ União Geral dos Trabalhadores (UGT) Roberto Franklin de Leão – Président de la Confederação Sérgio Rosa – Président de la Companhia de Previdência Nacional dos Trabalhadores em Educação (CNTE) Pernambuco (UFPE) et fundateur du Porto Digital de Recife Aberta do Banco do Brasil (Brasilprev) Silvio Meira – Professeur de l’ Universidade Federal de Róbson Braga de Andrade – Président de la Confederação Sônia Hess de Souza – Présidente de l’entreprise Dudalina S.A. Tânia Bacelar – Professeure de l’ Universidade Federal de Nacional da Indústria (CNI) Rodrigo Loures – Président de la Federação das Indústrias do Pernambuco (UFPE) Estado do Paraná (FIEPr) Vicente Mattos – Vice-Président de la Câmara Brasileira da Communication pour l’Amérique du Sud de Ford Viviane Senna – Présidente de l’ Instituto Ayrton Senna Walter Torre – Président de WTORRE S.A. Rogelio Golfarb – Directeur des Affaires Corporatives et de la Indústria da Construção (CBIC) Sérgio Haddad – Coordinateur Général de l’ Ação Educativa Sergio Reze – Président de la Federação Nacional da Distribuição de Veículos Automotores (FENABRAVE) Conseillers – Gouvernement Ministra de Estado Chefe da Casa Civil Ministro de Estado das Relações Exteriores Ministro de Estado da Fazenda Ministro de Estado do Trabalho e Emprego Ministro de Estado do Desenvolvimento Social e Combate à Fome Ministro de Estado do Desenvolvimento, Indústria e Comércio Exterior Ministro de Estado do Planejamento, Orçamento e Gestão Ministro de Estado do Meio Ambiente Ministro de Estado da Pesca e Aquicultura Ministro de Estado Chefe da Secretaria-Geral Ministro de Estado Chefe do Gabinete de Segurança Institucional Ministro de Estado Chefe da Secretaria de Relações Institucionais Ministro de Estado Presidente do Banco Central do Brasil Ministra de Estado Chefe da Secretaria de Comunicação Social Ministro de Estado Chefe da Secretaria de Assuntos Estratégicos Ministra de Estado Chefe da Secretaria de Políticas de Promoção da Igualdade Racial Ministra de Estado Chefe da Secretaria de Políticas para as Mulheres Ministra de Estado Chefe da Secretaria de Direitos Humanos 40