IV Rencontre Internationale des Ecomusées et des
Transcrição
IV Rencontre Internationale des Ecomusées et des
IV Rencontre Internationale des Ecomusées et des Musées Communautaires IV EIEMC Belém , Pará, 12 – 16 juin 2012 Thème central: Patrimoine et Capacitation des Acteurs du Développement Local RÈGLES POUR LA PRÉSENTATION DES TEXTES / DOCUMENTS: Les textes ou documents présentés pour la discussion du thème « Patrimoine et Capacitation des Acteurs du Développement Local » et pour leur insertion dans les Actes et dans le cahier de resumés des IV EIEMC doivent respecter les règles suivantes: 1) Textes tapés sur ordinateur, en format Word 6.0, 7.0 ou 8.0, dans une des langues de travail (portugais, anglais, français et espagnol). 2) Un résumé dans une autre langue (seulement une demi-page) accompagnera le texte principal. 3) Textes non paginé, ARIAL, taille 11, espace simple, marges superieure et inférieure 2.5, à droite / à gauche 3.0, maximum: 4 pages. Tous les textes doivent venir justifiés, en respectant les paragraphes. 4) Titre (regardez l’exemple): Lettres majuscules, alignées à gauche, font ARIAL 12; Au-dessous, nom de l’auteur, pays, institution. Exemple: PATRIMÔNIO COMPARTILHADO E COMUNIDADE RESPONSÁVEL Aline Gonçalves - RJ – Brasil* Ecomuseu de Santa Cruz 5) A la fin de la première page, les renseignements sur les auteurs. Ex: *Aline Gonçalves – Mestre em Memória Social pela UNIRIO/ PPGMS ; Coordenador de Estudos e Projetos do Ecomuseu de Santa Cruz - Rio de Janeiro [email protected] 6) La bibliographie doit venir à la fin du texte, en respectant les règles téchniques adoptées pour le pays de l’institution participante. 7) Envoi du texte par e.mail à l’adresse suivante: IV ENCONTRO INTERNACIONAL DE ECOMUSEUS e.mail: [email protected] e [email protected] 8) Date limite pour la présentation des textes: 30 avril 2012 Seulement les textes reçus ou envoyés jusqu’à cette date (texte et résumé) seront inclus dans les discussions et dans les Actes. 9) L’Organisation et le Comité Scientifique de la IV EIEMC ont le droit de sélectionner les travaux qui seront inclus et discutés lors des IV EIEMC . On ne publiera que les contributions dans les règles au-dessus. Maria Terezinha Resende Martins Coordenação Geral do IV EIEMC Coord. Do Ecomuseu da Amazônia 1 La CAPACITATION : pratiques et tentatives de théorisation Introduction La 4° Rencontre internationale des écomusées et musées communautaires (IV EIEMC) se situe à la suite d'une série de réunions entre ces musées qui partagent des principes communs. Elle se réunit pour la troisième fois sur le thème "Patrimoine et Communauté". En 2000, la 2° rencontre, à Santa Cruz (Rio de Janeiro) a traité du thème "Patrimoine, Communauté et Développement soutenable" ; en 2004, la troisième, toujours à Santa Cruz, étudia le thème "Communauté, Patrimoine partagé et Éducation". On y marqua le souci d'impliquer les professionnels de l'éducation dans le partage du patrimoine, tant il est évident que ces deux approches sont indissociables. C'est ainsi qu'après trois années d'existence, en 2010, l'Ecomusée d'Amazonie, qui avait déjà réalisé des actions de capacitation dans les communautés de son territoire, a mis en œuvre pour la période 2011-2012, un projet biennal dénommé "Patrimoine et Capacitation des acteurs du développement local", une initiative innovante dans le monde de la muséologie communautaire. Il comporte la conception et l'exécution d'un programme au profit des communautés, pour leur permettre d'accéder à la reconnaissance, à la valorisation et à la qualification des savoirfaire, dans un but d'organisation communautaire, de qualification du citoyen et de génération de ressources économiques, en cohérence avec un développement local soutenable. Cette initiative a été à l'origine de la 4° rencontre internationale. Citons quatre questions, parmi bien d'autres, qui découlent des réunions précédentes et qui seront débattues lors de de celle-ci : 1. comment les communautés comprennent-elles et utilisent-elles leur patrimoine ? 2. comment ce patrimoine peut-il être pour elles une source de revenus ? 3. comment peut-on rendre une communauté capable d'agir pour le développement local, en utilisant le patrimoine comme ressource ? 4. Comment faire de cette communauté un gestionnaire de son patrimoine et la rendre acteur de son propre avenir ? Des réponses à ces questions pourront être trouvées dans les diverses expériences qui seront présentées lors de la 4° rencontre, qui se tiendra au siège même de l'Ecomusée d'Amazonie. * L'Ecomusée d'Amazonie, créé en 2007, est un projet de la Direction de l'Education de la Mairie de Belém, dans le cadre de la Fondation Escola Bosque (FUNBOSQUE), un service municipal particulièrement original et innovant. L'écomusée y a son siège. Il travaille sur quatre territoires de la ville de Belém : le District de Icoaraci (quartiers de Paracuri et des berges), Iles de Caratateua (communautés de Tucumaeira, Fama, São João do Outeiro et la Fondation Escola Bosque proprement dite), Cotijuba (communautés de Poção, Seringal, Piri et Faveira) et Mosqueiro (centre urbain, communautés de Caruaru, Mari-Mari et Paulo Fonteles). Il s'appuie sur la participation populaire pour la construction d'un projet de développement humain soutenable qui garantisse l'intégration de tous et qui soit représentatif des besoins et des intérêts des populations concernées, à partir de la valorisation des savoir-faire et de la mémoire collective, qui constituent ensemble le référentiel de base pour la compréhension et la transformation de la réalité actuelle dans la région. LA SITUATION ACTUELLE Les territoires où agit l'écomusée sont des zones relativement défavorisées de la ville de Belém, ce qui a amené la direction municipale de l'éducation et Funbosque a renforcer le contenu éducatif des actions qui ciblent ces quartiers. Dans la logique écomuséale, elles ont ainsi adopté un programme soutenu par trois piliers : 1 Maria Terezinha Resende Martins, Coordenadora do Ecomuseu da Amazônia e equipe; Consultor Hugues de Varine - le territoire – en s'adaptant aux caractéristiques de chaque quartier, terre ferme ou ile, urbain, périurbain ou rural, pour en faire le contexte physique et la base de sa pédagogie, après un diagnostic participatif des forces et des faiblesses, et aussi des perspectives de développement de chacun ; - la communauté – en s'adressant aux personnes, adultes, jeunes et enfants, susceptibles de jouer les rôles d'animateurs, de formateurs, d'agents de développement dans leurs communautés respectives et en communiquant avec eux dans le langage de leur culture vivante ; - le patrimoine – en utilisant dans la pédagogie les éléments matériels et immatériels hérités par chaque communauté, identifiés et reconnus par un inventaire participatif permanent. Cet écomusée est fondé essentiellement sur trois principes : soutenabilité, subsidiarité et responsabilité, qui sont appliqués à l'action selon trois temps : - une information théorique, sous la forme d'ateliers ou de mini-leçons, sur chaque territoire, "on apprend à faire et pourquoi le faire" ; - un travail pratique, pour la réalisation concrète de projets liés à la vie quotidienne des communautés, "on apprend en faisant" ; - le savoir-être, par une participation conviviale aux évènements sociaux, culturels, religieux, pour atteindre une meilleure cohésion sociale entre les communautés et une ouverture sur l'extérieur. LE PROGRAMME DE CAPACITATION L'Ecomusée d'Amazonie a adopté un document fondamental de programmation pour les années 2011-2012, sous le titre "Patrimoine et capacitation des acteurs du développement local". Le terme "capacitation", qui correspond à peu près à l'anglais "empowerment", désigne l'ensemble des actions menées dans une communauté pour amener ses membres à valoriser, développer et/ou acquérir les savoir-faire, les pratiques, les techniques qui leur permettront de prendre en mains leur propre développement, c'est à dire l'amélioration de leurs conditions de vie, de manière soutenable et responsable. Capacitation, Patrimoine et Musées La capacitation, comme moyen de développement des territoires et d'amélioration du niveau de vie des populations, s'appuie naturellement sur les deux principales ressources de ces territoires, une ressource humaine, c'est à dire les habitants eux-mêmes, avec leurs savoirs, leur énergie, leur culture, et une ressource patrimoniale qui comprend le patrimoine naturel, culturel, matériel et immatériel. Ce patrimoine est une matière première que les habitants doivent apprendre à connaître, à contrôler et à utiliser, tout en la respectant (soutenabilité). Il s'agit de la production agricole, horticole ou de la pêche, d'activités artisanales, de gastronomie, d'accueil touristique, de spectacles de musique ou de danse traditionnels. C'est ce patrimoine qu'il faut savoir identifier, valoriser, transformer, tant pour la consommation interne que pour une commercialisation dont les profits iront essentiellement à la population elle-même ou à certains de ses membres. Le musée, et plus particulièrement l'écomusée ou le musée communautaire, est un instrument bien adapté à la conception et à la mise en œuvre de cette capacitation, du moins dans la mesure où le musée est effectivement en étroite relation avec son territoire, à l'écoute et au service de sa communauté. Sa connaissance du patrimoine et de la population lui permet de jouer un rôle de mobilisation et d'organisation antérieur à la capacitation, pour devenir ensuite gestionnaire du programme. Ainsi le Programme de Capacitation de l'écomusée se réfère aux axes thématiques suivants. LES AXES Les actions du programme de capacitation se développent selon quatre axes, dont les principaux acteurs sont la communauté et ses membres, avec l'aide d'une équipe interdisciplinaire de l'écomusée. - Axe Culturel: il crée des outils pour penser la mémoire sociale – une initiative de l'écomusée d'Amazonie à partir de la valorisation du patrimoine culturel ; on aborde les concepts de musées, d'écomusées, de culture et de sub-cultures, d'identité et de diversité culturelle, l'homme comme producteur de culture, la valorisation des savoir-faire des communautés par l’intermédiaire d'ateliers et de mini-cours. On acquiert aussi des notions sur les législations qui régissent la protection du patrimoine culturel. - Axe environnemental: il systématise le contexte environnemental dans les territoires de l'écomusée, par des actions d'éducation et d'information environnementales, comme préparation pour l'avenir – activités socioenvironnementales pour les enfants et les pré-adolescents, agriculture alternative pour les petits producteurs comme "l'essartage sans brûlis" pour des cultures alimentaires, la plantation d'arbres fruitiers dans la communauté, la création de jardins potagers, l'aquaculture soutenable, l'utilisation d'espaces abandonnés de la baie de Guajara pour la culture et/ou la reproduction de poissons et de crevettes amazoniens, l'écomusée dans l'école... L'éducation environnementale est une voie pour le développement local soutenable de la région insulaire de la ville de Belém. Et aussi le projet d’École Environnementale, pour un transfert de technologies en vue de la sécurité alimentaire et de la valorisation de l'agriculture urbaine dans les écoles. Ce dernier projet se réalise en partenariat avec l'entreprise brésilienne de recherche en agriculture et élevage (EMBRAPA). - Axe touristique: un tourisme soutenable de base communautaire – il est promu à travers des sous-thèmes : développement local et soutenabilité, en utilisant à cette fin des concepts pour la valorisation du patrimoine socioculturel et économique des territoires de l'écomusée ; également des notions de législation applicables à l'activité touristique, de citoyenneté ; un parcours éducatif non-formel à travers des expériences éco-touristiques (analyse de l'impact sur la population locale). Et aussi des notions d'anglais fonctionnel, pour la fourniture de services touristiques adaptés aux clients. - Axe citoyenneté: il associe les communautés des territoires de l'écomusée de manière interactive, en mettant en relation la mémoire et les savoir-faire locaux, avec leurs atouts pour la construction de communautés soutenables. On veut par là faciliter l'union des intérêts collectifs de manière harmonieuse, par la valorisation du patrimoine local et des besoins sociaux. On s'appuie sur des recherches socio-économiques, environnementales et culturelles, sur la capacitation des communautés avec le soutien d'autres institutions ou ONG, sur la création et le renforcement des structures de la société (associations par exemple), la participation à des évènements, etc. Les axes cités ci-dessus combinent théorie et pratique, sous forme d'ateliers et de cours variés, comme l'entretien du paysage, le jardinage, la fabrication de sandwiches de poisson, la menuiserie, les pépinières d'arbres forestiers ou fruitiers, la lombriculture, le compostage, les paniers en plastique recyclé, les décors en feuilles de palmier, les décorations de Noël, le recueil de semences, etc. L'EXPERIENCE DE L'ECOMUSEE D'AMAZONIE Depuis plusieurs années, l'Ecomusée d'Amazonie fait de la capacitation des habitants et des communautés des territoires qui lui ont été confiés (trois îles et un district de la ville de Belém, capitale de l'Etat de Para) le cœur de sa politique. Dans ces communautés relativement marginalisées, à dominante rurale ou péri-urbaine, il s'agit surtout d'acquérir une forte confiance en soi (auto-estime) et de s'appuyer de façon volontaire et créative sur les ressources locales (patrimoniales) afin de parvenir à une réelle autonomie socio-économique, pour atteindre progressivement un niveau de vie proche de celui des populations urbaines voisines. Il a ainsi été décidé, selon Hugues de Varine (2011), consultant auprès de l'Ecomusée d'Amazonie, qui a examiné et approuvé les actions déjà menées dans ces territoires, de mettre en œuvre un programme de capacitation suivant quatre axes prioritaires : • le capital culture : l'homme comme créateur et détenteur du patrimoine, • le capital naturel : préservation et potentiel économique du milieu naturel, • le tourisme : accueil de visiteurs par la communauté et au bénéfice de ses membres, • le capital social : organisation de la société, coopération et solidarité. Ce programme, qui comporte beaucoup de séances collectives et de travaux pratiques, durera toute l'année et couvrira une grande variété de thèmes, comme l'horticulture familiale, l'élevage de crevettes, la gestion de la forêt, la production céramique, la danse traditionnelle «carimbó», la création de sentiers d'observation, les marchés de produits locaux, l'organisation de fêtes et de festivals dans les villages, la constitution de groupements économiques ou de coopératives, etc. IV Rencontre Internationale des Ecomusées et des Musées Communautaires IV EIEMC Du 12 au 16 juin 2012 Belém – Pará – Brasil Thème central: Patrimoine et capacitation des acteurs du développement local Appel à contributions (rapports, posters, ateliers) 1.Date-limite : Le 30 avril 2012 2.Modalités : a – Texte complet du rapport et résumé dans une autre langue b - Poster c - Ateliers (thème que vous souhaitez proposer) Ó Règles pour la présentation des travaux – aller sur www.abremc.com.br - Page initiale – sous le logo de la IV EIEMC Ó Envoyer la fiche d'inscription avec la [email protected] et [email protected] proposition de contribution à Ó Règlement en annexe Participez! Nous attendons votre contribution. Les auteurs des travaux sélectionnés seront informés de l´acceptation le 15 mai 2012. Comissão Técnico- cientifica IV Encontro Internacional de Ecomuseus e Museus Comunitários IV EIEMC 12 a 16 de junho 2012. Ilha de Caratateua – Belém – Pará – Brasil Tema central: Patrimônio e Capacitação dos Atores do Desenvolvimento Local COMUNICAÇÃO Sobre os valores da taxa de inscrição para o IV EIEMC: Até 12/04/2012 1. Profissionais. 2. Estudantes * e Membros da Escola Bosque. 3. Comunitários do Ecomuseu da Amazônia. R$ 50,00 R$ 30,00 R$ 20,00 Até 12/06/2012 R$ 80,00 R$ 50,00 R$ 30,00 * Cursos de graduação e pós-graduação (especialização, mestrado, doutorado). Observações: A) Para confirmar inscrição, fazer o depósito em conta e encaminhar o comprovante para [email protected] e [email protected]. Apresentar o original no credenciamento no dia 12/06/2012. ___________________________________________________________________ BANCO DO BRASIL Conta nº 506157-1 Agência 1674-8 FUNBOSQUE __________________________________________________________________ B) Os participantes do exterior farão o pagamento durante o credenciamento no dia 12/06/2012 no valor de US$ 50 ou o equivalente em reais, à taxa de câmbio do dia. BREVE HISTÓRICO DE BELÉM-PA Fonte: Google Fundação Ladeira do Castelo - 1a rua de Belém Belém foi fundada em 12 de janeiro de 1616 pelo Capitão-mor Francisco Caldeira Castelo Branco, encarregado pela coroa portuguesa de conquistar, ocupar, explorar e proteger a foz do rio Amazonas contra os corsários holandeses e ingleses. Numa península habitada pelos índios Tupinambás, estrategicamente situada na margem direita da foz do rio Guamá, onde este rio deságua na baía do Guajará, foi erguido o Forte do Presépio, marco inicial da cidade. O Forte, em seguida, o colégio e a igreja dos Jesuítas formaram o núcleo original da cidade que, posteriormente, seria denominada de Santa Maria de Belém do Grão-Pará. Hoje, toda esta área faz parte do roteiro turístico obrigatório de Belém e integra o Complexo do Ver-o-Peso. A Cabanagem A Cabanagem, revolução irrompida no Pará no dia 7 de janeiro de 1835, foi a primeira na América Latina, e única no Brasil, em que o povo realmente assumiu o poder. Como a maioria dos combatentes era constituída de pessoas humildes, que moravam em cabanas, foram denominados Cabanos; e, em decorrência, a revolução ficou conhecida como Cabanagem. Foram muitas as causas remotas e imediatas da revolução. Entre elas, a frustração nacionalista após verificada a adesão do Pará à Independência do Brasil em 1823; e que, embora aderindo ao império brasileiro, o paraense continuou afastado das decisões políticas, e o poder continuou concentrado em mãos dos conservadores, ou seja, daqueles que vinham explorando o Pará desde os tempos do Brasil Colônia. A Cabanagem foi uma explosão nativista, uma espécie de frente ampla que congregou os insatisfeitos burgueses nacionalistas que queriam a sua fatia do bolo econômico. Os militares que desejavam escalar postos maiores; os políticos que queriam a sua vez; os sem-terra que ansiavam por terra; os índios e mestiços, que guardavam ódio contra os dominadores desde os tempos da conquista: os negros escravos que pugnavam por Liberdade. Lógico e compreensível que, após a vitória, esses grupos entrassem em choque entre si, pela heterogeneidade de classes, e de interesses. Faltou ainda, à Cabanagem, um programa e um grande Líder. Este Líder era Batista Campos, que morreu seis dias antes das lutas armadas. A Cabanagem teve raio de ação imenso. De Belém, irradiou-se por todo o interior amazônico, pois naquela época, toda a Amazônia era Província do Pará. Na capital, reassumiram o poder em 13 de maio de 1836; porém, no interior, as Lutas prosseguiam ate 1840. Ao todo, ficou um saldo de 30.000 mortos, 1/4 da população amazônica da época. Mas deixou, como saldo positivo, a quebra do monopólio mercantil e a perda da controle político por parte dos conservadores e o desbaratamento do sistema escravagista do Pará. Carlos Roque Outra historia O território hoje ocupado pelo município de Belém, foi em meados do século XVIII, um pequeno aldeamento de índios remanescentes dos Xucurús e que viviam às margens do Rio Lunga. Estes silvícolas, tinham por hábito a colheita de uma planta denominada "canudos", que usavam nos cachimbos que fumavam, e que existia em grande quantidade junto à serra Canudos, também conhecida na região como serra dos Guaribas. Canudos estava sob a jurisdição de Anadia. Em 1953 foi elevada a condição de vila, o que muito contribuiu para que melhorasse. Por força da lei nº 1.712 de 08 de agosto, foi elevada à condição de Vila de Canudos. Em 1962 a lei nº 2.466 de 24 de agosto, estabeleceu sua autonomia administrativa. A instalação oficial ocorreu a 26 de setembro do mesmo ano desmembrando-se de Anadia. O movimento de emancipação encontrou em Manoel Belarmino da Silva, Marinho José da Silva, José Cardoso da Silva, Euclides Duarte Barros, Antônio Tenório Cavalcante, Valdomiro Marques, Manoel Vieira Ramos, Valdir Barreto de Souza, Manoel Soares da Silva e José Crescêncio Filho seus principais baluartes. BELÈM TURÍSTICA Belém, conhecida também como Portão de Entrada da Amazônia, proporciona diversas possibilidades de cultura e lazer. A cidade é rica em construções históricas, praias, cultura, tem a mais original do Brasil e possuí uma exuberante natureza, entricheradas no meio das edificações modernas da capital, podendo ser observado nos seus diversos pontos turísticos. A capital paraense desponta como grande roteiro turístico do Brasil, gerando uma excelente oportunidade para investimentos turísticos e está entre as 10 cidades mais movimentadas e atraentes do Brasil e a mais visitada da Amazônia. Principais atrações turísticas: Museu Paraense Emílio Goeldi Theatro da Paz. • • • • • • • • Basílica Santuário de Nossa Senhora de Nazaré - A Basílica de Nazaré é a única basílica da Amazônia Brasileira. Sua história, seu simbolismo e sua importância religiosa exercem uma profunda influência no imaginário religioso paraense. Elevada no dia 31 de maio de 2006 à categoria de Santuário Mariano Arquidiocesano, passou a denominar-se Basílica Santuário de Nossa Senhora de Nazaré. Bioparque Amazônia – Crocodilo Safari [32] Bondinho de Belém Complexo Feliz Lusitânia - Localizado no bairro da Cidade Velha, faz parte do centro histórico revitalizado. O complexo contempla a Catedral Metropolitana de Belém, praça Dom Frei Caetano, Casa das Onze Janelas, Corveta Museu Solimões, Forte do Presépio e o complexo de Santo Alexandre (onde encontra-se a Igreja e o Museu de Arte Sacra do Pará, considerado um dos mais belos do Brasil). Complexo Ver-o-Peso - Composto pela Feira do Açaí, as praças do Relógio (relógio original da Inglaterra), Pescador, dos Velames, o Solar da Beira e o Mercado Municipal. O mercado de Ferro, que completa o Ver-oPeso, foi todo transportado da Inglaterra e eleito uma das 7 maravilhas do Brasil. Complexo Ver-o-Rio - Numa área de cinco mil metros quadrados de frente para a baía do Guajará, o projeto alia contemplação da natureza com a praticidade na utilização do espaço urbano. Estação das Docas – É um complexo de arte, lazer e gastronomia. A Estação, como é conhecida, possui um moderno terminal fluvial, o Amazon River, com ancoradouro flutuante, capaz de aportar até 4 embarcações de 70 [33] pés. Diariamente são realizados diversos passeios fluviais pela orla e ilhas de Belém. [34] Espaço São José Liberto – Era um antigo presídio da capital. Em 2002 deu lugar ao Espaço, que abriga o Museu de Gemas do Pará, o Polo Joalheiro, a Casa do Artesão e uma capela. Hoje, o local é referência para o mercado joalheiro paraense por conta das jóias em ouro e gemas produzidas pelo talento dos ourives e designers paraenses. • • • • • • • • • • • • Estádio Olímpico do Pará - Com capacidade para 45.007 torcedores, foi inaugurado em 1978 e reformado em 2002. Recebeu três jogos da seleção brasileira (1997, 2005 e 2011) e o público recorde foi de 65.000 pessoas (11 de Julho de 1999) no jogo do Clube do Remo e Paysandu Sport Club, antes da reforma. Desde 2002, é realizado no Mangueirão o GP Brasil Caixa de Atletismo, atraindo grande público. Detém o maior público já registrado nesta modalidade na América Latina. Hangar - Centro de Convenções e Feiras da Amazônia - Com uma área total de 64.000m² e 25.000m² de área construída totalmente integrada ao ambiente amazônico, o HANGAR está equipado com recursos de última tecnologia e preparado para qualquer tipo de evento, como feiras, congressos, convenções, encontros, seminários, simpósios e exposições. [35][36] Jardim Botânico Bosque Rodrigues Alves Mangal das Garças - Localizado às margens do rio Guamá, em pleno centro histórico, o parque é resultado da [37] revitalização de uma área de 40.000 m², no entorno do Arsenal da Marinha. Orla de Icoaraci – Situada no Distrito de Icoaraci, distante aproximadamente 20 km do centro, encontram-se bares e restaurantes, áreas de lazer e feiras de artesanato. O distrito destaca-se como importante polo de artesanato em cerâmica. [38] Palácio Antônio Lemos - Hoje é sede da prefeitura. [39][40] Palácio Lauro Sodré - Sede do Museu do Estado do Pará desde 1994 Parque da Residência - Residência oficial dos governadores do estado, agora é a sede da Secretaria Executiva [41] de Cultura (SECULT)do estado do Pará. Parque Zoobotânico do Museu Paraense Emílio Goeldi - Criado em 6 de outubro de 1866, é a mais antiga [42] instituição de pesquisas da região Amazônica e referência mundial na Amazônia. O Parque Zoobotânico está situado no centro urbano de Belém, com uma área de 5,2 hectares. É o mais antigo do Brasil no seu gênero.[43] Planetário Sebastião Sodré da Gama - O primeiro planetário do norte e considerado um dos mais modernos do [44] país.. [45] Praça Batista Campos Theatro da Paz – Inspirado no Teatro alla Scala de Milão, é o maior e mais antigo da Amazônia, construído em [46] É considerado um dos mais 1878 com recursos auferidos da exportação de látex, no Ciclo da Borracha. [47] luxuosos do Brasil.