Charte de Paris contre le cancer
Transcrição
Charte de Paris contre le cancer
Charte de Paris contre le cancer Charter of Paris against cancer Charte de Paris contre le cancer Charter of Paris against cancer Charte de Paris contre le cancer Charter of Paris against cancer 1 Cancer is more than a disease : it is a plague that dramatically changes the lives of millions of children, men, women and families across the world each year. So as to alert the international authorities and raise public awareness on this major health and social issue, we have initiated the Charter of Paris against cancer at the very begining of the XXIst century. This text which has immediately gained the support of cancer specialists, researchers and patients from all around the world, is the founding act of a political commitment. Its goal is to improve access to cares to all patients and to speed up the spreading of scientific advances so as to improve the quality of health care and patients outcomes. It has been signed for the first time by the Director-General of UNESCO and Mr Jacques Chirac, President of the French Republic, on the 4th of february. This day has since been known as the World Cancer Day. So as to cope with this worldwide disease of ever growing consequences, each of us must play its part, now more than ever. Focusing simultaneously our join efforts on prevention, treatment and research will enable us to treat our patients better and even to cure cancer while preserving the dignity of thousands of people and saving the lives of thousands more. Together, let’s continue our battle against cancer and inspire everyone with hope ! Professor David Khayat Head of the department of medical oncology at the Pitié-Salpêtrière Hospital in Paris President of the Fondation Avec Elected member of the board of the American Society of Clinical Oncology 2 Plus qu’une maladie, le cancer est un fléau qui fait basculer la vie de plusieurs millions d’enfants, d’hommes, de femmes et de familles à travers le monde chaque année. Afin de sensibiliser l’opinion publique et les instances internationales à ce problème sanitaire et social majeur, nous avons initié à l’aube du XXIe siècle la Charte de Paris contre le cancer. Ce texte, immédiatement soutenu par des cancérologues, des chercheurs et des patients du monde entier, est l’acte fondateur d’un engagement politique qui a pour objectif de faciliter l’accès de tous les malades aux soins dont ils ont besoin et d’accélérer la diffusion des progrès scientifiques dans le but d’améliorer la qualité des prises en charge médicales. Il a été signé pour la première fois par le Directeur Général de l’UNESCO et Monsieur Jacques Chirac, Président de la République française, un 4 février. Grâce à cela, cette date est aujourd’hui devenue celle de la Journée mondiale contre le cancer. Pour faire face à cette maladie universelle dont l’incidence est croissante, chacun d’entre nous a aujourd’hui plus que jamais le devoir d’agir à son niveau. En concentrant nos efforts communs sur la prévention, les soins et la recherche tout à la fois, nous pouvons nous donner les moyens de mieux traiter voire de guérir les cancers, préservant la dignité de milliers de personnes et sauvant la vie de milliers d’autres. Ensemble, poursuivons la lutte contre le cancer et insufflons l’espoir ! Professeur David Khayat Chef du service d’oncologie médicale de la Pitié-Salpêtrière à Paris Président de la Fondation Avec Membre élu au comité de direction de l’American Society of Clinical Oncology 3 HARTE DE PARIS CONTRE LE CANCER CHARTER OF PARIS AGAINST CANCER Fac-similé : extrait de l’édition originale - Février 2000 Facsimile: extract of the original edition - february 4 th, 2000 3 CHARTE DE PARIS CONTRE LE CANCER CHARTER OF PARIS AGAINST CANCER 4 février 2000 february 4th, 2000 CHARTE DE PARIS CONTRE LE CANCER CHARTER OF PARIS AGAINST CANCER 4 février 2000 february 4th, 2000 CHARTE DE PARIS CONTRE LE CANCER CHARTER OF PARIS AGAINST CANCER 4 février 2000 february 4th, 2000 CHARTE DE PARIS CONTRE LE CANCER CHARTER OF PARIS AGAINST CANCER 4 février 2000 february 4th, 2000 français - french p. 7 anglais - english p. 23 chinois - chinese p. 37 espagnol - spanish arabe - arabic p. 45 p. 61 portugais - portuguese p. 71 japonais - japanese p. 87 allemand - german p. 97 italien - italian p. 113 hongrois - hungarian 5 p. 129 6 Charte de Paris contre le cancer français french 7 8 Profondément troublés par les répercussions importantes et universelles du cancer sur la vie humaine, la souffrance humaine, et sur la productivité des nations, Engagés dans l’humanisation et dans un partenariat universel des peuples face au cancer, dans un effort permanent de lutte contre cette maladie, Anticipant le rythme rapidement croissant de l’incidence du cancer sur toute la planète, que ce soit dans les pays développés ou en développement, Reconnaissant le besoin d’une intensification des innovations dans tous les domaines de la recherche sur le cancer, de la prévention et des soins, Persuadés que la qualité des soins est un droit essentiel de l’homme, Reconnaissant que certaines améliorations déjà possibles au niveau de la survie en matière de cancer n’ont pas encore été obtenues en raison d’un recours insuffisant à la prévention, de financements inadaptés et d’un accès inégal à des traitements anti-cancéreux de qualité, Certains que des vies humaines peuvent et doivent être sauvées grâce à un meilleur accès aux technologies existantes, Aspirant à rien moins qu’une alliance invincible - entre chercheurs, professionnels de la santé, patients, gouvernements, industries et médias - de lutte contre le cancer et contre ses meilleures alliées que sont la peur, l’ignorance et l’autosatisfaction… 9 Nous, soussignés, afin de prévenir et de guérir le cancer, et afin d’assurer la meilleure qualité de vie possible aux personnes qui vivent avec cette maladie et à celles qui en meurent, nous engageons pleinement et nous considérons responsables des principes et pratiques définis ci-après : Article 1 Toute personne atteinte de cancer a les mêmes droits que tout être humain. Le mouvement actuel qui consiste à définir et faire adopter les droits des patients atteints de cancer est indispensable pour que soit reconnue et protégée la valeur et la dignité des malades cancéreux, partout dans le monde. Article 2 Les stigmates associés au cancer représentent un obstacle important au progrès à la fois dans les pays développés et dans ceux en développement et provoquent souvent : - un traumatisme émotionnel illégitime pour les patients et leurs familles, - des préjugés et une discrimination vis-à-vis des personnes atteintes de cancer quand il s’agit de leur vie professionnelle et/ou de leur participation à la vie sociale, - des difficultés financières et une perte de productivité, - des difficultés de communication et une éducation insuffisante du public, - un sentiment excessif de fatalisme qui peut avoir des répercussions contraires sur l’engagement des gouvernements, des organismes de santé et des institutions dans leur participation à la lutte contre le cancer. 10 Les parties de la présente charte s’engagent à mieux comprendre et à éradiquer les stigmates associés au cancer afin de redéfinir de manière indiscutable cette maladie comme une pathologie biologique potentiellement curable et non pas une condition sociale. La réorientation positive de l’opinion, de la perception et des préoccupations du public concernant le cancer et les millions de vies qu’il affecte, permettra l’entière réalisation de chacune des priorités ci-dessous. Article 3 Les parties s’engagent profondément à oeuvrer à la création d’un environnement optimal pour l’innovation en matière de recherche contre le cancer. 1. La connaissance des mécanismes biologiques du cancer et des mécanismes essentiels qui permettent au cancer d’apparaître et de progresser, est à l’origine de tous les progrès obtenus et de tous les progrès à venir au niveau des taux de guérison et de la qualité de vie de millions de personnes dans le monde. Si nous voulons gagner la lutte contre le cancer, l’identification de nouvelles cibles permettant la détection, le diagnostic et le traitement des tumeurs doit être accélérée. Les parties s’engagent à tout mettre en oeuvre pour améliorer les financements gouvernementaux et industriels de la recherche fondamentale, à soutenir et à encourager ceux qui innovent, et à améliorer les conditions qui permettent aux scientifiques de travailler en toute liberté, afin que les limites actuelles de la connaissance reculent chaque jour davantage. 11 2. La recherche clinique est indispensable si l’on veut que la recherche fondamentale ait un impact sur la vie des êtres humains. Les découvertes capitales en matière de biologie moléculaire ou de génétique n’auront aucun impact sur la prévention, le dépistage, le diagnostic et le traitement du cancer, si elles n’ont pas été développées au cours d’essais cliniques de grande envergure. La recherche clinique permet également d’apporter, en retour, des informations indispensables à la recherche fondamentale en cours. Ce type de recherche translationnelle, habituellement menée par des institutions disposant à la fois de structures de recherche fondamentale et clinique, permet de tester rapidement les hypothèses générées en laboratoire. Le retour immédiat obtenu au niveau clinique grâce à la recherche translationnelle permet de réorienter de façon significative les efforts de recherche fondamentale et de stimuler la production de nouvelles hypothèses importantes. Malgré son importance, la recherche clinique est menacée non seulement par le manque de financements, mais aussi par un manque d’engagement de la part des professionnels de la santé et des institutions - ainsi qu’un manque de connaissance des patients de l’intérêt et des bénéfices à participer à ces essais cliniques. Le manque d’harmonisation entre les pays au niveau des dispositions légales et réglementaires, peut également rendre les grands essais cliniques internationaux - très efficaces statistiquement et susceptibles de faire progresser rapidement les pratiques médicales - très difficiles à réaliser et extrêmement coûteux. Les parties s’engagent à sensibiliser davantage ceux qu’elles représentent à la recherche clinique et à stimuler leur engagement dans ce sens, ainsi qu’à saisir toutes 12 les opportunités de renforcement des infrastructures internationales de recherche. Les parties s’engagent en outre à faire en sorte que l’on reconnaisse mieux et universellement, la notion de consentement éclairé - les patients devant être entièrement informés des objectifs, des risques et des avantages de tout essai clinique. Les parties cherchent ainsi à permettre la réalisation d’essais cliniques rapides et efficaces, qui engageraient les patients au plan de l’éthique et leur donneraient le droit de participer réellement à la lutte contre le cancer. Article 4 Malgré les formidables avancées de la lutte contre le cancer, les résultats en matière de survie varient considérablement dans le monde - non pas seulement entre les pays, entre les villes, mais aussi entre les institutions de soins d’une même ville. Les écarts importants au niveau des normes de traitements et de l’accès à des soins de qualité sont en grande partie responsables de ces divergences - et bien souvent de la morbidité et de la mortalité inutiles qui en résultent. Les parties soutiennent l’Article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui stipule que chacun “a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, et les soins médicaux”. Les parties affirment en outre que compte tenu de l’omniprésence du cancer et de son impact sur la société, le fait de recevoir des soins médicaux de qualité en matière de cancer, dans le contexte économique local, est un droit fondamental de l’homme. Les parties s’efforcent par conséquent de promouvoir : 13 1. Une pratique médicale reposant sur des informations probantes et une définition claire des “soins de qualité” conformément à toutes les informations probantes scientifiques disponibles. 2. La rédaction systématique de recommandations sur la base des meilleures preuves scientifiques disponibles en matière de prévention, de diagnostic, de traitement et de soins palliatifs. 3. De donner une priorité aux soins de qualité en matière de cancer dans le cadre des attributions budgétaires nationales, en adéquation avec les besoins liés à l’importance de cette maladie. 4. D’intensifier la formation de spécialistes en cancérologie et une meilleure intégration des soins du cancer au sein des autres disciplines médicales. 5. L’accès systématique pour tout patient volontaire à des essais cliniques de haute qualité. Article 5 L’Organisation Mondiale de la Santé estime que vers l’an 2 020, 20 millions de nouveaux cas de cancer apparaîtront chaque année. 70 % de ces patients vivront dans des pays qui auront, tous ensemble, moins de 5 % de leurs ressources à consacrer à la lutte contre le cancer. Le début du nouveau millénaire, sera marqué par une progression croissante du nombre de cancers, et ce malgré le fait qu’une grande partie d’entre eux pourrait faire l’objet d’une prévention efficace, qu’il s’agisse de la consommation du tabac, des régimes alimentaires, du contrôle des infections et de la pollution. On estime, par exemple, que les infections dont beaucoup peuvent faire l’objet d’une prévention, - sont à l’origine de 15 % des cancers dans le monde et de 22 % des 14 cancers dans les pays en développement. La consommation de tabac est également à l’origine de millions de nouveaux cas de cancers ainsi que de millions de morts dues à cette maladie chaque année, que ce soit dans les pays développés ou en développement. Cette réalité montre qu’il est nécessaire de déployer d’urgence les connaissances et les technologies existantes permettant la prévention fondamentale du cancer, afin de contenir la progression rapide de cette maladie. Les parties s’engagent à : 1. Soutenir activement les programmes existants à l’échelle mondiale de prévention du cancer et encourager la sensibilisation et l’engagement en matière de prévention du cancer à travers ceux qu’elles représentent ; 2. Identifier les opportunités d’accélération de l’éducation du public en matière de consommation de tabac, de modification de l’alimentation, de contrôle des infections et de protection de l’environnement. 3. Organiser le soutien de l’industrie et des gouvernements pour améliorer la prévention en matière de cancer par le biais des technologies médicales partout où cela est possible. Article 6 Il est incontestable que la détection précoce de près de chacune des deux cents sortes de cancer est essentielle. Le traitement de certains états précancéreux identifiables joue également un rôle important dans la prévention du cancer. La crainte et l’ignorance des signes et symptômes du cancer ou des états précancéreux sont malheureusement très répandues, et de par sa nature, le cancer est généralement insidieux et difficile à détecter sans une réelle intervention de dépistage. On sait également qu’une détection précoce 15 est particulièrement importante pour les personnes qui présentent un risque élevé de développer un cancer du fait de leur mode de vie, de leur environnement, de leur profession, des prédispositions familiales ou d’une situation socio-économique difficile. Les premiers symptômes du cancer peuvent être confondus avec ceux d’autres maladies, ce qui témoigne de la nécessité d’un dépistage efficace et un diagnostic médical attentif. Les méthodes de dépistage du cancer peuvent aller de la simple observation, d’analyses de laboratoire et de radiographies à des examens plus sophistiqués, qui ont tous fait leurs preuves dans la détection précoce de différents cancers. Outre l’éducation en matière de prévention, la mise en place de programmes de dépistage - en fonction des possibilités économiques régionales - doit être un objectif essentiel pour la lutte contre le cancer. Pour être efficaces, ces programmes de dépistage doivent aller de pair avec l’accès à des traitements de qualité. Les parties s’engagent à accélérer le développement et l’application à l’échelle mondiale des technologies de dépistage confirmées ou qui seront confirmées, de façon que tous les individus susceptibles de bénéficier du dépistage en bénéficient effectivement, indépendamment de leur race, de leur nationalité ou de leurs conditions socio-économiques. Article 7 La défense des droits des patients, au niveau individuel comme au niveau associatif, a eu une influence directe et positive sur la lutte contre le cancer dans les cas où elle était bien documentée et fondée sur la compréhension et l’engagement en faveur d’une recherche scientifique de 16 qualité et des pratiques médicales reposant sur des données probantes. Le patient, en tant que première partie prenante dans la lutte contre le cancer, est particulièrement bien placé pour cibler l’effort général de lutte contre la maladie, sur l’éradication de celle-ci et sur une utilisation optimale des ressources, afin que puissent en bénéficier toutes les personnes à risque et toutes celles qui vivent et luttent contre le cancer. Les parties s’engagent à tout mettre en oeuvre pour renforcer le fait que le patient devienne un partenaire actif de la lutte contre le cancer et promouvoir activement les principes suivants : 1. Toutes les personnes affectées ou potentiellement affectées par le cancer doivent avoir un accès égal à l’information sur l’origine de la maladie, sa prévention et les moyens actuels de détection, de diagnostic et de traitement. 2. La communication sincère et bilatérale entre les personnes atteintes de cancer et les professionnels de la santé est essentielle. 3. L’engagement pour le bien-être total du patient ne suppose pas seulement des soins cliniques, mais aussi une information et un soutien psychologique. Les professionnels de la santé et les malades du cancer partagent tous deux la responsabilité de garantir que tous les besoins des patients seront respectés. 4. Toutes les personnes atteintes par le cancer dans le monde doivent avoir la possibilité d’être informées, de s’organiser et d’influer les politiques de santé et les pratiques médicales. 5. La communauté médicale, reconnaissant l’importance et les avantages d’avoir un public informé et actif, encouragera 17 l’engagement de tous dans les activités scientifiques et dans la pratique d’une médecine de qualité. 6. La recherche médicale, l’industrie et les communautés politiques considéreront les défenseurs des patients informés comme des partenaires stratégiques clés pour tous les aspects de la lutte contre le cancer, y compris les progrès à réaliser tant en matière de normes de santé que de survie des malades. Article 8 L’amélioration de la qualité de vie des patients est l’un des objectifs essentiels de cette charte. Les souffrances physiques et la charge émotionnelle liées au cancer peuvent être importantes, et sont souvent provoquées par les effets secondaires des traitements. Dans la mesure où les probabilités de survie peuvent être affectées par l’état mental et physique du patient, la préservation de la qualité de vie - y compris le bien-être physique, psychologique et social doit être une priorité médicale aussi bien qu’humanitaire. Il faut également noter que si de grands progrès ont été accomplis en matière d’amélioration des taux de guérison au cours des 20 dernières années, la majorité des patients atteints de cancer dans le monde aujourd’hui ne sont pas guéris. Lorsque le cancer n’est pas curable, il est néanmoins possible d’améliorer considérablement la qualité de vie du patient grâce à des traitements anticancéreux optimaux (chimiothérapie, radiothérapie) et à des soins d’accompagnement, y compris la lutte contre la douleur et la fatigue, et les soins d’accompagnement en fin de vie. Les parties poursuivront les objectifs suivants pour accroître l’engagement en matière de qualité des conditions de vie de ceux qui luttent contre le cancer : 18 1. L’amélioration de la qualité de la prise en charge des personnes atteintes de cancer, y compris des soins d’accompagnement et des soins palliatifs en utilisant les modalités de traitement appropriées. 2. La reconnaissance au niveau clinique, mais aussi au niveau politique, de l’importance de la qualité de vie des patients à tous les stades de la maladie, quel que soit le pronostic, et des soins d’accompagnement optimaux, en particulier pour les patients pour lesquels une guérison ne peut être obtenue. 3. La priorité donnée à la notion de la qualité de vie comme un élément essentiel et indiscutable dans le développement des nouveaux médicaments ainsi que dans les soins des patients. 4. Le développement intensif et permanent d’outils scientifiques permettant de mesurer et d’évaluer la qualité de vie dans les institutions de soins. 5. La formation intensive des professionnels de la santé et des patients atteints de cancer, sur la nécessité et l’opportunité d’un contrôle efficace de la douleur à tous les stades de la maladie et du traitement. La douleur liée au cancer a des répercussions profondes sur la qualité de vie et est souvent grossièrement sous-estimée et mal traitée, alors même qu’elle peut être contrôlée de façon adéquate. 6. La poursuite d’une vraie réflexion autour de la mort et des mourants et des attitudes qui en découlent afin que l’idée de fin de vie puisse être acceptée comme une expérience humaine naturelle, qui peut et qui devrait être abordée médicalement, psychologiquement, émotionnellement et spirituellement. Le suivi médical optimal du patient en phase terminale est particulièrement mal compris et doit devenir plus efficace, plus humain et plus empreint de compassion. 19 Article 9 Reconnaissant l’énorme variabilité existant dans le monde au niveau des ressources et de l’épidémiologie de cette maladie, les parties affirment que chaque pays doit opter pour une politique nationale de lutte contre le cancer en fonction de ses besoins locaux et répartir ses ressources de façon qu’elles produisent l’impact le plus significatif. Certains pays peuvent choisir, par exemple, de subventionner en priorité les actions contre les cancers qui peuvent faire l’objet d’une prévention ou contre ceux qui sont curables, y compris par une éducation en matière de prévention et par le développement de traitements spécifiques. D’autres pays pourront centrer leurs efforts sur un renforcement des campagnes de vaccinations dans le cadre d’une politique générale de contrôle du cancer ou soutenir plus activement l’utilisation de la chimiothérapie adjuvante pour améliorer la survie. Ces besoins variables et ces opportunités ont été récemment définis par l’Organisation Mondiale de la Santé dans ses efforts de mise en place d’une stratégie mondiale de contrôle du cancer. Il est évident qu’indépendamment des conditions économiques, une évaluation critique des besoins en matière de lutte contre le cancer, une planification et une définition des priorités appropriées permettront de réduire considérablement l’impact du cancer dans les pays développés comme dans les pays en développement. Les parties s’engagent à soutenir activement le concept de planification nationale de lutte contre le cancer en fonction des ressources et des besoins locaux. Elles s’engagent également à encourager toutes les communautés impliquées dans la lutte contre le cancer à garantir que cette planification donne suffisamment la priorité à la crise 20 actuelle et menaçante en matière de cancer, et à saisir au mieux les opportunités de réduction de la morbidité et de la mortalité liées à cette maladie. Article 10 Puisque le cancer ne connaît pas de frontières et que les pays ne peuvent pas lutter chacun isolément de manière efficace contre la maladie, il faut établir une nouvelle approche coopérative en ce qui concerne la recherche, la défense des droits des patients, la prévention et le traitement du cancer. Les parties s’engagent à mettre en place des alliances et des réseaux mondiaux sans précédent pour atteindre les objectifs fixés dans la présente Charte. Elles s’engagent également à s’assurer qu’après la signature de la Charte, les objectifs à atteindre ne seront pas abandonnés en : 1. Faisant reconnaître à toutes les institutions concernées que le 4 février sera considéré comme la « Journée Mondiale contre le Cancer », pour que chaque année, la Charte de Paris se trouve dans le coeur et dans l’esprit des habitants du monde entier. 2. Etablissant des commissions permanentes qui fourniront des rapports annuels et mettront en évidence les progrès effectués par rapport à ce qui est énoncé dans les articles de la Charte. 3. Formant un réseau mondial de groupes de défense des droits des patients pour encourager le respect légitime, par les différentes communautés, des articles de la Charte. 4. Créant une organisation de recherche mondiale composée des plus grandes associations professionnelles du 21 monde. La tâche de ce groupe sera de s’assurer que les connaissances actuelles sont partagées par tous les pays, que les lacunes à combler sont identifiées et que de nouveaux champs de recherche prometteurs sont explorés. 5. Regroupant les signatures d’un million de personnes du monde entier sur la Charte de Paris pour l’an 2001, ce qui montrera leur volonté de se mobiliser au nom des malades atteints du cancer. 22 Charter of Paris against cancer anglais english 23 24 Deeply troubled by the profound and universal impact of cancer on human life, human suffering, and on the productivity of nations, Committed to the humanitarian treatment and equal partnership of people with cancer in the ongoing effort against this disease, Anticipating the rapidly rising tide of cancer incidence throughout the globe, in developed and developing nations alike, Recognizing the need for intensified innovation in all avenues of cancer research, prevention and healthcare delivery, Believing that quality healthcare is a basic human right, Acknowledging that currently achievable improvements in cancer survival remain unrealized, due to inadequate emphasis on prevention, inadequate funding and unequal access to quality cancer care, Certain that lives can and will be saved by increased access to existing technologies, Aspiring to nothing less than an invincible alliance -between researchers, healthcare professionals, patients, government, industry and media -- to fight cancer and its greatest allies, which are fear, ignorance and complacency… We, the undersigned, in order to prevent and cure cancer, and to maintain the highest quality of life for those living with and dying from this disease, fully commit and hold ourselves accountable to the principles and practices outlined herein. 25 Article 1 Cancer patient rights are human rights. The currently evolving movement to define and adopt cancer patients’ rights is critical to recognizing and protecting the value and dignity of individuals with cancer throughout the world. Article 2 The stigma associated with cancer is a significant barrier to progress in both developed and developing nations, often causing: - undue emotional trauma for patients and their families - bias and discrimination against employment of people with cancer and/or their meaningful participation in and contribution to society - related financial hardship and loss of productivity - poor communication and insufficient public education - an undue sense of fatalism that can adversely impact the commitment of governments, health agencies and private institutions in the war against cancer. The parties to this charte r undertake to better understand and eradicate the stigmas associated with cancer, to assertively redefine the disease as a treatable biological pathology and not a social condition. The positive realignment of popular opinion, perception, and concern regarding cancer and the millions of lives it affects will enable the full realization of each of the following priorities. 26 Article 3 The parties undertake a vigorous commitment to create an optimal environment for anti-cancer research innovation. 1. Knowledge of the biology of cancer and the fundamental mechanisms by which cancers emerge and progress is the origin of all advances that have increased and will further increase the rate of cure and the quality of life of millions of people worldwide. The identification of new targets for detection, diagnosis and treatment must accelerate if we are to win the war against cancer. The parties agree to aggressively build the case for enhanced government and industry funding of basic research, to encourage, protect and incentivize those who innovate, and to increase the means by which scientists may labor in intellectual freedom to constantly advance the frontiers of current knowledge. 2. Clinical research is the sole means by which basic research becomes meaningful to the lives of human beings. Breakthroughs in molecular biology or genetics can have no impact on cancer prevention, screening, diagnosis and treatment unless they are carefully evaluated and developed in clinical trials. Research in the clinic also can immediately inform ongoing basic research efforts. This kind of translational research, commonly conducted by institutions with both a basic and clinical research capability, rapidly tests hypotheses generated in the laboratory. Immediate feedback from the clinic obtained through translational research can meaningfully redirect basic research efforts and stimulate the generation of important new hypotheses. 27 Despite its importance, clinical research is significantly challenged not only by a lack of funding, but often by a lack of involvement on the part of healthcare professionals and institutions -- and a lack of awareness among patients of the purpose and benefits of participating in clinical studies. Inadequate legal and regulatory harmonization between countries also means that large international clinical trials – the kind that are statistically powerful and can rapidly advance medical practice – can be extremely difficult and costly to conduct. The parties pledge to elevate awareness and commitment to clinical research among all constituencies they represent and to seize every opportunity to strengthen the international research infrastructure. The parties further pledge to advance universal recognition of informed consent – the process by which patients are fully advised of the purpose, risks, and benefits of any clinical study. In so doing, the parties seek to enable rapid, powerful and inclusive clinical trials that ethically engage and also empower people with cancer. Article 4 Despite the considerable strides that have been taken in the fight against cancer, survival outcomes vary dramatically throughout the world – not just between countries, not just between cities, but even between institutions within the same city. Wide variations in standards of care and access to quality cancer care are a major cause of these discrepancies -- and the often unnecessary morbidity and mortality that result. The parties reaffirm Article 25 of the Universal Declaration of Human Rights, which states that every individual “has the 28 right to a standard of living adequate for the health and wellbeing of himself and of his family, including food, clothing, housing and medical care.” Given the ubiquitous presence of cancer and its impact on society the parties commit to promote quality cancer care within the local economic context for all individual. The parties therefore endeavor to promote: 1. Evidence-based medical practice and clear definition of “quality care” according to all available scientific evidence. 2. Systematic development of guidelines based on the best available evidence for prevention, diagnosis, treatment and palliative care. 3. Appropriate prioritization of quality anti-cancer care at every level of healthcare provision, consistent with the total burden of disease. 4. Intensified cancer specialization and better integration of care among medical disciplines. 5. Widespread patient access to high quality clinical trials. Article 5 The World Health Organization estimates that by the year 2020, 20 million new cases of cancer will emerge each year. 70% of these patients will live in countries that between them will have less than 5% of the resources for cancer control. Cancer will continue to become an increasingly important contributor to the global burden of disease as we enter the next millenium, despite the fact that many cancers are preventable through control of tobacco use, diet, infection and pollution. It is estimated, for instance, that infections -- many potentially preventable -- cause 15% of cancer worldwide and 22% of cancers in the developing world. The use of tobacco similarly causes millions of new cancers and cancer deaths 29 each year, in both the developed and the developing world. This reality emphasizes the need for development of public policies that support the fight against cancer and urgent deployment of existing knowledge and technologies in the basic prevention of cancer to stem the rising tide of disease. The parties undertake to: 1. Actively support existing cancer prevention programs globally and build awareness and commitment to cancer prevention across all constituencies they represent. 2. ldentify opportunities to accelerate public education in tobacco control, diet modification, infection control and environmenta l protection. 3. Organize the support of industry and governments to enhance the delivery of cancer prevention through medical technology wherever possible. Article 6 It is an uncontested fact that early detection of cancer for any or all of the two hundred or more varieties, leads to a better outcome for the patient. Importantly, the treatment of several recognizable pre-cancerous conditions also can prevent cancer. Fear and ignorance of signs and symptoms of cancer or precancerous conditions are common, however, and by its nature cancer can be insidious and difficult to detect without a screening intervention. It is also known that early detection is particularly important for those people at high risk of cancer, due to lifestyle, environment, occupation, family predisposition or low socio-economic status. Recognition that the earliest symptoms of cancer can be confused with common illnesses further emphasizes the need for effective screening and attentive medical 30 diagnosis. Screening methodology to identify cancer early can extend from simple observation, laboratory tests and x-ray examinations to more sophisticated examinations, all of which have proven value in the early detection of several cancers. In addition to education about cancer prevention, implementation of screening programs -- within economic possibilities -- should be a prime objective to reduce the cancer burden. These screening programs must be coupled with access to quality treatment in order to be effective. The parties undertake to accelerate the development and widespread application of proven and emerging screening technologies, such that all individuals who might benefit from screening will do so, irrespective of race or socioeconomic status. Article 7 Individual and constituency-based patient advocacy has directly and favorably impacted the war against cancer in instances in which it is well informed and rooted in an understanding of and commitment to quality science and evidence -based medical practice. As the primary stakeholder in the anti-cancer effort, the patient is uniquely positioned to focus the overall anti-cancer effort on eradication of disease and on the optimal use of resources to benefit people at risk of cancer and people living with and fighting the disease. The parties undertake to strengthen the position of the cancer patient as an active partner in the fight against cancer and will actively promote the following principles: 1. All people affected or potentially affected by cancer should have equal access to information concerning the 31 disease and treatment options including disease origin, prevention, current standards for detection, diagnosis and treatment. 2. Open and collaborative communication between people with cancer and health care professionals and scientists is essential. 3. A commitment to total patient well being includes not only clinical care but also information and psychosocial support. Health care professionals and people with cancer share the responsibility to ensure that total patient needs are met. 4. People with cancer throughout the world have the opportunity to become informed, organized and influential. 5. The professional medical community, recognizing the power and benefit of an informed and active public, will help facilitate popular commitment to both the scientific process and the practice of evidence-based medicine. 6. The medical research, industry and policy communities will regard informed patient advocates as key strategic partners in all aspects of the fight against cancer, including the advancement of standards of care and survival. Article 8 Improving patients’ quality of life is a primary objective in the effort against cancer. Both the physical and emotional burdens of cancer can be significant, and often they are compounded by the side effects of treatment. Because clinical outcomes can be affected by the overall state of a patient’s mental and physical well being, thepreservation of quality of life -- including physical, psychological and socialfunctioning -- should be a medical as well as a humanitarian priority. It also must be noted that 32 while giant strides have been taken to improve cure rates in the last 20 years, the majority of the world’s cancer patients today do not experience a cure. When cancer is not curable, important quality of life advantages still can be achieved through optimal anticancer treatment (chemotherapy, radiotherapy) and supportive care, including pain and fatigue management, and end of life palliation. The parties will pursue the following goals to increase commitment to quality of life issues in the fight against cancer: 1. Improvement in the comprehensive care of people with cancer including supportive care and palliation through specific treatment modalities. 2. Recognition at the clinical and also at the policy level of the importance of patients’ quality of life, regardless of the stage of the disease and prognosis, and optimal supportive care of cancer patients, particularly in instances in which cure is not achievable. 3. Prioritization of quality of life as a key endpoint in the development of new drugs and also in patient care. 4. Aggressive, continued development of scientific tools to measure and assess quality of life in the clinical setting. 5. Intensive education of healthcare professionals and cancer patients regarding both the need and the opportunity for effective cancer pain control at every stage of disease and treatment. Cancer-related pain profoundly impacts quality of life and is often grossly underestimated and undertreated, even when it can be adequately controlled. 6. Pursuit of a better understanding and also a transformation of attitudes regarding death and dying, to ensure that 33 the end of life is accepted as a natural experience that can and should be addressed medically, psychologically, emotionally and spiritually. Optimal medical care of the dying cancer patient must be effective, humane and compassionate. Article 9 Recognizing the wide variability in resources and epidemiology throughout the world, the parties agree that individual countries must design national anti-cancer strategies according to local needs, and apply resources where they will have the greatest impact. Some nations might choose, for instance, to fund as a first priority strategies against those cancers that are preventable or curable, including prevention education and specific treatments. Other countries might strengthen immunization efforts as part of an overall cancer control strategy or more aggressively support the use of adjuvant chemotherapy to improve cancer survival outcomes. Each of these variable needs and opportunities have recently been defined by the World Health Organization in its effort to craft a global cancer control strategy. It is clear that regardless of economic circumstance , a critical assessment of anticancer needs, appropriate planning and prioritization can meaningfully curtail the impact of cancer in both developed and developing nations alike. The parties undertake to actively support the concept of national anti-cancer planning according to local need and resource. They further pledge to challenge all communities engaged in the fight against cancer to ensure such planning sufficiently prioritizes the current and looming cancer crisis -- and optimally captures the significant opportunity to reduce cancer-related morbidity and mortality. 34 Article 10 Since cancer knows no boundaries, and individual countries cannot address the challenges of cancer in isolation, a new cooperative approach to research, advocacy, prevention and treatment must be established. The parties undertake to develop unprecedented global networks and alliances to further the goals of this charter. They further pledge to ensure that the objectives of this charter are not abandoned after its signing, by: 1. Recognizing the declaration by all appropriate institutions that February 4 shall be marked as “World Cancer Day” so that each year, the Charter of Paris will be in the hearts and minds of people around the world. 2. Establishing standing committees that will produce annual reports, benchmarking progress against each of the articles of the Charter. 3. Forming a global network of advocacy groups to encourage grassroots support for charter articles within their communities. 4. Creating a global research organization made up of leading professional societies around the world. This group will be dedicated to ensuring that current knowledge is shared across borders, research gaps are identified and promising areas are explored. 5. Rallying one million people around the world to sign the Charter of Paris by the year 2001, thereby showing their willingness to mobilize on behalf of those affected by cancer. 35 36 巴黎 抗癌 宪章 chinois chinese 37 38 39 40 41 42 43 44 Carta de Paris contra el cáncer espagnol spanish 45 46 Profundamente perturbados por el impacto universal e intenso del cáncer en la vida humana, en el sufrimiento humano, y en la productividad de las naciones, Comprometidos a la humanizacion del tratamiento y a la asociación equitativa de personas con cáncer en el esfuerzo continuo de lucha contra esta enfermedad, Anticipando el rápido incremento de la incidencia del cáncer en el mundo entero, tanto en naciones desarrolladas, como en países en vía de expansión, Reconociendo la necesidad de innovación intensificada en todos los medios de investigación, prevención y suministro de cuidados médicos relacionados con el cáncer, Creyendo que el cuidado de calidad de la salud es un derecho humano básico, Reconociendo que ciertas mejoras en la supervivencia al cáncer actualmente posibles continúan siendo inalcanzables, por causa de un inadecuado énfasis en la prevención, un financiamiento inadecuado y un acceso no equitativo a tratamientos de calidad contra el cáncer, Convencidos que vidas humanas pueden y deberian salvarses aumentando el acceso a las tecnologías existentes, Aspirando a nada menos que a una alianza invencible entre investigadores, profesionales de la salud, pacientes, gobiernos, industria y medios de comunicación para luchar contra el cáncer y sus grandes aliados: el miedo, la ignorancia y la complacencia… 47 Nosotros, los subscriptos, con el fin de prevenir y curar el cáncer, y mantener el estándar de vida más alto para aquellos que conviven o que están muriendo de esta enfermedad, nos comprometemos completamente a hacernos responsables de los principios y prácticas detalladas en este documento. Artículo 1 Los derechos de los pacientes de cáncer son derechos humanos. El movimiento actual que proclama definir y adoptar los derechos de los pacientes de cáncer es crucial a fin de reconocer y proteger el valor y la dignidad de las personas con cáncer en todo el mundo. Artículo 2 El estigma asociado con el cáncer es un gran obstáculo para el progreso tanto en países desarrollados, como en naciones en vía de expansión, y a menudo ocasiona: - Traumas emocionales innecesarios para los pacientes y sus familias - Discriminación y/o prejuicios a nivel profesional y/o social con respecto a las personas enfermas de cáncer - Dificultades financieras relacionadas a la enfermedad y pérdida de productividad - Dificultades de comunicación y una educación pública insu ficiente - Un innecesario sentimiento de fatalismo que puede impactar adversamente el compromiso de gobiernos, agencias de la salud e instituciones privadas en la lucha contra el cáncer. 48 Los subscriptos a esta carta se comprometen a comprender mejor y erradicar los estigmas asociados con el cáncer, para redifinir acertadamente la enfermedad como un estado biológico tratable y no una condición social. El realineamiento de la opinión, de la percepción y de la preocupación popular relacionada con el cáncer y los millones de vidas que afecta, permitirá la total realización de cada una de las siguientes prioridades. Artículo 3 Los subscriptos se comprometen vigorosamente a crear un ambiente óptimo para la innovación en los estudios contra el cáncer. 1. El conocimiento del comportamiento biológico del cáncer y los mecanismos fundamentales mediante los cuales éste emerge y progresa es el origen de todos los avances que han incrementado e incrementarán aún más la tasa de cura y la calidad de vida de millones de personas en todo el mundo. La identificación de nuevos objetivos para su detección, diagnóstico y tratamiento se debe acelerar si en verdad se quiere ganar la lucha contra el cáncer. Los subscriptos se comprometen a presentar argumentos convincentes en pro de mejorar el financiamiento de estudios básicos por parte del gobierno y la industria, para motivar, proteger e incentivar a aquellos que innovan, y para aumentar los medios mediante los cuales los científicos puedan trabajar en libertad intelectual a fin de sobrepasar constantemente las fronteras de los conocimientos actuales. 49 2. La investigación clínica es indispensable para que los estudios básicos sean significativos en la vida de los seres humanos. Los nuevos descubrimientos en biología molecular o en el campo de la genética no tendrán ningún impacto en la prevención, en el chequeo, en el diagnóstico y en el tratamiento del cáncer a menos que estos sean evaluados y desarrollados cuidadosamente en estudios clínicos. Dichos estudios informan inmediatamente del progreso de las investigaciones básicas. Este tipo de investigación translacional, que usualmente es realizada por instituciones con capacidad para efectuar investigaciones básicas y clínicas, puede probar rápidamente las hipótesis generadas en el laboratorio. La información inmediata obtenida de la clínica a través de la investigación translacional puede reencauzar significativamente los esfuerzos de investigación básica y estimular la generación de nuevas e importantes hipótesis. A pesar de su importancia, la investigación clínica esta frecuentemente amenazada no solo por la falta de fondos, sino también a menudo por la falta de compromiso de profesionales e instituciones sanitarias, asi como también la falta de información de los pacientes del propósito y los beneficios de participar en estudios clínicos. Una inadecuada armonía legal y reguladora entre países también significa que estudios clínicos a grande escala – del tipo de los que son estadísticamente significativos y que pueden rápidamente mejorar la práctica médica – sean extremadamente difíciles y costosos de realizar. Los subscriptos prometen aumentar el conocimiento y el compromiso hacia la investigación clínica ante todas las comunidades que ellos representan y aprovechar cada oportunidad para fortalecer las infraestructuras 50 internacionales de investigación. Los subscriptos también se comprometen a aumentar el reconocimiento del consentimiento informado – proceso mediante el cual los pacientes son completamente informados del propósito, de los riegos y de los beneficios de cualquier estudio clínico. Haciendo esto, los subscriptos buscan facilitar ensayos clínicos rápidos, poderosos y completos que éticamente involucren y otorguen a los pacientes el derecho de participar activamente a la lucha contra el cáncer. Artículo 4 Pese a los pasos importantes que se han dado en la lucha contra esta enfermedad, los casos de supervivencia varían considerablemente en el mundo – no solo entre países, no solo entre ciudades, sino incluso entre instituciones dentro de una misma ciudad. Las amplias variaciones en los estándares de cuidados de calidad y de acceso al cuidado oncologico son una causa primordial de estas discrepancias ocasionando una morbilidad y una mortalidad innecesaria. Los subscriptos reafirman el Artículo 25 de la Declaración Universal de Derechos Humanos, que establece que toda persona “tiene derecho a un estándar de vida adecuado para la salud y el bienestar de sí mismo y su familia, incluyendo alimentacion, ropa, vivienda y cuidados médicos”. Dada la propagada presencia del cáncer y su impacto en la sociedad los subscriptos se comprometen a promover cuidados oncológicos de calidad para todos los individuos dentro de cada contexto económico local. De esta manera los subscriptos se dan a la tarea de promover: 1. La práctica médica reconocida cientificamente y una clara definición del término “cuidados de calidad” de acuerdo con toda la evidencia científica disponible. 51 2. La elaboración sistemática de recomendaciones cientificamente demostradas para la prevención, el diagnóstico, el tratamiento y los cuidados paliativos. 3. La precedencia apropiada de los cuidados oncológicos en todos los niveles del campo médico, consistente con el nivel de gravedad de la enfermedad. 4. La intensificación de la especialización en cancerologia y una mejor integración de cuidados oncologicos entre las diferentes disciplinas médicas. 5. El amplio acceso de aquellos pacientes que sean voluntarios a ensayos clínicos de calidad. Artículo 5 La Organización Mundial de la Salud estima que para el año 2020, 20 millones de nuevos casos de cáncer surgirán cada año. 70 % de estos pacientes vivirán en países que entre ellos tendrán menos de 5 % de los recursos para controlar el cáncer. En el próximo milenio el cáncer continuará siendo un importante contribuyente al problema sanitario global a pesar de que muchos tipos de cáncer pueden prevenirse a través del control del uso del tabaco, una dieta apropiada, el control de las infecciones y de la polución. Se estima por ejemplo, que las infecciones – muchas de las cuales son potencialmente previsibles -- ocasionan 15 % del cáncer en todo el mundo y 22 % del cáncer en los países en vía de desarrollo. Similarmente, el uso del tabaco ocasiona millones de nuevos casos de cáncer y muertes por cáncer cada año, tanto en países desarrollados como en naciones en vía de expansión. Esta realidad enfatiza de una parte, la necesidad de desarrollar políticas públicas que apoyen la lucha contra el cáncer y de la otra, la urgente utilización de conocimientos y tecnologías 52 existentes en la prevención básica del mismo para detener su rapida progresión. Los subscriptos se comprometen a: 1. Apoyar activamente los programas de prevención existentes a nivel general y a crear conciencia y compromiso en materia de prevensión del cáncer en todas las comunidades que ellos representan. 2. ldentificar las oportunidades para acelerar la educación del público en cuanto al control del tabaco, la modificación de la dieta, el control de las infecciones y la protección del medio ambiente. 3. Organizar el apoyo de la industria y de los gobiernos para mejorar la implantación de medidas preventivas contra el cáncer a través de tecnología médica, cada vez que ésto sea posible. Artículo 6 No cabe duda de que una detección temprana del cáncer en una o todas sus doscientas o más variedades, conlleva a un mejor resultado para el paciente. De la misma manera, el tratamiento de varias condiciones precancerosas reconocibles puede prevenir el cáncer. El miedo y la ignorancia de signos y síntomas o de condiciones precancerosas es común, y por naturaleza el cáncer puede ser insidioso y difícil de detectar sin un chequeo real y concienzudo. También se sabe que la detección temprana es particularmente importante en aquellas personas con alto riesgo de contraer cáncer, dado el estilo de vida, el medio ambiente, la o cupación, la predisposición familiar o una baja situación socioeconómica. Reconocer que los primeros síntomas del cáncer pueden ser confundidos con otras enfermedades comunes enfatiza aún más la necesidad de chequeos eficaces y diagnósticos 53 médicos concienzudos. La metodología de los chequeos para identificar el cáncer en sus comienzos puede incluir desde una simple observación, exámenes de laboratorio y pruebas de rayos X hasta exámenes más sofisticados, los cuales han demostrado su gran valor en la detección temprana de varios tipos de cáncer. Además de la educación preventiva del cáncer, la creación de programas de reconocimiento, dentro de las posibilidades económicas locales, debería ser un objetivo primordial en la lucha contra esta enfermedad. Para que estos programas de cheqeo sean eficaces deben llevarse a cabo conjuntamente con tratamientos oncológicos de calidad. Los subscriptos se comprometen a agilizar el desarrollo y la amplia aplicación de tecnologías de reconocimiento probadas y emergentes, para que todas las personas que lo necesiten puedan beneficiar sin importar su raza o situación socioeconómica. Artículo 7 La defensa de los derechos de los pacientes, tanto a nivel individual como asociativo, ha tenido un impacto directo y favorable en la lucha contra el cáncer en aquellos casos en los cuales dicho apoyo se ha basado en una información y comprensión cientifica de calidad y en tratamientos médicos reconocidos cientificamente. El paciente, siendo el principal afectado en los esfuerzos de lucha contra el cancer, ocupa una posición de privilegio en la concentración de dichos esfuerzos para erradicacar la enfermedad y para el uso óptimo de los recursos a fin de beneficiar las personas a riesgo y todos aquellos que conviven y luchan contra la enfermedad. 54 Los subscriptos se comprometen a fortalecer la posición del paciente de cáncer como un socio activo en la lucha contra esta enfermedad y promoverán activamente los siguientes principios: 1. Todas las personas afectadas o potencialmente afectadas de cáncer deberían tener un acceso equitativo a la información relacionada con la enfermedad y a las opciones de tratamiento incluyendo origen de la enfermedad, prevención, estándares actuales de detección, diagnóstico y tratamiento. 2. La comunicación abierta y cooperativa entre personas con cáncer, profesionales de la salud y científicos es esencial. 3. El compromiso con el bienestar completo del paciente incluye no solo los cuidados clínicos sino también información y apoyo psicosocial. Los profesionales de la salud y los pacientes de cáncer comparten la responsabilidad de asegurar que todas las necesidades de los pacientes sean respetadas. 4. Las personas con cáncer en todo el mundo tienen la oportunidad de informarse, organizarse y ser influyentes. 5. La comunidad médica profesional, reconociendo la importancia y el beneficio de un público informado y activo, alentara el compromiso de todos tanto a nivel del proceso científico como de una práctica médica de calidad. 6. Las organizaciones de investigación médica, la industria y las entidades responsables de las políticas de sanidad, considerarán a los pacientes informados socios claves en todos los aspectos de la lucha contra con el cáncer, incluyendo los progresos a realizar en materia de estándares en los cuidados oncológicos y en la supervivencia de los pacientes. 55 Artículo 8 Mejorar la calidad de vida de los pacientes es uno de los objetivos principales de esta Carta. Tanto los efectos físicos como emocionales del cáncer pueden ser profundos, y a menudo vienen acompañados de efectos secundarios que emanan del tratamiento. Visto que las probabilidades de supervivencia pueden verse afectadas por el estado mental y físico del paciente, la preservación de la calidad de vida, incluyendo el bienestar físico , psicológico y social, debe ser una prioridad tanto médica como humanitaria. También se debe notar que aunque se hayan dado pazos gigantescos para mejorar la tasa de cura en los últimos 20 años, hoy día la mayoría de pacientes con cáncer no llegan a ser curados. Cuando el cáncer no es curable, se pueden obtener grandes ventajas en la calidad de vida a través de tratamientos óptimos (quimioterapia, radioterapia) y de cuidados destinados al confort y manejo del dolor y la fatiga, asi como también a través de cuidados paliativos para aquellos pacientes en fase terminal de su vida. Los subscriptos perseguirán las siguientes metas para intensificar el compromiso con todo aquello que implique la calidad de vida en la lucha contra el cáncer: 1. Mejorarel cuidado de los pacientes de cáncer incluyendo los cuidados de apoyo y paliativos a través de modalidades específicas de tratamiento. 2. Reconocimiento tanto a nivel clínico como político, de la importancia de la calidad de vida del paciente, sin importar el grado de su enfermedad y su pronóstico, y suministro de cuidados de apoyo óptimos para los pacientes de cáncer, particularmente en los casos que no tienen cura. 3. Otorgar preferencia a la calidad de vida no solo como 56 un punto clave en el desarrollo de nuevos medicamentos sino también en los cuidados oncológicos de los pacientes. 4. Desarrollo continuo y contundente de las herramientas científicas necesarias para medir y evaluar la calidad de vida dentro del contexto clínico. 5. Educación intensiva de los profesionales de la salud y de los pacientes de cáncer acerca de la necesidad de oportunidades para controlar eficazmente el dolor ocasionado en cada estadio de la enfermedad y del tratamiento. El dolor asociado con el cáncer imacta profundamente la calidad de vida de los pacientes y a menudo es subestimado conllevando a un tratamiento insuficiente a pesar que el mismo puede ser controlado en forma adecuada. 6. La búsqueda de una mejor comprensión de la muerte y de todos aquellos que mueren de cancer y en consecuencia las actitudes relacionadas, permitira la acceptación del final de vida como una experiencia natural que puede y debería ser enfrentada médicamente, psicológicamente, emocionalmente y espiritualmente. El cuidado óptimo de una persona que muere de cáncer debe ser eficaz, humano y lleno de compasión. Artículo 9 Reconociendo la amplia variedad que existe en el mundo a nivel de recursos y de la epidemiología de esta enfermedad, los subscriptos afirman que cada país individualmente debe adoptar las estrategias nacionales contra el cáncer segun sus necesidades locales, y concentrar sus recursos donde estos tengan el mayor impacto. Algunas naciones pueden optar, por ejemplo, por financiar como prioridad aquellas estrategias contra los tipos de cáncer que son previsibles o 57 curables, incluyendo la educación preventiva y la utilización de tratamientos específicos. Otros países pueden establecer una estrategia general de control del cancer basada en campañas de vacu nación o bien sostenir activamente el uso de la quimioterapia “adjuvant” para mejorar los resultados de supervivencia del cáncer. Cada una de estas necesidades y oportunidades variables han sido recientemente definidas por la Organización Mundial de la Salud en su esfuerzo por crear una estrategia de control del cáncer a nivel global. Está claro que independientemente de las condiciones económicas, una evaluación crítica de las necesidades en términos de lucha contra el cáncer, una planificación y una definición apropiadas de las prioridades permitira contrarrestar significativamente el impacto de la enfermedad tanto en países desarrollados como en naciones en vía de expansión. Los subscriptos se comprometen a apoyar activamente el concepto de estrategia nacional de planificación contra el cáncer de acuerdo con las necesidades y recursos locales. También se comprometen a alentar todas las comunidades comprometidas en la lucha contra el cánce r para garantir que dicha planificación otorge la prioridad necesaria a la alarmante crisis actual y a aprovechar la oportunidad para reducir la morbilidad y la mortalidad asociadas con el cáncer. Artículo 10 Como el cáncer no respeta ninguna frontera y los países individualmente no pueden afrontar por si solos eficazmente la enfermedad, es necesario establecer un nuevo método cooperativo de investigación, de defensa de los derechos de los pacientes, de prevención y de tratamiento. 58 Los subscriptos se comprometen a establecer y desarrollar alianzas y conexiones sin precedente para lograr las metas de esta carta. También se comprometen a asegurar que sus objetivos no sean abandonados después que sea firmada a traves de: 1. El reconocimiento por todas las instituciones aqui comprometidas del 4 de febrero como el “Día Mundial del Cáncer” para que cada año, la Carta de París esté en los corazones y en el espiritu de las personas del mundo entero. 2. El estableciemiento de comités permanentes que elaboreran informes anuales, que pondran en evidencia el progreso realizado con respecto a cada uno de los artículos de esta carta. 3. La formación de una red global de grupos de defensa de los derechos de los pacientes para motivar el respeto de los artículos de esta carta dentro de cada comunidad. 4. La creación de una organización global de investigación compuesta de sociedades profesionales mundialmente prominentes. Este grupo estará dedicado a asegurar que los conocimientos actuales sean compartidos en todas partes, las brechas en las investigaciones sean identificadas y las áreas prometedoras sean exploradas. 5. Instando a un millón de personas alrededor del mundo a firmar la Carta de París para el año 2001, demostrando asi su voluntad a movilizarse en el nombre de todos los pacientes de cáncer. 59 60 arabe arabic 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 Tratado do Paris contra o câncer portugais portuguese 71 72 Profundamente pertubados pelas repercussões importantes e universais do câncer sobre a vida humana, o sofrimento humano, e sobre a produtividade das nações, Comprometidos na humanização e numa parceria universal dos povos frente ao câncer, num esforço permanente de luta contra esta doença, Antecipando o ritmo de rápido crescimento da incidência do câncer em todo o planeta, seja nos países desenvolvidos ou em desenvolvimento, Reconhecendo a necessidade de uma intensificação das inovações em todos os domínios da pesquisa sobre o câncer, da prevenção e dos tratamentos, Persuadidos que a qualidade dos cuidados é um direito essencial do homem, Reconhecendo que certas melhorias já possíveis à nível da sobrevivência do câncer ainda não foram obtidas devido à um recurso insuficiente à prevenção, à financiamentos inadaptados e à um acesso desigual à tratamentos anticancerígenos de qualidade, Certos que vidas humanas podem e devem ser salvas graças à um melhor acesso às tecnologias existentes, Candidatos à nada menos que uma aliança invencível – entre investigadores, profissionais da saúde, doentes, governos, indústrias e meios de comunicação social – de luta contra o câncer e contra os seus maiores aliados que são o medo, a ignorância e a resignação… 73 Nós, abaixo assinados, a fim de prevenir e curar o câncer, e a fim de assegurar a melhor qualidade de vida possível às pessoas que vivem com esta doença e às que morrem por causa dela, nós nos comprometemos plenamente e nos consideramos responsáveis pelos princípios e práticas definidos a seguir : Artigo 1 Qualquer pessoa portadora de câncer tem os mesmos direitos que qualquer ser humano. O movimento atual que consiste em definir e aplicar os direitos dos doentes com câncer é indispensável para que sejam reconhecidos e protegidos o valor e a dignidade dos pacientes portadores de câncer, no mundo todo. Artigo 2 Os estigmas associados ao câncer representam um obstáculo importante ao mesmo tempo nos países desenvolvidos e em desenvolvimento e provocam frequentemente : - traumatismo emocional ilegítimo para os doentes e suas famílias - prejuízos e uma discriminação no que diz respeito às pessoas atingidas de câncer quando trata-se da sua vida profissional e /ou a sua participação na vida social - dificuldades financeiras e uma perda de produtividade - dificuldades de comunicação e uma educação insuficiente do público - um sentimento excessivo de fatalismo que pode ter repercussões contrárias no compromisso dos governos, dos organismos de saúde e das instituições na sua participação na luta contra o câncer. 74 As partes do presente Tratado comprometem-se à melhor compreender e erradicar os estigmas associados ao câncer a fim de redefinir de maneira indiscutível esta doença como uma patologia biológica potencialmente curável e não uma condição social. A reorientação positiva da opinião, da percepção e das preocupações do público relativas ao câncer e aos milhões de vidas que ele afeta, permitirá a inteira realização cada uma das prioridades abaixo. Artigo 3 As partes comprometem-se profundamente à trabalhar para a criação de um ambiente propício para a inovação em matéria de pesquisa contra o câncer. 1. O conhecimento dos mecanismos biológicos do câncer e os mecanismos essenciais que permitem ao câncer de aparecer e progredir, estão relacionados com os progressos obtidos e todos os progressos que virão, e também com as taxas de cura e a qualidade de vida de milhões de pessoas no mundo. Se queremos ganhar a luta contra o câncer, devemos acelerar a identificação de novos alvos que permitem a detecção, o diagnóstico e o tratamento dos tumores. As partes comprometem-se à fazer todo o possível para melhorar os financiamentos governamentais e industriais da pesquisa fundamental, à apoiar e incentivar as que inovam, e melhorar as condições que permitem aos cientistas trabalhar em liberdade, para que os limites atuais do conhecimento recuem cada dia mais. 75 2. A investigação clinica é indispensável para que a pesquisa fundamental tenha um impacto na vida dos seres humanos. As descobertas capitais em matéria de biologia molecular ou genética não terão nenhum impacto na prevenção, no rastreamento, no diagnostico e no tratamento do câncer, se não forem desenvolvidos durante ensaios clínicos em grande escala. A investigação clínica permite igualmente trazer, em troca, informações indispensáveis às pesquisas fundamentais em andamento. Este tipo de investigação translacional, habitualmente efetuada por instituições que dispõem ao mesmo tempo de estruturas de investigação fundamental e clínica, permite testar rapidamente as hipóteses geradas em laboratório. O progresso imediato obtido a nível clínico graças à investigação translacional permite reorientar de maneira significativa os esforços de pesquisa fundamental e estimular a produção de novas hipóteses importantes. Apesar da sua importância, a investigação clínica é ameaçada não somente pela falta de financiamentos, mas também por uma falta de compromisso por parte dos profissionais da saúde e das instituições – assim como uma falta de conhecimento dos pacientes do interesse e dos benefícios em participar deste ensaios clínicos. A falta de harmonização entre os países a nível dos dispositivos legais e regulamentares, pode igualmente tornar os grandes ensaios clínicos internacionais – muito eficazes estatisticamente e susceptíveis de fazer progredir rapidamente as práticas médicas – de difícil realização e extremamente dispendiosos. As partes se comprometem à sensibilizar seus representantes à investigação clinica e estimular o seu compromisso neste sentido, assim como reforçar em todas oportunidades as infraestruturas internacionais 76 de pesquisa. As partes comprometem-se além disso a fazer com que melhor e mundialmente se reconheça, a noção de consentimento informado – aos pacientes devendo ser informados inteiramente os objetivos, os riscos e as vantagens de qualquer ensaio clínico. As partes procuram assim permitir a realização de ensaios clínicos rápidos e eficazes, que recrutariam os doentes eticamente e darlhes-iam o direito de participar realmente da luta contra o câncer. Artigo 4 Apesar dos formidáveis progressos da luta contra o câncer, os resultados em matéria de sobrevivência variam consideravelmente no mundo – não apenas entre os países, entre as cidades, mas também entre as instituições de uma mesma cidade. As desigualdades importantes a nível das normas de tratamentos e do acesso à cuidados de qualidade são em grande parte responsáveis por essas divergências – e frequentemente pela morbidade e mortalidade inúteis que resultam. As partes apoiam o Artigo 25 da declaração Universal dos Direitos Humanos que estipula que cada um “tem direito a um nível de vida suficiente para assegurar a sua saúde, o seu bem-estar e os da sua família, nomeadamente para a alimentação, o vestuário, a habitação, e os cuidados médicos”. As partes afirmam além disso que tendo em conta a onipresença do câncer e o seu impacto na sociedade, o fato de receber cuidados médicos de qualidade em relação ao câncer, no contexto econômico local, é um direito fundamental do homem. As partes esforçam-se para promover: 1. Uma prática médica que repousa em informações comprovadas e uma definição clara “dos tratamentos de 77 qualidade” conforme todas as informações científicas disponíveis. 2. A redação sistemática de recomendações com base nas melhores provas científicas disponíveis em matéria de prevenção, diagnóstico, tratamento e cuidados paliativos. 3. Dar prioridade aos tratamentos de qualidade em matéria de câncer no âmbito das atribuições orçamentais nacionais, em adequação com as necessidades ligadas à importância desta doença. 4. Intensificar a formação de especialistas em oncologia e uma melhor integração dos cuidados do câncer nas outras disciplinas médicas. 5. O acesso sistemático para qualquer paciente voluntário à ensaios clínicos de elevada qualidade. Artigo 5 A Organização Mundial da Saúde considera que para o ano 2020, 20 milhões de novos casos de câncer aparecerão cada ano. 70% destes doentes viverão em países que terão, todos juntos menos de 5% dos seus recursos à consagrarem à luta contra o câncer. O inicio do novo milênio, será marcado por uma progressão crescente do número de carcinomas, apesar do fato que grande parte deles poderiam ser objeto de uma prevenção eficaz, que se trate do consumo do tabaco, dos regimes alimentares, do controle das infeções ou da poluição. Considera-se, por exemplo, que as infeções, cuja maioria podem ser objeto de uma prevenção, são a origem de 15% dos carcinomas no mundo e 22% deles nos países em desenvolvimento. O consumo de tabaco é igualmente a causa de milhões de novos casos, bem como de milhões de mortes devidas à esta doença a cada ano, seja nos países desenvolvidos ou em desenvolvimento. 78 Esta realidade mostra que é necessário difundir urgentemente os conhecimentos e as tecnologias existentes que permitem a prevenção fundamental do câncer, a fim de conter a progressão rápida desta doença. As partes comprometem-se: 1. Apoiar ativamente os programas existentes em escala mundial de prevenção de câncer e incentivar a sensibilização e o compromisso em matéria de prevenção do câncer através de seus representantes; 2. Identificar as oportunidades de favorecer a educação do público em matéria de consumo de tabaco, modificação da alimentação, controle das infeções e proteção do meio ambiente. 3. Organizar o apoio da indústria e dos governos para melhorar a prevenção em matéria de câncer por intermédio das tecnologias médicas por toda a parte onde isso seja possível. Artigo 6 É incontestável que a detecção precoce de cada um dos duzentos tipos de câncer é essencial. O tratamento de certos estados pré-cancerosos identificáveis desempenha igualmente um papel importante na prevenção de câncer. O temor e a ignorância dos sinais e sintomas do câncer ou dos estados pré-cancerosos são infelizmente muito grandes, e pela sua própria natureza, o câncer é geralmente insidioso e de difícil detecção sem uma real intervenção de rastreamento. Igualmente sabe-se que uma detecção precoce é particularmente importante para as pessoas que apresentam um risco elevado de desenvolver um câncer devido ao seu modo de vida, seu ambiente, sua profissão, das predisposições familiares ou uma situação socioeconômica difícil. 79 Os primeiros sintomas do câncer podem ser confundidos com os de outras doenças, o que confirma a necessidade de um rastreamento eficaz e um diagnóstico médico atento. Os métodos de rastreamento do câncer podem ir da simples observação, análises de laboratório e radiografias à exames mais sofisticados, que têm todos as suas provas na detecção precoce de diferentes carcinomas. Além da educação em matéria de prevenção, a instauração de programas de rastreamento – em função das possibilidades econômicas regionais – dever ser um objetivo essencial para a luta contra o câncer. Para serem eficazes, estes programas de rastreamento devem ir em conjunto com o acesso à tratamentos de qualidade. As partes se comprometem à acelerar o desenvolvimento e a aplicação em escala mundial das tecnologias de rastreamento confirmadas ou que serão confirmadas, de modo que todos os indivíduos susceptíveis de se beneficiar do rastreamento se beneficiem, independente da sua raça, da sua nacionalidade ou das suas condições socioeconômicas. Artigo 7 A defesa dos direitos dos doentes, à nível individual assim como à nível associativo, teve uma influência direta e positiva na luta contra o câncer sempre que era bem documentada e fundada na compreensão e no compromisso em prol de uma pesquisa científica de qualidade e nas práticas médicas que repousam sobre dados convincentes. O doente, como primeiro alvo na luta contra o câncer, é particularmente bem colocado para orientar o esforço geral de luta contra a doença, para a erradicação dela e para uma utilização óptima 80 dos recursos, para que possam se beneficiar todas as pessoas à risco e todas as que vivem e lutam contra o câncer. As partes se comprometem a fazer todo esforço para que o doente torne-se um parceiro ativo na luta contra o câncer e promover ativamente os princípios seguintes: 1. Todas as pessoas afetadas ou potencialmente afetadas pelo câncer devem ter um acesso igual à informação sobre a origem da doença, para sua prevenção e os meios atuais de detecção, de diagnóstico e de tratamento. 2. A comunicação sincera e bilateral entre as pessoas portadoras de câncer e os profissionais da saúde é essencial. 3. O compromisso com o bem-estar total do doente supõe não somente cuidados clínicos, mas também uma informação e um apoio psicológico. Os profissionais da saúde e os pacientes de câncer compartilham ambos a responsabilidade de garantir que todas as necessidades dos doentes serão respeitadas. 4. Todas as pessoas portadores de câncer no mundo devem ter a possibilidade de serem informadas, de se organizarem e de influenciar as politicas de saúde e as praticas médicas. 5. A comunidade médica, reconhecendo a importância e as vantagens de ter um público informado e ativo, incentivará o compromisso de todos nas atividades científicas e na pratica uma medicina de qualidade. 6. A investigação médica, a indústria e as comunidades políticas considerarão os defensores dos doentes como parceiros estratégicos em todos os aspectos da luta contra o câncer, incluindo os progressos à se realizarem tanto em matéria de normas de saúde como de sobrevivência dos pacientes. 81 Artigo 8 A melhoria da qualidade de vida dos doentes é um dos objetivos essenciais deste tratado. Os sofrimentos físicos e a carga emocional ligados ao câncer podem ser importantes, e são provocados frequentemente pelos efeitos secundários dos tratamentos. Na medida em que as probabilidades de sobrevivência podem ser afetadas pelo estado mental e físico do doente, a preservação da qualidade de vida, incluído o bem-estar físico, psicológico e social, deve ser uma prioridade médica assim como humanitária. É necessário igualmente notar que, se grandes progressos foram realizados em matéria de melhoria das taxas de cura durante os 20 últimos anos, a maioria dos doentes atingidos pelo câncer no mundo de hoje não é curada. Quando o câncer não é curável, é no entanto possível melhorar consideravelmente a qualidade de vida do doente graças a tratamentos anticâncer adequados (quimioterapia, radioterapia) e cuidados de acompanhamento, incluindo a luta contra a dor e o cansaço, e os cuidados de acompanhamento no fim de vida. As partes se comprometem com os objetivos seguintes para aumentar a qualidade das condições de vida daqueles que lutam contra o câncer: 1. A melhoria da qualidade de tratamento das pessoas atingidas pelo câncer, incluindo cuidados de acompanhamento e cuidados paliativos utilizando as modalidades de tratamento adequadas. 2. O reconhecimento à nível clínico, mas também à nível político, da importância da qualidade de vida dos pacientes em todas as fases da doença, independentemente do prognóstico, e dos cuidados de acompanhamento adequados, 82 em especial para os doentes para os quais a cura não pode ser obtida. 3. A prioridade dada à noção da qualidade de vida é um elemento essencial e indiscutível no desenvolvimento dos novos medicamentos bem como nos tratamentos dos pacientes. 4. O desenvolvimento intensivo e permanente de instrumentos científicos que permitem medir e avaliar a qualidade de vida nas instituições de tratamento. 5. A formação intensiva dos profissionais da saúde e dos doentes portadores de câncer, sobre a necessidade e a oportunidade de um controle eficaz da dor em todas as fases da doença e do tratamento. A dor ligada ao câncer tem repercussões profundas sobre a qualidade de vida e é frequentemente subestimada e tratada de maneira insuficiente, mesmo existindo a possibilidade ser controlada corretamente. 6. A continuação de uma verdadeira reflexão em torno da morte e de quem morre e as atitudes que decorrem disso, para que a idéia de fim de vida possa ser aceita como uma experiência humana natural, que pode e que deve ser abordada medicamente, psicologicamente, emocionalmente e espiritualmente. O acompanhamento médico adequado do doente em fase terminal é particularmente mal compreendido e deverá se tornar mais eficaz , mais humano e mais cheio de compaixão. Artigo 9 Reconhecendo a enorme variabilidade que existe no mundo à nível dos recursos e a epidemiologia desta doença, as partes afirmam que cada país deve optar por uma política nacional de luta contra o câncer em função das suas 83 necessidades locais e repartir os seus recursos de modo que produzam o impacto mais significativo. Certos países podem escolher, por exemplo, subvencionar antes de mais nada as ações contra os carcinomas que podem ser objeto de uma prevenção ou contra os que são curáveis, incluindo uma educação em matéria de prevenção e o desenvolvimento de tratamentos específicos. Outros países poderão centrar os seus esforços num reforço das campanhas de vacinações no âmbito de uma política geral de controle do câncer ou apoiar mais ativamente a utilização da quimioterapia adjuvante para melhorar a sobrevida. Estas necessidades variáveis e estas oportunidades foram recentemente definidas pela Organização Mundial da Saúde nos seus esforços de instaurar uma estratégia mundial de controle do câncer. É evidente que, independente das condições econômicas, uma avaliação crítica das necessidades em matéria de luta contra o câncer, uma planificação e uma definição das prioridades adequadas permitirão reduzir consideravelmente o impacto do câncer nos países desenvolvidos como nos países em desenvolvimento. As partes se comprometem à apoiar ativamente o conceito de planificação nacional de luta contra o câncer em função dos recursos e das necessidades locais. Comprometem-se igualmente à incentivar todas as comunidades implicadas na luta contra o câncer à garantir que este planejamento dará prioridade suficiente à crise atual e ameaçadora em matéria de câncer, e apreender da melhor maneira possível as oportunidades de redução da morbidade e da mortalidade ligada à esta doença. 84 Artigo 10 Dado que o câncer não conhece fronteiras e que os países não podem lutar cada um separadamente da maneira eficaz contra a doença, é necessário estabelecer uma nova abordagem cooperativa no que diz respeito à investigação, a defesa dos direitos dos pacientes, a prevenção e ao tratamento do câncer. As partes comprometem-se à instaurar alianças e redes mundiais sem precedentes para atingir os objetivos fixados no presente Tratado. Comprometem-se igualmente à assegurar que após a assinatura do Tratado, os objetivos a atingirem não serão abandonados: 1. Fazendo reconhecer à todas as instituições envolvidas na causa que o dia 4 de Fevereiro será considerado como o “Dia Mundial contra o Câncer”, de modo que cada ano, o Tratado de Paris encontre-se no coração e no espírito dos habitantes do mundo inteiro. 2. Estabelecendo comissões permanentes que fornecerão relatórios anuais e destacarão os progressos efetuados em relação ao que é enunciado nos artigos do Tratado. 3. Formando uma rede mundial de grupos de defesa dos direitos dos doentes para incentivar o respeito legítimo, pelas diferentes comunidades, dos artigos do Tratado. 4. Criando uma organização de pesquisa mundial composta das maiores associações de profissionais do mundo. A tarefa deste grupo será a de assegurar que os conhecimentos atuais serão compartilhados por todos os países, que as lacunas a preencherem serão identificadas e que novos campos de investigação prometedores serão explorados. 85 5. Agrupando as assinaturas de pessoas do mundo inteiro sobre o Tratado de Paris para o anos à venir, o que mostrará a sua vontade de mobilização em nome dos pacientes atingidos pelo câncer. 86 癌に対する パリ憲章 japonais japanese 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 Pariser Charta gegen den krebs allemand german 97 98 Tief berührt von der gravierenden und allumfassenden Auswirkung von Krebs auf das menschliche Leben und Leiden sowie auf die der Produktivität ganzer Nationen durch den Krebs, in der Verpflichtung für die humanitäre Behandlung und gleichwertige Partnerschaft von Menschen mit Krebs im weitergehenden Kampf gegen die Krankheit, in der Erwartung einer schnell wachsenden Flut von Krebsfällen überall auf der Erde, in entwickelten Nationen und Entwicklungsländern gleichermaßen, unter Anerkennung der Notwendigkeit von intensivierter Innovation in allen Bereichen der Krebsforschung, -vorbeugung und in der angewandten Gesundheitsfürsorge, in dem Glauben, dass eine qualitativ hochwertige Gesundheitsfürsorge ein grundlegendes Menschenrecht darstellt, in dem Wissen, dass gegenwärtig mögliche Verbesserungen zur Erreichung einer höheren Überlebensrate nicht umgesetzt werden können, weil Prophylaxeförderung und Finanzierung nicht ausreichen und die Menschen keinen gleichermaßen umfassenden Zugang zu einer qualitativ hochwertigen Krebsbetreuung haben, in der Gewissheit, dass wir durch einen besseren Zugang zu bestehenden Technologien Leben retten können und werden, in dem Streben nach nichts Geringerem als einer unschlagbaren Allianz zwischen Forschern, professionellen Mitarbeitern des Gesundheitswesens, Patienten, Regierun- 99 gen, Wirtschaft und Medien zur Bekämpfung des Krebses und seiner Hauptverbündeten, der Furcht, der Ignoranz und der Selbstgefälligkeit, ... verpflichten wir uns als Unterzeichner ganz den Prinzipien und Praktiken der Charta, an denen wir uns messen lassen wollen, um Krebs zu verhindern und zu heilen und jenen die höchste Lebensqualität zu ermöglichen, die mit der Krankheit leben und an ihr sterben. Artikel 1 Die Rechte von Krebspatienten sind Menschenrechte. Die heute entstehende Bewegung, die die Rechte von Krebspatienten definiert und sich zu eigen macht, ist entscheidend, um den Wert und die Würde der einzelnen Krebspatienten weltweit anzuerkennen und zu schützen. Artikel 2 Das mit dem Krebs assoziierte Stigma hemmt den Fortschritt beträchtlich - sowohl in den entwickelten Nationen, wie auch in den Entwicklungsländern. Es verursacht häufig: - ein übergroßes emotionales Trauma für Patienten und deren Familien - Vorurteile gegen und Diskriminierungen von Krebspatienten als Arbeitnehmer und/oder deren nützliche Teilhabe an der Gesellschaft bzw. deren Beitrag für die Gesellschaft - auf den Krebs zurückgehende finanzielle Notlagen und Produktivitätsverluste - eingeschränkte Kommunikationsmöglichkeiten und unzureichende staatliche Ausbildung - ein unangebrachtes Fatalismusgefühl, welches das Engage100 ment von Regierungen, Gesundheitsdiensten und privaten Institutionen im Krieg gegen den Krebs negativ beeinflussen kann. Die unter dieser Charta teilnehmenden Parteien verpflichten sich, die mit dem Krebs assoziierten Stigmata besser zu verstehen und zu beseitigen sowie die Krankheit entschlossen neu zu definieren als behandelbare biologische Pathologie und nicht als einen sozialen Zustand. Die positive, neu orientierte Volksmeinung, Wahrnehmung und Betrachtung der Krankheit Krebs und der Millionen von Menschenleben, die sie betrifft, wird es ermöglichen, jede einzelne der folgenden Prioritäten vollständig zu verwirklichen. Artikel 3 Die Parteien verpflichten sich zum vehementen Einsatz für die Schaffung einer optimalen Umgebung für innovative Forschungen zur Krebsbekämpfung. 1. Die Kenntnis der Biologie des Krebses und jener grundlegenden Mechanismen, nach denen Krebserkrankungen auftreten und voranschreiten, ist der Ursprung aller Fortschritte, die die Heilungsrate und Lebensqualität von Millionen Menschen erhöht haben und weiter erhöhen werden. Die Identifizierung neuer Ziele bei der Feststellung, Diagnose und Behandlung muss beschleunigt werden, wenn wir den Krieg gegen den Krebs gewinnen wollen. Die Parteien stimmen darin überein, dass sie sich mit aller Kraft dafür einsetzen wollen, dass Regierungen und Wirtschaft die Grundlagenforschung umfassender finanzieren und dass alle innovativen Kräfte ermutigt, 101 geschützt und gefördert werden. Es müssen zudem jene Mittel aufgestockt werden, durch die Wissenschaftler finanziell unabhängig tätig sein können, um die Grenzen des aktuell vorhandenen Wissens konsequent zu erweitern. 2. Einzig und allein die klinische Forschung lässt die Grundlagenforschung für das Leben der Menschen bedeutend werden. Durchbrüche in Molekularbiologie oder Genetik wirken sich erst dann für Krebsprophylaxe, Vorsorgeuntersuchungen, Diagnose und Behandlung aus, wenn sie in klinischen Tests sorgsam ausgewertet und entwickelt worden sind. Durch die klinische Forschung können Informationen auch direkt an die fortlaufende Grundlagenforschung übermittelt werden. Durch diese Art der übersetzbaren Forschung, die im allgemeinen Institutionen betreiben, die sowohl Grundlagenforschung wie klinische Forschungen durchführen können, lassen sich im Labor entstandene Hypothesen zügig überprüfen. Eine durch diese übersetzbare Forschung erreichte sofortige Rückkopplung von der Klinik kann die Bemühungen der Grundlagenforschung auf nützliche Weise in eine neue Richtung lenken und die Aufstellung wichtiger, neuer Hypothesen anregen. Obgleich die klinische Forschung so überaus wichtig ist, wird sie oft nicht nur unzureichend finanziert, sondern zudem werden professionelle Mitarbeiter des Gesundheitswesens sowie Institutionen nicht genug in die klinische Forschung einbezogen. Außerdem sind sich die Patienten über Zweck und Nutzen ihrer Teilnahme an klinischen Studien nicht ausreichend bewusst. Da die anzuwendenden rechtlichen und regulativen Bestimmungen zwischen den einzelnen Ländern nicht ausreichend harmonisiert sind, lassen sich große internationale – und damit statistisch besonders 102 wertvolle – klinische Studien, die zudem die medizinische Praxis schnell voranbringen können, nur äußerst schwierig und kostspielig durchführen. Die Parteien verpflichten sich, in allen von ihnen vertretenden Bereichen das Bewusstsein und Engagement für klinische Forschung zu vergrößern und jede Gelegenheit zu ergreifen, um die internationale Forschungsinfrastruktur zu stärken. Die Parteien verpflichten sich ferner, die allumfassende Anerkennung einer informierten Zustimmung zu klinischen Studien voran zu bringen – also jenen Prozess, durch den die Patienten umfassend über Zweck, Risiken und Nutzen einer klinischen Studie unterrichtet werden. Hierdurch wollen die Parteien zügige, effektive klinische Studien ermöglichen, die Krebspatienten verantwortlich mit einbeziehen und ihre Position stärken. Artikel 4 Obgleich enorm viel unternommen wurde, um den Krebs zu bekämpfen, weichen die Überlebenszahlen auf der ganzen Welt dramatisch voneinander ab – und zwar nicht nur zwischen Ländern oder Städten, sondern sogar zwischen einzelnen Institutionen derselben Stadt. Eine Hauptursache für diese Diskrepanzen und für die sich aus ihnen ergebenen, oft unnötig hohen Krankheits- und Sterberaten liegt darin, dass sich Versorgungsstandard und Zugangsmöglichkeiten zu einer qualitativ hochwertigen Krebsfürsorge sehr unterscheiden. Die Parteien bekräftigen Artikel 25 der Allgemeinen Erklärung der Menschenrechte, welcher besagt, dass jeder Mensch “das Recht auf einen Lebensstandard hat, der seine und seiner Familie Gesundheit und Wohlergehen gewährleistet, 103 einschließlich Nahrung, Kleidung, Wohnung und ärztliche Versorgung.” In Anbetracht der allgegenwärtigen Präsenz von Krebs und seines Einflusses auf die Gesellschaft, verpflichten sich die Parteien, innerhalb des jeweiligen örtlichen wirtschaftlichen Kontextes eine qualitativ hochwertige Krebsfürsorge für alle Individuen zu fördern. Daher streben die Parteien danach, folgende Punkte zu fördern: 1. Eine auf wissenschaftlichen Beweisen beruhende medizinische Praxis und eine klare Definition von «qualitativ hochwertiger Fürsorge» entsprechend allen verfügbaren wissenschaftlichen Beweisen. 2. Eine systematische Entwicklung von Richtlinien auf Grundlage der besten verfügbaren Beweise zur Vorbeugung, Diagnose, Behandlung und palliativer Versorgung. 3. Eine angemessene Prioritätenfestlegung der qualitativ hochwertigen Antikrebs-Fürsorge auf jeder Ebene der Gesundheitsversorgung in Übereinstimmung mit der Gesamtlast der Krankheit. 4. Intensivierte Krebsspezialisierung und bessere Integrierung der Fürsorge innerhalb der medizinischen Disziplinen. 5. Breiter Zugang von Patienten zu klinischen Studien von hoher Qualität. Artikel 5 Die Weltgesundheitsorganisation schätzt, dass es bis zum Jahre 2020 jährlich 20 Millionen neue Krebsfälle geben wird. 70 % dieser Patienten werden in Ländern leben, die zusammen über weniger als 5 % der Ressourcen zur Krebseindämmung verfügen werden. Krebs wird auch im neuen Jahrtausend weiterhin und zunehmend zur globalen Krankheitslast beitragen – und das, obgleich sich viele Krebsarten durch Maßnahmen bei Tabakkonsum, Ernährung, 104 Infektionen und Umweltverschmutzung vermeiden lassen. Infektionen, davon viele potentiell vermeidbare, verursachen schätzungsweise 15 % der Krebsfälle weltweit und 22 % der Krebsfälle in den Entwicklungsländern. Auch der Tabakkonsum führt jährlich zu Millionen neuer Krebsfälle und Krebstoten, sowohl in der entwickelten Welt, wie auch in den Entwicklungsländern. Diese Realität macht es um so notwendiger, eine öffentliche Politik zu gestalten, die dazu beiträgt, den Krebs zu bekämpfen und bestehende Kenntnisse und Technologien schnellstens in der Basisprophylaxe einsetzt, um so die wachsende Krankheitsflut einzudämmen. Die Parteien verpflichten sich: 1. Bestehende Programme zur Krebsvorsorge global aktiv zu unterstützen und in allen von ihnen vertretenen Bereichen Bewusstsein und Engagement für die Krebsvorsorge aufzubauen. 2. Möglichkeiten zu identifizieren, wie die Menschen über Tabakkontrolle, veränderte Ernährungsweisen, Infektionskontrollen und Umweltschutz schneller informiert und aufgeklärt werden können. 3. Die Unterstützung durch Wirtschaft und Regierungen zu organisieren, um, wo immer es möglich ist, die Krebsprophylaxe mittels Medizintechnologie umfassender zu realisieren. Artikel 6 Es ist unbestrittenen, dass bei allen der 200 oder mehr Krebsvarianten eine Früherkennung das Behandlungsergebnis für den Patienten verbessert. Wichtig ist hierbei, dass man Krebs oft auch dadurch verhindern kann, dass man die verschiedenen wahrnehmbaren Beschwerden behandelt, die auftreten, bevor der Krebs 105 ausbricht. Trotzdem sind jedoch Furcht und Unkenntnis hinsichtlich der Anzeichen und Symptome von Krebs bzw. der dem Krebs vorausgehenden Beschwerden weit verbreitet, und es liegt in der Natur des Krebses, dass er mitunter heimtückisch auftritt und ohne Vorsorgeeingriffe schwer festzustellen ist. Ferner ist bekannt, dass eine Frühentdeckung besonders für Menschen wichtig ist, die durch Lebensweise, Umwelt, Beruf, familiäre Gegebenheiten oder niedrigen sozioökonomischen Status einem hohen Krebsrisiko ausgesetzt sind. Da die frühesten Krebssymptome leicht mit gewöhnlichen Krankheiten verwechselt werden können,ist es um so wichtiger, effektiv vorzusorgen und eine engagierte medizinische Diagnostik zu ermöglichen. Die Vorsorgemethodik zur frühen Krebserkennung reicht vom einfachen Beobachten über Labortests und Röntgenuntersuchungen bis hin zu aufwendigeren Untersuchungen. Alle diese Methoden haben ihren Nutzen bei der Früherkennung verschiedener Krebsarten bewiesen. Zusätzlich zur Aufklärung über Krebsprophylaxe sollte ein Hauptziel in der Umsetzung von Vorsorgeprogrammen -- innerhalb der wirtschaftlichen Möglichkeiten -- bestehen, um die Last des Krebses zu lindern. Diese Vorsorgeprogramme müssen, um effektiv zu sein, mit dem Zugang zu einer qualitativ hochwertigen Behandlung gekoppelt werden. Die Parteien verpflichten sich, die Entwicklung und umfassende Anwendung bewährter und neu entwickelter Vorsorgetechnologien in dem Maße zu beschleunigen, dass alle Menschen, für die eine Vorsorge nützlich sein würde, diese auch beanspruchen können - unabhängig von Abstammung oder sozioökonomischem Status. 106 Artikel 7 Die Patientenvertretung auf individueller und örtlicher Ebene hat den Krieg gegen den Krebs immer dann direkt und positiv beeinflusst, wenn sie auf einem hohen Grad von Informiertheit beruhte, sowie auf dem Verständnis und Engagement für eine qualitativ hochwertige Wissenschaft und eine medizinische Praxis, die auf wissenschaftlichen Beweisen basiert. Für den Patienten steht im Kampf gegen die Krankheit am meisten auf dem Spiel. Er kann daher auf einzigartige Weise die gesamtheitlichen Anstrengungen für den Sieg über den Krebs und die optimale Ressourcennutzung auf sich vereinigen. Diese nützt somit allen Menschen mit Krebsrisiko und denjenigen, die mit Krebs leben und gegen ihn kämpfen. Die Parteien verpflichten sich, die Position des Krebspatienten als aktiver Partner im Kampf gegen den Krebs zu stärken, und sie werden die folgenden Prinzipien aktiv unterstützen: 1. Alle von Krebs Betroffenen oder potentiell Betroffenen müssen den gleichen Zugang zu Informationen haben, die die Krankheit und ihre Behandlungsmethoden, einschließlich Ursprung, gegenwärtige Standards zur Krebserkennung, Diagnose und Behandlung betreffen. 2. Entscheidend ist die offene und kooperative Kommunikation zwischen den Krebspatienten, Mitarbeitern des Gesundheitswesens und Wissenschaftlern. 3. Eine Verpflichtung zum gesamtheitlichen Wohlbefinden des Patienten schließt nicht nur die klinische Versorgung mit ein, sondern auch Information und psychosoziale Unterstützung. Die Mitarbeiter des Gesundheitswesens und 107 die Krebspatienten sind gemeinsam dafür verantwortlich sicherzustellen, dass den gesamtheitlichen Bedürfnissen des Patienten entsprochen wird. 4. Krebsbetroffene auf der ganzen Welt haben die Möglichkeit, sich zu informieren, zu organisieren und Einfluss zu nehmen. 5. Die Mediziner erkennen die Stärke und den Nutzen einer informierten und aktiven Öffentlichkeit an und fördern daher das öffentliche Engagement sowohl für den wissenschaftlichen Prozess, als auch für eine auf wissenschaftlichen Beweisen basierende angewandte Medizin. 6. Medizinische Forschung, Wirtschaft und politische Gemeinschaften werden informierte Patientenvertreter als wichtige strategische Partner in allen Bereichen des Kampfes gegen den Krebs betrachten, einschließlich der Forcierung von Standards für Versorgung und Überleben. Artikel 8 Ein Hauptziel im Kampf gegen den Krebs ist die verbesserte Lebensqualität für den Patienten. Die physische und emotionale Last der Krankheit kann beträchtlich sein und wird häufig noch durch die Nebenwirkungen der Behandlung verstärkt. Ein allgemeines geistiges und körperliches Wohlbefinden des Patienten kann die klinischen Ergebnisse beeinflussen. Daher sollte die Erhaltung der Lebensqualität -- einschließlich körperlicher, psychologischer und sozialer Funktionen -- eine medizinische wie auch humanitäre Priorität darstellen. In den letzten 20 Jahren wurden enorme Anstrengungen unternommen, um die Heilungsraten zu verbessern. Trotzdem – so muss bemerkt werden – erfahren die meisten Krebspatienten dieser Welt keine Heilung. 108 Ist der Krebs nicht heilbar, kann die Lebensqualität dennoch beträchtlich verbessert werden. Hierzu dienen eine optimale Krebsbehandlung (Chemotherapie, Strahlentherapie) und unterstützende Versorgung, einschließlich der Behandlung von Schmerz und Fatigue, sowie der Krankheitsmilderung am Lebensende. Die Parteien werden folgende Ziele anstreben, um das Engagement für Fragen der Lebensqualität im Kampf gegen den Krebs zu erhöhen: 1. Die Verbessung der umfassenden Versorgung von Krebspatienten - einschließlich unterstützender Fürsorge und Linderung durch spezifische Behandlungsmodalitäten. 2. Die Einsicht auf klinischer wie auf politischer Ebene, dass die Lebensqualität von Patienten – unabhängig von Krankheitsstadium oder -prognose – sowie die optimale unterstützende Versorgung von Krebspatienten entscheidend ist, besonders wenn sich keine Heilung erreichen lässt. 3. Die Einordnung der Lebensqualität als ein wichtiger Zielpunkt bei der Entwicklung neuer Arzneimittel und bei der Patientenversorgung. 4. Die offensive, fortgesetzte Entwicklung wissenschaftlicher Werkzeuge, um Lebensqualität in der klinischen Umgebung zu messen und zu bewerten. 5. Die intensive Aufklärung der Mitarbeiter des Gesundheitswesens und der Krebspatienten über die Notwendigkeit und Möglichkeit einer effektiven Schmerzbehandlung in jeder Krankheits- und Behandlungsphase. Durch den Krebs ausgelöste Schmerzen beeinträchtigen die Lebensqualität beträchtlich. Schmerzen werden oft völlig unterschätzt und unzureichend behandelt, selbst wenn sie sich angemessen bekämpfen lassen. 109 6. Das Streben nach einem besseren Verständnis sowie einer geänderten Einstellung zum Tod und zum Sterben, um sicherzustellen, dass das Lebensende als eine natürliche Erfahrung angenommen wird, auf die medizinisch, psychologisch, emotional und spirituell reagiert werden kann und sollte. Die optimale medizinische Versorgung des sterbenden Krebspatienten muss effektiv und human sein und auf Mitgefühl beruhen. Artikel 9 Die Parteien sind sich der auf der Welt bestehenden großen Schwankungen hinsichtlich Ressourcen und Epidemiologie bewusst. Daher stimmen sie dahingehend überein, dass die einzelnen Länder nationale Strategien gegen den Krebs entwickeln müssen, die den örtlichen Bedürfnissen entsprechen und vorhandene Ressourcen dort anwenden, wo sie den größten Nutzen bringen. Einige Nationen könnten sich zum Beispiel dafür entscheiden, vorrangig Strategien gegen jene Krebsarten zu finanzieren, die vermeidbar und heilbar sind, einschließlich Aufklärungsprogramme zur Prophylaxe und spezieller Behandlungen. Andere Länder hingegen verstärken vielleicht eher Immunisierungsanstrengungen als Teil einer gesamtheitlichen Strategie zur Krebseindämmung. Oder aber sie fördern offensiver den Einsatz der adjuvanten Chemotherapie, um bessere Überlebensraten zu erzielen. Alle diese unterschiedlichen Bedürfnisse und Möglichkeiten wurden vor kurzem von der Weltgesundheitsorganisation definiert in dem Bemühen, eine globale Strategie gegen den Krebs auszuarbeiten. Zweifellos kann eine kritische Einschätzung der notwendigen Schritte im Kampf gegen den Krebs, eine 110 geeignete Planung und Einordnung nach Prioritäten – unabhängig von wirtschaftlichen Umständen – den Einfluss des Krebses sowohl in der entwickelten Welt, wie auch in den Entwicklungsländern gezielt eindämmen. Die Parteien verpflichten sich, das Konzept der nationalen Antikrebs-Pläne zu unterstützen, die an den jeweiligen örtlichen Bedürfnissen und Ressourcen ausgerichtet sind. Wie sie ferner zusichern, wollen sie alle am Kampf gegen den Krebs beteiligten Gemeinschaften dazu bewegen, bei diesen Plänen der aktuellen und zu erwartenden Krebskrise eine ausreichendende Priorität zukommen zu lassen -- und die bedeutende Möglichkeit optimal zu nutzen, auf den Krebs zurückgehende Krankheits- und Todesfälle zu verringern. Artikel 10 Krebs kennt keine Grenzen, und einzelne Länder können die Herausforderungen der Krankheit nicht isoliert angehen. Daher muss in der Forschung, Patientenvertretung, Vorbeugung und Behandlung eine neue Form der Zusammenarbeit gefunden werden. Die Parteien verpflichten sich, völlig neuartige globale Netzwerke und Bündnisse zu entwickeln, um die Ziele dieser Charta zu fördern. Sie wollen, so versichern sie, ferner sicherstellen, dass die Ziele der Charta nach der Unterzeichnung nicht aufgegeben werden. Hierzu dienen die folgenden Maßnahmen: 1. Anerkennung der Erklärung durch alle entsprechenden Institutionen, dass der 4. Februar zum “Weltkrebstag” er- 111 nannt wird. Hierdurch wird die Charta von Paris jedes Jahr überall auf der Welt in den Herzen und Köpfen der Menschen gegenwärtig sein. 2. Einsetzung von ständigen Komitees, die Jahresberichte vorlegen und den erzielten Forstschritt anhand der einzelnen Charta-Artikel messen werden. 3. Bildung eines globalen Netzwerkes aus Vertretergruppen, um die Unterstützung der Basis in den Gemeinden für die Artikel der Charta zu fördern. 4. Schaffung einer globalen Forschungsorganisation aus führenden, professionell tätigen Gesellschaften der ganzen Welt. Diese Gruppe wird sich der Aufgabe widmen sicherzustellen, dass das gegenwärtige Wissen grenzüberschreitend ausgetauscht, Forschungslücken identifiziert und vielversprechende Bereiche erforscht werden. 5. Sammeln von einer Million Unterschriften weltweit für die Charta von Paris bis zum Jahr 2001 als Demonstration der Bereitschaft, im Namen der vom Krebs Betroffenen aktiv zu werden. 112 Carta di Parigi contro il cancro italien italian 113 114 Fortemente preoccupati dall’impatto profondo e universale del cancro sulla vita e sulla sofferenza degli uomini, nonché sulla produttività delle nazioni, Impegnati nella cura umanitaria ed in una eguale partnership di persone affette da cancro , nello sforzo di combattere questa malattia, Prevedendo la marea crescente dell’incidenza del cancro in tutto il mondo, tanto nei paesi industrializzati quanto in quelli in via di sviluppo, Riconoscendo la necessità di intensificare l’innovazione in tutti i campi della ricerca, della prevenzione e dell’erogazione di assistenza sanitaria, Nella convinzione che un’assistenza sanitaria di buona qualità costituisca un diritto umano fondamentale, Riconoscendo che i miglioramenti attualmente raggiungibili in termini di sopravvivenza restano lontani a causa di un’insufficiente enfasi sulla prevenzione, di finanziamenti inadeguati e di un ineguale accesso a cure di buona qualità, Nella certezza che delle vite possano essere e saranno salvate grazie ad un maggiore accesso alle tecnologie esistenti, Aspirando a nulla di meno che ad un’alleanza invincibile tra ricercatori, professionisti del settore della sanità, pazienti, Governi, industrie e media per combattere il cancro ed i suoi maggiori alleati, ossia paura, ignoranza e compiacenza, 115 Al fine di prevenire e curare il cancro e mantenere ai più alti livelli la qualità della vita di coloro che convivono e che muoiono a causa di questa malattia, i sottoscritti si impegnano totalmente a seguire principi e le pratiche qui delineati e di essi si fanno responsabili. Articolo 1 I diritti dei pazienti oncologici sono diritti umani. Le azioni in corso volte a definire ed adottare i diritti dei pazienti oncologici sono di primaria importanza al fine di riconoscere e difendere il valore e la dignità degli individui malati di cancro di tutto il mondo. Articolo 2 Lo stigma associato al cancro rappresenta un grosso ostacolo al progresso sia nei paesi industrializzati che in quelli in via di sviluppo, provocando spesso: - eccessivi traumi emotivi per i pazienti e le loro famiglie - pregiudizio e discriminazione nei confronti dell’impiego professionale di individui malati di cancro e/o della loro partecipazione e del loro contributo nella società - relative difficoltà finanziarie e calo di produttività - scarsità di comunicazione e insufficiente istruzione pubblica in materia - ingiustificato senso di fatalismo che può sortire un impatto negativo sull’impegno dei governi, degli organismi sanitari e sulle istituzioni private coinvolte nella lotta contro il cancro. Le parti si impegnano a comprendere meglio e ad eliminare gli stigmi associati al cancro, nonché a 116 ridefinire questa malattia in quanto patologia biologica curabile e non condizione sociale. Il riallineamento positivo dell’opinione, della percezione e delle preoccupazioni del pubblico nei confronti del cancro e dei milioni di persone che esso colpisce permetterà la piena realizzazione di ognuna delle seguenti priorità. Articolo 3 Le parti si impegnano fortemente a costituire un ambiente ottimale per l’innovazione della ricerca sul cancro. 1. La conoscenza della biologia delle neoplasie e dei meccanismi fondamentali attraverso i quali il cancro si manifesta e progredisce è all’origine di ogni progresso che ha migliorato e che migliorerà il livello di cura e di qualità della vita di milioni di persone di tutto il mondo. Se il nostro obiettivo è quello di vincere la lotta contro il cancro, è opportuno accelerare l’identificazione di nuovi bersagli molecolari per l’identificazione, la diagnosi e il trattamento. Le parti concordano nel preparare il terreno per incentivare i finanziamenti alla ricerca di base da parte dei Governi e delle industrie; incoraggiare, difendere e stimolare le persone impegnate nel processo di innovazione e migliorare i mezzi grazie ai quali gli scienziati possono lavorare in libertà intellettuale, al fine di ampliare costantemente le frontiere delle conoscenze attuali. 2. La ricerca clinica è l’unico mezzo attraverso il quale la ricerca di base assume un’utilità per le vite umane. Le grandi scoperte nell’ambito della biologia molecolare o della genetica non possono avere impatti sulla prevenzione, sullo screening, sulla diagnosi e sul trattamento a meno che 117 non vengano attentamente valutate e sviluppate tramite saggi clinici. La ricerca nel settore clinico può inoltre fornire immediatamente informazioni a coloro che lavorano nel settore della ricerca di base. Questo tipo di ricerca “traslata”, generalmente effettuata in istituti dotati di reparti clinici e laboratori di ricerca , è in grado di testare rapidamente le ipotesi formulate in laboratorio. Il feedback immediato proveniente dal reparto clinico ed ottenuto attraverso la ricerca traslata può riindirizzare gli sforzi della ricerca di base e stimolare l’elaborazione di nuove e importanti ipotesi. Malgrado la sua importanza, la ricerca clinica è costantemente messa alla prova non solo dala mancanza di fondi, ma anche dallo scarso coinvolgimento dai parte dei professionisti del settore sanitario e delle istituzioni, oltre che dalla scarsa coscienza dei pazienti riguardo agli scopi e ai benefici della partecipazione agli studi clinici. Un’inadeguata armonizzazione legale e regolatoria tra i diversi paesi significa inoltre che la realizzazione di test clinici - quelli strategicamente significativi e che sono dunque in grado di far progredire rapidamente la pratica clinica - può rivelarsi estremamente difficile e costosa. Le parti si impegnano ad elevare la coscienza e l’impegno nella ricerca clinica in tutte le Istituzioni da essi rappresentate, e di cogliere ogni opportunità per rafforzare l’infrastruttura di ricerca internazionale. Le parti si impegnano inoltre a promuovere il riconoscimento universale del consenso informato - il processo attraverso il quale i pazienti sono dettagliatamente informati circa lo scopo, i rischi e i benefici di qualsiasi studio clinico. In tal modo, le parti cercano di permettere la realizzazione di sperimentazioni cliniche rapide, efficaci e complete in 118 cui i pazienti siano coinvolti su basi etiche ed in cui essi partecipino con maggior livello decisionale. Articolo 4 Malgrado i notevoli progressi effettuati nella lotta contro il cancro, i risultati concernenti la sopravvivenza variano drammaticamente in tutto il mondo - non solo tra paese e paese e città e città, ma anche tra Istituti della stessa città. Grandi variazioni negli standard di trattamento e accesso ad un trattamento di buona qualità sono la causa di tali discrepanze - nonché della morbilità e della mortalità che ne derivano e che sono spesso ingiustificate. Le parti riaffermano l’Articolo 25 della Dichiarazione Universale dei Diritti Umani, che stabilisce che ogni individuo “ha il diritto ad un tenore di vita adeguato alla salute e al benessere di se stesso e della sua famiglia, compresi alimenti, vestiti, casa e assistenza medica”. Le parti affermano inoltre che data l’ubiquità del cancro e il suo impatto sulla società, l’accesso ad un trattamento di buona qualità nell’ambito del contesto economico locale costituisce un diritto umano basilare. Le parti si impegnano quindi a promuovere: 1. Pratica medica basata sull’evidenza scientifica e chiara definizione del concetto di “trattamento di buona qualità”, secondo ogni evidenza scientifica attualmente disponibile. 2. Sviluppo sistematico di linee guida basate sulle migliori prove scientifiche disponibili in materia di prevenzione, diagnosi, trattamento e cura palliativa. 3. Definizione appropriata delle priorità di una cura anticancro di buona qualità ad ogni livello dell’assistenza sanitaria, compatibilmente con la gravità della malattia. 4. Incrementare le specializzazioni in campo oncologico 119 ed una migliore integrazione del trattamento tra le discipline mediche. 5. Ampio accesso del paziente a test clinici di elevata qualità. Articolo 5 L’Organizzazione Mondiale della Sanità stima che entro il 2020 si manifesteranno ogni anno 20 milioni di nuovi casi di cancro. Il 70% dei pazienti vivrà in paesi che, tutti insieme, avranno accesso a meno del 5% delle risorse disponibili per il controllo di questa malattia. Nel nuovo millennio il cancro contribuirà in maniera sempre crescente ad aumentare il peso totale delle malattie presenti sul nostro pianeta, malgrado molti tipi di cancro siano prevenibili attraverso il controllo del consumo di tabacco, della dieta, delle infezioni e dell’inquinamento. Si stima ad esempio che le infezioni - molte delle quali potenzialmente prevenibili - siano la causa del 15% di casi di cancro in tutto il mondo e del 22% dei casi di cancro nei paesi in via di sviluppo. Il consumo di tabacco provoca ogni anno milioni di nuovi casi di cancro e di morti dovute ad esso, ta nto nei paesi industrializzati quanto in quelli in via di sviluppo. Questa realtà enfatizza il bisogno di sviluppare politiche pubbliche che sostengano la lotta contro il cancro e l’urgente dispiegamento delle conoscenze e delle tecnologie esistenti nella prevenzione di base al fine di arginare la marea crescente di questa malattia. Le parti si impegnano a: 1. Sostenere attivamente e globalmente i programmi di prevenzione oncologica già esistenti e incoraggiare la consapevolezza e l’impegno nelle Istituzioni da essi rappresentate. 2. Identificare le opportunità di accelerare l’istruzione pubblica in materia di controllo del consumo di tabacco, 120 delle infezioni, dei cambiamenti relativi alle abitudini alimentari e alla protezione ambientale. 3. Organizzare il sostegno dell’industria e dei governi per favorire la prevenzione oncologica quando possibile attraverso le tecnologie mediche. Articolo 6 È un fatto incontestabile che l’identificazione precoce di uno o di tutti gli oltre 200 tipi di cancro porta a risultati migliori per il paziente. Caratteristica rilevante, il trattamento di alcune condizioni precancerose riconoscibili può permettere addirittura di prevenire il cancro. La paura e l’ignoranza rispetto ad alcuni segnali e sintomi di cancro o a condizioni precancerose sono tuttavia comuni, e per la sua natura può essere difficile e insidioso individuare precocemente il cancro senza un adeguato intervento di screening. È inoltre noto che l’identificazione precoce è particolarmente importante in caso di persone ad alto rischio a causa dello stile di vita, dell’ambiente, dell’occupazione, della predisposizione familiare o del non elevato stato socioeconomico. Il fatto che i primissimi sintomi del cancro possano essere confusi con malattie comuni enfatizza ancor più la necessità di uno screening efficace e di un’attenta diagnosi medica. La metodologia di screening per identificare in cancro può estendersi dalla semplice osservazione, dai test di laboratorio e dalle radiografie a esami più sofisticati, che hanno dimostrato efficacia nell’identificazione precoce di diversi tipi di cancro. Oltre all’educazione alla prevenzione oncologica, l’attuazione di programmi di screening - nei limiti delle possibilità economiche - dovrebbe essere un obiettivo fondamentale al fine di ridurre il “peso” del cancro. 121 Per essere efficaci, i programmi di screening devono essere accompagnati dall’accesso ad un trattamento di elevata qualità. Le parti si impegnano ad accelerare lo sviluppo e l’applicazione diffusa di tecnologie di screening già testate o emergenti, in maniera tale che tutti ne traggano beneficio indipendentemente dalla razza o dallo stato socioeconomico. Articolo 7 Il supporto attivo individuale o di gruppi di pazienti ha influito in maniera diretta e favorevole sulla lotta contro il cancro nei casi in cui disponeva delle giuste informazioni ed era radicato nella comprensione e nell’impegno nei confronti di una pratica medica di buona qualità basata sull’evidenza scientifica. Come principale detentore della posta in gioco della lotta contro il cancro, il paziente deve unicamente far convergere tutti i suoi sforzi sull’eliminazione della malattia e sull’utilizzo ottimale delle risorse per il beneficio delle persone a rischio di cancro e di coloro che vivono e lottano contro questa malattia. Le parti si impegnano a rafforzare la posizione del paziente oncologico in quanto partner attivo nella lotta contro il cancro, e promuoveranno attivamente i seguenti principi : 1. Tutte le persone malate di cancro o che potrebbero potenzialmente ammalarsi dovrebbero avere un libero ed eguale accesso alle informazioni sull’origine e sulla prevenzione della malattia nonché sugli standard di individuazione, diagnosi e trattamento. 2. È essenziale una comunicazione aperta e collaborativa tra i malati di cancro, i professionisti nel settore della sanità e gli scienziati. 122 3. L’impegno di garantire il completo benessere dei pazienti implica non solo assistenza clinica ma anche informazioni e sostegno psicologico. I professionisti del settore sanitario e i pazienti oncologici condividono la stessa responsabilità di soddisfare totalmente le esigenze dei malati. 4. I malati di cancro di tutto il mondo hanno l’opportunità di informarsi, organizzarsi ed acquisire influenza. 5. La comunità medica, riconoscendo il potere e i benefici derivanti da un pubblico attivo ed informato, contribuiranno a facilitare l’impegno della popolazione sia nei confronti del progresso scientifico che della pratica medica basata sull’evidenza scientifica. 6. Le comunità della ricerca medica, dell’industria e della politica considereranno i sostenitori dei pazienti informati come partner strategici molto importanti in ogni aspetto della lotta contro il cancro, compreso lo sviluppo degli standard di trattamento e sopravvivenza. Articolo 8 Migliorare la qualità della vita dei pazienti è un obiettivo di primaria importanza nella lotta contro il cancro. Sia il peso fisico che quello emotivo di questa malattia possono avere una forte incidenza, e sono inoltre spesso accompagnati dagli effetti collaterali del trattamento. Poiché i risultati clinici possono essere influenzati dallo stato generale del benessere sia mentale che fisico del paziente, il mantenimento della qualità della vita, compresi i meccanismi fisici, psicologici e sociali, dovrebbe costituire una priorità medica quanto umanitaria. È inoltre opportuno notare che mentre negli ultimi. 20 anni sono stati fatti passi da gigante nell’elevare i tassi di curabilità, la maggior parte dei malati di cancro di tutto il 123 mondo non sperimenta alcuna cura. Quando il cancro non è curabile, è ancora possibile ottenere dei significativi vantaggi a livello di qualità della vita attraverso trattamenti anticancro ottimali (chemioterapia, radioterapia) e cure di sostegno, comprese la gestione del dolore e palliazione per gli stati terminali. Al fine di migliorare l’impegno nei confronti delle questioni relative alla qualità della vita nel corso della lotta contro il cancro, le parti si impegnano a perseguire i seguenti obiettivi : 1. Miglioramento della cura generale dei malati di cancro, comprese le terapie di sostegno e palliative, attraverso modalità specifiche di trattamento. 2. Riconoscimento sia al livello clinico che politico dell’importanza della qualità della vita dei pazie nti, indipendentemente dallo stadio della malattia e dalla prognosi, e della cura di sostegno ottimale per i pazienti oncologici, particolarmente nei casi in cui non c’è possibilità di guarigione. 3. Dare priorità alla qualità della vita come obiettivo chia ve nella produzione di nuovi farmaci e anche nella cura del paziente. 4. Sviluppo continuo e aggressivo di strumenti scientifici volti a misurare e valutare la qualità della vita nell’ambiente clinico. 5. Educazione intensiva dei professionisti sanitari e dei pazienti sia per quanto riguarda sia la necessità che l’opportunità di controllare il dolore provocato dal cancro durante ogni fase della malattia e del trattamento. Il dolore può incidere profondamente sulla qualità della vita ed è spesso fortemente sottovalutato e scarsamente trattato, 124 anche nei casi in cui esso potrebbe essere adeguatamente controllato. 6. Perseguimento di una migliore comprensione nonché trasformazione degli atteggiamenti nei confronti della morte, in maniera tale da assicurarsi che la fine della vita venga accettata come un’esperienza naturale che può e dovrebbe essere affrontata al livello medico, psicologico, emotivo e spirituale. Una cura ottimale del paziente in fase terminale deve essere efficace, umana e compassionevole. Articolo 9 Riconoscendo l’aspetto molto variabile delle risorse e dello sviluppo dell’epidemiologia in tutto il mondo, le parti sono concordi nell’affermare che ogni singolo paese deve stabilire individualmente le strategie nazionali contro il cancro, a seconda delle necessità locali, ed utilizzare le risorse laddove esse hanno l’impatto maggiore. Alcune nazioni potranno scegliere, ad esempio, di finanziare prioritariamente strategie contro le forme di cancro prevenibili e curabili, inclusi l’educazione alla prevenzione e i trattamenti specifici. Altri paesi potranno rafforzare gli sforzi di immunizzazione come parte di una strategia globale di controllo del cancro o sostenere più energicamente l’utilizzo della chemioterapia adiuvante per migliorare i risulta ti in termini di sopravvivenza. Ognuna di queste necessità e opportunità variabili è stata recentemente definita dall’Organizzazione Mondiale della Sanità nel suo sforzo di attuare una strategia globale di controllo del cancro. Risulta evidente che indipendentemente dalle contingenze economiche, una valutazione critica delle necessità della lotta contro il cancro, un’adeguata pianificazione e una definizione delle priorità possono ridurre in maniera considere- 125 vole l’impatto del cancro sia nei paesi industrializzati che in quelli in via di sviluppo. Le parti si impegnano a sostenere attivamente il concetto di pianificazione nazionale anticancro secondo le esigenze e le risorse locali. Promettono inoltre di stimolare tutte le comunità impegnate nella lotta contro il cancro ad assicurare che tale pianificazione dia sufficiente priorità alla crisi dovuta al cancro che si va profilando, e a cogliere tutte le opportunità per ridurre la morbilità e la mortalità di questa malattia. Articolo 10 Poiché il cancro non conosce frontiere, e i singoli paesi non possono affrontare le proprie sfide isolatamente, è opportuno stabilire un nuovo atteggiamento cooperativo alla ricerca, al supporto attivo sul tema cancro, alla prevenzione e al trattamento. Le parti si impegnano a sviluppare nuove e globali alleanze e reti di rapporti volti a perseguire gli obiettivi di questa Carta. Si impegnano inoltre ad assicurare che gli obiettivi di detta Carta non siano accantonati dopo la firma, nei seguenti modi : 1. Riconoscendo la dichiarazione di tutte le istituzioni “ad hoc” che definisce il 4 febbraio “Giornata Mondiale Del Cancro” in modo tale che ogni anno la Carta di Parigi sia nelle menti e nei cuori dellepersone di tutto il mondo. 2. Istituendo commissioni permanenti che stileranno relazioni annuali, segnalando i progressi rispetto ad ognuno degli articoli della Carta. 126 3. Formando una rete globale dei gruppi di sostegno per incoraggiare un sostegno radicato degli articoli della Carta nell’ambito delle loro comunità. 4. Creando un’organizzazione di ricerca globale formata dalle principali società professionali del mondo. L’attività di tale gruppo sarà volta a garantire che le attuali conoscenze siano condivise oltre i confini, che i vuoti della ricerca siano identificati e che le aree più promettenti vengano esplorate. 5. Chiamando a raccolta un milione di persone provenienti da ogni parte del mondo per firmare la Carta di Parigi entro il 2001, mostrando così la loro volontà di mobilitarsi in favore dei malati di cancro. 127 128 Párizsi egyezmény a rák ellen hongrois hungarian 129 130 Megrendülve a rák szenvedést hozó, az emberi életre és a nemzetek produktivitására gyakorolt súlyos és általános hatásától, Elkötelezve magunkat a rákos betegek emberséges és egyenrangú félként való kezelésére a betegség elleni küzdelemben, A daganatelofordulás világszerte - fejlett és fe jlodo országokban egyaránt - észlelt dagályszeru növekedésének tudatában, Elismerve az intenzív újítások szükségletét a rákkutatás minden területén, a megelozés és az egészségügyi ellátás terén, Abban a hitben, hogy a minoségi egészségügyi ellátás alapveto emberi jog, Tudván, hogy a rákhalálozásban elérheto javulás még nem tudatosult, mivel a megelozés nem kap elég hangsúlyt, a minoségi egészségügyi ellátásra nem jut elég pénz, illetve az nem egyformán hozzáférheto mindenki számára Biztos, hogy emberéleteket lehet megmenteni a már létezo új módszerekhez való jobb hozzáféréssel Törekedvén nem kevesebbre, mint a kutatók, az egészségügyi szakemberek, a betegek, a kormányzat, az ipar és a media legyozhetetlen szövetségére, azért, hogy harcoljunk a rák és leghatalmasabb szövetségesei, a félelem, tudatlanság és megelégedettség ellen... Mi, alulírottak, a rákbetegség megelozéséért és gyógyításáért, azért, hogy akik a betegséggel együtt élnek, illetve abban meghalnak, a legjobb életminoséget biztosítsák, telje sséggel 131 elkötelezzük magunkat, és felvállaljuk az alábbi elveket és gyakorlatot. 1. Cikkely A rákos beteg jogai emberi jogok. A rákbetegek jogainak meghatározása és elismertetése alapveto, hogy a rákos egyének méltósága és megbecsülése világszerte érvényesüljön. 2. Cikkely A rákos beteg megbélyegzése jelentosen gátolja a haladást a fejlett és a fejlodo országokban egyaránt, és gyakran okoz - indokolatlan lelki sebeket a betegnek és családjának, - eloítéletet és megkülönböztetést, mely lehetetlenné teszi a rákos beteg elhelyezkedését, és hogy értékes tagja legyen a társadalomnak, - többlet anyagi terhet és a produktivitás elvesztését, - elégtelen kommunikációt és nem kielégíto közoktatást, - a végzetszeruség érzetét, mely helytelen irányban befolyásolja a kormányok, az egészségügyi szervezetek és magán intézmények tevékenységét a rákellenes harcban. Az aláírók kötelezettséget vállalnak a rákkal kapcsolatos helytelen tudati beidegzodések (stigmák) jobb megértetésére és kiírtására , és hogy elismertessék, hogy a betegség gyógyítható kóros biológiai folyamat, nem pedig a társadalmi állapot. Csak a rákhoz és a rákbetegek millióihoz való pozitív viszonyulás teheti lehetové az alábbi célok megvalósítását. 132 3. Cikkely Az aláírók határozottan elkötelezik magukat amellett, hogy a rákkutatással kapcsolatos innováció számára optimális hátteret biztosítsanak. 1. A daganat biológiájának és a rákos alapfolyamatok megismerése a gyógyulási arányt és az életminoséget javító kezelési eljárások kiindulópontját jelenti. Ha meg akarjuk nyerni a rák elleni háborút, fel kell gyorsítani a diagnosztika és kezelés új lehetoségeinek felismerését. Az aláírók elszántan azért kuzdenek, hogy a kormány és a vállalati szféra több pénzt juttasson az alapkutatásra, és hogy védjék, ösztönözzék azokat, akik újítananak, gyarapítsák eszközeiket, melyekkel intellektuális szabadságban folyamatosan szélesíthetik tudásunk határait. 2. Az úgynevezett klinikai kutatás az egyetlen eszköz arra, hogy az alapkutatás az emberéletre befolyással lehessen. A molekuláris biológia, genetika áttörést hozó eredményei nem lennének hatással a megelozésre, szurésre, ha klinikai vizsgálatokban nem értékelnék és fejlesztenék. A klinikai gyakorlatban alkalmazott kutatás egyúttal visszajelzés az alapkutatásnak. Az ilyenfajta együttmûködés, mely azokban az intézményekben általános, melyekben egyszerre jelen van az alapkutatás és a klinikai kutatás, gyorsan értékeli a laboratóriumokban született hypothesiseket. A klinikai tapasztalatok azonnali visszacsatolása új irányt szab az alapkutatásnak, és új hypothesisek születését ösztönzi. Fontossága ellenére, a klinikai kutatást megnehezíti az anyagi támogatás hiánya, az egészségügyi szakemberek és intézmények érdektelensége, - továbbá az, hogy a betegek sincsenek tudatában a klinikai vizsgálatban való részvétel elonyeinek és céljainak. Az egyes országok között nem 133 megfelelo a jogi és szervezési harmonizáció, mely miatt a nagy nemzetközi klinikai vizsgálatok lefolytatása nagyon nehézkes és költséges, holott statisztikai ereje révén ez lenne alkalmas a klinikai gyakorlat gyors fejlesztésére. Az aláírók erõfeszítést tesznek a klinikai kutatás iránti figyelem és elkötelezettség felébresztésére abban a szférában melyet képviselnek, és megragadnak minden alkalmat, hogy a nemzetközi kutatás infrastruktúráját fejlesszék. Követelik továbbá a “tájékozott beleegyezés” általános elismerését.A tájékozott beleegyezés az az eljárás, melynek során a beteget teljes köruen tájékoztatják az adott klinikai vizsgálat céljáról, a várható rizikóról és elonyökrol. Ezzel az aláírók arra törekszenek arra, hogy gyorsan célravezeto, hatékony klinikai vizsgálatokat segítsenek létrehozni, melyek etikailag is kifogástalanul a betegek hasznára válhatnak. 4. Cikkely Bár a rák elleni küzdelemben jelentos elorelépés történt, a túlélési mutatók világszerte különböznek nemcsak az országok vagy a városok, de egy város különbözo intézményei között is. Az ellátás elfogadott standardjainak különbözosége illetve a minoségi ellátáshoz való eltéro hozzáférés magyarázzák a különbséget a megbetegedési és halálozási mutatókban. Az aláírók emlékeztetnek az Emberi Jogok Egyetemes Nyilatkozatának 25. cikkelyére, mely szerint minden egyénnek joga van olyan életszinvonalhoz, mely az o és családja egészségéhez és jólétéhez szükséges, beleértve az ételt, a ruházkodást, a lakást és az orvosi ellátást. A rák általános jelenlétét és a társadalomra való hatását tekintetbe 134 véve az aláírók ösztönözni kívánják a minoségi rákellenes ellátást minden egyén számára, az adott gazdasági helyzethez igazodva. Ezért az aláírók támogatják: 1. A bizonyítékon alapuló orvosi gyakorlatot, továbbá a tudományos eredményeken nyugvó minoségi ellátás határozott megfogalmazását. 2. A megelozés, szurés, diagnózis, terápia és tüneti kezelés legújabb megbízható eredményein alapuló szakmai ajánlás kifejlesztését. 3. A minoségi daganatellenes ellátás kifejlesztése - rákos megbetegedések nagy számarányának megfeleloen - élvezzen elsobbséget az egészségügyi ellátában. 4. A daganatos betegek ellátásában jöjjön létre intenzív specializáció és ugyanakkor a különbözo orvosi szakterületek közötti jobb együttmuködés. 5. A betegek széles körben vehessenek részt minoségi klinikai vizsgálatokban. 5. Cikkely A who becslése szerint a 2020. évtol 20 millió új rákbeteggel kell évente számolni. Hetven százalékuk olyan országból kerül majd ki, ahol a rák kontrollálára mindössze az anyagi eroforrások kevesebb mint 5%-a jut csak. A rákkérdés az új évezredben igen jelentos marad a betegségek sorában annak ellenére, hogy sok daganat megelozheto a dohányzás csökkentésével, az étkezési szokások megváltoztatásával, a környezetszennyezés és a fertozések kontrollálásával. Becslések szerint például világszerte fertozések okozzák a rákos megbetegedések 15%-át, míg a fejlodo országokban ez az arány mintegy 22%. A dohányzás több milliónyi új rákos megbetegedést és rák miatti halált okoz évente. Ez a helyzet olyan átfogó mozgalmat sürget, mely a rák elleni 135 kuzdelmet segíti, és a rák megelozésével kapcsolatos tudásunk és módszereink sürgos terjesztését. Az aláírók felvállalják, hogy: 1. Aktívan támogatnak minden már létezo rákmegelozo programot, és saját szférájukban erosítik a megelozésre irányuló éberséget, figyelmet, 2. Lehetoséget teremtenek a dohányzásellenes, a táplálkozási szokások megváltoztatására és a fertozések kontrollálására irányuló népnevelésre, 3. Az ipar és a kormányok segítségének hasznosítását lehetoség szerint úgy szervezik, hogy a rák orvosi módszerekkel történo megelozését szolgálja. 6. Cikkely Kétségtelen tény, hogy a mintegy 200 féle rosszindulatú daganat korai felismerése a kezelési eredmények javulásához vezet. Fontos tény, hogy számos könnyen felismerheto rákmegelozo elváltozás kezelése a rák megelozését eredményezi. Gyakori a ráktól vagy a rákmegelozo állapottól való félelem, annak tudomásul nem vétele. Ez azért baj, mert a rák gyakran rejtozködo, és nem lehet szurés nélkül észrevenni. Ismeretes, hogy a szurés különösen fontos azoknál, akiknél nagy rizikója van a daganat kialakulásának, életmódjuk, környezetük, foglalkozásuk, családi terheltségük vagy rossz társadalmi-gazdasági helyzetük miatt. Az a felismerés, hogy a rák elso tünetei sokszor összekeverhetok valamilyen egyszeru betegség tüneteivel, ugyancsak aláhúzza a hatékony szurés és a figyelmes kórismézés szükségességét. A korai rák felismerésére bevált szurési módszerek a legegyszerubb megfigyelésen alapuló eljárástól a laboratóriumi módszereken és röntgen eljárásokon keresztül a legbonyolultabb tesztekig változhat. A rákszuréssel 136 kapcsolatos tömegtájékoztatáson túlmenoen a - természetesen a gazdasági lehetoségeknek megfelelo - szuro programok beindítása elsodleges célkituzés a rákos`megbetegedések nagy számának mérséklésére. A jó eredmény érdekében a szuro programnak minoségi kezeléshez kell kapcsolódnia. Az aláírók felvállalják, hogy ösztönzik a hatékonynak bizonyult szuro programok szélesköru elterjesztését, és az újonnan felmerült szurési lehetoségek fejlesztését azért, hogy minden egyén, akinek hasznára lehet a szurés, hozzáférhessen, faji vagy gazdasági-társadalmi megkülönböztetés nélkül. 7. Cikkely Az egyénre szabott, és a beteg bevonásával történo betegtanácsadás közvetlenül és elonyösen befolyásolja a rák elleni küzdelmet. A betegtanácsadásnak a tudományos eredmények iránti elkötelezettségen és a bizonyítékon alapuló orvosláson kell nyugodnia. A rákbeteg egyszerre érdekelt a daganat, a betegség kiírtásában, és a daganatos betegek ellátására szánt pénz optimális elosztásában. Az aláírók erosíteni kívánják a rákos beteg partneri pozícióját a rák elleni küzdelemben, és aktívan kívánják elomozdítani a következoket: 1. Minden rákos beteg, illetve rákbetegséggel veszélyeztetett egyén egyformán jusson hozzá a betegséggel és annak megelozésével kapcsolatos információkhoz, beleértve a betegség okát, a megelozés, a szurés, a felismerés és a kezelés lehetoségeit, 137 2. Alapveto a nyílt és konstruktív kommunikáció a beteg, az egészségügyi szakember és a tudomány képviseloi között, 3. a teljes betegjólét érdekében nemcsak a klinikai ellátásra, hanem megfelelo információnyújtásra és pszichoszociális segítségre is feltétlenül szükség van. Az egészségügyi ellátást nyújtók és a daganatos betegek közösen felelosek azért, hogy a beteg szükségletei ki legyenek elégítve, 4. A rákos betegeknek világszerte megvan a lehetoségük arra, hogy jól informáltak, szervezettek és befolyásosak legyenek, 5. Az orvostársadalom, felismerve a jól informált és aktív laikusok erejét és hasznát, elosegíti a tudományos eredmények és a bizonyítékokon alapuló orvoslás népszerusítését, 6. Az orvosi kutatással foglalkozók, a vállalati és politikai döntéshozók a rák elleni küzdelem minden területén egyaránt kulcsfontosságú stratégiai partnereiknek tekintik a képzett betegsegíto szakembereket. 8. Cikkely A betegek életminoségének javítása elsodleges célkituzés a rák elleni harcban. A rákos betegség okozta nagy fizikai és lelki terhet gyakran még a kezelés mellékhatásai is súlyosbítják. Mivel a kezelési eredményeket a beteg lelki, testi állapota is befolyásolja, az életminoség - beleértve a fizikai, lelki és társadalmi funkciókat – orvosi és emberbaráti szempontból egyaránt elsodleges fontosságú. Sajnos annak ellenére, hogy a gyógyulási eredmények javításában óriási elorelépések történtek az elmúlt 20 évben, a világ daganatos betegeinek többsége még ma sem gyógyul meg. Mégha gyógyíthatatlan is a rákos beteg, életminosége jelentosen javítható optimális daganatellenes kezelésekkel 138 (kemoterápia, sugárterápia) és szupportív terápiával, beleértve a fájdalom és fáradtság kezelését, illetve az elmúlás tüneteinek enyhítését. Az aláírók a következo célokat tuzik ki annak érdekében, hogy az életminoség javítása az általános rák elleni küzdelem integráns részévé váljon: 1. A daganatos betegek komplex kezelésének fejlesztése, a szupportív és tüneti terápia speciális módszereinek bevonásával, 2. Elismerni a betegek életminoségének a betegség stádiumától és prognózisától független fontosságát a klinikai gyakorlatban és a szakmai képzésben egyaránt. A betegek optimális szupportív kezelése különösen fontos, ha teljes gyógyulás nem érheto el, 3. Az életminoség alapveto szempontjának elotérbe helyezése a gyógyszerfejlesztés és a betegellátás területén egyaránt, 4. Az életminoség mérésére, értékelésére tudományos eszközök folyamatos fejlesztése, szolgáló 5. Az egészségügyi szakemberek és a daganatos betegek intenzív képzése a betegség bármely stádiumában történo eredményes fájdalomcsillapítás érdekében. A daganat okozta fájdalom komolyan befolyásolja az életminoséget. Ennek ellenére gyakran súlyosan alábecsülik jelentoségét, és még akkor is elégtelenül kezelik, amikor megfeleloen kontrollálható volna, 6. Az elmúláshoz, a halálhoz való viszonyulás jobb megértése, átalakítása azért fontos, hogy elfogadtassuk, hogy az élet vége egy természetes élmény, melyet orvosilag, lelkileg, érzelmileg és spirituálisan közelíthetünk meg. A haldokló beteg orvosi ellátása hatékony, emberséges és könyörületes legyen. 139 9. Cikkely Mivel az anyagi lehetoségek és a daganatok elterjedtsége világszerte eltéro, az egyes országoknak a helyi szükségletekhez és anyagi lehetoségeikhez igazodó saját nemzeti rákellenes stratégiát kell megfogalmazniuk. Vannak országok, ahol az anyagi lehetoségeket mindenekelott a megelozheto vagy gyógyítható daganatok szurésére vagy kezelésére kell koncentrálni. Más országokban az erofeszítéseket mindenekelott az immunizálásra kell fordítsák, ismét másutt az adjuváns kemoterápiák használatát kell eroteljesen támogatni a rákhalálozás csökkentéséért. Ezeket a szükségleteket és lehetoségeket a WHO nemrégiben globális rákkontroll stratégiája részeként határozta meg. Nyilvánvaló, hogy a rák elleni harc szükségletei, a megfelelo terv és stratégia kritikus megfogalmazása jelentosen megcsökkentené a rák pusztítását a fejlett és fejlodo országokban egyaránt. Az aláírók vállalják, hogy aktívan segítik a nemzeti rákellenes programok helyi igények és lehetoségek szerinti kidolgozását. Minden a rák elleni küzdelemben részt vevo közösséget arra biztatnak, hogy nemzeti rákkontroll programjuk kidolgozásakor tulajdonítsanak kello fontosságot a jelenlegi és a közeljövoben fenyegeto rák krízisnek, ezzel is hozzájárulva a rákos megbetegedések és a rákhalálozás csökkentéséhez. 10. Cikkely Mivel a rák nem ismer határokat, és az egyes országok nem felelhetnek elszigetelten a rák adta kihívásra, folyamatosan megújuló együttmuködésre van szükség a kutatás, a betegtájékoztatás, a megelozés és a kezelés terén. 140 Az aláírók vállalják, hogy eddig példa nélküli, az egész világra kiterjedo hálózatokat és szövetségeket hoznak létre a jelen alapokmány céljainak megvalósítására. Megfogadják, hogy az alábbiakkal is azon lesznek, hogy a jelen alapokmány célkituzései az aláírás után ne merüljenek feledésbe: 1. Minden résztvevo intézmény elfogadja hogy február 4. legyen a Rák Világnapja. Igy a Párizsi Alapokmány világszerte az emberek szívében és lelkében él majd. 2. Bizottságokat hoznak létre, melyek a jelen Alapokmány egyes cikkelyeinek megfeleloen éves beszámolót, helyzetjelentést készítenek. 3. Betegtanácsadó csoportok világhálózatának létrehozásával elo kívánják segíteni, hogy a helyi szervezetek saját közösségükben támogassák az Alapokmány cikkelyeinek valóra váltását. 4. Vezeto szakmai társaságokból világméretu tudományos szervezetet hoznak létre. Ez a szervezet fogja biztosítani, hogy a friss tudásanyag határok nélkül terjedjen, hogy a kutatásban felismerjék a hiányokat, és új biztató területeket fedezzenek fel. 5. 2001-ben egy millió embert mozgósítanak világszerte a Párizsi Alapokmány aláírására, ezzel is kinyilvánítva elhatározásukat, hogy tegyenek a rákos betegekért. 141 Fondation Avec Hope and life are stronger than cancer The Fondation Avec, declared of public utility, considers the needs and expectations of the patients its main priority in order to inspire everyone with the hope and energy that they need to fight cancer. It is the ambassador of the Charter of Paris against Cancer and implements its values through three missions : Improvement of patients quality of life The Fondation Avec improves access to care on a daily basis so as to help the patients to better cope with the often heavy treatment protocols. Thus, it offers free supportive cares to patients during their medical follow-up. Research So as to improve research on cancer, the Fondation Avec has its own molecular biology laboratory. Several types of research programs have been implemented to study how the disease behaves, how to personalize treatments, how to improve access to innovative therapies and how to better understand the patients. Its projects are especially focused on the analysis of orphan tumours. International rallying The Fondation Avec encourages both the international authorities and the citizens to play their parts in the fight against cancer. It promotes the Charter of Paris against cancer and gives a support to foreign initiatives whose goals are to improve the patients quality of life and to help train medical staffs. www.fondation-avec.org 142 Fondation Avec L’espoir et la vie plus forts que le cancer La Fondation Avec, reconnue d’utilité publique, fait des besoins et des attentes des malades le cœur de ses priorités pour donner à chacun l’énergie et l’espoir nécessaires pour lutter contre le cancer. Ambassadrice de la Charte de Paris contre le cancer, elle fait vivre les valeurs prônées par ce texte en assurant trois missions : Amélioration de la qualité de vie des patients La Fondation Avec améliore les conditions d’accueil et de prise en charge des patients au quotidien pour les aider à mieux supporter des protocoles thérapeutiques parfois lourds. Pour cela, elle leur propose notamment de bénéficier gratuitement de soins complémentaires tout au long de leur suivi médical. Recherche médicale Pour contribuer à la recherche contre le cancer, la Fondation Avec dispose d’un laboratoire de biologie moléculaire. Elle y mène plusieurs types de programmes pour étudier les mécanismes de la maladie, aller vers une personnalisation des traitements, favoriser l’accès à des protocoles thérapeutiques innovants et mieux comprendre les patients. Ses projets s’intéressent notamment à l’analyse des tumeurs rares. Mobilisation internationale La Fondation Avec encourage les instances internationales comme les citoyens à prendre une part active à la lutte contre le cancer. Elle promeut la Charte de Paris contre le cancer et soutient également des initiatives à l’étranger dans le but d’améliorer la qualité de vie des patients et de participer à la formation d’équipes médicales. www.fondation-avec.org 143 Achevé d’imprimer à Paris en janvier 2015 Fondation Avec © Visuel « Dans le sens de la liberté », 1989 (Détail), Richard Texier 144