papers 2 - VIII Congreso de la Asociación Mundial de Psicoanálisis
Transcrição
papers 2 - VIII Congreso de la Asociación Mundial de Psicoanálisis
PAPERS 2 Editorial En español Angelina Harari Editorial por Angelina Harari (en español, francés, portugues) Tout, tout de suite por François Ansermet Para una nova bússola por Jorge Forbes Comité de Acción de la Escuela Una- Scilicet François Ansermet Susana Amado Domenico Cosenza Angelina Harari (coordinadora) Juan Fernando Pérez Antoni Vicens Rose-Paule Vinciguerra Responsable de la edición: Marta Davidovich El segundo número de Papers lanza dos contribuciones importantes al tema del próximo Congreso de la AMP, una de ellas de François Ansermet, integrante del Comité de Acción de la Escuela Una, que inaugura la participación de este comité, cuyo objetivo apunta a orientar y animar los trabajos para Buenos Aires; la otra de Jorge Forbes, colega de la Escuela Una, que presentó su texto en la apertura de la primera actividad preparatoria de la EBP, durante su Congreso de miembros en Tiradentes abril/2011. Los textos en esta edición muestran como el psicoanálisis opera cortando la circularidad de la hiperactividad, disturbio dominante del orden simbólico actual, por un lado, y, por otro, como la identificación al síntoma se vuelve un ejemplo de trascendencia no religiosa, vinculado por lo tanto al tema de la brújula, del estar o no orientado. Reiteramos la invitación de Leonardo Gorostiza, en la edición anterior, para que nos envíen contribuciones que favorezcan una conversación que prepare nuestra participación tanto en el Congreso de Buenos Aires/12 como en la Gran Conversación de la Escuela Una. Cabe recordar que valen más, en este nuevo o no orden simbólico, textos cortos que estimulen el arte de conversar. Traducción: Marita Salgado Éditorial En frances Éditorial En portugues Angelina Harari Angelina Harari Le deuxième numéro de Papers lance deux contributions importantes sur le thème du prochain Congrès de l‟AMP, l‟une d‟entre elles de François Ansermet, membre du Comité d‟Action de l‟École Une, qui inaugure la participation de ce comité dont l‟objectif vise à orienter et animer les travaux pour Buenos Aires ; l‟autre de Jorge Forbes, collègue de l‟École Une, qui a présenté son texte lors de l‟ouverture de la première activité préparatoire de l‟EBP, durant son Congrès des membres à Tiradentes en avril 2011. Les textes de cette édition montrent, d‟un côté, comment la psychanalyse opère en coupant la circularité de l‟hyperactivité, désordre dominant de l‟ordre symbolique actuel, et de l‟autre, comment l‟identification au symptôme devient un exemple de transcendance dans la religion, donc lié au thème de la boussole, d‟être ou non orienté. Nous renouvelons l‟invitation faite par Leonardo Gorostiza dans l‟édition précédente à nous envoyer des contributions qui favorisent une conversation pour préparer notre participation tant au Congrès de Buenos Aires/12 que dans la Grande Conversation de l‟École Une. Pour cela, des textes courts qui stimulent l‟art de converser conviennent mieux, pour cet ordre symbolique nouveau ou non. O segundo número de Papers lança duas importantes contribuições ao tema do próximo Congresso da AMP, uma delas de François Ansermet, integrante do Comitê de Ação da Escola Uma, que inaugura a participação deste comitê cujo objetivo visa orientar e animar os trabalhos para Buenos Aires; a outra de Jorge Forbes, colega da Escola Una, que apresentou seu texto na abertura da primeira atividade preparatória da EBP, durante seu Congresso de membros em Tiradentes abril/2011. Os textos nesta edição mostram como a psicanálise opera cortando a circularidade da hiperatividade, distúrbio dominante da ordem simbólica atual, por um lado, e, por outro, como a identificação ao sintoma se torna um exemplo de transcendência não religiosa, portanto vinculado ao tema da bússola, do estar ou não orientado. Reiteramos o convite feito por Leonardo Gorostiza, na edição anterior, para que nos enviem contribuições que favoreçam uma conversação que prepare nossa participação tanto no Congresso de Buenos Aires/12, quanto na Grande Conversação da Escola Uma. Para isso vale lembrar que cabe mais, nesta nova ou não ordem simbólica, textos curtos que estimulem a arte de conversar. Traducción: Rose-Paule Vinciguerra. São Paulo, 16/05/11 Tout, tout de suite François Ansermet Ce qui caractérise le symbolique au XXIème siècle, c‟est d‟inscrire un nouveau rapport au temps : un temps du tout, tout de suite, qui va avec une hyperactivité généralisée et une attention dispersée, diffractée, hors temps. En résonance avec ce temps hypermoderne, il n‟est pas étonnant que l‟hyperactivité et le déficit d‟attention deviennent des troubles prédominants, paradigmatiques du monde tel qu‟il devient. Reste pour la psychanalyse à penser une conduite de la cure capable de recevoir un sujet emporté dans la précipitation du temps. La clinique et le monde hyperactif Une culture de l‟hyperactivité et de l‟attention surstimulée prédomine dans de multiples registres. L‟hyperactivité est valorisée. L‟attention s‟éparpille dans le zapping. On est dans le règne du branchement permanent sur des dispositifs désubjectivants, entre téléphones portables et systèmes de communications virtuels qui reportent sans cesse l‟attention sur autre chose, sans savoir où tout cela mène. Quelles conséquences pour la clinique ? Il faut réaliser qu‟il existe des symptômes qu‟on ne peut détacher du monde symbolique dans lequel ils se produisent, des symptômes qui dépassent le sujet, qui d‟une certaine manière ne lui appartiennent pas. Des symptômes qui finalement ne sont pas des symptômes mais plutôt des systèmes de jouissance, dans lesquels le sujet s‟aliène en écho à la culture dans laquelle il se trouve immergé, submergé. Le tout, tout de suite fait le propre du monde contemporain qui est celui du droit à une jouissance sans borne, sans délai, toujours maximale, qui se revendique comme un droit à la satisfaction. Dans ce contexte, on peut se demander si le temps hyperactif n‟est pas aussi un temps hors temps, un temps diffracté dans de multiples systèmes de jouissance, qui impliquent des objets, des gadgets prometteurs d‟une jouissance immédiate, démultipliée : finalement un corps appareillé sur des systèmes externes, parfois virtuels, des systèmes artificiels au service d‟une jouissance qui finit par déborder le sujet. Une quête insatiable. Qu‟est ce qui fait courir le sujet plus vite que le temps ? Après quoi court-il ? De quelle quête s‟agit-il ? L‟hyperactif est soumis à la pression de l‟objet perdu, perdu depuis toujours1[1]. A travers cette insatiable exigence2[2] se manifeste les 1[1] Jacques Lacan, L’envers de la psychanalyse, Le Séminaire, Livre XVII, 1969-70, Seuil, Paris. multiples voies qu‟emprunte le sujet pour la récupération de ce mythique objet perdu, au cœur d‟une supposée expérience de satisfaction. Mais celle-ci a-t-elle vraiment eu lieu, ou est-elle rétroprojetée sur la base d‟une insatisfaction ? Si il y a une insatisfaction, c‟est qu‟il pourrait y avoir une satisfaction. Et voilà le sujet qui court après celle-ci. Lacan nous invite à explorer les voies de cette quête, en particulier dans la lecture qu‟il en donne dans les Séminaires XVII et XVIII3[3], où chaque fois une variété d‟objets modernes s‟articulent au „plus-de-jouir‟ – des objets qui prennent corps de ce qui a été « de moi coupé », pour reprendre son expression dans le Séminaire sur l‟angoisse4[4]. Il s‟agit donc de « récupérer » quelque chose de perdu : voilà ce par quoi est emporté l‟hyperactif, dont l‟attention, portée vers ce qui n‟est pas, se perd dans cette quête. C‟est ainsi qu‟on plonge dans le temps du tout, tout de suite, le temps hyperactif, connecté à de multiples objets « plus de jouir ». Ce qui est au cœur de l‟hyperactivité et du déficit d‟attention, c‟est en effet la mise en jeu du « plus de jouir », à travers le dispositif5[5] de l‟objet, pour boucher le trou de l‟angoisse. L‟hyperactivité est bel et bien un mode de traitement de l‟angoisse. Echapper au temps Il s‟agit d‟échapper à la loi du temps. Echapper au temps, c‟est échapper à la perte : c‟est cela le tout, tout de suite. L‟hyperactivité annule le temps, dans le projet de tout conserver : non seulement que rien ne se perde mais de rendre possible une récupération de ce qui a été perdu, récupération d‟une jouissance perdue à travers la mise en fonction du gadget comme objet plus de jouir. Le mot « récupération », utilisé par Lacan, est intéressant car équivoque : récupération, en français, signifie d‟une part se récupérer, se refaire, et d‟autre part au sens de récupération de déchets. C‟est-à-dire que l‟idée de récupération met en jeu d‟une part l‟objet comme déchet, et de l‟autre l‟objet comme précieux. On peut ainsi passer de la cause du désir au déchet, sans transition : c‟est bien le propre du gadget d‟avoir cette caractéristique. Avec le gadget, on veut échapper au temps en recréant toujours un temps renouvelé à travers la nouveauté de l‟objet. Mais c‟est une course infinie, où deux modes de récupération impossible se conjuguent, se nouent autour d‟un „plus- 2[2] Voir à ce propos l’excellente discussion d’Elisabeth Leclerc-Razavet, L’enfant et les objets de la civilisation, Psychanalyse et politique, Le Blog de l’Ecole de la Cause Freudienne, 13 mai 2010 3[3] comme le pointe justement Elizabeth Leclerc-Razavet, op.cit. 4[4] Jacques Lacan, L‟angoisse, Le Séminaire, Livre X, 1963, Seuil, Paris, 2004 , p. 258 5[5] on pourrait développer le rapport de l‟objet « plus-de-jouir » à ce que Giorgio Agamben définit comme le dispositif, qui pourrait avoir une valeur subjectivante, mais qui sous la pression du plus de jouir et de la satisfaction à tout prix, tous azimuts, finit par être désubjectivant ; voir Giorgio Agamben, Les dispositifs, Payot, Rivages, Paris, 2009 de-jouir‟ contraignant où il n‟y a plus que l‟exigence du tout, tout de suite, qui ne cesse d‟imposer ses répétitions. Comme l‟indique Jacques-Alain Miller6[6] à propos de la jouissance, on peut opposer d‟une part une jouissance-excès, caractérisée par le débordement, le dépassement total de toute régulation, et d‟autre part une jouissance-satisfaction, où se constitue un nouvel état d‟équilibre dans le déséquilibre, de plus en plus contraignant et coûteux. On pourrait rapprocher l‟exigence de cette jouissancesatisfaction à ce qui régit le monde hyperactif contemporain, dans l‟hors-temps du tout, tout de suite. La psychanalyse comme réinvention du temps. L‟enjeu d‟une psychanalyse face à ce tout, tout de suite touche au maniement du temps, comme pivot d‟un traitement de l‟hyperactivité. Pour sortir de l‟hyperactivité, il s‟agit bel et bien de réaliser une sorte de ré-entrée dans le temps. Le tout, tout de suite hyperactif est sans attention, sans anticipation, sans passé : c‟est un tout, tout de suite, toujours au présent. Dans l‟hyperactivité le temps est mis à mal. C‟est peut-être de là aussi que vient le trouble de l‟attention. Si on n‟est que dans l‟immédiat, nous voilà sans passé et sans futur. L‟hyperactif est dans un immédiat permanent. Un temps illogique, un temps sans logique temporelle. L‟hyperactif est sans temps logique, ou plutôt dans un temps logique ramené à l‟instant de voir. Il est dans un « non-temps /non-lieu »7[7] dans lequel viennent s‟engouffrer les objets de la civilisation. Le marché se précipite dans cet instant éternisé, au service d‟un « plus-de-jouir »8[8] de plus en plus éphémère. Ces objets « plus-de-jouir » sont des objets sans histoire, échangeables à l‟infini. Pourtant au un par un, ils sont pris dans une histoire, celle de chaque sujet, qui rêve avec ses objets, qui invente des scénarios. C‟est la fabrique du quotidien, son invention9[9], au-delà de ce qui est imposé. Le dispositif peut être aliénant, désubjectivant10[10], mais il peut aussi s‟intégrer aux stratégies du sujet, selon son désir, au un par un. La ligne de partage se joue entre ce qui est imposé et ce qui est inventé, entre ce qui est connecté à un système de jouissance contraignant et ce qui s‟en déconnecte en fonction du sujet. Chacun peut utiliser le dispositif ou le gadget hors temps à sa propre manière, en fonction de son histoire, de son désir, pour le loger dans son propre temps, différent du hors temps qu‟on lui impose. Chacun peut trouver un usage particulier de l‟objet, une autre manière que celle prescrite 6[6] Jacques-Alain Miller, cours du 14.01.2009 7[7] Hanna Arendt parle d‟un parle d‟un « petit non-espace-temps, […] qui ne peut pas être transmis ou hérité du passé ». Hanna Arendt, La crise dans la culture, Folio, Essais , Paris, 2007, p.24 8[8] Jacques Lacan, Télévision, Paris, Seuil, 1974 9[9] Michel de Certeau, L‟invention du quotidien, 10/18, 2 vol, Paris, 1980 10[10] Giorgio Agamben, Les dispositifs, op.cit. par le marché, une façon propre au sujet, où il lui fait jouer un rôle, où il le met en scène dans une temporalité qui lui est propre. Tel est le pari de l‟analyse : au-delà de l‟immédiateté que s‟impose l‟hyperactif en résonnance avec l‟époque et le marché, dans le hors temps, retrouver le temps du sujet, réintroduire la scansion du temps, celle d‟un temps logique, plutôt qu‟un temps qui n‟est plus fait que d‟un instant qui tourne en accéléré sur lui-même. Quoi qu‟il en soit, pour en sortir, il faut passer par la coupure. Repasser par l‟instant de voir, en en faisant un nouvel usage. Tout se joue dans l‟instant. Je pense que la clinique de l‟hyperactivité, du temps hyperactif, nous oblige à distinguer entre l‟instant de voir et l‟instant « de voir le moment de conclure », de saisir sa nécessité (si je peux ajouter cette nouvelle façon de considérer le moment de conclure). Pour que l‟instant soit discontinuité, il faut qu‟il y ait un temps. Avec le tout, tout de suite hyperactif, on est dans un instant éternisé : l‟instant de voir engloutit le temps. Pour en sortir, il faut introduire le moment de conclure comme une coupure, à réaliser dans l‟instant. L‟instant, lorsqu‟il n‟est pas de l‟ordre du tout, tout de suite, introduit une discontinuité dans la temporalité, une coupure dans la circularité de l‟hyperactivité, comme un moment de réveil. L‟instant de la coupure va contre la continuité de la jouissance. Voilà ce qui est principe du traitement du temps hyperactif, de l‟attention dissipée par l‟hyperactivité. L‟instant réintroduit une liberté : la coupure de l‟instant fait qu‟on n‟est plus déterminé par ce qui était, tout en faisant face à l‟inconnu de ce qui sera. L‟instant, c‟est ce qui va contre le non-temps de la jouissance : l‟instant, c‟est ce qui permet à chaque sujet de se réinventer, de façon nouvelle, au-delà de ce à quoi le contraignait sa quête infinie d‟une récupération de jouissance. 01.05.11 ______________________________________________________________ PARA UMA NOVA BÚSSOLA Jorge Forbes Há sete anos, em Comandatuba, tocado pelas questões clínicas que o título deste IX Congresso da EBP hoje nos reúne, “Os limites do simbólico na experiência analítica”, apresentei uma reflexão de nome: “A Psicanálise do Homem Desbussolado - As reações ao futuro e o seu tratamento”.Ali, foi questão de, primeiro, reconhecer e legitimar uma mudança paradigmática no laço social que nos leva a estar em uma nova civilização, na qual nenhum dos seus aspectos fica, a partir daí, o mesmo. Muda a pessoa, do nascimento à morte: como ela é concebida, como é educada, como estuda, como constitui família, como ama, sofre e se diverte, como trabalha, como se aposenta, se é que ainda o faz, como escolhe – é bem o termo – enfim, como escolhe morrer. Mudam também as empresas, as nações e suas formas de governança. Segundo, foi importante dar uma resposta psicanalítica, diferente das econômicas que se adiantaram em teorizar a globalização, sobre a raiz desse fenômeno. Destacamos dois aspectos: um, a queda de verticalidade da arquitetura do laço social, decorrente da relativização do saber do Pai e de seus representantes, causada pela revolução da informação; o outro, os avanços tecnológicos criaram uma situação inusitada ao homem, a saber, agora podemos fazer mais coisas do que queremos, logo, temos que escolher no risco. Terceiro, notamos como foram as reações frente à limitação do poder simbólico de nossa tão iniciante era. De início, tudo parecia se transformar em festa, dada a euforia da desamarração simbólica. Durou pouco, logo veio uma epidemia de angústia que fez as pessoas recuarem a portos supostamente seguros: de um lado, as neo-religiões, do outro, os livros de auto-ajuda e a medicina que se acredita baseada em evidências – e não em relatos – com sua ideologia equivocada de que na vida tudo tem remédio. Quarto. Frente a este novo estado de coisas, uma nova psicanálise era necessária, uma segunda clínica, que ao invés da primeira, aquela da prioridade do Freud explica, mudasse o alvo para o Freud implica. Implica independentemente da compreensão, do significante a mais da associação livre, implica no corte de uma sessão, no significante a menos, na precipitação do tempo, o que indica que a conclusão não decorre do ter mais e mais tempo, mas de uma decisão precipitada, necessariamente criativa. Tal qual Gaudi, que deixou uma catedral inacabada – o templo da Sagrada Família, em Barcelona - sobre cujas plantas os arquitetos se debruçam para entender a continuação, também Lacan nos legou uma Clínica inacabada do Real, sobre a qual nos debruçamos, como nesse congresso, para ver como dela nos apoderarmos na constituição de uma clínica para o século XXI. Esses quatro pontos me parecem ainda de absoluta atualidade, estamos longe de termos esgotado seu estudo e consequências, imagino que nosso congresso o demonstrará. De minha parte, limito-me aqui a relevar um aspecto que tem me interessado nesse momento: existirá uma transcendência não religiosa, portanto leiga, possível ao homem? Explico-me. O tema da transcendência é diretamente vinculado ao tema da bússola, do estar ou não orientado. O que me parece mais fascinante nessa época em que vivemos é que pela primeira vez não temos uma transcendência explícita que marque o Norte a uma espécie humana prematura, como está presente em Lacan desde o início de seu ensino. Incompletos biologicamente, o que nos distingue de todos os outros animais; único ser que fala, o porquê de não nos entendermos; sempre nos valemos em nossa história de um valor superior e fora de nós como guia. A concordarmos com Luc Férry, no livro “A revolução do amor”: primeiro, para os gregos, era o cosmos, o que quer dizer a lógica da natureza, que balizava a vida humana. Cada um devia ocupar o seu lugar previsto na ordem natural das coisas - o senhor, o do senhor; a mulher, o da mulher; o escravo, o do escravo. A leitura de Aristóteles põe qualquer feminista de cabelo em pé, ao ler que a mulher é naturalmente submissa ao homem e outros que tais. Justiça era se ajustar ao seu lugar marcado. Em seguida, surge a transcendência religiosa. Frente ao deus, todos seriam iguais, o que é uma mudança importante, mas que não altera o fato de vir de fora e de ter uma qualidade superior. Depois, o Iluminismo, e com ele, onde estava o deus foi entronada a razão. Também aí, o paradigma vertical não mudou. Seguiu-se o século da desconstrução, o século XX, no qual parecia não haver transcendência que subsistisse às críticas de Nietsche a Deleuze. E, no entanto, penso ser interessante notar que a identificação ao sintoma, uma das formas pela qual descrevemos atualmente o final – objetivo e fim – de uma análise, é um exemplo de transcendência da imanência. Uma transcendência que rompe com as anteriores por não vir desde algo fora, superior e universal. Fazer uma análise nos leva a depararmos a impossibilidade de nos safar do estranho familiar, como Freud o chamou, dessa extimidade, como Lacan descreveu, que somos nós próprios, no limite do simbólico, sempre insistindo no tema de nosso congresso. O mais íntimo de nós mesmos se explicita no confronto com o outro, especialmente o “outro” analista. É a nova bússola, possivelmente. Ela não se explica, ela se mostra, daí entender com Miller, em seu curso de 2010, a dimensão de show, no passe. Temos indicações desse compasso em Lacan, quando ele fala sobre o ponto de vergonha que uma análise deve tocar. É uma vergonha além da vida biológica. Exemplo: vimos uma mulher que visitava o túmulo de seu pai no cemitério vazio. Ela assiste dois policiais matarem um homem friamente, em julgamento dos próprios revólveres. Não teve dúvida: na frente desses homens, que só aí a notaram, ligou do seu celular para a Polícia Militar e contou o ocorrido. E mais, ao invés de se deixar ser abordada, foi ela quem abordou os assassinos perguntando o que estavam fazendo. Louca? Não, claro que não. Só alguém possuída por sua vergonha pode reagir além do banal sobreviver, do salvar a própria pele. Fica em mim a vontade de imaginar que esses policiais não a mataram por terem sido surpreendidos visceralmente por uma nova lógica do laço social que não vai da impotência para a potência, mas da impotência para o impossível. A mulher do cemitério, cujo pai morreu, se orienta hoje, além dele, por algo mais forte que ela – uma extimidade - mesmo que isso a assuste no ao depois. Tiradentes, 29 de abril de 2001