Grupo “Jahua Ñan” de Loja ECUADOR

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Grupo “Jahua Ñan” de Loja ECUADOR
Grupo “Jahua Ñan” de Loja
ECUADOR
Les ateliers d’art de l’université de Loja sont nés il y a seize ans, au sein du « Projet Lojanidad », impulsé par la
Direction Général de Relations Interinstitutionnelles de l’université, ils ont pour mission de « récupérer, produire,
rechercher et diffuser les valeurs culturelles de la province de Loja, et ceci à travers la mise en place d’activités qui visent
à renforcer l’identité de la population de cette province ».
La troupe «Jahua Ñan » fut fondée en 1994 et signifie «Chemin en haut».
Tableau 1 : Danse de la communauté de Saraguro
Lors de ces danses, l’utilisation des chapeaux ne sert pas uniquement à se protéger du
soleil mais aussi à porter l’eau potable, ou se défendre lors d’une lutte.
Cosecha : Représentation des travaux agricoles des indigènes pour la préparation de la
terre fertile qui leur donnera la nourriture pour l’année.
Flores : De la naissance à la mort, en passant par toutes les expressions folkloriques, les
femmes, avec leur innocence féminine, ornent leur passage de fleurs, symbole d’une vie
d’enchantement.
Saraho : Danse traditionnelle des festivités folkloriques, où un mat est quadrillé
Sombrerito : « La danse du Chapeau se danse ainsi : un demi tour, puis un tour
entier….. »
La musique de la communauté de Saraguro a un rythme très basique. Cette danse est la plus représentative de cette
communauté lors des fêtes religieuses. Sa musique et ses paroles reflètent le mode de vie des habitants de cette province.
Tableau 2 : Sanjuanito de la comunidad de Otavalo
Mujeres armadas : cette danse met en avant le rôle de la femme et de l’homme sur terre. La femme
étant l’expression douce et amoureuse du travail, l’homme, lui fier de ses racines ancestrales qui ne
veut laisser mourir sa propre identité.
Mariposa : traite de l’amour que l’homme a pour la nature, cette joie de voir l’étendue des champs,
qui illumine le cœur de l’homme qui marche et qui danse au rythme des tambours.
Mamá Juana : retranscrit la joie des habitants de la province de Otavalo durant les fêtes populaires
qui rendent hommage à la Terre-mère (Paccha Mamá), des cadeaux qu’elle nous offre.
Tableau 3 « Sanjuanito » de la communauté de Otavalo
Cette danse indigène d’Otavalo est la légende d’une jeune fille amoureuse d’un fort et
beau garçon. La fille, voulant l’amour de celui-ci, escalade la montagne «Taite
Imbabura » afin de lui demander des conseils. Celle-ci lui prodigue de préparer une
boisson appelé « Chicha » avec les 7 différents maïs et de lui faire boire. Ainsi la jeune
fille s’attelle à la préparation puis lui fait boire et le jeune homme tombe éperdument
amoureux d’elle.
Tableau 4 : communauté de Zuleta, Célebration du Corpus Christi
Corpus Christi est ici une preuve évidente du mélange de
croyance catholique et indigène, rendant honneur durant 21
jours et 21 nuits à notre Terre-Mère (Paccha Mama) et au
Dieu du soleil qui permette la culture du Maïs provenant de
Zuleta, province de Imbabura. Le mélange des deux cultures
(espagnole et indigène) et sa religion se retrouvent dans la
danse cérémoniale la plus représentative d’Equateur.
Cambacusa : montre la beauté des femmes indigènes ainsi
que leur amabilité et leur force, les femmes aidant leurs époux
dans le travail de la terre.
Diablo huma : un homme porte un masque de Diable (du
tissus bleu foncé ou rouge), très présent dans les festivités de la récolte dans le nord de Quito, au procession de San Juan
ou San Pedro. Il joue de la flûte et de l’harmonica. Avant d’entrer dans ces processions, il prend un bain dans une cascade
afin de se charger énergétiquement du Diable puis réalise un rituel avant d’entamer une danse de lutte.
Pitucos o Churay Churay : il est question de cris et de joie, expressions d’une profonde extase visant à remercier la
Terre pour ses bienfaits, par la danse.
Tableau 5 : communauté de Zuleta.
Les autres danses importantes de cette communauté son :
Jura Asua : il est question de la séduction entre un homme et une femme.
Bomba Negra : les hommes de la communauté démontrent leur force, leur pouvoir et
leur habilité à la danse.
Bomba quiteña : l’homme et la femme, dansant en couple, montre l’habilité pour la
danse et l’art de la séduction.
Tableau 6 et 7 : Festivités traditionnelles de la communauté de Cañar.
Dans cette communauté : trois fêtes y sont très importantes chaque année : le Corpus Christi
et le culte à San Antonio en Juin et le Carnaval en Février. Ce dernier est considéré comme
très important.
Taita Carnaval : chaque personne étrangère doit se rendre le jour de mardi gras dans les
maisons où des plats traditionnels sont là pour l’accueillir. Si cette personne est mal reçue,
c’est signe de malheur.
Caza de la venada : Cette danse montre l’effort des hommes pour chasser l’animal avec
habileté et grande force. Ce dernier étant fourni par la source principale d’alimentation mais
aussi la possibilité de confection d’habit.
Mi Ecuador : La diversité culturelle en Equateur se retrouve dans la grande fusion des
identités indigènes. Dans chaque village et dans chaque culture, l’appartenance à une identité propre et unique est la fierté
qui a permis de lutter contre la Conquête. « Mon Equateur » est donc la synthèse de ce que l’on fut, ce que l’on est et ce
que l’on sera.
Tableau 8 : Province de Cuenca : danse de la chola cuencana.
« Cholo », en Equateur, signifie la personne ayant différentes
origines raciales. « La chola cuencana » est le produit d’un mélange
d’influence indigène et espagnole. Ils utilisent des costumes aux
couleurs tres vives.
Dans cette danse, les femmes retranscrivent la vie quotidienne de leur
ville ou village.
Une des traditions de cette communauté est de créée une «fête libre»
qui a pour but de donner un espace à toute personne voulant vendre
ses produits agricoles sans intermédiaires. De plus, les femmes
montrent la joie de vivre de cette communauté dans les taches
quotidiennes.