Sablet, Jean François, Paysage lacustre avec arbres et château fort
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Sablet, Jean François, Paysage lacustre avec arbres et château fort
Sablet, Jean François, Paysage lacustre avec arbres et château fort, huile sur toile, 74 x 100 cm Bearbeitungstiefe Name Sablet, Jean François Lebensdaten * 23.11.1745 Morges, † 24.2.1819 Nantes Bürgerort Morges (VD) Staatszugehörigkeit CH Vitazeile Portraitiste et peintre de paysages actif à Paris, à Rome puis à Nantes. Frère de Jacques Sablet Tätigkeitsbereiche dessin, peinture, gravure, chalcographie, peinture à l'huile Lexikonartikel Jacob Sablet, père de François et Jacques Sablet, ne cesse d’encourager ses deux fils peintres et demande inlassablement des subsides à Berne; François reçoit en 1767 un viatique du Conseil de Morges et une bourse de Berne pour étudier à Paris. En 1768, il est élève de Joseph-Marie Vien à l’Académie royale. Le 20 novembre 1777, il épouse Marie-Madeleine Borel: il jouit alors d’une aisance certaine. Il est inscrit à la loge maçonnique de la Céleste Amitié. Son activité n’est pas précisée: travaille-t-il dans l’orbite de Jean-Baptiste Pierre Lebrun, époux d’Elisabeth Vigée-Lebrun, peintre et marchand, garde des tableaux du comte d’Artois? Il signe un Portrait du comte d’Artois en colonel-général des Suisses et Grisons (1774), exécute un Portrait de l’Amiral d’Estaing, gravé par Gaucher (1779) et deux scènes de genre, gravées par Perrot (1785 et 1786). Seite 1/4, http://www.sikart.ch Face aux événements politiques de 1789, il rejoint son frère à Rome et passe l’été 1792 à Genzano, où il peint le paysage et les costumes italiens. Mais les troubles se manifestent aussi à Rome et, suite aux émeutes de janvier 1793, les frères Sablet sont bannis avec les autres Français. Ils se rendent à Florence puis en Suisse. François Sablet rentre à Paris où il est admis à la Société populaire et républicaine des er Arts le 1 octobre 1793. Il remet le 28 mai suivant son esquisse pour le concours de l’an II. Il semble alors avoir quitté Paris pour la campagne, notamment Vernonet en Normandie, où il demeure encore en 1803. Aux Salons de 1795, 1799 et 1804, il expose des portraits, des intérieurs, des paysages. En 1802, il collabore à la chalcographie des frères Piranesi (Illumination du Pont des Tuileries, Illumination de la Concorde et six Vues des jardins de la Villa Borghese). En 1805, c’est à Nantes qu’il s’établit comme portraitiste: toute la bourgeoisie défile dans son atelier. Il signe une quantité de petits portraits. Il est l’ami de François Cacault dont il catalogue la collection pour le musée, de l’architecte Mathurin Crucy, auteur de la Bourse où il exécute la grande décoration en grisaille illustrant la visite de Napoléon (1808, disparue en 1815). Il est aussi l’ami du sculpteur Frédéric Lemot à Clisson. Sa jeune sœur et unique héritière Henriette, dont il exécutera un Portrait (1815), épouse le notaire Delavauguyon le 13 avril 1813. En 1815, il peint une grande Vue du port de Nantes, peut-être sa dernière œuvre. Avant la Révolution, l’œuvre de François Sablet reste encore une énigme. Certes pour les portraits et les scènes de genre mentionnés, auxquels on ajoutera les dessins mythologiques conservés au Nationalmuseum à Stockholm, elle s’exprime dans un idiome très «français». On la connaît davantage dès le séjour à Rome, où il étudie de très près le travail de son frère Jacques avec lequel il pourrait être confondu. Il dessine les Jardins Borghese, qu’il reprendra plus tard pour la chalcographie, ainsi que la Vue du cloître de la Chartreuse, gravée en 1793 par Francesco Piranesi. En 1794, de retour à Paris, il exécute les «portraits» de Joseph-Agricol Viala, Guillaume Tell et Lycurgue, gravés par Pierre-Michel Alix, en quelque sorte ses preuves de citoyen démocrate. A Nantes, les portraits en buste, à la Boilly, sont saisis avec une vérité assez caustique. Il décrit des familles entières, comme les Crucy, où l’on Seite 2/4, http://www.sikart.ch voit père, mère, enfants, nourrice et gens attachés à la maison: portraits expressifs et sensibles, de proximité, dirait-on. Ses paysages d’alors tentent d’évoquer encore l’Italie, mais son œuvre est plus troublante lorsqu’il agit «à la manière de Jacques». Œuvres: Nantes, Musée des beaux-arts; Lausanne, Musée cantonal des beaux-arts; Rennes, Musée des beaux-arts. Anne van de Sandt, 1998, actualisé 2016 Literaturauswahl - Les frères Jacques et François Sablet: collections du Musée cantonal des Beaux-arts de Lausanne. [Texte:] Catherine Lepdor, Anne Van de Sandt. Lausanne: Musée cantonal des beaux-arts, 2015 - Les frères Sablet (1775-1815). Peintures, dessins, gravures. Nantes, Musées départementaux de Loire-Atlantique, 1985; Lausanne, Musée cantonal des beaux-arts, 1985; Rome, Musée de Rome, Palazzo Braschi, 1985. Textes et notices d'Anne van de Sandt. Rome: Carte Segrete, 1985 - De David à Delacroix: la peinture française de 1774 à 1830. Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1974-75. Paris, 1974 Nachschlagewerke - E. Bénézit: Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays par un groupe d'écrivains spécialistes français et étrangers. Nouvelle édition entièrement refondue sous la direction de Jacques Busse. Paris: Gründ, 1999, 14 vol. - Biografisches Lexikon der Schweizer Kunst. Dictionnaire biographique de l'art suisse. Dizionario biografico dell'arte svizzera. Hrsg.: Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft, Zürich und Lausanne; Leitung: Karl Jost. Zürich: Neue Zürcher Zeitung, 1998, 2 Bde. - The Dictionary of Art. Edited by Jane Turner. 34 volumes. London: Macmillan; New York: Grove, 1996 - Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, begründet von Ulrich Thieme und Felix Becker, 37 Bde., Leipzig: E. A. Seemann, 1907-1950. - Schweizerisches Künstler-Lexikon, hrsg. vom Schweizerischen Kunstverein, redigiert unter Mitwirkung von Fachgenossen von Carl Brun, 4 Bde., Frauenfeld: Huber, 1905-1917. Direktlink http://www.sikart.ch/KuenstlerInnen.aspx?id=4022836&lng=de Seite 3/4, http://www.sikart.ch Normdaten GND 118837273 | Deutsche Biographie Letzte Änderung 20.10.2016 Disclaimer Alle von SIKART angebotenen Inhalte stehen für den persönlichen Eigengebrauch und die wissenschaftliche Verwendung zur Verfügung. Copyright Das Copyright für den redaktionellen Teil, die Daten und die Datenbank von SIKART liegt allein beim Herausgeber (SIK-ISEA). Eine Vervielfältigung oder Verwendung von Dateien oder deren Bestandteilen in anderen elektronischen oder gedruckten Publikationen ist ohne ausdrückliche Zustimmung von SIK-ISEA nicht gestattet. Empfohlene Zitierweise AutorIn: Titel [Datum der Publikation], Quellenangabe, <URL>, Datum des Zugriffs. Beispiel: Oskar Bätschmann: Hodler, Ferdinand [2008, 2011], in: SIKART Lexikon zur Kunst in der Schweiz, http://www.sikart.ch/kuenstlerinnen.aspx?id=4000055, Zugriff vom 13.9.2012. Seite 4/4, http://www.sikart.ch