Plan d`affaires - potager communautaire

Transcrição

Plan d`affaires - potager communautaire
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Campus!International!au!
Brésil!
Plan!d’affaires!du!projet!de!collecte!des!résidus!
organiques,!de!production!de!compost!et!
d’ouverture!d’un!potager!communautaire!à!
Jericoacoara!
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Sarah!Angniman!11138935!
Kelly!Marelya!Bamba!11151314!
Chloé!Djossou!11138795!
Maryne!Drouet!11150886!
Jérôme!Merlier!11127983!
Nesrine!Miri!11118260!
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15/06/2013!
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Table&des&matières&
Résumé!du!projet!....................................................................................................................................!3!
Plan!opérationnel!et!logistique!...............................................................................................................!4!
Phase!1!:!jardin!communautaire!à!l’école!...........................................................................................!4!
Phase!2!:!collecte!des!déchets!organiques!et!production!de!compost!...............................................!5!
Phase!3!:!ouverture!d’un!potager!et!vente!de!fruits!et!légumes!........................................................!7!
Plan!de!vente!..........................................................................................................................................!9!
Phase!1!................................................................................................................................................!9!
Phase!2!................................................................................................................................................!9!
Produit!............................................................................................................................................!9!
Prix!..................................................................................................................................................!9!
Clients!............................................................................................................................................!10!
Stratégie!de!vente!et!promotion!...................................................................................................!10!
Le!label!écologique!........................................................................................................................!11!
Phase!3!..............................................................................................................................................!12!
Produits!.........................................................................................................................................!12!
Prix!................................................................................................................................................!12!
Clients!............................................................................................................................................!12!
Stratégie!de!vente!et!promotion!...................................................................................................!12!
Récapitulatif!du!budget!.........................................................................................................................!13!
Bibliographie!.........................................................................................................................................!14!
Annexes!.................................................................................................................................................!15!
Annexe!1!:!Résumé!des!couts!et!des!rendements!de!la!phase!1!......................................................!15!
Annexe!2!:!Résumé!de!la!phase!2!avec!2!scenarii!(hot!et!cold!composting)!.....................................!16!
Annexe!3!:!Estimations!des!quantités!de!déchets!organiques!..........................................................!17!
Annexe!4!:!Détails!de!la!méthode!de!cold!composting!.....................................................................!18!
Annexe!5!:!Données!sur!les!différentes!cultures!:!espacement,!délais!et!rendements!....................!21!
Annexe!6!:!Calculs!des!couts!et!profits!du!potager!de!la!phase!3!.....................................................!22!
Annexe!7!:!Résumé!des!budgets,!couts!et!revenus!par!phase!..........................................................!23!
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Résumé du projet
La ville de Jericoacoara, située dans la région du Ceará, fait face à un développement
touristique intense depuis plusieurs décennies. Malheureusement les infrastructures en place n’ont pas
ou peu suivi la cadence et font défauts dans certains domaines. Pour la communauté et nous-mêmes –
étudiants – il apparait que l’enjeu principal de cette situation est la préservation de la ville, de son
habitat et du parc naturel qui l’entoure. Il est évident que la principale externalité du tourisme sur cet
environnement se trouve être les déchets. C’est pour cela qu’un projet de retraitement des résidus
organiques a été pensé et développé conjointement par l’Association Communautaire de Jericoacoara
et HEC Montréal. Ce dernier se décompose en 3 phases. La première phase a pour but de sensibiliser
la population au problème des déchets pour durablement changer les comportements et les habitudes.
Cela sera fait par la mise en place d’un jardin dans l’école de la ville. La deuxième phase représente le
début réel des opérations et est composée de deux volets : la collecte et le retraitement des déchets et
la production et distribution de compost. Enfin la troisième phase vise à améliorer le bien-être des
habitants et des touristes de Jericoacoara en leur donnant accès à des fruits et légumes de qualité,
goûtus et biologiques. Il est important de noter que cette dernière phase représente une opportunité à
fort potentiel pour la ville. En effet, l’existence d’une production biologique et locale permettra à la
fois de diminuer la pollution liée au transport de la nourriture, et aussi une montée en gamme pour la
ville. Cette dernière, située au cœur d’un parc naturel, a tout intérêt à vouloir se développer malin :
freiner la construction de nouvelles pousadas et l’extension géographique tout en augmentant les prix
et la qualité du service. Cela serait pour la ville la meilleure façon de réaliser tout son potentiel
touristique tout en limitant l’afflux de touristes et par la même la dénaturation du site. Du point de vue
économique, ceci revient à limiter l’offre pour cibler une demande spécifique avec plus de moyens.
Nous comprenons donc que la dernière phase est la consécration du projet et pourrait très sensiblement
changer l’avenir de Jericoacoara.
Pour la réalisation de ce rapport, nous avons conduit de nombreuses recherches internet afin
de trouver des données pertinentes concernant les espacements, les rendements et les délais de chaque
culture. Devant la grande diversité des sources et l’incohérence de certains chiffres, nous avons choisi
de rassembler un maximum de données et de prendre la moyenne à chaque fois. De cette façon, les
chiffres utilisés lissent les différences entre les sites, les aménagements et les climats pour nous
approcher au plus près de la réalité. Notre démarche doit servir de guide au développement et à la mise
en place du projet, ainsi nous avons une certaine responsabilité et voulons fournir des calculs les plus
justes possibles. Ils doivent servir d’aide à la décision et de guide. Le document Excel produit peut lui
servir d’état financier et d’outil d’aide à la décision et de planification. La décision finale sur le
nombre de pied et la superficie allouée à chaque culture appartient au Conseil Communautaire.
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Plan opérationnel et logistique
Phase 1 : jardin communautaire à l’école
Pour que tout projet puisse être implanté et fonctionne correctement, il faut s’assurer de sa
faisabilité bien sûr mais aussi de l’adhésion et de l’engagement des parties prenantes. C’est pour cela
que cette phase est centrée sur la sensibilisation durable de la population et des touristes aux
problèmes environnementaux. Cette phase a été développée en collaboration avec une autre équipe
d’étudiant s’occupant plus de la communication. Nous nous concentrerons ici plus sur l’aspect
logistique et pragmatique des choses. Le projet prévoit d’ouvrir un jardin communautaire à l’école du
village dans le but de renforcer la prise de conscience en offrant aux enfants une expérience concrète
des comportements à adopter et de leurs biens faits. De plus, un bac destiné à la récupération des
déchets organiques sera disposé à l’entrée de l’école afin de familiariser les enfants avec le concept. Il
est à noter que lors de la phase 1 ce bac ne sera pas utilisé car la prise en charge de ces déchets ne sera
pas encore assurée. Son utilisation réelle commencera à la phase 2. Un bac à roulette de 200 L coûte
environ 80 R$.
Ce potager sera divisé entre quatre parcelles de terrains attenantes à l’école de respectivement
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84m , 68.8m2, 60m2 et 60m2, soit une superficie totale de 272.8 m2. Les légumes et les herbes
produites serviront sur place à confectionner des collations aux élèves. Le directeur de l’école a choisi
les cultures suivantes : tomates, oignons, laitues, coriandre, persil et ciboulette. Pour l’agencement et
la préparation du terrain et des cultures, une professeure de l’école diplômée d’un master en
agronomie et un consultant privé mettront en commun leurs savoirs afin de maximiser l’utilisation de
l’espacement et l’efficacité de l’agencement en termes de rendement et d’entretien. Le coût d’une
visite de consultant en agriculture biologique avoisine les 150 R$. Nous préférons déléguer cette tache
car nos connaissances en la matière sont limitées. Cela est préférable afin de bénéficier de certains
agencements limitant de beaucoup l’usage de produits chimiques et de repartir au mieux les cultures
sur les parcelles dont la composition n’est pas forcement uniforme. L’expert pourra aussi procéder à
un suivi ponctuel du projet ou revenir à la demande de l’école si nécessaire.
Tout d’abord, le terrain devra être préparé et nous pensons qu’il devrait être défriché, paillis,
recouvert de compost et de terre plus fertile et entouré de protection contre la vermine et autres
animaux (planches ou filet à mailles). Pour cette étape qui peut s’avérer physique, nous préconisons
qu’elle soit réalisée par des membres de l’Association ou des volontaires adultes. Le coût du compost
est évalué à 25 R$/40 kg. Dans le même temps, les semences à utiliser devront être placées dans une
pépinière sous des conditions atmosphériques précises d’humidité, luminosité et température afin de
les faire germer et de préparer leur mise en terre. Cette étape pourrait aisément être réalisée par les
enfants pendant un cours qui assurerait la préparation de l’environnement puis le suivi de
l’avancement de la germination. Par la suite, il faudra effectuer la mise en terre des graines selon
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l’agencement choisi. Encore une fois cette étape peut aisément être réalisée par les élèves sous la
supervision de leur professeure. Ensuite il faudra entretenir le jardin (arrosage et défrichage des
mauvaises herbes) de façon quotidienne jusqu’à la pousse des cultures. Cette tache journalière sera
répartie entre les élèves des niveaux 6 à 9 et la professeure tutrice du projet. Une fraction du cours de
science naturelle sera utilisée afin d’assurer l’apprentissage théorique en parallèle de la pratique.
Certains jours seront donc attribués aux savoirs et concepts théoriques, et d’autres à l’entretien du
jardin. Il faudra prévoir des outils pour l’entretien et ce en nombre suffisant pour permettre à plusieurs
élèves d’effectuer la même tache en même temps. Un tableau est fourni en annexe 1 pour détailler les
types d’outils et leur coût. Après cela, les enfants seront chargés de récolter le fruit leur labeur. La
totalité de la production sera alors utilisée à la confection de collations distribuées aux élèves. Nous
n’avons pas de détails sur les ressources disponibles à l’école pour cuisiner ni sur les menus envisagés,
mais le directeur assure s’occuper sans problème de cette étape avec les moyens en place actuellement.
Des données et calculs sont fournis dans l’annexe 1 afin de planifier la production, le budget et les
rendements. Les quantités d’équipement à acheter sont des recommandations, les quantités finales
devront être fixées par l’école en fonction des activités précises envisagées avec les enfants. Enfin un
système de dons pourrait être mis en place, ce qui permettrait aux parents et/ou aux touristes de
participer au projet en aidant son financement.
Phase 2 : collecte des déchets organiques et production de
compost
La phase 2 prévoit la mise en place d’un réseau de récupération des déchets organiques ainsi
que la production et la vente de compost. Cette phase devrait prendre forme sur un terrain d’environ 1
ha appartenant à CAGECE, en bordure de la ville. Nous estimons que cette phase prendra environ 6
mois, de la préparation du terrain à la première récolte. Le terrain de CAGECE doit être entièrement
préparé afin de pouvoir produire du compost. Les partenaires que nous devrions cibler, selon nous,
sont les suivants : pousadas : Villa Kalango, Chili Beach, Naquela, Pousadas do Norte, Mosquito
Blue, Jeriba, Club Ventos et Capitao Thomaz, et restaurants : Tamarindo, Leonardo Da Vinci, Espaco
Aberto, Sapao, Bistrogonof et Manzoa. A long terme, il faudrait que toutes les pousadas comptant plus
de 20 chambres et tous les restaurants dits « de luxe » participent au projet. En effet ce sont eux les
plus gros producteurs de déchets, et ce sont eux qui ont le plus grand gain potentiel en image.
Il est possible d’avoir recours à plusieurs techniques différentes de compostage, nous en avons
sélectionnées deux afin de faire la comparaison des rendements et profits. Ces chiffres sont fournis en
annexe 2. Pour faire ces estimations, nous nous sommes basés sur l’étude réalisées par Marie-Eve
Lacombe et détaillant la quantité de résidus organiques pour certaines pousadas. Ce document est
fourni en annexe 3. Malheureusement, tous nos partenaires potentiels ou certains ne figurent pas dans
ces données ce qui a pour effet de minorer les profits potentiels réels. Et avec notre temps limite sur
place, nous n’avons eu le temps de recueillir tous ces chiffres. Néanmoins, nos calculs permettent de
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mettre en évidence la différence de rentabilité entre les deux méthodes, et servent de base. Ils pourront
être ajustés proportionnellement aux besoins réels en capacité. La première méthode, le hot
composting, consiste à faire monter en température le compost afin d’en rendre la production plus
rapide. Ce processus dure une vingtaine de jours durant lesquels le tas est formé avec les déchets de
quelques jours, laissé au repos pendant 4 jours puis retourné régulièrement pendant 14 jours. Le
rendement de cette technique est bon et oscille entre 50 et 95%. En revanche, la difficulté vient de la
nécessité de bien respecter la composition des tas : 25-30 carbonates pour 1 nitrate. Le détail de la
méthode est fourni sur le site web en référence1. Si cette méthode est choisie, nous préconisons de
faire un tas de compost au 4-5 jours. Ainsi la production de compost se fera en continue. Il faudra
alors un total de six tas en rotation. Nous estimons qu’en 2-3 jours la quantité de déchets organiques
collectée dépassera les 250-300kg. Vu que la hauteur des tas doit atteindre 1.5m, nous estimons que
chaque tas aura une dimension d’environ 5m par 5m, soit 25m2. Ainsi la superficie totale nécessaire
serait d’environ 150 m2. Dans ce cas, nous pensons que seulement deux employés seraient
nécessaires. Le salaire annuel d’un employé avec charges sociales est estimé à R$ 9 437. La deuxième
méthode, le cold composting, consiste à construire à laisser la matière se décomposer tout en la
retournant de temps à autres. Son rendement est plus faible, 30% environ, et la durée de
décomposition est plus longue, 3 à 6 mois. Si cette technique est utilisée, nous préconisons l’utilisation
de 6 tas en rotation. Chaque tas regrouperait les résidus organiques d’un mois et ferait environ 10m
par 10m, soit 100m2. Ainsi au total, une superficie de 600 m2 serait nécessaire. En résumé, les déchets
seraient accumulés sur une parcelle de 100 m2 et une fois que celle-ci sera bien pleine (environ 1
mois), le processus de retourner la matière peut commencer. Dans ce cas encore, nous pensons que
deux employés suffiront à couvrir la surface. Le détail de la méthode est fourni en annexe 4. Le
compost ainsi produit sera vendu aux fermes environnantes ainsi qu’à certaines pousadas pour
entretenir leurs cultures ou jardins. Les clients devront venir chercher le compost par leurs propres
moyens.
Afin de faciliter le processus de tri des résidus organiques et de stimuler sa mise en place, tous
les restaurants et pousadas partenaires se verront distribuer deux bacs de 200L avec roulettes et
couvercle. Une fois pleins, les partenaires iront les vider directement sur le terrain en question. Ceci
leur permettra de diminuer leurs coûts puisque actuellement ils payent afin de les envoyer dans une
ville voisine qui se trouve plus loin. Un label écologique, coûtant 100R$/mois (c’est une estimation
maximale), sera délivré aux partenaires qui participent au projet afin de reconnaître leur engagement et
promouvoir leurs bonnes pratiques auprès des clients.
Nous avons plusieurs recommandations à faire concernant cette phase du projet. Tout d’abord,
nous pensons vraiment qu’il serait mieux de mettre en place un véhicule pour assurer la collecte. Cela
serait un incitatif supplémentaire pour nos partenaires et permettrait un meilleur contrôle sur les
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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!http://deepgreenpermaculture.com/diyUinstructions/hotUcompostUcompostingUinU18Udays/!!
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opérations. De plus, si l’on utilise un âne avec une charrette comme nous l’envisagions, les problèmes
de circulation, pollution et nuisances sonores se règlent d’eux-mêmes. Dans le cas où le conseil
refuserait d’utiliser des animaux, nous pensons que l’achat d’un camion pour le projet serait une bonne
chose. Lors de cette phase, il servirait à collecter les résidus auprès de nos partenaires et à livrer le
compost aux fermes clientes. Et lors de la phase 3, il servirait en plus à la livraison des paniers aux
particuliers et au transport de la marchandise et des étalages lors des jours de marché. Le coût d’un
camion benne avec 4.5t de charge utile est d’environ R$30 000. Son financement pourrait être assuré
par l’ouverture de lignes de crédit dans certaines banques ou par la signature de partenariats avec des
entreprises privées pour une location à conditions avantageuses. Dans le cas où la collecte des résidus
serait assurée par le projet, il faut compter deux employés supplémentaires pour assurer les tournées.
Nous pensons que cela serait consistant avec le label écologique et entre largement dans les moyens du
projet au vue des estimations faites et de l’absence de certains partenaires dans les données.
Phase 3 : ouverture d’un potager et vente de fruits et
légumes
La phase 3 du projet prévoit la création d’un potager sur une parcelle d’environ 9000 m2 du
terrain de CAGECE. La production de fruits et légumes sera destinée à être vendue à la population,
aux restaurants et aux pousadas. En parallèle, la production de compost continuera dans les mêmes
conditions qu’à la phase 2. Il est à noter que les ventes de compost diminueront puisqu’une partie sera
utilisée pour entretenir le potager voisin. Nous estimons que cette phase prendra 4 mois à mettre en
place, de la préparation du terrain aux premières récoltes.
La parcelle à cultiver devra être préparée pour recevoir les semences (défrichage, paillage et
compost). Elle sera divisée entre les différentes cultures : tomate, laitue, poivrons, aubergine,
concombre, chayotte (xuxu), acerola, cebola (type d’oignons), ananas, fruit de la passion, citron,
melon, pastèque, papaye, goyave, coriandre, persil, basilic et ciboulette. A l’annexe 5, nous
fournissons les données recueillies concernant les différentes cultures. Celles-ci devront être semées
de façon complémentaire, comme en permaculture, afin de lutter contre la vermine et maximiser
l’utilisation de l’espace disponible. Une fois de plus, nous préférons déléguer l’agencement du terrain
et des cultures. Il est important de ne pas planter tout en même temps afin d'étaler les récoltes et par le
fait même les rentrées d’argent. Par exemple, si on décide que 500 m2 seront alloués à la culture de la
tomate, il serait intéressant de diviser cette parcelle en cinq. Les premiers 100 m2 seront conditionnés
et recevront les graines. Lorsque la pousse aura commencée, le deuxième 100 m2 pourra alors être mis
en culture etc. Ainsi les récoltes et les ventes se feraient a intervalle fixe et de manière régulière dans
l’année. Ces activités seront assurées par des employés à temps plein qui seront aussi responsables de
l’entretien du terrain. On compte un employé pour 300m2. On retrouve à l’annexe 6 un calcul des
revenus et des couts du potager afin d’estimer la rentabilité.
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Il reste des incertitudes concernant l’eau et l’arrosage. Nous savons qu’il y a des installations
d’eau sur le terrain mais n’ayant pas pu le visiter, nous ne savons pas dans quel état elles seront ou les
nouvelles infrastructures à mettre en place. De plus un partenariat pourrait être passé avec CAGECE
afin que cette dernière s’occupe de la remise en état et fournisse l’eau gracieusement en soutien au
projet et à la communauté.
Pour la vente des légumes et fruits, nous avons envisagé plusieurs canaux de distribution. Le
canal le moins couteux et le plus simple à mettre en place est la vente directe des produits sur le
terrain. Grace à la présence de balances, les employés pourront déterminer le prix à payer par les
clients et encaisser l’argent. Ce dernier sera la responsabilité particulière d’un employé afin de garder
un certain contrôle et une certaine traçabilité et transparence. Les clients auront donc à se déplacer
jusqu’au site, en bordure de la ville. Le deuxième canal de distribution envisagé nécessite l’acquisition
d’un camion afin de livrer à domicile des paniers tout faits ou dont la composition pourra être choisie
par les clients. Bien sûr, une surcharge sera appliquée aux clients. La route des livraisons devra être
déterminée de sorte à optimiser la distance parcourue, l’essence consommée et le temps d’attente des
clients. Notre troisième canal de distribution utilise un ou plusieurs supermarchés locaux comme
intermédiaire. Si l’idée de faire des livraisons n’est pas retenue pour des raison de ressources ou de
simplicité de gestion, nous pensons que c’est la meilleure façon de toucher une part importante de la
population. Si cette solution est la voix de la facilite (pour la gestion et limiter les investissements
initiaux) elle constituerait cependant une perte de contrôle sur le processus et une diminution des
marges. Enfin le dernier canal de distribution envisagé est la vente lors d’évènements ponctuels. Nous
avons pensée créer un marché sur la place centrale ou sur la plage, toutes les semaines ou deux
semaines, afin de vendre les produits. Ceci renforcerait le lien de proximité avec la population et les
touristes et pourrait constituer une attraction au sein du village. Nous avons aussi pensé organiser des
évènements « cueillette » au potager. Ces jours-là, les clients pourraient directement aller choisir et
cueillir leurs emplettes. Ceci stimulerait la curiosité et l’implication de la population envers le projet.
Les gens non seulement se déplaceraient sur le site mais prendraient aussi part au projet en mettant
eux-mêmes les mains dans la terre. Pour inciter la venue et la participation des clients, nous pensons
qu’offrir un rabais de l’ordre de 20-25% sur le prix serait judicieux. Les aspects plus communication
et marketing de ces différents canaux seront détaillés dans la partie plan de vente.
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Plan de vente
Phase 1
La production des fruits et des légumes de l'école ne sera pas vendu et elle bénéficiera
seulement aux élèves.
Phase 2
Cette phase sera fonctionnelle si et seulement si nous obtenons une réponse favorable de
CAGECE concernant le terrain que nous sommes en train de négocier
Produit&
Le produit phare de cette phase, le compost sera vendu dans des sacs de 40 kilos. Celui-ci sera
produit grâce à un réseau de récupération des déchets organiques des pousadas et restaurants qui ont
accepté d’être partenaires du projet. Notons que le compost résulte d’un procédé biologique qui
transforme la matière organique en un produit stable ressemblant à du humus et qui permet de
fertiliser le sol. Il faut compter environ 6 mois pour la première production de compost. Le produit
augmenté que nous vendons va bien au-delà du simple composte. En effet celui-ci est symbolique des
attitudes écologiques, de la préservation de l’environnement et de la réduction de la quantité de
déchets non revalorisés. Le compost n’est que la partie visible du processus pour les clients mais ces
derniers seront indirectement impliqués dans ce cercle vertueux.
Pour le packaging, nous avons pensé offrir notre produit dans des sacs recyclables et
réutilisables. Dans une optique écologique, cela permettra de réduire le gaspillage de plastique, et dans
une optique économique, cela permettra des économies comme moins d’emballage sera consommé.
Prix&
Les couts annuels de fonctionnement de la phase 2 sont évalués à R$ 18 277.33 nonobstant la
technique de production utilisée (annexe 2). Dans le cas du hot composting, le cout de production
unitaire d’un sac de 40 kg de compost reviendrait à R$ 29. Dans le cas du cold composting, ce cout
atteindrait les R$ 72. Par conséquent nous conseillons vivement à la communauté d’opter pour la
technique du hot composting. Dans le cas contraire, La rentabilité de cette phase reposerait
entièrement sur les cotisations du label (prix de la cotisation et nombre de partenaires).
Notre coût est donc plus élevée que celui du marché (R$ 25/40 kg) mais nous préconisons de
de pas dépasser le prix de R$ 30 pour rester compétitif. Au-delà, l’écart de prix serait trop important et
ne saurait se justifier. Ceci implique que même dans le cas du hot composting, la rentabilité de cette
phase serait positive certes, mais assez limitée et dépendrait grandement du label. L’avantage
comparatif de notre produit est de débarrasser la ville de ses déchets. Ainsi il y a un côté symbolique
attaché au produit, ce qui peut soutenir ses ventes malgré un prix légèrement plus élevé. L’achat de
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notre produit va plus loin que la simple consommation de compost, il permet aux consommateurs de
s’engager et de participer à un mouvement collectif.
Il est important de nuancer nos propos, nous rappelons que la quantité de résidus organiques
estimée est minorée par rapport à la quantité réelle : nous n’avons pas les données sur les déchets de
tous nos partenaires. Ainsi il est légitime de penser que la phase 2 du projet prendra en charge une
quantité plus importante de résidus que nous l’estimons. Donc le coût de production du compost
devrait diminuer grâce aux économies d'échelle. Et de même, les quantités de compost vendues seront
eux plus importantes, générant ainsi plus de revenus. Nous pensons qu’utiliser la méthode du hot
composting serait préférable en raison de son cycle de production beaucoup plus court, et de son
rendement et donc rentabilité plus élevée. Et ceci réduirait la dépendance au label
Clients&
!
Notre clientèle cible se constitue des agriculteurs et fermes environnantes à la ville. Même si
nous n’avons pas d’étude de marché ou de noms précis à fournir, nous savons qu’elles sont
nombreuses dans la région et constituent un bassin de clientèle suffisant. De plus notre projet a pour
but de protéger l’environnement, alors nous souhaitons faire affaires avec les plus proches afin de
limiter la pollution et les nuisances dues aux déplacements.
Nous pensons également que certaines pousadas ou certains particuliers pourraient être
intéressés par notre produit pour leurs cultures et parterres. Certaines grosses pousadas ont de grands
jardins à entretenir avec de nombreuses plantes. Il y a aussi certaines maisons cossues avec des jardins
privatifs. Nul doute que la demande est existante dans ce segment du marché.
Stratégie&de&vente&et&promotion&
La différenciation de notre produit est basée sur la proximité avec les clients et la
communauté. Tout d’abord les agriculteurs auront accès à une source d’approvisionnement proche ce
qui réduira considérablement la distance à parcourir pour se procurer ce bien. En supposant qu’un
camion soit acheté, plusieurs fois par mois, des tournées de livraison seront organisées et ils n’auront
plus à se déplacer. Ce service peut s’avérer très utile et valorisé par ces derniers qui ont déjà beaucoup
de tâches à accomplir sur leurs exploitations. Ensuite, le fait que le projet soit entrepris et soutenu par
l’Association Communautaire de Jericoacoara est un argument fort afin de promouvoir le produit.
Cela lui offre une dimension collective. A la fois le compost est le résultat des résidus éliminés et donc
améliore les conditions de vie. Mais il représente aussi une possibilité de s’impliquer pour la ville et
de participer au changement.
En ce qui concerne la promotion, nous misons principalement sur le réseau de contacts du
Conseil Communautaire afin de trouver les premiers débouchés parmi les agriculteurs locaux. Par la
suite nous espérons que le bouche-à-oreille et le sentiment d’implication au projet se répandra dans ce
micro environnement et élargira la clientèle. Pour les pousadas et restaurants partenaires, l’achat de
compost leur sera proposé à la signature de l’entente formelle. Chaque entreprise sera libre de choisir
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de commander ou non. Pour ceux qui sont intéressés, la livraison du compost pourrait se faire en
même temps que la collecte des résidus (Sous réserve que seul un nombre limité de partenaires
commande en même temps. De ce cas il faudra organiser des tournées de livraison ou s’entendre avec
eux pour qu’ils passent récupérer le produit au terrain.). Ceci permettrait d’assurer des ventes et
d’établir un planning de production avec des quantités garanties.
Le&label&écologique&
Le label sera lancé lors de la phase 2 du projet et viendra récompenser nos partenaires pour
leur engagement. Il devra être garanti et supporté par une association afin de le populariser et de le
légitimer. Nous pensons que celui-ci pourrait être conjointement géré et régi par l’Association
Communautaire de Jericoacoara et l’autorité du parc naturel environnant. Ceci permettrait une certaine
coordination régionale dans la prise de décisions structurantes de l’environnement de la ville. De plus
le coté parc naturel donne de la légitimité par rapport à l’aspect écologique, naturel et biologique de la
démarche et de la distinction. En effet l’autorité régissant le parc naturel est garante du respect de la
nature et sert de lien avec les autorités provinciales et fédérales. Ceci permettrait ainsi de donner de la
force légale et de la visibilité nationale au label. Ce label servira donc de moyen de protection contre
la dénaturation, et de moyen de promotion de la ville de façon régionale, nationale et internationale.
De plus dans l’optique d’une montée en gamme de la ville, de ses services et des infrastructures, le
label est une bonne initiative pour créer de la valeur auprès des clients et donc justifier les hausses de
prix.
La fixation du prix de la cotisation au label est un challenge. En effet lors de la phase 2, la
rentabilité du projet dépend grandement du prix du label et du nombre de partenaires engagés. Ce prix
doit être assez bas pour rencontrer un certain succès mais assez élevé pour ne pas que tout le monde y
souscrive non plus. En effet le but de ce label est de différencier les entreprises engagées dans le projet
et ayant des pratiques de gestion écologiques des autres. Si tout le monde détient ce label alors il
n’apporte plus de différenciation à ses détenteurs et perd donc de sa valeur. Si le prix est trop élevé
alors personne ne souhaitera payer ces coûts additionnels et le projet sera handicapé. D’une part
l’aspect sensibilisation sera affaibli et d’autre part la rentabilité sera limitée –voire négative. Comme le
but ultime du projet est que tous les restaurants et pousadas participent au retraitement des déchets,
nous avons pensé à une mutation du label à la phase 3. Le label aurait alors deux volets : le volet
déchets et celui nourriture. La partie sur les résidus serait attribuée aux restaurants et pousadas donnant
leurs déchets au projet. L’autre, sur la nourriture serait décernée uniquement aux établissements
servant des produits issus du potager. Ainsi cela indiquera au client que la nourriture, ou certains plats,
sont biologiques et locaux.
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Phase 3
Produits&
À la phase 3, le potager produira des tomates, des laitues, des poivrons, de la ciboulette, du
basilic, du persil, des aubergines, des papayes, des citrons, des goyaves, des chouchoux, des acerolas,
des ananas, des fruits de la passion, des melons, des pastèques, de la coriandre, des concombres et des
cajus. Il convient de mentionner que nos produits seront frais, locaux, organiques et facilement
accessible à notre clientèle. À l’avenir, nous prévoyons planter d’autres cultures (haricots/fèves,
concombres).
Prix&
Les fruits et les légumes du potager seront vendus au prix du marché (cf excel). En effet si le
but est d’offrir des produits de qualité, nous voulons aussi que le positionnement prix permette l'accès
à ces denrées au plus grand nombre. Néanmoins, les résultats de nos investigations nous ont montré
que certains clients seraient prêts à payer plus dépendamment de la qualité du produit. Le prix pourrait
donc être plus élevé en fonction de la qualité du produit.
Clients&
La clientèle se composera des pousadas, des restaurants et des particuliers qui viendront
s’approvisionner sur place. Nous serons donc présents sur trois segments distincts. Les pousadas
consommeront surement plus de fruits que de légumes étant donné que la plupart ne servent que des
petits déjeuners. Les restaurants quant à eux consommeraient supposément plus de légumes que de
fruits. Pour les particuliers, nous ne connaissons pas réellement leurs habitudes de consommation.
Cependant à plus long terme, il sera possible d’établir des profils de consommation pour chacun des
trois segments afin de planifier la production et réviser le choix des cultures.
Stratégie&de&vente&et&promotion&
Nos produits se différencieront des autres dans la mesure où ils seront frais, locaux et
organiques. Ils ne contiendront aucun pesticide ni engrais chimique. Nos fruits et légumes de qualité
supérieure seront de meilleurs goûts, plus nutritifs et meilleurs pour la santé de nos consommateurs.
Pour stimuler nos ventes, nous prévoyons un certain nombre d’activités. Un marché/foire sera
installé(e) sur la plage afin d’assurer une distribution plus accessible aux consommateurs et
d’augmenter la visibilité du projet auprès des touristes. Une promotion sous forme d’affiches devra
être faite à des endroits stratégiques du village (fort passage) afin d’annoncer l'évènement et de créer
l’engouement. Ce type d'évènement permet de créer de l’animation dans le village ce qui pourrait
attirer des consommateurs supplémentaires : touristes ou achats compulsifs. De plus ceci amplifierait
l’ambiance dans le village et favoriserait la socialisation et les contacts entre locaux et touristes.
De plus, une fois par mois, un évènement « cueillette » sera organisé pour les particuliers avec
des prix préférentiels (de -10% à -20%). Toute la distribution se fera sous la supervision du conseil
12!
!
communautaire, qui se chargera aussi de communiquer autour de ces évènements. Cela permettra donc
d’amener la population sur place, de lui présenter le projet et de stimuler leur implication.
Nous prévoyons également faire des livraisons de paniers à nos clients, en fonction de leurs
habitudes de consommation. Cela éviterait aux clients de se déplacer sur les lieux, de recevoir
directement leurs commandes à domicile, et d’écouler rapidement nos stocks en cas de surplus de
fruits et légumes.
Pour finir, nous envisageons la possibilité de vendre nos produits aux supermarchés locaux qui
les revendront aux consommateurs. Le fait d’ajouter un intermédiaire dans la chaîne de distribution
entraînerait une perte de contrôle et de bénéfices mais pourrait faciliter la gestion des stocks. Nous ne
recommandons pas cette solution.
Récapitulatif du budget
Du budget initial de R$ 25000 accordé par Coelce nous prévoyons en attribuer une part de R$
3510.07 pour le développement de la phase I (jardin communautaire de l’école). En ce qui concerne la
phase II du projet, nos dépenses annuelles seront environ de R$ 18277.33 dont R$ 2549 pour les
investissements initiaux, qu’on utilise l’une ou l’autre des méthodes. Pour la phase III, les dépenses
annuelles s’élèveront à R$ 291198.96 dont R$ 14380.30 d’investissement initiaux. Il faut noter que
dans les investissements décrits n’inclut pas l’achat du camion. Au total les investissements requis
pour le lancement des différentes phases s’élève à R$ 20439.37. Donc une partie du budget n’est pas
utilisée. Ceci permet de couvrir des dépenses supplémentaires et inattendues.
!
13!
!
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14!
!
Annexes
Annexe 1 : Résumé des couts et des rendements de la
phase 1
calculer6la6production6de6l'ecole6pour6la61ere6annee6et6les6annees6suivantes6(annee6type)
PRODUCTION6(superficie6totale6=6272,8m2)
culture
Tomates
Oignons
Laitue
Coriandre
Persil
Ciboulette
espacement6
entre6deux6pieds6
(m)
0,525
0,25
0,325
0,225
0,225
0,225
espacement6
entre6deux6
rangees6(m)
1,425
0,5
0,35
0,35
0,35
0,35
superficie6
necessaire6par6
pied6(m2)
0,748
0,125
0,114
0,079
0,079
0,079
nombre6de6pieds6
de6la6culture
nombre6de6
graines6
necessaires
superficie6
dediee6a6la6
culture6(m2)
rendement6min6
(kg/m2/cycle)
rendement6total6
potentiel6par6
cycle6et6culture66
(kg)
nombre6de6cycle6
par6an
rendement6total6
potentiel6par6an6
et6culture6(kg)
200
175
150
350
350
350
267
233
200
467
467
467
149,63
21,88
17,06
27,56
27,56
27,56
3,14
2,81
14
0,091
0,65
0,35
469,45
61,47
2100,00
2,51
17,92
9,65
2,47
1,36
3,48
8,69
3,04
3,44
1157,76
83,72
7300
en6laitue
21,80
54,49
33,22
271,25 <
272,8
COUTS
$3#510,07
chiffres6provenants6"plan6d'affaire6cohorte620116annexe"
graines
culture
Tomates
Oignons
Laitue
Coriandre
Persil
Ciboulette
prix6(R$)
$0,63
$22,54
$21,00
$13,00
$41,00
quantite6de6
graines6
necessaires
267
233
200
467
467
467
quantite
1
1
1
1
1
1 TOTAL
cout6total
$168,53
$22,54
$21,00
$0,00
$13,00
$41,00
$266,07
pelle
fourche
rateau
cisailles
arrosoirs
brouette
balance
bottes
gants
bac6200L
terre6(sacs68kg)6
compost6(sacs6406
kg)
equipements
prix6unitaire6(R$) quantite
$25,00
$50,00
$50,00
$40,00
$2,00
$260,00
$80,00
$70,00
$20,00
$80,00
$10,00
$25,00
2
2
2
15
12
2
1
2
40
1
20
10
TOTAL
quantite6de6
compost6
necessaire6par6
cycle6(m3)
quantite6de6
compost6achetee6
a6t06(kg)
$250,00
$2#944,00
81,84
400
RH
prix6unitaire6(R$) quantite
consultant6
externe6en6
agriculture6
biologique
cout6total
$50,00
$100,00
$100,00
$600,00
$24,00
$520,00
$80,00
$140,00
$800,00
$80,00
$200,00
$150,00
cout6total
2
$300,00
15!
!
R$<0,63
50%K95%
R$<9<437,00
1,33
20,28
R$<14,00
1200
R$<100,00
Vila<Kalango
Clubventos
Chili<Beach
My<Blue/Mosquito
Terra<Viva
Ibiscus
Jeribá
Total0residuos0
organicos0(mois)
Total0residuos0
organicos0(dia)
salaire<+<charges<
sociales/<employe
nb<employes
cout<RH<total
equipements
surface<(m2)/<
employe
kg/employe/j
prix
quantite
cout<total
Março
443
278
220
133
651
420
1240
501
3357
222
238
141
689
400
1200
467
3344
222
237
136
667
375
1240
3873
308
465
175
772
375
1240
2873
111
253
20
578
350
1160
33523
2614
2626
1161
6957
4065
11146
4954
400
1200
3443
TOTAL
518
238
155
46
535
401
375
1240
3017
Fevereiro
444
246
207
133
648
538
328
350
1240
3367
Janeiro
341
282
247
132
733
467
300
3428
103
Dezembro
352
184
146
57
517
125
Quantidade0de0lixo0orgânico0gerada0por0cada0participante0M0projeto0piloto0(quilo)
Julho
Agosto
Setembrp
Outubro
Novembro
200
1873
108
Junho
341
69
135
60
270
112
280
260
1366
111
Maio
352
207
101
61
354
101
283
260
1607
109
Abril
247
222
67
543
111
284
1975
62
1200
44,06
gants<
1200
62,43
2
bottes
600
55,29
2
arrosoirs
2
600
54,31
2
2
600
50,28
2
600
55,53
bacs<pour<residus< 14<partenaires<(2<
organiques
chaque)
28 TOTAL
2
2
2
1714,00
2525,25
3198,65
1683,50
2262,75
2866,15
1508,50
2582,25
3270,85
1721,50
2517,75
3189,15
1678,50
2508,00
3176,80
1672,00
2904,75
3679,35
1936,50
2154,75
2729,35
1436,50
25142
31847
16762
600
62,47
3256,60
600
53,94
936,50
2571,00
600
55,95
18277,33
683,00
1779,35
realite<du<chiffre<car<gros<ecart<avec<
les<autres
estimations0par0rapport0a0des0
pousadas0comparables
en<realite<les<recoltes<seront<decalees<de<18j<pour<leur<
vente<mais<avec<20<cycles<de<production<par<an<on<peut<
arrondir<a<2/mois<donc<la<meme<quantite<que<celle<des<
residus
1<tas<par<15j<donc<2<petits<tas<a<conserver<en<rotation<donc<
on<n'utilisera<pas<beaucoup<de<surfaces
92 moyenne
44
TOTAL
54
couts0(R$)
64
2
$90437,00
1
R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42
1
1,67
1
2
1
pioche
R$00000000000000150728,33
1200
53,57
R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<786,42 R$<<<<<<<<<<<<<1<572,83 R$<<<<<<<<<<<<<1<572,83 R$<<<<<<<<<<<<<<<<1<572,83 R$<<<<<<<<<<<<<<<1<572,83 R$<<<<<<<<<<<<<1<572,83 R$<<<<<<<<<<<<<1<572,83 R$<<<<<<<<<<<<<1<572,83 R$<<<<<<<<<<<<<1<572,83
rateaux
800,00
55,24
1200
63,71
1
0Couts0totaux0
29,08 annuels0
600
51,30
pelles
1
R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<25,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<50,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<50,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<20,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<70,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<2,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<80,00
1
803,50
1404,75
R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<25,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<50,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<50,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<40,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<140,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<4,00 R$<<<<<<<<<<<<<<<<2<240,00 R$00000000000000020549,00
987,50
1297,70
TOTAL
MIN<(50%)
1024,50
R$00000000000000100271,34
R$00000000000000190699,68
1<tas<par<mois<donc<6<gros<tas<donc<
R$<<<<<<<<<<<<<1<210,31 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<897,81
R$<<<<<<<<<<<<<2<299,59 R$<<<<<<<<<<<<<1<705,84
1526,65
R$<<<<<<<<<<<<<1<049,06 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<993,85
R$<<<<<<<<<<<<<1<993,22 R$<<<<<<<<<<<<<1<934,35
1205,25
R$<<<<<<<<<<<<<1<052,19 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<<<891,66 R$<<<<<<<<<<<<<<<1<075,94
R$<<<<<<<<<<<<<1<999,16 R$<<<<<<<<<<<<<<<<1<740,19 R$<<<<<<<<<<<<<<<2<044,28
la<vente<au<mois<t<provient<du<tas<tK9
<20parts0
carbon
Includes<
“brown”<
•<autumn<
leaves
•<wood<
chips
•<shredded<
paper
methode<
equiterre
cold<
R$000000000000000040603,63 composting
bilan0
R$000000000000000080794,00
pertes/pro R$00000000000000180222,35
fits0d'une0
annee0 R$00000000000000140031,97
type
10057
TOTAL
R$00000000000000150509,31
R$000000000000010815,47
1161,90
861,90
R$000000000000010346,72
1876,25
R$<<<<<<<<<<<<<1<071,25
R$<<<<<<<<<<<<<2<035,38
1003,20
R$000000000000010516,35
R$<<<<<<<<<<<<<<<<<566,04 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<502,19 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<426,88 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<534,16
R$<<<<<<<<<<<<<1<121,51 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<954,16 R$<<<<<<<<<<<<<<<<<811,06 R$<<<<<<<<<<<<<1<060,94
1007,10
R$000000000000010573,59
1032,90
R$000000000000010578,28 R$000000000000000010363,07 R$00000000000000010613,91
905,10
R$000000000000010606,88
R$0000000000000000000000,73
1010,10
R$00000000000000000874,63 R$00000000000000000753,28 R$00000000000000000640,31 R$00000000000000000826,82
1481,25
MIN<(50%)
MAX<(95%)
projection<réaliste<
(75%)
cout<de<
production/kg
MAX<(95%)
projection<réaliste<
(75%)
Méthode0équiterre
628,55
Annexe 2 : Résumé de la phase 2 avec 2 scenarii (hot et cold composting)
donnees
prix<compost<(R$/kg)
rendement
salaire<1emp/an
nb<cycle<production/<an<
avec<equiterre
nb<cycle<production/<an<
avec<cold<composting
prix<label<(R$)
decisions
taille<du<terrain<(m2)
nombre<de<partenaires
indicateurs
Production<de<
compost<(kg)
Profits<par<la<vente<
de<compost<(R$)
1028,40
R$000000000000000060080,96
561,90
R$00000000000000000319,16 R$00000000000000000301,31 R$00000000000000000256,13 R$00000000000000000300,04 R$00000000000000000642,75 R$00000000000000000631,31 R$0000000000000000000514,54 R$000000000000000000645,56 R$00000000000000000629,44 R$00000000000000000575,85 R$00000000000000000726,19 R$00000000000000000538,69
R$00000000000000160800,00
327
409,80
30%
R$000000000000010400,00 R$000000000000010400,00 R$000000000000010400,00 R$000000000000010400,00 R$000000000000010400,00 R$000000000000010400,00 R$000000000000000010400,00 R$00000000000000010400,00 R$000000000000010400,00 R$000000000000010400,00 R$000000000000010400,00 R$000000000000010400,00
81,84
81,84
81,84
81,84
482,10
84m2<68,8m2<et<
R$0000000000000000000001,82
592,50
cout<de<
production/kg
30%
Méthode0cold0composting
Production<de<
compost<(kg)
Profits<par<la<vente<
de<compost<(R$)
revenus<du<label
quantite<de<compost<
a<fournir<a<l'ecole<
(kg=m3)
Annexe 3 :
organiques
Março
Vila>Kalango
Clubventos
My>Blue/Mosquito
Chili>Beach
Terra>Viva
Ibiscus
Jeribá
TOTAL%POR%DIA
TOTAL%POR%MÊS
TOTAL%(.80%)
Quantidade>
minima>
necessaria
Diferença>de>
quantidade>total>
(V80%)>e>
quantidade>
minima>
necessaria
Estimations
Abril
Maio
des
quantités
de
Quantidade%de%lixo%orgânico%gerada%por%cada%participante%.%projeto%piloto%(quilo)
Junho
Julho
Agosto
Setembrp
Outubro
Novembro Dezembro
déchets
Janeiro
Fevereiro
TOTAL
284
352
283
341
N/A
352
328
341
444
1240
518
1240
443
1200
501
1240
467
1200
467
1240
538
1240
401
1160
4672
11145
247
222
67
543
207
101
61
354
69
135
N/A
270
184
146
57
517
282
247
132
733
246
207
133
648
238
155
46
535
278
220
133
651
222
238
141
689
222
237
136
667
308
465
175
772
111
253
20
578
2615
2626
1102
6957
55
1715
343
45
1346
269
27
825
165
52
1573
315
99
3078
616
97
2993
599
87
2616
523
98
3023
605
99
2957
591
96
2969
594
113
3498
700
87
2524
505
954
29117
5823
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
3000
93
19
V85
65
366
349
273
355
341
344
450
255
2823
Source!Marie+Eve!Lacombe.!
!
Annexe 4 : Détails de la méthode de cold composting
Anexo 4 – Parecer Técnico compostagem
O presente anexo complementa o projeto inicialmente submetido para o edital da Coelce em
Setembro de 2011. Em resposta a uma demanda inicialmente feita por gestores da Coelce,
solicitamos que um engenheiro agrônomo com experiência em compostagem avaliasse o projeto e
adicionasse elementos técnicos considerados fundamentais para essa etapa do nosso projeto. O Dr.
Alberto M. T. Magalhães foi procurado pelo conselho comunitário de Jericoacoara para preparar
tal parecer. Além de especialista no tema, ele vive em Jericoacoara alguns meses por ano e
poderia, eventualmente, se tornar o responsável técnico do projeto, uma vez o mesmo comece a
operar.
Destacamos que tal parecer complementa o projeto anteriormente submetido. A compostagem
representa a primeira etapa do projeto. O composto gerado será (1) vendido (representando o
primeiro produto do projeto) e servirá para (2) a construção da horta onde serão plantados frutas e
legumes para serem vendidos para restaurantes e pousadas locais.
Eliane Costa
Conselho Comunitário de Jericoacoara
José Osmar Fontenele
Secretário de Turismo e Meio Ambiente de Jijoca de Jericoacoara - CE
Luciano Barin Cruz
Marlei Pozzebon
Marie-Eve Lacombe
HEC$Montréal$
Parecer técnico sobre o projeto de gestão do lixo orgânico em Jericoacoara
Dr. Alberto M. T. Magalhães
Engenheiro Agrônomo - PhD
É com enorme prazer que contribuo voluntariamente com um parecer técnico a esta nobre e
oportuna iniciativa da HEC Montréal e que conta com o apoio do Conselho Comunitário de
Jericoacoara e da Secretaria de Turismo e Meio Ambiente de Jijoca de Jericoacoara.
Em decorrência das recentes mudanças na legislação ambiental, com destaque para o tratamento e
disposição dos resíduos orgânicos, sugiro a adoção da compostagem aeróbia e termofílica da
fração orgânica do lixo de Jericoacoara. A compostagem pelo método da UFSC de "leiras
estáticas com aeração passiva" (Büttenbender, 2004; Inácio e Miller, 2009), é perfeitamente viável
do ponto de vista técnico para ser aplicado neste projeto. É um método simples, de baixo custo e
que já foi implantado com sucesso em 2002 no munícipio de Garopaba/SC, região com atividade
turística sazonal intensa semelhante a Jericoacoara e posteriormente no município de
Angelina/SC. Além disso, esse método aceita o uso de todo tipo de resíduos de alimentos,
eliminando as restrições impostas pelo método originalmente recomendado (sugiro alterar o
material de divulgação).
A compostagem é a decomposição biológica de um substrato orgânico sob condições controladas
de temperatura, água e oxigênio. O calor produzido no processo de compostagem provém da
atividade metabólica dos microrganismos, que liberam energia em forma de calor. Devido a
baixa condutividade térmica da matéria orgânica, há um acúmulo de calor e aumento da
temperatura durante a compostagem. No final do processo a temperatura volta àquela do
ambiente e é quando o produto final, um adubo orgânico chamado de composto, fica estável e
livre de patógenos (Epstein, 1997).
Experiências brasileiras na implantação de modelos de coleta seletiva e compostagem da fração
orgânica dos resíduos sólidos urbanos têm se mostrado eficazes no aumento dos níveis de
reciclagem em curto prazo. O gerenciamento de resíduos urbanos baseado na compostagem da
18!
!
fração orgânica possui potencial de aplicação nos municípios brasileiros devido à baixa
complexidade e a capacidade de elevar os índices de reciclagem e com um baixo custo relativo
(Inácio & Konig, 2003). Ressalta-se que a adoção da compostagem auxilia também na
manutenção da vida útil dos aterros sanitários, consequentemente, redução dos custos de
operação (Inácio e Miller, 2009).
O método de compostagem que estou sugerindo se caracteriza pelo emprego de algumas técnicas
específicas como o (1) formato retangular das leiras e sem a necessidade de construção de
composteira (recipiente de compostagem) e (2) do revolvimento periódico do material em
decomposição (leira estática), pois (3) utiliza um material "estruturante" na sua arquitetura que
garante a aeração (passiva). Este método permite que as leiras, ao chegarem naturalmente a 65ºC,
(4) recebam cargas periódicas de novos resíduos. A nova carga é (5) simplesmente misturada ao
material já em decomposição, dentro da própria leira, com o uso garfos agrícolas. Uma (6)
cobertura lateral e superior com aparas de grama, capim ou material semelhante, se faz necessário
para manter o calor produzido pela atividade biológica, sem prejudicar as trocas gasosas.
Dependendo do gerenciamento da operação o processo leva de 3 a 6 meses (Inácio e Miller,
2009). Büttenbender (2004) avaliou e descreveu a viabilidade da compostagem em leiras estáticas
com aeração passiva pelo método UFSC para o gerenciamento dos resíduos sólidos do município
de Angelina - SC.
Etapas técnicas sugeridas:
1. Compra de equipamentos e ferramentas.
2. Contratação de mão de obra para construção da cacimba.
3. Contratação de mão de obra para construção do abrigo.
4. Contratação e treinamento de mão de obra para operação de coleta e manutenção do pátio
de compostagem.
5. Construção de abrigo (no lugar das composteiras) e instalação do gerador e rede elétrica.
6. Construção da cacimba (poço) e instalação de bomba d'água.
7. Coleta de material estruturante (maravalha, aparas de madeira e poda de árvores e
coqueiros) e vegetal (aparas de grama, folhas ou outro material similar).
8. Montagem meticulosa das leiras respeitando a arquitetura recomendada (Inácio e Miller,
2009), com camadas de material estruturante e restos de alimentos e cobertura (lateral e
superior) de material vegetal. Importante que o alimento não fique exposto.
• Em pátio sem auxílio de máquinas recomenda-se leiras com dimensões de 1,0 a 1,5m de
altura e 1,5 e 2,5m de largura e o comprimento de 10 a 20 metros (variável conveniente
para adequação do processo ao número de pousadas/restaurantes envolvidos).
• Os operadores devem observar diariamente as temperaturas no interior das leiras.
Reduções abruptas e temperaturas abaixo de 55ºC são sintomas de interrupção do
processo termofílico, por falta de oxigênio (ar) e água ou excesso de água e compactação.
• Faz parte da observação das leiras (retira-se a camada superior de cobertura vegetal) abrir
e retirar amostras internas da massa para verificar visualmente a decomposição dos
materiais e se não há emissão de odores desagradáveis.
• Os restos de comida devem chegar ao pátio de compostagem em bombonas plásticas de
50 litros fechadas com tampa hermética e alças.
• Cada leira é montada aos poucos, isto é, não é construída com sua altura máxima em um
único dia. Cada leira deve receber material a cada 2-3 dias, sempre intercalando (de baixo
para cima) material estruturante, restos de comida, material estruturante e aparas de
vegetais. Sempre mantendo uma borda lateral desse material com 20-30 cm de espessura.
• É recomendado ter sempre um mínimo de 2-3 leiras sendo montadas simultaneamente.
• Quando a leira atinge a altura máxima (incômodo no levantamento e esvaziamento das
bombonas cheias) aguarda-se o fim do processo, quando a temperatura volta a do
ambiente.
19!
!
•
•
O composto frio deverá ser transferido para outro local para a fase de 20 dias de
maturação.
Recomenda-se peneirar o composto antes do uso e retornar a sobra da peneira para a
montagem de uma nova leira.
!
Pessoas!sugeridas:!
1. 2!pessoas!terceirizadas!para!construção!da!cacimba.!
2. 2!pessoas!terceirizadas!para!construção!do!abrigo.!
3. 2!pessoas!contratadas!para!acompanhamento!da!coleta!da!fração!orgânica!e!manutenção!do!
pátio!de!compostagem!(nota!3!+!já!orçado).!
Custos!extras!(previsão):!
1. Construção! da! cacimba! (nota! 7! +! já! orçado).! Acho! que! com! essa! verba! dá! também! para!
comprar! o! gerador,! bomba! d'água! sapo! (tipo! Anauger! 800)! e! mangueira! (não! precisa! de!
sistema!de!irrigação).!
2. Construção!do!abrigo!com!segurança!(substitui!nota!9).!
3. Compra! de! 2! garfos! agrícolas,! triturador! de! material! orgânico! (pode! ser! o! da! marca! Trap),!
peneira! (tipo! de! obra)! e! termômetro! digital! (Full! Gauge! +Penta! III).! Um! triturador! de! coco!
verde!poderá!ser!útil!para!a!formação!de!material!estruturante.!
4. !Aluguel!do!frete!para!coleta!no!lugar!da!compra!dos!burros!(nota!5)!
5. Campanha! para! estimular! o! plantio! e! produção! de! grama,! capim,! gengibre! ou! material!
vegetal!similar!(o!ano!todo).!
6. Campanha!para!identificação!e!coleta!de!material!estruturante!(o!ano!todo).!
7. !Acordo!(Ematerce)!ou!contratação!de!acompanhamento!técnico!
Bibliografia!citada:!
1. Büttenbender,! S.E.! Avaliação! da! compostagem! da! fração! orgânica! dos! resíduos! sólidos!
urbanos!provenientes!da!coleta!seletiva!realizada!no!município!de!Angelina/SC.!Dissertação!
de!mestrado!em!Eng.!Ambiental.!UFSC,!2004.!123!p.!
2. Epstein,!E.!The!Science!of!Composting.!Pennsylvania.!Technomic!Publishing,!1997.!493p.!
3. Inácio,! C.T.! &! Konig! Jr.,! G.! Reciclagem! orgânica:! a! fração! orgânica! como! alvo! da! coleta!
seletiva.!VI!Seminário!Nacional!de!Resíduos!Sólidos.!ABES.!São!Paulo.!2004.!
4. Inácio,! C.T.,! Miller,! P.R.M.! Compostagem:! Ciência! e! pratica! para! a! gestão! de! resíduos!
orgânicos.!1°!Ed.!Rio!de!Janeiro:!Embrapa!Solos,!2009.!
!
20!
!
Annexe 5 : Données sur les différentes cultures : espacement, délais et rendements
0,2
3
94,50
0,3
1,2375
1,65
0,75
194,91
0,3
21
8
2,52
2,4
1,05
396,90
0,3
72
35
30
7
0,02
0,25
0,08
3,15
0,3
4,93
148
120
7
21
0,50
1
0,5
157,50
0,3
delai0croissance0
(j)
delai0pousse0du0
legume/fruit0(j)
duree0totale0du0
cycle0(j)
5/kg
15/0500
10fruits/pied 5T/ha/an
3.5/unité
10/100
5/kg
10/1000
25T/ha
2/kg
3kg/m2
5/unité
120kg/ha
1/unité
11/80semences 9/300semences 22/2500g
1kg/m2
6/kg
0,02
12,60
2
6
90
2,40
7,45/0100graines0 8/100
40kg/arbre
concombre
0,5
0,3
6
21
119
4/kg
0,02
3,15
0,4
25
80
3,97
coriandre
0,3
1,5
0,12
730
107
4kg/pied
0,02
0,71
3
217
50
3,57
pasteque
1
1,2
5
93
805
10/kg
0,02
0,01
1890,00
1,2
40
558
26,83
0,67/semence
1.50T/ha
3kg/m2
8/100semences
3/120unités
1700kg/ha
melon
0,3
6
1,44
1095
868
3/010semence 6,99/0,40g
17T/ha
7kg/m2
0,6
0,01
63,00
6
15
35
28,93
1/unité
40T/ha
maracuja
0,5
2
36
1095
1170
41/0100g
8T/ha
10fruit/pied 10T/ha/an
0,3
0,05
105,00
2
56
160
39,00
3.5/unité
ananas
0,3
2
4
1460
1270
55/05000
2T/ha
90kg/arbre
0,4
49,61
2
4
60
42,33
6/kg
6kg/pied
acerola
0,3
0,3
4
1095
1576
22,54/100g
1kg/m2
300T/ha
0,15
9,45
0,525
30
50
52,53
4/kg
xuxu
0,3
0,1
0,1575
1095
1099
13/0100g
0.5kg/m2
18T/ha
1
260,47
0,3
14
186
36,63
1/unité
18T/ha
goyave
0,3
0,525
0,030
30
1311
2,47
donnees7sur7les7fruits7et7legumes
papaye
citron
128,99
1,05
6
70
43,70
5,07
basilic
0,3
0,39
0,5513
30
114
3,07
202/010000
5T/ha
4T/ha
0,01
14,88
0,08625
10
100
3,80
3,41
ciboulette
0,3
0,225
0,0336
30
136
7,30
3.5/kg
3kg/m2
0,01
93,56
0,35
8
140
4,53
0,42
aubergine
0,3
0,45
0,0788
50
180
10,43
21/0100g
10T/ha
2kg/m2
0,01
71,66
1,1
15
210
6,00
2,28
oignons
0,3
0,325
0,4950
25
268
6,08
1.5/unité
8T/ha
0,01
306,36
0,35
10
80
8,93
7,30
persil
0,525
0,1138
30
120
1,96
140unités/m2
20T/ha
2/kg
300
fruits/pied/an
350
fruits/pied/an
180unités/m2
0,01
1,425
5
165
4,00
3,20
poivrons
0,7481
30
205
2,68
0,01
8
70
6,83
2,03
laitues
30
105
1,36
0,01
legumes/fruits
profondeur0
racines0(m)
profondeur0de0
quantite7de7
compost0
compost7
necessaire0(m)
necessaire
quantite0de0
compost0
necessaire0par0
cycle0(kg=1m3)
110
3,50
3,04
tomates
espacement0
entre0deux0pieds0
(m)
superficie7et7 espacement0
gestion7du7
entre0deux0
potager
rangees0(m)
superficie0
necessaire0par0
pied0(m2)
148
1,78
delai0
germination0(j)
4,93
3,48
cycles7de7
culture
2,47
duree0totale0du0
cycle0(mois)
nombre0de0cycle0
par0an
cout0des0graines0 316/05000
prix0de0la0denree0
rendements
(R$/kg)
3/kg
,7couts7et7 rendement0min0
prix
(kg/cycle/pied) 4kg/pied
rendement0max0
(kg/cycle/pied) 06kg/pied
!
PRODUCTION8(superficie8totale8=88800m2)
0,4
6
2
1,238
1,65
2,520
2,4
0,020
0,25
0,500
1
0,5
concombre
0,120
0,08
coriandre
3
1,05
pasteque
4,500
0,75
1,2
melon
1,440
3
6
maracuja
36
0,3
ananas
2
1,5
4
1000
acerola
2
500
525
1333
1,2
4
500
667
xuxu
0,525
500
667
6
0,158
50
667
goyave
0,3
500
67
2
0,030
30
667
citron
1,05
50
40
2
0,551
50
67
papaye
0,034
0,08625
50
67
0,3
0,35
50
67
basilic
0,079
1000
67
0,1
1,1
1000
1333
ciboulette
0,495
1500
1333
0,525
aubergine
0,35
3000
2000
0,39
oignons
0,114
600
4000
0,225
1,425
600
800
persil
0,748
2000
800
0,45
poivrons
1300
2667
11
0,325
laitues
1733
0,091
1,925
3,31
2,47
1011
1323
1
2492
650
4373
5
5,07
2,22
3,07
315
1440
13411
0,75
3,41
1
236
4913
63
7,30
65
500
1725
142
1950
210
0,42
5
10,43
76
378
20336
1,74
3284
862
2,28
1890
6,08
210
368
19977
R$,6,00
1,75
7,30
R$,1,00
210
1625
2683
R$,5,00
32,5
1,96
R$,2,00
165
271
3189
R$,5,00
1,64
10
868
3,20
R$,3,50
32
2,68
R$,5,00
R$8148954,52
0,33
1922
27,90
R$,4,00
R$819,38
868
2,03
R$,10,00
R$8678057,48
2,21
261
3898
R$,2,50
R$898825,26
106
32
355
1,36
R$,3,50
R$888623,13
2,46
686
98
3,04
R$,3,00
R$8735,89
50
1,78
R$,3,50
R$81018678,57
0,65
28000
1222
R$,6,00
R$838449,25
2,2
3,48
R$,4,00
R$81998769,06
312
3204
97333
R$,3,00
R$868706,88
14
2,47
R$,3,50
R$8118160,95
239
7902
R$,1,50
R$8108420,37
3,14
R$,3,00
R$8390,58
50
50
R$80,07
R$83,73
50
50
R$80,80
R$840,00
50
50
R$80,30
R$89,00
30
30
R$81,00
R$8500,00
500
500
R$810,00
R$8500,00
50
50
R$81,38
R$8687,50
500
500
R$80,30
R$8150,00
500
500
R$822,00
R$822,00
1
500
19
R$8238390,23
en,bottes,
(250g)
R$818421,92
en,unites
R$818177,06
112
3473 en,unites
en,bottes,
en,bottes,(250g) (250g),
R$848275,39
392
en,bottes,(250g)
50
R$80,67
R$833,50
Bilan
8206 <
R$86348761,05
R$83438562,09
R$80,80 TOTAL
R$8800,00
R$878086,08
1000
1000
concombre
R$81468000,00
en,unites
R$82918198,96
1
coriandre
1000
R$86,99
R$86,99
pasteque
1000
melon
1000
R$83,00
R$838000,00
maracuja
1
ananas
1500
R$841,00
R$841,00
acerola
1500
xuxu
3000
R$80,11
R$8165,00
goyave
4
citron
600
R$822,54
R$890,16
papaye
1
basilic
600
R$813,00
R$813,00
ciboulette
600
aubergine
2000
R$80,20
R$8121,20
oignons
4
persil
1300
R$821,00
R$884,00
poivrons
1300
laitues
R$80,63
R$8819,00
R$82768818,67
cout,total
cout,total
R$8244,44
R$8488,89
R$8488,89
R$818173,33
R$858,67
R$818040,00
R$8160,00
R$828053,33
R$8586,67
R$818000,00
R$878294,22
equipements,
prix,unitaire,(R$) quantite
R$,25,00
R$,50,00
R$,50,00
R$,40,00
R$,2,00
R$,260,00
R$,80,00
R$,70,00
R$,20,00
R$,1,000,00
TOTAL
prix,unitaire,(R$) quantite
R$898437,00
29
10
10
10
29
29
4
2
29
29
1
tomates
R$8238705,16
1021
0,525
tomates
Annexe 6 : Calculs des couts et profits du potager de la phase 3
culture
espacement,
entre,deux,pieds,
(m)
espacement,
entre,deux,
rangees,(m)
superficie,
necessaire,par,
pied,(m2)
nombre,de,pieds,
de,la,culture
nombre,de,
graines,
necessaires
superficie,
dediee,a,la,
culture,(m2)
rendement,
(kg/m2/cycle)
rendement,total,
potentiel,par,
cycle,et,culture,,
(kg)
nombre,de,cycle,
par,an
rendement,total,
potentiel,par,an,
et,culture,(kg)
prix,de,vente,de,
la,denree,(R$/kg)
profits,totaux,
potentiels,
annuels,(R$)
COUTS
chiffres,
graines
culture
quantite,de,
graines,
necessaires
quantite,de,
paquet,a,acheter
prix,unitaire,ou,
par,100g,(R$)
cout,total
pelle
fourche
rateau
cisailles
arrosoirs
brouette
balance
bottes
gants
frigo,(
RH
salaires,et,
charges,sociales,
(R$/an)
!
8800m2
!
22!
Annexe 7 : Résumé des budgets, couts et revenus par phase
budget(initial(
investissements(
initiaux
R$(25(000,00
revenus
depenses
profits(
potentiels
R$(3(510,07
=R$(3(510,07
phase(1
R$(3(510,07
cold(composting
hot(composting
couts(totaux
budget(restant
R$(2(549,00
R$(2(549,00
R$(14(380,30
R$(20(439,37
R$(4(560,63
R$(0,00
phase(2
R$(22(880,96 R$(18(277,33 R$(4(603,63
R$(32(309,31 R$(18(277,33 R$(14(031,97
phase(3
R$(634(761,05 R$(291(198,96 R$(343(562,09
!