GIRODET et l`atelier de David - Académie d`Orléans
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GIRODET et l`atelier de David - Académie d`Orléans
Au-delà du Maître GIRODET et l’atelier de David Une exposition au Musée Girodet, à Montargis, du 20 septembre au 31 décembre 2005 Les élèves de l’atelier de David, de l’influence à l’émancipation Jacques-Louis David, Académie d’homme, dite Patrocle, 1780. Huile sur toile, 122 x170 cm Cherbourg-Octeville, musée d’art Thomas Henry © Cherbourg-Octeville, musée d’art Thomas Henry Le Musée Girodet présente les oeuvres de jeunesse des meilleurs élèves de David, partagés entre adhésion au maître et émancipation. Si la question de l’émulation entre David et certains de ces élèves a déjà donné lieu à des études, aucune approche comparative n’a encore envisagé les relations entre les condisciples du grand maître néo-classique. L’exposition présente les oeuvres de six des plus doués d’entre eux, entrés dans l’atelier de David entre 1784 et 1789 : François-Xavier Fabre, François Gérard, Antoine-Jean Gros, JeanBaptiste Isabey, Jean-Baptiste Wicar et Anne-Louis Girodet, né à Montargis en 1767, qui tend à être justement reconnu aujourd’hui comme un des peintres majeurs du XIXe siècle français. Près de 70 peintures et dessins sont exceptionnellement réunis : académies, dessins préparatoires, scènes d’histoire, paysages et portraits. Outre des oeuvres appartenant à la collection du Musée Girodet, sont présentées des oeuvres provenant de prestigieux musées nationaux (Musée du Louvre, Musée national du Château de Versailles), de musées étrangers, de musées de province, mais aussi et pour la première fois, certaines oeuvres plus confidentielles, appartenant à des collections privées françaises et étrangères. Jean-Henri Cless, L’atelier de David, 1804 Lavis d’encre de Chine et plume, 46.2 x 58.5 cm Paris, Musée Carnavalet. © PMVP – Cliché Lifermann. Dépassant la simple question de l’apprentissage, l’évolution des rapports entre élèves durant la période 1784-1802 est détaillée pour souligner les similitudes et les différences de parcours. On y perçoit la complexité des relations d’amitié, de rivalité et de dissidences, emblématiques de l’agitation intellectuelle, politique et artistique qui régnait au sein de l’atelier du peintre du Serment des Horaces. Anne-Louis Girodet-Trioson, Horace tuant sa sœur Camille, 1785. Huile sur toile, 111 x 148 cm Montargis, musée Girodet. © Musée Girodet. L’exposition présente au fil de trois parties l’itinéraire de ces peintres de la jeune garde de la fin du XVIIIe siècle. Des artistes sous influence revient sur l’aspect pédagogique de l’enseignement de David et la construction d’une esthétique « davidienne » qui marque profondément le travail de ces élèves. Avec la Révolution, l’engagement politique de David devient prégnant dans leurs oeuvres alors que tous, en préparant le concours du prix de Rome, sont déjà tournés vers l’Italie. Expériences italiennes retrace l’étape du voyage à Rome, véritable passage obligé. Les élèves de David y copient abondamment les antiques et sont confrontés à une culture artistique nouvelle, encore vécue comme un idéal. L’influence de David toujours présente, se fait pourtant plus distante. Oublier le maître marque le tournant engagé dans leur carrière par les élèves de David. A la fin des années 1790, l’épopée napoléonienne commence à investir la production des anciens élèves de David, qui s’affirment comme les futurs peintres officiels de l’Empire. Le développement des portraits et des sujets littéraires marque une forme d’émancipation par rapport à l’enseignement du maître et annonce les bouleversements artistiques de la première moitié du XIXe siècle. Des artistes sous influence Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’apprentissage dans l’atelier du maître est le complément nécessaire à la formation académique du peintre. David accueille ses premiers élèves, Hennequin et Wicar dès 1781. Drouais entre dans son atelier en 1782, Fabre en 1783, Girodet en 1784, Gros en 1785, Isabey et Gérard en 1786. L’atelier de David se singularise rapidement par le nombre d’élèves ainsi que par le renom de beaucoup d’entre eux. Le rôle du maître dépasse le simple rôle de professeur et de protecteur, et ses qualités de pédagogue font sa célébrité au même titre que ses dons artistiques. Le respect de l’individu dans un cours collectif, associé à une direction sévère dans l’esthétique, font la réussite et l’originalité de son atelier. François Gérard, Joseph reconnu par ses frères, 1789 Huile sur toile, 111 x 144 cm Angers, musée des Beaux-Arts © Musée d’Angers – Photo Pierre David. Le concours pour le Grand prix constitue depuis 1663 le point d’orgue des études à l’Académie royale de peinture et de sculpture. En 1789, les jeunes artistes candidats au concours sont issus des ateliers de David, Vincent, et Regnault. L’exemple de ce Grand prix, remporté par Girodet, élève de David, et par Meynier, élève de Vincent, montre qu’à la fin du XVIIIe siècle, les œuvres des concurrents combinent à la fois influence du maître et référence à la tradition, incarné par les plus grands peintres, Raphaël ou encore Poussin. Comme Socrate et Timoléon, Marius est un personnage emblématique de l’atelier de David. Il permet à chaque ancien élève d’affirmer à la fois sa fidélité au maître et son originalité par rapport à l’œuvre de l’élève préféré. Si Fabre et Wicar restent fidèles à la composition de Drouais, Gérard et Girodet utilisent l’histoire du général romain pour célébrer sur un mode ironique les déboires de leurs propres expériences italiennes. De ce point de vue, ils rompent avec Drouais mais restent fidèles aux préceptes de David : rechercher moins l’originalité d’un sujet que l’originalité de son traitement. François Gérard, esquisse pour Le Peuple français exigeant le renversement du tyran le 10 août 1792, 17921795. Huile sur papier, 21 x 35 cm Vizille, Musée de la Révolution française © Musée de la Révolution française, Vizille. La notion de pédagogie, captivante pour le maître, parfois jusqu’à la perversité, infiltre dans l’atelier de David toutes les sphères de la vie culturelle, artistique et intellectuelle bien sûr, mais aussi morale. La question de savoir quelle influence politique David a exercée sur son entourage revient à se demander s’il y a eu un terrorisme du maître, élu député à la Convention, ou si son atelier a accueilli des artistes réfractaires aux événements. En fait, au-delà de l’enthousiasme, certains de ses élèves, à l’instar de Gérard, ne peuvent pas faire autrement que de le suivre et donner des gages à la Révolution. Expériences italiennes Excepté Isabey, les principaux élèves de David font le voyage en Italie : Wicar y part avec le maître en 1784, Fabre et Girodet y séjournent en tant que pensionnaires du Roi, Gérard y retourne en 1790, Gros y arrive en 1793. Les carnets que ces artistes utilisent pour tracer et pour conserver leurs dessins présentent d’intéressantes analogies et sont révélateurs d’une méthode commune, répondant à la fois à une vision théorique et à des critères pratiques, dont les élèves semblent avoir hérité de David mais que chacun d’entre eux utilise à sa façon. L’esprit systématique du maître, que Drouais et Wicar s’efforcent d’imiter, ne se retrouve plus dans les carnets de Girodet et Gros. François-Xavier Fabre, Portrait d’homme à la cape rouge, Vers 1795-1800, Huile sur toile, 91,7 x 71 cm, Montréal, musée des Beaux-arts, achat, legs Horsley et Annie Townsend et legs J. Aldéric Raymond © Musée des Beaux-arts de Montréal Antoine-Jean Gros, Portrait de François Bruguière, 1796 Huile sur toile, 80 x 66.5 cm Marseille, Musée des Beaux-Arts (dépôt du Musée du Louvre) © Musée des Beaux-Arts de Marseille – Photo Jean Bernard. Au cours de sa longue carrière italienne, le parcours de Wicar portraitiste conserve sa cohérence, tout en connaissant une évolution qui, des premières expériences parisiennes vécues aux côtés de David dans les années révolutionnaires, le conduira à des solutions tardives proches de celles de Gros et d’Ingres. Devenu « peintre toscan », Fabre travaille dans les années 1790 loin de Paris et de son maître. Sa clientèle est cosmopolite et aristocratique. Il se cantonne, pour les sujets, à un répertoire consacré par la tradition, pour le style, à celui du David des années 1780. Il donne de ses modèles des images agréables, discrètement flatteuses, conformes à la conception traditionnelle du portrait mondain. Arrivé à Rome au printemps 1790, pour effectuer son séjour de pensionnaire au Palais Mancini, Girodet entend bénéficier d’une liberté au moins égale à celle dont il jouissait à l’école de David : il ne souhaite pas se conformer au cadre d’études imposé par l’Académie mais affirmer son autonomie et sa personnalité. Conquérir l’originalité signifie alors pour lui se distinguer de son maître. Girodet exprime d’ailleurs clairement son « désir de faire quelque chose de neuf ». Dans Le Sommeil d’Endymion, œuvre « littéraire », le choix du sujet érotique, la beauté hermaphrodite du protagoniste, sa sensualité inspirée du Corrège, sa passivité séduisante, montrent comment Girodet s’éloigne de la voie ouverte par le maître et cherche d’autres modèles. Girodet s’oppose également au dogme du beau et explore la sphère du sublime, de l’expressivité, de la caricature, en faisant l’expérience de sujets « terribles », qui conduisent à une altération de la beauté. Le peintre est contraint de fuir Rome suite au pillage de l’Académie de France par les Romains le 13 janvier 1793. Il retrouve Gros à Gênes en mai 1795. Les deux artistes, qui fréquentent les salons et travaillent ensemble, s’échangent leur autoportrait en guise de témoignage d’amitié. Tandis que Girodet regagne la France en 1795, Gros, présenté à Bonaparte, devient inspecteur aux revues, puis membre de la commission chargée de recueillir les objets d’art. Les commandes de portraits se multiplient de la part d’une clientèle qui n’avait pas encore l’habitude de se faire représenter. Avec Gros, s’affirme alors l’exemple d’un artiste dont la carrière, bouleversée par la Révolution, va s’inscrire en dehors des catégories académiques. Son exemple préfigure le XIXe siècle, quand le prix de Rome et le voyage en Italie ne seront plus les conditions premières d’une carrière. Oublier le Maître Amis dès la fin des années 1780, François Gérard et Jean-Baptiste Isabey réagissent de façon différente aux conditions nouvelles imposées par la Révolution. La réussite d’Isabey, qui répond aux opportunités du marché, contraste avec les difficultés de Gérard, dont la peinture d’histoire peine désormais à trouver preneur. Avec Bélisaire, œuvre réalisée grâce au soutien financier d’Isabey, Gérard rencontre enfin le succès au Salon de 1795. Le Portrait d’Isabey, peintre, présenté au Salon de 1796, se veut un hommage de Gérard à son ami. En fait, cette oeuvre est aussi le fruit d’une stratégie commerciale mise en place par les deux amis : Isabey bénéficie grâce à l’œuvre d’une renommée flatteuse de bienfaiteur ; Gérard utilise la popularité d’Isabey, déjà célèbre, pour courtiser le public. Présentée au Salon de 1798, la Réunion d’artistes dans l’atelier d’Isabey, de Louis Léopold Boilly met en scène 31 artistes, dont Girodet, Gérard et Isabey, venus découvrir La barque d’Isabey. Que se cache-t-il derrière cette œuvre d’où est curieusement absent David, désormais chef de l’Ecole française ? Cette œuvre atypique constitue la réplique de Boilly à Wicar qui, en avril 1794, a voué aux gémonies Boilly, coupable de se livrer à la peinture de genre. Le peintre nous donne également à voir une scène de fraternisation républicaine. Le manifeste de Boilly, cosigné indirectement par une trentaine d’artistes d’horizons fort différents, revendique la fin de la querelle des genres, ainsi qu’une liberté essentielle aux artistes, celle de la créativité sans entrave. François Gérard, Portrait d’Isabey, peintre, 1795 Huile sur toile, 194.5 x 130 cm Paris, musée du Louvre © RMN – Gérard Blot. Le développement des sujets littéraires dans l’œuvre de Girodet, Gérard, Gros et Wicar marque une forme importante d’émancipation artistique par rapport à l’enseignement de David. L’intérêt que ces artistes portent à la littérature passe à la fois par l’illustration de sujets antiques et novateurs, tels la légende d’Ossian et le mythe de Sapho. Dès son séjour en Italie, Girodet utilise le thème d’Ossian dans sa recherche d’indépendance et d’originalité. Ossian aide Girodet à créer une poésie des images, sans descriptions concrètes, qui semble faite de la même substance évanescente des rêves, des élucubrations et des souvenirs. L’émancipation de Girodet, qui s’achève au cours de la décennie 1790 à 1801-1802, coïncide dans le parcours de l’artiste avec la recherche d’une peinture bénéficiant de tous les droits de la poésie. C’est dans cet esprit que l’artiste exécute son Ossian commandé par Bonaparte pour la Malmaison. Antoine Jean Gros, Sapho à Leucate, 1801 Huile sur toile, 122 x 100 cm Bayeux, musée Baron Gérard © Musée Baron Gérard – Bayeux. Le thème d’Ossian illustre parfaitement l’émulation que David a su faire naître entre ses élèves et leurs efforts, couronnés ou non de succès, pour outrepasser son art : en se libérant complètement de l’enseignement de son maître, Gérard qui peint l’autre Ossian de la Malmaison, reçoit l’éloge du maître ; à l’inverse, à trop vouloir vaincre et innover tout en restant fidèle à l’esthétique néoclassique, Girodet atteint le bizarre et mécontente David qui y voit une perversion de ses leçons. Les élèves de David ont profité de la liberté d’interprétation liée au personnage de Sapho : de Girodet à Gros, c’est toute la vie des artistes qui défile dans cette destinée. Gros a représenté toutes les Sapho : avide d’immortalité, révoltée, désespérée. Fasciné par la douleur sans remède, le peintre montre que sa révolte est la forme suprême du désespoir, puisque malgré son effroi, Sapho ne peut faire autrement que d’aller jusqu’au bout. « La scène est romantique », lance pour la première fois un critique de Salon de 1801. UNE EXPOSITION EXCEPTIONNELLE AU MUSEE GIRODET RENSEIGNEMENTS PRATIQUES L’exposition est ouverte tous les jours sauf le lundi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Fermeture les jours fériés. Musée Girodet, 2, rue de la Chaussée, 45200 Montargis Tél : 02 38 98 07 81. [email protected] Tarifs : Entrée du musée : 3 € et 2 € (tarif réduit) Visites guidées : Pour le public individuel, tous les samedis après-midi à 15 h 30 Pour les groupes, sur réservation au 02 38 98 07 81 Publications, coédition Somogy Editions d’Art – Agglomération montargoise et rives du Loing. Le Musée Girodet, haut lieu de l’art du XIXe siècle, a bénéficié d’importants travaux muséographiques en vue de l’exposition Au-delà du Maître – Girodet et l’atelier de David. Ces aménagements, financés avec l’aide de la région Centre et du département du Loiret, préfigurent la rénovation complète du musée qui interviendra dans les années qui viennent, portée par l’Agglomération Montargoise Et rives du Loing (AME). L’exposition Au-delà du Maître – Girodet et l’atelier de David est reconnue d’intérêt national par le Ministère de la Culture et de la Communication. Elle bénéficie, à ce titre, d’un soutien financier exceptionnel de l’Etat (direction des musées de France et direction régionale des affaires culturelles du Centre). Elle a également bénéficié de l’aide de la région Centre et du département du Loiret. Elle est présentée parallèlement à la rétrospective que le Musée du Louvre consacre à Girodet (22 septembre 2005 – 2 janvier 2006) et à laquelle le Musée Girodet participe activement en prêtant plus de 20 oeuvres. AUTOUR DE L’EXPOSITION Café historique Mercredi 5 octobre, à 18 h 30, au café des Glaces, 5, place Mirabeau à Montargis, La femme artiste à l’époque de Girodet et de David, échange avec Marie-Jo Bonnet, professeur d’histoire à Paris VII, auteur de l’ouvrage « Les femmes dans l’art » (2004, Editions de La Martinière). Organisé en collaboration avec le Centre Européen de Promotion de l’Histoire de Blois CONTACT AU MUSEE GIRODET Richard Dagorne, conservateur du musée Girodet, commissaire de l’exposition. 2, rue de la Chausée, 45200 MONTARGIS Tél : 02 38 98 07 81. – Fax : 02 38 85 59 19 [email protected] SERVICE DE PRESSE POUR L’EXPOSITION Catherine Dufayet Communication Tél : 01 43 59 05 05 – Fax : 01 43 59 05 02 [email protected] Théâtre Jeudi 3 novembre, vendredi 4 novembre, mardi 15 novembre, mardi 22 novembre, jeudi 24 novembre, à 20 h 45, au musée Girodet, Mercredis 16 et 23 novembre, à 19 heures, au musée Girodet, « L’atelier de David » Les artistes dont les œuvres figurent dans l’exposition prennent vie à partir de textes de l’époque. Une manière originale de découvrir la vie et les préoccupations de ces futurs grands de la peinture, leurs rapports parfois conflictuels avec le maître, leurs amitiés, leurs rivalités, leurs jalousies, leurs préoccupations sentimentales, leur vie culturelle… Spectacle présenté par Tivolio, compagnie de théâtre Serge Catanèse, organisé en collaboration avec l’Association pour la Promotion des Spectacles dans l’Agglomération Montargoise (APSAM). Renseignements : 02 38 95 02 15. A musées-vous en région Centre Dimanche 20 novembre 2005, après-midi « L’atelier de David » sous forme de spectacle-parcours au cœur même de l’exposition. 2005, année Girodet Au musée du Louvre, « Girodet (1767-1824) », du 22 septembre 2005 au 2 janvier 2006. Renseignements : 01 40 20 53 17. « L’atelier de David », du 22 septembre 2005 au 16 janvier 2006. Renseignements : 01 40 20 53 17. Au musée national du château de Compiègne, « Girodet et les décors de Compiègne », du 24 septembre 2005 au 6 janvier 2006. Renseignements : 03 44 38 47 00. Au musée Magnin, Dijon, « Péquignot et Girodet : une amitié artistique » du 27 septembre au 31 décembre 2005. Renseignements : 03 80 67 11 10. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE Anne-Louis Girodet-Trioson, Horace tuant sa sœur Camille, 1785. Huile sur toile, 111 x 148 cm Montargis, musée Girodet. © Musée Girodet. Jean-Baptiste Isabey, Isabey et sa famille, 1797 Crayon noir, 64.5 x 87.7 cm Paris, musée du Louvre. © RMN – Gérard Blot. Jean-Baptiste Wicar, Portraitde Jean-Henri Lesage-Senault, vers 1794-1795. Huile sur toile, 66.3 x 55.5 cm. Lille, Palais des Beaux-Arts © RMN – Ojéda/Le Mage. Anne-Louis Girodet-Trioson, dessin préparatoire pour Joseph reconnu par ses frères. 1789, pierre noire et craie blanche sur verger beige. 32 x 47 cm. Montargis, musée Girodet. © Musée Girodet. François-Xavier Fabre, Cléombrote et Léonidas, vers 1790-1795. Plume et encre brune sur papier bleu, 42.5 x 61.4 cm Quimper, musée des Beaux-Arts. © Musée des Beaux-Arts de Quimper. François Gérard, Portrait d’Isabey, peintre, 1795 Huile sur toile, 194.5 x 130 cm Paris, musée du Louvre © RMN – Gérard Blot. Antoine Jean Gros, Sapho à Leucate, 1801 Huile sur toile, 122 x 100 cm Bayeux, musée Baron Gérard © Musée Baron Gérard – Bayeux.