COLLOQUE INTERNATIONAL ‐ LA NÉOLOGIE SCIENTIFIQUE ET
Transcrição
COLLOQUE INTERNATIONAL ‐ LA NÉOLOGIE SCIENTIFIQUE ET
català Présentation Règlement Membres Activités Español français galego italiano Português română ▸ Realiter ▸ Réunions et journées COLLOQUE INTERNATIONAL ‐ LA NÉOLOGIE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE : BILAN ET PERSPECTIVES Réunions et journées 28 novembre 2003 Académie de Roumanie, Piazza José de San Martín, 1 (Valle Giulia) - Rome Documents fondamentaux Lexiques Realiter Téléchargements Inventaire des producteurs de terminologie 7e Journée scientifique Realiter 2011 1ère journée technologique Realiter 2011 Realiter bénéficie du SOMMAIRE Problématiques générales Les aménagements néologiques de la fin du XXe siècle Loic Depecker (Université de la Sorbonne nouvelle) Le phénomène de la néologie technique et scientifique au Québec ‐ Bilan et perspectives Tina Célestin (Office québécois de la langue française) Recherches en néologie soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) Evoluzione tecnologica e terminologica nel settore cartario Franco Bertaccini Elisa Bonelli (Universitá di Bologna) Criatividade e inovação terminológica, novos desafios Margarita Correia (ILTEC‐Portugal) Évolutions théoriques et méthodologiques dans la recherche en néologie scientifique et technique Isabel Desmet (Université de Paris VIII) Proyecto ESLEE : Creación neológica en los glosarios de migraciones y Nueva Economía Natividad Gallardo San Salvador (Universidad de Granada) Aspectos de descrição e de funcionamento de categorias lingüísticas em neologia nas diferentes línguas românicas Enilde Faulstich (Universidade de Brasilia) Importancia de los observatorios de neología para el seguimiento de las lenguas Maria Teresa Cabré (IULA) Secrétariat de Realiter Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine 131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39 [email protected] Generated by www.PDFonFly.com at 5/11/2011 7:28:05 AM URL: http://www.realiter.net/spip.php?article219 català Présentation Règlement Membres Téléchargements Inventaire des producteurs de terminologie 7e Journée scientifique Realiter 2011 1ère journée technologique Realiter 2011 galego italiano Português română LES AMÉNAGEMENTS NÉOLOGIQUES DE LA FIN DU XXE SIÈCLE Loïc Depecker Professeur de linguistique et de terminologie Université de la Sorbonne nouvelle-Paris III Réunions et journées Lexiques Realiter français Realiter Réunions et journées Activités Documents fondamentaux Español Je suis heureux, en tant que secrétaire général de Realiter, d’ouvrir ce colloque que nous avons organisé avec l’Union latine et cette belle Académie de Roumanie à Rome qui nous accueille aujourd’hui. J’essaierai de montrer rapidement ce que peuvent nous apprendre les expériences d’aménagement linguistique de la fin du XX e siècle, en orientant mon discours vers nos collègues italiens. Nous savons qu’il y a plusieurs types de néologie, au moins : - la néologie de forme : qui est l’apparition d’une forme nouvelle dans une langue, et donc d’un sens nouveau ; la néologie de sens : q u i e s t l’apparition d’un sens nouveau pour un mot déjà existant dans une langue. Nous savons également qu’il y a, dans les processus généraux de néologie : Realiter bénéficie du soutien de la Délégation une néologie qui touche la langue commune (c’est-à-dire la langue usuelle de tous les jours) ; générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) une néologie qui touche la langue spécialisée, qui se diversifie en multiples langues de spécialité (la médecine, l’électronique, la robotique, etc.). Dans cette dynamique incessante des langues (puisqu’une langue change à chaque seconde), la question se pose de ce qu’il en est de leur aménagement. "Aménagement" au sens de mesures visant à orienter une ou plusieurs langues dans une direction donnée, aux fins de maîtriser leur développement. Or, première constatation pour moi : pour aménager une langue il faut savoir précisément ce que l’on vise, en étant conscient qu’un changement profond s’effectue sur le long terme. Deuxième constatation : quand on touche à la langue, il faut avoir une certaine vision de la langue. Cela veut dire en termes de néologie qu’il faut choisir par exemple entre : soit accepter l’emprunt ; soit créer des termes ; soit les deux. Menée au sein d’un gouvernement, cette vision est politique. Donc les choix le sont aussi. Si l’on regarde aujourd’hui les dictionnaires de néologismes : ils font souvent une place très grande aux emprunts. C’est le cas par exemple pour des langues comme le néerlandais. Mais qui fait un choix dans ce genre de dictionnaires ? C’est l’auteur et l’éditeur. Ils retiennent les mots que les lecteurs risquent de chercher. Et les usages sont à l’emprunt, il est normal que l’on trouve des emprunts dans les dictionnaires. Il faut voir, pour une langue comme celle-là, les progrès considérables faits dans le sens de la création de mots nouveaux menés grâce aux moyens considérables de la Taalunie, organisme d’aménagement linguistique qui réunit la Belgique et la Hollande. On dira que la néologie de langue commune fluctue au gré du temps. Comme toute langue. On dit aujourd’hui en France, ce qui surprend à l’étranger, pour "je n’ai pas compris" : "j’ai pas percuté", "j’ai pas grillé", etc. Dans le cas des emprunts, il faut bien avoir conscience de leur effet symbolique, dont on sort difficilement. Ainsi des questions certes trop banales de l’équivalent de weekend, sandwich, etc. On en plaisante, mais la question risque de se poser à différentes époques. Car l’afflux massif crée une nouvelle donne linguistique. Avec cependant une nuance de taille : le renouvellement lexical est très rapide aujourd’hui, et bien des mots anglais qu’Etiemble par exemple stigmatisait dans son livre Parlez-vous franglais ? en 1964 sont aujourd’hui vieillis voire vieillots. Je parlerai surtout aujourd’hui de la néologie de langue spécialisée. La survie des langues en dépend largement, car le manque de termes techniques ou scientifiques dans une langue tend à la marginaliser. On le sent bien aujourd’hui pour les langues de France : nous avons élaboré cette année un Lexique de l’Internet en français, catalan, corse et occitan. On sent bien que pour certaines langues, comme le corse, cette terminologie est nouvelle et relativement "empruntée". Pour le catalan, les termes de l’Internet sont parfaitement intégrés. Quand à l’occitan, les locuteurs se battent encore pour définir ce qu’est exactement l’occitan d’aujourd’hui. La terminologisation donc, à savoir la création permanente et vivante d’une langue, est fondamentale pour sa survie. Il y a là plusieurs dimensions à considérer, au moins : la dimension pratique : le manque de terminologies et de néologies est une des causes qui peut amener à travailler dans une autre langue : on le voit en Scandinavie actuellement. On voit les énormes besoins en Afrique. Et on peut constater les énormes progrès rélaisés par le Québec ou la Catalogne en quelques années. http://www.realiter.net/spip.php?article221 Page 1 / 2 la dimension économique : les besoins en terminologies sont énormes et augmentent encore pour la traduction, la rédaction spécialisée, la documentation, les sciences de l’information ; la dimension politique : la notion d’espace linguistique est devenue extrêmement importante, car les espaces linguistiques -la francophonie, l’hispanophonie, la lusophonie, etc. sont partie prenant du jeu diplomatique mondial. Si l’on réfléchit un peu, la francophonie ne peut s’intituler comme telle si elle est cimentée par une langue française qui s’anglicise ; la dimension culturelle : cette dimension est évidente, et réunit les trois précédentes. Mais on doit se rendre compte que certaines conditions antérieures des langues tendent à disparaître ou à se transformer, notamment la territorialité des langues. Le fait qu’une langue soit associée à un territoire ne va plus totalement de soi, pour plusieurs raisons, au moins : à l’heure de l’Internet, des grands médias planétaires (CNN, TV5), les nouveaux moyen techniques : Internet, les réseaux de télédiffusion mondiaux, les chaînes planétaires (CNN, TV5), etc. La mondialisation fait circuler certaines langues comme jamais, et à les faire circuler différemment : elle donne de l’ampleur à certaines, cantonnent les autres, les menaçant de disparition par la simple de loi de leur nondiffusion ; les événements planétaires : les jeux olympiques, le Mondial de football sont des réunions qui attirent l’attention de milliards d’êtres humains ; solidarités internationales : il y en a, qu’on ne soupçonne pas à première vue, comme, et j’ai le droit de le dire ici, la solidarité latine. De même donc qu’on a avantage désormais à parler d’espace linguistique, on doit penser en termes de réseaux linguistiques. L’idée est assez récente : elle n’a pas vingt ans. Realiter, créé en décembre 1993, est ainsi un des seuls réseaux linguistiques au monde qui crée et distribue véritablement, dans une visée politique et avec une vision des langues, des produits terminologiques. Realiter a eu la chance de vivre le développement des grands réseaux de diffusion, comme celui d’Internet. Le terme d’"espace" monter bien la portée du phénomène : regardez par exemple la fréquence des mots québécois sur Internet. Les Québécois ont su se frayer leur espace sur Internet et changer la face du français actuel dans et par ce média. Les aménagements néologiques de la fin du XX e siècle sont donc des entreprises qui tendent à prendre en compte non seulement les besoins en néologie spécialisée, mais aussi les besoins en maîtrise de terminologies traditionnelles qui tendent à évoluer rapidement : ce qui les fait basculer souvent vers la néologie. On voit apparaître de manière très impressionnante aujourd’hui, des macroaménagements : ceux-ci concernent des langues de communication internationale comme le français, l’espagnol, le portugais, pour citer des langues représentées au sein de Realiter. Et l’on voit apparaître des microaménagements très efficaces, comme on le voit aujourd’hui pour certaines langues de France transfrontalières, comme le catalan, le flamand, ou l’occitan. Il faut donc revenir de certains schémas traditionnels, tels qu’ils ont été élaborés il y a quelques années maintenant. Il est sûr que pour aborder un aménagement linguistique entrent en jeu : le statut des langues ; le corpus des langues (et à l’intérieur de ces corpus des statuts particuliers pour certains termes ou certaines terminologies). Mais surtout il faut au moins ajouter un maillon à cette répartition : celui de ce que j’appelle le "circuitus", c’est-à-dire de la circulation des langues. C’est ce qui donne la dynamique à ce schéma qui ne demande qu’à s’enrichir. Je vous remercie de votre attention. Secrétariat de Realiter Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine 131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39 [email protected] http://www.realiter.net/spip.php?article221 Page 2 / 2 012134 67819 3 117 27 NO?&NO! 7F2FM 7 7212 !"3 2 #$%&' (02)27 *+,-./-012314/,5-+206 j.-k1l+m203.- X 8 Fn F21)13F7F31F 3 7 8 9 $ ' : ; $ 9 < T0 FHo0 7Fn F31F31 F117 = < > 9 ' ? & pqrstu6vtrwtrxy bz&9 {|#' @30A1 27 e&$9' BC&;'D&;989&'; g & C 8 ; ' & C 9 < &$>9' T0 FHo0 7Fn F31F31 F117 &$ }~ E FG F702H F ~ ¡¢£ ?&IJKK h ¤ ' C 8 % 98 9D ; ¤ 2 2 F 2 F n A 717 FH F 7F1) 7F100 33F3F8 M2FnF!71F L"FM F20A 3 H F D;&$¥?&¦¤;¤2 17 F0 F0 33 H F7F31F 3 F702H F2F ? & I J K K 20AH O§K¨©d::ª¤n Fn Fn77 F3Fo31Fn F31F3« F2Fn 7F21)1«F0 0 12F31F 3 Fn17F37F31 7F 312 7¬F17FH Fn Fn702Fn F ) 337F1) 7Fn F0A 0A F P6FQRSTUVS6FW6FP(FSRTPTXY6F@6ZQSY[\6F6@F ]ZY6S@Y^Y[\6F(\F[\R_6ZF`aB=bcde fd?gfdheBidg ! 132Fo0FnF 7 2Fn F31FW312 F 13F4F31F31 F 117F2F1«F31 7Fn F »&8¥7z=»=»¦ ×ØØÙÚÛÛÜÜÜÝÞßàáâØßÞÝãßØÛäÙâÙÝÙ×ÙåàÞØâæáßççç 3 H F2Fn F212 2Fn 7F 3 7 7F0 0n F1) 0F3¤212) F0 2 Fn F3¤®::8 Ho0 7Fn F31F31 F117 F¯T[P^F FT0 °Fn F1F3F8 2F7F7 7F8 87F102)27F 3 H 7F8 Fn2 F37F3 27Fn F71F831012 F7212H F±²²³`IJJ´© =¤T0 FHo0 7Fn F31F31 F117¬Fn 87F71F012 ¬F7¤72F2 M 7F277F4F31F 3 µF Y2 2F3 F4F31F2 3 ¬F0 33`8:¤%¶;&8|&8|';&C9<ªD&:'; 1"F27) ¬F81 7F81F3Fo17Fn¤2n 7F0 « 7µFZ 2F22F72F122o1o3¬FFo F 812¬F4F31F7212 FA72 H ¬F7 013¬F 18AH F2F8 32H FnF[o 0µ 6F0 22 F" F n1 213 2F1H F81F3Fn) 3 88 2F18n Fn 7F700 7F2F81F ¤18812 Fnon Fn F ) 337F2 0A 3 7¬F31F 3 Fn )2F)213F8 F8 n F4F ¤ o312 ¬F8 F2 27F37F31 7¬Fn F F37F1327F ) 337µFY3F¤;$9&D'$' >9¤$D&8;¤188 2Fn F31F 3 F4F3¤) 32 Fn¤99¤D'9¶9&': ¤12¬F1F0 7FnF287¬FnF 7F8 F0 FHF1F212F1F117µF\F7) 3F18n Fn F ¤A72 Fn F31F 3 F117F8 2212F717Fn 2Fn F 22FF8 78 02) F0 217F178 027F n F31F01102712 F2Fn F31F812H Fn F31F 3 F1F[o 0µFS 7F F2n 7F8 212F >9¤ F73F0 721212 O·F1M n¤A¬F4F3¤1o FnF¸¸YF7"03¬F7F0 F F 22F2n10 F4F 0 7nF31F 3 F0 F112Fn F31F) FnF117µFZ¤'9;8>9ªD& 9&'ª&¶¤7o3Fn 7F31 7Fn F31F831"2µFP F 2Fn F0 2F 2F8 F31F 3 F 22F1F12FH F3Fn) 3 88 2Fn F31F20A 3 ¬F2Fn 0Fn 7F2 7FHF31Fn7 2¬F7F12F4F F¹2A FH F0A1H F0 12F372H Fn 2F o312 2F7 2Fn17F71F8 8F31 F '9'D;¤&D|<8899&© c9'9&'¤ 0017 ¬F1F0 7Fn F0 22F87212 ¬Fn F1F F2 78 02) Fn 7F0A 0A 7F 2Fn 7F21)1«F 3 H 7F 7F1F[o 0¬F837F81203" 2F4F3¤®º=»ª;D9':;' 1 7F¼²µFS 7F8 8 7 7F81F31F72FH 3H 7F8 M27FH F3¤T0 F2nF F4FoFF 12"Fn F 3 ¬Fn 2F0 217F7 2Fn¤ 7F2FnM4Fo 10 8F837FH¤217µF(F8131o3¬F3F 0 )2F0 8 n12Fn F 22 FF8310 FH 3H 7F3 27Fn Fo17 FH12F1«F n 27F A72 H 7Fn F31F 3 ¬F1F72122Fn F31F 3 F2F4F31F12Fn 7F 3 7 7F237FH¤'' 87FF0 82F1F[o 0F2F837F81203" 2F4F3¤T0 FHo0 7Fn F31F31 F117µ ½¾¿0À2Á3013Â+/5.Ã,201Ä21mk1-+/m/Å.21325Æ.-/m/Å.Ã,2 ½Ç½¾6È/-Ä2Æ2-301Ä21mk1À5k3.Ã,21-+/m/Å.Ã,21k,1É,+Ê2ÁËÌ1Á/-32Í321Â.03/5.Ã,212310/Á.km Y3F712Fn03Fn F72 F31Fn10A F 3 H F1F[o 0F717Fn¤%&;'9&'9 372H F81203"FnF[o 0¬F7212 Fn02 2FA2 Fn F7 FA72 F2FHF 2) F 9¤8&$>9;¤T[P^µF6F2¬F18"7FLE¼²O§I¨ªD9&;'&''|'&>9' 7 0 8 32H 7¬F3F[o 0F¤222F817Fn F)21o37F0 21027F1) 0F31F^10 F8 n12F8"7Fn F ±²²F17¬F0 FHF1F8 F0 7H 0 Fn F8 ) H F F) 32 Fn2FnF3«H F20AH F1F [o 0F2FF^10 µFW12F0 22F8 n ¬F8 Fn 7F17 7Fn¤0102¬F3F[o 0F237F2F 1n182F37F737F2 3 7Fn78 o37¬F37F2 3 7F13177¬F8 Fn7 F37F ) 337F 1327FHF 2F3F18812 Fn17F31F7 02FHo0 7F¯81F« 83¬Fn17F37Fn 1 7Fn F ¤«83 212 F 72"F2Fn 7F0A 7Fn F°µ (8"7F31F70 n F F n13¬F3F872 F0 H F2F0323Fn 7FR2127`Î':'& H F31F2 3 F77 Fn 7Fn) 3 88 27F20A 3 H 7F1017F72F«8 2 F177) 2F %&$D&9;'$;©h'9';¤1212F837F8 00812 FH F37F 827F7 2F27Fn¤o3 F1F117FnF[o 0µFP 7F[o0 7F8 2F1n 33 2F 8'88;¤8102Fn 7F827F7F3Fn 22F372H ¬F2F0¤72F807 2F0 F0 7212F >9'¤1 0 ¬F4F31FFn 7F1 7F¼²¬FnFn) 3 88 2Fn 7F21)1«Fn F 3 F287F1F [o 0µFY3F12F 2 Fn"7F4F872FH ¬F7F4F812F37F21)1«F 3 H 7Fn F3¤®::8ª'9 ¤To7 )12 FnF117F0 2 8 1¬F7F7F8nF1FW812 2Fn F372H F2Fn F D|;¤\) 72Fn FU 213¬F o7)12 FHF1F0 77F77F102)27F1F3Fn 7F1 7Fϲ¬F '¤72F277F1F8A " Fn F31F 3 F¯F31 F13°µO§Ð¨ ÑF3¤A F102 33¬F31F8 72 Fn 12Fn 7FR2127`Î';'&$;D¤:98 ;¤`101F7Fn F o 7 7F31 7F 2Fn 7F8 077 7F4F3¤0A 33F n13µF 377F0 127¬F8 008 7F81F3¤8'D;9&<>9ªD& 8|&¤11 2Fn F37F2 3 7µFÑF017 Fn F7 FA72 F2Fn F71F7212 F 18AH F2F7 0 8 32H F81203"¬F3F[o 0F1FnÒF1F1)12Fn¤127F1F8A " Fn F ¤82F177µFW F0 F12¬Fn 87F837Fn F22F17¬F3Fn) 3 88 Fn 7F72127Fn¤&C ;'9':;&&¤$D&9'9;¤11 2F372H µF(F[o 0¬F31F 10712 FnF3«H F72F1 7FFnF0 7212¬F2F3¤13«F0 7712Fn 7F )337F1327F 702H 7F2F20AH 7F F8 2F2FA1 7 2F1773FH F81FF 2F7 2Fn F 3 712 µ ½ÇÓ¾6Ô+/m/Å.2ËÌ1,-1ÀÂ+-/ÆÕ-21,-.Ö2502m èàéßêëêÛêëë 01345678961 16577113516 6711616116515 !"#$%!45 16137711788656&1&76' (1 517331816 1161)*61++16161&6317'657711 5711 3,) 0657717417113491 161)*131186+11 63767676 !$#$-./012!$#$#$3!$##0345600%$0##0.$-.0!# 61)*6771613376577&1158 ++5161537&1 15776 # 0$#120#99.:0!$0/!6175571691);631++81 #$!$"<$#4$=>[email protected]@AB24CD611766616161639111 ###-00-#5E$##$$##516 1F1'11611 76881681'G7+6 1 561167187613 671 7861 1 ##$$#!$#0!5DH5I0###"#-:0$:047655 G151171 1856181618677&116577&1J571 57 16651KL 40;++15765771166&56766115+54111611816 765111+1833&51861 13551 11+16M87713 5711186771) N0#137G75167161 1 616577111867711 18 567161676 145O757 6 1 7861 5 137617881 0/#01!06+78767P+67881611 671161 155 67117167151)*61++1711414118677&1M58&13 5+676 7731&16571816'!#9$#!"!03$34##. -:04# +63318856816577&1)Q18R817657781&33, 61 7 77771816R15176618547 77118677&137R1655 66 M98167766174516)S41111';++16577113&5116+7676 !8766&33741 ++5161 16+513T761UVWXW3)YLVO>?ZB5 x71 1576 137117&1171351767617 !65181 7618816767618816885681 155 #"00 6&1 16137516657781) I $../$$2#$2$3/#4!9-$#! 7781U 57678377618361)|'$4# 1457&11 6558 6&1 687891 1176661 13757 33&51 1 ! 83 )015 11133741116 ##"$#03$0 56566576 16615737581 +1345678961 165771&1 M5876 1766611G1) N0$1!615&1 61 1 18 #1$#- 7735'7766&1768171675' 5676611 3085 66&1718677&1 #0$#15I $../ 7651136+51 761661181 1116181657676676 ++761 0-.0$#$#!##"$#03$05 N03115 !#90!##$$# N!#9$#! 61&1&9166337181676 1 5+ 1 11355 478 7 1)1 5+311616+&11 78611 65166337 7181 6671737876516861376 1 03$0-.$# "-#0145 133741678816'0$#!!##$ Q518676 65 1 677&116M735 &11)|788187M16 1 6577&1'3 1 U56518118 1)017 .!30# 031$./4#9#1#65077!&910 61!6651881 6 1761 1 !#0# 16577&1 #-!#-5 [\]^_`abcbdefghijklbmlhnokgbpqrmokhokansagtuh 065771166&1371 15761783181' 5116+Dv1 657781166&15 11371#.05w#. !$:!$99-2 7881x71y7M71UYLLz3){W|&116577811+76 816181661576 #!"!00!671& 66176351'68781631)01 561G76115 1146&1318183176 16577137+&1 1157616676355 1657781 61&1316 1676 1"#-#$0!1.!//465116'166776)01657781 ##.$-####-"$#420#06171&1176 551R6 91 ++516131G&'31 11 16715)*61++11657781 CD 5316 6G18161+18R817G1+5' 5+6768R81&13716763 671577G118616816 16715DH=}@~2.5>>B5 x7161 11611657781+6M13337'1471)*61++11& 313,1671371661.$.!1)x18183131891 #1#$#!6165181 66 7661565761716166&1 6577817&1116516511816 5G'7661151377667871 1 0!.#$#-.5I.406M1 1616577&1 6165 181 71371 13891 #0# !1876)75UVWWX3)Y{|16 16+5&1)1&11371631678313165771113891 18734&1&3181 1 51861616518116577&1165+6 351617767161 6673 1 766135 51865)0113891 78391616&1&17113181Dv 3891 476&1U33765161 !065181 661| 3891 1675+78117586&1 165 03$0=1#$#!0747341 137676767 1635|116+6 3891 1311376 171U616518116577&1171 #0$#10$ 3171678816711|) 416717613&1161';++116518176 5517881 6577&16916 676 1571D 5N0 1657781873477&1 U553 57655731783776761)| 1657781586&11 16+6 1657781 1836U553 73766517311 61657 # $0#14!61161|D5 012345682549 2446856 6 623 6164828 655568 3 2642 66436 2463623464865684 6835 6 3463586243468 252 664 428 382546 34635136 236562454666436 2865684 6362346466456648 56!649456365424253825 "185666264 23424266498 3635 34696#534 $%&'()"(*+,""$-&./0012&34&1562&-16466452 664835 46526 2356 256 286568463623456 63634 62 6& 6524385 645664 685452425664678 689$%&:$& 78 689%$""$-&;<16 64856684623=36> 642462462563 26244 3636 16968325249266635626 2 45346656482546256& ?@ABCDEFGHIJGEKLCMCLNJGFNODOPCQRIJGSGDTUVWX& Y166 2 23652Z268[5\95263 2854649 28546423 6 88664352Z296456]^_]26 622466 65 2556464 "1656646 2 236825 66454623=36> 642568223653346 564 2883 24465825 66262524 56 34363 34 53 5664266`9224465 3666 886964 1,+a(bc-d$&(--<d$&<b& 5e 622842363623264825 6=3f8562466356425 "$gch("&;<16656652Z2 22 5246 12 22 66 886646465 6 -hc$b%cic;<$-&$%&%$hjbc;<$-2&"1klYm&-1456682543 5664 1288546 2 62 "1 3464 65636 6646 2 23652Z2623=36& ?no@ApEGFNODOPCIqGEKLCMCLNGCFJLCLRLCOFFIDDIGOrPEFCJNIGILGsDEFCtCNI& !56 6346 6u685 62565 652Z22 635246 2 65446366464369 2 6386368 268542462 1jc-%,c+$&:$& "1,+a(bc-d$4& vwxyz{wz|}w~y{w|{w|y~{w{~}y {{w{wy{w& `3346269 16666866535 66 88664136466 56656465 3664 368366422846 24324 3436 3664468369 2465 66243686366 8866485243664 2 6346656 2262654265 648354668565668566 3662646423625668536546825 252496 12&:136386685642 66 62561$g3",+$+&"$-&:c$+-$-&i(h$%%$-&:<& 8 6!64463862835224656 665 6 628825224236542 56685366 2362 26926858656465652Z26568 26649 :(b-&"1$-3,c+&:$&"$-&i(c+$&3(--$+&:(b-&"1<-(a$&((b%&"18 2424346562 2355648[4& 6 1kiich$&,<+$&:1253246535 6 66 2 23652 69 6 2366 82 41cd3,-$b%&icb("$d$b%&h,dd$&3+cbhc3("&,)$%&:1436 36& vw}yw|wz{|w}| yzw{wy{wzy{yy|{w{w{¡y|{w¢& £346825 685656685666566569 264835 63234 52866565 635654624566 6646465 6664 646!1$-%&(cb-c&;<16]^¤6623449 142463=369 25243¥623 i+(bh,¦36 664366446368[§\!656232835¨646644566 8 26384528665246465696858656 6463664 6436835568 265654246564526591(33<*$+&"1(h%c,b&:$-&,+a(bc-d$-&;<c& 4522 64 236 2 23652Z2691655 64© 62 52Z26461,)-$+$+& 62625246 66456 652Z23=36646 36ª526!63623 5623944356 664133 63« 1klYm6&$%&:133 652Z2«1(),+:& 6!6 465242 6 2 23652Z26983 1`2452Z266465 6¬64 56¨433664825 26 366]^®983825 63656643!2226]^®¯f 3+$b(b%&"142466565 6562352¦36 69 6=36¨3635e 66 856658 22 23466 2 624346 2ª5286f6649 6452236 "166 2245642345464 3865644641$g3,+%$+&-,b&-(,c+¦25664645365 565234664522 31 26 8866563 252463545265`9 6 =3686346856552 4 62 6236365286648254865 2466423565664352Z26 23663246436& °(+&(c""$<+-2&"(&3(+%chc3(%c,b&(h%c$&:$&"16236546524465242 662456 6 66 23652Z26683534 53568 26643¥62352¦36 66436644636825 6¥623465242 6 6646465 6«¥>±²¬ $b&§4&³1$-%&:12 6352 6464666362356239632284236 88664 2 564636646 36266436646523936 1kiich$& 825486 1685642462 93u4612612446424 362u24 835¨6462 46523825462563¥>±² 26¨356 6354256 %$+dcb,",ac;<$-&$%&:$&"$<+-&)(b;<$-&:$&%$+dcb,",ac$4& vw´ ~w{ww¡}{w{ww|{w}µyz{wz|}wy¶ywy|{w& f85624669233462696 284 631386923=369 2 23652Z262 6634522 9 63656643=3663563638 "1cd3,+%(bh$&:14656552866483546536 12 26666 263 6 2362846 +$b:+$&h,d3%$&:$&"1 346666464636> 8586365666356 246252456 3436& ³16426 235 2 2366 6« ¯¯¬923543426 2!25466 2 23652Z26« ]]¬9366546 2 48 43633656646465 24366 26685464646854 3436f]^926 1(:,3%c,b&:$&"(&³j(+%$&:$&"(& 23652Z269 166465825 6 246353224122664 3436> 4678564356 28 4363662456656656 3436646 465 689.!25466 2 23652Z269254 6]¬152642 664786 656 36 652Z2666 68 34e48 6 2 2366324934522 93656 $%&:$-&(ii(c+$-&:(b-&"1`452464 6645685689.¬· 59 2 23634522 664 "(&hc)"$&:$-&$ii,+%-&:$&"1kiich$&3,<+&"$&,"$%&%$+dcb,",ac;<$4&Y(&3,<+-<c%$&:$&h$&d(b:(%&cd3"c;<$& 6256643624666¸3566266524 62 682545636 86364528664456858632 6452Z223 66 2362 26·6 64462Z9 6=364536636 652Z2663562 635246 2654& ¹ºº»¼½½¾¾¾¿ÀÁÂÃĺÁÀ¿ÅÁº½Æ»Ä»¿»¹»ÇÂÀºÄÈÃÁÉÉÉ ÊÂËÁÌÍ̽ÌÎÎ 01245678641297 7892 566717251171576212 7178 518691 619125981712 56176 7216816178 516468611759951781!"#$%&'()& 688 51579 6172%#*%+)%&,%&*%*&"#,"!*-&.#&%//%!0&(*'(%&)1"#*%&,!& "**(%&)"&/"#$*"!#&%!&)%&"#!%#&,%&)2157627212175145621212,#*!"!#& %#&/#$!#&,%*&%#3%(4&"$!(%)*0&)&,!&#!"%#!&/"%&%#&* !%&'(%&)%*&!%$5#)1%*&,%& )67 56 72 617624 7612175762161816645 4 21512151279 6712 5271 121567 6125762122 787651289 691178 756159:1 441171 9795626 7757621769;9188<71112596119:1 441171 714221 787981226511745745 8122218596 78& =>=?@ABCDEFGHIJKELKLMNONPFKEIKIBHDHQGE& RS2212926681456864186:11796766 7714567179 6718 951711 %//$"$%-&T!"#$%&'(688 56188 51 U 5279 6121761216152S2 VWXY0&)*&,78 71671576 711567 616 576292 22 7961609:626;9188 Z%&$))'(%0&'(&!%&*(&)97117179 61612$$"*#&(&)68119 7515 '(64598 7621716626 7422[29671179 614 58 751545 6956 712 14572"#1)\95686780128 7686 72459217912112628226 72762%#*(]%#!0& 7 1745 4 217981226918 7:17657196766 7179 611162125 %,&,75921179 61^W_0&%%!!%#!&,965122129 567124565127112 )`//$%&$#*!("&*#&)"#&,9711779 6714 51277912:1765808 186 7 abcdcefghgihjklmng461596S5117121o124 5919 567172127122 7 45921792159212591o6 721125:o858S5179 67166222671571 7769145 4 266 7279 671268 7567p18 49: 6 7124567128q67266 8118 186 7685991 54 5517518 41121o4956176 72176S51179 61 166291618 68 1 571 68611626 7r921578 \7998 62179 61 2861766711187671645 661stuvstwu6xy86152769 671719: 6 712 5:o79 671216818R1426128 7686 7245921791245121567 121 )6817251:1z1567 6127 :11268 96911stwty{{{4521%#$%&,%&)"& 578 4 7611 79576211|16716517178 4112459 8846 727)*& 4517:18578 4 761641771277912t{8}7676426152: 8651211o6712 4592177127 178512858S5179 6712 745 6218 72617744 5 5667164 571 51578626 7179 611876718& ~~g ghhcl bgh nbclfg& 01245678641276 7215:61214567179 671 7999625S28q67266S212 4516152795 219 6117581645 967197951179 61124 2918012 24182 592811 8826 78 781571791128212497 S716126712 79 621261285646 7126:15245 899218596 711946211212 672671 S1276215 7 7179:1 449218 1792721277912229717128012 1o1219 611758167688 471716179581146567114516S51 97641179 611681617stuv62 76179[92451212262429 5926 771 591o6 76469117stuw64 57257172111856S5128 72695154 57779 621 (**%&*647158R9U654669#!%]%#!#&%!&)"&,//(*#&"&(#&1"#*%&, 569 518 772 78 726959128 11221761128R5129129 567122 7911762912 729 611758167 17515196766 78 7814p1179 610& 19 11518158167267118 72676 718767112 779128%*!&%#/#&,"#*& 7795 24986^V71 28121o122 72[796292171129 1215181581 79 671124592179161171112 U 52456791U 55(&"&)1"#*%-& )(*&!",0&)%*&$(#$"!#*&,%*&!%#)1(%*&,%&)68168 72679127251:1 69 671716 7589676267176171671781579125 )9: 6 7p11518158179 67161171112456791`//$%-&)(*%(*& 795 2967121&%#/% %#!&%//%$!]%%#!&,%*&!%4!%*&'(& 81767 176 56 71779 6165 7626 7129 1215:6112 4529 6212^VV_-& R1 797951617stwu67161 215:6 7856671%*!&%$%!+)%&,"#*&)%#*%+)%& 121o1246928q672661717:62174 226669162151245 4 266 7279 67127 7 1795679124578 691:66 76 17[72 6781417744671581245 4 266 72 12856S5128814669459967626 76178 41858S51517819795117 22 869o79 62121 76221o 815212 67",!%&(&,%&%/(*%&)%*&*!#*& '(&)%(&*#!&*(*%*-&Z%!!%&"$5%&%*!&!(3(*&,%&*%-& \&9 611518158179 671& 0129 121518158179 6717 74218 487972152456786412 /#,"%#!"(4&,%(*&'(112 7999 5912721277912u{8}7116911 6712 87651267981226511715612174 226669279 671268 7261178 51 6:6 7 #$")%&,%*&%$5%$5%*&!%#)1'(%*-&%&$%&/"!0&),%#!/$"!#&,%*&##]"!#*&)%4$")%*0&)"& 9581 7 26 67115181581167956 71279 62126795615(#& 2[2S17 6 7718 95172 7178 5121186:6979 6718 56152615:6 ,%*&!%#)1(%*&,%&)681129795117U 779458677941215181721176 8596 768 72676 76626 716476 78q67266721851121286:692 611267197641179 611181 5672124956 6712249866292112 7 :1o 6217671671:161187 6714 5617661512218152 5117781 79 67181195814151 561715121 5215181581 ¡112 6712142 $"#!-&.#*(!%0&)*'(71218151261766967876151567 671126217¢:51 $#*!!(!#&,%&$(*&, :51224986629276215762694 61171567 6716 :956686 7:1878 5421o826 76962211712976:1781217511215127621 1215125762629186 71279 6212646 7121457268596 71 512 7 :11215986 716812801268121567 67125927122 7172616291261 76S5181712 61745 4 292o66215212151257624 5514815121512 79 67127628& £6129412 717121518158179 6717 74218 487969: 6 712 187671268141776 589121567 12 6615152 7215:6158}711612 7 :11261251815816117456861512 6217:66 711518158122 8692 ¤#!%#%!0&%%!!%#!&,11815129121597178117142591112:956686 7276 415117112515115911o68626 7121512969280187671244 51 78 12 U18625:679 6714 57%))%&(**%&*)"#!%&",%%#!0&(#%&!%#)1%& 79 6711769 6p5145 61 17 44 578& ~~~¥gm glhmdbh¦ghmlbk fcihdgfmkdghg h lk§khlk fg& ¨©©ª«¬¬®¯°±²³©°¯®´°©¬µª³ª®ª¨ª¶±¯©³·²°¸¸¸ ¹±º°»¼»¬»½½ 013456789 5655 5887373183149 87 46137 819 57 74 581974694571759937 6118589 555 148 957896651 7 91 9!"35 748#651 61546 8 9$57 8547 85341 9794 55 61711 15619%1 376533 &41'1 #651 637 18 6%6"35 919 5&549 4%617 78945 7%98$ (&1 9%13731496 79658171 437 7 7985354996 34535 9 5694571737575 41654%7 59& 8 %!664 )*+,-./0),012032+,4-0),.015647,4-.80 9:!%611;<%13453549 5694957819"*=35->27*?4,0,70.,.0)5>2*=,.065==,@,.0 ,=032*701,0)5>2*=,0+,),77,0),01"189 955 7&418535A999618%15619 79461BCDEDFGHIHJIKLMNOH%9957:5741897%65497194 55 416 1" &5419 7859 976541 785437419 9 85749&41'1 %5919 61897461874 9 &5419 7%6 94&18413 75767194 &5419 79651 85!87 6" &5419 7%P94999857 819 5% 59717 345 & 719 4655 0"5741 9 97QRSTUVWTXYZ[\]^_`ZY_Z`0,=0 859 977334519A5 1937 17595a1 679 197467 417P94991 9854467 9#bccd$%1373149655 3453561895741 59916539314 94179785 #eWVfXSXZWg[URhUTY\ZYXZ$ij80k207,->*=515l*,0),.0 9857 819 5&574 917 731495 1655 #mCECnODJHIoHJmLGMHpI mCECnODJHIGJmHEEGFHJm$qj80r,0.5=70)"1 748651 7 4349985418979 34 8 3189746484855 77 35747 9957:5747 94 55 7189 0 s=3*=/0tZ[fYT_\[\XS`XR__TXYZ[`ZYhX_RWRfXuVZ#v9w$859 969454755 37 7 8597695758171 49 737 314"x&& 817857461"y0 -,7-54+,=780z1065=.7*74,/0,=0547-,/01,0{-*=6*{210547*10),0)*334.*5=0),.07-2+24@07,->*=515l*?4,.0,70 55 718976"|33*6,80 }~}~[DEmGDJIoINLoMHIJDMKLmG0 0154 7 9 73485 314"x&& 8157637 18419 56"5-l2=*.>,0,=0 80z10y0 207-,=7,02=./01"x&& 8341 9"1 9 856 9 574&41'1 641817:5746"4*/0120 5464&4816539 178781! 416 4 9 7 9 757!& 41 173574957:574%85399767&1 978141894 196"4=,012=l4,0*>{1*?4,0?4,06,11, 8 578591997"49!34 416 4 96 9719 5%6 79693 )" 94189 561 7587974597839 694574RWX`XuVZ[\Z[ W]RXSXTWXT`XR_[WX_fVX`XuVZ%3$A35 9677415497 4"*>{5-72=6,0 1885461748574!65717345866"4 8 967&41'1 0"|33*6,0.",.70)"2*11,4-.0 659%611<%6"781645419 &7 435746 458635 9 769 ! 1 49!54 94 949 5A1876589 985396"138955 70 k"x&& 885'5 9"JDJNCIo]JHInDEGmGHIMHELmGHIIE]HKnMJmIoHIDMKHIEGJFGmGHICmMLJFMH0 #bc<$7 34974& 513345&56 74155 %"34799195 735 55 70"541 85 648534 546 1665946"78164954 77 349919644"2{{5-70),01"347991965"1&&76653398 9 & 79 98 77 9 497454 6158 91514 81 A9935 9 76",>{-4=70.,0 79349 31487",11,0{-5{5.,0,70{-5>,4706579 56481!",>{-4=70{54-0 7117&41'1 79 1778854517955 914 774{8080r,.0 .5147*5=.07*,==,=7065>{7,0)4032*70?4,01"3479859 97765654641 9 5785 6419748574!864 465 9319434 17694 96 3458655 7 94!117&41'1 A85 6419 5599434 61 =54+,240l4*),0),07-2*7,>,=70),01"347918971 4890 2=.01"JDJNCIo]JHInDEGmGHIEGJFGmGHIMHELmGHILICCNGKH#bcd$%18419 5 8191 55 65934 85 6419 56119355 678 078 68419 5591 349&54 8168419 5785 5766517 78!6&54 816"54 &41'1 5794143 ¡eR\XT`YZg[VYfZ_`RWRfVZg[ UX_Z``Z$¢j80 s=0547-,/05=0>,70240{5*=704=,0{51*7*?4,0)"5-*,=727*5=0),01"7119 46& 19 56 9 9496&589 5#bc¡$£9614834917786" 79447418 &418535857348747461651 0"91 9646&5419 5 )"13319 5& !7&5 596"7 957 19!854187 696758171 4&41'1 119 4#3143%&54& CNMGLGJH0,70 eYRZZVYZ6777&41'1 1778$0 s=3*=/0)2=.0120RWX`XuVZ[\Z[W]RXSXTWXT`XR_[WX_fVX`XuVZ%94 <<b% 7 8164 1"*=7,-+,=7*5=0533*6*,11,0),01"x&& 819 4 7 9 7994 55 7%34 8 3 6 489749 9853934967941 996945717%74957987 1 941 9!74 31919 5{54-032+5-*.,-01"*>{12=727*5=0),.0=54+,24@07,->,.0?4"*10{-5{5.,/01"|33*6,0 >,701"18897416 &&7 5413 617346714694 55 85&5417467 &41'1 916146%34567 9:79!93%1& 643564413 69175 6714 ¤¥j0r,77,02{{-56,0),0¦6 &&7 5:79!93§85843149 87 495741 9 ?4" 981 46654{80q80 (6& 9 %81645419 &1 7"635 9 7 7 9 7659497 1334589435 9 6155 97199 976573941 9&181734790 ¨©ª«¬®¯°±²³´°³´µ¶¶·²µ®±³´°³¸¹³±º®¸®»µ°0 0541 57!"119 7 9 7197134535 9 56"7 7 193574 -,>{126,-04=07,->,0)"71794176 19759 5617651 635 965 9 32*-,0-2{*),>,=70{54-0>2@*>*.,-01,.062=6,.0)"*>{12=727*5=0),01" 7 19¼8"19 )"z=7,-=,7/01" 354918699437 935 !16 35 9 565879746 {-5{5.*7*5=.07,->*=515l*?4,.0,.70),+,=4,0*=65=754-=2½1,80r",.70{54-?45*/0)2=.01,0½470),0.,07,=*-0 957:57417&1 96157179% 171613919 5695663456789 594 55 79 6531479455 7575596 &&7%&589 56 3419 & 643141658419 19 56"*=35->27*5=80 ¼ %34587574691467 4917819 494 55 71 7 54791364 & 819 5961 619 5#1734638 1 9$314761 9 314945993149 11653574&1 4318!7947897417857337 49 7161391741 91897(5794%137 819 5658171 496 1,@*?4,.0,=035->270{2{*,-0,.7024¾54-)"7 94 99&1 9318%654119%!16 &&7 5 1*l=,0),03*6,.07,->*=515l*?4,.0{-5)4*7,.0{5=674,11,>,=70,=035=67*5=0),.0½,.5*=.0),.015647,4-.0 785 6181646748117789!"94 7467789"2*11,4-./0120 68 59419 7675749785 6&154 416 &&7 5685437&41'1 61 P94919"968874689957 68567 90 ¿ÀÀÁÂÃÃÄÄÄÅÆÇÈÉÊÀÇÆÅËÇÀÃÌÁÊÁÅÁ¿ÁÍÈÆÀÊÎÉÇÏÏÏ ÐÈÑÇÒÓÒÃÒÔÔ 01345678197 143389797 6 741664!"#$%$%&'())*+&,&-./0& 674384461197191762,3,/-&4.&567/875.&90&:;<49=93;>?&9.3./0&@A0@B <189=9 493 4897 6 74C02D3783 4477 EE1974691968 94 9.&42A036,F.&@A0@&GA6H.&9.&3A8,I04,76.&5,57.6&.-&5,6&4.&HAJ./&92479;K(LM&,&G,7-&./&@A6-.&N0.& 6791494O458 91 396197 6 7E1P17476491793 3 145 9C09Q D37918993 4897 9931614797=3 E79 9,/@&4.@&A67./-,-7A/@&90&R$!!%$$%S$TU&N07&8A/@-7-0.&,8-0.44.H./-&4.&3.8-.06& 37873167EE47 9114D97 6 749 6 74C& V99 6497 98Q 6 7439 873 756143641 56 6 7476211914617716CW1D36697 6 43493 3 137993 471679 466E 897 5 7D3731 4.@&0@,F.6@&'5,6&4.&I7,7@&9.@&@.6378.@&92,@@7@-,/8.&-.6H7/A4AF7N0.&5,6&X/-.6/.-&.-&9.@&8A/@04-,-7A/@& 674797431963Q YC& Z[\]^_`a^bcde^`fghijikdlm^`fnfjopqrs& t34718197 <442=14< 42u07?&42vEE78458 761614E1P1713 94 19997 319784671=62947EE9138962189779 6 74847120/.& 89171717E6489114D97 6 74Cw7627/G40./8.&9.&42161746E1P174 O458<497E7179=6646=623 4618197 62vEE78EE 9 1793617E7 E187197 43 44799114D194 6 749214919364<497E7 411913649114 9 x61 7167197 8 9754=E1762,/F4AB178174 6148 478197 79197 16477E64468 41496747974319 49= -6,3.6@&4.&HA/9.y&z,/@&0/&@A087&8A/@-,/-&9.&@2,8N07--.6&9.&@A/&H,/9,-&92AGG787,47@,-7A/&47/F07@-7N0.?& 9.&-.6H7/A4AF7.&.-&9.&G6,/87@,-7A/?&.-&,G7/&9278Q76E 47E1 766 339 4218977998Q7498797E74E1P1762vEE789 61744=3 <9 9.&/,-06.@&973.6@.@&N07&8A/-67I0./-?&924319=167961E6D7 462189779 6 749 92149319=E1 7618197796D78169617EE47 479 6 74C& Z{|[\}``i_f~^`fbcdedch`f~^f_hj^di& ""S$%& t14 4878 9197=< 4E6D7 49418994 92,8-0,[email protected]&4.@&A67./-,-7A/@&9.&42vEE7819712349E 6747974911C6 @217179E773787398791473 417977662,/,4J@.&5A06& E18767937877 168 9D9491799349Ct16818 91176E6D7 18Q 778 763Q 162349E1P 3 7979 9J/,H7N0.&,G7/&92./&G,76.&42,HA68.&920/.&,8-7A/&9.&G6,/87@,-7A/y& 378737894899189779E6D7 3 94619746197 61819779 6D7816CV37873433 418Q 7D97 6747974 E1 768 4=61 8197 6D78168Q14E 748293 756C77=31977EE937873 89 879127997 3 3 8 1962.H560/-&47/F07@-7N0.&8AHH.&0/&,55A6-& 6 74<497E7:;1614 x7629131 494618197796D7816 E1P17949 49=618 797 4276E1 731617EE47 91974991 1497947169E1P1773 756;>'A0I7.6& ¡?&5y&(¢+y& z,/@&0/&8A/-.£-.&92119674797462¤GG78.&5.0-&9A/8&,9A5-.6&9.0£&,--7-09.@&9,/@& 4211634947 94114O458;¥E1 761 6 72.H560/-&A0&A5-.6&5A06& 618197796D7816Ct1637816234998 78 971918839156 97696797964276396 427691897 31620@,F.&'¦A6I&:;5166 1971 361974916487=627974446361843 3 416439;>+?&A0&74&.@-& 11391E72§948 E 979156149167479744E1P17¨©&9.& 42,/F4,7@&©$T&:;1897793 97478 79=1643914ª 5;>.-&©$%&9.& 42,/F4,7@&©$%&:;3 47319746ª 5;>+y&z2,0-6.&5,6-?&42349349§9<9 6 4879<4 8 E 9 79156149167479744E1P17C w 4891643 848197 6D781698 4162 5<897E3787316919 5.6H.--6.&4,&97GG0@7A/&6,579.&920/.&56A5A@7-7A/&4.£78,4.&,G7/&N02.44.&@A7-&@[email protected].&9.&@27H54,/-.6& 9,/@&4241¨DC;¥imj^fhbjd_&«¬®SM+&:;6,@@.HI4.H./-&@A87,4&N07&7/37-.&9.@&97¦,7/.@& 9279149=D8499 4564817 8 74<=615 ;>.-& ¯°±²³&«®%%M&:;3617 7947133119461314248Q7;>+y& ´µ°±¶°±& ·919 46 79197 62vEE7819712.H560/-&9.&GA6H.@&47/F07@-7N0.@& 9117367494716448 4=618197796D78167673 93 4 42A6F,/7@H.&9.&@.&9A-.6&920/&8,96.&927997 611971CW 48E1747 717E 197 9974371E727E 697 6 43 75767947 4.06&@A/-&AGG.6-.@&4A6@N0276 791 78 4=62189779 6 741649114DC0 7EE94<915 18717E 197 6 9=616471D378 -.6H7/A4AF0.@y&¸.@&6./8A/-6.@&8A/@-7-0./-&9A/8&0/&47.0&928Q137767 x697 6 4 784993 5618 94 97791971 6 79 6497 71971156C& 43 18717 994763 8E 197 4719;;¥& & ;61E 197 9736¨7197 98197 9B167Y;¹& ;61E 197 98 3 188 414459197E379Q19;¹& ;618197 9197 6 74;¹& ;621519¨76918 Y;¹& ;61 6 71974C;K(ºM& t§915 61497 37873E 197 9;K(»My&¼.4A/&8.@&567/875.@?& 6 6 737767 79;¥& & ;§9 97;¹& ;27E1P 8 Q916197 6 7<=361816 17 947;¹& ;3 1437873214197 1868Q191567314 8 41496747974;¹& ½¾¾¿ÀÁÁÂÂÂÃÄÅÆÇȾÅÄÃÉžÁʿȿÿ½¿ËÆľÈÌÇÅÍÍÍ ÎÆÏÅÐÑÐÁÐÒÒ 12345672679 5433797 1727271255297796523 2717472973273213937321377133937679 97773 11272125529779977279977769435 971957 9712326979797673233743267732579355 6556754772797123737964752777997652473272 !"#$%&'"("'$)%(&*""'+%)",#-") 45539374371132359797732 -".#%'!&*%$&/'"$- 7247767997207 12321456789:;<:=<><?=:@7:A>BCDCE;7:9;8:BF:<=>B>GC7 H635797124173I767942539749731276712534413 -") J47433257769 /#K%'&*("+&"'$-"!/'*$&$,"#,'K#/,L"-"$#%+%&) 4256 567297539377971241767277672972776974627 672723937M777674774343432271369127N27517 - 727127193776725393771993727943471379 256436 5345671397279953937O67251362767031912547 7367P55437N27675393734317372691327673Q74 6231767259739124136715497R27665277472 - 45674372S36975543TUV%!/'*$&$,$&/'-"!"(/-,)"L/,##%&$("'"# 9721766 372327675393713297799 725M9W79172376 627472673X5127767979772643Y 765Q32572N 52757123Q7437479I42437713277677972979729 4255974974373967434376 712736727479 %'K)%&*Z,& * &(L/*"'/$%(("'$*,#)"*L)%'**!&"'$&.&Z,""$$"!['&Z,"U \]^_`abcdefbghiejklbmmbgbkgnbjkiopbmmbgbegeqimirpb M745672597343472953937325595769 77979532779 53639373IQ4779 45539373677257976719425367 ) /#K%'&*("Us#t) 539376717247197297196724276 %!!,"&)-")% 676753937679126772729719673767636753937 12u2345vwxyzwyx{|5}~F??;7CB:@7:BF:@7F<@7:<=>B>GCE;7 V"**"#+&!"*- 4772393776743935951373367 3721946P57417277726 5727676767723937 4327972N27977292597379 4353937M1912676767 -"*,*%K"#*-"!"**"#+&!"*!/'!"#'"'$)%#"!["#!["- 59720132276274317 - ,'"'/$&/'L/,#)%Z,"))"&)'"*"()""&*$"#Z, ,'$"#("%'K)%&*U "*$L#&'!&L%)"("'$!"$L" - 72233654974729539376791267239373225136279 676797723937719376777672953937 9539371277997 /' 965799776 12N71231255425247W7 {wx{w5y|Y"$)% 539376 372343743726772765Q74249331231351267 1549779 J474397W7 zyxx{Y7253937673273677 52512671549773719456974112416747 7239376X92597 &)*' 31554255129 s..&!"U)* %K&$-/'!tL/,# ) 3276727627957475393776 "'L#/(/,+/&#) ,*%K"t)",#%**,#%'$,'"L),* 927637479979799795712123 X797N276527123Q77569746276712723677997 723937495732797132753937299N97729723937 L/'!$,")t) J477277679712955746527231712727327 L#/"$%+"!) H4397139747673259765Q724767179757M7 43532569743776747271747124197729 567679 7239373457423595729737347774399323 25477726736N97132942536 %,$#"*"'$"'$"*-"L%#$"'%#&%$*U"'/,+"%, L#/"$*+&"''"'$%&'*&-"+/&#)"/,#%+"!t'/$%(("'$t) 725M9W132672697 -/(%&'"-")%',$#&$&/'L,)&Z," "$)"¡#/,L"-"#"!["#!["*,#)"*&'$"#.%!"*[,(%&'*I/#-&'%$",# -") H4397139747W132672697637679259527997Y72547 L#/"$*- 777677747932547432749 H4397139747 9772732745539377724374357476 592297 3492767476376977997239372077743272N17 657931157 27176729197972743294253974973943367727 374371257297577997676771231367635753937 77 7371259773M7747267743937679 3237127 1249N27774717672977476374365254371232277 #%&*/'-") &(L/#$%'!"-,$#%+%&)-".#%'!&*%$&/'Z, 919772N472774797 25N979719123972971953937M7723937R,+#"'$-%'*)"*"!$",#-"* 367979977239377779 ¢679 5727476733743471 9527776772720365Q55123135132272552747394257 -"'/,+"%,$"#("**,*!"L$&)"*-"* 1972699791234N6712419771297 651399775767£776732715495 "*$%&'*&Z,"+/&"'$)"/,# 47267539372371947697X743277242997 207723125729 &(L)%'$%$&/'- 712529 %'K)%&*/,- 597 1123125W7 9;8?F@7<¤FG71231351322719472¥{xzz¦§"$¥{xzz¦§{2N95 6977720 U 12u2u45¨C©©;9C><:@7:BF:<=>B>GC7 ª4«56712534413532775363937279795393797267 25973759 J4767197277672N2757317267437273 7325393771322273197 97772167767N274397297 73134793743279« 93277¬72777972547 657931177743937747717297136 397277 744727679636727239377431195772167 45{5§x}5}zwx{5w{x®§¯y{®yw§y{ °±±²³́µ́µµ¶·¸¹º»±̧·¶¼¸±́½²»²¶²°²¾¹·±»¿º̧ÀÀÀ Á¹Â¸ÃÄÃ́ÃÅÅ 012356789 3576586636116232262897 35222 36 23872 38 3 26112688 2563617326726666326 !"#$%33 6 26723 26 9863276&'()*+*,-.,/))(,'0+.0'1,)/2/3,450 586529 3267266353736736879"$:#;"$%:<:#%<:%"=!#">:#:>#?:%: $:<@:=@$""#9:?"=992673 5A656 322 3 B61732C 2663 :<@#:#D::=$<:=#9:=E F0+3'()*+*,-.,/))(,'0+.0'1,)/2/3,450+152.,2,)350GHIJ@$""#9:K=:#99:%#=<!@!$"!#:$ 76 332365652672823226676612356236327651732 L86653M73 9N 3266561 726762232676939732 38O6 <!P:$=237253363 66656 9872 3236732 36263 766 <$:#<"$=EQ1126N67N65 38272325626365$<:=!<9#"=@:="#=$"$$"!##:= 656 7322 376 336123 72853675 236123"="==:#$ 586 99676723 26638 2653673625656 2267529 22 3 <!<9#"=@:ER:#!S:S"<9:?:<:#%<:DT:<DT:$:<@"#!!9"?:="#=D<"$$!P!<=%#= 6978 92 3972329656U;;"D:V?"$!DT:#$;<#D"=$"!#V#!$@@:#$<@"=::# 6756782286268 WQ:=="9#:$=$:<@"#!!9"?:= Q:="$:X#$:<#:$D$:%:11269676586A362565667265 3276 %6696Y365658933623226ZY[\]6565 33869 737697 52 231 726529 326631732Z^7M]6F0+3'()*+*,-.,/))(,'0+.0'1,)/2/3,450GHIJKE ^72675632A76763576962666723 26 28667235 236 1 766338 26 36376 29 2228566769 233636656236 56 62688N7668663529 326536267367368O6_A656236656 6269676726758276569763576 33236566723 2676263 5 236972267Z65 2365678282766568 26563722 3926 !:#D!<::=$:<@:=<:$";=9!S:<#:@:#$:#"9#:V<:`:@ :K%!>$:#"<:#?:?:=D"D= 63665667697 97665 2366 3978632 36326753F0+3'()*+ *,-.,/))(,'0+.0'1,)/2/3,450a [6b66678265697 2 39 772b768635638 266396763 $""=$:<% 632779256633626563 667697863536c[d9 73 5 236972267 9 7369872 56586723868O662322269676725 3369 7652112 356738 261 7232322932 3566763 6663788 3 6663822897 73268[6b663 6_A6562369 772 967676$""=$:<% 6327638 267883689 65 338697275672A76 56862 3"!<<"$"Wb6235267_A68O66233 2 3766726 112665 367b66397 6668e6 1176569 222829629 77 3b76 586 99866 363 66 23697289762267666723 68 fghijklmnopjk \38 26 32696Wb766 6697_3566723 268[39228 6536522 332766 3 63638 262 3263272369 72767 $$:#$"!#%:=D!#=!@@$:<=%:@!$=Eq"=W5656365 626536782 3 9222762 3263569 76736632 39722A76"#D!#$!<#>:"#;:#D:%:= $:<@"#!!9":==D":#$";"?:=:$$:DT#"?:=#9!W8722365211867676 3568[A#: 3635 33636766 235697 52766 258726363 6 665 3 66789358N665693A666726$<! T":ER:=$!<D:$$:<"=!#?:: L86 6926776 38232261 726782 356676598 7828 5673667688 268 Q112688 2563617326536576535583663232262 288 312897 2682266 837C65692 33267632A765638 268778856 3286268528678326561 72 31 728672932 3256321286 =:D$:<=%86763638 266586 998568N 565676N67N6656252 38 Q22838 2697286U;;"D:D!<<:= !#%` <!DT:=@"=:=%:S#$<r:#W O56Y 367997 N683876636986536226232268 \sN62 326586 9967697 2766266N32663173236667 6292663 686N3 26 323636 32367 3566292678\U;;"D: :` !<:%:=S:#:=#!S::=?"":<@:$$<!#$%82 76761122856 32 3632A76 5697 52 365652112 35638 268O672397 665652112 39286 3 666363N326787 3673633 63782 3562366723 262 <:##:#$;!<@:%:#!@:#D$<:=DD:==">:=%#=:="$:%:UtQu:$?"!<$:#$=<# 6366228566768^72676 622365c[d9676752112 356 6723 2617326C8566657636vw11266636116529 22 3 %76 38232263 56567266365652112 36723 26598 676 238\267926553 67 27688 25638 262923UtQu:$#: 92673267285L86967675626789 35766 23656 L88 2632A765638 268e358123226UtQu:$=:=<$:#"<:=D!#$<">:<!#$ 26636 75638 26L86663 7 2767_ 3366351732 7676366N3266263212663 72378228626 6972293 %:D!@@#"D$"!#:$%::` <:=="!#"%:#$"$"<:E xyzy{|}~|~y| 065 6236732 3566723 2663\825 =: $:@><:!D$!><:V=!=%"<E%:#<":$$:I "=G!<1126563617326] L865267 112265L8698 :<9:<!#Vq<D:GKE ¡¢£ ¤¢¥¦§ ¡¢£¨©ª£«¨L86\6 ^22 35L8698O 8¬vRT":<=%:1126563617326v6723 26 6N32662357266v®E :<9:<!#Vq<D:VR!<"##:¯:@ :$°!#%:±:<<!#GKE²/-(³52(,'0+*´µ£¥¦§ ¡¢£ ()32(,¶©ª£«¨685876666386·236WM _\6^22 35L8698O 8 ¬vRT":<=%:1126563617326v6723 26566N3 2656231 72 3v®E "=V¸=$T:<GKE¬v\69N78 268¹36N_9 NA65672v®V53vº0'1,)/2/3,0¶+)/5»0220¶V 3¼v½98½W¾¿E !#9:<Vr:#WR%:GÀÀKE¬vQ8 2 35 36956Á\c7e5623226 2357265636v®V53vº0'1,)/2/3,0+*,(-Â'/),450V ¨¢ ¤¢£¨ ÃÄ£¢Å¨ 20¶+ÆÇ+0.+ÆÈ+1('¶+ÉÊËËO7 23656·N6Ì63Z7858]Y766O6376566723 2656Y766W X#=$"$$"><:q<": =VEWE O78Í72d676ZÎ]8Ï£ÐÑÒ £Ó ÒÔÔ ¨Ó±<"=WU$$ÕVÖ<@#% R!"#WQ:=<:==:=%:¹3267285U$$ÕVE ×ØØÙÚÛÛÜÜÜÝÞßàáâØßÞÝãßØÛäÙâÙÝÙ×ÙåàÞØâæáßççç èàéßêëêÛêìì 012345789 383 !"#$%!&"$$"" '34(8))*8+,3-3./00$%%10%2%#35$%#456789:;<;=96>?:;@A6<<6>BCDBEFGHIJ K,L185M19+,3NIO.#1&$%&1%P!Q4%00%$ %Q%&35$%#456789:;<;=96>?:;@A6<<6>BCGBEGRHST U41+,3N15VN'34SW%1B&"1&&135 $%#4XYZ967>?[@? \]^_`abcde`fggeheijk`]ilm]nj]omepqkeiremskejkgetngeuj]denBCGGBvw#Bx1$% 0% "By%&!0%2%#$v1zBE{|H} O),~83450 48N'813Senkehgtmijnpqkjt_]jeheijkeikn]jm_j]fik_hci_leheijk`]ilm]nj]ome P!QBW#Q%&#$P!QB{|EByEW%1#&#!&!#3 cf`fl]ekeikh_tueBP!QB!1$%%10%2%#&!%B/00$%%10%2%#B }TH{FBRD!#E /00$%%10%2%#G||{E;<99@6?[6?<;99Y<9>Y9;:?<9:=@9>9@6B&!%B{Ew& % !%./00$%%10%2%##$#%RF{#!%B{G||{E /00$%%10%2%#{E]jtenkejk^fiuj]fink_mk^ch]i]ikenn_]k;796:Y9;:?[6?<@>Y=65 &!%BF|Ew&% !%./00$%%10%2%##$#%GFF#!%R% IT /00$%%10%2%#{Eifiuckmiekgf`]j]omek`]ilm]nj]omekte`_j]dek_mskomccu]nhen5 &!%BREw&% !%./00#$#%{#!%BG{{E /00$%%10%2%#{|Eifiuckmiekgf`]j]omekte`_j]dekk`687@:?[6?;786>? `]ilm]nj]omenkcjt_iltenB&!%B&$#%&#B$#Q%&#B{|BG| Ew&% !%./00$%%10%2%##$#%FG#!%B# &Q{|E 4*18N1'8)8'341'8)13-3)4(18N1'8)St_d_]`kjeth]if`fl]omeak t]iu]genkejkhcjfen5 ¡¢B£/B¤R{E¥£/F|R4G|||¦§¨E ©4,ª)N'5M313'M31H§%2#%Q%«#G||DEenkicf`fl]nhen5©148N5©43NN3N,8ª34N8'1843N-3 U41935S}L50)¬,3N18NH3 P!QE®_tjekek`_k`_ilmek^t_i¯_]nepqk\°59 1L8'430HB¦P!Q¨B±$&00$P!Q %&!G%²&{FFE ³325´18II&%&!135$%#456789:;<;=96?6?6Z:;<;=96>?:;@A6<<6>µ´9'3N $z&¶%#$%{{$!Q{BP!QH%#B/00$%%10%2%#H y##%%&1!!%$%%10%2%#BEGFHSI 56789:;<;=96>?:;@A6<<6>5·4,¸33NH%#By%&!0%2%#$v1zHx1$ !%& 9,',4333''39 8+,35IHG|||BG{!#E ¹ºº»¼»½¾¿ÀÁÂÃÄÃÅÆ»¿Ç»È¿ºÉÃÄÃÅÆÈÊ»È ËÉÃÄÃÅÆÈʻȿÊÃÌÂÍÃÄÃÅÆÎÏ»È ÐÆÇÉÅÌÑÇÉ!$4#$&$#$&&##%#&&!#$0%2 !%& L4)*43NN8ª3-1N3 1,'3'-1N3~1N5(18NL,N9184N+,.%&3 ÒÓÔÕÖÖ×ØÓ4%&$%###&&#¶zz.3 ÙÚ×Û×ÜÝ×ØÓÞ0%&z0!$%&$Q%%$%14%&&!&&%& ¶&%&$.%#%&!&B&%&&& #!% &#!3 !# %1 -ÅÌ.%ÑÂ&ÍÃß#ÍàÎ&Ï»%&01#B%%"%0! 49)39'8) ()'Hª18N3 -.%1#!$##!#BQ#$$$&$1.%%&"zB$0&0$#!Q#Q1!&!"¢%z &#yH³7 ),N,4-8N+,3''35+,8N)'-8NL)8~3NL),4á1988'34.8,N'41'8)-3-)9,(3'N 1% "z#&!$%#3 ×ÚâÒÓÔÖãäÃÈÊÉßÆÎÏ»%&%&4%&z%%%&!#&z$ %#00&#Q%Q¶$.$&#!&z3 0)(L)N8'8) åÖæÚÕãäÑÊÉÌÑ0%&z4#&«¶Q$.,91L'3,4)L'8+,33'-., ##&&%&$ !#0#&%!##% &$# &%#&&%$#%$B¶$%&¶&%Q3 ÑÇÉÎÏÆÈß»0!¶%&$#1xP4(3(~43-,L14'8-3.x&$!%&z $P!Q%&#%$####&z#3 èéè0!¶%&$&%1%#1&%ê#%-8N+,3)L'8+,3 ç8*18N) !z%w0%&#$!0#"%z&« $.% %&B&$&%% %&! $#&ë%1B# !¶$.yB&%#%&"z&#!3 ßÉÄÉÂÍú»¿ä»ÄÄÏÄÑÆÌ»¿ì»ßÑÐÄ»&!!%&4&!! "%%w $##!$&#Bz &#&zz#¢#!&z#z #&¶!&%Q%&&z$&í& %!#%##&î&!! ç2'1*(1'8) &%& #$#%&3 ÝÓåÙÓÔÖÓÞÝÓÞÙ×ÔæÕÔ#&4NL)4' 2~48-31'341'L4898L13(3'1(149 351 $#&% &%%1B&##&%&¶%#$.%%##! $&0#&%$&!3 ¥!1###!%&z# âÔÕÔÝ×ÖâÕÔ0%&z4&"z$%&%1z##&¶$#$#$ zí&##&%!#B$%#Q&$#%&&$.&%ï#%$!0%%3 ðâÔÓÖÖÓ0%&z4$##!%#!%$#%%&¢#xy££&zB$î&!B#11¢%0 -.,ª8N1*3-)'.3¸L43NN8)'41-,8'.!&%&$.3NL48'-3.&%&w !$&3 ¥!1##$.3(L4,' ðÚÕØñÓ0%&z$ò<;=4%1óQ!&&0#&!#&%&$# 0%&#$&&##&#B1!!%&##0$&#&w&##¶!1¢&B& $&&&%0B&¢#Q#B#&&¶.&¢$#!&$#% ôõõö÷øøùùùúûüýþÿõüûú0üõø1öÿöúöôö2ýûõÿ3þü444 5ý6ü8ø99 »¼½¾¿À¼g\¥µ¬§k\ [\++#,%%%#{ .s)\^_ 000000000000000000000 23456768769 9767!"#$%&'#'( )!*+,!-%%#+.#!!*%/"!#!!+!"* !0!)!*"1234567689:3;<9:4=9>9?@:3:=3=:<A49?@:BC3D97243:=3E:F;E:<=9G:; HIJ,0)!KL').KMMNO 2PQR#+!"S'!!TUV9WX6YX6HI6WIJ9ZZ6WJ9[\+]*!\^_`9 a#*'#!bWc676VV66dF29=53e:3f2F9;ghijNk+##%%#!!)!S'!!T a#,!lTm*O%!.*)*!O 2n4`oJ6Vp97V66q'r!#'(!!!)s( 676V6pI6JX96JY9WJHI6t'!+.#O))!!!) ##!%/u.#+!#(#!)#) 6JJ6W766v6W76X7WW9V6JIJI6Jw689cW9I8Y6JV6JZWJ96J6-.'x %!*)Oy##))!*+"IW6Z9V7Y 6Jv7J*##%/+.#")+#*! X7WW9V6JV676WIJ9WJ6XVZIJ68XIJW67Y")!'! ##!")!#!Oz'!!oJ6Vp97V69p97 ,!%/'%%!"!!*)+ )!!**!"#$!*)!{ u.#O 2|Q-")."*!!*),!!*##( +(!*#!"!4564}~:;Yv9JWIJW6WIJ9779V6VWJ ##+#$!!)!!*)%# )!!*#!O 2Q+!+()!#{!*)(O 24`-%%#!!*%/'"#.KMMK"!-%%#+.#!!* %/g-uzakO 2Q-'%,###!${$!!+!!!*)+ )#')!!+*!TX9W96WJYZIJYIW9I7V6vJ !"!++.#!vZ9W76).!O-)!)]) ##+!!*%/,!*+!*!()' '#\ *).{{)%/"#', Z9V7VIcV6XY67X_ 2Qz0%#T+.#!*#%+#$+)!#"hLj" !0!!*)!*g0SkOz0S!T)])%!#" KMMM"0!%#$)*)!*+g0%!kO 2Qz##!!+"!0{%!!*#))# ;;293e:3e5>949=9643e@3<64<:E=3e:34567689:_69WT!.!"+,!"s!. WX7WJHI%#T+.#!*)g @43F5;:2@3e:34567689:_56J7!!,!.!+ J##!s0%#T+.#!*#%+#$+O 23 4¡567689:3:=3=:F~9467689:"S!*)#$"¢\£"."hiO 233Q$)'))!#.'\ ¤!hL\¥{ hM\¥m!hNO 23PQ¤).()!(%%g).!++.#"'" "#Ok#."#!!.'#!-%%#",!)tIpV66J )#!S!*)#$+,!.!#9I7V6JIpV9c6J ##!!*O 23n4¦§g%)+k\ [\cX6!##)!)+"#,'* ¨.")+)##.s)!)"#"+ !,'\^_©ª«¬¬g%)+k\ [\9X7W6Wp6V9WJIWI7 )!'!!+#{.!)*,)])#!#+\^_ 23|4d575EA64:3e:4=29F:g!#))#k\ [\!!$+)! )!"+#)#W6JV967'.)', )!*(/s+,!!!"#\^_ d575EA64:394=:7798:4=g!#))#k\ [\!$#!!!+* )+!"%)!#))#${."#.!)! !")#'\^_ 234¦¬g)#k\ [\Z6VJWW6HIZJ66J9cWJ7XJV697 J9I89Wv96J679I8 %%#!#!\^_ ®¬§§g)#k\ [\)#+!.!%%# *¯'#*#$°!\^_ ©g%)+k\ [\!'###& +"'#°"**! Vv6IWpJ9c6W768ZV6JJW7V9I76JZV76(\^_ 23Qz*#,).!)!*+g##TXYJ9c76J #!#.!k%%!¨.!o X6_ 234±VHI6HI6J686vZ6J6W9WW686_ 23Q#!)&-iM£ KMMMgak"²¬¬ª§³´¦¬µ ~5=A6e:;_ 234¶·¬g%)+k\ [\%)+#"#IW6Z9V766W7V9W676 !*#))+!!,'!"+ ##.!,#!!(#.!"'!)\\^_ ¦«gk\ [\.!#!#°!.\\^_ 2P 4¸¬¬g%)+k\ [\v6JJ9c67V9WJvJZ9VIWI7J976IVp6VJIWIZIJ6IVJ6J7W979V6JY ,"!)%)+"%'( #$*%\^_ 2P34¹@F<2e:4º28:g%)+k\ [\#$++#,%%## %)+,%+#$!*,#!!!+!!!!)#/" 9WJ6I7)!!%)#\^_ ÁÂÂÃÄÅÅÆÆÆÇÈÉÊËÌÂÉÈÇÍÉÂÅÎÃÌÃÇÃÁÃÏÊÈÂÌÐËÉÑÑÑ ÒÊÓÉÔÕÖÔÅÔÕÕ català Présentation Règlement Membres galego italiano Português română CRIATIVIDADE E INOVAÇÃO TERMINOLÓGICA, NOVOS DESAFIOS* Margarita Correia FLUL / ILTEC / AiT Lisboa [email protected] Réunions et journées Documents fondamentaux Téléchargements français Realiter Réunions et journées Activités Lexiques Realiter Español *Agradeço a Ana Mineiro, Mafalda Antunes, Maria Doria e Rita Gonçalves a leitura atenta de versões prévias deste texto, bem como as valiosas correcções e sugestões que me foram fazendo. Inventaire des producteurs de terminologie 7e Journée scientifique Realiter 2011 1ère journée technologique Realiter 2011 Realiter bénéficie du soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) 0. Introdução Durante décadas, a neologia científica do português caracterizou-se pela construção de unidades com recurso às regras disponíveis na língua, ou à reutilização de termos ou palavras, com aquisição de novos significados e/ou referências, ou, ainda, à importação de termos. Os estudos em neologia científica centravam-se, assim, na construção de palavras por estes processos, havendo grande incidência de estudos sobre o fenómeno de importação. Neste quadro, termos resultantes de “criatividade” eram referidos apenas marginalmente nos estudos de neologia, porque a sua quantidade era pouco relevante, dado a criatividade ser própria, sobretudo, da neologia estilística e não da neologia denominativa, cujos produtos são aqueles que, com mais frequência, pertencem a discursos especializados. Em consequência, processos como a construção de amálgamas, siglas, acrónimos e a aplicação de outros processos deformacionais raramente foram alvo de análise sistemática no âmbito da inovação terminológica. [1] A observação da actual neologia terminológica, porém, obriga a reequacionar a situação, levandonos a repensar o peso que o recurso à criatividade tem efectivamente na criação de novos termos. Com efeito, em domínios como a Informática, o Multimédia ou o Comércio Electrónico, é cada vez mais frequente o recurso a termos resultantes de processos deformacionais, próprios da criatividade. São objectivos desta comunicação : Reflectir sobre a distinção entre produtividade e criatividade na construção de palavras ; Elencar tipos de produções que parecem resultar de processos criativos de inovação lexical ; Mostrar a necessidade de reflectir sobre estes processos, insuficientemente estudados ; Argumentar em favor da necessidade de criar postos de observação e estudo de neologia, funcionando de forma sistemática e continuada. Esta comunicação constitui um ponto de partida para o estudo de alguns fenómenos neológicos detectados no português contemporâneo, constituindo algumas das reflexões aqui propostas uma primeira abordagem, sujeita, portanto, a revisões e reformulações com base numa observação mais sistemática dos dados recolhidos no Observatório de Neologia do Português, em fase de instalação. 1. Contextualização Os trabalhos de terminologia que abordam a questão da inovação centram, normalmente, a sua atenção nos produtos resultantes de processos regulares de formação de palavras (derivação e composição stricto sensu) e de inovação semântica com particular incidência no recurso a metáforas, até porque estes processos são aqueles que mais frequentemente são utilizados na construção de vocabulários especializados, sendo, consequentemente também aqueles que dão origem a um maior número de termos. Em contrapartida, pouca investigação se tem, a meu ver, desenvolvido sobre outros processos, aqui referidos como resultantes de criatividade, sendo necessário desenvolver não apenas descrições desses processos, mas também alguma reflexão teórica que, por um lado, fundamente essas descrições e, por outro, permita compreender melhor o fenómeno da inovação terminológica em particular, mas também, de uma perspectiva mais ampla, o da inovação lexical. Presentemente, observa-se cada vez mais na neologia terminológica a existência de produtos de processos deformacionais, na maioria das vezes por influência de produtos de outras línguas, parecendo estarem a ocorrer mudanças estruturais na morfologia do português (e das línguas românicas). Ora, importa, por um lado, equacionar a verdadeira dimensão destes fenómenos em termos de quantidade de produções (o que apenas será possível através da sua observação sistemática e prolongada no tempo), mas, por outro, entender verdadeiramente a natureza deste fenómenos, de modo a permitir enquadrá-los numa visão mais ampla dos fenómenos de construção de palavras. 2. Pressuspostos de base Antes de prosseguir, importa tornar explícitos alguns pressupostos de base que enformam a reflexão levada a cabo neste trabalho e que podem ser resumidos nos seguintes pontos : Os termos são unidades lexicais de facto e os mesmos processos presentes na construção de palavras da língua corrente podem ocorrer na construção de terminologias específicas. Os termos são, por inerência, portadores de significado referencial e não apenas de significado discursivo. Dito de outro modo, os termos têm http://www.realiter.net/spip.php?article224 Page 1 / 4 necessariamente a capacidade de constituírem denominações, isto é, de permitirem o estabelecimento de relações estáveis e codificadas entre um significante e uma categoria de entidades. Embora, de acordo com a definição de Lyons 1977 apresentada em seguida, a criatividade esteja na origem de inovação semântica resultante de metáforas, neste trabalho, d eter-me-ei apenas em processos que implicam marcas morfológicas, que denominarei de ‘processos deformacionais’, no seguimento de D. Corbin 1977. Apesar de a maioria dos fenómenos analisados nesta comunicação terem na sua génese a importação de termos de estruturas idênticas, o facto de as unidades descritas serem analisáveis em português torna lícita a sua análise no âmbito da morfologia desta língua. De resto, é legítima a hipótese de serem construídas espontaneamente em português unidades que apresentem estruturas semelhantes às aqui analisadas. 3. Produtividade vs. criatividade Entende-se por ‘produtividade’, no âmbito deste trabalho, a capacidade inerente ao próprio sistema linguístico que permite a construção de palavras por processos interiorizados (aplicados normalmente de modo inconsciente) e sistemáticos. Por seu turno, entende-s e p o r ‘criatividade’ a capacidade que o falante possui para alargar o sistema linguístico, de forma consciente, por meio de princípios de abstracção e comparação imprevisíveis, mas motivados, na linha do proposto por Lyons 1977, a propósito do uso de metáforas. [2] Da definição de ‘produtividade’ apresentada anteriormente, decorre que a produtividade se manifesta através de processos regulares de construção de palavras, tais como a derivação afixal e a conversão, bem como da composição stricto sensu, incluindo-se nesta a composição com recurso a arqueoconstituintes ou composição morfológica e a lexicalização de sintagmas. Os produtos de processos produtivos fazem parte, normalmente, da neologia denominativa e da neologia de língua. Por seu turno, a criatividade manifesta-s e , s o b r e t u d o , a t r a v é s d o r e c u r s o a p r o c e s s o s deformacionais de construção de palavras. Estes processos implicam frequentemente um atentado à integridade fonológica da unidade fonte, além de, normalmente, se encontrarem associados à construção de significados mais enunciativos do que propriamente referenciais (D. Corbin 1997). Os produtos de processos criativos são visíveis, normalmente, na neologia estilística, patente em discurso humorístico, publicitário, crónica política, ou na Literatura. Um produto resultante de criatividade caracteriza-se geralmente por : Ser resultante da manipulação consciente do material morfológico, isto é, por resultar de processos deformacionais ; Ser dependendente do contexto, isto é, apresentar, sobretudo, significado discursivo ; Ser um produto com poucas probabilidades de se fixar na língua, constituindo um hapax (nonce-formation) ; Os processos que lhe dão origem não serem aplicáveis de forma sistemática ; Não ser consensual o facto de os processos que lhes dão origem serem processos regulares. 4. Processos deformacionais detectados na neologia terminológica portuguesa Em seguida apresentar-se-ão exemplos de produtos de criatividades atestados em discursos especializados : 4.1. Aparecimento de novos fractoconstituintes Entende-se por ‘fractoconstituintes’, na linha de D. Corbin (a publicar), unidades infralexicais com significado referencial, resultantes da truncação de outras unidades lexicais, geralmente elas próprias construídas, que adquirem o significado das unidades-fonte de onde provêm. Muitas vezes, os fractoconstituintes são homónimos de arqueoconstituintes que estiveram na origem das suas unidades-f o n t e ( e x . : tele-2, r e s u l t a n t e d a t r u n c a ç ã o d e televisão é h o m ó n i m o d e tele-1, arqueoconstituinte grego, significando "a distância"), mas nem sempre tal acontece (ex. : heli-, resultante da truncação de helicóptero, cuja estrutura é ([helic(o)] + [pter]). São exemplos de fractoconstituintes unidades como euro- (de europeu), narco- (de narcótico), ou petro- (de petróleo). Mas os fractoconstituintes não ocorrem apenas à esquerda do composto em cuja construção intervêm. Note-se o caso da Química, em que o fractoconstituinte –ose, resultante da truncação de glicose, interveniente na formação de nomes de glúcidos (celulose, sacarose, frutose, dextrose). Na neologia de especialidade contemporânea, é de destacar o aparecimento dos fractoconstituintes ciber- (de cibernética, patente em cibercafé, ciberespaço, cibercomprador ) e info- (de informática, patente em unidades como infoliteracia, info-excluídos, info-ricos, infopobres ). Os fractoconstituintes, à semelhança dos arqueoconstituintes, caracterizam-se por apresentarem, normalmente, uma estrutura bissilábica, provavelmente por ser esta a substância fónica mínima que lhes permite suportar um significado de tipo referencial. No entanto, aparecem actualmente, por influência de construções originalmente em língua inglesa, elementos resultantes de truncação radical das formas-fonte, sendo constituídos por apenas um segmento fonológico. É o caso do fractoconstituinte e-, presente em termos ingleses como e-commerce, mas também nos seus decalques portugueses como e-comércio ou comércio-e, dando origem a todo um paradigma de novas construções apelidadas ‘e-termos’ (cf. Antunes, Gonçalves & Correia 2003). Se fractoconstituintes convencionais convidam já a alguma reflexão teórica sobre a sua origem e efectivo funcionamento (Cf. Corbin 1997 e Vallès (1995)2002, por exemplo), estes novos fractoconstituintes lançam novos desafios quer aos morfologistas, quer aos lexicólogos. 4.2. Recategorização de afixos Uma das características dos afixos derivacionais que permitem distingui-los de outros elementos nãoautónomos de construção de palavras intervenientes em diversos tipos de composição é o facto de não serem portadores de significado referencial, mas apenas de significado gramatical ou relacional. A natureza do significado das unidades morfológicas é detectada através da paráfrase composicional das estruturas em que aparecem inseridas. http://www.realiter.net/spip.php?article224 Page 2 / 4 São já conhecidos os casos de recategorização de unidades infralexicais, por exemplo, na linguagem da Medicina, onde os sufixos de origem grega –ite e –ose assumiram significado referencial, tendo-se tornado verdadeiros elementos de composição, significando os termos em que intervêm, respectivamente, e (otite, laringite, gastrite ; necrose, tuberculose, trombose). Também em linguagens de especialidade actuais ocorrem fenómenos deste tipo. Oriundo da terminologia da indústria vidreira, o termo vidrão, que se vulgarizou e aparece já registado nos dicionários gerais de língua, denomina os depósitos metálicos destinados à recolha de objectos de vidro inutilizados ou fora de uso, para reciclagem – cf. Santos 2003. Por analogia, construiu-se todo um paradigma de unidades parafraseáveis por “recipiente de recolha de N para reciclagem”, tais como : papelão (< papel), metalão (< metal), pilhão (< pilha). 4.3. Construção de amálgamas Entende-se por ’amálgama’ o processo pelo qual se constrói uma unidade lexical pela aglutinação de partes de outras unidades ; também se chama ’amálgama’ ao produto desse processo. O processo de construção de amálgamas não é muito frequentemente usado na construção de palavras em português europeu, ocorrendo, sobretudo, em nomes de firmas ou de produtos e, ainda, em registos familiares e/ou humorísticos. Um tanto inesperadamente, portanto, são atestadas amálgamas em alguns vocabulários de especialidade, resultantes aparentemente da adaptação de amálgamas de língua inglesa. É o caso de : estagflação [estag(nação) + (in)flação] – recenseado no domínio da Economia (cf. Antunes, Correia & Gonçalves (no prelo)), apresentando um encontro consonântico provavelmente inédito em português (“gfl”) ; webgrafia / webografia [w e b + -o- + (biblio)grafia] e e webliografia [web + (bi) bliografia] – todas as formas recenseadas em trabalhos de índole académica, para denominar a lista de endereços URL, onde foram encontradas informações relevantes para a realização do trabalho em causa ; blog [(we)b + log], apresentando já elevados índices de integração na língua portuguesa, encontrando-se a unidade já adaptada ortograficamente (blogue) e exibindo, mesmo, os derivados blogueiro (Adj/N) e bloguista (Adj/N). Em relação à unidade webgrafia, importa notar a existência de um encontro consonântico impossível em português (“bgr”), pelo que as regras de construção deste tipo de unidades imporiam o recurso a uma vogal de ligação, própria da composição morfológica em português e nas línguas românicas, como acontece com a forma webografia. Sendo certo e assumido que as amálgamas aqui apresentadas são resultantes da adaptação de termos construídos originariamente em inglês, também é certo, no entanto, que, dada a transparência que estas amálgamas assumem para o falante de língua portuguesa e até a independência do contexto com que são interpretadas, não é de descartar que este mecanismo possa vir a ter alguma relevância na construção de denominações em alguns domínios de especialidade. 5. Posicionamento do problema Como foi já referido anteriormente, é sabido que a maioria dos produtos de criatividade atrás apresentados surge na neologia terminológica por influência de importações, sobretudo da língua inglesa. Porém, o seu aparecimento em estruturas já adaptadas ao português, perfeitamente analisáveis nesta língua e a possibilidade de virem a ser construídas espontaneamente nesta língua unidades de estruturas idênticas, tornam necessário encontrar respostas às seguintes questões : A que níveis de especialização do discurso ocorrem estas unidades : em discursos de alto índice de especialização do mesmo modo que em discursos de vulgarização científica ? Que impacto têm estas unidades nos léxicos ao nível do número de unidades produzidas ? Que impacto têm impacto ao nível do sistema morfológico das línguas que as acolhem ? Qual o grau de sistematicidade que estes processos de construção de unidades apresentam ? Qual o índice de regularidade destes processos ? A haver regras envolvidas na construção destes produtos, serão idênticas para o inglês e para as línguas românicas ? Onde ficam as fronteiras entre a criatividade e a produtividade ? Em suma, estarão os sistemas morfológicos das línguas românicas a mudar ? 6. Medidas a tomar – em jeito de conclusão Os problemas apresentados ao longo deste trabalho, enunciados nas questões anteriores, exigem da parte dos especialistas a tomada das seguintes medidas : É necessário recensear estes processos de forma sistemática ; Em particular, é necessário recensear novos fractoconstituintes ; Compreender mais profundamente a construção de unidades com fractoconstituintes ; Verificar sistematicidades na construção de amálgamas. Estudar a natureza e o impacto no sistema da criação de e-termos. http://www.realiter.net/spip.php?article224 Page 3 / 4 Classificar estes elementos no âmbito do sistema morfológico das línguas românicas. Descrever a recategorização de unidades infralexicais. Promover reflexão teórica sobre estas questões. Reposicionar / re-equacionar os conceitos de produtividade e de criatividade. Quantificar a verdadeira dimensão da criatividade ao serviço da neologia terminológica. A realização de todas as tarefas atrás enunciadas pressupõe, em suma, que se promova a criação de observatórios de neologia dotados de massa crítica que lhes permitam não apenas o mero registo dos neologismos, mas a promoção da reflexão teórica necessária à compreensão destes fenómenos. Bibliografia Antunes, M. & S. Correia 2003. Semantic nets in the Net . In : E. Hajicová, A. Kotesovcová & J. Mírovský (eds.) : Proceedings of CIL17, CD-ROM. Maftyzpress, MFF UK. Prague. Antunes, M., R. Gonçalves & S. Correia 2003. E-Termos : descrição e hipótese de classificação. In : Actas do XVIII Encontro da Associação Portuguesa de Linguística. Lisboa : APL, pp. 121-130. Antunes, M., M. Correia & R. Gonçalves (no prelo). Neologismos terminológicos na área da Economia : processos mais frequentes em Português Europeu. In : Actas do VIII Simpósio Iberoamericano de Terminologia [Cartagena de Índias, Colômbia, Outubro de 2002]. Bauer, L. 1983. English Word-Formation. Cambridge : CUP. Cabré, M. T., J. Freixa & E. Solé 1997. A la limite des mots construits possibles. In : Corbin, D., B. Fradin, F. Kerleroux, B. Habert & M. Plénat (eds.). Silexicales, n.º 1 (Mots possibles et mots existants). Villeneuve d’Ascq : SILEX, pp. 65-78. Corbin, D.. 1987. Morphologie dérivationnelle et structuration du lexique. 2 vols. Tubinga : Max Niemeyer Verlag. Corbin, D. 1997. La représentation d’u n e « famille de mots » dans le Dictionnaire dérivationnel du français et ses corrélats théoriques, méthodologiques et descriptifs. In : Recherches linguistiques de Vincennes, pp. 5-37 + errata. Corbin, D. (inédito). Le lexique construit. Correia, M. 1989. Euro- : u m n o v o p r e f i x o d o p o r t u g u ê s ( i n é d i t o ; d i s p o n í v e l n o s i t e http://www.iltec.pt). Correia, M. 1998. Neologia e Terminologia. In : Terminologia : questões teóricas, métodos e projectos. Lisboa : Publicações Europa-América, pp. 59-74. Correia, M. 1999. A denominação das qualidades : contributo para a compreensão da estrutura do léxico português. Dissertação de Doutoramento. Lisboa : Universidade de Lisboa. Fradin, B. 1997. Les mots-valises : une forme productive d’existants impossibles ?. In : Corbin, D., B. Fradin, F. Kerleroux, B. Habert & M. Plénat (eds.). Silexicales, n.º 1 (Mots possibles et mots existants). Villeneuve d’Ascq : SILEX, pp. 101-110. Hohenhaus, P. 1998. Non-lexicability. As a characteristic feature of nonce-word-formation in English and German. In : Lexicology – An international journal on the structure of vocabulary, n.º 2.98, pp. 237-280. Kortas, Jan 2001. Créativité lexicale du « nouveau polonais ». In : Cahiers de Lexicologie, n.º 79, pp. 71-83. Lehrer, A. 1996. Why neologisms are important to study. In : Lexicology – An international journal on the structure of vocabulary, Vol. 2, n.º 1.96, pp. 63-73. Lyons, J. 1977. Semantics 2. Cambridge : CUP. Plénat, M. 2000. Quelques thèmes de recherche actuels en morphophonologie française. In : Cahiers de Lexicologie, n.º 77, pp. 27-62. Rodríguez González, F. 1996. Functions of anglicisms in contemporary Spanish. In : Cahiers de Lexicologie, n.º 68, pp. 107-128. Sabrayrolles, J.-Fr. 1996. Néologisme et nouveauté(s). In : Cahiers de Lexicologie, n.º 69, pp. 5-42. Sablayrolles, J.-Fr. 2000. Lexique et processus. In : Cahiers de Lexicologie, n. 77, pp. 5-26. Santos, N. L. F. 2003. A terminologia do vidro e do cristal : contributos para a sua descrição. 2 vols. Dissertação de Mestrado. Lisboa : Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa. Vallès, T. (1995) 2002. Anàlisi cognitiva del prefixo euro-. In : Cabré, M. T., J. Freixa & E. Solé (eds.). Lexic i neologia. Barcelona : IULA, pp. 115-120. ___________________ [1] De resto, mesmo no âmbito dos estudos em morfologia construcional, eles têm ocupado apenas um lugar marginal. [2] Diz Lyons : « What is theoretically interesting about metaphor is that, although it cannot be brought within the scope of a deterministic system of generative rules and is normally discussed under the rubric of stylistics, rather than semantics (...), it is by no means restricted to what is often thought of as the more poetic use of language. If a distinction is drawn between productivity (a design-feature of the language-system (...)) and creativity (the language-user’s ability to extend the system by means of motivated, but unpredictable, principles of abstraction and comparison), we can draw a corresponding distinction, with respect to both the production and the interpretation of language-utterances, between rules and strategies. » (Lyons 1977b : 548-549) – sublinhados meus. Secrétariat de Realiter Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine 131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39 [email protected] http://www.realiter.net/spip.php?article224 Page 4 / 4 català Présentation Règlement Membres Activités Inventaire des producteurs de terminologie 7e Journée scientifique Realiter 2011 1ère journée technologique Realiter 2011 galego italiano Português română ÉVOLUTIONS THÉORIQUES ET MÉTHODOLOGIQUES DANS LA RECHERCHE EN NÉOLOGIE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Isabel Desmet Université Paris 8 Documents fondamentaux Téléchargements français Realiter Réunions et journées Réunions et journées Lexiques Realiter Español Introduction Le néologisme, étant la forme engagée des besoins nouveaux, constitue le signe du changement linguistique et des mutations sociales d’une époque donnée. Par conséquent, il est un des meilleurs terrains des phénoménologies linguistiques, sociales, culturelles et politiques. Du point de vue linguistique, les systèmes des langues permettent le recours à un ensemble de procédés morphologiques, morphosyntaxiques et morphosémantiques pour créer les nouvelles dénominations. Du point de vue culturel, la néologie reflète l’évolution et l’état de développement scientifique, technique et culturel d’une société. Enfin, du point de vue politique, sur le plan de l’expression, la société qui utilise une langue donnée doit disposer de dénominations qui garantissent l’aptitude de la langue à servir les besoins d’expression et de communication de ses locuteurs. En ce qui concerne spécifiquement la langue portugaise et la langue française, les mutations sociales et surtout technologiques des dix dernières années conduisent à des changements profonds dans les procédés de formation, développement et diffusion des néologismes spécialisés. À leur tour, ces changements mènent à revoir certains acquis théoriques et méthodologiques dans la recherche en néologie scientifique et technique. Realiter bénéficie du soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) À partir d’exemples concrets du portugais européen et du français, nous tenterons de démontrer comment les recherches en néologie comparative conduisent à la compréhension de certains mécanismes nouveaux dans la formation, le développement et la diffusion des néologismes spécialisés. Ces nouveaux mécanismes, très dépendants des nouvelles technologies de l’information, obligent à repenser certains acquis théoriques et méthodologiques. Du point de vue théorique, nous soutenons une démarche foncièrement confrontative pour ce qui concerne les langues néo-latines, mettant en lumière des particularités souvent invisibles dans la recherche unilingue. Du point de vue méthodologique, nous prônons une description de la néologie scientifique axée à la fois sur la linguistique textuelle et la diversité discursive. 1. Quelques traditions en théorie et méthodologie de la néologie générale et de spécialité Néologisme et néologie ne sont pas des concepts linguistiques que l’on puisse saisir facilement et encore moins en dehors d’un certain cadre théorique (voir Guilbert, 1975). Cependant, il n’est pas question ici de présenter ou d’évaluer la néologie dans le cadre des différentes théories linguistiques (nous renvoyons pour cela aux travaux récents de Sablayrolles, 2000, par exemple). Nous proposons tout simplement de revisiter quelques acquis théoriques et méthodologiques en matière d’études néologiques qui nous viennent des travaux entamés et développés à partir des années 60/70 et qui influencent encore les études néologiques, malgré les évolutions technologiques et sociétales de nos jours. Cet héritage concerne pour l’essentiel les procédés de formation, développement et diffusion des néologismes spécialisés. 1.1 Néologie et néonymie Dans la tradition des études néologiques, on considère que les néologismes qui s’installent dans les langues relèvent fréquemment au départ des discours des sciences et des techniques, car ils sont crées pour des besoins de dénomination de nouveaux concepts et de nouveaux produits. Les rapports existant entre néologie et langues de spécialité sont donc très étroits, car les nouvelles créations lexicales surgissent avec les nouveaux produits, et les nouveaux concepts scientifiques, techniques et technologiques. Pour cette raison, Rondeau (1984) crée le terme "néonymie" pour désigner l’unité lexicale spécialisée et la distinguer du néologisme de la langue générale. Dans une première étape des études néologiques et néonymiques, les linguistes néologues se penchent sur les caractéristiques communes et les caractéristiques distinctives de ces deux types d’unités lexicales. Sans vouloir développer ici la question (voir Desmet, 2002), de nombreux travaux prouvent que d’un point de vue strictement formel, néologismes et néonymes partagent un bon nombre de caractéristiques. Malgré la diversité de typologies existantes, il est plus ou moins admis que néologismes et néonymes font appel aux procédés de formation que chaque langue peut leur offrir et les néologues les répartissent généralement en trois grands groupes qui recouvrent d’autres sous-types : néologie formelle, néologie sémantique et néologie par emprunt. Quant aux critères de repérage des néologismes et des néonymes, les paramètres normalement utilisés sont les suivants : la diachronie : une unité est néologique si elle apparaît à une période récente ; la lexicographie : une unité est néologique si elle n’apparaît pas dans les dictionnaires, généraux, spécialisés ou terminologiques ; la nouveauté : une unité est néologique si elle est perçue comme nouvelle par les locuteurs ; l’instabilité : une notion a priori nouvelle est dénommée alternativement par deux ou plusieurs formations néologiques différentes, ce qui conduit à la variation dénominative (pour le caractère relatif de ces critères, aussi bien que pour une typologie d’instabilités, voir Desmet, 2002). les néonymes "naissent" dans les textes scientifiques, techniques et officiels ; http://www.realiter.net/spip.php?article225 Page 1 / 5 les premiers utilisateurs sont les spécialistes d’un domaine, car normalement un terme nouveau apparaît dans les textes hautement spécialisés au moment où surgit un n o u v e a u c o n c e p t , e t c e l a g r â c e a u x d é c o u v e r t e s d’u n s c i e n t i f i q u e o u d’un professionnel. 1.2 De la spécialisation à la banalisation Dans la tradition des études terminologiques, il est normalement admis que lorsque les termes nouveaux dénommant de nouveaux concepts et de nouveaux produits scientifiques et techniques se divulguent, puis se banalisent, autrement dit entrent dans les discours du non spécialiste, voire dans ceux de l’homme de la rue, ils intègrent la langue générale, en perdant en partie leur statut spécialisé, et entrent par la suite dans les dictionnaires de langue générale. Comme l’affirme J.C. Boulanger (1989 : 202), "certains néologismes, plus résistants ou plus indispensables que d’autres, se faufilent, plus ou moins rapidement dans les dictionnaires, tandis q u e d’a u t r e s s e r o n t m i s d a n s u n e s o r t e d’antichambre lexicographique, en attendant la panthéonisation dans les grands dictionnaires". Ainsi et dans la tradition des études néologiques, les termes naissent dans les textes hautement spécialisés ou officiels. Les divulgateurs (presse écrite et presse orale) se chargent de les diffuser, jusqu’au processus de totale banalisation. À ce sujet, rappelons les célèbres schémas de R. Galisson sur les niveaux de langages et le processus de banalisation (1979, p.78 et p. 125). En effet et selon la tradition, il s’agit d’un cheminement à sens unique et descendant, axé sur la notion de strates de langues, de strates textuelles et de strates de locuteurs d’une communauté linguistique donnée. Nous pourrons le représenter de la façon suivante : Figure 1 : Représentation du parcours traditionnel de la néologie de spécialité à l’intérieur d’une seule langue. Ces stratifications, héritées des travaux des années 70/80, sont encore bien ancrées dans l’esprit des linguistes néologues, généralistes ou de spécialité et trouvent encore leur place dans des publications récentes (voir, par exemple, J.G. de Enterría, in La Neologia en el tombant de segle, IULA, 2000, p.75) 1.3 Conséquences méthodologiques Des acquis théoriques exposés dans les points précédents résultent quelques clivages méthodologiques plus ou moins généralisés : le lexicologue travaille sur la néologie de la langue générale et le terminologue sur la néologie de spécialité ; la néologie de la langue générale, dans différents domaines ou secteurs d’activités, est normalement puisée dans des corpus de la presse générale (quotidiens, hebdomadaires, magazines, etc) ; la néonymie est normalement traitée à partir de corpus textuels hautement spécialisées ou officiels, y compris la presse pour spécialistes. Toutefois et depuis longtemps, certains linguistes établissent le pont entre ces deux ensembles discursifs. A titre d’exemple, rappelons les travaux de M.-F. Mortureux sur les mécanismes de reformulation lexicale opérés lors du passage des termes des discours spécialisés aux discours divulgateurs (voir bibliographie). Mais le clivage existe davantage accentué entre ce que l’auteur appelle les discours primaires ou spécialisés et les discours seconds ou divulgateurs. 2. Quelques changements théoriques et méthodologiques dans la recherche en néologie spécialisée Dans le présent travail, nous proposons de démontrer qu’il faut relativiser les acquis théoriques et méthodologiques précédemment exposés, pour la plupart issus d’une vision uniquement intralinguistique et hérités d’une époque où les nouvelles technologies de l’information et de la communication en étaient encore à leurs premiers balbutiements, et où la mondialisation était encore virtuelle. Internet et tous les nouveaux outils télématiques viennent tout bouleverser dans la circulation du savoir, non seulement à l’intérieur des langues, mais surtout entre les langues. Les mutations sociales et technologiques des dix dernières années conduisent à des changements profonds dans la circulation des néologismes spécialisés, qui viennent secouer certaines idées reçues d’époques précédentes. À "l’ère d’une terminologie informationnelle" (Depecker, 1998 : 7-13), il faut également repenser la théorie et la méthodologie de la recherche en néologie de spécialité. À partir d’exemples du français et du portugais européen, nous tenterons de démontrer comment les recherches comparatives multicorpus conduisent à la compréhension de quelques mécanismes nouveaux dans la circulation des néologismes spécialisés. 2.1 Du choix de nos exemples : le corpus de référence Il nous faut tout d’abord situer nos exemples. Cela fait plus de treize ans que nous constituons progressivement des corpus de référence dans le cadre de nos recherches en linguistique textuelle et lexicale de spécialité, dans une perspective comparatiste français-portugais. http://www.realiter.net/spip.php?article225 Page 2 / 5 Dans le cadre de l’enseignement et de la recherche, nous visons surtout trois grandes applications de la terminologie théorique : l’enseignement/apprentissage d’une ou plusieurs langues de spécialité ; la traduction générale et spécialisée ; la "nouvelle" lexicographie spécialisée (électronique) bilingue et plurilingue, au service de l’enseignement et de la traduction générale et de spécialité. Les mémoires terminologiques réalisés dans le cadre de la filière LEAT alimentent en partie nos bases de données textuelles et terminologiques, notamment dans les domaines des sciences sociales et humaines, politiques, économiques et juridiques. Ces bases qui constituent déjà des corpus diachroniques peuvent être considérées comme de véritables observatoires du français et du portugais contemporains dans les domaines référés antérieurement, même si elles n’ont pas ce statut officiel. Très liées à la traduction générale et de spécialité pratiquée dans le cadre des enseignements, à l’Université Paris 8, elles comportent, en effet, des textes de degrés de spécialisation très variables, depuis les textes hautement spécialisés jusqu’à des textes de la presse générale. Pour ce qui concerne les critères de constitution des corpus dans les deux langues, ils sont normalement comparables, voire parallèles lorsqu’il s’avère possible. Très souvent et en fonction des activités de traduction du français vers le portugais, nous commençons nos recherches et alimentons nos bases en partant du français de France. Par conséquent, nous pouvons observer de façon systématique non seulement les différentes étapes de naissance, installation et diffusion des néologismes dans chaque langue, mais aussi les processus de circulation des nouveaux termes entre elles, y compris toutes les phases d’instabilité dans l’installation ou refus d’un nouveaux terme (voir Desmet, 2002). La perspective comparatiste, une méthodologie axée à la fois sur la linguistique textuelle et la diversité discursive et une recherche documentaire qui s’appuie sur les nouvelles technologies nous permettent de mettre en lumière des particularités actuelles de la néologie, invisibles dans la recherche unilingue et unicorpus. 2.2 La néonymie contemporaine inter-langues : de la divulgation à la spécialisation Pour démontrer que les clivages entre néonymie et néologie, entre divulgation et spécialisation ou même, que le parcours descendant de la spécialisation à la divulgation sont aujourd’hui à relativiser, notamment dans la néologie comparative, nous présenterons deux exemples de parcours néologiques en français et en portugais, le premier dans le cadre du Droit Civil et le deuxième dans le cadre du Droit du Travail. En France et en matière de Droit Civil, le 15 novembre 1999 naît officiellement un néonyme : "Pacte civil de solidarité", rapidement réduit à la forme acronymique PaCS dans les discours divulgateurs. Un nouveau titre est ainsi ajouté au Code Civil : "Du Pacte civil de solidarité et du concubinage" (Titre XII). Selon la loi n° 99-944 du 15 novembre 1999 et publiée dans le Journal Officiel n° 265 du 16 novembre 1999, l’article 515-1 définit le PaCS de la manière suivante : U n pacte civil de solidarité est un contrat conclu par deux personnes physiques majeures, de sexe différent ou du même sexe, pour organiser leur vie commune. Destiné à tous, hétérosexuels et homosexuels, le PaCS permet surtout aux couples de même sexe d’être reconnus comme tels, mettant fin ainsi au refus réitéré de la Cours de Cassation de leur accorder la qualité de concubins. Dix ans auparavant, un néonyme a été crée, le "Partenariat civil", suivi de dénominations successives, mais constituant toutes des néonymes "avortés". Depuis le 15 novembre 1999, près de cinq ans se sont écoulés et le terme semble être bien enraciné dans la langue française, notamment dans sa forme réduite, tant du point de vue formel que du point de vue sémantique, puisqu’il n’y a pas eu jusqu’à présent de modification à la loi de 1999. Cependant, certaines instabilités graphiques peuvent être identifiées dans la presse générale, de 1999 à 2003 : PACS, PaCS, pacs, etc. Cela n’a pas pour autant empêché le développement rapide du paradigme morphologique : pacs, pacsé(e), (se) pacser. Dans les textes officiels, le "pacsé" correspond toujours au "partenaire" et "se pacser" correspond toujours à "conclure un pacte civil de solidarité" (voir Livre 1 er du Code Civil français). A u c o u r s d e l’année universitaire1999/2000 et dans le cadre de la formation en traduction multicorpus, nous avons un texte de la presse française à traduire vers le portugais, portant sur le sujet et présentant tout le paradigme morphologique de la langue générale. La presse portugaise ne fournissant aucun texte sur la question, nous nous sommes tournés vers les textes officiels et la consultation de spécialistes. Et, effet, dans l’article 2020 du Code Civil portugais, datant de 1997, il existe le terme "união de facto", défini de la façon suivante : Aquele que no momento da morte de pessoa não casada ou separada judicialmente de pessoas e bens, vivia com ela há mais de dois anos em condições análogas às dos cônjuges tem direito a exigir alimentos da herança do falecido. Enfin, on avait trouvé un correspondant en portugais. Cependant, il correspondait exactement au terme français "union de fait" présenté comme synonyme de "concubinage", figurant dans le Code Civil français avant la loi du 15 novembre 1999. "União de facto" tout comme "union de fait" ne sont pas équivalents de "pacs", car le concept n’est pas extensible à des partenaires du même sexe. La traduction n’a pas été une véritable réussite. Par la suite, l’observation systématique de la presse portugaise entre 2000 et 2001 a permis de suivre de près les mouvements sociaux des homosexuels au Portugal, de recueillir des textes portugais référant le phénomène en France et même de répertorier quelques occurrences du calque de "pacs" : "Pacto Civil de Solidariedade". La pression sociale exercée par la presse générale portugaise, aussi bien que les mouvements sociaux, ont conduit les législateurs portugais à créer en 2001 un véritable néonyme de sens. Ainsi, l’ancien article du Code Civil de 1997 portant sur "l’união de facto" est remplacé par l’article 161 de la Constitution, en 2001 : http://www.realiter.net/spip.php?article225 Page 3 / 5 A presente lei regula a situação jurídica de duas pessoas, independentemente do sexo, que vivam em união de facto há mais de dois anos. Le calque du français ne s’est pas imposé et quand il surgit dans la presse portugaise c’est dans le but de référer la réalité française. La forme ancienne "união de facto" reste dans la langue portugaise, mais elle gagne un nouveau sens à partir de la loi de 2001. Par ailleurs, le texte de loi concernant les droits des « pacsés portugais » est pratiquement décalqué de la loi française du 15 novembre 1999. Toutefois, il n’existe pas en portugais un paradigme morphologique populaire comme celui du français. Un cheminement très proche de celui-ci s’est également produit dans le cadre du Droit du Travail pour les termes "harcèlement sexuel" et "harcèlement moral au travail", à une exception près : la traduction littérale du français a été adoptée ("assédio sexual", "assédio moral no trabalho") [1]. 2.3 Conséquences théoriques et méthodologiques Des exemples présentés, qui pourraient être multipliés, nous pouvons tirer quelques leçons théoriques et méthodologiques, au moins pour les domaines que nous traitons depuis longtemps : si d’un point de vue strictement intralinguistique les acquis présentés dans le point 1 du présent exposé restent encore valables, d’un point de vue inter-linguistique ils sont à revoir ; lorsque l’on compare des langues et des cultures proches de façon systématique, on peut conclure que les néonymes ne naissent pas toujours dans les textes spécialisés et que les premiers utilisateurs ne sont pas toujours les spécialistes, mais très souvent les divulgateurs. Ainsi, d’une langue à l’autre, on peut assister parfois à un parcours inverse de celui vérifié à l’intérieur d’une seule langue. Nous pourrons le représenter de la façon suivante : Figure 2 : Représentation d’un parcours possible de la néologie de spécialité entre deux langues apparentées. D’une langue à une autre, le chemin parcouru par un néonyme se fait parfois de la divulgation à la spécialisation, les nouvelles technologies et les médias contribuant en partie au développement de ce processus. Conclusion Du point de vue théorique, nous soutenons une démarche foncièrement confrontative pour ce qui concerne l’étude de la néologie dans les langues néo-latines. Du point de vue méthodologique, nous prônons une description de la néologie et de la néonymie axée à la fois sur la linguistique textuelle, sur les nouvelles technologies, sur les nouvelles méthodes de recherche documentaire et, surtout, sur la diversité discursive. Autrement dit, nous soutenons une méthodologie portant sur des ensembles discursifs de différents degrés de spécialisation, mais sans a priori réducteurs qui, à nos yeux, empêchent l’observation réelle des phénomènes néologiques et des échanges entre langues et cultures. Références bibliographiques ALVES, I. M. (1990) : Neologismo. Criação Lexical, S. Paulo : Editora Atica. BOULANGER, J.-C. (1989) : “L’évolution du concept de néologie de la linguistique aux industries de la langue”, Terminologie diachronique, Paris, CILF, pp. 193-211. CORBIN, D. (1975) : “La notion de néologisme et ses rapports avec l’enseignement du lexique”, Bref, vol.4, pp. 41-57. DE ENTERRÍA, J.G. (2000) : "Últimas tendencias neológicas en la prensa económica”, La neologia en el tombant de segle, Barcelona, IULA, pp.75-84. DEPECKER, L. (1998) : "L’ère de la terminologie informationnelle", Revue française de linguistique appliquée, vol. III, Amsterdam, Editions De Werelt, pp. 7-13. DESMET, I. (1990) : "A propósito da neologia terminológica do português. O caso do empréstimo", Actas do Colóquio de Lexicologia e Lexicografia, 26 e 27 de Junho de 1990, Lisboa, INIC, Centro de Estudos Comparados, Linha de acção 2, Núcleo de Estudos de Linguística Contrastiva, Universidade Nova de Lisboa, pp.182-187. DESMET, I. (1990) : "Princípios teóricos da terminologia. Especificidades da neonímia", Terminologias nº 1, Lisboa, TERMIP, pp. 14-26. DESMET, I. (1994) : "Suggestions pour une approche terminologique des sciences sociales et humaines", Terminogramme, nº 72, Québec, Office de la langue française, Les publications du Québec, pp.1-5. http://www.realiter.net/spip.php?article225 Page 4 / 5 DESMET, I. (1995) : "Terminologia e vocabulários científicos e técnicos do português. Princípios teóricos e metodológicos", Actas do 4º Congresso da Associação Internacional de Lusitanistas, Universidade de Hamburgo, 6 a 11 de Setembro de 1993, Lisboa, Lidel, pp.63-74. DESMET, I. (1996) : Pour une approche terminologique des sciences sociales et humaines. Les sciences sociales et humaines du travail en portugais et en français, thèse de doctorat en sciences du langage, Université Paris XIII, 3 tomes (environ 800 pages). DESMET, I. (1998) : “Caractéristiques sémantiques, syntaxiques et discursives des vocabulaires spécialisés. Quelques données théoriques et pratiques pour la lexicographie spécialisée”, Actes du 2 ème Colloque de Linguistique Appliquée, Les linguistiques appliquées et les sciences du langage, Strasbourg, COFDELA Publications, pp. 292-305. DESMET, I. (1998) : “Contribution à une étude morphologique des vocabulaires spécialisés : la notion de paradigme dérivationnel appliquée aux terminologies scientifiques et techniques”, Actes du XXIIème Colloque international de linguistique fonctionnelle, Université d’ Evora. DESMET, I. (1999) : “Enjeux lexicaux et phaséologiques du discours journalistique : bilans économiques dans les quotidiens portugais, français et espagnols”, Travaux et Documents n° 4, Université Paris 8 – Presses Universitaires de Vincennes – Saint-Denis, pp 165-186. DESMET, I. (2001) : “Le portugais et le français en dialogue dans la presse écrite : analyse de certains mécanismes de variation linguistique. Variation lexicale intra- et interlangues dans le domaine de la politique internationale”, Travaux et Documents n° 11, Presses Universitaires de Vincennes – Saint-Denis, pp.73-105. DESMET, I. (2002) : "Néologie du portugais contemporain : une zone d’instabilité linguistique", Travaux et Documents n° 16, Presses Universitaires de Vincennes-Saint-Denis, pp.77-99. GALISSON, R. (1979) : Lexicologie et enseignement des langues, Paris, Hachette. GAUDIN, F., GUESPIN, L. (2000) : Initiation à la lexicologie française. De la néologie aux dictionnaires, Bruxelles, Duculot. GUILBERT, L. (1975) : La créativité lexicale, Paris, Larousse. LERAT, P. (1995) : Les langues spécialisées, Paris, PUF. LINO, M.T. (1989) : “Língua portuguesa, língua das ciências e das técnicas : neologia científica e técnica e lexicografia”, Congresso Internacional “Língua Portuguesa – Que futuro ?”, Lisboa. LINO, M.T. (2001) : “De la néologie à la lexicographie spécialisée d’apprentissage”, Cahiers de lexicologie, n° 78, Paris, Honoré Champion, pp.139-145. MORTUREUX, M.F. (1997) : La lexicologie entre langue et discours, Paris, Sedes. MORTUREUX, M.F. (1995) : "Les vocabulaires scientifiques et techniques", Carnets du CEDISCOR 3, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, pp.13-25. RONDEAU, G. (1984) : Introduction à la terminologie, Québec, Gaëtan Morin. SABLAYROLLES, J.-F. (2000) : La néologie en français contemporain. Examen du concept et analyse de productions néologiques récentes, Paris, Honoré Champion. XU, Z. (2001) : Le néologisme et ses implications sociales, Paris, L’Harmattan. ___________________ [1] Ce dernier exemple a été présenté et développé lors d’une conférence intitulée “Instabilités linguistiques dans les vocabulaires de spécialité”, proférée le 14 février 2003 à l’Université Nouvelle de Lisbonne. Secrétariat de Realiter Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine 131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39 [email protected] http://www.realiter.net/spip.php?article225 Page 5 / 5 català Présentation Règlement Membres Activités Réunions et journées Documents fondamentaux Lexiques Realiter Téléchargements Inventaire des producteurs de terminologie 7e Journée scientifique Realiter 2011 1ère journée technologique Realiter 2011 Realiter bénéficie du soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) Español français galego italiano Português română Realiter Réunions et journées PROYECTO ESLEE : CREACIÓN NEOLÓGICA EN LOS GLOSARIOS DE MIGRACIONES Y NUEVA ECONOMÍA* Natividad Gallardo Josefa Gómez de Enterría Manuel Marti Universidad de Granada Universidad de Alcalá Este trabajo es el resultado en parte de la investigación llevada a cabo a lo largo del último año en el proyecto ESLEE (Estudio de los vocabularios de especialidad en español) cuyo objetivo último es la elaboración de glosarios de términos especializados en diversos ámbitos científicos y tecnológicos. Nuestro objetivo es presentar algunos de los problemas de creación neológica que hemos constatado durante la creación de vocabularios de formación reciente como los de Migraciones y Nueva Economía (NE). Es evidente que se trata de discursos especializados en proceso de formación cuyos usuarios son especialistas y no especialistas, aunque conviene recordar que los últimos, a pesar de que no son especialistas tienen gran interés por el tema, de ahí que no puedan ser considerados como vocabularios de divulgación destinados a todo tipo de públicos, sino que se sitúan más cerca de la semi-divulgación, dada la formación de los receptores. Para la realización de cada uno de los glosarios hemos formado dos corpus paralelos, uno en español y otro en inglés. Cada uno de ellos está constituido por un conjunto de textos escritos que proceden de informaciones de la prensa diaria (EL PAÍS, años 2000-2004), artículos de publicaciones especializadas recogidos en Internet o en prensa periódica, manuales de enseñanza universitaria, documentos legales, textos jurídicos, etc.). En cuanto a la elección del período hemos situado nuestro estudio en una sincronía que se corresponde con la realidad reciente en la que han sido creados ambos vocabularios. Para el vocabulario de Migraciones, el período acotado comprende desde el año 1995 hasta el momento actual, porque consideramos que se trata de un lapso de tiempo decisivo para el desarrollo y la formación de la terminología propia de ese ámbito de especialidad. Para el vocabulario de NE la sincronía es más reducida pues sólo abarca desde 1999 hasta hoy. La diferencia existente con respecto a los años tenidos en cuenta al compilar el corpus para la elaboración de cada uno de los vocabularios propuestos, responde al tiempo real en el que se produce un mayor volumen de comunicación mediante textos escritos en cada uno de los ámbitos propuestos. Aunque somos conscientes de que un corpus de apenas 6 años, como el propuesto para el vocabulario de NE, con una sincronía tan breve como la acotada, sólo permite observar la creación de las nuevas formaciones. Sin embargo, es un buen observatorio para comprobar las fluctuaciones que se producen con el uso entre algunos neologismos cuando pugnan entre sí, sin que el breve período de tiempo nos permita afirmar cuál ha de ser el término por el que se decanten todos los usuarios (especialistas y mediadores lingüísticos), ya que ese será el término que se inserte definitivamente en el vocabulario de especialidad propuesto. Algunas notas sobre la naturaleza de los discursos de NE y de Migraciones Cada uno de los dos vocabularios propuestos posee características propias. El vocabulario de la NE presenta de una parte rasgos en común con el discurso de la Economía, hoy denominada ya forzosamente Vieja Economía por contraste con la que nos ocupa. Pero además también nos ofrece otros rasgos nuevos que le proporciona la parte que esta ciencia comparte con las TIC (Tecnologías de la Información y de la Comunicación). Es evidente que estamos ante un vocabulario de especialidad con características propias, en donde la comunicación desempeña un papel fundamental y condiciona la naturaleza de los términos mediante los que el especialista, además de establecer la comunicación, también atraerá al (posible) usuario no especialista. Esto, evidentemente, condicionará algunos de los procedimientos de creación neológica que determinen la formación del nuevo vocabulario. La comunicación en este contexto y, en definitiva, el éxito o fracaso de los productos que son objeto de las transacciones en la NE es el fin al que han de contribuir favorablemente las nuevas creaciones léxicas que, a lo largo de los últimos tres años, han contribuido para la formación del nuevo vocabulario. Se trata de un vocabulario que en sustancia presenta un acusado contenido de especialidad, a pesar del aspecto "poco especializado" que en su apariencia externa presentan las nuevas creaciones léxicas cuando se acuñan con una “envoltura aceptable” con la que se muestran ante los usuarios, en el que se incluyen junto con los especialistas ese gran grupo que constituyen los potenciales clientes, interesados y conocedores del ámbito de especialidad. Sin embargo, conviene recordar aquí que este fenómeno no es nuevo en el lenguaje de la Economía, en donde a lo largo de todo el siglo xx han sido muy numerosas las acuñaciones de términos de carácter metafórico en campos conceptuales muy cercanos al ciudadano tales como la salud y las flaquezas y debilidades del ser humano (el síndrome de los precios, enfriamiento de los mercados, la Bolsa está como loca, …), la Física (subidas de los índices, descendimiento vertiginoso de los valores,…), los deportes y el ocio (la inflación galopante, …), etc. Así el discurso de la NE, en una primera aproximación, podría dar la impresión de que presenta una marcada ausencia de términos monosémicos, con una redacción que nos lleva hacia la connotación. Es más, en un primer momento incluso nos podría parecer ambiguo. A estas características propias del vocabulario de la Economía, vienen a sumarse los rasgos propios del vocabulario de una técnica joven como es la Informática, que en su relativamente reciente evolución ha dado lugar a un discurso técnico en el que las creaciones neológicas adoptan una forma lo más aceptable posible para el usuario al que van destinadas. Es lo que H. Beciri (2000, 21) denomina "discours techniques intermédiaires" pues no deben ser confundidos con los discursos de divulgación. El vocabulario de Migraciones presenta una peculiaridad respecto del resto de los vocabularios especializados en el sentido de que podemos observar tres grandes tipos de términos, los que pertenecen al ámbito propiamente jurídico, los que se englobaan dentro del ámbito administrativo y organismos internacionales y un tercero, que podemos clasificar dentro del ámbito de lo social e íntimamente relacionado con la faceta más social del flujo migratorio (los asistentes y cooperantes que realizan un papel fundamental de ayuda humanitaria). http://www.realiter.net/spip.php?article226 Page 1 / 5 De todo ello se desprende que parte de los términos presentan características cercanas al lenguaje jurídico en el que se incluyen algunos relacionados con la legislación, jurisprudencia, normativa, procedimientos, etc. (asilo, apátrida, derechos humanos, extradición, reagrupación familiar, convenciones, desplazado, cláusulas de exclusión...) que asimismo comparten rasgos comunes con el lenguaje jurídico, utilizado fundamentalmente por especialistas del campo del Derecho. No obstante, teniendo en cuenta la consideración y el tratamiento del tema, es cierto que el segundo bloque esta compuesto por términos administrativos y relacionados con organizaciones no gubernamentales (centro de ayuda abierto, ayuda humanitaria, corredor humanitario, campo de refugiados...). Por último delimitamos un tercer bloque de difícil clasificación que puede resultar extraño dadas las características de los términos en él recogidos, ya que algunos expertos no los considerarían dentro del ámbito de las Migraciones. Sin embargo, no podemos dejar de incluirlos ya que se encuentran con relativa frecuencia (eso sí en textos periodísticos o de promoción interna) al proceder a la elaboración del corpus, entre los que podemos citar como por ejemplo galleta proteica, leche terapéutica, leche energética, etc. En ambos vocabularios reseñamos la presencia de campos profesionales diversos lo que favorece una amplia actividad neológica gracias a la que se acuñan las nuevas unidades terminológicas, con la presencia de préstamos, procedimientos morfológicos de adición y modificación, revitalización de voces que habían caído en desuso, trasvases de términos entre ámbitos científicos diferentes, neologismos de sentido y términos acuñados por procesos de carácter metafórico. En cuanto a los préstamos, en el vocabulario de la NE son frecuentes los extranjerismos (business to business, business to consumer, consumer to administration, marketing mix, management buy out, spin off, etc.). Los procedimientos morfológicos de adición y modificación también son muy recurrentes tanto en la formación de carácter afijal (criptografía, encriptación, encriptar y desencriptar ; conectividad ; tangibilidad ; autenticación ; externalización, internalización) con la presencia de algunos afijos muy productivos como –ción, -idad, -ización, etc. Intradía, intranet, interconectividad, etc., son buena muestra de la productividad que desarrolla la prefijación. Sin olvidar al mismo tiempo la importancia que adquieren los compuestos sintagmáticos (centro comercial virtual ; certificado digital ; escaparate de marketing ; intercambio electrónico de datos ; plataforma de funciones digitales). Cuando los grupos sintagmáticos son excesivamente largos se pone en práctica el acortamiento mediante la aplicación de procesos de formación siglar. Formándose así a partir del sintagma en español, como en PFD (plataforma de funciones digitales) ; RVD (Red de valor digital) o, como sucede la mayoría de las veces, acuñando la sigla directamente desde el sintagma inglés. Las siglas procedentes del vocabulario de la NE ofrecen una particularidad por la abundancia de formaciones de carácter alfanumérico que recogemos : B2B (business to business), B2C (business to consumer), B2A (business to administration), C2A (consumer to administration), etc. Sin embargo, no podemos dejar de considerar la presencia de otros acortamientos tales como la abreviación e-, tan común hoy para formar nuevos términos que se refieren a conceptos o productos que son propios de la red de redes : e-economy y su traducción e-economía, que recogemos en el corpus acotado como sinónimo de economía digital. Además también son frecuentes las formaciones para denominar las transacciones comerciales en la red : e-commerce y e-comercio que fluctuan con comercio on line y comercio electrónico ; e-shop en alternancia con tienda electrónica y tienda virtual ; e-mall con centro comercial virtual, centro comercial electrónico, cibergalería y cibermall. Algunos de estos neologismos se adaptan fácilmente al español cuando la traducción del término desde el inglés no ofrece dificultades, es el caso de dinero electrónico que desbanca rápidamente a los extranjerismos (cybercash, digital cash) con los que convive en un primer momento. Aunque es curioso recordar que este término dinero electrónico tiene un primer empleo en fecha muy temprana para la NE, cuando en 1985 Javier Tomeo ya lo incluye en su novela Amado monstruo con el mismo significado que posteriormente tendrá el termino especializado. Los neologismos de sentido son muy frecuentes como observamos en la voz criptografía y su serie neológica. Otro neologismo de sentido es el término marca para designar la señal que queda en el ordenador del navegante después de haber realizado una visita a algún web determinado. Estamos ante un ejemplo de buena gestión neológica cuando al acuñar el término desde el inglés cookie, no se ha tomado el término en su sentido original y figurado, con significado propio en la lengua inglesa, pero nada adecuado para la traducción directa al español. También es importante destacar la existencia de trasvases de términos entre ámbitos científicos diversos como el ejemplo siguiente : Externalización [51 entradas CREA] ® 1975 psicología > 1994 economía [pensiones ; fondos de pensiones] > 2001 recursos humanos=subcontratación > 2001 externalización de servicios=outsourcing > 2002 (en prensa sin reformular) Outsourcing [15 entradas CREA] Externalizar ® 1980 psiquiatría > 1991 psicología > 1994 planes de pensiones > 2003 externalizar programas de formación Un caso semejante nos lo ofrece el término migrante en el vocabulario de Migraciones. Migrante (sust y adj) [44 entradas CREA] En la década de los 90 su empleo es muy frecuente en Ecuador, El Salvador, Guatemala, México, Costa Rica, Argentina, Puerto Rico, Perú, etc. En España, primer empleo en 1993 “la población migrante”. Migrante ® [Adj. En zoología “aves migrantes”] DEA, Seco, Andrés y Ramos. El vocabulario de Migraciones es mucho menos homogéneo que el de NE, por ser el corpus de donde se han extraído los términos mucho más diversificado en cuanto a la naturaleza de los textos. Hemos observado una gran diferencia entre los términos procedentes de textos fundamentalmente jurídicos y los procedentes de textos originados en los organismos internacionales o asociaciones no gubernamentales que se encargan de la ayuda y cooperación al inmigrante. De hecho, en estos últimos hemos observado una mayor tendencia al uso de la voz inglesa en detrimento de la española, mientras que en los textos periodísticos o los más especializados, como los jurídicos, se inclinan por el uso del término en español. Debido a esta peculiaridad del vocabulario de Migraciones, que ya hemos comentado antes, también se observa que en ocasiones no existe uniformidad en la utilización de los términos en los tres ámbitos en los que se desarrolla este Vocabulario. Destacamos varios ejemplos que comentaremos a continuación : http://www.realiter.net/spip.php?article226 Page 2 / 5 ESPAÑOL INGLÉS Boatpeople Boatpeople Asistencia Assistance Ayuda humanitaria Humanitarian assistance Centro de ayuda abierto Open relief centre Migrante Migrant Reasentamiento Resettlement Corredor humanitario Relief corridor Cuotas de reasentamiento Resettlement quotas Jus soli Jus soli Jus sanguinis Jus sanguinis Líder (autodenominado) Refugee leader País seguro de asilo Safe country of asylum País seguro de origen Safe country of origin Uno de los casos más característicos de lo que acabamos de señalar es el de boatpeople y boat. Si observamos en la ficha que figura a continuación el término boatpeople se ha encontrado en referencias procedentes del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados (ACNUR) : _________________________________ <IN>ESLEE <GL>01 <CM>520402 <SC>1.1.2.2 <AU>RODRÍGUEZ, N.; SCHNELL, B. (UPCO) ES>boatpeople <IG>m pl <RF>ACNUR. La situación de los refugiados en el mundo: en busca de soluciones. Madrid, Alianza Editorial, 1995, p. 208. <SIN> boat-people <RFSIN>[http://www.contrapie.com/vercronicas.asp?id_cronica=1035>http://www.contrapie.com/vercronicas.asp?id_cronica=1035](2003-03-27) <AB> <DF>Refugiados que huyen de su país en embarcación. El país de acogida deberá decidir si tienen un derecho válido a la condición de refugiado. <RFDF>ACNUR. La situación de los refugiados en el mundo: la busca de soluciones. Madrid, Alianza Editorial, 1995, p. 208. <CT>...la llegada de vietnamitas, pero introdujeron procedimientos de selección de los boatpeople para decidir quiénes podían ser considerados como refugiados según la convención de 1951... . <RFCT>ACNUR. Fin de una era en: Refugiados, número 101, 1998, p. 26. <NA>Se designa con el nombre de boatpeople a los vietnamitas que huían de su país en barca. <FRA><c/ode><br> <code><EN>boatpeople <RFEN>UNHCR. Protecting Refugees: A field guide for NGOs, 1998, p.111. _________________________________ Sin embargo, en textos periodísticos y jurídicos no se utilizan nunca estos términos y, sin embargo, encontramos una variada gama de términos para referirse a “las personas que huyen de sus países en embarcaciones” : inmigrantes, ilegales, indocumentados, subsaharianos... ; incluso en las Instrucciones de 3 de agosto de 2000, de la Delegación del Gobierno para la Extranjería y la Inmigración sobre la entrada ilegal de extranjeros mediante embarcaciones recogemos extranjeros, ocupantes y ocupantes extranjeros. Asimismo, mientras en los textos periodísticos encontramos patera para referirse “al medio de transporte utilizado para alcanzar nuestras costas”, en la legislación se utiliza embarcación como término genérico, aunque el texto legal diferencia entre los diferentes tipos de embarcación tales como patera, zodiac, barco de recreo o barco pesquero, como se constata en el texto siguiente : INSTRUCCIONES DE 3 DE AGOSTO DE 2000, de la Delegación del Gobierno para la Extranjería y la Inmigración sobre la entrada ilegal de extranjeros mediante embarcaciones La entrada ilegal de extranjeros por lugares no habilitados como fronterizos presenta unos rasgos muy característicos, no sólo por los procedimientos de empleo de embarcaciones como medio fundamental de transporte sino también, porque tanto la Guardia Civil como el Cuerpo Nacional de Policía están llamados a intervenir en estas situaciones, en función de las competencias que la legislación vigente les confiere. Ante estos hechos, es necesaria la máxima coordinación de todas las actuaciones policiales y administrativas que permita el tratamiento, análisis, diagnóstico y recopilación de datos de esta forma de inmigración irregular. Por ello, en virtud de las competencias atribuidas a esta Delegación del Gobierno por el Real Decreto 683/2000 de 12 de mayo, por el que se crea este órgano y por el artículo 6 del Real Decreto 1449/2000, de 28 de julio, por el que se modifica y desarrolla la estructura orgánica básica del Ministerio del Interior, se ha estimado oportuno dictar las siguientes Instrucciones : http://www.realiter.net/spip.php?article226 Page 3 / 5 PRIMERA : Corresponde a la Guardia Civil, en el ejercicio de las funciones que le atribuye el artículo 12 B) d) de la Ley Orgánica 2/1986, de Fuerzas y Cuerpos de Seguridad, llevar a cabo, mediante el empleo combinado de sus Unidades Terrestres de vigilancia costera, Servicio Marítimo y Servicio Aéreo, la localización e interceptación de estas embarcaciones que ilegalmente arriben a las costas españolas, poniendo seguidamente a sus ocupantes a disposición del Cuerpo Nacional de Policía. SEGUNDA : Cuando las Fuerzas y Cuerpos de Seguridad del Estado detecten, avisten, reciban información o intercepten cualquier embarcación con o sin ocupantes de la que se sospeche o tenga certeza de su dedicación al transporte ilegal de inmigrantes, informarán inmediatamente a la Delegación o Subdelegación del Gobierno de la provincia correspondiente, sobre los siguientes extremos : - Nº de registro : Estará formado por el patronímico del lugar más día, número de mes y año (dos últimos dígitos) - Tipo de evento : Avistamiento, detección (varada y abandonada) o interceptación. - Tipo de embarcación : Patera, zodiac, barco de recreo o pesquero. - Dimensiones y características : Eslora, manga. - Motor : Marca, modelo y CV de potencia y nº de fabricación. - Lugar : Indicando término municipal y provincia y en su caso, isla. - Lugar u origen de embarque. - Filiación y nacionalidad de los responsables de la embarcación : patrón, propietario o titular y consignatario de la embarcación, así como medidas adoptadas contra éstos. Si se hubiera producido un naufragio, se facilitará también información sobre : - Cadáveres rescatados. - Desaparecidos según declaraciones de los detenidos. - Actuaciones relativas a salvamento y rescate de náufragos. - Ocupantes rescatados, expresando edad aproximada y sexo. TERCERA : Corresponde al Cuerpo Nacional de Policía, a tenor de lo establecido en el artículo 12.1.c) de la Ley Orgánica 2/1986, los procesos de identificación y tramitación de las propuestas de retorno relativas a los ocupantes extranjeros de estas embarcaciones que hubieran sido detenidos. En este procedimiento se deberá dar audiencia al interesado y las propuestas individualizadas deberán estar motivadas. Con independencia de las actuaciones anteriores, se procederá a atender las necesidades asistenciales y, en su caso, sanitarias de los detenidos. Si el estado de salud de algún detenido fuese grave se procederá al traslado urgente a un centro hospitalario. Asistencia y ayuda humanitaria son términos equivalentes del inglés assistance, con lo cual cabría pensar que lo más lógico sería la homogeneización de los dos términos con el resultado de ayuda o asistencia en ambos casos. Sin embargo, hemos observado que en los textos legislativos se utilizan con carga semántica diferente : cuando se refiere a servicios sanitarios o jurídicos se emplea asistencia y para los servicios sociales o humanitarios se opta por ayuda : Orden de 22 de febrero de 1999, sobre normas de funcionamiento y régimen interior de los centros de internamiento de extranjeros Artículo 6 : Participación y colaboración de las organizaciones no gubernamentales 1. Será competencia del Ministerio del Interior la prestación de servicios de asistencia sanitaria y los servicios sociales en los Centros de Internamiento de Extranjeros, sin perjuicio de que tales prestaciones puedan concertarse con otros Ministerios o con otras entidades públicas o privadas, sin ánimo de lucro, con cargo a los programas de ayuda legalmente establecidos en las correspondientes partidas presupuestarias. En todo caso, la Administración velará porque las condiciones sanitarias y sociales sean similares en todos los centros. 2. La Administración facilitará especialmente la colaboración de las instituciones y asociaciones dedicadas a la ayuda de los extranjeros, que deberán respetar en todo caso las normas de régimen interno del centro. En el Vocabulario de Migraciones nos encontramos, igual que en el de NE, acuñaciones de carácter metafórico : refugiado en órbita, corredor humanitario ; términos que no figuran en el diccionario, pero sí en CREA como por ejemplo : reasentamiento ; préstamos : boatpeople, jus sanguinis, jus soli ; compuestos sintagmáticos que han seguido una estructura, en el orden de los elementos, más propia del inglés y apartándose en cierto modo de la norma sintáctica de la lengua española : país seguro de asilo y país seguro de origen frente a país de asilo seguro y país de origen seguro. Asimismo, hemos encontrado términos que presentan una acepción diferente a la reconocida en otros tipos de vocabularios especializados, tal es el caso de líder (autodenominado) que en el caso del vocabulario de Migraciones se refiere a “p ersonas que se autodenominan líderes y que manipulan y explotan a los refugiados en los campos” y que en inglés queda más explícita la referencia al utilizar el término refugee leader. En el vocabulario de Migraciones también hay que considerar la presencia frecuente de siglas que conservan la misma forma que la de la forma original en inglés como UNPROFOR (Fuerza de Protección de las Naciones Unidas) o UNESCO (Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura), instaladas ya en español desde hace medio siglo. Otro ejemplo muy característico de este caso es UNICEF (lleva más de 50 años) y es prácticamente imposible encontrar la denominación desarrollada en inglés puesto que está muy generalizado su uso en español y es muy conocida ; por ello en raras ocasiones se encuentra desarrollada (Fondo de las Naciones Unidas para la Infancia). Otros ejemplos en los que se utiliza la forma inglesa son UNCTAD (Conferencia de las Naciones Unidas sobre Comercio y Desarrollo) y UNRISD (Instituto de Investigación de las Naciones Unidas para el Desarrollo Social). http://www.realiter.net/spip.php?article226 Page 4 / 5 Por lo general las siglas se acuñan a partir del sintagma en español, previa traducción del mismo desde el sintagma original en inglés. Es decir, se trata de siglas que han sido acuñadas en español a partir de un calco previo del inglés. Casos de este tipo son OIM (Organización Internacional para las Migraciones) del inglés IOM (International Organization for Migration) y OIT (Organización Internacional del Trabajo) del inglés ILO (Internatiol Labour Organization). En unos casos dicho proceso neológico da como resultado una formación siglar que puede ser leída como una palabra, aunque contenga algún grupo consonántico ajeno al sistema del español ; como ocurre, por ejemplo, en ACNUR (Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados). Otras veces la sigla que es resultado de procedimientos similares al anterior (calco del inglés, etc.) da lugar a una formación que para su pronunciación debe ser deletreada (con mayor o menor fortuna) como sucede en OIM (Organización Internacional para las Migraciones) y ONGD (Organizaciones No Gubernamentales de Desarrollo). Mucho menos frecuente es el caso de la sigla en que la traducción del sintagma permite que se conserve la sigla idéntica en inglés y español, como en OSCE (Organización para la Seguridad y la Cooperación en Europa). Aunque en este caso la naturalización de la misma se pone en práctica con su adaptación al sistema fonológico del español. Podemos concluir que los vocabularios de Migraciones y de Nueva Economía ponen de manifiesto los procedimientos de creación neológica propios de las lenguas de especialidad y de una manera especial los que han sido más productivos para la formación de los vocabularios de las ciencias sociales. Los nuevos términos son producto de una confluencia de factores extralingüísticos, pragmáticos y funcionales que condicionan su formación, tales como las características del fenómeno que ha dado lugar a la nueva terminología, es decir, su naturaleza y desarrollo. Bibliografía Beciri, H. (2000) « Néologie générale, néologie spécialisée : quelques observationsdans le domaine de la micro-informatique » en : La banque des mots, 60, Hommage au Professeur Jean-Charles Sournia, pp. 19-36. Corpus de referencia del Español Actual (CREA), Real Academia Española. De Irazazábal, A., N. Gallardo y J. Gómez de Enterría “Necesidades comunicativas y cooperación profesional en la transmisión del conocimiento especializado : la elaboración de vocabularios terminológicos en el área socioeconómica y de gestión de las tecnologías” en Actas del IX Simposio Iberoamericano de Terminología (en prensa). Gómez de Enterría, J. y N. Gallardo. (2004) “Reflexiones sobre neología especializada en vocabularios procedentes de diversos ámbitos de carácter sociológico” en L. González y P. Hernúñez (coords.) Las palabras del traductor : el español lengua de traducción, Bruselas, Esletra, pp. 411-426. Gómez de Enterría, J. (2003) ”Creación léxica en torno a la Nueva Economía” e n Actas del XXIII Congreso Internacional de Lingüística y Filología Románica, Tubingën, Max Niemeyer, vol. III, sec. 4, pp. 203-215. Gómez de Enterría, J. (2000) “La función metafórica en el léxico económico” en Melloni, A, Lozano, R., Capanaga, P. Interpretar traducir textos de la(s) cultura(s) hispánica(s), Bologna, CLUEB, pp.389399. Gómez de Enterría, J. (1992) “Las siglas en el lenguaje de la economía” e n Revista de Filología Románica, Universidad Complutense de Madrid, vol. 9, pp. 267-274. Seco, M., O. Andrés y G. Ramos (1999) Diccionario del español actual, Madrid, Aguilar. * Este trabajo ha sido realizado gracias a la financiación concedida por el Ministerio de Ciencia y Tecnología para el proyecto ESLEE (Estudio de los lenguajes especializados en español (I). Elaboración y desarrollo de vocabularios científicos y técnicos) con ref. BFF2001-1506 Secrétariat de Realiter Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine 131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39 [email protected] http://www.realiter.net/spip.php?article226 Page 5 / 5 català Présentation Español français galego italiano Português română Realiter Réunions et journées ALGUNS ASPECTOS DE DESCRIÇÃO E DE FUNCIONAMENTO Règlement Membres Activités Enilde Faulstich Universidade de Brasília (UnB) Departamento de Lingüística, Línguas Clássicas e Vernácula (LIV) Centro Lexterm Réunions et journées Documents fondamentaux Lexiques Realiter I – Neologia, neologismo, terminologia Téléchargements A discussão em torno da neologia, nas diferentes línguas românicas, nos conduz, de início, a questionar doutrinas que vigoram no processo de formação de novas unidades lexicais. Dito de outra forma, o que queremos saber é que procedimentos de coerência lexical e gramatical são adotados quando manipulamos forma e conteúdo de palavras novas, que entram nas línguas. Para isso, apresentaremos idéias sucintas sobre o tema. Inventaire des producteurs de terminologie 7e Journée scientifique Realiter 2011 1ère journée technologique Realiter 2011 Em continuidade à questão em tela, relacionamos mais algumas dúvidas, numa tentativa de motivar a discussão : 1) A criação de neologismos resulta da resistência à supremacia tecnológica anglosaxônica, já que esta traz consigo a supremacia lingüística ? 2) A criação de neologismos é provocada pela necessidade de regulação do sistema de outras línguas diante da massa de neologismos estrangeiros, criados por uma língua concorrente, como o inglês ? Realiter bénéficie du soutien de la Délégation générale à la langue 3) O reconhecimento de neologismos, numa dada língua, decorre essencialmente da entrada de empréstimos ? française et aux langues de France (DGLFLF) Estas reflexões situam-se na dimensão da política lingüística que desenvolvemos na Realiter [1], uma vez que o principal ponto de partida para a (re)construção de termos nas línguas modernas é o inglês. Assim sendo, uma questão de fundo que precisa ser esclarecida é : como se denomina X (inglês) nas línguas Y(românicas) ? PADRÃO 1 : As línguas românicas [2] mantêm as formas-cópias do inglês, com pequena variação gráfica, como em : eng cyberpunk por ciberpunk [BRA, POR] fra cyberpunk spa ciberpunk cat ciberpunk cat ciber-punk ita cyberpunk ita ciberpunk ron cyberpunk glg ciberpunk [Fonte : Léxico panlatino da Internet, Realiter, 1999] PADRÃO 2 : As línguas apresentam termos híbridos em que se misturam formas do inglês com vernáculos românicos, como : no francês (Québec) : cybermarketing (n.m.) ; webmarketing (n.m.) ; marketing en ligne (n.m.) ; marketing sur Internet (n.m.) no espanhol (México) : e- marketing (s.m) ; marketing en línea (s.m.) ; marketing por Internet (s.m.) no português (Brasil) : marketing online (s.m.) ; marketing eletrônico (s.m.) [Fonte : Vocabulário quadrilíngüe do comércio eletrônico, 2003] PADRÃO 3 : As línguas românicas possuem formas vernaculares de expressão e se utilizam apenas do conceito que a forma estrangeira transporta, como em : por estaca s.f. cat estaca s.m. Var. esqueix s.m. http://www.realiter.net/spip.php?article227 esp esqueje s.m. fra bouture s.f. glg tano s.m. Page 1 / 3 Var. puga s.f. escallo s.m. ita talea s.f. ing cutting [Fonte : Glossário de biotecnologia, 2003] II - A modalidade escrita dos neologismos depende de algum método ? Na formação de termos científicos e técnicos, a terminologia opera com os mesmos mecanismos de formação de palavras do léxico comum, ainda que os procedimentos de coleta, de seleção, de ordenação, e de descrição dos termos exijam um rigoroso método de trabalho para disciplinar as terminologias. Da mesma forma que no léxico da língua comum, na descrição da unidade terminológica procedemos à análise de fenômenos que dizem respeito a todos os níveis lingüísticos – fonológico, morfológico, sintático, semântico e pragmático - em vista do funcionamento da comunicação intra- ou interlíngua. Caso não seja feito dessa maneira, o processo de formação das novas unidades lexicais resulta desajustado do sistema de cada uma das línguas recebedoras e cria palavras com forma e significado estrangeiros, as quais, em sua maioria, permanecem nas línguas, mas não são percebidas e, muitas vezes, nem fazem parte do vocabulário do falante comum, por causa da dificuldade de compreender o que tal palavra quer dizer. Com base em alguns exemplos, fatos como os acima mencionados e outros que temos observado no registro dos termos em nossos trabalhos conjuntos serão comentados a seguir. 1. Lugar em que é registrada a categoria gramatical e o gênero da unidade terminológica complexa (utc) ou do sintagma terminológico : Exemplo : processo de certificação de equipamentos (s.m.) Comentário 1 : consideramos que a indicação de categoria gramatical e de gênero está posta em lugar inadequado, pois ocorre no final de toda utc, que não é, em seu conjunto, um substantivo masculino. Comentário 2 : sugerimos que a indicação de categoria gramatical e de gênero deva ser posta em l u g a r adequado, q u a l s e j a , a p ó s a b a s e , c o m o e m ‘processo (s.m.) de certificação de equipamentos’ ; posta após a base da utc, a categorização indica, corretamente, que somente a base da utc é um substantivo masculino. Mesmo registrada após a base da utc, o efeito da indicação de classe gramatical e de gênero serve, de fato, para toda utc, mas é preciso observar que, na totalidade, a utc não é um substantivo masculino. Outros exemplos inadequados do mesmo caso : affaires électroniques (n.f.pl.) negocios electrónicos (s.m.pl.) negócios eletrônicos (s.m.pl.) [Fonte : Vocabulário quadrilíngüe do comércio eletrônico] E agora os mesmos exemplos com a indicação de categoria no lugar adequado : affaires (n.f.pl.) électroniques negocios (s.m.pl.) electrónicos negócios (s.m.pl.) eletrônicos 2. Grafia híbrida. Há mistura de formas de línguas diferentes, tendo como ponto de partida o inglês : eng online merchant por empreendedor virtual s.m. [BRA] por cibercomerciante s.m. [POR] por comerciante virtual s.m. [POR] fra cybermarchand n.m. fra cybercommerçant n.m. fra commerçant virtuel n.m. fra commerçant en ligne n.m. fra marchand en ligne n.m. spa comerciante de la Red n.m. y f. [MEX] spa comerciante de Internet n.m. y f. [MEX] http://www.realiter.net/spip.php?article227 spa comerciante de la Web n.m. y f. [MEX] spa cibercomerciante n.m. y f. [ARG. MEX] spa comerciante virtual n.m. y f. [ARG] spa cibervendedor n.m. [ESP] spa vendedor virtual n.m. [ESP] cat cibervenedor n.m. cat venedor virtual n.m. ita cibercommerciante s.m./f ita commerciante virtuale s.m./f ita rivenditore virtuale s.m. ron comerciant on-line s.m. ron comerciant eletronic s.m. Page 2 / 3 glg comerciante virtual m. [Fonte : Léxico panlatino da Internet] Ainda mais, sob o ponto de vista doutrinário e com base nos exemplos acima, questionamos : a) se os hábitos gráficos ou fonéticos de cada língua estão sendo observados no processamento dos neologismos ; b) se a terminologia neológica é produzida para ser usada por um falante da língua recebedora ou, simplesmente, para rotular uma novidade que entra na língua ; c) se a modalização metafórica é levada em conta. Ao adaptarmos uma palavra estrangeira ao léxico da língua recebedora, é possível levar em consideração a concepção lexicalista, que considera que a formação de palavras é regida por uma classe de regras lexicais. Neste caso, o sentido lingüístico de regras lexicais contrasta com o enfoque tradicional, uma vez que, para a tradição, as regras gramaticais funcionam como recomendações para o uso correto da língua. Por outro lado, a atitude prescritiva não é um componente presente no sentido lingüístico de “regra lexical” que descreve léxicos de língua comum e de linguagens de especialidade. O que temos visto, porém, nos neologismos terminológicos é que nem regras de formação de léxico, nem prescrição gramatical têm recebido a atenção necessária. Muitas vezes, o decalque mal-estruturado é a forma mais comum para representar um novo termo, como no uso brasileiro de inicializar, formado de inicial + -izar, do inglês ‘to initialize’, em detrimento da forma vernacular ‘iniciar’, ambos termos com o mesmo significado de “preparar computador e periférico para uso” ; “ligar o computador” ; “carregar ou abrir programa de computador”. III – Para fechar estas idéias Podemos dizer, finalmente, a título de sugestão que, se quisermos ser bem-sucedidos no processamento da neologia, devemos focalizar, em nosso planejamento de trabalho, não apenas uma resposta ao inglês, por meio do emprego de equivalentes vernaculares, mas, principalmente, devemos levar em consideração regras gramaticais e lexicais para formar palavras de acordo com as propriedades lingüísticas de cada uma das línguas românicas. Deve ser dada atenção à forma (composição, derivação) e ao significado que as unidades lexicais estrangeiras transportam, além disso, estas unidades precisam ser adaptadas à situação e ao contexto social, lingüístico e cultural da língua recebedora. ____________________________ [1] Rede Panlatina de Terminologia - Realiter [2] As abreviações relacionadas correspondem a eng = inglês ; por = português ; fra = francês ; spa = espanhol ; cat = catalão ; ita = italiano ; ron = romeno e glg = galego Secrétariat de Realiter Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine 131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39 [email protected] http://www.realiter.net/spip.php?article227 Page 3 / 3 català Présentation Règlement Membres Español français Téléchargements Português română IMPORTANCIA DE LOS OBSERVATORIOS DE NEOLOGÍA PARA EL SEGUIMIENTO DE LAS LENGUAS Maria Teresa Cabré IULA Réunions et journées Lexiques Realiter italiano Realiter Réunions et journées Activités Documents fondamentaux galego El Observatori de Neologia (OBNEO), dirigido por la Dra. M. Teresa Cabré, es un grupo con nombre específico vinculado al Institut Universitari de Lingüística Aplicada de la Universitat Pompeu Fabra. Este proyecto analiza el fenómeno de la aparición de palabras nuevas o neologismos en el uso, tanto por lo que respecta al catalán como al castellano. Desde 1996 ha sido reconocido como grupo con nombre específico de la Universidad Pompeu Fabra. Objetivos Inventaire des producteurs de terminologie 7e Journée scientifique Realiter 2011 1ère journée technologique Realiter 2011 Realiter bénéficie du soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) Disponer de un corpus de neología de gran difusión en catalán y en castellano, correspondiente al vaciado de textos escritos y textos orales. Describir y analizar los recursos que utilizan el catalán y el castellano para actualizar su léxico, con trabajos que realiza el grupo y que se dan a conocer con diversas publicaciones y con la participación en conferencias, ponencias y comunicaciones. Difundir periódicamente las nuevas creaciones léxicas, por una parte, en forma de papers con los neologismos documentados cada año en catalán y en castellano, y por otra parte en forma de diccionarios de neologismos. Contribuir a la actualización del léxico contenido en diccionarios de lengua general. El Observatori de Neologia ha sido una de las fuentes que ha contribuido a la actualización de la nomenclatura y de los diversos artículos de : Institut d’Estudis Catalans. Diccionari de la llengua catalana [DIEC]. Barcelona, Palma de Mallorca, València : Edicions 3 i 4, Edicions 62, Editorial Moll, Enciclopèdia Catalana, Publicacions de l’Abadia de Montserrat, 1995. Gran diccionari de la llengua catalana [GDLC]. Barcelona : Enciclopèdia Catalana, 1998. Establecer una plataforma que permita el intercambio con otros grupos de neología. El Observatori de Neologia lidera la creación de una red de observatorios de neología organizados en tres distintos niveles : observatorios de las distintas variantes geográficas del castellano en latinoamérica ; este nivel de la red se materializó en un proyecto denominado : Antenas neológicas. observatorios de las diferentes lenguas del Estado español ; en este nivel de la red participan : el Observatorio de Neología de la Universidad de Vigo, el Grupo de Neología de la Universidad de Málaga y el Grupo de Neología de la Universidad de Valencia para el castellano observatorios de las diferentes lenguas románicas ; este nivel se materializó en un proyecto denominado : NEOROM. Promocionar y organizar actividades, reuniones científicas y foros de reflexión al entorno de la neología teórica y descriptiva. Metodología Los textos sobre la Metodología que guías los trabajos en neología del Observatorio se editaron : Metodologia del treball en neologia : criteris, materials i processos y Metodología del trabajo en neología : criterios, materiales y procesos, y se encuentran disponibles en la página web siguiente : http://www.iula.upf.edu/paps2ca.htm Financiación El Observatori de Neologia recibe actualmente financiación de la Sección Filológica del Institut d’Estudis Catalans, de la empresa SPES editorial SL y de Unión Latina. BOBNEO El Banco BOBNEO os permite acceder a la base de datos de neologismos del Observatorio de Neología. BOBNEO recoge los neologismos léxicos procedentes de los medios de comunicación, escritos y orales, en catalán y en español recogidos desde 1992 (http://bobneo.iula.upf.edu/). Miembros Actualmente, el Observatorio de neolgoía está dirigido por M. Teresa Cabré i coordinado por Rosa Estopà. Forman parte del Observatorio profesores, licenciados y estudiantes de tres Universidades : la Universitat de Barcelona, la Universitat Autònoma de Barcelona y la Universitat Pompeu Fabra (http://www.iula.upf.edu/obneo/obinves.htm). Secrétariat de Realiter Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine 131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39 [email protected] http://www.realiter.net/spip.php?article228 Page 1 / 1