COLLOQUE INTERNATIONAL ‐ LA NÉOLOGIE SCIENTIFIQUE ET

Transcrição

COLLOQUE INTERNATIONAL ‐ LA NÉOLOGIE SCIENTIFIQUE ET
català
Présentation
Règlement
Membres
Activités
Español
français
galego
italiano
Português
română
▸ Realiter ▸ Réunions et journées
COLLOQUE INTERNATIONAL ‐ LA NÉOLOGIE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE : BILAN ET
PERSPECTIVES
Réunions et journées
28 novembre 2003
Académie de Roumanie,
Piazza José de San Martín, 1 (Valle Giulia) - Rome
Documents fondamentaux
Lexiques Realiter
Téléchargements
Inventaire des producteurs de
terminologie
7e Journée scientifique
Realiter 2011
1ère journée technologique
Realiter 2011
Realiter bénéficie du
SOMMAIRE
Problématiques générales
Les aménagements néologiques de la fin du XXe siècle
Loic Depecker (Université de la Sorbonne nouvelle)
Le phénomène de la néologie technique et scientifique au Québec ‐
Bilan et perspectives
Tina Célestin (Office québécois de la langue française)
Recherches en néologie
soutien de la Délégation
générale à la langue
française et aux langues de
France (DGLFLF)
Evoluzione tecnologica e terminologica nel settore cartario
Franco Bertaccini Elisa Bonelli (Universitá di Bologna)
Criatividade e inovação terminológica, novos desafios
Margarita Correia (ILTEC‐Portugal)
Évolutions théoriques et méthodologiques dans la recherche en néologie
scientifique et technique
Isabel Desmet (Université de Paris VIII)
Proyecto ESLEE : Creación neológica en los glosarios de migraciones y
Nueva Economía
Natividad Gallardo San Salvador (Universidad de Granada)
Aspectos de descrição e de funcionamento de categorias lingüísticas em
neologia nas diferentes línguas românicas
Enilde Faulstich (Universidade de Brasilia)
Importancia de los observatorios de neología para el seguimiento de las
lenguas
Maria Teresa Cabré (IULA)
Secrétariat de Realiter
Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine
131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE
Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39
[email protected]
Generated by www.PDFonFly.com at 5/11/2011 7:28:05 AM
URL: http://www.realiter.net/spip.php?article219
català
Présentation
Règlement
Membres
Téléchargements
Inventaire des producteurs de
terminologie
7e Journée scientifique
Realiter 2011
1ère journée technologique
Realiter 2011
galego
italiano
Português
română
LES AMÉNAGEMENTS NÉOLOGIQUES DE LA FIN DU
XXE SIÈCLE
Loïc Depecker
Professeur de linguistique et de terminologie
Université de la Sorbonne nouvelle-Paris III
Réunions et journées
Lexiques Realiter
français
Realiter Réunions et journées
Activités
Documents fondamentaux
Español
Je suis heureux, en tant que secrétaire général de Realiter, d’ouvrir ce colloque que nous avons
organisé avec l’Union latine et cette belle Académie de Roumanie à Rome qui nous accueille
aujourd’hui. J’essaierai de montrer rapidement ce que peuvent nous apprendre les expériences
d’aménagement linguistique de la fin du XX e siècle, en orientant mon discours vers nos collègues
italiens.
Nous savons qu’il y a plusieurs types de néologie, au moins :
- la néologie de forme : qui est l’apparition d’une forme nouvelle dans une langue, et
donc d’un sens nouveau ;
la néologie de sens : q u i e s t l’apparition d’un sens nouveau pour un mot déjà
existant dans une langue.
Nous savons également qu’il y a, dans les processus généraux de néologie :
Realiter bénéficie du
soutien de la Délégation
une néologie qui touche la langue commune (c’est-à-dire la langue usuelle de tous les
jours) ;
générale à la langue
française et aux langues de
France (DGLFLF)
une néologie qui touche la langue spécialisée, qui se diversifie en multiples langues
de spécialité (la médecine, l’électronique, la robotique, etc.).
Dans cette dynamique incessante des langues (puisqu’une langue change à chaque seconde), la
question se pose de ce qu’il en est de leur aménagement. "Aménagement" au sens de mesures visant
à orienter une ou plusieurs langues dans une direction donnée, aux fins de maîtriser leur
développement.
Or, première constatation pour moi : pour aménager une langue il faut savoir précisément ce que
l’on vise, en étant conscient qu’un changement profond s’effectue sur le long terme.
Deuxième constatation : quand on touche à la langue, il faut avoir une certaine vision de la langue.
Cela veut dire en termes de néologie qu’il faut choisir par exemple entre :
soit accepter l’emprunt ;
soit créer des termes ;
soit les deux.
Menée au sein d’un gouvernement, cette vision est politique. Donc les choix le sont aussi. Si l’on
regarde aujourd’hui les dictionnaires de néologismes : ils font souvent une place très grande aux
emprunts. C’est le cas par exemple pour des langues comme le néerlandais. Mais qui fait un choix
dans ce genre de dictionnaires ? C’est l’auteur et l’éditeur. Ils retiennent les mots que les lecteurs
risquent de chercher. Et les usages sont à l’emprunt, il est normal que l’on trouve des emprunts
dans les dictionnaires. Il faut voir, pour une langue comme celle-là, les progrès considérables faits
dans le sens de la création de mots nouveaux menés grâce aux moyens considérables de la Taalunie,
organisme d’aménagement linguistique qui réunit la Belgique et la Hollande.
On dira que la néologie de langue commune fluctue au gré du temps. Comme toute langue. On dit
aujourd’hui en France, ce qui surprend à l’étranger, pour "je n’ai pas compris" : "j’ai pas percuté",
"j’ai pas grillé", etc. Dans le cas des emprunts, il faut bien avoir conscience de leur effet
symbolique, dont on sort difficilement. Ainsi des questions certes trop banales de l’équivalent de
weekend, sandwich, etc. On en plaisante, mais la question risque de se poser à différentes époques.
Car l’afflux massif crée une nouvelle donne linguistique. Avec cependant une nuance de taille : le
renouvellement lexical est très rapide aujourd’hui, et bien des mots anglais qu’Etiemble par exemple
stigmatisait dans son livre Parlez-vous franglais ? en 1964 sont aujourd’hui vieillis voire vieillots.
Je parlerai surtout aujourd’hui de la néologie de langue spécialisée. La survie des langues en
dépend largement, car le manque de termes techniques ou scientifiques dans une langue tend à la
marginaliser. On le sent bien aujourd’hui pour les langues de France : nous avons élaboré cette
année un Lexique de l’Internet en français, catalan, corse et occitan. On sent bien que pour
certaines langues, comme le corse, cette terminologie est nouvelle et relativement "empruntée".
Pour le catalan, les termes de l’Internet sont parfaitement intégrés. Quand à l’occitan, les
locuteurs se battent encore pour définir ce qu’est exactement l’occitan d’aujourd’hui. La
terminologisation donc, à savoir la création permanente et vivante d’une langue, est fondamentale
pour sa survie. Il y a là plusieurs dimensions à considérer, au moins :
la dimension pratique : le manque de terminologies et de néologies est une des causes
qui peut amener à travailler dans une autre langue : on le voit en Scandinavie
actuellement. On voit les énormes besoins en Afrique. Et on peut constater les énormes
progrès rélaisés par le Québec ou la Catalogne en quelques années.
http://www.realiter.net/spip.php?article221
Page 1 / 2
la dimension économique : les besoins en terminologies sont énormes et
augmentent encore pour la traduction, la rédaction spécialisée, la documentation,
les sciences de l’information ;
la dimension politique : la notion d’espace linguistique est devenue extrêmement
importante, car les espaces linguistiques -la francophonie, l’hispanophonie, la
lusophonie, etc. sont partie prenant du jeu diplomatique mondial. Si l’on réfléchit un
peu, la francophonie ne peut s’intituler comme telle si elle est cimentée par une
langue française qui s’anglicise ;
la dimension culturelle : cette dimension est évidente, et réunit les trois
précédentes.
Mais on doit se rendre compte que certaines conditions antérieures des langues tendent à
disparaître ou à se transformer, notamment la territorialité des langues. Le fait qu’une langue soit
associée à un territoire ne va plus totalement de soi, pour plusieurs raisons, au moins : à l’heure de
l’Internet, des grands médias planétaires (CNN, TV5),
les nouveaux moyen techniques : Internet, les réseaux de télédiffusion mondiaux, les
chaînes planétaires (CNN, TV5), etc. La mondialisation fait circuler certaines langues
comme jamais, et à les faire circuler différemment : elle donne de l’ampleur à certaines,
cantonnent les autres, les menaçant de disparition par la simple de loi de leur nondiffusion ;
les événements planétaires : les jeux olympiques, le Mondial de football sont des
réunions qui attirent l’attention de milliards d’êtres humains ;
solidarités internationales : il y en a, qu’on ne soupçonne pas à première vue,
comme, et j’ai le droit de le dire ici, la solidarité latine.
De même donc qu’on a avantage désormais à parler d’espace linguistique, on doit penser en termes
de réseaux linguistiques. L’idée est assez récente : elle n’a pas vingt ans. Realiter, créé en
décembre 1993, est ainsi un des seuls réseaux linguistiques au monde qui crée et distribue
véritablement, dans une visée politique et avec une vision des langues, des produits
terminologiques. Realiter a eu la chance de vivre le développement des grands réseaux de diffusion,
comme celui d’Internet. Le terme d’"espace" monter bien la portée du phénomène : regardez par
exemple la fréquence des mots québécois sur Internet. Les Québécois ont su se frayer leur espace
sur Internet et changer la face du français actuel dans et par ce média.
Les aménagements néologiques de la fin du XX e siècle sont donc des entreprises qui tendent à
prendre en compte non seulement les besoins en néologie spécialisée, mais aussi les besoins en
maîtrise de terminologies traditionnelles qui tendent à évoluer rapidement : ce qui les fait basculer
souvent vers la néologie. On voit apparaître de manière très impressionnante aujourd’hui, des
macroaménagements : ceux-ci concernent des langues de communication internationale comme le
français, l’espagnol, le portugais, pour citer des langues représentées au sein de Realiter. Et l’on
voit apparaître des microaménagements très efficaces, comme on le voit aujourd’hui pour certaines
langues de France transfrontalières, comme le catalan, le flamand, ou l’occitan.
Il faut donc revenir de certains schémas traditionnels, tels qu’ils ont été élaborés il y a quelques
années maintenant. Il est sûr que pour aborder un aménagement linguistique entrent en jeu :
le statut des langues ;
le corpus des langues (et à l’intérieur de ces corpus des statuts particuliers pour
certains termes ou certaines terminologies).
Mais surtout il faut au moins ajouter un maillon à cette répartition : celui de ce que j’appelle le
"circuitus", c’est-à-dire de la circulation des langues. C’est ce qui donne la dynamique à ce schéma
qui ne demande qu’à s’enrichir.
Je vous remercie de votre attention.
Secrétariat de Realiter
Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine
131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE
Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39
[email protected]
http://www.realiter.net/spip.php?article221
Page 2 / 2
012134 67819
3 117 27 NO?&NO!
7F2FM
7
7212
!"3 2
#$%&'
(02)27
*+,-./-012314/,5-+206
j.-k1l+m203.-
X
8 Fn F21)13F7F31F
3
7
8
9
$
'
:
;
$
9
<
T0 FHo0
7Fn F31F31 F117
=
<
>
9
'
?
&
pqrstu6vtrwtrxy
bz&9
{|#'
@30A1 27
e&$9'
BC&;'D&;989&';
g
&
C
8
;
'
&
C
9
<
&$>9'
T0 FHo0
7Fn F31F31 F117
&$
}~€‚ƒ„…‚†‡€ˆ…‰‚„ƒŠ‹€ˆ…‚Œˆ‚Ž†„‡ŠŽ‚„‡‚ƒ€‡‹€ˆ…‚…ˆŒ‚‡€‚Œ†‡…‹€‚ˆ€ˆ…‚‘‡‚†ˆ’‹“€ˆ…‚
E FG
F702H F
Œˆ‚Ž€‚’”’Ž€‚Œ€‚Ž†‡•€‚€…‚Œ€‚Ž†–—–˜™š~›‚œ„‡Žˆ•€‹‚žŸ ‰‚‘¡‚žŸ¢£
?&IJKK
h
¤
'
C
8
%
98
9D
;
¤
2
2
F
2
F
n
A
717 FH F
7F1)
7F100 33F3F8
M2FnF!71F
L"FM
F20A
3
H F D;&$¥?&¦¤;¤2
17 F0 F0
33
H F7F31F
3
F702H F2F
?
&
I
J
K
K
20AH O§K¨©d::ª¤n Fn Fn77 F3Fo31Fn F31F3«
F2Fn 7F21)1«F0
0 12F31F
3
Fn17F37F31 7F
312 7¬F17FH Fn Fn702Fn F
) 337F1) 7Fn F0A 0A F
P6FQRSTUVS6FW6FP(FSRTPTXY6F@6ZQSY[\6F6@F
]ZY6S@Y^Y[\6F(\F[\R_6ZF`aB=bcde
fd?gfdheBidg
! 132Fo0FnF
7
2Fn F31FW312
F
13F4F31F31 F
117F2F1«F31 7Fn F
»&8¥7z=»=»¦
×ØØÙÚÛÛÜÜÜÝÞßàáâØßÞÝãßØÛäÙâÙÝÙ×ÙåàÞØâæáßççç
3
H F2Fn F212 2Fn 7F
3
7 7F0
­0n F1) 0F3¤212) F0 2 Fn F3¤®::8
Ho0
7Fn F31F31 F117 F¯T[P^F
FT0 °Fn F1F3F8
2F7F7 7F8
87F102)27F
3
H 7F8
Fn2 F37F3 27Fn F71F831012
F7212H F±²²³`IJJ´©
=¤T0 FHo0
7Fn F31F31 F117¬Fn 87F71F012
¬F7¤72F2
M
7F277F4F31F
3
µF
Y2 2F3 F4F31F2
3
¬F0 33`8:¤%¶;&8|&8|';&C9<ªD&:';
1"F27) ¬F81
7F81F3Fo17Fn¤2n 7F0
« 7µFZ 2F22F72F122o1o3¬FFo
F
812¬F4F31F7212
FA72
H ¬F7
013¬F
18AH F2F8
32H FnF[o 0µ
6F0 22 F" F
n1 213 2F1H F81F3Fn) 3
88 2F18n Fn 7F700 7F2F81F
¤18812
Fnon Fn F
) 337F2 0A
3
7¬F31F
3
Fn )2F)213F8
F8
n F4F
¤
o312
¬F8
F2
27F37F31 7¬Fn F
F37F1327F
) 337µFY3F¤;$9&D'$'
>9¤$D&8;¤188
2Fn F31F
3
F4F3¤)
32
Fn¤99¤D'9¶9&':
¤12¬F1F0
7FnF287¬FnF
7F8
F0 FHF1F212F1F117µF\F7)
3F18n Fn F
¤A72
Fn F31F
3
F117F8 2212F717Fn
2Fn F 22FF8 78 02) F0 217F178 027F
n F31F01102712
F2Fn F31F812H Fn F31F
3
F1F[o 0µFS
7F F2n
7F8
212F
>9¤ F73F0
721212
O·F1M
n¤A¬F4F3¤1o FnF¸¸YF7"03¬F7F0
F F 22F2n10 F4F
0
7nF31F
3
F0
F112Fn F31F) FnF117µFZ¤'9;8>9ªD&
9&'ª&¶¤7o3Fn 7F31 7Fn F31F831"2µFP F
2Fn F0 2F
2F8
F31F
3
F
22F1F12FH F3Fn) 3
88 2Fn F31F20A
3
¬F2Fn
0Fn 7F2 7FHF31Fn7 2¬F7F12F4F
F¹2A FH F0A1H F0
12F372H Fn
2F
o312
2F7
2Fn17F71F8
8F31 F
'9'D;¤&D|<8899&©
c9'9&'¤
0017
¬F1F0
7Fn F0 22F87212
¬Fn F1F F2
78 02) Fn 7F0A 0A 7F
2Fn 7F21)1«F
3
H 7F 7F1F[o 0¬F837F81203" 2F4F3¤®º=»ª;D9':;'
1 7F¼²µFS
7F8
8
7
7F81F31F72FH 3H 7F8
M27FH F3¤T0 F2nF F4FoFF
12"Fn F
3
¬Fn
2F0 217F7
2Fn¤
7F2FnM4Fo 10
8F837FH¤217µF(F8131o3¬F3F
0
)2F0 8 n12Fn F 22 FF8310 FH 3H 7F3 27Fn Fo17 FH12F1«F
n 27F
A72
H 7Fn F31F
3
¬F1F72122Fn F31F
3
F2F4F31F12Fn 7F
3
7 7F237FH¤''
87FF0
82F1F[o 0F2F837F81203" 2F4F3¤T0 FHo0
7Fn F31F31 F117µ
½¾¿0À2Á3013Â+/5.Ã,201Ä21mk1-+/m/Å.21325Æ.-/m/Å.Ã,2
½Ç½¾6È/-Ä2Æ2-301Ä21mk1À5k3.Ã,21-+/m/Å.Ã,21k,1É,+Ê2ÁËÌ1Á/-32Í321Â.03/5.Ã,212310/Á.km
Y3F712Fn03Fn F72 F31Fn10A F
3
H F1F[o 0F717Fn¤%&;'9&'9
372H F81203"FnF[o 0¬F7212
Fn02 2FA2 Fn F7
FA72
F2FHF
2) F
9¤8&$>9;¤T[P^µF6F2¬F18"7FLE¼²O§I¨ªD9&;'&''|'&>9'
7
0
8
32H 7¬F3F[o 0F¤222F817Fn F)21o37F0
21027F1) 0F31F^10 F8 n12F8"7Fn F
±²²F17¬F0 FHF1F8
F0
7H 0 Fn F8
)
H F F)
32
Fn2FnF3«H F20AH F1F
[o 0F2FF^10 µFW12F0 22F8
n ¬F8
Fn 7F17
7Fn¤0102¬F3F[o 0F237F2F
1n182F37F737F2
3
7Fn78
o37¬F37F2
3
7F13177¬F8
Fn7 F37F
) 337F
1327FHF
2F3F18812
Fn17F31F7
02FHo0
7F¯81F« 83¬Fn17F37Fn
1 7Fn F
¤«83
212
F
72"F2Fn 7F0A 7Fn F°µ
(8"7F31F70
n F F
n13¬F3F872 F0
H F2F0323Fn 7FR2127`Î':'&
H F31F2
3
F77 Fn 7Fn) 3
88 27F20A
3
H 7F1017F72F«8
2 F177) 2F
%&$D&9;'$;©h'9';¤1212F837F8
00812 FH F37F
827F7
2F27Fn¤o3 F1F117FnF[o 0µFP 7F[o0
7F8 2F1n 33 2F
8'88;¤8102Fn 7F827F7F3Fn 22F372H ¬F2F0¤72F807 2F0 F0
7212F
>9'¤1
0 ¬F4F31FFn 7F1 7F¼²¬FnFn) 3
88 2Fn 7F21)1«Fn F
3
F287F1F
[o 0µFY3F12F 2
Fn"7F4F872FH ¬F7F4F812F37F21)1«F
3
H 7Fn F3¤®::8ª'9
¤To7 )12
FnF117F0
2 8
1¬F7F7F8nF1FW812 2Fn F372H F2Fn F
D|;¤\) 72Fn FU
213¬F
o7)12
FHF1F0 77F77F102)27F1F3Fn 7F1 7Fϲ¬F
'¤72F277F1F8A
" Fn F31F
3
F¯F31 F13°µO§Ð¨
ÑF3¤A F102 33¬F31F8
72
Fn
12Fn 7FR2127`Î';'&$;D¤:98
;¤`101F7Fn F
o 7 7F31 7F
2Fn 7F8 077
7F4F3¤0A 33F
n13µF
377F0
127¬F8
008 7F81F3¤8'D;9&<>9ªD&
8|&¤11 2Fn F37F2 3
7µFÑF017 Fn F7
FA72
F2Fn F71F7212
F
18AH F2F7
0
8
32H F81203"¬F3F[o 0F1FnÒF1F1)12Fn¤127F1F8A
" Fn F
¤82F177µFW F0 F12¬Fn 87F837Fn F22F17¬F3Fn) 3
88 Fn 7F72127Fn¤&C
;'9':;&&¤$D&9'9;¤11 2F372H µF(F[o 0¬F31F
10712
FnF3«H F72F1
7FFnF0
7212¬F2F3¤13«F0 7712Fn 7F
)337F1327F
702H 7F2F20AH 7F F8 2F2FA1
7 2F1773FH F81FF
2F7
2Fn F
3
712
µ
½ÇÓ¾6Ô+/m/Å.2ËÌ1,-1ÀÂ+-/ÆÕ-21,-.Ö2502m
èàéßêëêÛêëë
01345678961
16577113516
6711616116515
!"#$%!45
16137711788656&1&76'
(1
517331816
1161)*61++16161&6317'657711
5711
3,)
0657717417113491
161)*131186+11
63767676
!$#$-./012!$#$#$3!$##0345600%$0##0.$-.0!#
61)*6771613376577&1158
++5161537&1
15776
#
0$#120#99.:0!$0/!6175571691);631++81
#$!$"<$#4$=>[email protected]@AB24CD611766616161639111
###-00-#5E$##$$##516
1F1'11611
76881681'G7+6
1
561167187613
671
7861
1
##$$#!$#0!5DH5I0###"#-:0$:047655
G151171
1856181618677&116577&1J571
57
16651KL
40;++15765771166&56766115+54111611816
765111+1833&51861
13551
11+16M87713
5711186771)
N0#137G75167161
1
616577111867711
18
567161676
145O757
6
1
7861
5
137617881
0/#01!06+78767P+67881611
671161
155
67117167151)*61++1711414118677&1M58&13
5+676
7731&16571816'!#9$#!"!03$34##. -:04#
+63318856816577&1)Q18R817657781&33,
61
7
77771816R15176618547
77118677&137R1655
66
M98167766174516)S41111';++16577113&5116+7676
!8766&33741
++5161
16+513T761UVWXW3)YLVO>?ZB5
x71
1576 €137117&1171351767617
!65181
7618816767618816885681
155
#"00
6&1
16137516657781)
I $../$$2#$2$3/#4!9-$#!
7781U
57678377618361)|'$4#
ˆ
1457&11 6558
6&1
687891
1176661
13757
33&51
1
!
83
)015
11133741116
##"$#03$0 56566576
16615737581
+1345678961
165771&1
M5876
1766611G1)
N0$1!615&1
61
1
18
#1$#-
7735'7766&1768171675'
‰5676611 3085
66&1718677&1
#0$#15I $../
7651136+51 761661181
1116181657676676
++761
0-.0$#$#!##"$#03$05
N03115
!#90!##$$#
N!#9$#!
61&1&9166337181676
1
5+
1
11355 478
7
1)€1
5+311616+&11
78611
65166337 7181
6671737876516861376
1
03$0-.$#
"-#0145
133741678816'0$#!!##$
Q518676
65 €1
677&116M735
&11)|788187M16
1
6577&1'3
1 U56518118
1)017
.!30# 031$./4#9#1#65077!&910
61!6651881
6
176Š1
1
!#0#
16577&1
#-!#-5
[\]^_`abcbdefghijklbmlhnokgbpqrmokhokansagtuh
065771166&1371
15761783181'
5116+Dv1
657781166&15
11371#.05w#. !$:!$99-2
7881x71y7M71UYLLz3){W|&116577811+76
816181661576
#!"!00!671&
66176351'68781631)01
561G76115
1146&1318183176
16577137+&1
1157616676355
1657781
61&1316
1676
1"#-#$0!1.!//465116'166776)01657781
##.$-####-"$#420#06171&1176
551R6
91
++516131G&'31
11
16715)*61++11657781
CD
5316
6G18161+18R817G1+5'
5+6768R81&13716763
671577G118616816
16715DH=}@~2.5>>B5
x7161
11611657781+6M13337'1471)*61++11&
313,1671371661.$.!1)x18183131891
#1#$#!6165181
66
7661565761716166&1
6577817&1116516511816
5G'7661151377667871
1
0!.#$#-.5I.406M1
1616577&1
6165
181
71371
13891
#0# !1876)€75UVWWX3)Y{|16
16+5&1)€1&11371631678313165771113891
18734&1&3181
1
51861616518116577&1165+6
351617767161
6673
1
766135
51865)0113891
78391616&1&17113181Dv
3891
476&1U33765161
!065181
661|
3891
1675+78117586&1
165
03$0=1#$#!0747341
137676767
1635|116+6
3891
1311376
171U616518116577&1171
#0$#10$
31‚71678816711|)
ƒ416717613&1161';++116518176
5517881
6577&16916
676
1571D„…†5N0
1657781873477&1
U553
57655731783776761)|
1657781586&11
16+6
1657781
1836U553
73766517311
61657
#
$0#14!61161|D„‡†5
‹ŒŒŽ‘’“”•–Œ“’‘—“Œ˜–‘‹™”’Œ–š•“›››
œ”“ž›žžŸŸ
012345682549
2446856
6
623
6164828
655568
3
2642
66436
2463623464865684
6835
6
3463586243468
252
664
428
382546
34635136
236562454666436
2865684
6362346466456648 56!649456365424253825
"185666264
23424266498
3635
34696#534
$%&'()"(*+,""$-&./0012&34&1562&-16466452
664835
46526
2356
256
286568463623456
63634
62
6&
6524385 645664
685452425664678
689$%&:$&
78
689%$""$-&;<16
64856684623=36>
642462462563
26244
3636
16968325249266635626
2
45346656482546256&
?@ABCDEFGHIJGEKLCMCLNJGFNODOPCQRIJGSGDTUVWX&
Y166
2
23652Z268[5\95263
2854649
28546423
6
88664352Z296456]^_]26
622466
65
2556464
"1656646
2
236825
66454623=36>
642568223653346
564
2883
24465825
66262524 56
34363
34
53
5664266`9224465
3666
886964
1,+a(bc-d$&(--<d$&<b&
5e
622842363623264825
6=3f8562466356425
"$gch("&;<16656652Z2
22
5246
12
22
66
886646465
6
-hc$b%cic;<$-&$%&%$hjbc;<$-2&"1klYm&-1456682543
5664
1288546
2
62
"1
3464
65636
6646
2
23652Z2623=36&
?no@ApEGFNODOPCIqGEKLCMCLNGCFJLCLRLCOFFIDDIGOrPEFCJNIGILGsDEFCtCNI&
!56 6346
6u685
62565
652Z22
635246
2
65446366464369
2
6386368
268542462
1jc-%,c+$&:$&
"1,+a(bc-d$4&
vwxyz{wz|}w~y{w€|{w‚ƒ|y~{w{„~‚}y…{†‡ˆ{w{w‚‰ˆ‰Šy{w‹ŒŽ&
`334626‘’9
16666866535
66
88664136466
56656465
3664
368366422846
24324
3436
36“64468369
2465
66243686366
8866485243664
2
6346656
2262654265
648354668565668566
3662646423625668536546825
252496
”•–12&:136386685642
66
62561$g3",+$+&"$-&:c—$+-$-&i(h$%%$-&:<&
8 6!64463862835224656
665
6
628825224236542
56685366
2362
26926858656465652Z26568
26649
:(b-&"1$-3,c+&:$&"$-&i(c+$&3(--$+&:(b-&"1<-(a$&(—(b%&"18
2424346562
2355648[–˜4&
™6
1kiich$&,<—+$&:1253246535
6
66
2
23652
69
6
2366
82
41cd3,-$b%&icb("$d$b%&h,dd$&3+cbhc3("&,)š$%&:1436
36&
vw›}‚‡†y‰w|wœ‚z{‡|w}‡ž‰Ÿƒ|‚ ‚ž‰yzw{w‚‰ˆ‰Šy{wzžy{†yyƒ|{w{†w†{ž¡yƒ|{w‹ŒŽ¢&
£346825
685656685666566569
264835
63234
52866565
635654624566
6646465
6664
646!1$-%&(cb-c&;<16]^‘¤6623449
142463=369
25243¥623
i+(bh,¦36
664366446368[§\!656232835¨646644566
8
26384528665246465696858656
6463664
6436835568
265654246564526591(33<*$+&"1(h%c,b&:$-&,+a(bc-d$-&;<c&
4522
64
236
2
23652Z2691655
64©
62
52Z26461,)-$+—$+&
62625246
66456
652Z23=36646
36ª526!63623
5623944356
664133
63«
1klYm6&$%&:133
652Z2«1(),+:&
6!6
465242
6
2
23652Z26983
1`2452Z266465
6¬64
56¨433664825
2­6
366]^®’983825
63656643!2226]^®¯f
3+$b(b%&"142466565
6562352¦36
69
6=36¨3635e
66
856658
22
23466
2
624346
2ª5286f6649
6452236
"166
2245642345464
3865644641$g3,+%$+&-,b&-(—,c+¦25664645365
565234664522
31
26
8866563
252463545265`9
6
=3686346856552
4
62
6236365286648254865
2466423565664352Z26
23663246436&
°(+&(c""$<+-2&"(&3(+%chc3(%c,b&(h%c—$&:$&"16236546524465242
662456
6
66
23652Z26683534
53568
26643¥62352¦36
66436644636825
6¥623465242
6
6646465
6«¥>±²¬
$b&”•§–4&³1$-%&:12
6352
6464666362356239632284236
88664
2
564636646
36266436646523936
1kiich$&
825486
168564246­2
93u4612612446424
362u24
835¨6462
46523825462563¥>±²
26¨356
6354256
%$+dcb,",ac;<$-&$%&:$&"$<+-&)(b;<$-&:$&%$+dcb,",ac$4&
vw´…~‡ž†w{wˆ‡w›¡‡}†{w{wˆ‡wˆ‡Š|{w}‡µ‡yz{wz|}wˆ€‡ž†y¶y†‚w‚‰ˆ‰Šyƒ|{w‹ŒŽŽ&
f856246692334626‘’96
284
631386923=369
2
23652Z262
6634522
9
63656643=3663563638
"1cd3,+%(bh$&:14656552866483546536
12
26666
263
6
2362846
+$b:+$&h,d3%$&:$&"1
346666464636>
8586365666356
246252456
3436&
³16426
235
2
2366
6«
¯¯¬923543426
2!25466
2
23652Z26«
]’]¬9366546
2
48
43633656646465
24366
26685464646854
3436f]^‘‘926
1(:,3%c,b&:$&"(&³j(+%$&:$&"(&
23652Z269
166465825
6
246353224122664
3436>
4678564356
28
4363662456656656
3436646
465
689.!25466
2
23652Z269254
6]’’¬152642
664786
656
36
652Z2666
68
34e48
6
2
2366324934522
93656
$%&:$-&(ii(c+$-&:(b-&"1`452464
6645685689.¬· 59
2
23634522
664
"(&hc)"$&:$-&$ii,+%-&:$&"1kiich$&3,<+&"$&—,"$%&%$+dcb,",ac;<$4&Y(&3,<+-<c%$&:$&h$&d(b:(%&cd3"c;<$&
6256643624666¸3566266524
62
682545636
86364528664456858632
6452Z223
66
2362
26·6
64462Z9
6=364536636
652Z2663562
635246
2654&
¹ºº»¼½½¾¾¾¿ÀÁÂÃĺÁÀ¿ÅÁº½Æ»Ä»¿»¹»ÇÂÀºÄÈÃÁÉÉÉ
ÊÂËÁÌÍ̽ÌÎÎ
01245678641297
7892
566717251171576212
7178
518691
619125981712
56176
7216816178
516468611759951781!"#$%&'()&
688
51579
6172%#*%+)%&,%&*%*&"#,"!*-&.#&%//%!0&(*'(%&)1"#*%&,!&
"**(%&)"&/"#$*"!#&%!&)%&"#!%#&,%&)2157627212175145621212,#*!"!#&
%#&/#$!#&,%*&%#3%(4&"$!(%)*0&)&,!&#!"%#!&/"%&%#&* !%&'(%&)%*&!%$5#)1%*&,%&
)67
56
72
617624
7612175762161816645
4
21512151279
6712
5271
121567
6125762122
787651289
691178
756159:1
441171
9795626
7757621769;9188<71112596119:1
441171
714221
787981226511745745
8122218596
78&
=>=?@ABCDEFGHIJKELKLMNONPFKEIKIBHDHQGE&
RS2212926681456864186:11796766
7714567179
6718
951711
%//$"$%-&T!"#$%&'(688
56188
51
U
5279
6121761216152S2
VWXY0&)*&,78
71671576
711567
616
576292
22
7961609:626;9188
Z%&$))'(%0&'(&!%&*(&)97117179
61612$$"*#&(&)68119
7515
'(64598
7621716626
7422[29671179
614
58
751545
6956
712
14572"#1)\95686780128
7686
72459217912112628226
72762%#*(]%#!0&
7
1745
4
217981226918
7:17657196766
7179
611162125
%,&,75921179
61^W_0&%%!!%#!&,965122129
567124565127112
)`//$%&$#*!("&*#&)"#&,9711779
6714
51277912:1765808
186
7
abcdcefghgihjklmng461596S5117121o124
5919
567172127122
7
45921792159212591o6
721125:o858S5179
67166222671571
7769145
4
266
7279
671268
7567p18
49:
6
7124567128q67266
8118
186
7685991
54
5517518
41121o4956176
72176S51179
61
166291618
68
1
571
68611626
7r921578
\7998
62179
61
2861766711187671645
661stuvstwu6xy86152769
671719:
6
712
5:o79
671216818R1426128
7686
7245921791245121567
121
)6817251:1z1567
6127
:11268
96911stwty{{{4521%#$%&,%&)"&
578
4
7611
79576211|16716517178
4112459
8846
727)*&
4517:18578
4
761641771277912t{8}7676426152:
8651211o6712
4592177127
178512858S5179
6712
745
6218
72617744
5
5667164
571
51578626
7179
611876718&
~~€‚ƒg„…g†h‡hˆcl…bgh…nbclf‰Šg&
01245678641276
7215:61214567179
671
7999625S2‹8q67266S212
4516152795
21Œ9
6117581645
967197951179
61124
2918012
24182
592811
8826
78
781571791128212497
S716126712
79
621261285646
7126:15245
899218596
711946211212
672671
S1276215
7
7179:1
449218
1792721277912229717128012
1o121Œ9
611758167688
471716179581146567114516S51
97641179
611681617stuv62
7617‹9[92451212262429
5926
771
591o6
76469117stuw64
57257172111856S5128
72695154
57779
621
(**%&*647158R9U654669#!%]%#!#&%!&)"&,//(*#&"&(#&1"#*%&,
569
518
772
78
726959128
11221761128R5129129
567122
7911762912
72Œ9
611758167
17515196766
78
7814p1179
61Ž0&
19
11518158167267118
72676
718767112
779128%*!&%#/#&,"#*&
7795
24986^V71
28121o122
72[796292171129
1215181581
79
671124592179161171112
U
52456791U
55(&"&)1"#*%-&
‘)(*&!",0&)%*&$(#$"!#*&,%*&!%#)1(%*&,%&)68168
72679127251:1’“”•–—˜™˜š–“›‚
—˜œ“™™“›69
671716
7589676267176171671781579125
)9:
6
7p11518158179
67161171112456791`//$%-&‘)(*%(*&
795
2967121’“”•–—˜™˜š–“›‚—˜œ“™™“›&%#/% %#!&%//%$!]%%#!&,%*&!%4!%*&'(&
81767
176
56
71779
6165
7626
7129
1215:6112
4529
6212^VV_-&
R1
797951617stwu67161
215:6
7856671Ž%*!&%$%!+)%&,"#*&)%#*%+)%&
121o1246928q672661717:62174
226669162151245
4
266
7279
67127
7
1795679124578
691:66
76
17[72
6781417744671581245
4
266
72
12856S5128814669459967626
76178
41858S51517819795117
22
869o79
62121
76221o
815212
67",!%&(&,%&%/(*%&)%*&*!#*&
'(&)%(&*#!&*(*%*-&Z%!!%&"$5%&%*!&!(3(*&,%&*%-&
\&ž9
611518158179
671&
0129
121518158179
6717
74218
487972152456786412
/#,"%#!"(4&,%(*&'(112
7999
5912721277912u{8}7116911
6712
87651267981226511715612174
226669279
671268
7261178
51
6:6
7
#$")%&,%*&%$5%$5%*&!%#)1'(%*-&Ÿ%&$%&/"!0&),%#!/$"!#&,%*&##]"!#*&)%4$")%*0&)"&
9581
7
26
67115181581167956
71279
62126795615(#&
2[2S17
6
7718
95172
7178
5121186:6979
6718 56152615:6
,%*&!%#)1(%*&,%&)681129795117U
779458677941215181721176
8596
768
72676
76626
716476
78q67266721851121286:692
611267197641179
611181
5672124956
6712249866292112
7
:1o
6217671671:161187
6714
5617661512218152
5117781
79
67181195814151
561715121
5215181581
¡112
6712142
$"#!-&.#*(!%0&)*'(71218151261766967876151567
671126217¢:51
$#*!!(!#&,%&$(*&,
:51224986629276215762694
61171567
6716
:956686
7:1878
5421o826
76962211712976:1781217511215127621
1215125762629186
71279
6212646
7121457268596
71
512
7
:11215986
716812801268121567
67125927122
7172616291261
76S5181712
61745
4
292o66215212151257624
5514815121512
79
67127628&
£6129412
717121518158179
6717
74218
487969:
6
712
187671268141776
589121567
12
6615152
7215:6158}711612
7
:11261251815816117456861512
6217:66
711518158122
8692
¤#!%#%!0&%%!!%#!&,11815129121597178117142591112:956686
7276
415117112515115911o68626
7121512969280187671244
51
78
12
U18625:679
6714
57%))%&(**%&*)"#!%&",%%#!0&(#%&!%#)1%&
79
6711769
6p5145
61
17
44
578&
~~~‚¥gm…gŠl†hmdb†h¦ghmlbk…fcihdg„fmkdghg…h…lk§kŠ„hˆlk…f‰Šg†&
¨©©ª«¬¬­­­®¯°±²³©°¯®´°©¬µª³ª®ª¨ª¶±¯©³·²°¸¸¸
¹±º°»¼»¬»½½
013456789
5655
5887373183149
87
46137
819
57
74
581974694571759937
6118589
555
148
957896651
7
91
9!"35 748#651
61546
8
9$57
8547
85341
9794
55
61711
15619%1
376533
&41'1
#651
637
18
6%6"35
919
5&549
4%617
78945
7%98$
(&1
9%13731496
79658171
437
7 7985354996
34535
9
5694571737575
41654%7
59&
8
%!664
)*+,-./0),012032+,4-0),.015647,4-.80
9:!%611;<%13453549
5694957819"*=35->27*?4,0,70.,.0)5>2*=,.065==,@,.0
,=032*701,0)5>2*=,0+,),77,0),01"189
955
7&418535A999618%15619
79461BCDEDFGHIHJIKLMNOH%9957:5741897%65497194
55
416
1"
&5419
7859
976541
785437419
9
85749&41'1
%5919
61897461874
9
&5419
7%6
94&18413
75767194
&5419
79651
85!87
6"
&5419
7%P94999857
819
5%
59717
345
&
719
4655
0"5741
9
97QRSTUVWTXYZ[\]^_`ZY_Z`0,=0
859
977334519A5
1937
17595a1
679
197467
417P94991
9854467
9#bccd$%1373149655
3453561895741
59916539314
94179785
#eWVfXSXZWg[URhUTY\ZYXZ$ij80k207,->*=515l*,0),.0
9857
819
5&574
917
731495
1655
#mCECnODJHIoHJmLGMHpI
mCECnODJHIGJmHEEGFHJm$qj80r,0.5=70)"1
748651
7
4349985418979
34
8
3189746484855
77
35747
9957:5747
94
55
7189
0
s=3*=/0tZ[fYT_\[\XS`XR__TXYZ[`ZYhX_RWRfXuVZ#v9w$859
969454755
37
7
8597695758171
49
737
314"x&&
817857461"y0
-,7-54+,=780z1065=.7*74,/0,=0547-,/01,0{-*=6*{210547*10),0)*334.*5=0),.07-2+24@07,->*=515l*?4,.0,70
55
718976"|33*6,80
}~}~€[‚DEƒmGDJIoƒINLoMHIJDMKLmG„0
0154
7
9
73485
314"x&&
8157637
18419
56"5-l2=*.>,0,=0…†80z10y0
207-,=7,02=./01"x&&
834‡1
9"1
9
856
9
574&41'1
6ˆ41817:5746"‰4*/0120
5464&4816539Š
178781!
416
4
9
7
9
757!&
41
173574957:574%85399767&1
978141894
196"4=,012=l4,0*>{1*?4,0?4,06,11,‹
8
578591997"49!34
416
4
96
9719
5%6
7969Œ3
)"
94189
561 7587974597839
694574ŽRWX`XuVZ[\Z[
W]RXSXTWX‘T`XR_[WX_fVX‘`XuVZ%3’$A35
9677415497
4"*>{5-72=6,0
1885461748574!65717345866"4
8
967&41'1
0"|33*6,0.",.70)"2*11,4-.0
659%611“<%6"781645419
&7
435746
458635
9
769
!
1
49!54
94
949
5A1876589
985396"138955
70
k"x&&
885'5
9"JDJNCIo]ƒJHInDEGmG”ƒHIMHELmG‚HI•IE]HKnMƒJmIoHI„DMKH–IEGJFƒG–mG”ƒH–ICmMLJF—MH–0
#bc“<$7
34974&
513345&56
74155
%"34799195
735
55
70"541
85
648534
546
1665946"78164954
77
349919644"2{{5-70),01"347991965"1&&76653398
9
&
79
98
77
9
497454
6158
915‹14
81
A9935
9
76",>{-4=70.,0
79349
31487",11,0{-5{5.,0,70{-5>,470Š6579
56481!",>{-4=70{54-0
7117&41'1
79
17˜78854517955
914
774Ž{80™š80r,.0
.5147*5=.07*,==,=7065>{7,0)4032*70?4,01"3479859
97765Œ654641
9
5785
6419748574!864
465
931›9434
17694
96
3458655
7
94!117&41'1
A85
6419
5599434
61
=54+,240l4*),0),07-2*7,>,=70),01"347918971
4890
œ2=.01"JDJNCIo]ƒJHInDEGmG”ƒHIEGJFƒG–mG”ƒHIMHELmG‚HILƒI”ƒCžCNG–KH–#bc“d$%18419
5
8191
55
65934
85
6419
56119Œ355
678
078
68419
5Œ591
349ŸŠ&54
8168419
5785
5766517
˜78!6&54
816"54
&41'1
579414Ž3 ¡eR\XT`YZg[VYfZ_`RWRfVZg[
UX_Z``Z$¢j80
s=0547-,/05=0>,70240{5*=704=,0{51*7*?4,0)"5-*,=727*5=0),01"7119
46&
19
56
9
9496&589
5#bc“¡$£9614834917˜786"
79447418
&418535857348747461651
0"91
9646&5419
5
)"13319
5&
!7&5
596"7
957
19!854187
696758171
4&41'1
119
4#3143%&54&
CNMG‚LGJH0,70
eYRZ‘‘ZVYZ6777&41'1
17˜78$0
s=3*=/0)2=.0120RWX`XuVZ[\Z[W]RXSXTWX‘T`XR_[WX_fVX‘`XuVZ%94
<<b% 7
8164
1"*=7,-+,=7*5=0533*6*,11,0),01"x&&
819
4
7
9
7994
55
7%34
8
3
6
489749
9853934967941
996945717%74957987
1
941
9!74
31919
5ŸŠ{54-032+5-*.,-01"*>{12=727*5=0),.0=54+,24@07,->,.0?4"*10{-5{5.,/01"|33*6,0
>,701"18897416
&&7
5413
617346714694
55
85&5417467
&41'1
916146%34567
9:79!93%1&
643564413
69175
6714
¤¥j0r,77,02{{-56‰,0),0¦6
&&7
5:79!93§85843149
87
495741
9
?4"
981
46654Ž{80qš80
(6&
9
%81645419
&1
7"635
9
7
7
9
7659497
1334589435
9
6155
97199
976573941
9&181734790
¨©ª«¬­®¯°±²³´°³´µ¶¶·²µ®±³´°³¸¹³±º®¸®»µ°0
0541
57!"119
7
9
7197134535
9
56"7 7
193574
-,>{126,-04=07,->,0)"71794176
19759
5617651
635
965
9
32*-,0-2{*),>,=70{54-0>2@*>*.,-01,.06‰2=6,.0)"*>{12=727*5=0),01" 7
19¼8"19
)"z=7,-=,7/01"
354918699437
935
!16
35
9
565879746
{-5{5.*7*5=.07,->*=515l*?4,.0,.70),+,=4,0*=65=754-=2½1,80r",.70{54-?45*/0)2=.01,0½470),0.,07,=*-0
957:57417&1
96157179%
Œ171613919
5695663456789
594
55
79
65Œ31479455
7575596
&&7%&589
56
3419
&
643141658419
19
56"*=35->27*5=80
¼
%34587574691467
4917819
494
55
71
7
54791364
&
819
5961
619
5#1734638
1
9$314761
9
314945993149
11653574&1
4318!7947897417857337
49
7161391741
91897(5794%137
819
5658171
496
1,@*?4,.0,=035->270{2{*,-0,.7024¾54-)"7
94
99&1
9318%654119%!16
&&7
5
1*l=,0),03*6‰,.07,->*=515l*?4,.0{-5)4*7,.0{5=674,11,>,=70,=035=67*5=0),.0½,.5*=.0),.015647,4-.0
785
6181646748117˜789!"94
7467˜789"2*11,4-./0120
68
59419
7675749785
6&154
416
&&7
5685437&41'1
61
P94919"968874689957
68567
90
¿ÀÀÁÂÃÃÄÄÄÅÆÇÈÉÊÀÇÆÅËÇÀÃÌÁÊÁÅÁ¿ÁÍÈÆÀÊÎÉÇÏÏÏ
ÐÈÑÇÒÓÒÃÒÔÔ
01345678197
143389797
6
741664!"#$%$%&'())*+&,&-./0&
674384461197191762,3,/-&4.&567/875.&90&:;<49=93;>?&9.3./0&@A0@B
<189=9
493
4897
6
74C02D3783
4477
EE1974691968
94
9.&42A036,F.&@A0@&GA6H.&9.&3A8,I04,76.&5,57.6&.-&5,6&4.&HAJ./&92479;K(LM&,&G,7-&./&@A6-.&N0.&
6791494O458
91
396197
6
7E1P17476491793
3
145
9C09Q
D37918993
4897
9931614797=3
E79
9,/@&4.@&A67./-,-7A/@&90&R$!!%$$%S$TU&N07&8A/@-7-0.&,8-0.44.H./-&4.&3.8-.06&
37873167EE47
9114D97
6
749
6
74C&
V99
6497
98Q
6
7439
873
756143641
56
6
7476211914617716CW1D36697
6
43493
3
137993
471679
466E
897
5
7D3731
4.@&0@,F.6@&'5,6&4.&I7,7@&9.@&@.6378.@&92,@@7@-,/8.&-.6H7/A4AF7N0.&5,6&X/-.6/.-&.-&9.@&8A/@04-,-7A/@&
674797431963Q
YC&
Z[\]^_`a^bcde^`fghijikdlm^`fnfjopqrs&
t34718197
<442=14<
42u07?&42vEE78458
761614E1P1713
94
19997
319784671=62947EE9138962189779
6
74847120/.&
89171717E6489114D97
6
74Cw7627/G40./8.&9.&42161746E1P174
O458<497E7179=6646=623
4618197
62vEE78EE
9
1793617E7
E187197
43
44799114D194
6
749214919364<497E7
411913649114
9
x61
7167197
8
9754=E1762,/F4AB178174
6148
478197
79197
16477E64468
41496747974319
49=
-6,3.6@&4.&HA/9.y&z,/@&0/&@A087&8A/@-,/-&9.&@2,8N07--.6&9.&@A/&H,/9,-&92AGG787,47@,-7A/&47/F07@-7N0.?&
9.&-.6H7/A4AF7.&.-&9.&G6,/87@,-7A/?&.-&,G7/&9278Q76E
47E1
766
339
4218977998Q7498797E74E1P1762vEE789
61744=3
<9
9.&/,-06.@&973.6@.@&N07&8A/-67I0./-?&924319=167961E6D7
462189779
6
749
92149319=E1
7618197796D78169617EE47
479
6
74C&
Z{|[\}``i_f~^`fbcdedch`f~^f_h€j^di‚&
ƒ„…„…†‡ˆ‰Š‹Œ‹ŒŽ‰‹ŒŠ"‰Œ‘ŒŠ‹Œ’“”ˆ”•‰‹Œ–‰—Œ“"S˜$%&
t14
4878
9197=<
4E6D7
49418994
92,8-0,[email protected]&4.@&A67./-,-7A/@&9.&42vEE7819712349E
6747974911C™6
@217179E773787398791473
417977662,/,4J@.&5A06&
E18767937877
168
9D9491799349Ct16818
91176E6D7
18Q
778
763Q
162349E1P
3
7979
9J/,H7N0.&,G7/&92./&G,76.&42,HA68.&920/.&,8-7A/&9.&G6,/87@,-7A/y&
š378737894899189779E6D7
3
94619746197
61819779
6D7816CV37873433
418Q
7D97
6747974
E1
768
4=61
8197
6D78168Q14E
748293
756C›77=31977EE937873
89
879127997
3
3
8
1œ962.H560/-&47/F07@-7N0.&8AHH.&0/&,55A6-&
6
74<497E7:;1614
x7629131
494618197796D7816
E1P17949
49=618
797
4276E1
731617EE47
91974991
1497947169E1P1773
756;>'žA0I7.6&Ÿ ¡?&5y&(¢+y&
z,/@&0/&8A/-.£-.&92119674797462¤GG78.&5.0-&9A/8&,9A5-.6&9.0£&,--7-09.@&9,/@&
4211634947
94114O458;¥E1
761
6
72.H560/-&A0&A5-.6&5A06&
618197796D7816Ct1637816234998
78
971918839156
97696797964276396
427691897
31620@,F.&'¦A6I&:;5166
1971
361974916487=627974446361843
3
416439;>+?&A0&74&.@-&
11391E72§948
E
979156149167479744E1P17¨©&9.&
42,/F4,7@&©$T&:;1897793
97478
79=1643914ª
5;>.-&©$%&9.&
42,/F4,7@&©$%&:;3
47319746ª
5;>+y&z2,0-6.&5,6-?&42349349§9<9
6
4879<4
8
E
9
79156149167479744E1P17C
w
4891643
848197
6D781698
4162
5<897E3787316919
5.6H.--6.&4,&97GG0@7A/&6,579.&920/.&56A5A@7-7A/&4.£78,4.&,G7/&N02.44.&@A7-&@[email protected].&9.&@27H54,/-.6&
9,/@&4241¨DC;¥€imj^fhbjd_&«¬­®SM+&:;6,@@.HI4.H./-&@A87,4&N07&7/37-.&9.@&97¦,7/.@&
9279149=D8499
4564817
8
74<=615
;>.-&“–”ŒŠ‹Œ
’¯Š‹—°”ˆ‹Œ±”²‰³&«®%­˜%M&:;3617
794713311œ9461314248Q7;>+y&
ƒ„…„´†µ°”±”—‹–ŒŠ‹Œ¶—°±ˆ”&
·919
46
79197
62vEE7819712.H560/-&9.&GA6H.@&47/F07@-7N0.@&
9117367494716448
4=618197796D78167673
93
4
42A6F,/7@H.&9.&@.&9A-.6&920/&8,96.&927997
611971CW
48E1747
717E
197
9974371E727E
697
6
43
75767947
4.06&@A/-&AGG.6-.@&4A6@N0276
791
78
4=62189779
6
741649114DC0
7EE94<915
18717E
197
6
9=616471D378
-.6H7/A4AF0.@y&¸.@&6./8A/-6.@&8A/@-7-0./-&9A/8&0/&47.0&928Q137767
x697
6
4
784993
5618
94
97791971
6
79
6497
71971156C&
›43
18717
994763
8E
197
4719;;¥&
&
;61E
197
9736¨7197
98197
9B167Y;¹&
;61E
197
98
3
188
414459197E379Q19;¹&
;618197
9197
6
74;¹&
;621519¨76918
Y;¹&
;61
6
71974C;K(ºM&
t§915
61497
37873E
197
9;K(»My&¼.4A/&8.@&567/875.@?&
6
6
737767
79;¥&
&
;§9
97;¹&
;27E1P
8
Q916197
6
7<=361816
17
947;¹&
;3
1437873214197
1868Q191567314
8
41496747974;¹&
½¾¾¿ÀÁÁÂÂÂÃÄÅÆÇȾÅÄÃÉžÁʿȿÿ½¿ËÆľÈÌÇÅÍÍÍ
ÎÆÏÅÐÑÐÁÐÒÒ
12345672679
5433797
1727271255297796523
2717472973273213937321377133937679
97773
11272125529779977279977769435
971957
9712326979797673233743267732579355
6556754772797123737964752777997652473272
!"#$%&'"("'$)%(&*""'+%)",#-")
45539374371132359797732
-".#%'!&*%$&/'"$-
7247767997207
12321456789:;<:=<><?=:@7:A>BCDCE;7:9;8:BF:<=>B>GC7
H635797124173I767942539749731276712534413
-")
J47433257769
/#K%'&*("+&"'$-"!/'*$&$,"#,'K#/,L"-"$#%+%&)
4256
567297539377971241767277672972776974627
672723937M777674774343432271369127N27517
-
727127193776725393771993727943471379
256436
5345671397279953937O67251362767031912547
7367P55437N27675393734317372691327673Q74
6231767259739124136715497R27665277472
-
45674372S36975543TUV%!/'*$&$,$&/'-"!"(/-,)"L/,##%&$("'"#
9721766
372327675393713297799
725M9W79172376
627472673X5127767979772643Y
765Q32572N
52757123Q7437479I42437713277677972979729
4255974974373967434376
712736727479
%'K)%&*Z,&
*
&(L/*"'/$%(("'$*,#)"*L)%'**!&"'$&.&Z,""$$"!['&Z,"U
\]^_`abcdefbghiejklbmmbgbkgnbjkiopbmmbgbegeqimirpb
M745672597343472953937325595769
77979532779
53639373IQ4779
45539373677257976719425367
)
/#K%'&*("Us#t)
539376717247197297196724276
%!!,"&)-")%
676753937679126772729719673767636753937
12u2345vwxyzwyx{|5}~F??;7CB:@7:BF:@7F<@7:<=>B>GCE;7
V"**"#+&!"*-
4772393776743935951373367
3721946P57417277726
5727676767723937
4327972N27977292597379
4353937M1912676767
-"*,*%K"#*-"!"**"#+&!"*!/'!"#'"'$)%#"!["#!["-
59720132276274317
-
,'"'/$&/'L/,#)%Z,"))"&)'"*"(€)""&*$"#Z,
,'$"#("%'K)%&*U‚
"*$L#&'!&L%)"("'$!"$ƒL"
-
7223365497472953937679126723937„3225136279
676797723937719376777672953937…9539371277997
/'
965799776
12N71231255425247W7…{†wx‡ˆ{w‰5Š‡ˆ‹Œy|YŽ"$)%
539376
372343743726772765Q74249331231351267
1549779
J474397W7…z‹yxx‘{’“”•Y–7253937673273677
52512671549773719456974112416747
7239376—X˜92597
&)*'
31554255129
s..&!"U™)*
%K&$-/'!tL/,#
)
3276727627957475393776
"'L#/(/,+/&#)
,*%K"t)",#%**,#%'$,'"L),*
927637479979799795712123
X79š7N276527123Q77569746276712723677997
723937495732797132753937„299N97729723937
L/'!$,")t)
J477277679712955746527231712727›327
L#/œ"$%+"!)
H4397139747673259765Q724767179757M7
43532569743776747271747124197729
567679
723937345742359572973734ž7–774399323
25477726736N97132942536
%,$#"*"'$"'$"*-"L%#$"'%#&%$*UŸ"'/,+"%,
L#/œ"$*+&"''"'$%&'*&-"+/&#)"œ/,#%+"!t'/$%(("'$t)
725M9W132672697
-/(%&'"-")%',$#&$&/'L,€)&Z," "$)"¡#/,L"-"#"!["#!["*,#)"*&'$"#.%!"*[,(%&'*I/#-&'%$",#
-")
H4397139747W132672697637679259527997Y–72547
L#/œ"$*-
77767š7747932547432749
H4397139747
9772732745539377724374357476
592297
3492767476376977997239372077743272N17
657931157
27176729197972743294253974973943367727
374371257297577997676771231367635753937
š77
7371259773M7747267743937679
323712š7
1249N277747176729›77476374365254371232277
#%&*/'-")
&(L/#$%'!"-,$#%+%&)-".#%'!&*%$&/'Z,
919772N472774797
25N979719123972971953937M7723937R,+#"'$-%'*)"*"!$",#-"*
˜367979977239377779
¢679
5727476733743471
9527776772720365Q55123135132272552747394257
-"'/,+"%,$"#("**,*!"L$&€)"*-"*
1972699791234N6712419771297
651399775767£776732715495–
"*$%&'*&Z,"+/&"'$)"œ/,#
47267539372371947697—X˜743277242997
207723125729
&(L)%'$%$&/'-
712529
%'K)%&*/,-
597
1123125W7…9;8?F@7<¤FG71231351322719472‹¥{xz’‹z¦‘ˆ§"$‹¥{xz’‹z¦‡§{2N95
6977720“Ž U
12u2u45¨C©©;9C><:@7:BF:<=>B>GC7
ª4«56712534413532775363937279795393797267
25973759
J4767197277672N2757317267437273
7325393771322š273197
97772167767N274397297
73134793743279«
93277¬72777972547
657931177743937747717297136
3972š77
744727679636727239377431195772167
45­{5§x‡ˆ}5}‘zw‘‹ˆˆ‡‘x{5w{x®‘ˆ‹’‹§‘¯y{®y’w‘’‘ˆ§y{
°±±²³́µ́µµ¶·¸¹º»±̧·¶¼¸±́½²»²¶²°²¾¹·±»¿º̧ÀÀÀ
Á¹Â¸ÃÄÃ́ÃÅÅ
012356789
3576586636116232262897
35222
36
23872
38
3
26112688
2563617326726666326
!"#$%33
6
26723
26
9863276&'()*+*,-.,/))(,'0+.0'1,)/2/3,450
586529
3267266353736736879"$:#;"$%:<:#%<:%"=!#">:#:>#?:%:
$:<@:=@$""#9:?"=992673
5A656
322
3
B61732C
2663
:<@#:#D::=$<:=#9:=E
F0+3'()*+*,-.,/))(,'0+.0'1,)/2/3,450+152.,2,)350GHIJ@$""#9:K=:#99:%#=<!@!$"!#:$
76
332365652672823226676612356236327651732
L86653M73
9N
3266561
726762232676939732
38O6
<!P:$=237253363
66656
9872
3236732
36263
766
<$:#<"$=EQ1126N67N65
38272325626365$<:=!<9#"=@:="#=$"$$"!##:=
656
7322
376
336123
72853675
236123"="==:#$
586
99676723
26638
2653673625656
2267529
22
3
<!<9#"=@:ER:#!S:S"<9:?:<:#%<:DT:<DT:$:<@"#!!9"?:="#=D<"$$!P!<=%#=
6978
92
3972329656U;;"D:V?"$!DT:#$;<#D"=$"!#V#!$@@:#$<@"=::#
6756782286268
WQ:=="9#:$=$:<@"#!!9"?:=
Q:="$:X#$:<#:$D$:%:11269676586A362565667265
3276
%6696Y365658933623226ZY[\]6565
33869
737697
52
231
726529
326631732Z^7M]6F0+3'()*+*,-.,/))(,'0+.0'1,)/2/3,450GHIJKE
^72675632A76763576962666723
26
28667235
236
1
766338
26
36376
29
2228566769
233636656236
56
62688N7668663529
326536267367368O6_A656236656
6269676726758276569763576
33236566723
2676263
5
236972267Z65
2365678282766568
26563722
3926
!:#D!<::=$:<@:=<:$";=9!S:<#:@:#$:#"9#:V<:`:@ :K%!>$:#"<:#?:?:=D"D=
63665667697
97665
2366
3978632
36326753F0+3'()*+
*,-.,/))(,'0+.0'1,)/2/3,450a
[6b66678265697
2
39
772b768635638
266396763
$""=$:<%
632779256633626563
667697863536c[d9
73
5
236972267
9
7369872
56586723868O662322269676725
3369
7652112
356738
261
7232322932
3566763
6663788
3
6663822897
73268[6b663
6_A6562369
772
967676$""=$:<%
6327638
267883689
65
338697275672A76
56862
3"!<<"$"Wb6235267_A68O66233
2
3766726
112665
367b66397
6668e6
1176569
222829629
77
3b76
586
99866
363
66
23697289762267666723
68
fghijklmnopjk
\38
26
32696Wb766
6697_3566723
268[39228
6536522
332766
3
63638
262
3263272369
72767
$$:#$"!#%:=D!#=!@@$:<=%:@!$=Eq"=W5656365
626536782
3
9222762
3263569
76736632
39722A76"#D!#$!<#>:"#;:#D:%:=
$:<@"#!!9":==D":#$";"?:=:$$:DT#"?:=#9!W8722365211867676
3568[A#:
3635
33636766
235697
52766
258726363
6
665
3
66789358N665693A666726$<! T":ER:=$!<D:$$:<"=!#?::
L86
6926776
38232261
726782
356676598
7828
5673667688
268
Q112688
2563617326536576535583663232262
288
312897
2682266
837C65692
33267632A765638
268778856
3286268528678326561
72
31
728672932
3256321286
=:D$:<=%86763638
266586
998568N
565676N67N6656252
38
Q22838
2697286U;;"D:D!<<:= !#%` <!DT:=@"=:=%:S#$<r:#W
O56Y
367997
N683876636986536226232268
\sN62
326586
9967697
2766266N32663173236667
6292663
686N3
26
323636
32367
3566292678\U;;"D:
:` !<:%:=S:#:=#!S::=?"":<@:$$<!#$%82
76761122856
32
3632A76
5697
52
365652112
35638
268O672397
665652112
39286
3
666363N326787
3673633
63782
3562366723
262
<:##:#$;!<@:%:#!@:#D$<:=DD:==">:=%#=:="$:%:UtQu:$?"!<$:#$=<#
6366228566768^72676
622365c[d9676752112
356
6723
2617326C8566657636vw11266636116529
22
3
%76
38232263
56567266365652112
36723
26598
676
238\267926553
67
27688
25638
262923UtQu:$#:
92673267285L86967675626789
35766
23656
L88
2632A765638
268e358123226UtQu:$=:=<$:#"<:=D!#$<">:<!#$
26636
75638
26L86663
7
2767_
3366351732
7676366N3266263212663
72378228626
6972293
%:D!@@#"D$"!#:$%::` <:=="!#"%:#$"$"<:E
xyzy{|}~|€~‚y|
ƒ„…†‡ˆ‰„‰†Š‹Œ‰‹‡‹†…ŽŽˆ‰065
6236732
3566723
2663\825‘
=: $:@><:’!D$!><:“”•–V=!=%"<E%—:#<":$$:I "=G!<1126563617326]
L86˜5267
112265L86™‘š›™œ98
:<9:<!#Vq<D:G“””žKEŸŽ ‡¡¢‡£‰‹Œ‰‹‡‹ˆ…Ž„‡Š¤¢‰¥¦‹§Ž ‡¡¢‡£‰‹‡†ˆ‡¨©ª£‡†«‡¨L86\6
^22
35L86Ϫ98O
8¬vRT":<=%:1126563617326v­6723
26
6N32662357266v®E
:<9:<!#Vq<D:VR!<"##:¯:@ :$°!#%:±:<<!#G“””•KE²/-(³52(,'0+*´µ†Š‰£†‰Š¥¦‹§Ž ‡¡¢‡£‰‹
()32(,¶©ª£‡†«‡¨685876666386·236WM
_\6^22
35L86™œ™98O
8
¬vRT":<=%:1126563617326v­6723
26566N3
2656231
72
3v®E
"=V¸=$T:<G“””žKE¬v\69N78
268¹36N_9
NA65672v®V53v­º0'1,)/2/3,0¶+)/5»0220¶V
3¼v™½98›½W¾¿E
!#9:<Vr:#WR%:G“”ÀÀKE¬vQ8
2
35
36956Á˜\c7e5623226
2357265636v®V53v­º0'1,)/2/3,0+*,(-Â'/),450Vƒ Š‰¨‹Œ¢‹ ŽŽ¤¢‰‹Ž£ˆ‡†¨…‹Ã‹Ä£¢Å‰‰¨‹
20¶+ÆÇ+0.+ÆÈ+1('¶+ÉÊËËO7
23656·N6Ì63Z7858]Y766O6376566723
2656Y766W
X#=$"$$"><:q<":— =VE“”žW’““E
O78Í72d676Z™‘‘Î]8χ‹Š‰£„†ŽŽˆ‰Ð‹Ñ҅Ž£‰Ó‹„…ŠÒŽŒ‰‹‰Š‹‡Ôԍ ‡ŠŽ†¨Ó±<"=WU$$ÕVÖ<@#%
R!"#WQ:=<:==:=%:¹3267285U$$ÕVž’’E
×ØØÙÚÛÛÜÜÜÝÞßàáâØßÞÝãßØÛäÙâÙÝÙ×ÙåàÞØâæáßççç
èàéßêëêÛêìì
012345789
383 !"#$%!&"$$""
'34(8))*8+,3-3./00$%%10%2%#35$%#456789:;<;=96>?:;@A6<<6>BCDBEFGHIJ
K,L185M19+,3NIO.#1&$%&1%P!Q4%00%$
%Q%&35$%#456789:;<;=96>?:;@A6<<6>BCGBEGRHST
U41+,3N15VN'34SW%1B&"1&&135 $%#4XYZ967>?[@?
\]^_`abcde`fggeheijk`]ilm]nj]omepqkeiremskejkgetngeuj]denBCGGBvw#Bx1$%
0% "By%&!0%2%#$v1zBE{|H}
O),~83450
48N'813S€enkehgtmijnpqkjt_]jeheijkeikn]jm_j]fik‚_hci_leheijk`]ilm]nj]omeƒ
P!QBW#Q%&#$P!QB{|„EByEW%1#&#!&!#3
…cf`fl]ekeikh_tu†eBP!QB‡!1$%%10%2%#ˆ‰&!%B/00$%%10%2%#B
}TH{Š‹FBRD!#E
/00$%%10%2%#ŒG||{EŽ;<99@6?[6?<‚;‘‘9’9Y<9>Y9;:?<9:=@9>9@6B‰&!%B{„EŒ“w&
% ”!%./00$%%10%2%##$#%RF{#!%B{„•G||{E
/00$%%10%2%#Œ{Š‹–E—]jtenkejk^fiuj]fink_mk^ch]i]iƒkenn_]k‚;796:Y9;:?[6?<‚@>Y=65
‰&!%BF|EŒ“w&% ”!%./00$%%10%2%##$#%GFF#!%R%”
IT
/00$%%10%2%#Œ{Š‹„E˜ifiuck‚miekgf`]j]omek`]ilm]nj]omekte`_j]dek_mskomc™cu]nhen5
‰&!%B–REŒ“w&% ”!%./00#$#%{ŠŠ#!%BG{•{Š‹„E
/00$%%10%2%#Œ{Š‹|E˜ifiuck‚miekgf`]j]omekte`_j]dekšk`‚68›7@:?[6?‘;786>?
`]ilm]nj]omenkcjt_ilœtenB‰&!%B&$#%&#Bž”$#Q%&#B{Š‹|BG|
EŒ“w&% ”!%./00$%%10%2%##$#%FG#!%B„# &Q{Š‹|E
Ÿ4*18N1'8)8'341'8)13-3)4(18N1'8)S—t_d_]`kjeth]if`fl]omeak t]iu]genkejkhcj†fen5
¡¢”B£ž/B”¤R{EŒ¥£ž/F|R4G|||¦§¨E
©4,ª)N'5M313'M31H§%2#ž%Q%«#ŒG||DE€enkicf`fl]nhen5©148N5©43NN3N,8ª34N8'1843N-3
U41935S}L50)¬,3N18NH•­3
P!QE®†_tjekek`_k`_ilmek^t_i¯_]nepqk€\°59
1L8'430H„B¦P!Q¨B±$&00$P!Q
Œž%&!G–%²&{ŠFFE
³325´18II&%&!135$%#456789:;<;=96?6?6’Z:;<;=96>?:;@A6<<6>µ´9'3N
$z&¶%#$Š%{{$!Q{Š‹„BP!QH%#B/00$%%10%2%#H
y##%%&1!!%$%%10%2%#BEGFŠHSI
56789:;<;=96>?:;@A6<<6>5·4,¸33NH%#By%&!0%2%#$v1zHx1$ !%&
9,',4333''39
8+,35IHG|||BG{!#E
¹ºº»¼»½¾¿ÀÁÂÃÄÃÅÆ»¿Ç»È¿ºÉÃÄÃÅÆÈÊ»È
ËÉÃÄÃÅÆÈʻȿÊÃÌÂÍÃÄÃÅÆÎÏ»È
ÐÆÇÉÅÌÑÇɌ!$4#$&$”#$&&##%#&&!#$0%2
!”%& L4)*43NN8ª3-1N3
1,'3'-1N3~1N5(18NL,N9184N+,.%&3
ÒÓÔÕÖÖ×Øӌ4%&$%###&&#¶zz.3
ÙÚ×Û×ÜÝ×ØÓތ0%&zˆ0!$%”&$Q%”%$%14%&”&!&&%&
¶&%&$.%””#%&!&B&%&”&& #!%”
&#!3
“!# %1 -ÅÌ.%ÑÂ&ÍÃß#ÍàÎ&Ï»Œ%&01#B%%"ˆ%”0!
49)39'8)
()'Hª18N3 -.%1#!$##!#BQ#$$$&$1.%%&"zB$0&0$#!Q#Q1!&!"¢%z
&#yH³Ÿ7
),N,4-8N+,3''35+,8N)'-8NL)8~3NL),4á1988'34.8,N'41'8)-3-)9,(3'N
1% "z#&!$%#3
×ÚâÒÓÔÖãäÃÈÊÉßÆÎÏ»Œ%&%&4%&z%%%&!#&z$
%#00&#Q%Q¶$.$&#!&z3
0)(L)N8'8) åÖæÚÕãäÑÊÉÌь0%&z4#&«¶Q$.,91L'3,4)L'8+,33'-.,
##&&%&$ !#0#&%!##% &$#
&%#&&%$#%$B¶$%&¶&%Q3
ÑÇÉÎÏÆÈß»Œ0!¶%&$#1xP4(3(~43-,L14'8-3.x&$!%&z
$P!Q%&#%$##”##&z#3
èéèŒ0!¶%&$&%1%#1&%ê#%&#4-8N+,3)L'8+,3
ç8*18N)
!z%w0%&#$!0#"%z&« $.% %&B&$&%% %&!
$#&ë%1B# !¶$.yB&”%#%&"z&#!3
ßÉÄÉÂÍú»¿ä»ÄÄÏÄÑÆÌ»¿ì»ßÑÐÄ»Œ&!!%&4&!! "%%w
$##!$&#Bz &#&zz#¢#!&z#z
#”&¶!&%Q%&&z$”&í& %!#%##&î&!!
ç2'1*(1'8) &%& #$”#%&3
ÝÓåÙÓÔÖÓÞÝÓÞÙ×ÔæÕԌ#&4NL)4'
2~48-31'341'L4898L13(3'1(149
351
$#&% &%%1B&##&%&¶%#$.%%##!
$&0#&%$&!3
¥!1###!%&z#
âÔÕÔÝ×ÖâÕԌ0%&z4&"z$%&%1z##&¶$#”$#$
zí&##&%!#B$%#Q&$#%&&$.&%ï#%$!0%%3
ðâÔÓÖÖӌ0%&z4$##!%#!%”$#%%&¢#xžy££&zB”$î&!B#11¢%0
-.,ª8N1*3-)'.3¸L43NN8)'41-,8'.!&%&$.3NL48'-3.&%&w !$&3
¥!1##$.3(L4,'
ðÚÕØñӌ0%&zˆ$ò<;=4%1óQ!”&”&0#&!#&%&$#
0%&#$&&##&#B1!!%&##0$&#&w&##¶•!1¢&B&
$&&&%0B&¢#Q#B#&&¶.&¢$#!&$#%&#3
ôõõö÷øøùùùúûüýþÿõüûú0üõø1öÿöúöôö2ýûõÿ3þü444
5ý6ü8ø99
»¼½¾¿À¼g\¥µœ•¬šœ§k\…[\++#,%%%#{
.s)\^_
000000000000000000000
23456768769
9767!"#$%&'#'(
)!*+,!-%%#+.#!!*%/"!#!!+!"*
!0!)!*"1234567689:3;<9:4=9>9?@:3:=3=:<A49?@:BC3D97243:=3E:F;E:<=9G:;
HIJ,0)!KL').KMMNO
2PQR#+!"S'!!TUV9WX6YX6HI6WIJ9ZZ6WJ9[\+]*!\^_`9
a#*'#!bWc676VV66dF29=53e:3f2F9;ghijNk+##%%#!!)!S'!!T
a#,!lTm*O%!.*)*!O
2n4`oJ6Vp97V66q'r!#'(!!!)s(
676V6pI6JX96JY9WJHI6t'!+.#O))!!!)
##!%/u.#+!#(#!)#)
6JJ6W766v6W76X7WW9V6JIJI6Jw689cW9I8Y6JV6JZWJ96J6-.'x
%!*)Oy##))!*+"IW6Z9V7Y
6Jv7J*##%/+.#")+#*!
X7WW9V6JV676WIJ9WJ6XVZIJ68XIJW67Y")!'!
##!")!#!Oz'!!oJ6Vp97V69p97
,!%/'%%!"!!*)+
)!!**!"#$!*)!{
u.#O
2|Q-")."*!!*),!!*##(
+(!*#!"!4564}~:;Yv9JWIJW6WIJ9779V6VWJ
##+#$!!)!!*)%#
)!!*#!O
2Q€+!+()!#{!*)(O
24`-%%#!!*%/'"#.KMMK"!-%%#+.#!!*
%/g-uzakO
2‚Q-'%,###!${$ƒ!!+!!!*)+
)#')!!+*!TX9W96WJYZIJYIW9I7V6vJ
!"!++.#„!vZ9W76).!O-)!)])
##+!!*%/,!*+!*!()'
'#\…*).{{)%/"#',
Z9V7VIcV6XY67X_
2†Qz0%#T+.#!*#%+#$+)!#"h‡Lj"
!0!!*)!*g0ˆSkOz0ˆS!T)])%!#"
KMMM"0!%#$)*)!*+g0%!kO
2‰Qz##!!+"Š!0{%!!*#))#
‹Œ;;293e:3e5>949=9643e@3<64<:E=3e:34567689:_Ž69WT!.!"+,!"s!.
WX7WJHI%#T+.#!*)g‘’“”•–—•”–˜™š›œ™”–
š™”›œ››œž•”–—Ÿ@43F5;:2@3e:34567689:_56J7!!,!.!+
J##!s0%#T+.#!*#%+#$+O
23 4¡567689:3:=3=:F~9467689:"S!*)#$"¢\£"."h‡i‡O
233Q$ƒ)'))!#.'\…¤!h‡L‡\¥{
h‡‡M\¥m!h‡‡NO
23PQ¤).()!(%%g).!++.#"'"
"#Ok#."#!!.'#!-%%#",!)tIpV66J
)#!S!*)#$+,!.!#9I7V6JIpV9c6J
##!!*O
23n4¦’§œšœ•’g%)+k\…[\cX6!##)!)+"#,'*
¨.")+)##.s)!)"#"+
!,'\^_©™ª«‘¬—•¬œ•g%)+k\…[\9X7W6Wp­6V9WJIWI7
)!'!!+#{.!)*,)])#!#+\^_
23|4d575EA64:3e:4=29F:g!#))#k\…[\!!$+)!
)!"+#)#W6JV967'.)',
)!*(/s+,!!!"#\^_
d575EA64:394=:7798:4=g!#))#k\…[\!$#!!!+ƒ*
)+!"%)!#))#${."#.!)!
!")#'\^_
234¦™—œ‘›¬•g)#k\…[\Z6VJWW6HIZJ66J9cWJ7XJV697
J9I89Wv96J679I8
%%#!#!\^_
®¬§•›™’™§•–g)#k\…[\)#+!.!%%#
*¯'#*#$°!\^_
©œ•››•–g%)+k\…[\!'###ƒŠ& ˆˆ+"'#°"**ƒ!
Vv6IWpJ9c6W768ZV6JJW7V9I76JZV76(\^_
23Qz*#,).!)!*+g##TXYJ9c76J
#!€#.!ˆk%%!¨.!o
X6_
23‚4±VHI6HI6J686vZ6J6W9WW686_
23†Q#!)ˆ&-iM£…KMMMgak"²¬‘ž‘œ’–›•¬ªœ™’™§œ³•´–¦¬œšœµ•”–•›–
~5=A6e:;_
23‰4¶·›¬‘•›g%)+k\…[\%)+#"#IW6Z9V766W7V9W676
!*#))+!!,'!ˆ"+
##.!,#!ƒ!(#.!"'!)\\^_
¦‘™«”gk\…[\.!#!#°!ƒ.\\^_
2P 4¸™¬¬œ•’g%)+k\…[\v6JJ9c67V9WJvJZ9VIWI7J976IVp6VJIWIZIJ6IVJ6J7W979V6JY
,"!)%)+"%'(
#$*%ƒ\^_
2P34¹@F<2e:4º28:g%)+k\…[\#$++#,%%##
%)+,%+#$!*,#!!!+!!!!)#/"
9WJ6I7)!!%)#\^_
ÁÂÂÃÄÅÅÆÆÆÇÈÉÊËÌÂÉÈÇÍÉÂÅÎÃÌÃÇÃÁÃÏÊÈÂÌÐËÉÑÑÑ
ÒÊÓÉÔÕÖÔÅÔÕÕ
català
Présentation
Règlement
Membres
galego
italiano
Português
română
CRIATIVIDADE E INOVAÇÃO TERMINOLÓGICA,
NOVOS DESAFIOS*
Margarita Correia
FLUL / ILTEC / AiT
Lisboa
[email protected]
Réunions et journées
Documents fondamentaux
Téléchargements
français
Realiter Réunions et journées
Activités
Lexiques Realiter
Español
*Agradeço a Ana Mineiro, Mafalda Antunes, Maria Doria e Rita Gonçalves a leitura atenta
de versões prévias deste texto, bem como as valiosas correcções e sugestões que me foram
fazendo.
Inventaire des producteurs de
terminologie
7e Journée scientifique
Realiter 2011
1ère journée technologique
Realiter 2011
Realiter bénéficie du
soutien de la Délégation
générale à la langue
française et aux langues de
France (DGLFLF)
0. Introdução
Durante décadas, a neologia científica do português caracterizou-se pela construção de unidades
com recurso às regras disponíveis na língua, ou à reutilização de termos ou palavras, com aquisição
de novos significados e/ou referências, ou, ainda, à importação de termos. Os estudos em neologia
científica centravam-se, assim, na construção de palavras por estes processos, havendo grande
incidência de estudos sobre o fenómeno de importação.
Neste quadro, termos resultantes de “criatividade” eram referidos apenas marginalmente nos
estudos de neologia, porque a sua quantidade era pouco relevante, dado a criatividade ser própria,
sobretudo, da neologia estilística e não da neologia denominativa, cujos produtos são aqueles que,
com mais frequência, pertencem a discursos especializados. Em consequência, processos como a
construção de amálgamas, siglas, acrónimos e a aplicação de outros processos deformacionais
raramente foram alvo de análise sistemática no âmbito da inovação terminológica. [1]
A observação da actual neologia terminológica, porém, obriga a reequacionar a situação, levandonos a repensar o peso que o recurso à criatividade tem efectivamente na criação de novos termos.
Com efeito, em domínios como a Informática, o Multimédia ou o Comércio Electrónico, é cada vez
mais frequente o recurso a termos resultantes de processos deformacionais, próprios da
criatividade.
São objectivos desta comunicação :
Reflectir sobre a distinção entre produtividade e criatividade na construção de
palavras ;
Elencar tipos de produções que parecem resultar de processos criativos de
inovação lexical ;
Mostrar a necessidade de reflectir sobre estes processos, insuficientemente
estudados ;
Argumentar em favor da necessidade de criar postos de observação e estudo de
neologia, funcionando de forma sistemática e continuada.
Esta comunicação constitui um ponto de partida para o estudo de alguns fenómenos neológicos
detectados no português contemporâneo, constituindo algumas das reflexões aqui propostas uma
primeira abordagem, sujeita, portanto, a revisões e reformulações com base numa observação mais
sistemática dos dados recolhidos no Observatório de Neologia do Português, em fase de instalação.
1. Contextualização
Os trabalhos de terminologia que abordam a questão da inovação centram, normalmente, a sua
atenção nos produtos resultantes de processos regulares de formação de palavras (derivação e
composição stricto sensu) e de inovação semântica com particular incidência no recurso a
metáforas, até porque estes processos são aqueles que mais frequentemente são utilizados na
construção de vocabulários especializados, sendo, consequentemente também aqueles que dão
origem a um maior número de termos.
Em contrapartida, pouca investigação se tem, a meu ver, desenvolvido sobre outros processos, aqui
referidos como resultantes de criatividade, sendo necessário desenvolver não apenas descrições
desses processos, mas também alguma reflexão teórica que, por um lado, fundamente essas
descrições e, por outro, permita compreender melhor o fenómeno da inovação terminológica em
particular, mas também, de uma perspectiva mais ampla, o da inovação lexical.
Presentemente, observa-se cada vez mais na neologia terminológica a existência de produtos de
processos deformacionais, na maioria das vezes por influência de produtos de outras línguas,
parecendo estarem a ocorrer mudanças estruturais na morfologia do português (e das línguas
românicas). Ora, importa, por um lado, equacionar a verdadeira dimensão destes fenómenos em
termos de quantidade de produções (o que apenas será possível através da sua observação
sistemática e prolongada no tempo), mas, por outro, entender verdadeiramente a natureza deste
fenómenos, de modo a permitir enquadrá-los numa visão mais ampla dos fenómenos de construção
de palavras.
2. Pressuspostos de base
Antes de prosseguir, importa tornar explícitos alguns pressupostos de base que enformam a reflexão
levada a cabo neste trabalho e que podem ser resumidos nos seguintes pontos :
Os termos são unidades lexicais de facto e os mesmos processos presentes na
construção de palavras da língua corrente podem ocorrer na construção de
terminologias específicas. Os termos são, por inerência, portadores de significado
referencial e não apenas de significado discursivo. Dito de outro modo, os termos têm
http://www.realiter.net/spip.php?article224
Page 1 / 4
necessariamente a capacidade de constituírem denominações, isto é, de permitirem o
estabelecimento de relações estáveis e codificadas entre um significante e uma categoria
de entidades.
Embora, de acordo com a definição de Lyons 1977 apresentada em seguida, a
criatividade esteja na origem de inovação semântica resultante de metáforas, neste
trabalho, d eter-me-ei apenas em processos que implicam marcas morfológicas, que
denominarei de ‘processos deformacionais’, no seguimento de D. Corbin 1977.
Apesar de a maioria dos fenómenos analisados nesta comunicação terem na sua
génese a importação de termos de estruturas idênticas, o facto de as unidades
descritas serem analisáveis em português torna lícita a sua análise no âmbito da
morfologia desta língua. De resto, é legítima a hipótese de serem construídas
espontaneamente em português unidades que apresentem estruturas semelhantes às
aqui analisadas.
3. Produtividade vs. criatividade
Entende-se por ‘produtividade’, no âmbito deste trabalho, a capacidade inerente ao próprio sistema
linguístico que permite a construção de palavras por processos interiorizados (aplicados
normalmente de modo inconsciente) e sistemáticos.
Por seu turno, entende-s e p o r ‘criatividade’ a capacidade que o falante possui para alargar o
sistema linguístico, de forma consciente, por meio de princípios de abstracção e comparação
imprevisíveis, mas motivados, na linha do proposto por Lyons 1977, a propósito do uso de
metáforas. [2]
Da definição de ‘produtividade’ apresentada anteriormente, decorre que a produtividade se
manifesta através de processos regulares de construção de palavras, tais como a derivação afixal e a
conversão, bem como da composição stricto sensu, incluindo-se nesta a composição com recurso a
arqueoconstituintes ou composição morfológica e a lexicalização de sintagmas. Os produtos de
processos produtivos fazem parte, normalmente, da neologia denominativa e da neologia de língua.
Por seu turno, a criatividade manifesta-s e , s o b r e t u d o , a t r a v é s d o r e c u r s o a p r o c e s s o s
deformacionais de construção de palavras. Estes processos implicam frequentemente um atentado à
integridade fonológica da unidade fonte, além de, normalmente, se encontrarem associados à
construção de significados mais enunciativos do que propriamente referenciais (D. Corbin 1997). Os
produtos de processos criativos são visíveis, normalmente, na neologia estilística, patente em
discurso humorístico, publicitário, crónica política, ou na Literatura.
Um produto resultante de criatividade caracteriza-se geralmente por :
Ser resultante da manipulação consciente do material morfológico, isto é, por resultar
de processos deformacionais ;
Ser dependendente do contexto, isto é, apresentar, sobretudo, significado
discursivo ;
Ser um produto com poucas probabilidades de se fixar na língua, constituindo um
hapax (nonce-formation) ;
Os processos que lhe dão origem não serem aplicáveis de forma sistemática ;
Não ser consensual o facto de os processos que lhes dão origem serem processos
regulares.
4. Processos deformacionais detectados na neologia terminológica portuguesa
Em seguida apresentar-se-ão exemplos de produtos de criatividades atestados em discursos
especializados :
4.1. Aparecimento de novos fractoconstituintes
Entende-se por ‘fractoconstituintes’, na linha de D. Corbin (a publicar), unidades infralexicais com
significado referencial, resultantes da truncação de outras unidades lexicais, geralmente elas
próprias construídas, que adquirem o significado das unidades-fonte de onde provêm. Muitas vezes,
os fractoconstituintes são homónimos de arqueoconstituintes que estiveram na origem das suas
unidades-f o n t e ( e x . : tele-2, r e s u l t a n t e d a t r u n c a ç ã o d e televisão é h o m ó n i m o d e tele-1,
arqueoconstituinte grego, significando "a distância"), mas nem sempre tal acontece (ex. : heli-,
resultante da truncação de helicóptero, cuja estrutura é ([helic(o)] + [pter]). São exemplos de
fractoconstituintes unidades como euro- (de europeu), narco- (de narcótico), ou petro- (de petróleo).
Mas os fractoconstituintes não ocorrem apenas à esquerda do composto em cuja construção
intervêm. Note-se o caso da Química, em que o fractoconstituinte –ose, resultante da truncação de
glicose, interveniente na formação de nomes de glúcidos (celulose, sacarose, frutose, dextrose).
Na neologia de especialidade contemporânea, é de destacar o aparecimento dos fractoconstituintes
ciber- (de cibernética, patente em cibercafé, ciberespaço, cibercomprador ) e info- (de informática,
patente em unidades como infoliteracia, info-excluídos, info-ricos, infopobres ).
Os fractoconstituintes, à semelhança dos arqueoconstituintes, caracterizam-se por apresentarem,
normalmente, uma estrutura bissilábica, provavelmente por ser esta a substância fónica mínima que
lhes permite suportar um significado de tipo referencial. No entanto, aparecem actualmente, por
influência de construções originalmente em língua inglesa, elementos resultantes de truncação
radical das formas-fonte, sendo constituídos por apenas um segmento fonológico. É o caso do
fractoconstituinte e-, presente em termos ingleses como e-commerce, mas também nos seus
decalques portugueses como e-comércio ou comércio-e, dando origem a todo um paradigma de
novas construções apelidadas ‘e-termos’ (cf. Antunes, Gonçalves & Correia 2003).
Se fractoconstituintes convencionais convidam já a alguma reflexão teórica sobre a sua origem e
efectivo funcionamento (Cf. Corbin 1997 e Vallès (1995)2002, por exemplo), estes novos
fractoconstituintes lançam novos desafios quer aos morfologistas, quer aos lexicólogos.
4.2. Recategorização de afixos
Uma das características dos afixos derivacionais que permitem distingui-los de outros elementos nãoautónomos de construção de palavras intervenientes em diversos tipos de composição é o facto de
não serem portadores de significado referencial, mas apenas de significado gramatical ou relacional.
A natureza do significado das unidades morfológicas é detectada através da paráfrase composicional
das estruturas em que aparecem inseridas.
http://www.realiter.net/spip.php?article224
Page 2 / 4
São já conhecidos os casos de recategorização de unidades infralexicais, por exemplo, na linguagem
da Medicina, onde os sufixos de origem grega –ite e –ose assumiram significado referencial, tendo-se
tornado verdadeiros elementos de composição, significando os termos em que intervêm,
respectivamente, e (otite, laringite, gastrite ; necrose, tuberculose, trombose).
Também em linguagens de especialidade actuais ocorrem fenómenos deste tipo. Oriundo da
terminologia da indústria vidreira, o termo vidrão, que se vulgarizou e aparece já registado nos
dicionários gerais de língua, denomina os depósitos metálicos destinados à recolha de objectos de
vidro inutilizados ou fora de uso, para reciclagem – cf. Santos 2003. Por analogia, construiu-se todo
um paradigma de unidades parafraseáveis por “recipiente de recolha de N para reciclagem”, tais
como : papelão (< papel), metalão (< metal), pilhão (< pilha).
4.3. Construção de amálgamas
Entende-se por ’amálgama’ o processo pelo qual se constrói uma unidade lexical pela aglutinação de
partes de outras unidades ; também se chama ’amálgama’ ao produto desse processo. O processo de
construção de amálgamas não é muito frequentemente usado na construção de palavras em
português europeu, ocorrendo, sobretudo, em nomes de firmas ou de produtos e, ainda, em
registos familiares e/ou humorísticos.
Um tanto inesperadamente, portanto, são atestadas amálgamas em alguns vocabulários de
especialidade, resultantes aparentemente da adaptação de amálgamas de língua inglesa. É o caso
de :
estagflação [estag(nação) + (in)flação] – recenseado no domínio da Economia (cf.
Antunes, Correia & Gonçalves (no prelo)), apresentando um encontro consonântico
provavelmente inédito em português (“gfl”) ;
webgrafia / webografia [w e b + -o- + (biblio)grafia] e e webliografia [web + (bi)
bliografia] – todas as formas recenseadas em trabalhos de índole académica, para
denominar a lista de endereços URL, onde foram encontradas informações relevantes
para a realização do trabalho em causa ;
blog [(we)b + log], apresentando já elevados índices de integração na língua
portuguesa, encontrando-se a unidade já adaptada ortograficamente (blogue) e
exibindo, mesmo, os derivados blogueiro (Adj/N) e bloguista (Adj/N).
Em relação à unidade webgrafia, importa notar a existência de um encontro consonântico impossível
em português (“bgr”), pelo que as regras de construção deste tipo de unidades imporiam o recurso
a uma vogal de ligação, própria da composição morfológica em português e nas línguas românicas,
como acontece com a forma webografia.
Sendo certo e assumido que as amálgamas aqui apresentadas são resultantes da adaptação de
termos construídos originariamente em inglês, também é certo, no entanto, que, dada a
transparência que estas amálgamas assumem para o falante de língua portuguesa e até a
independência do contexto com que são interpretadas, não é de descartar que este mecanismo
possa vir a ter alguma relevância na construção de denominações em alguns domínios de
especialidade.
5. Posicionamento do problema
Como foi já referido anteriormente, é sabido que a maioria dos produtos de criatividade atrás
apresentados surge na neologia terminológica por influência de importações, sobretudo da língua
inglesa. Porém, o seu aparecimento em estruturas já adaptadas ao português, perfeitamente
analisáveis nesta língua e a possibilidade de virem a ser construídas espontaneamente nesta língua
unidades de estruturas idênticas, tornam necessário encontrar respostas às seguintes questões :
A que níveis de especialização do discurso ocorrem estas unidades : em discursos de
alto índice de especialização do mesmo modo que em discursos de vulgarização
científica ?
Que impacto têm estas unidades nos léxicos ao nível do número de unidades
produzidas ?
Que impacto têm impacto ao nível do sistema morfológico das línguas que as
acolhem ?
Qual o grau de sistematicidade que estes processos de construção de unidades
apresentam ?
Qual o índice de regularidade destes processos ?
A haver regras envolvidas na construção destes produtos, serão idênticas para o
inglês e para as línguas românicas ?
Onde ficam as fronteiras entre a criatividade e a produtividade ?
Em suma, estarão os sistemas morfológicos das línguas românicas a mudar ?
6. Medidas a tomar – em jeito de conclusão
Os problemas apresentados ao longo deste trabalho, enunciados nas questões anteriores, exigem da
parte dos especialistas a tomada das seguintes medidas :
É necessário recensear estes processos de forma sistemática ;
Em particular, é necessário recensear novos fractoconstituintes ;
Compreender mais profundamente a construção de unidades com
fractoconstituintes ;
Verificar sistematicidades na construção de amálgamas.
Estudar a natureza e o impacto no sistema da criação de e-termos.
http://www.realiter.net/spip.php?article224
Page 3 / 4
Classificar estes elementos no âmbito do sistema morfológico das línguas românicas.
Descrever a recategorização de unidades infralexicais.
Promover reflexão teórica sobre estas questões.
Reposicionar / re-equacionar os conceitos de produtividade e de criatividade.
Quantificar a verdadeira dimensão da criatividade ao serviço da neologia
terminológica.
A realização de todas as tarefas atrás enunciadas pressupõe, em suma, que se promova a criação de
observatórios de neologia dotados de massa crítica que lhes permitam não apenas o mero registo
dos neologismos, mas a promoção da reflexão teórica necessária à compreensão destes fenómenos.
Bibliografia
Antunes, M. & S. Correia 2003. Semantic nets in the Net . In : E. Hajicová, A. Kotesovcová & J.
Mírovský (eds.) : Proceedings of CIL17, CD-ROM. Maftyzpress, MFF UK. Prague.
Antunes, M., R. Gonçalves & S. Correia 2003. E-Termos : descrição e hipótese de classificação. In :
Actas do XVIII Encontro da Associação Portuguesa de Linguística. Lisboa : APL, pp. 121-130.
Antunes, M., M. Correia & R. Gonçalves (no prelo). Neologismos terminológicos na área da
Economia : processos mais frequentes em Português Europeu. In : Actas do VIII Simpósio Iberoamericano de Terminologia [Cartagena de Índias, Colômbia, Outubro de 2002].
Bauer, L. 1983. English Word-Formation. Cambridge : CUP.
Cabré, M. T., J. Freixa & E. Solé 1997. A la limite des mots construits possibles. In : Corbin, D., B.
Fradin, F. Kerleroux, B. Habert & M. Plénat (eds.). Silexicales, n.º 1 (Mots possibles et mots
existants). Villeneuve d’Ascq : SILEX, pp. 65-78.
Corbin, D.. 1987. Morphologie dérivationnelle et structuration du lexique. 2 vols. Tubinga : Max
Niemeyer Verlag.
Corbin, D. 1997. La représentation d’u n e « famille de mots » dans le Dictionnaire dérivationnel du
français et ses corrélats théoriques, méthodologiques et descriptifs. In : Recherches linguistiques de
Vincennes, pp. 5-37 + errata.
Corbin, D. (inédito). Le lexique construit.
Correia, M. 1989. Euro- : u m n o v o p r e f i x o d o p o r t u g u ê s ( i n é d i t o ; d i s p o n í v e l n o s i t e
http://www.iltec.pt).
Correia, M. 1998. Neologia e Terminologia. In : Terminologia : questões teóricas, métodos e projectos.
Lisboa : Publicações Europa-América, pp. 59-74.
Correia, M. 1999. A denominação das qualidades : contributo para a compreensão da estrutura do
léxico português. Dissertação de Doutoramento. Lisboa : Universidade de Lisboa.
Fradin, B. 1997. Les mots-valises : une forme productive d’existants impossibles ?. In : Corbin, D., B.
Fradin, F. Kerleroux, B. Habert & M. Plénat (eds.). Silexicales, n.º 1 (Mots possibles et mots
existants). Villeneuve d’Ascq : SILEX, pp. 101-110.
Hohenhaus, P. 1998. Non-lexicability. As a characteristic feature of nonce-word-formation in English
and German. In : Lexicology – An international journal on the structure of vocabulary, n.º 2.98, pp.
237-280.
Kortas, Jan 2001. Créativité lexicale du « nouveau polonais ». In : Cahiers de Lexicologie, n.º 79, pp.
71-83.
Lehrer, A. 1996. Why neologisms are important to study. In : Lexicology – An international journal on
the structure of vocabulary, Vol. 2, n.º 1.96, pp. 63-73.
Lyons, J. 1977. Semantics 2. Cambridge : CUP.
Plénat, M. 2000. Quelques thèmes de recherche actuels en morphophonologie française. In :
Cahiers de Lexicologie, n.º 77, pp. 27-62.
Rodríguez González, F. 1996. Functions of anglicisms in contemporary Spanish. In : Cahiers de
Lexicologie, n.º 68, pp. 107-128.
Sabrayrolles, J.-Fr. 1996. Néologisme et nouveauté(s). In : Cahiers de Lexicologie, n.º 69, pp. 5-42.
Sablayrolles, J.-Fr. 2000. Lexique et processus. In : Cahiers de Lexicologie, n. 77, pp. 5-26.
Santos, N. L. F. 2003. A terminologia do vidro e do cristal : contributos para a sua descrição. 2 vols.
Dissertação de Mestrado. Lisboa : Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa.
Vallès, T. (1995) 2002. Anàlisi cognitiva del prefixo euro-. In : Cabré, M. T., J. Freixa & E. Solé (eds.).
Lexic i neologia. Barcelona : IULA, pp. 115-120.
___________________
[1] De resto, mesmo no âmbito dos estudos em morfologia construcional, eles têm ocupado apenas
um lugar marginal.
[2] Diz Lyons : « What is theoretically interesting about metaphor is that, although it cannot be
brought within the scope of a deterministic system of generative rules and is normally discussed
under the rubric of stylistics, rather than semantics (...), it is by no means restricted to what is
often thought of as the more poetic use of language. If a distinction is drawn between productivity
(a design-feature of the language-system (...)) and creativity (the language-user’s ability to extend
the system by means of motivated, but unpredictable, principles of abstraction and comparison), we
can draw a corresponding distinction, with respect to both the production and the interpretation
of language-utterances, between rules and strategies. » (Lyons 1977b : 548-549) – sublinhados meus.
Secrétariat de Realiter
Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine
131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE
Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39
[email protected]
http://www.realiter.net/spip.php?article224
Page 4 / 4
català
Présentation
Règlement
Membres
Activités
Inventaire des producteurs de
terminologie
7e Journée scientifique
Realiter 2011
1ère journée technologique
Realiter 2011
galego
italiano
Português
română
ÉVOLUTIONS THÉORIQUES ET MÉTHODOLOGIQUES
DANS LA RECHERCHE EN NÉOLOGIE SCIENTIFIQUE
ET TECHNIQUE
Isabel Desmet
Université Paris 8
Documents fondamentaux
Téléchargements
français
Realiter Réunions et journées
Réunions et journées
Lexiques Realiter
Español
Introduction
Le néologisme, étant la forme engagée des besoins nouveaux, constitue le signe du changement
linguistique et des mutations sociales d’une époque donnée. Par conséquent, il est un des meilleurs
terrains des phénoménologies linguistiques, sociales, culturelles et politiques.
Du point de vue linguistique, les systèmes des langues permettent le recours à un ensemble de
procédés morphologiques, morphosyntaxiques et morphosémantiques pour créer les nouvelles
dénominations. Du point de vue culturel, la néologie reflète l’évolution et l’état de développement
scientifique, technique et culturel d’une société. Enfin, du point de vue politique, sur le plan de
l’expression, la société qui utilise une langue donnée doit disposer de dénominations qui
garantissent l’aptitude de la langue à servir les besoins d’expression et de communication de ses
locuteurs.
En ce qui concerne spécifiquement la langue portugaise et la langue française, les mutations
sociales et surtout technologiques des dix dernières années conduisent à des changements
profonds dans les procédés de formation, développement et diffusion des néologismes spécialisés. À
leur tour, ces changements mènent à revoir certains acquis théoriques et méthodologiques dans la
recherche en néologie scientifique et technique.
Realiter bénéficie du
soutien de la Délégation
générale à la langue
française et aux langues de
France (DGLFLF)
À partir d’exemples concrets du portugais européen et du français, nous tenterons de démontrer
comment les recherches en néologie comparative conduisent à la compréhension de certains
mécanismes nouveaux dans la formation, le développement et la diffusion des néologismes
spécialisés. Ces nouveaux mécanismes, très dépendants des nouvelles technologies de l’information,
obligent à repenser certains acquis théoriques et méthodologiques.
Du point de vue théorique, nous soutenons une démarche foncièrement confrontative pour ce qui
concerne les langues néo-latines, mettant en lumière des particularités souvent invisibles dans la
recherche unilingue.
Du point de vue méthodologique, nous prônons une description de la néologie scientifique axée à la
fois sur la linguistique textuelle et la diversité discursive.
1. Quelques traditions en théorie et méthodologie de la néologie générale et de spécialité
Néologisme et néologie ne sont pas des concepts linguistiques que l’on puisse saisir facilement et
encore moins en dehors d’un certain cadre théorique (voir Guilbert, 1975). Cependant, il n’est pas
question ici de présenter ou d’évaluer la néologie dans le cadre des différentes théories
linguistiques (nous renvoyons pour cela aux travaux récents de Sablayrolles, 2000, par exemple).
Nous proposons tout simplement de revisiter quelques acquis théoriques et méthodologiques en
matière d’études néologiques qui nous viennent des travaux entamés et développés à partir des
années 60/70 et qui influencent encore les études néologiques, malgré les évolutions
technologiques et sociétales de nos jours. Cet héritage concerne pour l’essentiel les procédés de
formation, développement et diffusion des néologismes spécialisés.
1.1 Néologie et néonymie
Dans la tradition des études néologiques, on considère que les néologismes qui s’installent dans les
langues relèvent fréquemment au départ des discours des sciences et des techniques, car ils sont
crées pour des besoins de dénomination de nouveaux concepts et de nouveaux produits. Les
rapports existant entre néologie et langues de spécialité sont donc très étroits, car les nouvelles
créations lexicales surgissent avec les nouveaux produits, et les nouveaux concepts scientifiques,
techniques et technologiques. Pour cette raison, Rondeau (1984) crée le terme "néonymie" pour
désigner l’unité lexicale spécialisée et la distinguer du néologisme de la langue générale.
Dans une première étape des études néologiques et néonymiques, les linguistes néologues se
penchent sur les caractéristiques communes et les caractéristiques distinctives de ces deux types
d’unités lexicales. Sans vouloir développer ici la question (voir Desmet, 2002), de nombreux travaux
prouvent que d’un point de vue strictement formel, néologismes et néonymes partagent un bon
nombre de caractéristiques. Malgré la diversité de typologies existantes, il est plus ou moins admis
que néologismes et néonymes font appel aux procédés de formation que chaque langue peut leur
offrir et les néologues les répartissent généralement en trois grands groupes qui recouvrent
d’autres sous-types : néologie formelle, néologie sémantique et néologie par emprunt.
Quant aux critères de repérage des néologismes et des néonymes, les paramètres normalement
utilisés sont les suivants :
la diachronie : une unité est néologique si elle apparaît à une période récente ;
la lexicographie : une unité est néologique si elle n’apparaît pas dans les
dictionnaires, généraux, spécialisés ou terminologiques ;
la nouveauté : une unité est néologique si elle est perçue comme nouvelle par les
locuteurs ;
l’instabilité : une notion a priori nouvelle est dénommée alternativement par deux
ou plusieurs formations néologiques différentes, ce qui conduit à la variation
dénominative (pour le caractère relatif de ces critères, aussi bien que pour une
typologie d’instabilités, voir Desmet, 2002).
les néonymes "naissent" dans les textes scientifiques, techniques et officiels ;
http://www.realiter.net/spip.php?article225
Page 1 / 5
les premiers utilisateurs sont les spécialistes d’un domaine, car normalement un
terme nouveau apparaît dans les textes hautement spécialisés au moment où surgit un
n o u v e a u c o n c e p t , e t c e l a g r â c e a u x d é c o u v e r t e s d’u n s c i e n t i f i q u e o u d’un
professionnel.
1.2 De la spécialisation à la banalisation
Dans la tradition des études terminologiques, il est normalement admis que lorsque les termes
nouveaux dénommant de nouveaux concepts et de nouveaux produits scientifiques et techniques se
divulguent, puis se banalisent, autrement dit entrent dans les discours du non spécialiste, voire dans
ceux de l’homme de la rue, ils intègrent la langue générale, en perdant en partie leur statut
spécialisé, et entrent par la suite dans les dictionnaires de langue générale.
Comme l’affirme J.C. Boulanger (1989 : 202), "certains néologismes, plus résistants ou plus
indispensables que d’autres, se faufilent, plus ou moins rapidement dans les dictionnaires, tandis
q u e d’a u t r e s s e r o n t m i s d a n s u n e s o r t e d’antichambre lexicographique, en attendant la
panthéonisation dans les grands dictionnaires".
Ainsi et dans la tradition des études néologiques, les termes naissent dans les textes hautement
spécialisés ou officiels. Les divulgateurs (presse écrite et presse orale) se chargent de les diffuser,
jusqu’au processus de totale banalisation. À ce sujet, rappelons les célèbres schémas de R. Galisson
sur les niveaux de langages et le processus de banalisation (1979, p.78 et p. 125).
En effet et selon la tradition, il s’agit d’un cheminement à sens unique et descendant, axé sur la
notion de strates de langues, de strates textuelles et de strates de locuteurs d’une communauté
linguistique donnée. Nous pourrons le représenter de la façon suivante :
Figure 1 : Représentation du parcours traditionnel de la néologie de spécialité à l’intérieur d’une
seule langue.
Ces stratifications, héritées des travaux des années 70/80, sont encore bien ancrées dans l’esprit
des linguistes néologues, généralistes ou de spécialité et trouvent encore leur place dans des
publications récentes (voir, par exemple, J.G. de Enterría, in La Neologia en el tombant de segle,
IULA, 2000, p.75)
1.3 Conséquences méthodologiques
Des acquis théoriques exposés dans les points précédents résultent quelques clivages
méthodologiques plus ou moins généralisés :
le lexicologue travaille sur la néologie de la langue générale et le terminologue sur la
néologie de spécialité ;
la néologie de la langue générale, dans différents domaines ou secteurs d’activités,
est normalement puisée dans des corpus de la presse générale (quotidiens,
hebdomadaires, magazines, etc) ; la néonymie est normalement traitée à partir de
corpus textuels hautement spécialisées ou officiels, y compris la presse pour
spécialistes.
Toutefois et depuis longtemps, certains linguistes établissent le pont entre ces deux ensembles
discursifs. A titre d’exemple, rappelons les travaux de M.-F. Mortureux sur les mécanismes de
reformulation lexicale opérés lors du passage des termes des discours spécialisés aux discours
divulgateurs (voir bibliographie). Mais le clivage existe davantage accentué entre ce que l’auteur
appelle les discours primaires ou spécialisés et les discours seconds ou divulgateurs.
2. Quelques changements théoriques et méthodologiques dans la recherche en néologie
spécialisée
Dans le présent travail, nous proposons de démontrer qu’il faut relativiser les acquis théoriques et
méthodologiques précédemment exposés, pour la plupart issus d’une vision uniquement
intralinguistique et hérités d’une époque où les nouvelles technologies de l’information et de la
communication en étaient encore à leurs premiers balbutiements, et où la mondialisation était
encore virtuelle.
Internet et tous les nouveaux outils télématiques viennent tout bouleverser dans la circulation du
savoir, non seulement à l’intérieur des langues, mais surtout entre les langues. Les mutations
sociales et technologiques des dix dernières années conduisent à des changements profonds dans la
circulation des néologismes spécialisés, qui viennent secouer certaines idées reçues d’époques
précédentes. À "l’ère d’une terminologie informationnelle" (Depecker, 1998 : 7-13), il faut également
repenser la théorie et la méthodologie de la recherche en néologie de spécialité.
À partir d’exemples du français et du portugais européen, nous tenterons de démontrer comment
les recherches comparatives multicorpus conduisent à la compréhension de quelques mécanismes
nouveaux dans la circulation des néologismes spécialisés.
2.1 Du choix de nos exemples : le corpus de référence
Il nous faut tout d’abord situer nos exemples. Cela fait plus de treize ans que nous constituons
progressivement des corpus de référence dans le cadre de nos recherches en linguistique textuelle
et lexicale de spécialité, dans une perspective comparatiste français-portugais.
http://www.realiter.net/spip.php?article225
Page 2 / 5
Dans le cadre de l’enseignement et de la recherche, nous visons surtout trois grandes applications
de la terminologie théorique :
l’enseignement/apprentissage d’une ou plusieurs langues de spécialité ;
la traduction générale et spécialisée ;
la "nouvelle" lexicographie spécialisée (électronique) bilingue et plurilingue, au
service de l’enseignement et de la traduction générale et de spécialité.
Les mémoires terminologiques réalisés dans le cadre de la filière LEAT alimentent en partie nos bases
de données textuelles et terminologiques, notamment dans les domaines des sciences sociales et
humaines, politiques, économiques et juridiques. Ces bases qui constituent déjà des corpus
diachroniques peuvent être considérées comme de véritables observatoires du français et du
portugais contemporains dans les domaines référés antérieurement, même si elles n’ont pas ce
statut officiel.
Très liées à la traduction générale et de spécialité pratiquée dans le cadre des enseignements, à
l’Université Paris 8, elles comportent, en effet, des textes de degrés de spécialisation très variables,
depuis les textes hautement spécialisés jusqu’à des textes de la presse générale.
Pour ce qui concerne les critères de constitution des corpus dans les deux langues, ils sont
normalement comparables, voire parallèles lorsqu’il s’avère possible.
Très souvent et en fonction des activités de traduction du français vers le portugais, nous
commençons nos recherches et alimentons nos bases en partant du français de France. Par
conséquent, nous pouvons observer de façon systématique non seulement les différentes étapes de
naissance, installation et diffusion des néologismes dans chaque langue, mais aussi les processus de
circulation des nouveaux termes entre elles, y compris toutes les phases d’instabilité dans
l’installation ou refus d’un nouveaux terme (voir Desmet, 2002).
La perspective comparatiste, une méthodologie axée à la fois sur la linguistique textuelle et la
diversité discursive et une recherche documentaire qui s’appuie sur les nouvelles technologies nous
permettent de mettre en lumière des particularités actuelles de la néologie, invisibles dans la
recherche unilingue et unicorpus.
2.2 La néonymie contemporaine inter-langues : de la divulgation à la spécialisation
Pour démontrer que les clivages entre néonymie et néologie, entre divulgation et spécialisation ou
même, que le parcours descendant de la spécialisation à la divulgation sont aujourd’hui à relativiser,
notamment dans la néologie comparative, nous présenterons deux exemples de parcours
néologiques en français et en portugais, le premier dans le cadre du Droit Civil et le deuxième dans
le cadre du Droit du Travail.
En France et en matière de Droit Civil, le 15 novembre 1999 naît officiellement un néonyme : "Pacte
civil de solidarité", rapidement réduit à la forme acronymique PaCS dans les discours divulgateurs. Un
nouveau titre est ainsi ajouté au Code Civil : "Du Pacte civil de solidarité et du concubinage" (Titre
XII).
Selon la loi n° 99-944 du 15 novembre 1999 et publiée dans le Journal Officiel n° 265 du 16 novembre
1999, l’article 515-1 définit le PaCS de la manière suivante :
U n pacte civil de solidarité est un contrat conclu par deux personnes physiques
majeures, de sexe différent ou du même sexe, pour organiser leur vie commune.
Destiné à tous, hétérosexuels et homosexuels, le PaCS permet surtout aux couples de même sexe
d’être reconnus comme tels, mettant fin ainsi au refus réitéré de la Cours de Cassation de leur
accorder la qualité de concubins.
Dix ans auparavant, un néonyme a été crée, le "Partenariat civil", suivi de dénominations successives,
mais constituant toutes des néonymes "avortés". Depuis le 15 novembre 1999, près de cinq ans se
sont écoulés et le terme semble être bien enraciné dans la langue française, notamment dans sa
forme réduite, tant du point de vue formel que du point de vue sémantique, puisqu’il n’y a pas eu
jusqu’à présent de modification à la loi de 1999. Cependant, certaines instabilités graphiques
peuvent être identifiées dans la presse générale, de 1999 à 2003 : PACS, PaCS, pacs, etc. Cela n’a
pas pour autant empêché le développement rapide du paradigme morphologique : pacs, pacsé(e),
(se) pacser.
Dans les textes officiels, le "pacsé" correspond toujours au "partenaire" et "se pacser" correspond
toujours à "conclure un pacte civil de solidarité" (voir Livre 1 er du Code Civil français).
A u c o u r s d e l’année universitaire1999/2000 et dans le cadre de la formation en traduction
multicorpus, nous avons un texte de la presse française à traduire vers le portugais, portant sur le
sujet et présentant tout le paradigme morphologique de la langue générale. La presse portugaise ne
fournissant aucun texte sur la question, nous nous sommes tournés vers les textes officiels et la
consultation de spécialistes. Et, effet, dans l’article 2020 du Code Civil portugais, datant de 1997, il
existe le terme "união de facto", défini de la façon suivante :
Aquele que no momento da morte de pessoa não casada ou separada judicialmente de
pessoas e bens, vivia com ela há mais de dois anos em condições análogas às dos cônjuges
tem direito a exigir alimentos da herança do falecido.
Enfin, on avait trouvé un correspondant en portugais. Cependant, il correspondait exactement au
terme français "union de fait" présenté comme synonyme de "concubinage", figurant dans le Code
Civil français avant la loi du 15 novembre 1999. "União de facto" tout comme "union de fait" ne sont
pas équivalents de "pacs", car le concept n’est pas extensible à des partenaires du même sexe. La
traduction n’a pas été une véritable réussite.
Par la suite, l’observation systématique de la presse portugaise entre 2000 et 2001 a permis de suivre
de près les mouvements sociaux des homosexuels au Portugal, de recueillir des textes portugais
référant le phénomène en France et même de répertorier quelques occurrences du calque de
"pacs" : "Pacto Civil de Solidariedade".
La pression sociale exercée par la presse générale portugaise, aussi bien que les mouvements
sociaux, ont conduit les législateurs portugais à créer en 2001 un véritable néonyme de sens.
Ainsi, l’ancien article du Code Civil de 1997 portant sur "l’união de facto" est remplacé par l’article
161 de la Constitution, en 2001 :
http://www.realiter.net/spip.php?article225
Page 3 / 5
A presente lei regula a situação jurídica de duas pessoas, independentemente do sexo,
que vivam em união de facto há mais de dois anos.
Le calque du français ne s’est pas imposé et quand il surgit dans la presse portugaise c’est dans le
but de référer la réalité française. La forme ancienne "união de facto" reste dans la langue
portugaise, mais elle gagne un nouveau sens à partir de la loi de 2001. Par ailleurs, le texte de loi
concernant les droits des « pacsés portugais » est pratiquement décalqué de la loi française du 15
novembre 1999. Toutefois, il n’existe pas en portugais un paradigme morphologique populaire comme
celui du français.
Un cheminement très proche de celui-ci s’est également produit dans le cadre du Droit du Travail
pour les termes "harcèlement sexuel" et "harcèlement moral au travail", à une exception près : la
traduction littérale du français a été adoptée ("assédio sexual", "assédio moral no trabalho") [1].
2.3 Conséquences théoriques et méthodologiques
Des exemples présentés, qui pourraient être multipliés, nous pouvons tirer quelques leçons
théoriques et méthodologiques, au moins pour les domaines que nous traitons depuis longtemps :
si d’un point de vue strictement intralinguistique les acquis présentés dans le point 1
du présent exposé restent encore valables, d’un point de vue inter-linguistique ils sont à
revoir ;
lorsque l’on compare des langues et des cultures proches de façon systématique,
on peut conclure que les néonymes ne naissent pas toujours dans les textes
spécialisés et que les premiers utilisateurs ne sont pas toujours les spécialistes, mais
très souvent les divulgateurs.
Ainsi, d’une langue à l’autre, on peut assister parfois à un parcours inverse de celui vérifié à
l’intérieur d’une seule langue. Nous pourrons le représenter de la façon suivante :
Figure 2 : Représentation d’un parcours possible de la néologie de spécialité entre deux langues
apparentées.
D’une langue à une autre, le chemin parcouru par un néonyme se fait parfois de la divulgation à la
spécialisation, les nouvelles technologies et les médias contribuant en partie au développement de
ce processus.
Conclusion
Du point de vue théorique, nous soutenons une démarche foncièrement confrontative pour ce qui
concerne l’étude de la néologie dans les langues néo-latines.
Du point de vue méthodologique, nous prônons une description de la néologie et de la néonymie
axée à la fois sur la linguistique textuelle, sur les nouvelles technologies, sur les nouvelles méthodes
de recherche documentaire et, surtout, sur la diversité discursive. Autrement dit, nous soutenons
une méthodologie portant sur des ensembles discursifs de différents degrés de spécialisation, mais
sans a priori réducteurs qui, à nos yeux, empêchent l’observation réelle des phénomènes
néologiques et des échanges entre langues et cultures.
Références bibliographiques
ALVES, I. M. (1990) : Neologismo. Criação Lexical, S. Paulo : Editora Atica.
BOULANGER, J.-C. (1989) : “L’évolution du concept de néologie de la linguistique aux industries de la
langue”, Terminologie diachronique, Paris, CILF, pp. 193-211.
CORBIN, D. (1975) : “La notion de néologisme et ses rapports avec l’enseignement du lexique”, Bref,
vol.4, pp. 41-57.
DE ENTERRÍA, J.G. (2000) : "Últimas tendencias neológicas en la prensa económica”, La neologia en el
tombant de segle, Barcelona, IULA, pp.75-84.
DEPECKER, L. (1998) : "L’ère de la terminologie informationnelle", Revue française de linguistique
appliquée, vol. III, Amsterdam, Editions De Werelt, pp. 7-13.
DESMET, I. (1990) : "A propósito da neologia terminológica do português. O caso do empréstimo",
Actas do Colóquio de Lexicologia e Lexicografia, 26 e 27 de Junho de 1990, Lisboa, INIC, Centro de
Estudos Comparados, Linha de acção 2, Núcleo de Estudos de Linguística Contrastiva, Universidade
Nova de Lisboa, pp.182-187.
DESMET, I. (1990) : "Princípios teóricos da terminologia. Especificidades da neonímia", Terminologias
nº 1, Lisboa, TERMIP, pp. 14-26.
DESMET, I. (1994) : "Suggestions pour une approche terminologique des sciences sociales et
humaines", Terminogramme, nº 72, Québec, Office de la langue française, Les publications du
Québec, pp.1-5.
http://www.realiter.net/spip.php?article225
Page 4 / 5
DESMET, I. (1995) : "Terminologia e vocabulários científicos e técnicos do português. Princípios
teóricos e metodológicos", Actas do 4º Congresso da Associação Internacional de Lusitanistas,
Universidade de Hamburgo, 6 a 11 de Setembro de 1993, Lisboa, Lidel, pp.63-74.
DESMET, I. (1996) : Pour une approche terminologique des sciences sociales et humaines. Les sciences
sociales et humaines du travail en portugais et en français, thèse de doctorat en sciences du
langage, Université Paris XIII, 3 tomes (environ 800 pages).
DESMET, I. (1998) : “Caractéristiques sémantiques, syntaxiques et discursives des vocabulaires
spécialisés. Quelques données théoriques et pratiques pour la lexicographie spécialisée”, Actes du 2
ème Colloque de Linguistique Appliquée, Les linguistiques appliquées et les sciences du langage,
Strasbourg, COFDELA Publications, pp. 292-305.
DESMET, I. (1998) : “Contribution à une étude morphologique des vocabulaires spécialisés : la notion
de paradigme dérivationnel appliquée aux terminologies scientifiques et techniques”, Actes du
XXIIème Colloque international de linguistique fonctionnelle, Université d’ Evora.
DESMET, I. (1999) : “Enjeux lexicaux et phaséologiques du discours journalistique : bilans
économiques dans les quotidiens portugais, français et espagnols”, Travaux et Documents n° 4,
Université Paris 8 – Presses Universitaires de Vincennes – Saint-Denis, pp 165-186.
DESMET, I. (2001) : “Le portugais et le français en dialogue dans la presse écrite : analyse de
certains mécanismes de variation linguistique. Variation lexicale intra- et interlangues dans le
domaine de la politique internationale”, Travaux et Documents n° 11, Presses Universitaires de
Vincennes – Saint-Denis, pp.73-105.
DESMET, I. (2002) : "Néologie du portugais contemporain : une zone d’instabilité linguistique",
Travaux et Documents n° 16, Presses Universitaires de Vincennes-Saint-Denis, pp.77-99.
GALISSON, R. (1979) : Lexicologie et enseignement des langues, Paris, Hachette.
GAUDIN, F., GUESPIN, L. (2000) : Initiation à la lexicologie française. De la néologie aux dictionnaires,
Bruxelles, Duculot.
GUILBERT, L. (1975) : La créativité lexicale, Paris, Larousse.
LERAT, P. (1995) : Les langues spécialisées, Paris, PUF.
LINO, M.T. (1989) : “Língua portuguesa, língua das ciências e das técnicas : neologia científica e
técnica e lexicografia”, Congresso Internacional “Língua Portuguesa – Que futuro ?”, Lisboa.
LINO, M.T. (2001) : “De la néologie à la lexicographie spécialisée d’apprentissage”, Cahiers de
lexicologie, n° 78, Paris, Honoré Champion, pp.139-145.
MORTUREUX, M.F. (1997) : La lexicologie entre langue et discours, Paris, Sedes.
MORTUREUX, M.F. (1995) : "Les vocabulaires scientifiques et techniques", Carnets du CEDISCOR 3,
Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, pp.13-25.
RONDEAU, G. (1984) : Introduction à la terminologie, Québec, Gaëtan Morin.
SABLAYROLLES, J.-F. (2000) : La néologie en français contemporain. Examen du concept et analyse de
productions néologiques récentes, Paris, Honoré Champion.
XU, Z. (2001) : Le néologisme et ses implications sociales, Paris, L’Harmattan.
___________________
[1] Ce dernier exemple a été présenté et développé lors d’une conférence intitulée “Instabilités
linguistiques dans les vocabulaires de spécialité”, proférée le 14 février 2003 à l’Université Nouvelle
de Lisbonne.
Secrétariat de Realiter
Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine
131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE
Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39
[email protected]
http://www.realiter.net/spip.php?article225
Page 5 / 5
català
Présentation
Règlement
Membres
Activités
Réunions et journées
Documents fondamentaux
Lexiques Realiter
Téléchargements
Inventaire des producteurs de
terminologie
7e Journée scientifique
Realiter 2011
1ère journée technologique
Realiter 2011
Realiter bénéficie du
soutien de la Délégation
générale à la langue
française et aux langues de
France (DGLFLF)
Español
français
galego
italiano
Português
română
Realiter Réunions et journées
PROYECTO ESLEE : CREACIÓN NEOLÓGICA EN LOS
GLOSARIOS DE MIGRACIONES Y NUEVA ECONOMÍA*
Natividad Gallardo
Josefa Gómez de Enterría
Manuel Marti
Universidad de Granada
Universidad de Alcalá
Este trabajo es el resultado en parte de la investigación llevada a cabo a lo largo del último año en
el proyecto ESLEE (Estudio de los vocabularios de especialidad en español) cuyo objetivo último es la
elaboración de glosarios de términos especializados en diversos ámbitos científicos y tecnológicos.
Nuestro objetivo es presentar algunos de los problemas de creación neológica que hemos
constatado durante la creación de vocabularios de formación reciente como los de Migraciones y
Nueva Economía (NE). Es evidente que se trata de discursos especializados en proceso de formación
cuyos usuarios son especialistas y no especialistas, aunque conviene recordar que los últimos, a
pesar de que no son especialistas tienen gran interés por el tema, de ahí que no puedan ser
considerados como vocabularios de divulgación destinados a todo tipo de públicos, sino que se
sitúan más cerca de la semi-divulgación, dada la formación de los receptores.
Para la realización de cada uno de los glosarios hemos formado dos corpus paralelos, uno en español
y otro en inglés. Cada uno de ellos está constituido por un conjunto de textos escritos que
proceden de informaciones de la prensa diaria (EL PAÍS, años 2000-2004), artículos de publicaciones
especializadas recogidos en Internet o en prensa periódica, manuales de enseñanza universitaria,
documentos legales, textos jurídicos, etc.).
En cuanto a la elección del período hemos situado nuestro estudio en una sincronía que se
corresponde con la realidad reciente en la que han sido creados ambos vocabularios. Para el
vocabulario de Migraciones, el período acotado comprende desde el año 1995 hasta el momento
actual, porque consideramos que se trata de un lapso de tiempo decisivo para el desarrollo y la
formación de la terminología propia de ese ámbito de especialidad. Para el vocabulario de NE la
sincronía es más reducida pues sólo abarca desde 1999 hasta hoy. La diferencia existente con
respecto a los años tenidos en cuenta al compilar el corpus para la elaboración de cada uno de los
vocabularios propuestos, responde al tiempo real en el que se produce un mayor volumen de
comunicación mediante textos escritos en cada uno de los ámbitos propuestos.
Aunque somos conscientes de que un corpus de apenas 6 años, como el propuesto para el
vocabulario de NE, con una sincronía tan breve como la acotada, sólo permite observar la creación
de las nuevas formaciones. Sin embargo, es un buen observatorio para comprobar las fluctuaciones
que se producen con el uso entre algunos neologismos cuando pugnan entre sí, sin que el breve
período de tiempo nos permita afirmar cuál ha de ser el término por el que se decanten todos los
usuarios (especialistas y mediadores lingüísticos), ya que ese será el término que se inserte
definitivamente en el vocabulario de especialidad propuesto.
Algunas notas sobre la naturaleza de los discursos de NE y de Migraciones
Cada uno de los dos vocabularios propuestos posee características propias.
El vocabulario de la NE presenta de una parte rasgos en común con el discurso de la Economía, hoy
denominada ya forzosamente Vieja Economía por contraste con la que nos ocupa. Pero además
también nos ofrece otros rasgos nuevos que le proporciona la parte que esta ciencia comparte con
las TIC (Tecnologías de la Información y de la Comunicación). Es evidente que estamos ante un
vocabulario de especialidad con características propias, en donde la comunicación desempeña un
papel fundamental y condiciona la naturaleza de los términos mediante los que el especialista,
además de establecer la comunicación, también atraerá al (posible) usuario no especialista. Esto,
evidentemente, condicionará algunos de los procedimientos de creación neológica que determinen
la formación del nuevo vocabulario.
La comunicación en este contexto y, en definitiva, el éxito o fracaso de los productos que son
objeto de las transacciones en la NE es el fin al que han de contribuir favorablemente las nuevas
creaciones léxicas que, a lo largo de los últimos tres años, han contribuido para la formación del
nuevo vocabulario.
Se trata de un vocabulario que en sustancia presenta un acusado contenido de especialidad, a
pesar del aspecto "poco especializado" que en su apariencia externa presentan las nuevas
creaciones léxicas cuando se acuñan con una “envoltura aceptable” con la que se muestran ante
los usuarios, en el que se incluyen junto con los especialistas ese gran grupo que constituyen los
potenciales clientes, interesados y conocedores del ámbito de especialidad. Sin embargo, conviene
recordar aquí que este fenómeno no es nuevo en el lenguaje de la Economía, en donde a lo largo
de todo el siglo xx han sido muy numerosas las acuñaciones de términos de carácter metafórico en
campos conceptuales muy cercanos al ciudadano tales como la salud y las flaquezas y debilidades
del ser humano (el síndrome de los precios, enfriamiento de los mercados, la Bolsa está como loca,
…), la Física (subidas de los índices, descendimiento vertiginoso de los valores,…), los deportes y el
ocio (la inflación galopante, …), etc.
Así el discurso de la NE, en una primera aproximación, podría dar la impresión de que presenta una
marcada ausencia de términos monosémicos, con una redacción que nos lleva hacia la connotación.
Es más, en un primer momento incluso nos podría parecer ambiguo. A estas características propias
del vocabulario de la Economía, vienen a sumarse los rasgos propios del vocabulario de una técnica
joven como es la Informática, que en su relativamente reciente evolución ha dado lugar a un
discurso técnico en el que las creaciones neológicas adoptan una forma lo más aceptable posible
para el usuario al que van destinadas. Es lo que H. Beciri (2000, 21) denomina "discours techniques
intermédiaires" pues no deben ser confundidos con los discursos de divulgación.
El vocabulario de Migraciones presenta una peculiaridad respecto del resto de los vocabularios
especializados en el sentido de que podemos observar tres grandes tipos de términos, los que
pertenecen al ámbito propiamente jurídico, los que se englobaan dentro del ámbito administrativo y
organismos internacionales y un tercero, que podemos clasificar dentro del ámbito de lo social e
íntimamente relacionado con la faceta más social del flujo migratorio (los asistentes y cooperantes
que realizan un papel fundamental de ayuda humanitaria).
http://www.realiter.net/spip.php?article226
Page 1 / 5
De todo ello se desprende que parte de los términos presentan características cercanas al lenguaje
jurídico en el que se incluyen algunos relacionados con la legislación, jurisprudencia, normativa,
procedimientos, etc. (asilo, apátrida, derechos humanos, extradición, reagrupación familiar,
convenciones, desplazado, cláusulas de exclusión...) que asimismo comparten rasgos comunes con
el lenguaje jurídico, utilizado fundamentalmente por especialistas del campo del Derecho. No
obstante, teniendo en cuenta la consideración y el tratamiento del tema, es cierto que el segundo
bloque esta compuesto por términos administrativos y relacionados con organizaciones no
gubernamentales (centro de ayuda abierto, ayuda humanitaria, corredor humanitario, campo de
refugiados...). Por último delimitamos un tercer bloque de difícil clasificación que puede resultar
extraño dadas las características de los términos en él recogidos, ya que algunos expertos no los
considerarían dentro del ámbito de las Migraciones. Sin embargo, no podemos dejar de incluirlos ya
que se encuentran con relativa frecuencia (eso sí en textos periodísticos o de promoción interna)
al proceder a la elaboración del corpus, entre los que podemos citar como por ejemplo galleta
proteica, leche terapéutica, leche energética, etc.
En ambos vocabularios reseñamos la presencia de campos profesionales diversos lo que favorece una
amplia actividad neológica gracias a la que se acuñan las nuevas unidades terminológicas, con la
presencia de préstamos, procedimientos morfológicos de adición y modificación, revitalización de
voces que habían caído en desuso, trasvases de términos entre ámbitos científicos diferentes,
neologismos de sentido y términos acuñados por procesos de carácter metafórico.
En cuanto a los préstamos, en el vocabulario de la NE son frecuentes los extranjerismos (business to
business, business to consumer, consumer to administration, marketing mix, management buy out,
spin off, etc.).
Los procedimientos morfológicos de adición y modificación también son muy recurrentes tanto en la
formación de carácter afijal (criptografía, encriptación, encriptar y desencriptar ; conectividad ;
tangibilidad ; autenticación ; externalización, internalización) con la presencia de algunos afijos
muy productivos como –ción, -idad, -ización, etc. Intradía, intranet, interconectividad, etc., son
buena muestra de la productividad que desarrolla la prefijación. Sin olvidar al mismo tiempo la
importancia que adquieren los compuestos sintagmáticos (centro comercial virtual ; certificado
digital ; escaparate de marketing ; intercambio electrónico de datos ; plataforma de funciones
digitales).
Cuando los grupos sintagmáticos son excesivamente largos se pone en práctica el acortamiento
mediante la aplicación de procesos de formación siglar. Formándose así a partir del sintagma en
español, como en PFD (plataforma de funciones digitales) ; RVD (Red de valor digital) o, como
sucede la mayoría de las veces, acuñando la sigla directamente desde el sintagma inglés. Las siglas
procedentes del vocabulario de la NE ofrecen una particularidad por la abundancia de formaciones
de carácter alfanumérico que recogemos : B2B (business to business), B2C (business to consumer),
B2A (business to administration), C2A (consumer to administration), etc. Sin embargo, no podemos
dejar de considerar la presencia de otros acortamientos tales como la abreviación e-, tan común
hoy para formar nuevos términos que se refieren a conceptos o productos que son propios de la
red de redes : e-economy y su traducción e-economía, que recogemos en el corpus acotado como
sinónimo de economía digital. Además también son frecuentes las formaciones para denominar las
transacciones comerciales en la red : e-commerce y e-comercio que fluctuan con comercio on line
y comercio electrónico ; e-shop en alternancia con tienda electrónica y tienda virtual ; e-mall con
centro comercial virtual, centro comercial electrónico, cibergalería y cibermall.
Algunos de estos neologismos se adaptan fácilmente al español cuando la traducción del término
desde el inglés no ofrece dificultades, es el caso de dinero electrónico que desbanca rápidamente
a los extranjerismos (cybercash, digital cash) con los que convive en un primer momento. Aunque es
curioso recordar que este término dinero electrónico tiene un primer empleo en fecha muy
temprana para la NE, cuando en 1985 Javier Tomeo ya lo incluye en su novela Amado monstruo con
el mismo significado que posteriormente tendrá el termino especializado.
Los neologismos de sentido son muy frecuentes como observamos en la voz criptografía y su serie
neológica. Otro neologismo de sentido es el término marca para designar la señal que queda en el
ordenador del navegante después de haber realizado una visita a algún web determinado. Estamos
ante un ejemplo de buena gestión neológica cuando al acuñar el término desde el inglés cookie, no
se ha tomado el término en su sentido original y figurado, con significado propio en la lengua
inglesa, pero nada adecuado para la traducción directa al español.
También es importante destacar la existencia de trasvases de términos entre ámbitos científicos
diversos como el ejemplo siguiente :
Externalización [51 entradas CREA] ® 1975 psicología > 1994 economía [pensiones ;
fondos de pensiones] > 2001 recursos humanos=subcontratación > 2001 externalización
de servicios=outsourcing > 2002 (en prensa sin reformular)
Outsourcing [15 entradas CREA]
Externalizar ® 1980 psiquiatría > 1991 psicología > 1994 planes de pensiones > 2003
externalizar programas de formación
Un caso semejante nos lo ofrece el término migrante en el vocabulario de Migraciones.
Migrante (sust y adj) [44 entradas CREA] En la década de los 90 su empleo es muy
frecuente en Ecuador, El Salvador, Guatemala, México, Costa Rica, Argentina, Puerto
Rico, Perú, etc. En España, primer empleo en 1993 “la población migrante”.
Migrante ® [Adj. En zoología “aves migrantes”] DEA, Seco, Andrés y Ramos.
El vocabulario de Migraciones es mucho menos homogéneo que el de NE, por ser el corpus de
donde se han extraído los términos mucho más diversificado en cuanto a la naturaleza de los textos.
Hemos observado una gran diferencia entre los términos procedentes de textos fundamentalmente
jurídicos y los procedentes de textos originados en los organismos internacionales o asociaciones no
gubernamentales que se encargan de la ayuda y cooperación al inmigrante. De hecho, en estos
últimos hemos observado una mayor tendencia al uso de la voz inglesa en detrimento de la española,
mientras que en los textos periodísticos o los más especializados, como los jurídicos, se inclinan por
el uso del término en español.
Debido a esta peculiaridad del vocabulario de Migraciones, que ya hemos comentado antes, también
se observa que en ocasiones no existe uniformidad en la utilización de los términos en los tres
ámbitos en los que se desarrolla este Vocabulario. Destacamos varios ejemplos que comentaremos a
continuación :
http://www.realiter.net/spip.php?article226
Page 2 / 5
ESPAÑOL
INGLÉS
Boatpeople
Boatpeople
Asistencia
Assistance
Ayuda humanitaria
Humanitarian assistance
Centro de ayuda abierto
Open relief centre
Migrante
Migrant
Reasentamiento
Resettlement
Corredor humanitario
Relief corridor
Cuotas de reasentamiento Resettlement quotas
Jus soli
Jus soli
Jus sanguinis
Jus sanguinis
Líder (autodenominado)
Refugee leader
País seguro de asilo
Safe country of asylum
País seguro de origen
Safe country of origin
Uno de los casos más característicos de lo que acabamos de señalar es el de boatpeople y boat. Si
observamos en la ficha que figura a continuación el término boatpeople se ha encontrado en
referencias procedentes del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados (ACNUR) :
_________________________________
<IN>ESLEE
<GL>01
<CM>520402
<SC>1.1.2.2
<AU>RODRÍGUEZ, N.; SCHNELL, B. (UPCO)
ES>boatpeople
<IG>m pl
<RF>ACNUR. La situación de los refugiados en el mundo: en busca de soluciones.
Madrid, Alianza Editorial, 1995, p. 208.
<SIN> boat-people
<RFSIN>[http://www.contrapie.com/vercronicas.asp?id_cronica=1035>http://www.contrapie.com/vercronicas.asp?id_cronica=1035](2003-03-27)
<AB>
<DF>Refugiados que huyen de su país en embarcación. El país de acogida deberá
decidir si tienen un derecho válido a la condición de refugiado.
<RFDF>ACNUR. La situación de los refugiados en el mundo: la busca de soluciones.
Madrid, Alianza Editorial, 1995, p. 208.
<CT>...la llegada de vietnamitas, pero introdujeron procedimientos de selección
de los boatpeople para decidir quiénes podían ser considerados como refugiados
según la convención de 1951... .
<RFCT>ACNUR. Fin de una era en: Refugiados, número 101, 1998, p. 26.
<NA>Se designa con el nombre de boatpeople a los vietnamitas que huían de su
país en barca.
<FRA><c/ode><br>
<code><EN>boatpeople
<RFEN>UNHCR. Protecting Refugees: A field guide for NGOs, 1998, p.111.
_________________________________
Sin embargo, en textos periodísticos y jurídicos no se utilizan nunca estos términos y, sin embargo,
encontramos una variada gama de términos para referirse a “las personas que huyen de sus países
en embarcaciones” : inmigrantes, ilegales, indocumentados, subsaharianos... ; incluso en las
Instrucciones de 3 de agosto de 2000, de la Delegación del Gobierno para la Extranjería y la
Inmigración sobre la entrada ilegal de extranjeros mediante embarcaciones recogemos extranjeros,
ocupantes y ocupantes extranjeros. Asimismo, mientras en los textos periodísticos encontramos
patera para referirse “al medio de transporte utilizado para alcanzar nuestras costas”, en la
legislación se utiliza embarcación como término genérico, aunque el texto legal diferencia entre los
diferentes tipos de embarcación tales como patera, zodiac, barco de recreo o barco pesquero,
como se constata en el texto siguiente :
INSTRUCCIONES DE 3 DE AGOSTO DE 2000, de la Delegación del Gobierno para la
Extranjería y la Inmigración sobre la entrada ilegal de extranjeros mediante
embarcaciones
La entrada ilegal de extranjeros por lugares no habilitados como fronterizos presenta
unos rasgos muy característicos, no sólo por los procedimientos de empleo de
embarcaciones como medio fundamental de transporte sino también, porque tanto la
Guardia Civil como el Cuerpo Nacional de Policía están llamados a intervenir en estas
situaciones, en función de las competencias que la legislación vigente les confiere.
Ante estos hechos, es necesaria la máxima coordinación de todas las actuaciones
policiales y administrativas que permita el tratamiento, análisis, diagnóstico y
recopilación de datos de esta forma de inmigración irregular.
Por ello, en virtud de las competencias atribuidas a esta Delegación del Gobierno por
el Real Decreto 683/2000 de 12 de mayo, por el que se crea este órgano y por el
artículo 6 del Real Decreto 1449/2000, de 28 de julio, por el que se modifica y
desarrolla la estructura orgánica básica del Ministerio del Interior, se ha estimado
oportuno dictar las siguientes Instrucciones :
http://www.realiter.net/spip.php?article226
Page 3 / 5
PRIMERA : Corresponde a la Guardia Civil, en el ejercicio de las funciones que le
atribuye el artículo 12 B) d) de la Ley Orgánica 2/1986, de Fuerzas y Cuerpos de
Seguridad, llevar a cabo, mediante el empleo combinado de sus Unidades Terrestres
de vigilancia costera, Servicio Marítimo y Servicio Aéreo, la localización e
interceptación de estas embarcaciones que ilegalmente arriben a las costas
españolas, poniendo seguidamente a sus ocupantes a disposición del Cuerpo Nacional
de Policía.
SEGUNDA : Cuando las Fuerzas y Cuerpos de Seguridad del Estado detecten, avisten,
reciban información o intercepten cualquier embarcación con o sin ocupantes de la
que se sospeche o tenga certeza de su dedicación al transporte ilegal de inmigrantes,
informarán inmediatamente a la Delegación o Subdelegación del Gobierno de la
provincia correspondiente, sobre los siguientes extremos :
- Nº de registro : Estará formado por el patronímico del lugar más día, número de mes
y año (dos últimos dígitos)
- Tipo de evento : Avistamiento, detección (varada y abandonada) o interceptación.
- Tipo de embarcación : Patera, zodiac, barco de recreo o pesquero.
- Dimensiones y características : Eslora, manga.
- Motor : Marca, modelo y CV de potencia y nº de fabricación.
- Lugar : Indicando término municipal y provincia y en su caso, isla.
- Lugar u origen de embarque.
- Filiación y nacionalidad de los responsables de la embarcación : patrón, propietario
o titular y consignatario de la embarcación, así como medidas adoptadas contra éstos.
Si se hubiera producido un naufragio, se facilitará también información sobre :
- Cadáveres rescatados.
- Desaparecidos según declaraciones de los detenidos.
- Actuaciones relativas a salvamento y rescate de náufragos.
- Ocupantes rescatados, expresando edad aproximada y sexo.
TERCERA : Corresponde al Cuerpo Nacional de Policía, a tenor de lo establecido en el
artículo 12.1.c) de la Ley Orgánica 2/1986, los procesos de identificación y
tramitación de las propuestas de retorno relativas a los ocupantes extranjeros de
estas embarcaciones que hubieran sido detenidos.
En este procedimiento se deberá dar audiencia al interesado y las propuestas
individualizadas deberán estar motivadas.
Con independencia de las actuaciones anteriores, se procederá a atender las
necesidades asistenciales y, en su caso, sanitarias de los detenidos. Si el estado de
salud de algún detenido fuese grave se procederá al traslado urgente a un centro
hospitalario.
Asistencia y ayuda humanitaria son términos equivalentes del inglés assistance, con lo cual cabría
pensar que lo más lógico sería la homogeneización de los dos términos con el resultado de ayuda o
asistencia en ambos casos. Sin embargo, hemos observado que en los textos legislativos se utilizan
con carga semántica diferente : cuando se refiere a servicios sanitarios o jurídicos se emplea
asistencia y para los servicios sociales o humanitarios se opta por ayuda :
Orden de 22 de febrero de 1999, sobre normas de funcionamiento y régimen interior de
los centros de internamiento de extranjeros
Artículo 6 : Participación y colaboración de las organizaciones no gubernamentales
1. Será competencia del Ministerio del Interior la prestación de servicios de asistencia
sanitaria y los servicios sociales en los Centros de Internamiento de Extranjeros, sin
perjuicio de que tales prestaciones puedan concertarse con otros Ministerios o con
otras entidades públicas o privadas, sin ánimo de lucro, con cargo a los programas de
ayuda legalmente establecidos en las correspondientes partidas presupuestarias. En
todo caso, la Administración velará porque las condiciones sanitarias y sociales sean
similares en todos los centros.
2. La Administración facilitará especialmente la colaboración de las instituciones y
asociaciones dedicadas a la ayuda de los extranjeros, que deberán respetar en todo
caso las normas de régimen interno del centro.
En el Vocabulario de Migraciones nos encontramos, igual que en el de NE, acuñaciones de carácter
metafórico : refugiado en órbita, corredor humanitario ; términos que no figuran en el diccionario,
pero sí en CREA como por ejemplo : reasentamiento ; préstamos : boatpeople, jus sanguinis, jus
soli ; compuestos sintagmáticos que han seguido una estructura, en el orden de los elementos, más
propia del inglés y apartándose en cierto modo de la norma sintáctica de la lengua española : país
seguro de asilo y país seguro de origen frente a país de asilo seguro y país de origen seguro.
Asimismo, hemos encontrado términos que presentan una acepción diferente a la reconocida en
otros tipos de vocabularios especializados, tal es el caso de líder (autodenominado) que en el caso
del vocabulario de Migraciones se refiere a “p ersonas que se autodenominan líderes y que
manipulan y explotan a los refugiados en los campos” y que en inglés queda más explícita la
referencia al utilizar el término refugee leader.
En el vocabulario de Migraciones también hay que considerar la presencia frecuente de siglas que
conservan la misma forma que la de la forma original en inglés como UNPROFOR (Fuerza de
Protección de las Naciones Unidas) o UNESCO (Organización de las Naciones Unidas para la
Educación, la Ciencia y la Cultura), instaladas ya en español desde hace medio siglo. Otro ejemplo
muy característico de este caso es UNICEF (lleva más de 50 años) y es prácticamente imposible
encontrar la denominación desarrollada en inglés puesto que está muy generalizado su uso en
español y es muy conocida ; por ello en raras ocasiones se encuentra desarrollada (Fondo de las
Naciones Unidas para la Infancia). Otros ejemplos en los que se utiliza la forma inglesa son UNCTAD
(Conferencia de las Naciones Unidas sobre Comercio y Desarrollo) y UNRISD (Instituto de
Investigación de las Naciones Unidas para el Desarrollo Social).
http://www.realiter.net/spip.php?article226
Page 4 / 5
Por lo general las siglas se acuñan a partir del sintagma en español, previa traducción del mismo
desde el sintagma original en inglés. Es decir, se trata de siglas que han sido acuñadas en español a
partir de un calco previo del inglés. Casos de este tipo son OIM (Organización Internacional para las
Migraciones) del inglés IOM (International Organization for Migration) y OIT (Organización
Internacional del Trabajo) del inglés ILO (Internatiol Labour Organization).
En unos casos dicho proceso neológico da como resultado una formación siglar que puede ser leída
como una palabra, aunque contenga algún grupo consonántico ajeno al sistema del español ; como
ocurre, por ejemplo, en ACNUR (Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados). Otras
veces la sigla que es resultado de procedimientos similares al anterior (calco del inglés, etc.) da
lugar a una formación que para su pronunciación debe ser deletreada (con mayor o menor fortuna)
como sucede en OIM (Organización Internacional para las Migraciones) y ONGD (Organizaciones No
Gubernamentales de Desarrollo).
Mucho menos frecuente es el caso de la sigla en que la traducción del sintagma permite que se
conserve la sigla idéntica en inglés y español, como en OSCE (Organización para la Seguridad y la
Cooperación en Europa). Aunque en este caso la naturalización de la misma se pone en práctica con
su adaptación al sistema fonológico del español.
Podemos concluir que los vocabularios de Migraciones y de Nueva Economía ponen de manifiesto los
procedimientos de creación neológica propios de las lenguas de especialidad y de una manera
especial los que han sido más productivos para la formación de los vocabularios de las ciencias
sociales.
Los nuevos términos son producto de una confluencia de factores extralingüísticos, pragmáticos y
funcionales que condicionan su formación, tales como las características del fenómeno que ha dado
lugar a la nueva terminología, es decir, su naturaleza y desarrollo.
Bibliografía
Beciri, H. (2000) « Néologie générale, néologie spécialisée : quelques observationsdans le domaine
de la micro-informatique » en : La banque des mots, 60, Hommage au Professeur Jean-Charles
Sournia, pp. 19-36. Corpus de referencia del Español Actual (CREA), Real Academia Española.
De Irazazábal, A., N. Gallardo y J. Gómez de Enterría “Necesidades comunicativas y cooperación
profesional en la transmisión del conocimiento especializado : la elaboración de vocabularios
terminológicos en el área socioeconómica y de gestión de las tecnologías” en Actas del IX Simposio
Iberoamericano de Terminología (en prensa).
Gómez de Enterría, J. y N. Gallardo. (2004) “Reflexiones sobre neología especializada en vocabularios
procedentes de diversos ámbitos de carácter sociológico” en L. González y P. Hernúñez (coords.)
Las palabras del traductor : el español lengua de traducción, Bruselas, Esletra, pp. 411-426.
Gómez de Enterría, J. (2003) ”Creación léxica en torno a la Nueva Economía” e n Actas del XXIII
Congreso Internacional de Lingüística y Filología Románica, Tubingën, Max Niemeyer, vol. III, sec. 4,
pp. 203-215.
Gómez de Enterría, J. (2000) “La función metafórica en el léxico económico” en Melloni, A, Lozano,
R., Capanaga, P. Interpretar traducir textos de la(s) cultura(s) hispánica(s), Bologna, CLUEB, pp.389399.
Gómez de Enterría, J. (1992) “Las siglas en el lenguaje de la economía” e n Revista de Filología
Románica, Universidad Complutense de Madrid, vol. 9, pp. 267-274.
Seco, M., O. Andrés y G. Ramos (1999) Diccionario del español actual, Madrid, Aguilar.
* Este trabajo ha sido realizado gracias a la financiación concedida por el Ministerio de Ciencia y
Tecnología para el proyecto ESLEE (Estudio de los lenguajes especializados en español (I).
Elaboración y desarrollo de vocabularios científicos y técnicos) con ref. BFF2001-1506
Secrétariat de Realiter
Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine
131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE
Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39
[email protected]
http://www.realiter.net/spip.php?article226
Page 5 / 5
català
Présentation
Español
français
galego
italiano
Português
română
Realiter Réunions et journées
ALGUNS ASPECTOS DE DESCRIÇÃO E DE
FUNCIONAMENTO
Règlement
Membres
Activités
Enilde Faulstich
Universidade de Brasília (UnB)
Departamento de Lingüística,
Línguas Clássicas e Vernácula (LIV)
Centro Lexterm
Réunions et journées
Documents fondamentaux
Lexiques Realiter
I – Neologia, neologismo, terminologia
Téléchargements
A discussão em torno da neologia, nas diferentes línguas românicas, nos conduz, de início, a
questionar doutrinas que vigoram no processo de formação de novas unidades lexicais. Dito de outra
forma, o que queremos saber é que procedimentos de coerência lexical e gramatical são adotados
quando manipulamos forma e conteúdo de palavras novas, que entram nas línguas. Para isso,
apresentaremos idéias sucintas sobre o tema.
Inventaire des producteurs de
terminologie
7e Journée scientifique
Realiter 2011
1ère journée technologique
Realiter 2011
Em continuidade à questão em tela, relacionamos mais algumas dúvidas, numa tentativa de motivar a
discussão :
1) A criação de neologismos resulta da resistência à supremacia tecnológica anglosaxônica, já que esta traz consigo a supremacia lingüística ?
2) A criação de neologismos é provocada pela necessidade de regulação do sistema de
outras línguas diante da massa de neologismos estrangeiros, criados por uma língua
concorrente, como o inglês ?
Realiter bénéficie du
soutien de la Délégation
générale à la langue
3) O reconhecimento de neologismos, numa dada língua, decorre essencialmente da
entrada de empréstimos ?
française et aux langues de
France (DGLFLF)
Estas reflexões situam-se na dimensão da política lingüística que desenvolvemos na Realiter [1], uma
vez que o principal ponto de partida para a (re)construção de termos nas línguas modernas é o
inglês. Assim sendo, uma questão de fundo que precisa ser esclarecida é : como se denomina X
(inglês) nas línguas Y(românicas) ?
PADRÃO 1 :
As línguas românicas [2] mantêm as formas-cópias do inglês, com pequena variação gráfica, como
em :
eng cyberpunk
por ciberpunk [BRA, POR]
fra cyberpunk
spa ciberpunk
cat ciberpunk
cat ciber-punk
ita
cyberpunk
ita
ciberpunk
ron cyberpunk
glg ciberpunk
[Fonte : Léxico panlatino da Internet, Realiter, 1999]
PADRÃO 2 :
As línguas apresentam termos híbridos em que se misturam formas do inglês com vernáculos
românicos, como :
no francês (Québec) :
cybermarketing (n.m.) ; webmarketing (n.m.) ; marketing en ligne (n.m.) ; marketing
sur Internet (n.m.)
no espanhol (México) :
e- marketing (s.m) ; marketing en línea (s.m.) ; marketing por Internet (s.m.)
no português (Brasil) : marketing online (s.m.) ; marketing eletrônico (s.m.)
[Fonte : Vocabulário quadrilíngüe do comércio eletrônico, 2003]
PADRÃO 3 :
As línguas românicas possuem formas vernaculares de expressão e se utilizam apenas do conceito
que a forma estrangeira transporta, como em :
por estaca
s.f.
cat estaca
s.m.
Var. esqueix s.m.
http://www.realiter.net/spip.php?article227
esp esqueje
s.m.
fra bouture
s.f.
glg tano
s.m.
Page 1 / 3
Var. puga
s.f.
escallo
s.m.
ita talea
s.f.
ing cutting
[Fonte : Glossário de biotecnologia, 2003]
II - A modalidade escrita dos neologismos depende de algum método ?
Na formação de termos científicos e técnicos, a terminologia opera com os mesmos mecanismos de
formação de palavras do léxico comum, ainda que os procedimentos de coleta, de seleção, de
ordenação, e de descrição dos termos exijam um rigoroso método de trabalho para disciplinar as
terminologias. Da mesma forma que no léxico da língua comum, na descrição da unidade
terminológica procedemos à análise de fenômenos que dizem respeito a todos os níveis lingüísticos –
fonológico, morfológico, sintático, semântico e pragmático - em vista do funcionamento da
comunicação intra- ou interlíngua. Caso não seja feito dessa maneira, o processo de formação das
novas unidades lexicais resulta desajustado do sistema de cada uma das línguas recebedoras e cria
palavras com forma e significado estrangeiros, as quais, em sua maioria, permanecem nas línguas, mas
não são percebidas e, muitas vezes, nem fazem parte do vocabulário do falante comum, por causa da
dificuldade de compreender o que tal palavra quer dizer.
Com base em alguns exemplos, fatos como os acima mencionados e outros que temos observado no
registro dos termos em nossos trabalhos conjuntos serão comentados a seguir.
1. Lugar em que é registrada a categoria gramatical e o gênero da unidade terminológica complexa
(utc) ou do sintagma terminológico : Exemplo : processo de certificação de equipamentos (s.m.)
Comentário 1 : consideramos que a indicação de categoria gramatical e de gênero está posta em
lugar inadequado, pois ocorre no final de toda utc, que não é, em seu conjunto, um substantivo
masculino.
Comentário 2 : sugerimos que a indicação de categoria gramatical e de gênero deva ser posta em
l u g a r adequado, q u a l s e j a , a p ó s a b a s e , c o m o e m ‘processo (s.m.) de certificação de
equipamentos’ ; posta após a base da utc, a categorização indica, corretamente, que somente a
base da utc é um substantivo masculino. Mesmo registrada após a base da utc, o efeito da indicação
de classe gramatical e de gênero serve, de fato, para toda utc, mas é preciso observar que, na
totalidade, a utc não é um substantivo masculino.
Outros exemplos inadequados do mesmo caso :
affaires électroniques (n.f.pl.)
negocios electrónicos (s.m.pl.)
negócios eletrônicos (s.m.pl.)
[Fonte : Vocabulário quadrilíngüe do comércio eletrônico]
E agora os mesmos exemplos com a indicação de categoria no lugar adequado :
affaires (n.f.pl.) électroniques
negocios (s.m.pl.) electrónicos
negócios (s.m.pl.) eletrônicos
2. Grafia híbrida.
Há mistura de formas de línguas diferentes, tendo como ponto de partida o inglês :
eng online merchant
por empreendedor virtual
s.m.
[BRA]
por cibercomerciante
s.m.
[POR]
por comerciante virtual
s.m.
[POR]
fra cybermarchand
n.m.
fra cybercommerçant
n.m.
fra commerçant virtuel
n.m.
fra commerçant en ligne
n.m.
fra marchand en ligne
n.m.
spa comerciante de la Red
n.m. y f. [MEX]
spa comerciante de Internet n.m. y f. [MEX]
http://www.realiter.net/spip.php?article227
spa comerciante de la Web
n.m. y f. [MEX]
spa cibercomerciante
n.m. y f. [ARG. MEX]
spa comerciante virtual
n.m. y f. [ARG]
spa cibervendedor
n.m.
[ESP]
spa vendedor virtual
n.m.
[ESP]
cat cibervenedor
n.m.
cat venedor virtual
n.m.
ita
cibercommerciante
s.m./f
ita
commerciante virtuale
s.m./f
ita
rivenditore virtuale
s.m.
ron comerciant on-line
s.m.
ron comerciant eletronic
s.m.
Page 2 / 3
glg comerciante virtual
m.
[Fonte : Léxico panlatino da Internet]
Ainda mais, sob o ponto de vista doutrinário e com base nos exemplos acima, questionamos :
a) se os hábitos gráficos ou fonéticos de cada língua estão sendo observados no
processamento dos neologismos ;
b) se a terminologia neológica é produzida para ser usada por um falante da língua
recebedora ou, simplesmente, para rotular uma novidade que entra na língua ;
c) se a modalização metafórica é levada em conta.
Ao adaptarmos uma palavra estrangeira ao léxico da língua recebedora, é possível levar em
consideração a concepção lexicalista, que considera que a formação de palavras é regida por uma
classe de regras lexicais. Neste caso, o sentido lingüístico de regras lexicais contrasta com o
enfoque tradicional, uma vez que, para a tradição, as regras gramaticais funcionam como
recomendações para o uso correto da língua. Por outro lado, a atitude prescritiva não é um
componente presente no sentido lingüístico de “regra lexical” que descreve léxicos de língua
comum e de linguagens de especialidade. O que temos visto, porém, nos neologismos terminológicos
é que nem regras de formação de léxico, nem prescrição gramatical têm recebido a atenção
necessária. Muitas vezes, o decalque mal-estruturado é a forma mais comum para representar um
novo termo, como no uso brasileiro de inicializar, formado de inicial + -izar, do inglês ‘to initialize’,
em detrimento da forma vernacular ‘iniciar’, ambos termos com o mesmo significado de “preparar
computador e periférico para uso” ; “ligar o computador” ; “carregar ou abrir programa de
computador”.
III – Para fechar estas idéias
Podemos dizer, finalmente, a título de sugestão que, se quisermos ser bem-sucedidos no
processamento da neologia, devemos focalizar, em nosso planejamento de trabalho, não apenas uma
resposta ao inglês, por meio do emprego de equivalentes vernaculares, mas, principalmente,
devemos levar em consideração regras gramaticais e lexicais para formar palavras de acordo com as
propriedades lingüísticas de cada uma das línguas românicas. Deve ser dada atenção à forma
(composição, derivação) e ao significado que as unidades lexicais estrangeiras transportam, além
disso, estas unidades precisam ser adaptadas à situação e ao contexto social, lingüístico e cultural
da língua recebedora.
____________________________
[1] Rede Panlatina de Terminologia - Realiter
[2] As abreviações relacionadas correspondem a eng = inglês ; por = português ; fra = francês ; spa =
espanhol ; cat = catalão ; ita = italiano ; ron = romeno e glg = galego
Secrétariat de Realiter
Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine
131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE
Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39
[email protected]
http://www.realiter.net/spip.php?article227
Page 3 / 3
català
Présentation
Règlement
Membres
Español
français
Téléchargements
Português
română
IMPORTANCIA DE LOS OBSERVATORIOS DE
NEOLOGÍA PARA EL SEGUIMIENTO DE LAS LENGUAS
Maria Teresa Cabré
IULA
Réunions et journées
Lexiques Realiter
italiano
Realiter Réunions et journées
Activités
Documents fondamentaux
galego
El Observatori de Neologia (OBNEO), dirigido por la Dra. M. Teresa Cabré, es un grupo con nombre
específico vinculado al Institut Universitari de Lingüística Aplicada de la Universitat Pompeu Fabra.
Este proyecto analiza el fenómeno de la aparición de palabras nuevas o neologismos en el uso, tanto
por lo que respecta al catalán como al castellano. Desde 1996 ha sido reconocido como grupo con
nombre específico de la Universidad Pompeu Fabra.
Objetivos
Inventaire des producteurs de
terminologie
7e Journée scientifique
Realiter 2011
1ère journée technologique
Realiter 2011
Realiter bénéficie du
soutien de la Délégation
générale à la langue
française et aux langues de
France (DGLFLF)
Disponer de un corpus de neología de gran difusión en catalán y en castellano, correspondiente al
vaciado de textos escritos y textos orales.
Describir y analizar los recursos que utilizan el catalán y el castellano para actualizar su léxico, con
trabajos que realiza el grupo y que se dan a conocer con diversas publicaciones y con la
participación en conferencias, ponencias y comunicaciones.
Difundir periódicamente las nuevas creaciones léxicas, por una parte, en forma de papers con los
neologismos documentados cada año en catalán y en castellano, y por otra parte en forma de
diccionarios de neologismos.
Contribuir a la actualización del léxico contenido en diccionarios de lengua general. El Observatori
de Neologia ha sido una de las fuentes que ha contribuido a la actualización de la nomenclatura y
de los diversos artículos de :
Institut d’Estudis Catalans. Diccionari de la llengua catalana [DIEC]. Barcelona, Palma
de Mallorca, València : Edicions 3 i 4, Edicions 62, Editorial Moll, Enciclopèdia
Catalana, Publicacions de l’Abadia de Montserrat, 1995.
Gran diccionari de la llengua catalana [GDLC]. Barcelona : Enciclopèdia Catalana, 1998.
Establecer una plataforma que permita el intercambio con otros grupos de neología. El Observatori
de Neologia lidera la creación de una red de observatorios de neología organizados en tres distintos
niveles :
observatorios de las distintas variantes geográficas del castellano en latinoamérica ;
este nivel de la red se materializó en un proyecto denominado : Antenas neológicas.
observatorios de las diferentes lenguas del Estado español ; en este nivel de la red
participan : el Observatorio de Neología de la Universidad de Vigo, el Grupo de
Neología de la Universidad de Málaga y el Grupo de Neología de la Universidad de
Valencia para el castellano
observatorios de las diferentes lenguas románicas ; este nivel se materializó en un
proyecto denominado : NEOROM.
Promocionar y organizar actividades, reuniones científicas y foros de reflexión al entorno de la
neología teórica y descriptiva.
Metodología
Los textos sobre la Metodología que guías los trabajos en neología del Observatorio se editaron :
Metodologia del treball en neologia : criteris, materials i processos y Metodología del trabajo en
neología : criterios, materiales y procesos, y se encuentran disponibles en la página web
siguiente : http://www.iula.upf.edu/paps2ca.htm
Financiación
El Observatori de Neologia recibe actualmente financiación de la Sección Filológica del Institut
d’Estudis Catalans, de la empresa SPES editorial SL y de Unión Latina.
BOBNEO
El Banco BOBNEO os permite acceder a la base de datos de neologismos del Observatorio de
Neología. BOBNEO recoge los neologismos léxicos procedentes de los medios de comunicación,
escritos y orales, en catalán y en español recogidos desde 1992 (http://bobneo.iula.upf.edu/).
Miembros
Actualmente, el Observatorio de neolgoía está dirigido por M. Teresa Cabré i coordinado por Rosa
Estopà. Forman parte del Observatorio profesores, licenciados y estudiantes de tres Universidades :
la Universitat de Barcelona, la Universitat Autònoma de Barcelona y la Universitat Pompeu Fabra
(http://www.iula.upf.edu/obneo/obinves.htm).
Secrétariat de Realiter
Direction Terminologie et Industries de la Langue - Union latine
131, rue du Bac - 75007 PARIS - FRANCE
Tel.: (33 1) 45 49 60 62 - Fax: (33 1) 45 49 67 39
[email protected]
http://www.realiter.net/spip.php?article228
Page 1 / 1

Documentos relacionados