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76 77 78 82 84 86 88 89 93 96 98 103 104 106 108 110 112 115 116 118 120 122 126 127 127 130 131 133 134 137 139 141 144 145 145 148 148 150 154 155 156 156 Stephen Maxwell Kwame Donkor, Ph.D Executive Secretary & Regional Coordinator IGCC/GCLME Project. 5 6 18 Fiche projet n ° Titre du Project Organisme Responsable 001-Cameroun PROMOTION DE LA GESTION ET DE L’UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES HALIEUTIQUES ET D’AUTRES RESSOURCES AQUATIQUES VIVANTES 1) MINRESI-IRAD BP 219 Kribi –Cameroun PMB 77 Limbe –Cameroun 2) MINEPIA: Direction de la Pêche et de l’Aquaculture, Yaoundé-Cameroun 3) MINEP/DSCPR : BP : 320 Yaoundé Coût estimatif Durée Global Objectifs spécifiques Justification E-mail: [email protected] ou [email protected] 1.200.000 US$ 3 ans • Actualiser la législation en matière de pêche et d’autres ressources marines vivantes • Promouvoir des mesures incitatives dans la conservation des pêcheries • Sensibiliser toutes les parties prenantes sur la nécessité de conserver et d’exploiter rationnellement les ressources • Renforcer les capacités humaines et infrastructurelles • Surveiller et contrôler les activités de pêche • Déterminer les zones de pêche et les périodes de repos biologique • Développer les autres activités génératrices de revenus • Promouvoir les activités aquacoles On constate actuellement dans la zone côtière camerounaise une exploitation irrationnelle des ressources halieutiques et d’autres ressources aquatique vivantes. Ceci est lié surtout au non respect des normes de pêche, utilisation des techniques inappropriées de pêche, augmentation de l’effort de pêche, boom démographique, destruction des mangroves, insuffisance de connaissance en matière de gestion des ressources, manque de source de source de revenu alternatif pour les communautés côtières, perte de la biodiversité, importante perte postcapture liée à la mauvaise conservation et transformation des produits de pêches etc. Il ressort de ce constat que la gestion des ressources naturelles n’est pas durable, ce qui rejoint l’analyse globale de la gestion des ressources naturelles du Dr Kenneth Shermann, Père des LME, pour qui la gestion durable des écosystèmes marins et côtiers doit se faire selon une approche ecosystémique et se traduire en bénéfices tangibles sous la forme de: • Restauration des captures dans les pêches • Réduction de la pollution 19 Activités • Amélioration de la santé humaine • Réhabilitation de l’environnement côtier • Révision et renforcement de l’application des normes juridiques existantes • Mise en place des mesures incitatives pour l’implication de toutes les parties prenantes (pêcheurs nationaux et autres) • Sensibilisation des parties prenantes sur la valeur et l’importance de la conservation des ressources halieutiques et autres ressources aquatiques vivantes • Renforcement des capacités (Recherche, équipement, formation et financement) pour la gestion rationnelle des ressources halieutiques et autres • Surveillance et contrôle des activités de pêches (exportation anarchique, pêche illicite…) • Institution des périodes de repos biologique pour la pêche • Développement des autres activités génératrices de revenus (aquaculture côtière et de la mariculture…) 20 Fiche projet n ° Titre du Project Localisation Organisme Responsable 002 - Cameroun GESTION INTÉGRÉE DE LA ZONE CÔTIÈRE DE LA PÉNINSULE DE BAKASSI la Péninsule de Bakassi Madame FOSI MBANTENKHU Mary Tel: (237) 99 98 15 68 E-mail: [email protected] MINEP/DSCPR: BP 320 Yaoundé E-mail : [email protected] ou [email protected] Partenaires financiers Coût Global 1.995.000 US$ estimatif Durée 3 ans Objectifs Objectifs spécifiques Conserver et promouvoir l’utilisation durable des ressources existantes de la Péninsule de Bakassi au Cameroun pour l’amélioration de la qualité de l’environnement et de la vie des populations • Mise en place d’une unité de gestion et de coordination du projet • Renforcement du cadre légal et institutionnel pour donner plus d’autorité aux femmes et aux jeunes • Promouvoir une coopération, un partenariat et la collaboration entre les départements efficaces et effectifs entre l’Etat, le secteur privé et la société civile • Développer un programme de l’éducation environnementale pour renforcer l’éducation environnementale de base et court terme ou informatique de base • Renforcer les capacités existantes et augmenter la capacité locale pour mener la gestion et la formation dans la Péninsule de Bakassi • Mise en œuvre des mesures du contrôle de la pollution et de la gestion des déchets dans le but de minimiser les rejets en zone côtière • Développer un programme à long terme pour la gestion durable de la zone côtière et de ses ressources • Plan de gestion des stocks de poissons et protection des zones de pêche • Gestion des mangroves à travers la régénération et les aires protégées • Réduire la pauvreté de la Péninsule et de la zone côtière à travers des initiatives proactiv es qui génèrent des options du bienêtre durable • Préserver, protéger ou promouvoir les ressources culturelles et historiques • Développer le réseau existant de données et d’information et les systèmes de gestion à travers le renforcement des capacités, 21 Justification Activités l’amélioration des infrastructures et la gestion institutionnelle • Réduire les impacts de la pollution en zone côtière et leur habileté à supporter les bénéfices des utilisateurs humains Parmi ces contraintes de gestion durable des ressources on peut citer: • l’insuffisance des études scientifiques sur l’évaluation des stocks halieutiques et le risque de surexploitation des stocks de poissons • la destruction des frayères par des engins traînants (chalut à bœuf), la pêche dans les zones interdites et le non respect de la réglementation en matière de pêche • l’exploitation irrationnelle et intensive de la mangrove pour le fumage du poisson et la crevette à cause de l’utilisation des fumoirs traditionnels source de fumée nocive et de déperdition d’énergie • la faible implication des communautés locales dans la gestion des ressources naturelles • l’utilisation rampante des méthodes de pêche destructive, le non respect de la législation en matière de pêche • l’existence des risques importants de pollution de l’environnement marin et côtier liés aux activités d’exploration et de production pétrolières qui prolifèrent dans la région • le rétrécissement de la terre ferme sous l’effet de l’érosion marine, l’ensablement et le relèvement du niveau marin Il est donc nécessaire de mener des actions de gestion intégrée dans la zone côtière de la Péninsule de Bakassi. Pour assurer la gestion rationnelle et durable des ressources halieutiques et de la mangrove: • Identifier et baliser les zones protégées • Renforcer le dispositif actuel de collecte des données statistiques • Former les acteurs en gestion rationnelle des ressources naturelles locales • Constituer et encadrer les comités de surveillance participative • Equiper les comités de surveillance de la logistique nécessaire • Renforcer le dispositif actuel de contrôle et de surveillance des eaux • Négocier une convention sectorielle de coopération en pêche avec le Nigeria • Conduire des évaluations des stocks halieutiques tous les 10 ans • Conserver et promouvoir l’utilisation soutenue des ressources existantes dans la zone de Bakassi • Suivi des pollutions provenant des activités d’exploration et de production du pétrole • Elaborer des nouvelles législations et mettre en place un mécanisme de coordination parmi les différents secteurs impliqués dans l’utilisation de la zone côtière • Générer les mécanismes pour résoudre les conflits • Pourvoir des informations scientifiques techniques et adéquates 22 • • • • Fiche projet n ° Titre du Project Organisme Responsable Coût Global estimatif Objectifs spécifiques Justification aux décideurs Mettre en place des politiques réalistes et simples pour l’éducation et la participation du public Pourvoir une plateforme pour le Cameroun et la réplicabilité dans d’autres pays pour tester l’efficacité du concept GIZC Placer la zone sur une base solide de Développement durable Réduire la pauvreté et améliorer le bienêtre des populations 003 - Cameroun LUTTE CONTRE L’EXPLOITATION ANARCHIQUE DES FORETS LITTORALES (MANGROVE ESSENTIELLEMENT) MINEP Direction de la promotion et de la pretection des ressources naturelles Yaoundé, Cameroun. MINEP DSCPR B.P. 320 Yaoundé, Cameroun E-mail: [email protected] ou [email protected] 600.000 US$ • Sensibiliser les communautés locales sur les dispositions de gestion des forêts de mangrove • Etablir les systèmes de gestion communautaire des mangroves • Promouvoir le reboisement/régénération des mangroves • Vulgariser l’utilisation des foyers améliorés dans les zones de mangroves Le terme mangrove se réfère habituellement à un complexe de zones humides influencées par les marées et constituées de forêts marécageuses et autres habitats associés dans la zone intertidale sous les latitudes tropicales et subtropicales (Banque Mondiale, 2004). Au Cameroun comme partout dans le monde, les écosystèmes forestiers de mangrove subissent des dégradations anthropiques de toutes sortes et de diverses amplitudes (FAO, 1994; Ellison and Farnsworth 1996; Valiela et al. 2001 ). La pression démographique provoque leur destruction et son influence s’accentue dans des zones non protégées, surtout au voisinage des agglomérations où les problèmes fonciers et la pauvreté poussent les populations à occuper des espaces libres à faibles coûts. Cette croissance démographique intensifie la pression sur les ressources et les mesures de contrôle deviennent indispensables. L’exploitation du bois dans les mangroves est une activité dévastatrice dès lors que les lois du marché supplantent les besoins ordinaires de consommation des populations. L’amélioration des revenus étant une quête permanente de l’homme, l’exploitation libre et gratuite des ressources naturelles conduit toujours à leur dégradation totale et à celle de l’écosystème à moyen terme. 23 Du fait de la pauvreté, plusieurs consommateurs sont incapables de payer les sources d’énergie modernes (Nicole et al. 1994; Saenger et Bellan 1995; Din 2001) et vont se concentrer sur le bois des mangroves, spécialement Rhizophora qui est très prisé du fait de sa grande valeur calorifique. Dans les villes côtières, le commerce du bois rouge provenant des mangroves est apparu comme une activité florissante. Un autre facteur accélérateur fut la modernisation du matériel de coupe par l’introduction de tronçonneuses et parfois de grosses pirogues propulsées par des moteurs hors-bords (Din et Blasco 1998). Ainsi des générations de communautés littorales ont toujours perçu la mangrove comme une réserve naturelle de bois de chauffe, de bois d’œuvre pour la construction des habitats et des pirogues, une réserve au service de la pharmacopée. La sécurité alimentaire est liée à l’existence des mangroves où les populations exploitent les crevettes, les huîtres et autres espèces de mollusques à coquille ; la pêche commerciale et la pêche de subsistance qui constituent l’activité importante des communautés littorales au Cameroun dépendent de la vitalité des mangroves. La pêche constitue en effet l’activité principale des communautés côtières traditionnelles dans lesquelles elle est perçue d’abord comme une activité culturelle avant les besoins économiques. Malgré le rôle primordial que les mangroves et les systèmes connexes jouent dans les pêcheries (Robertson et Duke 1987; Primavera 1998), les autorités qui gèrent les pêches n’apportent pas beaucoup de solutions sur leur protection et conservation. Enfin, la mangrove offre une multitude de milieux propices à l'alimentation et au développement des poissons, des crustacés et des mollusques dont elle constitue un lieu de reproduction. Elle constitue la base de la productivité des eaux marines, et l’arrière mangrove recèle de bonnes potentialités pour l'aquaculture en eaux saumâtres (Youmbi et al.1991). Elle constitue également un élément de stabilisation de la côte en formant une barrière contre l’avancement du front de mer (érosion côtière) et constitue un énorme potentiel en termes de ressources ligneuses, aquatiques et d’espèces d’animaux marins. L’écosystème mangrove offre les services suivants: • Modération des effets des tempêtes et des cyclones côtiers • Effet de réservoir à nutriments et réduction des quantités excessives de polluants • Piégeage des sédiments des ruissellements des hautes terres, réduisant la turbidité de l'eau • opportunités en matière d'enseignement, de recherche scientifique, de loisirs et d'écotourisme La détérioration des écosystèmes de mangrove serait donc une véritable catastrophe écologique pour le Cameroun. L’absence d’utilisation des ressources peut aussi devenir un inconvénient. La 24 Activités dynamique naturelle progressive des mangroves peut aboutir à l’obstruction des voies d’eau, perturbant ainsi la navigation et éloignant les zones de pêche. La préservation des mangroves ne signifie pas forcément une protection intégrale exempte de toute activité anthropique. Il est donc primordial de protéger les mangroves dans le contexte local et en associant de manière participative les populations locales qui utilisent quotidiennement les produits de cet écosystème. • Sensibilisation des communautés locales sur les dispositions de gestion communautaire des forêts • Mise sur pied des systèmes de gestion communautaire des mangroves et des forêts côtières • Promotion des reboisements côtiers • Vulgarisation des foyers améliorés dans les zones de forêts communautaires de mangroves créées 25 REPUBLIQUE DU CONGO 26 Fiche projet n ° 001 – République du Congo Priorité Aménagement des Ressources des Petits Pélagiques côtiers (Sardinelles) Partagées entre les Quatre Pays du Sud du GCLME (Angola, Congo, DR Congo and Gabon) CONSERVATION ET GESTIO N DE LA RESSOURCE DES PETITS PELAGIQUES COTIERS Pointe-Noire (Congo-Brazzaville) Ministère du Développement Durable, de l’Economie Forestière et de l’Environnement Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère de l’Hydraulique et de l’Energie, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’Hôtellerie, Ministère du Transport et Travaux Publics, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé, ONG compétentes en la matière, Communautés locales. FAO, COREP, PNUE, UICN, NORAD, ACP FISH II Titre du Project Localisation Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires extérieurs Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires financiers Coût estimatif Durée Objectifs Objectifs spécifiques FAO, PNUE, UICN, WWF, COREP, GTZ, UNESCO, IRD, GERSEN, UROCB, GRDIB, CNUCED, ACCT, CRDI, CECA, ONG compétente en la matière FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, FIDA, Coopération Française, UNICONGO, AOPC (SNPC,ENICONGO,TOTAL E&P, MAUREL & PROM), CORAF, Fondations, ONG compétentes en la matière ). Global 1.035.000 US$ 6 ans Gestion durable des stocks des petits pélagiques partagés pour éviter la surexploitation et l’effondrement possible des ressources et apporter une fondation qui permette à la gestion des pêcheries de continuer à progresser vers un cadre de gestion plus intégré. • Améliorer la connaissance sur l’état des ressources des petits pélagiques côtiers (Sardinella) partagés dans la sous-région • Renforcer la coopération entre les quatre pays sur la gestion des ressources • Minimiser tous les impacts négatifs des effets des opérations de pêche sur l’environnement marin • Améliorer la prise de décision en relation avec la gestion des pêcheries à travers un réseau d’information et de communication efficace 27 Justification Pendant la dernière décade les quatre pays - Angola, Congo, DR Congo and Gabon - ont rehaussé la coopération entre eux, améliorer leur connaissance et renforcer l’échange d’expérience concernant les pêcheries de Sardinelles. Les ressources de Sardinelles sont les stocks transfrontaliers et font une contribution socio-économique très significative dans ces pays. Les pays vont perdre d’importantes opportunités actuellement et dans le futur, en terme de surexploitation et l’effondrement possible des pêcheries, s’ils ne s’accordent pas pour mettre ensemble les efforts pour la gestion rationnelle des stocks et des pêcheries dans les eaux sous leurs juridictions nationales. Activités Activités de Recherche Halieutique: • Revue et synthèse de la littérature disponible sur la ressource partagée de petits pélagiques côtiers (Sardinella) • Collecte des données statistiques (artisanale, semi-industrielle et industrielle) • Mettre en place un système d’échantillonnage biologique sur les sites de débarquement de pêche • Etablir une base des données par pays • Entreprendre/Participer aux campagnes transfrontalières annuelles (Stratégies d’échantillonnage pour les campagnes) • Actualisation régulière des méthodes d’évaluation des stocks et d’effort de pêche en se référant au groupe de travail du Souscomité scientifique de COPACE relative à l’information sur la ressource partagée des Sardinelles Activités Aménagement des Pêcheries: • Echanger les informations sur tous les bateaux autorisés de pêcher les pélagiques dans les 4 pays • Renforcer la coopération entre les pays sur le système MCS (VMS, registre des navires, mission de contrôle en mer, journal de bord, arraisonnement, observateurs à bord, inspection au port, échange d’information, etc) • Harmoniser les réglementations de pêche en vigueur (prévenir l’augmentation excessive de bateaux de pêche dans la sousrégion) • Echanger les points de vue et information sur les accords de pêches des pélagiques, conformément aux résultats de l’atelier de la CICG/WWF sur les Accords de pêches • Coopérer dans la prévention des activités qui réduisent les efforts de gestion durable des stocks partagés (mettre en œuvre des dispositions appropriées d’IPOA-INN • Utiliser le Comité Régional de Pêche (COREP) comme unité de coordination de Sardinelles auprès du Secrétariat de la CICG • Promouvoir l’atténuation des impacts de la pêche dans des zones 28 sensibles en utilisant l’approche écosystémique des pêches Les dispositions institutionnelles: • Désigner un Point focal au niveau national (PFN) pour les Sardinelles sous-tutelle du groupe de travail du sous-comité scientifique du CECAF pour le sud • Renforcer les liens entre la finance et la pêche ainsi que les institutions environnementales • Promouvoir l’engagement effectif des parties prenantes dans le domaine marin • Renforcer la capacité dans le secteur de pêche (formation des chercheurs et des administratifs de pêche, MCS staff, organisation des ateliers, des séminaires sur les problèmes relevés) • Adopter des mesures de gestion au niveau sous-régional basées sur les activités du groupe de travail scientifiques de CECAF pour le sud • Etablir la gestion participative pour la mise en place des décisions de COREP sur les ressources de petits pélagiques côtiers (Sardinella) partagées • Créer un site web pour la gestion partagée des ressources des petits pélagiques côtiers partagées Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Localisation Organisme Responsable Partenaires nationaux 002 – Republique du Congo PREVENTION ET GESTION DE LA POLLUTION MARINE Pointe-Noire (Congo-Brazzville) Ministère de l’Economie forestière, de l’Environnement et du développement Durable Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère de l’Hydraulique et de l’Energie, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’’Hôtellerie, Ministère du Transport et de la Marine marchande, Travaux Publics, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé, ONG compétentes en la matière, Communautés locales UNESCO/COI/IOCEA, UNICN, IPIECA, PNUE Partenaires extérieurs Partenaires FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, SNR, GERSEN, Techniques et UROCB, GRDIB, ONG compétente en la matière Scientifiques 29 Partenaires financiers Coût estimatif FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID, UE, DANIDA, Banque Mondial, FIDA, Coopération Française, AOPC(CHEVRON ,SOCO, MOBIL,SNPC,ENICONGO,TOTAL E&P,MAUREL&PROM ), CORAF , Fondations, ONG compétentes en la matière (UNESCO/COI) Global 1.035.000 US$ Durée Objectifs spécifiques Justification 5 ans • Gérer les pressions sur la diversité biologique par la réduction de leurs impacts • Renforcer la conservation in-situ de la diversité biologique • Favoriser la protection des écosystèmes et des habitats naturels, ainsi que le maintien des populations viables d’espèces dans leur milieu naturel • Développer des outils législatifs appropriés pour soutenir la mise en œuvre de la convention • Mettre en place un plan d’intervention d’urgence pour contenir les marées noires • Contrôler et réduire les sources de pollution d’origine pétrolière et des effluents industriels Parmi les pressions humaines sur la diversité biologique marine, la pollution tant urbaine qu’industrielle est l’une des plus préoccupantes de nos eaux côtières constituant ainsi un danger pour la sécurité des écosystèmes naturels et la santé humaine. En sa qualité de pays pétrolier, le Congo vit chaque année des déversements d’hydrocarbures en mer et à terre, lors du transport des huiles vers le terminal pétrolier de Djéno, la raffinerie de PointeNoire ou au moment du chargement du brut. La ville de Pointe-Noire se distingue par l’importance des industries qui utilisent des produits chimiques dans le traitement des métaux, dans le nettoyage des installations industrielles et dans la lutte contre la corrosion. Les industries pétrolières les utilisent également ; ce sont les inhibiteurs de corrosion, anti-mousses, méthanol, glycol, détergent et solvant. Les industries agro-alimentaires rejettent leurs effluents dans le drainage urbain; l’unité d’exploitation forestière (FORALAC) déverse ses déchets issus de transformation des bois (copeaux) dans le fleuve Kouilou. La sylviculture dans la zone côtière utilise des quantités importantes qui contaminent les eaux douces dans les zones d’activités sylvicoles. Les sites sont pollués ; les lagunes, les lacs et les rivières en sont souvent les réceptacles. Le cadre juridique Congolais ; sa loi fondamentale n° 003/91 /du 13 avril 1991 sur la protection de l’environnement prend en compte tous ces aspects suivant : la biodiversité, la lutte contre la pollution 30 par les hydrocarbures, la protection et la mise en valeur du milieu marin et des zones côtières. D’autres textes encore plus spécifiques concernant des domaines particuliers notamment les hydrocarbures, la marine marchande renforcent le cadre juridique de l’environnement marin et côtier. Le Plan National d’Action Environnementale reste un document de référence, auquel s’ajoute le Plan National d’Intervention d’Urgence spécifique au milieu marin et côtier. Etant entendu que les services administratifs habilités dans la gestion des sinistres ne disposent pas de moyens matériels de lutte antipollution, il revient aux sociétés pétrolières de traiter et recueillir des huiles déversées. Il est difficile de circonscrire la responsabilité du pollueur. Activités Le Plan National d’Intervention d’Urgence en cas de pollution par les hydrocarbures n’est pas encore mis en œuvre pour des raisons évidentes liées aux obstacles dressées par certaines institutions publiques et privées existantes. Ainsi ce projet est un outil de plus dans la gestion des pollutions marines tant sur le plan local que sous régional. • Création d’un cadre de concertation regroupant les acteurs des activités socioéconomiques-industriels, les communautés locales pour la conservation des Écosystèmes côtier et marin • Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques des structures de gestions • Recueil et analyse des informations disponibles sur la question • Identification et cartographie des zones sensibles • Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et d’information sur la pollution marine et côtière 31 Fiche projet n° Priorité Titre du Project Organisme Responsable 003 – Republique du Congo Contrôle et gestion des déchets CREATION D’UNE INSTALLATION POUR LA RECEPTION ET LA GESTION DES DECHETS DES NAVIRES Ministère de l’Economie Forestière, des Eaux et Forêts et du développement Durable Partenaires UNESCOCOI, FAO, PNUE, UICN, EFC, CERVE, GERDIB, WWF, Techniques GTZ, UNESCO, IRD, GERSEN, UROCB et Scientifiques Partenaires financiers Coût estimatif OMI, FEM, PNUD, FEMF, ONUDI, PNUE,USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, FIDA, Coopération Française, AOPC,(CHEVRON, SOCO, MOBIL,SNPC, ENICONGO,TOTAL E&P, MAUREL&PRO M), CORAF, Fondations, ONG compétentes en la matière Global 565.000 US$ Détaillé Estimation du coût (en millers de dollars américains) Activités Année Année Année Année Total 1 2 3 4 Identification 100 40 20 25 15 et évaluation des principales sources de pollution Renforcement 40 20 20 0 0 des capacités humaines, matérielles et techniques des structures habilitées Elaborer un 50 10 20 10 10 plan de gestion Elaboration 50 40 10 0 0 d’un plan d’urgence de lutte contre la pollution Développer des 25 15 10 0 0 outils législatifs appropriés pour soutenir la mise en œuvre de la 32 convention Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et d’information sur la pollution marine et côtière Suivi et évaluation Total Durée Objectifs Justificati on 100 50 25 15 10 200 50 80 50 20 565 225 185 100 55 4 ans Contribuer à l’assainissement du littoral congolais et assurer le contrôle et la surveillance des déversements des produits et déchets par les navires. Parmi les pressions humaines sur la diversité biologique marine, la pollution tant urbaine qu’industrielle est l’une des plus préoccupantes de nos eaux côtières constituant ainsi un danger pour la sécurité des écosystèmes naturels et la santé humaine. En sa qualité de pays pétrolier, le Congo vit chaque année des déversements d’hydrocarbures en mer et à terre, lors du transport des huiles vers le terminal pétrolier de Djéno, la raffinerie de Pointe-Noire ou au moment du chargement du brut. La ville de Pointe-Noire se distingue par l’importance des industries qui utilisent des produits chimiques dans le traitement des métaux, dans le nettoyage des installations industrielles et dans la lutte contre la corrosion. Les industries pétrolières les utilisent également; ce sont les inhibiteurs de corrosion, anti-mousses, méthanol, glycol, détergent et solvant. Les industries agro-alimentaires rejettent leurs effluents dans le drainage urbain; l’unité d’exploitation forestière (FORALAC) déverse ses déchets issus de transformation des bois (copeaux) dans le fleuve Kouilou. La sylviculture dans la zone côtière utilise des quantités importantes qui contaminent les eaux douces dans les zones d’activités sylvicoles. Les lagunes, les lacs et les rivières en sont souvent les réceptacles. Le cadre juridique Congolais par sa loi fondamentale n° 003/91 /du 13 avril 1991 sur la protection de l’environnement prend en compte tous ces aspects suivant la biodiversité, la lutte contre la pollution par les hydrocarbures, la protection et la mise en valeur du milieu marin et des zones côtières. D’autres textes encore plus spécifiques concernant des domaines particuliers notamment les hydrocarbures, la marine marchande renforcent le cadre juridique de l’environnement marin et côtier. Le Plan National d’Action Environnementale reste un document de référence, 33 auquel s’ajoute le Plan National d’Intervention d’Urgence spécifique au milieu marin et côtier. Etant entendu que les services administratifs habilités dans la gestion des sinistres ne disposent pas de moyens matériels de lutte antipollution, il revient aux sociétés pétrolières de traiter et recueillir des huiles déversées. Il est difficile de circonscrire la responsabilité du pollueur. Activités D’où l’importance de ce projet de créer une installation pour la réception et la gestion des déchets des navires et autres pollutions associées. • Identification et évaluation des principales sources de pollution • Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques des structures habilitées • Elaborer un plan de gestion • Elaboration d’un plan d’urgence de lutte contre la pollution • Développer des outils législatifs appropriés pour soutenir la mise en œuvre de la convention • Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et d’information sur la pollution marine et côtière • Suivi et évaluation Fiche projet n ° Priorité 004 – Republique du Congo Contrôler et Assurer une protection raisonnable et primordiale pour la conservation du milieu marin et côtier. Titre du Project CREATION D’UN OBSERVATOIRE DU MILIEU MARIN ET COTIER Organisme Ministère de l’Economie Forestière, des Eaux et Forêts et du Responsable développement Durable Partenaires Ministères des transport et de la Marine Marchande, Ministère de a nationaux défense, Ministère des Hydrocarbures, Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat et travaux publiques, Ministère de l’Hydraulique et de l’Energie, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’’Hôtellerie, Ministère du Transport et de la Marine Marchande, Ministère des Hydrocarbures, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé, ONG compétentes en la matière, Communautés locales Partenaires UNESCO/COI, FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, IRD, GERSEN, extérieurs UROCB, ONG Partenaires O.M.I, FEM, PNUD, FEMF, ONUDI,PNUE,USAID, BAB, FIDA, financiers CFD, JICA, ACDI, BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, FIDA, Coopération Française, AOPC,(CHEVRON, SOCO, MOBIL, SNPC, ENI-CONGO, TOTAL E&P, (MAUREL&PROM ), CORAF, Fondations, ONG compétentes en la matière Coût Global 1.740.000 US$ 34 estimatif Détaillé Durée Objectifs Justification Estimation du coût (en milliers de dollars américains) Activités Total Année Année Année Année 1 2 3 4 Créer un cadre de 100 40 25 25 10 concertation de tous les acteurs les acteurs usagers du milieu marin et côtier pour la protection et la conservation des côtes L’état du site et de 40 20 20 0 0 son environnement Identification des grands enjeux environnementaux Identification des effets principaux et prévisibles sur le milieu Elaborer un Système fiables d’observation basé sur les outils informatiques et satellitaires Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et d’information sur la pollution marine et côtière Suivi et Evaluation Total 4 ans 50 10 20 10 10 800 100 300 300 100 50 10 20 20 0 200 0 25 100 75 500 1740 50 230 200 61O 150 605 100 295 Protéger le milieu marin et côtier des pollutions et collecter les données sur les ressources halieutiques. Le département du Kouilou est marqué par la pollution tant urbaine qu’industrielle constituant ainsi un danger pour la sécurité des écosystèmes naturels et la santé humaine. Elle est essentiellement due: • • aux déversements accidentels d’hydrocarbures en milieu marin et lagunaire aux émissions issues des installations de stockage et de traitement de brut qui libèrent entre autre de l’hydrogène 35 sulfureux dont les effets sont particulièrement signalés aux alentours des installations à Djéno La ville de Pointe-Noire se distingue par l’importance des industries qui utilisent des produits chimiques dans le traitement des métaux, dans le nettoyage des installations industrielles et dans la lutte contre la corrosion. Toutes les unités industrielles déversaient autrefois leurs effluents liquides et solides directement dans les cours d’eau. A l’heure actuelle des efforts sont observés par quelques industries pour protéger l’environnement (cas de la brasserie de Total). De nos jours, le milieu marin et côtier subit des agressions de plusieurs sortes et les résultats montrent que certaines zones écologiquement sensibles sont au stade de dégradations avancés. Les pressions d’ordre mécanique exercées sur les ressources halieutiques comme la pêche basée sur le chalutage, qui est un système de pêche intensive, entraînent la modification de la structure par âge, de la composition spécifique et réduit le potentiel reproducteur des stocks. Activités Pour la Congo, Il s’agit de mieux gérer l’environnement en lui fournissant des instruments de gestion intégrée de l’environnement côtier et marin reliant tous les secteurs pertinents. • Créer un cadre de concertation de tous les acteurs les acteurs usagers du milieu marin et côtier pour la protection et la conservation des côtes • L’état du site et de son environnement • Identifier les grands enjeux environnementaux • Identifier les effets principaux et prévisibles sur le milieu • Elaborer un Système fiables d’observation basé sur les outils informatiques et satellitaires • Promouvoir toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et d’information sur la pollution marine et côtière • Suivi et Evaluation Fiche projet n ° Priorité 005 - Republique du Congo Aménager par l’anacardier des écosystèmes de mangroves et zones humides associées du littoral congolais pour la conservation des habitats, des espèces et des paysages. Titre du Project CONSERVATION DES MANGROVES PAR L’AMENAGEMENT DE L’ANACARDIER Organisme Ministère de l’Economie Forestière, de l’Environnement du Responsable développement Durable Partenaires Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration nationaux du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère de l’Hydraulique et de l’Energie, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, 36 Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’’Hôtellerie, Ministère du Transport et Travaux Publics, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé, ONG compétentes en la matière, Communautés locales Partenaires FAO, PNUE, EFC, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, GERSEN, Techniques et UROCB, GRDIB, WCS, Wetlands inte rnational, SNR , ACCT, UR2PI, Scientifiques ONG compétente en la matière Partenaires FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID, financiers UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, FIDA, Coopération Française, AOPC (Chevron, SNPC, ENI-CONGO, TOTAL E&P, MAUREL&PROM), UNICONGO, EFC, CERVE, Fondations, ONG compétentes en la matière Coût Global 2.495.000 US$ estimatif Détaillé Coût estimatif (en milliers de dollars américain) Activités Total Année Année Année Année 1 2 3 4 Etat des lieux de la mangrove sur le littoral Recueil et analyse d’autres disponibles Inventaire de la diversité biologique existante et Cartographie les forêts et zones associées aux mangroves Analyse et interprétation des données recueillies Proposition de classement par zones sensible et dégradées Elaboration d’un plan d’aménagement et de gestion de la mangrove 100 40 20 25 15 40 20 20 0 0 160 90 50 10 10 700 300 200 100 100 50 30 10 10 0 350 200 100 50 0 Restauration des superficies dégradées choix des plants 850 400 300 100 50 37 Durée Objectifs Justification Activités d’anacardier et d’autres espèces Vulgarisation de technologies nouvelles, Enquêtes socioéconomiques Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques des structures concernées Suivi et évaluation Total 4 ans 100 0 50 40 10 80 0 35 20 25 65 2495 20 106O 20 785 15 345 10 205 Maintenir la viabilité des formations des mangroves par un aménagement des plants anacardier. Les Mangroves font partie des écosystèmes terrestres les plus productifs et constituent également une ressource naturelle renouvelable. Les écosystèmes de mangroves hébergent non seulement des ressources variées, mais contribuent également à la survie des populations, en étant source de services tels que les pêches, la production de bois ; les mangroves protègent aussi le littoral, retiennent les polluants et séquestrent le dioxyde de carbone. Elles comportent trois écosystèmes d’une importance fondamentale, notamment les écosystèmes terrestres, les écosystèmes d’eau douce et les écosystèmes marins. La dégradation des forêts de mangroves en plus d’épuiser les ressources dont elles disposent, affecte également la productivité des écosystèmes côtiers et marins avoisinants; les problèmes environnementaux et économiques qui s’ensuivent affectent plusieurs pays en développement, car leur production primaire soutient différentes formes de faune sauvage, d’avifaune et de pêches en estuaire et près de la côte. Par conséquent, la dégradation continue tout comme l’épuisement d’une ressource d’une telle importance, entraînera non seulement la réduction des produits terrestres et aquatiques, mais affectera aussi la stabilité environnementale de l’environnement côtier. Ce projet a pour objet le maintenir la viabilité des formations des mangroves par un aménagement des plants «anacardier » et d’autres espèces associées. • Etat des lieux de la mangrove sur le littoral • Recueil et analyse d’autres disponibles • Inventaire de la diversité biologique existante et Cartographie les forêts et zones associées aux mangroves • Analyse et interprétation des données recueillies • Proposition de classement par zones sensible et dégradées 38 • • • • • Elaboration d’un plan d’aménagement et de gestion de la mangrove Restauration des superficies dégradées; choix des plants «anacardier et d’autres espèces» Vulgarisation de technologies nouvelles; enquêtes socioéconomiques Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques des structures concernées Suivi et évaluation 39 REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 40 Fiche projet n ° 001- RDC Priorité Recouvrement de l’habitat et conservation de la biodiversité Titre du Project RESTAURATION DU PARC MARIN DES MANGROVES Localisation Estuaire de l’embouchure du fleuve Congo dans le territoire de Muanda, Province du Bas-Congo Organisme ICCN/ Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Responsable Tourisme Partenaires nationaux [email protected], [email protected] Ministère des Finances, Ministère de l’Agriculture, Ministère des Finances, Ministère de la recherche Scientifique, Ministère des Transports et Voies de Communication, Ministère des Affaires Foncières, Ministère de l’intérieur, Universités nationales, Institut Géographique du Congo, Agence de Météorologie Nationale (METTELSAT), CICG, Gouvernement Provincial du Bas-Congo, ONGs, associations des notables FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, ONGs internationals Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires FEM, PNUD, USAID, FIDA, UN IDO, Union Européenne, Banque financiers Mondiale, diverses Fondations et ONGs intéressées Coût Global 12.640.000 US$ estimatif Détaillé Activi Année 1 Année Année 3 Année Année Total tés 2 4 5 Immo bilisati on 1.400.000 700.000 700.000 1.470.000 Equip ement, servic e, matéri el 805.000 630.000 35.000 108.000 Consu ltants intern ationa ux 48.000 12.000 48.000 1.164.000 Consu ltants nation aux 1.164.000 1.180.000 Forma tion 275.000 410.000 235.000 235.000 25.000 998.00 Foncti onnem ent 264.000 209.000 175.000 175.000 175.000 41 Total 6.320.000 2.556.000 Financement Extérieur Contre partie nationale Durée Objectifs spécifiques Justification Activités 1.145.000 1.100.00 0 248.000 10.112.000 US$ 2.528.000 US$ 5 ans • Recouvrer la superficie du Parc Marin des Mangroves • Mettre en place des mesures de gestion favorisant la conservation de la diversité biologique et la reproduction dans le Parc Marin des Mangroves • Renforcer les capacités nationales de gestion du Parc • Favoriser la participation des populations locales dans la gestion du Parc • Augmenter l’activité touristique dans le Parc Le projet consiste à doter le Parc Marin des Mangroves des outils et des moyens pour favoriser le recouvrement de sa superficie et la conservation appropriée de la biodiversité. • Restauration des mangroves par le reboisement • Développement des activités alternatives comme sources d’énergie afin de protéger les mangroves) • Développement de l’écotourisme dans le Parc Marin des Mangroves • Identification par la recherche des espèces nouvelles • Sensibilisation et renforcement des capacités 42 Fiche projet n ° Priorité 002- RDC Le projet a Boma, dans la province du Bas-Congo, consiste à protéger les ressources aquatiques transfrontalières partagées entre l’Angola et la RDC et d’autres ressources migratrices venant se ressourcer et se reproduire dans le bief maritime et les eaux marines de la RDC. Titre du Project CREATION DU CENTRE DE CONTROLE ET DE SURVEILLANCE DE LA POLLUTION MARINE Contact [email protected] [email protected] Coût estimatif Global 3.462.800 US$ Financement 2.770.240 US$ Extérieur Contre partie 692.560 US$ nationale Durée 5 ans Objectifs • Amélioration de la qualité de l’eau spécifiques • Prévention et gestion des déversements de pétrole • Réduction des déchets et effluents toxiques • Application de la convention MARPOL pour rendre opérationnel le plan national d’urgence Justification Le projet à Boma, dans la province du Bas-Congo, consiste à protéger les ressources aquatiques transfrontalières partagées entre l’Angola et la RDC et d’autres ressources migratrices venant se ressourcer et se reproduire dans le bief maritime et les eaux marines de la RDC. Ce projet va contribuer à améliorer la qualité des eaux marines et lutter contre toutes les pollutions susceptibles de réduire les ressources biologiques aquatiques et qui ont un impact négatif sur la santé des populations riveraines. Activités • • • • • Surveillance continue des sources de pollution Monitoring marin et côtier Lutte contre la pollution Formation des experts Recherche 43 Fiche projet 003 – RDC n° Priorité Protection des segments côtiers les plus vulnérables Titre du Project Localisation Organisme Responsabl e PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE L’EROSION COTIERE Territoire de Muanda, Province du Bas-Congo Ministère des Infrastructures et Travaux Publics/ OVD [email protected]; [email protected] Partenaires nationaux MECNT, Ministère de la décentralisation et aménagement du territoire, Ministère du Plan, ministère de l’Agriculture et Pêche, Ministère des Affaires foncières, Ministère des Finances, Min ESU, Min Recherche scientifique, RVM, METTELSAT, Inst itut Géographique du Congo, CCG, les sociétés pétrolières et les ONGs, la population locale de Muanda et le Gouvernement, les sociétés exploitants dans le territoire de Muanda, les opérateurs du secteur du tourisme Partenaires OMI, IPIECA, UNIDO, FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO et extérieurs ONGs, Banque Mondiale, BAD Coût Global 17.772.000 US$ estimatif Détaillé Activité s Immobi lisation Équipe ment, service, matériel Consult ants internat ionaux Consult ants nationa ux Formati on Fonctio nnement Total Total Année 1 3.200.000 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 800.000 800.000 800.000 800.000 1.685.000 915.000 725.000 45.000 - - 127.000 56.000 26.000 - - 45.000 1.281.000 1.225.000 - 56.000 - - 1.418.000 462.000 476.000 225.000 225.000 30.000 1.175.000 340.000 280.000 185.000 185.000 185.000 8.886.000 2.998.000 2.307.000 1.311.000 1.210.000 1.060.000 Finance 14.217.600 US$ ment Extérieu r Contre 3.554.400 US$ partie nationale 44 Durée Objectifs spécifiques Justifica tion Activités 5 ans • • • • Protection de segments des côtes menacées par l’érosion Mise en place d’un plan de suivi de l’érosion de la zone côtière Evaluation économique des conséquences de l’érosion côtière Etude de l’aménagement de l’espace côtier Le projet dans le territoire de Muanda, Province du Bas-Congo, consiste à mettre en place des structures de surveillance et de lutte contre l’érosion côtière en vue de protéger les parties du littoral les plus sensibles telles que: les zones de concentration des activités économiques et touristiques. Il en est de même des espaces de conservation de la biodiversité présentant une géomorphologie fragile qui ne résiste pas aux déferlements des vagues et aux eaux de ruissellement. • • • • Implantation des structures de surveillance et de lutte contre l’érosion côtière Sensibilisation de la population Formation des experts Reboisement au littoral côtier Erosion côtière et les infrastructures économiques menacées 45 Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Localisation Organisme Responsable Partenaires nationaux 004 - RDC Protection des ressources fauniques PLANS DE GESTION DES ESPECES ANIMALES EXPLOITEES DANS L’ESPACE COTIER Province du Bas-Congo Ministère de l’Environnement Ministère de l’Agriculture et Pêche, Ministère de la Santé, Ministère des Finances, Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Ministère de la recherche Scientifique, Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, Institut Géographique du Congo, Gouvernement provincial du Bas-Congo OMI, IPIECA, UNIDO, FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO et ONGs, Banque Mondiale, BAD 3.462.800 US$ Partenaires extérieurs Coût Global estimatif Financement 2.770.240 US$ Extérieur Contre partie 692.560 US$ nationale Durée 5 ans Objectifs spécifiques Justification Activités • Protéger les populations riveraines et les espèces animales • Assurer une exploitation écologiquement durable des ressources fauniques • Assurer un apport protéique durable dans le régime alimentaire des populations locales • Assurer un partage équitable des bénéfices tirés de l'exploitation des ressources fauniques • Impliquer les communautés locales dans l'élaboration et la mise en œuvre des politiques d'utilisation durable des ressources fauniques Ce projet dans la Province du Bas-Congo consiste à évaluer la situation des principales espèces animales exploitées par les populations côtières, à développer des plans de gestion et à mettre en application les mesures de protection appropriées. • • • • • Evaluation de la situation des principales espèces animales exploitées Développement des plans de gestion Application des mesures de protection appropriées Sensibilisation de la population Formation des experts 46 COTE D’IVOIRE 47 Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Localisation Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires financiers Coût estimatif 001 - Côte d’Ivoire Lutte contre l’érosion côtière RESTAURATION DE L’ECOSYSTEME ESTUARIEN PAR L’OUVERTURE PERMANENTE ET L’AMENAGEMENT DE L’EMBOUCHURE DU FLEUVE COMOE A GRAND-BASSAM Grand-Bassam Conseil Général de Grand-Bassam Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère des Mines et de l’Energie, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises; Ministère du Tourisme et de l’Hôtellerie, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé, ONG en environnement (FEREAD, ESSOR), les communautés locales, le centre de recherche en écologie, le centre de recherches océanologiques FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en environnement FEM, PNUD, FFEM, CTB, JICA, ACDI, BID, UE, BAD, DANIDA, Banque Mondiale, Coopération Suisse, Coopération Iranienne, Coopération Chinoise, Coopération Indienne, CRDI, Coopération Canadienne, FIDA, Coopération Française Global 500.000 US$ Détaillé Estimation du coût (en milliers de dollars américain) Activités Total Année Année Année Année Année 1 2 3 4 5 Connaissance du fonctionnement hydrodynamique et dynamique sédimentaire l’estuaire du fleuve Comoé 100 150 50 0 0 Mise en place d’un SIG côtière 50 30 20 Ouverture permanente du débouché en mer 300 200 100 Suivi et évaluation 50 10 10 10 20 Financement Extérieur Contre partie nationale Durée Total 300.000 US$ 500 200.000 US$ 4 ans 48 290 180 10 20 Objectifs spécifiques • • • • • • Justification Protection durable de l’embouchure Comprendre le fonctionnement hydrodynamique et la dynamique sédimentaire de l’estuaire Mettre à jour, valider et compléter les études réalisées par SOGREAH Ouvrir le débouché en mer de façon pérenne et le stabiliser Définir et mettre en oeuvre des activités socio-économiques pour un développement intégré Concevoir un SIG côtier, outil d’aide à la décision A Grand-Bassam, l'ampleur de s problèmes hydro sédimentaires se traduit par l’érosion côtière, la fermeture de l'embouchure, la destruction des habitations, la prolifération des VAE et les risque s d’inondations. En effet, d’un côté, le littoral de Grand-Bassam subit une érosion telle qu’il ya un risque de destruction des équipements hôteliers du quartier France et du village d’Azuretti dans un délai de 3 à 5 ans. De l’autre côté, depuis l’ouverture du canal de Vridi en 1951, un déficit hydrique a été constaté à l’embouchure naturelle du Comoé à GrandBassam. Cette diminution des volumes d’eau affecte considérablement la vitesse des courants dans l’estuaire. Ce qui réduit la sortie du fleuve en mer. La réduction significative des débits fluviaux notamment ces dernières années du fait de l’influence des fluctuations climatiques, favorise les phénomènes de sédimentation. La conjugaison des dépôts fluviatiles et du transit littoral occasionne le colmatage rapide de l’embouchure du Comoé. Ainsi, depuis la chute des volumes d’eau douce empruntant l’estuaire, le rapport de force est-il en faveur de la dérive littorale qui ensable la passe. Il se développe sur le banc de sable certaines activités telles que l’élevage de porc. Ce qui entraîne une insalubrité due aux excréments de ces animaux. En outre, cette zone sert de latrines publiques pour les populations riveraines. En général, la fermeture de cette embouchure aurait des conséquences à la fois sédimentologiques (envasement), chimiques (confinement, dessalure), écologique (prolifération des végétaux aquatiques envahissants et augmentation des zones d’inondation) et économique (entrave aux activités de pêche et de tourisme, disparition de nombreuses espèces de ressources halieutiques, destruction de l’habitat). Des travaux de dragage ont été effectués pour ouvrir cette embouchure qui s’est toujours refermée quelques mois plus tard. Ainsi, des opérations d’ouverture ont respectivement eu lieu en 1987, 1990 et 2005 après les colmatages observés en 1975, 1989 et 2003. Il est donc urgent de trouver une solution complète et durable. C’est ce que propose le Conseil Général de Grand-Bassam à travers le présent activité ou projet, en s’appuyant sur les études effectuées en 1998-1999 par le cabinet SOGREAH à la demande du Port Autonome d’Abidjan. 49 Activités SuiviEvaluation Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires financiers Coût Global estimatif Financement extérieur Contre partie nationale Durée Objectifs spécifiques • Connaissance du fonctionnement hydrodynamique et dynamique sédimentaire de l’estuaire du fleuve Comoé • Identification et mise en oeuvre d’activités socio-économiques • Mise en place d’un SIG côtier • Ouverture permanente du débouché en mer • Suivi et évaluation Surveillance et curage 002 - Côte d’Ivoire Protection contre l’érosion côtière des zones sensibles du rivage est du port de San Pedro par la construction d’ouvrages PROTECTION CONTRE L’EROSION COTIERE DES ZONES SENSIBLES DU LITTORAL (SAN-PEDRO) Port Autonome de San-Pedro Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère des Mines et de l’Energie, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’Hôtellerie, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé, ONG en environnement (FEREAD, ESSOR), les communautés locales, le centre de recherche en écologie, le centre de recherches océanologiques FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en environnement FEM, PNUD, FFEM, CTB, JICA, ACDI, BID, UE, BAD, DANIDA, Banque Mondiale, Coopération Suisse, Coopération Iranienne, Coopération Chinoise, Coopération Indienne, CRDI, Coopération Canadienne, FIDA, Coopération Française 10.730.000 US$ 6 million US$ 4,73 million US$ 1 an • • • • Gérer durablement le littoral de la région de San Pedro et particulièrement dans le secteur du port Freiner l’avancée préoccupante de l’érosion côtière dans les zones sensibles de la jetée Est et du club nautique Protéger la berge et les installations portuaires contre l’érosion côtière Informer, éduquer et sensibiliser les populations sur l’érosion 50 Justification Le Port de San Pedro, à l’instar d’Abidjan et de son port qui ont catalysé le développement des régions du Sud, de l’Est et du Nord du pays crée un nouveau pôle de développement économique dans la partie ouest de la Côte d’Ivoire potentiellement riches en ressources forestières, agricoles, minières, touristiques, etc., avec pour objectif la réduction des disparités régionales. D’une superficie de 2.000 ha dont seulement 525 ha sont actuellement viabilisés et occupés, le port de San Pedro joue un rôle dans l’économie nationale et l’intégration sous régionale. En effet, de par sa position géographique, il se trouve être le port le plus proche de la Capitale malienne (Bamako), de la Guinée forestière (N’Nzérékoré) et de l’Ouest du Liberia. Compte tenu des potentialités de croissance du Port de San Pedro, du fait de l’existence, tant au niveau national qu’au niveau des pays limitrophes, d’une arrière zone riche, le gouvernement ivoirien a lancé en 1976 l’étude d’un schéma directeur de développement. Ce second schéma était basé sur les perspectives d’exploitation des minerais de fer et de Nickel du mont Klahoyo et de Biankouma (Ouest du pays vers la frontière Guinéenne). Il prévoyait l’extension du Port vers l’intérieur des terres, dans le prolongement de la darse Nord. Son exécution, prévue en deux tranches, aurait permis au Port de disposer, à terme, de 10 Km de quai, de 650 ha de zone industrielle portuaire et de 200 ha de terre-pleins commerciaux. Ce schéma directeur du Port qui a été adopté en 1983 présentait l’intérêt de mettre à la disposition des opérateurs un aménagement final constitué de vastes zones de stockage. La non réalisation des activités ou projets miniers de l’ouest du pays a compromis le projet d’extension du Port de San Pedro. Pourtant, devant l’exiguïté actuelle du Port, tant au niveau des quais (842 mètres linéaires de quai et poste sur ducs-d’Albe pouvant accueillir 4 à 5 navires en opération simultanée), qu’au niveau des superstructures (terre-pleins de 10 ha et entrepôts de stockage sous douane de 13.800 mètres carrés à une époque où les Ports modernes doivent posséder de vastes terre-pleins pour prétendre être de véritables plates-formes logistiques), les autorités ivoiriennes ont estimé urgent qu’une réponse appropriée soit rapidement trouvée. En effet, nonobstant les difficultés économiques de la Côte d’Ivoire durant ces dernières décennies, le Port de San-Pédro a accru et diversifié ses volumes transportés et ouvert des perspectives d’activités vers les pays limitrophes tels que le Libéria, la Guinée et prochainement vers le Mali dès la réalisation de l’axe Bougouni-Odienné. Activités En attendant que les conditions soient remplies pour la réalisation des investissements proposés par le schéma directeur, il faut pouvoir maintenir, en bon état de fonctionnement de l’existant. • Construction d’un cordon longitudinal de 530 m • Construction de deux (2) brise-lames de 110 m chacun • Atelier de sensibilisation des populations et autorités locales sur le 51 • • phénomène d’érosion côtière Suivi et évaluation Suivi de station de référence par les comités villageois Fiche projet n ° Priorité 003 - Côte d’Ivoire Lutte contre les pollutions accidentelles Titre du Project DEVELOPPEMENT DES PLANS D’URGENCE DE LUTTE CONTRE LES DEVERSEMENTS DES HYDROCARBURES (PLANIFICATION DES ACTIONS D’INTERVENTION) Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires financiers Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère des Mines et de l’Energie, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’Hôtellerie, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé, ONG en environnement (FEREAD, ESSOR), les communautés locales, le Centre de Recherche en Ecologie, le Centre de Recherches Océanologiques FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en environnement FEM, DANIDA, Banque Mondiale, Coopération Suisse, Coopération Iranienne, Coopération Chinoise, Coopération Indienne, Coopération Canadienne, Coopération Française 52 Coût Global estimatif Financement Extérieur Contre partie nationale Durée Objectif Objectifs spécifiques Justification 2.572.000 US$ 1.972.000 US$ 600.000 US$ 3 ans Prévenir et combattre les déversements en temps réel afin de gérer durablement les milieux aquatiques • Mettre en place un plan d’intervention d’urgence pour contenir les marées noires • Protéger les écosystèmes, les habitats naturels et les ressources socioéconomiques • Mettre en oeuvre la convention OPRC et le protocole de la convention d’Abidjan • Permettre aux responsables de lutte d’optimiser leur réponse an cas de pollution ou menace de pollution La zone côtière ivoirienne, avec ses écosystèmes lagunaires et estuariens, ses forêts humides, ses forêts marécageuses, ses forêts de mangroves, ses savanes de basse mer et autres, est très riche en ressources biologiques. Presque la moitié de la population ivoirienne vit dans cette zone et dépendent d’elle pour leur sécurité alimentaire et bien être général. Cette zone ploie sous les assauts de la population et cette pression a déclenché une dégradation généralisée des ressources: surexploitation de la pêche côtière de façon chronique, destruction des habitats tels que les forêts de mangroves, les zones humides etc. Egalement, au nom du développement, des ressources côtières vulnérables, constituant des écosystèmes parmi les plus productifs et biologiquement les plus diversifiés, sont affectées et ravagées par un certain nombre d’activités: l’agriculture industrielle, les déversements des eaux usées urbaines et des ménages, l’extraction de sable, les pollutions par les hydrocarbures et autres produits dangereux. De plus, l’importance de la production pétrolière et du transport du produit en Afrique de l’Ouest et du Centre et plus particulièrement en Côte d’Ivoire, présentent un risque non négligeable de pollution à l’échelle nationale mais également régionale. La garantie d’une intervention rapide et efficace lors d’un déversement implique que le processus de planification d’urgence au niveau de chaque pays intègre une cartographie des zones sensibles susceptibles d’être affectées par une pollution en vue de la réalisation de la carte de vulnérabilité de la zone côtière. La mise en oeuvre de la Convention de 90 sur la préparation, la lutte et la coopération en matière de pollution par les hydrocarbures (Convention OPRC 90) ainsi que le protocole de la Convention d’Abidjan relatif à la coopération en matière de lutte contre les pollutions en cas de situation critique nécessite que des mesures d’intervention d’urgence soient prises. 53 Activités Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires financiers Coût Global estimatif Financement Extérieur Contre partie nationale Durée Objectif Objectifs spécifiques Cette Activité ou projet de réalisation de la carte de vulnérabilité de la zone côtière sera un outil indispensable pour les décideurs et les responsables des opérations sur site en cas d’accident. • Réalisation de l’atlas de vulnérabilité du littoral • Ratification des conventions leur mise en œuvre • Développement des plans d’urgence • Renforcement des capacités (exercices de simulation, formations) • Renforcement des capacités des laboratoires • Information, éducation et sensibilisation • Suivi et evaluation 004 - Côte d'Ivoire Réduire les pollutions d’origine terrestres des écosystèmes aquatiques PROJET DE REUTILISATION – VALORISATION DES DECHETS SOLIDES POLLUANT LES ECOSYSTEMES AQUATIQUES Ministère de l’Environnement, Eaux et Forêts Ministère de l’agriculture, Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Ministère de la Jeunesse, du Sport et de la Salubrité Urbaine, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère du transport, Ministère de la construction, de l’Urbanisme et de l’habitat, Ministère des infrastructures économiques, Ministère du tourisme et de l’Artisanat, Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère des Mines et de l’Energie, Ministère de l’Industrie et de la promotion du secteur privé, Ministère de la Communication, ONG en environnement (FEREAD, ESSOR), les communautés locales, le centre de recherche en écologie, le centre de recherches océanologiques FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en environnement FEM, PNUD, UE, DANIDA, BAD, Banque Mondiale, Coopération Chinoise, CRDI, Coopération Canadienne, Coopération Française, SHELL, MOBIL, TOTAL, UNILEVER, PETROCI, SIR, ELF, ROYAL, Fondations, ONG compétentes en la matière 780.000 US$ 400.000 US$ 380.000 US$ 5 ans L’objectif principal de cette activité ou projet est la valorisation et ou la réutilisation des déchets solides plastiques. • En complément avec le Activité ou projet sur le ramassage ou la collecte des déchets solides plastiques regrouper ces déchets dans 54 Justification un lieu approprié pour le lessivage, le séchage et le rangement • Procéder à la valorisation des sachets plastiques en pot de fleur, bassine, poubelle améliorée, planche plastique pour laver les habits, seaux de différentes tailles • Signer des conventions ou des conventions de partenariat avec les structures nationales ayant déjà commencé la transformation dans les domaines • Mettre en place une politique de commercialisation et commercialiser les produits valorisés • Promouvoir les emballages biodégradables ou simplement augmenter les coûts de tous les emballages en plastique • Contribuer à la législation sur l'usage des sachets plastiques dans le sens de son interdiction Les sachets plastiques, les sandales, les pneus etc. sont des produits utilisés couramment par les populations. Les sachets plastiques font partie depuis quelques temps des habitudes des populations ivoiriennes et se retrouvent comme produits d’emballage dans les supermarchés, les marchés urbains et les marchés ruraux. De plus, ces sachets sont utilisés pour l’emballage de tous les produits alimentaires vendus en plein air comme de l’eau, les galettes etc. Ces sachets sont tellement utilisés qu’aujourd’hui l’on retrouve des boutiques spécialisées dans leur commercialisation. Ces derniers malheureusement ne font pas l’objet de gestion et se retrouvent généralement sur les berges et dans les milieux aquatiques entraînés par les eaux de pluie et de ruissellement. Avec la croissance démographique de la population galopante, appuyée de la crise socio-politique et la pauvreté grandissante, la plupart des populations provenant des zones de guerre ont perdu leurs biens et services. Pour faire face à cette situation, ces populations se sont converties généralement dans la vente en plein air des produits alimentaires ou dans les vivriers sur les marchés urbains. Ces produits sont emballés dans des sachets plastiques. Sociétés existantes et capacités: Au niveau du pays et particulièrement à Abidjan, il existe de nombreuses industries y compris celles oeuvrant sur la valorisation ou la réutilisation des sachets plastiques. Ces dernières basées dans la zone industrielle de Yopougon fabriquent actuellement à partir de sachets plastiques de nombreux produits qui sont demandés sur les marchés. Activités • • • • Regroupement des déchets solides plastiques en un lieu approprié pour le lessivage, le séchage et le rangement Valorisation des sachets plastiques en pot de fleur, bassine, poubelle améliorée, planche plastique pour laver les habits, seaux de différentes tailles Signature de conventions ou des conventions de partenariat avec les structures nationales ayant déjà commencé la transformation dans les domaines Mise en place une politique de commercialisation et 55 Suivi-Evaluation commercialiser les produits valorisés • Promotion des emballages biodégradables ou simplement augmenter les coûts de tous les emballages en plastique • Contribution à la législation sur l'usage des sachets plastiques dans le sens de son interdiction Collecte en continu des sédiments Fiche projet n ° Priorité Titre du Project 004 Bis - Côte d’Ivoire Réduire les pollutions d’origine terrestre des écosystèmes aquatiques GESTION DES DECHETS SOLIDES POLLUANT LES ECOSYSTEMES AQUATIQUES Organisme Responsable Partenaires extérieurs Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires financiers Ministère de l’Environnement, Eaux et Forêts Coût Global estimatif Financement Extérieur Contre partie nationale Durée Objectif Objectifs spécifiques FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en environnement FEM, PNUD, UE, DANIDA, BAD, Banque Mondiale, Coopération Chinoise, CRDI, Coopération Canadienne, Coopération Française, SHELL, MOBIL, TOTAL, UNILEVER, PETROCI, SIR, ELF, ROYAL, Fondations, ONG compétentes en la matière 400.000 US$ 200.000 US$ 200.000 US$ 5 ans Le principal objectif est la collecte des déchets solides d'origine terrestres en vue d'améliorer l’esthetique des plages du littoral, des berges lagunaires et améliorer la qualité des eaux marines. Le principal objectif est la collecte des déchets solides d'origine terrestre en vue d'améliorer l’esthetique des plages du littoral, des berges lagunaires et améliorer la qualité des eaux marines. • Caractériser et cartographier les déchets solides d'origine terrestre • Créer un réseau de collecteurs de déchets solides non déposé dans des poubelles (littoral, plage et milieu aquatique) • Créer un modèle de poubelle améliorée (fixé mais que l'on peut enlever) avec clefs, une couleur par quartier, décorées, un code d'utilisateur par habitant et encourager son usage par toutes les populations • Former, sensibiliser et éduquer les populations • Initier la journée propreté soutenue par le prix de la propreté pour 56 Justification les collecteurs de déchets solides La pollution par les déchets solides affecte généralement les zones marines côtières et les lagunes. Ce sont essentiellement objets en plastique notamment les sachets plastiques, les chaussures plastiques, les pneus, les poupées, les préservatifs etc. Des déchets solides organiques et minéraux se notent dans les milieux aquatiques, sur les berges lagunaires et les plages. Les déchets solides organiques (plantes flottantes), minéraux ou en plastique sont de façon générale jetés dans des poubelles ou des sachets plastiques ou dans des coffres exposés directement en plein air. Ces derniers sont régulièrement visités par des personnes à recherche de divers éléments pour les vendre. Ce faisant, les contenus de ces engins sont déversés à même le sol. De plus, durant les saisons de pluie, certaines poubelles sont renversées par la force des eaux de ruissellement et leurs contenus sont aussi déversés par terre. Enfin, il faut signaler que certains chiens et chats errants contribuent à déverser les contenus des poubelles et des coffrets par terre au moment ou ceux-ci recherchent leurs aliments. Tous ses déchets sont véhiculés par les eaux de pluie et les eaux de ruissellement dans les milieux marins, marins côtiers et dans les lagunes. Outre ces déchets, il faut signaler aussi les déchets solides d'origine marine c'est à dire les déchets solides produits par les navires comme les goudrons etc. La mauvaise gestion des déchets solides accentue la dégradation et l'abandon des milieux et particulièrement les plages par les populations riveraines et les touristes. Activités Pour y remédier, des actions de ramassage ou de collecte mécanique ou automatisée doivent être mises en oeuvre afin de contribuer à la régénération de la biodiversité, la préservation de la qualité des milieux naturels et du cadre. • Caractérisation et cartographie des déchets solides d'origine terrestre • Création de quatre réseaux de collecteurs de déchets solides non déposé dans des poubelles (littoral, plage et milieu aquatique) • Fabrication d’un modèle de poubelle en plastique (fixé mais que l'on peut enlever) avec clefs, une couleur par quartier, décorés, un code d'utilisateur par habitant et encourager son usage par toutes les populations • Edition ou production des documents sur les poubelles (gestes à faire, entretient etc.) • Formation, sensibilisation et éducation les populations • Initiation de la journée propreté soutenue par le prix de la propreté pour les collecteurs de déchets solides • Contribution à la législation sur la gestion des déchets solides • Suivi-évaluation 57 Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires financiers Coût Global estimatif Financement Extérieur Contre partie nationale Durée Objectif Objectifs spécifiques Justification 005 - Côte d'Ivoire Augmenter les ressources halieutiques par la mise en place d’un plan de gestion et la création d’une aire marine protégée PROJET DE REALISATION D’UN PLAN DE COGESTION DES MILIEUX MARINS, COTIERS ET LAGUNAIRES Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Ministère de la Production animale et des ressources Halieutiques et Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère des Mines et de l’Energie, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’Hôtellerie, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé, ONG en environnement (FEREAD, ESSOR), les communautés locales, le centre de recherche en écologie, le centre de recherches océanologiques FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en environnement FEM, PNUD, FFEM, CTB, JICA, ACDI, BID, UE, BAD, DANIDA, IRD, FIBA, Banque Mondiale, Coopération Suisse 1 million US$ 400.000 US$ 600.000 US$ 5 ans Créer un plan de cogestion des milieux marins, côtiers et lagunaires • Etudier et caractériser les milieux marins, côtiers et lagunaires • Etudier et caractériser les productions des milieux marins, côtiers et lagunaires • Etudier et caractériser les importances socio-économiques des milieux marins, côtiers et lagunaires tout en incluant les facteurs de vulnérabilité et de risque • Renforcer les capacités des formateurs • Acquérir des équipements et des appareils techniques pour le renforcement de la logistique des formateurs • Proposer un plan de cogestion des milieux marins, côtiers et lagunaires en impliquant les acteurs • Informer, sensibiliser et former les acteurs • Mettre en place un réseau de suivi des collectes de données impliquant les acteurs Les chercheurs nationaux, vers les années 1970 et 1980, avec l’accroissement des connaissances et le développement dynamique de la pêche des ressources marines et lagunaires, se sont rendu compte que celles-ci, bien que renouvelables, pouvaient disparaître. 58 A partir de ce constat, de nombreux travaux vont être exécutés en vue de connaître les milieux et de déterminer l'état des ressources et de leurs exploitations. Ces travaux ont ainsi montré les différents types d’engins utilisés, les embarcations, leur nombre en fonction des zones de pêche, l'origine socioculturelle des pêcheurs, les stratégies de pêches et les activités postpêche. Activités Le constat global, c’est que les activités de pêche dans tous les milieux marins, côtiers et lagunaires ne sont pas soutenues par des plans de gestion établis en impliquant les acteurs. Seuls, des recommandations de gestion et par endroits des initiatives et des prémices de plan de gestion sont enregistrées comme en lagune Aby (comités villageois de surveillance, baies de réserve etc.) ou simplement des plans de gestion traditionnels qui sont mis en oeuvre par les autorités villageoises. Cellesci ne respectant pas le Code de Pêche Responsable de la FAO. • Etude et caractérisation des milieux marins, côtiers et lagunaires • Etude et caractérisation des productions des milieux marins, côtiers et lagunaires • Etude et caractérisation des importances socio-économiques des milieux marins, côtiers et lagunaires tout en incluant les facteurs de vulnérabilité et de risque • Participation des formateurs à des ateliers et des cours de formation • Acquisition des équipements et des appareils techniques pour le renforcement de la logistique des formateurs • Conception et réalisation du plan de cogestion des milieux marins, côtiers et lagunaires en impliquant les acteurs par la définition des aires marines et lagunaires de reproduction à protéger, des quotas de captures par pêcherie etc. • Réalisation d’ateliers d’Information, sensibilisation et de formation des acteurs • Création de réseaux de suivi des collectes de données impliquant les acteurs et création de réserves des populations riveraines • Adoption de la nouvelle loi sur la pêche 59 GABON 60 Fiche projet n ° Titre du Project 001 - Gabon Durée 5 ans MISE EN PLACE D’UN OBSERVA TOIRE DE LA MER DANS LE CADRE DU RENFORCEMENT DES CAPACITES HUMAINES ET INSTITUTIONNELLES POUR LA CONSERVATION DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ET L’UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES MARINES ET COTIERES Organisme Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du Responsable Développement Durable Secrétariat Général Direction Générale de l’Environnement B.P. 512 Libreville Tel: (241) 72 27 00 / 76 39 05 / 76 61 81 Partenaires • l’Etat Gabonais • la coopération bilatérale et multilatérale nationaux • les opérateurs privés locaux • toute coopération multiforme • les agences d’aide traditionnelles Partenaires • le projet GCLME • les agences du Système des Nations Unies (Banque Mondiale, extérieurs FEM, PNUD, PNUE, GEF, etc.) Coût Global 5.781.250 $ US estimatif Objectifs L’objectif général consiste à renforcer les capacités matérielles du Centre National de Données et de l’Information Océanographiques (CNDIO) et des structures locales en charge de la gestion du domaine marin, à travers l’implantation d’un réseau national d’observation côtière pour la réalisation du système d’information marine du Gabon. Objectifs • Approfondir le diagnostic environnemental de la zone côtière du spécifiques Gabon • Etudier et d’améliorer les prédictions de marée • Augmenter les sondages hydrographiques (bathymétrie) • Etudier les niveaux extrêmes de la marée pour l’aménagement des ouvrages côtiers • Etudier les variations climatiques du niveau marin, • Permettre l’actualisation des données de l’annuaire de marée, • Elaborer un système d’observation de la zone côtière qui permettra la constitution d’une base de données exploitables par l’ensemble des utilisateurs Justification Ce projet est une réponse aux attentes des utilisateurs de l’espace maritime du Gabon, notamment les professionnels du transport maritime et de la pêche, les industries portuaires et offshore, les scientifiques de même que les pouvoirs publics qui doivent prendre des décisions en vue de 61 Activités SuiviEvaluation l’aménagement intégré de la zone côtière. Le projet consiste à aménager une station de recherche marine, implanter des postes d’observation côtière et installer un certain nombre d’instruments de mesures le long du littoral gabonais afin de fournir en continu des données relatives à l’océanographie et à la météorologie maritime qui manquent cruellement dans ce pays. Le projet devrait permettre une production de l’information océanographique, toute l’année, afin d’améliorer la sécurité de la navigation, le suivi de l’élévation du niveau de la mer, la prévention de la pollution et la protection des rivages marins. • Mission exploratoire sur toute la zone côtière • Collecte et traitement des données de terrain • Missions à l’étranger pour la collecte des données réalisées par les partenaires étrangers (IFREMER, SHOM, etc.) • Restitutions préliminaires à différents niveaux institutionnels • Etude de faisabilité pour le changement de statut du CNDIO et de la création des stations d’observation côtière sur le littoral gabonais • Atelier de validation du projet auprès des acteurs locaux, du Gouvernement et des bailleurs de fonds • Renforcement des capacités humaines (formation) • Renforcement des capacités techniques (acquisition, achat) • Atelier de validation du projet auprès des acteurs locaux, du Gouvernement et des bailleurs de fonds Permanent 62 Fiche projet n ° 002 - Gabon MISE EN PLACE D’UN SUIVI DE LA QUALITE DES EAUX LITTORALES Titre du POUR LA CONSERVATION DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ET Project L’UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES MARINES ET COTIERES Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du Développement Durable Secrétariat Général Organisme Direction Générale de l’Environnement Responsable B.P. 512 Libreville Tel: (241) 72 27 00 / 76 39 05 / 76 61 81 • l’Etat Gabonais Partenaires • la coopération bilatérale et multilatérale • les opérateurs privés locaux nationaux • toute coopération multiforme • les agences d’aide traditionnelle Partenaires • le projet GCLME • les agences du Système des Nations Unies (Banque Mondiale, FEM, PNUD, extérieurs PNUE, GEF Coût 582.292 $ US estimatif Durée 5 ans Objectifs Les études menées dans le cadre de stage de fin de cycle ou de mémoire de maîtrise (MOMBO 1997; ANGUE MEZUE 2002; MOUTSINGA 2006) ont permis d’avoir une première appréciation de l’état de nos plages et donc de notre littoral. Ces études ont montré que les eaux littorales du Gabon sont généralement dégradées par l’activité humaine et surtout les rejets d’ordures ménagères et de déchets de tout genre. Ces études nous ont donc édifié dans la mise en place d’un suivi régulier de ces eaux. Les connaissances actuelles sur la qualité des eaux littorales se sont limitées à très peu études. C’est donc un domaine d’investigation encore méconnu, en effet, aucune étude à long terme n’a été menée à l’heure actuelle. Les études déjà faites ne sont limitées qu’à quelques jours et voir à quelques mois d’investigation et sur une seule zone d’investigation (Libreville-Owendo) et aucune publication n’a été faite sur ce sujet. Ce projet de recherche permettra de mieux connaître l’état actuel de la qualité des eaux de notre littoral, de contribuer à la mise en place d’un plan de gestion environnemental de ces milieux (littoral, mer et océan) et de mettre en place également, à long terme, un cadre juridique de gestion des milieux littoraux et marins. • Connaissance sur la qualité des eaux littorales du Gabon Objectifs • Connaissance des différents polluants spécifique • Cartographie des zones polluées • Elaboration d’une méthode d’analyse/ comparaison avec la méthode proposée dans la bibliographie • Acquisition et maîtrise des outils d’analyse • Elaboration d’une méthode de suivi des eaux littorales en utilisant un SIG Justification • Le suivi régulier de la qualité de ces eaux • La préservation et la conservation des espèces vivantes • Amélioration de la santé des populations • Meilleures maitrise des rejets et des polluants 63 • Justificatio Préservation des milieux littoraux et marins et des ressources halieutiques des pollutions Les eaux littorales du Gabon sont généralement dégradées par les activités humaines à savoir une forte industrialisation et une urbanisation non maitrisée localisée en majorité autour du littoral. Ce qui entraine des introductions des polluants de nature divers : ordures ménagères et déchets industriels et commerciaux. Ces rejets sont à l’origine de la pollution des eaux littorales et marines. Les pollutions des eaux littorales peuvent avoir comme conséquences la destruction des écosystèmes littoraux et marins et donc des espèces y afférentes mais également la contamination de l’homme après consommation des produits du littoral et de la mer. En effet, la pollution des eaux entraine par bioconcentration (accumulation des polluants dans un organisme vivant) la destruction des organismes vivants et par bio-magnificence (concentration des polluants dans la chaine alimentaire) l’intoxication de toute la chaine alimentaire et contaminé ainsi l’homme qui se trouve au bout de cette chaine. La bonne qualité des eaux littorales est donc un enjeu de société majeur, car les eaux littorales sont capitales pour la survie de la biodiversité marine et pour la santé humaine. Les milieux littoraux et marins présentent une forte biodiversité, mais cette dernière n’est pas inépuisable. Les pollutions de ces milieux mettent en péril la pérennité des espèces présentes dans ces milieux et menaces la santé humaine. L’homme est contaminé par ces polluants soit directement en rentrant en contact avec l’eau polluée ou en consommant les produits halieutiques contaminés; dans les deux cas de figure, cela peut provoquer des problèmes de santé publique. Les eaux littorales sont les lieux d’une importante activité de pêche artisanale maritime (5000 T/an) concentrée à Cocobeach, Libreville, Port-Gentil et Mayumba. Cette pêche est une activité pourvoyeur d’emploi et de ressource pour les sociétés et les artisans pêcheurs qui pratiquent cette activité. Il est donc nécessaire de protéger les eaux littorales afin de préserver les ressources marines pour que perdure l’activité de pêche. • Identification des sites d’échantillonnage Activités • Acquisition du matériel de prélèvement • Enquêtes socio-économiques • Prélèvement des échantillons d’eau • Analyse des échantillons d’eau • Traitement des résultats et mise en place d’une base de données • Vulgarisation des résultats et mise en place des niveaux d’alerte sur le littoral 64 Fiche projet n ° Priorité 003 - Gabon • Sensibiliser les populations sur l’intérêt de conserver les mangroves • Accompagner le processus devant conduire à la préservation des mangroves Titre du Project Localisation Organisme responsable Partenaires nationales • Gestion durable des zones de production CONSONSERVATION DES MANGROVES POUR LA PROTECTION DU LITTORAL ET L’AMENAGEMENT DES PECHERIES ARTISANALES Baie de la Mondah, Delta de l’Ogooué et et Mayumba. Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du Développement Durable Secrétariat Général Direction Générale de l’Environnement B.P. 512 Libreville Tel: (241) 72 27 00 / 76 39 05 / 76 61 81 Ministère de l’Environnement, Mi nistère des Pêches, Ministère du Tourisme, Ministère de l’Enseigneme nt Supérieur et de la Recherche, Ministère de l’Education Nationale, Ministère de la Culture, Ministère de l’Aménagement du Territoire, ONGs UICN, WCS, OIBT, FAO, GEM-CG Partenaires internationaux Coût estimatif Global Durée 3 ans Objectifs Maintenir la viabilité des formations des mangroves par un aménagement des alentours de la Baie de la Mondah. Les mangroves sont définies comme des écosystèmes où se développent les forêts de palétuviers, dans la zone de balancement des marées des régions littorales intertropicales. Elles colonisent dans ces régions près de 75% des côtes, principalement dans les embouchures. Justification 420 000 $US Les mangroves, comme toutes formations forestières du Gabon, subissent une pression et une exploitation anarchique sans une aucune protection active ni plan de gestion. Cette exploitation, parfois très sélective, conduit à un appauvrissement progressif de la biodiversité des mangroves dans la baie de la Mondah, le delta de l’Ogooué et Mayumba. En raison des menaces qui pèsent sur les ressources des mangroves, il est indispensable de les protéger. Cette protection pourrait garantir une survie aux espèces de la faune qui les utilisent comme habitat. Afin de permettre une conservation durable de ces écosystèmes, l’alternative aux populations, qui les utilisent comme bois de chauffe ou pour la construction, serait de les amener à s’impliquer dans un programme d’utilisation d’autres espèces que les palétuviers, et d’évaluer avec elles, le niveau de dégradation de ces écosystèmes. 65 Activités • • • • • • SuiviEvaluation Missions d’identification des pêcheries littorales dans la Baie de la Mondah, le Delta de l’Ogooué et Mayumba Etude de faisabilité pour la gestion des pêcheries littorales Elaboration d’une Cartographie et un SIG des pêcheries dans la Baie de la Mondah, le Delta de l’Ogooué et Mayumba Elaboration d’une Cartographie et SIG des sites critiques Elaboration et amélioration de la base de données sur les pêcheries dans la Baie de la Mondah, le Delta de l’Ogooué et Mayumba Renforcement des capacités humaines et techniques Permanent 66 GHANA 67 Project No. Priority Project Title Organization Responsible 001-Ghana The near-shore waters encompassing Ankobra and Amanzuri estuaries, and the Cape Three Points area. ESTABLISHMENT OF MARINE PROTECTED AREAS IN WESTERN REGION Technical Administrative Professor Ebenezer O. Correspondence: Correspondence: Owusu Dr. George A. Darpaah Professor D. K. Attuquayefio Department of Animal Biologyand Conservation Science Department of Animal Biology and Conservation Science University of Ghana Legon, Ghana Faculty of Science Faculty of Science Email: [email protected] Tel: +233 244-873568 University of Ghana University of Ghana Legon, Ghana Legon, Ghana Email: georgedarpaah@yah oo.co.uk Email: [email protected] Tel: +233 243-319315 Tel: +233 246213315 Courier Delivery: Room # 67, DABCS Building, UG, Legon Estimated Cost Total US $6,200,000 Duration 5 Years Objectives (specific) • • Conserve and maintain a representative area of the fauna and flora ecosystem, the beaches, other ecological facilities, including the diversity of species within the project area Encourage public understanding, appreciation and enjoyment of the natural resources through interpretation, education and provision of recreational facilities 68 • Justification Activity Enhance understanding of the development of these natural resources in a manner which would generate revenue, thus providing an economic justification for the use of scarce resources and land to fulfill the conservation objective • Promote research on the resident fauna and flora and other ecosystems such as mangroves and sea grasses for the purposes of supporting the management and education programmes in the protected areas Pelagic and demersal fish stocks are rapidly dwindling due to overfishing and use of inappropriate fishing methods. Fish landings show high levels of juvenile fish, suggesting that the fishery in Ghana is being degraded by the use of inappropriate methods. Efforts to ensure self-regulation by fishers through the formation of community-based fisheries management committees have not yielded the desired results. Establishment of marine protected areas would protect juvenile fish and gravid fish and enhance nature and biodiversity conservation, and bring about the recovery of depleted fish stocks. Baseline study to be conducted for the chosen area • Conduct survey to determine sites for marine protected areas • Define baseline catch and effort data, and trends • Sensitize and educate fishermen and general public on the value of marine protected areas to fisheries development • Delineation of site for the marine protected areas • Delineation and zoning of management boundaries • Enact legislation to back the creation of marine protected areas • Procurement and installation of artificial reef system in marine protected areas • Development and implementation of a participatory management framework for the marine protected areas established Institution of social safeguards • Develop and institute alternative livelihood support programme Monitoring and information dissemination • Fishery stock assessment • Stakeholder fora to discuss results • Publications Project No. Project Title Organization Responsible 002 - Ghana COASTAL AQUACULTURE & MARICULTURE DEVELOPMENT AS A RATIO NAL BASIS FOR SUSTAINABLE FISHERIES DEVELOPMENT AND BIODIVERSITY CONSERVATION IN THE GCLME PROJECT AREA Fisheries Commission, Marine Fisheries Research Division Mr. Paul Barnnerman 69 Head, Marine Fisheries Research Division Fisheries Commission Tema Email: [email protected] Estimated Cost Duration Objectives Justification Activities Ms. Doris Yeboah Fisheries Commission Accra Email: [email protected] Tel: +233 242 774779 Total US $2 million 5 Years The project, as designed, ai ms at attending to the problems enumerated for the current status of our fishery; dwindling fish stocks being chased by a horde of fishers and its attended socio-economic upheavals and global environmental problem associations. The proponents of this project are of the view that the overall objectives of this project - using science and technology, through research, to bring development to the communities - fits into the developmental objectives of the Guinea Current Large Marine Ecosystem (GCLME) and its development partners, and that a support for this project will affect many lives positively to the mutual benefit of the governments and people of GCLME project area as well as the world community at large. The project design focuses on the problem of overfishing and its consequent outcome of biodiversity loss in the Gulf of Guinea. Overfishing in most parts of the developing world is nothing new but allowing the process to continue unchecked, from one region to the other, is the major problem that requires immediate remediation. The causes of the problem are many and cross-cutting but this project design will focus major attention on five: i. Inadequate fish supply ii. Lack of employment iii. Difficulty in enforcing available fishing regulating policies iv. Technology Creep (too many vessels and equipment going after limited fish stocks) v. Poaching (largely from foreign fishing vessels and shrimpers) • Introduction of marine ranching • Development of the coastal lagoons for seeding and harvesting at designated periods • Introduction of brackish water aquaculture • Introduction of inland aquaculture at various cultural levels • Development of coastal mangrove swamps to boost the nursery grounds of the inshore fish and shrimp resources • Development of the turtle nesting grounds for tourist viewing 70 • • • • Project No. Project Title Location Organization Responsible Estimated Cost Duration Objective Justification and biodiversity conservation Introduction of local habitable structures along the coasts for tourism Introduction of mechanism for keeping the beaches clean with the provision of lavatories at strategic areas on the beach Checks on beach sand winning Community education on the merits and demerits of the project 003 - Ghana REHABILITATION OF TEMA TOWNSHIP CENTRAL SEWAGE TREATMENT FACILITY Tema Mr. E.A. Mba Head, Waste Management Department Tema Metropolitan Assembly P.O. Box 301 Tema Ghana Email: [email protected] Tel:+233 244 284795 Mr. Asare Bediako Brempong Coordinating Director Tema Metropolitan Assembly; P.O. Box 301 Tema Ghana Total US $7 million 3 Years Rehabilitate the sewage treatment facility serving the Tema West township to reduce pollution and health risks associated with contaminated fish. The Tema Central Sewage System is a constructed wetland receiving between 16,000 and 20,000 cubic meters of domestic sewage, industrial and commercial waste water daily. It is located on the fringes of the Sakumo Ramsar site. Following the breakdown of the facility since late 2000, the entire volume of sewage and waste water is discharged untreated directly into the near-shore. Although no data on water quality has been gathered from the nearshore area within the vicinity of the outfall, there is reason to believe that the water quality has been greatly compromised. That impact could seriously affect biological productivity and lead to alga bloom. 71 Fish caught in the near-shore area by artisanal fishery is susceptible to high levels of microbial contamination and attendant health risk to consumers. Rehabilitation of the central sewage system would stem the highlevel of pollution and restore the health of the near-shore, enhance the value of fish and make the beach attractive for tourism development. Activity Rehabilitation of Pumping Stations (PS) • • • Install 3 additional pumps in ps 1, 2, 3 Additional wet well in PS 1,2,3 Remove silt from wet wells, screen tanks and repair damaged studs, replace pump bearings, ground packing and grease equipment at PS 1,2,3 Rehabilitate Treatment Plant • • • • • • Repair aerators in aerated pond Install aerators in two (2) remaining un-aerated ponds Restore electricity to treatment plant Repair/ replace fitting such as penstocks, control valves and spindles Clean 10 (n0) discharge pipes Provide bottom lining in all ponds Rehabilitate Reticulation System • • • Project No. Project Title Organization Responsible Remove silt from manholes, rod and flush trunk sewers Clean sewer mains Replace 150mm diameter pipes with 250mm diameter pipes 004 - Ghana RESTORATION OF THE ECOLOGICAL AND FUNCTIONAL INTEGRITY OF THE THREATENED SAKUMO RAMSAR SITE Wildlife Division of the Forestry Commission Mr. Nana Kofi Adu-Nsiah Email: [email protected] +234 (0)244 107143 Mr. Charles C. Amankwah Email: [email protected] +233 (0)244 262467 72 Estimated Cost Duration Objective Justification Activities Total US $210,000 3 Years To institute management measures that would reverse the degradation trend and improve on the biological diversity and productivity of the Sakumo Ramsar site, especially for lagoon fisheries and water birds without unduly restricting the options of local resource users benefiting from compatible livelihood activities within the site. • The Sakumo Ramsar site encloses 1,364.35 hectares and is home for nearly 70 species of water fowl of which estimated maximum numbers are 30,000. The site is one of the coastal areas important for water birds, including species of global conservation interest • The lagoon has cultural significance as fetish for the indigenes of Tema and the Black Heron Egretta ardesiaca is considered sacred and protected by local taboos • Three species of marine turtle Lepidochelys olivacea, Chelonia mydas and Dermochelys coriacea have been recorded nesting on the beach • The site supports significant brackish water fishery; annual yield is estimated at 114 metric tons with a maximum potential of 120 tons per annum • The area has high educational and recreational value, being one of the few ‘green’ areas left in the rapidly expanding Accra–Tema metropolis, which has one of the highest urban growth-rates within the coastal zone of Ghana • Demolish all unauthorized structures to secure the site from degradation • Undertake consultations among relevant stakeholders (WD, Tema planning authorities, Ashiaman Municipal Assembly, Klagon and Lashibi communities, NGOs) to prevent and control future occurrences of activities inimical to the Site • Re-pillar (where absent) the boundary-line to enhance physical boundary demarcation • Prepare and implement plan to facilitate the management of a compatible land use zoning – tree plantation sites, farming and animal grazing areas, fishing grounds, bird nesting and breeding sites, recreational areas, etc • Plant trees on boundary-line to establish clear boundary perimeter • Provide billboards/information posts at vantage points indicating the existence of the Ramsar Site and prohibited activities • Introduce the Community Resource Management Area concept and establish a functional stakeholder-based Community Resource Management Committee • Strengthen capacity of WD staff and local youth groups to 73 • • • Project No. Project Title Location Organization Responsible educate communities and monitor outcomes of project interventions Control pollution from effluents, using constructed wetland to retain and treat municipal waste water entering the Site from Ashiaman; and enforce compliance of upstream industries to provisions of the environmental assessment regulations, L.I. 1652 Prepare guidance for “landowners” who have justification to stay close to, or do compatible livelihood activities for implementation Revisit traditional ‘close season’ concept as a tool for fishery management 005 - Ghana COLLABORATIVE MANAGEMENT OF THE SPREAD AND IMPACTS OF MARINE ALGA BLOOM IN THE INSHORE WATERS BETWEEN WEST CAPE THREE POINTS (GHANA) AND EAST OF AB IDJAN (COTE D’IVOIRE) Western Region Mr. D.S. Amlalo Ag. Executive Director Environmental Protection Agency P.O. Box M326 Accra, Ghana Email: [email protected] Tel: +233 0302 664697/8 Cell: +233 244 277099 Mr. Kofi Agbogah Programme Coordinator Coastal Resources Centre-Ghana Tel +233-3120-47163 Mob:+233-244-678007 Email: [email protected] Estimated Cost Duration Objectives (specific) Ms. Hawa Bint Yaqub Head, Oceanography Dept Marine Fisheries Research Division Fisheries Commission Tema, Ghana Total US $2 million 5 Years To develop collaboration between the officials of Ghana, Cote d’Ivoire and other partners to undertake: • Research into the dynamics of the proliferation and eastward spread of the marine alga bloom between Ghana and Cote 74 Justification d’Ivoire • Identify the sources of nutrient inflows that support the proliferation of the algae • Develop and institute joint interventions to reduce and stem the occurrence of the bloom • Develop, train and enlist the affected population in alternative livelihood programmes The incidence of marine alga bloom - which first occurred as seasonal blooms in the near-shore west of Big Assini in Cote d'Ivoire and the west of the Amanzuri River - has now assumed a perennial problem occurrence. It has spread farther upstream into the Amanzuri and east into the brackish waters of the Ankobra River, which are important fish spawning and recruitment grounds. The alga bloom has significantly impacted adversely on near-shore fishery in three districts of the We stern Region of Ghana. The result has been dwindled fish catch and damage to fishing gear. The livelihoods of nearly 30% of the coastal dwellers in the affected districts have been severely affected, thus deepening poverty levels. Activity The decaying mass of algae strewn on the beaches emits offensive gases and poses a significant threat to coastal dwellers. It is also probable that this provides additional nutrient to refuel another cycle of the alga bloom. Without appropriate early interventions, it is feared that the alga bloom could spread farther eastward to other significant fish spawning and recruitment grounds. • Pollution control measures for agro-industrial activity within the adjoining land • Research into the dynamics of occurrence and spread of the alga bloom • Physico-chemical studies • Ecological studies • Socio-economic impact studies • Alternative livelihood programme for the severely affected population 75 GUINEE 76 Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Localisation Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires extérieurs Partenaires financiers Coût estimatif Global Financement Extérieur Contre partie nationale Durée Objectifs spécifiques Justification 001 - Guinee Déterminer des Aires pour la conservation des écosystèmes, des habitats, des espèces et des paysages et procéder à leur classement au profit de l’Etat ou des communautés rurales. CONSERVATION DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ET DEVELOPPEMENT DURABLE DE LA ZONE SUD DE LA MANGROVE GUINEENNE La zone sud de la Mangrove guinéenne (Commune de Matoto, Préfectures de Coyah et de Forécariah) Ministère chargé des Eaux et Forêts Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, Ministère de l’Hydraulique et de l’Energie, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère des Affaires Sociales, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère des Mines, de la Géologie et de l’Environnement, ONG compétentes en la matière, Communautés locales FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, CNUCED, ACCT, CRDI, CECA, GCLME et ONG compétentes en la matière FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KFW, FIDA, Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL, ELF, SGP, AIR France, Fondations, ONG compétentes en la matière (ADRA Guinée, Aide et Action, AFVP, Pl an Guinée, CECI, MSF/Belgique, OIC 1.215.000 US$ 121.500 US$ 1.093.500 US$ 5 ans • Renforcer la conservation in situ de la diversité biologique et l’utilisation durable de ses ressources • Assurer le maintien de l’équilibre des écosystèmes côtiers • Promouvoir toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et d’information des populations concernées • Assurer une gestion décentralisée des écosystèmes de mangrove Les forêts de mangrove en tant que domaine de transition où se mélangent les eaux continentales et marines, jouent un rôle très important dans la bio productivité des estuaires. La mangrove est généralement riche en matières organiques et protège les berges. Elle constitue un couloir de migration pour un bon nombre d’espèces d’oiseaux, de reptiles et de primates. 77 Cinq périmètres forestiers dont trois (3) situés au nord de Conakry (Soumba-Konkouré, Matéba-Rio Pongo et Rio Nunez) et deux au sud (Tabounssou, Forécariah), couvrent 30% de la superficie occupée par la mangrove. Ces périmètres, riches en espèces faunistiques et floristiques, reçoivent beaucoup d’espèces migratrices et servent de milieu de reproduction pour beaucoup d’espèces. Ces zones d’importance supportent un grand nombre d’activités économiques, notamment de nombreux acteurs dans le prélèvement de bois pour le fumage de poisson, la préparation du sel, les services divers ou pour l’énergie domestique. Les trois périmètres du nord sont en cours d’aménagement par le Projet Pilote de Gestion des Mangroves de la baie de Sangaréah, sur financement de la Communauté Economique Européenne. Activités Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Organisme Responsable Partenaires nationaux Ce projet avait pour objectif l’aménagement des 2 périmètres de la partie sud (Tabounssou, Forécariah). • Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques des structures concernées • Recueil et analyse des informations disponibles sur la question • Information et sensibilisation des populations et autorités impliquées • Inventaire de la diversité biologique et Cartographie des écosystèmes concernés • Analyse et interprétation des données recueillies et Proposition de classement • Restauration des superficies dégradées • Elaboration d’un plan d’aménagement et de gestion de la mangrove • Vulgarisation de technologies nouvelles • Enquêtes socio-économiques • Suivi et evaluation 002 - Guinée Assurer une protection convenable des réserves représentatives et primordiales pour la conservation des formes typiques de diversité biologique. CREATION D’UN PARC MARIN NATIONAL Ministère chargé de la Pêche Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Hydraulique et de l’Energie, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère des Mines, de la Géologie et de 78 l’Environnement, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’hôtellerie, Ministère du Transport et Travaux Publics, Ministère de la Défense Nationale , Ministère de l’Emploi et de la Fonction Publique, ONG compétentes en la matière, Communautés locales Partenaires FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, CNUCED, ACCT, Techniques et CRDI, CECA, ONG compétentes en la matière. Partenaires financiers: Scientifiques FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KFW, FIDA, Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL, ELF, SGP, AIR France, Fondations, ONG compétentes en la matière (ADRA Guinée, Aide et Action, AFVP, Pl an Guinée, CECI, MSF/Belgique, OIC, etc Partenaires FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID, financiers UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KFW, FIDA, Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL, ELF, SGP, AIR France, Fondations, ONG compétentes en la matière (ADRA Guinée, Aide et Action, AFVP, Pl an Guinée, CECI, MSF/Belgique, OIC Coût Global 780.000 US$ estimatif Détaillé Activités Année Année Année Année Total 1 2 3 4 Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques des structures concernées X Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation, et d’information des usagers de la mer sur les questions de conservation de la diversité biologique et d’utilisation durable de ses composants X X Inventaire de la diversité biologique et des écosystèmes X X Cartographie des biotopes X X Vulgarisation de technologies nouvelles, Enquêtes socio-économiques X X 79 Financement Extérieur Contre partie nationale Durée Objectifs spécifiques Justification Suivi, évaluation et diffusion des résultats Total 702.000 US$ X X X 78.000 US$ 2 ans • Renforcer la conservation in-situ de la diversité biologique dans les sites Ramsar • Limiter les empiétements et la perte des fonctions écologiques, scientifiques fondamentales des cinq sites de Ramsar • Concevoir et mettre au point des programmes de recherche sur ces sites • Prendre en compte les questions relatives à la conservation de la diversité biologique et à l’utilisation durable des ressources biologiques dans les programmes sectoriels liés à ces zones • Associer les populations riveraines et tous les secteurs concernés par le programme de conservation des sites Ramsar • Etablir et ou renforcer les mécanismes pour la participation active de la coopération internationale au programme de gestion durable de ces sites • Assurer le suivi de la mise en œuvre de la Convention de Ramsar Les zones humides de Guinée sont des milieux particulièrement productifs et pourvoyeurs de multiples ressources biologiques. Paradoxalement, elles sont sujettes à des systèmes d’exploitation qui ne prennent pas toujours en considération la question d’efficacité des systèmes par rapport à la durabilité de l’exploitation et du maintien des multiples fonctions et services qu’elles remplissent. Les inventaires amithologiques des zones humides côtières, réalisés par les services techniques guinéens (Direction Nationale de l’Environnement, Direction Nationale des eaux et Forêts) en coopération avec le WIWO/CIPO ont révélé l’importance internationale de ces cinq sites comme habitat pour les oiseaux migrateurs. Sur la base de ces inventaires, la Guinée a fait inscrire les cinq sites ci-après sur la liste de la Convention de Ramsar: les îles Tristao, les îles Alkatraz, les îles Kapatchez, le Rio Pongo et le Delta du Konkouré. Ces sites qui couvrent une superficie d’environ 225 011 hectares n’ont connu ni classement, ni aménagement. Cependant, pour limiter les empiètements et la perte des fonctions écologiques, économiques, scientifiques fondamentales de ces sites, il faut susciter la prise en compte des questions relatives à la conservation de la diversité biologique et à l’utilisation durable des ressources biologiques, associer tous les secteurs et tous les groupes de communautés concernés, établir des mécanismes de participation active des communautés et la 80 Activités coopération internationale, au programme de leur gestion durable. • Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques des institutions Concernées • Recueil et analyse des informations disponibles sur la question • Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et d’information sur la conservation de la diversité biologique et l’utilisation durable de ses composantes • Promotion de la coopération internationale • Réalisation d’une monographie des sites Ramsar • Appui à l’élaboration d’une nouvelle législation et des réglementations pour la promotion de l’accomplissement des obligations et des réglementations pour la promotion de l’accomplissement des obligations de la convention de Ramsar • Développer un tourisme respectueux de l’environnement et générateur de revenus pour les populations riveraines et le programme de conservation de Ramsar • Aménagement des sites • Suivi et évaluation. [Document de stratégie Nationale et Plan d’Actions sur la diversité biologique.] 81 Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires financiers Coût Global estimatif Financement Extérieur Contre partie nationale Durée du projet Objectifs spécifiques 003 Guinée Assurer une protection convenable des réserves représentatives et primordiales pour la conservation des formes typiques de diversité biologique. GESTION DES SITES RAMSAR ET CREATION DE NOUVEAUX SITES EN GUINEE Ministère chargé des Eaux et Forêts Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Hydraulique et de l’Energie, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, Ministère des Mines, de la Géologie, Ministère de l’Environnement, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’hôtellerie, Ministère du Transport et Travaux Publics, Ministère de la Défense Nationale , Ministère de la Communication et de la Culture, ONG compétentes en la matière, Communautés locales. FEM, PNUD,FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KFW, FIDA, Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL, ELF, SGP, AIR France, Fondations, ONG compétentes en la matière (ADRA Guinée, Aide et Action, AFVP, Pl an Guinée, CECI, MSF/Belgique, OIC 640.000 US $ 576.000 US$ 64.000 US$ 3 ans • Renforcer la conservation in-situ de la diversité biologique dans • • • • • les sites Ramsar Limiter les empiétements et la perte des fonctions écologiques, scientifiques fondamentales des cinq sites de Ramsar Concevoir et mettre au point des programmes de recherche sur ces sites Prendre en compte les questions relatives à la conservation de la diversité biologique et à l’utilisation durable des ressources biologiques dans les programmes sectoriels liés à ces zones Associer les populations riveraines et tous les secteurs concernés par le programme de conservation des sites Ramsar Etablir et ou renforcer les mécanismes pour la participation active de la coopération internationale au programme de gestion durable de ces sites 82 • Assurer le suivi de la mise en œuvre de la Convention de Justification Ramsar Les zones humides de Guinée sont des milieux particulièrement productifs et pourvoyeurs de multiples ressources biologiques. Paradoxalement, elles sont sujettes à des systèmes d’exploitation qui ne prennent pas toujours en considération la question d’efficacité des systèmes par rapport à la durabilité de l’exploitation et du maintien des multiples fonctions et services qu’elles remplissent. Les inventaires ornithologiques des zones humides côtières, réalisés par les services techniques guinéens (Direction Nationale de l’Environnement, Direction Nationale des eaux et Forêts) en coopération avec le WIWO/CIPO ont révélé l’importance internationale de ces cinq sites comme habitat pour les oiseaux migrateurs. Sur la base de ces inventaires, la Guinée a fait inscrire les cinq sites ci-après sur la liste de la Convention de Ramsar: les îles Tristao, les îles Alkatraz, les îles Kapatchez, le Rio Pongo et le Delta du Konkouré. Activités Ces sites qui couvrent une superficie d’environ 225 011 hectares n’ont connu ni classement, ni aménagement. Cependant, pour limiter les empiètements et la perte des fonctions écologiques, économiques, scientifiques fondamentales de ces sites, il faut susciter la prise en compte des questions relatives à la conservation de la diversité biologique et à l’utilisation durable des ressources biologiques, associer tous les secteurs et tous les groupes de communautés concernés, établir des mécanismes de participation active des communautés et la coopération internationale, au programme de leur gestion durable • Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques des institutions Concernées • Recueil et analyse des informations disponibles sur la question • Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et d’information sur la conservation de la diversité biologique et l’utilisation durable de ses composantes ; • Promotion de la coopération internationale • Réalisation d’une monographie des sites Ramsar • Appui à l’élaboration d’une nouvelle législation et des réglementations pour la promotion de l’accomplissement des obligations et des réglementations pour la promotion de l’accomplissement des obligations de la convention de Ramsar • Développer un tourisme respectueux de l’environnement et générateur de revenus pour les populations riveraines et le programme de conservation de Ramsar • Aménagement des sites • Suivi et évaluation. [Document de stratégie Nationale et Plan d’Actions sur la diversité biologique.] 83 Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires financiers Coût estimatif Global Financement Extérieur Contre partie nationale Durée du projet Objectifs spécifiques Justification 004 - Guinée Développer des indicateurs d’utilisation pratique pour le contrôle rapide de l’évolution de la diversité biologique et des écosystèmes. ORGANISATION DE LA FILIERE BOIS DE MANGROVE Ministère chargé des Eaux et Forêts Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, Ministère des Mines et Géologie, Ministère de l’Environnement des Eaux et Forêts et du Développement Durable , Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère de Transport, Ministère des Travaux Publics, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de la Communication et de la Culture, ONG compétentes en la matière, Communautés locales FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, CNUCED, ACCT, CRDI, CECA, ONG compétente en la matière FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KWF, FIDA, Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL ELF, SGP, Fondations, ONG compétentes en la matière (Aide et Action, AFVP, Plan Guinée, CECI, MSF/Belgique, OIC 835.000 US$ 751.500 US$ 83.500 US$ 4 ans • Assurer une utilisation durable des ressources ligneuses de la mangrove • Renforcer les politiques existantes pour assurer la compatibilité entre la conservation de la diversité biologique et l’utilisation des ressources biologiques • Développer des outils législatifs appropriés pour soutenir la mise en œuvre de la convention sur la diversité Biologique • Identifier les composantes de la diversité biologique • Elaborer la monographie de la mangrove guinéenne • Gérer les pressions sur la diversité biologique pour la réduction de leurs impacts • Impliquer er responsabiliser tous les intervenants dans la filière bois de mangrove Sur 300 km de côte, la mangrove occupe toute la frange côtière et supporte des activités économiques nombreuses et diversifiées. Elle couvre 250 000 ha avec des vasières exondées en marée basses très importantes pour les oiseaux des rivages et migrateurs. Les usages et les valeurs de la mangrove sont multiples. La mangrove est un habitat et 84 une frayère. Elle stabilise les rivages, retient les sédiments et brise les vents. Les palétuviers de la mangrove fournissent du bois utilisé par les populations rurales et urbaines, notamment celles de Conakry comme matériaux de construction, charbon, de bois de service et de cuisine. De vastes périmètres de mangrove sont détruits directement ou indirectement par l’action humaine à la recherche de bénéfices immédiats au détriment des bénéfices durables qui renferment à la fois les valeurs économiques et les valeurs naturelles. L’exploitation du bois de mangrove augmente au rythme de la population au point que la régénération naturelle ne peut pas assez souvent avoir lieu. La mangrove est une réserve foncière abritant une faune particulièrement riche, mais aussi la base de la production primaire de la chaîne alimentaire marine de faune aquatique de l’avant côte. Les risques de la mangrove sont nombreux mais le principal reste le prélèvement trop important de ressources floristiques. Les coupes se pratiquent de façon anarchique et ne correspondent pas aux potentialités des secteurs de coupes, chacun prélevant ce dont il a besoin où bon lui semble. On assiste à une surexploitation du Rhizophora sur l’ensemble du territoire forestier productif. Le capital ligneux s’amenuise sous la pression de l’exploitation forestière. Les populations locales ne sont pas impliquées encore motivées pour la conservation de la diversité biologique et l’exploitation durable des ressources ligneuses de la mangrove. Le système actuel d’exploitation des ressources ligneuses de la mangrove ne profite que très peu les populations locales. Les maîtres exploitants sont domiciliés à Conakry et leurs travailleurs (coupeurs et transporteurs) sont originaires d’autres villages. Les techniques de coupe ne sont pas appropriées pour un prélèvement durable te les professionnels du bois ne se soucient pas de la restauration. La conséquence est que la mangrove guinéenne qui aurait une superficie de 400 000 ha en 1957 ne couvre aujourd’hui que 250 000 ha, soit une régression de 37,5% en quarante ans.la pression sur la mangrove guinéenne est tellement forte qu’une organisation de la filière bois s’impose. Activités La conservation de l’écosystème de mangrove et l’exploitation durable de ses ressources en bois nécessitent une planification, une organisation et une coordination globale de la filière bois, avec la participation et l’implication effective de l’ensemble des acteurs y compris ceux de la recherche Scientifique. • Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques des structures concernées • Recueil et analyse des informations disponibles sur la question • Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et 85 • • • • • • d’information sur la conservation de la Diversité Biologique et l’utilisation durable de ses composantes Inventaire des aires occupées par les différentes formations de mangrove et quantification des stocks exploitables Elaboration des critères et indicateurs nationaux pour la gestion de la mangrove Restauration des espaces dégradés Elaboration et/ou révision des stratégies, plans et politiques existants pour une mise en œuvre effective de la convention en matière d’accès aux ressources et de partage des bénéfices de leur exploitation Organisation de groupes impliqués dans la filière bois de mangrove Suivi, contrôle, évaluation et diffusion des résultats Fiche projet n ° Priorité 005 - Guinée Contrôler les pollutions qui ont un impact sur la diversité biologiques et conduire des activités de lutte systématique Titre du Project PREVENTION ET LUTTE CONTRE LA POLLUTION MARINE Organisme Responsable Ministère de l’Environnement, Eaux et Forêts et du développement Durable Partenaires nationaux Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère de l’Hydraulique et de l’Energie., Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’’Hôtellerie, Ministère du Transport et Travaux P ublics, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé, ONG compétentes en la matière, Communautés locales. Partenaires Techniques FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, CNUCED, et Scientifiques ACCT, CRDI, CECA, ONG compétente en la matière Partenaires financiers FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KWF, FIDA, Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL ELF, SGP, Fondations, ONG compéten tes en la matière (Aide et Action, AFVP, Plan Guinée, CECI, MSF/Belgique Coût estimatif Global 790.000 US$ Financement Extérieur 711.000 US$ Contre partie nationale 79.000 US$ Durée du projet 5 ans Objectifs spécifiques • Gérer les pressions sur la diversité biologique par la réduction de leurs impacts • Renforcer la conservation in-situ de la diversité biologique 86 • Justification Favoriser la protection des écosystèmes et des habitats naturels, ainsi que le maintien des populations viables d’espèces dans leur milieu naturel • Développer des outils législatifs appropriés pour soutenir la mise en œuvre de la convention • Mettre en place un plan d’intervention d’urgence pour contenir les marées noires Parmi les pressions humaines sur la diversité biologique marine, la pollution est l’une des plus préoccupantes de notre époque. Elle concerne tout le plateau continental. La Guinée, comme de nombreux pays ayant une façade maritime, connaît de nos jours de grandes difficultés pour l gestion des déchets d’origine tellurique (domestiques et industriels) et maritimes (provenant des navires ou des aéronefs). Pour bon nombre de guinéens, le milieu marin est considéré comme dépotoir. Les eaux usées des villes côtières guinéennes sont presque toutes déversées en mer par les canaux d’égouts ou par le drainage naturel sans traitement. Les centres publics et de loisirs constituent l’une des principales sources de pollution des villes. A Conakry par exemple, ces sources produisent 8 000 mètres cubes d’ordures par jour. De cette quantité seulement 2 900 mètres cubes son t ramassées et le reste se trouve déversé sur le littoral ou dans les caniveaux. Le développement industriel dans les villes côtières occasionne des déversements quotidiens des substances chimiques nocives pour certains organismes vivants et qui s’accumulent dans la chaîne alimentaire et influencent négativement la capacité reproductrice des organismes vivants. Les navires, suite aux ballastages ou à des opérations accidentelles ou volontaires, déversent des résidus évalués à près de 1 000 à 1 500 tonnes par an dans la zone économique exclusive. Activités Ilexisteuncodesurlaprotec tion et la mise en valeur de l’environnement et son décret d’application portant préservation du milieu marin contre toutes formes de pollution notamment de rejets à partir des navires et à partir de la terre. Dans le cadre de la bonne gouvernance ces textes méritent d’être appliqués. Malheureusement cette législation n’est pas suffisamment connue et appliquée et il n’existe pas de plans d’urgence pour contrôler les pollutions catastrophiques. • Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques des structures concernées • Recueil et analyse des informations disponibles sur la question • Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et d’information sur la pollution marine et côtière 87 • • • • • • • Identification et évaluation des principales sources de pollution Elaboration d’un plan d’urgence de lutte contre la pollution Définition et application des mesures de contrôle de la pollution Elaboration et mise en œuvre d’un programme de recherche sur la prévention et la gestion de la pollution marine Renforcement de la coopération entre tous les acteurs concernés Traitement de déchets Suivi et évaluation 88 Guiné-Bissau 89 Ficha de projecto nº. Título de projecto Localização Organismo responsável Parceiros nacionais Parceiros estrangeiros Parceiros técnicocientíficos Parceiros financeiros Custo estimado Global Detalha da 001 - GUINÉ-BISSAU SEGUIMENTO E LUTA CO NTRA A EROSÃO NA ZONA COSTEIRA Zona Costeira Secretaria de Estado do Ambiente e Desenvolvimento Durável (SEADD) MADR, SEADD, MCITA, MERN, Gabinete da Planificação Costeira, Direcção de Geologia e Minas e o Ministério das Obras Publicas,etc. UICN, OMT, empresas turísticas nacionais, etc. GPC, CIPA UEMOA, CEDEAO, FAO, EU, BM, BAD, IMO, GCLME, PORTUGAL, ESPANHA, FRANÇA, BRASIL Um milhão e duzentos cinquenta (1,250,000.00) mil dólares americanos. Item Estudos e pesquisas Informação e formação Equipamen to e materiais Construção Total(‘000s) Ano 1 Ano 2 Ano 3 Ano 4 Ano 5 200.00 30.00 55.00 55.00 35.00 25.00 100.00 15.00 25.00 25.00 20.00 15.00 350.00 40.00 75.00 150.00 100.00 85.00 450.00 75.00 125.00 125.00 100.00 25.00 Outros 150.00 30.00 30.00 30.00 30.00 30.00 Total 1,250.00 190.00 310.00 385.00 185.00 180.00 Financiamento Um milhão (1,000,000.00) de dólares americanos exterior Contra partida Duzentos e cinquenta (250,000.00) mil dólares americanos nacional Duração 5 anos Inicio 2012 Termino 2017 Objectivos Conhecer as principais causas da erosão costeira propôr tecnologias apropriadas para fazer face a essa situação. Objectivos • Seguir através de métodos modernos de detecção remota e específicos de trabalhos no terreno o estado de avanço da erosão nos sítios críticos da zona costeira acima citadas • Divulgar informações e conhecimentos sobre a erosão costeira • Propôr medidas que minimizem o fenómeno da erosão costeira nas zonas criticas predefinidas 90 Justificação A Guiné-Bissau conta aproximadamente de 270 Km de costa. A zona costeira caracteriza-se por uma intensa dinâmica costeira com sítios de acumulação e de erosão ao longo da costa e em algumas ilhas do Arquipélago dos Bijagós. Alguns exemplos palpáveis podem ser citados. Na praia de Va rela no noroeste do país existe uma intensa erosão costeira, provocada em parte pela acção directa das ondas sobre a costa e por outro lado pela acção das águas pluviais sobre a falésia situada em frente da costa. Nesse lugar este fenómeno tende-se a agravar considerando a pressão crescente da urbanização em direcção a costa. Uma plantação de Casuarinas que se encontra na costa e algumas infra-estruturais tem estado a desaparecer progressivamente. Outra zona com fenómeno erosivo visível é a ilha de Bubaque e de João Vieira no Arquipélago dos Bijagós. Na ilha de Bubaque a erosão está ligada sobretudo a acção directa do mar (ondas) sobre a costa e pela corrente das águas pluviais e domesticas provenientes do Hotel Bubaque. Esta zona possui uma escarpa activa com tendência ao fenómeno erosivo se perpetuar por muitos anos. É pertinente ressaltar que uma parte da vegetação desapareceu devido aos efeitos causados por esse fenómeno. Em João Vieira a erosão está ligada sobretudo com o efeito das ondas sobre a costa; uma parte da vegetação natural que se encontrava no local desapareceu. Entretanto há pouca informação sistematizada e estudos aprofundados que explicam as causas e as consequências da erosão costeira na Guiné-Bissau. É nessa perspectiva que um projecto de seguimento (pesquisaacção) da erosão costeira se inscreve no espírito de aprofundamento de conhecimentos sobre este fenómeno com impacto negativo sobre o litoral e o ambiente em geral na zona costeira e marinha da GuinéBissau. Estratégia Fonte Estado Orçamentos Geral de Estado e também através de diferentes fundos resultantes da exploração dos recursos naturais. financeira Privado Empresas turísticas e Mineiras, etc. Estrangeiro Fundo Mundial para o Ambiente, fundações, ONG nacionais e internacionais e entre outras. Actividades/acções Seguimento e avaliação • Estudos e pesquisas • Informação, formação e sensibilização • Aquisição de equipamentos e materiais • Construção de infra-estruturas obra de protecção O Projecto será objecto de uma avaliação periódica multidisciplinar e interministerial de acordo com a política e os procedimentos estabelecidos pelos doadores para a supervisão e execução do Projecto. Diferentes relatórios serão elaborados em função das exigências do financiador assim como da agência executora. 91 Riscos e constrangimentos A fraca condições económica do país, o condicionamento do Projecto ao financiamento externo constitui os riscos principais. Outro risco tem a ver com a fraca capacidade técnicas e tecnológicas nacionais associadas as Universidades nacionais que até a data presente nenhuma das duas universidades dispõem de curriculum e de cursos de ciências naturais e do ambiente. Este facto poderá afectar o seguimento científico assim como a criação de banco de dados e do saber relacionado com a erosão e a dinâmica costeira. Ilha de Bubaque 92 Ficha de projecto n.º Título de projecto Organismo responsável Parceiros financeiros Custo estimado Financiamento exterior Contra partida nacional Duração Objectivos Objectivos específicos Justificação 002 - Guiné-Bissau CRIAÇÃO DE OBSERVAT ÓRIO NACIONAL DE ECOSSISTE MA COSTEIRO E MARINHO (MANGAL, PALMARES) Secretaria de Estado do Ambiente e Desenvolvimento Durável (SEADD) UEMOA, CEDEAO, FAO, EU, BM, BAD, OMT, GCLME, PORTUGAL, ESPANHA, FRANÇA, BRASIL Global 625,000.00 EUA Dólares 600,000.00 EUA Dólares 25,000.00 EUA Dólares 5 anos Implantar o sistema nacional de seguimento da evolução e de avaliação ecológica e socioeconómica dos ecossistemas costeiro e marinho assim como das implicações das acções antrópicas e naturais que tenham uma relação directa ou indirecta com os ecossistemas, estabelecendo um quadro de funcionamento e das utilizações desses ecossistemas na zona costeira e marinha da Guiné-Bissau. • Melhorar o conhecimento científico dos valores e atributos dos ecossistemas costeiro e marinho nacional e estabelecer os critérios e as modalidades (índice e indicadores) de seguimento e avaliação • Proteger os habitats, os processos ecológicos e estabilizar o litoral • Organizar a fileira dos principais produtos de valores económicos da zona costeira e marinha • Fortalecer a estrutura técnico-científica para a avaliação das acções antrópicas e naturais com impacte directo e indirecto sobre os ecossistemas da zona costeira e marinha e propôr as medidas de atenuação e de recuperação das zonas fortemente degradadas O Mangal e os palmares constituem um dos ecossistemas mais importantes da zona costeira nacional. O mangal corresponde às formações vegetais submetidas a influência das marés, típica da zona costeira, caracterizada por difere ntes espécies, entre as quais: Rhizophora, mangal alto com estatura média de 10 m localizada nas franjas litorais e margens de rias inteiramente controladas pela maré; cobre um leito aproximadamente de 20 a 100 m na margem dos rios. Avicenia, mangal baixo, que se distingue da Rhizophora pela sua altura média, aproximadamente de 5 m. Esta espécie do mangal é frequentemente desmatada e os respectivos solos utilizados para o cultivo do arroz (“Bolanha salgada”). Nos mangais encontram-se outras espécies associadas, nomeadamente a Laguncularia racemosa 93 e Conocarpus erectus (Sul do País). A superfície desta formação vegetal de mangal segundo o SCET INTERNATIONAL (1978) é de 287.000 ha, isto é, cerca de 10% do território. Segundo o GEOSYSTÈMES (1993), a sua área passou à 250 761,1 ha (7% do território nacional). O funcionamento deste ecossistema é determinado pelo ritmo das marés, o regime hídrico (sobretudo as chuvas), deposição de sedimentos e a temperatura. Pouco antes do ecossistema de mangal existem os ecossistemas de palmeiras (Elaeïs guineensis) associadas a várias outras espécies. Essas formações apresentam densidades variáveis (densas e abertas), localizando-se sobretudo no Noroeste do país e ao longo do curso de alguns rios (água doce), sobretudo nas imediações da costa. Englobam também maciços mais localizados de "cibes" (Borassus aethiopium). A sua extensão era avaliada em cerca de 112.700 ha ao nível nacional, e com a excepção da região do Gabú, é de cerca de 111.800 ha (SCET-1978). O GEOSYSTÈMES (1993) estimou a sua superfície em cerca de 109.389,49 ha ou seja 4,44% da zona costeira. Para além da sua função física (anti-erosiva, protecção contra as tempestades, etc.) o “tarrafe” tem uma função ecológica de extrema importância para a economia da Guiné-Bissau. São consideradas verdadeiras zonas de reprodução e criação da fauna marinha, terrestre e da avifauna (desova, alimentação, crescimento, repouso e refúgio, etc.). Uma grande parte de moluscos e crustáceos aí produzidos constituem as principais fontes de proteína para muitos grupos étnicos costeiros. As ostras por exemplo fixam-se às suas raízes aéreas que regularmente submergem com o aumento do nível das marés e muitos herbívoros marinhos procuram as suas folhas para se alimentarem. Saliente-se a sua função no ciclo de reprodução do camarão, espécie sobre a qual se verificam, a maioria das concessões de licença de pesca industrial, cujos valores têm grande repercussão no Orçamento Geral do Estado. Estratégia Fonte financeira No entanto, apesar de existirem informações preliminares sobre a diminuição ou a degradação desta formação vegetal, relacionada sobretudo com a conquista de novos espaços para a orizicultura sobre o solo do mangal, desbravamento para a fumagem de pescado, construção de estradas que recortam as áreas do mangal e a diminuição de chuvas no norte do país, provocando o aumento da salinidade; ainda faltam informações e estudos que documentem e quantifiquem eventuais alterações ocorridas nos mangais nas últimas décadas, pelo que se torna pertinente o estudo da sua dinâmica e a monitorização das alterações sofridas. Estado Orçamento Geral do Estado e através de diferentes fundos resultantes da exploração dos recursos naturais. Privado Operadores económicos da zona costeira e marinha. 94 Actividades Estrangeir Fundo Mundial para o Ambiente, fundações, ONG o nacionais e internacionais entre outras. • Estudos e pesquisas • Informação, formação e sensibilização • Aquisição de equipamentos e materiais • Reabilitação de habitats e dos ecossistemas degradados, criação de um sistema de seguimento ecológico e avaliação socioeconómica Praia de Varela 95 Ficha de projecto n.º Título de projecto Organismo responsável Parceiros estrangeiros Custo estimado Financiamento exterior Contra partida nacional Duração Objectivos Objectivos específicos Justificação 003 - GUINÉ-BISSAU SISTEMA NACIONAL DE PREVISÃO E DE PREVENÇÃO DE CATÁSTROFES NATURAIS E DAS CALAMIDADES Secretaria de Estado do Ambiente e Desenvolvimento Durável (SEADD) UEMOA, CEDEAO, FAO, EU, BM, BAD, IMO, GCLME, PORTUGAL, ESPANHA, FRANÇA, BRASIL Global 500,000.00 EUA Dólares 450,000.00 EUA Dólares 50,000.00 EUA Dólares 5 anos Implantar o sistema nacional de seguimento da evolução e de avaliação ecológica e socioeconómica dos ecossistemas costeiro e marinho assim como das implicações das acções antrópicas e naturais que tenham uma relação directa ou indirecta com os ecossistemas, estabelecendo um quadro sobre o funcionamento e as utilizações desses ecossistemas na zona costeira e marinha da Guiné-Bissau. Nossa proposta para substituir o objectivo acima proposto Dotar o país dum Sistema nacional de Previsão e Prevenção de Catástrofes e Calamidades visando a salvaguarda de vida humana e a conservação dos ecossistemas costeiro e marinho: • Melhorar o sistema de comunicação/alerta rápida em casos de catástrofes ou outro tipo de emergência • Melhorar o mecanismo d’intervenção em casos de catástrofes e/où calamidades • Melhorar o conhecimento científico dos valores e atributos dos ecossistemas costeiro e marinho nacional e estabelecer os critérios e as modalidades (índice e indicadores) de seguimento e avaliação • Proteger os habitats, os processos ecológicos e estabilizar o litoral • Organizar a fileira dos principais produtos de valores económicos da zona costeira e marinha • Fortalecer a estrutura técnico-científica para a avaliação das acções antrópicas e naturais com impacte directo e indirecto sobre os ecossistemas da zona costeira e marinha e propor as medidas de atenuação e de recuperação das zonas fortemente degradadas As mudança climáticas são já uma realidade. Segundo diversos estudos, a temperatura média no planeta subiu cerca 96 de 0,7ºC ao longo do século XX, assim como esse aquecimento vem ocorrendo de maneira mais rápida nos últimos 25 anos. A temperatura subiu em velocidade quatro (4) vezes mais do que a média observada em 1850. É interessante registar que tanto as causas naturais como àquelas atribuídas às actividades humanas estão contempladas nos modelos usados pelos cientistas para reproduzir, de modo geral, a curva de evolução das temperaturas do século XX. Verificou-se que as causas antrópicas são os factores dominantes entre os anos 1970-2000. A Guiné-Bissau é vulnerável face a este fenómeno. Ela é frequentemente atingida pela seca, a inundação e a erosão como acontece com outros países de África Ocidental. A seca e a ameaça do fenómeno da desertificação acelerada põem em perigo uma economia fraca e frágil, e causa por outro lado um êxodo da população em direcção ao interior do país. A inundação amaça as actividades económicas desenvolvidas ao longo da zona costeira e podem por em causa os recursos marinhos. Ainda, a zona costeira e marinha nacional assim como as da região de GCLME são ricas em recursos minerais nomeadamente petróleo, fosfato, bauxite, etc. A exploração desses recursos associado a passagem frequente de cargueiros ao longo da costa guineense, constituem um grande risco de calamidades. O Governo, consciente desta situação, tem formulado entre outras orientações, àquela relativa a prevenção de catástrofes naturais e calamidades graças as informações meteorológicas e da vulnerabilidade da zona face as acções antrópicas. Infelizmente, os Serviços de Meteorologia e de Hidrologia nesse momento não estão em condições de contribuir de forma eficaz num sistema de prevenção de catástrofes naturais devido a insuficiência do pessoal especializado na aplicação de novas tecnologias e metodologias no domínio. Estratégia financeira Por outro lado, a falta de equipamentos e o fraco nível de gestão, a ausência de um plano nacional em caso de catástrofe natural devem ser tomados em consideração nesse projecto. Um programa coerente de formação e de especialização no domínio, revela de capital importância e de urgência. Fonte Estado Orçamento Geral do Estado e através de diferentes fundos resultantes a exploração dos recursos naturais Privado Operadores económicos da zona costeira e marinha Estrange Fundo Mundial para o Ambiente, 97 iro Actividades • • • • • Ficha de projecto n.º Título de projecto Organismo responsável Parceiros financeiros Custo Global estimado Financiamento exterior Contra partida nacional Duração Objectivos Objectivos específicos Fundações, ONG nacionais e internacionais, entre outras Elaboração do Plano Nacional de Emergência Aquisição de equipamentos e materiais de luta contra catástrofes e calamidades Estudos e pesquisas Informação, formação e sensibilização Consolidação da estrutura nacional da Protecção Civil 004 - GUINÉ-BISSAU PROTECÇÃO, CONSERVAÇÃO E VALORIZAÇÃO DOS RECURSOS PESQUEIROS E COSTEIROS Secretaria de Estado do Ambiente e Desenvolvimento Durável (SEADD) UEMOA, CEDEAO, FAO, EU, BM, BAD, OMT, GCLME, PORTUGAL, ESPANHA, FRANÇA, BRASIL 750,000.00 EUA Dólares 700,000.00 EUA Dólares 50,000.00 EUA Dólares 5 anos Assegurar a gestão participativa e a exploração durável dos recursos pesqueiros do país, maximizando os benefícios em prol da economia nacional e local. • Procurar, em colaboração com todos os actores da fileira, soluções viáveis para uma gestão responsável dos recursos pesqueiro, marinho, costeiro e continental • Favorecer um desenvolvimento durável do sector através da valorização de capturas e dos produtos haliêuticos, contribuindo na luta contra a pobreza das comunidades implicadas • Encorajar a introdução das novas e boas práticas no sector, assim como o fomento da aquacultura no país • Instituir um mecanismo institucional forte que visa a resolução durável de conflito em torno da utilização dos recursos pesqueiros costeiros entre os utilizadores 98 Justificação A Guiné-Bissau conta com uma das plataformas continentais mais vasta da África Ocidental, a sua superfície aproximada é de 53. 000 Km², a parte marítima incluindo o Arquipélago dos Bijagós é caracterizada pela existência de bancos e canais rasos que podem atingir 20 metros de profundidade, o que dificulta a navegação de barcos de grande porte. Essa área é considerada zona de reprodução, crescimento e de alimentação de numerosas espécies marinhas. Este facto é justificado pela quantidade e diversidade de recursos pesqueiros costeiros existentes na costa guineense, sem se esquecer da contribuição do fenómeno da ressurgência que traz consigo a grande quantidade de nutrientes para alimentação da fauna marinha. Esta riqueza em recursos pesqueiros atrai os pescadores da sub-região, até mesmo intercontinental nomeadamente: Senegaleses, Conakry-guineenses, Serra leoneses, Ganeses, Chineses, Coreanos, Europeus, que se instalam em acampamentos de pesca ilegais nas ilhas ou ao longo da costa e exercem livremente a actividade de pesca. Em muitos acampamentos as artes e o tipo de pescas praticados por estes não são apropriados; elas vão desde a utilização de malhas proibidas, passando pelo corte de barbatanas dos tubarões até o desbravamento do mangal para a fumagem de pescado. Esta situação é vigente numa altura em que o Estado da Guiné-Bissau não dispõe de meios de política coerente no domínio da fiscalização marítima sobretudo no que concerne a pesca artesanal praticada pelos pescadores estrangeiros. São vários os conflitos recenseados no país à volta deste sector entre a população local e os pescadores estrangeiros. Este Projecto enquadra-se na perspectiva de assegurar uma gestão participativa dos recursos pesqueiros em benefício das comunidades costeiras da Guiné-Bissau através de apropriação dos seus recursos e espaços aquáticos. Uma atenção especial será dada as iniciativas locais de desenvolvimento, privilegiando a exploração racional dos recursos pesqueiros costeiros, a transformação de produtos de pesca e a comercialização com vantagens económicas para a população local. Estratégia financeira Fonte Estado Privado Estrangeiro Orçamento Geral do Estado e diferentes fundos resultantes da exploração dos recursos naturais. Operadores económicos da zona costeira e marinha. Fundo mundial para o ambiente, fundações, ONG nacionais e internacionais e entre 99 Actividades/acções • • • • • Ficha de projecto n.º Título de projecto Organismo responsável Parceiros financeiros outras. Estudos e pesquisas Informação, formação e sensibilização Aquisição de equipamentos e embarcações nacionais Criação e protecção dos sítios de valores ecológicos para a reprodução, ou seja, a zona de pesca reservada Elaboração de planos de gestão e de regulamentos de diferentes pescarias 005 - GUINÉ-BISSAU REFORÇO DA CAPACIDADE DA INVESTIGAÇÃO HALIÊUTICA, DA VIGILÂNCIA, DO CONTROLO E DA FISCALIZAÇÃO DAS ACTIVIDADES DE PESCA NA PLATAFORMA CONTINENTAL DA GUINÉBISSAU Secretaria de Estado do Ambiente e Desenvolvimento Durável (SEADD) UEMOA, CEDEAO, FAO, EU, BM, BAD, IMO, GCLME, PORTUGAL, ESPANHA, FRANÇA, BRASIL 10 milhões EUA Dólares Custo estimado Global Financiame nto exterior Contra partida nacional Duração 9 milhões EUA Dólares Objectivos Objectivos específicos Justificação 1 milhão EUA Dólares 5 anos Dotar a SEP de meios e condições para o controlo e fiscalização das actividades de pesca, assim como para o seguimento e avaliação sistemáticas das potencialidades dos recursos haliêuticos existentes. • Criar e/ou consolidar um sistema de informação haliêutica (em colaboração com administração pesqueira da pesca industrial e artesanal) • Reforçar e fortalecer a capacidade da estrutura técnicocientífica para avaliação de stocks e de fiscalização dos recursos haliêuticos e das pescarias • Realizar os cruzeiros de monitorização dos principais recursos haliêuticos nas águas jurisdicionais do país • Construir as instalações destinadas à investigação oceanográfica • Dotar o país de um sistema de fiscalização sofisticada (via satélite) para o controlo da pirataria, poluição e da pesca ilegal Apesar da investigação haliêutica não constituir factor despoletador na nova via de desenvolvimento apontada pela estratégia, a sua 100 importância nas contribuições que, tão cedo quanto possível, possa prestar em relação ao conhecimento do estado de exploração dos recursos e, ainda, a circunstância dessas informações exigirem esforços persistentes e demorados para serem obtidas, aconselham a que seja considerada numa fase inicial. • A criação duma capacidade de investigação nas condições actuais, nas quais os recursos financeiros são escassos e os quadros técnicos insuficientes, exige uma graduação de esforços ao longo do tempo que facilite a sustentabilidade da capacidade de investigação. • Contudo, qualquer capacidade de avaliação que venha a ser criada, deverá ser concentrada num pequeno número de stocks, em pescarias escolhidas pela sua importância económica ou social e sedentariedade das espécies. No entanto, a avaliação deveria evoluir a médio prazo do stock para a pescaria, o que implica a abertura da investigação a novos domínios para além dos tradicionais, nomeadamente económicos, sociológicos, tecnológicos, etc. • A concentração da cooperação num projecto específico focalizado, se possível, numa instituição de investigação estrangeira, que constitua uma “memória institucional” do CIPA poderia trazer grandes vantagens. • A formação de investigadores nos domínios apontados deveria ser iniciada imediatamente, conjugando formas “on the job” proporcionadas por assistência técnica, com cursos de curta duração realizados na Guiné-Bissau (estatística e avaliação de estoques haliêuticos, por exemplo) com alguns cursos formais de curta e média duração no exterior. O contrário da investigação haliêutica, a fiscalização da pesca tem um papel despoletador na nova estratégia de desenvolvimento das Pescas. A consolidação dos objectivos preconizados neste sector, ou seja, a durabilidade das actividades da pesca, a sua acção deverá ser faseada, correspondendo a fases sucessivamente mais sofisticadas de intervenção: • De imediato, a fase que se encontra já em curso, definidas que estão as condições institucionais, administrativas e conceptuais para a implementação efectiva da fiscalização, a realização regular de patrulhas no mar, já que os resultados alcançados em 2006 e no decurso de 2007 pela FISCAP com recurso aos escassos meios disponíveis foram notáveis. Traduz uma abordagem pragmática baseada no reforço gradual da capacidade de fiscalização e que considera prioridades tomando em conta as capacidades e meios disponíveis, de acordo com um balanço entre (i) a prevalência estimada de violações da lei e a gravidade das infracções, (ii) a importância social e económica das pescarias e os desafios biológicos e ambientais que nelas se colocam, (iii) o custo-benefício ou custo-eficácia procurados pela fiscalização. Não obstante, este balanço deverá no futuro ser crescentemente estabelecido com base em 101 • • • consultas entre as partes interessadas, em particular com as Direcções Gerais, e relacionado com o plano anual de desenvolvimento e gestão das pescarias. O reforço desta via de actuação, já em curso, é a única capaz de reforçar de imediato o carácter dissuasor da fiscalização. Para que a eficácia seja completa é muito importante que as penalidades sejam estabelecidas e decididas sem interferências de natureza política, reservando-se o recurso exclusivamente às estâncias judiciais. A curto e médio prazos, o desenvolvimento do sistema de fiscalização através da sua expansão no terreno e a reabilitação ou aquisição de meios navais (4 embarcações RIB tipo Zodiac e 4 vedetas, das quais 2 reabilitadas), infraestruturas de apoio (centro de comando, 3 bases avançadas de fiscalização e 3 centros de vigilância costeira) equipadas com meios de vigilância e comunicações para a dinamização e optimização das operações. Algumas destas acções foram já iniciadas e todas elas têm cobertura financeira assegurada. A longo prazo, o aumento da capacidade de intervenção e de reacção do sistema de fiscalização poderá ser alcançado através da adopção de novos meios técnicos tais como Vessel Monitoring System, geralmente baseado em tecnologia satélite (VMS), Automatic Identifier System (AIS), Vessel Detection System (VDS), auto policiamento, etc. e de meios navais e aéreos. O aperfeiçoamento do sistema deverá ter como base análises de custo-benefício ou de custo-eficácia. Estas acções baseadas em meios de intervenção próprios deveriam ser conjugadas, sempre que possível, com o aluguer na região de meios navais, tais como navios de grande porte e ainda de meios aéreos. O reforço da cooperação sub-regional e regional deveria prosseguir através de patrulhamentos conjuntos, trocas de informação, harmonização de procedimentos, formação, assistência técnica, etc. Conforme já referido, a formação de pessoal não deveria esperar pela finalização de um plano de desenvolvimento dos recursos humanos para o sector das Pescas. Estratégia Fonte Estado Orçamento Geral de Estado e através de diferentes financeira fundos resultantes da exploração dos recursos naturais. Privado Operadores económicos da zona costeira e marinha. Estrangei Fundo Mundial para o Ambiente, fundações, ONG ro nacionais e internacionais, entre outras. Actividades • Estudos e pesquisas • Informação, formação e sensibilização • Aquisição dos barcos de pesquisa e de fiscalização assim como os equipamentos, bens e materiais • Construção dos postos de controle e centro de investigação oceanográfica 102 GUINEA ECUATORIAL 103 Hoja de Proyecto n º Título de proyecto Localización Organismo Responsable 001 – Guinea Equatorial CAMPAÑA PARA LA EVALUACION DE LOS RECURSOS ALEUTICOS EN LA REPUBLICA DE GUINEA ECUATORIAL Ministerio de Pesca y Medio Ambiente Mr. Simón OSA ADUGU Director General de Aguas y Costas Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 253 575 Email: [email protected] Mr. Antonio MICHA Coordinador NAP.GE Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 270 463 Email: [email protected] Mr. Deogracias IKAKA NZAMIO Asistente del Programa Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 244 636 Email: [email protected] Socios locales Socios extranjeros Socios Técnicos y Científicos Socios financieros Estimación del costo Financiación externa Contrapartida nacional Duración Objetivos específicos Ministerio de Agricultura y Bosques, Ministerio de Planificación y Desarrollo Económico, Ministerio de Finanzas e Inversiones Publicas, Ministerio de la Seguridad Nacional, Ministerio de la Defensa Nacional, Ministerio del Interior y Corporaciones Locales FAO, UNIDO, PNUD, USAID, ONG competente en materia de evaluación de recursos aleuticos FAO, PNUD, FEM Global 1.200.000 $US 811.000 $US 389.000 $US 3 años • Efectuar un censo sobre las especies haliéuticas de nuestras costas • Hacer estudio de reclutamientos y la potencialidad de sus poblaciones • Realizar un estudio sobre la batimetria y los ecosistemas marinos 104 de nuestra ZEE Hacer estudios de mercados sobre las especies existentes Planificar las los bloques de la ZEE Desarrollar las técnicas de intervención Adoptar una estrategia financiera para la promoción de las diferentes modalidades de pesca El Estado de la Republica de Guinea Ecuatorial no incluye aún el valor que aportan los ecosistemas costeros marinos en sus cuentas nacionales, a pesar de una gran extensión de su Zona Económica Exclusiva (ZEE), más de diez veces mayor que su porción territorial firme. Esta extensión abarca: litorales rocosos, dunas de arena, playa, humedales (lagunas y estuarios), manglares, praderas marinas, plataforma insular, etc. • • • • Justificación Por lo tanto, la zona costera marina es de vital importancia para la economía nacional; sin embargo, toda vía no se ha realizado algún ejercicio para cuantificar el valor de los ecosistemas costeros marinos y de sus aportes en servicios a la sociedad. Tampoco se ha realizado de manera inferida, por los beneficios que devengan los usuarios directos de los mismos. En la República de Guinea Ecuato rial, la totalidad de la población concentrada en los dos grandes centros urbanos, atraídos por el boom petrolero, inciden sobre la zona costera marina, habitando allí, o sea a una distancia menor a 10 km de la costa. Por eso, conviene hacer una campaña para saber el estado actual de estos ecosistemas, con el fin de estimar su valoración y de esta manera planificar sus intervenciones. Este proyecto va a ofrecer también información sobre la degradación ambiental a nivel costero y marino, las presiones humanas sobre la diversidad biológica marina, así como otros datos relativos a los valores de la pesca artesanal. Estos valores pueden ser correlacionados y pueden ser aplicables a la situación actual de los ecosistemas costeros marinos nacionales, para la planificación de las intervenciones. Actividades • • • • • • • • • • • Convocatoria de licitación para los censos y estudio sobre la batimetría Contrato a las agencias o consultores para la realización de censos Adquisición de materiales para los censos Contrato a las agencias o consultores sobre estudio de batimetría Adquisición de equipos para efectuar estudios sobre la batimetría Convocatoria de licitación para los estudios de mercados Contrato a las agencias o consultores para los estudios de mercado Elaboración de plan de los bloques Validación técnica del plan de los bloques Sumisión y aprobación del plan a nivel del Gobierno Licitación para la elaboración de la estrategia financiera y 105 • • • Hoja de Proyecto n º Título de proyecto Organismo Responsable promoción de las modalidades de pesca Contrato de los expertos consultores Validación técnica de la estrategia financiera y promoción de las modalidades de pesca Sumisión y aprobación de la estrategia a nivel del Gobierno 002 – Guinea Ecuatorial LUCHA CONTRA LA DEGRADACION Y LA CONTAMINACION DE LAS ZONAS COSTERAS DE LA CIUDAD DE MALABO Ministerio de Pesca y Medio Ambiente Mr. Simón OSA ADUGU Director General de Aguas y Costas Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 253 575 Email: [email protected] Mr. Antonio MICHA Coordinador NAP.GE Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 270 463 Email: [email protected] Custo estimado Financiamento exterior Contra partida nacional Duración Objetivo específico Mr. Deogracias IKAKA NZAMIO Asistente del Programa Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 244 636 Email: [email protected] Global 1.350.000 $US 1.300.000 $US 50.000 $US 3 años • • • Identificar las estrategias viables para la restauración Ejecutar algunas acciones piloto de restauración en los hábitats costeros Desarrollar un sistema para el control eficiente de la polución y degradación costeras 106 Justificación Actividades Es evidente que el medio ambiente costero y marino de África del Oeste y Central es objeto de una importante degradación. Es notorio también que esta degradación conlleva efectos perversos transfronterizos sobre el conjunto del Gran Ecosistema Marino de la Corriente de Guinea (GEM-CG) por las actividades de la Pesca Industrial globalizada que reducen enormemente los recursos de la pesca artesanal, de hecho. La pérdida del hábitat de las especies migratorias o de especies que necesitan las zonas pantanosas para ciertas etapas de su ciclo de vida. Estos problemas están acentuados por la insuficiencia de datos sobre la diversidad biológica costera y marina, y sobre la cantidad de especies comerciales. Por otra parte, las grandes modificaciones de los ríos que se encuentran en el sistema (bombeo de agua, polución y cambios climáticos) constituyen elementos adicionales de perturbación de todo el sistema de la corriente de la Guinea. Los estudios recientes realizados por diferentes instituciones como la FAO, PNUD, se llegó a estipular que los problemas mayores del medio ambiente marino del Golfo e Guinea están ligados a la salud pública, al agua potable y de baño contaminados, a la calidad de los ecosistemas, a la degradación de hábitat, a la pérdida de los recursos haléuticos y de la biodiversidad marina. Esta es la razón que a motivado la elaboración de este Proyecto de Lucha contra la Degradación y la Contaminación de las Zonas Costeras de la Ciudad de Malabo (Carretera del Aeropuerto) en el marco del Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo, a fin de poder restaurar el hábitat de la zona citada incluyendo los manglares, y asegurar el control de la polución costera. • Estudio detallado de las industrias instaladas en la franja costera, para cuantificar la polución industrial • Estudio detallado sobre la polución domestica • Definición de las normas de efluentes nacionales • Iniciación de un seguimiento de la productividad de los ecosistemas costeros • Identificación de las fuentes o focos de degradación de los hábitats y sus mecanismos de restauración • Creación de bases de datos nacionales y regionales, que reposan sobre una arquitectura armonizada, que sirva como un útil de soporte y de ayuda para la toma de decisiones • Iniciación a la participación activa de la población en las discusiones, la toma de decisiones e intervenciones concernientes a la gestión del medio ambiente y de los recursos 107 Plataforma JADE. Foto tomada el 22/O8/2010 Explotación petrolífera en las costas de Guinea Ecuatorial Hoja de Proyecto n º Prioridad Título de proyecto Organismo Responsable 003 – Guinea Ecuatorial REHABILITACION DE LAS ZONAS DE POLUCION COSTERA DE LAS CIUDADES LITORALES E INSULARES DEL AMBITO NACIONAL Ministerio de Pesca y Medio Ambiente 1) Mr. Simón OSA ADUGU Director General de Aguas y Costas Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 253 575 Email: [email protected] 2) Mr. Antonio MICHA Coordinador NAP.GE Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 270 463 Email: [email protected] 3) Mr. Deogracias IKAKA NZAMIO Asistente del Programa 108 Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 244 636 Email: [email protected] Socios financieros Estimación del costo Financiación externa Contrapartida nacional Duración AMERADA HESS, MARATHON, MOBIL, UNIDO, FEM Global 3.500.000 $US Objetivo El objetivo fundamental de este proyecto consiste en reducir la carga de la polución que alcanza el medio marino a partir de fuentes terrestres. Los desechos producidos por las actividades domésticas, industriales y agrícolas son muy importantes de todo lo que afecta el medio marino. La lucha contra este tipo de polución por los medios técnicos, los reglamentos y las leyes apropiadas debe ser la prioridad. Justificación Actividades 2.500.000 $US 1millón de dólares 4 años Para ser eficaz, un dispositivo de lucha debe apoyarse sobre un buen conocimiento de las fuentes terrestres de esos contaminantes, las características y las cantidades de esos contaminantes emitidos por estas fuentes, los servicios y los procesos de saneamiento y de eliminación de los desechos. • Inventario de las fuentes terrestres de polución marina en las aguas costeras en torno a las ciudades • Evaluación de la naturaleza y de las cantidades de contaminantes que penetran en el medio marino a parir de estas fuentes • Elaboración de mapas de las zonas afectadas o zonas críticas • Identificación y planificación de las estrategias de intervención mediante cronogramas • Ejecución de técnicas de rehabilitación (actividades de operación) • Desarrollo de programas piloto de investigación y de vigilancia continua indispensable, las cantidades y los efectos de los contaminantes de origen terrestre sobre los ecosistemas costeros y marinos así como sobre la salud humana 109 Hoja de Proyecto n º Prioridad Título de proyecto Organismo Responsable 004 – Guinea Ecuatorial Formación de recursos humanos en los diferentes campos de especialización para optimizar la explotación pesquera a nivel nacional REFORZAMIENTO DE LAS CAPACIDADES TECNICAS NACIONALES EN MATERIA DE PESCA Ministerio de Pesca y Medio Ambiente 1) Mr. Simón OSA ADUGU Director General de Aguas y Costas Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 253 575 Email: [email protected] 2) Mr. Antonio MICHA Coordinador NAP.GE Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 270 463 Email: [email protected] Socios locales Socios extranjeros Socios Técnicos y Científicos Socios financieros Estimación del costo Financiación externa Contrapartida Duración 3) Mr. Deogracias IKAKA NZAMIO Asistente del Programa Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 244 636 Email: [email protected] Ministerio de Agricultura y Bosques, Ministerio de Planificación y Desarrollo Económico, Ministerio de Finanzas e Inversiones Publicas, Ministerio de la Seguridad Nacional, Ministerio de la Defensa Nacional, Ministerio del Interior y Corporaciones Locales, Ministerio de Asuntos Sociales y Promoción de la Mujer AMERADA HESS, MARATHON, MOBIL, UNIDO, FEM FAO, ONUDI La Organización de las Naciones Unidas para la Agricultura y la Alimentación (FAO), brindará la Asistencia Técnica necesaria, tanto en la fase de formulación como en la fase de ejecución de los Programas y Proyectos, consistentes en: • Consultores Internacionales • Personal de Apoyo AMERADA HESS, MARATHON, MOBIL, UNIDO, FEM Global 2.500.000 $US 1 millón de dólares 1.500.000 $US 5 años 110 Objetivo específico Justificación • Identificar y contratar centros especializados en formación y capacitación en nuevas técnicas de pesca • Organizar talleres a nivel nacional para la formación de las Agrupaciones y • Pescadores Artesanales del ámbito nacional • Fomentar técnicas para aumentar la productividad de la actividad pesquera • Dotar de equipamiento para transporte y abastecimiento a los mercados alejados de los puntos de desembarco La capacitación y formación de los recursos humanos, constituye la base de un desarrollo estable y sostenible. El sector pesquero de Guinea Ecuatorial, sigue enfrentándose con dificultades para potenciar el desarrollo de este importante sector productivo. La razón primordial es que, el sector pesquero cuenta con un mero reducido de personal cualificado en los diferentes campos de especialización, lo que se constata que el número del personal actual, no cubre con las necesidades del sector, si se tiene en cuenta el aumento considerable de la población pesquera nacional, sus actividades y el gran aumento y creciente de la demanda de consumo de pescado fresco, lo cual es obvio pensar en la capacitación y formación de los recursos humanos, a fin de responder a las exigencias de momento y, como consecuencia, la consecución de un buen desarrollo del sector. Actividades Es obvio también pensar en la organización de seminarios de formación a los actores de las actividades pesqueras (Agrupaciones y Pescadores Artesanales), a la adaptación de nuevas metodologías y técnicas modernas de capturas con mínimo esfuerzo, utilizadas en los últimos años en las faenas de la pesca artesanal y semi-industrial, que redundarían beneficiosamente en el aumento de la producción de capturas, teniendo en cuenta que el próximamente el Gobierno de Guinea Ecuatorial, tiene preparado un dispositivo de distribución de varios lotes de equipos y materiales de pesca artesanal. • Convocatoria de licitación de oferta internacional para los centros de formación • Contrato a los centros para la formación de técnicos • Cuotas de formación y estancia de los formandos • Asistencia Técnica en formación de conservación y navegación pesquera • Talleres nacionales a las agrupaciones y pescadores artesanales • Construcción y equipamiento de una escuela para la formación profesional de pesca • Adquisición de equipamiento para el transporte y abastecimiento a los mercados alejados de los puntos de desembarco 111 Hoja de Proyecto n º Prioridad Título de proyecto Localización Organismo Responsable 005 – Guinea Equatorial Implementar las actividades con la consignación en una acción piloto, que permitirá reunir todas las infraestructuras técnicas, organizativas, económicas, formativas y la expansión de prácticas en otros lugares del interior del País. DESARROLLO DE LA AC UICULTURA EN GUINEA ECUATORIAL Ministerio de Pesca y Medio Ambiente 1) Mr. Simón OSA ADUGU Director General de Aguas y Costas Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 253 575 Email: [email protected] 2) Mr. Antonio MICHA Coordinador NAP.GE Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 270 463 Email: [email protected] 3) Mr. Deogracias IKAKA NZAMIO Asistente del Programa Ministerio de Pesca y Medio Ambiente TEL: 00240 222 244 636 Email: [email protected] Socios locales Socios Técnicos y Científicos Socios financieros Estimación del costo Ministerio de Agricultura y Bosques, Ministerio de Planificación y Desarrollo Económico, Ministerio de Finanzas e Inversiones Publicas, Ministerio de la Seguridad Nacional, Ministerio de la Defensa Nacional, Ministerio del Interior y Corporaciones Locales, Ministerio de Asuntos Sociales y Promoción de la Mujer FAO, UNIDO, PNUD, USAID, ONGs y otros interesados FAO, PNUD, FEM Global 920.000 $US Artículo Asistencia Técnica en apoyo a los productores acuícola Formación de 112 Total 20 Año 1 20 Año 2 0 80 80 0 formadores o extensionistas acuícola que serán de efecto multiplicador para todas las zonas de implementación del Proyecto Instalación de un Centro Piloto acuícola, con una infraestructura viable para el acceso al desarrollo de la acuicultura Talleres nacionales de formación Insumos de apoyo a las primeras iniciativas comunitarias acuícola Personal del proyecto Seguimiento y evaluación Total Financiación externa Contrapartida nacional Duración Objetivos específicos 415 215 200 135 35 100 100 0 100 125 45 62,5 15 62,5 30 920 427,5 492,5 400.000 $US 520.000 $US 2 años • • • Promover y fomentar el desarrollo y sus sistemas de producción de ciertos tipos de explotaciones acuícola ya existentes Promover la cría de TILAPIAS y otras especies, mediante la implementación de estaciones acuícola Promover la creación de una infraestructura demostrativa de formación de acuicultores nacionales 113 Justificación La existencia de un potencial acuícola considerable en las aguas continentales del interior de País, patentiza una vez más, la posibilidad de implementar un Programa viable de acuicultura. Los tres (3) Distritos identificados en el documento del Plan Director de Pesca, señala que en MONGOMO, EBIBEYÍN y NSOK NSOMO, que por sus condiciones hidrográficas y un relieve poco acentuado, así como los factores determinantes de una red densa de caudales con régimen de aprovisionamiento de aguas en buenas condiciones, favorecen el desarrollo de las actividades acuícola. La existencia de un centenar de acuicultores en los Distritos mencionados, que practican las actividades de cría de peces, en estanques, con superficies muy variados, demuestra la existencia de un potencial menos explotada. Actividades • • • • • Asistencia Técnica en apoyo a los productores acuícola Formación de formadores o extensionistas acuícola que serán de efecto multiplicador para todas las zonas de implementación del Proyecto Instalación de un Centro Piloto acuícola, con una infraestructura viable para el acceso al desarrollo de la acuicultura Talleres nacionales de formación Insumos de apoyo a las primeras iniciativas comunitarias acuícola 114 LIBERIA 115 Project No. Priority Project Title Organization Responsible National Partners Total 001 - Liberia Monrovia and its environs; Buchanan, Greenville, Robertsport and Cestos cities COASTAL EROSION CO NTROL IN LIBERIA Environmental Protection Agency Ministry of Land, Mines and Energy and Public Works; Information, Culture and Tourism and the University of Liberia US $700,000 Breakdown • • • • • • • • Activity Total Year 1 Year 2 Hire a coastal resources consultant Hire a water quality/pollution consultant Conduct an assessment of erosion and flooding problems including socioeconomic needs Conduct public awareness/enlighten ment campaign, and remediation and mitigation along the Liberian coast areas Obviation of threat to prime assets on the beachfront $400,000.00 X Restoration of modified or loss ecosystems Use of technology gabion revetments and groins to combat erosion along the energy coasts, creeks, estuaries and lagoons Stemming of present erosion trends and evaluation of appropriate control and management options needed $250.000 X 116 Year 3 • Capacity building of coastal dwellers as signs of coastal erosion • Conduct preventive training for coastal inhabitants nationwide Hold stakeholders consultative meeting Hold steering committee and internal ministerial meeting Inter-county travels • • Duration Objective Justification Activity Follow up and Evaluation Risks and Constraints • Total 3 Years $50,000 X $700,000.00 Start Date 2011(August) End Date 2013 • Prevent loss of socio-economic sites • Reduce ecological damage • Provide nesting for magratory birds and other marine life • Prevent the loss of land and highly price infrastructures • Preserve tourism and recreational sites Coastal erosion is a major environmental problem facing the vulnerable coastal areas of Liberia particularly human induced (sand extraction). Erosion has caused loss of land and highly priced properties and disruption of socio-economic activities in Liberian coastal cities. Intervention will assist in protection and effective management of valuable socio-economic infrastructure along the coast while reducing ecological damage. • An assessment of erosion and flooding problems including socio-economic needs, public enlightenment campaign, and remediation and mitigating along the coast • Construction of protective structures, afforestation and raising of river canal banks • Stemming of present erosion trends and the evolution of appropriate control and management options needed Donor agencies and/or other consultants could be contracted to monitor the performance of the project. Poorly-based and inadequate human capacity may retard the pace of appropriate interventions. In addition, lack of public awareness of the need for planned and judicious land use practices may pose a threat to the success of any erosion control measure. 117 Sustainability of Project Restoration of the beaches will promote the landed property and the tourist businesses will be enthused to support the project. Acquisition of appropriate human capacity should also promote the project sustainability. Project No. Priority 002 – Liberia Monrovia and its environs, Buchanan, Harper, Greenville, Cestos and Robertsport cities Project Title INTEGRATED WASTE MANAGEMENT IN LIBERIA National The Ministry of Health and Social Welfare, NGOs, PVOs and other related Partners entities Technical All city corporations, Environmental Protection Agency, National Oil Company, and NGOs, CBOs & PVOs Scientific Partners Estimated Total US $700,000 Cost Breakdown Activity Total Year 1 Year 2 Year 3 • Conduct public awareness workshops • Conduct training seminars on waste management for stakeholders • Hire waste management consultant • Develop waste management policies for the coastal cities and others • Prepare waste disposal sites in the various cities • Conduct research on waste management $350,000 X X 118 nationwide • • • • • • • Duration Objectives (specific) Justification 3 Years Acquisition of waste management equipment Increase stakeholder involvement and participation Steering committee meetings Internal ministerial meetings Inter-city travels Field visits Monitoring & evaluation visits Total Start Date End Date $250,000 X $100,000 $700,000 2012 2014 • Establish an effective and efficient waste management structure in coastal Liberia • Acquire the necessary waste management equipment, technical knowhow for proper waste management • Prevent surface and ground water pollution through the control of various categories of waste • Conduct scientific research on integrated waste management The lacked of well established integrated waste management throughout the country constitutes a serious environmental problem in coastal Liberia. Residents, who live near the water courses or beaches, use them to dump their garbage, leading to the pollution of the coastal and marine environment. At present, there exists nearly no systematic management of waste in Liberia. This, coupled with the inadequacy of sewage treatment facilities, makes it possible for raw sewage to be dumped directly into rivers and estuaries - all end up into the oceans. The natural consequences of population growth including the few existing coastal industries generate various categories of wastes. In Liberia, there has been no planned scientific approach to waste management. The usual process of waste management carried out in many coastal cities in the country is indeed primitive and needs development. 119 Activity • • • Public awareness and training workshops Preparation of waste disposal sites Efficient waste collection, sorting, recycling and disposal control system to be put in place • Acquisition of waste management equipment • Conduct of research • Monitoring and Evaluation The sustainability of the project rests with the government of Liberia through the coastal corporations. The creation of waste collection fees system will sustain the project. Sustainabilit y of Project Project No. Project Title Organization Responsible National Partners Estimated Cost Total Breakdown 003 – Liberia ENVIRONMENTAL ED UCATION AND PUBLIC AWARENESS PROGRAMME FOR SUSTAINABLE COASTAL ZONE MANAGEM ENT IN LIBERIA Environmental Protection Agency NGOs, Ministries of Education & Information Culture affairs and tourism US $700,000.00 Activity • • • • • • Total The establishment of coastal county and district environmental committees The conduct of training workshops and seminars The inclusion of environment education in Liberia school curricula Field visits Inter ministerial meetings Development of environmental IEC materials/messa ges 120 $405,000.00 Year 1 X Year 2 Year 3 • Duration Objectives (specific) Hire a communication consultant • Nation-wide environmental awareness & sensitization workshops/semi nars for coastal areas • Development of environmental IEC materials/messa ges • Inter ministerial meetings • Steering committee meetings • Field monitoring visits $290,000.00 X X • Environmental education & awareness campaign for grassrooters nationwide • Inter-ministerial meetings • Steering committee meetings • Field monitoring visits $5,000.00 Total $700,000.00 3 Years Start 2011 Date End 2013 Date • Sensitize the public to the significance of the coastal zone in order that the management of the zone will be the collective effort of all • Circulate all international conventions and agreements relative to the coastal environment of Liberia • Collect, analyze and disseminate information on the coastal environment for proper management • Create freedom to have access to coastal environmental information 121 • Educate the public through the Ministry of Education to integrate in schools, colleges and universities environmental education • Make regional (county) environmental committees effective Information on the state of the coastal and marine ecosystem of Liberia is indeed inadequate and unavailable. There has been less public awareness concerning the state of the coastal ecosystem. Even the GCLME project in Liberia is known, relatively, by a very few. People are not educated on the natural and human factors displaying along the coastal zone and their impacts on their respective lives. Justification There is deliberate improper disposal of domestic and industrial wastes along the coastal zone under the pretext of not being care. It is believed that these unwholesome attitudes toward the coastal environment can be changed through vigorous public awareness and environmental education programmes nationwide. Activity Follow up and Evaluation Sustainability of Project Project No. Project Title Location Organization Responsible National Partners External Partners There is virtually no formal environmental education in school curricula and no coordinated coastal areas management mechanism as an information base for the coastal and marine ecosystem of Liberia. • The establishment of coastal county and district environmental committees • The conduct of training workshops and seminars • The inclusion of environment education in Liberia school curricula • Seminar and workshops reports • Citizenry awareness and well educated on coastal and marine environment issues in Liberia The project will be implemented and coordinated with the involvement of all stakeholders who will also take over ownership at the end. In addition to stakeholder contributions, the executing agency (EPA) will provide annual budgetary provisions to ensure the sustainability of the project when donor aid comes to an end. 004 - Liberia STRENGTHENING OF FISHERIES MANAGEMENT CAPACITY IN LIBERIA Coastal Liberia Bureau of Fisheries in the Ministry of Agriculture Local fishermen, farmers, coastal communities, water transportation operators and the general public European Union, United Nations Environment Programme,United 122 Estimated Total Cost Breakdown Nations Development Programme and Global Environment Facility US $700,000 Activity • • • • • • • • • • • • • Total Hire a fishery specialist (scientist) Build the capacity of the staff of the Bureau of Fishery Develop a fishery policy for proper management of the industry Strengthen collaboration with Maritime Bureau, Liberia Coast Guard and coastal communities to prevent illegal fishing Establish fishery technical committee Steering committee meetings Inter-ministerial meeting $550,000.00 Provision of training in aquaculture and mariculture for coastal dwellers Steering committee meetings Inter-ministerial meeting Establishment of research institution Inter-county travels Establishment national forum for stock $135,000.00 123 Year 1 Year 2 Year 3 X X X • • • • • • • assessment in fishery Field visits Review meetings Steering committee meetings Inter-ministerial meeting Acquisition of equipment for data and information management Monitoring and evaluation visits Analysis of socioeconomic impact on harvesting of living marine resources Total Duration $15,000.00 $700,000.00 3 Years Objective Justification • Build the capacity for fisheries management • Promote surveillance and monitoring capacity • Promote the FAO code of conduct for responsible fisheries • Promote aquaculture to relieve pressure on capture fisheries • Encourage value addition to otherwise less valuable products Unsustainable exploitation has resulted largely from attempts to offset the difference between demand and supply of fish resources. The increased effort which this situation has engendered has resulted in exploitation beyond the sustainable yields of the fish resources in Liberia. Furthermore, existing regulations, even when adequate, are not rigorously enforced. Environmental degradation (including nursery and breeding ground for fish) has also contributed to the problem. Root cause analysis has revealed that a lot of the problem is managerial and related to inadequate monitoring, policing and surveillance capacities; bringing to the fore problems associated with ineffective implementation of fisheries management, surveillance and control. 124 125 NIGERIA 126 Project No. Priority Project Title Location Organization Responsible National Partners External Partners Estimated Total Cost Objective Justification Activity Follow up and Evaluation Risks and Constraints Project No. Priority Project Title Location Organization Responsible National Partners 001 - Nigeria Escravos, Lagos, Eket, Awoye COASTAL EROSION CONTROL Coastal zone: Escravos, Lagos, Eket, Awoye Federal Ministry of Environment NIOMR, Nigerian Tourism Company, NESREA and Ministry of Niger Delta Affairs, state governments in the Niger Delta, Niger Delta Development Commission UNIDO US $50 million Identify erosion prone areas and causes; implement mitigation options Erosion is a major problem along the coastal zone of Nigeria. It has caused loss of land, highly-priced properties and disrupted socioeconomic activities. Intervention will help in the protection and effective management of valuable socio-economic coastal infrastructure while reducing ecological damage. • Remediation and mitigating coastal erosion • Conversion of reclaimed areas into tourist facilities • Public enlightenment campaign The Federal Ministry of Environment could contract any of its agencies or consultants to monitor the performance of the project. Poor database and inadequate human capacity may retard the pace of appropriate intervention. In addition, the lack of public awareness of the need for planned and judicious land use practices may pose a threat to the success of any erosion control measure. 002 - Nigeria Coastline from Delta State to Cross River State MONITORING THE SPREAD OF INVASIVE PALM – NYPA FRUTICANS AND ITS ECONOMIC UTILIZATION Coastline from Delta State to Cross River State Federal Ministry of Environment Federal Government of Nigeria, state governments in the Niger Delta, Niger Delta Development Commission, NIOMR, Nigerian Tourism Company, NESREA and Ministry of Niger Delta Affairs, Bio- 127 External Partners Estimated Total Cost Objectives (specific) Justification Resources Development and Conservation Programme UNDP, World Bank, UNIDO US $10 million • Ascertain the present range of Nipa palm along the coast and its invasive trend • Conduct risk classification of the coasts and estuaries with respect to Nipa invasion • Study inter-specific relationships between Nipa palm and native mangrove species • Catalogue the socio-economic uses of Nipa palm that are applicable to the Delta communities • Develop appropriate management strategies for reversing the Nipa palm invasion, restoring native ecosystem functions, and maximizing its important socio-economic potentials The Nipa palm (Nypa fructicans) is a versatile species native to the mangrove forest of Asia and Oceania, where it used to make alcoholic beverage, vinegar, fuel, rope, hats, baskets, raincoats, medicine, used as thatching material and as a sweetener. Introduced to West Africa in 1906 and later to Nigeria because of its socio-economic value, the Nipa has instead become an invasive species that has killed off native mangrove species and the erstwhile ecosystem functions like tide-dependent seed dispersal. The native mangroves, which were the haven for spawning native/migratory fish, have been disrupted. Therefore, a strategic Nipa palm management programme must be put in place to: Activity Follow up and Evaluation Sustainability of Project a) Checking/reversing the Nipa palm invasion b) Stimulating/restoring native ecosystem functions c) Maximising Nipa palm’s important socio-economic potentials • Ecological studies • Species distribution modelling • Socio-economic survey • Stakeholder engagement • Public enlightenment campaign • Coastal/estuarine restoration Federal Ministry of Environment could contract any of its agencies or consultants to monitor the performance of the project. The success of the project and its sustainability depend on: • Acquisition of adequate bio-geographic and ecological database • Extensive local consultation • Timely provision of sufficient funds to support the activities of a competent research faculty • Implementation of all administrative, ecological and socioeconomic strategies recommended for the project 128 The Nipa palm (NYPA FRUTICANS ) Nipa palm nursery in Nigeria 129 Project No. Priority Project Title Location Organization Responsible National Partners Estimated Total Cost Objectives (specific) Justification Activity/Actions Follow up and Evaluation Risks and Sustainability of the Project 003 - Nigeria Ogoni/Bonny, Eket area, Dodo-Nun, Awoye area, Lagos Islands REMEDIATION OF AREAS POLLUTED BY OIL SPILL Niger Delta Federal Ministry of Environment in collaboration with the National Oil Spill Detection and Response Agency (NOSDRA) and National Environmental Standards and Regulations Enforcement Agency (NESREA) Nigerian Conservation Foundation, Nigerian Institute for Oceanography and Marine Research, NOSDRA, oil producers, relevant research institutes/universities and Ministry of Niger Delta Affairs US $3 million • Clean up existing spills using the most appropriate methods and technology • Repair ecological and other damages by applying restorative measures to affected land, vegetation and aquatic sites The waters of the Guinea Current Large Marine Ecosystem are an important tanker route and have several concessions for oil exploration. Oil spills occur during the course of these activities, resulting in adverse ecological and socio-economic consequences which may impair the use of the affected areas. These areas need to be restored to their original states so that coastal resources are neither vitiated nor lost. • Evaluate the adequacy of extant legal and institutional instruments • Apply clean-up and restorative measures • Develop relevant human capacity This could be done by Federal Ministry of Environment, NESREA, NOSDRA, Ministry of Niger Delta Affairs and other competent consultants. Poor database and lack of appropriate capacity may slow down project implementation. Enhancement of appropriate human capacity will promote project sustainability. Amelioration of the adverse ecological and socio-economic problems will boost economic activities and enhance the chances of material support to sustain the project. 130 1 Healthy Mangrove Trees Deforested Due to Oil Spill Project No. Project Title Location Organization Responsible National Partners External Partners Estimated Total Cost Objectives (specific) 004 – Nigeria ENVIRONMENTAL EDUCATIO N, PUBLIC AWARENESS PROGRAMME FOR SUSTAINABLE COASTAL RESOURCES MANAGEMENT Coastal states Federal Ministry of Environment The Federal Government, Federal Ministry of Education, Federal Ministry of Information (National Orientation Agency), coastal state governments UNDP, World Bank, UNIDO US $137,127 per coastal state • • Developing environmental awareness programmes to mitigate environmental insults Identifying specific target groups for environmental intervention and ensuring gender-balanced participation at the policy formulation process in the design and management of development information and 131 • • • Justification Activity/Actions Follow up and Evaluation Sustainability of Project communication initiatives in coastal and marine areas Installing environmental education into the present and future generations Training of trainers in creating environmental awareness in the local language(s) Collection, sharing and protection of sustainable cultural education and experience that can be useful for planning development in coastal and marine areas The environmental problems identified in the NAP that require urgent attention are mostly anthropogenic. There is need, therefore, for environmental education and public awareness; this will be an instrument of change for the coastal dwellers from being environment-hostile to having environment-friendly attitudes. This will go a long way in eradicating environmental ignorance, thereby empowering people to be environmentally responsible. By extension, millions of dollars that would have been required for clean-up, remediation and restoration programmes would be saved by investing a fraction of the money into environmental education and public awareness programmes. • Research • Development of environmental education curriculum • Development of a public awareness master plan • Train the trainers’ workshops and seminars • Community outreach/awareness • Curriculum implementation in some selected schools There will be a monthly monitoring process at the community level by community-based organizations, non-governmental organizations, participating schools, communities and industries; while independent monitoring by the State and Federal ministries and donor agencies will be organized on a periodic basis. An end of term evaluation will be undertaken by the ministries in conjunction with the donors and independent consultants. The programme will be planned and coordinated with the involvement of all stakeholders who will also take over ownership at the end. The coastal states will provide an annual budgetary provision to ensure the sustainability of the project when the donor agencies and other Stakeholders’ aid come to an end. 132 SÃO TOMÉ E PRÍNCIPE 133 Ficha de projecto n.º Prioridade 001-São Tomé e Príncipe Assegurar a conservação dos ecossistemas costeiros e dos recursos naturais Título de projecto Organismo responsável Parceiros nacionais Parceiros técnicocientíficos Parceiros financeiros Custo estimado Global ORDENAMENTO ECOLÓGICO DA ZONA COSTEIRA E GESTÃO SUSTENTÁVEL DOS SEUS RECURSOS Ministério das Obras Públicas e Recursos Naturais Ministério da Defesa e Ordem Interna(MODI), Ministério do Plano e Desenvolvimento (MPD), Comunidades Locais e ONG’s MDOI, Ministério do Plano e Desenvolvimento, Comunidades Locais e ONG’s FEM, PNUD, BM, BAD, FIDA, BADEA, Cooperação Francesa, União Europeia 435 000 dólares americanos Item Reforço das capacidades humanas, materiais e técnicas dos sectores implicados no processo de ordenamento espacial das áreas costeiras e de gestão sustentável dos seus recursos Recolha e análise das informações sociais, económicas e culturais disponíveis sobre essas áreas e recursos, com especial ênfase no caso das tartarugas marinhas Levantamento topográfico e tratamento cartográfico das áreas costeiras Elaboração e implementação do correspondente plano de ordenamento espacial, com a clara definição de áreas para as diferentes actividades, sociais, económicas e de conservação Elaboração e arranque de um programa coerente de investigação a curto, médio e longo prazo sobre as tartarugas marinhas Definição e aplicação de medidas legislativas e 134 Total 120 Ano 1 80 Ano 2 20 Ano 3 20 40 25 15 150 50 70 30 20 - 10 10 50 10 20 20 15 - 10 Contra partida nacional Duração Objectivos Objectivos específicos administrativas de dissuasão e de estímulo Promoção de programas de informação, educação e comunicação junto às comunidades locais, autoridades autárquicas e à população em geral, em matéria de ocupação do espaço costeiro e de utilização racional dos seus recursos Seguimento e avaliação das actividades programadas. Total 10 % do valor do Projecto 25 5 10 10 15 - 5 10 435 170 160 105 3 anos Conhecer as principais causas da erosão costeira e avançar com a tecnologia apropriada para fazer face a esta situação • Promover a gestão adequada do espaço costeiro e dos recursos nele existentes • Identificar as componentes essenciais da diversidade biológica costeira • Assegurar a gestão adequada da pressão antrópica sobre a diversidade biológica costeira • Promover o reforço da conservação ex e in situ da diversidade biológica • Garantir a conservação das espécies ameaçadas e a reconstituição das suas populações • Estudar a viabilidade de adopção de formas alternativas e sustentáveis de exploração de areia e outros inertes costeiros • Estimular a participação das comunidades residentes nas áreas costeiras no processo de conservação destas e dos recursos a elas inerentes, com particular atenção para as tartarugas marinhas 135 Justificação • • Actividades A vulnerabilidade e a fragilidade das áreas costeiras impõem a necessidade de uma utilização adequada do seu espaço, sobretudo quando se tornam cada dia mais visíveis os efeitos negativos da pressão humana, tanto sobre o espaço físico, como sobre os recursos naturais nele existentes. A ocupação desordenada da s áreas costeiras e a utilização em modo não sustentável dos recursos ali existentes aceleram o processo erosivo nessas áreas, assim como a degradação da componente biológica dos seus ecossistemas. Exemplo dessa degradação é-nos dado pela forma como são caçadas tartarugas marinhas e colhidos os seus ovos, para além da destruição das suas áreas de reprodução, provocada pela exploração desregrada de areia nas praias. Apesar de já ter havido acções anteriores visando a protecção dessas espécies, as mesmas continuam a ser caçadas de forma indiscriminada. Neste sentido, a adopção de um Plano de Ordenamento Ecológico do território dotará o País de meios e mecanismos capazes de disciplinar a ocupação desses espaços, assim como a gestão sustentável dos recursos neles disponíveis. • Reforço das capacidades humanas, materiais e técnicas dos sectores implicados no processo de ordenamento espacial das áreas costeiras e de gestão sustentável dos seus recursos • Recolha e análise das informações sociais, económicas e culturais disponíveis sobre essas áreas e recursos, com especial ênfase no caso das tartarugas marinhas • Levantamento topográfico e tratamento cartográfico das áreas costeiras • Elaboração e implementação do correspondente plano de ordenamento espacial, com a clara definição de áreas para as diferentes actividades, sociais, económicas e de conservação • Elaboração de um programa coerente de investigação a curto, médio e longo prazo sobre as tartarugas marinhas • Definição e aplicação de medidas legislativas e administrativas de dissuasão e de estímulo • Promoção de programas de informação, educação e comunicação (IEC) junto às comunidades locais, autoridades autárquicas e à população em geral, em matéria de ocupação do espaço costeiro e de utilização racional dos seus recursos • Seguimento e avaliação das actividades programada 136 Ficha de projecto n.º Título de projecto Organismo responsável Parceiros nacionais Parceiros financeiros Custo Global estimado 002-São Tomé e Príncipe GESTÃO ECOLOGICAMENTE VIÁVEL DAS FLORESTAS MPD MOPRN, MEF, PA, MGEA, CL -ONG’s FEM, PNUD, BM, BAD, FIDA, BADEA, Cooperação Francesa 350.000 EUA Dólares EUA dólares Item Total Ano Ano Ano 1 2 3 Reforço das capacidades 120 80 20 20 humanas, materiais e técnicas dos sectores implicados no processo de ordenamento espacial das áreas costeiras e de gestão sustentável dos seus recursos Recolha e análise das 40 25 15 informações sociais, económicas e culturais 137 Contra partida nacional Duração Objectivos Objectivos específicos disponíveis sobre essas áreas e recursos, com especial ênfase no caso das tartarugas marinhas Levantamento topográfico e tratamento cartográfico das áreas costeiras Elaboração e implementação do correspondente plano de ordenamento espacial, com a clara definição de áreas para as diferentes actividades, sociais, económicas e de conservação Elaboração e arranque de um programa coerente de investigação a curto, médio e longo prazo sobre as tartarugas marinhas Definição e aplicação de medidas legislativas e administrativas de dissuasão e de estímulo Promoção de programas de informação, educação e comunicação junto às comunidades locais, autoridades autárquicas e à população em geral, em matéria de ocupação do espaço costeiro e de utilização racional dos seus recursos Seguimento e avaliação das actividades programadas Total 10 % do valor do Projecto 150 50 70 30 20 - 10 10 50 10 20 20 15 - 10 25 5 10 10 15 - 5 10 435 170 160 105 3 anos Reduzir os impactos negativos das actividades humanas sobre o ecossistema costeiro e marinho • Melhorar a forma de exploração das florestas • Restaurar as áreas de florestas degradadas • Definir os princípios e os métodos a aplicar com vista à utilização sustentável dos recursos biológicos dos diferentes tipos de florestas • Identificar o papel dos diferentes elementos que fazem parte do ecossistema florestal e do seu papel na manutenção das funções ecológicas no referido 138 Activadades • • • • • • • • • • • • Ficha de projecto n.º Prioridade Título de projecto Organismo responsável Parceiros nacionais Parceiros Técnicos e Científicos Parceiros financeiros Custo Global estimado ecossistema Aplicação do Plano de Gestão Florestal Reforço das capacidades humanas, materiais e técnicas dos sectores que lidam com a problemática floresta Recolha e análise de informações disponíveis Inquérito socioeconómico sobre as florestas Inventário e avaliação de todos os tipos de florestas Análise e interpretação dos dados recolhidos Cartografia de todos os tipos de florestas Identificação dos recursos biológicos actualmente explorados Identificação dos principais utilizadores Determinação dos factores ecológicos que permitem melhorar a gestão das florestas Adopção e aplicação do Plano de Gestão das florestas Educação, sensibilização e formação da população 003-São Tomé e Príncipe Adaptação às Mudanças Climáticas ESTABELECIMENTO DE UM SISTEMA DE ALERTA CLIMÁTICO E DO ESTADO DO MAR Ministério das Obras Públicas e Recursos Naturais – Instituto Nacional da Meteorologia ENASA, ENAPORT, Direcção da Aviação Civil, a Direcção das Pescas e a Direcção de Transportes e Comunicações, com vantagens recíprocas sobre a navegação aérea e maritime OMM, FAO, PNUE, UNESCO, PNUD, CNUCED GEF, PNUD, FAO, FIDA, UE, Banco Mundial, BADEA, Cooperação Francesa, Cooperação Espanhola SHELL, MOBIL, TOTAL ELF 500.000 EUA Dólares EUA dólares Item Total Ano 1 Ano 2 Ano 3 Fornecer informações 40 30 30 100 meteorológicas fiáveis à navegação marítima e aérea Participar em eventos a 20 15 15 50 nível local, regional e internacional, para manter o staff actualizado Fazer a manutenção dos 20 15 15 50 equipamentos e outras infra-estruturas Garantir o fornecimento 10 10 10 30 de informações 139 necessárias a navegação marítima e aérea, assim como ao público em geral Reabilitar a rede meteorológica nacional Estabelecer um sistema de alerta climático Implementar um sistema de prevenção precoce das catástrofes a nível das populações sobre o estado do tempo e do mar. Criar uma base de dados e informações sobre o tempo, a nível local e sub-regional permanentemente e com fiabilidade Total Financiamento exterior Contra partida nacional Duração Objectivos específicos 50 40 5 5 100 80 20 0 70 60 10 0 50 30 10 10 500 300 115 85 450.000 EUA Dólares 50.000 EUA Dólares 2 anos • • • • • • • Conceber um programa na rádio, televisão e jornais com informações permanentes Reabilitar e alargar a rede meteorológica nacional Estabelecer um sistema de informação climática e do estado do mar Fazer previsões meteorológicas a curto prazo do estado do tempo e do mar Prevenir a população, através de um sistema de alerta de via rádio ou telefone, da aproximação de situações meteorológicas adversas Sensibilizar a população para contribuir na manutenção das infra-estruturas distribuídas pelas diversas estacões meteorológicas espalhadas por todo o País Dar formação aos técnicos sobre as novas tecnologias no domínio 140 Justificação A previsão meteorológi ca carece de infra-estruturas e equipamentos modernos, distribuídos pelas diversões estacões de recolha de informações instaladas e a instalar por todo o País. A rede meteorológica nacional deve ser reabilitada de modo a permitir uma observação Actividades Ficha de projecto n.º Prioridade Título de projecto Organismo responsável sistemática dos parâmetros climáticos. Os meios técnicos e humanos disponíveis na instituição são insuficientes, para que a mesma possa cumprir com a sua função de salvaguarda de vidas humanas e bens. No programa de Acção Nacional de Adaptação às Mudanças Climáticas (PANA) a ser concebido, o Instituto de Meteorologia deverá ser devidamente apetrechado e o seu staff devidamente formado e actualizado, o que constitui condição "sine qua non" para a sua materialização. • Fornecer informações meteorológicas fiáveis à navegação marítima e aérea • Participar em eventos a nível local, regional e internacional, para manter o staff actualizado • Fazer a manutenção dos equipamentos e outras infraestruturas. • Garantir o fornecimento de informações necessárias a navegação marítima e aérea, assim como ao público em geral • Reabilitar a rede meteorológica nacional • Estabelecer um sistema de alerta climático • Implementar um sistema de prevenção precoce das catástrofes a nível das populações sobre o estado do tempo e do mar • Criar uma base de dados e informações sobre o tempo, a nível local e sub-regional permanentemente e com fiabilidade 004-São Tomé e Príncipe Criação de um conjunto de actividades económicas geradoras de rendimento para as populações costeiras desfavorecidas com vista a reduzir o nível de pobreza. DESENVOLVIMENTO DE ACTIVIDADES ALTERNATIVAS GERADORAS DE RENDIMENTO EM BENEFICIO DAS POPULAÇÕES COSTEIRAS MAIS DESFAVORECIDAS Ministério do Plano e Desenvolvimento 141 Parceiros nacionais Parceiros internacionais Parceiros financeiros Custo Global estimado Ministério das Obras Públicas e Recursos Naturais, Ministério das Finanças e Cooperação, Ministério da Defesa e Ordem Interna, Direcção Geral das Pescas, ONG’s, Câmaras Distritais, Agentes económicos e Comunidades locais FAO, UNEP, GTZ, FIDA e ONG’s internacionais FEM, PNUD, BM, BAD, FIDA, BADEA, Cooperação Francesa, Cooperação Espanhola, União Europeia EUA Dólares Item Formação das populações locais sobre a criação e gestão de pequenas iniciativas económicas geradoras de rendimento Apoio na implementação de micro-projectos nas diversas áreas: agro-florestal, pecuária, agricultura, apicultura, pesca, artesanato e comercialização de produtos com base em iniciativas de protecção ambiental sustentáveis Realização de um estudo socioeconómico sobre a situação das populações costeiras Apoio à criação e dinamização de associações locais, particularmente, de mulheres Implementação de um sistema de micro-créditos de apoio às iniciativas Total 70 Ano 1 40 Ano 2 30 Ano 3 - Ano 4 - 500 150 200 100 50 30 25 5 - - 50 30 20 - - 300 50 100 100 50 142 locais geradoras de rendimento Sensibilização das 50 populações sobre a necessidade de utilização racional e gestão sustentável dos recursos naturais e do ambiente em geral Total 1.000.000 Financiamento exterior Contra partida nacional Duração Objectivos específicos Actividades 30 10 10 - 325 325 210 100 1 milhão de dólares EUA 10 % do valor total do Projecto 3 anos • Reduzir o alto nível de pobreza prevalecente nas populações costeiras mais desfavorecidas • Promover uma maior diversificação de actividades económicas alternativas que garantam maior número de empregos • Implementar um sistema de financiamento de microprojectos de apoio a iniciativas geradoras de rendimento • Desenvolver uma maior consciência das populações locais em favor da preservação do ambiente • Desenvolver investigações a favor da conservação da diversidade biológica e dos recursos a ela inerentes • Formação das populações locais sobre a criação e gestão de pequenas iniciativas económicas geradoras de rendimento • Apoio na implementação de micro-projectos nas diversas áreas; agro-florestal, pecuária, apicultura, pesca, artesanato e comercialização de produtos com base em ideias sustentáveis • Realização de estudos socioeconómico sobre a situação das populações costeiras • Apoio a criação e dinamização de associações locais, particularmente de mulheres • Implementação de um sistema de micro-créditos as iniciativas locais geradoras de rendimento • Sensibilização das populações costeiras sobre a necessidade de utilização racional e gestão sustentável dos recursos naturais e do ambiente em geral 143 SIERRA LEONE 144 Project No. Project Title Location National Partners Estimated Total Cost Duration Objective Justification Activities Risks and constraints Sustainability of Project Project No. Project Title Location National Partners 001 – Sierra Leone SUSTAINABLE MANAGEMENT OF COASTAL ESTUARIES Freetown (Sierra Leone River Estuary) Local fishermen, local communities, water transportation operation operator, State Environmental Protection Commission US $2 million 3 Years To evaluate the present status of the physical, chemical and biological characteristics of the coastal estuary as area benchmark for sustainable management especially in terms of fisheries, biodiversity issues, environment quality and potential impacts of health and livelihoods. Estuaries in West Africa especially the Sierra Leonean estuaries are multiple-usage amenities for fishing, transportation, source of mineral and waste disposal. These can be vitiated by pollution, environmental degradation, biodiversity loss and unwanted modifications if the systems are not managed within a sustainable framework. • Collection of existing data on the health of the estuaries • Sampling/studies to fill gaps in information • Plan of action for the cleaning up of the estuaries • Development of long-term plans for sustainable management of the estuaries, including particular focus on their socioeconomic importance Possible constraints may arise from the poor coordination and liaison between appropriate government and non-governmental organ. Once the project is completed the government will be able to sustain the project in collaboration with other stakeholders. The human capacity development components and the improved economic climate that the project will encourage shall also facilitate sustainability. 002 – Sierra Leone INTEGRATED WASTE MANAGEMENT IN FREETOWN Freetown • Freetown City Council • Freetown Waste Management Company • National Petroleum Unit • Sierra Leone Environment Protection Agency • Non-governmental and community-based organizations These stakeholders will exhibit their cooperation and technical expertise in the programme. 145 Estimated Total Cost External Finance National Counterpart Finance Duration Objectives (specific) Funds Activity Follow up and Evaluation Risks and Constraints 3 Years • Justification External Finance US $7 million US $1.5 million US $500,000 Ensure the management of waste from series to the sinks in an environmentally-friendly and scientific manner • Ensure optimum care of the equipment and machines required for integrated waste management • Ensure the safety and health of the personnel during waste management operations • Protect surface and underground water through leachate • Monitor and introduce research components into the exercise to ensure sustainability The natural consequences of population growth, industrialization, heavy traffic, etc carries with it waste generation and accumulation. Since Freetown came into existence, there has not been any planned and scientific approach to waste management in contemporary terms. The waste management adopted by the local government and town dwellers is that of a fire brigade approach which is at variance with expected modern methods, which should be integrated waste management. State US $500,000 Private US $500,000 External US $500,000 • Awareness creation • Road cleaning and drain maintenance • Waste collection, sorting, composting, recycling and disposal • Dumping site maintenance • Monitoring, Evaluation and supervision • Research imperatives • Equipment, compliance and enforcement Monitoring will be done by a selected group from the stakeholders with definite guidelines.They will be changed every six months so as not to make them too familiar with the workers. This ensure conformity and reproductively of the monitoring data. Secondly, the monitoring team will be given motorcycles and vehicles to facilitate their movement. Law Enforcement Officers may also be involved. • Health hazard to the waste personnel in charge of evacuation the waste • Accidents (motor) likely to occur during the movement of the waste and evacuation of the waste • Spread of disease vectors during the transportation of the 146 Sustainability of Project waste to dumpsite • Possible outbreak of epidemic from the dump site if not properly maintained The project will be sustainable if a sustainability criterion above is adhered to plus-polluter-pay principle and political will. Again, for sustainability, the FCC and the relevant associations must cooperate and live up to their responsibility. Photo: Sierra Fishing Company, Freetown 147 Project No. Priority Project Title Location National Partners Estimated Cost Duration Justification Activity Follow up and Evaluation Risks and Constraints 003 – Sierra Leone Lakka, Lumley, Goderich and Hamilton beaches COASTAL EROSION CONTROL Lakka, Lumley, Goderich and Hamilton beaches Sierra Leone Roads Authority, Minist ry of Tourism and Culture, coastal communities, Local Governments, Relevant Research Institutes Total US $3.5 million 3 Years Coastal erosion is major environmental problem facing the vulnerable coastal areas of Sierra Leone. Human-induced sand extraction is a particular problem. Erosion has caused loss of land and highly priced properties, disruption of socio-economic activities. Intervention will assist in the protection and effective management of valuable socio-economic infrastructure along the coast while reducing ecological damage. • This project will also include conducting an assessment of erosion and flooding problems including socio-economic needs and options • Public enlightenment campaign • Remediation and mitigating along the Freetown Peninsula coast • Construction of protective structures • Afforestation and raising of river canal banks IMBO and or other consultants to could be contracted to monitor the performance of the project Poor data base and inadequate human capacity may retard the pace of appropriate interventions. Also, lack of awareness by local people on the need for planned and judicious land use practices may pose a threat to the success to any erosion control measure. Project No. Priority Project Title 004 – Sierra Leone High STRENGTHENING OF FISHERIES MANAGEMENT CAPACITY Location Ministry of Fisheries and Marine Resources Organization Responsible Ministry of Fisheries and Marine Resources National Partners Maritime Wing (Navy), Sierra Leone Maritime Administration, Min. Of Agriculture, Sierra Leone Environment Protection Agency External Partners World Bank, UNIDO, ADB, EU Technical and Scientific Institute of Marine Biology and Oceanography Partners Financial Partners Estimated Cost Total Break E.U.D, FAO , World Bank, UNIDO, ADB, EU US $6.4 million 148 down Activity Bi-annual Fish Stock Assessment Data Collection and Analysis Community sensitization on FAO Codes of Conduct Strengthen capacity of local communities to implement and monitor management plans Strengthen capacity of local research institutions to carry out fisheries research, in particular Institute of Marine Biology and Oceanography Total External Finance National Counterpart Finance Duration Objectives (specific) Total Year 1 Year 2 Year 3 Year 4 ( ‘000) (‘000) (‘000) (‘000) (‘000) 1,531.2 382.8 382.8 382.8 382.8 1,200.0 300.0 300.0 300.0 300.0 240.0 60.0 60.0 60.0 60.0 2,000.0 500.0 500.0 500.0 500.0 1,200.0 300.0 300.0 300.0 300.0 $6,171.2 US $6 million US $400,000 4 years • Build the capacity for fisheries management • Promote surveillance and monitoring capabilities • Promote the United Nations Food and Agriculture Organization Code of conduct for responsible fishing • Promote aquaculture to relieve pressure on capture fisheries 149 • Justification External Finance Activity/Actions Follow up and Evaluation Risks and Constraints Sustainability of Project Encourage value addition to otherwise less valuable products Unsustainable exploitation has resulted largely from attempts to offset the difference between demand and supply of living resources. The increased effort which this situation has engendered has resulted in exploitation beyond the sustainable yields of the resources concerned. Furthermore, existing regulations, even when adequate, are not rigorously enforced. At the same time, the use of inappropriate fishing methods and environmental degradation (including nursery and breeding grounds for fish) have contributed to the problem. Root cause analysis has revealed that a lot the problem is managerial and related to inadequate monitoring, policing and surveillance capabilities; bringing to the fore problems associated with ineffective implementation of extant fisheries management, surveillance and control. Funds State In kind Private External Development partners • Bi-annual Fish Stock Assessment • Community sensitization on FAO Codes of Conduct • Strengthen capacity of local communities to implement and monitor management plans • Strengthen capacity of local research institutions to carry out fisheries research, in particular Institute of Marine Biology and Oceanography Sierra Leone Environment Protection Agency as well as project steering committe or the IMC can monitor and ensure effective implementation. Also, other competent corporate or individual consultants could monitor to ensure successful completion. Possible constraints and risks may arise from poor coordination and liaison between appropriate government and non-governmental organs. Building/strenghtening of institutional capacity of the fisheries institutions will promote a sustainable exploitation of the resource. It will also contribute to effective management of the resource and improve the human and physical capacity to promote sustainability of the project. 150 Project No. Priority Project Title Location Organization Responsible National Partners External Partners Technical and 005 – Sierra Leone High BALLAST WATER MANAGEMEN T AND CONTROL IN THE SIERRA LEONE MARINE ENVIRONMENT Ministry of Transport and Aviation Sierra Leone Maritime Administration • Petroleum product producers • Petroleum unit of the Geological Surveys of Sierra Leone • Relevant research institute/universities • Environmental Protection Agency • Coastal communities • Sierra Leone Ports Authority • Marine Police • Naval Wing of the Sierra Leone Army • The fishing industry • Guinea Current Large Marine Ecosystem project • Environmental nongovernmental organizations IMO, UNIDO, World Bank IMBO 151 Scientific Partners Financial Partners World Bank, UNEP, IMO, EUD Estimated Total US $4 million Cost Breakdown Activity Total Year 1 (000) Constructio n of port reception facility Assessment of the health status of the waters within the Freetown harbour Compilation of historical data on flora and fauna of estuarine water Evaluation of the adequacy and scope of the legal and institutional instruments Developme nt of relevant human research capacity Developme nt of a National Ballast Water Managemen t Plan Total (000) Year 2 Year 3 Year 4 (000) (000) (000) 2,000.0 500.0 500.0 500.0 500.0 300.0 75.0 75.0 75.0 75.0 300.0 75.0 75.0 75.0 75.0 400.0 100.0 100.0 100.0 100.0 600.0 150.0 150.0 150.0 150.0 400.0 4,000.00 100.0 100.0 100.0 100.0 External Finance National Counterpart In kind Finance 152 Duration 4 years Objective Objectives (specific) Justification External Finance Funds Activity Follow up and Evaluation Risks and Constraints Sustainability of Project This project feeds into the current Sierra Leone Maritime Administration’s mandate to supervise all maritime activities in the country. • Evaluate the present status of the physical, chemical and biological characteristics of coastal harbour water for sustainable management and control of ballast water disposal in the ports of Sierra Leone • Develop management options for the Sierra Leone Ports Authority • Provide long-term and short-term training and retaining programmes for relevant personnel to implement the management options Uncontrolled ballast water disposal in Sierra Leone’s coastal environment can pose a threat to its ecological stability and diversity. During such uncontrolled disposal activity, introduction of alien species may occur which may cause unpredicted changes to the biodiversity of the coastal/marine water bodies. There is also the risk of other types of pollution occurring from such activities. Eliminating the risk of introduction of alien species and improvement of the country’s capacity to monitor changes in the coastal marine environment and to deal adequately with the issue of ballast water management and control is the prime reason for the conception of this project. State In kind Private External Donor funding • Conducting an assessment of the health status of our coastal waters (particularly) within the Freetown Harbour • Compilation of historical data on the characteristics of relevant environment • Evaluation of the adequacy and scope of the legal and institutional instrument • Application of appropriate clean-up and restorative measures • Development of relevant human capacity • Harmonization of approaches with other countries in the region in order to facilitate cooperation This could be done by competent consultants under the supervision of the Sierra Leone Maritime Administration Poor data base and inadequate human capacity may retard the pace of appropriate interventions. From the unset, the programme will be planned and conducted with the involvement of all stakeholders who will also take over the ownership at the end. The executing agency will provide yearly budgetary provisions to ensure the sustainability of the project when the donor aid comes to an end, in addition to stakeholders’ contribution. 153 TOGO 154 Fiche projet n° Priorité Titre du Project Localisation Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires extérieurs Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires financiers Coût estimatif 001 – Togo Majeure RÉDUCTION DE LA POLLUTION MARINE PAR LE REJET DES DÉCHETS MINIERS DE PHOSPHATE DE L’USINE DE KPEME Kpémé sur le Littoral SNPT, Direction de l’Environnement, GTVD Gouvernement Togolais BM, BOAD, BIDC, BAD et CEDEAO ONUDI, PNUD BOAD Global Détaillé 10.679.740 US$ Activités Projet de demonstration En dollar americain (US$) Total 65.600 Etude et conception plan des unités de décantation Achat des équipements Connexion entre les unités de productions actuelles et les unités de distribution Unités de distribution Canalisation interne entre unités de distribution et bassin de sédimentation Bassins de sedimentation Année 1 65.600 6.560 6.560 19.680 19.680 65.600 65.600 1.849.920 59.040 59.040 1.849.92 0 59.040 104.960 104.960 Unité de contrôle 144.380 144.380 Canalisation interne entre pompage et unité de filtration Canalisations internes de filtration 636.320 Canalisation interne entre bassin de sédimentation et station de pompage de boue Station pompage de boue 59.040 636.320 314.880 314.880 6.560.000 6.560.00 0 721.600 Unité de filtration Bande convoyeuse Station de chargement Total 721.600 72.160 10.679.740 155 72.160 Financement Extérieur Contre partie nationale Durée Objectifs Objectifs spécifiques Justification 70 % 30 % 1 an Date de démarrage Dès acquisition du fianacement Date de fin Après 12 mois L’objectif du présent projet est de construire une structure de traitement de ces déchets pour une décantation des boues basée sur le procédé de la floculation-coagulation. Les déchets solides recueillis seront stockés sur le continent à des fins utiles. Ces déchets renferment des quantités importantes d’argile, de métaux lourds et une fraction non négligeable d’anhydrite phosphorique (jusqu’à 20 %). L’anhydrite phosphorique présent dans les déchets sera ensuite traité pour être utilisé dans la fertilisation des sols au Togo . Les résultats du présent projet pourront s’appliquer à d’autres unités industrielles minières des pays du GCLME étant donné que cette problématique fait objet de projet de démonstration du Togo dans le cadre du projet GCLME. • Réduire la pollution marine transfrontalière par le rejet des déchets miniers par la construction des bassins de décantation • Réhabilitation de la pêche dans la zone affectée par la pollution marine, estaurer les habitats c^tiers dégradés par cette pollution Le traitement des minerais de phosphates de Kpogamé et Hahotoé (Sud Togo) se fait dans l’usine de Kpémé sur le littoral. Le procédé consiste à éliminer la fraction silto-argileuses pauvre en anhydrite phosphorique (P2O5) par criblage humide et hydrocyclonnage. Les déchets résultant sont déversés directement dans la mer sans aucun traitement préalable. Ce déversement crée une forte pollution optique et chimique transfrontalière de l’eau de mer avec des impacts négatifs sur la qualité de cette dernière, la pêche puis les habitats côtiers et marins. L’objectif du présent projet est de construire une structure de traitement de ces déchets pour une décantation des boues basée sur le procédé de la floculation-coagulation. Les déchets solides recueillis seront stockés sur le continent à des fins utiles. Ces déchets renferment des quantités importantes d’argile, de métaux lourds et une fraction non négligeable de P2O5 (jusqu’à 20 %). Le P 2O5 présent dans les déchets sera ensuite traité pour être utilisé dans la fertilisation des sols au Togo. Les résultats du présent projet pourront s’appliquer à d’autres unités industrielles minières des pays du GCLME étant donné que cette problématique fait objet de projet de démonstration du Togo dans le cadre du projet GCLME. Il fait parti d’un des problèmes majeurs identifiés dans l’analyse diagnostique transfrontalière (ADT) et dans le plan d’action stratégique (PAS) du GCLME. Financement Fonds État 20 % Extérieur Privé 10 % 156 Activités Suivi-Evaluation Risques et contraintes Exterieur 70 % • Mise sur pied d’une équipe thématique • Conception des plans et des structures • Construction des structures • Opérationnalisation du procédé • Etude de valorisation des déchets produits Ministère de l’environnement et des ressources forestières, Manque de financement Photo: Déversement des déchets miniers phosphatés dans la mer 157 Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Localisation Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires extérieurs Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires financiers Coût Global estimatif Détaillé 002 – Togo Majeure LUTTE CONTRE L’EROSION CÔTIÈRE AUX POINTS VULNÉRABLES DE LA CÔTE TOGOLAISE ENTRE RAMATOU ET AGBODRAFO Littoral Togo PK11 au PK36 Minsitère de l’Environnement et des Ressources Forestières Université de Lomé UEMOA, UNESCO, CEDEAO, BM UEMOA, Université de Lomé UEMOA, UNESCO, CEDEAO, BM 58.485,4 US$ Activités Total Conduire des études techniques détaillées précisant les caractéristiques, le fonctionnement des l’ouvrages, l’élaboration des Dossiers d’Appel d’Offre (DAO). Procéder à la réalisation des ouvrages sur la base des études de l’activité 1. Suivi du déroulement effectif des travaux. Année Année 1 2 X X X X Financement Extérieur Contre partie nationale Durée Objectifs Année 3 X 80 % 20 % 3 ans Date de démarrage Après acquisitio n des fonds Date de fin 3 ans après le démarrage Le projet vise à réduire les effets de l’érosion côtière sur la zone du PK11 au PK36 par la mise en place des ouvrages de protection en vue de garantir l’intégrité de la zone et de promouvoir un développement socio-économique durable. 158 Objectifs spécifiques Justification • Sauver les habitations et les infrastructures longeant la côte entre Ramatou et Agbodrafo • Sauvegarder les habitats côtiers en dangers Le Togo est confronté à de sérieux problèmes d’érosion côtière caractérisés par le recul spectaculaire de trait de côte. Ce recul se présente comme une réponse directe aux aménagements hydroélectriques (barrage d’Akosombo) et à la construction du port autonome de Lomé. Ces conséquences se traduisent entre autres par la disparition des habitats côtiers et des infrastructures (routes, hôtels, habitations etc). C’est le cas aujourd’hui de la zone située entre Ramatou et Agbodrafo qui est sous la menace réelle. Les conséquences pourraient être catastrophiques si rien n’est fait. Face à cette situation préoccupante il a été décidé de poser des ouvrages entre Ramatou et Agbodrafo. Les travaux constitueront à poser soixante douze (72) épis distant 350 mètres sur la plage entre Ramatou et Agbodrafo. L’érosion côtière fait partie des problèmes majeurs identifiés par l’ADT et le PAS du GCLME. Elle constitue une préoccupation majeure du Plan d’Action nationale du Togo en ce qui concerne la dégradation des habitats côtiers. Financement Fonds État 10 % Extérieur Privé 10 % Exterieur 80 % Activités • Conduire des études techniques détaillées précisant les caractéristiques, le fonctionnement des l’ouvrages, l’élaboration des Dossiers d’Appel d’Offre • Sur la base des résultats issus des études techniques précisant clairement la nature, les dimensions et les caractéristiques des matériaux à utiliser de même que les caractéristiques techniques et le fonctionnement des ouvrages à réaliser • à suivre du déroulement effectif des travaux sur le terrain à travers les visites périodiques et régulières dans la zone du projet (PK11 au PK36) Suivi-Evaluation Minsitère de l’Environnement et des Ressources Forestières, Université de Lomé Risques et contraintes Manque de fianacement 159 Fiche projet n ° Priorité Titre du Project Localisation Organisme Responsable Partenaires nationaux Partenaires extérieurs Partenaires Techniques et Scientifiques Partenaires financiers Coût estimatif 003 – Togo Majeure DÉVELOPPEMENT DE LA PISCICULTURE ARTISANALE SUR LE LITTORAL DU TOGO: PHASE PILOTE Aného zone littoral ONG AVETODE, Service de pêche Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Université de Lomé FAO, ONUDI, CITES FAO, ONUDI FAO, ONUDI, CITES Global Détaillé 860.000 US $ Coût en DUS N° d’ordre Activités a. Spécialiste en pisciculture b. Sensibilisation/ formation /recyclage des pêcheurs et des maraîchers ainsi que des responsables politiques, administratives, traditionnelles et religieuses c. Equipement en matériels et intrants performants de pisciculture de maraîchage et d’élevages associés 10.000 d. Construction d’un marché de vente de poisson équipé de chambre froide 20.000 e. Aménagement par la mise en place d’ouvrages simples de maîtrise de l’eau (puits maraîchers et bacs) 50.000 f. Mise en place de 5 bassins de démonstration piscicoles 300.000 g. Acquisition de matériels et équipement pour la transformation et la conservation des produits agricoles, de l’élevage et de la pêche 150.000 160 10.000 20.000 h. Construction d’une provenderie 10.000 i. Appui aux mutuelles d’épargne et de crédits en faveur des pêcheurs et maraîchers 200.000 j. Appui à l’expertise technique par une ONG, un consultant 30.000 k. Coordination et Suivi évaluation 60.000 TOTAL Financement Extérieur Contre partie nationale Durée Objectifs Objectifs spécifiques 860.000 80 % 20 % 2 ans Date de démarrage Dès acquision des fonds Date de fin Après 2 ans Le but du projet est: • d’améliorer la capacité d’adaptation des communautés de maraîchers et de pêcheurs à faible revenu dans les zones vulnérables aux changements climatiques par la promotion durable de la pisciculture artisanale intégrée • de protéger la côte togolaise contre l’érosion côtière et la dégradation de la biodiversité biologique • de reduire la pression anthropique sur les écosystèmes marins et lagunaires • Recruter un expert agro piscicole expatrié • Sensibiliser et former les pêcheurs et maraîchers d’une part ; les responsables politiques, administratifs, traditionnels et chefs religieux d’autre part sur les conséquences de la dégradation de la biodiversité marine et l’importance de la pisciculture durable, respectueuse de l’environnement • Identifier les zones à haute potentialité piscicole • Mettre au point une stratégie de vulgarisation agro piscicole responsable • Promouvoir les technologies variées sur l’aquaculture étendue, semi intensive et intensive (Etang, Bassins, Cages, Enclos, Cultures associées etc) • Renforcer et améliorer les infrastructures et équipements d’exploitation technique Agro aquacole • Développer les activités associées (maraîchages, élevages ...) • Aménager 5 bassins piscicoles intégrés à l’élevage (de volailles, porcins, lapins) à titre démonstratif et agro pédagogique • Appuyer la construction d’une provenderie équipée pour la production et la distribution d’aliments granulés à poissons 161 • Justification Financement Extérieur SuiviEvaluation Risques et contraintes Améliorer les conditions de commercialisation du poisson par la création d’une criée et la construction d’un marché disposant d’installations de stockage et d’étals appropriés • Appuyer la transformation et la conservation des produits agricoles, de l’élevage et de la pêche • Initier un noyau de pisciculteurs à la maitrise technique élevée (pisciculteurs témoins) pour la relève à terme du projet • Intégrer les femmes aux activités agro piscicoles et leur faciliter l’accès à la terre, aux crédits au même titre que les pisciculteurs • Lancer un programme de crédit pilote en faveur des pisciculteurs organisés en réseau • Vulgariser les textes législatifs et réglementaires en matière de pêche et d’aquaculture La pêche artisanale est très peu développée au Togo et les personnes pratiquant cette acticité vivent mal de leurs efforts. Les pêcheurs composés d’hommes, de femmes et de jeunes constituent l’un des groupes les plus vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques. L’élévation du niveau de la mer est la cause de fréquentes inondations et érosions dans la zone du littoral au sud du pays. La promotion de la pisciculture artisanale comme source d’emplois et d’activités génératrices de revenus permettra de réduire la pauvreté, de renforcer les capacités d’adaptation des pêcheurs et maraîchers aux effets néfastes des changements climatiques et d’arrêter les activités qui accélèrent l’érosion marine. Fonds État 10 % Privé 10 % Exterieur 80 % Ministère de la pêche et Ministère de l’Environnement Manque de Financement 162