country_investment Profiles_04.cdr

Transcrição

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Stephen Maxwell Kwame Donkor, Ph.D
Executive Secretary & Regional Coordinator
IGCC/GCLME Project.
5
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18
Fiche projet n °
Titre du Project
Organisme
Responsable
001-Cameroun
PROMOTION DE LA GESTION ET DE L’UTILISATION
DURABLE DES RESSOURCES HALIEUTIQUES ET D’AUTRES
RESSOURCES AQUATIQUES VIVANTES
1) MINRESI-IRAD
BP 219 Kribi –Cameroun
PMB 77 Limbe –Cameroun
2) MINEPIA: Direction de la Pêche et de l’Aquaculture,
Yaoundé-Cameroun
3) MINEP/DSCPR : BP : 320 Yaoundé
Coût
estimatif
Durée
Global
Objectifs
spécifiques
Justification
E-mail: [email protected] ou [email protected]
1.200.000 US$
3 ans
•
Actualiser la législation en matière de pêche et d’autres
ressources marines vivantes
• Promouvoir des mesures incitatives dans la conservation des
pêcheries
• Sensibiliser toutes les parties prenantes sur la nécessité de
conserver et d’exploiter rationnellement les ressources
• Renforcer les capacités humaines et infrastructurelles
• Surveiller et contrôler les activités de pêche
• Déterminer les zones de pêche et les périodes de repos
biologique
• Développer les autres activités génératrices de revenus
• Promouvoir les activités aquacoles
On constate actuellement dans la zone côtière camerounaise une
exploitation irrationnelle des ressources halieutiques et d’autres
ressources aquatique vivantes. Ceci est lié surtout au non respect des
normes de pêche, utilisation des techniques inappropriées de pêche,
augmentation de l’effort de pêche, boom démographique, destruction
des mangroves, insuffisance de connaissance en matière de gestion des
ressources, manque de source de source de revenu alternatif pour les
communautés côtières, perte de la biodiversité, importante perte postcapture liée à la mauvaise conservation et transformation des produits
de pêches etc. Il ressort de ce constat que la gestion des ressources
naturelles n’est pas durable, ce qui rejoint l’analyse globale de la
gestion des ressources naturelles du Dr Kenneth Shermann, Père des
LME, pour qui la gestion durable des écosystèmes marins et côtiers
doit se faire selon une approche ecosystémique et se traduire en
bénéfices tangibles sous la forme de:
• Restauration des captures dans les pêches
• Réduction de la pollution
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Activités
• Amélioration de la santé humaine
• Réhabilitation de l’environnement côtier
• Révision et renforcement de l’application des normes juridiques
existantes
• Mise en place des mesures incitatives pour l’implication de
toutes les parties prenantes (pêcheurs nationaux et autres)
• Sensibilisation des parties prenantes sur la valeur et
l’importance de la conservation des ressources halieutiques et
autres ressources aquatiques vivantes
• Renforcement des capacités (Recherche, équipement, formation
et financement) pour la gestion rationnelle des ressources
halieutiques et autres
• Surveillance et contrôle des activités de pêches (exportation
anarchique, pêche illicite…)
• Institution des périodes de repos biologique pour la pêche
• Développement des autres activités génératrices de revenus
(aquaculture côtière et de la mariculture…)
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Fiche projet n °
Titre du Project
Localisation
Organisme
Responsable
002 - Cameroun
GESTION INTÉGRÉE DE LA ZONE CÔTIÈRE DE LA
PÉNINSULE DE BAKASSI
la Péninsule de Bakassi
Madame FOSI MBANTENKHU Mary
Tel: (237) 99 98 15 68
E-mail: [email protected]
MINEP/DSCPR: BP 320 Yaoundé
E-mail : [email protected] ou [email protected]
Partenaires
financiers
Coût
Global
1.995.000 US$
estimatif
Durée
3 ans
Objectifs
Objectifs
spécifiques
Conserver et promouvoir l’utilisation durable des ressources existantes
de la Péninsule de Bakassi au Cameroun pour l’amélioration de la
qualité de l’environnement et de la vie des populations
• Mise en place d’une unité de gestion et de coordination du
projet
• Renforcement du cadre légal et institutionnel pour donner plus
d’autorité aux femmes et aux jeunes
• Promouvoir une coopération, un partenariat et la collaboration
entre les départements efficaces et effectifs entre l’Etat, le
secteur privé et la société civile
• Développer un programme de l’éducation environnementale
pour renforcer l’éducation environnementale de base et court
terme ou informatique de base
• Renforcer les capacités existantes et augmenter la capacité
locale pour mener la gestion et la formation dans la Péninsule
de Bakassi
• Mise en œuvre des mesures du contrôle de la pollution et de la
gestion des déchets dans le but de minimiser les rejets en zone
côtière
• Développer un programme à long terme pour la gestion durable
de la zone côtière et de ses ressources
• Plan de gestion des stocks de poissons et protection des zones
de pêche
• Gestion des mangroves à travers la régénération et les aires
protégées
• Réduire la pauvreté de la Péninsule et de la zone côtière à
travers des initiatives proactiv es qui génèrent des options du
bienêtre durable
• Préserver, protéger ou promouvoir les ressources culturelles et
historiques
• Développer le réseau existant de données et d’information et les
systèmes de gestion à travers le renforcement des capacités,
21
Justification
Activités
l’amélioration des infrastructures et la gestion institutionnelle
• Réduire les impacts de la pollution en zone côtière et leur
habileté à supporter les bénéfices des utilisateurs humains
Parmi ces contraintes de gestion durable des ressources on peut citer:
• l’insuffisance des études scientifiques sur l’évaluation des
stocks halieutiques et le risque de surexploitation des stocks de
poissons
• la destruction des frayères par des engins traînants (chalut à
bœuf), la pêche dans les zones interdites et le non respect de la
réglementation en matière de pêche
• l’exploitation irrationnelle et intensive de la mangrove pour le
fumage du poisson et la crevette à cause de l’utilisation des
fumoirs traditionnels source de fumée nocive et de déperdition
d’énergie
• la faible implication des communautés locales dans la gestion
des ressources naturelles
• l’utilisation rampante des méthodes de pêche destructive, le non
respect de la législation en matière de pêche
• l’existence des risques importants de pollution de
l’environnement marin et côtier liés aux activités d’exploration
et de production pétrolières qui prolifèrent dans la région
• le rétrécissement de la terre ferme sous l’effet de l’érosion
marine, l’ensablement et le relèvement du niveau marin
Il est donc nécessaire de mener des actions de gestion intégrée dans la
zone côtière de la Péninsule de Bakassi.
Pour assurer la gestion rationnelle et durable des ressources
halieutiques et de la mangrove:
• Identifier et baliser les zones protégées
• Renforcer le dispositif actuel de collecte des données
statistiques
• Former les acteurs en gestion rationnelle des ressources
naturelles locales
• Constituer et encadrer les comités de surveillance participative
• Equiper les comités de surveillance de la logistique nécessaire
• Renforcer le dispositif actuel de contrôle et de surveillance des
eaux
• Négocier une convention sectorielle de coopération en pêche
avec le Nigeria
• Conduire des évaluations des stocks halieutiques tous les 10 ans
• Conserver et promouvoir l’utilisation soutenue des ressources
existantes dans la zone de Bakassi
• Suivi des pollutions provenant des activités d’exploration et de
production du pétrole
• Elaborer des nouvelles législations et mettre en place un
mécanisme de coordination parmi les différents secteurs
impliqués dans l’utilisation de la zone côtière
• Générer les mécanismes pour résoudre les conflits
• Pourvoir des informations scientifiques techniques et adéquates
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•
•
•
•
Fiche projet n °
Titre du Project
Organisme
Responsable
Coût
Global
estimatif
Objectifs
spécifiques
Justification
aux décideurs
Mettre en place des politiques réalistes et simples pour
l’éducation et la participation du public
Pourvoir une plateforme pour le Cameroun et la réplicabilité
dans d’autres pays pour tester l’efficacité du concept GIZC
Placer la zone sur une base solide de Développement durable
Réduire la pauvreté et améliorer le bienêtre des populations
003 - Cameroun
LUTTE CONTRE L’EXPLOITATION ANARCHIQUE DES
FORETS LITTORALES (MANGROVE ESSENTIELLEMENT)
MINEP
Direction de la promotion et de la pretection des ressources naturelles
Yaoundé, Cameroun.
MINEP DSCPR
B.P. 320
Yaoundé, Cameroun
E-mail: [email protected] ou [email protected]
600.000 US$
•
Sensibiliser les communautés locales sur les dispositions de
gestion des forêts de mangrove
• Etablir les systèmes de gestion communautaire des mangroves
• Promouvoir le reboisement/régénération des mangroves
• Vulgariser l’utilisation des foyers améliorés dans les zones de
mangroves
Le terme mangrove se réfère habituellement à un complexe de zones
humides influencées par les marées et constituées de forêts
marécageuses et autres habitats associés dans la zone intertidale sous
les latitudes tropicales et subtropicales (Banque Mondiale, 2004). Au
Cameroun comme partout dans le monde, les écosystèmes forestiers
de mangrove subissent des dégradations anthropiques de toutes sortes
et de diverses amplitudes (FAO, 1994; Ellison and Farnsworth 1996;
Valiela et al. 2001 ). La pression démographique provoque leur
destruction et son influence s’accentue dans des zones non protégées,
surtout au voisinage des agglomérations où les problèmes fonciers et
la pauvreté poussent les populations à occuper des espaces libres à
faibles coûts. Cette croissance démographique intensifie la pression
sur les ressources et les mesures de contrôle deviennent
indispensables. L’exploitation du bois dans les mangroves est une
activité dévastatrice dès lors que les lois du marché supplantent les
besoins ordinaires de consommation des populations. L’amélioration
des revenus étant une quête permanente de l’homme, l’exploitation
libre et gratuite des ressources naturelles conduit toujours à leur
dégradation totale et à celle de l’écosystème à moyen terme.
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Du fait de la pauvreté, plusieurs consommateurs sont incapables de
payer les sources d’énergie modernes (Nicole et al. 1994; Saenger et
Bellan 1995; Din 2001) et vont se concentrer sur le bois des
mangroves, spécialement Rhizophora qui est très prisé du fait de sa
grande valeur calorifique. Dans les villes côtières, le commerce du
bois rouge provenant des mangroves est apparu comme une activité
florissante. Un autre facteur accélérateur fut la modernisation du
matériel de coupe par l’introduction de tronçonneuses et parfois de
grosses pirogues propulsées par des moteurs hors-bords (Din et Blasco
1998).
Ainsi des générations de communautés littorales ont toujours perçu la
mangrove comme une réserve naturelle de bois de chauffe, de bois
d’œuvre pour la construction des habitats et des pirogues, une réserve
au service de la pharmacopée. La sécurité alimentaire est liée à
l’existence des mangroves où les populations exploitent les crevettes,
les huîtres et autres espèces de mollusques à coquille ; la pêche
commerciale et la pêche de subsistance qui constituent l’activité
importante des communautés littorales au Cameroun dépendent de la
vitalité des mangroves. La pêche constitue en effet l’activité principale
des communautés côtières traditionnelles dans lesquelles elle est
perçue d’abord comme une activité culturelle avant les besoins
économiques. Malgré le rôle primordial que les mangroves et les
systèmes connexes jouent dans les pêcheries (Robertson et Duke 1987;
Primavera 1998), les autorités qui gèrent les pêches n’apportent pas
beaucoup de solutions sur leur protection et conservation.
Enfin, la mangrove offre une multitude de milieux propices à
l'alimentation et au développement des poissons, des crustacés et des
mollusques dont elle constitue un lieu de reproduction. Elle constitue
la base de la productivité des eaux marines, et l’arrière mangrove
recèle de bonnes potentialités pour l'aquaculture en eaux saumâtres
(Youmbi et al.1991). Elle constitue également un élément de
stabilisation de la côte en formant une barrière contre l’avancement du
front de mer (érosion côtière) et constitue un énorme potentiel en
termes de ressources ligneuses, aquatiques et d’espèces d’animaux
marins. L’écosystème mangrove offre les services suivants:
• Modération des effets des tempêtes et des cyclones côtiers
• Effet de réservoir à nutriments et réduction des quantités
excessives de polluants
• Piégeage des sédiments des ruissellements des hautes terres,
réduisant la turbidité de l'eau
• opportunités en matière d'enseignement, de recherche
scientifique, de loisirs et d'écotourisme
La détérioration des écosystèmes de mangrove serait donc une
véritable catastrophe écologique pour le Cameroun. L’absence
d’utilisation des ressources peut aussi devenir un inconvénient. La
24
Activités
dynamique naturelle progressive des mangroves peut aboutir à
l’obstruction des voies d’eau, perturbant ainsi la navigation et
éloignant les zones de pêche. La préservation des mangroves ne
signifie pas forcément une protection intégrale exempte de toute
activité anthropique. Il est donc primordial de protéger les mangroves
dans le contexte local et en associant de manière participative les
populations locales qui utilisent quotidiennement les produits de cet
écosystème.
• Sensibilisation des communautés locales sur les dispositions de
gestion communautaire des forêts
• Mise sur pied des systèmes de gestion communautaire des
mangroves et des forêts côtières
• Promotion des reboisements côtiers
• Vulgarisation des foyers améliorés dans les zones de forêts
communautaires de mangroves créées
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REPUBLIQUE DU CONGO
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Fiche projet n °
001 – République du Congo
Priorité
Aménagement des Ressources des Petits Pélagiques côtiers
(Sardinelles) Partagées entre les Quatre Pays du Sud du GCLME
(Angola, Congo, DR Congo and Gabon)
CONSERVATION ET GESTIO N DE LA RESSOURCE DES
PETITS PELAGIQUES COTIERS
Pointe-Noire (Congo-Brazzaville)
Ministère du Développement Durable, de l’Economie Forestière et
de l’Environnement
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de
l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de
l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère de l’Hydraulique et de
l’Energie, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche
et de l’Aquaculture, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et
Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’Hôtellerie,
Ministère du Transport et Travaux Publics, Ministère de la Défense
Nationale, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé,
ONG compétentes en la matière, Communautés locales.
FAO, COREP, PNUE, UICN, NORAD, ACP FISH II
Titre du Project
Localisation
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
extérieurs
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires
financiers
Coût
estimatif
Durée
Objectifs
Objectifs
spécifiques
FAO, PNUE, UICN, WWF, COREP, GTZ, UNESCO, IRD,
GERSEN, UROCB, GRDIB, CNUCED, ACCT, CRDI, CECA,
ONG compétente en la matière
FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI,
BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, FIDA,
Coopération Française, UNICONGO, AOPC (SNPC,ENICONGO,TOTAL E&P, MAUREL & PROM), CORAF, Fondations,
ONG compétentes en la matière ).
Global
1.035.000 US$
6 ans
Gestion durable des stocks des petits pélagiques partagés pour éviter
la surexploitation et l’effondrement possible des ressources et
apporter une fondation qui permette à la gestion des pêcheries de
continuer à progresser vers un cadre de gestion plus intégré.
• Améliorer la connaissance sur l’état des ressources des petits
pélagiques côtiers (Sardinella) partagés dans la sous-région
• Renforcer la coopération entre les quatre pays sur la gestion des
ressources
• Minimiser tous les impacts négatifs des effets des opérations de
pêche sur l’environnement marin
• Améliorer la prise de décision en relation avec la gestion des
pêcheries à travers un réseau d’information et de communication
efficace
27
Justification
Pendant la dernière décade les quatre pays - Angola, Congo, DR
Congo and Gabon - ont rehaussé la coopération entre eux, améliorer
leur connaissance et renforcer l’échange d’expérience concernant les
pêcheries de Sardinelles.
Les ressources de Sardinelles sont les stocks transfrontaliers et font
une contribution socio-économique très significative dans ces pays.
Les pays vont perdre d’importantes opportunités actuellement et
dans le futur, en terme de surexploitation et l’effondrement possible
des pêcheries, s’ils ne s’accordent pas pour mettre ensemble les
efforts pour la gestion rationnelle des stocks et des pêcheries dans
les eaux sous leurs juridictions nationales.
Activités
Activités de Recherche Halieutique:
• Revue et synthèse de la littérature disponible sur la ressource
partagée de petits pélagiques côtiers (Sardinella)
• Collecte des données statistiques (artisanale, semi-industrielle et
industrielle)
• Mettre en place un système d’échantillonnage biologique sur les
sites de débarquement de pêche
• Etablir une base des données par pays
• Entreprendre/Participer
aux
campagnes
transfrontalières
annuelles (Stratégies d’échantillonnage pour les campagnes)
• Actualisation régulière des méthodes d’évaluation des stocks et
d’effort de pêche en se référant au groupe de travail du Souscomité scientifique de COPACE relative à l’information sur la
ressource partagée des Sardinelles
Activités Aménagement des Pêcheries:
• Echanger les informations sur tous les bateaux autorisés de pêcher
les pélagiques dans les 4 pays
• Renforcer la coopération entre les pays sur le système MCS
(VMS, registre des navires, mission de contrôle en mer, journal
de bord, arraisonnement, observateurs à bord, inspection au port,
échange d’information, etc)
• Harmoniser les réglementations de pêche en vigueur (prévenir
l’augmentation excessive de bateaux de pêche dans la sousrégion)
• Echanger les points de vue et information sur les accords de
pêches des pélagiques, conformément aux résultats de l’atelier de
la CICG/WWF sur les Accords de pêches
• Coopérer dans la prévention des activités qui réduisent les efforts
de gestion durable des stocks partagés (mettre en œuvre des
dispositions appropriées d’IPOA-INN
• Utiliser le Comité Régional de Pêche (COREP) comme unité de
coordination de Sardinelles auprès du Secrétariat de la CICG
• Promouvoir l’atténuation des impacts de la pêche dans des zones
28
sensibles en utilisant l’approche écosystémique des pêches
Les dispositions institutionnelles:
• Désigner un Point focal au niveau national (PFN) pour les
Sardinelles sous-tutelle du groupe de travail du sous-comité
scientifique du CECAF pour le sud
• Renforcer les liens entre la finance et la pêche ainsi que les
institutions environnementales
• Promouvoir l’engagement effectif des parties prenantes dans le
domaine marin
• Renforcer la capacité dans le secteur de pêche (formation des
chercheurs et des administratifs de pêche, MCS staff,
organisation des ateliers, des séminaires sur les problèmes
relevés)
• Adopter des mesures de gestion au niveau sous-régional basées
sur les activités du groupe de travail scientifiques de CECAF
pour le sud
• Etablir la gestion participative pour la mise en place des
décisions de COREP sur les ressources de petits pélagiques
côtiers (Sardinella) partagées
• Créer un site web pour la gestion partagée des ressources des
petits pélagiques côtiers partagées
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
Localisation
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
002 – Republique du Congo
PREVENTION ET GESTION DE LA POLLUTION MARINE
Pointe-Noire (Congo-Brazzville)
Ministère de l’Economie forestière, de l’Environnement et du
développement Durable
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de
l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère
de l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère de l’Hydraulique et de
l’Energie, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche
et de l’Aquaculture, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et
Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’’Hôtellerie,
Ministère du Transport et de la Marine marchande, Travaux
Publics, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de la
Communication, Ministère de la Santé, ONG compétentes en la
matière, Communautés locales
UNESCO/COI/IOCEA, UNICN, IPIECA, PNUE
Partenaires
extérieurs
Partenaires
FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, SNR, GERSEN,
Techniques
et UROCB, GRDIB, ONG compétente en la matière
Scientifiques
29
Partenaires
financiers
Coût
estimatif
FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI,
BID, UE, DANIDA, Banque Mondial, FIDA, Coopération
Française, AOPC(CHEVRON ,SOCO, MOBIL,SNPC,ENICONGO,TOTAL E&P,MAUREL&PROM ), CORAF , Fondations,
ONG compétentes en la matière (UNESCO/COI)
Global
1.035.000 US$
Durée
Objectifs
spécifiques
Justification
5 ans
• Gérer les pressions sur la diversité biologique par la réduction de
leurs impacts
• Renforcer la conservation in-situ de la diversité biologique
• Favoriser la protection des écosystèmes et des habitats naturels,
ainsi que le maintien des populations viables d’espèces dans leur
milieu naturel
• Développer des outils législatifs appropriés pour soutenir la mise
en œuvre de la convention
• Mettre en place un plan d’intervention d’urgence pour contenir
les marées noires
• Contrôler et réduire les sources de pollution d’origine pétrolière
et des effluents industriels
Parmi les pressions humaines sur la diversité biologique marine, la
pollution tant urbaine qu’industrielle est l’une des plus
préoccupantes de nos eaux côtières constituant ainsi un danger pour
la sécurité des écosystèmes naturels et la santé humaine.
En sa qualité de pays pétrolier, le Congo vit chaque année des
déversements d’hydrocarbures en mer et à terre, lors du transport des
huiles vers le terminal pétrolier de Djéno, la raffinerie de PointeNoire ou au moment du chargement du brut.
La ville de Pointe-Noire se distingue par l’importance des industries
qui utilisent des produits chimiques dans le traitement des métaux,
dans le nettoyage des installations industrielles et dans la lutte contre
la corrosion. Les industries pétrolières les utilisent également ; ce
sont les inhibiteurs de corrosion, anti-mousses, méthanol, glycol,
détergent et solvant. Les industries agro-alimentaires rejettent leurs
effluents dans le drainage urbain; l’unité d’exploitation forestière
(FORALAC) déverse ses déchets issus de transformation des bois
(copeaux) dans le fleuve Kouilou. La sylviculture dans la zone
côtière utilise des quantités importantes qui contaminent les eaux
douces dans les zones d’activités sylvicoles. Les sites sont pollués ;
les lagunes, les lacs et les rivières en sont souvent les réceptacles.
Le cadre juridique Congolais ; sa loi fondamentale n° 003/91 /du 13
avril 1991 sur la protection de l’environnement prend en compte
tous ces aspects suivant : la biodiversité, la lutte contre la pollution
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par les hydrocarbures, la protection et la mise en valeur du milieu
marin et des zones côtières. D’autres textes encore plus spécifiques
concernant des domaines particuliers notamment les hydrocarbures,
la marine marchande renforcent le cadre juridique de
l’environnement marin et côtier.
Le Plan National d’Action Environnementale reste un document de
référence, auquel s’ajoute le Plan National d’Intervention d’Urgence
spécifique au milieu marin et côtier. Etant entendu que les services
administratifs habilités dans la gestion des sinistres ne disposent pas
de moyens matériels de lutte antipollution, il revient aux sociétés
pétrolières de traiter et recueillir des huiles déversées. Il est difficile
de circonscrire la responsabilité du pollueur.
Activités
Le Plan National d’Intervention d’Urgence en cas de pollution par
les hydrocarbures n’est pas encore mis en œuvre pour des raisons
évidentes liées aux obstacles dressées par certaines institutions
publiques et privées existantes. Ainsi ce projet est un outil de plus
dans la gestion des pollutions marines tant sur le plan local que sous
régional.
• Création d’un cadre de concertation regroupant les acteurs des
activités socioéconomiques-industriels, les communautés
locales pour la conservation des Écosystèmes côtier et marin
• Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques
des structures de gestions
• Recueil et analyse des informations disponibles sur la question
• Identification et cartographie des zones sensibles
• Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et
d’information sur la pollution marine et côtière
31
Fiche projet
n°
Priorité
Titre du
Project
Organisme
Responsable
003 – Republique du Congo
Contrôle et gestion des déchets
CREATION D’UNE INSTALLATION POUR LA RECEPTION ET
LA GESTION DES DECHETS DES NAVIRES
Ministère de l’Economie Forestière, des Eaux et Forêts et du
développement Durable
Partenaires UNESCOCOI, FAO, PNUE, UICN, EFC, CERVE, GERDIB, WWF,
Techniques GTZ, UNESCO, IRD, GERSEN, UROCB
et
Scientifiques
Partenaires
financiers
Coût
estimatif
OMI, FEM, PNUD, FEMF, ONUDI, PNUE,USAID, BAB, FIDA, CFD,
JICA, ACDI, BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, FIDA,
Coopération Française, AOPC,(CHEVRON, SOCO, MOBIL,SNPC, ENICONGO,TOTAL E&P, MAUREL&PRO M), CORAF, Fondations, ONG
compétentes en la matière
Global 565.000 US$
Détaillé
Estimation du coût (en millers de dollars américains)
Activités
Année
Année
Année Année
Total
1
2
3
4
Identification
100
40
20
25
15
et évaluation
des principales
sources de
pollution
Renforcement
40
20
20
0
0
des capacités
humaines,
matérielles et
techniques des
structures
habilitées
Elaborer un
50
10
20
10
10
plan de gestion
Elaboration
50
40
10
0
0
d’un plan
d’urgence de
lutte contre la
pollution
Développer des
25
15
10
0
0
outils
législatifs
appropriés
pour soutenir la
mise en œuvre
de la
32
convention
Promotion de
toutes les
formes
d’éducation, de
sensibilisation
et
d’information
sur la pollution
marine et
côtière
Suivi
et
évaluation
Total
Durée
Objectifs
Justificati
on
100
50
25
15
10
200
50
80
50
20
565
225
185
100
55
4 ans
Contribuer à l’assainissement du littoral congolais et assurer le contrôle et la
surveillance des déversements des produits et déchets par les navires.
Parmi les pressions humaines sur la diversité biologique marine, la pollution
tant urbaine qu’industrielle est l’une des plus préoccupantes de nos eaux
côtières constituant ainsi un danger pour la sécurité des écosystèmes naturels
et la santé humaine.
En sa qualité de pays pétrolier, le Congo vit chaque année des déversements
d’hydrocarbures en mer et à terre, lors du transport des huiles vers le terminal
pétrolier de Djéno, la raffinerie de Pointe-Noire ou au moment du chargement
du brut.
La ville de Pointe-Noire se distingue par l’importance des industries qui
utilisent des produits chimiques dans le traitement des métaux, dans le
nettoyage des installations industrielles et dans la lutte contre la corrosion.
Les industries pétrolières les utilisent également; ce sont les inhibiteurs de
corrosion, anti-mousses, méthanol, glycol, détergent et solvant. Les industries
agro-alimentaires rejettent leurs effluents dans le drainage urbain; l’unité
d’exploitation forestière (FORALAC) déverse ses déchets issus de
transformation des bois (copeaux) dans le fleuve Kouilou. La sylviculture
dans la zone côtière utilise des quantités importantes qui contaminent les eaux
douces dans les zones d’activités sylvicoles. Les lagunes, les lacs et les
rivières en sont souvent les réceptacles.
Le cadre juridique Congolais par sa loi fondamentale n° 003/91 /du 13 avril
1991 sur la protection de l’environnement prend en compte tous ces aspects
suivant la biodiversité, la lutte contre la pollution par les hydrocarbures, la
protection et la mise en valeur du milieu marin et des zones côtières. D’autres
textes encore plus spécifiques concernant des domaines particuliers
notamment les hydrocarbures, la marine marchande renforcent le cadre
juridique de l’environnement marin et côtier.
Le Plan National d’Action Environnementale reste un document de référence,
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auquel s’ajoute le Plan National d’Intervention d’Urgence spécifique au
milieu marin et côtier. Etant entendu que les services administratifs habilités
dans la gestion des sinistres ne disposent pas de moyens matériels de lutte
antipollution, il revient aux sociétés pétrolières de traiter et recueillir des
huiles déversées. Il est difficile de circonscrire la responsabilité du pollueur.
Activités
D’où l’importance de ce projet de créer une installation pour la réception et
la gestion des déchets des navires et autres pollutions associées.
• Identification et évaluation des principales sources de pollution
• Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques des
structures habilitées
• Elaborer un plan de gestion
• Elaboration d’un plan d’urgence de lutte contre la pollution
• Développer des outils législatifs appropriés pour soutenir la mise en
œuvre de la convention
• Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et
d’information sur la pollution marine et côtière
• Suivi et évaluation
Fiche projet n °
Priorité
004 – Republique du Congo
Contrôler et Assurer une protection raisonnable et primordiale pour la
conservation du milieu marin et côtier.
Titre du Project CREATION D’UN OBSERVATOIRE DU MILIEU MARIN ET
COTIER
Organisme
Ministère de l’Economie Forestière, des Eaux et Forêts et du
Responsable
développement Durable
Partenaires
Ministères des transport et de la Marine Marchande, Ministère de a
nationaux
défense, Ministère des Hydrocarbures, Ministère de l’Economie et des
Finances, Ministère de l’Administration du Territoire et de la
Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat et travaux
publiques, Ministère de l’Hydraulique et de l’Energie, Ministère des
Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture,
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère
du Tourisme et de l’’Hôtellerie, Ministère du Transport et de la Marine
Marchande, Ministère des Hydrocarbures, Ministère de la Défense
Nationale, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé,
ONG compétentes en la matière, Communautés locales
Partenaires
UNESCO/COI, FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, IRD, GERSEN,
extérieurs
UROCB, ONG
Partenaires
O.M.I, FEM, PNUD, FEMF, ONUDI,PNUE,USAID, BAB, FIDA,
financiers
CFD, JICA, ACDI, BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA,
FIDA, Coopération Française, AOPC,(CHEVRON, SOCO, MOBIL,
SNPC, ENI-CONGO, TOTAL E&P, (MAUREL&PROM ), CORAF,
Fondations, ONG compétentes en la matière
Coût
Global
1.740.000 US$
34
estimatif
Détaillé
Durée
Objectifs
Justification
Estimation du coût (en milliers de dollars américains)
Activités
Total Année Année Année Année
1
2
3
4
Créer un cadre de
100
40
25
25
10
concertation de
tous les acteurs les
acteurs usagers du
milieu marin et
côtier pour la
protection et la
conservation des
côtes
L’état du site et de
40
20
20
0
0
son environnement
Identification des
grands enjeux
environnementaux
Identification des
effets principaux et
prévisibles sur le
milieu
Elaborer un
Système fiables
d’observation basé
sur les outils
informatiques et
satellitaires
Promotion de
toutes les formes
d’éducation, de
sensibilisation et
d’information sur
la pollution marine
et côtière
Suivi et Evaluation
Total
4 ans
50
10
20
10
10
800
100
300
300
100
50
10
20
20
0
200
0
25
100
75
500
1740
50
230
200
61O
150
605
100
295
Protéger le milieu marin et côtier des pollutions et collecter les
données sur les ressources halieutiques.
Le département du Kouilou est marqué par la pollution tant urbaine
qu’industrielle constituant ainsi un danger pour la sécurité des
écosystèmes naturels et la santé humaine. Elle est essentiellement due:
•
•
aux déversements accidentels d’hydrocarbures en milieu marin
et lagunaire
aux émissions issues des installations de stockage et de
traitement de brut qui libèrent entre autre de l’hydrogène
35
sulfureux dont les effets sont particulièrement signalés aux
alentours des installations à Djéno
La ville de Pointe-Noire se distingue par l’importance des industries
qui utilisent des produits chimiques dans le traitement des métaux,
dans le nettoyage des installations industrielles et dans la lutte contre la
corrosion. Toutes les unités industrielles déversaient autrefois leurs
effluents liquides et solides directement dans les cours d’eau. A l’heure
actuelle des efforts sont observés par quelques industries pour protéger
l’environnement (cas de la brasserie de Total).
De nos jours, le milieu marin et côtier subit des agressions de plusieurs
sortes et les résultats montrent que certaines zones écologiquement
sensibles sont au stade de dégradations avancés. Les pressions d’ordre
mécanique exercées sur les ressources halieutiques comme la pêche
basée sur le chalutage, qui est un système de pêche intensive,
entraînent la modification de la structure par âge, de la composition
spécifique et réduit le potentiel reproducteur des stocks.
Activités
Pour la Congo, Il s’agit de mieux gérer l’environnement en lui
fournissant des instruments de gestion intégrée de l’environnement
côtier et marin reliant tous les secteurs pertinents.
• Créer un cadre de concertation de tous les acteurs les acteurs
usagers du milieu marin et côtier pour la protection et la
conservation des côtes
• L’état du site et de son environnement
• Identifier les grands enjeux environnementaux
• Identifier les effets principaux et prévisibles sur le milieu
• Elaborer un Système fiables d’observation basé sur les outils
informatiques et satellitaires
• Promouvoir toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et
d’information sur la pollution marine et côtière
• Suivi et Evaluation
Fiche projet n °
Priorité
005 - Republique du Congo
Aménager par l’anacardier des écosystèmes de mangroves et zones
humides associées du littoral congolais pour la conservation des
habitats, des espèces et des paysages.
Titre du Project CONSERVATION DES MANGROVES PAR L’AMENAGEMENT
DE L’ANACARDIER
Organisme
Ministère de l’Economie Forestière, de l’Environnement du
Responsable
développement Durable
Partenaires
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration
nationaux
du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de
l’Habitat, Ministère de l’Hydraulique et de l’Energie, Ministère des
Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture,
36
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère
du Tourisme et de l’’Hôtellerie, Ministère du Transport et Travaux
Publics, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de la
Communication, Ministère de la Santé, ONG compétentes en la matière,
Communautés locales
Partenaires
FAO, PNUE, EFC, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, GERSEN,
Techniques et
UROCB, GRDIB, WCS, Wetlands inte rnational, SNR , ACCT, UR2PI,
Scientifiques
ONG compétente en la matière
Partenaires
FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID,
financiers
UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, FIDA, Coopération
Française, AOPC (Chevron, SNPC, ENI-CONGO, TOTAL E&P,
MAUREL&PROM), UNICONGO, EFC, CERVE, Fondations, ONG
compétentes en la matière
Coût
Global 2.495.000 US$
estimatif Détaillé
Coût estimatif (en milliers de dollars américain)
Activités
Total Année Année Année Année
1
2
3
4
Etat des lieux de la
mangrove sur le
littoral
Recueil et analyse
d’autres disponibles
Inventaire de la
diversité biologique
existante et
Cartographie les
forêts et zones
associées aux
mangroves
Analyse et
interprétation des
données recueillies
Proposition de
classement par
zones sensible et
dégradées
Elaboration d’un
plan
d’aménagement et
de gestion de la
mangrove
100
40
20
25
15
40
20
20
0
0
160
90
50
10
10
700
300
200
100
100
50
30
10
10
0
350
200
100
50
0
Restauration des
superficies
dégradées choix
des plants
850
400
300
100
50
37
Durée
Objectifs
Justification
Activités
d’anacardier et
d’autres espèces
Vulgarisation de
technologies
nouvelles,
Enquêtes socioéconomiques
Renforcement des
capacités humaines,
matérielles et
techniques des
structures
concernées
Suivi et évaluation
Total
4
ans
100
0
50
40
10
80
0
35
20
25
65
2495
20
106O
20
785
15
345
10
205
Maintenir la viabilité des formations des mangroves par un
aménagement des plants anacardier.
Les Mangroves font partie des écosystèmes terrestres les plus productifs
et constituent également une ressource naturelle renouvelable. Les
écosystèmes de mangroves hébergent non seulement des ressources
variées, mais contribuent également à la survie des populations, en étant
source de services tels que les pêches, la production de bois ; les
mangroves protègent aussi le littoral, retiennent les polluants et
séquestrent le dioxyde de carbone.
Elles comportent trois écosystèmes d’une importance fondamentale,
notamment les écosystèmes terrestres, les écosystèmes d’eau douce et
les écosystèmes marins. La dégradation des forêts de mangroves en plus
d’épuiser les ressources dont elles disposent, affecte également la
productivité des écosystèmes côtiers et marins avoisinants; les
problèmes environnementaux et économiques qui s’ensuivent affectent
plusieurs pays en développement, car leur production primaire soutient
différentes formes de faune sauvage, d’avifaune et de pêches en estuaire
et près de la côte. Par conséquent, la dégradation continue tout comme
l’épuisement d’une ressource d’une telle importance, entraînera non
seulement la réduction des produits terrestres et aquatiques, mais
affectera aussi la stabilité environnementale de l’environnement côtier.
Ce projet a pour objet le maintenir la viabilité des formations des
mangroves par un aménagement des plants «anacardier » et d’autres
espèces associées.
• Etat des lieux de la mangrove sur le littoral
• Recueil et analyse d’autres disponibles
• Inventaire de la diversité biologique existante et Cartographie les
forêts et zones associées aux mangroves
• Analyse et interprétation des données recueillies
• Proposition de classement par zones sensible et dégradées
38
•
•
•
•
•
Elaboration d’un plan d’aménagement et de gestion de la
mangrove
Restauration des superficies dégradées; choix des plants
«anacardier et d’autres espèces»
Vulgarisation de technologies nouvelles; enquêtes socioéconomiques
Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques
des structures concernées
Suivi et évaluation
39
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
40
Fiche projet n ° 001- RDC
Priorité
Recouvrement de l’habitat et conservation de la biodiversité
Titre du Project RESTAURATION DU PARC MARIN DES MANGROVES
Localisation
Estuaire de l’embouchure du fleuve Congo dans le territoire de Muanda,
Province du Bas-Congo
Organisme
ICCN/ Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et
Responsable
Tourisme
Partenaires
nationaux
[email protected], [email protected]
Ministère des Finances, Ministère de l’Agriculture, Ministère des
Finances, Ministère de la recherche Scientifique, Ministère des
Transports et Voies de Communication, Ministère des Affaires Foncières,
Ministère de l’intérieur, Universités nationales, Institut Géographique du
Congo, Agence de Météorologie Nationale (METTELSAT), CICG,
Gouvernement Provincial du Bas-Congo, ONGs, associations des
notables
FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, ONGs internationals
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires
FEM, PNUD, USAID, FIDA, UN IDO, Union Européenne, Banque
financiers
Mondiale, diverses Fondations et ONGs intéressées
Coût Global 12.640.000 US$
estimatif
Détaillé
Activi
Année 1 Année Année 3 Année
Année
Total
tés
2
4
5
Immo
bilisati
on
1.400.000
700.000
700.000
1.470.000
Equip
ement,
servic
e,
matéri
el
805.000
630.000
35.000
108.000
Consu
ltants
intern
ationa
ux
48.000
12.000
48.000
1.164.000
Consu
ltants
nation
aux
1.164.000
1.180.000
Forma
tion
275.000
410.000
235.000
235.000
25.000
998.00
Foncti
onnem
ent
264.000
209.000
175.000
175.000
175.000
41
Total
6.320.000
2.556.000
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Objectifs
spécifiques
Justification
Activités
1.145.000
1.100.00
0
248.000
10.112.000 US$
2.528.000 US$
5 ans
• Recouvrer la superficie du Parc Marin des Mangroves
• Mettre en place des mesures de gestion favorisant la conservation
de la diversité biologique et la reproduction dans le Parc Marin
des Mangroves
• Renforcer les capacités nationales de gestion du Parc
• Favoriser la participation des populations locales dans la gestion
du Parc
• Augmenter l’activité touristique dans le Parc
Le projet consiste à doter le Parc Marin des Mangroves des outils et des
moyens pour favoriser le recouvrement de sa superficie et la conservation
appropriée de la biodiversité.
• Restauration des mangroves par le reboisement
• Développement des activités alternatives comme sources
d’énergie afin de protéger les mangroves)
• Développement de l’écotourisme dans le Parc Marin des
Mangroves
• Identification par la recherche des espèces nouvelles
• Sensibilisation et renforcement des capacités
42
Fiche projet n °
Priorité
002- RDC
Le projet a Boma, dans la province du Bas-Congo, consiste à protéger les
ressources aquatiques transfrontalières partagées entre l’Angola et la
RDC et d’autres ressources migratrices venant se ressourcer et se
reproduire dans le bief maritime et les eaux marines de la RDC.
Titre du Project
CREATION DU CENTRE DE CONTROLE ET DE
SURVEILLANCE DE LA POLLUTION MARINE
Contact
[email protected] [email protected]
Coût
estimatif
Global
3.462.800 US$
Financement
2.770.240 US$
Extérieur
Contre
partie 692.560 US$
nationale
Durée
5 ans
Objectifs
• Amélioration de la qualité de l’eau
spécifiques
• Prévention et gestion des déversements de pétrole
• Réduction des déchets et effluents toxiques
• Application de la convention MARPOL pour rendre opérationnel
le plan national d’urgence
Justification
Le projet à Boma, dans la province du Bas-Congo, consiste à protéger les
ressources aquatiques transfrontalières partagées entre l’Angola et la
RDC et d’autres ressources migratrices venant se ressourcer et se
reproduire dans le bief maritime et les eaux marines de la RDC.
Ce projet va contribuer à améliorer la qualité des eaux marines et lutter
contre toutes les pollutions susceptibles de réduire les ressources
biologiques aquatiques et qui ont un impact négatif sur la santé des
populations riveraines.
Activités
•
•
•
•
•
Surveillance continue des sources de pollution
Monitoring marin et côtier
Lutte contre la pollution
Formation des experts
Recherche
43
Fiche projet 003 – RDC
n°
Priorité
Protection des segments côtiers les plus vulnérables
Titre du
Project
Localisation
Organisme
Responsabl e
PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE L’EROSION
COTIERE
Territoire de Muanda, Province du Bas-Congo
Ministère des Infrastructures et Travaux Publics/ OVD
[email protected]; [email protected]
Partenaires
nationaux
MECNT, Ministère de la décentralisation et aménagement du territoire,
Ministère du Plan, ministère de l’Agriculture et Pêche, Ministère des
Affaires foncières, Ministère des Finances, Min ESU, Min Recherche
scientifique, RVM, METTELSAT, Inst itut Géographique du Congo, CCG,
les sociétés pétrolières et les ONGs, la population locale de Muanda et le
Gouvernement, les sociétés exploitants dans le territoire de Muanda, les
opérateurs du secteur du tourisme
Partenaires OMI, IPIECA, UNIDO, FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO et
extérieurs
ONGs, Banque Mondiale, BAD
Coût Global 17.772.000 US$
estimatif
Détaillé
Activité
s
Immobi
lisation
Équipe
ment,
service,
matériel
Consult
ants
internat
ionaux
Consult
ants
nationa
ux
Formati
on
Fonctio
nnement
Total
Total
Année 1
3.200.000
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
800.000
800.000
800.000
800.000
1.685.000
915.000
725.000
45.000
-
-
127.000
56.000
26.000
-
-
45.000
1.281.000
1.225.000
-
56.000
-
-
1.418.000
462.000
476.000
225.000
225.000
30.000
1.175.000
340.000
280.000
185.000
185.000
185.000
8.886.000
2.998.000
2.307.000
1.311.000
1.210.000
1.060.000
Finance 14.217.600 US$
ment
Extérieu r
Contre
3.554.400 US$
partie
nationale
44
Durée
Objectifs
spécifiques
Justifica
tion
Activités
5 ans
•
•
•
•
Protection de segments des côtes menacées par l’érosion
Mise en place d’un plan de suivi de l’érosion de la zone côtière
Evaluation économique des conséquences de l’érosion côtière
Etude de l’aménagement de l’espace côtier
Le projet dans le territoire de Muanda, Province du Bas-Congo, consiste à mettre
en place des structures de surveillance et de lutte contre l’érosion côtière en vue
de protéger les parties du littoral les plus sensibles telles que: les zones de
concentration des activités économiques et touristiques. Il en est de même des
espaces de conservation de la biodiversité présentant une géomorphologie fragile
qui ne résiste pas aux déferlements des vagues et aux eaux de ruissellement.
•
•
•
•
Implantation des structures de surveillance et de lutte contre
l’érosion côtière
Sensibilisation de la population
Formation des experts
Reboisement au littoral côtier
Erosion côtière et les infrastructures économiques menacées
45
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
Localisation
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
004 - RDC
Protection des ressources fauniques
PLANS DE GESTION DES ESPECES ANIMALES
EXPLOITEES DANS L’ESPACE COTIER
Province du Bas-Congo
Ministère de l’Environnement
Ministère de l’Agriculture et Pêche, Ministère de la Santé, Ministère
des Finances, Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire,
Ministère de la recherche Scientifique, Institut Congolais pour la
Conservation de la Nature, Institut Géographique du Congo,
Gouvernement provincial du Bas-Congo
OMI, IPIECA, UNIDO, FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO
et ONGs, Banque Mondiale, BAD
3.462.800 US$
Partenaires
extérieurs
Coût
Global
estimatif
Financement
2.770.240 US$
Extérieur
Contre
partie
692.560 US$
nationale
Durée
5 ans
Objectifs
spécifiques
Justification
Activités
•
Protéger les populations riveraines et les espèces
animales
• Assurer une exploitation écologiquement durable des
ressources fauniques
• Assurer un apport protéique durable dans le régime
alimentaire des populations locales
• Assurer un partage équitable des bénéfices tirés de
l'exploitation des ressources fauniques
• Impliquer les communautés locales dans l'élaboration
et la mise en œuvre des politiques d'utilisation durable
des ressources fauniques
Ce projet dans la Province du Bas-Congo consiste à évaluer la
situation des principales espèces animales exploitées par les
populations côtières, à développer des plans de gestion et à mettre en
application les mesures de protection appropriées.
•
•
•
•
•
Evaluation de la situation des principales espèces
animales exploitées
Développement des plans de gestion
Application des mesures de protection appropriées
Sensibilisation de la population
Formation des experts
46
COTE D’IVOIRE
47
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
Localisation
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires
financiers
Coût
estimatif
001 - Côte d’Ivoire
Lutte contre l’érosion côtière
RESTAURATION DE L’ECOSYSTEME ESTUARIEN PAR
L’OUVERTURE PERMANENTE ET L’AMENAGEMENT DE
L’EMBOUCHURE DU FLEUVE COMOE A GRAND-BASSAM
Grand-Bassam
Conseil Général de Grand-Bassam
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du
Territoire et de la Décentralisation, Ministère des Mines et de l’Energie,
Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises; Ministère du
Tourisme et de l’Hôtellerie, Ministère de la Communication, Ministère de la
Santé, ONG en environnement (FEREAD, ESSOR), les communautés
locales, le centre de recherche en écologie, le centre de recherches
océanologiques
FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en
environnement
FEM, PNUD, FFEM, CTB, JICA, ACDI, BID, UE, BAD, DANIDA,
Banque Mondiale, Coopération Suisse, Coopération Iranienne, Coopération
Chinoise, Coopération Indienne, CRDI, Coopération Canadienne, FIDA,
Coopération Française
Global 500.000 US$
Détaillé
Estimation du coût (en milliers de dollars américain)
Activités
Total Année Année Année Année Année
1
2
3
4
5
Connaissance du
fonctionnement
hydrodynamique et
dynamique
sédimentaire
l’estuaire du fleuve
Comoé
100
150
50
0
0
Mise en place d’un
SIG côtière
50
30
20
Ouverture
permanente du
débouché en mer
300
200
100
Suivi et évaluation
50
10
10
10
20
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Total
300.000 US$
500
200.000 US$
4 ans
48
290
180
10
20
Objectifs
spécifiques
•
•
•
•
•
•
Justification
Protection durable de l’embouchure
Comprendre le fonctionnement hydrodynamique et la dynamique
sédimentaire de l’estuaire
Mettre à jour, valider et compléter les études réalisées par
SOGREAH
Ouvrir le débouché en mer de façon pérenne et le stabiliser
Définir et mettre en oeuvre des activités socio-économiques pour un
développement intégré
Concevoir un SIG côtier, outil d’aide à la décision
A Grand-Bassam, l'ampleur de s problèmes hydro sédimentaires se traduit
par l’érosion côtière, la fermeture de l'embouchure, la destruction des
habitations, la prolifération des VAE et les risque s d’inondations. En effet,
d’un côté, le littoral de Grand-Bassam subit une érosion telle qu’il ya un
risque de destruction des équipements hôteliers du quartier France et du
village d’Azuretti dans un délai de 3 à 5 ans.
De l’autre côté, depuis l’ouverture du canal de Vridi en 1951, un déficit
hydrique a été constaté à l’embouchure naturelle du Comoé à GrandBassam. Cette diminution des volumes d’eau affecte considérablement la
vitesse des courants dans l’estuaire. Ce qui réduit la sortie du fleuve en mer.
La réduction significative des débits fluviaux notamment ces dernières
années du fait de l’influence des fluctuations climatiques, favorise les
phénomènes de sédimentation. La conjugaison des dépôts fluviatiles et du
transit littoral occasionne le colmatage rapide de l’embouchure du Comoé.
Ainsi, depuis la chute des volumes d’eau douce empruntant l’estuaire, le
rapport de force est-il en faveur de la dérive littorale qui ensable la passe. Il
se développe sur le banc de sable certaines activités telles que l’élevage de
porc. Ce qui entraîne une insalubrité due aux excréments de ces animaux.
En outre, cette zone sert de latrines publiques pour les populations
riveraines.
En général, la fermeture de cette embouchure aurait des conséquences à la
fois sédimentologiques (envasement), chimiques (confinement, dessalure),
écologique (prolifération des végétaux aquatiques envahissants et
augmentation des zones d’inondation) et économique (entrave aux activités
de pêche et de tourisme, disparition de nombreuses espèces de ressources
halieutiques, destruction de l’habitat).
Des travaux de dragage ont été effectués pour ouvrir cette embouchure qui
s’est toujours refermée quelques mois plus tard. Ainsi, des opérations
d’ouverture ont respectivement eu lieu en 1987, 1990 et 2005 après les
colmatages observés en 1975, 1989 et 2003. Il est donc urgent de trouver
une solution complète et durable. C’est ce que propose le Conseil Général
de Grand-Bassam à travers le présent activité ou projet, en s’appuyant sur
les études effectuées en 1998-1999 par le cabinet SOGREAH à la demande
du Port Autonome d’Abidjan.
49
Activités
SuiviEvaluation
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires
financiers
Coût
Global
estimatif
Financement
extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Objectifs
spécifiques
•
Connaissance du fonctionnement hydrodynamique et dynamique
sédimentaire de l’estuaire du fleuve Comoé
• Identification et mise en oeuvre d’activités socio-économiques
• Mise en place d’un SIG côtier
• Ouverture permanente du débouché en mer
• Suivi et évaluation
Surveillance et curage
002 - Côte d’Ivoire
Protection contre l’érosion côtière des zones sensibles du rivage est du
port de San Pedro par la construction d’ouvrages
PROTECTION CONTRE L’EROSION COTIERE DES ZONES
SENSIBLES DU LITTORAL (SAN-PEDRO)
Port Autonome de San-Pedro
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration du
Territoire et de la Décentralisation, Ministère des Mines et de l’Energie,
Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère du
Tourisme et de l’Hôtellerie, Ministère de la Communication, Ministère de
la Santé, ONG en environnement (FEREAD, ESSOR), les communautés
locales, le centre de recherche en écologie, le centre de recherches
océanologiques
FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en
environnement
FEM, PNUD, FFEM, CTB, JICA, ACDI, BID, UE, BAD, DANIDA,
Banque Mondiale, Coopération Suisse, Coopération Iranienne,
Coopération Chinoise, Coopération Indienne, CRDI, Coopération
Canadienne, FIDA, Coopération Française
10.730.000 US$
6 million US$
4,73 million US$
1 an
•
•
•
•
Gérer durablement le littoral de la région de San Pedro et
particulièrement dans le secteur du port
Freiner l’avancée préoccupante de l’érosion côtière dans les zones
sensibles de la jetée Est et du club nautique
Protéger la berge et les installations portuaires contre l’érosion
côtière
Informer, éduquer et sensibiliser les populations sur l’érosion
50
Justification
Le Port de San Pedro, à l’instar d’Abidjan et de son port qui ont catalysé le
développement des régions du Sud, de l’Est et du Nord du pays crée un
nouveau pôle de développement économique dans la partie ouest de la
Côte d’Ivoire potentiellement riches en ressources forestières, agricoles,
minières, touristiques, etc., avec pour objectif la réduction des disparités
régionales.
D’une superficie de 2.000 ha dont seulement 525 ha sont actuellement
viabilisés et occupés, le port de San Pedro joue un rôle dans l’économie
nationale et l’intégration sous régionale.
En effet, de par sa position géographique, il se trouve être le port le plus
proche de la Capitale malienne (Bamako), de la Guinée forestière
(N’Nzérékoré) et de l’Ouest du Liberia.
Compte tenu des potentialités de croissance du Port de San Pedro, du fait
de l’existence, tant au niveau national qu’au niveau des pays limitrophes,
d’une arrière zone riche, le gouvernement ivoirien a lancé en 1976 l’étude
d’un schéma directeur de développement. Ce second schéma était basé sur
les perspectives d’exploitation des minerais de fer et de Nickel du mont
Klahoyo et de Biankouma (Ouest du pays vers la frontière Guinéenne). Il
prévoyait l’extension du Port vers l’intérieur des terres, dans le
prolongement de la darse Nord. Son exécution, prévue en deux tranches,
aurait permis au Port de disposer, à terme, de 10 Km de quai, de 650 ha de
zone industrielle portuaire et de 200 ha de terre-pleins commerciaux. Ce
schéma directeur du Port qui a été adopté en 1983 présentait l’intérêt de
mettre à la disposition des opérateurs un aménagement final constitué de
vastes zones de stockage.
La non réalisation des activités ou projets miniers de l’ouest du pays a
compromis le projet d’extension du Port de San Pedro. Pourtant, devant
l’exiguïté actuelle du Port, tant au niveau des quais (842 mètres linéaires
de quai et poste sur ducs-d’Albe pouvant accueillir 4 à 5 navires en
opération simultanée), qu’au niveau des superstructures (terre-pleins de 10
ha et entrepôts de stockage sous douane de 13.800 mètres carrés à une
époque où les Ports modernes doivent posséder de vastes terre-pleins pour
prétendre être de véritables plates-formes logistiques), les autorités
ivoiriennes ont estimé urgent qu’une réponse appropriée soit rapidement
trouvée. En effet, nonobstant les difficultés économiques de la Côte
d’Ivoire durant ces dernières décennies, le Port de San-Pédro a accru et
diversifié ses volumes transportés et ouvert des perspectives d’activités
vers les pays limitrophes tels que le Libéria, la Guinée et prochainement
vers le Mali dès la réalisation de l’axe Bougouni-Odienné.
Activités
En attendant que les conditions soient remplies pour la réalisation des
investissements proposés par le schéma directeur, il faut pouvoir
maintenir, en bon état de fonctionnement de l’existant.
• Construction d’un cordon longitudinal de 530 m
• Construction de deux (2) brise-lames de 110 m chacun
• Atelier de sensibilisation des populations et autorités locales sur le
51
•
•
phénomène d’érosion côtière
Suivi et évaluation
Suivi de station de référence par les comités villageois
Fiche projet n °
Priorité
003 - Côte d’Ivoire
Lutte contre les pollutions accidentelles
Titre du Project
DEVELOPPEMENT DES PLANS D’URGENCE DE LUTTE
CONTRE LES DEVERSEMENTS DES HYDROCARBURES
(PLANIFICATION DES ACTIONS D’INTERVENTION)
Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires
financiers
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration
du Territoire et de la Décentralisation, Ministère des Mines et de
l’Energie, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises,
Ministère du Tourisme et de l’Hôtellerie, Ministère de la
Communication, Ministère de la Santé, ONG en environnement
(FEREAD, ESSOR), les communautés locales, le Centre de Recherche en
Ecologie, le Centre de Recherches Océanologiques
FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en
environnement
FEM, DANIDA, Banque Mondiale, Coopération Suisse, Coopération
Iranienne, Coopération Chinoise, Coopération Indienne, Coopération
Canadienne, Coopération Française
52
Coût
Global
estimatif
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Objectif
Objectifs
spécifiques
Justification
2.572.000 US$
1.972.000 US$
600.000 US$
3 ans
Prévenir et combattre les déversements en temps réel afin de gérer
durablement les milieux aquatiques
• Mettre en place un plan d’intervention d’urgence pour contenir les
marées noires
• Protéger les écosystèmes, les habitats naturels et les ressources
socioéconomiques
• Mettre en oeuvre la convention OPRC et le protocole de la
convention d’Abidjan
• Permettre aux responsables de lutte d’optimiser leur réponse an
cas de pollution ou menace de pollution
La zone côtière ivoirienne, avec ses écosystèmes lagunaires et estuariens,
ses forêts humides, ses forêts marécageuses, ses forêts de mangroves, ses
savanes de basse mer et autres, est très riche en ressources biologiques.
Presque la moitié de la population ivoirienne vit dans cette zone et
dépendent d’elle pour leur sécurité alimentaire et bien être général. Cette
zone ploie sous les assauts de la population et cette pression a déclenché
une dégradation généralisée des ressources: surexploitation de la pêche
côtière de façon chronique, destruction des habitats tels que les forêts de
mangroves, les zones humides etc.
Egalement, au nom du développement, des ressources côtières
vulnérables, constituant des écosystèmes parmi les plus productifs et
biologiquement les plus diversifiés, sont affectées et ravagées par un
certain nombre d’activités: l’agriculture industrielle, les déversements des
eaux usées urbaines et des ménages, l’extraction de sable, les pollutions
par les hydrocarbures et autres produits dangereux.
De plus, l’importance de la production pétrolière et du transport du
produit en Afrique de l’Ouest et du Centre et plus particulièrement en
Côte d’Ivoire, présentent un risque non négligeable de pollution à
l’échelle nationale mais également régionale. La garantie d’une
intervention rapide et efficace lors d’un déversement implique que le
processus de planification d’urgence au niveau de chaque pays intègre
une cartographie des zones sensibles susceptibles d’être affectées par une
pollution en vue de la réalisation de la carte de vulnérabilité de la zone
côtière.
La mise en oeuvre de la Convention de 90 sur la préparation, la lutte et la
coopération en matière de pollution par les hydrocarbures (Convention
OPRC 90) ainsi que le protocole de la Convention d’Abidjan relatif à la
coopération en matière de lutte contre les pollutions en cas de situation
critique nécessite que des mesures d’intervention d’urgence soient prises.
53
Activités
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires
financiers
Coût
Global
estimatif
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Objectif
Objectifs
spécifiques
Cette Activité ou projet de réalisation de la carte de vulnérabilité de la
zone côtière sera un outil indispensable pour les décideurs et les
responsables des opérations sur site en cas d’accident.
• Réalisation de l’atlas de vulnérabilité du littoral
• Ratification des conventions leur mise en œuvre
• Développement des plans d’urgence
• Renforcement des capacités (exercices de simulation, formations)
• Renforcement des capacités des laboratoires
• Information, éducation et sensibilisation
• Suivi et evaluation
004 - Côte d'Ivoire
Réduire les pollutions d’origine terrestres des écosystèmes aquatiques
PROJET DE REUTILISATION – VALORISATION DES
DECHETS SOLIDES POLLUANT LES ECOSYSTEMES
AQUATIQUES
Ministère de l’Environnement, Eaux et Forêts
Ministère de l’agriculture, Ministère de la Santé et de l’Hygiène
publique, Ministère de la Jeunesse, du Sport et de la Salubrité Urbaine,
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Ministère du transport, Ministère de la construction, de l’Urbanisme et
de l’habitat, Ministère des infrastructures économiques, Ministère du
tourisme et de l’Artisanat, Ministère de l’Economie et des Finances,
Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation,
Ministère des Mines et de l’Energie, Ministère de l’Industrie et de la
promotion du secteur privé, Ministère de la Communication, ONG en
environnement (FEREAD, ESSOR), les communautés locales, le centre
de recherche en écologie, le centre de recherches océanologiques
FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en
environnement
FEM, PNUD, UE, DANIDA, BAD, Banque Mondiale, Coopération
Chinoise, CRDI, Coopération Canadienne, Coopération Française,
SHELL, MOBIL, TOTAL, UNILEVER, PETROCI, SIR, ELF, ROYAL,
Fondations, ONG compétentes en la matière
780.000 US$
400.000 US$
380.000 US$
5 ans
L’objectif principal de cette activité ou projet est la valorisation et ou la
réutilisation des déchets solides plastiques.
• En complément avec le Activité ou projet sur le ramassage ou la
collecte des déchets solides plastiques regrouper ces déchets dans
54
Justification
un lieu approprié pour le lessivage, le séchage et le rangement
• Procéder à la valorisation des sachets plastiques en pot de fleur,
bassine, poubelle améliorée, planche plastique pour laver les
habits, seaux de différentes tailles
• Signer des conventions ou des conventions de partenariat avec les
structures nationales ayant déjà commencé la transformation dans
les domaines
• Mettre en place une politique de commercialisation et
commercialiser les produits valorisés
• Promouvoir les emballages biodégradables ou simplement
augmenter les coûts de tous les emballages en plastique
• Contribuer à la législation sur l'usage des sachets plastiques dans
le sens de son interdiction
Les sachets plastiques, les sandales, les pneus etc. sont des produits
utilisés couramment par les populations. Les sachets plastiques font
partie depuis quelques temps des habitudes des populations ivoiriennes
et se retrouvent comme produits d’emballage dans les supermarchés, les
marchés urbains et les marchés ruraux. De plus, ces sachets sont utilisés
pour l’emballage de tous les produits alimentaires vendus en plein air
comme de l’eau, les galettes etc. Ces sachets sont tellement utilisés
qu’aujourd’hui l’on retrouve des boutiques spécialisées dans leur
commercialisation. Ces derniers malheureusement ne font pas l’objet de
gestion et se retrouvent généralement sur les berges et dans les milieux
aquatiques entraînés par les eaux de pluie et de ruissellement.
Avec la croissance démographique de la population galopante, appuyée
de la crise socio-politique et la pauvreté grandissante, la plupart des
populations provenant des zones de guerre ont perdu leurs biens et
services. Pour faire face à cette situation, ces populations se sont
converties généralement dans la vente en plein air des produits
alimentaires ou dans les vivriers sur les marchés urbains. Ces produits
sont emballés dans des sachets plastiques.
Sociétés existantes et capacités: Au niveau du pays et particulièrement à
Abidjan, il existe de nombreuses industries y compris celles oeuvrant sur
la valorisation ou la réutilisation des sachets plastiques. Ces dernières
basées dans la zone industrielle de Yopougon fabriquent actuellement à
partir de sachets plastiques de nombreux produits qui sont demandés sur
les marchés.
Activités
•
•
•
•
Regroupement des déchets solides plastiques en un lieu approprié
pour le lessivage, le séchage et le rangement
Valorisation des sachets plastiques en pot de fleur, bassine,
poubelle améliorée, planche plastique pour laver les habits, seaux
de différentes tailles
Signature de conventions ou des conventions de partenariat avec
les structures nationales ayant déjà commencé la transformation
dans les domaines
Mise en place une politique de commercialisation et
55
Suivi-Evaluation
commercialiser les produits valorisés
• Promotion des emballages biodégradables ou simplement
augmenter les coûts de tous les emballages en plastique
• Contribution à la législation sur l'usage des sachets plastiques
dans le sens de son interdiction
Collecte en continu des sédiments
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
004 Bis - Côte d’Ivoire
Réduire les pollutions d’origine terrestre des écosystèmes aquatiques
GESTION DES DECHETS SOLIDES POLLUANT LES
ECOSYSTEMES AQUATIQUES
Organisme
Responsable
Partenaires
extérieurs
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires
financiers
Ministère de l’Environnement, Eaux et Forêts
Coût
Global
estimatif
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Objectif
Objectifs
spécifiques
FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en
environnement
FEM, PNUD, UE, DANIDA, BAD, Banque Mondiale, Coopération
Chinoise, CRDI, Coopération Canadienne, Coopération Française,
SHELL, MOBIL, TOTAL, UNILEVER, PETROCI, SIR, ELF, ROYAL,
Fondations, ONG compétentes en la matière
400.000 US$
200.000 US$
200.000 US$
5 ans
Le principal objectif est la collecte des déchets solides d'origine terrestres
en vue d'améliorer l’esthetique des plages du littoral, des berges
lagunaires et améliorer la qualité des eaux marines.
Le principal objectif est la collecte des déchets solides d'origine terrestre
en vue d'améliorer l’esthetique des plages du littoral, des berges
lagunaires et améliorer la qualité des eaux marines.
• Caractériser et cartographier les déchets solides d'origine terrestre
• Créer un réseau de collecteurs de déchets solides non déposé dans
des poubelles (littoral, plage et milieu aquatique)
• Créer un modèle de poubelle améliorée (fixé mais que l'on peut
enlever) avec clefs, une couleur par quartier, décorées, un code
d'utilisateur par habitant et encourager son usage par toutes les
populations
• Former, sensibiliser et éduquer les populations
• Initier la journée propreté soutenue par le prix de la propreté pour
56
Justification
les collecteurs de déchets solides
La pollution par les déchets solides affecte généralement les zones
marines côtières et les lagunes. Ce sont essentiellement objets en
plastique notamment les sachets plastiques, les chaussures plastiques, les
pneus, les poupées, les préservatifs etc. Des déchets solides organiques et
minéraux se notent dans les milieux aquatiques, sur les berges lagunaires
et les plages.
Les déchets solides organiques (plantes flottantes), minéraux ou en
plastique sont de façon générale jetés dans des poubelles ou des sachets
plastiques ou dans des coffres exposés directement en plein air. Ces
derniers sont régulièrement visités par des personnes à recherche de
divers éléments pour les vendre. Ce faisant, les contenus de ces engins
sont déversés à même le sol. De plus, durant les saisons de pluie,
certaines poubelles sont renversées par la force des eaux de ruissellement
et leurs contenus sont aussi déversés par terre. Enfin, il faut signaler que
certains chiens et chats errants contribuent à déverser les contenus des
poubelles et des coffrets par terre au moment ou ceux-ci recherchent leurs
aliments.
Tous ses déchets sont véhiculés par les eaux de pluie et les eaux de
ruissellement dans les milieux marins, marins côtiers et dans les lagunes.
Outre ces déchets, il faut signaler aussi les déchets solides d'origine
marine c'est à dire les déchets solides produits par les navires comme les
goudrons etc.
La mauvaise gestion des déchets solides accentue la dégradation et
l'abandon des milieux et particulièrement les plages par les populations
riveraines et les touristes.
Activités
Pour y remédier, des actions de ramassage ou de collecte mécanique ou
automatisée doivent être mises en oeuvre afin de contribuer à la
régénération de la biodiversité, la préservation de la qualité des milieux
naturels et du cadre.
• Caractérisation et cartographie des déchets solides d'origine
terrestre
• Création de quatre réseaux de collecteurs de déchets solides non
déposé dans des poubelles (littoral, plage et milieu aquatique)
• Fabrication d’un modèle de poubelle en plastique (fixé mais que
l'on peut enlever) avec clefs, une couleur par quartier, décorés, un
code d'utilisateur par habitant et encourager son usage par toutes
les populations
• Edition ou production des documents sur les poubelles (gestes à
faire, entretient etc.)
• Formation, sensibilisation et éducation les populations
• Initiation de la journée propreté soutenue par le prix de la propreté
pour les collecteurs de déchets solides
• Contribution à la législation sur la gestion des déchets solides
• Suivi-évaluation
57
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires
financiers
Coût
Global
estimatif
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Objectif
Objectifs
spécifiques
Justification
005 - Côte d'Ivoire
Augmenter les ressources halieutiques par la mise en place d’un plan de
gestion et la création d’une aire marine protégée
PROJET DE REALISATION D’UN PLAN DE COGESTION DES
MILIEUX MARINS, COTIERS ET LAGUNAIRES
Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Ministère de la
Production animale et des ressources Halieutiques et Ministère de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration
du Territoire et de la Décentralisation, Ministère des Mines et de
l’Energie, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises,
Ministère du Tourisme et de l’Hôtellerie, Ministère de la
Communication, Ministère de la Santé, ONG en environnement
(FEREAD, ESSOR), les communautés locales, le centre de recherche en
écologie, le centre de recherches océanologiques
FAO, PNUE, UNESCO, IRD, CRDI, UICN, WWF, GTZ, ONG en
environnement
FEM, PNUD, FFEM, CTB, JICA, ACDI, BID, UE, BAD, DANIDA,
IRD, FIBA, Banque Mondiale, Coopération Suisse
1 million US$
400.000 US$
600.000 US$
5 ans
Créer un plan de cogestion des milieux marins, côtiers et lagunaires
• Etudier et caractériser les milieux marins, côtiers et lagunaires
• Etudier et caractériser les productions des milieux marins, côtiers
et lagunaires
• Etudier et caractériser les importances socio-économiques des
milieux marins, côtiers et lagunaires tout en incluant les facteurs
de vulnérabilité et de risque
• Renforcer les capacités des formateurs
• Acquérir des équipements et des appareils techniques pour le
renforcement de la logistique des formateurs
• Proposer un plan de cogestion des milieux marins, côtiers et
lagunaires en impliquant les acteurs
• Informer, sensibiliser et former les acteurs
• Mettre en place un réseau de suivi des collectes de données
impliquant les acteurs
Les chercheurs nationaux, vers les années 1970 et 1980, avec
l’accroissement des connaissances et le développement dynamique de la
pêche des ressources marines et lagunaires, se sont rendu compte que
celles-ci, bien que renouvelables, pouvaient disparaître.
58
A partir de ce constat, de nombreux travaux vont être exécutés en vue de
connaître les milieux et de déterminer l'état des ressources et de leurs
exploitations.
Ces travaux ont ainsi montré les différents types d’engins utilisés, les
embarcations, leur nombre en fonction des zones de pêche, l'origine
socioculturelle des pêcheurs, les stratégies de pêches et les activités postpêche.
Activités
Le constat global, c’est que les activités de pêche dans tous les milieux
marins, côtiers et lagunaires ne sont pas soutenues par des plans de
gestion établis en impliquant les acteurs. Seuls, des recommandations de
gestion et par endroits des initiatives et des prémices de plan de gestion
sont enregistrées comme en lagune Aby (comités villageois de
surveillance, baies de réserve etc.) ou simplement des plans de gestion
traditionnels qui sont mis en oeuvre par les autorités villageoises. Cellesci ne respectant pas le Code de Pêche Responsable de la FAO.
• Etude et caractérisation des milieux marins, côtiers et lagunaires
• Etude et caractérisation des productions des milieux marins,
côtiers et lagunaires
• Etude et caractérisation des importances socio-économiques des
milieux marins, côtiers et lagunaires tout en incluant les facteurs
de vulnérabilité et de risque
• Participation des formateurs à des ateliers et des cours de
formation
• Acquisition des équipements et des appareils techniques pour le
renforcement de la logistique des formateurs
• Conception et réalisation du plan de cogestion des milieux
marins, côtiers et lagunaires en impliquant les acteurs par la
définition des aires marines et lagunaires de reproduction à
protéger, des quotas de captures par pêcherie etc.
• Réalisation d’ateliers d’Information, sensibilisation et de
formation des acteurs
• Création de réseaux de suivi des collectes de données impliquant
les acteurs et création de réserves des populations riveraines
• Adoption de la nouvelle loi sur la pêche
59
GABON
60
Fiche
projet n °
Titre du
Project
001 - Gabon
Durée
5 ans
MISE EN PLACE D’UN OBSERVA TOIRE DE LA MER DANS LE
CADRE DU RENFORCEMENT DES CAPACITES HUMAINES ET
INSTITUTIONNELLES POUR LA CONSERVATION DE LA
DIVERSITE BIOLOGIQUE ET L’UTILISATION DURABLE DES
RESSOURCES MARINES ET COTIERES
Organisme
Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du
Responsable
Développement Durable
Secrétariat Général
Direction Générale de l’Environnement
B.P. 512 Libreville
Tel: (241) 72 27 00 / 76 39 05 / 76 61 81
Partenaires
• l’Etat Gabonais
• la coopération bilatérale et multilatérale
nationaux
• les opérateurs privés locaux
• toute coopération multiforme
• les agences d’aide traditionnelles
Partenaires
• le projet GCLME
• les agences du Système des Nations Unies (Banque Mondiale,
extérieurs
FEM, PNUD, PNUE, GEF, etc.)
Coût
Global
5.781.250 $ US
estimatif
Objectifs
L’objectif général consiste à renforcer les capacités matérielles du Centre
National de Données et de l’Information Océanographiques (CNDIO) et
des structures locales en charge de la gestion du domaine marin, à travers
l’implantation d’un réseau national d’observation côtière pour la réalisation
du système d’information marine du Gabon.
Objectifs
• Approfondir le diagnostic environnemental de la zone côtière du
spécifiques
Gabon
• Etudier et d’améliorer les prédictions de marée
• Augmenter les sondages hydrographiques (bathymétrie)
• Etudier les niveaux extrêmes de la marée pour l’aménagement des
ouvrages côtiers
• Etudier les variations climatiques du niveau marin,
• Permettre l’actualisation des données de l’annuaire de marée,
• Elaborer un système d’observation de la zone côtière qui permettra
la constitution d’une base de données exploitables par l’ensemble
des utilisateurs
Justification Ce projet est une réponse aux attentes des utilisateurs de l’espace maritime
du Gabon, notamment les professionnels du transport maritime et de la
pêche, les industries portuaires et offshore, les scientifiques de même que
les pouvoirs publics qui doivent prendre des décisions en vue de
61
Activités
SuiviEvaluation
l’aménagement intégré de la zone côtière. Le projet consiste à aménager
une station de recherche marine, implanter des postes d’observation côtière
et installer un certain nombre d’instruments de mesures le long du littoral
gabonais afin de fournir en continu des données relatives à l’océanographie
et à la météorologie maritime qui manquent cruellement dans ce pays. Le
projet devrait permettre une production de l’information océanographique,
toute l’année, afin d’améliorer la sécurité de la navigation, le suivi de
l’élévation du niveau de la mer, la prévention de la pollution et la
protection des rivages marins.
• Mission exploratoire sur toute la zone côtière
• Collecte et traitement des données de terrain
• Missions à l’étranger pour la collecte des données réalisées par les
partenaires étrangers (IFREMER, SHOM, etc.)
• Restitutions préliminaires à différents niveaux institutionnels
• Etude de faisabilité pour le changement de statut du CNDIO et de la
création des stations d’observation côtière sur le littoral gabonais
• Atelier de validation du projet auprès des acteurs locaux, du
Gouvernement et des bailleurs de fonds
• Renforcement des capacités humaines (formation)
• Renforcement des capacités techniques (acquisition, achat)
• Atelier de validation du projet auprès des acteurs locaux, du
Gouvernement et des bailleurs de fonds
Permanent
62
Fiche projet n ° 002 - Gabon
MISE EN PLACE D’UN SUIVI DE LA QUALITE DES EAUX LITTORALES
Titre du
POUR LA CONSERVATION DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ET
Project
L’UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES MARINES ET COTIERES
Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du Développement
Durable
Secrétariat Général
Organisme
Direction Générale de l’Environnement
Responsable
B.P. 512 Libreville
Tel: (241) 72 27 00 / 76 39 05 / 76 61 81
• l’Etat Gabonais
Partenaires
• la coopération bilatérale et multilatérale
• les opérateurs privés locaux
nationaux
• toute coopération multiforme
• les agences d’aide traditionnelle
Partenaires
• le projet GCLME
• les agences du Système des Nations Unies (Banque Mondiale, FEM, PNUD,
extérieurs
PNUE, GEF
Coût
582.292 $ US
estimatif
Durée
5 ans
Objectifs
Les études menées dans le cadre de stage de fin de cycle ou de mémoire de maîtrise
(MOMBO 1997; ANGUE MEZUE 2002; MOUTSINGA 2006) ont permis d’avoir une
première appréciation de l’état de nos plages et donc de notre littoral. Ces études ont
montré que les eaux littorales du Gabon sont généralement dégradées par l’activité
humaine et surtout les rejets d’ordures ménagères et de déchets de tout genre. Ces études
nous ont donc édifié dans la mise en place d’un suivi régulier de ces eaux.
Les connaissances actuelles sur la qualité des eaux littorales se sont limitées à très peu
études. C’est donc un domaine d’investigation encore méconnu, en effet, aucune étude à
long terme n’a été menée à l’heure actuelle. Les études déjà faites ne sont limitées qu’à
quelques jours et voir à quelques mois d’investigation et sur une seule zone
d’investigation (Libreville-Owendo) et aucune publication n’a été faite sur ce sujet.
Ce projet de recherche permettra de mieux connaître l’état actuel de la qualité des eaux de
notre littoral, de contribuer à la mise en place d’un plan de gestion environnemental de
ces milieux (littoral, mer et océan) et de mettre en place également, à long terme, un cadre
juridique de gestion des milieux littoraux et marins.
• Connaissance sur la qualité des eaux littorales du Gabon
Objectifs
• Connaissance des différents polluants
spécifique
• Cartographie des zones polluées
• Elaboration d’une méthode d’analyse/ comparaison avec la méthode proposée
dans la bibliographie
• Acquisition et maîtrise des outils d’analyse
• Elaboration d’une méthode de suivi des eaux littorales en utilisant un SIG
Justification
• Le suivi régulier de la qualité de ces eaux
• La préservation et la conservation des espèces vivantes
• Amélioration de la santé des populations
• Meilleures maitrise des rejets et des polluants
63
•
Justificatio
Préservation des milieux littoraux et marins et des ressources halieutiques des
pollutions
Les eaux littorales du Gabon sont généralement dégradées par les activités humaines à
savoir une forte industrialisation et une urbanisation non maitrisée localisée en majorité
autour du littoral. Ce qui entraine des introductions des polluants de nature divers :
ordures ménagères et déchets industriels et commerciaux. Ces rejets sont à l’origine de la
pollution des eaux littorales et marines. Les pollutions des eaux littorales peuvent avoir
comme conséquences la destruction des écosystèmes littoraux et marins et donc des
espèces y afférentes mais également la contamination de l’homme après consommation
des produits du littoral et de la mer. En effet, la pollution des eaux entraine par
bioconcentration (accumulation des polluants dans un organisme vivant) la destruction
des organismes vivants et par bio-magnificence (concentration des polluants dans la
chaine alimentaire) l’intoxication de toute la chaine alimentaire et contaminé ainsi
l’homme qui se trouve au bout de cette chaine. La bonne qualité des eaux littorales est
donc un enjeu de société majeur, car les eaux littorales sont capitales pour la survie de la
biodiversité marine et pour la santé humaine.
Les milieux littoraux et marins présentent une forte biodiversité, mais cette dernière n’est
pas inépuisable. Les pollutions de ces milieux mettent en péril la pérennité des espèces
présentes dans ces milieux et menaces la santé humaine. L’homme est contaminé par ces
polluants soit directement en rentrant en contact avec l’eau polluée ou en consommant les
produits halieutiques contaminés; dans les deux cas de figure, cela peut provoquer des
problèmes de santé publique.
Les eaux littorales sont les lieux d’une importante activité de pêche artisanale maritime
(5000 T/an) concentrée à Cocobeach, Libreville, Port-Gentil et Mayumba. Cette pêche est
une activité pourvoyeur d’emploi et de ressource pour les sociétés et les artisans pêcheurs
qui pratiquent cette activité. Il est donc nécessaire de protéger les eaux littorales afin de
préserver les ressources marines pour que perdure l’activité de pêche.
• Identification des sites d’échantillonnage
Activités
• Acquisition du matériel de prélèvement
• Enquêtes socio-économiques
• Prélèvement des échantillons d’eau
• Analyse des échantillons d’eau
• Traitement des résultats et mise en place d’une base de données
• Vulgarisation des résultats et mise en place des niveaux d’alerte sur le littoral
64
Fiche projet n °
Priorité
003 - Gabon
• Sensibiliser les populations sur l’intérêt de conserver les
mangroves
• Accompagner le processus devant conduire à la préservation des
mangroves
Titre du Project
Localisation
Organisme
responsable
Partenaires
nationales
• Gestion durable des zones de production
CONSONSERVATION DES
MANGROVES POUR LA
PROTECTION DU LITTORAL ET L’AMENAGEMENT DES
PECHERIES ARTISANALES
Baie de la Mondah, Delta de l’Ogooué et et Mayumba.
Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du
Développement Durable
Secrétariat Général
Direction Générale de l’Environnement
B.P. 512 Libreville
Tel: (241) 72 27 00 / 76 39 05 / 76 61 81
Ministère de l’Environnement, Mi nistère des Pêches, Ministère du
Tourisme, Ministère de l’Enseigneme nt Supérieur et de la Recherche,
Ministère de l’Education Nationale, Ministère de la Culture, Ministère
de l’Aménagement du Territoire, ONGs
UICN, WCS, OIBT, FAO, GEM-CG
Partenaires
internationaux
Coût estimatif
Global
Durée
3 ans
Objectifs
Maintenir la viabilité des formations des mangroves par un
aménagement des alentours de la Baie de la Mondah.
Les mangroves sont définies comme des écosystèmes où se
développent les forêts de palétuviers, dans la zone de balancement des
marées des régions littorales intertropicales. Elles colonisent dans ces
régions près de 75% des côtes, principalement dans les embouchures.
Justification
420 000 $US
Les mangroves, comme toutes formations forestières du Gabon,
subissent une pression et une exploitation anarchique sans une aucune
protection active ni plan de gestion. Cette exploitation, parfois très
sélective, conduit à un appauvrissement progressif de la biodiversité
des mangroves dans la baie de la Mondah, le delta de l’Ogooué et
Mayumba. En raison des menaces qui pèsent sur les ressources des
mangroves, il est indispensable de les protéger. Cette protection
pourrait garantir une survie aux espèces de la faune qui les utilisent
comme habitat.
Afin de permettre une conservation durable de ces écosystèmes,
l’alternative aux populations, qui les utilisent comme bois de chauffe
ou pour la construction, serait de les amener à s’impliquer dans un
programme d’utilisation d’autres espèces que les palétuviers, et
d’évaluer avec elles, le niveau de dégradation de ces écosystèmes.
65
Activités
•
•
•
•
•
•
SuiviEvaluation
Missions d’identification des pêcheries littorales dans la Baie
de la Mondah, le Delta de l’Ogooué et Mayumba
Etude de faisabilité pour la gestion des pêcheries littorales
Elaboration d’une Cartographie et un SIG des pêcheries dans la
Baie de la Mondah, le Delta de l’Ogooué et Mayumba
Elaboration d’une Cartographie et SIG des sites critiques
Elaboration et amélioration de la base de données sur les
pêcheries dans la Baie de la Mondah, le Delta de l’Ogooué et
Mayumba
Renforcement des capacités humaines et techniques
Permanent
66
GHANA
67
Project No.
Priority
Project Title
Organization
Responsible
001-Ghana
The near-shore waters encompassing Ankobra and Amanzuri estuaries,
and the Cape Three Points area.
ESTABLISHMENT OF MARINE PROTECTED AREAS IN
WESTERN REGION
Technical
Administrative
Professor Ebenezer O.
Correspondence:
Correspondence:
Owusu
Dr. George A.
Darpaah
Professor D. K.
Attuquayefio
Department of
Animal Biologyand
Conservation
Science
Department of Animal
Biology and
Conservation Science
University of Ghana
Legon, Ghana
Faculty of Science
Faculty of Science
Email:
[email protected]
Tel: +233 244-873568
University of Ghana
University of Ghana
Legon, Ghana
Legon, Ghana
Email:
georgedarpaah@yah
oo.co.uk
Email:
[email protected]
Tel: +233 243-319315
Tel: +233 246213315
Courier Delivery:
Room # 67,
DABCS Building,
UG, Legon
Estimated
Cost
Total
US $6,200,000
Duration
5 Years
Objectives
(specific)
•
•
Conserve and maintain a representative area of the fauna and flora
ecosystem, the beaches, other ecological facilities, including the
diversity of species within the project area
Encourage public understanding, appreciation and enjoyment of the
natural resources through interpretation, education and provision of
recreational facilities
68
•
Justification
Activity
Enhance understanding of the development of these natural
resources in a manner which would generate revenue, thus
providing an economic justification for the use of scarce resources
and land to fulfill the conservation objective
• Promote research on the resident fauna and flora and other
ecosystems such as mangroves and sea grasses for the purposes of
supporting the management and education programmes in the
protected areas
Pelagic and demersal fish stocks are rapidly dwindling due to overfishing
and use of inappropriate fishing methods. Fish landings show high levels
of juvenile fish, suggesting that the fishery in Ghana is being degraded by
the use of inappropriate methods. Efforts to ensure self-regulation by
fishers through the formation of community-based fisheries management
committees have not yielded the desired results.
Establishment of marine protected areas would protect juvenile fish and
gravid fish and enhance nature and biodiversity conservation, and bring
about the recovery of depleted fish stocks.
Baseline study to be conducted for the chosen area
• Conduct survey to determine sites for marine protected areas
• Define baseline catch and effort data, and trends
• Sensitize and educate fishermen and general public on the value of
marine protected areas to fisheries development
• Delineation of site for the marine protected areas
• Delineation and zoning of management boundaries
• Enact legislation to back the creation of marine protected areas
• Procurement and installation of artificial reef system in marine
protected areas
• Development and implementation of a participatory management
framework for the marine protected areas established
Institution of social safeguards
• Develop and institute alternative livelihood support programme
Monitoring and information dissemination
• Fishery stock assessment
• Stakeholder fora to discuss results
• Publications
Project No.
Project Title
Organization
Responsible
002 - Ghana
COASTAL AQUACULTURE & MARICULTURE
DEVELOPMENT AS A RATIO NAL BASIS FOR SUSTAINABLE
FISHERIES DEVELOPMENT AND BIODIVERSITY
CONSERVATION IN THE GCLME PROJECT AREA
Fisheries Commission, Marine Fisheries Research Division
Mr. Paul Barnnerman
69
Head, Marine Fisheries Research Division
Fisheries Commission
Tema
Email: [email protected]
Estimated
Cost
Duration
Objectives
Justification
Activities
Ms. Doris Yeboah
Fisheries Commission
Accra
Email: [email protected]
Tel: +233 242 774779
Total
US $2 million
5 Years
The project, as designed, ai ms at attending to the problems enumerated
for the current status of our fishery; dwindling fish stocks being chased
by a horde of fishers and its attended socio-economic upheavals and
global environmental problem associations.
The proponents of this project are of the view that the overall objectives
of this project - using science and technology, through research, to bring
development to the communities - fits into the developmental objectives
of the Guinea Current Large Marine Ecosystem (GCLME) and its
development partners, and that a support for this project will affect many
lives positively to the mutual benefit of the governments and people of
GCLME project area as well as the world community at large.
The project design focuses on the problem of overfishing and its
consequent outcome of biodiversity loss in the Gulf of Guinea.
Overfishing in most parts of the developing world is nothing new but
allowing the process to continue unchecked, from one region to the
other, is the major problem that requires immediate remediation. The
causes of the problem are many and cross-cutting but this project design
will focus major attention on five:
i.
Inadequate fish supply
ii. Lack of employment
iii.
Difficulty in enforcing available fishing regulating policies
iv.
Technology Creep (too many vessels and equipment going after
limited fish stocks)
v.
Poaching (largely from foreign fishing vessels and shrimpers)
• Introduction of marine ranching
• Development of the coastal lagoons for seeding and harvesting at
designated periods
• Introduction of brackish water aquaculture
• Introduction of inland aquaculture at various cultural levels
• Development of coastal mangrove swamps to boost the nursery
grounds of the inshore fish and shrimp resources
• Development of the turtle nesting grounds for tourist viewing
70
•
•
•
•
Project No.
Project Title
Location
Organization
Responsible
Estimated Cost
Duration
Objective
Justification
and biodiversity conservation
Introduction of local habitable structures along the coasts for
tourism
Introduction of mechanism for keeping the beaches clean with
the provision of lavatories at strategic areas on the beach
Checks on beach sand winning
Community education on the merits and demerits of the project
003 - Ghana
REHABILITATION OF TEMA TOWNSHIP CENTRAL
SEWAGE TREATMENT FACILITY
Tema
Mr. E.A. Mba
Head, Waste Management Department
Tema Metropolitan Assembly
P.O. Box 301
Tema
Ghana
Email: [email protected]
Tel:+233 244 284795
Mr. Asare Bediako Brempong
Coordinating Director
Tema Metropolitan Assembly;
P.O. Box 301
Tema
Ghana
Total
US $7 million
3 Years
Rehabilitate the sewage treatment facility serving the Tema West
township to reduce pollution and health risks associated with
contaminated fish.
The Tema Central Sewage System is a constructed wetland receiving
between 16,000 and 20,000 cubic meters of domestic sewage,
industrial and commercial waste water daily. It is located on the
fringes of the Sakumo Ramsar site.
Following the breakdown of the facility since late 2000, the entire
volume of sewage and waste water is discharged untreated directly
into the near-shore.
Although no data on water quality has been gathered from the nearshore area within the vicinity of the outfall, there is reason to believe
that the water quality has been greatly compromised. That impact
could seriously affect biological productivity and lead to alga bloom.
71
Fish caught in the near-shore area by artisanal fishery is susceptible
to high levels of microbial contamination and attendant health risk to
consumers.
Rehabilitation of the central sewage system would stem the highlevel of pollution and restore the health of the near-shore, enhance the
value of fish and make the beach attractive for tourism development.
Activity
Rehabilitation of Pumping Stations (PS)
•
•
•
Install 3 additional pumps in ps 1, 2, 3
Additional wet well in PS 1,2,3
Remove silt from wet wells, screen tanks and repair damaged
studs, replace pump bearings, ground packing and grease
equipment at PS 1,2,3
Rehabilitate Treatment Plant
•
•
•
•
•
•
Repair aerators in aerated pond
Install aerators in two (2) remaining un-aerated ponds
Restore electricity to treatment plant
Repair/ replace fitting such as penstocks, control valves and
spindles
Clean 10 (n0) discharge pipes
Provide bottom lining in all ponds
Rehabilitate Reticulation System
•
•
•
Project No.
Project Title
Organization
Responsible
Remove silt from manholes, rod and flush trunk sewers
Clean sewer mains
Replace 150mm diameter pipes with 250mm diameter pipes
004 - Ghana
RESTORATION OF THE ECOLOGICAL AND
FUNCTIONAL INTEGRITY OF THE THREATENED
SAKUMO RAMSAR SITE
Wildlife Division of the Forestry Commission
Mr. Nana Kofi Adu-Nsiah
Email: [email protected]
+234 (0)244 107143
Mr. Charles C. Amankwah
Email: [email protected]
+233 (0)244 262467
72
Estimated Cost
Duration
Objective
Justification
Activities
Total
US $210,000
3 Years
To institute management measures that would reverse the
degradation trend and improve on the biological diversity and
productivity of the Sakumo Ramsar site, especially for lagoon
fisheries and water birds without unduly restricting the options of
local resource users benefiting from compatible livelihood
activities within the site.
• The Sakumo Ramsar site encloses 1,364.35 hectares and is
home for nearly 70 species of water fowl of which estimated
maximum numbers are 30,000. The site is one of the coastal
areas important for water birds, including species of global
conservation interest
• The lagoon has cultural significance as fetish for the
indigenes of Tema and the Black Heron Egretta ardesiaca is
considered sacred and protected by local taboos
• Three species of marine turtle Lepidochelys olivacea,
Chelonia mydas and Dermochelys coriacea have been
recorded nesting on the beach
• The site supports significant brackish water fishery; annual
yield is estimated at 114 metric tons with a maximum
potential of 120 tons per annum
• The area has high educational and recreational value, being
one of the few ‘green’ areas left in the rapidly expanding
Accra–Tema metropolis, which has one of the highest urban
growth-rates within the coastal zone of Ghana
• Demolish all unauthorized structures to secure the site from
degradation
• Undertake consultations among relevant stakeholders (WD,
Tema planning authorities, Ashiaman Municipal Assembly,
Klagon and Lashibi communities, NGOs) to prevent and
control future occurrences of activities inimical to the Site
• Re-pillar (where absent) the boundary-line to enhance physical
boundary demarcation
• Prepare and implement plan to facilitate the management of a
compatible land use zoning – tree plantation sites, farming and
animal grazing areas, fishing grounds, bird nesting and
breeding sites, recreational areas, etc
• Plant trees on boundary-line to establish clear boundary
perimeter
• Provide billboards/information posts at vantage points
indicating the existence of the Ramsar Site and prohibited
activities
• Introduce the Community Resource Management Area concept
and establish a functional stakeholder-based Community
Resource Management Committee
• Strengthen capacity of WD staff and local youth groups to
73
•
•
•
Project No.
Project Title
Location
Organization
Responsible
educate communities and monitor outcomes of project
interventions
Control pollution from effluents, using constructed wetland to
retain and treat municipal waste water entering the Site from
Ashiaman; and enforce compliance of upstream industries to
provisions of the environmental assessment regulations, L.I.
1652
Prepare guidance for “landowners” who have justification to
stay close to, or do compatible livelihood activities for
implementation
Revisit traditional ‘close season’ concept as a tool for fishery
management
005 - Ghana
COLLABORATIVE MANAGEMENT OF THE SPREAD AND
IMPACTS OF MARINE ALGA BLOOM IN THE INSHORE
WATERS BETWEEN WEST CAPE THREE POINTS
(GHANA) AND EAST OF AB IDJAN (COTE D’IVOIRE)
Western Region
Mr. D.S. Amlalo
Ag. Executive Director
Environmental Protection Agency
P.O. Box M326
Accra, Ghana
Email: [email protected]
Tel: +233 0302 664697/8
Cell: +233 244 277099
Mr. Kofi Agbogah
Programme Coordinator
Coastal Resources Centre-Ghana
Tel +233-3120-47163
Mob:+233-244-678007
Email: [email protected]
Estimated Cost
Duration
Objectives
(specific)
Ms. Hawa Bint Yaqub
Head, Oceanography Dept
Marine Fisheries Research Division
Fisheries Commission
Tema, Ghana
Total
US $2 million
5 Years
To develop collaboration between the officials of Ghana, Cote
d’Ivoire and other partners to undertake:
• Research into the dynamics of the proliferation and eastward
spread of the marine alga bloom between Ghana and Cote
74
Justification
d’Ivoire
• Identify the sources of nutrient inflows that support the
proliferation of the algae
• Develop and institute joint interventions to reduce and stem
the occurrence of the bloom
• Develop, train and enlist the affected population in
alternative livelihood programmes
The incidence of marine alga bloom - which first occurred as
seasonal blooms in the near-shore west of Big Assini in Cote
d'Ivoire and the west of the Amanzuri River - has now assumed a
perennial problem occurrence. It has spread farther upstream into the
Amanzuri and east into the brackish waters of the Ankobra River,
which are important fish spawning and recruitment grounds.
The alga bloom has significantly impacted adversely on near-shore
fishery in three districts of the We stern Region of Ghana. The result
has been dwindled fish catch and damage to fishing gear. The
livelihoods of nearly 30% of the coastal dwellers in the affected
districts have been severely affected, thus deepening poverty levels.
Activity
The decaying mass of algae strewn on the beaches emits offensive
gases and poses a significant threat to coastal dwellers. It is also
probable that this provides additional nutrient to refuel another cycle
of the alga bloom. Without appropriate early interventions, it is
feared that the alga bloom could spread farther eastward to other
significant fish spawning and recruitment grounds.
• Pollution control measures for agro-industrial activity within
the adjoining land
• Research into the dynamics of occurrence and spread of the
alga bloom
• Physico-chemical studies
• Ecological studies
• Socio-economic impact studies
• Alternative livelihood programme for the severely affected
population
75
GUINEE
76
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
Localisation
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
extérieurs
Partenaires
financiers
Coût
estimatif Global
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Objectifs
spécifiques
Justification
001 - Guinee
Déterminer des Aires pour la conservation des écosystèmes, des
habitats, des espèces et des paysages et procéder à leur classement au
profit de l’Etat ou des communautés rurales.
CONSERVATION DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ET
DEVELOPPEMENT DURABLE DE LA ZONE SUD DE LA
MANGROVE GUINEENNE
La zone sud de la Mangrove guinéenne (Commune de Matoto,
Préfectures de Coyah et de Forécariah)
Ministère chargé des Eaux et Forêts
Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, Ministère de l’Hydraulique
et de l’Energie, Ministère de l’Administration du Territoire et de la
Décentralisation, Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes
Entreprises, Ministère des Affaires Sociales, de la Promotion Féminine
et de l’Enfance, Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère
des Affaires Etrangères, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de
la Recherche Scientifique, Ministère des Mines, de la Géologie et de
l’Environnement, ONG compétentes en la matière, Communautés
locales
FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, CNUCED, ACCT,
CRDI, CECA, GCLME et ONG compétentes en la matière
FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID,
UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KFW, FIDA,
Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL, ELF, SGP,
AIR France, Fondations, ONG compétentes en la matière (ADRA Guinée, Aide et Action, AFVP, Pl an Guinée, CECI, MSF/Belgique,
OIC
1.215.000 US$
121.500 US$
1.093.500 US$
5 ans
• Renforcer la conservation in situ de la diversité biologique et
l’utilisation durable de ses ressources
• Assurer le maintien de l’équilibre des écosystèmes côtiers
• Promouvoir toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et
d’information des
populations concernées
• Assurer une gestion décentralisée des écosystèmes de
mangrove
Les forêts de mangrove en tant que domaine de transition où se
mélangent les eaux continentales et marines, jouent un rôle très
important dans la bio productivité des estuaires. La mangrove est
généralement riche en matières organiques et protège les berges. Elle
constitue un couloir de migration pour un bon nombre d’espèces
d’oiseaux, de reptiles et de primates.
77
Cinq périmètres forestiers dont trois (3) situés au nord de Conakry
(Soumba-Konkouré, Matéba-Rio Pongo et Rio Nunez) et deux au sud
(Tabounssou, Forécariah), couvrent 30% de la superficie occupée par
la mangrove. Ces périmètres, riches en espèces faunistiques et
floristiques, reçoivent beaucoup d’espèces migratrices et servent de
milieu de reproduction pour beaucoup d’espèces.
Ces zones d’importance supportent un grand nombre d’activités
économiques, notamment de nombreux acteurs dans le prélèvement de
bois pour le fumage de poisson, la préparation du sel, les services
divers ou pour l’énergie domestique.
Les trois périmètres du nord sont en cours d’aménagement par le Projet
Pilote de Gestion des Mangroves de la baie de Sangaréah, sur
financement de la Communauté Economique Européenne.
Activités
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Ce projet avait pour objectif l’aménagement des 2 périmètres de la
partie sud (Tabounssou, Forécariah).
• Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques
des structures concernées
• Recueil et analyse des informations disponibles sur la question
• Information et sensibilisation des populations et autorités
impliquées
• Inventaire de la diversité biologique et Cartographie des
écosystèmes concernés
• Analyse et interprétation des données recueillies et Proposition
de classement
• Restauration des superficies dégradées
• Elaboration d’un plan d’aménagement et de gestion de la
mangrove
• Vulgarisation de technologies nouvelles
• Enquêtes socio-économiques
• Suivi et evaluation
002 - Guinée
Assurer une protection convenable des réserves représentatives et
primordiales pour la conservation des formes typiques de diversité
biologique.
CREATION D’UN PARC MARIN NATIONAL
Ministère chargé de la Pêche
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Hydraulique et
de l’Energie, Ministère de l’Administration du Territoire et de la
Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère
des Affaires Etrangères, Ministère des Mines, de la Géologie et de
78
l’Environnement, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et
Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’hôtellerie,
Ministère du Transport et Travaux Publics, Ministère de la Défense
Nationale , Ministère de l’Emploi et de la Fonction Publique, ONG
compétentes en la matière, Communautés locales
Partenaires
FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, CNUCED, ACCT,
Techniques et
CRDI, CECA, ONG compétentes en la matière. Partenaires financiers:
Scientifiques
FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID,
UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KFW, FIDA,
Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL, ELF, SGP,
AIR France, Fondations, ONG compétentes en la matière (ADRA Guinée, Aide et Action, AFVP, Pl an Guinée, CECI, MSF/Belgique,
OIC, etc
Partenaires
FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID,
financiers
UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KFW, FIDA,
Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL, ELF, SGP,
AIR France, Fondations, ONG compétentes en la matière (ADRA Guinée, Aide et Action, AFVP, Pl an Guinée, CECI, MSF/Belgique,
OIC
Coût
Global 780.000 US$
estimatif Détaillé
Activités
Année Année Année Année
Total
1
2
3
4
Renforcement des
capacités humaines,
matérielles et
techniques des
structures concernées
X
Promotion de toutes
les formes
d’éducation, de
sensibilisation, et
d’information des
usagers de la mer sur
les questions de
conservation de la
diversité biologique
et d’utilisation
durable de ses
composants
X
X
Inventaire de la
diversité biologique
et des écosystèmes
X
X
Cartographie des
biotopes
X
X
Vulgarisation de
technologies
nouvelles, Enquêtes
socio-économiques
X
X
79
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Objectifs
spécifiques
Justification
Suivi, évaluation et
diffusion des
résultats
Total
702.000 US$
X
X
X
78.000 US$
2 ans
•
Renforcer la conservation in-situ de la diversité biologique dans
les sites Ramsar
• Limiter les empiétements et la perte des fonctions écologiques,
scientifiques fondamentales des cinq sites de Ramsar
• Concevoir et mettre au point des programmes de recherche sur
ces sites
• Prendre en compte les questions relatives à la conservation de la
diversité biologique et à l’utilisation durable des ressources
biologiques dans les programmes sectoriels liés à ces zones
• Associer les populations riveraines et tous les secteurs concernés
par le programme de conservation des sites Ramsar
• Etablir et ou renforcer les mécanismes pour la participation
active de la coopération internationale au programme de gestion
durable de ces sites
• Assurer le suivi de la mise en œuvre de la Convention de Ramsar
Les zones humides de Guinée sont des milieux particulièrement
productifs et pourvoyeurs de multiples ressources biologiques.
Paradoxalement, elles sont sujettes à des systèmes d’exploitation qui ne
prennent pas toujours en considération la question d’efficacité des
systèmes par rapport à la durabilité de l’exploitation et du maintien des
multiples fonctions et services qu’elles remplissent.
Les inventaires amithologiques des zones humides côtières, réalisés par
les services techniques guinéens (Direction Nationale de
l’Environnement, Direction Nationale des eaux et Forêts) en
coopération avec le WIWO/CIPO ont révélé l’importance internationale
de ces cinq sites comme habitat pour les oiseaux migrateurs. Sur la base
de ces inventaires, la Guinée a fait inscrire les cinq sites ci-après sur la
liste de la Convention de Ramsar: les îles Tristao, les îles Alkatraz, les
îles Kapatchez, le Rio Pongo et le Delta du Konkouré.
Ces sites qui couvrent une superficie d’environ 225 011 hectares n’ont
connu ni classement, ni aménagement. Cependant, pour limiter les
empiètements et la perte des fonctions écologiques, économiques,
scientifiques fondamentales de ces sites, il faut susciter la prise en
compte des questions relatives à la conservation de la diversité
biologique et à l’utilisation durable des ressources biologiques, associer
tous les secteurs et tous les groupes de communautés concernés, établir
des mécanismes de participation active des communautés et la
80
Activités
coopération internationale, au programme de leur gestion durable.
• Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques
des institutions Concernées
• Recueil et analyse des informations disponibles sur la question
• Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et
d’information sur la conservation de la diversité biologique et
l’utilisation durable de ses composantes
• Promotion de la coopération internationale
• Réalisation d’une monographie des sites Ramsar
• Appui à l’élaboration d’une nouvelle législation et des
réglementations pour la promotion de l’accomplissement des
obligations et des réglementations pour la promotion de
l’accomplissement des obligations de la convention de Ramsar
• Développer un tourisme respectueux de l’environnement et
générateur de revenus pour les populations riveraines et le
programme de conservation de Ramsar
• Aménagement des sites
• Suivi et évaluation. [Document de stratégie Nationale et Plan
d’Actions sur la diversité biologique.]
81
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
financiers
Coût
Global
estimatif
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée du projet
Objectifs
spécifiques
003 Guinée
Assurer une protection convenable des réserves représentatives et
primordiales pour la conservation des formes typiques de diversité
biologique.
GESTION DES SITES RAMSAR ET CREATION DE
NOUVEAUX SITES EN GUINEE
Ministère chargé des Eaux et Forêts
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Hydraulique et
de l’Energie, Ministère de l’Administration du Territoire et de la
Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère
des Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture,
Ministère des Mines, de la Géologie, Ministère de l’Environnement,
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Ministère
du Tourisme et de l’hôtellerie, Ministère du Transport et Travaux
Publics, Ministère de la Défense Nationale , Ministère de la
Communication et de la Culture, ONG compétentes en la matière,
Communautés locales.
FEM, PNUD,FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID,
UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KFW, FIDA,
Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL, ELF, SGP,
AIR France, Fondations, ONG compétentes en la matière (ADRA Guinée, Aide et Action, AFVP, Pl an Guinée, CECI, MSF/Belgique,
OIC
640.000 US $
576.000 US$
64.000 US$
3 ans
• Renforcer la conservation in-situ de la diversité biologique dans
•
•
•
•
•
les sites Ramsar
Limiter les empiétements et la perte des fonctions écologiques,
scientifiques fondamentales des cinq sites de Ramsar
Concevoir et mettre au point des programmes de recherche sur
ces sites
Prendre en compte les questions relatives à la conservation de la
diversité biologique et à l’utilisation durable des ressources
biologiques dans les programmes sectoriels liés à ces zones
Associer les populations riveraines et tous les secteurs concernés
par le programme de conservation des sites Ramsar
Etablir et ou renforcer les mécanismes pour la participation
active de la coopération internationale au programme de gestion
durable de ces sites
82
• Assurer le suivi de la mise en œuvre de la Convention de
Justification
Ramsar
Les zones humides de Guinée sont des milieux particulièrement
productifs et pourvoyeurs de multiples ressources biologiques.
Paradoxalement, elles sont sujettes à des systèmes d’exploitation qui ne
prennent pas toujours en considération la question d’efficacité des
systèmes par rapport à la durabilité de l’exploitation et du maintien des
multiples fonctions et services qu’elles remplissent.
Les inventaires ornithologiques des zones humides côtières, réalisés par
les services techniques guinéens (Direction Nationale de
l’Environnement, Direction Nationale des eaux et Forêts) en
coopération avec le WIWO/CIPO ont révélé l’importance internationale
de ces cinq sites comme habitat pour les oiseaux migrateurs. Sur la base
de ces inventaires, la Guinée a fait inscrire les cinq sites ci-après sur la
liste de la Convention de Ramsar: les îles Tristao, les îles Alkatraz, les
îles Kapatchez, le Rio Pongo et le Delta du Konkouré.
Activités
Ces sites qui couvrent une superficie d’environ 225 011 hectares n’ont
connu ni classement, ni aménagement. Cependant, pour limiter les
empiètements et la perte des fonctions écologiques, économiques,
scientifiques fondamentales de ces sites, il faut susciter la prise en
compte des questions relatives à la conservation de la diversité
biologique et à l’utilisation durable des ressources biologiques, associer
tous les secteurs et tous les groupes de communautés concernés, établir
des mécanismes de participation active des communautés et la
coopération internationale, au programme de leur gestion durable
• Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques
des institutions Concernées
• Recueil et analyse des informations disponibles sur la question
• Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et
d’information sur la conservation de la diversité biologique et
l’utilisation durable de ses composantes ;
• Promotion de la coopération internationale
• Réalisation d’une monographie des sites Ramsar
• Appui à l’élaboration d’une nouvelle législation et des
réglementations pour la promotion de l’accomplissement des
obligations et des réglementations pour la promotion de
l’accomplissement des obligations de la convention de Ramsar
• Développer un tourisme respectueux de l’environnement et
générateur de revenus pour les populations riveraines et le
programme de conservation de Ramsar
• Aménagement des sites
• Suivi et évaluation. [Document de stratégie Nationale et Plan
d’Actions sur la diversité biologique.]
83
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires
financiers
Coût
estimatif Global
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée du projet
Objectifs spécifiques
Justification
004 - Guinée
Développer des indicateurs d’utilisation pratique pour le contrôle rapide
de l’évolution de la diversité biologique et des écosystèmes.
ORGANISATION DE LA FILIERE BOIS DE MANGROVE
Ministère chargé des Eaux et Forêts
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Administration
du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de l’Urbanisme et de
l’Habitat, Ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, Ministère des
Mines et Géologie, Ministère de l’Environnement des Eaux et Forêts et
du Développement Durable , Ministère de l’Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et
Moyennes Entreprises, Ministère de Transport, Ministère des Travaux
Publics, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de la
Communication et de la Culture, ONG compétentes en la matière,
Communautés locales
FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, CNUCED, ACCT,
CRDI, CECA, ONG compétente en la matière
FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI, BID,
UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KWF, FIDA,
Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL ELF, SGP,
Fondations, ONG compétentes en la matière (Aide et Action, AFVP,
Plan Guinée, CECI, MSF/Belgique, OIC
835.000 US$
751.500 US$
83.500 US$
4 ans
• Assurer une utilisation durable des ressources ligneuses de la
mangrove
• Renforcer les politiques existantes pour assurer la compatibilité
entre la conservation de la diversité biologique et l’utilisation
des ressources biologiques
• Développer des outils législatifs appropriés pour soutenir la mise
en œuvre de la convention sur la diversité Biologique
• Identifier les composantes de la diversité biologique
• Elaborer la monographie de la mangrove guinéenne
• Gérer les pressions sur la diversité biologique pour la réduction
de leurs impacts
• Impliquer er responsabiliser tous les intervenants dans la filière
bois de mangrove
Sur 300 km de côte, la mangrove occupe toute la frange côtière et
supporte des activités économiques nombreuses et diversifiées. Elle
couvre 250 000 ha avec des vasières exondées en marée basses très
importantes pour les oiseaux des rivages et migrateurs. Les usages et les
valeurs de la mangrove sont multiples. La mangrove est un habitat et
84
une frayère. Elle stabilise les rivages, retient les sédiments et brise les
vents. Les palétuviers de la mangrove fournissent du bois utilisé par les
populations rurales et urbaines, notamment celles de Conakry comme
matériaux de construction, charbon, de bois de service et de cuisine.
De vastes périmètres de mangrove sont détruits directement ou
indirectement par l’action humaine à la recherche de bénéfices
immédiats au détriment des bénéfices durables qui renferment à la fois
les valeurs économiques et les valeurs naturelles.
L’exploitation du bois de mangrove augmente au rythme de la
population au point que la régénération naturelle ne peut pas assez
souvent avoir lieu.
La mangrove est une réserve foncière abritant une faune
particulièrement riche, mais aussi la base de la production primaire de la
chaîne alimentaire marine de faune aquatique de l’avant côte.
Les risques de la mangrove sont nombreux mais le principal reste le
prélèvement trop important de ressources floristiques. Les coupes se
pratiquent de façon anarchique et ne correspondent pas aux potentialités
des secteurs de coupes, chacun prélevant ce dont il a besoin où bon lui
semble. On assiste à une surexploitation du Rhizophora sur l’ensemble
du territoire forestier productif. Le capital ligneux s’amenuise sous la
pression de l’exploitation forestière. Les populations locales ne sont pas
impliquées encore motivées pour la conservation de la diversité
biologique et l’exploitation durable des ressources ligneuses de la
mangrove.
Le système actuel d’exploitation des ressources ligneuses de la
mangrove ne profite que très peu les populations locales. Les maîtres
exploitants sont domiciliés à Conakry et leurs travailleurs (coupeurs et
transporteurs) sont originaires d’autres villages. Les techniques de
coupe ne sont pas appropriées pour un prélèvement durable te les
professionnels du bois ne se soucient pas de la restauration. La
conséquence est que la mangrove guinéenne qui aurait une superficie de
400 000 ha en 1957 ne couvre aujourd’hui que 250 000 ha, soit une
régression de 37,5% en quarante ans.la pression sur la mangrove
guinéenne est tellement forte qu’une organisation de la filière bois
s’impose.
Activités
La conservation de l’écosystème de mangrove et l’exploitation durable
de ses ressources en bois nécessitent une planification, une organisation
et une coordination globale de la filière bois, avec la participation et
l’implication effective de l’ensemble des acteurs y compris ceux de la
recherche Scientifique.
• Renforcement des capacités humaines, matérielles et techniques
des structures concernées
• Recueil et analyse des informations disponibles sur la question
• Promotion de toutes les formes d’éducation, de sensibilisation et
85
•
•
•
•
•
•
d’information sur la conservation de la Diversité Biologique et
l’utilisation durable de ses composantes
Inventaire des aires occupées par les différentes formations de
mangrove et quantification des stocks exploitables
Elaboration des critères et indicateurs nationaux pour la gestion
de la mangrove
Restauration des espaces dégradés
Elaboration et/ou révision des stratégies, plans et politiques
existants pour une mise en œuvre effective de la convention en
matière d’accès aux ressources et de partage des bénéfices de
leur exploitation
Organisation de groupes impliqués dans la filière bois de
mangrove
Suivi, contrôle, évaluation et diffusion des résultats
Fiche projet n °
Priorité
005 - Guinée
Contrôler les pollutions qui ont un impact sur la diversité
biologiques et conduire des activités de lutte systématique
Titre du Project
PREVENTION ET LUTTE CONTRE LA POLLUTION
MARINE
Organisme Responsable Ministère de l’Environnement, Eaux et Forêts et du développement
Durable
Partenaires nationaux
Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de
l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Ministère de
l’Urbanisme et de l’Habitat, Ministère de l’Hydraulique et de
l’Energie., Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Pêche
et de l’Aquaculture, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique, Ministère de l’Industrie, des Petites et
Moyennes Entreprises, Ministère du Tourisme et de l’’Hôtellerie,
Ministère du Transport et Travaux P ublics, Ministère de la Défense
Nationale, Ministère de la Communication, Ministère de la Santé,
ONG compétentes en la matière, Communautés locales.
Partenaires Techniques FAO, PNUE, UICN, WWF, GTZ, UNESCO, IRD, CNUCED,
et Scientifiques
ACCT, CRDI, CECA, ONG compétente en la matière
Partenaires financiers
FEM, PNUD, FEMF, USAID, BAB, FIDA, CFD, JICA, ACDI,
BID, UE, DANIDA, Banque Mondiale, BADEA, CRDI, KWF,
FIDA, Coopération Française, KUPRI, SHELL, MOBIL, TOTAL
ELF, SGP, Fondations, ONG compéten tes en la matière (Aide et
Action, AFVP, Plan Guinée, CECI, MSF/Belgique
Coût estimatif Global
790.000 US$
Financement Extérieur
711.000 US$
Contre partie nationale
79.000 US$
Durée du projet
5 ans
Objectifs spécifiques
• Gérer les pressions sur la diversité biologique par la
réduction de leurs impacts
• Renforcer la conservation in-situ de la diversité biologique
86
•
Justification
Favoriser la protection des écosystèmes et des habitats
naturels, ainsi que le maintien des populations viables
d’espèces dans leur milieu naturel
• Développer des outils législatifs appropriés pour soutenir la
mise en œuvre de la convention
• Mettre en place un plan d’intervention d’urgence pour
contenir les marées noires
Parmi les pressions humaines sur la diversité biologique marine, la
pollution est l’une des plus préoccupantes de notre époque. Elle
concerne tout le plateau continental. La Guinée, comme de
nombreux pays ayant une façade maritime, connaît de nos jours de
grandes difficultés pour l gestion des déchets d’origine tellurique
(domestiques et industriels) et maritimes (provenant des navires ou
des aéronefs).
Pour bon nombre de guinéens, le milieu marin est considéré comme
dépotoir. Les eaux usées des villes côtières guinéennes sont presque
toutes déversées en mer par les canaux d’égouts ou par le drainage
naturel sans traitement. Les centres publics et de loisirs constituent
l’une des principales sources de pollution des villes. A Conakry par
exemple, ces sources produisent 8 000 mètres cubes d’ordures par
jour. De cette quantité seulement 2 900 mètres cubes son t ramassées
et le reste se trouve déversé sur le littoral ou dans les caniveaux.
Le développement industriel dans les villes côtières occasionne des
déversements quotidiens des substances chimiques nocives pour
certains organismes vivants et qui s’accumulent dans la chaîne
alimentaire et influencent négativement la capacité reproductrice des
organismes vivants.
Les navires, suite aux ballastages ou à des opérations accidentelles
ou volontaires, déversent des résidus évalués à près de 1 000 à 1 500
tonnes par an dans la zone économique exclusive.
Activités
Ilexisteuncodesurlaprotec
tion et la mise en valeur de
l’environnement et son décret d’application portant préservation du
milieu marin contre toutes formes de pollution notamment de rejets
à partir des navires et à partir de la terre. Dans le cadre de la bonne
gouvernance ces textes méritent d’être appliqués. Malheureusement
cette législation n’est pas suffisamment connue et appliquée et il
n’existe pas de plans d’urgence pour contrôler les pollutions
catastrophiques.
• Renforcement des capacités humaines, matérielles et
techniques des structures concernées
• Recueil et analyse des informations disponibles sur la
question
• Promotion de toutes les formes d’éducation, de
sensibilisation et d’information sur la pollution marine et
côtière
87
•
•
•
•
•
•
•
Identification et évaluation des principales sources de
pollution
Elaboration d’un plan d’urgence de lutte contre la pollution
Définition et application des mesures de contrôle de la
pollution
Elaboration et mise en œuvre d’un programme de recherche
sur la prévention et la gestion de la pollution marine
Renforcement de la coopération entre tous les acteurs
concernés
Traitement de déchets
Suivi et évaluation
88
Guiné-Bissau
89
Ficha de
projecto nº.
Título de
projecto
Localização
Organismo
responsável
Parceiros
nacionais
Parceiros
estrangeiros
Parceiros
técnicocientíficos
Parceiros
financeiros
Custo
estimado
Global
Detalha
da
001 - GUINÉ-BISSAU
SEGUIMENTO E LUTA CO NTRA A EROSÃO NA ZONA
COSTEIRA
Zona Costeira
Secretaria de Estado do Ambiente e Desenvolvimento Durável
(SEADD)
MADR, SEADD, MCITA, MERN, Gabinete da Planificação
Costeira, Direcção de Geologia e Minas e o Ministério das Obras
Publicas,etc.
UICN, OMT, empresas turísticas nacionais, etc.
GPC, CIPA
UEMOA, CEDEAO, FAO, EU, BM, BAD, IMO, GCLME,
PORTUGAL, ESPANHA, FRANÇA, BRASIL
Um milhão e duzentos cinquenta (1,250,000.00) mil dólares
americanos.
Item
Estudos e
pesquisas
Informação
e formação
Equipamen
to e
materiais
Construção
Total(‘000s)
Ano 1
Ano 2
Ano 3
Ano 4
Ano 5
200.00
30.00
55.00
55.00
35.00
25.00
100.00
15.00
25.00
25.00
20.00
15.00
350.00
40.00
75.00
150.00
100.00
85.00
450.00
75.00
125.00
125.00
100.00
25.00
Outros
150.00
30.00
30.00
30.00
30.00
30.00
Total
1,250.00
190.00
310.00
385.00
185.00
180.00
Financiamento
Um milhão (1,000,000.00) de dólares americanos
exterior
Contra
partida Duzentos e cinquenta (250,000.00) mil dólares americanos
nacional
Duração
5 anos
Inicio
2012
Termino 2017
Objectivos
Conhecer as principais causas da erosão costeira propôr tecnologias
apropriadas para fazer face a essa situação.
Objectivos
• Seguir através de métodos modernos de detecção remota e
específicos
de trabalhos no terreno o estado de avanço da erosão nos
sítios críticos da zona costeira acima citadas
• Divulgar informações e conhecimentos sobre a erosão
costeira
• Propôr medidas que minimizem o fenómeno da erosão
costeira nas zonas criticas predefinidas
90
Justificação
A Guiné-Bissau conta aproximadamente de 270 Km de costa. A
zona costeira caracteriza-se por uma intensa dinâmica costeira com
sítios de acumulação e de erosão ao longo da costa e em algumas
ilhas do Arquipélago dos Bijagós. Alguns exemplos palpáveis
podem ser citados. Na praia de Va rela no noroeste do país existe
uma intensa erosão costeira, provocada em parte pela acção directa
das ondas sobre a costa e por outro lado pela acção das águas
pluviais sobre a falésia situada em frente da costa. Nesse lugar este
fenómeno tende-se a agravar considerando a pressão crescente da
urbanização em direcção a costa. Uma plantação de Casuarinas que
se encontra na costa e algumas infra-estruturais tem estado a
desaparecer progressivamente.
Outra zona com fenómeno erosivo visível é a ilha de Bubaque e de
João Vieira no Arquipélago dos Bijagós. Na ilha de Bubaque a
erosão está ligada sobretudo a acção directa do mar (ondas) sobre a
costa e pela corrente das águas pluviais e domesticas provenientes
do Hotel Bubaque. Esta zona possui uma escarpa activa com
tendência ao fenómeno erosivo se perpetuar por muitos anos. É
pertinente ressaltar que uma parte da vegetação desapareceu devido
aos efeitos causados por esse fenómeno. Em João Vieira a erosão
está ligada sobretudo com o efeito das ondas sobre a costa; uma
parte da vegetação natural que se encontrava no local desapareceu.
Entretanto há pouca informação sistematizada e estudos
aprofundados que explicam as causas e as consequências da erosão
costeira na Guiné-Bissau.
É nessa perspectiva que um projecto de seguimento (pesquisaacção) da erosão costeira se inscreve no espírito de aprofundamento
de conhecimentos sobre este fenómeno com impacto negativo sobre
o litoral e o ambiente em geral na zona costeira e marinha da GuinéBissau.
Estratégia Fonte Estado Orçamentos Geral de Estado e também através de diferentes fundos
resultantes da exploração dos recursos naturais.
financeira
Privado Empresas turísticas e Mineiras, etc.
Estrangeiro Fundo Mundial para o Ambiente, fundações, ONG nacionais e
internacionais e entre outras.
Actividades/acções
Seguimento e
avaliação
• Estudos e pesquisas
• Informação, formação e sensibilização
• Aquisição de equipamentos e materiais
• Construção de infra-estruturas obra de protecção
O Projecto será objecto de uma avaliação periódica multidisciplinar
e interministerial de acordo com a política e os procedimentos
estabelecidos pelos doadores para a supervisão e execução do
Projecto. Diferentes relatórios serão elaborados em função das
exigências do financiador assim como da agência executora.
91
Riscos e
constrangimentos
A fraca condições económica do país, o condicionamento do
Projecto ao financiamento externo constitui os riscos principais.
Outro risco tem a ver com a fraca capacidade técnicas e
tecnológicas nacionais associadas as Universidades nacionais que
até a data presente nenhuma das duas universidades dispõem de
curriculum e de cursos de ciências naturais e do ambiente. Este
facto poderá afectar o seguimento científico assim como a criação
de banco de dados e do saber relacionado com a erosão e a dinâmica
costeira.
Ilha de Bubaque
92
Ficha de projecto
n.º
Título de projecto
Organismo
responsável
Parceiros
financeiros
Custo estimado
Financiamento
exterior
Contra partida
nacional
Duração
Objectivos
Objectivos
específicos
Justificação
002 - Guiné-Bissau
CRIAÇÃO DE OBSERVAT ÓRIO NACIONAL DE
ECOSSISTE MA COSTEIRO E MARINHO (MANGAL,
PALMARES)
Secretaria de Estado do Ambiente e Desenvolvimento Durável
(SEADD)
UEMOA, CEDEAO, FAO, EU, BM, BAD, OMT, GCLME,
PORTUGAL, ESPANHA, FRANÇA, BRASIL
Global
625,000.00 EUA Dólares
600,000.00 EUA Dólares
25,000.00 EUA Dólares
5 anos
Implantar o sistema nacional de seguimento da evolução e de
avaliação ecológica e socioeconómica dos ecossistemas costeiro e
marinho assim como das implicações das acções antrópicas e
naturais que tenham uma relação directa ou indirecta com os
ecossistemas, estabelecendo um quadro de funcionamento e das
utilizações desses ecossistemas na zona costeira e marinha da
Guiné-Bissau.
• Melhorar o conhecimento científico dos valores e atributos
dos ecossistemas costeiro e marinho nacional e estabelecer
os critérios e as modalidades (índice e indicadores) de
seguimento e avaliação
• Proteger os habitats, os processos ecológicos e estabilizar o
litoral
• Organizar a fileira dos principais produtos de valores
económicos da zona costeira e marinha
• Fortalecer a estrutura técnico-científica para a avaliação das
acções antrópicas e naturais com impacte directo e indirecto
sobre os ecossistemas da zona costeira e marinha e propôr as
medidas de atenuação e de recuperação das zonas fortemente
degradadas
O Mangal e os palmares constituem um dos ecossistemas mais
importantes da zona costeira nacional. O mangal corresponde às
formações vegetais submetidas a influência das marés, típica da zona
costeira, caracterizada por difere ntes espécies, entre as quais:
Rhizophora, mangal alto com estatura média de 10 m localizada nas
franjas litorais e margens de rias inteiramente controladas pela maré;
cobre um leito aproximadamente de 20 a 100 m na margem dos rios.
Avicenia, mangal baixo, que se distingue da Rhizophora pela sua
altura média, aproximadamente de 5 m. Esta espécie do mangal é
frequentemente desmatada e os respectivos solos utilizados para o
cultivo do arroz (“Bolanha salgada”). Nos mangais encontram-se
outras espécies associadas, nomeadamente a Laguncularia racemosa
93
e Conocarpus erectus (Sul do País). A superfície desta formação
vegetal de mangal segundo o SCET INTERNATIONAL (1978) é
de 287.000 ha, isto é, cerca de 10% do território. Segundo o
GEOSYSTÈMES (1993), a sua área passou à 250 761,1 ha (7% do
território nacional). O funcionamento deste ecossistema é
determinado pelo ritmo das marés, o regime hídrico (sobretudo as
chuvas), deposição de sedimentos e a temperatura.
Pouco antes do ecossistema de mangal existem os ecossistemas de
palmeiras (Elaeïs guineensis) associadas a várias outras espécies.
Essas formações apresentam densidades variáveis (densas e
abertas), localizando-se sobretudo no Noroeste do país e ao longo
do curso de alguns rios (água doce), sobretudo nas imediações da
costa. Englobam também maciços mais localizados de "cibes"
(Borassus aethiopium).
A sua extensão era avaliada em cerca de 112.700 ha ao nível
nacional, e com a excepção da região do Gabú, é de cerca de
111.800 ha (SCET-1978). O GEOSYSTÈMES (1993) estimou a sua
superfície em cerca de 109.389,49 ha ou seja 4,44% da zona
costeira.
Para além da sua função física (anti-erosiva, protecção contra as
tempestades, etc.) o “tarrafe” tem uma função ecológica de extrema
importância para a economia da Guiné-Bissau. São consideradas
verdadeiras zonas de reprodução e criação da fauna marinha,
terrestre e da avifauna (desova, alimentação, crescimento, repouso e
refúgio, etc.). Uma grande parte de moluscos e crustáceos aí
produzidos constituem as principais fontes de proteína para muitos
grupos étnicos costeiros. As ostras por exemplo fixam-se às suas
raízes aéreas que regularmente submergem com o aumento do nível
das marés e muitos herbívoros marinhos procuram as suas folhas
para se alimentarem. Saliente-se a sua função no ciclo de
reprodução do camarão, espécie sobre a qual se verificam, a maioria
das concessões de licença de pesca industrial, cujos valores têm
grande repercussão no Orçamento Geral do Estado.
Estratégia Fonte
financeira
No entanto, apesar de existirem informações preliminares sobre a
diminuição ou a degradação desta formação vegetal, relacionada
sobretudo com a conquista de novos espaços para a orizicultura sobre
o solo do mangal, desbravamento para a fumagem de pescado,
construção de estradas que recortam as áreas do mangal e a
diminuição de chuvas no norte do país, provocando o aumento da
salinidade; ainda faltam informações e estudos que documentem e
quantifiquem eventuais alterações ocorridas nos mangais nas
últimas décadas, pelo que se torna pertinente o estudo da sua
dinâmica e a monitorização das alterações sofridas.
Estado
Orçamento Geral do Estado e através de diferentes
fundos resultantes da exploração dos recursos naturais.
Privado
Operadores económicos da zona costeira e marinha.
94
Actividades
Estrangeir Fundo Mundial para o Ambiente, fundações, ONG
o
nacionais e internacionais entre outras.
• Estudos e pesquisas
• Informação, formação e sensibilização
• Aquisição de equipamentos e materiais
• Reabilitação de habitats e dos ecossistemas degradados,
criação de um sistema de seguimento ecológico e avaliação
socioeconómica
Praia de Varela
95
Ficha de projecto n.º
Título de projecto
Organismo
responsável
Parceiros
estrangeiros
Custo estimado
Financiamento
exterior
Contra partida
nacional
Duração
Objectivos
Objectivos
específicos
Justificação
003 - GUINÉ-BISSAU
SISTEMA NACIONAL DE PREVISÃO E DE
PREVENÇÃO DE CATÁSTROFES NATURAIS E DAS
CALAMIDADES
Secretaria de Estado do Ambiente e Desenvolvimento
Durável (SEADD)
UEMOA, CEDEAO, FAO, EU, BM, BAD, IMO, GCLME,
PORTUGAL, ESPANHA, FRANÇA, BRASIL
Global 500,000.00 EUA Dólares
450,000.00 EUA Dólares
50,000.00 EUA Dólares
5 anos
Implantar o sistema nacional de seguimento da evolução e de
avaliação ecológica e socioeconómica dos ecossistemas
costeiro e marinho assim como das implicações das acções
antrópicas e naturais que tenham uma relação directa ou
indirecta com os ecossistemas, estabelecendo um quadro
sobre o funcionamento e as utilizações desses ecossistemas na
zona costeira e marinha da Guiné-Bissau.
Nossa proposta para substituir o objectivo acima proposto
Dotar o país dum Sistema nacional de Previsão e Prevenção
de Catástrofes e Calamidades visando a salvaguarda de vida
humana e a conservação dos ecossistemas costeiro e marinho:
• Melhorar o sistema de comunicação/alerta rápida em
casos de catástrofes ou outro tipo de emergência
• Melhorar o mecanismo d’intervenção em casos de
catástrofes e/où calamidades
• Melhorar o conhecimento científico dos valores e
atributos dos ecossistemas costeiro e marinho nacional
e estabelecer os critérios e as modalidades (índice e
indicadores) de seguimento e avaliação
• Proteger os habitats, os processos ecológicos e
estabilizar o litoral
• Organizar a fileira dos principais produtos de valores
económicos da zona costeira e marinha
• Fortalecer a estrutura técnico-científica para a
avaliação das acções antrópicas e naturais com
impacte directo e indirecto sobre os ecossistemas da
zona costeira e marinha e propor as medidas de
atenuação e de recuperação das zonas fortemente
degradadas
As mudança climáticas são já uma realidade. Segundo
diversos estudos, a temperatura média no planeta subiu cerca
96
de 0,7ºC ao longo do século XX, assim como esse
aquecimento vem ocorrendo de maneira mais rápida nos
últimos 25 anos. A temperatura subiu em velocidade quatro
(4) vezes mais do que a média observada em 1850.
É interessante registar que tanto as causas naturais como
àquelas atribuídas às actividades humanas estão contempladas
nos modelos usados pelos cientistas para reproduzir, de modo
geral, a curva de evolução das temperaturas do século XX.
Verificou-se que as causas antrópicas são os factores
dominantes entre os anos 1970-2000.
A Guiné-Bissau é vulnerável face a este fenómeno. Ela é
frequentemente atingida pela seca, a inundação e a erosão
como acontece com outros países de África Ocidental. A seca
e a ameaça do fenómeno da desertificação acelerada põem em
perigo uma economia fraca e frágil, e causa por outro lado um
êxodo da população em direcção ao interior do país. A
inundação amaça as actividades económicas desenvolvidas ao
longo da zona costeira e podem por em causa os recursos
marinhos.
Ainda, a zona costeira e marinha nacional assim como as da
região de GCLME são ricas em recursos minerais
nomeadamente petróleo, fosfato, bauxite, etc. A exploração
desses recursos associado a passagem frequente de cargueiros
ao longo da costa guineense, constituem um grande risco de
calamidades.
O Governo, consciente desta situação, tem formulado entre
outras orientações, àquela relativa a prevenção de catástrofes
naturais e calamidades graças as informações meteorológicas
e da vulnerabilidade da zona face as acções antrópicas.
Infelizmente, os Serviços de Meteorologia e de Hidrologia
nesse momento não estão em condições de contribuir de
forma eficaz num sistema de prevenção de catástrofes naturais
devido a insuficiência do pessoal especializado na aplicação
de novas tecnologias e metodologias no domínio.
Estratégia financeira
Por outro lado, a falta de equipamentos e o fraco nível de
gestão, a ausência de um plano nacional em caso de catástrofe
natural devem ser tomados em consideração nesse projecto.
Um programa coerente de formação e de especialização no
domínio, revela de capital importância e de urgência.
Fonte Estado
Orçamento Geral do Estado e através de
diferentes fundos resultantes a exploração
dos recursos naturais
Privado Operadores económicos da zona costeira e
marinha
Estrange Fundo Mundial para o Ambiente,
97
iro
Actividades
•
•
•
•
•
Ficha de projecto n.º
Título de projecto
Organismo
responsável
Parceiros financeiros
Custo
Global
estimado
Financiamento
exterior
Contra partida
nacional
Duração
Objectivos
Objectivos
específicos
Fundações,
ONG
nacionais
e
internacionais, entre outras
Elaboração do Plano Nacional de Emergência
Aquisição de equipamentos e materiais de luta contra
catástrofes e calamidades
Estudos e pesquisas
Informação, formação e sensibilização
Consolidação da estrutura nacional da Protecção Civil
004 - GUINÉ-BISSAU
PROTECÇÃO, CONSERVAÇÃO E VALORIZAÇÃO
DOS RECURSOS PESQUEIROS E COSTEIROS
Secretaria de Estado do Ambiente e Desenvolvimento Durável
(SEADD)
UEMOA, CEDEAO, FAO, EU, BM, BAD, OMT, GCLME,
PORTUGAL, ESPANHA, FRANÇA, BRASIL
750,000.00 EUA Dólares
700,000.00 EUA Dólares
50,000.00 EUA Dólares
5 anos
Assegurar a gestão participativa e a exploração durável dos
recursos pesqueiros do país, maximizando os benefícios em
prol da economia nacional e local.
• Procurar, em colaboração com todos os actores da
fileira, soluções viáveis para uma gestão responsável
dos recursos pesqueiro, marinho, costeiro e continental
• Favorecer um desenvolvimento durável do sector
através da valorização de capturas e dos produtos
haliêuticos, contribuindo na luta contra a pobreza das
comunidades implicadas
• Encorajar a introdução das novas e boas práticas no
sector, assim como o fomento da aquacultura no país
• Instituir um mecanismo institucional forte que visa a
resolução durável de conflito em torno da utilização
dos recursos pesqueiros costeiros entre os utilizadores
98
Justificação
A Guiné-Bissau conta com uma das plataformas continentais
mais vasta da África Ocidental, a sua superfície aproximada é
de 53. 000 Km², a parte marítima incluindo o Arquipélago dos
Bijagós é caracterizada pela existência de bancos e canais
rasos que podem atingir 20 metros de profundidade, o que
dificulta a navegação de barcos de grande porte. Essa área é
considerada zona de reprodução, crescimento e de
alimentação de numerosas espécies marinhas. Este facto é
justificado pela quantidade e diversidade de recursos
pesqueiros costeiros existentes na costa guineense, sem se
esquecer da contribuição do fenómeno da ressurgência que
traz consigo a grande quantidade de nutrientes para
alimentação da fauna marinha.
Esta riqueza em recursos pesqueiros atrai os pescadores da
sub-região, até mesmo intercontinental nomeadamente:
Senegaleses, Conakry-guineenses, Serra leoneses, Ganeses,
Chineses, Coreanos, Europeus, que se instalam em
acampamentos de pesca ilegais nas ilhas ou ao longo da costa
e exercem livremente a actividade de pesca. Em muitos
acampamentos as artes e o tipo de pescas praticados por estes
não são apropriados; elas vão desde a utilização de malhas
proibidas, passando pelo corte de barbatanas dos tubarões até
o desbravamento do mangal para a fumagem de pescado.
Esta situação é vigente numa altura em que o Estado da
Guiné-Bissau não dispõe de meios de política coerente no
domínio da fiscalização marítima sobretudo no que concerne a
pesca artesanal praticada pelos pescadores estrangeiros. São
vários os conflitos recenseados no país à volta deste sector
entre a população local e os pescadores estrangeiros.
Este Projecto enquadra-se na perspectiva de assegurar uma
gestão participativa dos recursos pesqueiros em benefício das
comunidades costeiras da Guiné-Bissau através de
apropriação dos seus recursos e espaços aquáticos.
Uma atenção especial será dada as iniciativas locais de
desenvolvimento, privilegiando a exploração racional dos
recursos pesqueiros costeiros, a transformação de produtos de
pesca e a comercialização com vantagens económicas para a
população local.
Estratégia
financeira
Fonte
Estado
Privado
Estrangeiro
Orçamento Geral do Estado e diferentes
fundos resultantes da exploração dos
recursos naturais.
Operadores económicos da zona costeira e
marinha.
Fundo mundial para o ambiente, fundações,
ONG nacionais e internacionais e entre
99
Actividades/acções
•
•
•
•
•
Ficha de projecto n.º
Título de projecto
Organismo
responsável
Parceiros financeiros
outras.
Estudos e pesquisas
Informação, formação e sensibilização
Aquisição de equipamentos e embarcações nacionais
Criação e protecção dos sítios de valores ecológicos
para a reprodução, ou seja, a zona de pesca reservada
Elaboração de planos de gestão e de regulamentos de
diferentes pescarias
005 - GUINÉ-BISSAU
REFORÇO DA CAPACIDADE DA INVESTIGAÇÃO
HALIÊUTICA, DA VIGILÂNCIA, DO CONTROLO E
DA FISCALIZAÇÃO DAS ACTIVIDADES DE PESCA
NA PLATAFORMA CONTINENTAL DA GUINÉBISSAU
Secretaria de Estado do Ambiente e
Desenvolvimento Durável (SEADD)
UEMOA, CEDEAO, FAO, EU, BM, BAD, IMO, GCLME,
PORTUGAL, ESPANHA, FRANÇA, BRASIL
10 milhões EUA Dólares
Custo
estimado
Global
Financiame
nto exterior
Contra
partida
nacional
Duração
9 milhões EUA Dólares
Objectivos
Objectivos
específicos
Justificação
1 milhão EUA Dólares
5 anos
Dotar a SEP de meios e condições para o controlo e fiscalização das
actividades de pesca, assim como para o seguimento e avaliação
sistemáticas das potencialidades dos recursos haliêuticos existentes.
• Criar e/ou consolidar um sistema de informação haliêutica (em
colaboração com administração pesqueira da pesca industrial e
artesanal)
• Reforçar e fortalecer a capacidade da estrutura técnicocientífica para avaliação de stocks e de fiscalização dos
recursos haliêuticos e das pescarias
• Realizar os cruzeiros de monitorização dos principais recursos
haliêuticos nas águas jurisdicionais do país
• Construir as instalações destinadas à investigação
oceanográfica
• Dotar o país de um sistema de fiscalização sofisticada (via
satélite) para o controlo da pirataria, poluição e da pesca ilegal
Apesar da investigação haliêutica não constituir factor despoletador na
nova via de desenvolvimento apontada pela estratégia, a sua
100
importância nas contribuições que, tão cedo quanto possível, possa
prestar em relação ao conhecimento do estado de exploração dos
recursos e, ainda, a circunstância dessas informações exigirem esforços
persistentes e demorados para serem obtidas, aconselham a que seja
considerada numa fase inicial.
• A criação duma capacidade de investigação nas condições
actuais, nas quais os recursos financeiros são escassos e os
quadros técnicos insuficientes, exige uma graduação de
esforços ao longo do tempo que facilite a sustentabilidade da
capacidade de investigação.
• Contudo, qualquer capacidade de avaliação que venha a ser
criada, deverá ser concentrada num pequeno número de stocks,
em pescarias escolhidas pela sua importância económica ou
social e sedentariedade das espécies. No entanto, a avaliação
deveria evoluir a médio prazo do stock para a pescaria, o que
implica a abertura da investigação a novos domínios para além
dos tradicionais, nomeadamente económicos, sociológicos,
tecnológicos, etc.
• A concentração da cooperação num projecto específico
focalizado, se possível, numa instituição de investigação
estrangeira, que constitua uma “memória institucional” do
CIPA poderia trazer grandes vantagens.
• A formação de investigadores nos domínios apontados deveria
ser iniciada imediatamente, conjugando formas “on the job”
proporcionadas por assistência técnica, com cursos de curta
duração realizados na Guiné-Bissau (estatística e avaliação de
estoques haliêuticos, por exemplo) com alguns cursos formais
de curta e média duração no exterior.
O contrário da investigação haliêutica, a fiscalização da pesca tem um
papel despoletador na nova estratégia de desenvolvimento das Pescas.
A consolidação dos objectivos preconizados neste sector, ou seja, a
durabilidade das actividades da pesca, a sua acção deverá ser faseada,
correspondendo a fases sucessivamente mais sofisticadas de
intervenção:
• De imediato, a fase que se encontra já em curso, definidas que
estão as condições institucionais, administrativas e conceptuais
para a implementação efectiva da fiscalização, a realização
regular de patrulhas no mar, já que os resultados alcançados em
2006 e no decurso de 2007 pela FISCAP com recurso aos
escassos meios disponíveis foram notáveis. Traduz uma
abordagem pragmática baseada no reforço gradual da
capacidade de fiscalização e que considera prioridades tomando
em conta as capacidades e meios disponíveis, de acordo com
um balanço entre (i) a prevalência estimada de violações da lei
e a gravidade das infracções, (ii) a importância social e
económica das pescarias e os desafios biológicos e ambientais
que nelas se colocam, (iii) o custo-benefício ou custo-eficácia
procurados pela fiscalização. Não obstante, este balanço deverá
no futuro ser crescentemente estabelecido com base em
101
•
•
•
consultas entre as partes interessadas, em particular com as
Direcções Gerais, e relacionado com o plano anual de
desenvolvimento e gestão das pescarias.
O reforço desta via de actuação, já em curso, é a única capaz de
reforçar de imediato o carácter dissuasor da fiscalização. Para
que a eficácia seja completa é muito importante que as
penalidades sejam estabelecidas e decididas sem interferências
de natureza política, reservando-se o recurso exclusivamente às
estâncias judiciais.
A curto e médio prazos, o desenvolvimento do sistema de
fiscalização através da sua expansão no terreno e a reabilitação
ou aquisição de meios navais (4 embarcações RIB tipo Zodiac e
4 vedetas, das quais 2 reabilitadas), infraestruturas de apoio
(centro de comando, 3 bases avançadas de fiscalização e 3
centros de vigilância costeira) equipadas com meios de
vigilância e comunicações para a dinamização e optimização
das operações. Algumas destas acções foram já iniciadas e
todas elas têm cobertura financeira assegurada.
A longo prazo, o aumento da capacidade de intervenção e de
reacção do sistema de fiscalização poderá ser alcançado através
da adopção de novos meios técnicos tais como Vessel
Monitoring System, geralmente baseado em tecnologia satélite
(VMS), Automatic Identifier System (AIS), Vessel Detection
System (VDS), auto policiamento, etc. e de meios navais e
aéreos. O aperfeiçoamento do sistema deverá ter como base
análises de custo-benefício ou de custo-eficácia.
Estas acções baseadas em meios de intervenção próprios deveriam ser
conjugadas, sempre que possível, com o aluguer na região de meios
navais, tais como navios de grande porte e ainda de meios aéreos. O
reforço da cooperação sub-regional e regional deveria prosseguir
através de patrulhamentos conjuntos, trocas de informação,
harmonização de procedimentos, formação, assistência técnica, etc.
Conforme já referido, a formação de pessoal não deveria esperar pela
finalização de um plano de desenvolvimento dos recursos humanos
para o sector das Pescas.
Estratégia
Fonte Estado
Orçamento Geral de Estado e através de diferentes
financeira
fundos resultantes da exploração dos recursos naturais.
Privado
Operadores económicos da zona costeira e marinha.
Estrangei Fundo Mundial para o Ambiente, fundações, ONG
ro
nacionais e internacionais, entre outras.
Actividades
• Estudos e pesquisas
• Informação, formação e sensibilização
• Aquisição dos barcos de pesquisa e de fiscalização assim como
os equipamentos, bens e materiais
• Construção dos postos de controle e centro de investigação
oceanográfica
102
GUINEA ECUATORIAL
103
Hoja de
Proyecto n º
Título de
proyecto
Localización
Organismo
Responsable
001 – Guinea Equatorial
CAMPAÑA PARA LA EVALUACION DE LOS RECURSOS
ALEUTICOS EN LA REPUBLICA DE GUINEA ECUATORIAL
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
Mr. Simón OSA ADUGU
Director General de Aguas y Costas
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 253 575
Email: [email protected]
Mr. Antonio MICHA
Coordinador NAP.GE
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 270 463
Email: [email protected]
Mr. Deogracias IKAKA NZAMIO
Asistente del Programa
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 244 636
Email: [email protected]
Socios locales
Socios
extranjeros
Socios
Técnicos y
Científicos
Socios
financieros
Estimación del
costo
Financiación
externa
Contrapartida
nacional
Duración
Objetivos
específicos
Ministerio de Agricultura y Bosques, Ministerio de Planificación y
Desarrollo Económico, Ministerio de Finanzas e Inversiones Publicas,
Ministerio de la Seguridad Nacional, Ministerio de la Defensa Nacional,
Ministerio del Interior y Corporaciones Locales
FAO, UNIDO, PNUD, USAID, ONG competente en materia de
evaluación de recursos aleuticos
FAO, PNUD, FEM
Global
1.200.000 $US
811.000 $US
389.000 $US
3 años
• Efectuar un censo sobre las especies haliéuticas de nuestras
costas
• Hacer estudio de reclutamientos y la potencialidad de sus
poblaciones
• Realizar un estudio sobre la batimetria y los ecosistemas marinos
104
de nuestra ZEE
Hacer estudios de mercados sobre las especies existentes
Planificar las los bloques de la ZEE
Desarrollar las técnicas de intervención
Adoptar una estrategia financiera para la promoción de las
diferentes modalidades de pesca
El Estado de la Republica de Guinea Ecuatorial no incluye aún el valor
que aportan los ecosistemas costeros marinos en sus cuentas nacionales,
a pesar de una gran extensión de su Zona Económica Exclusiva (ZEE),
más de diez veces mayor que su porción territorial firme. Esta extensión
abarca: litorales rocosos, dunas de arena, playa, humedales (lagunas y
estuarios), manglares, praderas marinas, plataforma insular, etc.
•
•
•
•
Justificación
Por lo tanto, la zona costera marina es de vital importancia para la
economía nacional; sin embargo, toda vía no se ha realizado algún
ejercicio para cuantificar el valor de los ecosistemas costeros marinos y
de sus aportes en servicios a la sociedad. Tampoco se ha realizado de
manera inferida, por los beneficios que devengan los usuarios directos
de los mismos.
En la República de Guinea Ecuato rial, la totalidad de la población
concentrada en los dos grandes centros urbanos, atraídos por el boom
petrolero, inciden sobre la zona costera marina, habitando allí, o sea a
una distancia menor a 10 km de la costa.
Por eso, conviene hacer una campaña para saber el estado actual de estos
ecosistemas, con el fin de estimar su valoración y de esta manera
planificar sus intervenciones.
Este proyecto va a ofrecer también información sobre la degradación
ambiental a nivel costero y marino, las presiones humanas sobre la
diversidad biológica marina, así como otros datos relativos a los valores
de la pesca artesanal. Estos valores pueden ser correlacionados y pueden
ser aplicables a la situación actual de los ecosistemas costeros marinos
nacionales, para la planificación de las intervenciones.
Actividades
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Convocatoria de licitación para los censos y estudio sobre la
batimetría
Contrato a las agencias o consultores para la realización de
censos
Adquisición de materiales para los censos
Contrato a las agencias o consultores sobre estudio de batimetría
Adquisición de equipos para efectuar estudios sobre la batimetría
Convocatoria de licitación para los estudios de mercados
Contrato a las agencias o consultores para los estudios de
mercado
Elaboración de plan de los bloques
Validación técnica del plan de los bloques
Sumisión y aprobación del plan a nivel del Gobierno
Licitación para la elaboración de la estrategia financiera y
105
•
•
•
Hoja de
Proyecto n º
Título de
proyecto
Organismo
Responsable
promoción de las modalidades de pesca
Contrato de los expertos consultores
Validación técnica de la estrategia financiera y promoción de las
modalidades de pesca
Sumisión y aprobación de la estrategia a nivel del Gobierno
002 – Guinea Ecuatorial
LUCHA CONTRA LA DEGRADACION Y LA
CONTAMINACION DE LAS ZONAS COSTERAS DE LA
CIUDAD DE MALABO
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
Mr. Simón OSA ADUGU
Director General de Aguas y Costas
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 253 575
Email: [email protected]
Mr. Antonio MICHA
Coordinador NAP.GE
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 270 463
Email: [email protected]
Custo
estimado
Financiamento
exterior
Contra partida
nacional
Duración
Objetivo
específico
Mr. Deogracias IKAKA NZAMIO
Asistente del Programa
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 244 636
Email: [email protected]
Global
1.350.000 $US
1.300.000 $US
50.000 $US
3 años
•
•
•
Identificar las estrategias viables para la restauración
Ejecutar algunas acciones piloto de restauración en los hábitats
costeros
Desarrollar un sistema para el control eficiente de la polución y
degradación costeras
106
Justificación
Actividades
Es evidente que el medio ambiente costero y marino de África del Oeste
y Central es objeto de una importante degradación. Es notorio también
que esta degradación conlleva efectos perversos transfronterizos sobre
el conjunto del Gran Ecosistema Marino de la Corriente de Guinea
(GEM-CG) por las actividades de la Pesca Industrial globalizada que
reducen enormemente los recursos de la pesca artesanal, de hecho. La
pérdida del hábitat de las especies migratorias o de especies que
necesitan las zonas pantanosas para ciertas etapas de su ciclo de vida.
Estos problemas están acentuados por la insuficiencia de datos sobre la
diversidad biológica costera y marina, y sobre la cantidad de especies
comerciales. Por otra parte, las grandes modificaciones de los ríos que
se encuentran en el sistema (bombeo de agua, polución y cambios
climáticos) constituyen elementos adicionales de perturbación de todo
el sistema de la corriente de la Guinea.
Los estudios recientes realizados por diferentes instituciones como la
FAO, PNUD, se llegó a estipular que los problemas mayores del medio
ambiente marino del Golfo e Guinea están ligados a la salud pública, al
agua potable y de baño contaminados, a la calidad de los ecosistemas, a
la degradación de hábitat, a la pérdida de los recursos haléuticos y de la
biodiversidad marina. Esta es la razón que a motivado la elaboración de
este Proyecto de Lucha contra la Degradación y la Contaminación de las
Zonas Costeras de la Ciudad de Malabo (Carretera del Aeropuerto) en
el marco del Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo, a fin
de poder restaurar el hábitat de la zona citada incluyendo los manglares,
y asegurar el control de la polución costera.
• Estudio detallado de las industrias instaladas en la franja costera,
para cuantificar la polución industrial
• Estudio detallado sobre la polución domestica
• Definición de las normas de efluentes nacionales
• Iniciación de un seguimiento de la productividad de los
ecosistemas costeros
• Identificación de las fuentes o focos de degradación de los
hábitats y sus mecanismos de restauración
• Creación de bases de datos nacionales y regionales, que reposan
sobre una arquitectura armonizada, que sirva como un útil de
soporte y de ayuda para la toma de decisiones
• Iniciación a la participación activa de la población en las
discusiones, la toma de decisiones e intervenciones concernientes
a la gestión del medio ambiente y de los recursos
107
Plataforma JADE. Foto tomada el 22/O8/2010
Explotación petrolífera en las costas de Guinea Ecuatorial
Hoja de Proyecto n
º
Prioridad
Título de proyecto
Organismo
Responsable
003 – Guinea Ecuatorial
REHABILITACION DE LAS ZONAS DE POLUCION
COSTERA DE LAS CIUDADES LITORALES E
INSULARES DEL AMBITO NACIONAL
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
1) Mr. Simón OSA ADUGU
Director General de Aguas y Costas
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 253 575
Email: [email protected]
2) Mr. Antonio MICHA
Coordinador NAP.GE
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 270 463
Email: [email protected]
3) Mr. Deogracias IKAKA NZAMIO
Asistente del Programa
108
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 244 636
Email: [email protected]
Socios financieros
Estimación del
costo
Financiación
externa
Contrapartida
nacional
Duración
AMERADA HESS, MARATHON, MOBIL, UNIDO, FEM
Global 3.500.000 $US
Objetivo
El objetivo fundamental de este proyecto consiste en reducir la
carga de la polución que alcanza el medio marino a partir de
fuentes terrestres.
Los desechos producidos por las actividades domésticas,
industriales y agrícolas son muy importantes de todo lo que afecta
el medio marino. La lucha contra este tipo de polución por los
medios técnicos, los reglamentos y las leyes apropiadas debe ser
la prioridad.
Justificación
Actividades
2.500.000 $US
1millón de dólares
4 años
Para ser eficaz, un dispositivo de lucha debe apoyarse sobre un
buen conocimiento de las fuentes terrestres de esos
contaminantes, las características y las cantidades de esos
contaminantes emitidos por estas fuentes, los servicios y los
procesos de saneamiento y de eliminación de los desechos.
• Inventario de las fuentes terrestres de polución marina en
las aguas costeras en torno a las ciudades
• Evaluación de la naturaleza y de las cantidades de
contaminantes que penetran en el medio marino a parir de
estas fuentes
• Elaboración de mapas de las zonas afectadas o zonas
críticas
• Identificación y planificación de las estrategias de
intervención mediante cronogramas
• Ejecución de técnicas de rehabilitación (actividades de
operación)
• Desarrollo de programas piloto de investigación y de
vigilancia continua indispensable, las cantidades y los
efectos de los contaminantes de origen terrestre sobre los
ecosistemas costeros y marinos así como sobre la salud
humana
109
Hoja de Proyecto n
º
Prioridad
Título de proyecto
Organismo
Responsable
004 – Guinea Ecuatorial
Formación de recursos humanos en los diferentes campos de
especialización para optimizar la explotación pesquera a nivel
nacional
REFORZAMIENTO DE LAS CAPACIDADES TECNICAS
NACIONALES EN MATERIA DE PESCA
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
1) Mr. Simón OSA ADUGU
Director General de Aguas y Costas
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 253 575
Email: [email protected]
2) Mr. Antonio MICHA
Coordinador NAP.GE
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 270 463
Email: [email protected]
Socios locales
Socios extranjeros
Socios Técnicos y
Científicos
Socios financieros
Estimación del
costo
Financiación
externa
Contrapartida
Duración
3) Mr. Deogracias IKAKA NZAMIO
Asistente del Programa
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 244 636
Email: [email protected]
Ministerio de Agricultura y Bosques, Ministerio de Planificación
y Desarrollo Económico, Ministerio de Finanzas e Inversiones
Publicas, Ministerio de la Seguridad Nacional, Ministerio de la
Defensa Nacional, Ministerio del Interior y Corporaciones
Locales, Ministerio de Asuntos Sociales y Promoción de la
Mujer
AMERADA HESS, MARATHON, MOBIL, UNIDO, FEM
FAO, ONUDI
La Organización de las Naciones Unidas para la Agricultura y la
Alimentación (FAO), brindará la Asistencia Técnica necesaria,
tanto en la fase de formulación como en la fase de ejecución de
los Programas y Proyectos, consistentes en:
• Consultores Internacionales
• Personal de Apoyo
AMERADA HESS, MARATHON, MOBIL, UNIDO, FEM
Global
2.500.000 $US
1 millón de dólares
1.500.000 $US
5 años
110
Objetivo específico
Justificación
•
Identificar y contratar centros especializados en
formación y capacitación en nuevas técnicas de pesca
• Organizar talleres a nivel nacional para la formación de
las Agrupaciones y
• Pescadores Artesanales del ámbito nacional
• Fomentar técnicas para aumentar la productividad de la
actividad pesquera
• Dotar de equipamiento para transporte y abastecimiento a
los mercados alejados de los puntos de desembarco
La capacitación y formación de los recursos humanos, constituye
la base de un desarrollo estable y sostenible. El sector pesquero
de Guinea Ecuatorial, sigue enfrentándose con dificultades para
potenciar el desarrollo de este importante sector productivo.
La razón primordial es que, el sector pesquero cuenta con un
mero reducido de personal cualificado en los diferentes campos
de especialización, lo que se constata que el número del personal
actual, no cubre con las necesidades del sector, si se tiene en
cuenta el aumento considerable de la población pesquera
nacional, sus actividades y el gran aumento y creciente de la
demanda de consumo de pescado fresco, lo cual es obvio pensar
en la capacitación y formación de los recursos humanos, a fin de
responder a las exigencias de momento y, como consecuencia, la
consecución de un buen desarrollo del sector.
Actividades
Es obvio también pensar en la organización de seminarios de
formación a los actores de las actividades pesqueras
(Agrupaciones y Pescadores Artesanales), a la adaptación de
nuevas metodologías y técnicas modernas de capturas con
mínimo esfuerzo, utilizadas en los últimos años en las faenas de
la pesca artesanal y semi-industrial, que redundarían
beneficiosamente en el aumento de la producción de capturas,
teniendo en cuenta que el próximamente el Gobierno de Guinea
Ecuatorial, tiene preparado un dispositivo de distribución de
varios lotes de equipos y materiales de pesca artesanal.
• Convocatoria de licitación de oferta internacional para los
centros de formación
• Contrato a los centros para la formación de técnicos
• Cuotas de formación y estancia de los formandos
• Asistencia Técnica en formación de conservación y
navegación pesquera
• Talleres nacionales a las agrupaciones y pescadores
artesanales
• Construcción y equipamiento de una escuela para la
formación profesional de pesca
• Adquisición de equipamiento para el transporte y
abastecimiento a los mercados alejados de los puntos de
desembarco
111
Hoja de
Proyecto n º
Prioridad
Título de
proyecto
Localización
Organismo
Responsable
005 – Guinea Equatorial
Implementar las actividades con la consignación en una acción
piloto, que permitirá reunir todas las infraestructuras técnicas,
organizativas, económicas, formativas y la expansión de prácticas en
otros lugares del interior del País.
DESARROLLO DE LA AC UICULTURA EN GUINEA
ECUATORIAL
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
1) Mr. Simón OSA ADUGU
Director General de Aguas y Costas
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 253 575
Email: [email protected]
2) Mr. Antonio MICHA
Coordinador NAP.GE
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 270 463
Email: [email protected]
3) Mr. Deogracias IKAKA NZAMIO
Asistente del Programa
Ministerio de Pesca y Medio Ambiente
TEL: 00240 222 244 636
Email: [email protected]
Socios locales
Socios
Técnicos y
Científicos
Socios
financieros
Estimación del
costo
Ministerio de Agricultura y Bosques, Ministerio de Planificación y
Desarrollo Económico, Ministerio de Finanzas e Inversiones
Publicas, Ministerio de la Seguridad Nacional, Ministerio de la
Defensa Nacional, Ministerio del Interior y Corporaciones Locales,
Ministerio de Asuntos Sociales y Promoción de la Mujer
FAO, UNIDO, PNUD, USAID, ONGs y otros interesados
FAO, PNUD, FEM
Global
920.000 $US
Artículo
Asistencia Técnica en
apoyo a los
productores acuícola
Formación de
112
Total
20
Año 1
20
Año 2
0
80
80
0
formadores o
extensionistas
acuícola que serán de
efecto multiplicador
para todas las zonas
de implementación
del Proyecto
Instalación de un
Centro Piloto
acuícola, con una
infraestructura viable
para el acceso al
desarrollo de la
acuicultura
Talleres nacionales de
formación
Insumos de apoyo a
las primeras
iniciativas
comunitarias acuícola
Personal del proyecto
Seguimiento y
evaluación
Total
Financiación
externa
Contrapartida
nacional
Duración
Objetivos
específicos
415
215
200
135
35
100
100
0
100
125
45
62,5
15
62,5
30
920
427,5
492,5
400.000 $US
520.000 $US
2 años
•
•
•
Promover y fomentar el desarrollo y sus sistemas de
producción de ciertos tipos de explotaciones acuícola ya
existentes
Promover la cría de TILAPIAS y otras especies, mediante la
implementación de estaciones acuícola
Promover la creación de una infraestructura demostrativa de
formación de acuicultores nacionales
113
Justificación
La existencia de un potencial acuícola considerable en las aguas
continentales del interior de País, patentiza una vez más, la
posibilidad de implementar un Programa viable de acuicultura. Los
tres (3) Distritos identificados en el documento del Plan Director de
Pesca, señala que en MONGOMO, EBIBEYÍN y NSOK NSOMO,
que por sus condiciones hidrográficas y un relieve poco acentuado,
así como los factores determinantes de una red densa de caudales
con régimen de aprovisionamiento de aguas en buenas condiciones,
favorecen el desarrollo de las actividades acuícola.
La existencia de un centenar de acuicultores en los Distritos
mencionados, que practican las actividades de cría de peces, en
estanques, con superficies muy variados, demuestra la existencia de
un potencial menos explotada.
Actividades
•
•
•
•
•
Asistencia Técnica en apoyo a los productores acuícola
Formación de formadores o extensionistas acuícola que serán
de efecto multiplicador para todas las zonas de
implementación del Proyecto
Instalación de un Centro Piloto acuícola, con una
infraestructura viable para el acceso al desarrollo de la
acuicultura
Talleres nacionales de formación
Insumos de apoyo a las primeras iniciativas comunitarias
acuícola
114
LIBERIA
115
Project No.
Priority
Project Title
Organization
Responsible
National Partners
Total
001 - Liberia
Monrovia and its environs; Buchanan, Greenville, Robertsport and
Cestos cities
COASTAL EROSION CO NTROL IN LIBERIA
Environmental Protection Agency
Ministry of Land, Mines and Energy and Public Works; Information,
Culture and Tourism and the University of Liberia
US $700,000
Breakdown
•
•
•
•
•
•
•
•
Activity
Total
Year 1 Year 2
Hire a coastal
resources consultant
Hire a water
quality/pollution
consultant
Conduct an
assessment of
erosion and
flooding problems
including socioeconomic needs
Conduct public
awareness/enlighten
ment campaign, and
remediation and
mitigation along the
Liberian coast areas
Obviation of threat
to prime assets on
the beachfront
$400,000.00
X
Restoration of
modified or loss
ecosystems
Use of technology
gabion revetments
and groins to combat
erosion along the
energy coasts,
creeks, estuaries and
lagoons
Stemming of present
erosion trends and
evaluation of
appropriate control
and management
options needed
$250.000
X
116
Year 3
•
Capacity building of
coastal dwellers as
signs of coastal
erosion
•
Conduct preventive
training for coastal
inhabitants
nationwide
Hold stakeholders
consultative meeting
Hold steering
committee and
internal ministerial
meeting
Inter-county travels
•
•
Duration
Objective
Justification
Activity
Follow up and
Evaluation
Risks and
Constraints
•
Total
3 Years
$50,000
X
$700,000.00
Start Date 2011(August)
End Date 2013
• Prevent loss of socio-economic sites
• Reduce ecological damage
• Provide nesting for magratory birds and other marine life
• Prevent the loss of land and highly price infrastructures
• Preserve tourism and recreational sites
Coastal erosion is a major environmental problem facing the
vulnerable coastal areas of Liberia particularly human induced (sand
extraction). Erosion has caused loss of land and highly priced
properties and disruption of socio-economic activities in Liberian
coastal cities. Intervention will assist in protection and effective
management of valuable socio-economic infrastructure along the coast
while reducing ecological damage.
•
An assessment of erosion and flooding problems
including socio-economic needs, public enlightenment
campaign, and remediation and mitigating along the
coast
• Construction of protective structures, afforestation and
raising of river canal banks
• Stemming of present erosion trends and the evolution of
appropriate control and management options needed
Donor agencies and/or other consultants could be contracted to
monitor the performance of the project.
Poorly-based and inadequate human capacity may retard the pace of
appropriate interventions. In addition, lack of public awareness of the
need for planned and judicious land use practices may pose a threat to
the success of any erosion control measure.
117
Sustainability of
Project
Restoration of the beaches will promote the landed property and the
tourist businesses will be enthused to support the project. Acquisition
of appropriate human capacity should also promote the project
sustainability.
Project No.
Priority
002 – Liberia
Monrovia and its environs, Buchanan, Harper, Greenville, Cestos and
Robertsport cities
Project Title INTEGRATED WASTE MANAGEMENT IN LIBERIA
National
The Ministry of Health and Social Welfare, NGOs, PVOs and other related
Partners
entities
Technical
All city corporations, Environmental Protection Agency, National Oil Company,
and
NGOs, CBOs & PVOs
Scientific
Partners
Estimated
Total
US $700,000
Cost
Breakdown
Activity
Total
Year 1 Year 2
Year 3
• Conduct
public
awareness
workshops
• Conduct
training
seminars on
waste
management
for
stakeholders
• Hire waste
management
consultant
• Develop
waste
management
policies for
the coastal
cities and
others
• Prepare waste
disposal sites
in the various
cities
• Conduct
research on
waste
management
$350,000
X
X
118
nationwide
•
•
•
•
•
•
•
Duration
Objectives
(specific)
Justification
3 Years
Acquisition
of waste
management
equipment
Increase
stakeholder
involvement
and
participation
Steering
committee
meetings
Internal
ministerial
meetings
Inter-city
travels
Field visits
Monitoring &
evaluation
visits
Total
Start Date
End Date
$250,000
X
$100,000
$700,000
2012
2014
•
Establish an effective and efficient waste management structure in coastal
Liberia
• Acquire the necessary waste management equipment, technical knowhow for proper waste management
• Prevent surface and ground water pollution through the control of various
categories of waste
• Conduct scientific research on integrated waste management
The lacked of well established integrated waste management throughout
the country constitutes a serious environmental problem in coastal Liberia.
Residents, who live near the water courses or beaches, use them to dump
their garbage, leading to the pollution of the coastal and marine
environment. At present, there exists nearly no systematic management of
waste in Liberia. This, coupled with the inadequacy of sewage treatment
facilities, makes it possible for raw sewage to be dumped directly into
rivers and estuaries - all end up into the oceans.
The natural consequences of population growth including the few existing
coastal industries generate various categories of wastes. In Liberia, there
has been no planned scientific approach to waste management. The usual
process of waste management carried out in many coastal cities in the
country is indeed primitive and needs development.
119
Activity
•
•
•
Public awareness and training workshops
Preparation of waste disposal sites
Efficient waste collection, sorting, recycling and disposal control system
to be put in place
• Acquisition of waste management equipment
• Conduct of research
• Monitoring and Evaluation
The sustainability of the project rests with the government of Liberia
through the coastal corporations. The creation of waste collection fees
system will sustain the project.
Sustainabilit
y of Project
Project No.
Project Title
Organization
Responsible
National Partners
Estimated
Cost
Total
Breakdown
003 – Liberia
ENVIRONMENTAL ED UCATION AND PUBLIC
AWARENESS PROGRAMME FOR SUSTAINABLE
COASTAL ZONE MANAGEM ENT IN LIBERIA
Environmental Protection Agency
NGOs, Ministries of Education & Information Culture affairs
and tourism
US $700,000.00
Activity
•
•
•
•
•
•
Total
The
establishment of
coastal county
and district
environmental
committees
The conduct of
training
workshops and
seminars
The inclusion of
environment
education in
Liberia school
curricula
Field visits
Inter ministerial
meetings
Development of
environmental
IEC
materials/messa
ges
120
$405,000.00
Year
1
X
Year
2
Year
3
•
Duration
Objectives (specific)
Hire a
communication
consultant
• Nation-wide
environmental
awareness &
sensitization
workshops/semi
nars for coastal
areas
• Development of
environmental
IEC
materials/messa
ges
• Inter ministerial
meetings
• Steering
committee
meetings
• Field monitoring
visits
$290,000.00
X
X
• Environmental
education &
awareness
campaign for
grassrooters
nationwide
• Inter-ministerial
meetings
• Steering
committee
meetings
• Field monitoring
visits
$5,000.00
Total
$700,000.00
3 Years
Start
2011
Date
End
2013
Date
• Sensitize the public to the significance of the coastal zone in
order that the management of the zone will be the collective
effort of all
• Circulate all international conventions and agreements
relative to the coastal environment of Liberia
• Collect, analyze and disseminate information on the coastal
environment for proper management
• Create freedom to have access to coastal environmental
information
121
•
Educate the public through the Ministry of Education to
integrate in schools, colleges and universities environmental
education
• Make regional (county) environmental committees effective
Information on the state of the coastal and marine ecosystem of
Liberia is indeed inadequate and unavailable. There has been less
public awareness concerning the state of the coastal ecosystem.
Even the GCLME project in Liberia is known, relatively, by a very
few. People are not educated on the natural and human factors
displaying along the coastal zone and their impacts on their
respective lives.
Justification
There is deliberate improper disposal of domestic and industrial
wastes along the coastal zone under the pretext of not being care. It
is believed that these unwholesome attitudes toward the coastal
environment can be changed through vigorous public awareness and
environmental education programmes nationwide.
Activity
Follow up and
Evaluation
Sustainability of Project
Project No.
Project Title
Location
Organization
Responsible
National Partners
External Partners
There is virtually no formal environmental education in school
curricula and no coordinated coastal areas management mechanism
as an information base for the coastal and marine ecosystem of
Liberia.
• The establishment of coastal county and district
environmental committees
• The conduct of training workshops and seminars
• The inclusion of environment education in Liberia school
curricula
• Seminar and workshops reports
• Citizenry awareness and well educated on coastal and
marine environment issues in Liberia
The project will be implemented and coordinated with the
involvement of all stakeholders who will also take over
ownership at the end. In addition to stakeholder
contributions, the executing agency (EPA) will provide
annual budgetary provisions to ensure the sustainability of
the project when donor aid comes to an end.
004 - Liberia
STRENGTHENING OF FISHERIES MANAGEMENT
CAPACITY IN LIBERIA
Coastal Liberia
Bureau of Fisheries in the Ministry of Agriculture
Local fishermen, farmers, coastal communities, water transportation
operators and the general public
European Union, United Nations Environment Programme,United
122
Estimated Total
Cost
Breakdown
Nations Development Programme and Global Environment Facility
US $700,000
Activity
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Total
Hire a fishery
specialist
(scientist)
Build the capacity
of the staff of the
Bureau of Fishery
Develop a fishery
policy for proper
management of
the industry
Strengthen
collaboration with
Maritime Bureau,
Liberia Coast
Guard and coastal
communities to
prevent illegal
fishing
Establish fishery
technical
committee
Steering
committee
meetings
Inter-ministerial
meeting
$550,000.00
Provision of
training in
aquaculture and
mariculture for
coastal dwellers
Steering
committee
meetings
Inter-ministerial
meeting
Establishment of
research
institution
Inter-county
travels
Establishment
national forum
for stock
$135,000.00
123
Year
1
Year
2
Year
3
X
X
X
•
•
•
•
•
•
•
assessment in
fishery
Field visits
Review meetings
Steering
committee
meetings
Inter-ministerial
meeting
Acquisition of
equipment for
data and
information
management
Monitoring and
evaluation visits
Analysis of socioeconomic impact
on harvesting of
living marine
resources
Total
Duration
$15,000.00
$700,000.00
3 Years
Objective
Justification
•
Build the capacity for fisheries management
•
Promote surveillance and monitoring capacity
•
Promote the FAO code of conduct for responsible fisheries
•
Promote aquaculture to relieve pressure on capture fisheries
• Encourage value addition to otherwise less valuable products
Unsustainable exploitation has resulted largely from attempts to offset
the difference between demand and supply of fish resources. The
increased effort which this situation has engendered has resulted in
exploitation beyond the sustainable yields of the fish resources in
Liberia. Furthermore, existing regulations, even when adequate, are not
rigorously enforced. Environmental degradation (including nursery and
breeding ground for fish) has also contributed to the problem. Root
cause analysis has revealed that a lot of the problem is managerial and
related to inadequate monitoring, policing and surveillance capacities;
bringing to the fore problems associated with ineffective implementation
of fisheries management, surveillance and control.
124
125
NIGERIA
126
Project No.
Priority
Project Title
Location
Organization
Responsible
National Partners
External Partners
Estimated Total
Cost
Objective
Justification
Activity
Follow up and
Evaluation
Risks and
Constraints
Project No.
Priority
Project Title
Location
Organization
Responsible
National Partners
001 - Nigeria
Escravos, Lagos, Eket, Awoye
COASTAL EROSION CONTROL
Coastal zone: Escravos, Lagos, Eket, Awoye
Federal Ministry of Environment
NIOMR, Nigerian Tourism Company, NESREA and Ministry of
Niger Delta Affairs, state governments in the Niger Delta, Niger
Delta Development Commission
UNIDO
US $50 million
Identify erosion prone areas and causes; implement mitigation
options
Erosion is a major problem along the coastal zone of Nigeria. It has
caused loss of land, highly-priced properties and disrupted socioeconomic activities. Intervention will help in the protection and
effective management of valuable socio-economic coastal
infrastructure while reducing ecological damage.
• Remediation and mitigating coastal erosion
• Conversion of reclaimed areas into tourist facilities
• Public enlightenment campaign
The Federal Ministry of Environment could contract any of its
agencies or consultants to monitor the performance of the project.
Poor database and inadequate human capacity may retard the pace of
appropriate intervention. In addition, the lack of public awareness of
the need for planned and judicious land use practices may pose a
threat to the success of any erosion control measure.
002 - Nigeria
Coastline from Delta State to Cross River State
MONITORING THE SPREAD OF INVASIVE PALM – NYPA
FRUTICANS AND ITS ECONOMIC UTILIZATION
Coastline from Delta State to Cross River State
Federal Ministry of Environment
Federal Government of Nigeria, state governments in the Niger Delta,
Niger Delta Development Commission, NIOMR, Nigerian Tourism
Company, NESREA and Ministry of Niger Delta Affairs, Bio-
127
External Partners
Estimated Total
Cost
Objectives
(specific)
Justification
Resources Development and Conservation Programme
UNDP, World Bank, UNIDO
US $10 million
•
Ascertain the present range of Nipa palm along the coast and
its invasive trend
• Conduct risk classification of the coasts and estuaries with
respect to Nipa invasion
• Study inter-specific relationships between Nipa palm and
native mangrove species
• Catalogue the socio-economic uses of Nipa palm that are
applicable to the Delta communities
• Develop appropriate management strategies for reversing the
Nipa palm invasion, restoring native ecosystem functions, and
maximizing its important socio-economic potentials
The Nipa palm (Nypa fructicans) is a versatile species native to the
mangrove forest of Asia and Oceania, where it used to make
alcoholic beverage, vinegar, fuel, rope, hats, baskets, raincoats,
medicine, used as thatching material and as a sweetener.
Introduced to West Africa in 1906 and later to Nigeria because of its
socio-economic value, the Nipa has instead become an invasive
species that has killed off native mangrove species and the erstwhile
ecosystem functions like tide-dependent seed dispersal. The native
mangroves, which were the haven for spawning native/migratory fish,
have been disrupted.
Therefore, a strategic Nipa palm management programme must be
put in place to:
Activity
Follow up and
Evaluation
Sustainability of
Project
a) Checking/reversing the Nipa palm invasion
b) Stimulating/restoring native ecosystem functions
c) Maximising Nipa palm’s important socio-economic potentials
• Ecological studies
• Species distribution modelling
• Socio-economic survey
• Stakeholder engagement
• Public enlightenment campaign
• Coastal/estuarine restoration
Federal Ministry of Environment could contract any of its agencies or
consultants to monitor the performance of the project.
The success of the project and its sustainability depend on:
• Acquisition of adequate bio-geographic and ecological
database
• Extensive local consultation
• Timely provision of sufficient funds to support the activities
of a competent research faculty
• Implementation of all administrative, ecological and socioeconomic strategies recommended for the project
128
The Nipa palm (NYPA FRUTICANS )
Nipa palm nursery in Nigeria
129
Project No.
Priority
Project Title
Location
Organization
Responsible
National Partners
Estimated Total
Cost
Objectives (specific)
Justification
Activity/Actions
Follow up and
Evaluation
Risks and
Sustainability of the
Project
003 - Nigeria
Ogoni/Bonny, Eket area, Dodo-Nun, Awoye area, Lagos Islands
REMEDIATION OF AREAS POLLUTED BY OIL SPILL
Niger Delta
Federal Ministry of Environment in collaboration with the National
Oil Spill Detection and Response Agency (NOSDRA) and National
Environmental Standards and Regulations Enforcement Agency
(NESREA)
Nigerian Conservation Foundation, Nigerian Institute for
Oceanography and Marine Research, NOSDRA, oil producers,
relevant research institutes/universities and Ministry of Niger Delta
Affairs
US $3 million
•
Clean up existing spills using the most appropriate
methods and technology
• Repair ecological and other damages by applying
restorative measures to affected land, vegetation and
aquatic sites
The waters of the Guinea Current Large Marine Ecosystem are an
important tanker route and have several concessions for oil
exploration. Oil spills occur during the course of these activities,
resulting in adverse ecological and socio-economic consequences
which may impair the use of the affected areas. These areas need to
be restored to their original states so that coastal resources are
neither vitiated nor lost.
• Evaluate the adequacy of extant legal and institutional
instruments
• Apply clean-up and restorative measures
• Develop relevant human capacity
This could be done by Federal Ministry of Environment, NESREA,
NOSDRA, Ministry of Niger Delta Affairs and other competent
consultants.
Poor database and lack of appropriate capacity may slow down
project implementation. Enhancement of appropriate human
capacity will promote project sustainability. Amelioration of the
adverse ecological and socio-economic problems will boost
economic activities and enhance the chances of material support to
sustain the project.
130
1
Healthy Mangrove Trees Deforested Due to Oil Spill
Project No.
Project Title
Location
Organization
Responsible
National Partners
External Partners
Estimated Total
Cost
Objectives
(specific)
004 – Nigeria
ENVIRONMENTAL EDUCATIO N, PUBLIC AWARENESS
PROGRAMME FOR SUSTAINABLE COASTAL
RESOURCES MANAGEMENT
Coastal states
Federal Ministry of Environment
The Federal Government, Federal Ministry of Education, Federal
Ministry of Information (National Orientation Agency), coastal
state governments
UNDP, World Bank, UNIDO
US $137,127 per coastal state
•
•
Developing environmental awareness programmes to
mitigate environmental insults
Identifying specific target groups for environmental
intervention and ensuring gender-balanced participation at
the policy formulation process in the design and
management of development information and
131
•
•
•
Justification
Activity/Actions
Follow up and
Evaluation
Sustainability of
Project
communication initiatives in coastal and marine areas
Installing environmental education into the present and
future generations
Training of trainers in creating environmental awareness in
the local language(s)
Collection, sharing and protection of sustainable cultural
education and experience that can be useful for planning
development in coastal and marine areas
The environmental problems identified in the NAP that require
urgent attention are mostly anthropogenic. There is need,
therefore, for environmental education and public awareness; this
will be an instrument of change for the coastal dwellers from being
environment-hostile to having environment-friendly attitudes. This
will go a long way in eradicating environmental ignorance, thereby
empowering people to be environmentally responsible. By
extension, millions of dollars that would have been required for
clean-up, remediation and restoration programmes would be saved
by investing a fraction of the money into environmental education
and public awareness programmes.
• Research
• Development of environmental education curriculum
• Development of a public awareness master plan
• Train the trainers’ workshops and seminars
• Community outreach/awareness
• Curriculum implementation in some selected schools
There will be a monthly monitoring process at the community
level by community-based organizations, non-governmental
organizations, participating schools, communities and industries;
while independent monitoring by the State and Federal ministries
and donor agencies will be organized on a periodic basis. An end
of term evaluation will be undertaken by the ministries in
conjunction with the donors and independent consultants.
The programme will be planned and coordinated with the
involvement of all stakeholders who will also take over ownership
at the end. The coastal states will provide an annual budgetary
provision to ensure the sustainability of the project when the donor
agencies and other Stakeholders’ aid come to an end.
132
SÃO TOMÉ E PRÍNCIPE
133
Ficha de projecto n.º
Prioridade
001-São Tomé e Príncipe
Assegurar a conservação dos ecossistemas costeiros e dos
recursos naturais
Título de projecto
Organismo responsável
Parceiros nacionais
Parceiros técnicocientíficos
Parceiros financeiros
Custo
estimado
Global
ORDENAMENTO ECOLÓGICO DA ZONA COSTEIRA E
GESTÃO SUSTENTÁVEL DOS SEUS RECURSOS
Ministério das Obras Públicas e Recursos Naturais
Ministério da Defesa e Ordem Interna(MODI), Ministério do
Plano e Desenvolvimento (MPD), Comunidades Locais e ONG’s
MDOI, Ministério do Plano e Desenvolvimento, Comunidades
Locais e ONG’s
FEM, PNUD, BM, BAD, FIDA, BADEA, Cooperação Francesa,
União Europeia
435 000 dólares americanos
Item
Reforço das capacidades
humanas, materiais e
técnicas dos sectores
implicados no processo de
ordenamento espacial das
áreas costeiras e de gestão
sustentável dos seus
recursos
Recolha e análise das
informações sociais,
económicas e culturais
disponíveis sobre essas áreas
e recursos, com especial
ênfase no caso das
tartarugas marinhas
Levantamento topográfico e
tratamento cartográfico das
áreas costeiras
Elaboração e implementação
do correspondente plano de
ordenamento espacial, com
a clara definição de áreas
para as diferentes
actividades, sociais,
económicas e de
conservação
Elaboração e arranque de
um programa coerente de
investigação a curto, médio
e longo prazo sobre as
tartarugas marinhas
Definição e aplicação de
medidas legislativas e
134
Total
120
Ano 1
80
Ano 2
20
Ano 3
20
40
25
15
150
50
70
30
20
-
10
10
50
10
20
20
15
-
10
Contra
partida
nacional
Duração
Objectivos
Objectivos
específicos
administrativas de dissuasão
e de estímulo
Promoção de programas de
informação, educação e
comunicação junto às
comunidades locais,
autoridades autárquicas e à
população em geral, em
matéria de ocupação do
espaço costeiro e de
utilização racional dos seus
recursos
Seguimento e avaliação das
actividades programadas.
Total
10 % do valor do Projecto
25
5
10
10
15
-
5
10
435
170
160
105
3 anos
Conhecer as principais causas da erosão costeira e avançar com a tecnologia
apropriada para fazer face a esta situação
• Promover a gestão adequada do espaço costeiro e dos recursos nele
existentes
• Identificar as componentes essenciais da diversidade biológica
costeira
• Assegurar a gestão adequada da pressão antrópica sobre a diversidade
biológica costeira
• Promover o reforço da conservação ex e in situ da diversidade
biológica
• Garantir a conservação das espécies ameaçadas e a reconstituição das
suas populações
• Estudar a viabilidade de adopção de formas alternativas e sustentáveis
de exploração de areia e outros inertes costeiros
• Estimular a participação das comunidades residentes nas áreas
costeiras no processo de conservação destas e dos recursos a elas
inerentes, com particular atenção para as tartarugas marinhas
135
Justificação
•
•
Actividades
A vulnerabilidade e a fragilidade das áreas costeiras impõem a
necessidade de uma utilização adequada do seu espaço, sobretudo quando
se tornam cada dia mais visíveis os efeitos negativos da pressão humana,
tanto sobre o espaço físico, como sobre os recursos naturais nele
existentes. A ocupação desordenada da s áreas costeiras e a utilização em
modo não sustentável dos recursos ali existentes aceleram o processo
erosivo nessas áreas, assim como a degradação da componente biológica
dos seus ecossistemas. Exemplo dessa degradação é-nos dado pela forma
como são caçadas tartarugas marinhas e colhidos os seus ovos, para além
da destruição das suas áreas de reprodução, provocada pela exploração
desregrada de areia nas praias.
Apesar de já ter havido acções anteriores visando a protecção dessas
espécies, as mesmas continuam a ser caçadas de forma indiscriminada.
Neste sentido, a adopção de um Plano de Ordenamento Ecológico do
território dotará o País de meios e mecanismos capazes de disciplinar a
ocupação desses espaços, assim como a gestão sustentável dos recursos
neles disponíveis.
• Reforço das capacidades humanas, materiais e técnicas dos sectores
implicados no processo de ordenamento espacial das áreas costeiras e
de gestão sustentável dos seus recursos
• Recolha e análise das informações sociais, económicas e culturais
disponíveis sobre essas áreas e recursos, com especial ênfase no caso
das tartarugas marinhas
• Levantamento topográfico e tratamento cartográfico das áreas
costeiras
• Elaboração e implementação do correspondente plano de
ordenamento espacial, com a clara definição de áreas para as
diferentes actividades, sociais, económicas e de conservação
• Elaboração de um programa coerente de investigação a curto, médio e
longo prazo sobre as tartarugas marinhas
• Definição e aplicação de medidas legislativas e administrativas de
dissuasão e de estímulo
• Promoção de programas de informação, educação e comunicação
(IEC) junto às comunidades locais, autoridades autárquicas e à
população em geral, em matéria de ocupação do espaço costeiro e de
utilização racional dos seus recursos
• Seguimento e avaliação das actividades programada
136
Ficha de projecto n.º
Título de projecto
Organismo
responsável
Parceiros nacionais
Parceiros financeiros
Custo
Global
estimado
002-São Tomé e Príncipe
GESTÃO ECOLOGICAMENTE VIÁVEL DAS
FLORESTAS
MPD
MOPRN, MEF, PA, MGEA, CL -ONG’s
FEM, PNUD, BM, BAD, FIDA, BADEA, Cooperação Francesa
350.000 EUA Dólares
EUA dólares
Item
Total
Ano
Ano
Ano
1
2
3
Reforço das capacidades
120
80
20
20
humanas, materiais e técnicas
dos sectores implicados no
processo de ordenamento
espacial das áreas costeiras e
de gestão sustentável dos seus
recursos
Recolha e análise das
40
25
15
informações sociais,
económicas e culturais
137
Contra partida
nacional
Duração
Objectivos
Objectivos
específicos
disponíveis sobre essas áreas
e recursos, com especial
ênfase no caso das tartarugas
marinhas
Levantamento topográfico e
tratamento cartográfico das
áreas costeiras
Elaboração e implementação
do correspondente plano de
ordenamento espacial, com a
clara definição de áreas para
as diferentes actividades,
sociais, económicas e de
conservação
Elaboração e arranque de um
programa coerente de
investigação a curto, médio e
longo prazo sobre as
tartarugas marinhas
Definição e aplicação de
medidas legislativas e
administrativas de dissuasão e
de estímulo
Promoção de programas de
informação, educação e
comunicação junto às
comunidades locais,
autoridades autárquicas e à
população em geral, em
matéria de ocupação do
espaço costeiro e de utilização
racional dos seus recursos
Seguimento e avaliação das
actividades programadas
Total
10 % do valor do Projecto
150
50
70
30
20
-
10
10
50
10
20
20
15
-
10
25
5
10
10
15
-
5
10
435
170
160
105
3 anos
Reduzir os impactos negativos das actividades humanas sobre o
ecossistema costeiro e marinho
• Melhorar a forma de exploração das florestas
• Restaurar as áreas de florestas degradadas
• Definir os princípios e os métodos a aplicar com vista à
utilização sustentável dos recursos biológicos dos
diferentes tipos de florestas
• Identificar o papel dos diferentes elementos que fazem
parte do ecossistema florestal e do seu papel na
manutenção das funções ecológicas no referido
138
Activadades
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Ficha de projecto n.º
Prioridade
Título de projecto
Organismo
responsável
Parceiros nacionais
Parceiros Técnicos e
Científicos
Parceiros financeiros
Custo
Global
estimado
ecossistema
Aplicação do Plano de Gestão Florestal
Reforço das capacidades humanas, materiais e técnicas
dos sectores que lidam com a problemática floresta
Recolha e análise de informações disponíveis
Inquérito socioeconómico sobre as florestas
Inventário e avaliação de todos os tipos de florestas
Análise e interpretação dos dados recolhidos
Cartografia de todos os tipos de florestas
Identificação dos recursos biológicos actualmente
explorados
Identificação dos principais utilizadores
Determinação dos factores ecológicos que permitem
melhorar a gestão das florestas
Adopção e aplicação do Plano de Gestão das florestas
Educação, sensibilização e formação da população
003-São Tomé e Príncipe
Adaptação às Mudanças Climáticas
ESTABELECIMENTO DE UM SISTEMA DE ALERTA
CLIMÁTICO E DO ESTADO DO MAR
Ministério das Obras Públicas e Recursos Naturais – Instituto
Nacional da Meteorologia
ENASA, ENAPORT, Direcção da Aviação Civil, a Direcção
das Pescas e a Direcção de Transportes e Comunicações, com
vantagens recíprocas sobre a navegação aérea e maritime
OMM, FAO, PNUE, UNESCO, PNUD, CNUCED
GEF, PNUD, FAO, FIDA, UE, Banco Mundial, BADEA,
Cooperação Francesa, Cooperação Espanhola SHELL, MOBIL,
TOTAL ELF
500.000 EUA Dólares
EUA dólares
Item
Total
Ano 1 Ano 2 Ano 3
Fornecer informações
40
30
30
100
meteorológicas fiáveis à
navegação marítima e
aérea
Participar em eventos a
20
15
15
50
nível local, regional e
internacional, para
manter o staff actualizado
Fazer a manutenção dos
20
15
15
50
equipamentos e outras
infra-estruturas
Garantir o fornecimento
10
10
10
30
de informações
139
necessárias a navegação
marítima e aérea, assim
como ao público em geral
Reabilitar a rede
meteorológica nacional
Estabelecer um sistema
de alerta climático
Implementar um sistema
de prevenção precoce das
catástrofes a nível das
populações sobre o
estado do tempo e do
mar.
Criar uma base de dados
e informações sobre o
tempo, a nível local e
sub-regional
permanentemente e com
fiabilidade
Total
Financiamento
exterior
Contra partida
nacional
Duração
Objectivos
específicos
50
40
5
5
100
80
20
0
70
60
10
0
50
30
10
10
500
300
115
85
450.000 EUA Dólares
50.000 EUA Dólares
2 anos
•
•
•
•
•
•
•
Conceber um programa na rádio, televisão e jornais com
informações permanentes
Reabilitar e alargar a rede meteorológica nacional
Estabelecer um sistema de informação climática e do
estado do mar
Fazer previsões meteorológicas a curto prazo do estado
do tempo e do mar
Prevenir a população, através de um sistema de alerta de
via rádio ou telefone, da aproximação de situações
meteorológicas adversas
Sensibilizar a população para contribuir na manutenção
das infra-estruturas distribuídas pelas diversas estacões
meteorológicas espalhadas por todo o País
Dar formação aos técnicos sobre as novas tecnologias no
domínio
140
Justificação
A previsão meteorológi ca carece de infra-estruturas e
equipamentos modernos, distribuídos pelas diversões estacões
de recolha de informações instaladas e a instalar por todo o País.
A rede meteorológica nacional deve ser reabilitada de modo a
permitir uma observação
Actividades
Ficha de projecto
n.º
Prioridade
Título de projecto
Organismo
responsável
sistemática dos parâmetros climáticos. Os meios técnicos e
humanos disponíveis na instituição são insuficientes, para que a
mesma possa cumprir com a sua função de salvaguarda de vidas
humanas e bens. No programa de Acção Nacional de Adaptação
às Mudanças Climáticas (PANA) a ser concebido, o Instituto de
Meteorologia deverá ser devidamente apetrechado e o seu staff
devidamente formado e actualizado, o que constitui condição
"sine qua non" para a sua materialização.
• Fornecer informações meteorológicas fiáveis à
navegação marítima e aérea
• Participar em eventos a nível local, regional e
internacional, para manter o staff actualizado
• Fazer a manutenção dos equipamentos e outras infraestruturas.
• Garantir o fornecimento de informações necessárias a
navegação marítima e aérea, assim como ao público em
geral
• Reabilitar a rede meteorológica nacional
• Estabelecer um sistema de alerta climático
• Implementar um sistema de prevenção precoce das
catástrofes a nível das populações sobre o estado do
tempo e do mar
• Criar uma base de dados e informações sobre o tempo, a
nível local e sub-regional permanentemente e com
fiabilidade
004-São Tomé e
Príncipe
Criação de um conjunto de actividades económicas geradoras de
rendimento para as populações costeiras desfavorecidas com vista a
reduzir o nível de pobreza.
DESENVOLVIMENTO DE ACTIVIDADES
ALTERNATIVAS GERADORAS DE RENDIMENTO EM
BENEFICIO DAS POPULAÇÕES COSTEIRAS MAIS
DESFAVORECIDAS
Ministério do Plano e Desenvolvimento
141
Parceiros nacionais
Parceiros
internacionais
Parceiros
financeiros
Custo
Global
estimado
Ministério das Obras Públicas e Recursos Naturais, Ministério das
Finanças e Cooperação, Ministério da Defesa e Ordem Interna,
Direcção Geral das Pescas, ONG’s, Câmaras Distritais, Agentes
económicos e Comunidades locais
FAO, UNEP, GTZ, FIDA e ONG’s internacionais
FEM, PNUD, BM, BAD, FIDA, BADEA, Cooperação Francesa,
Cooperação Espanhola, União Europeia
EUA Dólares
Item
Formação das
populações locais
sobre a criação e
gestão de pequenas
iniciativas
económicas
geradoras de
rendimento
Apoio na
implementação de
micro-projectos
nas diversas áreas:
agro-florestal,
pecuária,
agricultura,
apicultura, pesca,
artesanato e
comercialização de
produtos com base
em iniciativas de
protecção
ambiental
sustentáveis
Realização de um
estudo
socioeconómico
sobre a situação
das populações
costeiras
Apoio à criação e
dinamização de
associações locais,
particularmente, de
mulheres
Implementação de
um sistema de
micro-créditos de
apoio às iniciativas
Total
70
Ano 1
40
Ano 2
30
Ano 3
-
Ano 4
-
500
150
200
100
50
30
25
5
-
-
50
30
20
-
-
300
50
100
100
50
142
locais geradoras de
rendimento
Sensibilização das
50
populações sobre a
necessidade de
utilização racional
e gestão
sustentável dos
recursos naturais e
do ambiente em
geral
Total
1.000.000
Financiamento
exterior
Contra partida
nacional
Duração
Objectivos
específicos
Actividades
30
10
10
-
325
325
210
100
1 milhão de dólares EUA
10 % do valor total do Projecto
3 anos
• Reduzir o alto nível de pobreza prevalecente nas
populações costeiras mais desfavorecidas
• Promover uma maior diversificação de actividades
económicas alternativas que garantam maior número de
empregos
• Implementar um sistema de financiamento de microprojectos de apoio a iniciativas geradoras de rendimento
• Desenvolver uma maior consciência das populações locais
em favor da preservação do ambiente
• Desenvolver investigações a favor da conservação da
diversidade biológica e dos recursos a ela inerentes
• Formação das populações locais sobre a criação e gestão de
pequenas iniciativas económicas geradoras de rendimento
• Apoio na implementação de micro-projectos nas diversas
áreas; agro-florestal, pecuária, apicultura, pesca, artesanato
e comercialização de produtos com base em ideias
sustentáveis
• Realização de estudos socioeconómico sobre a situação das
populações costeiras
• Apoio a criação e dinamização de associações locais,
particularmente de mulheres
• Implementação de um sistema de micro-créditos as
iniciativas locais geradoras de rendimento
• Sensibilização das populações costeiras sobre a necessidade
de utilização racional e gestão sustentável dos recursos
naturais e do ambiente em geral
143
SIERRA LEONE
144
Project No.
Project Title
Location
National Partners
Estimated Total
Cost
Duration
Objective
Justification
Activities
Risks and
constraints
Sustainability of
Project
Project No.
Project Title
Location
National Partners
001 – Sierra Leone
SUSTAINABLE MANAGEMENT OF COASTAL ESTUARIES
Freetown (Sierra Leone River Estuary)
Local fishermen, local communities, water transportation operation
operator, State Environmental Protection Commission
US $2 million
3 Years
To evaluate the present status of the physical, chemical and biological
characteristics of the coastal estuary as area benchmark for
sustainable management especially in terms of fisheries, biodiversity
issues, environment quality and potential impacts of health and
livelihoods.
Estuaries in West Africa especially the Sierra Leonean estuaries are
multiple-usage amenities for fishing, transportation, source of mineral
and waste disposal. These can be vitiated by pollution, environmental
degradation, biodiversity loss and unwanted modifications if the
systems are not managed within a sustainable framework.
• Collection of existing data on the health of the estuaries
• Sampling/studies to fill gaps in information
• Plan of action for the cleaning up of the estuaries
• Development of long-term plans for sustainable management
of the estuaries, including particular focus on their socioeconomic importance
Possible constraints may arise from the poor coordination and liaison
between appropriate government and non-governmental organ.
Once the project is completed the government will be able to sustain
the project in collaboration with other stakeholders. The human
capacity development components and the improved economic
climate that the project will encourage shall also facilitate
sustainability.
002 – Sierra Leone
INTEGRATED WASTE MANAGEMENT IN FREETOWN
Freetown
• Freetown City Council
• Freetown Waste Management Company
• National Petroleum Unit
• Sierra Leone Environment Protection Agency
• Non-governmental and community-based organizations
These stakeholders will exhibit their cooperation and technical
expertise in the programme.
145
Estimated Total
Cost
External Finance
National
Counterpart
Finance
Duration
Objectives
(specific)
Funds
Activity
Follow up and
Evaluation
Risks and
Constraints
3 Years
•
Justification
External
Finance
US $7 million
US $1.5 million
US $500,000
Ensure the management of waste from series to the sinks in
an environmentally-friendly and scientific manner
• Ensure optimum care of the equipment and machines required
for integrated waste management
• Ensure the safety and health of the personnel during waste
management operations
• Protect surface and underground water through leachate
• Monitor and introduce research components into the exercise
to ensure sustainability
The natural consequences of population growth, industrialization,
heavy traffic, etc carries with it waste generation and accumulation.
Since Freetown came into existence, there has not been any planned
and scientific approach to waste management in contemporary terms.
The waste management adopted by the local government and town
dwellers is that of a fire brigade approach which is at variance with
expected modern methods, which should be integrated waste
management.
State
US $500,000
Private
US $500,000
External
US $500,000
• Awareness creation
• Road cleaning and drain maintenance
• Waste collection, sorting, composting, recycling and disposal
• Dumping site maintenance
• Monitoring, Evaluation and supervision
• Research imperatives
• Equipment, compliance and enforcement
Monitoring will be done by a selected group from the stakeholders
with definite guidelines.They will be changed every six months so as
not to make them too familiar with the workers. This ensure
conformity and reproductively of the monitoring data.
Secondly, the monitoring team will be given motorcycles and
vehicles to facilitate their movement. Law Enforcement Officers may
also be involved.
• Health hazard to the waste personnel in charge of evacuation
the waste
• Accidents (motor) likely to occur during the movement of the
waste and evacuation of the waste
• Spread of disease vectors during the transportation of the
146
Sustainability of
Project
waste to dumpsite
• Possible outbreak of epidemic from the dump site if not
properly maintained
The project will be sustainable if a sustainability criterion above is
adhered to plus-polluter-pay principle and political will. Again, for
sustainability, the FCC and the relevant associations must cooperate
and live up to their responsibility.
Photo: Sierra Fishing Company,
Freetown
147
Project No.
Priority
Project Title
Location
National
Partners
Estimated
Cost
Duration
Justification
Activity
Follow up
and
Evaluation
Risks and
Constraints
003 – Sierra Leone
Lakka, Lumley, Goderich and Hamilton beaches
COASTAL EROSION CONTROL
Lakka, Lumley, Goderich and Hamilton beaches
Sierra Leone Roads Authority, Minist ry of Tourism and Culture, coastal
communities, Local Governments, Relevant Research Institutes
Total US $3.5 million
3 Years
Coastal erosion is major environmental problem facing the vulnerable
coastal areas of Sierra Leone. Human-induced sand extraction is a
particular problem. Erosion has caused loss of land and highly priced
properties, disruption of socio-economic activities. Intervention will assist
in the protection and effective management of valuable socio-economic
infrastructure along the coast while reducing ecological damage.
• This project will also include conducting an assessment of erosion
and flooding problems including socio-economic needs and options
• Public enlightenment campaign
• Remediation and mitigating along the Freetown Peninsula coast
• Construction of protective structures
• Afforestation and raising of river canal banks
IMBO and or other consultants to could be contracted to monitor the
performance of the project
Poor data base and inadequate human capacity may retard the pace of
appropriate interventions. Also, lack of awareness by local people on the
need for planned and judicious land use practices may pose a threat to the
success to any erosion control measure.
Project No.
Priority
Project Title
004 – Sierra Leone
High
STRENGTHENING OF FISHERIES MANAGEMENT
CAPACITY
Location
Ministry of Fisheries and Marine Resources
Organization Responsible Ministry of Fisheries and Marine Resources
National Partners
Maritime Wing (Navy), Sierra Leone Maritime
Administration, Min. Of Agriculture, Sierra Leone
Environment Protection Agency
External Partners
World Bank, UNIDO, ADB, EU
Technical and Scientific Institute of Marine Biology and Oceanography
Partners
Financial Partners
Estimated Cost
Total
Break
E.U.D, FAO , World Bank, UNIDO, ADB, EU
US $6.4 million
148
down
Activity
Bi-annual Fish
Stock
Assessment
Data
Collection and
Analysis
Community
sensitization on
FAO Codes of
Conduct
Strengthen
capacity of
local
communities to
implement and
monitor
management
plans
Strengthen
capacity of
local research
institutions to
carry out
fisheries
research, in
particular
Institute of
Marine
Biology and
Oceanography
Total
External Finance
National
Counterpart
Finance
Duration
Objectives
(specific)
Total
Year 1
Year 2
Year 3
Year 4
( ‘000)
(‘000)
(‘000)
(‘000)
(‘000)
1,531.2
382.8
382.8
382.8
382.8
1,200.0
300.0
300.0
300.0
300.0
240.0
60.0
60.0
60.0
60.0
2,000.0
500.0
500.0
500.0
500.0
1,200.0
300.0
300.0
300.0
300.0
$6,171.2
US $6 million
US $400,000
4 years
• Build the capacity for fisheries management
• Promote surveillance and monitoring capabilities
• Promote the United Nations Food and Agriculture
Organization Code of conduct for responsible fishing
• Promote aquaculture to relieve pressure on capture fisheries
149
•
Justification
External Finance
Activity/Actions
Follow up and
Evaluation
Risks and
Constraints
Sustainability of
Project
Encourage value addition to otherwise less valuable products
Unsustainable exploitation has resulted largely from attempts to
offset the difference between demand and supply of living resources.
The increased effort which this situation has engendered has resulted
in exploitation beyond the sustainable yields of the resources
concerned. Furthermore, existing regulations, even when adequate,
are not rigorously enforced. At the same time, the use of
inappropriate fishing methods and environmental degradation
(including nursery and breeding grounds for fish) have contributed to
the problem.
Root cause analysis has revealed that a lot the problem is managerial
and related to inadequate monitoring, policing and surveillance
capabilities; bringing to the fore problems associated with ineffective
implementation of extant fisheries management, surveillance and
control.
Funds
State
In kind
Private
External Development partners
• Bi-annual Fish Stock Assessment
• Community sensitization on FAO Codes of Conduct
• Strengthen capacity of local communities to implement
and monitor management plans
• Strengthen capacity of local research institutions to carry
out fisheries research, in particular Institute of Marine
Biology and Oceanography
Sierra Leone Environment Protection Agency as well as project
steering committe or the IMC can monitor and ensure effective
implementation. Also, other competent corporate or individual
consultants could monitor to ensure successful completion.
Possible constraints and risks may arise from poor coordination and
liaison between appropriate government and non-governmental
organs.
Building/strenghtening of institutional capacity of the fisheries
institutions will promote a sustainable exploitation of the resource. It
will also contribute to effective management of the resource and
improve the human and physical capacity to promote sustainability of
the project.
150
Project No.
Priority
Project Title
Location
Organization
Responsible
National Partners
External Partners
Technical and
005 – Sierra Leone
High
BALLAST WATER MANAGEMEN T AND CONTROL IN THE
SIERRA LEONE MARINE ENVIRONMENT
Ministry of Transport and Aviation
Sierra Leone Maritime Administration
• Petroleum product producers
• Petroleum unit of the Geological Surveys of Sierra Leone
• Relevant research institute/universities
• Environmental Protection Agency
• Coastal communities
• Sierra Leone Ports Authority
• Marine Police
• Naval Wing of the Sierra Leone Army
• The fishing industry
• Guinea Current Large Marine Ecosystem project
• Environmental nongovernmental organizations
IMO, UNIDO, World Bank
IMBO
151
Scientific Partners
Financial Partners World Bank, UNEP, IMO, EUD
Estimated Total
US $4 million
Cost
Breakdown
Activity
Total
Year 1
(000)
Constructio
n of port
reception
facility
Assessment
of the health
status of the
waters
within the
Freetown
harbour
Compilation
of historical
data on flora
and fauna of
estuarine
water
Evaluation
of the
adequacy
and scope of
the legal
and
institutional
instruments
Developme
nt of
relevant
human
research
capacity
Developme
nt of a
National
Ballast
Water
Managemen
t Plan
Total
(000)
Year 2
Year 3
Year 4
(000)
(000)
(000)
2,000.0
500.0
500.0
500.0
500.0
300.0
75.0
75.0
75.0
75.0
300.0
75.0
75.0
75.0
75.0
400.0
100.0
100.0
100.0
100.0
600.0
150.0
150.0
150.0
150.0
400.0
4,000.00
100.0
100.0
100.0
100.0
External Finance
National Counterpart In kind
Finance
152
Duration
4 years
Objective
Objectives (specific)
Justification
External
Finance
Funds
Activity
Follow up and
Evaluation
Risks and
Constraints
Sustainability of
Project
This project feeds into the current Sierra Leone Maritime
Administration’s mandate to supervise all maritime activities in the
country.
• Evaluate the present status of the physical, chemical and
biological characteristics of coastal harbour water for
sustainable management and control of ballast water
disposal in the ports of Sierra Leone
• Develop management options for the Sierra Leone Ports
Authority
• Provide long-term and short-term training and retaining
programmes for relevant personnel to implement the
management options
Uncontrolled ballast water disposal in Sierra Leone’s coastal
environment can pose a threat to its ecological stability and
diversity. During such uncontrolled disposal activity, introduction
of alien species may occur which may cause unpredicted changes to
the biodiversity of the coastal/marine water bodies. There is also the
risk of other types of pollution occurring from such activities.
Eliminating the risk of introduction of alien species and
improvement of the country’s capacity to monitor changes in the
coastal marine environment and to deal adequately with the issue of
ballast water management and control is the prime reason for the
conception of this project.
State
In kind
Private
External
Donor funding
• Conducting an assessment of the health status of our coastal
waters (particularly) within the Freetown Harbour
• Compilation of historical data on the characteristics of
relevant environment
• Evaluation of the adequacy and scope of the legal and
institutional instrument
• Application of appropriate clean-up and restorative measures
• Development of relevant human capacity
• Harmonization of approaches with other countries in the
region in order to facilitate cooperation
This could be done by competent consultants under the supervision
of the Sierra Leone Maritime Administration
Poor data base and inadequate human capacity may retard the pace
of appropriate interventions.
From the unset, the programme will be planned and conducted with
the involvement of all stakeholders who will also take over the
ownership at the end. The executing agency will provide yearly
budgetary provisions to ensure the sustainability of the project when
the donor aid comes to an end, in addition to stakeholders’
contribution.
153
TOGO
154
Fiche projet n°
Priorité
Titre du
Project
Localisation
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
extérieurs
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires
financiers
Coût estimatif
001 – Togo
Majeure
RÉDUCTION DE LA POLLUTION MARINE PAR LE
REJET DES DÉCHETS MINIERS DE PHOSPHATE DE
L’USINE DE KPEME
Kpémé sur le Littoral
SNPT, Direction de l’Environnement, GTVD
Gouvernement Togolais
BM, BOAD, BIDC, BAD et CEDEAO
ONUDI, PNUD
BOAD
Global
Détaillé
10.679.740 US$
Activités
Projet de demonstration
En dollar americain (US$)
Total
65.600
Etude et conception plan des unités
de décantation
Achat des équipements
Connexion entre les unités de
productions actuelles et les unités de
distribution
Unités de distribution
Canalisation interne entre unités de
distribution et bassin de
sédimentation
Bassins de sedimentation
Année 1
65.600
6.560
6.560
19.680
19.680
65.600
65.600
1.849.920
59.040
59.040
1.849.92
0
59.040
104.960
104.960
Unité de contrôle
144.380
144.380
Canalisation interne entre pompage et
unité de filtration
Canalisations internes de filtration
636.320
Canalisation interne entre bassin de
sédimentation et station de pompage
de boue
Station pompage de boue
59.040
636.320
314.880
314.880
6.560.000
6.560.00
0
721.600
Unité de filtration
Bande convoyeuse
Station de chargement
Total
721.600
72.160
10.679.740
155
72.160
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Objectifs
Objectifs
spécifiques
Justification
70 %
30 %
1 an
Date de démarrage
Dès acquisition du fianacement
Date de fin
Après 12 mois
L’objectif du présent projet est de construire une structure de traitement
de ces déchets pour une décantation des boues basée sur le procédé de la
floculation-coagulation. Les déchets solides recueillis seront stockés sur le
continent à des fins utiles. Ces déchets renferment des quantités
importantes d’argile, de métaux lourds et une fraction non négligeable
d’anhydrite phosphorique (jusqu’à 20 %). L’anhydrite phosphorique
présent dans les déchets sera ensuite traité pour être utilisé dans la
fertilisation des sols au Togo . Les résultats du présent projet pourront
s’appliquer à d’autres unités industrielles minières des pays du GCLME
étant donné que cette problématique fait objet de projet de démonstration
du Togo dans le cadre du projet GCLME.
• Réduire la pollution marine transfrontalière par le rejet des déchets
miniers par la construction des bassins de décantation
• Réhabilitation de la pêche dans la zone affectée par la pollution
marine, estaurer les habitats c^tiers dégradés par cette pollution
Le traitement des minerais de phosphates de Kpogamé et Hahotoé (Sud
Togo) se fait dans l’usine de Kpémé sur le littoral. Le procédé consiste à
éliminer la fraction silto-argileuses pauvre en anhydrite phosphorique
(P2O5) par criblage humide et hydrocyclonnage. Les déchets résultant sont
déversés directement dans la mer sans aucun traitement préalable. Ce
déversement crée une forte pollution optique et chimique transfrontalière
de l’eau de mer avec des impacts négatifs sur la qualité de cette dernière,
la pêche puis les habitats côtiers et marins.
L’objectif du présent projet est de construire une structure de traitement
de ces déchets pour une décantation des boues basée sur le procédé de la
floculation-coagulation. Les déchets solides recueillis seront stockés sur le
continent à des fins utiles. Ces déchets renferment des quantités
importantes d’argile, de métaux lourds et une fraction non négligeable de
P2O5 (jusqu’à 20 %). Le P 2O5 présent dans les déchets sera ensuite traité
pour être utilisé dans la fertilisation des sols au Togo. Les résultats du
présent projet pourront s’appliquer à d’autres unités industrielles minières
des pays du GCLME étant donné que cette problématique fait objet de
projet de démonstration du Togo dans le cadre du projet GCLME. Il fait
parti d’un des problèmes majeurs identifiés dans l’analyse diagnostique
transfrontalière (ADT) et dans le plan d’action stratégique (PAS) du
GCLME.
Financement Fonds État
20 %
Extérieur
Privé
10 %
156
Activités
Suivi-Evaluation
Risques et
contraintes
Exterieur 70 %
• Mise sur pied d’une équipe thématique
• Conception des plans et des structures
• Construction des structures
• Opérationnalisation du procédé
• Etude de valorisation des déchets produits
Ministère de l’environnement et des ressources forestières,
Manque de financement
Photo: Déversement des déchets miniers phosphatés dans la mer
157
Fiche projet n °
Priorité
Titre du Project
Localisation
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
extérieurs
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires financiers
Coût
Global
estimatif
Détaillé
002 – Togo
Majeure
LUTTE CONTRE L’EROSION CÔTIÈRE AUX POINTS
VULNÉRABLES DE LA CÔTE TOGOLAISE ENTRE
RAMATOU ET AGBODRAFO
Littoral Togo PK11 au PK36
Minsitère de l’Environnement et des Ressources Forestières
Université de Lomé
UEMOA, UNESCO, CEDEAO, BM
UEMOA, Université de Lomé
UEMOA, UNESCO, CEDEAO, BM
58.485,4 US$
Activités
Total
Conduire des études
techniques détaillées
précisant les
caractéristiques, le
fonctionnement des
l’ouvrages, l’élaboration
des Dossiers d’Appel
d’Offre (DAO).
Procéder à la réalisation
des ouvrages sur la base
des études de l’activité 1.
Suivi du déroulement
effectif des travaux.
Année Année
1
2
X
X
X
X
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Objectifs
Année
3
X
80 %
20 %
3 ans
Date de démarrage
Après
acquisitio
n des
fonds
Date de fin
3 ans
après le
démarrage
Le projet vise à réduire les effets de l’érosion côtière sur la zone
du PK11 au PK36 par la mise en place des ouvrages de protection
en vue de garantir l’intégrité de la zone et de promouvoir un
développement socio-économique durable.
158
Objectifs spécifiques
Justification
•
Sauver les habitations et les infrastructures longeant
la côte entre Ramatou et Agbodrafo
• Sauvegarder les habitats côtiers en dangers
Le Togo est confronté à de sérieux problèmes d’érosion côtière
caractérisés par le recul spectaculaire de trait de côte. Ce recul se
présente comme une réponse directe aux aménagements
hydroélectriques (barrage d’Akosombo) et à la construction du
port autonome de Lomé. Ces conséquences se traduisent entre
autres par la disparition des habitats côtiers et des infrastructures
(routes, hôtels, habitations etc). C’est le cas aujourd’hui de la zone
située entre Ramatou et Agbodrafo qui est sous la menace réelle.
Les conséquences pourraient être catastrophiques si rien n’est fait.
Face à cette situation préoccupante il a été décidé de poser des
ouvrages entre Ramatou et Agbodrafo. Les travaux constitueront à
poser soixante douze (72) épis distant 350 mètres sur la plage
entre Ramatou et Agbodrafo.
L’érosion côtière fait partie des problèmes majeurs identifiés par
l’ADT et le PAS du GCLME. Elle constitue une préoccupation
majeure du Plan d’Action nationale du Togo en ce qui concerne la
dégradation des habitats côtiers.
Financement Fonds État
10 %
Extérieur
Privé
10 %
Exterieur
80 %
Activités
• Conduire des études techniques détaillées précisant les
caractéristiques, le fonctionnement des l’ouvrages,
l’élaboration des Dossiers d’Appel d’Offre
• Sur la base des résultats issus des études techniques
précisant clairement la nature, les dimensions et les
caractéristiques des matériaux à utiliser de même que
les caractéristiques techniques et le fonctionnement des
ouvrages à réaliser
• à suivre du déroulement effectif des travaux sur le
terrain à travers les visites périodiques et régulières
dans la zone du projet (PK11 au PK36)
Suivi-Evaluation
Minsitère de l’Environnement et des Ressources Forestières,
Université de Lomé
Risques et contraintes Manque de fianacement
159
Fiche projet n
°
Priorité
Titre du
Project
Localisation
Organisme
Responsable
Partenaires
nationaux
Partenaires
extérieurs
Partenaires
Techniques et
Scientifiques
Partenaires
financiers
Coût
estimatif
003 – Togo
Majeure
DÉVELOPPEMENT DE LA PISCICULTURE ARTISANALE SUR LE
LITTORAL DU TOGO: PHASE PILOTE
Aného zone littoral
ONG AVETODE, Service de pêche
Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Université de Lomé
FAO, ONUDI, CITES
FAO, ONUDI
FAO, ONUDI, CITES
Global
Détaillé
860.000 US $
Coût en DUS
N° d’ordre
Activités
a.
Spécialiste en pisciculture
b.
Sensibilisation/ formation
/recyclage des pêcheurs et des
maraîchers ainsi que des
responsables politiques,
administratives,
traditionnelles et religieuses
c.
Equipement en matériels et
intrants performants de
pisciculture de maraîchage et
d’élevages associés
10.000
d.
Construction d’un marché de
vente de poisson équipé de
chambre froide
20.000
e.
Aménagement par la mise en
place d’ouvrages simples de
maîtrise de l’eau (puits
maraîchers et bacs)
50.000
f.
Mise en place de 5 bassins de
démonstration piscicoles
300.000
g.
Acquisition de matériels et
équipement pour la
transformation et la
conservation des produits
agricoles, de l’élevage et de
la pêche
150.000
160
10.000
20.000
h.
Construction d’une
provenderie
10.000
i.
Appui aux mutuelles
d’épargne et de crédits en
faveur des pêcheurs et
maraîchers
200.000
j.
Appui à l’expertise technique
par une ONG, un consultant
30.000
k.
Coordination et Suivi évaluation
60.000
TOTAL
Financement
Extérieur
Contre partie
nationale
Durée
Objectifs
Objectifs
spécifiques
860.000
80 %
20 %
2 ans
Date de démarrage
Dès acquision des fonds
Date de fin
Après 2 ans
Le but du projet est:
• d’améliorer la capacité d’adaptation des communautés de maraîchers
et de pêcheurs à faible revenu dans les zones vulnérables aux
changements climatiques par la promotion durable de la pisciculture
artisanale intégrée
• de protéger la côte togolaise contre l’érosion côtière et la dégradation
de la biodiversité biologique
• de reduire la pression anthropique sur les écosystèmes marins et
lagunaires
• Recruter un expert agro piscicole expatrié
• Sensibiliser et former les pêcheurs et maraîchers d’une part ; les
responsables politiques, administratifs, traditionnels et chefs religieux
d’autre part sur les conséquences de la dégradation de la biodiversité
marine et l’importance de la pisciculture durable, respectueuse de
l’environnement
• Identifier les zones à haute potentialité piscicole
• Mettre au point une stratégie de vulgarisation agro piscicole
responsable
• Promouvoir les technologies variées sur l’aquaculture étendue, semi
intensive et intensive (Etang, Bassins, Cages, Enclos, Cultures
associées etc)
• Renforcer et améliorer les infrastructures et équipements
d’exploitation technique Agro aquacole
• Développer les activités associées (maraîchages, élevages ...)
• Aménager 5 bassins piscicoles intégrés à l’élevage (de volailles,
porcins, lapins) à titre démonstratif et agro pédagogique
• Appuyer la construction d’une provenderie équipée pour la
production et la distribution d’aliments granulés à poissons
161
•
Justification
Financement
Extérieur
SuiviEvaluation
Risques et
contraintes
Améliorer les conditions de commercialisation du poisson par la
création d’une criée et la construction d’un marché disposant
d’installations de stockage et d’étals appropriés
• Appuyer la transformation et la conservation des produits agricoles,
de l’élevage et de la pêche
• Initier un noyau de pisciculteurs à la maitrise technique élevée
(pisciculteurs témoins) pour la relève à terme du projet
• Intégrer les femmes aux activités agro piscicoles et leur faciliter
l’accès à la terre, aux crédits au même titre que les pisciculteurs
• Lancer un programme de crédit pilote en faveur des pisciculteurs
organisés en réseau
• Vulgariser les textes législatifs et réglementaires en matière de pêche
et d’aquaculture
La pêche artisanale est très peu développée au Togo et les personnes
pratiquant cette acticité vivent mal de leurs efforts. Les pêcheurs composés
d’hommes, de femmes et de jeunes constituent l’un des groupes les plus
vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques. L’élévation du
niveau de la mer est la cause de fréquentes inondations et érosions dans la
zone du littoral au sud du pays.
La promotion de la pisciculture artisanale comme source d’emplois et
d’activités génératrices de revenus permettra de réduire la pauvreté, de
renforcer les capacités d’adaptation des pêcheurs et maraîchers aux effets
néfastes des changements climatiques et d’arrêter les activités qui accélèrent
l’érosion marine.
Fonds
État
10 %
Privé
10 %
Exterieur
80 %
Ministère de la pêche et Ministère de l’Environnement
Manque de Financement
162