Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)

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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
octobre - décembre 2012
Le Cri du Port
8 rue du Pasteur Heuzé
13003 Marseille
Infoline : 04 91 50 51 41
www.criduport.fr
contact presse :
tel : 06 08 91 61 13
[email protected]
Dossiers de presse et visuels en téléchargement sur la page :
http://www.criduport.fr/pages/prompt.html
Le Cri du Port - octobre - décembre 2012
Date
Programmation
Page
26/09
Ouverture de saison / Le Cri du Port et Le Parvis des Arts
3
Jazz sur la Ville - édito
4
19:30 -Vernissage
de l’exposition : Le Jazz et la Ville de
l’artiste brésilien BINHO / Le Cri du Port et Le Parvis des Arts
20:30 - HKBM ORCHESTRA
5
11/10
20:30 - NIR
10
13/10
16:00 - REGINA
19/10
21:00 - Film
4/10
FELDER QUARTET / Le Cri du Port
8
CELIA / Bibliothèque du Merlan
13
: MICHEL PETRUCCIANI
de Michael Radford / Cinémarseille Alhambra
14
21/10
18:00 - CARLOS
15
26/10
20:30 - MIKE STERN + DIDIER LOCKWOOD BAND
FEAT. ALAIN CARON & LIONEL CORDEW / Espace Julien
19
9/11
Le Mur du Son
/ Nomad’ Café / Dans le cadre de la 5e édition du
Festival sur le Fil organisé par le Parvis des Arts
23
15/11
PIERRE DE BETHMANN QUARTET / Le Cri du Port
24
22/11
MANUEL ROCHEMAN / OLIVIER KER OURIO Duo
Hommage à Bill Evans & Toots Thielemans / Le Cri du Port
26
26/11
WORLD KORA TRIO/ Cité de la Musique de Marseille
29
06/12
JAZZ EN SCENES 14ème Edition
EYM Trio / OPUS NEO 1 / Le Cri du Port
33
Infos pratiques
36
BICA’ AZUL / Le Cri du Port
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
Le Parvis des Arts et le Cri du Port
8 rue du Pasteur Heuzé Marseille 3e
Ouverture de Saison 2012/2013
Mercredi 26 septembre
20h30 : Verre de l’amitié.
21h00 : Présentation des différentes compagnies et événements de la saison agrémentée
d’extraits de certains spectacles.
22h00 : concert de musique Soul-rock avec Amélia Ray (from San Francisco)
Californienne installée à Madrid, voilà déjà un ingrédient qui aiguise la curiosité.
C’est en effet dans la capitale espagnole qu’Amélia Ray à déposé ses valises
pleines d’influences jazzy et de soul. Mais elle franchit aisément la barrière des
styles musicaux s’appropriant avec finesse et malice des classiques de Roxy Music
ou de Jellyfish. Son septième album, « On » contient des titres qui ont tous la force
de single potentiel, abordant des thèmes graves, comme les violences au Kenya
sur Eldoreth, mais aussi reprise de Otis Redding (« Cigarette and coffee »).
Des fourmis dans les pattes, elle parcourt l’Europe pour soutenir cet opus. Avec
douceur et simplicité, elle perpétue la tradition Motown en la dépoussiérant de
tous clichés et de tous accents passéistes. Emma Satyagrapha (INTRAMUROS)
(libre participation)
Entrée libre
Restauration possible sur place
INFORMATIONS / RESERVATIONS :
Le Parvis des Arts
04 91 64 06 37
[email protected]
http://parvisdesarts.over-blog.com
Le Cri du Port / Le lieu de tous les JAZZ (s)
04 91 50 51 41
[email protected]
www.criduport.fr
Deux espaces culturels, pour une adresse commune :
8, rue du Pasteur Heuzé
13003 Marseille
-3
Jazz sur la Ville…
7 ans déjà et cette édition nous promet encore de belles balades nocturnes ! Ce festival vous permet de sillonner la cité phocéenne, en découvrant les différentes facettes du Jazz à Marseille.
Jazz sur la Ville c’est un collectif indépendant ouvert et atypique composé de lieux, d’associations, de personnalités et de
producteurs amoureux du jazz.
Jazz sur la Ville c’est 20 lieux, plus de 30 évènements et près de 100 artistes !
Un jazz de tous bords, avec des ramifications vers l’Afrique, les Etats-Unis, s’étirant du hard bop à l’électro, qui fait la part
belle aux artistes régionaux autant qu’internationaux.
Un jazz vivant, ouvert qui puise dans ses racines en étant totalement ancré dans notre temps!
Un jazz qui ressemble à Marseille, port ouvert sur le monde où le métissage est de rigueur… où la pluralité et la différence
sont une force.
Membre fondateur de Jazz sur la Ville,
toute la programmation d’octobre
du Cri du Port s’inscrit
dans la 7ème édition de la manifestation.
http://www.jazzsurlaville.com
-4
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
jeudi 4 OCTOBRE au dimanche 4 novembre 2012
dans le cadre de la 7e édition de
19h00 - LE CRI DU PORT / LE PARVIS DES ARTS
Le Jazz et la Ville exposition du peintre Binho
BINHO
site de l’artiste :
www.facebook.com/BinhoRJ
Vernissage le jeudi 4 octobre à 19h00
Fabio Cerqueira alias Binho, est né dans la banlieue nord de Rio de
Janeiro. Dès ses treize ans il commence à s’approprier les techniques
de peintures à la bombe mais le chemin qui le mènera jusqu’au graffiti est long. Après des études de design il devient styliste, créateur
de deux marques et propriétaire d’un magasin de vêtements dans un
des centres commerciaux de la zona sul (quartiers chics Carioca.) Sa
relation avec « l’élite » lui ouvre chaque jour d’avantage les yeux sur
la division et les inégalités régnant au sein de la société brésilienne.
Se sentant de moins en moins à sa place, menacé et sous pression
dans ce milieu il s’en éloigne peu à peu afin de se rapprocher d’un
mode de vie plus simple. A la recherche d’authenticité et avec le désir
d’être, au delà d’un artiste, un citoyen militant, il commence à se
consacrer à l’art de rue.
A partir de 2007, ses images envahissent la banlieue de Rio, son art
est dédié à la zona norte, au centre ville et aux communautés (favelas), espaces les plus populaires et marginalisés.
Lieu - Le Cri du Port / Le Parvis des Arts
8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3e
infoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr
ouverture du lundi au vendredi et les soirs de spectacle.
Les graffitis de Binho sont avant tout vivants. Dans un style initialement inspiré par le cartoon, parfois humoristique, d’autre fois politique et toujours poétique il perçoit dans les scènes du quotidien ces
petites choses qui font de chaque personne un personnage..
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Psychédéliques et symboliques ses travaux déforment la réalité et recréent un univers onirique à l’intérieur duquel des êtres
mutants s’expriment : mi oiseau - mi humain, végétaux parlants, hommes aux membres fous se rencontrent pour dénoncer le
ridicule de la vie ou pour transmettre des messages de paix. Jamais beaux ni laids, loin de la perfection, entre rêve et vérité
ces personnages sont des allégories faisant référence à la complexité et aux excès du monde actuel (Babylone). L’artiste est
un exemple de cette complexité .
D’un côté il condamne sévèrement Babylone, fuyant des valeurs qu’elle promeut en ce qui concerne son mode de vie, de
l’autre il l’occupe en tant que guérillero urbain. Elle lui est nécessaire puisque en même temps qu’elle est source de déceptions, frustrations et tristesse elle est la cause du questionnement, de la révolte de la création et de l’évolution.
Son art ne préserve personne mais il est destiné à tous ceux qui se confrontent aux problèmes des grandes métropoles.
Comme tout artiste brésilien qui se respecte, Binho joue son rôle, à travers son art il conscientise, et à la fois allège le quotidien de ces maux. Il nous offre au coin de la rue un peu de rêve et de magie.
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LA STAMPA : Italie Un autre regard
11/09/2012 - STREET-ART E ARTE CONTEMPORANEA IN BRASILE
Graffiti Brésilien
MAURO VILLONE
Rio de Janeiro, autant que Sao Paulo et d’autres villes brésiliennes deviennent de plus en plus des galeries à ciel ouvert. Et les
raisons sont diverses. En premier lieu Rio de Janeiro est littéralement tapissé de graffitis de «grafiteiros» de très haut niveau,
qui mériteraient des performances et des expositions aussi bien dans les galeries et musées de New-York que du
monde entier.
A Rio, les graffitis sont omniprésents et de qualité, ils sont devenus une attraction touristique. Depuis plusieurs années les «
grafiteiros » sont parfaitement autorisés à s’exprimer dans tout le Brésil et, à Sao Paulo plutôt qu’être recherchés par la police
et devoir exprimer secrètement, ils le font avec le soutien des institutions et des entreprises immobilières qui les
emploient pour décorer des gratte-ciel en entier.
Pour maintenir leur créativité intacte et leur liberté d’expression, ils sont devenus des petits entrepreneurs en liaison avec
des usines graphiques aptes à réaliser des oeuvres de proportions gigantesques. Street-art véritable qui avec la nourriture,
la musique, l’artisanat, la danse et autres performances, apportent à Rio mais aussi à beaucoup d’autres centres brésiliens,
une manne pour les amateurs d’art, de la vie de rue et de la photographie.
L’exposition Art Rio Fair ne l’a pas ignoré. Ainsi, au-delà des 7.500 mètres qui correspondent à son siège central, 20 événements en parallèles sont prévus dans un circuit aussi en plein air. La foire sera inaugurée le mercredi 12 septembre à 15
heures avec un événement qui se situe parmi les plus grand événements de pointe de l’art mondial. Sont attendues 120
galeries du monde entier, (seulement une Italienne) et au moins 60 mille visiteurs, (46 mille l’an dernier).
On prévoit une dépense de 60 millions d’euros de la part des collectionneurs, (l’an dernier 48 millions), et on évalue que
la plus grande partie de ce business sera consumée dans le premier quart d’heure des ventes. La photographie historique
italienne sera représentée par une exposition de Mario Giacomelli.
Le panorama d’art contemporain proposé est vaste. J’avais déjà parlé, il y a quelques mois de cet important événement, et
sa sélection est déjà en phase de se terminer. Pour 2013, il reste évidemment tout le temps disponible pour s’inscrire et nous
conseillons vivement aux galeries italiennes de profiter de cette occasion d’un marché en croissance générale sur le
front des investissements d’art.
Rio de Janeiro n’est pas que seulement la ville merveilleuse et de la samba, mais aussi une ville olympique et une ville d’art.
Cela ne signifie pas que tout soit en train d’aller bien comme veut bien le faire croire le gouvernement brésilien et ce sujet je
le traiterai prochainement dans mon blog personnel Unaltrosguardo.wordpress.com.
D’autre part le Brésil et Rio, avec ses alentours sont encore une destination extraordinaire et peu connue des voyageurs
européens.
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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
dans le cadre de la 7e édition de
jeudi 4 OCTOBRE 2012
20h30 - LE CRI DU PORT
HKBM ORCHESTRA (Big Band Jazz)
Marie Gottrand (direction, composition, arrangement, piano)
Sylvain Avazeri (trompette)
Gérard Murphy (sax. alto, clarinette)
Alex Lantieri (sax. ténor, clarinette)
Pascal Aignan (sax. ténor)
Bruno Sallandrouze (trombone)
Wim Welker (guitare)
Adrien Coulomb (contrebasse)
Julien Heurtel (batterie)
site des artistes :
http://hkbm.free.fr/marie.htm
Première du Nonette dirigé par Marie GOTTRAND
HKBM Orchestra est issu de la rencontre de musiciens lors de
leurs études à l’IMFP de Salon de Provence. A l’origine créé pour les
besoins de la classe de composition et d’arrangement, cet orchestre
s’est très vite imposé comme une nécessité : création et mélanges
des influences. HKBM a choisi son nom en hommage à Michel Zénino
(musicien et enseignant à l’IMFP) et son expression : « Ne vous faites
pas Hara Kiri avec une banane molle ! »
Lieu du Concert - Le Cri du Port
8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3e
infoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr
Billetterie :
Tarifs : normal 12 € / réduit 10 €
www.criduport.fr / www.digitick.com
Fnac, Carrefour, Géant
Espaceculture_Marseille
HKBM Orchestra, un véritable groupe dans lequel les goûts de chacun peuvent se rencontrer au bénéfice de l’éclectisme collectif !
Le Jazz est au rendez-vous, le Jazz sur lequel a déteint toute une panoplie de musiques qui font de chaque musicien un électron chargé
d’histoires.
« Ne vous faites pas Hara Kiri avec une banane molle ! », sage conseil
joliment imagé d’un maître en la matière (en matière de musique et
non pas de banane bien sûr), car on sait combien la musique est un
art de tous les instants, un art qui implique un amour inconditionnel
de la part des musiciens comme de leur public.
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Les musiciens du HKBM Orchestra
Marie Gottrand - composition, arrangement, direction, piano
Partie pour des études de chimie, c’est en écoutant Mingus, Monk, Bill Evans que Marie a sa révélation avec le Piano, et là s’en est fini
avec la chimie. Après 4 années d’étude classique au Conservatoire de Sète avec pour professeur Jean-Jacques Di Tucci, elle passe 3 ans à
l’IMFP et obtient son diplôme en 2009. Elle étudie dans cette école de Jazz la composition et arrangements avec Michel Zenino et Gérard
Maurin. D’influence Jazz, Oliver Nelson, Gil Evans, mais aussi Boby Lapointe, Boris Vian et bien d’autres, elle accompagne beaucoup les
chanteurs, avec notamment en 2010 une tournée en Algérie au sein du trio XXlles. Après avoir fait partie du Ze Big Band, elle se lance
dans la composition et l’arrangement en partenariat avec Alexande Lantieri, avec pour première création le groupe HKBM, un nonette
issu de ses rencontres à l’IMFP.
Julien Heurtel - batterie
Diplômé de l’IMFP, Julien prépare actuellement sa médaille Jazz au Conservatoire de Marseille. Il a étudié avec de nombreux professeurs:
Joseph Crimi, Michel Zenino, Thierry Lutz, Alain Coufignal. Batteur du quartet Kempachy, du groupe de reggae Amandla ! Le Ze Big Band,
il poursuit son parcours de musicien en jouant dans des groupes d’influences diverses, de la Pop, en passant par le Rock, la Funk, le
Jazz, et la Chanson française.
Adrien Coulomb - contrebasse
Adrien débute la contrebasse à 8 ans et la délaisse à 12 ans. Il découvre le jazz et la musique actuelle à 15 ans en tant que bassiste
électrique à la MJC de Martigues avec une bonne équipe de musiciens (il y rencontre Julien Heurtel, batteur du HKBM) et de très bons
professeurs. Elève de l’IMFP de 2005 à 2007, où il reprend la contrebasse, il fait partie du Ze Big Band. Diplômé EMEN (diplôme Européen de musique jazz) en 2010. Après études auprès de ses mémorables professeurs (Les frères Levan, Gérard Murphy, Claude Basso,
David Dupeyre, Michel Zenino) il poursuit sa route en jouant au sein du Quartet Kempachy.
Sylvain Avazeri - trompette
Issu de la classe de jazz du CNR de Marseille, Sylvain Avazeri fait partie du Jazz-Ensemble de Marseille, dirigé par le tromboniste Philippe
Renault. On le retrouve aussi dans des formations plus groove tel Jazz Funk.
Bruno Sallandrouze - trombone
Le moins que l’on puisse dire est que Bruno est un musicien très actif sur la scène française : ancien membre des Raspigaous avec qui il
tourne durant plus de 250 concerts, il enchaîne également les concerts et séances de studio avec le Gugus Band (fanfare marseillaise),
Massilia sound system et Fred Kholer. Il travaille régulièrement au sein de l’orchestre Solaris depuis 2005. Un joli parcours, qui ne l’empêche pas d’approfondir ses études musicales. Titulaire du prix fédéral de clairon basse et du DFE de trombone, il arrive à l’IMFP en
2000 et travaille sous la direction de Francesco Castellani célèbre maître en matière de trombone et de musique. Il y rencontre bientôt
le reste de la troupe HKBM.
Alex Lantieri - saxophone ténor, clarinette
Après des études au conservatoire de musique d’Aix en Provence et d’Hyères, il obtient son FNEIJMA, diplôme de musique actuelle. Il
entre ensuite comme élève à l’IMFP où il enseignera par la suite. Tout au long de son parcours il travaille avec les professeurs Georges
Vincent (conservatoire d’Hyères), Patrick Torreglosa, Jean-François Bonnel, Michel Zénino et Gérard Maurin (IMFP). D’influence musique
actuelle, il joue de son sax et clarinette dans divers groupes sur la France entière : Fada Tribu, DOQ (Dear Old Quintet), il fait partie du
Ze Big Band. Il se lance en 2010 dans la composition et l’arrangement avec Marie Gottrand. Ils font ensemble leur première création
avec le HKBM.
Pascal Aignan - saxophone ténor
Diplômé de l’IMFP en 2009, Pascal joue dans différents Big Band autour d’Aix-en-Provence et fait partie du Ze Big Band. D’influence Jazz
avec Dexter Gordon, John Coltrane, Joe Henderson, il crée son quartet Liptik avec partenaires : Julien Heurtel à la batterie, Adrien Coulomb
à la contrebasse et Ludo Pradarelli au piano.
Gérard Murphy - saxophone alto, clarinette
Né à Dublin en 1960, il entre au conservatoire à 11 ans où il étudie la clarinette pendant 10 ans. En 1984, il commence à jouer du saxophone en classe de jazz à Marseille et obtient la médaille d’or en 1989. Il exerce ses talents dans diverses formations et participe à de
nombreux festivals et concerts, tant en France qu’en Europe. C’est au sein du groupe Tangora qu’il s’affirme et participe aussi au Tentet
du Cri du Port, au Saragossa Quartet et au groupe Wankatao. Sa culture irlandaise apporte à son jeu un phrasé particulier lui
permettant de survoler une rythmique dynamique pour laisser place à de très belles envolées d’improvisation. Au fil du temps on le
retrouve dans les premières parties de Steve Coleman, Dee Dee Bridgewater, Miles Davis, Ultramarine.
-9
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
jeudi 11 OCTOBRE 2012
dans le cadre de la 7e édition de
20h30 - LE CRI DU PORT
NIR Felder Quartet
Nir Felder (guitare)
Aaron Goldberg (piano)
Massimo Biocalti (contrebasse)
Obed Calvaire (batterie)
site des artistes :
http://nirfelder.com
http://aarongoldberg.com
Liens youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=jBZ9zZXoOBk&feature=re
lated
http://www.youtube.com/watch?v=zYy4D9ygb9s&feature=re
lated
A écouter :
Golden Age / Naïve 2012
Lieu du Concert - Le Cri du Port
8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3e
infoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr
Billetterie :
Tarifs : normal 12 € / réduit 10 €
www.criduport.fr / www.digitick.com
Fnac, Carrefour, Géant
Espaceculture_Marseille
En tournée européenne pour la sortie de son album Golden Age
Présenté comme le prochain grand guitariste par la célèbre radio
américaine NPR, salué par le New York Times comme un jeune prodige, et surnommé incroyable par le quotidien montréalais The Gazette,
l’étoile montante du jazz Nir Felder fait des vagues sur la scène New
Yorkaise depuis son arrivé en ville.
Parmi les nombreux musiciens qu’il a accompagné on retrouve Greg Osby, Esperanza Spalding, Terri Lyne Carrington,
Meshell Ndegeocello, Cindy Blackman ainsi que des spectacles avec Jack DeJohnette, Dianne Reeves, Stanley Clarke et
Black Sheep dans des lieux dont Radio City Music hall et le Village Vanguard ainsi que les télévisions nationales NBC et Fox.
Nir Felder a su s’imposer en tant que figure incontournable du jazz
international par sa capacité à rassembler toutes les générations
autour d’une musique qui alterne entre jazz et rock, tradition et modernisme. Son premier album en leader, Golden Age (Naïve) est
attendu pour cet automne. Il sera en Europe à cette occasion afin de
présenter son nouveau répertoire.
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Nir Felder - guitare
Surnommé « le prochain grand guitariste de Jazz » par NPR, salué par le New York Times comme un « jeune prodige », et
qualifié «d’incroyable » par le quotidien montréalais The Gazette, Nir Felder fait partie des nouvelles voix incontournables en
guitare jazz.
Ayant grandi dans la banlieue de New York, Felder a passé sa jeunesse à jouer dans des groupes de rock, tout en découvrant
le jazz dans le magasin de disques local. Après avoir étudié à Berklee College of Music à d’une bourse, Felder a déménagé
à New York en 2006 et est rapidement devenu l’un des sideman les plus prisés de la ville. Il a notamment accompagné : Esperanza Spalding, Terri Lyne Carrington, Greg Osby, Eric Harland, Jose James, Meshell Ndegeocello, Cindy Blackman et Chuck
Mangione et joue avec Jack DeJohnette, Dianne Reeves, Bobby McFerrin, Stanley Clarke, Lizz Wright, Matisyahu et Black Sheep
dans des lieux tels the Radio City Music Hall et le Village Vanguard ainsi que les télévisions nationales NBC et Fox.
Encouragé par les éloges sur son style unique, il cherche alors a créer sa propre musique et forme son groupe en 2010 avec
lequel il joue toutes les deux semaines en résidence à New York, au 55 Bar.
Il continue à jouer avec les plus grands talents de la ville, comme : Kevin Hays, Aaron Parks, Aaron Goldberg, Uri Caine, Ben
Street, Matt Penman, Scott Colley, James Genre, Tim Lefebvre, Nate Smith, Mark Guiliana, Shawn Pelton, Ali Jackson, Keith
Carlock, Anton Fig, et les membres de Brazilian Girls, Dub Trio, Snarky Puppy et Kneebody parmi beaucoup d’autres.
Il décide alors de se concentrer sur l’enregistrement de sa propose musique et réunit Aaron Parks, Matt Penman, et Nate
Smith au Sear Sound en Septembre 2011. Le groupe a une chimie très forte et solide qui a été magnifiquement capturée en
deux jours d’enregistrement par l’ingénieur Chris Allen et masterisé par l’ingénieur et producteur légendaire Bob Power (The
Roots, Erkyah Badu, D’Angelo, Tribe Called Quest, Meshell Ndegecello).
L’album, très attendu, « Golden Age », traite de sujets tels les bouleversements politiques, culturels et technologiques, d’ennui
et de rédemption, de paradis perdu puis retrouvé, tout en brouillant les frontières entre le jazz et le rock, le hip-hop et la
pop.
Aaron Goldberg - piano
Né en 1974, à Boston, (Massachusetts), il vit actuellement à Brooklyn (New York).
Il étudie le piano dès ses 5 ans avec Bob Sinicrope de la Milton Academy , et le saxophone avec Jerry Bergonzi.
En 1991, alors âgé de 17 ans, il étudie à la New School for Jazz and Contemporary Music avant d’intégrer l’Université d’Harvard, où il remporta the International Association of Jazz Educators’ Clifford Brown/Stan Getz Fellowship Award et devint
membre du programme Betty Carter’s Jazz Ahead. Diplomé d’Harvqard en 1996, il se produit régulièrement et notamment
avec le saxophoniste Joshua Redman.
Plus récemment il a tourné et/ou enregistré avec Kurt Rosenwinkel, Madeleine Peyroux, le quartet de Wynton Marsalis, on note
aussi les musiciens : Guillermo Klein, Terry Gibbs and Buddy DeFranco, John Ellis, Jimmy Greene and Eli Degibri.
Son premier album en leader est Turning Point.
Un merveilleux jeune pianiste ! Goldberg possède une technique exceptionnelle. Il sait lâcher des improvisations stupéfiantes.
Et quand il interprète d’autres grands du jazz, il exprime un ressenti personnel.
Discographie :
en leader
Turning Point (1999) , Unfolding (2001), Worlds (2006), Home (2010)
en co-leader
Live in Sevilla (feat. Mark Turner) (2003) Oam Trio , Flow (2002) Oam Trio
Trilingual (1999) Oam Trio
Plus de 33 albums comme sideman
Avec Terry Gibs, Jimmy Greene, Magali Souriau (from Marseille), Joshua Redman, John Ellis, Ruben Rogers....
- 11
Massimo Biocalti - contrebasse
Born December 22, 1972 in Stockholm, Sweden, Massimo Biolcati grew up in Sweden and Italy. He began his musical career
at age 16, performing jazz on acoustic bass in Torino, Italy. For five years he studied both classical and jazz bass while performing at area festivals and clubs. At age 21, Massimo returned to Sweden to study at the Royal Music Academy of Stockholm.
He soon became a presence on the local jazz scene, appearing with an array of musicians at the city’s most important jazz
clubs and festivals. He also played with several Scandinavian folk music groups. At age 23, Massimo received a scholarship
to Berklee College of Music and moved to Boston. There he performed and recorded with some of the best jazz musicians in
town including such masters as George Garzone, Jerry Bergonzi, Mick Goodrick and Bob Moses.
After five years in Boston, Massimo was selected for the Thelonious Monk Institute of Jazz at the University of Southern
California where he recieved his Master’s Degree in Music and got the chance to study and perform with Jazz giants such as
Dave Holland, Wayne Shorter, Herbie Hancock, Kenny Barron, John Scofield, Christian McBride, Lewis Nash, Mark Turner and
many others.
After finishing the Thelonious Monk Institute, he moved to New York City where he quickly joined the NY music scene and started
to play with his peers in addition to estabished masters such as Terence Blanchard, Paquito D’Rivera and Ravi Coltrane among
others.Currently Massimo shares his time between touring the world and being in New York where he regularly performs and
records.
Performance and recording credits : (in alphabetical order) Jeff Ballard, Kenny Barron, Terence Blanchard, Michael Buble’,
Ravi Coltrane, Hal Crook, Paquito D’Rivera, Russell Ferrante, George Garzone, Dave Grusin, Jeff Hamilton, Herbie Hancock, Bob
Moses, Kurt Rosenwinkel, Dave Samuels, John Scofield, Wayne Shorter, Luciana Souza, Jeff ‘Tain’ Watts, Lizz Wright.
Au sujet de l’album Persona de Massimo Biolcati
Les sommets du jazz, représentés par toutes les pointures qui se croisent ici, sur ce bel album. Le chef d’orchestre de cette
aventure est le contrebassiste Massimo Biolcati, qui a longtemps joué dans l’ombre des autres. Pas n’importe quels autres
non plus : Dave Holland, Wayne Shorter, Herbie Hancock, Kenny Barron, John Scofield pour n’en citer que quelques uns. Massimo Biolcati est né à Stockholm, a grandi en partie en Italie, appris la musique classique dans les académies et le jazz dans
les clubs, mais est aussi passé par la Berklee School de Boston et le Thelonious Monk Institute of Jazz de Californie. Cet album
a comme source d’inspiration le film “Persona” de Bergman. “C’est l’un de mes films préférés. Sa façon d’explorer la dualité
des personnages, l’opposition présupposée qui en découle mais qui finalement dépasse le simple conflit bien-mal, noir-blanc,
m’a inspiré pour trouver l’organisation propice de ma musique, en double. Il s’agit d’une distinction plus subtile qui, au final,
fait se fondre les deux faces. C’est ainsi que j’ai voulu diviser ma musique en deux groupes de cinq thèmes : d’un côté le mouvement, de l’autre le calme. Et ce afin de travailler toujours autour de la différence masculin / féminin sans aucune connotation
négative. (…)”. Pour cette belle idée, Massimo Biolcati s’est entouré du très courtisé Lionel Loueke (invité récemment par
Dianne Reeves lors de son concert sur RTL), mais aussi de Peter Rende, Jeff Ballard et de deux voix sublimes, chacune sur un
titre : Lizz Wright* et Gretchen Parlato.
“Persona” – Obliqsound / Abeille Musique – 2008
A lire aussi :
sur citizenjazz http://www.citizenjazz.com/Massimo-Biolcati.html
sur lesdnj
http://www.lesdnj.com/article-19601954.html
Obed Calvaire - batterie
A Miami native, percussionist Obed Calvaire graduated from the New World School of the Arts, a public high school in Miami-Dade County, received a scholarship to attend the Manhattan School of Music and graduated in 2002 having earned his
bachelor’s degree in music in three years. Got his masters in 2005. While studying, Obed maintained a busy performance
schedule and during the course of his still young career he’s already played with some of the leading jazz artists of the day
including Wynton Marsalis, Eric Reed, Buster Williams, Liz Wright, Mark Murphy and for several years has brought his talents
to the drum chair with the Clayton Brothers Quintet.
- 12
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
dans le cadre de la 7e édition de
Samedi 13 OCTOBRE 2012
16h00 - Bibliothèque du Merlan
Regina Celia
Regina Celia (chant, percussions)
Simon Bolzinger (piano)
Changement de programmation (ELSY FLERIAG 4tet annulé)
Chant du Brésil
Regina Celia
Concert produit par la Ville de Marseille avec le
soutien du Cri du Port.
chant, percussions . Venue de Rio, une voix fluide et puissante comme
une rivière qui prend sa source dans le mystère et la force de la nature. Chanteuse brésilienne, notamment avec le groupe TUPI NAGO,
comédienne depuis plus de 30 ans, elle a chanté et joué au théâtre
au Brésil, à Paris, à la Réunion... son intention est de divulguer la
musique brésilienne inconnue du public européen.
Son thème préféré : la mer… Répertoire… avec des perles de la
musique populaire brésilienne….
Simon Bolzinger
Lieu du Concert - Bibliothèque Le Merlan
Centre commercial , Av Raimu. Marseille 14e
infoline 04 91 12 93 60 - www.bmvr.marseille.fr
Entrée libre
Pianiste, compositeur, arrangeur, Simon Bolzinger est un passionné
des musiques traditionnelles, qu’il retranscrit au piano, ou réécrit
pour orchestre, dans le respect des traditions et la recherche de
l’authenticité. De formation classique et jazz, il s’intéresse principalement aux cultures d’Amérique du Sud et des Caraïbes.
Directeur artistique de l’Association PICANTE à Marseille, il y organise
chaque année les Rencontres Tambor y Canto, autour des
musiques traditionnelles, ainsi que des échanges internationaux qui
débouchent sur la production de spectacles et de disques. Il promène
son piano depuis vingt ans dans les musiques traditionnelles méconnues d’Amérique du Sud : d’abord le Vénézuela, puis Cuba, le Pérou
et le Brésil sont autant de découvertes musicales qu’il entreprend
avec passion, à la recherche de ces mélodies inconnues d’Europe.
- 13
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
Vendredi 19 OCTOBRE 2012
dans le cadre de la 7e édition de
21h00 - ALHAMBRA CINÉMARSEILLE
Michel Petrucciani FILM DE MICHAEL RADFORD
2011/ 90 minutes
Titre original : Michel Petrucciani –
Body & Soul Productions : Les Films d’Ici
Coproduction : Arte France Cinéma
site :
http://www.unifrance.org/film/32201/michel-petrucciani
Bande annonce sur You Tube :
http://www.youtube.com/watch?v=H3as633GzUc&featur
e=player_embedded
Le premier artiste de jazz français qui signa chez
Blue Note
Production : l’Alhambra Cinémarseille et Le Cri du Port
Lieu du Concert - Alhambra Cinémarseille
2, rue du Cinéma. Marseille 16e
infoline 04 91 03 84 66 [email protected]
www.alhambracine.com
Billetterie :
Tarifs : normal 5 € / réduit 3 €
Passionné, génial, entier, amoureux de la vie et des femmes,
Michel Petrucciani était tout cela à la fois. Mais il a surtout prouvé que
l’homme pouvait surmonter la fatalité. Atteint de la maladie des os de
verre, qui limita sa croissance, Petrucciani a toujours refusé de se
complaire dans la souffrance, porté par un insatiable appétit de vivre
et par le jazz qui l’habitait. Michel Petrucciani surmonta son handicap
et devint un artiste de renommée internationale.
Grâce à des témoignages drôles et émouvants et à des images d’archives souvent inédites, Michael Radford évoque le parcours d’un
artiste hors du commun qui voulait seulement « marcher sur la plage
avec une femme à ses côtés »…
Ce documentaire interroge aussi sur la nature de la créativité. Quelles
sont les sources d’une inspiration sublime et comment se manifestent-elles ?
- 14
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
dans le cadre de la 7e édition de
DIMANCHE 21 OCTOBRE 2012
18h00 - LE CRI DU PORT
Carlos bica AZUL
Carlos Bica (contrebasse)
Frank Möbus (guitare)
Jim Black (batterie)
site de l’artiste :
http://www.carlosbica.com
A écouter :
Things About (CF 239 / Clean Feed / 2011
xxx xxx
Le musicien et compositeur Carlos Bica est une référence dans le
panorama du Jazz européen, notamment aux commandes de son trio
Azul. Son premier album Azul (1996) est considéré par la critique
comme l’un des meilleurs albums portugais de Jazz.
Ces trois musiciens nous proposent une musique vive d’une fraîcheur
et d’une poésie irrésistibles, entre folk, pop et jazz. Après quinze ans
d’existence, leur 5ème opus, Things About, enregistré à Berlin en
juillet 2011, nous réserve un mix encore plus alerte et créatif de jazz,
d’improvisation, de rock et de fado.
Carlos Bica a partagé la scène avec Alexander von Schlippenbach,
Albert Mangelsdorf, Joey Baron, John Zorn, Paolo Fresu, Markus
Stockhausen… Jim Black avec Dave Douglas, Ben Monder, Ellery
Eskelin… Franck Möbus avec Ray Anderson, Louis Sclavis, Marion
Brown et beaucoup d’autres…
« Ce mélange de guitare rock impassiblement ironique, de jazz différencié, de groove subtil et d’éléments folk portugais, séphardiques, et nord
africains, laisse tous les tiroirs doucement ouverts d’étonnement grâce à
son influence magique, développe une ambiguïté groove douce et presque
transe, dont il est d’autant plus difficile de se priver plus on l’écoute longtemps. » Jazzpodium
« Les images qui naissent ainsi se mêlent à une sorte de musique de film,
sauf que l’histoire qui s’y déroule a une fin très incertaine. » Frankfurter
Allgemeine
Lieu du Concert - Le Cri du Port
8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3e
infoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr
« Toutes les facettes entre rêveur-éthéré et rock poignant... Une musique
merveilleusement variée, pleine de chaleur, de cordialité et de profondeur.
» Stereoplay
Billetterie :
Tarifs : normal 12 € / réduit 10 €
www.criduport.fr / www.digitick.com
Fnac, Carrefour, Géant
Espaceculture_Marseille
« Cette musique est un esprit d’équipe joyeux et passionné, comme un tableau impressionniste, dans lequel mer et ciel, blues et désir se mêlent. »
Diario de Noticia
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« Things About »
Le cinquième album du groupe Azul dirigé par Carlos Bica avec le guitariste coloriste Franck Möbus et l’extraordinaire batteur
Jim Black est une nouvelle étape majeure pour ce singulier projet démarré en 1996.
Singulier car inhabituel dans le mélange des éléments que l’on retrouve dans cet album, jazz indie poussé par l’énergie et
la pulsation du rock, des chansons venues de la musique populaire, lyrique, et mélancolique du Portugal. Cette combinaison
d’éléments toujours renouvelés donne 15 ans après ses débuts une dimension toujours moderne à ce groupe étonnant. A
chaque édition le groupe semble renaître et 6 ans après leur dernier album « Believer », Bica, Möbus et Black bourrés de
nouvelles idées nous offre un univers profondément poétique.
Carlos Bica : contrebasse
Player and composer Carlos Bica is among the most prolific andinnovative sound artists of Portugal. Bica is both a remarkable
composer andoutstanding bass player. He has the rare ability to write melodies that essentially are songs without words, haunting and unforgettable. Inspired by many different sources -classical music, jazz, rock, pop, fado, world music, folk -, Bica’s
music always possesses a special atmosphere of poetry and magic.
He started his trio Azul in the nineties incorporating obstinate guitar genius Frank Möbus (leader of Der Rote Bereich) and
fascinating drum wizard Jim Black (of Dave Douglas fame) into a unique ensemble concept.
The three of them go for a fresh mixture of jazz beats, rock twists and Mediterranean melodicism and a soundscape repeatedly compared to Radiohead and Tortoise.» The musicians dare to leave open spaces -- one of the most obvious strengths of
the trio,» says Jazzthetik magazine. « Southern lightness, highly energetic density, humorous playfulness, dramatic heaviness
-- all that comes together for a stimulating palette of blue shades.»
Bridging Portuguese roots with creative freedom à la Knitting Factory, Azul gives a new and airy definition of guitar trio aesthetics.
« Azul has a great spectrum - not at least because the musicians represent very different musical cultures thanks to their
origins. This results in an emotionally stamped searching for new sounds» (A Capital, Portugal).» Each member of the trio is
exciting as a soloist, accompanist and musical painter. Fusion sounds are locked out. Nevertheless (or just because of that)
the music sounds fresh, unused and - beautiful » (Zitty, Germany).
Among the several musical projects he leads along with various theatre, film anddance projects, his trio AZUL with Frank Möbus
and Jim Black has become his showcase as a bass player and composer.
His debut album, «Azul», recorded for Polygram/ Emarcy, features guitar player Frank Möbus and drummer Jim Black, and
special guests, singer, Maria João and, trombone player, Ray Anderson. It was voted «Best jazz record of the year in Portugal
in 1996 and it’s widely accepted as the best portuguese jazz album ever done. Azul’s next albums, «Twist » (1999) and « Look
What They’ve Done To MySong » (2003), released by Enja Records, have received international critical acclaim.
Believer (2006) is Azul’s fourth album celebrating this Portuguese- German-American band’s 10th anniversary. As visionary
as its predecessors, the new album features the turntables of DJ Illvibe (aka Vincent von Schlippenbach). Pushed by DJ Illvibe’s
scratch sounds Azul’s multi-urban grooves open a bright window into the future. «The magic of shaping» (Fono Forum)
In October 2005 Bor Land Records released « Single », Carlos Bica’s first bass solo CD. This album was recorded at the Radio
Berlin-Brandenburg Studios and was nominated by the music magazine «Blitz» as one of the best albums of the year in Portugal Started by a commission from the Expo 1998 in Lisbon, Bica embarked upon his project «DIZ» (meaning «Speak to me»)
together with the extraordinary singer and actress Ana Brandão. His fruits were recorded and released in April 2001 for EnjaRecords. The album « DIZ » represents a new development in his music. Together with João Paulo (piano), Katharina Gramss
(violin), Mike Rutledge (viola), «DIZ» leaps across the stylistics borders of chamber music, Portuguese folk, theatre, jaz and
the art of song, with the entertaining ease and serious intensity of musical virtuosity.
Jazz Podium termed it « Grandiose music »; Tip-Berlin « An elegy of beauty ».
Carlos Bica has also composed for several theatre as well as dance and film productions.
He worked for many years with renowned vocalist Maria João – a cooperating that established him on the international scene.
He has played at the most important festivals in Europe and Asia and has worked with Ray Anderson, Kenny Wheeler, Aki
Takase, Lee Konitz, Alexander von Schlippenbach, Albert Mangelsdorf, Joey Baron, Matthias Schubert, John Ruoco, John Zorn,
Paolo Fresu, Markus Stockhausen among others.
In the traditional music of his native Portugal – o fado – he performed with singer Carlos do Carmo, the best known musician of this popular genre, and recorded several albums with him. Among further important and inspiring authorities of the
Portuguese musical tradition with whom Carlos Bica has performed and recorded rank such names as – José Mário Branco,
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Camané, Pedro Caldeira Cabral and Janita Salomé.
Jim Black - batterie
Né le 3 août 1967 à Dallas City (Californie, Etats-Unis).
Batteur parmi les plus prolifiques de la scène new-yorkaise dans sa version downtown , Jim Black s’est distingué par un jeu
constamment mobile et provocant dont la frénésie percussive a fourni son énergie à plusieurs groupes à l’influence capitale
des années 1990. Hyperactif à la fois dans son approche de la batterie et dans activité professionnelle, il est devenu l’un des
musiciens les plus en vue d’une certaine scène du jazz « alternatif » (comme on le dit du rock) qui cultive l’expérimentation et
ignore les frontières musicales.
Originaire du nord de la Côte Ouest où il a grandi entre les banlieues de San Francisco et de Seattle au gré des déplacements
professionnels de son père, Jim Black découvre le plaisir de la percussion sur une batterie de fortune encore enfant. Sans
véritablement suivre de cursus, il se retrouve à quatorze ans dans un big band adolescent dans lequel il rencontre des musiciens avec lesquels, vingt ans plus tard, il jouera encore à New York : Chris Speed, Andrew D’Angelo, Brad Shepik, et John Silverman. Ces derniers élargissent son horizon musical en lui faisant découvrir Ornette Coleman, Miles Davis et Weather Report.
Un ouvrage du batteur Bob Moses contribue à son approche intuitive et spontanée du jeu de batterie. En 1985, il intègre la
Berklee School of Music à Boston où il restera quatre ans. C’est une période décisive pendant laquelle, tout en formalisant
sa technique, Jim Black forme le groupe Human Feel avec Chris Speed, Andrew D’Angelo (saxophones et clarinette), John
Silverman (basse) et Rick Peckham puis Kurt Rosenwinkel (guitare) qui pratique l’improvisation collective et, par son travail
sur les textures sonores, préfigure plusieurs des groupes dans lesquels le batteur s’est impliqué depuis. En 1991, Jim Black
déménage à Brooklyn. Fréquentant les jam sessions plutôt straight-ahead , où il joue avec Roy Hargrove et Antonio Hart, il
suit les conseils de Jeff Tain Watts et Jeff Hamilton qu’il assimile à sa manière.
Son intérêt se porte très vite vers des musiciens plus avant-gardistes. Plusieurs rencontres déterminantes interviennent alors
: avec le guitariste Ben Monder, le saxophoniste Tim Berne, le trompettiste Dave Douglas ou encore le saxophoniste Ellery
Eskelin qui occupent régulièrement la scène de la Knitting Factory ou du Tonic de John Zorn. Avec chacun d’entre eux, le
batteur se retrouve dans des contextes inédits au sein desquels il peut développer sa singularité : « Déménager à New York
a été comme retourner à l’école : je me retrouve au milieu de gens qui composent, travaillent, arrivent à être eux-mêmes, à
vraiment trouver leur musique. » Dans le Tiny Bell Trio de Dave Douglas (avec Brad Shepik, depuis 1991), il multiplie les petites
percussions comme des touches de couleurs et, sollicitant tout le corps de son instrument, joue avec facétie un répertoire
marqué par les musiques balkaniques et klezmer. Avec le trio d’Ellery Eskelin (depuis 1994), que complète l’accordéoniste
Andrea Perkins, il retrouve l’énergie du rock grunge de son adolescence et s’attache à explorer les textures et les climats
décalés que produit l’association des timbres instrumentaux. Avec le Bloodcount de Tim Berne, c’est l’improvisation libre et
son sens des couleurs qui sont mis en avant.
Comme un croisement de l’influence de Max Roach, Paul Motian et Sunny Murray, il prolonge de façon radicale le style de Joey
Baron et de Han Bennink auxquels il ressemble par une sorte de capacité à ne jamais se répéter, à jouer des dynamiques extrêmes et à varier inlassablement les timbres, à éclater ses frappes dans un foisonnement électrique et délibérément cahotant
qui n’est pas dénué d’humour. Suggéré, esquissé, sous-jacent, le tempo, pour autant, n’est jamais oublié et Jim Black fascine
par son habileté à difracter la pulsation : son jeu est un feu d’artifice permanent fait de précipités et de blocages, d’envolées
et de chutes, de digressions et d’exclamations qui forment un accompagnement éruptif et disloqué : « Je ne travaille plus
la batterie comme avant. Ce qui m’importe, c’est d’élargir ma palette sonore, d’avoir des idées ingénieuses, et surtout une
raison pour la moindre note que j’émets. » Ses propres groupes sont le reflet de cette approche éclectique et spontanée,
toujours sur le qui-vive, qu’il s’agisse de Alas No Axis très ancré dans le son du rock, les distorsions et l’énergie binaire, ou de
Pachora, dont le répertoire est à base de rythmes des Balkans. Au sein du Yeah No! de Chris Speed, il développe, en outre,
l’utilisation de l’ordinateur comme séquenceur et sampleur.
Par Vincent Bessières
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Frank Mobüs - guitare
Le nouveau jazz allemand est plus vivant et diversifié que jamais. Frank Mobüs est l’un de ses représentants les plus intéressants.
Berklee College of Music, Boston 1985-89
(Prof. Music Diploma, cum laude) private studies with Jerry Bergonzi,
Boston 1989-90
Co-Leader and Co-Producer of « Azul »
-3 CDs and videoclips for Polygram/Emarcy/Traumton and Enja Records several radio- und TV- productions in Gemany and Portugal many
festivals in Portugal, the Azores and Madeira, Festivals and Clubgigs in Germany, The Netherlands, Spain, France and Austra Tour in India
(supported by Goethe Institut)
Tours, festivals, club gigs and studio productions in Europa, USA, Asia and Afrika since 1989 with : Herb Robertson, Mark Helias,
Ray Anderson, Kenny Wheeler, Jim Black, LouisSclavis, Maria Joao, Bill Elgart, Billy Bang, Chris Speed, David Moss, Carlos Bica, Ed Schuller,
Dominique Pifarely, Hal Crook, Vincent Courtois,Gebhardt Ullmann, Haden Chisholm, Harry Beckett, Herb Geller, Jochen Ru_ckert, John
Schröder, John Tchicai, Josh Roseman, Karl Berger, Keith Tippet, Kenny Martin, Kevin Coyne, Leszek Zadlo,Lindsay Horner, Lionel Cordew,
Marion Brown, Aki Takase, Marty Cook, Matthias, Schubert, Nils Wogram, Phil Haynes, Roberto di Gioia, Baby Sommer, Seamus Blake,
Steve Argu_elles, John Davis, Till Brönner, Wolfgang Haffner, Wollie Kaiser, Dejan Terzic, Rias Big Band (Jiggs Whigham), Anthony Cox,
Johannes Enders, John Hollenbeck...
- 18
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
dans le cadre de la 7e édition de
Vendredi 26 OCTOBRE 2012
20h30 - ESPACE JULIEN
MIKE STERN / DIDIER LOCKWOOD BAND
Feat. ALAIN CARON & LIONEL CORDEW
Mike Stern (guitare)
Didier Lockwood (violon)
Alain Caron (basse électrique)
Lionel Cordew (batterie)
Jazz Fusion !
sites des artistes :
www.mikestern.org
www.didierlockwood.com
www.alaincaron.com
www.myspace.com/lionelcordew
Production : L’Espace Julien et Le Cri du Port
Un groupe d’exception est par définition composé de musiciens qui
ne sont plus à présenter. Parmi leurs collaborations marquantes, citons Miles Davis, les Rolling Stones, Uzeb, Mike Brecker, Blood Sweat
& Tears, Steps Ahead, Michel Petrucciani, Sting, Jaco Pastorius, Clapton, Magma, Richard Bona ou Stan Getz… ou la quasi intégralité du
Who’s Who de la musique des quatre dernières décades.
Mike Stern et Didier Lockwood, instrumentistes hors du commun ont
développé depuis 2010 ce projet, d’abord entourés d’Alain Caron ou
Tom Kennedy et de Dave Weckl pour parcourir la scène internationale
dont le moteur en est une connaissance ultime de la fusion et du jazz;
démultiplié par un même engagement énergique dans la musique,
maintenant suralimenté par l’approche raffinée et groovy d’Alain Caron et à la touche punchy de Lionel Cordew.
Après avoir enflammé les festivals de Vienne, Nice ou Strasbourg et
de toute l’Europe, ils nous reviennent plus soudés que jamais, régnant en Maîtres sur un répertoire aussi mature que tranchant.
Lieu du Concert - Espace Julien
39 Cours Julien. Marseille 6e
infoline 04 91 24 34 10 - www.espace -julien.com
Billetterie :
Tarif : normal 30 €
www.digitick.com
Réseau France Billet : Fnac, Carrefour, Géant
Ticketnet
www.ticketnet.fr
- 19
Mike Stern - guitare
C‘est au cours de l’université de musique de Berklee à Boston que son attention se porta vers le jazz. Stern joua une jam avec
le groupe Blood, Sweat & Tears en 1976 et resta dans le groupe pendant deux ans : il participa ainsi aux albums du groupe
suivants : More Than Ever et Brand New Day.
En 1979, Stern rejoint le groupe de jazz fusion de Billy Cobham. Deux Ans plus tard, il intègre le groupe de Miles Davis avec il
jouera pour la première fois en public le 27 juin 1981 au KIX à Boston, concert qui apparaît sur l’album live We Want Miles de
CBS. Il resta avec Davis jusqu’en 1983. De 1983 à 1984 il partit en tournée avec le groupe de Jaco Pastorius, Word of
Mouth, et retourna chez Davis en 1985 pendant presque un an.
Son premier album Solo, Upside Downside, a été publié sous Atlantic Records en 1986 où apparaissent Pastorius, David Sanborn et Bob Berg. De 1986 à 988, il a été membre du quintet de Michael Brecker sur l’album Don’t Try This At Home.
Sur le second album de Stern, Time In Place, publié en 1988 sur Atlantic, apparaît Peter Erskine à la batterie et Don Grolnick à
l’orgue. Il continua avec l’album Jigsaw en 1989 qui a été produit par le guitariste Steve Khan et qui inclut l’hommage à Miles
Davis, «Chief».
En 1989, Stern forma un groupe pour une tournée comprenant Bob Berg, le batteur Dennis Chambers et le bassiste Lincoln
Goines. Ils réalisèrent l’album Odds Or Evens, publié sur Atlantic, puis se séparèrent en 1992.
Stern a rejoint en 1992 la réunion du Brecker Brothers Band et fut un facteur important du succès de ce groupe populaire
durant les deux années suivantes. Son album jazzy et acclamé par les critiques ,Standards (And Other Songs), publié en 1993
sous Atlantic, permis à Stern d’être nommé « meilleur guitariste de jazz de l’année » par les lecteurs et les critiques de Guitar
Player. Il continua avec les albums Is What It Is (1994) et Between The Lines pour lesquels il fut nominé aux Grammy Awards.
En 1997, Stern revint à une esthétique plus jazzy avec Give And Take où les sessions d’enregistrements sont plus spontanées.
Le bassiste John Patitucci, le batteur Jack DeJohnette, le percussionniste Don Alias participent à cet album, accompagnés des
invités Michael Brecker et David Sanborn.
Il reçut le prix Orville W. Gibson du meilleur guitariste de jazz.
Après avoir publié pendant 15 ans ses albums sur le label Atlantic, Stern sort l’album These Times en 2004 sur le label ESC.
Les joueurs de renom que sont le bassiste Richard Bona, le saxophoniste Kenny Garrett ainsi que le banjoiste Bela Fleck
apparaissent sur cet album éclectique. Stern rejoint en août 2006 le label Heads Up avec l’album Who Let the Cats Out ?
En 2008, Stern participe à l’album Lifecycle des Yellowjackets en contribuant à deux compositions et en jouant sur la plupart
des morceaux. Il partit en tournée avec les Yellowjackets en 2008 et en 2009.
En février 2009, dans le premier article célébrant le 75e anniversaire du magazine DownBeat, Stern est présent sur la liste
des 75 meilleurs guitaristes. En août 2009, Stern sort Big Neighborhood, qui a été nominé aux Grammy Awards dans la catégorie « meilleur album de jazz contemporain »
Didier Lockwood - violon
Engagé dans le big band de Michel Colombier, il se fait remarquer par Stéphane Grappelli qui lui propose de l’accompagner
dans ses tournées. Il est ensuite invité par le pianiste Dave Brubeck et commence une carrière solo.
Il enchaîne ensuite les albums avec différentes formations, notamment son fameux DLG (Didier Lockwood Group). Il joue en
compagnie de Martial Solal, Gordon Beck, NHOP, Michel Petrucciani, Aldo Romano, André Ceccarelli, Jean-Paul Céléa, Miles
Davis, Lenny White, Marcus Miller, Herbie Hancock, Elvin Jones, les frères Marsalis ou encore Barbara, Claude Nougaro, Ivan
Paduart, Richard Bohringer, Jacques Higelin, etc...
Il séjourne à plusieurs reprises aux États-Unis où il enregistre quelques albums.
Son succès ne se dément pas, et il est récompensé par une Victoire de la musique en 1985, un Disque d’or, et reçoit en 2003
la Légion d’honneur.
En 2006, Il explore en permanence de nouveaux horizons, comme en témoigne son spectacle « Omkara » réalisé avec le
chorégraphe indien, danseur de Bharata Natyam, compositeur et joueur de vinâ Raghunath Manet.
Il est également célèbre pour ses solos des « Mouettes », démonstrations d’effets électroniques pour violon solo.
- 20
Didier Locwood - violon (suite)
Didier Lockwood s’est aussi remarqué par son implication pédagogique, puisqu’il publie une méthode d’improvisation intitulée
Cordes et âmes (prix SACEM 2002), et crée en 2001 à Dammarie-lès-Lys le Centre des Musiques Didier Lockwood, son école
d’improvisation. Il orchestre également le festival Violons croisés qui se tient chaque année à Dammarie-lès-Lys.
Il est en charge de la vice-présidence du Haut conseil de l’éducation artistique et culturelle qui lui a été confiée conjointement,
le 19 octobre 2005, par les deux ministres français de la culture et de la communication, et de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche1.
Il a été marié à la chanteuse lyrique Caroline Casadesus, fille du chef d’orchestre Jean- Claude Casadesus et petite-fille de la
comédienne Gisèle Casadesus, avec laquelle il a partagé l’affiche pendant quatre années dans le spectacle musical Le Jazz
et la Diva, se terminant avec un triomphe à Cannes, au Palais des Festivals et des Congrès, le 20 juillet 2008 (nommé aux
Victoires de la musique 2006). Lors de cette dernière représentation, il a annoncé la création d’un opus 2 devant se tenir du
8 octobre 2008 au 21 janvier 2009, au Théâtre de la Gaîté-Montparnasse à Paris. Le 23 octobre 2011, la grande salle de
spectacle du Pole Ev@sion (principalement dédiée à la création numérique) d’Ambarès-et-Lagrave (33440) est inaugurée et
baptisée « Salle Didier Lockwood » en sa présence.
Alain Caron - basse électrique
Né à Saint-Éloi, Québec, il est le dernier d’une famille de 11 enfants. À l’âge de 11 ans, il s’intéresse à la musique et surtout
au jazz. Au début des années 1970, il se rend à Montréal, où il travaille comme bassiste dans les studios et dans les clubs
de jazz.
En partie autodidacte, il suit une formation par correspondance de Charlie Banacos. Il participe également à une session
d’été de la prestigieuse Berklee College of Music. À Boston, il joue dans les clubs de la région avec des musiciens, tels David
Kikovsky, Tom Harrell, Sal Nistico, Frank Tiberi, Jerry Bergonzi et Bob Moses.
En 1977, il rencontre Michel Cusson, et, au début des années 1980, il devient un des membres fondateurs du groupe de
jazz-fusion québécois UZEB avec Michel Cusson et Paul Brochu. UZEB fut reconnu par le magazine de jazz Down Beat comme
étant le meilleur groupe jazz électrique de la décennie et a reçu plusieurs prix.
En 1992, il réalise et publie le premier de ses sept albums solo : Le Band. Puis il se lance rapidement en tournée aux ÉtatsUnis, en Europe et au Canada avec le Mike Stern Trio, et subséquemment avec le Leni Stern Band aux États-Unis, en Allemagne
et en France. Il fut invité à plusieurs reprises à donner ses classes de maître dans plusieurs villes comme Montréal, Toronto,
Boston, Los Angeles, Paris, Tokyo, Londres, Rome, Amsterdam, Genève et Francfort. Il a également participé à de nombreux
projets en studio, notamment avec Leni Stern et Michel Donato.
Ayant débuté sur basse électrique conventionnelle, Alain Caron a déclaré avoir vécu un véritable traumatisme lors de sa découverte de l’oeuvre de Jaco Pastorius. De peur d’une influence trop directe, il cherche alors à développer son propre style.
Cette recherche l’amène dans un premier temps à se concentrer sur la contrebasse, instrument qui lui permet de développer
une très grande technicité dans un répertoire centré sur le genre be-bop. Parallèlement, et suivant en cela la dynamique
stylistique d’UZEB, il focalise son jeu de basse électrique sur la virtuosité et la technologie, jouant sur des basses à 6 cordes,
aussi bien frettées que fretless. Le luthier Georges Furlanetto a développé un modèle de basse fretless semi-acoustique qui
porte le nom d’Alain Caron. Sur basses frettées, il développe une approche particulière du slap, donnant à cette technique
de jeu un véritable contenu mélodique, et non plus seulement rythmique. Mais c’est peut-être sur basses fretless que son
influence est aujourd’hui la plus palpable sur la scène jazz-fusion contemporaine. Mis en valeur par ses propres compositions,
son jeu révèle à la fois une grande sobriété d’effets et un lyrisme prononcé, la justesse n’étant jamais prise en défaut.
Ces éléments lui confèrent un son immédiatement reconnaissable par les amateurs de jazzfusion.
Au XXIe siècle, il est considéré comme l’un des plus grands bassistes actuels.
- 21
Lionel Cordew - batterie
Lionel est un droitier qui joue de la batterie comme un gaucher, il joue depuis l’âge de cinq ans, et professionnellement depuis
18 ans.
Le plus jeune garçon d’une famille de cinq enfants, il commence à s’intéresser aux répétions de ses frères dès ses trois ans,
en les observant assis sur les marches de la cave. Cela l’inspira, et il emprunte alors pots et casseroles dans la cuisine maternelle, les organisant selon leurs tailles et sonorités, pour en jouer avec des couteaux à beurre.
En tant que jeune adolescent, Lionel et ses frères se produisent tous les dimanches à l’église où son père est pasteur et sa
mère chanteuse dans la chorale de gospel. Les frères Cordew appréciés par les paroissiens y acquirent une belle réputation.
Dans le quartier du Queens de NY où fut élevé les Cordew, de nombreux musiciens y vivaient aussi notamment James Brown,
Illinois Jacquet, Miles Davis, Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Lenny White, Marcus Miller, Omar Hakim, Najee et bien d’autres.
Lionel eut la chance de voir beaucoup d’entres eux jouer dans des fêtes de quartier, dans des soirées privées, des clubs.
Restant dans sa famille, Lionel a reçu son éducation musicale à travers un programme de formation parrainé par le Manhattan
School of Music and The Julliard School of Music.
Avec le pianiste-compositeur Stanley Cowell, il a joué un large éventail de genres musicaux, du jazz traditionnel au jazz plus
moderne avec le Cowell quatuors à cordes.
Pendant ses études, Lionel Cordew jouait le soir dans les clubs.
Le changement se produisit lorsqu’il fut entendu dans un club de Long Island par Dean Brown (Brecker Brothers, David
Sanborn, Marcus Miller) et Schuyler Deale (Billy Joel, Michael Bolton) qui lui demandèrent de venir jouer dans leur formation
Primo. A partir de là, sa carrière professionnelle pris une nouvelle directive, par la suite avec le musicien Kirk Whalum il fut
remarqué dans la BO du film The Prince of Tides.
Il se produit alors plusieurs années avec Special EFX, puis à l’occasion de tourner et enregistrer avec : Mike Stern, Klye Eastwood Gino Vanelli, Angelique Kidjo, Lonnie Plaxico, Cassandra Wilson, Roberta Flack, Bill Evans, Gato Barbieri, Chico DeBarge,
Kelly Price, Warren Hill, Jon Lucien, Nelson Rangell, Special EFX, The Fantasy Band, Leni Stern, Kirk Whalum, Mark Johnson,
New York Voices, George Jinda, Chuck Loeb, Marion Meadows, Christoph Spendel, Chieli Minucci, Mike Stern Band, Wayne
Krantz, Regina Carter...
Ce batteur est doté d’une belle énergie avec un instinct des rythmes particulier, (peut-être issue de son héritage Caraïbéen).
- 22
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
Jeudi 9 Novembre 2012
20h30 - LE NOMAD’CAFÉ
MUR DU SON Dans le cadre de la 5e édition du Festival sur le Fil
organisé par le Parvis des Arts
Maati (chansigneur, percussions)
Jock (basse)
Charly René (batterie)
Hassan (percussions)
Les musiciens du groupe Mur du Son se sont rencontrés fin 2005
grâce à l’association Chandanse pour le Festival du Silence 2006.
Maati a eu l’idée de créer le groupe « Mur du son » en septembre
2006. L’originalité du groupe est qu’il est composé de quatre musiciens, tous sourds, composant eux même les morceaux et chansignes
qu’ils interprètent.
site des artistes :
Leur musique privilégie les sons graves et les vibrations pour permettre aux sourds de profiter du concert et d’y participer. Leurs
concerts sont ainsi accessibles à tous.
http://www.mur-du-son.fr/
liens des vidéos :
http://www.france5.fr/oeil-et-lamain/?page=emission&id_
article=851
La présence de la LSF apporte au groupe une dimension festive et
engagée puisqu’elle leur permet de véhiculer leurs messages sans «
intermédiaire ».
http://www.youtube.com/watch?v=dGGxey5lgrk
Le Festival SUR LE FIL rassemble chaque année les publics
sourds, malentendants et entendants de tous âges maîtrisant la langue des signes française ou curieux de la découvrir. Placé sous le
signe de la diversité culturelle et de la transversalité des pratiques
artistiques, le festival SUR LE FIL propose une programmation de
théâtre, d’expositions, de danse tout en privilégiant la création visuelle et bilingues en langue des signes ; il présente des ateliers de
pratiques artistiques, encourage la rencontre entre les artistes et le
public. Festival unique dans les Bouches du Rhône, unique en France
dans sa fréquence annuelle, il donne à voir la richesse et la diversité
de la création artistique en langue des signes et à faire reconnaître
l’identité culturelle des sourds.
Production : Le Cri du Port et le Parvis des Arts
Lieu du Concert - Le Nomad’ Café
11 Boulevard de Briançon. Marseille 3e
Tél 04 91 62 49 77 - http://www.lenomad.com
Renseignements Réservations : Le Parvis des Arts
Tél : 04 91 64 06 37
Billetterie :
Le Parvis des Arts
Faciliter l’accès aux œuvres, aux pratiques culturelles pour les publics
sourds et malentendants et encourager la mixité sourds/entendants
Créer du lien social culturel, festif et convivial entre sourds et entendants. Sensibiliser à la surdité et à la langue des signes et créer du
lien social à travers un événement porteur de valeurs citoyennes Développer la création et la diffusion d’œuvres bilingues ne langue des
signes et privilégier la rencontre et l’échange entre acteurs, artistes
et publics mixtes, locaux et internationaux Intégrer les communautés
sourdes et les langues des signes à la construction d’un dialogue
interculturel euro-méditerranéen sur l’échange et la diversité.
- 23
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
Jeudi 15 Novembre 2012
20h30 - LE CRI DU PORT
Pierre de Bethmann Quartet
Pierre de Bethmann (piano, fender rhodes)
David El Malek (sax. ténor)
Simon Tailleu (contrebasse)
Franck Agulhon (batterie)
site des artistes :
www.pierredebethmann.com/fr
www.davidelmalek.com
A écouter :
GO / Plus Loin Music 2012
sortie nationale septembre 2012
Parallèlement à une intense activité au service de nombreux projets majeurs de la scène jazz française, Pierre de Bethmann poursuit
avec régularité son propre parcours.
Après quatre disques du projet « ilium », fondé à la fois sur la volonté
de développer un répertoire exigeant, l’exploitation des ressources
du piano électrique Fender Rhodes, et le regroupement de talents
hors pairs de la scène parisienne, il propose ici une formule réduite
au 4tet, un retour au piano acoustique, et une écriture musicale toujours aussi ambitieuse.
GO
Lieu du Concert - Le Cri du Port
8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3e
infoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr
Billetterie :
Tarifs : normal 12 € / réduit 10 €
www.criduport.fr / www.digitick.com
Fnac, Carrefour, Géant
Espaceculture_Marseille
Enregistré live, tous dans la même pièce, avec le piano de nouveau
en exergue, parfois entouré d’autres claviers, le projet met cette foisci l’accent sur le jeu collectif d’un groupe soudé par de nombreuses
années d’expérience commune. Porteurs d’un swing implacable, les
quatre musiciens témoignent aussi d’un plaisir évident de jouer ensemble, et de talents mis au service de tous types d’audaces rythmiques, harmoniques et mélodiques. La musique étant également
vécue comme miroir d’une époque, le projet est aussi l’occasion de
poursuivre une série d’hommages à plusieurs acteurs du paysage
intellectuel contemporain ayant touché le pianiste, de près ou de loin,
tous ayant une réflexion engagée sur la nouvelle donne offerte à un
monde désormais vite qualifié de post-moderne.
GO, comme un manifeste d’active contemplation, autant nourri de
quête d’excellence que de passions partagées, et d’une volonté quasi jubilatoire de jouer en cherchant, ou de chercher en jouant.
- 24
Pierre de Bethmann - piano
Parisien né en 1965, de formation musicale classique, Pierre de Bethmann s’est tourné assez tôt vers le monde du jazz.
Poursuivant parallèlement ses études générales et le travail du piano, en repoussant régulièrement l’idée de choisir un métier
trop tôt, il est d’abord diplômé de l’ESCP en 1987, puis complète son apprentissage musical par un an au sein du Berklee
College of Music à Boston en 1989. De retour à Paris, il commence une carrière de consultant en management à partir de
1990, puis change radicalement d’orientation pour devenir musicien en 1995.
Il est d’abord pianiste du trio Prysm, dont le parcours dépasse largement les frontières hexagonales (incluant quatre albums
chez Blue Note) de 1994 à 2001. Il lance en 2001 un nouveau projet, baptisé sous le nom de code ilium, avec lequel il sort
successivement deux albums en 5tet, deux en 7tet, et un tout dernier album en 4tet « GO », prévu en septembre 2012 pour
le label Plus Loin.
Depuis une dizaine d’années, son activité de sideman est également intense. Il a ainsi régulièrement joué avec le 4tet Moutin
Reunion, David El-Malek, Stéphane Huchard, Pierrick Pedron, Rosario Giuliani, Géraldine Laurent, Michael Felberbaum, Christophe Dal Sasso, Pierre Perchaud, Thomas Savy, Sébastien Jarrousse, Meta, Sonia Cat-Berro, Laïka Fatien, Denis Guivarc’h,
Olivier Ker Ourio, ou Jean-Christophe Béney. Il a de plus occasionnellement joué avec Eddie Henderson, Dave Liebman, Aldo
Romano, Philip Catherine, François Jeanneau, Patrice Caratini, Rick Margitza, Eric Le Lann, Stéphane Belmondo, Stéfano di
Battista, Flavio Boltro, Sylvain Beuf, Jacques Schwarz-Bart, François Théberge, Julien Lourau, Meredith d’Ambrosio, Norma
Winstone, Sara Lazarus, et plus récemment avec la chanteuse Térez Montcalm à l’occasion de son récent « Tribute to Shirley
Horn ».
En plus de son investissement constant dans le monde du jazz contemporain, il a eu l’occasion de participer à d’autres types
de projets musicaux, et ainsi de tourner avec le chanteur américain James Taylor en 1998 et 1999, le chanteur réunionnais
Danyel Waro en 2002 et 2003, la chanteuse brésilienne Marcia Maria entre 2006 et 2008, de jouer avec le compositeur et
organiste Thierry Escaich, ou encore le pianiste François Weigel.
Assistant au Département Jazz et Musiques Improvisées du CNSM depuis septembre 2008, il intervient également au Centre
des Musiques Didier Lockwood, et a donné plusieurs cycles de masterclasses au Cefedem Aquitaine (2009), au Conservatoire
National de Montpellier (2003-07), ainsi qu’à l’occasion de plusieurs stages ponctuels organisés par divers festivals
(Buis les Baronnies 2010, Capbreton 2007, Marciac 2006, Salon de Provence 2002...)
Victoires du Jazz 2008 – Album de l’année (Oui)
Prix Django Reinhardt 2004 - Musicien Français de l’Année
Django d’Or 1998 - Formation de l’année (Prysm)
Premier prix du Concours de La Défense 1994
- 25
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
Jeudi 22 Novembre 2012
20h30 - LE CRI DU PORT
MANUEL ROCHEMAN – OLIVIER KER OURIO Duo Affinities
Hommage à Bill Evans et Toots Thielemans
Manuel Rocheman (piano)
Olivier Ker Ourio (harmonica)
site :
www.manuelrocheman.com
www.kerourio.com
A écouter :
Manuel Rocheman
The Touch of Your Lips Tribute to Bill Evans / Naïve 2010
Olivier Ker Ourio
Magic Tree /Plus Loin Music – 2010
Le pianiste Manuel Rocheman invite Olivier Ker Ourio, sensuel et extraordinaire joueur de cet «orgue à bouche « qu’est l’harmonica.
Olivier Ker Ourio est aujourd’hui reconnu comme l’un des meilleurs
harmonicistes de la planète Jazz et le digne successeur de Toots
Thielemans. C’est le partenaire idéal. Parce que le plus musical, le
plus naturellement lyrique. « On ne s’accorde musicalement que si
d’abord on s’accorde humainement. On prend plaisir à jouer ensemble des thèmes sur lesquels Bill Evans et Toots Thielemans ont
magnifiquement dialogué dans l’album Affinity «. Expressive et chaleureuse, leur musique privilégie l’émotion et vient droit au coeur.
Les propres compositions d’Olivier et de Manuel se mêleront aux
grands standards de Jazz qu’ils revisitent avec brio et virtuosité.
L’ album de Manuel Rocheman The touch of your Lips est un hommage à Bill Evans paru chez Naïve à l’occasion du 30e anniversaire
de sa mort, salué unanimement par la critique. « Par son intégrité, sa
science des harmonies et du tempo, Manuel Rocheman [...] est un
artiste exceptionnel. Dans un monde du jazz qui s’est mis à plébisciter les chanteuses et pianistes stéréotypés, il tranche. Il apporte une
exigence et un sérieux rare » LE MONDE - 28 déc 2010
« La fluidité, l’enchaînement des idées, la profondeur harmonique,
le chant sous-jacent, rappellent une autre géant : Martial Solal. [...]
Point commun entre les deux, une richesse lyrique d’exception ».
LIBERATION - 2 nov 2010
Lieu du Concert - Le Cri du Port
8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3e
infoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr
Billetterie :
Tarifs : normal 12 € / réduit 10 €
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Fnac, Carrefour, Géant
Espaceculture_Marseille
Les chanceux se rappelleront le magnifique concert du pianiste avec
Georges Mraz et Al Foster (Cité de la Musique) ainsi que le concert
d’Olivier avec le trio Pioli.
Tous deux présents sur la scène internationale Olivier Ker Ourio sera
juste de retour d’une tournée en Océanie avec son groupe Magic
Tree et Rocheman sortira son nouvel album enregistré avec le guitariste brésilien Toninho Horta : Café Alegria / Naïve.
- 26
Manuel Rocheman - piano
Manuel vient d’une famille de musiciens. Du côté maternel, sa grand-mère est professeur de piano, son grand-père flûtiste, sa mère,
Danièle Alpers, violiste, sa tante violoniste. Son père, Lionel Rocheman (guitariste et comédien), crée le «Hootenanny» au Centre Américain
à Paris, où viendront se produire des artistes du monde entier.
Lorsqu’à l’âge de dix ans, il reçoit en cadeau de son frère un beau disque d’Oscar Peterson en solo (il s’agissait de «Tracks»), Manuel a
déjà derrière lui quatre années de pratique du piano. C’est un grand sentiment de liberté qu’il découvre à l’écoute du virtuose canadien,
et le désir de suivre sa voie. Il est totalement séduit par l’harmonie et le rythme du langage du Jazz.
Le pianiste Bob Vatel l’invite à venir faire «le boeuf» dans des clubs de Jazz à Paris dès l’âge de douze ans. Manuel doit s’armer techniquement, il le fait en rencontrant, au C.N.R de Paris, Alberto Neuman, l’un des rares disciples d’Arturo Benedetti Michelangeli. Il développera
considérablement à ses côtés sa technique pianistique. Il suit aussi les cours d’écriture et de percussion au Conservatoire. Parallèlement
il travaille avec les pianistes de Jazz Nicolas Montier, Gabriel Garvanoff et Michel Sardaby.
En 1980, à l’occasion d’un séjour à New-York, il rencontre Tommy Flanagan et Jaki Byard qui l’encouragent fortement. Il restera en
contact étroit avec eux jusqu’à leur disparition.
Cette même année il est présenté à Martial Solal par Bob Vatel et la chance voudra que Martial accepte de s’occuper de Manuel, qui
deviendra son unique élève.
Dès 1983, il se produit professionnellement à Paris en Trio, en 1984 il joue à deux pianos avec Martial Solal au Festival de Jazz de Paris,
et dès lors les engagements vont se succéder. Très vite, les professionnels reconnaissent son immense talent : meilleur pianiste français
au concours international de Piano Jazz Martial Solal en 1989.
En 91, Prix du meilleur disque décerné par l’académie du jazz pour son premier CD Trio Urbain.
En 92, Django d’Or du meilleur disque français pour son deuxième CD White Keys.
En 1998, il reçoit le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz qui récompense le meilleur musicien de l’année.
Séduite par sa personnalité et son talent, la Fondation BNP Paribas, l’un des rares mécènes présent sur la scène du jazz, a accompagné
le développement de sa carrière de 1995 à 2002.
Que ce soit en trio, en duo avec Olivier Ker Ourio ou Sara Lazarus, ou en solo, Manuel s’impose comme un des grands pianistes de notre
époque. Des artistes de tous horizons font appel à lui, de Anthony Ortega à Sylvain Beuf, aux batteurs Al Foster et Aldo Romano, les
contrebassistes George Mraz et Kyle Eastwood, l’Orchestre National de Jazz lui commande une oeuvre : « San Felipe « est créé pour l’ONJ
et l’Orchestre Philharmonique de Montpellier.
Depuis 2004, Manuel est membre de l’International Jazz Orchestra, dirigé par Dusko Goykovich.
Manuel a manifesté son talent de compositeur au fil de ses albums, notamment ceux enregistrés à New-York en compagnie de deux
géants, le contrebassiste George Mraz et le batteur Al Foster, ainsi que Scott Colley et Antonio Sanchez pour son talbum Cactus Dance
Prochainement sortira son nouvel album enregistré avec le guitariste brésilien Toninho Horta : Café Alegria / Naïve.
La Presse :
« A part ses qualités techniques très exceptionnelles (une articulation idéale, une sonorité profonde et veloutée qui ne doit rien à l’usage
des pédales) rien dans le jeu de Rocheman ne rappelle celui de Solal. C’est à partir d’une synthèse parfaite entre le lyrisme de Bill Evans
et de Keith Jarrett, le toucher gracieux d’un Chick Corea et le swing harmonieux de Herbie Hancock que ce pianiste aussi modeste dans
ses rapports humains que flamboyant au clavier a imposé son propre style, d’une rare qualité «vocale». Il ne fait aucun doute que Manuel
Rocheman aurait pu être un grand chanteur, et peu de pianistes de sa génération méritent ce compliment suprême »
« Le secret de cet art, tout d’équilibre et de retenue, est le privilège des humbles, de ces rares passionnés purs et durs pour qui le jazz
reste une culture et une vocation, pas un plan de carrière »
« Le sens de l’harmonie n’est pas inné, mais appris, dans la musique comme dans la vie. «
Gérald Arnaud - Epok
« Le pianiste sur qui le Jazz peut compter pour la vie »
Michel Contat - Télérama
« Rocheman est musicien-musicien, il en a les moyens, le prouve sans ostentation, ne triche jamais »
Francis Marmande - Le Monde
« Manuel Rocheman’s voicings and touch are delicate, original, disciplined and swinging. One of the top French pianists on the planet »
Mike Zwerin - International Herald Tribune
« Rocheman, an impassioned pianist, interprets standards like «On Green Dolphin Street» or «Besame Mucho» with an attractive blend of
the familiar and the original »
Marcela Breton - Jazztimes America
- 27
Olivier Ker Ourio - harmonica
Etabli à Paris depuis 1992, après une enfance passée à l’île de la Réunion, Olivier Ker Ourio est aujourd’hui reconnu comme
l’un des meilleurs harmonicistes chromatiques de jazz de la planète. En plus d’un soliste très demandé, il est
aussi un brillant compositeur et un meneur de projets. Dans les cinq albums enregistrés à ce jour sous son nom, ses compositions dévoilent un monde poétique habité de mélodies lyriques, d’harmonies inventives et de rythmes inhabituels. Expressive
et chaleureuse, sa musique privilégie l’émotion et vient droit du coeur.
Olivier Ker Ourio est né à Paris en 1964, mais a passé son enfance à l’île de la Réunion, où ses ancêtres Bretons s’établirent
en 1728. A l’âge de huit ans, ses parents lui offrent un harmonica chromatique (dont joue son père en amateur). Au début un
simple jouet, l’instrument deviendra très vite l’objet d’une passion à vie. A 20 ans, Ker Ourio rentre en
France pour étudier l’informatique à Grenoble. Heureusement, son harmonica l’accompagne et c’est là que l’histoire commence, avec la découverte du jazz et ses premiers concerts en amateur. De retour à la Réunion, il étudie avec François Jeanneau
au Conservatoire National de Région, forme son premier groupe et se produit dans les clubs et festivals de l’île, tout en
travaillant commme analyste-programmeur. En 1992, il fait la première partie de Dee Dee Bridgewater. Il décide alors de
s’installer définitivement à Paris pour réaliser son rêve: se consacrer à plein temps à l’harmonica chromatique et au jazz.
Un an plus tard, une étape décisive: il remporte les prix de soliste et d’orchestre au Concours National de Jazz de la Défense
avec le vibraphoniste David Patrois, Laurent Camuzat, Olivier Le Goas et se retrouve programmé au Paris Jazz Festival de
Radio France. Suivent des concerts et passages télévisés. Il commence à jouer à travers l’Europe et part en
tournée en Russie avec le groupe InterJazz.
En 1994, Ker Ourio rencontre Michel Pétrucciani et se produit en concert avec lui. Il rencontre aussi Aldo Romano, donne des
concerts avec lui et est invité à participer à son album « Prosodie », avec Paolo Fresu, Stefano di Battista, Franco d’Andrea,
et Furio di Castri. Il est aussi Lauréat de la Fondation de la Vocation.
En 1995, il part à New-York un an pour étudier la composition avec Franck Amsallem. Il multiplie les rencontres et participe à
l’album « Sound Tracks » de Joe Locke, sur lequel il côtoie Rufus Reid et Gene Jackson._
CENTRAL PARK NORD (1997), enregistré à New-York avec David Kikoski, Ed Howard et Clarence Penn, marque les débuts de
Ker Ourio en tant que compositeur et leader, combinant maîtrise technique et un rare sens lyrique. Selon les critiques : Ker
Ourio est « le seul vrai successeur de Toots Thielemans. » De retour à Paris, Ker Ourio élargit sa palette
musicale et travaille avec de nombreux musiciens, parmi lesquels Pierre de Bethmann, Gildas Boclé, Tony Rabeson, Denis
Leloup et Pierrick Hardy. En 1999, il les réunit pour son deuxième album: « OTÉ L’ANCÊTRE ! », un hommage à ses lointains
ancêtres Bretons dans lequel il mélange jazz, influences celtiques et maloya de la Réunion.
A RIDE WITH THE WIND (2001), développe les liens musicaux avec Pierre de Bethmann et Gildas Boclé, et accueille un nouveau
venu, le batteur Franck Agulhon. Le quartet est complété par des invités, Toots Thielemans, Claudio Pontiggia, Jacques Pellen,
Nelson Veras… Le groupe se produit en France, Belgique, Suisse, Europe de l’Est, la zone Océan Indien et le Vénézuela.
L’album est décrit comme « une étape décisive dans l’évolution de ce musicien, dont la carrière est sur le point d’exploser ».
Selon Toots Thielemans lui-même,
« …la musique d’Olivier est fraîche et ses mélodies restent dans l’oreille… J’ai le sentiment d’avoir participé à un projet
important… »
- 28
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
Lundi 26 Novembre 2012
21h00 - CITÉ DE LA MUSIQUE MARSEILLE
World Kora Trio
Eric Longsworth (violoncelle électrique)
Chérif Soumano (kora)
Jean-Luc Di Fraya (percussions, chant)
site :
www.eric-longsworth.com
A écouter :
Korazon – L’Autre Distribution / sortie nationale 23
novembre 2012
Le violoncelliste - compositeur Eric Longsworth, américain, installé
dans la Drôme (depuis 10 ans), le joueur de Kora Malien Chérif Soumano et le percussionniste chanteur Jean-Luc Di Fraya de Marseille,
forment un éclatant mélange musical. La couleur des musiques africaines incarnée par la kora vient « s’accorder » aux compositions
originales jazz & folk du violoncelliste électrique. Le percussionniste,
avec sa voix envoûtante mène alors le Trio vers un espace ouvert,
proche, très proche des « musiques du monde » !
Production : Le Cri du Port avec le soutien de la
Cité de la Musique de Marseille
Lieu du Concert - Cité de la Musique de Marseille
4, rue Bernard du Bois. Marseille 1er
Tél : 04 91 39 28 28
www.citemusique-marseille.com
Loin du discours ! Entre eux, c’est un dialogue espiègle, dynamique
et pétillant qui illustre sans aucun doute que la musique est un langage universel que partagent les Hommes au delà de leurs frontières.
L’album Korazon enregistré en novembre au Studio L’Alhambra
de Rochefort, est paru au Canada, (Outside Music) en mai 2012 et
prochainement en France avec L’Autre Distribution.
Le spectacle a déjà pris la route avant la sortie du disque avec une
tournée au Mexique puis un passage au Festival International de Jazz
de Montréal.
Après la sortie Parisienne prévue le 23 novembre, le World Kora Trio
sera dans le sud pour présenter l’album Korazon – L’Autre Distribution (sortie nationale 23 novembre 2012).
rs concert : 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr
Billetterie :
Tarifs : normal 12 € / réduit 10 €
www.criduport.fr / Digitick.com
Fnac, Carrefour, Géant
Espaceculture_marseille
- 29
Korazon
Ce disque raconte d’abord une histoire de rencontres et d’accords. Une rencontre pas tout à fait fortuite entre le violoncelliste
américain Eric Longsworth et le joueur de Kora malien Chérif Soumano, lors la sixième édition du festival Rochefort-en-Accords à Rochefort, en Charente-Maritime. Cette ville, construite autour de son arsenal, fut longtemps le point de départ pour
de grandes aventures maritimes sur tous les océans du globe. En août 2010 donc, pour son ouverture, le festival propose
d’unir trois continents, l’Europe, l’Amérique et l’Afrique sous la forme de ce duo inédit, trouve ses repères instantanément.
Dès les dernières notes du concert évanouies, il semblait évident que l’aventure ne pouvait s’arrêter là tant leur complicité et
leur esprit d’ouverture se complétaient naturellement.
La dextérité d’un violoncelliste à la formation classique qui peut et veut tout jouer, se confrontant avec délectation à tous les
répertoires, passant allégrement d’un instrument acoustique à un électrique, s’accordait à celle d’un virtuose maîtrisant lui
aussi toutes les possibilités de son instrument, qui n’hésite pas, si nécessaire, à faire vibrer les cordes de sa Kora avec une
pédale wha-wah ou à grands renforts de distorsion, explorant aussi bien le rock et le jazz que la tradition malienne. Puis,
le duo devient un trio avec l’arrivée du percussionniste et chanteur marseillais Jean-Luc Di Fraya, qui n’est pas un simple
ajout rythmique, mais instaure un lien nouveau entre la Kora et le violoncelle. Point d’ancrage, il s’insinue dans le jeu par la
finesse et la variété de ses frappes et renforce la mystérieuse alchimie des sonorités par des mélopées, sans mot, surgies
d’un ailleurs indéfini.
Korazon est le fruit de ces rencontres inattendues, peut-être, en définitive, les plus belles. A l’écoute, il est bien difficile de
ressortir l’un ou l’autre de ces treize morceaux tellement ils forment un ensemble cohérent et fort, de Straight Line à Kanou,
de Korazon à Ma Fille.
Il ne faudrait surtout pas croire qu’il s’en dégagerait une quelconque monotonie, bien au contraire, les interventions des uns
ou des autres, les mélodies donnent une coloration différente à chacun des titres.
Simplement, on se laisse embarquer, emporter, griser, par l’atmosphère rêveuse, mais sans mièvrerie, qui s’en dégage,
par le mélange, l’entrelacement de sons venus de trois continents et par l’entente parfaite régnant entre les trois musiciens.
Le genre de disque pour lequel il suffit d’ouvrir les oreilles sans idées préconçues, de se laisser partir sans retenue pour en
découvrir et en apprécier les beautés, si évidentes à écouter et pourtant si complexes à jouer. C’est sans doute dans cette
faculté à se rendre immédiatement accessible que réside l’art suprême du musicien.
En espérant que ce Korazon ne soit que le début d’une fructueuse collaboration d’autant que les concerts du World Kora Trio
ont montré l’étendue presque infinie des talents conjugués d’Eric Longsworth, de Chérif Soumano et de Jean-Luc Di Fraya.
Philippe THIEYRE, Journaliste et chroniqueur Addictions, Rock & Folk, France Inter / Mai 2012
- 30
Eric Longsworth - composition, violoncelle
Né en 1959, élève de Gary Hoffman et de Janos Starker à l’Université de l’Indiana, le violoncelliste Eric Longsworth côtoie
l’univers de jazz avec David Baker, un des plus grands pédagogues nord américains. La formation classique amène Eric
Longsworth à jouer pendant près de 4 ans dans diverses formations orchestrales de Houston, dont l’orchestre symphonique
et l’orchestre de chambre...
Attiré par d’autres courants musicaux, il approfondit ses études à Banff ( Alberta – Canada), où il participe à des ateliers
avec Dave Holland, Dave Leibman, John Abercrombie, Steve Coleman et d’autres. Eric Longsworth, qui confie vouloir, depuis
son plus jeune âge, faire de la musique « différemment », y découvre le plaisir de l’improvisation. Sa sensibilité pour le rythme
des autres formes musicales pèsera lourd dans sa décision de « quitter » le violoncelle classique pour voguer vers d’autres
horizons.
Il s’installe à Montréal où il est d’abord remarqué au sein des groupes Icarus et Contrevent, avant d’attirer l’attention des critiques avec la sortie de son premier album, en violoncelle solo, I hear you, en 1997. Après une importante série de spectacles
et de nombreuses participations à divers événements de la vie musicale canadienne, Eric Longsworth sort un deuxième album
If trees could fly, en duo avec le contrebassiste Marc Johnson, en 1999.
En 2002, après des incursions dans l’hexagone, Eric Longsworth s’installe en France pour présenter ses créations, notamment l’album Sans souci disponible en Europe sous le label Enja. Et les rencontres se multiplient depuis, avec entre autres,
Sylvain Luc, Rémi Charmasson, Claude Tchamitchian, Xavier Garcia, François Verly, Louis Winsberg, guitares etc. et viennent
nourrir des projets tout azimut.
Avec A Ciel Ouvert et le spectacle Le Jazz fait son Cirque, deux spectacles qui tournent en France et en Amérique Latine entre
2007/2010. Plus de cent cinquante spectacles, dont dix (2008) dans le cadre du Avignon OFF et quarante dates à l’Européen
de Paris d’une création originale alliant l’art du clown et jazz dont Eric a composé une partie le répertoire et joué « son rôle
musical ». Cette aventure a été partagée avec Alain Reynaud et Nicolas Bernard, deux clowns musiciens de la cie des Nouveaux
Nez. Ce spectacle a été produit par Astérios Productions.
Les chemins de Perrine Mansuy, pianiste et de Eric se croisent. Leur sensibilité partagée, leur attirance pour les mélodies
issues du folk, de la pop, du jazz et du classique les rendent complices. L’accordéoniste Daniel Mille, partenaires de jeu, ils
se retrouvent autour de leurs compositions, entre la world, le classique et le jazz. Sur scène, la complicité immédiate de ces
musiciens s’impose comme une évidence.
En 2010, il rencontre Chérif Soumano, joueur de kora et Jean-Luc Di Fraya, percussionniste et chanteur, de cette rencontre
naît une grande connivence. Leur commun esprit d’ouverture et leur sensibilité les mènent vers le World Kora Trio et à l’enregistrement de l’album Korazon (parution 2012).
Eric Longsworth, Américain maintenant installé en France, ce compositeur et violoncelliste, est un de ces artistes «inclassables», aux confluents de plusieurs styles. Jouant du violoncelle comme si parfois il s’agissait d’une guitare, d’une basse
ou, encore, d’un instrument de percussion, Eric Longsworth, a choisi la liberté en troquant son violoncelle classique pour
l’électrique.
Sur les cordes frottées, pincées, frappées, Eric Longsworth laisse une empreinte extrêmement personnelle, il crée un univers
musical singulier qui marie le jazz et divers courants des musiques actuelles avec une grande sensibilité. Chargée d’émotivité
et d’images, sa musique « raconte » une multitude d’histoires qui parviennent à toucher les publics les plus divers, du spécialiste à l’amateur.
L’importance que ce musicien accorde à l’improvisation souligne sa parenté avec la grande famille du jazz. Doté d’un sens
évident du rythme et d’une capacité rare à créer uneambiance, ce virtuose du violoncelle tire de son instrument électrique
autant de mélodies captivantes que d’harmonies inédites : « Un monologue espiègle (...) qui ne ressemble à rien de commun
et c’est déjà une promesse en soi ! », remarquait si justement un critique... du Monde.
Sur scène, Eric Longsworth ne se contente pas de jouer, il dévoile son inspiration, il partage son univers et il entraîne le public
dans ses « aventures », tel un véritable conteur. Ce qui démarque Eric Longsworth tant sur disque que sur scène, en solo ou
accompagné de ses amis et complices, s’explique sans doute par le fait que ce musicien atypique propose une expérience à la
fois intense et d’une rare intimité. C’est peut-être ses origines qui expliquent en partie cette façon d’être ... avec l’autre !
http://www.eric-longsworth.com
- 31
Chérif Soumano - kora
Cherif SoumanoChérif Soumano, jeune malien et joueur de Kora par tradition et de sang, a joué aux côtés de Kabine Kouyate,
Mamani Keita, Moussa Sissokh, Mare Sanogo, Yacouba Sissoko, Lansine Kouyate, Edsel Gomez, Ira Coleman, Minino Garay
dans le cadre d’un projet sur la fusion de la musique malienne et du jazz, initié par la Diva américaine Dee Dee Bridgewater
en 2008. En puisant aux racines du jazz, en partageant une culture et en participant à un mode de création malien, ce projet
passionné a mélangé les différences et reflète les ressemblances du jazz et de la musique africaine. Il s’est également produit au côté du chanteur de reggaeivoirien Tiken Jah Fakoly. Chérif est de ces artistes épatants, avec une aisance sur scène
complice et généreuse.
www.myspace.com/koarakan
Jean-Luc Di Fraya - voix, percussions
Après plusieurs années d’études classiques au conservatoire de Giacontino et de Marseille, Jean-Luc Di Fraya obtient en 1999
la médaille d’or du CNR (classe de Jazz). Véritable musicien « multicartes », passionné et avide de rencontres, il collabore à
de nombreux projets (création d’une compagnie de spectacle de rue, Shaan, l’Odysée de la canebière...). Sa sensibilité, son
perfectionnisme et sa curiosité font de lui actuellement un musicien très recherché. On le retrouve notamment aux côtés de
Louis Winsberg, Michel Marre, Akosh, Raphaël Imbert (Atsas Imbert consort, Nine Spirit), Hervé Sellin et Carine Bonnefoy
(création et enregistrement Radio-France avec le Métropole Orchestra).
www.myspace.com/difrayajeanluc
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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)
communiqué
JEUDI 6 Décembre 2012
20h30 - LE CRI DU PORT
EYM TRIO / OPUS NEO 1
Jazz en Scènes du 6 au 9 décembre
2012, organisée par la Fédération des
Scènes de Jazz et de Musiques Improvisées.
Toute la programmation de Jazz en Scènes :
http://www.jazzenscenes.com
EYM Trio
Elie Dufour (piano)
Yan Payphet (contrebasse)
Marc Michel (batterie)
www.myspace.com/eymtrio
OPUS NEO 1
Olivier Maurel (piano)
Bijan Chemirani (zarb, percussions)
Lieu du Concert - Le Cri du Port
8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3e
infoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr
Billetterie :
Tarifs : normal 12 € / réduit 10 €
www.criduport.fr / www.digitick.com
Fnac, Carrefour, Géant
Espaceculture_Marseille
Les dés sont jetés pour cette nouvelle édition partout en France de
Jazz en Scènes présentée en collaboration avec la Fédération des
Scènes de Jazz et de Musiques Improvisées. Le principe est simple
chaque scène de jazz propose un groupe à l’export et invite un jeune
groupe proposé par une autre scène basée dans une autre région.
Le groupe EYM Trio nous vient de la Région Rhône Alpes proposé
par la CavaJazz de Viviers , il est composé de trois jeunes musiciens
nord-ardéchois et lyonnais. EYM Trio joue de nombreuses interactions
musicales avec un penchant évident pour les musiques d’Europe de
l’est. Il propose un répertoire très personnel et recherché, alternant
entre compositions originales, standards ou même de thèmes traditionnels Bulgares ! Ainsi que des thèmes d’E.S.T, Avishai Cohen ou
Radiohead…
Le duo OPUS NEO 1 du collectif OPUS NEO présentera en avantpremière les compositions issues de leur premier album à paraître
en 2013. Depuis plusieurs années le pianiste et compositeur Olivier
Maurel nous invite à ses voyages qui depuis quelque temps se font en
compagnie du prodigieux percussionniste Bijan Chemirani . Rencontre
entre le piano et les musiques traditionnelles du Moyen Orient et de la
Méditerranée.La musique épicée d ’Opus Néo I mêle les sonorités, les
rythmiques et les mélodies du répertoire traditionnel méditerranéen
avec la sobriété classique du piano.
Album : Opus Neo 1 – Piano et Méditerranée / A paraître en 2013
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EYM Trio
Assumant leur métissage musical, EYM créé un univers capti-vant, influencé par de
grandes pointures du Jazz telles que Duke Ellington, Chick Coréa, Michel Petrucciani et
par du jazz plus actuel comme E.S.T, Avishaï Cohen et Joshua Redman.
Ce trio piano (Elie Dufour), batterie (Marc Michel) et contre-basse (Yann Phayphet), a
rapidement monté son répertoire à force de répétitions intensives dans les locaux du
conservatoire de Lyon et suite à divers résidences à Clermont-Ferrand ou en-core dans
la salle La Presqu’île (Annonay).
Très vite remarqué par Jérôme Regard, celui-ci envoie le Trio jouer à l’Amphithéâtre de
l’Opéra de Lyon en Mai 2011.
Depuis septembre 2011, le trio avance également avec Mario Stanchev, qui, suite à leur
concert à l’Opéra, leur proposa de devenir leur directeur artistique. Le trio fut remarqué dans des festivals comme Un Doua de Jazz
(Villeurbanne) en première partie de Baptiste Trotignon, ainsi qu’en finale de Jazz(s)ra (Lyon) et du Golden jazz Trophy (Arras) où ils
ont obtenu le prix du Public.
Aimant communiquer et partager avec le public leur plaisir de jouer ensemble, ces trois jeunes musiciens enchainent les re-présentations
dans différents festivals et clubs lyonnais. On aura l’occasion de les voir en 2012 sur des festivals comme Moz’aïque festival (Le Havre),
le festival de Jazz de Saint-Genis Laval (69), la scène de Cybèle (Jazz à Vienne), etc...
Elie Dufour - piano
Il débute le piano à l’âge de 7 ans au sein de l’EDMDA à Tournon s/ Rhône (07). Il poursuit un cursus classique jusqu’à ses 17 ans où
il obtient son CFEM, en 2007. Durant ces dix années, il participe tous les ans à des stages de jazz gérés par Mi-chel Rodriguez, ce qui
lui permet d’étudier cette musique avec Eric Moulin. Il intègre la JAV en 2006 (Jazz action Valence), avec Olivier Truchot et décide à ce
moment-là de se consacrer uniquement au jazz.
En 2008, il intègre le conservatoire de Lyon avec Mario Stanchev. Il enseigne depuis fin 2010 à l’école de musique de Saint Genis Laval
(69). On a pu régulièrement le voir sur les scènes de la région Rhône-Alpes, dans divers formation comme EYM Trio (jazz), Jazzeba Swift
Machine (jazz / funk), le Motown Revival (soul), Oldfox Trio (jazz / funk) et au sein d’autres collaborations.
Yann Phayphet - contrebasse
Il débute la musique au C.M.A. de St Genis Laval en violoncelle, puis commence la contrebasse au collège. C’est après des études d’ingénieur qu’il décide d’approfondir la contrebasse et la basse électrique dans le domaine du jazz, notamment au Conservatoire de Lyon,
sous la houlette de Jérome Regard.
Yann Phayphet évolue aujourd’hui dans des projets très variés tels que Electrophazz (groove / nu soul), Grabben Orchestra (chanson
festive), EYM Trio (jazz), Jeff Jell (Groove Sénégalais) etc...
Marc Michel - batterie
Il a étudié la percussion classique, l’harmonie, l’écriture, l’analyse et la musique de chambre au Conservatoire de Clermont-Ferrand (63)
puis au CNSMD de Paris. Diplômé dans ces disciplines, il se consacre exclusivement à la batterie jazz et reçoit l’enseignement de Sangoma
Everett. Parallèlement, il intègre le conservatoire de Lyon en 2009 et obtient son DEM à l’unanimité en 2011.
Aujourd’hui il enseigne les percussions à l’école de musique d’Ennezat (63) et joue dans différentes formations comme le EYM Trio (jazz),
GMT Trio (jazz) .Il s’est de même produit à l’occasion de différents festivals tels que les Jeudis de Nîmes, un Doua de Jazz, Jazz en Tête,
Jazz à Vienne...
La presse en parle…
« Ce talentueux trio est à la fois une découverte « Un Doua de Jazz » et un véritable coup de coeur. Un répertoire original fortement inspiré
des rythmes endiablés d’Europe de l’Est qui emporte aux Balkans dès les premières notes du pianiste et cofondateur du groupe, Elie
Dufour. Une nouvelle génération de musiciens très prometteuse à découvrir absolument. »
Festival un Doua de Jazz (14/10/2011)
« EYM Trio ouvre le bal de la semaine « Art du Trio » à l’Amphi de l’Opéra de Lyon, avec Elie Dufour au piano, Yann Phayphet à la contrebasse et Marc Michel à la batterie. Le concert débute par une composition du pianiste : Grand-pas un joli rythme bien enlevé qui nous
met tout de suite dans l’ambiance et nous fait passer un très bon moment avec de jeunes musiciens plus que valeureux. On apprécie
particulièrement un In a sentimental mood bien arrangée par le trio.
Elie étudie sous la houlette de Mario Stantchev (ce dernier se déclare très fière de son élève) et va nous proposer un thème des origines
du maître: Bulgarian Bulges (thème traditionnel Bulgare). À l’image de cette musique, le Trio dispose d’un joli sens du rythme, d’une
attaque franche et d’une décontraction de bon aloi.
Quelle belle entrée en matière que ce EYM Trio, bien séduisant, pour cette semaine spéciale «Art du trio» à l’Amphi de l’Opéra »
Jazz Rhône-Alpes (25/05/2011)
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Opus Néo 1
Olivier Maurel - piano, composition
Il étudie le piano dès l’âge de 7 ans, puis découvre la musique de jazz et l’improvisation à la fin années 90. Il entame un
cursus d’études à la Cité de la Musique de Marseille, puis intègre le conservatoire national de région (Marseille) ou il termine ses études supérieures et obtient son prix en 2005. Il crée le Cosmic Maurel Trio avec Guillaume Lys (contrebasse) et
Jessy Rakotomanga (batterie), avec lequel il participe à de nombreux festivals et investit des scènes régionales et nationales
de 2002 à 2006. Il donne vie à des duos trios divers à la recherche d’une musique à la fois humaniste et universelle.
Les collaborations se réalisent avec des musiciens issus du jazz, des musiques improvisées et des musiques traditionnelles.
Depuis 2006, il se consacre à la diffusion de sa musique en piano solo, et travaille à la composition de musique pour de
l’image (court métrage, projet pour le cinéma). Il écrit aussi pour le spectacle vivant (théâtre, performance). Il est depuis
2009, directeur artistique de La Petite Entreprise de la Buanderie/Opus Néo.
Bijan Chemirani - zarb, percussions
Bijan est le descendant d’une dynastie de grands percussionnistes de la tradition persane. Fils du grand maître Djamchid
Chemirani et frère de Keyvan, il s’est fait un prénom et une réputation qui font de lui un des joueurs de zarb les plus recherchés. Il apprend le répertoire iranien avec Cyrus Rangsbar et croise cette richesse avec des artistes qui partagent avec lui
le goût des chemins croisés : Ross Daly, Jean-Marc Padovani, Juan Carmona, Percussion Orchestra, Inés Bacan, Nguyen Le,
Titi Robin, Ballake Sissoko, Néba Solo.
Il n’hésite pas à associer les finesses des rythmes persans traditionnels au flamenco, au jazz ou encore aux musiques orientales. Il joue également du daf, de l’udu, du bendir, du riqq, du saz.
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8, rue du Pasteur Heuzé. 13003 Marseille
Infoline 04 91 50 51 41
www.criduport.fr
Infos pratiques :
Adhésion saison 2012 - 2013
Le Cri du Port est soumis selon la législation au principe du Cercle Privé. Pour pouvoir consommer le public doit s’acquitter de son
adhésion saisonnière. Ainsi deux choix sont proposés :
- une adhésion PARKER à 10€ qui fait aussi bénéficier du tarif réduit sur tous les concerts de la saison, et à des invitations
- ou une adhésion ZAZOU à 2€ qui permet simplement d’accéder au bar.
Les cartes sont établies sur place.
Pour venir :
Le Cri du Port est situé dans le bâtiment du Parvis des Arts (entre la Joliette et la Gare Saint-Charles),
à deux pas de la place de Strasbourg.
Métro :
ligne 1 - stations : Saint-Charles, Colbert,
ligne 2 - stations : Saint-Charles, Jules Guesde ou Désirée Clary
Bus : arrêt Place de Strasbourg (ligne 32, 70 ou 89)
Billetterie :
www.criduport.fr
Pour les concerts ayant lieu au Cri du Port, la billetterie est ouverte 45’ avant le concert. Il est aussi possible de commander ses billets
directement au Cri du Port. Tél : 04 91 50 51 41
Espaceculture_Marseille. 42, la Canebière. Marseille 1er. Tél : 04 96 11 04 61 www.espaceculture.net
Digitick www.digitick.com
FNAC, Carrefour, Géant www.fnac.com
Contact presse :
Tél : 06 08 91 61 13
[email protected]
Les dossiers de presse et visuels sont aussi en téléchargement sur la page :
http://www.criduport.fr/pages/prompt.html
Nous vous communiquons le mot de passe, au cas où il vous serait demandé : prompt
Le Cri du Port est subventionné par :
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