prova e chave de respostas - No
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prova e chave de respostas - No
UFES / CCHN / DLL – CENTRO DE LÍNGUAS CERTIFICAÇÃO DE PROFICIÊNCIA EM LÍNGUA ESTRANGEIRA - FRANCÊS CIÊNCIAS HUMANAS; CIÊNCIAS SOCIAIS APLICADAS PROVA E CHAVE DE RESPOSTAS Texto 1 LE CYBER URBANISME, NOUVEAU TERRITOIRE DE L’HOMME L’homme moderne semble s’être approprié un espace multidimensionnel dans lequel il s’inscrit aussi bien qu’il le transforme. La ville lui offre un terrain d’expérimentation formidable et les nouvelles technologies lui permettent d’évoluer bien au-delà d’une réalité tridimensionnelle. Cependant force est de constater que le numérique modifie peu l’aménagement urbain et qu’il convient davantage de s’interroger sur les mutations de l’homme lui-même. Serge Wachter dans son article « la ville numérique : quels enjeux pour demain ? » posait déjà en 2011 certaines interrogations sur les changements qu’induisait le numérique sur l’urbanisme. Que ressort-il de son analyse ? L’auteur, se fondant sur les conclusions de W.J. Mitchell considérait qu’ « une telle résistance matérielle ou faible élasticité au changement est due à la prégnance des trames urbaines façonnées par les réseaux de voirie » et que « la permanence des infrastructures de voirie, et singulièrement des rues, s’explique par leur caractère structurant mais aussi par leur capacité d’évolution et d’adaptation aux mutations des tissus urbains ». L’architecture de notre environnement urbain serait donc caractérisée à la fois par son inertie latente qui forme une empreinte immuable mais aussi par sa capacité à faire place aux constructions et aux innovations tant esthétiques que créatives. Cette dualité peut davantage être comprise si l’on distingue par souci de commodité les réseaux urbains (voiries, transports, câblages, …) du bâti. Le réseau urbain : un maillage immuable Si l’on se réfère aux plans d’urbanisme et ce, à travers plusieurs décennies, on constate que les aménagements suivent des principes constants. Les rues des centres villes sont peu évolutives, ceci en raison de l’imbrication étroite entre un bâti historique et protégé et des espaces limités dévolus à la voirie. Si l’on prend pour exemple les travaux que mènent actuellement les agglomérations en matière d’installation de la fibre optique, le câblage physique suit principalement les tracés existants des voies et des réseaux existants. Le numérique n’a donc que très peu d’emprise sur l’urbanisme sur ce plan-là. Coexistent alors plusieurs niveaux de technologies, photographie historique des innovations techniques urbaines. 1 Le bâti : un champ récréatif En ce qui concerne le bâti, peu de villes intègrent radicalement cette dimension numérique dans leur organisation. Cependant, il ne faut pas éluder le travail créatif que mènent nos architectes contemporains. Le « design urbain » se rapproche de façon de plus en plus caractérisée du numérique et des potentialités innovantes qu’il contient. Ainsi, nous ne pouvons que nous intéresser aux nouvelles possibilités architecturales issues de la modélisation logicielle. La morphologie de nos constructions se fait expérimentale, monumentale offrant de nouvelles lectures géométriques et semblant repousser les règles de l’équilibre et les lois de la physique. A ceci, nous ajoutons « l’architecture cachée » qui est en soit une véritable révolution car elle permet de multiples interactions avec l’homme. Les bâtiments se dotent de milliers de capteurs et de signaux sensibles, et « transformée en environnement artificiel, l’architecture ne se définit plus par ses formes spatiales et matérielles mais produit surtout des ambiances où la couleur, la lumière, la température, l’acoustique, la ventilation favorisent l’immersion de l’occupant dans un univers de sensations ». Le bâti n’est plus une masse physique qui s’impose à l’individu mais un objet avec lequel il va interagir et auquel il livre ses émotions. Les murs, nouveaux terrains de nos apprentissages Grâce aux capteurs intégrés dans les bâtiments et les objets urbains et aux applications mobiles, la ville ouvre de nouveaux espaces à l'homme. Nos connexions nous offre un terrain de jeu mais aussi un champ propice aux apprentissages. La géolocalisation contient un potentiel d’innovations considérable. Si l’on peut désormais être touriste et profiter des instants de déambulation pour nous instruire sur un bâtiment, une rue, un évènement en lien avec le lieu, nous pouvons aussi échanger avec d’autres individus. Serge Wachter constate alors qu « Une rue est un objet technique, une infrastructure matérielle, mais elle est aussi, dorénavant, une infrastructure numérique et informationnelle. Elle abrite et condense des nuages de données. Ces dernières peuvent être captées, annotées et « augmentées » par les passants et les riverains. Des lieux peuvent se voir « tagués » numériquement par ceux qui les visitent, laissant ainsi commentaires, annotations et impressions aux visiteurs et passants suivants. » A travers les milliards de flux de données échangés, le cyber urbanisme devient à la fois support d’apprentissage en raison des contenus informationnels qu’il contient mais aussi espace de communication grâce aux relations humaines qu’il favorise. Fonte: Adaptado de: LESTONAT, Élodie. Le cyber urbanisme, nouveau territoire de l’homme. Disponível em : http://cursus.edu/article/21750/cyber-urbanisme-nouveau-territoire-homme/#.U3PGLz_LIXE (acesso em 05/05/2014) 2 RESPONDA ÀS QUESTÕES CONFORME INFORMAÇÕES CONTIDAS NO TEXTO. QUESTÃO 1 Para Serge Wachter, a permanência das infraestruturas das vias urbanas pode ser explicada levando-se em conta dois aspectos principais. Assinale a alternativa que apresenta esses aspectos corretamente: (A) Resistência às inovações tecnológicas e traçado imutável das vias de circulação. (B) Grande elasticidade das infraestruturas viárias e pouca resistência dos materiais. (C) Caráter estruturante e capacidade de evolução e de adaptação às mudanças urbanas. (D) Compreensão do espaço multidimensional e da realidade tridimensional das vias. QUESTÃO 2 No que se refere às possibilidades de inovação digital na arquitetura do “design urbano”, é correto afirmar que: (A) Os arquitetos contemporâneos dão importância às possibilidades de inovação digital, uma vez que o traçado urbano é imutável. (B) A tecnologia digital não favorece a renovação arquitetônica do design urbano, pois transforma os edifícios em ambientes artificiais. (C) Os edifícios urbanos são apenas uma massa física com a qual interagem os indivíduos, favorizando a imersão dos seus ocupantes. (D) Ao contrário das ruas e do traçado das vias de circulação urbana em geral, os edifícios estão mais aptos às inovações e à incorporação de novas tecnologias. QUESTÃO 3 De acordo com o último parágrafo do texto, assinale a alternativa correta: (A) Graças aos sensores digitais integrados aos edifícios, aos objetos urbanos e aos aplicativos móveis novos espaços de jogo e de aprendizado surgem nas cidades. (B) O cyber urbanismo não cria nem favoriza a criação de verdadeiros espaços de comunicação entre humanos. (C) Uma rua é um objeto técnico, uma estrutura material, mas não poderá nunca vir a ser considerada uma infraestrutura digital e informacional. (D) A geolocalização não oferece ao turista a possibilidade de interagir com outros indivíduos, mas apenas de informá-lo a respeito de uma rua ou edifício. 3 QUESTÃO 4 Segundo o texto, por que as ruas do centro da cidade são pouco evolutivas? As ruas dos centros das cidades são pouco evolutivas tendo em vista a estreita imbricação entre uma construção histórica protegida e os espaços limitados reservados às vias. Les rues des centres villes sont peu évolutives, ceci en raison de l’imbrication étroite entre un bâti historique et protégé et des espaces limités dévolus à la voirie. QUESTÃO 5 Como os edifícios da “architecture cachée” são caracterizados no texto? Essas construções são dotadas de captores e de sinais sensíveis e a arquitetura, transformada em ambiente artificial, não se define mais por suas formas espaciais e materiais, mas produz ambientes nos quais a cor, a luz, a temperatura, a acústica e a ventilação favorizam a imersão dos ocupantes em um universo de sensações. Les bâtiments se dotent de milliers de capteurs et de signaux sensibles, et « transformée en environnement artificiel, l’architecture ne se définit plus par ses formes spatiales et matérielles mais produit surtout des ambiances où la couleur, la lumière, la température, l’acoustique, la ventilation favorisent l’immersion de l’occupant dans un univers de sensations ». Texto 2 BIBLIOTHÈQUES DE RÊVE Quand on parle d'architecture et d'aménagement, il est rare que les bibliothèques figurent parmi les premiers exemples d'architecture moderne qui nous viennent en tête. Pourtant, ces établissements ont pris le virage du 21e siècle peut-être plus rapidement que bien d'autres institutions culturelles ou éducatives. Se sachant dans une position délicate avec la baisse graduelle de l'usage des livres en papier et l'avènement de la lecture numérique, les responsables des bibliothèques n'ont pas attendu pour moderniser leur aménagement et offrir aux citoyens de tous âges des lieux idéaux pour travailler, discuter, créer, etc. Les nouvelles bibliothèques proposent des espaces où tous peuvent plus facilement circuler, trouver un coin pour lire, utiliser un ordinateur portable et pour développer des projets de groupe. Des architectes redonnent vie aux bibliothèques La bibliothèque d'Halifax, au Canada, qui devrait être accessible au public au cours de l'année 2014 fait partie du top 10 de CNN des nouveaux bâtiments les plus impressionnants qui 4 seront ouverts durant l'année. Il faut dire que les espaces sont remarquables : de grandes aires où se conjuguent livres, références, prêt de ressources audiovisuelles. Une construction qui fait un peu penser à la bibliothèque de Seinäjoki en Finlande, à la différence que l'établissement finlandais est conçu sur un étage. Là aussi, l'aménagement de l'espace pour les différents besoins de l'utilisateur est roi. Les architectes ont réussi à intégrer la partie ancienne de la bibliothèque à la partie moderne pour créer un environnement homogène favorisant la lecture et le travail. À Sainte-Foy, au Québec, les architectes ont eux aussi réalisé un travail colossal en transformant une ancienne église en bibliothèque. Le résultat impressionne puisque là, encore, l'accent est mis sur la circulation et sur l'aménagement d'aires clairement identifiées où se trouvent ordinateurs, livres, magazines, etc. Des sculptures et autres installations artistiques donnent un cachet supplémentaire au bâtiment. Aux Pays-Bas, les architectes ont osé donner des allures de librairie à une bibliothèque. Les livres sont déposés comme dans les grandes chaînes, encourageant les utilisateurs à se comporter comme dans un magasin. Une stratégie pour prolonger la visite des usagers. Être utile et susciter la créativité Mais la modernisation des bibliothèques ne tient pas seulement à leur renouveau architectural. La mission et les services offerts par les établissements a considérablement changé. De plus en plus de bibliothèques proposent des laboratoires où l'on peut créer des objets avec les imprimantes 3D et des terminaux comprenant des logiciels d'animation, de montage, de dessins, de codes et de programmation. C'est le cas de la bibliothèque publique de Toronto, mais elle est loin d'être la seule. Ces espaces de fabrication (makerspaces en anglais) seraient de plus en plus présents dans les établissements. Un sondage auprès d'une cinquantaine de bibliothèques dans le monde montre que près de la moitié (41 %) possèdent un tel espace et que 36 % ont l'intention de s'en doter dans un futur proche. Et pourquoi pas une bibliothèque nomade ? Une idée qui est déjà devenue réalité depuis 2 ans avec les Ideas Box de Bibliothèques Sans Frontières. L'architecte Philippe Starck a créé des bibliothèques qu'il est possible d'installer dans des camps de réfugiés. Elles se composent de 4 modules portatifs comprenant du matériel comme des tablettes et des liseuses, des livres électroniques et même des cours qu'il est possible de suivre sans avoir besoin d'un accès Internet. Alors, la bibliothèque, un espace figé dans un temps révolu ? Au contraire! Ces établissements se modernisent et tentent de jouer un rôle central dans l'avènement de l'apprentissage connecté. Pas étonnant dans ce contexte que les architectes se délectent de plus en plus à concevoir des bibliothèques modernes. Fonte: Adaptado de: ROBERGE, Alexandre . Bibliothèques de rêve. Disponível em: http://cursus.edu/article/21744/bibliothequesreve/#.U3PGpT_LIXE (acesso em 05/05/2014) 5 RESPONDA ÀS QUESTÕES CONFORME INFORMAÇÕES CONTIDAS NO TEXTO. QUESTÃO 6 No que concerne à modernização das bibliotecas, assinale a alternativa correta: (A) Na virada do século XXI, a concepção dos projetos arquitetônicos não acompanhou o desenvolvimento das novas tecnologias. (B) Quanto à modernização arquitetônica, as bibliotecas se adaptaram mais rapidamente às novas tendências do século XXI, se comparado a outras instituições. (C) Os responsáveis pelas bibliotecas decidiram tardiamente criar novos espaços de leitura e de convívio sociais. (D) As bibliotecas reformuladas oferecem serviços de acesso às novas tecnologias exclusivamente ao público jovem. QUESTÃO 7 Levando-se em consideração os diversos projetos arquitetônicos de bibliotecas mencionados no texto, é correto o que se afirma em: (A) A nova biblioteca de Halifax, no Canadá, já se encontra disponível ao público, que pode admirar um dos projetos arquitetônicos mais impressionantes de 2014. (B) As bibliotecas de Halifax, no Canadá, e a de Seinäjoki, na Finlândia, foram concebidas de maneira a ocuparem um único andar de seus respectivos estabelecimentos, o que facilita a leitura e o trabalho. (C) Em Sainte-Foy, no Quebec, os arquitetos privilegiaram os espaços destinados à circulação e à disposição de áreas nitidamente identificadas, nas quais se pode encontrar livros, revistas, computadores, etc... (D) Nos Países-Baixos, um projeto ousado de arquitetura contemporânea foi concebido: a transformação parcial de uma biblioteca em livraria, com a finalidade estratégica de prolongar a visita dos usuários. QUESTÃO 8 No novo contexto inaugurado com a modernização das bibliotecas, assinale a alternativa INCORRETA: (A) A modernização das bibliotecas contemplou aspectos estruturais e ampliação de serviços. (B) Cada vez mais as bibliotecas estão se transformando em ambientes que favorizam a criação. (C) Bibliotecas itinerantes dotadas de várias tecnologias já foram concebidas e implementadas. (D) Arquitetos tentam manter o caráter tradicional destes espaços, evitando projetos modernos. 6 QUESTÃO 9 Quais fatores contribuíram para a decisão de modernização das bibliotecas? A diminuição gradual da utilização de livros em papel e o advento da leitura digital. Se sachant dans une position délicate avec la baisse graduelle de l'usage des livres en papier et l'avènement de la lecture numérique QUESTÃO 10 De acordo com o texto, em que se constituem os espaços de fabricação (makerspaces em inglês)? Os espaços de fabricação se constituem em laboratórios onde é possível criar objetos com impressoras 3D, além de computadores com programas de animação, de montagem, de desenho, de códigos e de programação. De plus en plus de bibliothèques proposent des laboratoires où l'on peut créer des objets avec les imprimantes 3D et des terminaux comprenant des logiciels d'animation, de montage, de dessins, de codes et de programmation. 7