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Aquariophile depuis plus de 25 ans, je me suis orienté vers le discus il y a plus de quinze
années. discus a
Je vais essayer dans ses quelques pages de vous présenter le insi que les méthodes que j’utilise
pour sa maintenance. L’objectif n’étant pas de proposer une solution miracle, mais bel et bien de vous
orienter vers les techniques que j’ai acquises au fil du temps.
Je ne m’attarderais pas sur l’origine ni sur la systématique du Symphysodon, car il existe bien
des ouvrages réalisés par des scientifiques qui sont très bien réalisés. Moi, je vous parlerais plus sur la
mise en place d’un aquarium pour maintenir vos poissons dans les meilleures conditions, pour orienter
le débutant dans ses débuts avec ce merveilleux poisson. Je vous expliquerais les différents types
d’aquarium possible de maintenance pour vous laisser le choix en fonction de votre objectif dans la
maintenance du discus.
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Préambule.
C ’est un ichtyologiste viennois, le Dr Johann Jacob Heckel, qui décrivit pour la première fois le
Symphysodon discus en 1840. Cette description, n’est pas accompagnée de dessin. Le poisson a été
procuré à Heckel par Natterer qui l’avais péché dans le Rio Negro aux environs de Manaus. Heckel ne
disposa alors que d’un seul exemplaire de l’espèce Symphysodon discus. Il était de petite taille, 76
millimètres, de la bouche au milieu du pédoncule caudal.
Par la suite de diverses variétés de discus ont été découvertes jusqu’en 1903 ou J. Pellegrin
présente le discus vert Symphysodon aequifasciata aequifasciata. C’est en 1960 que L.P. Schultz
nomme le discus brun Symphysodon aequifasciatus axelrodi et le discus bleu Symphysodon
aequifasciatus haraldi. Le discus bleu a été découvert par Schulz en 1955.
Les dates
1833 : première capture du discus dans le Rio Negro par Johann Natterer
1840 : première description du Symphysodon discus par le Dr Heckel.
1862 : Description par Gunther
1903 : description de la variété aequifasciata qui a aujourd’hui valeur d’espèce par Pellegrin.
1921 : premier exemplaire vivant acclimaté en Europe chez Eimecke de Hambourg.
1928 : découverte de quelque exemplaires dans le bassin amazonien par Praetorius. Les exemplaires
sont expédiés en Europe mais meurent avant leurs arrivée à berlin.
1930 : expédition annuelle régulière de discus par la firme Aquarium Hamburg. Les quelques
spécimens sont réservés à des aquariophiles de grand renom.
1933 : première ponte et premier échec chez Mr Dwight Winter à Pittsburgh.
1934 : Première éclosion d’alevin chez M. F. Barret. Les alevins sont dévorés quelques jours après.
1935 : première reproduction réussie chez un marchand américain G. Armbruster à Philadelphie. Les
jeunes arriveront à l’age adulte.
C’est aussi la première reproduction en Allemagne par Hoffmann et Mitsh.
1939 : succès des Allemands Hoffmann et Mitsh qui réussirent à les reproduire
1946 : La société Paramount Aquarium de New-York organise et finance une expédition pour récolter
des symphysodon. Sur 150000 poissons récoltés, il n’y a aucun discus.
La même société finance une expédition organisée par Cochu pour pêcher des symphysodons dans un
affluent de l’Amazone à l’aide d’indigènes. Ce fut une réussite avec une quarantaine de spécimens.
1947 : Cochu réussi à reproduire un de ses couples pêchés et obtient pas loin de 600 alevins.
1953 : L’américain Dodd réussi à reproduire le discus avec une ponte de 600 alevins.
1956 : Première réussite de ponte pour le Dr Schmidt du Tropicarium de Francfort avec le Dr E. Meder.
1957 : première reproduction avec 60 alevins du Dr Schmidt et le Dr Meder.
1959 – 60 la plupart des professionnels et amateurs chevronnés réussissent à maintenir et reproduire les
différentes espèces de symphysodon.
1960 : révision du genre Symphysodon Heckel, 1840, par le Dr Leonard Schultz.
1976 : les premières reproduction de discus dans le Sud-Est asiatique.
1981 : publication par le Dr Warren E. Burgess sur le genre symphysodon avec la description d’une
sous-espèce le symphysodon discus willischwartzi.
1984 : apparition de nouvelles variétés de discus : Royal turquoise, royal turquoise vert, par Heiko
Bleher.
1993 : présentation de nouvelles variétés sauvages, d’élevages et hybrides par Bleher et Gobel.
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Classification
Super ordre des Acanthoptérigii
Ordre des Perciformes
Sous-ordre des Percoïdes
Famille : Cichlidés Bonaparte, 1840
Sous-famille : Cichlasomitinae Kullander, 1998
Tribu : Heroini Kullander, 1998
Genre : Symphysodon Heckel, 1840
Etymologie du genre : « avec des dents sur la symphyse » (articulation entre les deux branches de la
mâchoire inférieure).
Habitat : Amazone et ses affluents (Rio Negro, Rio Purus)
I l y a actuellement deux espèces de discus qui sont reconnues. Ils se diffèrent par le nombre
d’écailles et la coloration.
- Symphysodon aequifasciatus : 44 – 48 écailles longitudinales, 8 à 9 barres de l’oeil au pédoncule
caudal.
- Symphysodon discus : 53 – 61 écailles longitudinales, une seule barre au milieu du corps.
Etymologie des espèces :
- Discus : en forme de disque
– Aequifasciatus : qui a toutes les bandes (verticales égales).
–
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Les caractéristiques morphologiques du Discus
L es Symphysodons font partis de la famille des Cichlidés : répartis dans le bassin amazonien et
ses affluents.
Le discus possède un corps aplati en forme de disque recouvert d’écailles cténoïdes. Il possède
sur la partie postérieure de sa mâchoire des dents pointues. Son odorat est actif grâce à deux petites
narines disposées sur le bord arrière du maxillaire supérieur. La nageoire dorsale du discus commence
par des rayons épineux qui peuvent se replier. Le dernier rayon est six fois plus long que le premier.
Ensuite vient les rayons mous qui ne peuvent pas se replier. La nageoire se termine à la base de sa
nageoire caudale. De même pour l’ anale, qui possède 8 à 10 rayons épineux, et qui se termine aussi à la
base de sa nageoire caudale qui est elle dite isocerque. Quand aux nageoires pelviennes, elles sont
translucides et formées de quelques rayons rigides suivi de rayons mous.
Le symphysodon possède un système sensoriel qui lui est bien spécifique. Il est représenté par
une ligne latérale qui commence sur son corps à l’arrière de sont oeil et forme un arc de cercle sur plus
de la moitié de son corps. Il y a aussi une ligne horizontale qui commence à la base de sa caudale sur un
quart de sont corps.
Voici les différentes description effectuées par les scientifiques qui ont étudiés le Symphysodon
:
D’après Schultz
Le discus possède un corps aplati en forme de disque et recouvert d’écailles cténoïdes où le
nombre peu varier de 44 à 61 le long de la ligne latérale. Elle recouvre une grande partie des nageoires
dorsale et anale et seulement un tiers de sa caudale. Le discus possède des lèvres épaisses et charnues.
Sa mâchoire est constituée de petites dents pointues placer sur une seule rangée. Dorsale IX-X, 30-33,
anale VII-IX, 26-33. son patron de coloration est constitué de neuf bandes verticales avec la première à
la base de l’oeil et la dernière à la caudale.
Clés de détermination du discus :
1a) 44 à 48 écailles latérales, 3 des neuf bandes plus foncées (1er, 5èmes, 9èmes).
Symphysodon discus Heckel 1840
1b) 50 à 61 écailles latérales, deux bandes légèrement plus foncées que les autres (1er, 9èmes)
2a) Coloration fondamentale avec lignes horizontales.
2b) quelques lignes horizontales bleues apparaissent sur le front du discus.
Symphysodon aequifasciata axelrodi (L.P. Schultz 1960)
3a) lignes horizontales marron foncées sur fond vert foncé. Les yeux sont marron-rouge.
Symphysodon aequifasciata aequifasciata (Pellegrin 1903)
3b) lignes horizontales bleu intense sur un fond marron clair avec des yeux rouges vifs.
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A natomie externe Elles p
Les nageoires dorsales et anales :
ermettent au poisson d’avoir un équilibre vertical.
La nageoire caudale :
Sert de propulsion et de gouvernail lors des déplacements du poisson.
Les nageoires pelviennes et pectorales :
Elles servent à diriger le poisson, de frein, ainsi que de la stabilisation sur le plan horizontal.
La ligne latérale :
Permet de percevoir les vibrations dans l’eau qui sont enregistrées par une série de pores qui forment la
ligne latérale.
L’opercule :
Recouvre et protège les branchies. Permet la circulation de l’eau pour apporter l’oxygène au poisson.
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Dimorphisme sexuel
L a détermination du sexe d’un discus est quasi impossible, surtout chez les jeunes sujets.
Certains spécialistes, après de longues observations du poisson arrivent à déterminer le sexe de celui-ci
avec une marge d’erreur. Ils se basent sur l’aspect physique du poisson. C’est chez le mâle que peuvent
apparaître diverses différences morphologiques. Au niveau du crâne, les mâles ont une gibbosité légère
due à une accumulation graisseuse. Cette observation doit se faire lorsque le poisson est de coté. Il
semblerait que le mâle peut aussi avoir des lèvres plus épaisses que sa compagne, ainsi que de longs
filaments au niveau des ventrales. Sa nageoire dorsale peut aussi avoir ses derniers rayons mous plus
longs.
Nous ne pouvons pas déterminer le sexe du discus suite à son comportement. Les femelles
peuvent être aussi dominantes que les mâles.
Il existe une méthode pour être sur à 100 % du sexe d’un poisson. Il suffit d’attraper l’individu,
le prendre en main dans un chiffon humide et de le retourner. Là, grâce à une forte loupe, vous regardez
ses parties génitales.
Pour un mâle vous verrez ceci.
Pour une femelle cela.
Je vous déconseille fortement de pratiquer cette méthode, car elle est très délicate pour
l’aquariophile, et surtout extrêmement traumatisante pour le poisson.
Le seul moyen pour être sur de posséder un couple est de choisir 5 discus minimum de jeune
age, de les placer dans un bac d’ensemble et d’attendre qu’ils grandissent. Lorsqu’ils auront atteint leurs
maturités sexuelles, les couples se formeront naturellement.
Une fois un couple formé et prêt à pondre, vous pourrez déterminer les sexes de vos poissons
sans aucun doute.
Pour le mâle vous observerez son spermiducte qui a une forme conique et pointue. Pour la
femelle, elle possède un conduit cylindrique (l’oviducte) plus long et élargi à son extrémité.
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Les Biotopes
Provenance du DiscusProvenance Discus
Le discus est un Cichlidé sud-américain qui se rencontre dans le bassin amazonien et ses
affluents.
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C elui-ci est composé de trois types d’eau que l’on nomme :
- L’eau blanche : malgré son nom, elle a une couleur plutôt jaunâtre. La visibilité n’est que de
50 centimètres maxi : son aspect trouble, est du aux sédiments en suspension mélangé avec le sol
argileux de la région. Les paramètres de cette eau varient avec un PH de 6,2 à 7,2 ; un KH de 0,2 à 0,4
et un GH inférieur à 1.
- L’eau claire : elle est très répandue, surtout dans les petits cours d’eau. Cette eau possède une
limpidité qui ne dépasse jamais un mètre de visibilité. Cette eau a souvent une teinte verte. Il lui arrive
aussi d’avoir une teinte plus jaunâtre selon la colonisation des phytoplanctons présents. Cette eau subit
un faible courant. Ses paramètres varient entre un PH de 4,5 à 7,8 ; un KH inférieur à 0,3 et un GH
entre 0,3 et 0,8.
- L’eau noire : elle possède une couleur brune qui est due à la décomposition de matières organiques
végétales et à son PH très bas (concentration en acide humide qui provient de la matière végétale en
décomposition). Malgré son nom, cette eau est limpide avec une visibilité supérieure à un mètre
(jusqu’à 3 mètres de visibilité). Les paramètres chimiques de cette eau sont un PH compris entre 3,8 et
4,7 ; 0,1 de GH et un KH nom mesurable.
Les discus se rencontrent surtout dans les eaux calmes des rivières, avec un courent lent. les
discus sont présents dans les eaux dites « blanches » ou « claires ». il est rare de voir des discus dans les
eaux noires proprement dit. On les trouvera surtout où les différentes eaux se mêlent. Ils préfèrent les
eaux chargées pour se protéger d’éventuel prédateur. Le discus choisit son habitat près des berges
abruptes où sont tombées branches et racines d’arbre. La profondeur se situe aux alentours de 1 mètre,
mais peu aller jusqu’à 2 mètres. Celle-ci varie selon sa limpidité. L’eau devenant plus claire, le poisson
se positionnera à plus grande profondeur pour échapper aux prédateurs (oiseaux).
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Amazone
L 'Amazone (en espagnol : Río Amazonas) en Amérique du sud est l’un des deux plus longs
fleuves sur Terre, l’autre est le Nil en Afrique. Il prend sa source dans les Andes et se jette dans l'océan
Atlantique. L’Amazone a de loin le plus gros débit de tous, transportant plus d’eau que le Mississippi,
le Nil et le fleuve Changtze réunis. Il possède également le plus grand bassin hydrographique de tous les
systèmes fluviaux.
La quantité d’eau douce rejetée dans l’océan Atlantique est énorme : 184 000 m³/s pendant la
saison des pluies. En réalité, l’Amazone est responsable du cinquième du volume total d’eau douce
déversée dans les océans du monde. Le volume d’eau douce et boueuse déversée est d’ailleurs tel que la
salinité et la couleur sont modifiées à encore 300 km des côtes.
Le fleuve est navigable pour les vapeurs jusqu’à Iquitos, à 3700 km de la mer, et pour les plus
petits vaisseaux, sur encore 780 km jusqu’à Achual. Au-delà, les petits bateaux utilisent fréquemment le
Pongo de Manseriche.
L’Amazone draine une surface de 6 915 000 km², quelque 40 % de l’Amérique du sud. Il récolte
son eau depuis les latitudes 5° nord jusqu’à 20° sud. Ses sources les plus reculées ont été trouvées dans
le plateau andin, tout près de l’océan Pacifique ; l’eau après une course de 6280 km à travers le Pérou et
le Brésil se jette dans l’océan Atlantique au niveau de l’équateur.
Longueur 6 400 km
Débit moyen 200 000 m³/s
Surface du bassin 7 000 000 km²
Arrose Pérou-Brésil
Se jette dans l'océan Atlantique
Largeur à l'embouchure 300 km
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Source et hautes terres
La source originelle de l’Amazone a seulement été fermement établie que récemment. C’est un
ruisseau situé à un sommet de 5507 m d’altitude, le Nevado Mismi dans les Andes péruviennes,
approximativement à 160 km au nord nord-est de Lima. Cette montagne fut suggérée pour la première
fois comme la véritable source en 1971 mais ne fut pas confirmée avant 2001. Le ruisseau depuis le
Nevado Mismi s’écoule jusqu’au lac Lauricocha et puis jusqu’au fleuve Apurímac. L’Apurímac est un
affluent du Ucayali, qui se joint au Marañón pour former l’Amazone.
En aval du point de confluence entre l’Amazone et le Huallaga, le fleuve quitte la zone des
Andes et pénètre à la place les plaines inondées. À partir de ce point jusqu’au Ucayali, sur environ 2400
km, les rives forestières sont à peine hors d’eau et sont longtemps inondées avant que le fleuve
n’atteigne son niveau maximal. Les rives peu élevées sont interrompues par seulement quelques
collines, puis le fleuve pénètre l’énorme forêt amazonienne.
La forêt amazonienne
La forêt amazonienne débute à l’est des Andes. C’est la plus grande forêt du monde et elle est
donc d’une grande importance écologique, étant capable d’absorber de gigantesques quantités de
dioxyde de carbone. La conservation de la forêt amazonienne est un des plus grands problèmes
écologiques de ces dernières années.
La forêt tropicale est issue du climat extrêmement humide du bassin amazonien. L’Amazone, et
ses milliers d’affluents, s’écoulent lentement à travers le paysage, la pente est tellement faible que c’est
en réalité la poussée de l’eau en amont qui les conduit jusqu’à la mer. Le Manaus à 1000 km de
l’Atlantique est situé seulement 44 m au-dessus du niveau de la mer.
La biodiversité de la forêt amazonienne est extraordinaire : la région est le lieu de vie d’au
moins 2,5 millions d’espèces d’insectes, de dizaines de milliers de plantes, et de quelque 2000 oiseaux
et mammifères. Un cinquième des espèces d’oiseau peuvent être trouvées dans la forêt amazonienne.
La diversité de la flore dans le bassin amazonien est la plus forte du monde. Certains experts estiment
qu’un kilomètre carré peut contenir jusqu’à 90 000 tonnes de matière végétale vivante.
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Crue (débordement)
Les pluies saisonnières entraînent des crues, inondant de vastes zones bordant l’Amazone et ses
affluents. La profondeur moyenne du fleuve pendant le gros de la saison des pluies est de 40 m et la
largeur moyenne peut être de 40 km. Le niveau de l’eau commence à s’élever en novembre, puis le
volume grossit jusqu’en juin, avant de chuter jusqu’à la fin octobre. La crue de son affluent le Rio
Negro n’est pas synchronisée ; la saison des pluies ne débute pas dans sa vallée avant février ou mars,
en juin son niveau est au plus fort et commence à chuter avec l’Amazone. Le Madeira a quant à lui
exactement deux mois d’avance sur l’Amazone dans sa crue et sa décrue.
Pendant la saison des pluies, l’Amazone inonde d’un bout à l’autre de son cours sur une surface
de plusieurs centaines de kilomètres carrés, couvrant ainsi les plaines inondées. Le niveau du fleuve est,
à certains endroits, 12 à 15 m plus haut que pendant la saison sèche. Pendant la crue, le niveau à Iquitos
est de 6 m ; à Teffe de 15 m ; près de Obidos, 11 m ; et à Para, 4 m, au-dessus du niveau le plus bas
pendant la saison sèche.
Vue aérienne d'une portion du fleuve inondée.
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Vers la mer
La largeur de l’Amazone est, à certains endroits, de 6 à 10 km d’une rive à l’autre. À certains
endroits sur de longues distances, le fleuve se divise en deux cours principaux avec entre eux et sur
leurs rives de nombreux bras, qui sont connectés entre eux en un compliqué réseau de canaux naturels,
et qui découpent les basses plaines de l’igapo (jamais plus de 5 m au-dessus du niveau du fleuve) en
d’innombrables îles.
À la passe d’Obidos (600 km avant la mer), l’Amazone se resserre, s’écoulant uniquement dans
un seul lit d’un peu plus d’un kilomètre de large et de plus de 60 m de profondeur, par lequel l’eau se
précipitent vers la mer à une vitesse de 6 à 8 km/h.
À partir du village de Canaria (au niveau du grand coude du fleuve) jusqu’au Negro 1000 km en
aval, il y a seulement de très basses plaines, ressemblant à celles de l’embouchure de l’Amazone. Les
vastes surfaces de plaines de cette région sont submergées par les eaux montantes, seules les hautes
branches des sombres forêts apparaissent encore à la surface. Près du confluent du Rio Negro, presque
au niveau du fleuve Madeira, les rives de l’Amazone sont basses mais en s’approchant de Manaus, elles
s’élèvent et forment des collines ondulantes. À Obidos, les collines forment, 17 m au dessus du fleuve,
une falaise. L’Amazone inférieur semble avoir été un golf de l’océan Atlantique, dont les eaux ont
baigné les falaises près d’Obidos.
L’eau drainée en aval d’Obidos ne représente que seulement 10 % environ de l’eau totale
débitée par l’Amazone ; une très petite part de ces 10 % provient du versent septentrional de la vallée.
La zone de drainage du bassin amazonien au-dessus d’Obidos est d’environ 5 millions de km², et, en
dessous, d’un million de km² soit 20 % (bassin du Tocantin non compris).
Dans les plus petites sections droites du fleuve, la rive nord consiste en une série d’abruptes
collines à sommet plat, elles s’étendent depuis le fleuve Xingu jusqu’au mont Alegre. Ces collines
alignées et abruptement découpées, contrastent avec le fleuve.
Le mont Alegre atteint une altitude de plusieurs dizaines de mètres. Sur la rive sud, au-dessus du
fleuve Xingu, un alignement quasi ininterrompu de basses falaises s’étend jusqu’à Santarem en formant
de légères courbes avant de tourner vers le sud ouest et de se fondre avec les falaises qui forment les
terrasses de la vallée du fleuve Tapajos.
Confluent de l'Amazone et du Rio Negro à Manaus
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Embouchure du fleuve
La largeur de l’embouchure du fleuve est habituellement mesurée de Cabo do Norte jusqu’à
Punto Patijoca, ce qui fait une distance de 330 km ; mais ceci inclut l’embouchure du fleuve Para (60
km) qui doit être déduite, car ce cours d’eau appartient au Tocantins. Cela inclut également la façade
atlantique de Marajo, une île mesurant à peu près la taille du Danemark et qui se trouve dans
l’embouchure de l’Amazone.
Vue aérienne de l'embouchure du fleuve.
Vague déferlante
Longeant les côtes, un peu au nord de Cabo do Norte, et sur 160 km le long de la marge de la
Guyane, il existe une ceinture d’îles quasi submergées ainsi que des bas-fonds et des bancs de sable. Ici
un phénomène de marée appelé mascaret (vague déferlante), ou Pororoca, se produit, là où la
profondeur n’excède pas 7 mètres. La vague déferlante débute par un simple rouleau, grossissant
constamment, et progressant à une vitesse de plus de 60 km/h, et une hauteur de 1,5 à 4 mètres. Le
mascaret est la raison pour laquelle l’Amazone ne possède pas de véritable delta ; l’océan emporte
rapidement le vaste volume de vase drainée par l’Amazone, cela rend impossible la formation d’un
delta.
Faune de l’Amazone
Les eaux de l’Amazone abritent une faune riche et variée. Avec l’Orinoco, le fleuve est l’un des
principaux habitats du Boto, également connu sous le nom de dauphin de l’Amazone. C’est la plus
grande espèce de dauphin d’eau douce, pouvant atteindre 2,6 m.
Également présent en grand nombre, les célèbres piranhas, poissons carnivores qui se
regroupent en de larges bancs et qui peuvent s’attaquer au bétail et même à l’homme. Bien que
beaucoup d’experts pensent que leur réputation de férocité soit injustifiée, un banc de piranhas est
apparemment responsable de la mort de 300 personnes qui chavirèrent près d’Obidos en 1981.
L’anaconda vit également dans les eaux troubles du bassin amazonien. C’est l’une des plus
grandes espèces de serpent, l’anaconda passe le plus clair de son temps dans l’eau, avec seulement ses
narines dépassant à la surface. Quelques attaques de pécheurs par des anacondas ont été rapportées. Le
fleuve abrite également des milliers d’espèces de poissons, d’amphibiens, de crabes et de tortues.
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L’exploration européenne
Pendant l’année 1500, Vicente Yañez Pinzon, au commandes d’une expédition espagnole,
devint le premier européens à explorer le fleuve, parcourant seulement son embouchure qu’il découvrit
en remarquant de l’eau douce en mer.
Ce fut donc depuis sa source que l’Amazone fut réellement exploré. La première descente
complète de l’Amazone par les européens depuis les Andes jusqu’à la mer a été faite par Francisco de
Orellana en 1541, cette descente eut lieu par hasard car Orellana fut seulement envoyé en
reconnaissance pour rechercher des vivres, entraîné par le courant il ne pu revenir en arrière et continua
jusqu’à l’Atlantique. Le nom amazone provient d’une bataille qu’il eut lieu contre la tribu des Tapuyas
durant laquelle les femmes de la tribu se battirent aux côtés des hommes, comme c’était la coutume
parmi les Tapuyas. Orellana dériva le nom amazone des anciennes Amazones d’Asie et d’Afrique qui
furent décrites par Herodotus et Diodorus.
La première remontée complète du fleuve par les Européens fut faite en 1638 par Pedro Texeira,
un portugais, qui fit la route inverse d’Orellana et atteignit Quito en passant par le Rio Napo. Il y
retourna en 1639 avec les deux pères jésuites Acuna et Artieda, qui furent délégués par la vice royauté
du Pérou pour accompagner Texeira.
Le Nom
Avant la conquête de l’Amérique du sud, le Río de las Amazonas n’avait pas de nom général, à
la place les différentes tribus indigènes avaient des noms qui désignaient chacune des sections qu’ils
occupaient, tels Paranaguaza, Guyerma, Solimões et d’autres.
Vicente Yañez Pinzon qui fut le premier explorateur du fleuve l’appela le fleuve Río Santa
Maria de la Mar Dulce, du fait de l’absence de salinité en mer au niveau de l’embouchure. Ce fut
rapidement abrégé en Mar Dulce, puis enfin pour quelques années, après 1502, il fut connu sous le nom
Río Grande.
Les compagnons de Pinzon appelèrent le fleuve El Río Marañón. Le mot Marañón a, pour certain, des
origines indigènes. Cette idée fut développée pour la première fois dans une lettre de Peter Martyr
adressée à Lope Hurtado de Mendoza en 1513. Cependant, ce mot peut aussi dérivé de l’espagnol «
maraña » — qui signifie un enchevêtrement, une pagaïe — il représenterait ainsi les difficultés
rencontrées par les premiers explorateurs lors de la navigation non seulement de l’embouchure du
fleuve mais aussi des multiples canaux, et des rives découpées qui forment l’actuel état brésilien de
Maranhão.
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Exploitation
Durant les 350 années qui suivirent la première exploration européenne de l’Amazone par
Pinzon, la portion portugaise de son bassin resta presque entièrement à l’état sauvage, seulement
occupée par des tribus indigènes qui, à cause de la quête difficile de nourriture, étaient divisées en de
multiples fragments. Les difficultés rencontrées pour la chasse et la collecte de nourriture, étaient telles
que la densité de population de ces régions était probablement inférieure à 1 habitant pour 10 km² de
territoire.
Quelques comptoirs ont été établis par le Portugal sur les rives de l’Amazone et de ses affluents,
dans le but de commercer avec les amérindiens et de les évangéliser. En 1850, la population totale dans
le bassin brésilien de l’Amazone était d’environ 350 000 habitants, dont les deux tiers étaient des
européens ou des esclaves, on comptait alors 25 000 esclaves.
La principale ville commerciale, Para, possédait entre 10 000 et 12 000 habitants, esclaves
compris. La ville de Manáos, maintenant Manaus, située à l’embouchure du Rio Negro, en comptait
entre 1000 et 1500. Les autres villages, jusqu’à Tabatinga sur la frontière entre le Brésil et le Pérou,
étaient relativement modestes.
Le 6 septembre 1850, l’empereur, Pierre II du Brésil, autorisa la navigation des vapeurs sur
l’Amazone, et délégua à Barao Maua (Irineu Evangilista de Sousa) la tâche de mettre cela en oeuvre. Il
fonda la « Compania de Navigacao e Commercio do Amazonas » à Rio de Janeiro en 1852 ; dans les
années qui suivirent il débuta les opérations avec trois petits vapeurs, le « Monarch », le « Marajo » et le
« Rio Negro ».
Au départ, la navigation se limitait au fleuve principal. En 1857, le gouvernement obligea la
compagnie à effectuer un service mensuel entre Para et Manáos avec des vapeurs d’une capacité de 200
tonnes, une seconde ligne, effectuant six liaisons par an entre Manáos et Tabatinga, et une troisième
reliant deux fois par mois Para et Cameta. Ce fut un premier pas vers l’ouverture du vaste espace
intérieur.
Le succès rencontré par cette entreprise attira l’attention sur les opportunités d’exploitation
économique de l’Amazone, bientôt une seconde compagnie fut créée et entreprit son commerce sur le
Madeira, le fleuve Purus, et le Negro ; un troisième établit une liaison entre Para et Manáos ; et enfin
une quatrième trouva bénéfique de faire naviguer les plus petits vapeurs. Durant cette même période, la
Compagnie de l’Amazone agrandit sa flotte, et de petits promoteurs privés se lancèrent avec leur petit
navire à vapeur sur l’Amazone et ses affluents
Le 31 juillet 1867, le gouvernement brésilien, sous pression constante du pouvoir maritime et
des pays encerclant le bassin amazonien supérieur, décréta l’ouverture de l’Amazone à tous les
pavillons, tout en la limitant par des points définis : Tabatinga sur l’Amazone, Cameta sur le Tocantins,
Santarem sur le Tapajos, Borba sur le Madeira, et Manáos sur le Rio Negro. Le décret pris effet le 7
septembre 1867.
Manaus, la plus grande ville de l'Amazone, depuis une vue satellitaire de la Nasa, entourée par les
eaux troubles de l'Amazone et les eaux sombre du Negro.
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Manáos (Manaus), Para et Iquitos sont maintenant des villes commerciales prospères. Les
premiers échanges commerciaux entre l’étranger et Manáos débutèrent en 1874. Le commerce local fut
ensuite mener par le successeur britannique de la Compagnie de l’Amazone : « the Amazon Steam
Navigation Compagny » (la Compagnie de Navigation à Vapeur de l’Amazone) ainsi que par les
multiples petites compagnies de vapeurs engagées dans le commerce du caoutchouc. Les principales
exportations de la vallée étaient le caoutchouc, le cacao, les noix brésiliennes et quelques autres
produits d’importance mineure.
Inquiétudes du XXe siècle
Quatre siècles après la découverte de l’Amazone, le total des surfaces cultivées dans le bassin
amazonien était probablement inférieur à 65 km², incluant les surfaces grossièrement cultivées des
montagnes entourant les cours supérieurs de l’Amazone. Cette situation a dramatiquement changée
durant le XXe siècle.
Principaux affluents
Le fleuve amazone possède plus de 1000 affluents. Quelques uns des plus notables sont :
Branco; Casiquiare canal; Huallaga; Içá (ou Putumayo); Javary; Jurua; Madeira; Marañón; Morona;
Nanay; Napo; Negro; Pastaza; Purus; Tambo; Tapajós; Tigre; Tocantins; Trombetas; Ucayali; Xingu;
Yapura
Pag.: 18
Carte du fleuve Amazone
Voici une petite répartition des discus.
Le Symphysodon discus aequifaciatus var. axelrodi (discus brun) :
le rio Tocantins
Santarèm
lago Grande
rio Tapajos
rio Urubu
Le Symphysodon discus aequifasciatus var. "rouge" (discus rouge) :
Alenquer
rio Madeira
rio Aripuana
rio Purus
rio Iça
Le Symphysodon discus aequifasciatus var. haraldi (discus bleu) :
lago Grande
rio Urubu
rio Purus
rio Nhamunda
rio Ipixuna
lago Manacapuru
lago Amara
rio Tapaua
Pag.: 19
Le Symphysodon discus aequifasciatus var. "royal blue" (discus royal blue) :
rio Urubu
rio Purus
rio Trompetas
lago Manacapuru
rio Tapaua
Le Symphysodon discus aequifasciatus var. aequifasciatus (discus vert) :
lago Coari
lago Caiambé
lago Téfé
rio Téfé
rio Jurua
rio Putumayo
rio Andira
Le Symphysodon discus discus (discus Heckel) :
rio Negro
rio Jau
rio Unini
rio Xeruini
rio Abacaxis
rio Trompetas
Des cartes
Pag.: 20
Le bassin supérieur de l'Amazone, aux environs de Leticia, à la frontière entre la Colombie, le
Pérou et le Brésil. Le Rio Putumayo, patrie du Discus vert, traverse successivement le Pérou, la
Colombie et le Brésil, où il vient rejoindre l'Amazone.
Les environs de Tefé et le lac du même nom sont également une région de capture du Discus
vert, situé à l'est de la région de Leticia et à l'ouest de Manaus.
Pag.: 21
Manaus se trouve au centre du bassin moyen de l'Amazone, très richement irrigué. Autour de
cette ville, cours d'eau et lacs sont connus comme milieu d'origine de la plupart des Discus exportés.
Pag.: 22
Dans la plaine, de nombreuses rivières s'élargissent pour former de vastes lacs entourant des
îles. En de nombreux endroits, la différence de niveau est d'environ 17 mètres entre le maximum et
l'étiage!
Relevés des eaux douces dans le bassin amazonien
Lieu
Couleurs
des eaux
Température de l'eau pH
mois
bassin
amazonien
généralité
hrs
°C
Conducti GH
vité
microS/c
matin soir m²
KH
Nitrates Observations
mg/l
12h
28
4.8
8 à 20
0.5
0.3
0.6
valeurs
moyennes
(prospecteurs)
rio Tefe bras
morts
blanche
à verte
nov.
10h
29
6.5
10
0.3
0.1
0
J.Téton
rio Solimoes
entre Tefe et
Manaus
blanche
nov.
10h
29
6.9
20
0.3
0.2
0.2
J.Téton milieu
du fleuve
Amazone aval jaunâtre
de Manaus
nov.
12h
28
6.5
6.9
30 à 70
0.6 à 1.2
0.2 à 0.4 0 à 0.2
J.Téton milieu
du fleuve
rio Negro
noire
entre Manaus
et Barcelos
nov.
8h
30
4.5
5
9
0
0
10
J.Téton milieu
du fleuve
rio Padavari
noire
nov.
10h
25
4.5
8
0
0
5
J.Téton en
forêt inondée
rio Tapajos
claire
15 à 30
0.3 à 0.8
0 à 0.3
0 à 0.2
D.J.Mayland
4.5
7.8
Pag.: 23
Lieu
Aturia
Anambé
Lago Cururu
lg. Curubau
Beruri
Date
15.11.67
16.11.67
18.11.67
18.10.71
9.11.71
Profondeur du champ visuel
en cm
120
130
110
200
20
Oxygène mg/l
6,1
pH
6,2
5,7
4,9-5,1
6,1-6,6
Conductivité μS (à 20°C)
11,1
7,7
22,8
8,6
27-32
"Alcalinité" mval
0,18
0,03
0,2
0,05
0,25
Dureté totale dH
0,13
0,07
0,27
0,01
0,6
Matières organiques (cons. de 59,4
Permanganate mg/l)
44,3
26,8
32,9
26,5
Fer, total mg/l
0,32
0,36
0,38
0,27
1,35
Phosphore, total, mg/l
0,01
0,03
0,025
0,003
0,23
Azote, total, mg/l
0,34
0,39
0,28
0,29
0,7
0,9
1,3
25,4 à 15 h
29-29,7
Chlorures mg/l
Température °C
28,8 à midi
29,5 à 7 h - 30,8
à 17 h
Pag.: 24
Le Comportement
Le Symphysodon est un poisson de la famille des Cichlidés. Donc à ce titre, il a un
comportement typique. Il s’instaure une hiérarchie entre les individus, et selon la taille du bac et le
nombre de sujets maintenus, un territoire est délimité.
Il faut noter que lorsque les poissons sont en nombres importants dans un bac trop petit, il n’y a
aucune hiérarchie qui s’instaure. De même si le bac est très spacieux, plus il y
aura d’individus (avec un nombre proportionnel au volume), plus la hiérarchie sera prononcée, car
chaque individu aura tendance à vouloir se délimiter son propre espace.
Le discus est un poisson craintif, et timide. Il faudra par conséquent le placer avec des poissons de
petites tailles pacifiques. les petites espèces comme Hemigrammus bleheri et Paracheirodon axelrodi,
sont des compagnons de choix. Il est tout de même conseillé de placer les petites espèces avant
d’introduire les discus dans l’aquarium. Une semaine avant, paraît être une bonne politique. D’autres
espèces comme les petits corydoras, ancistrus sont aussi de bons compagnons. Si le volume de
l’aquarium le permet, il est aussi possible d’y placer des petits cichlidés nains comme le Papiliochromis
ramirezi.
Tous ses poissons sont pacifiques et d’un tempérament très calme.
Inutile de vous préciser qu’il est strictement incompatible avec de gros cichlidés bagarreurs.
La présence de scalaire dans un bac d’ensemble avec des discus est fortement déconseillé. Les discus
étant beaucoup plus craintifs, ils seraient alors maintenus dans de mauvaises conditions. Certains
aquariophiles réussissent à maintenir les deux espèces dans de très gros volumes, mais pour une
maintenance optimale, il convient de ne pas trop jouer à la roulette russe avec nos chers protégés.
Placez les discus en groupe de 5 individus minimum. La taille du bac devra donc être proportionnée en
fonction des espèces qui seront maintenues.
Après une adaptation dans l’aquarium de quelques jours, les jeunes discus prennent leur repaire
et commencent alors une hiérarchie. Il y a un sujet dominant, qui peut tout aussi bien être mâle ou
femelle. Les discus n’ont a priori pas de territoire bien délimité comme certain cichlidés qui ne laissent
aucun individu y entrer. Il est rare que nos discus combattent réellement. L’intimidation est la
principale source de dominance envers chaque individu. Lorsqu’un poisson, vient trop prêt de l’espace
de nos discus, celui-ci le pourchassera sur une très courte distance. Il serait vraiment exceptionnel de
voir le Symphysodon poursuivre dans tout l’aquarium, un de ses congénères.
Selon le comportement du poisson, celui-ci aborde un patron de coloration qui permet de
démontrer son humeur, mais aussi l’ordre dans la hiérarchie du groupe.
Il faut aussi noter que ce patron de coloration permet à l’aquariophile de bien connaître ses
poissons. Si tous les discus présents dans l’aquarium ont une robe foncée, il faut alors tirer la sonnette
d’alarme, car il est sur à 100 % qu’il y a un problème dans l’aquarium (maladie, température, chimie de
l’eau, etc.). il est alors conseillé de vérifier tous les paramètres de l’aquarium.
Un individu sombre, ne doit pas forcément être considéré comme malade. Celui-ci peut être en phase
d’intimidation envers un congénère de force supérieure.
Toute l’attitude d’un discus est proportionnelle avec son patron de coloration.
Il faut noter qu’aujourd’hui, certains spécimens d’élevage, suite à une grande sélection, perdent
complètement le pouvoir de communiquer et d’exprimer son humeur grâce à un changement de
coloration. Une attention plus particulière sera faite sur ses individus, car il est plus difficile à
diagnostiquer les premiers symptômes d’une maladie.
J’ai pu lire, que certains éleveurs, pour supprimer les barres qui se trouvent sur le corps du
discus utilisent une méthode tout à fait particulière. Ils placent les jeunes alevins sous un éclairage
intense 24 heures sur 24, et cela, pendant toute la phase de croissance (environ 60 jours). Il est à noter
que cette technique ne serait valable que sur les spécimens de couleurs bleus.
Pag.: 25
Comme vous le savez, les discus vivent dans leur milieu naturel prés des berges, principalement
sous les racines des arbres tombés dans les cours d’eau. L’aptitude au poisson de pouvoir modifier son
patron de coloration lui permet de se confondre dans les racines où il trouve un abri
sur. Lorsqu’un prédateur est présent dans le territoire des discus, ceux-ci adoptent alors, une coloration
foncée en faisant apparaître leurs neuf barres. La confusion avec les racines est alors indéniable. Ils ne
retrouveront leurs robes habituelle, qu’une fois tout danger passé.
Patron de coloration
Comme nous venons de le voir chaque individu selon son humeur et ses circonstances adoptent
un patron de coloration.
Je vais vous montrer ici les cinq différents patrons pour mieux
comprendre le comportement du discus. Le discus brun sera ici pris en exemple, car il possède une robe
qui permet de bien distinguer les différentes phases de son humeur et de son rang.
Ici, nous avons un patron qui correspond à deux individus de force égale qui ont le même rang
hiérarchique lors d’un combat, ou plus souvent en intimidation. Le corps reste très clair avec des
couleurs intenses. La tête devient foncée, ainsi que la barre située au pédoncule caudal. La nageoire
caudale ainsi que l’extrémité des nageoires anales et dorsales, deviennent plus foncées.
Pag.: 26
Ici nous avons le patron de coloration du dominant. Le corps possède une couleur intense. Il
laisse apparaître la première barre qui traverse l’oeil, ainsi que la dernière du pédoncule caudale.
Ici nous avons le patron de coloration typique des discus. Il laisse apparaître les neuf barres sur
leurs corps. On observe que la première et la dernière barre sont nettement plus prononcées que les
autres.
Pag.: 27
Ici nous avons le patron d’un individu qui est dominé ou lors d’un geste d’apaisement. Il se
caractérise par l’intensité des neuf barres sur son corps. La première et la dernière sont toujours plus
intenses que les autres.
Voici le patron de coloration qu’il ne doit jamais arriver à vos discus s’il est conservé. En effet,
il s’agit sûrement d’un individu malade et maintenu dans de mauvaises conditions. Cette robe peu aussi
arrivée lorsqu’un individu plus faible ne veut pas céder lors d’un combat.
Les combats
Les discus sont des poissons qui entament rarement de vrais combats entre congénères. Il s’agit
le plus souvent d’une phase d’intimidation l’un envers l’autre, qu’un réel combat. Lorsque ceux-ci
commencent, le combat ne dure que quelques instants, pour se terminer par la fuite du dominé. Le
vainqueur, ne pourchassera pas son adversaire, ou si cela viendrait à se produire, sur une très courte
distance. Souvent, lorsque l’engagement entre deux individus est fini, le vainqueur retourne à ses
occupations.
Pag.: 28
Ici nous avons surtout à faire à une intimidation entre deux individus de force égale. Les deux
individus se présentent flanc contre flanc. Il arrive qu’il y a des frottements et aussi des coups de queue.
Le discus dans cette position fait vibrer tout son corps pour intimider son adversaire.
Nous voici en présence d’une attaque latérale. L’individu dominant amorce son attaque sur le
flanc de son adversaire qui est souvent de force inférieure.
Lorsque deux individus de force différente se retrouvent en tête à tête, le plus fort amorce une
attaque au niveau de la gorge. Le dominé, adoptera le patron de coloration d’infériorité et adoptera une
position avec la tête vers le haut.
Ici nous avons un combat de bouche. Souvent par des individus de force égale, il adopte une
prise de bec en réalisant un déplacement d’avant en arrière.
Pag.: 29
Maintenances
Les aquariums du DiscusLes Discus
L e discus est un poisson merveilleux qui demande, comme dans tout aquarium, certaine règle.
Avant l’achat de vos poissons, il est bon de bien savoir quel objectif vous désirez entreprendre. Il existe
nombre de variation concernant le volume, les dimensions, le matériel. Selon la place et vos souhaits,
vous devrez vous orienter vers tel ou tel aquarium. Pour la maintenance de vos futurs discus, il existe
plusieurs types de bac possible :
· L’aquarium d’ensemble
· L’aquarium régional
· L’aquarium spécifique
Et bien entendu le bac de reproduction.
Voyons maintenant qu’elles sont les différences entre chaque aquarium.
- L’aquarium d’ensemble.
L’aquarium d’ensemble est celui qui se rencontre malheureusement le plus souvent. Il
représente un bac avec plusieurs espèces de poissons et de plantes. La difficulté dans ce genre de bac est
de pouvoir concilier les caractères spécifiques de chaque individu selon les paramètres physicochimique de l’eau, ainsi que leurs besoins (volume, comportement, etc.).
Pour réaliser ce genre d’aquarium, il faudra bien regarder tous les paramètres de chacun.
Malheureusement, il faudra pouvoir faire un compromis dans la qualité de l’eau. Il faudra avoir un pH
compris entre 6,8 et 7 ; une dureté entre 15 et 25 °F ; une conductivité voisinant les 500μS/cm. La
température oscillera entre 26 et 28 °C
Reste à voir si les poissons choisis qui devront cohabiter avec vos discus, supporteront ses
paramètres.
Il faut savoir que chacun des poissons ,présent dans ce type d’aquarium ,ne seront jamais dans
les meilleures conditions qui leur sont propre. Cela signifie qu’ils n’auront pas les plus belles couleurs,
ne seront pas vif, etc. Si l’on souhaite un jour faire la reproduction d’une espèce dans ce type de bac, il
sera alors quasi impossible de fournir les bases essentielles pour cette reproduction sans nuire au reste
des cohabitants.
En conclusion, je dirais qu’il n’est pas souhaitable de maintenir des discus dans
un aquarium d’ensemble, car celui-ci demande des spécificités bien particulières qui nuiront aux autres
pensionnaires de l’aquarium.
–
L’aquarium régional.
L’aquarium régional ressemble fortement à l’aquarium d’ensemble. Mais il existe une très
grande différence, qui est sur le principe du choix des pensionnaires. Chaque habitant de l’aquarium
aura été choisi en fonction des caractéristiques régionales et physico-chimiques de l’eau.
Cet aquarium est très adapté aux discus, car les paramètres de l’eau peuvent ainsi être optimal, tout en
ayant d’autres pensionnaires qui viendront cohabiter avec eux. Les poissons seront donc choisis en
fonction de l’habitat, de la qualité de l’eau et du comportement de chacun.
En conclusion : il serait plus sage d’opter pour ce type d’aquarium si l’on souhaite faire
cohabiter plusieurs espèces de poisson, tout en ayant le désir d’offrir le maximum de qualité à ses
discus.
Pag.: 30
–
Le bac spécifique.
L’aquarium spécifique est l’aquarium adéquate pour la maintenance des discus. Il permet aussi
la première approche dans l’éventualité d’une formation de couple pour la reproduction.
L’aquarium spécifique sera choisi pour offrir aux discus les conditions optimales à son bien-être. Le
volume de l’aquarium devra être d’un minimum de 300 litres. Il faudra privilégier la profondeur
pour offrir aux poissons un recul suffisant en fonction de leurs humeurs et en cas de frayeur.
Les paramètres physico-chimiques et biologiques seront optimaux. Nous opterons alors pour une qualité
d’eau qui gravitera selon les valeurs suivantes :
Température : 29 °C
PH : entre 5,7 et 6,5
TH : inférieur à 10 °F.
Conductivité : entre 100 et 200 μS/cm pour les adultes, et entre 300 et 350 μS/cm pour les juvéniles.
Des changements d’eau auront lieu à raison de 10 % du volume réel du bac tous les 3 jours.
Le décor et les éventuelles plantes seront choisis et disposés de façon à offrir un confort de sécurité aux
nouveaux pensionnaires.
En conclusion : le bac spécifique représente ce qui se fait de mieux pour les discus. Maintenus dans ce
type d’aquarium, les poissons arboreront leurs plus belles couleurs, grandiront rapidement et pourront
ainsi devenir de futurs parents, car ils seront maintenus dans les meilleures conditions d’élevage.
–
L’aquarium de reproduction.
Réservé au plus aguerri, il permet de reproduire dans les meilleures conditions possible les
discus adultes. Pour cela les futurs parents auront vécu dans un aquarium spécifique de préférence, ou
de formation de couple. Lorsque les couples seront formés, et seulement à cet instant, ils pourront
rejoindre le bac de reproduction.
Son volume devra avoir un minimum de 125 litres (50*50*50 en volume d’eau) et avoir les
caractéristiques de son eau optimale. Une hygiène irréprochable devra être maintenue dans le bac et une
attention particulière dans son fonctionnement.
–
Les autres aquariums.
L’aquarium d’élevage : qui est le complément de l’aquarium de reproduction, permet aux jeunes
alevins de grandir dans de bonnes conditions. L’aquarium hôpital : il est le garant de la bonne santé de
vos poissons. Il permet de placer les sujets malades afin d’y subir un traitement. L’aquarium de
quarantaine : aquarium qui reçoit les nouveaux venus afin d’être observés avant leurs introductions dans
l’aquarium où ils sont destinés. Il permettra de voir si les discus sont en bonne santé, se nourrissent
bien, etc.
Pag.: 31
Volume de l’aquarium ?
Minimum 300 litres, conseiller 400 litres voir plus. Prévoir 50 litres par discus en aquarium nu
et 70 litres par discus en aquarium communautaire planté.
L’achat d’un discus
Une fois son aquarium installé, chaque aquariophile est impatient de pouvoir y placer ses futurs
protégés. Comme il est d’usage, l’aquarium devra mûrir avant d’y introduire les jeunes discus. L’attente
d’un mois avant les premiers achats de poisson est indispensable.
Pour être sur de la bonne santé de ses futurs poissons, il faut avoir l’oeil de l’expert pour être sûr
de faire le bon choix. Une fois acquis, le poisson ne devra pas intégrer l’aquarium qui lui est réservé,
mais devra passer par une période de quarantaine. Cette quarantaine devra être d’une durée de 3 à 4
semaines. Après cette période, le ou les poissons pourront être mis dans l’aquarium qui lui est destiné.
Mais avant toute chose, il faut le choisir dans son magasin préféré. L’idéal est d’être sur de son
commerçant par ses qualités de maintenances et ses compétences en aquariophilie. Reste aussi, et ce
n’est pas négligeable, de trouver un éleveur, amateur ou professionnel, pour avoir de beau petit.
Il existe sur le marché actuelle, diverse variété de discus. Pour bien faire les différences entre chacune
d’elle, je vous conseille de vous reporté à la rubrique « atlas » du site où une grande partie des discus
présents sur le marché sont représentés.
Commençons par le choix de la taille du discus :Il y a plusieurs tailles de discus misent a
disposition dans le commerce.
3 cm
4 à 5 cm
6 cm
jusqu’à 8,5 cm
12 cm
15 cm
supérieurs à 15 cm.
Il faudra éviter de faire l’acquisition de poisson trop petit. Leurs couleurs ne sont pas encore
développées et l’on risque d’être déçu de se retrouver avec un turquoise alors que l’on a acheté un royal
blue.
Pour les discus trop grand, il faudra aussi les évité, car ils sont plus délicat à acclimaté. Le
risque qu’il ne se reproduit pas, à cause de l’âge, est aussi très grand. Enfin, et ce n’est pas négligeable,
le prix d’un discus adulte est horriblement cher.
La taille idéale dans l’achat du poisson est de 4 à 6 cm. Pourquoi cette taille est-elle idéale ? Il y
a la coloration du poisson qui commence à être bien soutenue. Autre point important, le discus à cet
âge, a le corps parfaitement rond. Si ce n’est pas le cas, il ne faut pas le choisir. Les autres critères à
vérifier avant l’achat du poisson sur son apparence sont les suivantes : La couleur et la forme des yeux :
Il doit avoir un oeil vif, brillant et bien rond. Le corps du discus doit être bien rond, épais et ses
nageoires bien ouvertes et déployées. Pour ceux qui en possèdent, les neuf barres verticales doivent être
bien droites. L’intensité des barres n’est pas un signe de maladie, mais un comportement de
dominé/dominant entre chaque individu. Comment se rendre compte qu’un discus est malade dans
l’aquarium de vente : si le poisson à une coloration terne, reste replier dans un coin de
l’aquarium, à une respiration anormale, et que vous observer les excréments visqueux et blanchâtre sur
le fond du bac, alors il faut absolument évité de choisir un poisson dans cet aquarium.
Personnellement, dès que j’observe un poisson qui me semble douteux, je ne fais aucune acquisition.
Même si tous les autres se portent bien, il y a toujours un risque que la maladie ne soit pas encore
déclarée chez les autres poissons. Le changement d’environnement peut justement être le déclencheur
Pag.: 32
de cette nouvelle maladie. D’où l’importance de la quarantaine. Dans ce cas, je regarde dans un autre
aquarium. Petit conseil : vérifier que la filtration ne soit pas commune.
Pour finir, je conseillerais de choisir une forme d’élevage. Les sujets sauvages sont à réserver aux
aquariophiles qui maîtrise et qui ont donc une grande expérience dans ce domaine.
Maintenant que vous avez vos nouveaux pensionnaires dans le petit sac, il faut les acclimater dans votre
aquarium. N’oubliez pas, en premier, l’aquarium de quarantaine.
Il existe plusieurs méthodes possibles pour l’acclimatation. La première et la plus simple,
consiste à faire tremper le sachet à la surface de l’eau pendant 15 minutes. Ensuite, mettre de l’eau en
petite quantité dans le sac pour équilibrer les variations de l’eau. Après 30 à 40 minutes de manoeuvre,
on peut libérer les jeunes discus dans l’aquarium.
L’autre solution, qui me parait beaucoup plus sécurisante et d’utiliser le goutte à goutte.
Personnellement, voici comment je pratique. Je vide le contenu du sac dans un sceau. Un simple tuyau à
air avec un robinet à son extrémité me sert pour le goutte à goutte. Le principe du siphonnage de
l’aquarium au sceau me permet d’alimenter le système. L’acclimatation se fait ainsi en douceur. Une
fois le sceau à moitié, je place une résistance thermostatique pour combler les variations de
température. Lorsque le sceau et plein, je place les jeunes poissons dans leur nouvelle habitacle.
Chose importante, il ne faut jamais mettre l’eau du sac ou du sceau dans l’aquarium. Pour mettre les
jeunes poissons dans le bac, utilisez une petite épuisette à maille très fine et souple pour éviter de les
blesser.
Il ne vous reste plus qu’à observer vos nouveaux poissons dans l’aquarium de quarantaine.
L’aquarium de quarantaine.
À l’achat de nouveau poisson pour son aquarium, il est fortement conseillé de faire subir une
période de quarantaine.
Le principe de la quarantaine est d’observer les petits nouveaux dans un aquarium spécifique,
pour pouvoir réagir en cas de déclaration d’une maladie. Son but principal est d’éviter une
Pag.: 33
contamination dans l’aquarium.
- Principe de fonctionnement de l’aquarium de quarantaine.
Il devra être équipé comme tout aquarium (filtre, chauffage, éclairage, etc.). En général
l’aquarium devra être nu. Je le conseille fortement, car il est alors facile d’intervenir et de maintenir une
hygiène irréprochable dans le bac.
Deux solutions s’offrent à vous pour la gestion d’un tel aquarium.
1ère solution, l’aquarium est installé en continu. Après une période de rodage habituelle, il
pourra accueillir les poissons.
2ème solution, celle que je pratique, l’aquarium est installé lorsqu’il est nécessaire. L’eau de l’aquarium
est prise dans le bac d’ensemble ainsi qu’une masse filtrante chargée de bactéries, préalablement
préparées pour l’occasion. L’aquarium ainsi mis en eau peut recevoir le poisson.
Le volume de l’aquarium devra être au minimum de 50 litres. Je conseille d’utiliser un bac d’une
centaine de litres, car les discus aiment avoir leurs aises. Pour éviter tout stress supplémentaire, je
recouvre les côtés, ainsi que le fond du bac d’un film bleu clair. Je rajoute au centre de l’aquarium un
pot en terre cuite (neutre) pour sécuriser le ou les poissons. J’utilise le même style de pot que ceux pour
la reproduction.
L’acclimatation.
Il ne faut pas mettre vos nouveaux discus comme cela dans le bac sans prendre le temps de les
acclimater correctement. Pour cela, rien de plus simple. Vous avez besoin d’un sceau prévu à cet usage,
d’un tuyau à air d’environ 3 m avec à son extrémité un robinet à air. Videz le contenu du sac de
transport dans le sceau. Attention à bien vérifier qu’il y a suffisamment d’eau pour le poisson. Si ce
n’est pas le cas, n’hésitez pas à incliner le sceau. Il ne reste plus qu’à utiliser le système du goutte à
goutte grâce au tuyau à air. Régler le débit avec le robinet. Ensuite il faut s’armer de patience. J’utilise
un petit combiné de chauffage pour maintenir une température correcte dans le sceau.
Une fois le sceau rempli au 3/4, attrapé les poissons avec une épuisette et placé-les dans l’aquarium de
quarantaine. Attention, l’eau qui se trouve dans le sceau devra être jetée. Il ne faut jamais mettre l’eau
du sac de transport dans un aquarium.
Voici que débute votre phase de quarantaine. Il est conseillé de la faire durer au minimum 3 semaines,
avec une préférence pour 4 semaines.
Pendant tout ce temps, il faudra observer attentivement les poissons. Si une maladie se déclare, il faudra
aviser afin d’y remédier.
L’hygiène devra être irréprochable. Un siphonnage régulier et journalier est nécessaire. Afin d’aider les
poissons à s’acclimater, je leur donne de la nourriture vivante les trois premiers jours, pour ensuite les
habituer au régime donné aux autres poissons. Après chaque repas, j’effectue un siphonnage des déchets
et reste de nourriture. J’en profite
pour effectuer un changement d’eau. J’utilise l’eau du bac principal pour les préparer à la qualité
physicochimique de l’eau. Cela évite par la suite de faire des manipulations supplémentaires pour
acclimater les poissons au bac principal.
Après cette phase de quarantaine, les poissons peuvent être pêché pour rejoindre le bac d’ensemble tout
en respectant les principes d’acclimatations qui sont beaucoup plus rapides, car l’eau possède les
mêmes caractéristiques.
Que faire en cas de maladie ?
Pas de panique, il s’agit sûrement d’un stress du poisson. Pour l’aider à le surmonter, augmenter
la
température de l’eau à 32 – 33 °C tout devrait rentrer dans l’ordre. Attention à ne pas utiliser un
médicament s’il n’y en a pas besoin. Vous risquez de faire plus de mal que de bien.
Si selon les symptômes, le poisson est effectivement atteint d’une maladie, il faudra le traiter en
conséquence. Ne pas surdoser et utiliser les médicaments appropriés.
Votre aquarium de quarantaine deviendra alors un aquarium-hôpital. Il ne faudra pas oublier de
désinfecter le bac une fois les poissons guéris et mis dans le bac d’ensemble.
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Pour conclure :
· La mise en quarantaine n’est pas une obligation, mais elle est fortement recommandée.
· Cela permet d’observer et d’acclimater le poisson
· Évite d’apporter une maladie dans le bac d’ensemble.
· Permets de soigner le poisson qui est isolé si une maladie se déclare
· Il faut noter que l’aquarium de quarantaine peut aussi servir de bac-hôpital. La grande précaution à
prendre, désinfecté l’aquarium et le matériel après chaque utilisation.
Acclimater des discus sauvages
Je vais partir du fait que les discus sont des poissons que vous avez acheté chez votre
commerçant favori, et non qu’ils arrivent directement du Brésil. Pour mettre toutes ses chances dans le
maintien de discus sauvage, il faut dans un premier temps les acclimater. Comme tous les autres
poissons, il faudra les mettre en aquarium de quarantaine. Un article est déjà présent sur le site.
Avant l’achat des poissons, il faut bien entendu préparer ses bacs. Le bac de maintenance devra avoir
les mêmes paramètres que l’aquarium de quarantaine.
Question matériel pour les acclimater, il ne faudra que quelques seaux, en fonction du nombre
de discus, d’une pompe à air avec le tuyau à air et diffuseurs.
A l’arrivée des discus, il faut les placer délicatement dans le seau. Mettre quelques centimètres d’eau de
l’aquarium au fond du seau, et y mettre les discus avec l’eau du sac. Dans chaque seau, il est possible de
mettre jusqu’à 5 discus.
Une petite remarque, lors de l’achat des discus : Demander au commerçant de ne mettre qu’un
discus par sachet. Chaque sachet sera ensuite mis dans une glacière pour le transport.
Pag.: 35
Lorsque vos discus sont dans le seau, il faut y mettre le diffuseur avec un faible débit. Ensuite, il
n’y a plus qu’à mettre en place un système de goutte-à-goutte pour remplir le récipient lentement et
ainsi adapter les poissons à la qualité et à la température de leur aquarium.
Lorsque le seau est aux trois quarts pleins, vous pouvez attraper les discus pour les mettre dans
l’aquarium de quarantaine. Utiliser une épuisette assez grande avec un filet doux pour ne pas les
blesser. L’eau du seau devra être jetée.
L’éclairage du bac devra être faible. Il faudra attendre quelques jours avant de leur
mettre un éclairage avec la même intensité de l’aquarium qui va les accueillir.
Une fois mis en place, il faut les laisser tranquilles 24 heures pour qu’ils s’habituent au milieu. Pendant
ce temps, il faut observer attentivement chaque poisson pour découvrir le moindre problème de maladie
ou de parasite. Si cela se produit sur un individu, il devra alors être mis en aquarium-hôpital pour le
soigner.
Pag.: 36
Après une journée, vous pouvez commencer à les nourrir. Il est préférable d’utiliser de la
nourriture vivante comme des vers rouges ou des tubifex. Les discus sauvages ne sont pas habitués à
avoir de la nourriture sèche ou en granule. Il faudra donc profiter de la quarantaine pour leur faire
découvrir. Mais avant, je pense que les habituer à une nourriture congelée est la première étape. Il est
assez facile, pour cela, il suffit simplement de mélanger la nourriture congelée avec la nourriture
vivante. Petit à petit, on augmente le congelé, pour diminuer le vivant. Une fois ce premier pas fait, il
faut maintenant les habituer aux granules. Il est préférable de préparer les granules en les faisant
tremper dans un verre d’eau pour qu’il soit moins durs, et sachant que certaines marques ont tendance à
gonfler, cela évite des problèmes.
Comme pour la nourriture congelée, on donne des granules mélangés avec la nourriture
habituelle. Après quelques semaines, les discus apprécient les différentes sortes de nourriture et cela
permet de varier au maximum leurs repas.
Encore un dernier point sur l’alimentation : pour les deux premiers jours, pour le repas de vos discus
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sauvages, je recommande de leur donner des vers de vase qui ont trempé dans du lait avec du flubénol
(voir l’article sur le vermifuge des discus).
Question entretien, il faut penser « changement d’eau ». avec toutes les précautions d’usage, il
faudra avoir la rigueur de faire 10 % de changement d’eau par jour, pendant toute la quarantaine.
Profiter lorsque vous siphonnez les restes de nourriture et de déchets qu’il y a au fond du bac
d’effectuer vos changements d’eau.
Cette quarantaine doit durer pendant 5 à 6 semaines. Après cette période d’adaptation, il est
temps de mettre vos discus dans l’aquarium principal. Comme les deux bacs ont les mêmes paramètres,
il est beaucoup plus aisé de les transférer d’un bac à l’autre.
Comment choisir un discus ?
La couleur et la forme bien ronde des yeux
Respiration normale
Excréments fermes
Nage
Forme du corps
Couleur du poisson
Nageoires bien ouvertes et déployées
9 barres verticales bien droites
un corps épais
L'eau
La dureté totaleLa totale
D ureté totale TH
TH = Titre hydrotimétrique
Valeur allemande – GH – 1°GH = 1,78°TH
La dureté totale correspond à la somme des ions « alcalino-terreux » dissous dans l’eau. Elle est
principalement constituée par les ions de calcium et de magnésium auxquels s’ajoutent quelquefois les
concentrations en fer, aluminium, manganèse et strontium.
Le Th s’exprime en degrés français (°F) qui équivaut à 10 mg de carbonate de calcium par litre d’eau.
Un °F équivaut à 4 mg de calcium par litre et à 2,4 mg de magnésium par litre.
Pag.: 38
0 à 5 TH – eau très douce
6 à 10 TH – eau douce
11 à 15 TH – eau moyennement dure
16 à 25 TH – eau dure
+ de 25 TH – eau très dure
Modification du TH de l’eau : s’il faut baisser la dureté totale de l’aquarium, faire un changement
partiel de l’eau avec une préparation d’eau osmosée ou déminéralisée, mélangée avec de l’eau du
robinet. Le mélange devra être fait de façon à obtenir le TH voulu.
Mesure du TH : simple et facile, la dureté totale se fait à l’aide de test vendu dans tous les commerces
aquariophiles. Attention, beaucoup de marques utilisent la norme allemande et il faudra convertir la
valeur obtenue pour avoir son équivalent en français, multiplié par 1,78.
Tableau de conversion pour la dureté totale :
Degrés allemands °GH
Degrés anglais °e
Degrés français °TH
Degrés américains °US
La dureté carbonatée
G randeur française = TAC Grandeu
r allemande = KH – 1°KH = 1,78°TAC
Le TAC mesure les carbonates et bicarbonates de calcium, de magnésium et de borates de l’eau.
Généralement, le TAC est inférieur au TH. A une valeur inférieure de 8,3 du PH, la concentration de
carbonates est nul.
Les valeurs limites du TAC se situent entre 5 et 17 °TAC. Certains poissons comme le Discus
provenant d‘une eau très douce ont besoin d’une valeur plus faible pour la maintenance et surtout la
reproduction. Il est nécessaire alors d’avoir une surveillance particulière des paramètres de l’eau pour
éviter toute chute du PH. A l’inverse, les poissons du Tanganyika et du Malawi, demandent une valeur
Pag.: 39
élevée pour être maintenu dans de bonnes conditions.
Pour modifier les valeurs du TAC, il faut comme pour le TH utiliser de l’eau osmosée mélangée avec
de l’eau du robinet. Il est conseiller de faire des changements réguliers et de faibles volumes pour ne
pas avoir une oscillation des paramètres de l’eau trop importante.
La mesure du TAC se fait par les tests rencontrés dans le commerce. Ils sont faciles à utiliser et pour
certains très précis. Attention, la plupart des tests vendus utilisent la norme allemande, ne pas oublier de
faire la conversion X1,78 pour
avoir l’équivalent en degrés français.
Le PH
L e PH signifie, potentiel en ions d’hydrogène. Il mesure l’alcalinité ou l’acidité de l’eau sur une
échelle comprise entre 0 et 14. La neutralité est à 7, en dessous l’eau est acide, au-dessus l’eau est
basique. Chaque chiffre de l’échelle est divisé en dixièmes ( 6 ; 6,1 ; 6,2 etc…), elle est logarithmique.
Lorsque l’on mesure une eau à PH de 8, elle est dix fois plus alcaline que celle d’un PH de 7, et cent
fois plus alcaline qu’un PH de 6.
La valeur du PH est dùe à la teneur en minéraux et en gaz carbonique. Par conséquent il faut savoir que
sa valeur dépend surtout de ce qui se trouve dans l’aquarium. Les roches, les racines, les plantes, le sol
font varier le PH. Sa valeur est lié avec celle du TAC et du CO².
Pag.: 40
Il existe deux moyens de mesurer le PH. La première, la plus courante est d’utilisé les tests liquides
vendus dans le commerce. Efficaces et raisonnablement peut coûteux, ils permettent de faire une
approche de sa valeur. Plus précis et qui demande un investissement, l’appareil électronique, le Phmètre. Muni d’une sonde à tremper dans l’eau, il donnera une valeur très précise, jusqu’à 0.01, du PH.
Il est souvent doté d’un compensateur de température qui lui permet d’ajuster sa valeur. Il existe
beaucoup de modèles dans le commerce. Eviter les modèles de poche qui sont peux chers mais aussi
très peux précis.
Pour faire varier son PH, il existe plusieurs méthodes. Il faut savoir comme indiquer plus haut, qu’il est
fonction du TAC et du CO². Donc, pour modifier son PH, il faudra jouer sur ces paramètres. Un
changement d’eau avec de l’eau osmosée ou addition de substances dans l’aquarium. Pour baisser sa
valeur on pourra utiliser de la tourbe à placer dans le filtre ou par injection de CO². Pour augmenter sa
valeur, le plus simple est d’ajouter une eau plus basique ou d’introduire une roche calcaire. Un gros
brassage de l’aquarium permet de faire partir le CO² de l’eau et ainsi de faire augmenter sa valeur.
Attention, lors de manipulation de la valeur du PH, il faut être très prudent et surtout aller très
lentement. Il ne faut pas oublier qu’une variation de 1 sur l’échelle, correspond à 10 fois plus
d'alcalinités ou d'acidités que la valeur initiale.
Les nitrites
L es nitrites sont un composé intermédiaire formé dans le processus du cycle de l’azote. Ils
apparaissent lors d’une dégradation bactérienne des protéines.
On trouve la présence de nitrites dans les aquariums nouvellement installés ou il doit ce former une
maturation. Cette étape dure en moyenne trois semaines. Le niveau de nitrites commencera à monter
dans environ 7 à 8 jours pour atteindre sa valeur maximale vers 15 jours. Ensuite il déclinera jusqu’à
avoir une valeur quasi nulle au bout de 30 jours. C’est pour cela qu’il est impératif de ne pas introduire
de poissons dans un aquarium neuf avant cette période, sous risque de perdre tous ses pensionnaires.
Pag.: 41
Dans les aquariums matures, la présence de nitrites peu provenir de plusieurs problèmes :
La filtration. S’assurer que le filtre de l’aquarium marche
correctement et qu’il n’est pas encrassé. Voir aussi s’il n’est pas sous dimensionné par apport au
volume de l’aquarium.
Le surpeuplement. Trop de poissons dans l’aquarium peut amener une pollution de l’eau par les déchets
organiques qu’ils apportent.
La maintenance. Un aquarium laissé à l’abandon finira par avoir une montée de nitrites : Un sol non
entretenu, un filtre jamais changé, des changements partiels d’eau non réguliers.
La nourriture : un excès de nourriture entraînera inévitablement un déséquilibre de l’aquarium.
La détection de nitrites dans l’eau de l’aquarium, ce fait par l’intermédiaire de tests spécialisés vendus
dans tous les bons commerces aquariophiles. Il est nécessaire de faire un test régulier de son eau surtout
au démarrage de l’aquarium. Par la suite, si toutes les bases de l’aquariophilie sont respectées, il n’est
plus indispensable de faire ce test aussi régulièrement. Une foi par mois est largement suffisant. Si vous
avez une mortalité subite, une eau qui devient blanchâtre ou un comportement anormal des poissons, il
est nécessaire de faire un test pour s’assurer de la présence de nitrites. Dans un aquarium sain les
nitrites doivent être inférieurs à 0,1 mg/litre. S’ils dépassent cette valeur il faut impérativement voir
pour en diminuer le taux. La première chose à faire est un changement d’eau de l’aquarium d’environ
50% du volume du bac. Ensuite il faut vérifier s’il n’y a pas un cadavre caché dans un coin du bac, et
s’assurer du bon fonctionnement de tout le matériel. Une diminution de la quantité de nourriture est
impératif, voir même une diète de plusieurs jours. S’assurer que l’aquarium n’est pas surpeuplé et voir
pour augmenter l’oxygénation de l’eau par une pompe plus puissance ou l’installation d’un diffuseur
dans les coins les moins brassés de l’aquarium. En cas d’urgence il peut être nécessaire d’ajouter des
bactéries qui se chargeront de transformer les nitrites en nitrates.
Les nitrates
L es nitrates sont le produit fini relativement stable de l’oxydation de nitrites. Ils sont par
conséquent la dernière étape de la dégradation bactérienne de l’azote. Leurs présences dans l’eau de
l’aquarium nous montre que le processus du cycle de l’azote a bien lieu. Une quantité infime de nitrates
est consommée par les plantes. Comme les poissons trouvent leur nourriture par l’aquariophile, le cycle
de l’azote est perpétuellement en fonction pour neutraliser les composés nocifs qu’il y a dans l’eau. Les
nitrates, s’accumulent dans l’aquarium. Jusqu’à une certaine valeur, ils sont inoffensifs pour les
Pag.: 42
poissons. Eviter de dépasser 80 mg/l en eau douce. Pour l’eau de mer et surtout l’aquariophilie récifale,
le taux de nitrate devra être le plus bas possible, l’idéal est d’avoir un niveau inférieur à 1 mg/l.
La présence de nitrates ce fait par un développement des algues dans l’aquarium. En marin, les
invertébrés ont du mal à vivre et surtout il y a une prolifération d’algues indésirables.
En eau douce, la présence de nitrates peut-être contrôlé par une distribution non excessive de nourriture
et un changement régulier de l’eau de l’aquarium. Il faut prendre la base d’un changement de 10 % du
volume par semaine pour être dans de bonnes conditions. Il est préférable de faire plusieurs petits
changements sur un mois plutôt qu’un gros une fois de temps en temps. Il existe aussi des dénitrateurs
pour les aquariums qui demandent un niveau très bas de nitrates. Le principe est de faire passer un débit
d’eau très lent dans une
cuve où se développe une bactérie qui se nourrit des nitrates indésirables.
Le cycle de l'azote
L e cycle de l’azote est le moyen naturel par lequel les déchets sont décomposés
biologiquement. Il y a comme exemple de déchets :
Les déjections des poissons
Les débris végétaux
Le cadavre d’un poisson
Pag.: 43
L’excès de nourriture
Le cycle se fait par plusieurs étapes. Il traite les éléments suivants :
Ammoniac : très toxique et qui n’est pas assimilable par les plantes
Ammonium : 100 fois plus toxique que l’ammoniac. Assimilable par les plantes
Nitrites : très toxiques, assimilables par les plantes
Nitrates : peu toxiques pour les poissons, par contre très toxiques pour les invertébrés.
Dans un premier temps, les déchets organiques se décomposent sous l’action de micro
organismes divers ( bacillus, bacterium, microcosus ). La transformation se fait en ammoniac et / ou en
ammonium. Lorsque l’eau est basique, il y a principalement une formation d’ammoniac, lorsque l'eau
est acide, il y a principalement une formation d’ammonium.
Ensuite vient la nitrification. Elle se décompose en deux étapes.
La première phase est la nitrosation. L’ammonium et l’ammoniac sont transformés en nitrites
par l’action des bactéries du genre nitrosomas.
La deuxième phase est la nitratation. Les nitrites sont eux transformés en nitrates moins
toxiques, par les bactéries du genre nitrobacters.
Les nitrosomas et nitrobacters, sont des bactéries aérobies. Cela veut dire qu’ils ont besoin
d’oxygène pour survivre et accomplir leurs tâches. Ils colonisent principalement les surfaces que sont le
décor (roche, racine), les feuilles des plantes, le sable, et la masse filtrante.
La conductivité.
P rincipe. la com La conductivité électrique d’une eau est ductance d’une colonne d’eau
comprise entre deux électrodes métalliques de 1cm² de surface et séparées l’une de l’autre de 1 cm. On
mesure la résistance opposée au passage du courant entre les deux électrodes plongées dans l’eau à
analyser.
La conductivité des eaux s’exprime en microsiemens par centimètre (μS/cm), à 25°C.
Pag.: 44
La conductivité est proportionnelle, pour une solution donnée, à la concentration en équivalents gramme du sel dans la solution multipliée par le degré de dissociation ionique de ce sel.
Pour faire simple, elle est liée à la présence d’ions en solution. Elle augmente avec la température et la
concentration en sels dissous.
Mesure :
Pour mesurer la conductivité de votre eau, une seule solution, le conductivimètre électronique.
Le principe est simple. Il faut tremper la sonde dans l’aquarium pour obtenir la valeur de la conductivité
de votre eau.
Précaution à prendre :
Comme précisé plus haut, la valeur se mesure à 25°C. Dans nos aquariums, l’eau est située entre
28°C et 30°C. La majorité des appareils possède une compensation de la température. Il faudra donc
attendre entre 5 et 10 minutes pour obtenir une valeur réelle de votre eau.
Entretien de l’appareil :
Après chaque série de mesures, rincer l’électrode à l’eau déminéralisée.
Pour info :
Il est possible de connaître approximativement votre valeur de conductivité, pour les personnes
qui ne possède pas d’appareil de mesure.
Voici les concordances :
1 GH => 38 μS/cm
1 KH => 30 μS/cm
Attention, ses concordances ne sont qu’approximatives. Elles vous permettent de visualiser les
valeurs de votre eau.
Rien ne remplace l’appareil électronique pour la mesure de votre conductivité.
L’ammoniac
I l existe deux formes d’ammoniac : · Ldanger e NH3, qui est très eux. Les poissons ne
supportent pas à long terme les concentrations qui sont supérieures à 0,01 mg/l.
· Le NH4+, 100 fois moins toxique que le NH3.
L’ammoniac arrive dans nos aquariums à cause des composés organiques azotés qui se trouvent
dans les urines, les excréments des poissons, ainsi que des débris végétaux.
Pag.: 45
Sa présence dépend de la valeur du pH. Un pH supérieur à 7 aura une incidence sur la valeur du NH3 et
devient dangereux lorsque le pH dépasse les 8,5.
Dans un aquarium bien équilibré, l’ammoniac est transformé en nitrite. (voir le cycle de
l’azote). Pour pallier l’apparition de l’ammoniac dans les aquariums, il faut avoir une rigueur dans son
entretien : nettoyer le sol, le filtre, enlever les cadavres, retirer les feuilles mortes ou abîmées, etc.
En clair, avoir un aquarium bien entretenu, sans oublier les changements réguliers d’eau.
Les symptômes sur les poissons en cas de présences trop élevées d’ammoniac :
· Gonflement des branchies
· Les lamelles se collent
· Respiration difficile.
Valeur de l’eau idéale pour les discus
pH entre 5,7 et 6,5
TH inférieur à 10 °f
Conductivité entre 100 et 200 μS/cm pour les adultes, 300 et 350 pour les juvéniles.
Température : 29 °C.
Comment faire l'eau à discus
Il vous faut déjà avant tout autre chose, un PH mètre électronique et un conductivimètre
électronique. C'est les appareils indispensables pour faire l'eau. De toute manière les bandelettes et
gouttelettes pour tester votre eau vous reviennent plus chers à la longue et on ne peut pas tester l'eau
que l'on fait. Ensuite entre 6.9 eau acide, 7 eau neutre -7.1 eau alcaline, dites moi la différence de
couleur ? Ensuite 1 kg de sel minéral preis pour discus (aquadesign) - un osmoseur, si vous avez les
moyens. Sinon achetez l'eau osmosée en animalerie.
Pour 100 litres d'eau osmosée, rajouter, dans un premier temps, 15 mg de sel minéral, mettre le
tout dans un bidon ou cuve, à l'intérieur, mettre un petit bulleur qui fera bouger à peine l'eau, ne pas le
mettre trop fort, car trop d'oxygénation fera monter le PH, un chauffage à 25°, laisser vieillir 48 heures.
Après 48 h, prendre le PH et la conductivité - Le PH ne monte presque pas avec ce sel, ce n'est pas
pareil qu' avec d'autres marques, qui font monter le PH en même temps que la conductivité donc vous
restez en PH acide, pas besoin de tourbe. Fonction de la taille de vos discus si vous devez reminéraliser
à 350ms, rajouter un peu de sel minéral si votre conductivité est trop basse, on ne peut donner la dose
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exacte, c'est toujours fonction de la taille des discus et des paramètres de l'eau osmosée au départ. Pour
la reproduction par exemple, toujours PH acide, et conductivité entre 80 et 120,
discus adultes maintenance 200 - 250, etc..... - Si jamais, vous êtes trop haut en conductivité, vous
rajouter de l'eau osmosée.
le pH
Le pH correspond au rapport acide/basique existant dans l’eau. Le pH est neutre lorsqu’il se
trouve à 7. au-dessus, il est basique. En dessous, il est acide. Pour maintenir des discus il faut avoir un
pH en dessous de 7, donc acide.
la dureté totale
C’est la somme des ions « alcalino-terreux » dissous dans l’eau. La valeur française est le TH =
titre hydrométrique. Les tests sont généralement en valeur allemande GH qui a pour correspondance 1
GH = 1.78°TH
Plus la valeur est grande, plus l’eau est dure, et inversement, plus sa valeur est faible, plus l’eau
est douce.
la dureté carbonatée
C’est la concentration en bicarbonates, carbonates et certains autres anions dans l’eau. La valeur
française est le TAC. Les tests sont généralement en valeur allemande KH qui a pour correspondance
1°KH = 1.78°TAC
Le TAC sert de pouvoir tampon sur les variations du pH. Plus sa valeur est grande, plus les
variations du pH sont faibles.
la conductivité
La conductivité donne une indication sur la minéralisation globale de l’eau. Elle s’exprime en
μS/cm. Cette valeur est importante pour le maintient des discus. Elle varie en fonction de l’age du
poisson.
les tests pour mon aquarium de discus
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Pour maintenir correctement les discus en aquarium, il faut pouvoir connaître les valeurs de
l’eau. Voici les tests minimums à avoir :
Le pH – l’utilisation d’un pH-mètre électronique est fortement recommandée.
La conductivité – évitons les approximations, la valeur exacte est importante, utilisez un appareil
électronique.
Le GH, KH, nitrite et nitrate pour la dureté : utiliser des tests de bonne qualité, les tests avec un
dosage en goutte est nécessaire.
comment faire pour limiter la montée de nitrate
Plusieurs points permettent de garder un niveau bas de nitrates dans son aquarium.
· L’utilisation d’une eau de qualité pour démarrer l’aquarium et les changements d’eau
· Éviter la surpopulation
· Éviter la suralimentation
· Effectuer les changements d’eau réguliers
faire baisser son pH
Deux techniques simples permettent de faire baisser le pH.
· L’utilisation du CO2. attention, avec l’eau du discus, cela peut être problématique s’il n’est pas
installé et contrôler correctement. Il faut absolument que le système de gestion du CO2 soit relié à une
électrovanne contrôlée par un ph-mètre électronique. Dans le cas contraire, vous risquez de faire chuter
le pH
· L’utilisation de tourbe dans le filtre. Évitez de placer trop de tourbe dans votre filtre, qui fera varier
rapidement votre pH. Préférer utiliser une petite quantité pour que la variation se fasse en douceur.
Attention, la tourbe teinte l’eau. L’utilisation de tourbe en granule est préférable.
Fréquence de changement d’eau ?
Minimum de 20 % du volume brut de l’aquarium par semaine.
Conseiller 20 % tous les 3 jours.
Interprétation des mesures
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Unité
Minimum
Maximum
Idéale
Nitrite
mg/l
0
0,1
0
Nitrate
mg/l
0
20
0
Ammonium
mg/l
0
0,02
0
Cuivre
mg/l
0
0,3
0
Oxygène
mg/l
4
8
μS/cm
250
800
300
Phosphate
mg/l
0,025
0,5
0,1
Fer
mg/l
0,03
1
0,5
CO²
mg/l
10
40
Chlore
mg/l
0
0,02
0
5,5
7
6,2
27
35
29
Conductivité
pH
Température
°C
L'Alimentation
Les grindals
Les Grindals sont des petits vers blancs qui sont très proches parents des Enchytrès. Il
mesure entre 3 et 120 mm de long.
Pag.: 49
Elevage :
Voici une des nombreuses méthodes les plus simples et très efficace pour
l'élevage des
Grindals.
Tout d'abord, voyons le matériel. Il faut se munir d'une boite en plastique dur avec
couvercle, transparente, d'environ une dizaine de centimètre de coté, avec une hauteur
suffisante de 6 à 10 cm.
Se munir de morceau de pot de fleurs en terre cuite, et de sphagnum utilisé en
horticulture. Le sphagnum permettra de maintenir l'humidité dans la boite. Avant de
l'utiliser, il faudra bien évidemment le laver abondamment et le stérilisé dans de l'eau
bouillante pendant une période de 15 à 20 minutes.
Pour l'élevage, il suffit de remplir la boite avec une couche de quelque centimètre
de sphagnum très humidifier et légèrement tassé. Mettre deux ou trois morceaux de pot
bien humidifier à l'intérieur de la boite, et ensemencé avec les vers.
Placer le couvercle et maintenir la boite dans un endroit tempérer pour que la
température reste au alentour de 22°C. si possible le mettre dans un endroit assez
sombre.
Pour la nourriture des vers, rien de plus facile. Il suffit de les nourrir tous les jours
avec de petite quantité de farine de blé que l'on place sur les morceaux de pot de fleur.
Le prélèvement des grindals pour nourrir vos poissons, ce fait par le retrait d'un
morceau
de pot ou la nourriture a été consumée. Il ne reste plus qu'à tremper le morceau dans
l'aquarium et les vers se détache facilement.
Ensuite, replacé le morceau dans la boite avec un peux de nourriture.
Pag.: 50
Il existe une autre méthode tout aussi simple d'application. Au lieu de placer
desmorceaux de pots de fleur comme support pour les vers, il faut placer une vitre de
dimensioninférieure à celle de la boite au-dessus du sphagnum. Intercaler la nourriture
entre les deux.
Avec cette méthode il convient d'utilisé comme nourriture plutôt de la biscotte ou du
pain. La récolte ce fait sur la vitre à l'aide d'un pinceau.
Les enchytrées
C e sont de petits vers blancs, du même groupe que les Lombrics, qui dans la
nature vivent dans des végétaux en décomposition. Ils peuvent atteindre 20 mm de long.
Ils constituent une bonne nourriture d'appoint pour les poissons, mais il ne faut pas
dépasser une distribution par semaine. Leur teneur élevée en lipides provoquerait un
embonpoint chez les poissons, s'il y a un abus de cette nourriture et risquerait de mettre
en danger la santé de vos pensionnaires.
L'élevage donne de bon résultat. Il suffit de prendre un pot en terre cuite, non
vernis, de 20 cm de diamètre. Bouchez le trou d'écoulement, et le remplir au 4/5 d'un
mélange de 2/3 de terreau avec 1/3 de sable. Il faut maintenir une humidité constante du
substrat, sans pour autant qu'il soit détrempé. Il ne reste plus qu'à enfouir, sous 1 cm de
terre, des morceaux de pain imbibé de lait, et déposer les vers qui constituent l'amorce de
l'élevage.
Pour maintenir l'état d'humidité et préserver la culture de toutes invasions massives
de parasites (drosophiles, acariens) il faut placer une plaque de verre sur le pot qui sert
Pag.: 51
de couvercle.
Placer l'élevage de préférence dans un endroit sombre et frais (entre 12 et 15 °C).
Une fois la culture amorcée, il faudra attendre un mois pour pouvoir récolter les
premiers vers. Une surveillance régulière permettra de conserver la culture dans le temps,
en prodiguant des soins particuliers à la nourriture. Remplacer celle-ci lorsque le pain
commence à moisir.
Le prélèvement des vers.
Se regroupant en totalité sur la nourriture, il suffit dans retirer une petite quantité.
Les placer dans une soucoupe avec un peu d'eau pour qu'ils se débarrassent du substrat
qui les recouvre. Il ne reste plus qu'à les distribuer aux poissons.
Les microvers
C e sont des petits vers, voisins des anguillules qui mesurent à peine 1 mm.
La culture consiste à placer dans un bocal en verre comme un pot de confiture,
quelques centimètres du mélange suivant
4 volumes de flocons d'avoine
2 volumes de lait écrémé en poudre
1 volume de la levure de boulanger
humidifier le mélange pour avoir une bouillie épaisse, mais encore fluide lorsque la
levure a gonflé (20mn). Placer la souche de microvers. Entre 22 et 28°C (25° optimal), les
Pag.: 52
vers vont se développer très rapidement. Il est conseillé de garder plusieurs souches dans
différents pots pour éviter de les perdre si la culture ne réussit pas. La récolte des vers
se fait à l’aide d'un pinceau. Les vers remontent le long du bocal et il est facile de les
récolter. La culture dure 3 semaines environ. Il ne faut pas attendre cette période pour
démarrer une nouvelle souche. Lorsque vous voulez cette nourriture pour vos alevins, je
conseillerai de préparer une nouvelle souche toutes les semaines. Si ce n’est que pour
garder la souche, prévoyez cette opération toutes les deux semaines.
Les microvers sont une excellente nourriture nutritive pour les alevins. À distribuer
après la phase des infusoires et pendant celle des artémias.
Les Drosophiles
L es drosophiles sont plus connus sous le nom de mouches du vinaigre. C’est une
nourriture très appréciée des poissons qui se nourrit en surface. il existe une
espèce de drosophile qui ne vole pas.
On utilisera toutes sortes de bocaux comme récipients. L’entrée devra être
bouchée pour maintenir un milieu humide tout en laissant une aération au milieu ambiant.
Préparation du milieu : 200 ml d’eau, 3 cuillérées à café de farine de maïs, 2
cuillerées à café de Agar agar, 3 cuillerées à café de levure de bière sèche, 2 cuillerées à
café de solution fongicide.
Mélanger la préparation et la faire cuire à feu doux pendant 15 à 20 minutes.
Verser à chaud 3 cm au fond de chaque bocal. En refroidissant, le milieu se gélifie.
Prendre une feuille de papier comme support aux adultes.
Autre solution : prendre une pomme, une banane, une cuillerée à café de solution
fongicide, une biscotte, écraser et mélanger le tout pour obtenir une purée épaisse. Mettre
2 à 3 cm dans chaque bocal et placer une feuille de papier toilette sur le dessus pour
éviter que les drosophiles ne s’enlisent. Une pincée de levure de boulangerie émiettée en
surface améliore le rendement.
Élevage : mettre 30 drosophiles par bocal maintenu à une température ambiante
(20à 25°C). les larves apparaîtront quelques jours plus tard. Elles vont grossir et grimper
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sur le papier pour se transformer. La récolte se fait en maintenant le bocal à la surface de
l’aquarium et en tapotant dessus. Les drosophiles tombent à la surface à l’eau.
*Solution fongique : 15 g de parahydroxybenzoate de méthyle (Se trouve chez les
marchands de produits pour laboratoire) dissout dans 150 ml d’alcool à 90°. Il empêche
le développement des moisissures.
Artemia salina
C es petits crustacés vivent dans les marais salants, les lacs salés, les
lagunessaumâtres. Les oeufs protégés par une coquille dure, peuvent survivre jusqu'à
cinq ans à sec ; récoltés industriellement, ils sont vendus couramment dans le commerce
aquariophile.
Ce sont surtout les nauplies (larves) qui sont utilisées en raison de leur faible taille
juste
après l'éclosion. Par leur valeur nutritive elles sont très profitables aux alevins et aux
poissons de petite taille ou à petite bouche.
Eclosion des oeufs
Les conditions optimales d'éclosion sont
- une eau contenant 10 à 20 g (2 à 4 cuillerées à café) de sel de cuisine, par litre (les sels
d'eau de mer artificielle et l'eau de mer pure ou diluée conviennent bien entendu)
- une température de 20 à 30 °C (optimum 28 °C)
- un brassage énergique de l'eau qui aide les nauplies à sortir de l’oeuf. Ce brassage est
obtenu avec de l'air (comprimé par une pompe) que l'on fait arriver au bas des récipients.
Matériels pour l'éclosion
Pag.: 54
Plusieurs modèles sont commercialisés. Nous vous proposons deux appareillages
réalisables par l'amateur.
1° Système des bouteilles.
II permet de disposer en permanence d'artemias nouvellement écloses.
S'intercalant dans le circuit d'aération de l'aquarium il ne nécessite pas de pompe
supplémentaire.
Un reproche : une zone d'eau calme existe tout autour du fond de la bouteille. Des
oeufs s'y déposent et éclosent mal. En penchant les bouteilles (mais il faut un support) on
réduit cet inconvénient.
Mise en service.
Remplissez aux 3/4 une des bouteilles, avec de l'eau convenablement salée.
Ajoutez-y 1/4 à 1/2 cuillerée à café d'oeufs (selon vos besoins). Bouchez les 2 bouteilles.
Après un à deux jours selon la température, les artemies sont nées et l'on peut
commencer à les distribuer. La deuxième bouteille est mise en service 24 heures avant
l'épuisement de la première et vice versa.
Récolte.
Débouchez la bouteille. L'agitation de l'eau cesse et, après cinq minutes, vous
constatez que les nauplies sont seules au milieu de la bouteille. Elles peuvent être
aisément prélevées par siphonnage, avec une pipette ou avec une poire (A). Un éclairage
latéral permet de les concentrer.
2° Bricolage.
En retournant une bouteille en plastique, on obtient un fond conique où les oeufs
sont constamment remis en suspension par l'aération.
Récolte.
- Arrêter la pompe
- laisser reposer 5 minutes
- en abaissant le tuyau on obtient d'abord les oeufs lourds (a) (non éclos) puis lesnauplies
(b), puis les coques vides (c).
Distribution.
Un tamis à mailles très fines permet d'éliminer l'eau salée.
Elevage.
Pag.: 55
Pour élever les Artémias et les amener à reproduire, il suffit de les nourrir
régulièrement : - soit de Microzell et Liquizell (préparations commerciales), - soit d'algues
vertes marines, - soit simple?ment de levures (de bière ou de boulangerie).
L'élevage se fait sans problème dans un petit aquarium rempli à moitié d'eau de
mer synthétique ou d'eau du robinet salée (voir ci-dessus). Pour obtenir une grosse
production, utiliser des récipients plus grands et alimenter en conséquence. L'aération
n'est pas nécessaire si la hauteur d'eau reste faible.
Infusoires
L es infusoires sont de petits micro-organismes aquatiques qui se déplacent grâce
aux cils dont ils sont couverts. Ils sont utilisés pour nourrir les alevins de petite taille dés
que leur sac vitellin est résorbé.
Par leur facilité de culture, les infusoires bactériophages sont les plus utilisés em
aquariophilie. ils se développent aux dépens des bactéries qui pullulent dés qu'une eau
contient des matières organiques en décomposition. L'amateur peut utiliser les recettes
suivantes.
Décoction : dans 100 ml d'eau de source, Volvic ou à la rigueur du robinet (elle est
moins bonne pour cet usage), faire bouillir une feuille de salade, un peu de foin, ou une
cuillerée à café de blé ou de riz pendant 10 à 15 minutes. Diluer ensuite en rajoutant 100
ml d'eau.
Dilution : Diluer 2 gouttes de lait dans 200 ml d'eau.
Infusion : Laisser infuser dans de l'eau une rondelle de pomme de terre, de la peau de
banane, etc.
Ces différents milieux de culture seront ensemencés à partir d'une culture
d'infusoires ou avec 1 ml de « vase prélevée au fond d'un aquarium ou d'une mare.
Pag.: 56
Boucher le flacon de culture avec du coton. Maintenir à la température ambiante. A l'aide
d'une forte loupe, on suit l'évolution de la culture : après un pullulement de bactéries, l'eau
s'éclaircit et contient de très nombreux infusoires. 15 ml d'une bonne culture, versés dans
l'aquarium, sont suffisants pour nourrir 30 alevins de Danio pendant une journée.
Germination : La germination d'une graine s'accompagne de l'élimination
progressive de matière organique, ce qui provoque localement une micropollution. Celle-ci
entraînera une production légère mais continue de bactéries, puis d'infusoires dont se
nourriront les alevins. Les aquariophiles utilisent le riz " paddy" : c'est le riz entier, non
décortiqué. II est vendu par les grainetiers comme nourriture pour les oiseaux exotiques.
Les infusoires n'apparaissent que plusieurs jours après le "semis".
Trois possibilités.
1° Germination dans des mangeoires flottantes. Cette méthode est très souple. Les
mangeoires, garnies de grains, mises dans un autre aquarium, ne sont transférées dans
le bac de ponte que lorsque les alevins doivent être nourris.
II n'y a pas de pollution pendant l'incubation des oeufs ; on peut mettre autant de
mangeoires qu'il en faut pour nourrir les alevins.
2° Germination sur le sable du fond de l'aquarium de ponte. Couvrir au plus un
quart de la surface et sans serrer les grains.
3° Germination sur le sable du fond dans un bac séparé. L'absence d'alevins
permet un semis, une pollution et un rendement plus importants.
Pour les espèces robustes, on peut se risquer à verser directement de l'eau de la
culture dans le bac des alevins : mais pour les alevins délicats, il faut trier les infusoires
des bactéries. On utilise souvent le tri par asphyxie contrôlée.
Remplir un ballon jusqu'au bas du col avec une culture où l'on a constaté la
présence de nombreux infusoires; mettre un tampon de coton assez lâche et mouillé ;
remplir le col d'eau pure. Très sensibles au manque d'oxygène, les infusoires traversent le
coton et, 2 à 3 heures plus tard, se retrouvent dans l'eau pure du col où ils peuvent être
prélevés.
Les recettes
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C haque recette devra être mixée puis congelée en petits cubes
- Recette n° 1
Un kilo de coeur boeuf finement haché
200 grammes de flocons d'avoine
200 grammes d'épinards pochés
2 oeufs
2 grammes de paprika
quelques gouttes d'hydrosol polyvitaminé
3 ampoules de vitamines B 12
3 comprimés de Fumarate ou de Citrate de fer réduit en poudre
- Recette n° 2
500 grammes de chair de cabillaud
500 grammes de chair de colin
500 grammes de filet de limande
500 grammes de chair de moules
250 grammes de crevettes décortiquées
500 grammes d'épinards
1 jaune d’oeuf
1 flacon d'hydrosol polyvitaminé
1 ampoule de vitamine B12
- Recette n° 3
200 gr de pulpe de rate
200 gr de foie de veau
500 gr de chair de moule
250 gr de chair de crevettes
250 gr de filet de limande
200 gr de flocons pour aquariophilie
200 gr de flocons de céréales
200 gr d'épinards
1 cuillerée à soupe de levure de bière
1 jaune d’oeuf
une cuillerée à soupe de paprika
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- Recette n° 4
200 gr de coeur boeuf
200 gr de bifteck
500 gr de chair de moule
250 gr de chair de crevettes
250 gr de filet de limande
250 gr de chair de cabillaud
200 gr de flocons de céréales
200 gr d'épinards
1 cuillerée à soupe de levure de bière
1 jaune d’oeuf
1 cuillerée à soupe de paprika
- Recette n° 5
1 kg de coeur de boeuf
500 gr de filet de flétan
200 gr de moules
400 gr de crevettes décortiquées
200 gr de coques
500 gr d'épinards
200 gr de carottes
1 jaune d’oeuf
- Recette n° 6
500 g de coeur de boeuf cru haché
500 g de merlan cuit haché
250 g d'épinards cuits hachés
250 g de carottes cuites hachées
250 g de petits pois cuits hachées
5 cuillerées à soupe Fuma-Fer
5 cuillerées à café de solution polyvitaminée
5 ampoules de vitamines B12
5 jaunes d’oeufs cuits
500 g de paillettes
5 g de paprika
100 g d’oeufs de saumon
200 g de crevettes hachées
10 feuilles de gélatine
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La recette de Pascal
Voici une recette que j’utilise pour mes discus.
Elle est semblable à celle qui est proposée ici sur le site. Les bases sont données
pour une grande quantité de nourriture, à vous de convertir selon vos besoins.
- 2 Kg de coeur de dinde
- 1 Kg de crevette rose
- 500 grammes d’épinard
- 1 cuillère à soupe de paprika.
- 400 grammes de flocons d’avoine
- 200 grammes de paillette (nourriture de base que l’on trouve dans tous les commerces
aquariophiles)
- 200 grammes de granulé spécial discus.
- 2 jaunes d’oeuf
- 1 flacon d'hydrosol polyvitaminé
- 2 ampoules de vitamine B12
Pour la préparation, il convient dans un premier temps de nettoyer la viande en
enlevant
toute trace de gras, nerf, etc..
Les crevettes une fois cuites, devront être décortiquées.
Il ne vous reste plus qu’à mixer la viande et les crevettes.
Dans un grand récipient, mélanger tous les ingrédients en prenant bien soin que le
mélange soit bien uniforme. Les vitamines sont ajoutées en dernier.
Il ne vous reste plus qu’à tout mettre au congélateur pour les distribuer ensuite
selon vos besoins.
Moi je place la pâtée dans une boîte carrée que l’on trouve dans toutes les
cuisines. Une fois congelé, j’obtiens un bloc compact. À l’aide d’une râpe, je prélève la
quantité nécessaire pour mes poissons. Une fois tout décongelé, il ne reste plus qu’à
distribuer.
D'autres préféreront congeler la recette en plaque ou en petit cube. Elle est aussi
adaptable selon vos besoins est les ingrédients que vous souhaiter y placer.
Moi, je ne distribue cette nourriture que deux fois par semaine. Elle est très riche et
pollue aussi pas mal l’aquarium si elle est distribuée en trop grande quantité. Il suffit de
bien observer les poissons mangés et de retirer tous les excédants en les siphonnant.
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La recette de stelou
ingrédient :
1 kg coeur de boeuf cru
500 g crevette rose décortiques
500 g filet de lieu ou autres poissons cuits
1 petite boîte de macédoine de légumes
20 galets d'épinards surgelés
3 bananes
1 gousse d'ail coupée fin
6 oeufs crus
médicaments à prendre en pharmacie :
fumafer 10 comprimés
vitamine B12 "delagrange" 2 ampoules
fluvermal 2 comprimées (vermifuge)
100 comprimés de Spiruline (algues)
3 sachets de gélatine alimentaire en poudre (tu trouves en rayon gâteau)
Préparation 2 heures ; à peu près 6 mois de nourriture :
dans un très grand saladier :
Broyer le boeuf, les crevettes, le poisson, et bien mélanger ajouter macédoine, épinards,
bananes coupées fin, ail, les 6 oeufs crus et remélanger le tout faire fondre tout les
médicaments dans un peu d'eau puis les ajouter et mélanger au reste en dernier
adjoindre la gélatine afin d'obtenir une pâté vert.
astuce du chef :
conditionnement :
Pag.: 61
comment nourrir ses discus ?
coeur de boeuf
coeur de dinde
daphnies
enchytré
vers blanc
vers de grindal à donner avec parcimonie, il est très gras.
mettre 2 cuillères a soupe au fond d'une poche congel a zip (22x32)
avant de fermer la poche, égaliser a l'aide d'un rouleau a pâtisserie
congeler les poches à plat.
Donner tous les matins environ 1 cm2 (la valeur d'un pouce) sans la décongeler pour 1
discus de 6 cm
pour les habituer.
vers de vase
artémia
oeufs de homard
tubifex
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toutes les nourritures du commerce
fréquence alimentaire ?
3 à 5 fois par jour pour les jeunes
2 à 3 fois par jour pour les adultes
Distribution idéale. Distribution idéale.
Sur la base de deux fois par jour, voici un petit planning pour nourrir convenablement vos
discus.
Sur la base de deux fois par jour, voici un petit planning pour nourrir convenablement vos
discus.
Lundi : recette maison à base de coeur de boeuf (recette nº 1 dans les articles) – granule
pour discus
Lundi : recette maison à base de coeur de boeuf (recette nº 1 dans les articles) – granule
pour discus
Mardi : daphnies – granule pour discus Mardi : daphnies – granule pour discus
Mercredi : vers de vase – Tetra Min Mercredi : vers de vase – Tetra Min
Jeudi : recette maison à base d’ail (voir recette de stelou – moi je remplace le coeur de
boeuf par du coeur de dinde) - artémias
Jeudi : recette maison à base d’ail (voir recette de stelou – moi je remplace le coeur de
boeuf par du coeur de dinde) - artémias
Vendredi : recette maison à base de poisson (recette nº 2 dans les articles) – Tetra Phyll
Vendredi : recette maison à base de poisson (recette nº 2 dans les articles) – Tetra Phyll
Samedi : vers blanc – granule pour discus Samedi : vers blanc – granule pour discus
Dimanche : granules – moule ou coque. Dimanche : granules – moule ou coque.
Pag.: 63
La reproduction
Installation
Je vais essayer ici de vous présenter l’installation typique pour la reproduction d’un
couple ou deux de discus.
Il est évident, selon les moyens techniques mis en oeuvre et la place de chacun
qu’il y a beaucoup de variantes dans les propos ci-dessous. A savoir aussi que cette
présentation n’est là que pour un, voir deux couples de discus reproducteur. Il faudra
donc, adapter le nombre de bacs et les techniques en fonction de ses besoins.
Pour faire la reproduction de discus, il faut avoir un couple. Le discus est un
poisson qui demande de la patience. Pour obtenir un couple, il faut attendre qu’il se forme
de luimême. Pour cette phase initiale, nous allons offrir aux discus un aquarium
suffisamment grand. L’idéal sera d’avoir un aquarium d’une capacité de 500 litres d’eau
avec des dimensions de 200*50*50 (cm). Cet aquarium devra être équipé comme tous
les aquariums avec éclairage, filtre, chauffage, etc.
L’aquarium de formation des couples pourra être de deux formes, soit aménagé et
décoré comme un bac de salon, ou alors, pour les fish-room, il devra être nu pour une
facilité d’entretien. À vous de choisir en fonction de la place que vous disposez. Il est bien
entendu préférable pour une installation complètement dédier à la reproduction d’avoir
des bacs nus, sans décor (sauf les cônes de ponte) ni substrat.
Les différents aquariums devront être placés sur un support à une hauteur
minimum de 1 m du sol. Entre le support et l’aquarium, il devra y avoir une plaque de
polystyrène. Il est conseillé de peindre cette plaque d’une couleur sable pas trop clair.
Cela a une influence sur le comportement des discus et le sécurise. Le blanc du
polystyrène donne des reflets à cause de l’éclairage et perturbe les discus, surtout
lorsqu’ils se nourrissent au fond de
l’aquarium.
Le fond (vitre arrière) ainsi que les côtés pourront être peints en bleu. Cette couleur
et généralement utilisée, mais si vous aimez une autre couleur, faite selon vos goûts. Une
couleur sombre et tout de même souhaitable. On peut utiliser de la peinture ou un film
plastique que l’on vient coller sur la vitre. Les côtés ne doivent pas forcément être
recouverts, sauf dans le cas des bacs de reproduction s’ils sont mis l’un à côté de l’autre.
Pag.: 64
Une fois les couples formés, il faut les transférer dans les aquariums de
reproduction. Ici, nous avons prévu 2 bacs de reproduction d’un volume de 125 litres. Les
dimensions seront de 50*50*50. Chaque aquarium sera équipé normalement avec en
plus, le cône de ponte placé au centre du bac.
Une fois que les discus ont pondu, il faut isoler les alevins. Pour cela, prévoir un
aquarium de 300 litres (120*50*50) pour y placer les alevins et les faire grandir. Petit
deviendra grand. Pour maintenir tout ce petit monde et sélectionner les jeunes discus, il
faudra aussi prévoir un aquarium de 500 litres pour les faire grossir.
Comme vous pouvez le voir, les aquariums ont une profondeur et une hauteur de
50 cm. Cela est surtout dû au fait qu’il sera beaucoup plus facile pour les entretiens et à
toutes manipulations. Il est fait mention par certains éleveurs que les discus ne pondent
plus lorsque le niveau de l’eau est supérieur à 60 cm. Cela est une affirmation qu’il faut
prendre entre parenthèses.
Bien entendu, une telle installation ne sera pas complète sans un aquarium de
quarantaine, voire un aquarium-hôpital.
Récapitulons : pour une installation complète, destinée à la reproduction d’un ou deux
couples de discus, il vous faut
• 1 aquarium de 500 litres (200*50*50) pour la formation des couples
• 2 aquariums de 125 litres (50*50*50) pour la reproduction
• 1 aquarium de 300 litres (120*50*50) pour les jeunes alevins
• 1 aquarium de 500 litres (200*50*50) pour faire grossir les sub-adultes
• 1 aquarium de quarantaine
Pag.: 65
La pièce où seront installés les aquariums (fish-room) devra avoir si possible une
arrivée d’eau, un écoulement pour les eaux usagées, et bien sûr l’arrivée en électricité
conforme aux normes.
N’oubliez pas de prévoir un osmoseur performant, en fonction du nombre de bacs
mis en place. Il faut savoir qu’il faut prévoir 3 à 4 siphonnages des différents
aquariums par jour.
Pour l’éclairage, prévoir en supplément une veilleuse pour la nuit qui sécurisera les
couples avec leurs pontes et futures progénitures.
Voici donc l’installation typique pour la reproduction d’un ou deux couples de
discus. Maintenant, il ne vous reste plus qu’à vous armer de patience.
Choix et conditionnement des futurs parents.
L orsque votre installation est mise en place, on peut commencer à choisir les
discus.
Les jeunes discus, après un passage en aquarium de quarantaine seront placés
dans l’aquarium de formation des couples.
Il faut éviter de choisir des discus adultes. Préférer de jeunes poissons sub-adultes
de 4 à 5 cm de diamètre. Pour mettre toutes vos chances de votre côté, un groupe de 5
individus minimum est conseillé. Dans notre cas, un aquarium de 500 litres, vous
pouvez y placer 8 individus.
L’eau de l’aquarium.
Pour les caractéristiques de votre eau, il faudra avoir les valeurs suivantes en
fonction de la taille des discus.
Pag.: 66
Pour l’arrivée des jeunes, vous devez avoir :
• Un pH entre 6,0 et 6,8
• Une dureté carbonatée entre 4 et 7 THf
• Une dureté totale entre 5 et 10 THf
• Une conductivité entre 200 et 250 µS/cm
• Une température comprise entre 28 et 32°C
Lorsque les discus seront adultes, il faudra adapter votre eau avec les paramètres
suivants :
• Un pH entre 5,0 et 6,2
• Une dureté carbonatée entre 0,5 et 1,5 THf
• Une dureté totale entre 1 et 3 THf
• Une conductivité comprise entre 80 et 120 µS/cm
• Une température stabilisée à 30°C
Pour la gestion de l’aquarium de formation des couples, il faudra avoir de la rigueur
• Changement journalier de l’eau (10%)
• Siphonage du fond de l’aquarium plusieurs fois par jour
• Allumage et extinction de l’aquarium à heures fixes (utiliser une minuterie)
• Distribution de la nourriture 3 à 4 fois par jour avec une journée de jeune par semaine
Il est conseillé de placer avec vos discus des petits ancistrus pour les habituer à
leurs présences.
Le décor de l’aquarium est nul, l’aquarium restera une cuve nue. Lorsque les
discus auront atteint leur maturité sexuelle vers l’âge de 18 mois, il faudra placer dans le
bac de formation des couples, plusieurs cônes de ponte pour les familiariser avec ce
support.
Ne soyez pas trop pressé d’avoir des pontes de vos chers protégés. Les couples
précoces ont un ralentissement de leur croissance. Il arrive aussi que les pontes ne
produisent que très peu d’oeufs.
Pag.: 67
La ponte
U ne fois la maturité sexuelle atteinte, les couples de discus se forment. Lorsque
l’on observe attentivement les poissons de son aquarium, on remarque plusieurs détails
qui ne trompent pas. Les deux poissons qui vont devenir vos futurs reproducteurs, vont
avoir un comportement bien spécifique. Dans un premier temps, le couple va s’isoler dans
un coin de l’aquarium, ou un endroit où il se sent en sécurité. Pendant cette première
phase, il va y avoir de l’intimidation envers les autres poissons de l’aquarium allant jusqu’à
les chasser de leur nouveau territoire. Nous observons donc une agressivité plus accrue
du couple vers les autres discus.
Les deux discus vont alors nager l’un à côté de l’autre en faisant vibrer leurs
nageoires et onduler leur corps. Cette séduction se présente aussi lorsqu’ils se croisent.
Le troisième point qui montre la formation d’un couple est très particulier. Un des
discus, mâle ou femelle, va se tenir en position inclinée pendant que son partenaire vient
lui toucher les flancs avec la bouche.
Le dernier point dans la formation du couple, reste bien sur le nettoyage du
substrat de ponte. Cette dernière phase peut durer plusieurs heures. À ce moment,
l’oviducte et le
spermiducte apparaissent, la ponte est maintenant imminente.
À ce moment, deux solutions s’offrent à vous :
• La première, vous transférez le couple dans l’aquarium de reproduction. Bien gérer,
cette manipulation n’est pas traumatisante pour les poissons. Il faut bien entendu
que l’eau du bac de reproduction soit identique à celle de l’aquarium de
formation des couples. Il arrive que le transfert stimule les poissons et ils se mettent à
pondre dès le lendemain.
Pag.: 68
• La deuxième, attendre et laisser faire. Le couple va pondre dans le bac d’ensemble.
Généralement la première ponte est un échec. Transférer ensuite le couple en aquarium
de reproduction.
La ponte par elle-même :
Comme nous venons de le voir, les discus nettoient le support de ponte. Cette
tache est effectuée avec leur bouche, plus précisément ils râpent le support avec leurs
lèvres.
Une fois le support nettoyé, commence la ponte. Elle peut se déclencher 24 heures
après. Généralement, la ponte a lieu l’après-midi entre 14 heures et 18 heures. La femelle
va commencer par faire le tour du support de ponte, puis va effectuer plusieurs passages
d’essai avant de commencer à déposer les oeufs. Cette opération s’effectue de bas vers
le haut. Les oeufs sont déposés par paquets de 10 à 20. Après chaque passage de la
femelle, le mâle la suit pour les féconder. La ponte dure en moyenne 1 heure.
Comme on a pu le remarquer, les premières pontes des discus sont un échec. Il
faut généralement attendre 3 à 4 pontes pour enfin obtenir les premiers alevins de discus.
Ses premières pontes sont considérées comme phase d’apprentissage des futurs
parents.
Pag.: 69
Les oeufs ainsi déposés sur le support de ponte mesurent environs 1,4 mm de long
pour 1,2 mm de large. Lorsqu’ils viennent d’être déposés, ils sont transparents et vitreux.
Une ponte donne en moyenne 150 à 200 oeufs. Lors des premières pontes une
femelle peut ne donner qu’une cinquantaine d’oeufs, ce nombre augmentera par la suite.
Certains couples peuvent fournir jusqu’à 400 oeufs.
Lorsque la ponte est terminée, le mâle et la femelle vont commencer à ventiler les
oeufs à tour de rôle.
Les oeufs arrivent à maturité au bout de 50 heures.
Astuce de certains éleveurs : Afin de stimuler la vigilance et la garde de la ponte et
des jeunes, on peut placer dans l’aquarium de reproduction un Ancistrus leucostictus. Il
aura aussi la charge de se nourrir des restes de nourriture déposée au fond del’aquarium.
Technique.
Question sur les changements d’eau : faut-il continuer à effectuer les changements
d’eau pendant toute la période de reproduction ? La réponse est simple, non. Dès que le
couple commence à nettoyer le support de ponte, il faut arrêter les changements d’eau
journalière. Il faudra recommencer les changements d’eau lorsque les alevins auront
une vingtaine de jours en remontant progressivement la conductivité.
Pag.: 70
Les larves.
L a ponte déposée sur le support, les parents sont maintenant en train de la
surveiller, la ventiler, la nettoyer et supprimer les oeufs blancs qui sont non fécondés.
Après 60 heures d’incubation, les premiers oeufs éclosent. Pour les aider dans
cette étape cruciale, les parents prendront un à un les oeufs qui frétillent pour les
mâchouiller. En effet, les coquilles sont trop résistantes pour que les larves arrivent à les
percer. Une fois débarrassés de leur coquille, les alevins sont déposés à un autre endroit
du support de ponte. Les petits nouveaux nés sont maintenus sur leur support grâce à
des glandes céphaliques qui développent une substance collante. Elles sont aux nombres
de trois, dont une située au sommet du crâne.
À partir de ce moment, les alevins commencent à se nourrir de leur sac vitellin. Ils
se détacheront de leur support après 4 à 5 jours. Très vite, ils se retrouvent en pleine eau
à la recherche de leurs parents.
Il ne faudra pas oublier de préparer l’aspiration du filtre afin d’éviter que les alevins
ne soient pas aspirés.
Dès que les parents ont commencé à ventiler les oeufs de leur ponte, ils
mucus nourricier qui atteindra son apogée à la nage libre de leur petit. Le couple va
devenir ainsi de plus en plus foncé.
Attirés par ce mucus, les alevins qui retrouvent ainsi en pleine eau, et très vite sur
le dos des parents. Le mucus leur sert de nourriture très riche qui leur permet de passer
cette étape cruciale des premiers jours de nage libre. À tour de rôle, les parents vont ainsi
nourrir leur progéniture. Lorsque la production de mucus n’est plus suffisante, ou lorsque
le discus se sent irrité par tous les alevins qui lui picorent le dos, le discus réalise une
secousse franche de tout son corps pour signaler aux petits de passer sur l’autre parent
pour avoir leur besoin nutritif.
Pag.: 71
Pendant les 4 premiers jours, les alevins se nourrissent exclusivement du mucus
nourricier. Vers le cinquième jour, il faudra commencer la distribution de nauplii
d’artémia.
Après 10 à 15 jours, les jeunes discus, qui auront alors atteints une taille suffisante,
pourront être attrapés pour y être placés dans un aquarium de grossissement. Commence
alors la distribution d’une nourriture variée afin de les habituer. Ne pas oublier qu’ils
n’ont qu’une toute petite bouche. Donc, il faudra préparer la nourriture en bouilli. C’est
aussi à ce moment que l’on va les préparer à accepter toutes sortes de paillettes. La
fréquence de distribution devra être toutes les 2 heures. Après chaque repas, il faudra
bien entendu, siphonner tous les restes de nourriture. Cette étape permet aussi
d’effectuer les changements d’eau qui va permettre aussi d’augmenter progressivement la
conductivité entre 250 et 300 µS/cm. L’augmentation de la conductivité est très importante
pour le développement du squelette du jeune poisson.
Après 3 semaines, il faudra prévoir de transférer tout ce petit monde dans un
aquarium plus spacieux pour qu’ils puissent continuer à grandir dans de bonnes
conditions.
Bien entendu, les changements d’eau journalière devront continuer et l’hygiène
devra être irréprochable.
Vous voila maintenant avec une ribambelle de jeune discus qui feront le plaisir de
beaucoup d’aquariophiles, vous en premier pour avoir vécu tous ces moments particuliers.
Pag.: 72
Installation idéale pour un couple de discus
Pour la reproduction d’un couple de discus, il faut prévoir les différents bacs
suivants :
• 1 bac de formation des couples de 500 litres (200*50*50)
• 1 bac de reproduction de 125 litres (50*50*50)
• 1 bac pour les alevins de 300 litres (120*50*50)
• 1 bac pour les sub-adultes de 500 litres (200*50*50)
• 1 bac de quarantaine et hôpital.
Maturité sexuelle
Les mâles sont matures sexuellement vers l’âge de 18 mois
Valeur de l’eau du bac de formation des couples
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Pour les jeunes :
pH : 6,0 – 6,8
dureté carbonaté : 4 – 7 THf
dureté totale : 5 – 10 THf
conductivité : 200 – 250 µS/cm
température : 28 – 32°C
Une fois adulte :
pH : 5,0 – 6,2
dureté carbonaté : 0,5 – 1,5 THf
dureté totale : 1 – 3 THf
conductivité : 80 – 120 µS/cm
température : 30°C
La formation d’un couple
Isolation du couple dans un coin de l’aquarium Agressivité accrus du couple envers les
autres habitants de l’aquarium. Ondulation des discus lorsqu’ils se croisent. Inclinaison
d’un discus lorsque l’autre vient lui toucher les flancs avec la bouche. Le couple nettoie un
support de ponte. Apparition de l’oviducte et du spermiducte.
Quand a lieu la ponte.
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En général, elle à lieux entre 14 h et 18 h
Combien d’oeuf pond une femelle
Elle pond en moyenne 150 à 200 oeufs.
Au bout de combien de temps les oeufs sont-ils mature.
Les oeufs arrivent à maturité au bout de 50 heures.
Au bout de combien de temps les oeufs vont-ils éclore ?
L’éclosion à lieux environs 60 heures après la ponte en fonction de la température de
l’eau.
La nage libre des alevins intervient quand ?
4 à 5 jours après l’éclosion.
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Quand faut-il commencer à distribuer les nauplii d’artémia ?
On commence à distribuer les nauplii d’artémias vers le 5ème jour.
Quand faut-il séparer les jeunes des parents ?
On peu retirer les jeunes après 10 à 15 jours pour les placer dans un aquarium de
grossissement.
Au bout de combien de temps faut-il augmenter la conductivité ?
Il faut commencer à augmenter la conductivité lorsque les alevins vont sur le dos
des parents. Augmenter la conductivité de 10µS/cm par jour, en faisant des changements
d’eau de 10 % par jour pour avoir une valeur final de 350 µS/cm
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Le B.A.-BA
Comment choisir ? Comment planter ?
À l’installation d’un aquarium, la majorité des aquariophiles mettent des plantes
dans leur aquarium. Il arrive que certaines plantes ne poussent pas, ou mal, voir meurent
après quelques semaines.
Le choix des plantes se fait en fonction des goûts de chacun. Il ne faudra pas oublier de
respecter quelques règles avant tout achat.
· Les caractéristiques de l’eau qu’elles supportent. Certaines plantes n’acceptent pas des
températures élevées ou une eau trop acide.
· La lumière. Les plantes ont besoin de lumière plus ou moins forte. Certaines demandent
une lumière très intense alors que d'autres ont besoin d’un faible éclairage. Vérifier bien
en fonction de l’éclairage que vous possédez.
· Le substrat. Certaines n’ont pas besoin de substrat, d’autres oui, d’autres sont flottantes.
Certaines demandent un substrat quelconque, alors que d'autres auront besoin d’un sol
nutritif de bonne qualité.
· La taille des plantes. Les plantes sont plus ou moins grandes. Selon l’endroit où vous
devez la planter, il faudra choisir une plante plus ou moins grande.
· La croissance. En fonction de l’espèce, elles ont une croissance plus ou moins rapide.
Dans un aquarium planté, il faut qu’il y ait les deux styles de plantes.
Une fois votre choix effectué et l’achat fait, il faudra préparer les plantes avant de
les introduire dans votre aquarium.
Certaines plantes sont livrées dans un pot avec un substrat. Il faudra enlever le pot
en plastique et enlever le substrat. Il faudra faire très attention, car les racines peuvent
être bien ancrées. Il faut tout enlever.
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Question racine, il se peut que certaines plantes aient des racines qui sont en
décomposition. Éliminez-les aussi.
Pour les plus belles, il se peut que vous ayez des racines très grandes. Il faudra
lescouper avec une paire de ciseaux pour ne laisser que quelques centimètres.
Maintenant, passons aux feuilles. Il faudra éliminer toutes les feuilles abîmées,
jaunies, avec des taches, etc..
Une fois vos plantes préparées, il faut les rincer à l’eau courante. L’idéal est de le
faire dans un récipient rempli d’eau. J’évite de le faire sous le jet d’eau du robinet, car
certaines feuilles sont plus ou moins fragiles et risquent d’être abîmées. Cette
manipulation permet d’enlever les escargots et oeufs d’escargot, ainsi que de nettoyer les
racines des plantes. Il est possible de faire tremper pendant quelques heures les plantes
dans un récipient avec un désinfectant total aquariophile.
Maintenant que vos plantes sont prêtes, il faut les placer dans l’aquarium. Cette
manipulation se fait de plusieurs manières en fonction du style de la plante :
· Racines : cette plantation se fait de manière à laisser le collet visible. L’idéal est d’avoir
un millimètre de racine hors substrat. En fonction de l’espèce, il faudra penser à
l’espace qu’il lui est nécessaire. Inutile de mettre des plantes trop près d’elle, car elle
risque d’être étouffée et de ne pas évoluer correctement.
· Les bulbes : il faudra tailler les racines pour ne laisser que quelques millimètres. Il ne
faut pas oublier de mettre le bulbe dans le bon sens, avec le bourgeon vers le haut. Celuici, s’il est déjà développé, ne devra pas être enfuit. Si vous avez plusieurs bulbes de
même espèce, séparer les bulbes de 4 centimètres pour leur laisser l’espace qu’il leur faut
pour se développer.
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· Tubercule : dans le même style que les plantes à bulbes avec pour différence que le
tubercule de la plante ne doit absolument pas être enfui dans le substrat. Dans le cas
contraire, il risque de pourrir.
· Rhizomes : le long des rhizomes se forment des racines. Ce sont ses racines qu’il faut
plantées et non le rhizome.
· Tige : très courante et pourtant trop souvent mal plantée. Il ne faut absolument pas les
planter en bouquets. Les tiges demandent de l’espace et de la lumière. Pour avoir une
belle plante, il faut espacer chaque tige de plusieurs centimètres. Dans le cas contraire,
les tiges perdent leurs feuilles dans le bas et dépérissent rapidement.
· Mousse : exemple typique de la mousse de java. Pour la fixer sur une racine ou une
pierre, un simple élastique ou du fil de pêche (plus discret) permet de la maintenir où l’on
désire la voir évoluer. Après quelques semaines, il suffit de retirer l’élastique.
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· Les plantes flottantes : comme son nom l’indique, elles doivent être flottantes. Certaines
peuvent être plantées, mais les risques de les voir dépérir sont énormes.
Calculs & conversions
Calcul du volume brut d'un aquarium :
Longueur (cm) X Largeur (cm) X Hauteur (cm)] / 1000
Conversion de la température : 1°C = 33,8°F
Conversion de la duretée :
1°all = 1,7848°f
1°f = 10 ppm
La densité de population
Voici un petit calcul pour la densité de la population de votre aquarium
· Les poissons d’une taille inférieure ou égale à 5 centimètres ont besoin de 1 litre par
centimètre minimum
· Les poissons d’une taille inférieure ou égale à 9 centimètres ont besoin de 2 litres par
centimètre minimum
· Les poissons d’une taille supérieure à 9 centimètres ont besoin de 3 litres par centimètre
minimum
· Cas particulier d’un discus : il a besoin d’un minimum de 50 litres avec une préférence à
75 litres pour son bien-être.
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L’aquarium.
P our commencer et devenir aquariophile, il faut bien entendu penser aquarium.
Aujourd’hui, les aquariums vendus dans le commerce sont tous fabriqués en verre
collé. Deux techniques utilisées dans le collage d’un aquarium résident dans la colle
utilisée.
On rencontre des aquariums avec des joints en silicone translucide et d’autres avec
des joints noirs. Si vous avez la possibilité de choisir, il est préférable de le prendre avec
des joints noirs, car cela empêche dans une certaine mesure la fixation des algues dans
les angles du bac.
Les dimensions :
Pour nos discus, il faudra prévoir un aquarium avec un volume minimum de 300
litres. Ce volume nous permet de maintenir 5 discus en aquarium spécifique. Pour ce
volume, il est préférable d’opter pour les dimensions suivantes : 120 * 50 * 50 en volume
d’eau.
En fonction de la population que vous souhaitez mettre, il faudra adapter le volume
du bac. Il ne faut pas oublier les poissons qui accompagnent les discus, même s’ils ne
prennent pas le même espace de nage. Corydoras, cardinalis, ancistrus, et autres
poissons doivent être inclus dans le calcul du volume du bac.
L’épaisseur de verre joue ici un rôle non négligeable. Pour certains volumes, il
estpossible de choisir l’épaisseur de verre. Un verre plus épais permet de supprimer ou de
diminuer le nombre de renforts, ce qui peut être utile lorsque l’on souhaite avoir un
aquarium ouvert avec un éclairage suspendu.
Si vous optez pour du sur-mesure, il ne faut pas oublier plusieurs points importants.
Sera-t-il possible de le faire entrer dans la pièce ? Un aquarium trop large et qui ne passe
pas la porte n’est pas l’idéal, ou alors il faudra le coller dans la pièce qui l’accueille.
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La longueur du bac est aussi à réfléchir. Imaginez-vous avec une longueur où il ne
sera pas possible de placer un éclairage avec des tubes qui ont des dimensions
standards.
Le volume et le poids.
Le volume du bac se calcule tout simplement en multipliant les trois arêtes
(longueur, largeur et hauteur) et en divisant par 1000.
Avec l’exemple du bac mini cité ci-dessus (120*50*50)/1000 = 300 litres en volume
brut.
Il faut faire la différence entre le volume brut et le volume réel. Un volume réel est
un volume brut où l’on a retiré le volume du sol, du décor, du filtre et de l’épaisseur du
verre. Il varie en fonction de votre installation.
Question poids, sachant qu’un litre d’eau pèse 1 kg, un aquarium de 300 litres aura
alors un poids de 300 kg. Il faudra à ce poids de base ajouter environ 20 % si l’on
additionne le décor et le substrat. On arrive donc à un poids de 360 Kg.
Il ne faut pas oublier non plus le poids de la table ou du meuble utilisé comme
support.
Le poids de l’ensemble est important. Il va vous permettre de choisir l’endroit de la
maison où vous allez l’installer. Placer le bac au niveau d’un mur porteur reste l’idéal.
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Attention au gros volume. Assurez-vous que votre habitation peut supporter le
poids de l’ensemble. Pour plus de sécurité, je vous conseille de faire appel à l’architecte
qui a dessiné les plans de la maison.
L’installation :
L’aquarium devra être placé à un endroit de la pièce où les rayons du soleil ne
viennent pas frapper directement la vitre du bac. Cela évitera l’apparition des algues.
Quant au support, il devra bien entendu être adapté aux dimensions du bac. La
hauteur du meuble devra être voisine des 70 cm, hauteur nécessaire pour faciliter
l’observation de ses poissons.
Avant de placer votre aquarium sur son support, il faudra bien vérifier la stabilité et
le niveau du meuble. Entre le meuble et l’aquarium, n’oubliez pas de placer une plaque de
polystyrène. Cette plaque permet d’absorber des tous petits défauts du plan. Il absorbe
aussi les vibrations qu’il peut y avoir dans la maison.
Tous les accessoires de l’aquarium fonctionnent à l’électricité. N’oubliez pas de
prévoir une prise à l’endroit du bac.
Comme vous pouvez le voir, le choix de l’aquarium se fait en fonction de ce que
l’on souhaite faire. Le nombre des poissons, les différentes espèces, l’endroit où placer
l’aquarium, l’accessibilité, etc. sont des points importants avant l’achat de votre bac.
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Avec nos discus, il n’est pas possible d’acheter un aquarium et de se dire ensuite,
qu’est-ce que je vais faire dans ce bac ? Tout doit être planifié avant, cela évite des
désillusions.
L’éclairage.
J e vais essayer ici de vous présenter certaines règles élémentaires sur l’éclairage
d’un aquarium.
Avant toute chose, il faut savoir qu’il n’est pas souhaitable d’utiliser la lumière
naturelle pour éclairer vos bacs. En effet, il est impossible avec cette lumière d’avoir des
bases simples comme :
· La puissance de la lumière
· La durée de l’éclairage
Que ce soit en hiver ou en été, l’angle des rayons du soleil est différent chaque jour
et à chaque heure, la durée d’ensoleillement varie aussi énormément.
Ses deux points, font qu’il est impossible de gérer cette source. Le déséquilibre
entraînera l’apparition des algues très vite.
Les différentes sources possibles :
Pour l’éclairage de nos aquariums, il existe trois sources principales :
· Les tubes néon
· Les HQL
· Les HQI
Les tubes néon sont adaptés pour tous les types d’aquariums. Ils existent en
différentes longueurs et puissances. Le commerce aquariophile propose des tubes néon
qui sont adaptés en fonction de l’utilisation que l’on souhaite avoir. Certains tubes seront
plus adaptés à la pousse des plantes, d'autres mettront en valeur les couleurs des
poissons.
Sachant que pour un aquarium de discus, le volume minimum est de 300 litres, nos
aquariums auront besoin de plusieurs tubes. Je préconise en fonction du nombre des
tubes, de varier leurs spécificités. Si vous devez mettre deux tubes, essayer de prévoir le
premier pour la pousse des plantes, et le second pour les couleurs du poisson.
Attention, il existe des tubes spécifiques pour l’éclairage des aquariums marins qui
n’ont pas lieu d’être sur nos bacs.
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L’utilisation de ce type d’éclairage, nécessite d’utiliser des embouts étanches.
Attention, cela signifie simplement qu’il protège les extrémités du tube des éclaboussures
et de l’évaporation qu’il y a dans votre galerie. Cela ne veut pas dire qu’il y a une
étanchéité pour une immersion. L’utilisation de ses embouts est fortement recommandée
voir indispensable.
Pour le calcul du nombre de tubes nécessaires à votre aquarium, voici une règle
qui est utilisée en fonction de l’éclairage choisi :
· Éclairage faible = 1 watt pour 4 litres
· Éclairage normal = 1 watt pour 3 litres
· Éclairage fort = 1 watt pour 2 litres
· Éclairage intense = 1 watt par litre
Une autre méthode consiste à utiliser la mesure de l’éclairage : le lumen.
Pour un aquarium qui est très planté, il faut compter entre 30 et 35 lumens par litre
d’eau.
Pour un aquarium faiblement planté, s’orienter vers 20 lumens par litres.
Plus réaliste lorsque l’on utilise des tubes à haut rendement.
Pour un aquarium de discus sans aucune plante, on s’orientera vers un éclairage
normal. Lorsque l’on a des plantes dans son bac, un éclairage fort sera conseillé.
Si vous placez des plantes dans votre bac, il faudra non seulement penser en les
choisissant à la température qu’elles devront supporter, mais aussi à l’éclairage
nécessaire pour les maintenir correctement dans l’aquarium du discus.
Pour rendre plus efficace la source lumineuse des tubes néon, il est conseillé de ne
pas avoir de vitre entre le néon et la surface de l’eau, ainsi que d’utiliser un réflecteur
adapté. L’efficacité peu aller du simple au triple en fonction du réflecteur, du néon, et la
mise en place ou non d’une vitre de couverture de l’aquarium.
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Pour alimenter vos tubes néon, il existe dans le commerce des ensembles
complets avec embouts étanches. Si vous décidez de réaliser vous même votre
installation électrique, assurez-vous bien de respecter les règles de sécurité. Le montage
est tout simple et ne nécessite pas de connaissances particulières. Il vous faut comme
matériel, un ballast et un starter adaptés à la puissance de votre néon, du câble électrique
et d’une prise mâle.
Voici le schéma de montage :
Les HQL :
Pour les aquariums de plus grandes dimensions avec une hauteur de plus de 60
cm, il est possible d’utiliser un éclairage adapté à l’aquariophilie d’eau douce, les HQL
(lampe à vapeur mercure). Ce sont des lampes que l’on suspend au dessus de
l’aquarium. Particularité, l’aquarium devra être de type ouvert. Pour ceux qui ont peur de
voir leur discus passer par-dessus le bac, voici deux petites astuces toutes simples pour
éviter cela. La première est de construire une galerie ouverte assez haute pour que le
poisson ne puisse pas passer par dessus. La deuxième astuce consiste à construire un
cadre en bois, que l’on vernit avec un vernis spécial marin. Sur ce cadre, vous disposez
un filet, du style moustiquaire.
Attention tout de même avec les aquariums ouverts, car avec une eau à 30°,
l’évaporation sera importante, et il ne faudra pas oublier de prévoir les remises à niveau.
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L’éclairage devra être placé environ à 40-50 cm au dessus du niveau de l’eau.
C’est une estimation, car il faut régler cette hauteur en fonction de l’effet voulu dans le
bac. Pas d’inquiétude à avoir, la majorité des systèmes dispose d’un support réglable en
hauteur de plusieurs centimètres, cela peut aller jusqu’à 1 m de réglage.
Une lampe est nécessaire pour une surface de 70 à 80 centimètres.
En général, on rencontre deux types de puissances, 80 et 125 watts. Certaines
lampes ont la possibilité d’avoir les deux puissances. Un simple interrupteur permet de
choisir la puissance voulue.
Les HQI :
L’HQI (lampe à iode) est un éclairage du même style que l’HQL. Son principe
d’utilisation est le même. La différence va se situer dans le spectre lumineux qui se
rapproche fortement vers celui de la lumière du jour. Plus orientés pour des aquariums
récifaux, je trouve qu’ils n’ont pas leurs places dans nos aquariums de discus. Ils pourront
éventuellement servir pour de très grosses installations avec des aquariums de plus de 80
cm de hauteur.
La durée :
Chaque aquarium a besoin d’être éclairé pendant 10 à 12 heures par jour sans
aucune interruption. L’idéal est de pouvoir allumer et éteindre l’éclairage à heures fixes. Il
faudra simplement utiliser une minuterie, type minuterie de cuisine. Si vous avez plusieurs
tubes sur votre bac, l’utilisation de plusieurs minuteries permet de faire un allumage et
une extinction en douceur. Il faut simplement décaler l’éclairage de chaque source de 5 –
10 ou 15 minutes.
Pour ceux qui utilisent des lampes HQL ou HQI, ils n’ont pas besoin de décaler
l’éclairage de leurs lampes, car ses ampoules s’allument en douceur.
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Il ne faudra pas non plus négliger un autre aspect sur la durée : la durée de vie des
néons ou ampoules. En moyenne, les tubes ou lampes HQL ont besoin d’être changés
tous les ans. Pour être sur, chaque tube a une durée de vie bien spécifique qui est fournie
par le constructeur.
Stérilisateurs d’eau à rayons ultra violets.
T echnique : de filt
L’appareil Ultra Violet doit être placé en sortie ration. L’eau qui doit passer dans la
gaine doit être propre afin de ne pas bloquer les rayons UV par des particules en
suspensions.
Il existe deux sortes de système UV. Le premier est composé d’une gaine où l’on
introduit le tube UV, qui est en contact direct avec l’eau. Le second système, lui est
composé de deux gaines. Cette deuxième est une gaine de quartz qui est perméable aux
UV.
Il faut savoir que le rendement d’un tube UV est obtenu à une température de
40°C. plus la température est basse, plus faible est son efficacité. On considère qu’à
20°C, le rendement est diminué de 50 %. C’est pour cela, que certains systèmes sont
conseillés pour un volume plus important que d’autres.
Les systèmes où l’eau est en contact direct avec le tube UV, refroidit l’ensemble à
la température du bac, et diminue ainsi son efficacité.
Les systèmes qui sont pourvus d’une gaine de quartz, ont un espace d’air entre le
tube et l’eau qui est réchauffée par le tube UV. Cette température, facilite alors la
pénétration des UV, d’où une efficacité supérieure.
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Son rôle :
· Destruction de près de 100 % des bactéries et virus présents dans l’eau
· Destruction des algues en suspension dans l’eau (eau verte)
· Élimination de tout trouble de l’eau d’origine bactérienne ou végétale, de façon radicale,
rendant l’eau cristalline.
· Non propagation des bactéries provoquant les maladies sans nuire aux bactéries de la
nitrification, celles-ci étant fixées dans les masses filtrantes et dans le sol.
Fonctionnement :
L’eau circule dans le système (gaine). Chaque appareil est doté d’un orifice
d’entrée et de sortie. Le tube UV est placé à l’intérieur de la gaine. Lors de son passage,
l’eau subit une irradiation par les rayons UV qui ont une longueur de 253,7 nanomètres.
Cela permet de détruire toutes les bactéries, champignons et algues en suspension ainsi
que tout micro-organismes pathogènes.
Il faut savoir que l’utilisation d’un UV, ne changera en rien la qualité physicochimique de votre eau. Votre pH, GH, KH, etc. ne subiront aucune variation avec l’emploi
d’un système UV.
Pour que le système soit efficace, il doit être en fonctionnement en continu.
Indicatif :
Voici un petit indicatif sur les différentes puissances en fonction du volume du bac,
et du débit d’eau à respecter.
Attention, reportez-vous à la notice de chaque marque .
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Pour les UV avec une simple gaine :
15 watts – débit de +/- 300 litres/heure – aquarium jusqu’à 300 litres
Pour les UV avec une gaine de quartz :
Quand faut-il utiliser un UV dans nos aquariums ?
Il ne faut pas utiliser cet appareil en permanence sur nos aquariums. Son efficacité
est telle, que cela rend l’eau de l’aquarium quasi stérile. Les poissons ne sont plus
confrontés à des attaques bactériennes, et ils ne développent donc plus d’anticorps pour
combattre les agents pathogènes qui leurs sont utiles lorsqu’une maladie se déclare. L’UV
aura son utilité dans des cas bien précis.
· En cas de maladie : lorsque vous avez des discus qui commencent à avoir des
problèmes de santé, il est recommandé d’effectuer de gros changements d’eau, ainsi
qu’une élévation de la température. On pourra aussi par principe de précaution, installer
notre système UV, pour palier à tous les germes susceptibles de circuler dans l’aquarium.
Cela éliminera un risque de contamination des autres poissons.
· En cas d’eau verte : l’utilisation d’un UV va éliminer toutes les algues en suspension.
· En aquarium de quarantaine.
Important :
Il ne faut absolument pas utiliser le système UV lorsque l’on effectue un traitement. C’est
le même principe de fonctionnement que les masses filtrantes spécifiques. L’utilisation de
résine anti-nitrate ou phosphate, le tourbe ou charbon, ainsi que l’UV ne doivent pas
intervenir lors d’un traitement.
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Les racines.
P our réaliser le décor de votre aquarium, il est naturel d’utiliser des racines
pours’orienter le plus près possible du milieu naturel de nos discus. L’utilisation de bois
nécessite un minimum de précaution avant usage.
Voyons les différentes sortes de racine que nous rencontrons dans le commerce :
Les racines de palétuviers : Le palétuvier est une plante à fleurs tropicales, vivant
dans la mangrove inondée. Arbre véritable, vivant en colonie le long du rivage, une partie
importante des racines est aérienne.
Les racines Mopani : racine qui provient de Namibie en Afrique de Sud. La
particularité de ses racines est qu’elles sont plus denses que l’eau et ont deux teintes
différentes.
Les racines de savane : cette racine provient de l’arbre Milletia drastica. Cette
racine dégage beaucoup de tanin, il est conseillé de la faire bouillir plusieurs heures avant
de l’introduire dans l’aquarium. C’est une racine que l’on rencontre très rarement dans le
commerce.
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Les racines de mangrove : Le terme Mangrove désigne le groupement de végétaux
principalement ligneux qui se développent dans la zone de balancement des marées
appelée Estran des côtes basses des régions tropicales. On trouve aussi des marais à
mangroves à l'embouchure de certains fleuves.
Vous avez aussi la possibilité de recourir à des racines que l’on rencontre dans la
nature.
Voici les différents bois utilisables en aquariophile. Assurez-vous bien qu’il s’agisse de la
bonne espèce, car il est dangereux de mettre un bois quelconque dans votre aquarium :
les ceps de vignes : si vous habitez une région viticole, vous avez la possibilité d’utiliser le
bois de vigne. Il a une forme très torsadée qui est du plus bel effet dans les aquariums.
Les autres bois : l’ hêtre, l’aulne, le bouleau, le saule, le chêne.
L’utilisation de ses bois nécessite une préparation et une collecte particulière. Pour
la collecte, il faut utiliser un bois mort dans des lieux dépourvu de pollution. Il faudra retirer
l’écorce de chaque racine. La seule écorce utilisable en aquariophilie est l’écorce de liège.
Que ce soit des racines collectées dans la nature ou en magasin, il faudra les
préparer pour les rendre stériles avant de les introduire dans notre aquarium. Deux
solutions simples s’offrent à nous.
Celle que je préfère, consiste à les faire bouillir pendant un minimum de deux
heures. Personnellement, j’utilise une vieille lessiveuse alimentée par une bouteille de
gaz.
L’autre solution, est de placer la racine dans un four électrique pendant une heure.
Il faudra bien aérer la pièce et avoir une surveillance irréprochable. Il ne faut pas que la
racine prenne feu.
Une fois la racine stérile, il ne reste plus qu’à la brosser sous un jet d’eau.
Certaines racines ont la mauvaise habitude de flotter. En général au bout de 2 à 3
semaines, la racine se gorge d’eau. Cela n’arrive pas ou rarement, si vous avez utilisé la
technique de stérilisation dans une eau bouillante. Pour maintenir la racine au fond,
vous avez la possibilité de placer une grosse pierre dessus, de la coller au fond de
l’aquarium avec du silicone, ou de visser la racine avec une vis inox sur une plaque
d’ardoise. L’ardoise est ainsi enfuit dans le sol.
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Même s’il est facile de récolter du bois dans la nature, je vous conseille de l’acheter
dans un commerce aquariophile pour être sur de la compatibilité avec nos aquariums.
L’important, reste de bien stériliser et nettoyer la racine.
Le chauffage.
L ’aquarium des discus demande une température minimum de 28°C, mais avec
une préférence sur 29 °C. cette température est facilement acquise avec les systèmes de
chauffage traditionnels que l’on rencontre dans le commerce aquariophile. Mais il ne faut
pas se limiter à cette valeur de maintenance. Il peut nous arriver d’avoir besoin d’effectuer
un traitement thermique à nos poissons, et la, il faut pouvoir monter la température à 32
vois 35°C. tous les appareils du commerce ne vont pas jusqu’à cette température.
Assurez-vous que l’élément de chauffage de votre aquarium peut arriver à ses valeurs.
Il existe aujourd’hui 2 sortes de système de régulation de la température. Le
premier est le
plus commun : le combiné chauffant. il regroupe dans un même tube, le thermostat et la
résistance chauffante. Plusieurs modèles existent, certains sont avec des thermostats à
bilame, d’autres, de nouvelles générations avec des thermostats électroniques. Il
sera préférable de s’orienter vers ce dernier modèle, car il n’est pas rare de voir la bilame
rester collée.
Le deuxième modèle sera une résistance séparée du thermostat. Deux sortes de
thermostat existent, à bilame et électronique. Plus coûteux, le modèle électronique sera
privilégié sur des aquariums de grandes tailles car il peut gérer une puissance jusqu’à
1000 watts pour certains modèles.
Thermostat électronique
Combiner chauffant
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résistance
Pour la puissance du chauffage, il existe plusieurs modèles, de 25 à 300 watts en
général. Certaines marques proposent des résistances de 500 watts, mais ce n’est pas
facile à trouver.
Pour votre aquarium, la puissance sera en fonction du volume du bac et de son
emplacement. Le calcul est très simple, comptez 0.5 watt par litre d’eau si votre aquarium
est maintenu dans une pièce tempérée, et 1 watt par litre dans une pièce non chauffée
(comme une cave). Il est important de bien choisir son système de chauffage, car si la
précision de l’appareil n’a pas beaucoup d’importance, la stabilité de la température, elle
joue un rôle très important.
Pour vérifier la bonne valeur de votre température, l’utilisation d’un thermomètre de
précision est nécessaire. En effet, il ne faut pas se baser sur le réglage du chauffage, car
il peut y avoir de grosse différence. Pour exemple, sur mon aquarium, j’ai mon combiné
réglé sur 31° alors que l’aquarium n’est qu’à 29°. Il existe le traditionnel thermomètre au
mercure, et depuis quelques années, on voit arriver sur le marché les thermomètres
électroniques qui fonctionnent sur pile. Leur précision est très bonne. Les thermomètres
LCD qui se collent sur la vitre de l’aquarium ne sont pas du tout précis et ne permettent
que d’avoir une vision d’ensemble de la température du bac.
Thermomètre électronique
Thermomètre flottant
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Thermomètre LCD autocollant
Nous rencontrons aussi maintenant des cordons chauffants à placer dans le sol.
Ses cordons permettent de réaliser un courant d’eau très faible dans le substrat et de
fournir bien entendu une chaleur dans le sol. Ses systèmes ne sont absolument pas
adaptés pour chauffer un aquarium. Il doit absolument être mis avec un système
traditionnel. Leur utilité est autre, pour le bien-être de la végétation présente dans
l’aquarium.
Installer son aquarium à discus.
Lorsque le choix du matériel et du volume de l’aquarium est fait, il ne reste plus
qu’à installer ce nouveau bac en respectant des règles élémentaires qui sont
indispensables pour le futur équilibre de l’écosystème.
Il existe différentes possibilités lors de l’installation de l’aquarium. Nous pouvons
opter pour un aquarium en cuve nue, un aquarium principalement basé sur le discus,
c'est-à-dire essentiellement constitué de racine, et pour finir un aquarium planté voir
fortement planté.
Je vais essayer de donner cidessous toutes les étapes indispensables en fonction
des différentes possibilités qui nous sont offertes.
Dans un premier temps, il faut placer l’aquarium sur un support où on aura pris le
temps de vérifier le niveau pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Cet emplacement
devra si possible ne pas avoir une lumière du jour directe, car le soleil qui tape sur les
vitres du bac, entraîne une prolifération des algues. Entre l’aquarium et son support, il
faudra y placer une plaque de polystyrène.
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Le sol :
En fonction de notre choix, il faudra utiliser ou non un sol nutritif. Pour les
aquariums qui auront très peu de plantes, il ne sera pas nécessaire de tapisser le fond du
bac du sol nutritif. La mise en place de 3 cm à l’emplacement des plantes suffit largement.
Par contre pour les bacs fortement plantés, il faudra prévoir une quantité suffisante pour
recouvrir toute la surface de l’aquarium. Ce substrat ne devra pas être nettoyé, il s’utilise
tel quel. Il faudra bien le tasser au fond du bac avant de placer une couche de gravier. Ce
gravier par contre devra être abondamment rincé. Une couche de 4 à 5 cm viendra
recouvrir le sol nutritif. Il faudra, lui aussi, le tasser au maximum. Il est possible de placer
entre le sol nutritif et le gravier une moustiquaire pour éviter de le voir remonter à la
surface.
Pour les aquariums sans aucune plante, une épaisseur de 3 cm sera suffisante.
Le décor :
Le décor devra être mis en place après avoir été rincé, voir stérilisé. Toutes les
roches et les racines devront si possible être brossées sous un jet d’eau et placé dans
une eau bouillante pendant au moins 2 heures. Assurez-vous que les matériaux utilisés
pour réaliser votre décor sont compatibles avec notre style d’aquarium. Il serait dommage
de tenter d’obtenir une eau acide et douce en ayant une roche calcaire dans le bac.
La mise en place du décor devra être bien pensée pour que l’aquariophile
aitsuffisamment de place pour l’entretien. Imaginez une racine mal positionnée dans votre
aquarium, en laissant une zone inaccessible pour siphonner les détritus et excréments à
cet endroit. Même si la place est étroite pour pouvoir passer une cloche à siphonner, il
doit y a voir suffisamment de place pour que l’aquariophile puisse passer sa main pour
faire un remous et évacuer les dépôts à cet endroit.
En fonction de votre matériel, il faudra penser à le placer correctement pour qu’il soit facile
d’accès pour son entretien.
Pag.: 96
La mise en eau :
Cette étape se fera en fonction de l’eau que vous utilisez.
Pour les personnes qui utilisent une eau de conduite, attention à vos paramètres, et
penser à bien faire toutes les mesures avant cette étape. Il est difficile de revenir en
arrière. L’utilisation d’une eau 100% eau de conduite est fortement déconseillé et devrais
être banni pour nos aquariums de discus. Il faudra privilégier un mélange eau osmosée
avec eau du robinet. Nous pouvons dire, généralement que 10% d’eau du robinet est une
bonne proportion, mais, cela dépendra bien évidemment de la qualité de votre eau de
conduite. Avant toute chose, il faudra effectuer des mélanges tests pour obtenir les
valeurs adéquates en fonction de vos besoins.
N’oublions pas que l’eau du robinet peu varier énormément d’un jour à l’autre, donc
prudence dans son utilisation. Pour partir sur de bonnes bases, je recommande fortement
l’utilisation à 100% d’eau osmosée mélanger avec un sel reminéralisant. Dans notre cas,
l’utilisation du sel preis est très appropriée pour la maintenance du discus.
Remplir l’aquarium en douceur pour ne pas trop remuer le sol. Pour les aquariums
ayant des plantes, vous pouvez ne remplir l’aquarium qu’aux trois quarts pour faciliter la
mise en place des plantes. N’oublier pas de retirer pot et mousse qui retiennent les
racines ainsi que les plombs qui tiennent les tiges des plantes. Ensuite vous pouvez
remplir l’aquarium en entier.
Une fois remplis, vous pouvez mettre en marche la filtration, les pompes et le
chauffage, ainsi que l’éclairage.
L’ajout de sel se fait en plusieurs étapes. Il est préférable de faire dissoudre le sel
dans un petit récipient avec l’eau du bac pour ensuite le vider dans l’aquarium. En
fonction de la valeur voulue, il est préférable de ne pas l’atteindre immédiatement, mais
de faire cette étape en plusieurs jours.
Pour la température de l’aquarium, chacun sait qu’un bac de discus doit être
maintenu à 28/29°. Si vous avez des plantes, le réglage des premiers jours devra être de
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26° pendant une semaine. Ensuite, augmenter la température de 1° tous les deux jours
pouracclimater vos plantes à une température élevée.
La mise en route du filtre peut être accélérée en utilisant une partie de masse
filtrante d’un aquarium déjà bien rodé et bien équilibré. Ne négliger pas le substrat
bactérien que je préfère voir d’un bon volume, car généralement, les filtres du commerce
sont d’un volume insuffisant.
Voilà, votre aquarium en eau. ne soyez pas étonné des paramètres chimiques de
votre eau, car le cycle se met en place et il faudra plusieurs semaines avant qu’elle ne se
stabilise. Les premières semaines, la valeur primordiale à surveiller, est la montée de
nitrite. Elle peut aussi bien démarrer en une semaine, comme en deux semaines.
L’insertion de poisson dans l’aquarium ne devra pas avoir lieu avant une semaine
minimum après cette descente de nitrite. En général, nous pouvons estimer commencer à
placer les futurs occupants entre la 4ème et 5ème semaine.
Les poissons devrons être mis en eau avec prudence. Sauf dans le cas d’un
aquarium spécifique de discus, pour les aquariums communautaires, il faudra placer dans
unpremier temps corydoras, ancitrus et tetras en petit nombre et observer leurs
évolutions.
Pour les aquariums qui n’accueilleront que des discus, un minimum d’attente de 6
semaines est fortement conseiller.
Pag.: 98
Question discus, il est préférable de prendre tous les discus en même temps ou sur
une période très courte de 2 à 7 jours. Prenez toujours des poissons de même taille. Un
discus est un poisson grégaire qui demande à vivre en groupe de 5 à 6 individus minimum
pour qu’une hiérarchie se mette en place et que tout se passe pour le mieux.
Le calcul du nombre de discus sera en fonction des autres occupants du bac en
fonction du volume réel de l’aquarium. Un volume réel est calculé sur le volume brut de
l’aquarium,
moins le volume du décor, du sol, du matériel.
Le volume d’eau réservé au discus sera en fonction de l’aquarium mis en place. En
aquarium spécifique ou en cuve nue, il devra y avoir 50 litres d’eau minimum par poisson.
Pour l’ aquarium planté ou communautaire, il faudra y avoir un minimum de 70 litres par
discus.
L’entretien.
Un aquarium a besoin d’un suivi journalier pour qu’il garde un équilibre. Celui-ci est
fragile, et demande de la rigueur. Une négligence de la part de l’aquariophile
entraînera systématiquement un déséquilibre du système qui sera répercuté sur la santé
des poissons.
Regardons ici, les points importants à surveiller pour que cet équilibre fragile reste
dans des proportions acceptables, voir parfait.
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La température.
La température de l’aquarium doit être la plus stable possible. Des variations de
température entraîne des conséquences sur la santé des discus. Pour juger du bon
fonctionnement du système de régulation de la température, il faut utiliser un simple
thermomètre. Une vérification journalière est indispensable. Dans le cas où le système
viendrait à défaillir, il faut savoir intervenir rapidement et prudemment. Dans le cas où la
température serait plus faible, il faudra augmenter la température de l’eau doucement
pour ne pas avoir une trop grosse variation sur un temps très court. Dans le cas où le
système bloquerait le chauffage en position fermée, c’est à dire, qu’il chauffe l’eau sans
arrêt. Il faudra intervenir pour faire baisser cette température de 1° par jour pour récupérer
une valeur normale de 28 à 29°.
L’eau.
L’aquarium des discus demande de renouveler l’eau assez souvent. Un
changement minimum de 10% deux fois par semaine reste ici le strict minimum. Le
volume du changement est aussi en fonction du volume de l’aquarium et de sa
population. Plus l’aquarium aura une population importante, plus il devra y avoir des
changements d’eau importants. La taille du discus joue aussi un rôle important. Des
jeunes discus demanderont un effort sur les changements d’eau pour faciliter leurs
développements et éviter un problème de croissance. Malgré le minimum imposé par le
système, je vous oriente fortement à prendre une direction de 20 à 25% deux fois par
semaine. Il est préférable de multiplier les changements sur la semaine, en gardant les
mêmes proportions, que de faire un seul changement sur la semaine. Attention, pour les
aquariophiles qui pensent effectuer un seul changement d’eau sur le mois, je les
informe qu’ils vont vers des désillusions. Le discus reste un poisson qui pollue fortement
l’eau. cette pollution entraîne forcément une monté de nitrate pour ne parler que du plus
visible dans les premiers temps. Cette dégradation entraîne une mauvaise croissance des
discus, des problèmes de maladie à répétition, l’apparition d’algue, etc…,soit un fort
déséquilibre du bac.
Les changements d’eau devront se faire avec une eau de qualité. Nous
rencontrons souvent des aquariophiles qui effectuent leurs changements d’eau avec une
eau de conduite qui contient déjà un niveau important de nitrate. L’utilisation d’une eau
osmosée s’impose.
Avant chaque changement, il est important de la préparer. Il faudra mettre cette
eau à température égale à celle de l’aquarium. Pour les personnes qui utilisent du sel
reminéralisant, la préparation doit être faite au minimum 24 heures avant avec un léger
brassage. Un simple diffuseur avec un faible débit est suffisant.
Dans le cas d’une eau osmosée à 100% avec du sel reminéralisant, sur un
aquarium planter, il sera indispensable de combler le manque de KH par un produit du
commerce (KH+). Attention toute fois de ne pas suivre les indications sur l’emballage. Il
faudra y aller à tâtons dans les premières doses, car ici le but n’est pas de faire
augmenter le pH/KH, mais bien de compenser un manque pour les plantes.
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Le sol.
Le sol de votre aquarium sera sujet à une pollution importante par les excréments
des poissons, ainsi que les restes de nourriture, déchets végétaux, etc.
Il faudra siphonner le fond de l’aquarium tous les jours pour éliminer tous les
dépôts présents, ce qui nous permettra de réduire la montée de nitrate. Cette opération
peux se faire par divers procéder. Le plus connu reste l’aspirateur que l’on branche sur
une pompe à air, ou la cloche à vase qui fonctionne par simple siphon. Quelle que soit la
méthode utilisée, il est indispensable d’effectuer cette opération tous les jours.
Les plantes.
L’entretien des plantes est des plus classique. Chaque semaine, il faudra intervenir
pour couper et éliminer les feuilles abîmées. La coupe et le bouturage des plantes se
feront en fonction de l’espèce maintenue. Pour les aquariophiles qui utilisent un système à
base de CO2, il faudra vérifier le fonctionnement de l’appareil ainsi que son réglage.
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La filtration.
Point important dans l’équilibre de l’aquarium, la filtration doit être optimale. Un filtre
doit être composé en deux partis : une première, constituée d’une masse filtrante dite
mécanique. La seconde doit être un support bactérien. Ce support bactérien doit avoir
un volume important et si possible être séparé en deux éléments. Deux chaussettes de
substrat bactérien (nouille), par exemple feront très bien l’affaire.
L’entretien du filtre demande lui aussi de la rigueur. Un filtre encrasser n’apporte
que des problèmes dans l’équilibre de l’eau. Les masses filtrantes mécaniques auront
besoin d’être nettoyées toutes les semaines. Personnellement, j’ai actuellement sur mon
aquarium une filtration interne. L’avantage de ce système, reste la facilité d’intervention.
Son inconvénient, il prend une place considérable dans l’aquarium. Mon filtre me permet
d’intervenir tous les jours dans son entretien. La partie mécanique est pourvue de bloc de
mousse bleu. Le premier bloc qui sert de premier barrage aux déchets, est nettoyé tous
les jours. Les autres blocs, eux sont nettoyés une fois toutes les semaines.
La section du filtre qui contient les supports bactériens doit être nettoyée une fois
tous les deux mois, en alternance. Ce nettoyage doit se faire de façon rigoureuse pour ne
pas perdre les bactéries qu’il enferme. Pour se faire, il faudra prendre un seau rempli de
l’eau de l’aquarium. Cette eau servira à « laver » le support bactérien. Il ne faut surtout
pas faire ce nettoyage sous l’eau du robinet ou sous un jet d’eau. Les bactéries ne
survivraient pas. Le fait d’effectuer un entretien en alternance, nous permet de garder un
volume de bactérie suffisante dans le filtre pour qu’aucun déséquilibre ne se fasse.
Les pompes du filtre devront, elles aussi, subir un nettoyage régulier. Chaque mois,
il sera nécessaire de vérifier la propreté du rotor de votre pompe. Une pompe encrassée
aura une vie plus courte et le débit de rejet sera bien plus faible.
Les tests.
La maintenance des discus demande un petit investissement indispensable dans
l’achat d’un conductivimètre ainsi que dans un pH-mètre électronique. Cet investissement
est vite rentabilisé, si l’on regarde le prix des solutions de test liquide, sans parler de la
précision des mesures.
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Chaque jour, il faudra contrôler le pH et la conductivité. Il est préférable d’effectuer
ses relevés à la même heure, car le pH fluctue sur la journée.
Les appareils électroniques ont besoin d’être calibrés régulièrement. D’après mon
expérience personnelle, cet étalonnage doit être effectué dès l’achat de l’appareil pour
vérifier s’il est bien réglé. Ensuite j’effectue un étalonnage de mes appareils une fois tous
les deux mois.
Les personnes qui effectueront des contrôles en continu devront faire cette
manipulation une fois par mois. Attention, les sondes des appareils nécessitent d’être
toujours à l’humidité, n’oubliez pas de garder ses sondes dans de l’eau même si l’appareil
ne fonctionne pas.
Un test des nitrates, GH, KH devront se faire une fois par semaine.
Ce sont ici les tests les plus importants à effectuer. Il existe bien d’autre test qui
peut vous servir comme le fer si vous avez des plantes dans l’aquarium.
Débit de la filtration.
2 X le volume du bac par heure, voir 2,5 X pas plus.
Le chauffage
les discus vivent dans une eau à 29°. Il est donc nécessaire d’utiliser un chauffage
pour maintenir une température constante dans l’aquarium. La puissance varie en
fonction du volume du bac. Si l’aquarium est dans une pièce tempérée, il faut prévoir 0.5
watt par litre d’eau. Si votre aquarium est dans une cave ou une pièce non chauffée,
prévoir 1 watt par litre d’eau. Il arrive que l’on soit obligé d’augmenter la température de
l’aquarium, exemple une maladie, assurez-vous que votre système puisse monté jusque
35°.
Les racines
Avant d’introduire une racine dans votre aquarium, il faut la préparer. Il faut brosser
la racine sous un jet d’eau avant de la faire bouillir pendant 2 heures minimum. Cette
procédure permet de stériliser la racine ainsi que de lui permettre de rester au fond du
bac.
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Les matériaux de filtrations
Pour avoir une filtration efficace tout en gardant un filtre simple voici les masses de
filtration à utiliser dans l’ordre de passage de l’eau :
À l’entrée du filtre, il faut utiliser une filtration mécanique. Vous pouvez utiliser du
perlon ou des mousses bleues de plusieurs granulométries. La plus grosse granulométrie
en premier pour finir avec la plus fine. Ensuite, vous devez placer votre tourbe ou charbon
si vous en utilisez.
Attention, le charbon ne doit être utilisé que sous réserve (après un traitement,
éclaircir l’eau). Le charbon ne doit pas être utilisé en permanence et sont pouvoir
d’absorption est en fonction de l’eau. En général, après une semaine, il n’est plus efficace
et il faut le
retirer du bac.
Ensuite vous devez placer une autre couche de perlon qui va retenir les particules
engendrées par la tourbe ou résine utilisées.
Pour finir, il faut placer un substrat bactérien du genre siporax en quantité
suffisante.
Les Maladies
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Columnaris
Cette maladie est provoquée par la bactérie Flexibacter columnaris.
Les symptômes suivants peuvent apparaître :
· Décomposition des nageoires
· Tache blanche sur le corps (généralement au niveau du pédoncule caudal)
· Mycose sur la bouche
· Hémorragie (taches sanguinolentes sur le corps)
· Perte des couleurs
En fonction de l’évolution de la maladie, les symptômes sont plus ou moins
nombreux. Dans tous les cas, la maladie est généralement constatée par l’apparition de
mycose sur la bouche.
Il est à noter, que le poisson aura généralement des problèmes de respiration qui
se traduisent par une accélération du rythme respiratoire. Le poisson se retrouvera alors
dans une position au niveau de la surface pour happer de l’air, ou coucher sur le fond.
Cette maladie est mortelle et demande un traitement rapide dès l’apparition des
premiers symptômes.
Thérapie :
L’utilisation de Aquafuran, que l’on trouve dans les commerces aquariophiles
donne de bons résultats.
Corrosion des nageoires
Maladie bactérienne provoquée par les bactéries Pseudomonas et Aeromonas.
· Détérioration des nageoires
· Hydropisie
Cette maladie intervient suite à un stress ou à de mauvaises conditions de
maintenance. Le poisson aura un comportement anormal. Il se tiendra à l’écart dans un
coin de l’aquarium, posé sur le fond ou en surface. Il aura une respiration anormale et des
difficultés à nager.
Pag.: 105
Thérapie :
La première chose à faire est de vérifier toute l’installation de son aquarium.
L’hygiène est ici mise en cause. Vérifier l’état du filtre, du sol, ainsi que la nourriture
distribuée. Éviter la suralimentation, l’utilisation de nourriture non adaptée au poisson.
Il faudra faire un gros changement d’eau de l’ordre de 50 %, tous les jours pendant
une semaine.
Pour le poisson malade, il devra être mis en aquarium-hôpital. Là aussi, faire des
changements d’eau importants.
L’utilisation d’un traitement comme le sera baktopur ou tetra général tonic est
recommandé.
Vous avez aussi la possibilité d’utiliser des antibiotiques comme la néomycine,
oxytétracycline ou le sulfamide.
Cryptobia branchalis
La maladie est due à un petit flagellé de 1/50 ème de millimètre. C’est un parasite
qui est présent dans le sang. Il infecte surtout les branchies des poissons, d’où leur
difficulté respiratoire. Les symptômes du malade sont les suivants : respiration difficile,
chez certains cichlidés il peut apparaître des bandes noires, surtout chez les cichlidés du
Malawi et du Tanganyika. Les poissons deviennent apathiques et un amaigrissement est
très visible. Sur certain sujet, les ouïes sont aussi plus claires qu’à l’accoutumer.
Cette maladie se traite facilement avec les produits que l’on trouve dans les
commerces spécialisés. Vous pouvez aussi utiliser un traitement à base de FMC.
Le FMC s’obtient en utilisant le dosage suivant : 1 litre de formol à 40%, 3,7
grammes de bleu de méthylène, 3,7 grammes de l’oxalate de vert de malachite (sans
zinc).
Utiliser 20 à 25 gouttes du mélange pour 100 litres d’eau. S’il faut utiliser le
traitement une seconde fois lors d’une maladie plus grave, il faut changer 50% du volume
d’eau et prendre comme nouveau dosage, 10 à 12 gouttes.
Eimeria
Cette maladie est due à un petit flagellé qui infecte surtout les intestins et se
développe dans tous les organes internes du poisson. Cette maladie est très grave et doit
être prise au sérieux dès les premiers symptômes. Elle se reconnaît par des poissons
maigres avec les yeux très renfoncés. Les poissons refusent aussi de se nourrir.
Cette maladie doit être traitée dans un aquarium-hôpital à l’aide de Furazolidone.
Pag.: 106
Utiliser 300 mg pour 100 litres d’eau à renouveler avec l’eau tous les 3 jours pendant une
période de 10 jours.
Quant au bac où s’est développer la maladie, il devra être vidé et désinfecté.
Exophtalmie fongique
Cette forme d’exophtalmie est due à un champignon. La maladie intervient
généralement dans des aquariums où il y a un manque d’hygiène. Le premier stade de la
maladie se caractérise par un voile fongique sur l’oeil. Ensuite celui-ci se gonfle et sort de
son orbite. Dès l’apparition du voile, il faut remettre en question l’entretien de l’aquarium.
Vérifier que les distributions de nourriture ne sont pas excessives. Un changement du
filtre et une grosse partie de l’eau devront être changés. Pour le sujet atteint, il faut l’isoler
et le traiter avec du vert de malachite.
La préparation du médicament se fait comme ceci : Mélanger 3 à 4 gr de l’oxalate
de vert de malachite sans zinc par litre d’eau. La dose à administrer pour le malade est de
5 gouttes de ce mélange pour 20 litres d’eau. Le traitement devra se prolonger pendant
une période de 10 jours.
Exophtalmie infectieuse
L’exophtalmie infectieuse est due à une bactérie pathogène. Il faut être très attentif,
car cette maladie est très contagieuse. Comme les autres formes d’exophtalmie, la
maladie se distingue par l’apparition d’un oeil gonflé sortant de son orbite. Il se forme une
accumulation aqueuse sous le globe oculaire.
Pour traiter cette forme d’exophtalmie, il faut privilégier dans un premier stade les
médicaments du commerce. Dans tous les cas, il est préférable d’isoler le poisson atteint.
Vous avez aussi la possibilité d’utiliser du
Nifurpirinol à raison de 15 mg/100 litres.
Sulfamide à raison de 50 à 70 mg/litre d’eau pendant 2 à 3 jours.
Metronidazole à raison de 7 mg/litre d’eau pendant 3 jours.
Il est possible de renouveler ce traitement avec un maximum de 3 fois en faisant
impérativement un changement d’eau d’un quart du volume du bac
Exophtalmie virale
Cette forme d’exophtalmie est due à un virus. Très facile à reconnaître, le poisson
atteint à un oeil gonflé saillant, à l’extérieur de son orbite. Cette maladie est très difficile à
guérir. Dans tous les cas, le sujet doit être isolé en bac-hôpital. On pourra essayer un
antibiotique du groupe des aminosides comme la gentamicine. Généralement le poisson
est condamné.
Gyrodactylose
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Cette maladie est due à un petit ver qui peut atteindre un millimètre de long. Il se
fixe dans la peau grâce à des crochets et provoque ainsi des liaisons qui peuvent être
assez graves. Le poisson atteint produit alors un mucus qui recouvre sa peau.
Les principaux symptômes sont les suivants :
Voiles cutanés
Recherche d’obstacles pour s’y frotter
Amaigrissement
Assombrissement des couleurs
Pour soigner le poisson atteint, il faut le placer dans un bac-hôpital et utiliser
comme remède le Trichlorfon. La dose prescrite dépend du poisson. Pour les petits sujets
comme les tétra, prendre 0,2 à 0,4 mg/litre pendant 3 jours. Les plus gros poissons
comme les Cichlidés, la dose peut aller jusque 2 à 3 mg/litre pendant 3 jours.
Hexamitose
L’héxamitose est dû à un flagellé le spironucleus et Hexamita symphysodonis.
Au premier stade de la maladie, il infeste les organes digestifs du poisson. Le
poisson est affaibli et il a une perte d’appétit. Quand il est infesté, sa coloration devient
terne, il reste sur le fond de l’aquarium et ne vient plus se nourrir. Un amaigrissement s’en
suit. Il est donc important de bien observer ses poissons lorsque l’on effectue la
distribution de nourriture. Le flagellé se reproduit très vite par division en deux parties. Il
est expulsé par les déjections du malade et vient vite contaminer les autres
pensionnaires.
Les principaux symptômes de la maladie sont les suivants :
Petits trous au niveau de la tête nage incontrôlée, perte d’appétit avec un
amaigrissement, les couleurs du poisson s’assombrissent et celui-ci reste cloîtré dans un
coin du bac. Les excréments du poisson deviennent blanchâtres.
Comme traitement, utiliser 400 mg pour 100 litres de nitramine ou métronidazole.
Hémoragie infectieuse
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L’hémorragie infectieuse est due à diverses bactéries pathogènes. Il faut être très
attentif, car elle est très contagieuse. Les symptômes sont faciles à identifier. Le poisson
attrape des taches sanglantes internes ou des plaies sanguinolentes d’aspects ulcéreux.
Plusieurs traitements sont possibles pour guérir cette maladie. Utiliser les
médicaments du commerce dans un premier stade en respectant scrupuleusement les
doses prescrites. Si la guérison n’intervient pas, utiliser les médicaments suivants :
Sulfamide à raison de 50 à 70 mg/litre d’eau pendant 2 à 3 jours
Sulfate de néomycine à raison de 10 à 20 mg/litre d’eau pendant 2 à 3 jours
Sulfate de quinine à raison de 1,5 gr/100 litres d’eau pendant 1 à 2 jours
Ichthyophthiriose
La maladie des points blancs est provoquée par un protozoaire cilié
(Ichthyophthirius multifiliis) qui peut atteindre 1 mm de long. Elle ressemble au premier
stade de l’Oodinium. Le parasite vient se fixer sur le poisson, où il vit dans la peau en
formant un kyste qui forme un point blanc sur son corps. Un parasite donnera naissance à
plus de 1000 ciliopores piriformes mesurant 30 µm à 50 µm. ceux-ci auront 3 jours
maximum pour trouver leurs victimes ou ils mourront de faim.
Les points blancs commenceront à apparaître sur les nageoires du poisson.
Ensuite si elle n’est pas détecter de suite, la multiplication du parasite va s’étendre sur
tout le corps et sur d’autre poisson. Celui-ci aura alors le reflex de se frotter aux plantes et
aux décors pour essayer de l’enlever. Plus il entre dans la maladie, plus il se trouve
affaibli. Il se pose sur le fond ou il est immobile près de la surface. Il s’amaigrit, ne
s’alimente plus pour ensuite mourir.
L’apparition de l’Ichthyophthiriose est le plus souvent dûe à une baisse brutal de la
température ou à l’arrivée d’un nouveau pensionnaire. Si elle est détectée dans sa
première phase, le malade pourra être traité dans un bac hôpital et les autres poissons
auront très peu de chance de l’attraper. Par contre si plusieurs poissons sont atteints,
cela veux dire qu’elle est déjà dans une seconde phase et il faudra traiter tout l’aquarium.
L’utilisation d’un UV peut aider à empêcher les parasites d’infecter d’autres poissons.
Comme traitement, le commerce fournit un éventail très large de produits pour
soigner cette maladie.
Vous pouvez utiliser le traitement suivant de préférence en bac hôpital car il colore
l’eau et les joints de l’aquarium en bleu. Il est aussi toxique pour les plantes.
Le bleu de méthylène avec une solution à 2% pour un dosage de 2 mg/litre
pendant 3 jours. A renouveler éventuellement si la guérison ne se fait pas de suite.
L'ichtyosporidium
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Nom Scientifique : Ichtyosporidium
Famille des champignons
Ce parasite infecte le poisson par l'intérieur du corps en s'introduisant par voie
buccale. Ensuite il se propage par le sang dans tout le corps de l'animal. La détermination
de la maladie ce fait selon plusieurs symptômes. La présence de kyste contenant des
granules qui sont plusieurs milliers de spores et le premier symptôme. Ensuite viens les
différentes phases de la maladie ou l'on peut apercevoir tous les symptômes suivants :
présence de kystes, la bouche du poisson bloquée avec ses écailles redressées. Des
taches sombre sur le corps du poisson peuvent aussi apparaître. Une exophtalmie ainsi
que de la mousse sur les lèvres peuvent aussi faire leur apparition. Le poisson atteint
aura une nage très anormale dit du tournis.
Le sujet atteint de la maladie, devras être traité dans un bac hôpital. On le soignera
avec un des traitements suivant: Utiliser du sulfate de quinine à raison de 1.5 gr/100 litres
pendant 1 à 2 jours. Apres ce traitement, si le poisson est guéri, le mettre dans un bac
d'accueil pour suivre l'évolution de son rétablissement avant de le réintroduire dans
l'aquarium principal.
La peste du discus
C’est en 1986 qu’est apparu pour la première fois la maladie qui touche
principalement les discus. Cette maladie originaire des poissons provenant des pays
asiatiques. Voici les symptômes :
Assombrissement des couleurs
Production importante de mucus
Perte par plaque du mucus
Poisson stressé qui se réfugie dans les recoins de l’aquarium
Perte de l’appétit
Poisson qui se couche sur le fond
Décomposition des nageoires Respiration rapide
Tache blanchâtre sur le corps
Traitement :
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Il n’existe malheureusement pas de traitement pour cette maladie. Voici quelques
informations qui pourront vous aider à combattre cette maladie.
La peste est très contagieuse, elle infecte tous les autres discus en quelques jours.
Il est donc primordial de faire très attention. Tout le matériel utilisé dans l’aquarium atteint
(épuisette, tuyau, etc.) devront être désinfectés au javel avant une autre utilisation, sinon
vous risquez de développer la maladie dans un autre aquarium.
Pour éradiquer la maladie, voici les différentes solutions qui sont proposées :
Augmentation de la température à 33 / 34 °C
Diminution du pH à 5
Ne pas mettre d’éclairage dans le bac-hôpital, les poissons atteints sont sensibles à la
lumière.
Faire des changements de 40 à 50 % chaque jour
Ce sont les premières choses à faire absolument.
Pour les traitements, en voici plusieurs :
Le sel (6 gr/litre)
Aquafuran
Discus safe de chez strub
En cas de dernier recours, utilisez 1,5 ml de formol avec 20 ml de sulfate de cuivre
pour 100 litres d’eau. À renouveler tous les jours pendant 3 à 4 jours avec les
changements d’eau. Attention, l’utilisation du formol attaque le système nerveux des
poissons et les rend stériles.
Je vous conseille d’utiliser le traitement au sel, qui est simple à mettre en oeuvre.
Une fois la maladie éradiquée, il faudra s’abstenir de mettre de nouveaux arrivant
dans l’aquarium pendant une période de 6 à 8 mois. En effet, les poissons sont
contagieux pendant cette période, et le moindre facteur extérieur peut refaire déclencher
la maladie.
Il faut savoir que cette maladie est très rare et très fulgurante. Il est faut de croire
que chaque assombrissement d’un discus est dû à la peste. En général il s’agit
simplement d’une réaction à un stress ou à un comportement de dominance dans un
groupe. Le fait d’augmenter la température de quelques degrés permet de sortir du
problème.
Cette petite parenthèse pour toutes les personnes qui se voient infecté par une
Pag.: 111
maladie à chaque changement d’humeur des discus qu’il a dans son aquarium.
La saprolegniose
Noms scientifiques : Saprolegnia, achyla
Noms communs : Mousse.
Famille : Mycose. Infections fongiques (champignon).
Cette maladie doit son origine à un champignon biflagellé, le Saprolegnia. Elle est
le plus souvent due à un manque d'hygiène et s'attaque en priorité aux poissons qui ont
des blessures, des infections parasitaires et bactériennes. La maladie va se développer
par touffes cotonneuses blanchâtres sur tout le corps du poisson ainsi que sur ses
nageoires.
Cette maladie se propage surtout dans les aquariums où il y a un manque
d'hygiène. Elle peut avoir des conséquences graves voir mortelles sur certains sujets.
Les symptômes sont représentés par des touffes cotonneuses blanches sur le
corps. Cela pourrait faire penser à de la ouate. On rencontre aussi cette maladie sur les
oufs non fécondés d'une ponte, et peu s'étendre aux oufs fécondés si rien n'est fait.
Comme traitement, il faut dans un premier lieu remettre une condition d'hygiène
parfaite dans l'aquarium. Un entretien du sol, du filtre et voir un changement d'eau devient
indispensable. Le poisson infecté devra subir un traitement. On pourra utiliser du vert de
malachite. Un bain de 30 secondes dans une solution de 4% suivie de bain d'eau de mer
à 0.5%. Pour le cas d'une ponte infectée, l'utilisation de bleu de méthylène en solution de
5% avec 2 gouttes pour 10 litres d'eau devrait permettre de résoudre la propagation du
champignon.
La tuberculose du poisson
Maladie bactérienne provoquée par Mycobacterium sp.
Cette maladie est lente est il lui faut en général plusieurs mois pour infecter le
poisson.
· Nage lente et difficile
· Ne s’alimente plus
· Le poisson est maigre
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· Possibilité d’exophtalmie
· Déformation de la colonne vertébrale
· Taches sanguinolentes
· Perte des couleurs
Il est très difficile de soigner cette maladie. En général, le poison meurt. Il est
préférable de sacrifier le poisson atteint.
On peut essayer un traitement à base de rifampicine, kanamycine ou doxycycline.
Lernaea
Nom scientifique : Lernaea
Famille : Crustacé.
Le lernaea est un petit crustacé pouvant atteindre une longueur de 2 centimètres. Il
s'accroche au poisson à l'aide de petits crochets qui se trouvent sur sa tête et laisse ainsi
son corps flotté en pleine eau. C'est surtout les femelles qui s'accrochent et l'on peut ainsi
voir sur le parasite des poches d'eoufs accrocher au corps du crustacé. Fixés surtout sur
la couche profonde de la peau et sur les branchies, ils provoquent des lésions qui
aboutissent à un ulcère suivi d'infections secondaires.
Lorsque le poisson devient timide et se frotte énergiquement sur le décor de
l'aquarium, il faut vérifier s'il ne possède pas un parasite sur le corps. Une fois détecté, la
meilleure solution pour s'en défaire est d'attraper le poisson et de le tremper dans du
Trichlorfon (1mg/litre) pendant 1 mm. Ensuite placer le malade dans un bac hôpital. Un
traitement à base de sel peut tout aussi être efficace. Prendre une solution de 3 g/litre
pendant 5 minutes et renouveler ce traitement 2 jours après.
Important : ne pas tenter d'arracher le parasite avec une pince à épiler car cela
entraînerait des blessures importantes au poisson qui aura beaucoup de mal à s'en
remettre.
Dans ce cas, il faut absolument isolé le poisson dans un aquarium-hôpital.
Lymphocystose
Nom scientifique : Lymphocystis
Famille : Virus
Provoqué par le virus Iridovirus, cette maladie virale, attaque la peau et les
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branchies du poisson. Il s'y développe des boules et des grappes de couleur blanchâtre
voir jaunâtre pouvant atteindre 2 millimètres sur tout le corps et les nageoires du poisson.
Infecté le poisson s'amaigrit très rapidement et attrape un ventre creux. Il peut aussi
apparaître des traces de sang sur le corps du poisson.
Malheureusement, aucun traitement n'est aujourd'hui connu. Il est possible en le
mettant dans un bac hôpital avec une hygiène irréprochable, de le sauver. Lui donner une
nourriture riche et variée et éventuellement utiliser un antibiotique pour l'aider dans sa
guérison. Mettre la température du bac avec 2°C de plus que la normale et aérer
fortement l'aquarium. Si aucune amélioration n'apparaît au bout d'une semaine, le poisson
ne pourra pas se remettre de l 'infection et il faudra le condamner. En cas de
guérison, il faudra imposer une quarantaine de plusieurs mois pour être sûr de ne pas
infecter le bac principal.
Nocardiose
Nom scientifique : Nocardia asteroides
Cette maladie est due à une infection bactérienne. La bactérie pathogène, se
rencontre sur toutes les surfaces de l’aquarium, principalement le sol et les plantes. Elle
est appelée « fausse maladie du néon » car elle n’est pas réservée qu’au néon. Différents
poissons comme les hyphessobrycon et autres characidés peuvent en être atteints.
Les symptômes sont quasi identiques à la maladie du néon. Cela commence par
une perte des couleurs du poisson jusqu’à ce qu’il devienne complètement blanchâtre.
Ensuite vient une nécrose de la peau et des chaires. La bactérie attaque les organes
internes commençant par le foie et les intestins.
Cette maladie est très difficile à soigner, comme traitement, utiliser un antibiotique.
Le Néomycine avec 10 à 20 mg/litre pendant 2 à 3 jours devrait permettre une guérison
du poisson. A la fin du traitement faire un changement de 50% du volume du bac
Oodinium
La maladie à Oodinium est dûs à un parasite monocellulaire qui mesure quelques
dixièmes de millimètres de long. Il existe plusieurs formes de l’Oodinium :
Oodinium pillularis (eau douce)
Oodinium limnecticum (eau douce)
Oodinium ocellatum (eau de mer)
Le parasite se déplace dans l’eau et vient se fixer sur le corps du poisson et les
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branchies avec son flagelle. Il se nourrit ainsi du poisson et provoque des laisions graves
selon l’endroit où il s’est fixé. Sa multiplication est rapide. Au bout de deux jours il se
reproduit par divisions cellulaires et formera un kyste où il y aura une centaine de petits
qu'il enverra dans les organes internes du poisson. Par la suite il enverra les jeunes en
eau libre pour infecter de nouveaux poissons.
La détermination de cette maladie est simple. Le corps du poisson est recouvert
d’une couche farineuse. Il se forme des taches très fines et apparaissent des petits points
blancs, gris voir jaunâtres. Lorsque la maladie s’aggrave, on voit un voile velouté sur le
corps du poisson. La dernière étape peut provoquer des liaisons si graves que la peau
peut se détacher en lambeaux. Les parasites irritent le poisson et il est fréquent de le voir
se frotter au décors pour essayer de s'en défaire. Si les branchies du poisson sont
atteintes, il vient en surface pour happer de l’air.
Cette maladie est très contagieuse. Il faut voir immédiatement son apparition pour
pouvoir la soigner sans trop de dommage. Pris assez tôt, elle se soigne relativement bien.
Le premier stade à entreprendre est d’augmenter la température de l’eau
progressivement pour atteindre 30°C voir 32°C pour les poissons qui supporteront cette
hausse.
Comme traitement utiliser le sulfate de Quinine à raison de 1,5 gr/100 litres
pendant 1 à 2
jours.
On peut aussi utiliser du trypoflavine à raison de 1 gr/100 litres.
Remarque : il existe aujourd’hui dans le commerce des produits très efficaces pour lutter
contre cette maladie.
Pleistophoriose
Nom scientifique : Pleistophora Hyphessobryconis
Nom commun : vraie maladie du néon
Famille : Sporozoaire
Cette maladie, qui comme son non l'indique, atteint les néons, est provoquée par
des spores. Elle s' attrape par absorption avec la nourriture. Une foi avalée, ils se fixent
sur l'intestin du poisson à l'aide de filaments qui transpercent la paroi de celui-ci, jusqu'à
atteindre les vaisseaux sanguins. Une fois atteint, ils se reproduisent et utilisent les
vaisseaux sanguins pour atteindre les tissus. Facile à diagnostiquer, les néons ont
une perte de coloration et il deviennent blancs. Il s'ensuit un amaigrissement du poisson.
Quasiment impossible à guérir les aquariophiles sont le plus souvent contraints de
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sacrifier le malade. Un isolement et un traitement au Furazolidone peuvent
éventuellement donner de bons résultats.
Pourriture des nageoires
La pourriture des nageoires est une nécrose contagieuse très difficile à guérir. Elle
apparaît généralement chez les nouveaux arrivants du bac. Mais elle peut survenir suite à
une blessure. Un mauvais entretien et un déséquilibre de l’aquarium peuvent aussi en
être la cause. La détermination est très facile. Le poisson atteint, a ses nageoires qui
s’amincissent et s’effilochent. Elles deviennent blanchâtres et se nécrosent. Sans
traitement immédiat, les nageoires disparaîtront.
La première chose à vérifier est l’ensemble de l’aquarium. L’aquarium doit avoir un
bon équilibre et être en bonne condition. La température doit être adaptée aux poissons
présents dans l’aquarium. La filtration doit être suffisante pour l’aquarium et entretenue
régulièrement. Voir aussi la qualité de l’eau, PH, nitrites, nitrates, dureté.
Pour soigner les poissons atteints, isoler les malades dans un bac hôpital fortement
aéré et peu éclairé pour ne pas rajouter de stress aux poissons. Plusieurs traitements
sont possibles. Je conseillerai dans un premier temps d’utiliser les médicaments du
commerce. Si cela ne donne aucun effet en fin du traitement essayer les méthodes
suivantes :
Nitrofurazone : dans l’eau, utiliser 3 à 5 mg/litre pendant 3 jours. Dans la nourriture,
utiliser 50 mg/kg pendant 10 jours.
Metronidazole : 7 mg/litre
pendant 3 jours. Il faut
renouveler le traitement tous
les trois jours si cela est
nécessaire. Ne pas faire plus de
3 traitements et surtout faire un
changement d’1/4 le l’eau
avant.
Sulfamides : 50 à 70 mg/litre d’eau pendant 3 jours.
Si aucun traitement n’est efficace, il s’agit sûrement de la mycose de la pourriture
de la nageoire. Plus rare en aquarium, les symptômes sont identiques.
Vérifier comme précédemment les caractéristiques de l’aquarium. Une hygiène
parfaite est gage de réussite.
Utiliser comme traitement :
Vers de malachite : pour sa préparation, utiliser 3 grammes de l’oxate de vers de
malachite (sans zinc) à mélanger dans un litre d’eau. Son utilisation est de 5 gouttes pour
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20 litres d’eau.
Le bleu de méthylène : 2 mg/litre pendant 3 jours d’une solution à 2%.
Shimmy
Nom scientifique : Shimmy
Cette maladie est facile à contrôler et soigner. Le poisson est sujet à des
déséquilibres lorsqu'il nage et il arrive aussi de le voir avoir un comportement de nage sur
place. Cela est du surtout par un refroidissement de l'eau ou par un manque d'hygiène
dans le bac. Pour y remédier, il suffit d'augmenter la température et d'assurer une bonne
hygiène de l'aquarium. En prévention il est conseillé, lors de changement partiel de l'eau
du bac, de vérifier avec précision la température de l'eau rajoutée à l'aquarium. Il ne doit
pas y avoir de différence de température. Les poissons les plus sujets à cette maladie
sont les vivipares.
Tetrahymena
Nom scientifique : Tetrahymena
Famille : Cilié
Cette maladie est due à un petit flagellé ovale, de quelques millimètre. Il s'attaque à
la peau et aux branchies du poisson, en pénétrant profondément dans les muscles
ainsi que dans le système sanguin.
Les poissons atteints présentent des tâches blanches et des points blancs sur le
corps. Avec l'évolution, le sujet pourra perdre des parcelles de peau, avoir les écailles
décollées et voir apparaître des traces de sang.
Souvent du à un manque d'hygiène et de stress, il faut intervenir le plus rapidement
possible avant d'avoir une véritable hécatombe. La première chose à faire et de revoir tout
l'entretien du bac et de faire un changement partiel d'eau (1/3). Un traitement à base de
FMC avec un renouvellement au bout de 2 jours. A ce moment refaire un changement
d'eau. Il est conseillé d'ajouter en plus du nifurpirinol pour prévenir d'une infection
bactérienne.
Le FMC :
1 litre de formol à 40% ; 3.7 grammes de bleu de méthylène ; 3.7 grammes de l'oxalate de
vert de malachite (sans zinc).
Utiliser 20 à 25 gouttes pour 100 litres puis en deuxième traitement 10 à 12 gouttes pour
100 litres.
Le nifurpirinol :
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Utiliser 10 à 15 mg / 100 litres.
En fin de traitement faire un changement d'eau de 30 à 50 %.
Trichodina
Nom scientifique : Trichodina
Famille : Cilié
Cette maladie apparaît surtout dans des aquariums pollués et mal entretenus. Les
symptômes du sujet atteint se remarquent par un voile sur la peau du poisson. Cela
ressemble à une pellicule visqueuse qui se forme sur tout le corps de l'animal. Un
amaigrissement du sujet est aussi à envisager. Le Trichodina est un petit flagellé rond et
plat qui mesure 1/50ème de millimètres. Se fixant sur la peau et sur les branchies, ils
provoquent des troubles respiratoires chez le malade. Les blessures infligées au poisson
peu provoquer aussi une infection bactérienne qu'il faudra traiter en même temps.
Dans un premier stade, il faut remettre une bonne hygiène dans l'aquarium en
faisant un changement d'eau (1/3) et un nettoyage complet du bac. On pourra utiliser
comme médicament le FMC.
Le FMC est un produit qui regroupe du formol à 40%, du bleu de méthylène et de
l'oxalate de vert de manganèse. La préparation ce fait comme suit :
1 litre de formol à 40%, 3.7 gr de bleu de méthylène et 3.7 gr de l'oxalate de vert de
malachite.
On utilisera entre 20 à 25 gouttes pour 100 litres d'eau selon la gravité du sujet
atteint.
Deux jours plus tard, il faut refaire un changement d'eau et mettre une demi-dose
du médicament.
Pour prévenir d'une infection bactérienne je conseillerais d'utiliser en ajout du
nifurpirinol à raison de 10 mg/100 litres.
En fin de traitement, faire un changement d'eau partiel.
Tripanosoma
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Nom scientifique : Tripanosoma
Famille : Zooflagellé
Cette maladie est due à un petit flagellé de 1/50éme de millimètre qui vient
parasiter le poisson dans son sang. Très dangereux il peut le tuer. Il s’attaquera en
premier lieu aux poissons les plus faibles, être attentif au sujet déjà malade. La
transmission du parasite se fera par le biais d’une sangsue ou des escargots.
Cette maladie, dit, maladie du sommeil, est reconnaissable lorsque le poisson
devient maigre, apathique, et bien sur endormi. Les couleurs de celuici deviendront
beaucoup plus ternes, il aura une nage instable et il peut aussi avoir un enfoncement au
niveau des yeux.
Elle est très difficile à guérir. Souvent le malade est condamné. L’isolation du
poisson dans un aquarium de quarantaine est nécessaire pour le traitement.
Utiliser 7 mg/litres de Metronidazole. A renouveler tous les trois jours le cas
échéant. Ne pas faire plus de 3 traitements et entre chaque traitement faire un
changement d’1/4 du volume d’eau.
Le bleu de méthylène peut aussi être efficace si la maladie n’est pas trop avancée.
Utiliser une solution à 2% avec 2 mg/litre pendant 3 jours.
Traitements
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Acriflavine HCl contre les infections parasitaires et les mycoses. Dosage : 1 gr/100 l
pendant 2 à 3 jours
Acétarson contre les infection des Sporozoa Dosage : 100 mg/100 gr de nourriture
pendant 14 jours
Amprolium contre les infection des Sporozoa Dosage : 100 mg/100 gr de nourriture
pendant 14 jours
Bleu de méthylène contre les points blancs Dosage : 0,3 à 0,4 gr/100 l pendant 3 jours
Diflubenzuron contre les infections des crustacés parasitaires Dosage : 25 à 50 mg/100 l
pendant 2 jours à renouveller 3 fois tous les 6 jours
Diminazenacuterate contre les infections de flagellés externes Dosage : 1 à 1,5 gr/100 l
pendant 36 à 48 hrs
Dimétridazole contre Spironucleus sp. (maladie des trous) Dosage : 400 à 600
mg/100 l
Doxycycline contre la tuberculose (mycobacterium) Dosage : à mettre dans la nourriture,
0,25 à 0,50 gr. par 100 gr. de nourriture. distribution pendant 2 semaines.
FMC contre les mycoses, le point blanc, vers branchiaux Composition : 1 litre de formole à
37-40% 3,7 gr de bleu de méthylène 3,7 gr d'oxalate de vert de malachite sans zinc
Dosage : 1 à 1,2 ml/100l ou 20 à 25 gouttes/100
Flubendazole contre les vers de la peau et les vers branchiaux Dosage : 100 à 200
mg/100 l pendant 1 à 2 jours Faire un gros changement de
50% en fin de traitement
Formol à 35-40 % contre les infections parasitaires externes, les vers de la peau et les
vers branchiaux. Dosage : 0,1 ml/l pendant 30 à 45 minutes 1 à 1,2 ml/100 l pendant 2
jours
Fumagillin contre les infection des Sporozoa Dosage : 100 mg/100 gr de nourriture
pendant 14 jours
Hydrochlorure (sulfate) de quinine contre le point blanc et l'Oodinium Dosage : 1,5
gr/100 Itraconazole contre les mycoses Ichthyosporidium Dosage : 100 à 200 mg/100 gr
de nourriture pendant 2 jours.
Lévamisole contre les infections intestinales de nématodes Dosage : A mélanger avec la
nourriture vivante. Prendre 0,5 gr/100 ml d'eau. Mettre les vers de vase dans la solution
pendant 5 mn. distribuer les vers aux poissons. ou 100 mg pour 25 gr de nourriture
Mébendazole contre les vers de la peau, les vers branchiaux et les Nématodes dans
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l'intestin Dosage : 100 à 200 mg/100 l pendant 2 à 3 jours
Métronidazole contre les infections internes de parasites unicellulaires Dosage : 400 à
600 mg/100 l pendant 3 jours
Niclosamide contre les infections intestinales Dosage : à mélanger avec la nourriture
vivante. Prendre 0,5 gr pour 100 ml. mettre les vers de vases rouge dans la solution
pendant 5 mn. Distribuer les vers aux poissons 2 fois par jour pendant 3 à 5 jours
Nifurpirinol (Aquafuran) contre les infections bactériennes branchiales, Columnaris,
pourriture des nageoires, mycose, point blanc. Dosage : 10 à 15 mg/100 l
sensible à la lumière.
Nitrofurazone contre les infections bactériennes. Dosage : 100 mg pour 100 gr de
nourriture ou 250 à 500 mg /100 l pendant 3 jours
Oxalate de vert de malachite (sans zinc) contre le point blanc Dosage : avec une
solution de 3 gr/l ; 5 gouttes/20 l pendant 5 à 7 jours
Oxytétracycline HCL Combat la plupart des infection bactériennes. Dosage : 3 à 4
gr./100 l pendant 2 à 3 jours. faire un changement d'eau après le traitement.
Permanganate de potassium contre les parasites unicellulaires Dosage : en traitement :
400 à 800 mg/100 l pendant 60 à 90 mn en désinfection : 3 à 5 gr/100 l pendant 12 à 24
hrs
Praziquantel Dosage : 100 mg/25 gr de nourriture pendant 5 à 7 jours ou 300 à 500
mg/100 l pendant 1 à 3 jours ou 150mg/10 l pendant 2 à 3 hrs
Pénicilline contre le "columnaris" et les infections bactériennes branchiales. Dosage : 1,5
à 2 gr./100 l pendant 24 hrs. a utiliser exclusivement en bac hôpital, faire de gros
changement d'eau à la fin du traitement pour éliminer toutes traces du médicament
Quinolones contre Aeromonas et Columnaris Acide oxylinique - acide naladique ciprofloxaquine - fluméquine Dosage : 500 mg/l pendant 1 heure 100 à 200 mg/100 l
pendant 1 à 2 jours 205 à 500 mg/100 gr de nourriture pendant 5 à 7 jours
Rifampycine / Rifamycine contre la tuberculose (mycobacterum). Dosage : dans la
nourriture avec 0,25 à 0,50 gr. pour 100 gr. de nourriture. Traitement à
effectuer pendant 14 jours.
Sel de cuisine contre les mycoses, le point blanc, l'oodinium, etc... Dosage : 1 à 10 gr/l
10 gr/l pendant 1 à 2 hrs ou 5 gr/l pendant 5 à 7 jours
Streptomycine contre les infections bactériennes. Dosage : 2 gr./100l
Sulfaméthoxazole + Triméthorpim contre les infections bactériennes. Dosage : 5 à 7
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gr./100 l pendant 2 à 3 jours ou 0,5 gr./100 gr. de nourriture pendant 5 à 7 jours
Sulfanilamide contre mes infections bactériennes Dosage : 5 à 7 gr./100 l pendant 2 à 3
jours ou 1 gr./100 gr de nourriture pendant 5 à 7 jours
Sulfate de cuivre contre les infections de parasites unicellulaires, les mycoses et les
infections bactériennes. Dosage : solution de base de 4 gr/l, dont on administre 1
ml/100 l
Sulfate de kanamycine contre les infections bactériennes Aeromonas et Pseudomonas
ainsi que la turberculose du poisson. Dosage : 2 à 5 gr / 100 l pendant 4 à 5 jour. faire un
gros changement de 50 % en fin de traitement. Dans la nourriture : 200 à 300 mg pour
100 mg de nourriture
Sulfate de néomycine combat la plupart des infections bactériennes. Dosage : 1 à 2
gr./100 l pendant 3 jours. après le traitement, faire un gros changement de 50% du
volume du bac.
Terramycine 50 mg / litre A utiliser en bac hôpital pendant 3 jours
Trichlorphon contre les vers de la peau, les vers branchiaux, les crustacés parasitaires.
Dosage : 0,25 à 3 mg/l pendant 3 jours
Vermifuge pour discus
Certain préconise de vermifuge les discus tous les 3 mois.
Voici la méthode utilisée :
Acheter des vers de vase vivant propres, pas du fouillis, les mettre dans un
récipient, les recouvrir de lait, et acheter en pharmacie des cachets de Flubénol, écraser
un cachet de Flubénol l'incorporer dans les vers de vase, bien mélanger et laisser
pendant 1 heure, 1 heure et demie, mettre dans une passoire, rincer à l'eau du robinet et
donner aux discus deux jours en suivants.
Autre solution si les discus ne mange pas, et de les vermifuger avec du Preis Coly.
l'homéopathique pour parasites intestinaux Par nico d’abord avant tout il faut se
procuré : sepia 30k et du cina 4ch en pharmacie coût environ 8 euros.
Le dosage 1 granule de sepia 30k 1 granule de cina 4ch pour 40litre d'eau a mettre
dans le filtre pendant 5 a 6 jours ne pas oublier de retirer le charbon.
Après traitement, faire changement d'eau et filtrer sur charbon.
Peut-être utilisé directement dans l'aquarium principal.
les parasites intestinaux soignees avec du capizol par biquet
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le médicament utilisé est le CAPIZOL 1L (moins de 15 €) en solution liquide produit
vétérinaire.
Les parasites intestinaux sont des vers de forme plate ou ronde (analyse des selles par
un laboratoire) qui affectent fréquemment les discus.
On le remarque facilement par l'aspect blanchâtre des selles, le discus peu ne pas
manger depuis plusieurs jours et va chercher a s'isoler.
le capizol remplace le médicament Lévamisole souvent utilisé
TRAITEMENT 3 SEMAINES : on peut augmenter la température jusqu'a 32-33 °C
(les discus supportent bien les hausses thermiques)
pendant 8 jours : 1ml/80-100 L tous les deux jours
2 éme semaine : faire un changement d'eau de 10 % tous les jours (t ° 30-32 C)
3 éme semaine : refaire le traitement de la première semaine et commencer à
baisser la température du bac d'hôpital.
Donner toujours de la nourriture pour observer si le poisson retrouve de l'appétit, si c'est le
contraire, mettre quelques vers de vase chaque jour et retirer les anciens de la veille. Au
bout de quelques jours les discus remangent.
Un traitement préventif avec des granulés imbibés avec 1 ml de capizol peut être fait tous
les trimestres.
On peut utilisé des produits non vétérinaires avec ou sans ordonnance comme flagyl
additionné avec du fluvermal en comprimé.
flagyl 1g/100L + fluvermal 100mg/100L
Faire le même traitement.
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La pharmacie du discus.
Mycopur et Oodinopur A de chez sera pour la pourriture des nageoires.
Flagyl Metonidazole pour les vers des intestins, pour la maladie des trous.
Formol pour les vers parasites des ouïes
Droncit Prazicantel pour les vers parasites de l’intestin « le Ténia ».
Temerol pour les problèmes oculaires
Hexa-ex pour la maladie des trous dans sa première phase de développement.
Preis Coly pour les vers intestinaux et branchiaux.
APB de chez aquascience pour les points blancs
En cas de maladie.
Avant d’utiliser un produit quelconque dans l’aquarium, il faut être sur de la
maladie.
Il est préférable et souvent utile, en cas de stress ou de perturbation d’un discus,
d’augmenter de 2 °C la température du bac. En général le discus se rétablie tout seul.
- Vérifier tous les paramètres de votre bac : pH, conductivité, KH, GH, nitrite et nitrate.
- Si vous avez un problème à ce niveau, corrigez-les tout de suite et n’hésitez pas à faire
un changement d’eau de 20 à 40 %
- Si vous avez identifier à cous sur la maladie du discus, isoler le dans un aquariumhôpital et utilisez le traitement approprié.
- Attention au surdosage et évité d’utiliser plusieurs produits en même temps.
–
En cas de doute, n’hésitez pas à demander de l’aide sur le forum.
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L’utilisation de l’ail contre les vers par Moyogi
L ’utilisation de l’ail dans la lutte contre les vers intestinaux. Si l’ail (allium sativum)
est régulièrement consommé chez les hommes, elle est plus rarement proposée a nos
poissons. Pourtant, l’ail est connu depuis longtemps pour ses vertus médicinales et plus
particulièrement en tant que vermifuge. Il n‘est pas rare de trouver des discus atteint de
vers, c’est même un problème fréquent. Le célèbre éleveur de discus Jack Wattley est
l’un des premiers a s’intéresse a l’utilisation de l’ail. Pour nos discus, il suffit d’ajouter le
jus d’une gousse d’ail dans un kilo de votre recette préférée (voir les recettes sur le site).
Servez cette recette tous les jours pendant un mois puis une fois de temps en temps.
Effectuer des changements d’eau réguliers pour éviter de polluer le bac. Noter que le
fameux "preis coly" est en partie compose d’ail.
Utilisation du sulfate de cuivre en aquariophilie par Alain
L ’utilisation du sulfate de cuivre en aquariophilie. Connu depuis des siècles pour
son pouvoir anti-fongicide et bactéricide, le sulfate de cuivre est par sa très grande étendu
d’application, le médicament de base de l’aquariophilie pour un prix absolument modique.
Sa haute toxicité a l’égard des organismes vivants en général, et des invertébrés
en particuliers est exploité.
Il sera utilisé seul, ou en complément d’un antibiotique, de thermothérapie ou
d’augmentation de salinité.
Il est sans danger pour les plantes.
Précaution d’emploi
Sa très haute toxicité devra être surveillé de très prés et le sur dosage devra être
absolument proscris.
Ne pas laissé à la porté des enfants.
Domaine d’efficacité.
Il est efficace en cas de symptômes suivants
Problème morphologique
Gros ventre
Ventre creux, cachexie
Bouche bloquée
Déchirures hémorragiques des nageoires
Pourriture, dégénérescence des nageoires
Ecailles soulevées
Corps sanguinolent, furoncle
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Problème cutané
Mousse aux lèvres
Points blancs
Pustules blanches
Tâches rougeâtres
Dos blanc
Abcès sanguinolent
Problème du comportement
Se grattent, opercules soulevés
Nageoires collées au corps, tremblement
Amorphes, et yeux enfoncés
Nage anormal
Problème oculaire
Exophtalmie
Problèmes branchiaux
Dégénérescence
Points blancs
Aspect blanchâtre
Autres
Excrément blanchâtre
Il est efficace dans le cas de ces agents pathogènes
Bactérie : Pseudomonas, aéromonas
Ectoparasite Phytoflagellés : Oodinium
Mycoses : Saprolegnia, Ichtyosporidium
Protozoaires flagellés : Costia
Protozoaire ciliés : Ichthyophthirius, Chilodonella
Vers plats mono gènes : Dactylogyrus, Monocoellium,
Sangsues, hydres
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Posologie
Dose MAXIMALE 10CC par 100 l d’eau REEL d’une solution mère de 16grs/L.
(C’est-à-dire 4 gr pour 25 cl d’eau pur).
Demi dose en cas de traitement préventif ou curatif
En cas de symptôme grave, 10CC le premier jour, et 5CC les deux jours suivants.
Un changement d’eau s’impose après huit jours, ne pas filtrer sur charbon pendant le
traitement.
Peu être utilisé pur en badigeon.
Divers
La préparation mère, périmée après 3 mois, devra être stocké à l’abri de la lumière.
Le sulfate de cuivre ayant tendance à précipité, une concentration risque de se
faire dans le bas de l’aquarium, pouvant incommoder les poissons de fonds.
Une boite de premier secours en aquariophilie par Alain
S ’il est un poisson d’eau douce qui ne nous permet pas de remettre au lendemain
ce qui peu être fait le jour même, c’est bien le discus. Il faut toujours être prêt à un
quelconque problème, et agir dans l’urgence.
Devant tous ces produits vendus en magasin et coûtant relativement chères,
lesquels prendre ? Et sachant que lorsqu’un souci intervient, c’est toujours lors d’un grand
weekend et les magasins fermés. (C’est du vécu).
On peut alors se faire une boite de secours, pour un prix modique, en utilisant des
produits que l’on trouve en pharmacie. Naturellement certains de ces médicaments ne
peuvent être délivré que sur ordonnance, ou alors il faut connaître un pharmacien sympa
qui accepte de vous les vendre.
Le sulfate de cuivre qui couvre un large panel de maladie. (Voir article sur
l’utilisation du sulfate de cuivre en aquariophilie)
Le Sulfamethoxazole (Bactrim ) qui couvre un large spectre a raison de
250mg/100L
Dans le cas des symptômes suivants :
Gros ventre ; Pourriture, dégénérescent de nageoire.
Ecailles soulevées. Mousse aux lèvres. Egalement efficace en cas hydropisie et
septicémie.
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Le Métronidazole (Flagyl) 250mg/100L
Est-il besoin de présenter ce médicament qui a sauvé de si nombreux discus ?
Il entre dans la composition de tous les médicaments pour Discus. pour les anti
biotique,(flagyl ou bactrim) l'on peut aller jusqu'à 1gr pour 100L
Le bleu de méthylène 3CC/litre d’une solution à 1%, ou pur en application local.
Utilisé pour certaines mycoses (Saprolegnia), et également pour éviter la pourriture
des oeufs pour les pontes de characidés et cyprinidés. Vous ne faites peut être pas que
du Discus.
Le sel de cuisine en complément d’un traitement ou en usage seul. (Jusqu’à
10gr/L)
Il va modifier l’osmose, provoqué un éclatement des cellules sensibles ou les
fragilisées, ce qui va permettre une meilleurs efficacité d’un traitement. Les plantes
n’aiment absolument pas.
Pag.: 128
Trucs & Astuces
séparer un bac en deux par séparer un bac en deux par coyotte
Alors, une petite chose toute simple pour séparer un bac en deux (ou plus) sans
gêner la circulation d'eau.
Il suffit d'acheter une plaque de mousse à filtration et de la découper aux
dimensions voulues.
On trouve assez facilement des plaques de 50x50 cm sur 5cm d'épaisseur dans les
magasins aquariophiles pour pas très cher.
Par exemple, vous pouvez utiliser ce système pour couper un bac de
grossissement en deux pour séparer les discus les plus petits des autres.
Comment savoir si sol ou roche relargue des sels minéraux ? Par Moyogi
Il suffit de prendre un récipient et de le remplir à moitié d’eau osmosé et moitié
avec le matériau à tester. Au bout de quelques jours, il suffit de tester l’eau du récipient
avec un test kh et un test gh. Si le test révèle la présence d’une dureté, c’est que le
matériau n’est pas bon. On peut aussi se servir d’un conductivimètre.
Un engrais pas cher par Moyogi
On peut facilement remplacer les engrais pour aquarium par un autre moins cher et
autant efficace. Il s’agit du reverdissant pour plante verte "algoflash". Il ne contient que du
fer chélaté et ne favorise pas la pousse d’algues. Pour le dosage il suffit d’en mettre que
quelques ml et de tester avec un test fer. Puis on ajustera selon le résultat. Attention au
surdosage !
Du perlon pas cher par Moyogi
Même si le perlon ne revient pas très cher à l’achat, pour celui qui a de nombreux
bacs cela commence à faire une petite somme. Vous pouvait aussi vous procurer chez un
détaillant de tissus de la "bourre pour coussin". C’est une sorte de perlon (même couleur
et texture) non toxique et qui ne vaut que quelques euros le sac d’une trentaine de litres.
Personnellement je l’utilise depuis plusieurs années et je n’ai rencontré aucun problème.
Un sac est suffisant pour de nombreux mois.
j ai oublier dans mon astuce de préciser que la ouate ne devait surtout pas être
traite anti-acariens comme c’est souvent le cas avec ce matériel
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Comment se fabriquer des embouts étanches pour néon? par DOM
Voilà un petit bricolage simple et peu onéreux. Le matériel:
-un gant en caoutchouc.
-Des dominos.
-Du câble.
-Et le tube...
Couper les doigts du gant , faire une petite entaille à leur extrémité et y passer le câble.
Installer le domino sur le tube et y brancher le câble.
Faire glisser le doigt ( du gant ) de façon à recouvrir le domino ainsi qu'une partie du tube.
Et voilà , attention à ce branchement tout de même , il est garanti que contre des
projections d'eau ...
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Nettoyer les vitres sans faire de rayures par Pascal
Voici une petite astuce que tout le monde doit connaître, mais c'est ton jamais.
pour nettoyer les vitres de son aquarium sans faire de rayures, il suffit simplement
d'utiliser la ouate (perlon) que l'on place dans le filtre. très efficace pour enlever les trace
verte sur les vitre sans être obliger d'utiliser une lame qui risque de rayer l'aquarium.
Simple, facile, et très pratique.
Éclosoir à artémias Par sdiscus67
C’est super simple à réaliser
Il vous faut : 4 bouteilles d’eau de 1.5L
Du tuyau vert (ou autre)
Une mèche de perceuse
De la colle (super glue)
1 pompe à air
1. Récupérez le bouchon de vos bouteilles d’eau et percez-les avec la mèche (prenez une
mèche un peu plus petite que votre tuyau)
2. Introduire votre tuyau dans le trou et utiliser la super glue comme joint (je colle à
l’extérieure du bouchon)
3. Couper la base de vos 2 bouteilles d’eau (garder le haut)
4. Couper 2 autres bouteilles moitié moitié qui serviront de base pour votre installation
5. Faire un trou à mi-hauteur pour pouvoir faire sortir votre tuyau
Vous devez obtenir un peu prèsça
Pag.: 131
6. il vous reste à installer les réducteurs de débit et la pompe à air
Vous pouvez bien sur n’en faire qu’un seul ou à alors en mettre 3, 4, 5…..
Décorer une racine par hermine
Pour ça il vous faut:
un filet à oignon(style filet de babibel)
une racine striée (pour enracinement)
un petit peu de mousse de java.
Alors c'est simple, il suffit de poser la java sur le morceau de racine, et vous
emballer le tout avec le filet. Le filet doit être bien accrocher et dois garder la java plaquer
contre la racine. Vous placer la racine, avec le tout accrocher, dans le bac pendant 2
semaines. c'est sur c'est pas très beau pendant deux semaines vu qu'il y a le filet. une fois
le filet enlevé, la java est bien fixé à la racine et elle va commencer à pousser.
Empêcher la remontée de l'engrais par whitefire
Dans mes bacs j'ai toujours eu des ancistrus je trouve c'est poissons geniaux, mais
ils ont un gros défaut : ils creusent!!!
En creusant ils ont tendance à faire remonter l'engrais du fond du bac, ce qui en
général n'est pas esthétique et provoque des poussées d'algues.
Pour éviter ce phénomène j'utilise de la toile de moustiquaire en pvc que j'intercale
entre l'engrais et le sable. Cette toile est suffisamment fine pour empêcher l'engrais de
remonter et les mailles suffisamment large pour laisser les plantes accéder au substrat
nutritif.
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Voici la toile de moustiquaire en pvc que j'ai utilisée pour empêcher mes ancistrus
de faire remonter l'engrais.
La toile de moustiquaire posée sur le substrat nutritif.
Démarrer rapidement un deuxième aquarium par Alain
Il est parfois frustrant ou urgent de devoir attendre 3 semaines lors de la mise en
eau d’un autre aquarium.
Il existe un truc tout simple et gratuit. Prélever la masse filtrante d’un aquarium qui
tourne depuis un certain temps, et la mettre en place dans le nouveau filtre, ou intervertir
les filtres.
Il suffit d’attendre le lendemain pour pouvoir mettre les poissons. (Sous peuplé au
début).
Nettoyage d’une électrode.
Les électrodes des appareils électroniques de mesure du pH, conductivité, Redox
sont
soumis à un vieillissement continu qui nécessite d’être réajusté régulièrement. Quand
l’appareil est utilisé régulièrement, il faudra faire un étalonnage une fois tous les
deux mois, voir tous les mois si c’est en utilisation continue.
Lorsqu’il devient impossible de faire un étalonnage de l’appareil de mesure, cela
signifie que la sonde utilisé est usée.
Il est alors possible de prolonger sa durée de vie en la nettoyant. Il n’est pas rare
que des dépôts calcaires se mettent sur la sonde qui la rend inutilisable.
Pour réactiver l’électrode, il faut la plongée 30 secondes dans de l’acide
fluorhydrique à 5 %.
Pag.: 133
Il faudra ensuite rincer abondamment l’électrode avant toute utilisation. Il ne faudra
pas oublier de faire un étalonnage de l’appareil électronique avant tout test de
votre eau.
Lorsque votre sonde est en test continu, il est possible qu’elle soit recouverte
d’algues. Pour les éliminer, il suffit simplement de la tremper dans une solution d’eau de
javel pendant 30 minutes.
Idem, rinçage abondant et réglage avant utilisation.
Point critique : l’utilisation d’un chiffon pour nettoyer une sonde est strictement
déconseillée, car il endommagera définitivement votre électrode.
Astuce de fran57 : moi j'avais un problème avec mon conductivimètre quand je l'ai
acheté impossible de l'étalonner alors j'ai téléphoné chez Hanna et on m'a dit que c'est
possible qu'il reste de la colle ou autre chose sur l'électrode. Cela arrive au montage en
usine, il m'a conseillé de prendre un verre, de mettre la même quantité d'eau que de
produit de vaisselle et laisser tremper quelques heures. Moi je l'ai carrément laisser
jusqu'au lendemain matin. J'ai alors bien rincer et après j'ai pu étalonner sans problème.
Brancher son osmoseur.
Je ne vais pas vous faire ici un cours sur le principe de fonctionnement d’un
osmoseur, il y a beaucoup de sites qui le font très bien.
Par contre lors de l’achat de mon osmoseur, je me suis aussi acheté une pompe
booster, car la pression chez moi est assez faible, ainsi qu’une pompe permeat.
Pour le branchement de la pompe booster, cela est bien facile, mais je me suis
posé des questions avec la pompe permeat.
En effet, celle-ci possède deux entrées et deux sorties.
Heureusement pour moi, le magasin où je l’ai acheté sur le net a répondu très vite
à mes questions.
Comme je n’ai pas réussi à trouver le moindre schéma sur le net pour un schéma
de branchement simple, je vous le donne ci-dessous.
Il ne faudra pas oublier que la première heure de production ne devra pas être
utilisée, ainsi que les premières minutes à chaque démarrage de l’appareil.
L’utilisation des deux pompes me permet d’avoir une production de 1 litre d’eau
osmosé pour deux litres d’eau à l’égout. Il me faut ainsi 1 heure pour remplir un jerricane
de 20 litres.
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Brancher son Kit CO2
Voici le montage de principe d'un kit CO2 :
Pag.: 136
CHANGEMENT D’EAU AUTOMATIQUE par SKYFOX
En faisant un nouvel aquarium (j’ai fait de la reproduction de discus, il y a 15 ans),
je ne voulais pas refaire mes changements d’eau avec un tuyau d’arrosage pour
l’évacuation et le remplissage par des seaux d’eau sortie du bac de réserve d’eau.
Donc, il fallait
- une évacuation automatique
- une arrivée d’eau du robinet propre pour les poissons
- une arrivée d’osmoseur
En surfant sur le net, j’ai eu l’idée d’un siphonnage de l’aquarium avec une
évacuation automatique. En voici le schéma :
- L’arrivée de l’osmoseur se fait à l’autre bout de l’aquarium, par rapport à l’évacuation,
avec un tuyau d’air classique branché sur la sortie eau propre de l’osmoseur.
- Idem pour l’eau du robinet qui passe sur une cartouche anti-chlore, anti…. ( la même
cartouche qui est devant le compartiment de la membrane de l’osmoseur).
–
En « C » on a un siphonnage réalisé avec des tuyaux de diamètre 16 (tuyau pour
système d’arrosage automatique avec 3 coudes. ).Un petit tuyau d’air est incorporé
dans le tuyau principal et l’étanchéité est faite au silicone, ce tuyau sert à aspirer l’air
dans le tuyau et permettre ainsi le siphonnage.
Pag.: 137
- En « B » c’est un tuyau de 100 (style gouttière) bouché avec un bouchon 100/32. on y
incorpore un tuyau de 32 « A ». Attention à la hauteur du tuyau de 32, c’est cette hauteur
qui va déterminer la hauteur d’eau dans l’aquarium. On pourra peaufiner le niveau avec
un manchon de 32 coupé en haut, coulissant sur le tuyau de 32 interne et consolidé avec
du silicone. Le tuyau de 32 va directement à l’évacuation de la maison. Attention à la
jointure entre le tuyau de 32 et le bouchon 100/32. Je l’ai recommencé 2 fois, car il y
avait des fuites, j’ai donc pris les grands moyens, je l’ai collé classiquement, colle VPC et
j’ai coupé un manchon de 32 de 2 (en enlevant la partie siège) que j’ai siliconé de chaque
côté du bouchon 100/32 (cf schéma « 3 »).
Arrivée de l'eau :
Pag.: 138
Entrée de l'évacuation :
Evacuation :
L'osmoseur :
Embouts étanches.
Voici un petit principe simple que je viens de trouver en feuilletant mes vieilles revues
aquariophile. En l’occurrence ici, un Aquarama de 1980.
Le matériel : du fil électrique, des dominos et une tétine de biberon.
Pag.: 139
Voici le petit schéma qui est très explicite :
Nettoyer les vitres sans efforts par Mathias
Pour cela, la technique est simple, il suffit de s'équiper de perlon et d'une carte
téléphonique démunie au préalable de sa puce, ensuite, il suffit de poser le perlon sur une
surface quelconque et en son milieu, mettez perpendiculairement la carte, frotter contre la
vitre, la carte remplacera vos ongles ce qui a pour intérêt de :
• ne pas avoir mal à la main
• nettoyer une plus grande surface
• nettoyer plus rapidement et mieux
• ne raye pas la vitre
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Comment éclairer son aquarium? par ducke007
L’éclairage de son aquarium a discus
Par ducke007
I – Introduction :
1 – Généralité :
L’éclairage de votre aquarium à discus, en voilà un vaste sujet. Je n’ai pas la
prétention de vous donner une solution miracle pour éclairer votre bac, mais seulement de
vous exposer ce que sont les sources de lumière dont nous disposons, comment les
interpréter…
II – Ce que l’on trouve sur les emballages :
1 - Le spectre :
Un spectre lumineux pour une lumière c’est le schéma de son rayonnement (je sais que
c’est pas très claire). Cela signifie en gros que ça représente les couleurs émises pas une
lampe (c’est plus que en gros là, mais bon)
2 – L’intensité :
C’est la caractéristique qui donne la luminosité, elle est exprimée en lumen/m²
Pour mémoire 0,5W/litre équivaut à 30 à 40 lumens/litre.
Pag.: 141
3 – L’indice d’IRC :
C’est la caractéristique qui permet de mesurer la capacité qu’a une lumière à
restituer pour l’oeil humain les couleurs. L’échelle va jusqu’à 100, mais attention un tube
d’IRC 100 ne restitue pas forcement un spectre lumineux complet et n’est donc pas
forcement bon pour les plantes.
III – Ce que nous recherchons :
L’éclairage d’un aquarium se résume pour tout aquariophile en trois points :
1 – Avoir une belle vision du bac (Intensité et IRC):
Et oui un aquarium est avant tout fait pour être regardé, donc la lumière qui y est
diffusée se doit d’être non seulement suffisante, mais elle doit également bien retranscrire
les couleurs.
Donc ici nous recherchons un IRC le plus proche possible de 100 et une intensité
lumineuse suffisante.
2 – Faire pousser des plantes (Spectre et intensité):
Voici donc le point clef sur lequel beaucoup d’avis divergent. Le but premier d’un
aquariophile est d’avoir de belle plantes et pas d’algues.
Pour ce qui est de la puissance et de la duré d’éclairage d’un bac planté il semble
que la majorité des personnes s’accordent à dire que 10 à 12 heures par jour et 1 Watt
pour 2 litres sont un bon compromis.
De la même manière que les plantes les algues utilisent le processus de
photosynthèse pour se développer, mais comme la nature est bien faite les algues
n’utilisent pas le même spectre lumineux que les plantes.
Pag.: 142
Maintenant il ne faut pas pour autant supprimer une partie du spectre lumineux de
son bac (mettre que du vert et du jaune) les plantes on besoin des autre couleur, mais
cela permet déjà de mieux comprendre.
Donc ici pour résumer, l’intensité lumineuse nécessaire aux plantes est variable en
fonction des variétés, il faut donc jouer avec elles pour créer des zones d’ombres. Et le
spectre quand à lui doit être le plus proche possible du spectre solaire.
3 – Avoir des poissons en bonne santé :
Même si ce paramètre échappe à certain il reste important un mauvais éclairage
peut ne pas convenir à un poisson et le tuer. N’oubliez pas d’aménager des zones
d’ombres. Pour ce qui est des UV les tubes vendus dans le commerce pour l’aquariophilie
sont normalement tous bon mais si vous decidez d’acheter d’autres tubes alors voilà ce
qu’il faut retenir :
UVA C’est bon
UVB Nocif à long terme et inutile en aquarium
UVC Mortel (filtré par la couche d’ozone)
Donc ici la logique nous pousse à dire que pour nos poissons le meilleur spectre
est le spectre solaire. La luminosité doit passer par toute les phases, de la zone sombre à
l’éclairage plein.
IV – Les autres articles sur Internet :
Vous trouverez ici des liens vous permettant d’accéder à d’autres articles très
complets quand à l’éclairage des aquariums :
http://www.discus.fr.st/
http://www.aquapassion.fr.st/
Pag.: 143
Photographier son aquarium par Lesfilmu
Préambule
Pour commencer, je tiens à préciser que je ne suis pas un « pro » de la photo,
simplement un amateur qui a un peu travaillé la question.
Cet article est là pour partager mon humble expérience avec ceux qui ne le l’ont
pas, et surtout aider les passionnés de poissons qui ont du mal à faire des photos
correctes.
Si des pros, ou des amateurs plus éclairés que moi lisent cet article, qu’ils
n’hésitent pas à compléter ce que j’aurais oublié ou à corriger mes erreurs !
Ensuite, sachez qu’en matière de photo (comme dans beaucoup de choses
d’ailleurs…) on n’a pas trop le choix : un mauvais appareil ne fera jamais, ou très
rarement, de belles photos. Il faut se donner les moyens de ses ambitions.
Ceci dit, avec les quelques « trucs et astuces » que je vais donner dans cet article,
vous devriez y arriver, ou à tout le moins, améliorer vos « performances » !
Pag.: 144
J’ai construit cet article en 2 parties. La première pour vous expliquer ce qu’est un
appareil photo numérique (« apn » dans la suite de l’article) et son fonctionnement, ainsi
que les principales notions de photographie à avoir pour comprendre la suite. La seconde
partie vous expliquera pourquoi la photo d’aquarium et de poissons est compliquée à
réaliser et vous donnera des pistes pour y arriver.
Bonne lecture !
I) Principales composantes et fonctionnement d’un appareil photo
1.1) Les composantes d’un appareil
Qu’il soit numérique ou argentique, un appareil photo fonctionne exactement de la
même façon : on fait rentrer de la lumière dans un boîtier pour la capturer sur une surface
de réception.
Simplement, dans le cas d’un argentique, cette réception de fait sur un film, pour
un apn, c’est sur un capteur électronique.
Une précision de taille : en argentique, la qualité d’une photo dépend de la qualité
des 3 composantes : le film, l’objectif et le boîtier. C’EST PAREIL EN NUMERIQUE.
Ne pensez pas que l’électronique permet d’améliorer une mauvaise prise de vue.
Tout au plus l’électronique permet de gommer certains défauts, en aucun cas de
transformer une mauvaise prise de vue en photo de concours. Idem pour la retouche : on
gomme certains défauts mais on ne peut pas améliorer la prise de vue d’origine. Donc
faites le maximum pour que la prise de vue initiale soit bonne!
Pag.: 145
a) Le Capteur
Il remplace la pellicule en photo argentique. C’est à lui qu’on accorde la plus
grande importance… et pourtant… c’est lui qui en a le moins !
Il y a 3 fabricants de capteurs dans le monde, tout le monde à le même.
Seul Fuji développe et fabrique son propre capteur, ce qui leur permet d’avoir un
piqué un peu plus fin que les autres. Mais franchement, seul un oeil pro fait la différence.
Autre idée reçue : Le nombre de pixels n’est en aucun cas un gage de qualité de
photo ou d’appareil. Il n’indique que la taille des photos. Plus il y de pixels, plus la photo
est grande. C’est tout.
Un grand nombre de pixels permettra de faire des agrandissements de meilleure
qualité, c’est le seul intérêt.
Ce capteur est piloté par l’électronique de l’appareil (logiciel, composants, etc.).
Cette partie est « invisible » mais a beaucoup d’importance, car elle conditionne le
traitement de l’image : c’est elle qui transforme la lumière capturée par le capteur en
fichier. Elle a joue un rôle prépondérant dans la qualité du résultat, bien plus important
que le capteur en lui-même. Mais je le redis : elle ne peut rien améliorer, seulement
gommer certains défauts. C’est aussi à ce niveau qu’on va retrouver la « patte » du
constructeur. Par exemple, Fuji ou Minolta traitent les couleurs plus « chaudes » que
Nikon. Simple question de goût, mais parfois il faut le savoir avant de faire son choix.
Pag.: 146
b) L’objectif
LE point le plus important. C’est à travers lui que la lumière passe, plus il est bon,
moins la lumière d’origine est modifiée, meilleure est la photo.
C’est d’ailleurs le point faible de tous les apn compacts : on met un petit objectif
pour gagner de la place, mais un petit objectif ne laisse passer que peu de lumière.
Quand on est dehors en plein soleil, ce n’est pas grave, devant un aquarium, c’est une
autre histoire !
Malheureusement, rien à faire à ce niveau : L’objectif étant fixe, s’il est mauvais,
c’est perdu. Pensez-y à l’achat !
Une piste à suivre (mais pas infaillible, loin s’en faut) : plus il est gros, plus la
lumière le traverse librement, mieux c’est. Par ailleurs, un gros objectif est plus facile à
motoriser (zoom et autofocus plus rapides).
c) Le boîtier
Là non plus vous n’avez pas trop le choix… les spécifications sont rarement
détaillées !
Il faut savoir que construire des boîtiers performants, c’est un vrai métier. C’est très
compliqué car c’est de la mécanique de haute précision.
Là encore, une bonne électronique ne remplace pas une mauvaise mécanique. Si
le boîtier n’est pas assez rigide, si les pièces ne sont pas bien ajustées, la prise de vue
sera floue, l’exposition sur la photo ne sera pas homogène (zones trop ou pas assez
éclairées, zones floues, etc.)
Pag.: 147
Ma recommandation : Les boîtiers d’appareils numériques sont souvent les mêmes
que les boîtiers argentiques (ou proches). Donc restez chez les fabricants réputés en
argentique ! Vous prenez moins de risques côté boîtier et objectif. Et comme tout le
monde a les mêmes capteurs…
1.2) Notions de photo
Pour comprendre ce qu’il faut faire pour faire de bonnes photos, il faut comprendre
quels procédés interviennent dans l’élaboration d’un cliché.
Pour faire simple : faire une photo c’est capturer de la lumière sur un support.
Pour la capturer, on ouvre un volet, elle passe dans un trou et rentre dans une
boite, on ferme le volet.
Il s’agit donc de savoir quelle quantité de lumière on fait rentrer (taille du trou) et
pendant combien de temps (vitesse de l’obturateur).
a) L’ouverture (diaphragme)
Le diaphragme se situe au centre de l’objectif. C’est « le trou » qui laisse passer la
lumière. Plus il est ouvert (gros) plus la lumière rentre.
C’est ce qu’on appelle « l’ouverture de focale » (le « f » qui est indiqué sur les
objectifs).
Plus le chiffre est petit (f2.8 par exemple), plus l’ouverture est grande.
C’est aussi lui qui contrôle la « profondeur de champ », c'est-à-dire la netteté des
éléments en arrière plan. Là c’est l’inverse : plus il est fermé, plus les arrières plans sont
nets.
Pag.: 148
b) La vitesse (obturateur)
C’est la durée d’ouverture du volet qui laisse entrer la lumière dans le boîtier,
jusqu’au capteur.
Plus la vitesse est élevée, plus le temps d’exposition est court et plus la photo est
nette (notamment quand les sujets bougent).
La vitesse est indiquée dans l’objectif quand vous visez : 60 c’est 1/60 de seconde,
etc.
Tout le challenge réside donc dans l’équilibre entre la vitesse et l’ouverture : trop de
vitesse et il n’y a pas assez de lumière qui rentre, photo sous-exposée (sombre)… sauf si
on augmente l’ouverture, ce qui laisse rentrer plus de lumière.
Comme c’est compliqué de trouver tout seul le bon rapport vitesse/ouverture, les
fabricants ont prévu différents modes plus ou moins automatiques, j’y reviendrai plus tard.
Pag.: 149
c) La balance des blancs
Spécifique aux apn. Le principe est simple : le blanc sert de référence pour calculer
les contrastes et le rendu des couleurs sur une prise de vue.
En photo numérique, ce calcul est clé, car il va commander le calculateur de
l’appareil qui va transformer les informations de lumière qu’il reçoit (photocites) en pixels
numériques. Si la balance des blancs est mal faite, un jaune franc sortira « délavé », un
rouge sortira marron ou orange.
Ce calcul de balance des blancs est l’une des raisons pour lesquelles les apn sont
lents à la prise de vue, car elle est faite à chaque fois. Il y a cependant eu de gros progrès
sur ce point depuis quelques années, mais c’est encore lent par rapport à un argentique,
qui lui n’a pas besoin de cette mesure (c’est géré au développement).
d) L’autofocus
C’est la mise au point. Cela fonctionne avec un rayon infra-rouge qui calcule la
distance entre l’apn et le sujet à prendre.
Ensuite un moteur intégré à l’objectif fait la mise au point pour que la photo soit
nette.
Là aussi, des progrès depuis quelques années, mais les autofocus d’apn sont
encore lents par rapport aux appareils argentiques. La raison est double : compacité
(donc moteurs plus faibles et moins rapides) et… coûts. Toute la valeur est mise dans le
capteur et l’électronique, au détriment de la mécanique (en tout cas sur les appareils
d’entrée et de milieu de gamme).
A mes yeux c’est une erreur d’un point de vue photographique… coté marketing,
c’est une autre histoire ! Certains appareils disposent d’un réglage de la zone d’autofocus.
« moyenne » ou « multi-zone » signifie que la mise au point sera faite sur une moyenne
des éléments qui composent la prise de vue. « Spot » signifie que la mise au point sera
faite sur le point central du viseur
Pag.: 150
e) Le flash
Le rôle du flash est d’apporter un supplément de lumière s’il n’y en a pas assez
pour la prise de vue.
Pour bien faire, il y a (au moins) 2 choses à prendre en compte : L’intensité de
l’éclair (puissance et durée) et la dispersion des faisceaux lumineux (s’ils partent « tout
droit » vers le sujet, il reviennent « tout droit » sur le capteur : brillance sur la peau, yeux
rouges, reflets, etc.)
Le flash, c’est clairement le point faible de 90% des apn, pour plusieurs raisons :
· Un bon flash coûte plus cher que l’appareil. Quand on tire les prix, c’est l’élément où on
fait le plus d’économies !
· Manque de puissance (au delà de 3-4 mètres, c’est fini)
· Comme il est intégré au boîtier, il n’est pas orientable (lumière directe, reflets)
· Dans 90% des cas il n’est pas doté d’une sonde infrarouge lui permettant d’adapter la
puissance de l’éclair (c’est cher) et donc il « crame » les avants plans et « oublie » les
arrières plans
Et en aquarium, c’est encore pire ! Car les poissons ne sont pas homogènes dans
leur capacité à renvoyer la lumière. Exemple : les vermicules bleues des discus sont très
souvent fluorescents et ressortent en blanc (surexposées), voir même avec un halo
lumineux (comme une comète). De plus, le flash éclaire le poisson et met tout ce qui est
en arrière plan « dans le noir », donc aucune profondeur sur la photo.
En plus, dans un aquarium, il y a des vitres… qui reflètent très bien la lumière du
flash, on ne voit plus que ça sur la photo !
Pag.: 151
Mon avis : Essayez au maximum de vous en passer !
f) Le mode macro
Le principe du mode Macro est de permettre de prendre en très gros plan (de très
près donc) des sujets plus ou moins statiques. C’est avec ce mode de prise de vue qu’on
fait les gros plans de fleurs ou d’insectes qu’on voit dans les magazines. Il permet donc
d’avoir le poisson plus gros sur la photo.
Sur les apn, le mode Macro est un peu aménagé, mais est très bien géré sur les
modèles récents. On arrive maintenant des résultats très convaincants.
Certains appareils ont même 2 modes, macro et super macro. Le premier suffit
pour les plans internes au bac. Le second permet dans certains cas de prendre des sujets
à 1cm. C’est super pour faire une bouche d’ancistrus collé à la vitre ou un super
mélanoïde ! (voir ma galerie)
La difficulté du mode macro, comme on est tout près, c’est d’arriver a prendre le
poisson avant qu’il ne s’en aille du champ de visée, pas toujours simple…
Mon avis : si vous avez un mode macro, faites tous les plans serrés avec !
Pag.: 152
II) Les challenges de la photo d’aquarium.
Maintenant que vous savez à peu près comment ça marche, voyons les principales
spécificités de la photo d’aquarium, pourquoi c’est compliqué… et comment faire.
2.1) Les contraintes
a) Lumière
C’est le plus gros challenge.
Elle n’est pas homogène dans tout le bac. Vous avez des zones très lumineuses
(sous la galerie) et d’autres très sombres (sous des plantes). Donc en plan large, des
zones surexposées (blanches) et des zones sous-exposées (sombres).
Elle est artificielle, non « solaire », donc le spectre n’est pas homogène et surtout,
la source étant électrique, la lumière « bouge ». C’est peu perceptible à l’oeil, mais ca
crée des effets de rémanence qui, dans certains cas, pourront gâcher la photo (couleurs «
délavées », effet « gélatine » dans les zones sombres, etc.)
b) Mouvement et taille de certains poissons
Se serait si simple si les poissons prenaient la pose… mais ils bougent, ces idiots !
Et certains sont tout petits ! Et souvent ce sont les petits qui bougent le plus ! (les nez
rouge par exemple, je n’ai pas encore réussi à prendre une photo nette !)
Pag.: 153
Il y a aussi 2 caractéristiques expliquées au début de l’article qui compliquent
encore la chose : lenteur de la mise au point de l’autofocus, latence dans le
déclenchement de la photo.
c) Couleurs
Elles sont très variées, du vert (plantes) au marron (racines, cailloux) et à « tout le
spectre » avec les poissons !
Elles seront donc difficiles à rendre, en particulier sur les plans larges.
De même, elles sont influencées par des éléments externes, la teinte de l’eau par
exemple.
Pag.: 154
d) La vitre
A moins de plonger l’appareil dans le bac, il faut prendre à travers la vitre. Au flash,
on aura le reflet de la lampe, sans flash, on peu avoir le reflet des éléments externes (une
fenêtre, une télé, voir même le reflet de l’appareil lui-même ou du photographe)
Par ailleurs, il faudra avoir une vitre parfaitement propre, tout ce qui est dessus
apparaît sur la photo (mousse, escargot, traces de doigts)
2.2) Les trucs pour y arriver
Pour terminer, je vais maintenant vous donner les trucs que j’utilise pour y arriver
quand même malgré tout.
Cela n’est pas exhaustif, si certains ont fait des essais concluants en faisant
d’autres choses, qu’ils n’hésitent pas à compléter !
Les réglages que je propose ne sont pas accessibles en mode « automatique », qui
de toute façon est à banir pour les photos de poissons, mais si vous avez essayé, vous le
savez déjà !
Il vous faudra passer en mode « semi-automatique » ou « manuel ». Le cas
échéant, certains modes prédéfinis par le constructeur sont utilisables, mais les résultats
seront moins bons.
Pag.: 155
a) Réglages de l’appareil
Définir la balance des blancs
Comme la lumière est artificielle, il faut sélectionner « incandescente ». C’est ce
mode qui assurera le meilleur rendu. En fait, le « blanc de référence » est un peu jaune et
permet de compenser le fait que le spectre lumineux ne soit pas réellement « lumière du
jour ».
Certains appareils permettent de gérer manuellement la balance des blancs (en
jouant sur l’importance de chaque couleur primaire). Je n’ai pas investigué à ce point…
mais si vous savez du temps et que votre appareil le permet, allez-y !
Sélectionner la définition (nombre de pixels) :
Il faut toujours utiliser le capteur dans sa définition nominale. A 2 millions de pixels
pour un 2 millions et à 5 pour un 5. La raison est simple : pas de conversion de
photocites. Chaque photocite du capteur est reporté sur un pixel sur la photo. Moins de
retraitement, moins de perte de qualité.
Evitez aussi l’interpolation, pour la même raison (interpoler, c’est dupliquer les
photocites pour faire une photo plus grande, elle n’est pas meilleure pour autant !)
Sélectionner le mode macro Pour tous les plans sérrés (entre 5 et 40cm) utilisez au
maximum le mode macro.
Non seulement vous aurez un poisson plus gros sur la photo, mais aussi, comme la
plage de distance est plus courte, la mise au point de l’autofocus est plus rapide (en tout
cas sur mon appareil).
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b) Augmenter la vitesse de prise de vue
C’est LE point clé. Pour y arriver, il faut jouer sur 3 éléments : la vitesse de prise de
vue (ouverture de focale), la vitesse de mise au point (autofocus) et la vitesse de
déclanchement (dépendant essentiellement du calcul de balance des blancs).
C’est particulièrement vrai pour les plans sérés, mais aussi pour les plans larges
(pour éviter d’avoir le bac net et les poissons flous)
Ouverture de focale
Là c’est facile : il s’agit d’ouvrir le diaphragme au maximum, donc de sélectionner le
« f » le plus petit. F3 sur les appareils « pas top », f2.8 sur les « corrects », f2.4 sur les
bons, moins sur les supers (mais ceux qui investissent dans ce type de matériel
n’apprendront rien dans cet article…)
Certains appareils sont dotés de la fonction « AE-L ». Le principe est de forcer
l’ouverture du diaphragme manuellement. C’est utile pour les plans larges où on va avoir
plusieurs zones de lumières, dont certaines trop fortes (surexposées). La touche AE-L
permet de refermer manuellement le diaphragme d’1, 2 ou 3 crans (en général 2 c’est
bien) et donc de forcer une légère sous-exposition.
Voir la doc de votre appareil pour utiliser cette fonction, mais pour les plans
généraux de tout le bac, ça donne de bons résultats.
Vitesse de déclanchement
Le temps de latence au déclanchement est fortement impacté par le calcul de la
balance des blancs.
Pag.: 157
Certains appareils disposent d’une fonction « photométrie ». Il s’agit de la zone
del’objectif qui est utilisée pour faire la balance des blancs.
Pour ceux qui ont cette option, sélectionner « centrale » (ou spot) quand vous faites
des gros plans, outre un meilleur rendu des couleurs du sujet principal, cela permet de
limiter le temps de calcul et donc de déclancher plus vite.
Contrôle de l’autofocus
Là aussi, le temps de mise au point est lent, car l’appareil doit calculer la distance
puis faire la mise au point.
Certains appareils disposent du réglage de la zone d’autofocus. Pour ceux qui en
sont dotés, sélectionnez « Central » (ou spot). Il sera plus rapide (moins de paramètres à
calculer) et la mise au point se fera sur ce que vous visez (bien viser, donc…).
Ce réglage suffit pour les gros poissons calmes (discus par exemple), mais c’est
encore insuffisant pour les petits poissons remuants.
Dans ce cas, une solution consiste en une « pré-mise au point ».
Il s’agit de viser un point fixe dans le bac, d’appuyer juste un peu sur le bouton pour
que la mise au point se fasse sans déclancher, ne plus bouger… attendre que le poisson
passe à hauteur du point visé et déclencher !
Le déclanchement sera immédiat, mais on y passe malgré tout pas mal de temps
(vous allez voir comment ils se font un malin plaisir de ne pas passer là où vous les
attendez!) Pour cette technique, il faut poser l’appareil sur un support fixe (table,
escabeau, pied, etc.)
Enfin, pour ceux qui en ont la possibilité, il est aussi possible de désactiver
l’autofocus et de passer en mise au point manuelle. L’inconvénient sur les apn, c’est que
comme ils ne sont pas conçus pour fonctionner comme ça, la mise au point n’est pas très
précise. Mais pour ceux qui ont un autofocus vraiment lent, c’est une piste à creuser.
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c) Divers
Flash
Je déconseille de l’utiliser (reflets, couleurs, arrières plans), mais parfois on n’a pas
le choix, notamment quand l’appareil n’est pas assez lumineux.
Si vous ne pouvez pas mettre un flash externe, essayez « d’éclater » le spectre
lumineux du vôtre. 2 moyens :
· Prendre la photo de travers par rapport au bac (ça limitera le reflet dans la vitre)
· Mettre un papier claque devant la lampe du flash, ça dispersera les faisceaux
Ca ne règlera pas (ou très partiellement) le problème de rendu des couleurs et de
profondeur de photo (arrière plan non éclairé), mais c’est mieux que rien.
Pied
Comme on manque souvent de vitesse, le pied est un bon moyen d’éviter les «
bougés ». Ca n’est pas adapté pour les gros plans (le temps d’installer l’appareil le
poisson est parti voir ailleurs si on y est), mais c’est super pour les plans larges.
Reflets
Pour éviter les reflets de la pièce sur les vitres de l’aquarium, il faut augmenter au
maximum les contrastes entre l’aquarium et la pièce.
Donc pièce dans le noir (tout éteindre). Pour biaiser (et en mode macro) vous
pouvez aussi coller l’objectif sur la vitre. Dans ce cas aussi, plus de reflet.
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Conclusion
Voilà ce que je pouvais partager avec vous pour vous aider à améliorer la qualité
de vos photos d’aquarium et de poissons.
Maintenant, pour être clair, un mauvais appareil ne fera que de très rares belles
photos, voir jamais tant les conditions sont difficiles pour la photo de poisson et
d’aquarium.
Mais il faut tenir compte d’une différence fondamentale entre la photo argentique et
numérique : en argentique, la photo loupée coûte le même prix qu’une photo réussie (il
faut la développer pour savoir qu’elle est loupée), en numérique, elle est gratuite ! Et
en plus, on le sait tout de suite !
Autrement dit, prenez-en des centaines et jetez les loupées. J’ai un appareil correct
mais pas top, j’en jette certainement entre 10 et 20 (voir plus !) pour une que je garde,
mais celle que je garde, elle est pas mal !
Bon shoot !
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Les Plantes
Anubias barteri var. Nana
Nom scientifique : Anubias barteri var. nana
Famille : Aracée
Origine : Cameroun
Taille : 8 à 15 cm ; les feuilles ont 6 cm de long pour 3 cm de large
Eau : préférence pour une eau avec un Ph légèrement acide et une dureté faible. La
température devras se situer entre 25 et 30°C.
Eclairage : Moyen avec 1 watt pour 3 litres d'eau.
Petite plante palustre de couleur vert foncé aux feuilles ovales allongées et
coriaces. Pour une bonne maintenance, ne jamais enterrer le rhizome. Préférez l'attacher
à une racine
de tourbière ou de Malaisie. Ces larges feuilles sont sujet à se recouvrir d'algue. Pour sa
maintenance, associez-la avec un poisson du genre plecostomus. Les Planorbes font
aussi un très bon travail. cette plante a une croissance très lente, rarement plus de 20
feuilles par an. La reproduction de la plante ce fait par division du rhizome en le
fractionnant avec 3 ou 4 feuilles.
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Aponogeton crispus
Nom scientifique : Aponogeton crispus
Famille : Aponogetonaceae
Origine : le Sud de l’Inde et le Sri Lanka
Taille : la plante peut atteindre une hauteur de 60 cm avec des feuilles de 25 cm de long
pour 5 cm de large.
Eau : PH indifférent, TH entre 11 et 15°f ; Température entre 24 et 28°C
Éclairage : moyen, prévoir un minimum de 1 watt pour 3 litres d’eau.
Aponogeton crispus est une plante à bulbe de 4 à 5 cm. De maintenance facile elle
s’adapte très bien à tous types d’aquariums. Sa croissance est rapide si elle estmaintenue
dans un sol riche avec un apport d’engrais et de CO2 régulier. Dans ces conditions,
pendant la phase de croissance, il pousse une feuille par semaine. L’entretien de cette
plante est plutôt aisé, il n’est pas nécessaire de sortir le bulbe de l’aquarium pendant la
période de repos. Il faut aussi savoir que la plupart des A. crispus trouvées dans le
commence sont généralement un croisement avec A. natans. Cela donne une plus
grande résistance à la plante qui s’adapte mieux aux différentes conditions de
maintenances et surtout ne demande plus de repos végétatif.
La plante possède des feuilles vert claire à vert foncé avec les bords ondulés. Sa
couleur varie selon l’intensité de l’éclairage et peut aussi tendre jusqu’au vert olive.
Multiplication : la plante forme une inflorescence à épis de fleurs blanches à jaunâtres. La
récupération des graines est possible. Très difficile elle demande beaucoup de travail et
de patience. À réserver aux spécialistes.
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Aponogeton rigidifolius
Nom scientifique : Aponogeton rigidifolius
Famille : Aponogetonaceae
Origine : Sud-ouest du Sri Lanka
Taille : Très grande plante de 60 cm voir plus
Eau : PH indifférent, mais préfère tout de même un PH légèrement acide ; TH entre 11 et
15°f ; Température entre 24 et 28°C
Éclairage : moyen avec un minimum de 1 watt pour 3 litres d’eau.
Aponogeton rigidifolius est une plante assez délicate. Elle demande des conditions
particulières de maintenance. Il faut la placer dans un endroit du bac où il y a du courant
comme le rejet du filtre. Elle demande un sol sans engrais comme du gravier pas trop
épais. Il lui faut absolument pour qu’elle pousse dans de bonnes conditions un apport de
CO2 régulier et si possible en engrais liquide. C’est une plante à rhizome qui ne doit
absolument pas être enfuie dans le substrat. Il faudra le placer à l’horizontal si possible
pour son oxygénation. Elle n’est pas trop exigeante en éclairage, mais plus il sera intense
et plus A. rigidifolius s’acclimatera facilement. Lors de l’achat de la plante, vérifier que le
rhizome est une taille supérieure à 10 cm, sa pousse est lente avec une feuille par mois.
Multiplication : elle est possible grâce aux pousses latérales du rhizome.
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Bolbitis heudelotii
Nom scientifique : Bolbitis heudelotii
Famille : Lomariopsidacées
Origine : Afrique tropicale
Taille : la plante peut faire jusque 70 – 80 cm de haut avec des feuilles pouvant atteindre
35 cm de long pour 15 cm de large.
Eau : PH entre 6,0 et 7,0 ; TH entre 6 et 10°f ; Température entre 15 et 30°C.
Éclairage : Intense (1 watt pour 2 litres d’eau).
Bolbitis heudelotii est une fougère à rhizome. Il ne faut donc pas lui fournir de
substrat. Il faudra la fixer sur une roche ou une racine. Éviter de planter les racines, car
elles risquent de pourrir. Cette plante demande un minimum de courant, elle est très
sensible à l’envahissement des algues, il faudra la placer dans un endroit comme le rejet
du filtre. Elle est très exigeante en apport d’engrais. L’ajout d’un engrais liquide
quotidiennement lui est indispensable. Un système de gestion de CO2 sera un plus non
négligeable. Cette plante de grande taille et généralement placée dans de grands
aquariums en solitaire. Elle a une croissance très lente. Il pousse en moyenne 1 feuille
par mois, voir moins.
Multiplication : elle se fait par division du rhizome. Chaque morceau devra compter un
minimum de 4 à 5 feuilles.
Pag.: 164
Cabomba aquatica
Nom scientifique : Cabomba aquatica
Famille : Cabombaceae
Origine : Amérique du Sud
Taille : 80 cm, elle peut atteindre plus d’un mètre de haut
Éclairage : intense avec 1 watt pour 2 litres d’eau minimum.
Cabomba aquatica est une plante à tige très délicate. Elle demande un aquarium
bien spécifique. Il lui faut un bac avec une eau douce, un éclairage intense et un apport
de CO2. C. aquatica doit être plantée bien espacée avec un minimum de 4 à 5 cm entre
chaque tige. Si les tiges sont trop près les unes des autres, elle perdra ces feuilles dans
sa partie inférieure. La couleur de la plante peut changer vers le rouge dans sa partie
supérieure si l’aquarium possède un éclairage puissant. L’apport d’un engrais ferreux lui
est aussi indispensable. Évitez de maintenir cette plante dans des aquariums où il y a des
poissons fouisseurs comme les corydoras ou herbivores. Son feuillage est tendre et elle
ne résistera pas à l’assaut des poissons.
Multiplication : elle se fait par bouturage des rejets latéraux qui poussent sur la tige mère.
Il faut aussi étêter les tiges qui deviennent trop grandes. Les boutures devront faire un
minimum de 20 cm.
Pag.: 165
Cabomba piauhyensis
Nom scientifique : Cabomba piauhyensis
Famille : Cabombaceae
Origine : Amérique du Sud, Caraïbes
Taille : 80 cm, elle peut atteindre plus d’un mètre de haut
Éclairage : intense avec 1 watt pour 2 litres d’eau minimum.
Cabomba piauhyensis se rencontre aussi très souvent sous le nom de C. furcata.
Comme les autres Cabomba, elle est difficile à maintenir. Il lui faut un sol riche, un apport
d’engrais ferreux et la diffusion de CO2 dans l’aquarium. La température idéale est de
26°C, l’éclairage joue ici un rôle très important sur sa maintenance et doit être très
intense. Un minimum de 1 watt par litre est conseillé, mais elle montrera ses plus belles
couleurs avec un éclairage plus puissant. Dans ces conditions, elle ornera une robe de
couleur rouge. Sa pousse est assez lente avec une dizaine de centimètres par mois. Sa
culture et sa maintenance sont identiques à C. aquatica.
Pag.: 166
Ceratophyllum demersum
Nom scientifique : Ceratophyllum demersum
Famille : Ceratophyllaceae
Origine : Plante cosmopolite, elle colonise toutes les régions tropicales et tempérées.
Taille : elle peut dépasser les 80 cm de hauteur.
Eau : Le Ph devra être situé entre 6,5 et 7,5 ; la température entre 10 et 30°C pour les
espèces tropicales.
Eclairage : intense, prévoir 1 watt par litre d’eau.
Ceratophyllum demersum est une plante strictement aquatique. Elle ne possède
pas de racine et il est courant de la voir flotter dans l’aquarium. Sa couleur verte varie en
fonction de l’intensité lumineuse et de la température de l’eau. Pour les plantes qui
viennent des eaux tropicales, sa couleur peut devenir rosée si l’eau est montée à 2728°C. Elle possède des feuilles filiformes de 1 à 4 cm de long.
Cette plante est très efficace contre la lutte au développement des algues car elle
se nourrit des mêmes substances nutritives et produit des substances nocives freinant
leurs développements.
En aquarium, la placer à l’arrière car elle pousse très vite et devient envahissante. Il
faudra la bouturer souvent pour éviter qu’elle ne fasse de l’ombre aux autres plantes.
Grâce à son aspect touffu, elle est idéale comme cachette aux alevins et aux aquariums
de reproduction car elle ne nécessite pas de substrat. Très utilisée aussi comme
nourriture pour les poissons herbivores.
Multiplication : par bouturage. Couper les rejets latéraux qui atteignent une vingtaine de
centimètres. Les tiges trop grandes devront être étêtées. A faire régulièrement pour
laisser de la lumière aux autres plantes.
Pag.: 167
Ceratopteris cornuta
Nom scientifique : Ceratopteris cornuta
Famille : Pteridaceae
Origine : cosmopolite
Taille : 60 cm
Eau : PH entre 6,0 et 7,5 ; TH entre 11 et 15°f ; Température entre 24 et 28°C
Éclairage : moyen avec 1 watt pour 2 à 3 litres d’eau
Ceratopteris cornuta est une plante flottante qui accepte cependant d’être cultivée
enracinée. Sa maintenance est très aisée. Elle devient vite envahissante. Lorsqu’elle est
maintenue plantée, les racines ne doivent pas être trop enterrées et une partie doit
toujours être visible. Sa croissance est généralement de 2 à 3 feuilles par mois. Elle n’a
pas de besoin particulier et s’adapte à tous types d’aquariums.
Multiplication : de jeunes pousses se forment sur les feuilles. Généralement il se détache
tout seul.
Pag.: 168
Ceratopteris thalictroides
Nom scientifique : Ceratopteris thalictroides
Famille : Pteridaceae
Origine : cosmopolite
Taille : 60 cm
Éclairage : moyen avec 1 watt pour 2 à 3 litres d’eau
Ceratopteris thalictroides est généralement confondue à C. cornuta. Elle se
différencie par des feuilles plus découpées et fines. Comme sa congénère, elle se cultive
soit en plante flottante ou enracinée dans le sol. Elle s’adapte plus aisément. Elle est très
utile contre la lutte des algues, car elle se nourrit des mêmes substances nutritives. Sa
maintenance et sa multiplication sont identiques à C. cornuta.
Pag.: 169
Crinum calamistratum
Nom scientifique : Crinum calamistratum
Famille : Amaryllidaceae
Origine : Ouest de Cameroun
Taille : Elle peut atteindre 1 m de hauteur. Elle possède des feuilles de 02, à 0,7 cm de
large.
Eau : Ph entre 6,0 et 7,0 préférer un Ph neutre ; TH entre 4 et 10 °F ; Température
entre 24 et 28 °C.
Eclairage : moyen à intense, prévoir 1 watt pour 2 à 3 litres d’eau.
Crinum calamistratum est une plante à bulbe avec de longues feuilles linéaires et
sessiles de couleur vert foncé. Elles sont étroites avec ses bords très fortement frisés.
Son bulbe mesure entre 1 et 3 cm de large. Sa maintenance doit être dans un aquarium
assez haut. La placer de préférence à un endroit où il y a du courant. De croissance lente,
elle demande un sol riche et épais. Un minimum de 8 cm est à prévoir, mais son réseau
racinaire demande une épaisseur bien supérieure, 10 à 12 cm. Il ne faut pas planter cette
plante avec le bulbe enfui dans le sable. Celui-ci va pourrir et la plante mourra. En
vieillissant, les feuilles deviendront jaunâtres et commenceront à s’abîmer. Couper les
feuilles atteintes à la base du bulbe.
Pag.: 170
Comme toute plante à bulbe, elle demande une période de repos pendant la saison
hivernale. Si l’on ne respecte pas cette période, au bout de 2 à 3 ans de vie, la plante ne
pourra plus fournir de belles feuilles et aura un aspect rachitique. Retirer la plante de
l’aquarium, lui couper les feuilles à la base du bulbe avec une paire de ciseaux bien
affûtés. Placer le bulbe dans quelques centimètres de gravier légèrement humide et le
mettre dans un endroit frais et à l’abri de la lumière. Après quelques semaines, repiquer le
bulbe dans l’aquarium.
Reproduction : À partir du bulbe mère, se forme un caïeu. Après deux mois, retirer ce
petit bulbe et le repiquer quelques centimètres plus loin.
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Crinum thaianum
Nom scientifique : Crinum thaianum
Famille : Amaryllidaceae
Origine : Sud de la Thaïlande
Taille : en aquarium elle dépasse rarement les 100 cm de long, mais il n’est pas rare de
rencontrer en milieu naturel des spécimens atteignant trois mètres de longueur.
Eau : Elle demande un Ph entre 6,0 et 7,0 ; Le Th entre 4 et 10°F ; La température entre
22 et 26°C avec un maximum de 28°C.
Eclairage : moyen à intense, prévoir 1watt pour 2 à 3 litres d’eau.
Crinum thaianum est une très grande plante qui possède un bulbe. Ses feuilles
mesurent 2 à 3 cm de large et sont légèrement ondulées. De croissance lente, elle
fournira une feuille par mois. Réserver cette plante aux aquariums très grands qui ont 50
cm de hauteur minimum. Elle devient vite envahissante.
Son bulbe qui mesure 7 cm de diamètre développe des racines puissantes. Il lui
faut pour cela un sol épais et très nutritif. Un minimum de 8 cm de hauteur est à prévoir. Il
ne faut pas enterrer le bulbe entièrement dans le substrat, laisser la partie supérieure
visible. Trop enterré, le bulbe pourrira de l’intérieur et la plante sera alors condamnée.
Multiplication : maintenue dans de bonnes conditions et après un certain âge, la plante
fournit un caïeu. Ce petit bulbe, collé au bulbe principal donnera naissance à une
nouvelle plante. Attendre qu’il soit bien développé avant de les séparer.
Pag.: 172
Cryptocoryne crispatula var. balansae
Nom scientifique : Cryptocoryne crispatula var balansae
Famille : Araceae
Origine : Sud de la Chine, Laos, Nord Viêt Nam, Cambodge, Thaïlande, Birmanie
Taille : La plante mesure entre 40 et 70 cm avec des feuilles de 1 à 4 cm de large.
Eau : Le PH devra se situer entre 6,5 et 7,5 ; Le TH entre 5 et 20°F ; La température entre
20°C et 28°C.
Eclairage : faible à moyen avec 1 watt pour 3 litres d’eau.
Cryptocoryne crispatula est une plante de grande taille qui demande un aquarium
assez haut. Il faudra la placer en arrière plan et lui offrir un sol riche composé de sable à
teneur calcaire. Ses longues feuilles vert foncé sont légèrement gaufrées.
Multiplication : de maintenance facile, sa multiplication se fait par ramification des racines.
Il se forme des stolons où viennent pousser les nouvelles pousses. Lorsque l’on veut
déplacer les jeunes plantes, il faut attendre que les pousses aient atteint une taille
importante. Dès que les jeunes mesurent la moitié de la taille du pied mère, couper le
stolon et repiquer le à l’endroit voulu. Réduire les racines pour une reprise plus rapide.
Pag.: 173
Cryptocoryne parva
Nom scientifique : Cryptocoryne parva
Famille : Araceae
Origine : Sri Lanka
Taille : La plante mesure 10 cm de hauteur avec des feuilles qui peuvent atteindre 2 cm
de long pour 0,3 cm de large.
Eau : Le PH devra se situer entre 6 et 7 ; la température entre 23 et 28°C
Eclairage : moyen, prévoir 1 watt pour 3 litres d’eau.
Cryptocoryne parva est une petite plante qui trouvera sa place à l’avant plan des
aquariums. Elle ne nécessite pas un éclairage intense mais il faut éviter de la placer à
l’ombre des grandes plantes. De croissance très lente, elle ne doit absolument plus être
déplacée lorsqu’elle a pris place dans l’aquarium. Elle fournira alors une dizaine de
feuilles par an.
Multiplication : lors de l’introduction de la plante dans son aquarium, il faudra s’assurer de
planter les pousses écartées les unes des autres de quelques centimètres, 2 à 3 cm
semble idéal. Une fois mis dans de bonnes conditions, la plante formera des stolons où
viendront apparaître de nouvelles pousses. En quelque mois, se formera un tapis de
verdure bien dense. Il sera alors nécessaire de retirer des jeunes pousses pour éviter
l’étouffement des plantes et laisser la lumière pénétrer jusqu’aux racines.
Pag.: 174
Cryptocoryne wendtii
Nom scientifique : Cryptocoryne wendtii
Famille : Araceae
Origine : Sri Lanka
Taille : elle peut atteindre jusqu’à 30 cm de hauteur selon l’espèce et ses conditions de
maintenances. Reste généralement plus petite. Ses feuilles mesurent de 5 à 15 cm
de long pour 1 à 4 cm de large.
Eau : PH entre 6,5 et 7,5 ; TH entre 7 et 25°F ; Température entre 20 et 28°C.
Eclairage : moyen à intense, ne pas descendre en dessous de 1 watt pour 3 litres d’eau.
Cryptocoryne wendtii est une plante qui demande beaucoup d’attentions lors de la
plantation. Il est nécessaire de lui couper les vieilles feuilles pour ne garder que les jeunes
feuilles bien robustes. Pour les racines, il faut couper la pointe. Cela permet une reprise
plus rapide de la plante. Elle ne gaspille pas son énergie à maintenir les vieilles feuilles
qui sont de toute façon condamnées. C’est une plante qui a une pousse lente, il faut 3
mois pour que son acclimatation soit effective et qu’elle commence à s’étendre et se
développer. Elle accepte tous types de substrats mais il faut qu’ils soient riches. Un apport
d’engrais et de CO² lui et très bénéfique surtout dans ses premiers mois d’adaptation.
Multiplication : par stolon qui donne naissance à de jeunes plantes.
Pag.: 175
Echinodorus grisebachii
Nom scientifique : Echinodorus grisebachii
Famille : Alismataceae
Origine : Amérique du sud, Amérique centrale
Taille : plante qui peut atteindre 60 cm de haut avec des feuilles de 45 cm de long pour 4
cm de large.
Éclairage : intense, avec un minimum de 1 watt pour 2 litres d’eau.
C’est une plante qui possède un rhizome qui ne doit pas être enterré. Maintenu
dans des bonnes conditions cette plante peut fournir une cinquantaine de feuilles et à
donc besoin d’un espace dans l’aquarium. Plante qui a besoin d’un minimum d’exigence.
Il lui faut un sol meuble et nutritif, un éclairage adapté, et un apport régulier de CO2 et de
Fer. Si elle développe de petites feuilles transparentes jaunâtres, c’est qu’il lui manque
une de ses conditions. Le plus souvent c’est un apport de fer. Sa croissance est assez
rapide.
Multiplication : formation de plantules adventives sur la hampe florale.
Pag.: 176
Echinodorus schlueteri
Nom scientifique : Echinodorus schlueteri
Origine : Amérique du Sud
Taille : selon les variétés la plante varie entre 15 et 30 cm.
Eau : PH entre 6,0 et 8,0 ; TH indifférent ; Température entre 20 et 28°C.
Éclairage : intense avec un minimum de 1 watt pour 2 litres d’eau.
Echinodorus schlueteri est une plante qui possède des feuilles vertes de formes
ovales. Il existe une variété, Ech. schlueteri « léopard » qui rouges qui s’intensifient en
fonction de la puissance de l’éclairage. C’est une plante qui ne demande aucune exigence
particulière. Si les feuilles deviennent jaunâtres et transparentes, lui fournir un apport en
engrais ferreux et en CO2, il faudra aussi revoir l’intensité lumineuse. Elle trouvera sa
place au second plan des aquariums. Sa croissance est de deux feuilles en moyenne par
mois.
Multiplication : de jeunes plantules viennent pousser sur la hampe florale.
Pag.: 177
Echinodorus tenellus
Nom scientifique : Echinodorus tenellus
Origine : Amérique tropicale
Taille : 10 cm
Éclairage : intense avec un minimum de 1 watt pour 2 litres d’eau.
Echinodorus est une plante d’avant-plan qui forme un gazon d’un vert tendre. C' est
une plante qui a besoin de lumière, il ne faut absolument pas la placer à l’ombre d’une
grande plante. Ses exigences vont dans un substrat riche, un éclairage puissant et un
apport d'engrais et de CO2 régulier. Elle pousse assez vite dans ses conditions. Il faudra
jardiner régulièrement pour espacer les nouvelles pousses afin d’éviter qu’elle ne
s’étouffe.
Multiplication : elle produit des stolons.
Pag.: 178
Elodea naias
Nom scientifique : Elodea naias
Famille : Hydrocharitaceae
Origine : Brésil, Paraguay, Uruguay
Taille : atteint plus de 50 cm de hauteur
Eau : température de 20 à 28°C ; PH de 6,5 à 7,5 ; TH de 10 à 25°f
Éclairage : intense, prévoir un minimum de 1 watt pour 2 litres d’eau.
Elodea naias ressemble très fortement à Elodea densa. Elle se différencie par des
feuilles plus étroites et un aspect plus frisée. La maintenance d’E. naias est quasiment
identique à E. densa. Il faudra prévoir un apport nutritif plus important et plus régulier pour
une pousse optimale. Elle est plus adaptée à l’aquarium tempéré, néanmoins éviter de la
maintenir dans des conditions extrêmes et préférer une température proche des 22 –
24°C.
Sa multiplication est identique à Elodea densa. Elle pousse très vite pour une croissance
de 5 cm par semaine.
Pag.: 179
Heteranthera zosterifolia
Nom scientifique : Heteranthera zosterifolia
Famille : Pontederiaceae
Origine : Brésil, Bolivie
Taille : 50 cm en aquarium peut aussi atteindre presque 1 m de haut. Ses feuilles
mesurent 5 cm de long pour 7 mm de large.
Heteranthera zosterifolia est une plante de maintenance facile. Il lui faut un substrat
meuble et nutritif. C’est une plante qui a une croissance très rapide. Elle grandit de 5 cm
par semaine. Elle demande beaucoup d’entretien. Lorsque la plante atteint la surface, il
faut faire des boutures en gardant la partie supérieure de la tige et éliminer sa partie
inférieure. Dans le cas contraire, la tige deviendra noire ainsi que ses feuilles.
Multiplication : par bouturage de 10 cm minimum.
Pag.: 180
Hygrophila difformis
Nom scientifique : Hygrophila difformis
Famille : Acanthaceae
Origine : Inde
Taille : 80 cm
Éclairage : intense avec 1 watt pour 2 litres d’eau
Hygrophila difformis est une plante qui demande un aquarium avec un sol riche.
L’ajout d’engrais et la diffusion de CO2 lui sont bénéfiques. Cette plante a un besoin
important en lumière. Si elle lui fait défaut, la plante aura des feuilles moins dentelées
dans un premier temps puis elle risque de les perdre. Phénomène souvent rencontré dans
sa partie inférieure lorsque les tiges sont trop près les une des autres. Pour éviter cela, à
la plantation, s’assurer de laisser un minimum d’espace entre chaque pousse. Un espace
de 5 cm est idéal. Sa croissance est assez rapide avec 10 cm par semaine.
Multiplication : par bouturage des rejets latéraux.
Pag.: 181
Hygrophila corymbosa
Nom scientifique : Hygrophila corymbosa
Famille : Acanthaceae
Origine : Asie du Sud-est
Taille : 60cm avec des feuilles de 10 cm de long pour 5 cm de large.
Eau : PH entre 7,0 et 7,5 ; TH jusque 25°f ; Température entre 22 et 28°C.
Éclairage : moyen avec un minimum de 1 watt pour 3 litres d’eau.
Hygrophila corymbosa est une plante à tige de couleur brunâtre avec des feuilles
vertes, même rougeâtres pour certaines variétés. Celle-ci demande un éclairage plus
intense. Sa culture doit se faire dans un aquarium où il y a un apport régulier de fer. Le sol
devra être riche. Sa croissance est rapide, de 5 à 10 centimètres par semaine. Cette
plante s’adapte mieux dans une eau qui n’est pas acide. Un PH neutre est idéal.
Multiplication : par bouturage de 15 à 20 centimètres minimum. Il faut aussi étêter les
tiges plus grandes en ne gardant que la partie supérieure.
Pag.: 182
Hygrophila polysperma
Nom scientifique : Hygrophila polysperma
Famille : Acanthacées
Origine : Inde
Taille : Elle peut atteindre 50 cm de haut, avec des feuilles de 7 cm de longueur et 1,5 cm
de large.
Eau : Elle s’adapte à toutes sortes de qualités d’eau. Rester dans la fourchette pour un
PH de 6,5 à 8 ; un TH de 15 à 35°F et une température de 22 à 28 °C.
Éclairage : Elle demande un éclairage intense pour un développement optimal.
Prévoir 1 watt pour 2 litres d’eau.
Hygrophila polysperma est une plante palustre à tige qui possède des feuilles
vertes. La couleur des feuilles peut toutefois varier selon l’intensité de l’éclairage. Il existe
diverses variétés qui nous montrent des feuilles plus ou moins petites. Selon l’espèce, la
couleur varie du vert au brun. Très facile d’adaptation elle est recommandée aux
débutants. Elle se plaît dans un sol riche. De grande taille il faut la planter sur les côtés ou
à l’arrière de l’aquarium. De croissance rapide, il faudra l’étêter souvent pour éviter qu’elle
ne se courbe en surface. Chaque tige devra être écartée de 3 à 4 cm pour que la lumière
arrive jusqu’au sol et évite ainsi de voir les tiges démunies dans sa partie inférieure.
Multiplication : par bouturage. Il faut étêter les tiges trop grandes et couper les rejets qui
poussent sur la tige mère. Les jeunes tiges devront faire un minimum de 15 cm pour une
reprise rapide.
Pag.: 183
Limnophila heterophylla
Nom scientifique : Limnophila heterophylla
Famille : Scrophulariaceae
Origine : Asie
Taille : 60 cm
Éclairage : intense avec 1 watt par litre d’eau
Limnophila heterophyla est une plante à pousse rapide, 5 cm par semaine. Elle
n’est pas très exigeante pour sa maintenance. Seule condition, l’éclairage doit être
puissant. Eviter de la placer dans un aquarium où il y a des problèmes d’algues. Elle sera
vite envahie et dépérira. Elle demande à être placée dans un aquarium de 40 cm
minimum de hauteur, avec un substrat sablonneux. L’ajout de CO2 est très apprécié.
Multiplication : par bouturage des plantules qui poussent sur les tiges. Il faut aussi étêter
les tiges trop grandes. Les boutures devront faire 10 à 15 cm minimum.
Pag.: 184
Ludwigia repens
Nom scientifique : Ludwigia repens
Famille : Onagraceae
Origine : Amérique centrale, Antilles
Taille : 30 à 50 cm de haut, avec des feuilles de 3 à 4 cm de long pour 3 cm de large
Eau : PH entre 6,5 et 7,5 ; TH entre 5 et 20°f ; température entre 20 et 28°C
Éclairage : intense (1 watt pour 2 litres d’eau)
Ludwigia repens est une plante à tige. Elle possède des feuilles de couleur verte
sur le dessus et rougeâtre en dessous. La couleur des feuilles varie en fonction de
l’intensité de l’éclairage. De maintenance très facile, elle demande tout de même d’être
maintenue dans de bonnes conditions pour ne pas dépérir. Un sol riche, une température
pas trop élevée et bien sur un éclairage puissant. Chaque tige de la plante devra être
séparée d’un minimum de 3 à 4 cm pour que la lumière arrive jusqu’au sol. Si elle est trop
serrée, les tiges perdent leurs feuilles dans la partie inférieure.
Multiplication : L. repens est une plante qui pousse très vite. Il faut prévoir 5 cm par
semaine. La multiplication se fait par bouturage de 10 à 15 cm minimum.
Pag.: 185
Microsorum pteropus
Nom scientifique : Microsorum pteropus
Famille : Polypodiaceae
Origine : Sud-est asiatique, Chine
Taille : 35 cm. Les feuilles mesurent de 10 à 30 cm de long pour 3 à 6 cm de large.
Eau : PH entre 5,5 et 7 ; TH entre 6 et 10 °f ; température entre 20 et 28°C.
Éclairage : moyen, prévoir un minimum de 1 watt pour 3 litres d’eau.
Microsorum pteropus est une plante qui s’apparente à une fougère. Elle possède
un rhizome qui ne doit absolument pas être planté. La particularité de cette plante et
qu’elle n’a besoin d’aucun substrat pour survivre. Il faut la fixer sur une pierre ou une
souche à l’aide d’un fil de nylon. Les racines vont s’accrocher rapidement au support. Elle
est de croissance très lente, une à deux feuilles par mois.
Multiplication : la reproduction de cette plante se fait par division du rhizome. De jeunes
plantes viennent se former sur les feuilles et sur les racines. Attendre que ses jeunes
poussent ont une bonne taille avant de les séparer.
Pag.: 186
Myriophyllum tuberculatum
Nom scientifique : Myriophyllum tuberculatum
Famille : Haloragaceae
Origine : Inde, Pakistan, Indonésie
Taille : 60 cm
Éclairage : très intense avec 1 watt pour 1 à 2 litres d’eau.
C’est une plante assez délicate qui a un besoin important de lumière. Lors de la
plantation s’assurer de ne pas trop serrer les tiges pour laisser passer un maximum de
lumière, ou la tige perdra ses feuilles dans sa partie inférieure. L’apport de CO2 lui est
indispensable ainsi qu’un sol très riche. La distribution d’engrais ferreux lui est aussi
nécessaire. Dans de bonnes conditions, la plante poussera de 5 à 10 cm par semaine.
À réserver aux aquariophiles déjà expérimentés.
Multiplication : bouture d’au moins 20 cm des rejets latéraux et en étêtant les tiges qui
atteignent la surface.
Pag.: 187
Nymphaea lotus
Nom scientifique : Nymphaea lotus
Famille : Nymphéacées
Origine : Afrique tropicale, Madagascar, Sud-est de l’Asie.
Taille : 35 cm
Eau : PH entre 6,5 et 7,5 : TH entre 6 et 20°f ; Température entre 22et 28°C
Éclairage : intense, 1 watt pour 2 litres d’eau
Nymphéa lotus est une plante qui possède de grandes feuilles de 10 cm de
diamètre. Elle trouvera sa place au centre de l’aquarium pour être mise en valeur. Si l’on
souhaite garder de jolies feuilles immergées, il faudra couper toutes les feuilles qui
atteignent la surface. Pour que la plante fleurisse, il faudra par contre laisser 4 à 5 feuilles
en surface.
À réserver aux grands aquariums ouverts. C’est une plante qui demande un
substrat riche. Un apport d’engrais est nécessaire et si possible un ajout de CO2. Dans de
bonnes conditions, il poussera une feuille par semaine.
Pag.: 188
Riccia fluitans
Nom scientifique : Riccia fluitans
Famille : Ricciaceae
Origine : Cosmopolite
Taille : 1 à 4 cm
Eau : PH entre 6,8 et 7,0 ; TH indifférent ; Température entre 10 et 32°C
Riccia fluitans est une plante flottante. Elle est maintenue depuis quelques années
comme tapis verdoyant dans les aquariums très plantés. Pour ce faire, il faut fixer la
plante avec un filet de nylon sur une roche ou tout autre support. Cette plante demande
un éclairage intense, surtout si elle est maintenue au fond de l’aquarium. Sa croissance
est plutôt rapide. Elle a besoin d’un ajout de CO2 et de substances nutritives.
Multiplication : division du thalle.
Pag.: 189
Sagittaria subulata
Nom scientifique : Sagittaria subulata
Origine : Amérique centrale
Taille : 40 cm
Eau : PH entre 6,5 et 8,0 ; TH indifférent ; Température entre 18 et 28°C.
Sagittaria subulata est une plante qui ne nécessite pas de particularité pour sa
maintenance. Si vous voulez la voir se développer rapidement en formant un beau tapis
de verdure, il faudra être attentif à l’éclairage. Lorsque les feuilles deviennent jaunâtres,
c’est souvent dû à une carence en fer. Un apport régulier d’engrais lui permet de
développer de belles feuilles vertes. La plante peut aussi être maintenue dans une eau
légèrement saumâtre. Elle convient aux débutants.
Multiplication : elle produit des stolons qui donnent naissance à de jeunes plantules pour
former un tapis de verdure. Lorsque la plante est trop serrée, ses feuilles ont tendance à
grimper. Si vous voulez garder des plantes pour l’avant-plan, il faudra aérer en replantant
les jeunes poussent espacées des plantes mère.
Pag.: 190
Vallisneria americana
Nom scientifique : Vallisneria americana var. americana
Origine : Amérique du Nord, Amérique centrale
Taille : jusqu’à 2 m. les feuilles peuvent mesurer 2 m de long pour 1 à 2,5 cm de large.
Eau : PH entre 6,5 et 7,5 ; TH entre 7 et 20 °f ; température entre 22 et 28°C.
Vallisneria americana est aussi très souvent appelée V. gigantea. Elle doit être
réservée aux aquariums de grandes tailles. C’est une plante qui pousse très vite. Une
couche épaisse verte vient vite recouvrir la surface de l’aquarium. Il est nécessaire pour
ne pas nuire aux autres plantes, de couper régulièrement les feuilles envahissantes. Elle
produit deux à trois nouvelles feuilles par mois. Elle n’a pas d’exigence particulière comme
substrat et en engrais. Je conseillerai de lui fournir un minimum vital pour pouvoir avoir
rapidement un beau tapis vert et une multitude de jeunes plantes. Elle trouve
généralement sa place à l’arrière ou sur les côtés des aquariums de 45 à 50 cm de haut.
Elle est idéale pour cacher le matériel comme le filtre.
Multiplication : la plante mère produit un stolon qui s’étend rapidement. Les jeunes plantes
poussent assez vite et il faudra attendre qu’elles aient atteint une quinzaine de
centimètres avant de les séparer du stolon.
Pag.: 191
Vallisneria spiralis
Nom scientifique : Vallisneria spiralis
Origine : cosmopolite des régions tropicales
Taille : jusqu’à 80 cm.
Eau : PH entre 6,5 et 7,0 ; TH entre 7 et 20 °f ; température entre 22 et 28°C.
Vallisneria spiralis est une plante qui ressemble fortement à V. americana. Elle se
différencie par sa taille plus petite avec des feuilles moins larges. Sa couleur verte est
aussi plus claire. Sa culture et sa maintenance sont identiques. Prévoir tout de même un
substrat de sable enrichi. L’apport d’engrais n’est pas nécessaire, mais souhaitable. Elle
pousse très vite et forme un buisson de verdure compacte. La reproduction se fait par
stolon. Avant de séparer les jeunes poussent du stolon, il est nécessaire d’attendre qu’ils
atteignent 20 cm de long avec un minimum de 5 à 6 feuilles.
Pag.: 192
Vesicularia dubyana
Nom scientifique : Vesicularia dubyana
Famille : Hypnaceae
Origine : Indonésie, Philippines
Taille : 15 cm
Éclairage : moyen avec 1 watt pour 3 à 4 litres d’eau.
Vesicularia dubyana est plus connu sous le nom de « mousse de Java ». c’est une
plante qui s’adapte à tous types d’aquariums. Elle n’a pas d’exigence particulière. Elle se
fixe sur une roche ou une racine grâce à un fil de nylon. Après quelques semaines, la
plante est fixée naturellement. Sa croissance est assez lente. Elle a besoin d’une eau
claire sans particule en suspension ou elle deviendra vite une touffe de végétation sale.
Elle est recommandée pour les aquariums de reproduction, car elle ne demande aucun
substrat et aucune condition particulière pour sa maintenance. Les alevins ont ainsi un
abri végétal naturel pour s’y cacher des parents trop gourmands.
Multiplication : il suffit de diviser la touffe de mousse de Java et de l’introduire dans un
autre aquarium fixée sur un support
Pag.: 193
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