Le sequenze in pdf (da scaricare)

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Le sequenze in pdf (da scaricare )
A-B-C-D-D1-E-F-G-H-I-L-M-M1-N-O-O2-P-P2-Q-R S-T
Traduzioni dall'Italiano
Fase 1-Rosso
Fase1-Nero
AO
Inglese
M
Romeno
C
Greco
R
Bulgaro
E
Spagnolo
S
Finlandese
BHIL
P P2
in Francese
Q
in Inglese3
DN
in Polacco
T
In Latino
F G
in Portoghese
Traduzioni In Italiano
Fase3-NeroAG
A -G
Fase3-Rosso
C
da
Greco-Inglese
O
O2
da Inglese
da Inglese
Fase3-NeroHT
H-T
A
da Spagnolo
F
da Russo
B
da Ebraico
G
da Spagnolo
D
da Francese
H-I-L
da Tedesco
Q
da Inglese3
N
da Polacco
T
da Latino
P
da Francese
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Sequenza B – Antonio Marvasi & Eleonora Ingrassia
Le temps libre est celui dédié à la vraie lecture, pas à celle hypothétique.
Ce temps est le seul bien qui nous appartient vraiment) – comme écrit
Sénèque dans les premieres mots, sombres et lourdes, des Lettres à
Lucilius. Temps rongé par des multiples occupations et par ce qu’on
appelle, avec un courageux euphémisme, deuxième travail, alors que c’est
le troisième ou le quatrième.
Temps qui nous est soustrait par les voleurs
de temps, les troubleurs représentés par
Horace dans la IX Satire. Et auxquels Kraus a dédié un aphorisme lapidaire :
“Nombreux désirent me tuer. Nombreux désirent bavarder un peu avec
moi. Des premiers, la loi me protège.” Avoir du temps libre pour le livre,
signifie libérer la lecture des ambitions fallacieuses.
La première est celle de l’identifier avec le possession intellectuelle d’un
texte. Il faudrait s’émanciper du désir de posséder, je veux dire
idéalement, un livre. Lire est un procès infini, qui seulement une faible
imagination peut limiter à la lecture d’une seule œuvre. De même façon, le
langage érotique nous trompe quand il fait suivre au verbe “posséder”, en
tant que complément d’objet, une personne. Rien n’est plus fugace de
cette façon de posséder. Mais le délire paranoïaque d’omnipotence nous
pousse à choisir, parmi les verbes, le moins adéquat. On ferait mieux
d’exposer ce qu’un livre nous donne aux mutations qui transforment luimême et qui nous transforment. De ne pas se faire d’illusions qu’on puisse
cristalliser le pour une courte éternité, comment dans le coffre d’une
banque devenu crypte.
Un’autre héritage pathologique, transmise par l’école, c’est le culte du
total. Impossible idéal, il nous fournit l’alibi le plus rigoureux et au même
temps le plus diffusé pour ne pas lire. Et on ne peut pas non plus oublier le
personnage du cimetière de Lee Masters, qui disait d’avoir imaginé
quelque chose de magnifique lorsqu’il décida, quand il était jeune, de lire
toute l’Encyclopédie britannique.
Les idéaux qui, à notre insu, nous orientent dans les souterrains de l‘esprit
et qui nous privent de notre liberté de mouvement ont une relation arcane
avec des projets similaires. Et pourtant le signifié d’un livre n’est jamais
dans ce qu’il est, mais en ce que nous sommes après l’avoir lu. Le livre vit
parce qu’il nous modifie. On a tendance à l’oublier. Moi, je le fais toujours,
naturellement. Mais il reste son sens essentiel.
La folie – manie en grec – du total poursuit une totalité irréelle pour nous
inhiber le seul espace qui nous est ouvert, celui de la partialité. Je n’ai pas
encore visité certaines parties de la Grèce en attendant de lire des livres
que je ne lirai jamais. Je ne visiterai jamais ces parties de la Grèce. Mais le
souvenir d’une vallée inconnue à Crète, et les corbeaux qui survolent, c’est
pour moi plus émouvant des ruines du palais de Cnossos.
Il y a un brutal impératif que je définirais comme faisant partie d’une
économie de l’indigence, typique des périodes de guerre, qui participe aux
aberrations du total : ne rien laisser dans l’assiette. C’est-à-dire imposer à
un commensal de ne jamais désister, même s’il découvre un erreur dans
son choix. Il semble que l’ingestion totale soit indispensable pour exprimer
un jugement, alors qu’on sait que, par exemple, pour le vin, une gorgée
c’est suffisante. En plus il faut pas lire les livres pour les juger, mais pour en
jouir. Longanesi comparait les critiques littéraires, lorsqu’ils jugeaient un
texte, aux commissaires de police lorsqu’ils interrogent un suspect.
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Sequenza B – Antonio Marvasi & Eleonora Ingrassia
Contigu au culte du total, il y a le culte de l’ « introduction ». Lire un livre
avant d’en lire un autre. L’école nous habitue à remettre la lecture d’un
génie pour une médiocrité qui l’explique. Le résultat est d’arrêter la lecture
du premier et de ne jamais passer au deuxième. L’ennui de la traversée
pousse souvent à un changement de route.
Aimer la voracité, pas la limitation. Sinon on lit – jusqu’à la fin – que peu de
livres par an, et pas toujours les meilleurs. Acheter plusieurs livres à la fois
pour les lire parallèlement. Découvrir la polygamie. Bien sûr la monogamie
nous réserve des joies inénarrables, mais peut-être c’est pour ça que
normalement on ne les raconte pas et on préfère ses infractions.
Et Groucho Marx, qui avait demandé une guide pour s’aventurer dans
l’Ulysses de Joyce, avait après tout refusé l’œuvre de Gilbert, en disant que
le commentaire exigeait plus d’explications du texte. Une autre image
pénitentielle et bureaucratique du livre est celle de l’ « instrument de
travail ».
Parfois un contact fugace c’est plus désirable qu’une vie en commun. Un
livre peut offrir le mieux uniquement dans certaines parties. Tenter de les
retrouver et s’attarder sur celles-ci. Je ne veut pas suggérer la volubilité,
mais la mobilité.
Des façons professionnelles de lire existent.
Tous on les connait, autrement on aurait pas lu tous les livres qu’on n’a pas
lu. Procéder par sondages, par raccourcis, par segments. Par séquences,
par approches et conclusions. Ce n’est pas exclu que aussi le temps libre y
fasse recours. Moi je suis persuadé, sans être affilié à aucune secte
spirituelle, que la simple présence physique des livres, dans une
bibliothèque, puisse agir sur celui qui les possède.
On lit par osmose aussi.
Lire est un art qu’on acquiert, pas moins que
celui d’écrire. J’essaye de l’apprendre, le mot français qui signifie au même
temps « enseigner » et « assimiler ». C’est un art qu’on arrête jamais
d’apprendre.
Retrouver le sens de la lecture comme bonheur, et pas comme
construction : voilà l’enfance qu’il faut retrouver une fois adultes. Chercher
les livres comme des plaisirs, et pas comme des instruments. Plaisirs
gourmands, furtifs, inépuisables.
Temps libre pour le livre signifie une lecture libérée de toute finalité. Il
signifie lire dans le présent. Je parle d’une expérience qui est pour moi
presque toujours interdite. Pour l’approcher il faut oublier la lecture
professionnelle et aussi celle du bibliophile. Je crois que la bibliophilie soit
contenue dans un gène qui transmet la soif de connaitre par l’alphabet.
Entre les cas les plus graves, dans lesquels j’ai peur de rentrer, il y a la
volupté d’engloutir l’univers par les livres.
Mais ici il reste une finalité, même si irresponsable. La fatigue évoquée par
Mallarmé pour avoir lu tous les livres devient pour le bibliophile le
désespoir pour n’avoir pas réussi). D’ici son rêve de se réveiller dans la
matinée décrite par Nietzsche et découvrir le bonheur de marcher en se
laissant les livres derrière soi.
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Sequenza B – Antonio Marvasi & Eleonora Ingrassia
Ne pas lire pour (pour apprendre, pour s’amuser, pour écrire, pour parler,
pour penser, pour s’évader, pour se rappeler). Lire sans pour, même si
l’homme projette continuellement son propre sens.
Lire dans le présent pour lire le présent. Le savoir des traditions d’Orient et
Occident a toujours affirmé la centralité du présent, la porte qui donne
l’accès au temps. Dans la civilisation de la technique –écrivait Heschel – on
consomme le temps pour gagner de l’espace. Mais le temps – il ajoutait –
est le cœur de l’existence Je pense que ceci était le vrai sens de la phrase
adressée par Diogène à Alexandre, qui se trouvait accroupit devant lui:
« Ôte-toi de mon soleil ».
Phrase qui a été interprétée comme volonté de circonscrire la gloire
d’Alexandre. Mais je doute que Diogène ,en le comparant au soleil, voulait
le redimensionner. C’est plutôt le contraire. L’accent va plutôt sur le sens
total et eternel du présent. L’accent va plutôt sur le sens totale et eternel
du présent. Le corps d’Alexandre obscurcit le soleil et ôte à Diogène le bien
de la lumière.
Lire dans le présent, adhérer à ce qu’il arrive. Lire à l’écoute de l’intériorité,
comme dialogue avec l’auteur et avec soi-même. Un grand collectionneur
de tableaux me disait que le plaisir de les posséder c’était surtout le
pouvoir les contempler en silence, longtemps, quand il en avait envie. Il ne
se proposait pas des buts ultérieurs. Comme un moine pourrait prier, non
pas pour obtenir, mais pour remercier de prier.
Lire dans le présent découvrirait le sens le plus important du temps et de la
lecture. J’utilise le conditionnel car c’est un but ardu. Toutefois, j’ai
commencé à le poursuivre. Peut-être, quand j’aurais deux cent quarantedeux ans, j’y arriverais chaque jour. Pour l’instant, je constate que lire dans
le présent voit enfin la convergence entre bonheur et salut.
@Traduzione di Antonio Marvasi & Eleonora Ingrassia – 21.03.2014
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Sequenza D – Polacco – Maria Sobotka
Czasem wolnym jest ten dedykowany prawdziwemu czytaniu,
nie hipotetycznemu. Ten czas jest naszym jednym dobrem, na
wyłączność- jak pisze Seneka w początkowych, głębokich i poważnych
słowach z Listów do Lucilio. Czas który jest niszczony przez wielorakie
zajęcia i przez to, co zuchwale i eufemistycznie nazywamy drugą praca,
podczas gdy jest ona trzecia lub czwarta. Czas który jest nam kradziony
przez przeszkadzających złodziei czasu, naszkicowanych przez Orazio w
IX Satyrze. I właśnie nim Kraus zadedykował posępny aforyzm:
„ Wielu pragnie mnie zabić. Wielu pragnie pogawędzić ze mną przez
godzinę. Od pierwszych chroni mnie prawo.”
Czas wolny dla książki oznacza uwolnić lekturę od mylnych
ambicji.
Pierwszą z nich jest identyfikowanie lektury z „posiadaniem”
intelektualnym tekstu. Trzeba uwolnić się od chęci „posiadania”,
mówiąc idealistycznie, jakiegoś tekstu. Czytanie jest procesem bez
końca, który tylko mała wyobraźnia może ograniczyć do przeczytania
dzieła. W ten sam sposób język erotyki zwodzi nas kiedy do czasownika
posiadać dodaje jako dopełnienie jakąś osobę. Nic bardziej mylnego niż
ten sposób posiadania. Ale szaleńczy zapał wszechmocy nakazuje nam
wybrać spośród czasowników ten najmniej odpowiedni. Lepiej, to co
daje nam książka poddać zmianom, które przekształcają ją i nas. Nie
łudząc się że zatrzymamy ją na krótką nieskończoność, jak w
bankowym sejfie zamienionym w kryptę.
Kolejną chorobliwą spuścizną, odziedziczoną ze szkoły, jest kult
kompetencji. Ten niedościgniony ideał dostarcza nam najbardziej
rygorystyczne a zarazem najpowszechniejsze usprawiedliwienie aby nie
czytać. Nie da się też zapomnieć postaci z cmentarza Lee Masters,
który mówił że wyobraził sobie coś wielkiego, decydując się jako
chłopiec aby przeczytać całą Encyklopedię Brytyjską.
Ideały, które nieświadomie kierują nami w zakamarkach umysłu i
zabierają nam swobodę ruchu, mają niejasny związek z takimi planami.
Jednakże znaczenie książki nigdy nie jest zawarte w tym czym jest, ale
w tym czym my jesteśmy po jej przeczytaniu. Książka żyje ponieważ
zmienia nas. Mamy tendencję aby zapominać o tym , ja oczywiście jako
pierwszy. Ale pozostaje jej najważniejsze znaczenie.
Szał -po grecku mania- kompetencji prześladuje nierealną
całość aby zablokować jedyną dostępna dla nas przestrzeń, którą jest
stronniczość. Nie zwiedziłem jeszcze niektórych części Grecji w
oczekiwaniu na przeczytanie książek, których nie przeczytam nigdy. Nie
odwiedzę nigdy tych części Grecji. Ale wspomnienie nieznanego
wzgórza na Krecie, nad którym latają kruki, jest dla mnie bardziej
emocjonujące niż ruiny pałacu Cnosso.
Z aberracją kompetencji konkuruje brutalny nakaz, który
zdefiniowałbym jako ekonomia biedy, typowa dla okresów wojny: nie
zostawiaj nic na talerzu. To jest jakby nakazać konsumującemu aby
nigdy się nie zawahał, nawet jeśli odkryje jakiś błąd w wyborze. Wydaje
się, że połykanie dopełnia nawet to, co najważniejsze aby wyrazić osąd,
jednakże wiadomym jest że, na przykład, dla wina, wystarczy go tylko
spróbować. Poza tym książki nie mają być czytane aby zostać ocenione,
ale aby się nimi delektować. Longanesi porównywał krytyków
literackich kiedy oceniają jakiś tekst do funkcjonariuszy policji kiedy
przesłuchują podejrzanego.
Tuż obok kultu kompetencji znajduje się kult „Kolejności”.
Przeczytać najpierw jedną, a potem kolejną książkę. Przyzwyczaja nas
do tego szkoła, aby przedłożyć czytanie geniuszu przed przeciętność,
która go tłumaczy. W rezultacie przestajemy czytać ten pierwszy i nigdy
nie przechodzimy do kolejnego. Znudzenie przejściem popycha często
do zmiany kursu.
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Sequenza D – Polacco – Maria Sobotka
Groucho Marx, poproszona o przewodnik do przygotowania się do
Ulyssesa Joyce'a, odrzuciła tom Gilbert'a, mówiąc że jego komentarz
potrzebował więcej wyjaśnień niż sam tekst.
Kolejną pokutującą biurokratyczną wizją książki jest „ narzędzie
pracy”.Istnieją profesjonalne metody czytania. Wszyscy je znamy, w
przeciwnym razie nie przeczytalibyśmy tych wszystkich książek, które
przeczytaliśmy.
Postępować poprzez sondaże, skróty, fragmenty. Poprzez
sekwencje, zaczepienia, konkluzje. Nie wykluczone że także czas wolny
jest pomocny. Jestem przekonany, nie będąc członkiem żadnej
spirytualistycznej sekty, że sama obecność fizyczna książek w
biblioteczce, oddziałuje na tego kto je posiada.
Czyta się również dla osmozy.
Czytanie
jest sztuką której się uczy nie mniej niż pisania. Próbuję uczyć jej, ale w
znaczeniu francuskiego apprendre, które oznacza jednocześnie nauczyć
się jej. To jest sztuka której nauka nigdy nie ma końca.
Odzyskać sens lektury jako szczęścia, nie jako konstrukcji: to
dzieciństwo, które jako dorośli trzeba odzyskać. Poszukiwać książek
jako przyjemności nie jako narzędzia. Łakome, sekretne,
niewyczerpalne przyjemności.
Kochać zachłanność, nie powściągliwość. W przeciwnym razie
czyta się niewiele książek rocznie i nie zawsze te najlepsze. Kupować
więcej książek naraz aby czytać je równocześnie. Odkryć poligamię.
Oczywiście monogamia pozwala na radości niedopowiedzenia, ale
może dlatego o nich się nie mówi i wybiera się od niej odstępstwa.
Czasami przelotny związek jest bardziej pożądany od wspólnego
życia. Książka może dać z siebie to co najlepsze tylko w niektórych
fragmentach. Próbować je znaleźć i zwolnić przy nich. Nie chcę
sugerować niestałości ale mobilność. Czas wolny poświęcony książce
oznacza lekturę wolną od jakiegokolwiek celu. Oznacza czytanie w
teraźniejszości. Mówię tu o doświadczeniu, które prawie zawsze było
mi zabronione.
Aby przybliżyć się do lektury trzeba zapomnieć o czytaniu zawodowym
jak również o czytaniu bibliofila. Uważam że miłość do książek zawarta
jest w jakimś genie, który przekazuje głód wiedzy poprzez alfabet. W
najpoważniejszych przypadkach, do których obawiam się że przynależę,
jest rozkosz pochłaniania wszechświata przez książki.
Ale tutaj pewna celowość pozostaje, choć nieświadoma.
Zmęczenie po przeczytaniu wszystkich książek, wspomniane przez
Mallarme, staje się dla bibliofila desperacją, że mu się nie udało. Stąd
też jego marzeniem jest obudzić się pewnego ranka, opisanego przez
Nietzsche, i odkryć szczęście w chodzeniu, pozostawiając książki z tyłu.
Nie czytać aby ( aby się nauczyć, aby się rozerwać, aby pisać,
aby mówić, aby myśleć, aby uciec, aby pamiętać). Czytać bez celu,
chociaż człowiek wiecznie obmyśla swój sens.Czytać w chwili obecnej,
aby przeczytać daną chwilę.
Wiedza tradycji Wschodu i Zachodu potwierdzała zawsze priorytet
teraźniejszości, drzwi które uchylają dostęp do czasu. W cywilizacji
techniki- napisał Heschel- konsumujemy czas aby zyskać przestrzeń. Ale
czas- dodaje- jest sercem egzystencji.Myślę że to był sens zdania
skierowanej przez Diogenesa do Aleksandra, który zatrzymał się przed
nim skulony: „Przesuń się gdyż zasłaniasz mi słońce”
Zdanie które zostało zinterpretowane jako chęć pomniejszenia
chwały Aleksandra. Ale ja wątpię czy Diogenes, porównując go do
słońca, chciał go poniżyć. Wprost przeciwnie. Akcent pada raczej na
ogólny i wieczny sens teraźniejszości.
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Sequenza D – Polacco – Maria Sobotka
Osoba Aleksandra zasłania słońce i odbiera Diogenesowi dobro, jakim
jest światło.
Czytać w obecnej chwili i uczestniczyć w tym co się wydarza. Czytanie
jako wsłuchanie się we wnętrze,
jako dialog pomiędzy autorem a
sobą samym.
Pewien wielki kolekcjoner obrazów mówił mi że przyjemnością
posiadania była przede wszystkim możliwość kontemplowania ich w
ciszy, przez długi czas, kiedy chciał. Nie wyznaczał sobie dodatkowych
celów. Tak jak mnich mógłby się modlić, nie po to aby coś otrzymać, ale
aby podziękować że może się modlić.
Czytanie w teraźniejszości odkryłoby najważniejszy sens czasu i lektury.
Używam tu trybu warunkowego gdyż jest to żmudny cel. Ale zacząłem
do niego podążać. Może kiedy będę miał 242 lata będę go osiągać
każdego dnia. Jak na razie stwierdzam że czytanie w danej chwili daje
w końcu zbieżność między szczęściem a ratunkiem.
@Traduzione in Polacco di Maria Sobotka – 04.04.2014
Sequenza F – Testo originalePortoghese – Francesca Orlandi
Tempo livre é o dedicado à leitura verdadeira, não à hipotética. Aquele
tempo é o único bem somente nosso – como escreveu Seneca nos
comentários iniciais tetros e graves, das Cartas a Lucílio. Tempo que é
consumido por múltiplas ocupações e pelo que com impávido eufemismo
costuma ser chamado de segundo trabalho, equanto é o terceiro ou o
quarto. Tempo que nos é roubado pelos ladrões de tempo, os sujeitos
que causavam incómodo efigiados por Horácio na IX Sátira. E aos quais
Kraus reserva um desolado aforisma: “Muitos têm o desejo de matar-me.
Muitos, o desejo de ter dois dedos de prosa comigo. Dos primeiros a lei me
protege.”
Tempo livre para o livro, significa livrar a leitura de ambições enganosas.
A primeira é de identificá-la com a “Posse” intelectual de um texto. Seria
necessário emancipar-se do desejo de “possuir”, quero dizer, idealmente,
um livro. Ler é um processo sem fim, que somente uma imaginação fraca
pode limitar à leitura duma obra. Do mesmo modo, a linguagem erótica
ilude-nos quando após o verbo possuir coloca, como complemento
objecto, uma pessoa. Nada é mais fugaz do que esse modo de possuir. Mas
o delírio paranóico de onipotência nos faz escolher, entre os verbos, o
menos adequado. É melhor expor o que um livro nos dá às mutações que
transformam ele e nós. Não nos iludamos em cristalizá-lo por uma breve
eternidade, como que num cofre de um banco transformado em cripta.
Uma outra herança patológica, transmitida pela scola, é o culto da
completeza. Ideal impossível, fornece-nos o álibi mais rigoroso e
juntamente o mais difundido para não ler. Nem se pode esquecer aquele
personagem do cimitério de Lee Masters, que dizia ter imaginado algo de
grandioso decidindo, enquanto rapaz, ler toda a Enciclopédia Britânica.
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Os ideais que sem sabermos orientam-nos nos subterrâneos da mente e
tiram de nós a liberdade de movimento têm uma relação arcana com
projetos similares. Mesmo assim o significado de um livro nunca está no
que ele é, mas no que somos nós depois de lê-lo. O livro vive por nos
modificar. Tendemos a esquecer isso, naturalmente eu por primeiro. Mas
permence o seu significado essencial.
A loucura – em grego mania – da completeza persegue uma totalidade
irreal para nos inibir do único espaço aberto a nós, o da parcialidade. Ainda
não visitei partes da Grécia por esperar ler livros que nunca lerei. Nunca
visitarei aquelas partes da Grécia. Mas a lembrança de um vale
desconhecido em Creta, onde os corvos sobrevoam, é mais emocionante
para mim do que as ruínas do palácio de Cnossos.
Às aberrações da completeza contribui um imperativo brutal que eu
definiria de economia da indigência, típica dos tempos de guerra: não
deixar nada no prato. Que seria como impôr a um companheiro de mesa
para nunca desistir, mesmo ao descobrir um erro na escolha. Parece que a
ingestão completa seja indispensável para expressar um juízo, enquanto se
sabe que, por exemplo, para o vinho pode bastar somente experimentá-lo.
Outrossim, os livros não devem ser lidos para serem julgados, mas para
serem desfrutados. Longanesi comparava os críticos literários, quando
julgam um texto, aos comissários de polícia quando interrogam um
acusado. Contíguo ao culto da completeza está o culto pela “introdução”.
Ler um livro antes de ler um outro. A escola acostuma-nos a diferenciar a
leitura de um gênio por uma mediocridade que o explique. O resultado é
parar a leitura do primeiro e nunca passar ao segundo. A monotonia da
passagem muitas vezes leva a mudar de rumo.
Sequenza F – Testo originalePortoghese – Francesca Orlandi
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E Groucho Marx, quando pediu uma guia para entrar no Ulisses de Joyce,
havia recusado o volume de Gilbert, dizendo que o comentário exigia mais
explicações que o próprio livro.
Às vezes um contacto fugaz é mais desejável que a convivência. Um livro
pode oferecer o melhor somente em certas partes. Tentar achá-las e
demorar nelas. Não quero sugerir a volubilidade, mas a mobilidade.
Uma outra imagem penitencial e burocrática do livro é a da “ferramenta
de trabalho”. Há os modos profissionais de ler. Todos nós os conhecemos,
caso contrário nós todos não teríamos lido todos os livros que não lemos.
Proceder por inquéritos, por olhadelas, por segmentos. Por sequências,
por ataques e conclusões. Não se exclui que o tempo livre também recorra
a isso. Eu estou convencido, sem fazer parte de nenhuma seita espírita,
que somente a presença física dos livros,
numa biblioteca, aja sobre quem os
possui.
Tempo livre para o livro significa uma leitura priva de qualquer finalidade.
Significa ler no presente. Estou a falar duma experiência que me é quase
sempre impedida.
É possível ler também por osmose.
Ler é uma arte que se adquire não menos do que a de escrever. Procuro
ensiná-la, mas no sentido da palavra francesa apprendre, que significa
contemporaneamente aprendê-la. É uma arte que nunca se termina de
aprender.
Readquirir o senso da leitura como felicidade, não como construção: eis a
infância que é preciso reencontrar em idade adulta. Procurar os livros
como prazeres, não como ferramentas. Prazeres gostosos, furtivos,
infindáveis.
Amar a voracidade, não a continência. Caso contrário leem-se – até o final
– poucos livros por anos e nem sempre os melhores. Comprar vários livros
de uma vez para lê-los paralelamente. Descobrir a poligamia. Claro, a
monogamia reserva alegrias que não podem ser narradas, mas talvez por
isso normalmente não são contadas e preferimos as suas infrações.
Para se aproximar dela é necessário esquecer a leitura profissional e
também a do bibliófilo. Acredito que a bibliofilia esteja contida dentro de
um gene que transmite o forte desejo de conhecer atavés do alfabeto. Nos
casos mais graves, ao qual temo fazer parte, é a voluptuosidade de engolir
o universo através dos livros.
Mas aqui uma finalidade, mesmo que irresponsável, permanece. O
cansaço evocado por Mallarmé por ter lido todos os livros, torna-se no
bibliófilo o desespero por não ter conseguido atingir tal alvo. Daí o seu
sonho de acordar na manhã descrita por Nietzsche e descobir a felicidade
de caminhar deixando os livros para trás. Não ler para (para aprender,
para se divertir, para escrever, para falar, para pensar, para fugir, para
lembrar). Ler sem para, apesar de o homem projectar continuamente o
próprio sentido. Ler no presente para ler o presente. O saber das tradições
do Oriente e do Ocidente sempre afirmou a centralidade do presente, a
porta que abre o acesso ao tempo.
Na civilização da técnica - escreveu Heschel – nós consumimos o tempo
para ganhar espaço. Mas o tempo – prosseguia – é o coração da existência.
Acho que este fosse o sentido da frase dirigida por Diógenes a Alexandre,
que estava parado na frente dele agachado:
Sequenza F – Testo originalePortoghese – Francesca Orlandi
“Afasta-te, proque estás a cobrir o sol”.
Frase que foi interpretada como vontade de circunscrever a glória de
Alexandre. Mas eu duvido que Diógenes, comparando-o ao sol, quisesse
dar-lhe uma nova dimensão. Eventualmente, o exacto contrário. O foco,
na verdade, está no sentido total e eterno do presente.
A figura de Alexandre obscurece o sol e tira a Diógenes o bem da luz.
Ler no presente, aderir ao que acontece. Ler como forma de escutar a
interioridade, como diálogo com o autor e consigo mesmo.
Um grande colecionista de quadros disse-me que o prazer de possuí-los
era principalmente a possibilidade de contemplá-los em silêncio, por longo
tempo, quando desejasse. Não tinha outros objectivos. Como um monge
que poderia orar, se não para receber, mas para agradecer que está a
orar.
Ler no presente descobriria o sentido mais importante do tempo e da
leitura. Uso o tempo condicional porque é uma meta árdua. Porém,
comecei a procurar aingi-la. Talvez, quando tiver duzentos e quarenta e
dois anos, alcança-la-ei todos os dias. Por agora constato que ler no
presente vê finalmente a convergência entre a felicidade e a salvação.
@Traduzione in Portoghese di Francesca Orlandi – 19.03.2014
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Sequenza Q - dal testo originale – Inglese3 - Amina Petrillo
Free time is the we dedicate to the true reading, not to the
hypothetical one. that time is the only good that is ours alone - as
written by Seneca in the first grave and sharp cues of his Letters
to Lucilio. Time that is eroded by multiple occupations and by that
which, using a dauntless euphemism we call our second job, when
it is actually the third or the fourth one. Time that is stolen from
us by time thieves, hecklers portrayed by Orazio in his IX Satire.
And to whom Kraus saves a sorrowful aphorism: "many wish to
kill me. Many wish to have an hour-long chat with me. Law
defends me from the first ones."
Free time for the book, means clearing the reading from any
deceptive ambitions.
The first one is identifying it as the intellectual "ownership" of a
text. We should emancipate from the wish of "owning" I say,
ideally , a book. Reading is an endless process, that only a weak
imagination can limit to the reading of a book. The same way
erotic languages deceives us when the verb "to own" is followed,
as object, by a person. Nothing is more fleeting than that kind of
ownership. But the paranoid delirium of omnipotence makes us
choose, out of the verbs, the less suitable ones. It's better to
expose what a book gives us and the transformations that occur to
us and to it. Not to deceive ourselves into crystallizing it for a brief
eternity, as in a Bank's treasure chest transformed into a crypt.
Another pathologic heritage, passed down by the school, is
completeness' cult. An unrealistic ideal, that procures us with the
most rigorous, and at the same time most common alibi not to
read. Nor we can forget about that character from Lee Masters'
graveyard, who told to have imagined something wonderful when,
as a young man, he had read the whole British Encyclopedia. The
ideals that, behind our backs guide us to the mind's cellar, taking
our freedom of movement away from us, have an occult
relationship with similar projects. Yet the meaning of a book is
never in which it is, but in which we are after reading it. The book
lives because it changes us. We tend to forget this, obviously I
tend to do it myself, first. But its essential meaning stays. Lunacy mania in greek - of completeness seeks an unreal totality to inhibit
the only space open to us, the partiality's one. I haven't visited
parts of Greece, waiting to read books i will never read. I will
never visit that parts of Greece, but the memory of an unknown
valley in Crete and the ravens overflying it is more moving than
the Knossos palace. To completeness' aberrations
contributes a brutal imperative that I would define "due to
destitution's economy" typical of war times: not to leave anything
anything on the plate. Which would be as imposing a commensal
to never desist, even if they discover a mistake in their choice. It
seems that the complete ingestion is indispensable to express an
opinion, when it is known instead that for wine, for example, just
a sip can be enough. Also, book shouldn't be read to be judged, but
to be enjoyed. Longanesi compared literary critics to police
officers questioning a suspect.
Contiguous to completeness' cult, is introduction's one, reading a
book before another one. School teaches us to distinguish a
genius' literature from the mediocrity that explains it. The result
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Sequenza Q - dal testo originale – Inglese3 - Amina Petrillo
is quitting the reading of the first one and never get to the second
one. The boredom of the crossing often drives to a route change.
And, asked a guidebook of Joyce's Ulysses, Groucho Marx, had
then shunned Gilbert's volume, saying that its comment would
have required more explanations than the text itself. Another
bureaucratic and penitential conception of the book is the work
tool's one. Professional ways of reading exist. We all know them.
Otherwise we would not have read all the books we did not read.
To proceed through surveys, glimpses, segments. Through
sequences, attacks and conclusions. It is not out of question that
even free time will draw upon you. I am convinced, without
belonging to any spiritualist cult that the only physical presence of
books, in a library, affects whoever owns them.
more alluring. A book can give its best only in some parts. Try to
find them, and linger on them. I do not want to suggest volubility,
but mobility. Free time for the book means reading without any
purpose. It means reading the present. I am talking about an
experience that is to me almost always precluded. To get close to
it we must forget about professional and bibliophile's reading. I
think bibliophilism is contained in a gene that transmits the
craving of knowledge through the alphabet. In the worst cases, of
which I am afraid to belong, it is the lust of swallowing the
We also read by assimilation.
bibliophile the despair for not having succeeded. Whence his
dream is waking up in the morning described by Nietzsche and
discovering the happiness of walking and leaving the books
behind. Not to read to (to learn, to have fun, to write, to speak, to
think, to break out, to remember). To read without a to, even
though mankind always plans its own sense. Read in the present
to read the present. The knowledge of west's and east's traditions
have always stated present's centrality, the door that unseals the
access to time. In Technics' civilisation -as Henschel writes- we
consume time to gain space. But time -he added- is existence's
core.
I think that was the meaning of the sentence Diogenes said to
Alessandro, who was taking a break sitting in front of him " Leave,
you're depriving me of the sun." Sentence that has been
interpreted as the will of circumscribing Alessandro's glory. But I
Reading is an art that is acquired no less than writing. I am trying
to teach it, but in the french meaning of it, apprendre, that means,
at the same time, to learn it. It is an art that you never stop
learning. Recovering the meaning of reading as happiness, not as a
structure: this is the childhood we have to find again as adults.
Search the books as a delight, not as tools. Greedy, furtive,
unlimited delights. Love voraciousness, not self constraint.
Otherwise we read -to the last page- few books in a year, and not
always the best ones. Buy many books at a time, and read them
simultaneously. Discover polygamy.
Certainly monogamy serves unutterable joys, but maybe this is
the reason they are not narrated and its infractions are favoured.
Sometimes, rather than cohabitation, a fleeting relationship is
universe through the books.
But here a finality, even though irresponsible, lasts. The fatigue
evoked by Mallarmé for having read all the books becomes in the
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Sequenza Q - dal testo originale – Inglese3 - Amina Petrillo
doubt that Diogenes, comparing him to the sun, wanted to
downsize him. If at all the opposite. The stress is rather on the
total and eternal meaning of the present. Alessandro's figure
obscures the sun, depriving Diogenes of light's good. Reading in
the present, to adhere to what is happening. Reading as
interiority's listening. As a dialogue with the author and ourselves.
A great painting collector told me that the pleasure of owning
them was mostly being able to silently contemplate them, a long
time, whenever he wanted to. Without further purpose. As a monk
would pray, if not for obtaining something, but to thank for his
praying itself. Reading in the present would expose the most
important meaning of time and of reading. I use the conditional
form because it is a hard-to-reach goal. But I started pursuing it.
Maybe, when I will be twohundrenandfortytwo years old I will
reach it everyday. As far as now, I ascertain that reading in the
present finally sees the convergence between happiness and
safety.
@Traduzione di Amina Petrillo 15.04.2014
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Sequenza T – Dal testo originale in Latino – Lidia Massari
Otium tempus est in legendo sumptum sincero, haud incerto. Tempus
illud unum totum nostrum est, ut Seneca in primis de epistulis ad
Lucilium scribit. Tempus quod variis negotiis estur, quod alterum
munus, lenitate verbi rei tristitiam mitigantes, vocamus -munus quod
re vera tertium vel quartum est. Tempus quod a temporis furibus
aufertur, quos Horatius in IX Satira verbis exprimit. Quibus Kraus
maerore confectam sententiam dicat: 'Multi me interficere volunt.
Multi mecum per horam nugari cupiunt. A me illos lex defendit'.
ad hoc obliviscendum -ego scilicet primus. Manet quidem praecipuum
quod liber significat.
Otium, liberum tempus libro, hoc est legere a laudis studio declinanti
liberare. Primum est legere idem iudicare penitus animo libro
possidendo. Nos ipsos a studio libri possidendo -mente et cogitatione
dico- vindicare debemus. Legere quiddam infinitum est, quod tantum
infirma mens opere legendo finire possit. Sic verba amatoria, cum
'possidere' nomen hominis in accusativo casu sequitur, spem nostram
fallunt. Nihil fugacius est quam haec possidendi ratio. Tamen insania
summae potestatis habendae poscit nos e verbis indignius deligere.
Melius est quod liber nobis donat mutationibus quae nos et eum
vertunt exponere. Nobis fallendum non est: ut in crystallum densemur,
ut in argentaria arca in cryptam mutata.
[fine pag 1]
Morbosa hereditas a scholis tradita perfectionem colere est. Specimen
quod nemo consequi potest, nobis praebet non vanum absentiae
argumentum, et hoc pervulgatum, ne legamus. Obliviscenda non est
persona quaedam sepulcreti a Lee Master narrati, quae se aliquid
magnifici mente finxisse cum, puer, totam Britannicam
Encyclopaediam legere instituisset. Specimina quae, nobis insciis,
faciunt ut in mentis cuniculis perspiciamus et libertatem movendi
amittamus, arcanam convenientiam cum similibus propositis habent.
Quod liber significat non est in eo quod est, sed in eo quod nos sumus
postquam legimus. Liber vivit quoniam nos alios facit. Proclives sumus
Perfectionis insania -Graece mania- summam quam nemo consequitur
insectatur ut nos a spatio partium studii prohibeat, solum quod nobis
patens sit. Nondum visi Graecas regiones libros quos numquam legam
lecturus. Numquam illas Graecas regiones visam. Tamen memoria
ignotae illius vallis Cretensis, quam corvi praetervolabant, animum
meum movet magis quam regia Gnosia diruta.
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Sequenza T – Dal testo originale in Latino – Lidia Massari
[...]
Perfectionis delirationi accedit immane imperativum quod
parsimoniam, quae bellicis temporibus propria, dixerim: nihil in patina
linquendum. Id est conviva iuberi numquam desinere, etiamsi in
eligendo errorem detexit. Cuncta devorari necessarium videtur ut
iudicetur; tamen notum est ad vinum, exempli gratia, degustandum
haustus sufficit. Libri legendi non ut iudicentur sunt, sed ut gaudio nos
afficiant. Similes esse scriptorum iudices, Longanesius dicebat, cum
opera iudicant, quaestoribus qui reum interrogant.
Proximum perfectioni colendae est praefationem colere. Librum legere
priusquam alterum legatur. Schola nos exercet ut opera magni
scriptoris legenda differamus pro mediocri quodam qui illum explicet.
Consequitur ut primi legendi finem faciamus neque umquam ad
alterum veniamus. Transeundi taedium saepe inducit ut alium cursum
petamus. Groucho Marx, cum ducem ut in Joyce Ulixem penetraret
quaesisset, Gilbert volumen recusavit, dictitans commentario pluribus
explicationibus quam verbis opus esse.
Penitentiae et scribarum auctoritatis est librum effingere ut artis
instrumenta.
[…]
Rationes sunt quae propria artis sunt. Cuncta novimus, aliter omnes
libros quos numquam legimus legissemus.
Procedendum per experimenta, specimina, segmenta. Per ordines, per
incipienda et claudenda. Non negatur otium quoque hoc adhibere.
Mihi persuasum habeo, nec socius gregi spectrali sum, quod libri in
bibliotheca solidi sint, consecutionem in iis qui possideant efficere.
Legitur pervadendo quoque.
Legere ars est quae nobis comparamus non minus quam scribere.
Conor eam docere, sed ut 'apprendre' Franca lingua valet, id est
eodem tempore eam discere. Ars est cuius finis discendi non datur.
Hoc recipiendum est, legere portendere felices esse, non artificium
possidere: ecce pueritia quae, nobis adultis, recuperanda est. Libri
insectandi sunt ut voluptates, non instrumenta. Delicatae, furtivae,
ineaxhaustae voluptates.
[fine pag 2]
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Sequenza T – Dal testo originale in Latino – Lidia Massari
Aviditas, non continentia laudanda. Aliter libri pauci perleguntur
quotannis, nec optimi. Semel plures libri emendi, ut uno tempore
legantur. Quaerenda polygamia. Monogamia quidem gaudium praebet
quod exprimi non possit, sed ideo, ut fieri solet, potius violatur quam
narratur.
Se volucriter contingere optabilius est quam una vivere. Liber optima
praebet tantum locis quibusdam: conandum est ea invenire et ibi
morari. Nolo volubilitatem, sed mobilitatem suadere. Otium libro
dicatum, id est legere sine ullo consilio. Id est in praesenti tempore
legere. Hoc experiri mihi prope praeclusum est.
Ut eam comparemus obliviscendum est quid legere docte, et quomodo
librorum amatur legat. Bibliophilia in ea animi parte inest quae libido
per litteras cognoscendi infundit. Si morbus iste inciderit -vereor ne
haec condicio mea sit- fit voluptas universum per libros absorbere.
Sed tamen propositum superest nobis, quamquam mentis non
compotibus. Mallarmé profitetur se labore fractus quod omnes libros
legerit; bibliophilus quod desperet se hoc gerere posse. Inde somnium
illud, ut somno expergiscatur in matutino tempore quod Nietzsche
describit, et eat, gaudens quod omnes libri retro sint.
Legendum non est ad (ad discendum, ad delectandum, ad scribendum,
ad loquendum, ad cogitandum, ad evadendum, ad monendum).
Legendum est sine 'ad', quamquam homo assidue sibi proponit quid
valeat.
In praesenti tempore legendum est ut praesens tempus legamus.
Doctrina quam Oriens et Occidens tradiderunt hoc affirmat, praesens
tempus medium esse, claustra quae portam temporis patefacit.
In artis cultu -scribit Heschel- tempus consumimus ut spatium
quaeramus. Sed tempus -ait ille- sinus vivendi est.
Hoc puto verba significare quae a Diogene ad Alexandrum dicta sunt,
qui contra eum iacentem stabat: 'Paulum a sole, ne in umbra maneam'.
Alexandri corpus solem obscurat: Diogeni subducit lucis bonum. In
praesenti tempore legendum est, iis quae fiunt adhaerendum.
Legere aures est paebere intimis: scriptoris sermo secum.
Quidam, qui tabulas pictas colligere studebat, mihi narrabat habendi
libidinem esse contemplari posse cum vellet, tacite, diu. Nihil ultra
propositum habebat. Sic monachus fortasse precetur non ut poscat,
sed ut gratias agat quod precetur.
Legere in praesenti tempore detegat quid tempus legendi valeat.
Potentiali modo utor: arduum propositum. Sed id petere incepi.
Forsitan, anno aetatis CCILIII, cotidie id petam. Nunc animadverto in
praesenti tempore legere hoc esse: eodem vergere beatitudinem
salutemque.
@Traduzione in Latino di Lidia Massari – 18.04.2014