L`optimisation du levier des outils online
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L`optimisation du levier des outils online
L’optimisation du levier des outils online SUISSE PAGE 4 jeudi 10 décembre 2015 LEONTEQ: collaboration avec la Mobilière Le spécialiste des produits structurés Leonteq et l’assureur La Mobilière annoncent mercredi une collaboration dans le but de développer un produit de placement en prévoyance. La Mobilière profitera de la plateforme de son partenaire pour proposer à ses clients de prévoyance en Suisse des assurances-vie liées à des fonds, qui combinent la garantie des prestations et des éléments d’investissement, indique Leonteq dans un communiqué. Le premier produit devrait être commercialisé au deuxième semestre 2016. Les détails financiers de cette collaboration ne sont pas précisés. RAIFFEISEN: Notenstein prévoit des acquisitions La banque privée Notenstein La Roche prévoit de nouvelles acquisitions. «Nous menons des discussions avec différentes banques», a dit le directeur général de la banque Adrian Künzi dans une interview parue mercredi dans le journal Finanz und Wirtschaft. «Pour nous, les instituts intéressants sont ceux avec une valeur patrimoniale entre 5 et 20 milliards de francs. Une culture similaire est cependant tout aussi importante que les marchés cibles et la structure des coûts», poursuit M. Künzi. DUAL REAL ESTATE: l’action bientôt décotée L’action du fribourgeois Dual Real Estate Investment SA (DREI) devrait bientôt disparaître de la Bourse BX Berne eXchange. Le conseil d’administration a en effet décidé de demander la décotation en raison de la part minime de capital flottant -moins de 10% des actions-, pouvait-on lire dans un communiqué diffusé mercredi soir. Après la décotation, la poursuite du négoce est cependant prévue sur la plateforme hors-Bourse OTC. La société immobilière Mobimo a récemment acquis la majorité de DREI. C’est dans ce contexte que s’est tenue aujourd’hui à Zurich une assemblée générale extraordinaire, au cours de laquelle le conseil d’administration a été remanié. NOVAVEST: de nouveaux biens fonciers Novavest Real Estate élargit son portefeuille de biens immobiliers avec deux acquisitions dans les cantons de Zurich et de Thurgovie. A Illnau (ZH), le groupe immobilier a acheté trois immeubles pour 8,7 millions de francs, dont deux construits en 2012. L’acquisition devrait rapporter des revenus locatifs aux alentours de 0,39 million de francs par an. A Frauenfeld (TG), dans la vieille ville, la société immobilière a acquis un bien foncier de 604 m2 composé de 18 logements et d’espaces commerciaux. PEACH PROPERTY: les travaux de planification avancent à Regensdorf Les travaux de planification avancent pour le projet de «Gretag-Areal» à Regensdorf (ZH) ainsi que pour la réorganisation du quartier «Bahnhof-Nord». L’assemblée de la commune a approuvé les plans pour les deux projets, a annoncé la société immobilière Peach Property Group hier. BC GLARIS. L’établissement de taille plutôt modeste a lancé plusieurs initiatives visant le marché national. Comme les plans d’épargne annoncés hier. CHRISTIAN AFFOLTER La banque cantonale de Glaris (GLKB) fait partie des plus novatrices parmi ses pairs. Surtout en tenant compte de sa taille relativement modeste. Elle se montre aussi particulièrement déterminée à étendre ses activités à l’échelle nationale (ou alémanique du moins), grâce à quatre sites internet lancés entre 2012 et cette année, dédiés chacun à un segment précis. Le message de l’établissement coté sur SIX depuis juin 2014 est clair: le potentiel limité dans son marché domestique ne doit pas empêcher un établissement cantonal de poursuivre des projets de développement ambitieux allant au-delà des frontières cantonales. Grâce à l’intégration d’outils fintech et le recours à des plateformes en ligne, le seuil d’entrée pour cette démarche s’est même considérablement abaissé. Un modèle dont d’autres banques cantonales pourraient s’inspirer, notamment celles dont l’offre en ligne se limite actuellement à l’accès au compte et le trafic de paiement électroniques, juste complétée par des calculateurs purement indicatifs pour des prêts hypothécaires. La réputation acquise et les ressources IT développées grâce aux lancements réussis de plate- formes, soit de manière indépendante, soit en collaboration avec des spécialistes (par exemple investomat.ch avec les partenaires IT Additiv et Inventage), permet désormais à la GLKB de collaborer avec des leaders. Comme Moneypark, qui revendique cette position dans le domaine du conseil indépendant pour des prêts hypothécaires. Cette plateforme souhaite relancer une forme d’épargne quelque peu tombée dans l’oubli suite à l’éclatement de la bulle Internet et du désintérêt qu’il avait provoqué au sein des petits investisseurs. Les plans d’épargne investissant les versements (réguliers) effectués par le client dans des fonds de placement ont pourtant conservé leurs avantages. Notamment une flexibilité nettement plus importante que celle d’une assurance-vie, permettant par exemple d’interrompre les versements à tout moment, ou encore l’effet anticyclique des versements réguliers: une baisse de cours permet simplement d’acquérir plus de parts pour le même montant. Auxquels s’ajoute dans ce cas concret l’association avec iShares/BlackRock, respectivement leaders à l’échelle mondiale dans le domaine des ETF et de la gestion d’actifs. La gestion de ces plans, ainsi que HANSPETER RHYNER. Le président exécutif a souligné les capacités IT de l’établissement. l’exécution des transactions nécessairees se dérouleront sur les plateformes en ligne de la GLKB. «L’allègement des processus et des structures au sein de notre banque, ainsi que le savoir-faire acquis au cours des dernières années dans le domaine des produits financiers numériques nous ouvre des perspectives intéressantes. Nous sommes ainsi en mesure d’offrir nos solutions de systèmes en ligne à d’autres prestataires financiers», a déclaré son président exécutif Hanspeter Rhyner. L’infrastructure IT moderne et les optimisations conséquentes permettent à la banque d’augmenter l’exploitation des capacités de manière substantielle sans être contrainte d’avoir recours à de nouvelles unités génératrices de coûts. L’offre de Moneypark tranche par rapport aux modèles exis- tants sur plusieurs points importants. Ils reviennent notamment à la volonté d’exploiter au mieux les avantages en termes de coûts qu’offrent les ETF dans le cadre d’un plan d’épargne. Les huit portefeuilles proposés (selon la propension au risque de l’investisseur) sont composés exclusivement d’ETF. Jusqu’ici, les plans en ETF sont rares (Swissquote, VZ Holding et Avadis y sont déjà actifs), plusieurs offres ayant toutefois intégré quelquesuns de ces fonds dans leur sélection, côte-à-côte avec des fonds actifs. Les nombreuses commissions pouvant être facturées dans le cadre de ces véhicules d’investissement sont remplacées par une rémunération annuelle fixe de 0,8%. Ce qui rend ce plan d’autant plus intéressant pour le versement régulier de petits montants (certains concurrents facturent des frais fixes par transaction, indépendamment du montant), après le paiement de la somme initiale de 5000 francs. L’investisseur est libre de déterminer le rythme et le montant de ses transferts sur le compte du plan. Cependant, il sera averti dès que ceux-ci sont insuffisants pour atteindre l’objectif d’investissement défini au préalable. Les outils électroniques et l’infrastructure en ligne assurent une L’important site acquis Les banques s’estiment au sud de Zurich injustement accusées REALSTONE. La société basée à Lausanne réalise une acquisition d’importance en Suisse alémanique et devient le nouveau propriétaire d’un site de 6,2 hectares à Horgen (ZH) appartenant au préalable à Credit Suisse. Le président de la commune de Horgen, au sud de Zurich, Theo Leuthold, est très satisfait de la vente: «Une utilisation mixte judicieuse, permettant la préservation d’emplois ainsi que la création de logements pour la population locale, est porteuse d’avenir pour notre commune.» Credit Suisse a beaucoup investi dans ce secteur situé audessus de la gare de Horgen Oberdorf. Il a été fait appel au bureau réputé Spühler Partner Architekten pour élaborer un plan d’aménagement qui esquisse l’usage futur, en tenant compte de la topographie des lieux et en intégrant le village de Horgen dans sa conception. Une autorisation est en force pour ce projet depuis fin 2013. Realstone va pouvoir réaliser ce plan d’aménagement sur un terrain de 62.000 m2. Le président de Realstone Holding, Esteban Garcia, se réjouit de cette nouvelle opportunité: «Le site de Horgen nous offre la possibilité de mettre en œuvre concrètement l’engagement de Realstone.» La direction de fonds lausannoise mise sur des acquisitions sélectionnées avec rigueur, sur la densification et sur des rénovations bien pensées. Cela permet de mettre en location sur le marché des logements à des prix abordables. Par ailleurs, Sara Luzon, architecte et responsable du bureau zurichois de Realstone, renvoie à une construction durable au sens écologique et économique pour chacun des projets de développement de Realstone. «La conversion de bâtiments remarquables d’un point de vue historique, la création d’un nouveau quartier, le recours à des technies modernes d’alimentation énergétique et la volonté d’une utilisation mixte avec des logements, des petites entreprises et de grandes sociétés de services correspondent exactement aux intentions de Realstone.»n CREDIT SUISSE: cession de l’hôtel Palace à un Chinois Le fonds immobilier Credit Suisse Real Estate Fund Hospitality a vendu l’hôtel Palace à Lucerne à un investisseur chinois Yunfeng Gao. Le transfert de propriété a eu lieu aujourd’hui-même, et l’entrée en jouissance est prévue au 31 décembre prochain, précise le communiqué. La société Victoria-Jungfrau Collection (VJC), propriété du groupe Aevis, continuera à exploiter la structure hôtelière. Le Chinois a également déclaré qu’il était prêt à mettre à disposition les moyens financiers nécessaires pour les rénovations futures de l’hôtel. ASB. Claude-Alain Margelisch dénonce trois mythes: le laxisme dans la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et l’évasion fiscale. Les banques en Suisse estiment être accusées à tort par la communauté internationale, qui les soupçonne injustement selon elles de laxisme dans la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme ou l’évasion fiscale. Les banques en Suisse, qui gèrent un quart de la fortune mondiale, font «l’objet de mythes», et la «réalité se présente sous un autre jour», a déclaré mercredi devant la presse étrangère à Genève Claude-Alain Margelisch, directeur de l’Association suisse des banquiers. Selon Claude-Alain Margelisch, il y a trois mythes à propos des banques et de la Suisse: qu’elles ne sont pas assez surveillées, qu’elles «facilitent le blanchiment d’argent pour les criminels», et que la Suisse «accueille principalement des avoirs non déclarés». Pour l’ASB, tous ces «mythes» ne correspondent pas à la réalité. Concernant le premier «mythe», la Suisse, a indiqué Claude-Alain Margelisch, «a été le premier pays à prendre des mesures législatives» pour éviter la faillite des banques considérées comme très importantes, en 2013. Ces banques doivent désormais respecter des règles de fonds propres plus sévères. D’autre part, à propos du deuxième «mythe», l’ASB estime que «la Suisse lutte très activement contre la criminalité fi- nancière transfrontalière, notamment le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme», grâce à un arsenal législatif et réglementaire. Interrogé sur d’éventuels comptes bloqués en Suisse en lien avec le financement du terrorisme, Claude-Alain Margelisch a répondu que l’ASB «ne fait pas de statistiques à ce sujet», et que «la question dépend des autorités judiciaires». Enfin, concernant le dernier «mythe», selon lequel il y a de l’argent non déclaré dans les banques, Claude-Alain Margelisch a répondu que «ce n’est pas la gestion d’avoirs non déclarés qui a fait la réussite de la place financière suisse». «Les banques suisses, a dit le Valaisan, incitent leurs clients à régulariser leur situation fiscale», et affirment «haut et fort leur volonté de ne gérer que des avoirs conformes fiscalement». Le secret bancaire suisse, qui a longtemps fait la fortune des banques helvètes, va être supprimé d’ici 2017, date d’entrée en vigueur de l’échange automatique de renseignements (EAR). – (ats) «CE N’EST PAS LA GESTION D’AVOIRS NON DÉCLARÉS QUI A FAIT LA RÉUSSITE DE LA PLACE FINANCIÈRE SUISSE.» surveillance quotidienne. L’objectif final est bien lié à l’activité principale de Moneypark: constituer le financement permettant au client d’accéder à la propriété. Une partie du site de Moneypark a été traduite en français, mais aucune des 13 succursales actuelles ne se trouve en Suisse francophone, et une seulement à Locarno-Minusio. Le français ne figure en ce moment pas non plus parmi les langues parlées par les conseillers. Quant aux quatre portails de la GLKB – Hypomat (automne 2012), Kontomat (comptes en ligne, février 2014), Investomat (investissements en ETF depuis janvier 2015, plateforme sur laquelle l’offre de Moneypark semble s’appuyer) et Risikomat (assurances-vie risque pur en partenariat avec la compagnie liechtensteinoise Elips Life depuis août), aucun d’entre eux n’existe pour l’heure dans une langue autre que l’allemand. De ce côté-ci de la Sarine, la place est donc encore à prendre.n LA GLKB EST EN MESURE D’OFFRIR SES SOLUTIONS DE SYSTÈMES EN LIGNE À D’AUTRES PRESTATAIRES FINANCIERS COMME MONEYPARK. Le succès du «voluntary disclosure» SUISSE-ITALIE. Le fisc italien va récupérer au moins 3,8 milliards d’euros grâce à une vaste opération de déclaration volontaire des fonds cachés à l’étranger, en particulier en Suisse, a annoncé hier le gouvernement pour qui cette manne est bienvenue. L’opération baptisée «voluntary disclosure», lancée il y a un an et achevée le 30 novembre, a fait émerger près de 60 milliards d’euros dont le fisc n’avait pas eu connaissance jusqu’alors, selon un communiqué conjoint de ce dernier et du ministère de l’Economie. «Les recettes fiscales de la régularisation sont évaluées à environ 3,8 milliards d’euros. Si l’on prend en compte les intérêts, le montant final atteindra facilement environ 4 milliards d’euros», a noté le ministère. Près de 130.000 déclarations sont parvenues aux autorités, pour la très grande majorité pour des cas de régularisation de capitaux détenus à l’étranger, et pour une petite part de capitaux détenus en Italie. Sur les 59,5 milliards d’euros d’activité ainsi déclarés, près de 70% proviennent de Suisse. Les autres pays concernés sont Monaco, les Bahamas, Singapour, le Luxembourg et Saint Marin. «A la différence des mesures prises dans le passé, le contribuable qui adhère à cette opération est tenu de verser intégralement les impôts et les intérêts, seules les sanctions étant réduites».n