Nr. 132 Dezember 2012
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Nr. 132 Dezember 2012
11e ANNÉE N° 132 DÉCEMBRE 2012, JOURNAL OFFICIEL DE LA FSFM 11. JAHRGANG NR. 132 DEZEMBER 2012, VERBANDSZEITSCHRIFT DES SFZV Le Franches-Montagnes Der Freiberger ÉLEVAGE ZUCHT La relève au rendez-vous avant la sélection nationale des étalons de Glovelier 04 Rendezvous mit dem Nachwuchs vor der Nationalen Hengstselektion in Glovelier 05 Sommaire / Inhalt élevage 04 Jura : Avant la Sélection nationale des étalons les 11 et 12 janvier 2013 à Glovelier zucht 05 régions 08 10 12 16 18 09 infos fsfm 17 18 haras 20 11 13 Heimenhausen (BE) : Reiterspiele des Vereins Freizeitreiter Oberaargau Willisau (LU) : 20. Patrouillenritt des Pferdezucht& Pferdesportverein Neuenburg : Portrait einiger FM Liebhaber im Kanton infos sfzv Mitteilungen der Geschäftsstelle Aktivitäten des SFZV Vorstands nationalgestüt 22 Boiteries des membres postérieurs chez le FM sport & loisir 24 regionen Heimenhausen (BE) : Jeux équestres de la société des cavaliers de loisirs d’Oberaargau Willisau (LU) : 20e course de patrouilles de la société d’élevage chevalin & sports hippiques Neuchâtel : Portraits de quelques passionnés de FM dans le canton Communications de la gérance Activités du comité FSFM Jura : Vor der Nationalen Hengstselektion vom 11. und 12. Januar 2013 in Glovelier Lahmheit der hinteren Gliedmassen beim Freiberger sport & Freizeit 25 Wenn man auf dem Pferderücken leben lernt Quand la vie s'apprend sur le dos d'un cheval Agenda 2013 02 janvier 2013 / januar 2013 mars 2013 / märz 2013 Sélection nationale des étalons Glovelier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 – 12 Nationale Hengstselektion Glovelier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 – 12 Cheval Passion Avignon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 – 20 1er jour du test en station, Haras national Avenches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 1. Tag Stationstest Nationalgestüt Avenches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Approbation des étalons, Haras national Avenches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Hengstkörung Nationalgestüt Avenches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 N°132 DÉCEMBRE 2012 Edito Bernard Beuret Président FSFM SFZV Präsident La torpille ou le hara-kiri ? Torpedo oder Harakiri ? Dans mon dernier éditorial, j'ai décrit la situation de l'élevage chevalin suisse en regard notamment de la politique de la Confédération en la matière. Je posais la question suivante : l'élevage suisse résistera-t-il à la libéralisation imposée (avec acharnement) par les pouvoirs publics ? Pour moi, la réponse à cette question est évidente, c'est non ! Si la politique actuelle est poursuivie, elle mènera l’élevage chevalin dans l'impasse. Heureusement d'autres partagent ce point de vue. Le Conseil national a en effet pris une décision de première importance lors de sa session d'automne donnant suite ainsi à une proposition du conseiller national de Buman. Il a décidé à une majorité relativement confortable d'établir, à l'avenir, un lien entre l'écoulement des chevaux indigènes et les importations de chevaux sur pied qui ne cessent d'augmenter depuis des années alors que l’élevage suisse régresse fortement. La réaction attendue n'a pas tardé. Mais la surprise vient du ton, du contenu et de la liste des signataires de l'argumentaire largement diffusé pour torpiller le projet devant la commission de l'économie et des redevances du Conseil des Etats. Pour l'heure, l'opération a réussi. Cette commission a rejeté a une faible majorité la proposition. Le contenu de l'argumentaire est truffé de détails sans importance en regard de la question de fond : l'existence ou la mort de l'élevage chevalin suisse. Il révèle une approche technocratique et irréaliste trahissant ses auteurs qui ne sont sûrement pas les signataires du document. Quant à la liste des signataires, elle comporte certaines organisations qui estiment défendre leurs intérêts en torpillant pareillement une des rares mesures susceptibles d’exercer un effet réel et positif sur l'avenir de l'élevage chevalin suisse. Elles se trompent car la régression, voire la disparition, de l'élevage chevalin suisse affectera lourdement toute la filière à l'exception, bien entendu, de quelques importateurs de chevaux. En conclusion, pour un bon nombre de signataires du pamphlet, la torpille aux éleveurs suisses est en réalité un hara-kiri. Au nom de tous les responsables et collaborateurs de la FSFM, je vous souhaite de passer les Fêtes dans la joie et que 2013 vous apporte beaucoup de satisfactions dans vos activités équestres. In meinem letzten Editorial habe ich beschrieben, wie sich die Politik des Bundes auf die Situation der Pferdezucht in der Schweiz auswirkt. Ich habe folgende Frage gestellt : kann die Schweizer Zucht durchhalten, wenn die Obrigkeit (hartnäckig) eine Liberalisierung durchboxt ? Für mich lautet die Antwort auf diese Frage ganz klar, nein ! Wird die aktuelle Politik weiter verfolgt, wird sie die Pferdezucht in eine Sackgasse führen. Zum Glück teilen auch andere diese Meinung. Der Nationalrat hat an seiner Herbstsession einen wichtigen Entscheid getroffen und hat daraufhin einem Vorschlag des Nationalrats de Buman zugestimmt. Er hat mit einer ziemlich deutlichen Mehrheit entschieden, in Zukunft den Import von lebenden Pferden, der seit Jahren ständig zugenommen hat, während gleichzeitig die Schweizer Zucht massiv zurückgeht, an die Abnahme von einheimischen Pferden zu knüpfen. Die erwartete Reaktion ist natürlich nicht ausgeblieben. Überraschend sind aber doch der Tonfall, der Inhalt und die Liste der Unterzeichnenden dieses breit gestreuten Argumentariums, welches dieses Projekt vor der ständerätlichen Kommission für Wirtschaft und Abgaben torpedieren soll. Im Augenblick ist dieses Vorhaben gelungen. Die Kommission hat den Vorschlag mit einer schwachen Mehrheit zurückgewiesen. Der Inhalt des Argumentariums ist gespickt mit Details, welche die eigentliche Kernfrage ausser Acht lassen : das Weiterbestehen oder der Untergang der Schweizerischen Pferdezucht. Er gibt eine technokratische und realitätsferne Vorgehensweise preis, welche die wahren Urheber verrät, und das sind sicher nicht die Unterzeichner dieses Dokuments. Es tauchen auch gewisse Organisationen in der Liste der Unterzeichnenden auf, welche wohl glauben, sie verteidigen ihre Interessen, wenn sie ebenfalls eine der wenigen Massnahmen, welche überhaupt eine positive Wirkung auf die Zukunft der Schweizerischen Pferdezucht haben könnte, torpedieren. Sie irren sich, denn der Rückgang, ja sogar das Verschwinden der Schweizerischen Pferdezucht wird die gesamte Branche schwer treffen, einige Pferdeimporteure zweifellos ausgenommen. Schlussendlich wird für eine gute Anzahl von Unterzeichnern dieses Pamphlets der Torpedo gegen die Schweizerischen Züchter in Tat und Wahrheit zum Harakiri. Im Namen aller Funktionäre und Mitarbeiter des SFZV wünsche ich Ihnen Frohe Festtage und im 2013 ein gutes Gelingen bei all Ihren Aktivitäten mit den Pferden. Editeur Herausgeber Fédération suisse d’élevage du cheval de la race des FRANCHES-MONTAGNES Schweizerischer FREIBERGERZUCHTVERBAND Federazione Svizzera d’allevamento di razza FRANCHES-MONTAGNES Les Longs Prés 1580 Avenches www.fm-ch.ch Président FSFM Präsident SFZV Responsable de la publication Verantwortlicher für die Veröffentlichung Bernard Beuret Administration et abonnements Administration und Aboverwaltung Tél. +41 26 676 63 43 Fax +41 26 676 63 41 [email protected] [email protected] (Abonnements / Aboverwaltung) Rédaction Redaktion Maurice Page Tél. +41 26 676 63 43 Fax +41 26 676 63 41 [email protected] Responsables publicité et annonces Verantwortliche für Werbung und Inserate Josiane Froidevaux, Saignelégier, tél. 079 813 00 29, [email protected]. Maria Fleig, Bellinzona, tél. 079 240 06 17, [email protected]. Collaborateurs permanents Ständige Mitarbeiter Simone Barth-Invernizzi Claire Bertholet Rolf Bleisch Véronique Erard-Guenot Roland Keller Matthias Klausener Françoyse Krier Camille Jeanne Poncet Anne Rizzoli Karin Rohrer Traduction Übersetzung Dominique et Didier Blanc Haras national / Nationalgestüt Daniela Gmür Prépresse et impression Druckvorstufe und Druck Pressor SA, Delémont Paraît 12 x par année Erscheint 12 x jährlich 20.12.12 / 28.01.13 / 26.02.13 Délais d’insertion Inserateannahmeschluss 03.01.13 / 19.01.13 / 21.02.13 Etranger Ausland Raiffeisenbank Much-Ruppichteroth BLZ 37069524 – Deutschland Compte/Konto 5540011 Pour la France, envoyer votre chèque à : FSFM CP 190, Les Longs Prés 1580 Avenches Abonnement annuel Jahres-Abonnementspreise Membres de syndicat d’élevage CH Mitglieder Zuchtgenossenschaften CH Suisse Schweiz : Fr. 50.– Non-mbres de syndicats d’élevage CH Nichtmitgl. Zuchtgenossenschaften CH Suisse Schweiz : Fr. 60.– EU : Fr. 70.– 46.50 Euros Outremer Übersee : Fr. 80.– Paiement pour la Suisse Zahlung für die Schweiz BCF Fribourg Compte / Konto 25 01 136.403-04 Couverture / Frontblatt Willisau : Jenny Kathriner, de Römerswil, 8 ans, sur son hongre Leo se concentre à un poste. Willisau : Die 8-jährige Jenny Kathriner aus Römerswil mit Freibergerwallach Leo konzentriert bei der Postenarbeit. Photo/Foto : Karin Rohrer N°132 DEZEMBER 2012 03 ÉLEVAGE La relève au rendez-vous JURA : AVANT LA SÉLECTION NATIONALE DES ÉTALONS LES 11 ET 12 JANVIER 2013 À GLOVELIER Ils sont jeunes et ont l'élevage dans la peau. Nicolas Froidevaux, de La Bosse (JU), est l'un de ces « bleus », besogneux et réservé, qui a fait une entrée remarquée – et remarquable – dans le cercle restreint des sélectionneurs d'étalons. Rencontre avec un garçon posé et déterminé à quelques semaines de l'effervescence de Glovelier. « Monter » un élevage est souvent l'affaire de toute une vie. A 27 ans, Nicolas Froidevaux n'est pourtant encore qu'au début de la sienne mais, déjà, il a su forger des succès à la hauteur de sa volonté et de son travail. Coup d'essai et coup de maître avec deux premières expériences fructueuses à Glovelier, qui l'ont précipité dans le petit monde des sélectionneurs d'étalons. Une trajectoire-express à faire pâlir d'envie. Longue tradition familiale Au Bémont (JU), son intérieur, constellé de cadres et de photos de chevaux, de précieux flots, illustre sa passion pour le franches-montagnes. Une passion héritée de ses parents Josiane et Marco 04 N°132 DÉCEMBRE 2012 Froidevaux, éleveurs à La Theurre; une passion qu'il vit désormais sur l'exploitation de son oncle Henri Froidevaux à La Bosse. Dans ce hameau jurassien surreprésenté dans les calendriers de fin d'année, leur domaine s'étend sur 42 hectares de SAU (surface agricole utile) et produit du lait destiné à la fabrication de têtes de moine à Saignelégier. Outre une vingtaine de vaches laitières, une trentaine de génisses, l'exploitation compte une vingtaine de franches-montagnes : neuf juments poulinières et une dizaine de jeunes chevaux. Deux sur deux Lorsque Nicolas achète son premier poulain, il n'a pas même atteint l'âge de vingt-cinq ans. Il n'empêche : le jeune homme a vu juste. Hélixir, qu'il a repéré lors du concours de Saint-Ursanne, obtient le statut envié de reproducteur, en janvier 2011. Une année plus tard, Holympe, le poulain qu'il a fait naître sur l'exploitation, monte également dans le bon wagon des étalons approuvés : « La jument avait pouliné seule, pendant la nuit. Lorsque j'ai découvert le poulain au petit matin, planté, bien droit sur ses pattes, j'ai su qu'il allait devenir un crack ! », raconte l'intéressé avec une joie non dissimulée, pondérée par sa nature réservée. Mais comment s'y prend-on pour entrevoir le potentiel d'un poulain ? « Pour moi, il faut surtout qu'il soit expressif, qu'il se tienne bien, qu'il "ait quelque chose à lui ». En somme, s'il focalise l'attention de notre jeune éleveur, c'est gagné. Son oeil, Nicolas Froidevaux l'exerce sur les différentes places où il office depuis quelques années comme secrétaire de concours. Toutefois, il s'interdit de profiter de la situation : « J'essaie de rester le plus discret possible, de ne pas me mettre en avant, de ne jamais interférer dans les décisions des juges. » S'il en connaît déjà un rayon sur les extérieurs du cheval, il ZUCHT die zwanzig Freiberger : neun Zuchtstuten und an die zehn Jungpferde. Zwei von zwei Photo de gauche / Foto links : L'attelage de Nicolas Froidevaux lors des courses à quatre chevaux du Marché-Concours Nicolas Froidevaux beim Marché-Concours am Vierspännerrennen Photo de droite / Foto rechts : Nicolas Froidevaux (avec les lunettes), ici avec son frère Armand, lors de la dernière Route de la Tête de moine Nicolas Froidevaux (mit der Brille), hier mit seinem Bruder Armand, bei der Route de la Tête de Moine Rendezvous mit dem Nachwuchs JURA : VOR DER NATIONALEN HENGSTSELEKTION VOM 11. UND 12. JANUAR 2013 IN GLOVELIER Sie sind jung und haben die Zucht im Blut. Nicolas Froidevaux aus La Bosse (JU) Beim Kauf seines ersten Fohlens ist Nicolas nicht einmal fünfundzwanzig Jahre alt. Dennoch : der junge Mann hat richtig gesehen. Hélixir, den er an der Schau von Saint-Ursanne ausfindig gemacht hat, erhält im Januar 2011 den beneideten Status Zuchthengst. Und ein Jahr später gehört auch Holympe, das Fohlen, das auf seinem Betrieb geboren wurde, zur auserlesenen Schar der anerkannten Zuchthengste : « Die Stute hatte in der Nacht alleine abgefohlt. Als ich dann am frühen Morgen das Fohlen entdeckt habe, aufrecht auf seinen vier Beinen aufgepflanzt, da wusste ich es, es wird ein Spitzenpferd ! », erzählt unser Protagonist mit unverhohlener Freude, allein sein reservierter Charakter hält ihn zurück. Aber wie kann man überhaupt erahnen, was für ein Potential in einem Fohlen steckt ? « Für mich muss es vor allem ausdrucksstark sein, es muss sich gut halten und « es muss etwas an sich haben ». Alles in allem zieht es die ganze Aufmerksamkeit unseres jungen Züchters an sich, und die Sache ist entschieden. Nicolas Froidevaux hält auf den verschiedenen Plätzen Ausschau, wo er seit einigen Jahren als Schausekretär arbeitet. Allerdings will er das nicht ausnützen : « Ich versuche so diskret wie möglich zu sein, mich nicht vorzudrängen, die Richterentscheide niemals zu beeinflussen. » Beim Exterieur kennt er jedes Detail und er interessiert sich sehr für die verschiedenen Linien, die er im Kopf speichert. ist einer der arbeitsamen und zurückhaltenden « Debütanten », dem ein viel beachteter – und beachtlicher – Einstieg in den ausgewählten Kreis der Hengstzüchter gelungen ist. Begegnung mit einem ruhigen und bestimmten, jungen Mann, einige Wochen vor der Hektik von Glovelier. Eine Zucht « aufzubauen » dauert manchmal ein ganzes Leben. Nicolas Froidevaux steht mit 27 Jahren am Anfang seines Lebens, er hat aber bereits dank seines Willens und seines Einsatzes einige Erfolge gefeiert. Mit seinen beiden ersten erfolgreichen Erfahrungen in Glovelier sind ihm das Gesellenstück und das Meisterstück gelungen, er gehört nun zur kleinen Welt der Hengstzüchter. Der kometenhafte Aufstieg lässt vor Neid erblassen. Lange Familientradition In Le Bémont (JU) dokumentiert seine mit Bildern, Pferdeaufnahmen und wertvollen Schleifen ausstaffierte Wohnung seine Leidenschaft für den Freiberger. Eine Leidenschaft, die er von seinen Eltern Josiane und Marco Froidevaux, Züchter in La Theurre, geerbt hat; eine Leidenschaft, die er nunmehr auf dem Betrieb seines Onkels Henri Froidevaux in La Bosse auslebt. Ihr Betrieb erstreckt sich in diesem Jurassischen Weiler, der gegen das Jahresende hin in den Kalendern sehr oft auftaucht, über 42 Hektaren LN (Landwirtschaftliche Nutzfläche). Sie produzieren vor allem Milch für die Herstellung von Têtes de Moine in Saignelégier. Neben den zwanzig Milchkühen und den dreissig Rindern zählt der Betrieb an Für den Erfolg arbeiten Die beiden ersten Erfolge mit Hélixir und Holympe in Glovelier sind ihm, wie er erklärt, nicht einfach in den Schoss gefallen : « Dahinter steckt sehr viel Arbeit ! Man muss auch das Glück auf seiner Seite haben und nicht immer nur Probleme. Doch Glück allein reicht nicht aus, es braucht auch ernsthaften Einsatz : « Ich habe gelernt, dass für ein Gelingen sehr viel Arbeit hineingesteckt werden muss. » Im Laufe des Jahres setzt er sich deshalb mit ganzer Kraft ein. Ein Spitzenpferd wird nicht in einem einzigen Tag herangezogen : « Die Anwärter müssen für Glovelier bereit sein, ohne « unecht » zu sein, das heisst sie müssen an dem Tag schön sein und es auch nachher bleiben, ja sogar noch schöner werden. An der ersten Selektion liegt es am Züchter, dank guter Vorbereitung und N°132 DEZEMBER 2012 05 ÉLEVAGE manifeste également un grand intérêt pour les différentes lignées, qu'il garde bien en tête. Travailler pour réussir Il explique que ses deux premiers succès à Glovelier, avec Hélixir et Holympe, ne sont pas tombés du ciel : « Il y a beaucoup de travail derrière ! Il faut aussi avoir la chance de son côté et ne pas cumuler les pépins. Mais la chance n'est rien si elle ne s'accompagne de sérieux : « J'ai appris qu'il fallait beaucoup travailler pour réussir. » Il ne lésine donc pas sur les efforts tout au long de l'année. Pour lui, un crack ne se fait pas en un jour : « Les candidats doivent être prêts pour Glovelier sans être « fraudés », c'està-dire être beaux ce jour-là et le rester, voire même embellir ensuite. Lors de cette première sélection, c'est l'éleveur qui met son cheval en valeur, par la préparation et la présentation alors qu'à Avenches, il appartient au cheval de montrer ce qu'il a dans le coffre ! » Les 11 et 12 janvier 2013 à Glovelier, il présentera Hamour, un poulain né à deux pas de là, à Boécourt. La nuit précédant le Jour J, notre éleveur dort peu, préparatifs de dernière minute et pic de stress ne favorisant guère le sommeil. Il croit en ses chances mais il sait aussi qu'il y a beaucoup d'appelés pour quelques élus. Les différentes étapes de développement Quelles sont les conditions de vie de ses élèves-étalons ? Dans leur deuxième année de vie, les poulains de Nicolas sont estivés en troupeau, en France voisine. Une étape de développement importante « pour qu'ils se sociabilisent, se fassent le caractère, se musclent aussi. » Retour au bercail pour l'hivernage et une nouvelle saison d'été dans le Jura suisse cette fois : « Je leur rends visite à quelques reprises pour suivre leur évolution ! » Le choix de la nourriture est important. S'il exclut de nous détailler sa recette, Nicolas reconnaît que ses élèves-étalons bénéficient tout de même d'un traitement de faveur : « Ils sont tout de même un peu plus chouchoutés que les autres : je veille à leur alimentation en étant précis, en leur distribuant toujours la même ration quotidienne. » Quelques temps avant l'échéance de Glovelier, vient le temps d'intervenir sur leur mental, leur éducation. Nicolas prépare ses chevaux à la longe, histoire de "développer leur musculature, d'amplifier 06 N°132 DÉCEMBRE 2012 leur souffle, de les mettre au travail et les faire peu à peu entrer en contact avec l'homme. Le tout en prévision du fameux test en station à Avenches : « J'ai suivi un cours pour profiter au mieux du travail à la longe. En effet, suivant les exercices pratiqués, on muscle davantage certaines parties du corps, comme le dos ou l'encolure. » La phase du débourrage, souvent coûteuse si elle est confiée à des écuyers, est dévolue à Célia Baume, son amie cavalière. « L'échéance de Glovelier arrive tôt. A trois ans, certains sujets ne sont pas toujours finis. S'ils ne sont pas prêts, leurs chances diminuent. » Autant les mettre, toutes, de son côté. Trier pour réussir A l'avenir, Nicolas souhaite maintenir son cheptel chevalin à la taille actuelle : « Je ne me livre pas à un hobby, j'aimerais garder des chevaux et gagner ma vie avec eux. Je suis éleveur mais aussi sélectionneur. Pour construire un élevage de qualité, il faut aussi savoir opérer un tri. » Pour les prochaines éditions de Glovelier en 2014 et 2015, Nicolas a pré-sélectionné un ou deux jeunes poulains par année seulement. Cette année, le choix s'est avéré particulièrement pénible : « Sur les neuf poulains nés sur l'exploitation, sept comptabilisaient plus de 22 points lors du concours. Nous n'en avons gardé que trois. Le marché est lourd, la place sur l'exploitation est limitée, alors nous avons dû procéder à une sélection. C'est triste car je pense que de moins bons poulains que ceux que nous avons éliminés seront élevés... » L'avenir de l'élevage en général paraît incertain : « Le nombre de juments pourrait encore baisser, le nombre d'éleveurs également. Il faudra s'adapter. Peut-être le contingent d'étalons choisis à Glovelier sera-t-il également revu à la baisse... » Une incertitude qui le conforte dans le fait de ne pas multiplier les candidats mais toujours espérer « apporter une contribution intéressante à la race. » C'est tout le mal qu'on lui souhaite. Texte et photos : Véronique Erard-Guenot 69 en route Soixante-neuf inscriptions sont parvenues à la Fédération suisse du franches-montagnes pour la prochaine Sélection nationale des étalons. Neuf de moins qu'en 2012. Toutefois, les candidats-étalons devront encore montrer patte blanche avant de défiler les vendredi 11 et samedi 12 janvier 2013 à Glovelier : leur ascendance doit être contrôlée et, comme l'an passé, ils subiront un test de dépistage qui dévoile les animaux porteurs de la fibrose hépatique de Caroli (CLF), qui sont des chevaux sains mais susceptibles, hélas, de transmettre le gène défectueux à leur descendance. Les 69 candidats de cette volée sont issus de dix lignées sur les onze encore existantes. L'un provient de la lignée P (descendance de Nello), plusieurs autres sont issus de la lignée E, menacée par la maladie de Caroli. Les H et les N (Noé) sont nombreux. Pour plus des deux tiers, les inscrits proviennent du berceau de la race, soit du Jura historique. Les autres émanent de propriétaires domiciliés dans toute la Suisse, soit dans les cantons de Berne, Fribourg, Lucerne et même des Grisons et du Valais. Sans doute, Glovelier n'avait-il encore jamais enregistré une provenance aussi large. Deux candidats franchiront les frontières de l'Allemagne, un autre viendra de la France (la Bretagne !) pour participer à la sélection. Enfin, certains éleveurs feront le déplacement de Glovelier pour la première fois. Les inscrits, à une exception près, ont 3 ans. Un seul 4 ans, privé de défiler en 2012 suite à un coup de sang, sera présenté cette année. La pré-sélection se déroulera vendredi 11 janvier dès 8 heures à Glovelier. Généralement, une trentaine de candidats émergent de ce premier tri et repassent pour un tour dès le samedi matin. Après un dernier écrémage, la sélection est annoncée le samedi aux environs de 16 heures. A l'heure où nous écrivons ces lignes, la commission d'élevage n'a pas encore fixé son quota de sélection mais une quinzaine de chevaux devraient être admis pour subir le fameux test en station d'Avenches, à l'issue duquel on connaîtra les étalons définitivement approuvés. Les candidats évincés pourront être réorientés comme hongre vers des activités de loisir. (veg) ZUCHT Präsentation sein Pferd von der besten Seite zu zeigen, in Avenches hingegen muss das Pferd zeigen, was es auf dem Kasten hat ! » Am 11. und 12. Januar 2013 wird er in Glovelier Hamour vorstellen, ein Fohlen, das nur wenige Schritte von dort in Boécourt geboren wurde. Unser Züchter schläft in der Nacht vor dem Tag J wenig, all die Vorbereitungen in letzter Minute und die Stressspitzen verscheuchen den Schlaf. Er glaubt zwar an seine Chance, doch er weiss auch, es sind viele eingeladen, doch nur wenige sind erwählt. Die verschiedenen Entwicklungsstufen Wie sehen die Lebensbedingungen seiner Hengstanwärter aus ? Wenn die Fohlen zwei Jahre alt sind, werden Nicolas’ Fohlen im benachbarten Frankreich in der Herde gesömmert. Das ist eine wichtige Entwicklungsstufe, « damit sie sich sozialisieren, den Charakter und auch die Muskeln bilden. » Den Winter verbringen sie im heimischen Stall und die folgende Sömmerung ist dann im Schweizer Jura : « Ich besuche sie mehrmals, um ihre Entwicklung zu verfolgen ! » Rien n'échappe à l'œil des juges qui examinent les candidats en lice sous toutes les coutures, ici Holympe, voici un an à Glovelier. Nichts entgeht dem strengen Auge der Richter, welche die antretenden Kandidaten genau unter die Lupe nehmen, hier Holympe, vor einem Jahr in Glovelier. Die Wahl des Futters ist sehr wichtig. Das genaue Rezept will er uns nicht verraten, doch immerhin sei so viel gesagt, Nicolas’ Hengstanwärter werden bevorzugt behandelt : « Sie werden sicher mehr verhätschelt als der Rest : ich achte darauf, dass die Fütterung exakt erfolgt, sie erhalten immer die gleiche Ration pro Tag. » Einige Zeit bevor Glovelier ansteht, muss ihr Geist geschult werden, sie werden erzogen. Nicolas bereitet seine Pferde an der Longe vor, « ihre Muskulatur wird entwickelt, ihre Ausdauer trainiert, sie beginnen zu arbeiten und kommen nach und nach vermehrt in Kontakt mit dem Menschen. Alles als Vorbereitung für den berühmten Stationstest in 69 en route Der Schweizerische Freibergerzuchtverband hat für die kommende Nationale Hengstselektion neunundsechzig Anmeldungen erhalten. Neun weniger als im 2012. Die Hengstanwärter müssen sich jedenfalls noch ausweisen, bevor sie am Freitag, 11. und Samstag, 12. Januar 2013 in Glovelier defilieren dürfen : ihre Abstammung muss geprüft werden, und sie werden wie letztes Jahr getestet, ob sie Träger der Caroli Leberfibrose (CLF) sind, das sind gesunde Pferde, die aber unter dem Verdacht stehen, ihren Nachkommen das fehlerhafte Gen zu vererben. Die 69 Kandidaten dieses Jahrgangs entstammen aus zehn von den elf noch existierenden verschiedenen Linien. Einer stammt aus der P-Linie (von Nello abstammend), mehrere andere aus der E-Linie, die von der Caroli-Krankheit bedroht wird. Die H und die N (Noé) sind zahlreich. Mehr als zwei Drittel der Anmeldungen stammen aus der Wiege der Rasse, nämlich dem historischen Jura. Der Rest kommt von Besitzern, die in der ganzen Schweiz wohnen, in den Kantonen Bern, Fribourg, Luzern, ja sogar Graubünden und Wallis. Ganz sicher trafen bis anhin die Anmeldungen für Glovelier noch nie aus einem so grossen Einzugsgebiet ein. Zwei Kandidaten müssen die deutsche Grenze passieren, ein anderer kommt aus Frankreich (aus der Bretagne !), um an der Selektion teilzunehmen. Und schliesslich reisen einige Züchter zum ersten Mal nach Glovelier. Bis auf einen sind alle Angemeldeten 3 Jahre alt. Dieses Jahr wird nur ein 4-Jähriger vorgestellt, er konnte im 2012 wegen eines Kreuzverschlags nicht defilieren. Die Vorselektion nimmt am Freitag, 11. Januar um 8 Uhr in Glovelier ihren Beginn. Normalerweise kommen bei dieser Vorselektion circa dreissig Kandidaten weiter und hängen am Samstagmorgen eine weitere Runde an. Nach einem letzten Aussieben wird das Selektionsergebnis am Samstag um etwa 16 Uhr verkündet. Zur Zeit, wo wir diesen Artikel schreiben, hat die Zuchtkommission die Selektionsquote noch nicht bestimmt, es sollten jedoch um die fünfzehn Pferde für den berühmten Stationstest in Avenches zugelassen werden. Nach diesem Test werden die definitiv gekörten Hengste bekannt gegeben. Die ausgeschiedenen Kandidaten können als Wallache für Freizeitaktivitäten gebraucht werden. (veg) Avenches : « Ich habe einen Kurs besucht, um die Arbeit mit der Longe optimal einzusetzen. Je nachdem, welche Übungen man trainiert, werden gewisse Muskelpartien, wie der Rücken oder die Behalsung stärker entwickelt. » Das Einreiten durch einen Bereiter ist häufig sehr kostspielig, in unserem Fall übernimmt dies seine reitende Freundin Célia Baume. « Glovelier steht bald vor der Tür. Gewisse Pferde sind mit drei Jahren noch nicht fertig. Wenn sie nicht bereit sind, sinken auch ihre Chancen. » Da will man lieber kein Risiko eingehen. Aussieben für den Erfolg Nicolas will seinen Pferdebestand in Zukunft gleich gross halten : « Ich gebe mich nicht einem Hobby hin, ich möchte Pferde halten und mit ihnen meinen Lebensunterhalt verdienen. Ich bin Züchter aber auch Auswähler. Um eine hochwertige Zucht aufzubauen, muss man auch Aussieben können. » Für die nächsten Glovelier Ausgaben von 2014 und 2015 hat Nicolas pro Jahr nur ein oder zwei junge Fohlen vorgesehen. Dieses Jahr war diese Wahl besonders schwierig : "An der Schau erhielten sieben der neun auf dem Betrieb geborenen Fohlen mehr als 22 Punkte. Wir haben nur drei davon behalten. Der Markt ist schwerfällig, der Platz auf dem Betrieb ist beschränkt, wir mussten eine Auswahl treffen. Es stimmt mich traurig, denn ich denke, es werden Fohlen aufgezogen, die nicht so gut sind, wie jene, die wir eliminiert haben... » Die Zukunft der Zucht scheint allgemein ungewiss : « Die Zahl der Stuten könnte noch mehr zurück gehen, das Gleiche gilt für die Anzahl Züchter. Man wird sich anpassen müssen. Vielleicht wird das Kontingent der in Glovelier ausgewählten Hengste ebenfalls verkleinert... » Er findet bei all dieser Unsicherheit Trost in der Tatsache, nicht mehr Kandidaten zu bringen, sondern « einen für die Rasse interessanten Beitrag zu leisten. » Man wünscht ihm nur das Beste. Text und Fotos : Véronique Erard-Guenot N°132 DEZEMBER 2012 07 RÉGIONS Du pur Far West aux jeux équestres HEIMENHAUSEN (BE) : JEUX ÉQUESTRES DE LA SOCIÉTÉ DES CAVALIERS DE LOISIRS D’OBERAARGAU LE 17 NOVEMBRE La société des cavaliers de loisirs d’Oberaargau avait lancé les invitations à ses jeux équestres annuels et a été inondée d’inscriptions. 130 cavalières et cavaliers avaient sellé leurs poneys ou chevaux et ont tenté de récolter le plus de points possible aux neuf obstacles. Tobias Freudiger, de Romont, avec sa jument FM de 15 ans Bianca Tobias Freudiger aus Romont mit der 15-jährigen FM Stute Bianca Même à la fin de la saison, les gymkhanas semblent toujours très prisés. « Nous avons malheureusement dû refuser l’inscription de presque 30 paires de cavaliers car sinon il n’aurait plus été possible de réaliser les jeux équestres sur une seule journée », regrettait Heidi Lehmann, Présidente de la société et juge. Avec son équipe d’aides très dévouée, elle se réjouissait naturellement du grand intérêt des cavaliers. La cloche de départ a ainsi sonné consciencieusement de sept heures le matin jusqu’à passé six heures le soir. Plus de 70 paires de cavaliers étaient déjà en route en catégorie 2 (adultes avec cheval). Olavia Bachofner de Kyburg-Buchegg, a remporté la victoire avec le plus grand nombre de points, soit 82 sur les 90 possibles. Elle avait sellé Little Joe, un hongre franches-montagnes de seulement quatre ans et elle a bouclé le parcours de neuf obstacles en un peu plus de trois minutes avec cet alezan bien en confiance. Maria Winkler de Wasen i.E. a franchi la ligne d’arrivée avec 78 points, se classant ainsi deuxième avec Cheriee, une jument FM âgée de 6 ans. Ce sont également des chevaux franches-montagnes qui se sont classés à la quatrième et à la cinquième place. Christine Kull de Suhr a ainsi pris 08 N°132 DÉCEMBRE 2012 la quatrième place avec Laquira Star GP, âgée de 5 ans, suivie de près par Vasco BBO, âgé de 10 ans, monté par Simone Panier de Staffelbach. Les franches-montagnes ont également brillé en catégorie 1 avec cheval, remportant la deuxième, troisième et quatrième place. Quadrilla, une jument de 9 ans, montée par Elia Fückiger d’Hessigkofen, s’est classée deuxième. Andrea Rickli d‘Hessigkofen a franchi la ligne d‘arrivée avec deux points de moins, en selle sur Delia. La quatrième place est allée à Natalie Miller-Collmann de Soleure, sur Vani, avec le même nombre de points, mais avec un temps de parcours en peu plus long. Obstacles en matériaux naturels Même s’il n’y avait pas de coups de feu, il y avait une vraie ambiance western au manège de Heimenhausen ce dimanchelà. On poussait des verres de bière sur le comptoir, on tirait des chariots bâchés, on poussait les portes du saloon ou on jouait au lancer de fer à cheval, le tout bien entendu à dos de cheval. Le parcours était conçu et décoré avec beaucoup de passion. On pouvait admirer partout des accessoires western, du cactus gonflé au crâne de taureau ou au lasso, toutes sortes d’équipements qui ont fait apparaître comme par magie une véritable ambiance de Go West dans le manège. Les obstacles étaient relativement exigeants et ont constitué un défi même pour les cavalières et cavaliers chevronnés. On commençait le parcours en passant à cheval par les portes battantes en bois du saloon. Le bois était un fil rouge tout au long du parcours, presque tous les obstacles étaient fabriqués en matériaux naturels. C’était un régal pour les yeux de voir le barbecue, habillé pour la circonstance de troncs de bois, et aussi le passage étroit fait en bottes de paille. Ci et là, on voyait des chevaux faire de gros yeux à la vue d’une grande et large bascule, de même que lorsqu’on leur demandait de mettre les pieds sur un podium. Là, le cavalier pouvait toutefois opter pour une variante, et descendre de cheval sur le podium, puis remonter sur le cheval depuis la droite s’il pensait que son cheval n’allait pas grimper lui-même sur le podium. Texte et photos : Karin Rohrer Simone Panier, de Staffelbach, avec le hongre de 10 ans Vasco BBO Simone Panier aus Staffelbach mit dem 10-jährigen FM-Wallach Vasco BBO REGIONEN On commençait le parcours en passant les portes du saloon Eröffnet wurde der Parcours mit der Durchreiten von Saloontüren Zielstange und erreichte damit den zweiten Rang auf der 6-jährigen FM-Stute Cheriee. Auch die Ränge vier und fünf gingen an Freibergerpferde. So holte sich Christine Kull aus Suhr mit der 5-jährigen Laquira Star GP den vierten Rang, dicht gefolgt vom 10-jährigen Vasco BBO mit Simone Panier aus Staffelbach im Sattel. Auch in der Stufe 1 mit Pferd glänzten die Freiberger, nämlich in den Rängen zwei bis vier. Quadrilla, eine 9-jährige Stute, geritten von Elia Fückiger aus Hessigkofen belegte Rang zwei. Mit zwei Punkten weniger ritt Andrea Rickli aus Hessigkofen durchs Ziel, im Sattel von Delia. Und der vierte Rang ging an Natalie Miller-Collmann aus Solothurn auf Vani, mit derselben Punktezahl, aber einer etwas längeren Reitzeit. Hindernisse aus Naturmaterialen Wilder Westen bei den Reiterspielen HEIMENHAUSEN (BE) : REITERSPIELE DES VEREINS FREIZEITREITER OBERAARGAU AM 17. NOVEMBER Der Verein Freizeitreiter Oberaargau hatte zu den alljährlichen Reiterspielen eingeladen und wurde mit Anmeldungen nur so überschwemmt. Knapp 130 Reiterinnen und Reiter hatten ihre Ponys oder Pferde gesattelt und versuchten, in den neun Hindernissen möglichst viele Punkte zu sammeln. Die Nachfrage nach einem Gymkhana gegen Ende Saison scheint immer noch gross zu sein. « Wir mussten leider fast 30 Reiterpaare zurückweisen bei der Anmeldung, da die Reiterspiele sonst organisatorisch nicht mehr machbar gewesen wären an einem Tag », bedauerte Vereinspräsidentin und Richterin Heidi Lehmann. Natürlich freute sie sich zusammen mit ihrem engagierten Helferteam über das grosse Interesse seitens der Reiter und so wurde von morgens um sieben bis abends nach sechs Uhr fleissig die Startglocke geläutet. Mehr als 70 Reiterpaare waren nur schon in der Stufe 2 (Erwachsene mit Pferd) unterwegs und mit der grössten Punktezahl, nämlich 82 von möglichen 90, siegte Olavia Bachofner aus Kyburg-Buchegg. Sie hatte Little Joe gesattelt, einen erst vierjährigen Freibergerwallach und schaffte mit dem vertrauten Fuchs die neun Hindernisse in etwas mehr als drei Minuten. Mit 78 Punkten ritt Maria Winkler aus Wasen i.E. über die Geschossen wurde zwar nicht, aber sonst herrschte am Sonntag absolute WesternStimmung in der Reithalle in Heimenhausen. Biergläser wurden über den Tresen geschoben, Planwagen gezogen, SaloonTüren durchritten oder Hufeisen geworfen, selbstverständlich alles vom Pferderücken aus. Der Parcours war mit ganz viel Herzblut gestaltet und dekoriert. Überall gab es westernmässige Accessoires zu bestaunen und vom aufgeblasenen Kaktus bis zum Bullenschädel oder Lasso reichte das Equipment, welche richtige Go West Stimmung in die Halle zauberte. Die Hindernisse waren jedoch ziemlich anspruchsvoll und stellten selbst geübte Reiterinnen und Reiter vor eine Herausforderung. Eröffnet wurde der Parcours mit dem Durchreiten von schwingenden Holz-Saloontüren. Holz zog sich wie ein roter Faden durch den Parcours, waren doch fast sämtliche Hindernisse aus Naturmaterialien hergestellt. Wie der übliche Stangen-Grill, welcher für einmal aus Holzstämmen drapiert war und auch das Engnis mit Strohballen war eine Augenweide. Eine grosse, breite Wippe sorgte hie und da für grosse Pferdeaugen wie auch die Aufgabe, mit den Pferdefüssen auf ein Podest zu steigen. Hier durfte der Reiter jedoch als Variante auch auf das Podest absteigen und wieder von rechts auf das Pferd steigen, wenn er annahm, dass sein Pferd nicht selber das Podest erklimmen würde. Text und Fotos : Karin Rohrer N°132 DEZEMBER 2012 09 RÉGIONS A cheval dans les tourbillons de neige Le père et le fils Künzli, de Nottwil, apprécient ce parcours sous la neige Vater und Sohn Künzli aus Nottwil geniessen den Ritt trotz Schneegestöber WILLISAU (LU) : 20e COURSE DE PATROUILLES DE LA SOCIÉTÉ D’ÉLEVAGE CHEVALIN & SPORTS HIPPIQUES LE 28 OCTOBRE La tradition de la course de patrouilles de Willisau est d’avoir de la viande comme prix, des aides aux postes d’excellente humeur et plus de 70 équipes au départ. Cette année, les conditions météorologiques n’avaient rien de traditionnel, car l’hiver s’était invité, accompagnant de tourbillons de neige les paires de cavaliers tout au long du parcours. Le groupement « Franches-Montagnes de Suisse centrale » est la plate-forme des syndicats et sociétés d’élevage chevalin de Zoug, de l’Entlebuch, de Suisse centrale, de Willisau et de Sursee/Hochdorf. La société d’élevage chevalin & sports hippiques de Willisau a organisé à fin octobre la 20ème course de patrouilles. L’année passée, le départ était encore donné à Burgrain, tandis que cette fois les participants ont sellé leurs chevaux pour la course de patrouilles près du voyer de Willisau. Sept postes avaient été prévus, répartis dans le terrain varié entourant Willisau. L’humidité, le froid, mais surtout la neige qui n’arrêtait pas de tomber ont décidé le CO à changer de plan. Le parcours a ainsi était modifié à court terme afin que les cavaliers ne soient pas exposés à un danger inutile en raison des branches qui tombaient en forêt et pour que les chevaux puissent rentrer à la maison indemnes sans avoir fait de trop grandes glissades. D’autant plus que les chevaux n’étaient de loin pas tous équipés de mordaxes ou autres et que la quantité de neige était vraiment surprenante. Mais le problème touchait aussi les voitures avec des pneus d’été, et sur les 70 patrouilles inscrites, certaines ont dû annuler leur participation. 10 N°132 DÉCEMBRE 2012 Malgré les conditions météorologiques désagréables, on rencontrait aux postes des cavaliers de bonne humeur qui s’efforçaient de glaner le plus de points possibles avec leur partenaire quadrupède. Sans gants, on oublie… Les aides aux postes affrontaient aussi les tourbillons de neige et expliquaient aimablement les tâches pleines d’idées, enlevaient sans arrêt la neige qui tombait sur les objets nécessaires et se réjouissaient lorsqu’une paire de cavaliers réussissait bien à accomplir la tâche demandée. « Nous veillons toujours à remplacer les aides aux postes à environ mi-course, pour que personne ne soit mobilisé toute la journée, et d’autant plus avec ce froid », expliquait Toni Isaak, agriculteur et Président de la société, qui s’assurait en route que l’on voie encore les indicateurs blancs malgré la neige. Les jeux d’adresse qu’il fallait effectuer en route exigeaient d’avoir les mains calmes, et des chevaux calmes aussi, et nombreux étaient les cavaliers qui s’émerveillaient des tâches intéressantes et pleines de fantaisie. Le travail d’équipe était à l’honneur - comment en aurait-il pu être autrement - et les cavaliers ont ainsi pu ensemble suspendre des fers à cheval les uns aux autres, transporter des poissons avec des cannes à pêche, balancer des balles sur un plateau de bois ou jouer à un billard spécial avec des boules originales. « Nous avons aussi été surprises par la masse de neige, mais nous nous sommes réjouies pour cette sortie à cheval et sommes impatientes de découvrir tout ce qui nous attend aux postes », racontait Mirjam Burkart d’Althäusern avant de prendre le départ avec Iris, une jument franches-montagnes de 9 ans. Âgée de 8 ans, Jenny Kathriner de Römerswil, la partenaire de patrouille de Mirjam, était certainement une des plus jeunes participantes à la course qu’elle disputait avec le hongre franches-montagnes Leo. Aux postes de restauration, les wienerlis chauds ont naturellement fait fureur, et il n’était pas non plus défendu de se réchauffer avec un café ou un thé. Les deux dernières années, la course avait été remportée par Selina Barmettler et Celine Villiger, mais cette année, elles ont dû se contenter de la septième place, la victoire allant à Angela Imhof et à Bettina Schneider de Hünenberg. Texte et photos : Karin Rohrer REGIONEN Hoch zu Ross im Schneegestöber WILLISAU (LU) : 20. PATROUILLENRITT DES PFERDEZUCHT- & PFERDESPORTVEREIN AM 28. OKTOBER Traditionell gibt es am Patrouillenritt in Willisau Fleischpreise auf dem Gabentisch, die Postenhelfer sind bester Laune und es hat über 70 Teams am Start. Nicht so traditionell waren dieses Jahr die Wetterverhältnisse, da der Winter Einzug hielt und Schneegestöber die Reiterpaare auf ihrem Weg begleiteten. « Freiberger Zentralschweiz » ist die Plattform der Pferdezuchtgenossenschaften und Vereine Zug, Entlebuch, Innerschweiz, Willisau und Sursee/Hochdorf. Der Pferdezucht- & Pferdesportverein Willisau organisierte Ende Oktober den 20. Patrouillenritt. War der Start im letzten Jahr noch im Burgrain, so sattelten die Teilnehmer dieses Mal beim Werkhof in Willisau ihre Pferde für den Patrouillenritt. Geplant gewesen wären sieben Posten, verteilt auf ein abwechslungsreiches Gelände rund um Willisau. Nässe, Kälte und vor allem der anhaltende Schneefall veranlassten das OK zur Umorganisation. So wurde die Strecke kurzfristig umgeplant, damit die Reiter keiner unnötigen Gefahr durch herabfallende Äste ausgesetzt waren im Wald und die Pferde ohne grössere Rutschpartien heil nach Hause kamen. Zumal längst nicht alle Pferde mit Hufgripp und Ähnlichem ausgerüstet sind und die Menge des Schnees doch ziemlich überraschte. Aber auch Autos ohne Grip, respektive mit Sommerpneus waren ein Thema und einige der gemeldeten 70 Patrouillen mussten ihre Teilnahme absagen. Trotz misslicher Wetterverhältnisse traf man an den Posten gut gelaunte Reitersleute, welche mit ihrem vierbeinigen Partner versuchten, möglichst viele Punkte zu ergattern. sah. Die Geschicklichkeitsspiele unterwegs forderten ruhige Hände, ebensolche Pferde und so manch Reiter staunte ob den interessanten und fantasievollen Aufgaben. Teamwork war, wie könnte es anders sein, gross geschrieben und so durften die Reiter gemeinsam Hufeisen aneinander aufhängen, an Angelruten Fische transportieren, auf einer Holztafel Bälle balancieren oder ein spezielles Billard mit eigenartigen Kugeln spielen. « Wir wurden von den Schneemassen auch überrascht, aber wir haben uns auf den Ritt gefreut und sind gespannt, was uns an den Posten alles erwartet », erzählte Mirjam Burkart aus Althäusern am Start, welche mit der 9-jährigen Freibergerstute Iris den Ritt in Angriff nahm. Mit 8 Jahren sicher eine der jüngsten Teilnehmerinnen war Mirjams Reitpartnerin Jenny Kathriner aus Römerswil, die den Ritt mit Freibergerwallach Leo bestritt. Beim Verpflegungsposten waren die heissen Wienerli natürlich der Hit und auch ein wärmender Kaffee oder Tee wurde nicht verpönt. Die letzten zwei Jahre gewannen Selina Barmettler und Celine Villiger diesen Patrouillenritt, aber dieses Jahr mussten sie sich mit dem siebten Rang begnügen, da der Sieg an Angela Imhof und Bettina Schneider aus Hünenberg ging. Text und Fotos Karin Rohrer Classement / Rangliste 1. Angela Imhof (Hünenberg) + Bettina Schneider (Hünenberg); 2. Claudia Ruf (Brittnau) + Sandra Gerber (Bannwil); 3. Barbara Küenzi (Konolfingen) + Salome Siegenthaler (Bern) Ohne Handschuhe ging gar nichts Auch die Postenhelfer trotzten dem Schneegestöber und erklärten freundlich die ideenreichen Aufgaben, befreiten die benötigten Gegenstände immer wieder vom Schnee und freuten sich, wenn einem Reiterpaar die Aufgabe gut gelang. « Wir schauen immer, dass die Postenhelfer nach ungefähr der Hälfte der Patrouillen ausgetauscht werden, damit niemand einen ganzen Tag Einsatz hat, schon gar nicht bei dieser Kälte, » erklärte Landwirt und Vereinspräsident Toni Isaak, welcher unterwegs dafür schaute, dass man die weissen Wegschilder trotz Schnee noch Theo Wüest, de Zell, avec sa jument Linda au jeu de billard Theo Wüest aus Zell mit Freibergerstute Linda beim speziellen Billardspiel publicité / werbung Ihr Onlineshop für: Stallapotheken, Verbandsmaterial ROWEL Leuchtreflexe GALLAGHER Elektro-Zaun FREY Mineralstoffe und Kräuter und Pflegeprodukte SIVERS Ergänzungsfutter ZEDAN Insektenschutz EFFOL Lederpflege Ausbildung Pferdesamariter Birth Alarm etc. N°132 DEZEMBER 2012 11 RÉGIONS Des Neuchâtelois discrets mais bien là PORTRAITS DE QUELQUES PASSIONNÉS DE FM DANS LE CANTON DE NEUCHÂTEL L'élevage neuchâtelois est moins connu que son voisin jurassien. Il recèle pourtant de personnalités très intéressantes qui ont fait valoir la polyvalence du franches-montagnes. Petite galerie de portraits. Claire Bertholet Eric Maire Sans tambour ni trompette De 1978 à 1994, Eric Maire était responsable du secteur chevaux à l’Ecole cantonale neuchâteloise d’agriculture. Lors de la privatisation du domaine, en 1995, il reprend l’écurie à son compte tout en assumant un travail à plein temps en ville. L’écurie de l’Aurore compte actuellement douze franches-montagnes dont trois en pension. L’élevage est aussi un volet des intérêts du maître des lieux. Chaque année, trois juments lui donnent des poulains, quelques uns restent à l’écurie, les autres sont vendus. Lorsque l’on ne 12 N°132 DÉCEMBRE 2012 dispose pas de cultures ni d’estivages, qu’il faut tout acheter, l’élevage devient une passion onéreuse. Cette année, une jument née à Cernier, Volvic de l’Aurore, a donné naissance à une belle pouliche Holidays par Houston chez son propriétaire, Françis Wüttrich, aux Planchettes. Ici, Eric Maire dispose de l’écurie et de parcs, il s’est donc naturellement orienté sur les promenades. Un peu plus d’une vingtaine de passionnés viennent régulièrement, en toutes saisons et par tous les temps, se balader à travers le Val-de-Ruz en sa compagnie. Les chevaux travaillent, tous les jours, ils s’attellent aussi même si le temps manque pour le faire régulièrement. Eric Maire Weder Trommeln noch Trompeten Von 1978 bis 1994 war Eric Maire an der Landwirtschaftlichen Schule von Neuenburg für den Bereich Pferde verantwortlich. Als 1995 der Betrieb privatisiert wurde, übernahm er den Pferdestall auf eigene Rechnung und suchte sich daneben in der Stadt eine Vollzeitbeschäftigung. Die Ecurie de l’Aurore beherbergt zurzeit zwölf Freiberger, drei davon in Pension. Der Hausherr zählt auch die Zucht zu seinen Interessen. Drei Stuten fohlen jedes Jahr, einige der Fohlen bleiben auf dem Stall, andere werden verkauft. Hat man keine Gelegenheit für den eigenen Anbau oder die Sömmerung, muss man alles zukaufen und die Zucht wird zu einer kostspieligen Angelegenheit. Dieses Jahr hat eine in Cernier gezüchtete Stute, Volvic de l’Aurore, bei ihrem Besitzer Françis Wüttrich in Les Planchettes ein sehr schönes Stutfohlen Holidays von Houston geboren. Eric Maire verfügt hier über die Stallungen und Pferche, seine Spezialität sind natürlich Ausritte. Zu allen Jahreszeiten und bei jedem Wetter kommen regelmässig etwas mehr als zwanzig passionierte Reiter, um mit ihm zusammen durch den Val-de-Ruz zu bummeln. Die Pferde arbeiten täglich, sie werden ausserdem gefahren, auch wenn die Zeit nicht ausreicht, um dies regelmässig zu tun. REGIONEN Die Neuenburger fallen zwar nicht auf, doch sie sind da PORTRAIT EINIGER FM LIEBHABER IM KANTON NEUENBURG Die Neuenburger Zucht ist weniger bekannt als die benachbarte Zucht. Trotzdem befinden sich darunter einige interessante Persönlichkeiten, welche die Vielseitigkeit des Freibergers besonders zur Geltung bringen. Eine kleine Portrait-Galerie. Claire Bertholet Séverine Bourquin Einfach weil es einem gefällt Séverine Bourquin Juste pour se faire plaisir Lorsque Séverine Bourquin achète Lorient 7 ans (par Lexter, Bajla, père de la mère Vidocq) en 2009, le cheval a surtout été attelé. Elle s’oriente vers les balades avec quelques cours d’équitation, mais constate très vite que cela ne lui suffit pas, et au cheval non plus. En été 2010, Séverine s’intéresse au travail au sol et s’adresse à Virginie Bonnet. Ensemble elles découvrent que Lorient est cabotin, a du potentiel, et envie d’apprendre. L’année suivante, une semaine de travail avec Yvan Minguely l’aide à créer des numéros de spectacle, sans pression, dans la confiance. Pour ce genre de travail, la règle numéro 1 est le respect. Le cheval doit toujours être à bonne distance pour la sécurité des deux. Il faut être très rigoureux dans les gestes que l’on apprend au cheval afin qu’il les différencie et puisse répondre à la demande. La confiance mutuelle est importante. Séverine et Lorient participent à deux ou trois représentations par année. Pour les deux, il faut que cela reste un plaisir et surtout un moyen de se changer les idées. Als Séverine Bourquin im 2009 den 7-jährigen Lorient (aus Lexter, Bajla, Muttervater Vidocq) kaufte, wurde das Pferd vor allem gefahren. Mit einigen Reitkursen nimmt sie das Ausreiten auf, merkt aber sehr bald, dass ihr dies nicht genügt und dem Pferd ebenfalls nicht. Séverine beginnt sich im Sommer 2010 für die Bodenarbeit zu interessieren und wendet sich an Virginie Bonnet. Zusammen entdecken sie das komödiantische Talent von Lorient, er ist begabt und lernbegierig. Im nächsten Jahr trainiert er eine Woche lang mit Yvan Minguely und lernt Zirkusstücke, ohne Druck, auf Vertrauen aufbauend. Regel Nummer 1 für diese Arbeit ist der Respekt. Für die Sicherheit der beiden muss das Pferd immer auf einer guten Distanz sein. Die Gesten, die man dem Pferd beibringt, müssen sehr präzis sein, damit es sie unterscheiden und je nach Auftrag ausführen kann. Gegenseitiges Vertrauen ist sehr wichtig. Séverine und Lorient treten pro Jahr an zwei oder drei Vorstellungen auf. Für die beiden muss es ein Vergnügen bleiben und dient vor allem der Zerstreuung. N°132 DEZEMBER 2012 13 RÉGIONS Denis Niederhauser Denis Niederhauser Un peu d’intuition, l’esprit de famille, du travail et du plaisir Ein bisschen Intuition, der Sinn für die Familie, die Arbeit und das Vergnügen Denis Niederhauser a choisi Hallowin étalon fraîchement approuvé comme père de ses futurs poulains. L’étalon lui plaisait et l’étalonnier lui disait qu’il serait prometteur. Quatre ans plus tard la seconde pouliche Lune de la Vielle Fontaine (par Hallowin, Leika, Nestor) débourrée à l’attelage et à la selle par Mario le fils de son épouse, obtient la première place au test en terrain à Derrière-Pertuis. C’est un peu le déclencheur pour s’inscrire aux épreuves « Promotions attelage ». Lune obtient de très bons classements. Pourquoi ne pas tenter l’exercice avec sa sœur Lisa. En quelques participations les deux juments sont qualifiées pour la finale au mois de septembre à Avenches. Entre temps il faut continuer le travail monté et attelé, faire juste car si elles sont volontaires et ont du caractère, elles doivent acquérir de la musculature tout en restant souples. Elles sont régulièrement attelées avec leur mère au char à fondues ou pour des balades dans la région. Une partie de l’entraînement pour les concours, se fait en famille sur la place de parc du téléski. Avant le grand jour, Mario s’est fait suivre et conseillé par son parton Beat Schenk. Pour Mario, une journée de pro : Lisa de la Vielle Fontaine en finale promotion d’attelage 4 ans et Lune de la Vielle Fontaine en finale promotion d’attelage 3 ans et à la sélection « jument de sport élite ». La journée se termine par deux victoires en promotion attelage et la deuxième place du concours « jument de sport élite ». Une belle récompense pour toute la famille qui va continuer le travail avec Lune et Lisa tout en leur laissant de grands moments de récréation dans les parcs et faisant de grandes balades. Denis Niederhauser hat den frisch gekörten Hallowin als Vater seiner zukünftigen Fohlen ausgewählt. Der Hengst gefiel ihm und auch der Hengsthalter konnte ihn von dessen Qualitäten überzeugen. Vier Jahre später errang das zweite Stutfohlen Lune de la Vielle Fontaine (aus Hallowin, Leika, Nestor), das von Mario, dem Sohn seiner Ehefrau, eingeritten und eingefahren worden war, den ersten Platz im Feldtest von Derrière-Pertuis. Das war ein wenig der Auslöser, um sich für die « Promotion Fahren » Prüfungen einzuschreiben. Lune erreichte sehr gute Klassierungen. Warum also nicht mit ihrer Schwester Lisa die gleiche Übung wiederholen. Mit wenigen Teilnahmen qualifizieren sich die beiden Stuten für die Finale, die im September in Avenches stattfinden. Dazwischen muss weiterhin im Reiten und Fahren gearbeitet werden und zwar fachkundig, denn so willig und charaktervoll sie auch sind, so müssen sie doch Muskeln aufbauen und dabei beweglich bleiben. Zusammen mit ihrer Mutter werden sie regelmässig vor den Fonduewagen oder für Spazierausfahrten in der Region eingespannt. Einen Teil der Trainingsvorbereitungen für die Concours macht die Familie auf dem Skiliftgelände. Vor dem grossen Tag wurde Mario von seinem Chef Beat Schenk begleitet und beraten. Es war ein Erfolgstag für Mario : Lisa de la Vielle Fontaine erreichte den Final Promotion Fahren 4 Jahre und Lune de la Vielle Fontaine den Final Promotion Fahren 3 Jahre und die Selektion « Elite Sportstute ». Der Tag gipfelte in zwei Siegen bei der Promotion Fahren und einem zweiten Platz im Wettbewerb « Elite Sportstute ». Ein schöner Erfolg für die ganze Familie, die weiterhin mit Lune und Lisa arbeiten wird, wobei auch die Erholung auf den Weiden und auf den grossen Spazieraus-fahrten nicht zu kurz kommen soll. 14 N°132 DÉCEMBRE 2012 REGIONEN Werner Schenk Der Concours der Torte ? Anfangs der 80er Jahre organisierte Werner Schenk, ein Bäcker aus Marin, mitten im Ort einen freundschaftlichen Wettbewerb. Im ersten Jahr machten acht Reiter oder Fahrer mit. Während zehn Jahren figurierte das sympathische Treffen auf dem Jahresprogramm der Neuenburger Veranstaltungen. Nebst einer Schleife und einer Stallplakette erhielt jeder Teilnehmer eine Torte aus obiger Bäckerei. Zu der Zeit begann Werner Schenk zusammen mit Fred Cachelin und Gilbert Gauchat das Gespannfahren. Der Bäcker aus Marin stellte Spazierfahrten für Gruppen in der Region Entre-deux-Lacs und Thielle zusammen. Als Sohn eines Landwirts ist er seit seiner Kindheit mit dem Gespannfahren vertraut; als das NPZ Bern die ersten Fahrbrevet Kurse anbot, schrieb er sich ein und erlangte das Fahrbrevet. Seit 40 Jahren begegnet man in Neuchâtel seinen Wagen an diversen Veranstaltungen, sei es beim Winzerfest, St. Nikolaus oder an anderen Festen. In der Zwischenzeit sind die ungefähr zehn FM Pferde nach Gals umgezogen. Dort sind sie ziemlich beschäftigt mit Ausflügen von Betrieben, Vereinen, Schulklassen und Familien in der Region. Und seit 2004 hat Werner Schenk seine Wagen für mobile Fonduefahrten ausgestattet. Für diese ist er berühmt. Werner Schenk Le concours de la Tourte ? Au début des années 1980, Werner Schenk, boulanger à Marin, organisait un concours amical en plein village de Marin. La première année, ils étaient huit cavaliers et atteleurs. Cette sympathique rencontre était au calendrier des manifestations neuchâteloises durant une dizaine d’années. En plus d'un flot et d'une plaque d’écurie chaque participant gagnait une tourte confectionnée par notre boulanger. C’est à cette époque que Werner Schenk avec Fred Cachelin et Gilbert Gauchat se sont mis à l’attelage. Le boulanger de Marin a développé les balades attelées pour groupes dans la région de l’entre-deux-lacs et de la Thielle. Fils d'agriculteur, il tient les guides des chevaux depuis son enfance; lorque les premiers cours pour les brevets d'attelage ont été organisé à Berne au NPZ, il les a suivi et obtenu son brevet. Depuis 40 ans, on peut croiser ses attelages lors de manifestations à Neuchâtel comme la fête des vendanges, la St-Nicolas ou autres fêtes. Entre temps, la dizaine de chevaux FM ont été déménagés à Gals. Ils sont bien occupés à faire visiter la région aux entreprises, sociétés, courses d’écoles et familles. Depuis 2004, Werner Schenk a équipé ses chars de façon à pouvoir y cuire et manger la fondue. C’est ce qui fait sa renommée. Eric Renaud Eric Renaud Il faut toujours compter avec Malice ! Mit Malice muss man immer rechnen ! On ne présente plus Eric Renaud et sa fidèle Malice CH qui ont encore une fois décroché la médaille d'or du Championnat suisse d'attelage à un cheval après 2008 et 2011. Cette paire figure sur le podium pour la sixième année consécutive ! C'est une complicité et une confiance à toute épreuve que se vouent Eric et Malice mais aussi du travail, du respect et de la persévérance. L'élevage de la famille Renaud, dont l'étalon Nobles des Grattes est approuvé comme reproducteur, présentera un jeune étalon en janvier à la sélection nationale à Govelier. Eric Renaud und seine treue Malice CH muss man nicht mehr vorstellen, nach 2008 und 2011 haben sie nochmals die Goldmedaille bei der Schweizer Meisterschaft im Gespannfahren erlangt. Zum sechsten Mal in der Folge hat das Paar einen Platz auf dem Siegerpodest bekommen ! Eric und Malice verbindet das Gefühl von Zusammengehörigkeit und ein Vertrauen, das durch dick und dünn geht, aber auch die gemeinsame Arbeit, der Respekt und das Durchhaltevermögen. Die Zucht der Familie Renaud, die mit dem Hengst Nobles des Grattes einen gekörten Zuchthengst hat, wird im Januar in Glovelier einen jungen Hengst präsentieren. N°132 DEZEMBER 2012 15 INFOS FSFM Communications de la gérance Annonces de mise-bas Agate Pour l’année 2013, nous rappelons aux éleveurs qu'ils doivent annoncer la naissance de leur poulain sur le portail de Agate www.agate.ch. Par la suite, l’UELN attribué au poulain doit être inscrit sur le bulletin de mise bas avant l’envoi à la gérance FSFM à Avenches. Les éleveurs doivent impérativement envoyer le bulletin de mise-bas dûment complété (avec UELN) dans les 8 jours suivant la naissance du poulain. Si la jument n’est pas portante, a avorté ou si le poulain est mort-né, le bulletin de mise-bas doit aussi être renvoyé, avec la mention adéquate. D'avance nous remercions les éleveurs de leur diligence. Beaucoup d'entre vous ont déjà inscrit leurs chevaux sur Agate et nous vous félicitons ! Il ne faut cependant pas oublier d'enregistrer également les naissances de 2011 et 2012, car ces chevaux ne peuvent pas être inscrits en enregistrement initial. Si vous vendez ces chevaux sans les avoir inscrits, il est ensuite impossible aux acheteurs de les retrouver et vous devez ainsi passer des heures au téléphone, ce qui est embêtant pour tout le monde. Pour ceux qui n’ont pas encore inscrit, nous rappelons ce qui suit : les juments doivent être inscrites pour qu’une notification de naissance puisse être effectuée pour les poulains. Pour les enregistrements initiaux, les UELN peuvent être visualisés sur le site internet fm-ch.ch ou peuvent être demandés par téléphone, ceci afin d’éviter que des chevaux aient deux UELN différents. Afin que la FSFM puisse utiliser les données des chevaux FM, il est impératif que le propriétaire ait annoncé sur Agate qu’il est membre de la FSFM. Si vous avez oublié de la faire, vous pouvez toujours le modifier par la suite. Fermeture de la gérance durant les fêtes Les bureaux de la gérance FSFM seront fermés du vendredi 21 décembre 2012 à 16h00 au 7 janvier 2013 à 8h00. Concours cantonaux de chevaux, printemps 2013 Les concours cantonaux sont ouverts aux chevaux en propriété d'éleveurs domiciliés dans le Canton du Jura (domicile fiscal). Programme: Glovelier : mardi 5 mars à 09 h 30 Saignelégier : mardi 5 mars à 13 h 15 Chevenez : jeudi 7 mars à 13 h 15 Les chevaux des catégories suivantes peuvent être présentés : • étalons reproducteurs franches-montagnes et demi-sang ; •é lèves-étalons franches-montagnes nés en 2011. Les chevaux doivent être inscrits par écrit jusqu'au lundi 4 février à l'adresse suivante : Service de l'économie rurale, « Concours étalons », CP 131, Courtemelon, 2852 Courtételle. Documents et informations nécessaires : • copie du certificat d'origine portant l’adresse du propriétaire actuel ; • mention de la place de concours choisie. Les étalons effectuant le test en station à Avenches peuvent être inscrits par téléphone le lundi 4 mars (032 420 74 12). Les prescriptions de concours peuvent être obtenues auprès des secrétaires des syndicats chevalins, au Service de l'économie rurale ou téléchargées sur le site www.jura.ch/ecr. Courtemelon, décembre 2012 LE CHEF DU SERVICE DE L’ECONOMIE RURALE : Jean-Paul LACHAT 16 N°132 DÉCEMBRE 2012 INFOS SFZV Mitteilungen der Geschäftsstelle Geburtsschein Agate Wir erinnern die Züchter daran, dass sie die Geburt ihrer Fohlen für das Jahr 2013 auf dem Webportal Agate www.agate.ch melden müssen. Das Fohlen erhält in der Folge eine UELN, welche auf der Geburtsmeldekarte eingetragen werden muss, bevor diese an die SFZV Geschäftsstelle in Avenches eingeschickt wird. Die Züchter müssen die korrekt ausgefüllte Geburtsmeldekarte (mit UELN) unbedingt innert 8 Tagen nach der Geburt des Fohlens einsenden. Ist die Stute nicht trächtig, erfolgte ein Abort oder eine Totgeburt, so muss die Geburtsmeldekarte ebenfalls mit dem entsprechenden Vermerk eingesendet werden. Wir danken den Züchtern bereits im Voraus für ihre Gründlichkeit. Es haben bereits viele von euch ihre Pferde bei Agate eingetragen und dazu gratulieren wir euch ! Vergesst nicht, auch die Geburten von 2011 und 2012 zu registrieren, denn diese Pferde können bei der Erstregistrierung nicht eingetragen werden. Wenn ihr diese Pferde verkauft, ohne sie registriert zu haben, kann sie der Käufer unmöglich finden und bis alles geklärt ist, müsst ihr stundenlange Telefonate führen, das geht allen auf die Nerven. Wer noch Pferde eintragen muss, sei an folgendes erinnert : um die Geburt eines Fohlens melden zu können, muss vorgängig die Stute registriert werden. Damit die Pferde nicht zwei verschiedene UELN erhalten, kann man für die Erstregistrierung die UELN auf der Webseite fm-ch. ch finden oder telefonisch erfragen. Und damit der SFZV die Daten der FM Pferde nutzen kann, muss der Besitzer unbedingt auf Agate seine Mitgliedschaft beim SFZV angeben. Wenn ihr das bisher vergessen habt, so könnt ihr es nachträglich nachholen. Schliessung der Geschäftsstelle während der Feiertage Die Büros der SFZV Geschäftsstelle bleiben vom Freitag, 21. Dezember 2012 ab 16h00 bis 7. Januar 2013 um 8h00 geschlossen. Le personnel de la gérance remercie tous les fidèles lecteurs de notre magazine, les éleveurs, les propriétaires de franches-montagnes, ainsi que les fonctionnaires pour leur fidélité et leur engagement au cours de l’année écoulée et leur souhaite de belles fêtes de fin d’année et un bon départ en 2013. Photo/Foto : Christa Graf Die Mitarbeiter der Geschäftsstelle danken den treuen Lesern unserer Verbandszeitschrift, den Züchtern, den Besitzern von Freibergern sowie den Funktionären für ihre Treue und ihr Engagement im vergangenen Jahr und wünscht allen schöne Feiertage und einen guten Start im 2013. N°132 DEZEMBER 2012 17 INFOS FSFM Activités du comité FSFM Le 15 octobre et le 8 novembre derniers, le comité FSFM a tenu ses dixième et onzième séances de l'année à Balsthal. L'essentiel de ces deux séances a été consacré, d'une part, aux conditions d'admission des candidats étalons à la Sélection nationale des étalons de Glovelier en janvier prochain et, d'autre part, à l'avenir du test de comportement. Conditions à satisfaire pour Glovelier Le 15 octobre, le comité a siégé en présence de la commission d'élevage qui s'était déjà penchée sur cette question antérieurement.Il s'agissait en fait de déterminer quelles seraient les conditions d'admission des candidats étalons de la lignée « E », de ceux en particulier descendant de l'étalon Eiffel dont on sait que le résultat des tests concernant la fibrose hépatique (FHC) ne correspond pas à l'état sanitaire réel du cheval. Du point de vue génétique, le gène porteur de la FHC peut être hérité de la mère ou du père. Pour un descendant d'Eiffel, s'il a hérité un gène porteur de son père, il pourrait ne pas être détecté par le test usuel ; en revanche, s'il l'a hérité de sa mère, la probabilité qu'il puisse être identifié est très élevée. Cela étant les instances de la fédération ont décidé de soumettre tous les candidats aux mêmes exigences s'agissant de la FHC. L'appréciation du caractère remplace le TC La séance du 8 novembre a permis aux membres du comité de prendre connaissance des propositions du groupe de travail concernant l'avenir du TC. Ce groupe composé de la commission d'élevage, complétée de 4 praticiens de l'équitation et de l'attelage, a travaillé en collaboration avec le Haras national. Les propositions formulées sont inspirées des travaux de recherche réalisés en France par Léa Lansade et appliqués actuellement dans l'élevage du selle français. Pour bien comprendre le pourquoi des changements suggérés par le groupe de travail, il convient de replacer toute la thématique du test de comportement dans un contexte plus général des buts d'élevage de la race FM et des mesures appliquées pour les atteindre. Le caractère du cheval FM constitue une des priorités dans notre travail de sélection. Il représente l'atout majeur de notre race, en particulier à l'étranger. Or le test de comportement actuel ne se révèle pas en parfaite conformité avec ce critère de sélection. De plus, il ne permet pas le calcul de valeurs d'élevage, un instrument devenu indispensable en matière d'élevage et de sélection. A l'avenir, le test de comportement sera donc abandonné. Il sera remplacé par l'appréciation du caractère. Cette dernière sera intégrée au test en terrain. Elle sera basée sur une observation par un juge du cheval conduit ou monté. Les notions d'activité, d'émotivité, de grégarité et d'agressivité seront notamment appréciées. Le nouveau système a fait l'objet d'une consultation de tous les syndicats jusqu'au 15 décembre. Sous réserve du résultat de cette consultation, il est prévu de tester le système durant l'année 2013, d'établir un bilan à la fin de l'année et, ensuite, de mettre au point la formule définitive pour 2014. Des informations plus détaillées seront fournies aux éleveurs dès que les décisions de fond auront été prises. Le nouveau système d'appréciation du caractère devrait être en parfaite adéquation avec nos buts d'élevage et constituer un nouvel atout pour notre race à l'avenir. Autres dossiers importants En modifiant l'ordonnance sur l'élevage, le Conseil fédéral a décidé d'augmenter la prime pour les juments poulinières de 100.-. Cette mesure est saluée par le comité FSFM, même si elle ne résoudra pas les problèmes résultant de la politique de la Confédération en matière d'élevage. L'acceptation par le Conseil national d'une proposition du conseiller national de Buman concernant l'instauration d'un lien entre les importations de chevaux sur pied et l'écoulement des chevaux indigènes a fait l'objet d'une réaction aussi virulente qu'étonnante de la part de certains milieux équestres du pays. (Voir l'éditorial de ce numéro de l'organe officiel de la FSFM). Le comité a aussi pris position concernant l'ordonnance sur la protection des animaux mise en consultation par la Confédération. Enfin, la commission chargée d'évaluer les candidatures à la présidence FSFM est constituée ; elle se compose de Roland Baumgartner (NordOuest de la Suisse), Pierre Berthold (Jura), Alexandre Cosendai (Suisse romande), Suzanne Roth (Suisse centrale), Urs Weissmüller (Berne) et Beat Wettstein (Suisse orientale). Pour le comité FSFM : Bernard Beuret publicité / werbung Nous, la base logistique de l'armée, contribuons au succès de l'armée dans tous ses engagements par des prestations logistiques réelles et efficaces. Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports DDPS Base logistique de l'armée BLA Le Service Vétérinaire de l'Armée achètera env. 25 chevaux (chevaux des Franches-Montagnes, si possible des hongres) ainsi que quelques mulets L' achat aura lieu à mercredi 13 février 2013 à 09:00 heures au Centre Equestre National Berne. Les conditions d'achat peuvent être obtenues auprès de notre service: Base logistique de l'armée BLA / Affaires sanitaires Service Vétérinaire de l'Armée Worblentalstrasse 36 3063 Ittigen 18 N°132 DÉCEMBRE 2012 Seuls les chevaux/mulets sains, correctement vaccinés et munis du passeport suisse pour équidés seront pris en considération. Les chevaux seront contrôlés à l'attelage à un cheval. Vous trouvez également les conditions d'achat sous www.npz.ch INFOS SFZV Aktivitäten des SFZV Vorstands Am vergangenen 15. Oktober und 8. November hat der SFZV in Balsthal seine diesjährige zehnte und elfte Sitzung abgehalten. Wichtigste Themen dieser beiden Sitzungen waren einerseits die Zulassungsbedingungen für die Hengstanwärter zur Nationalen Hengstselektion von Glovelier im kommenden Januar und andererseits die Zukunft des Verhaltenstests. Anforderungen für Glovelier Am 15. Oktober tagte der Vorstand zusammen mit der Zuchtkommission, die sich schon vorher mit dem Thema befasst hatte. Es ging darum, die Zulassungsbedingungen der Hengstanwärter der Linie « E » zu bestimmen, vor allem für die Nachkommen des Hengsts Eiffel, denn es ist bekannt, dass bei ihnen der Leberfibrose Test (CLF) nicht dem realen Gesundheitszustand des Pferdes entspricht. Aus genetischer Sicht kann das CLF Trägergen von der Mutter oder vom Vater geerbt werden. Wenn ein Nachkomme von Eiffel ein Trägergen von seinem Vater geerbt hätte, könnte der übliche Test dies nicht nachweisen ; auf der Gegenseite könnte im Falle einer Vererbung durch die Mutter das Trägergen mit sehr hoher Wahrscheinlichkeit nachgewiesen werden. Deshalb haben die Instanzen des Verbands beschlossen, bezüglich CLF alle Kandidaten den gleichen Anforderungen zu unterwerfen. Die Beurteilung des Charakters ersetzt den VT An der Sitzung vom 8. November konnten die Vorstandsmitglieder die Vorschläge der Arbeitsgruppe, die sich mit der Zukunft des VT befasst hat, zur Kenntnis nehmen. Die Gruppe, bestehend aus der Zuchtkommission, sowie 4 Spezialisten aus den Praxisbereichen Reiten und Fahren, hat eng mit den Nationalgestüt zusammengearbeitet. Die gemachten Vorschläge lehnen sich an die Forschungsarbeiten von Léa Lansade in Frankreich an, die aktuell bei der Zucht des Selle Français Anwendung finden. Um die Änderungsvorschläge der Arbeitsgruppe besser zu verstehen, muss man die ganze Thematik des Verhaltenstests in einen grösseren Zusammenhang stellen, nämlich die Zuchtziele der Rasse FM und die Massnahmen, um diese zu erreichen. Der Charakter des FM Pferdes ist bei der Selektionsarbeit ein sehr wichtiges Kriterium. Vor allem im Ausland ist er der wichtigste Trumpf für unsere Rasse. Der aktuelle Verhaltenstest stimmt aber mit den Selektionskriterien nicht völlig überein. Zudem kann man mit ihm nicht den Zuchtwert berechnen, ein Instrument, auf das in der Zucht und Selektion nicht mehr verzichtet werden kann. Der Verhaltenstest fällt deshalb in Zukunft weg. Er wird durch die Beurteilung des Charakters ersetzt. Diese wird in den Feldtest integriert. Sie basiert auf der Beobachtung des gefahrenen oder gerittenen Pferdes durch einen Richter. Beurteilt werden namentlich die Begriffe Grundaktivität, Emotivität, Herdentrieb und Aggressivität. Das neue System geht bei allen Genossenschaften bis zum 15. Dezember in die Vernehmlassung. Unter Vorbehalt der Resultate dieser Vernehmlassung ist geplant, das System im Jahr 2013 zu testen, am Ende des Jahres Bilanz zu ziehen und danach für 2014 das genaue Vorgehen festzulegen. Sobald die Grundsatzentscheide gefallen sind, erhalten die Züchter genauere Informationen. Das neue System der Beurteilung des Charakters sollte völlig mit unseren Zuchtzielen übereinstimmen und zukünftig einen neuen Trumpf für unsere Rasse darstellen. Andere wichtige Themen Der Bundesrat hat die Zuchtverordnung geändert und die Prämie für Zuchtstuten um 100.- erhöht. Auch wenn diese Massnahme die Probleme, die sich wegen der Politik des Bundes in Sachen Zucht ergeben haben, nicht löst, wird sie vom SFZV Vorstand doch begrüsst. Die Annahme des Vorschlags des Nationalrats de Buman durch den Nationalrat, den Import von lebenden Pferden an die Abnahme von einheimischen Pferden zu knüpfen, führte zu einer sehr heftigen, aber auch sehr erstaunlichen Reaktion gewisser Pferdemilieus des Landes. (Siehe Editorial dieser Ausgabe der offiziellen SFZV Verbandszeitschrift). Der Vorstand hat auch zur Tierschutzverordnung Stellung bezogen, die vom Bund in die Vernehmlassung geschickt wurde. Schlussendlich hat sich die Kommission, welche die Kandidaturen zur SFZV Präsidentschaft evaluieren wird, konstituiert ; darin vertreten sind Roland Baumgartner (Nordwestschweiz), Pierre Berthold (Jura), Alexandre Cosendai (Westschweiz), Suzanne Roth (Zentralschweiz), Urs Weissmüller (Bern) und Beat Wettstein (Ostschweiz). Für den SFZV Vorstand : Bernard Beuret publicité / werbung Wir, die Logistikbasis der Armee, unterstützen die Armee in allen Einsätzen durch effektive und effiziente Logistikleistungen in ihrem Erfolg. Eidgenössisches Departement für Verteidigung, Bevölkerungsschutz und Sport VBS Logistikbasis der Armee LBA Der Veterinärdienst der Armee kauft ca. 25 Pferde (Freiberger, nach Möglichkeit Wallache) sowie einige Maultiere Der Ankauf findet statt am Mittwoch, 13. Februar 2013 um 09:00 Uhr im Nationalen Pferdezentrum Bern statt. Die Ankaufsbedingungen können bezogen werden bei: Logistikbasis der Armee / Sanität Veterinärdienst der Armee Worblentalstrasse 36 3063 Ittigen Es werden nur gesunde, korrekt geimpfte Pferde/Maultiere mit Equidenpass angenommen. Die Pferde werden beim Ankauf einspännig am Wagen geprüft. Die Ankaufsbedingungen finden Sie auch unter www.npz.ch N°132 DEZEMBER 2012 19 HARAS RECHERCHE ÉQUINE Boiteries des membres postérieurs chez le FM Les jambes des chevaux sont très sensibles aux surcharges et blessures de toutes sortes. Notre dernier article sur les boiteries chez le franches-montagnes donne un aperçu des causes les plus fréquentes à l’origine des boiteries des membres postérieurs. L’une des causes de boiteries des postérieurs les plus courantes chez le franches-montagnes est l’éparvin. Il s’agit d’une arthrose de l’articulation du tarse. L’éparvin touche surtout les chevaux avec des anomalies de conformation, comme les jarrets clos, les jarrets coudés ou trop ouverts du derrière et les chevaux qui, lors du travail, font des arrêts abruptes sur l’arrière-main. L’éparvin est provoqué par des processus inflammatoires dans le tiers inférieur de l’articulation du tarse qui touchent la structure osseuse ainsi que les tissus alentours. Les processus de modification de l’os peuvent aller jusqu’à provoquer l’ossification des articulations inférieures, ce qui diminue la douleur du cheval. Les chevaux touchés par un éparvin souffrent de boiterie, marchent parfois au « pas de coq », ont le dos crispé, des difficultés lors des changements d’allure, des suros sont visibles à l’intérieur ou en avant de l’articulation et l’examen de flexion du jarret est positif. Il est possible de soulager le cheval avec un ferrage correctif. On peut également injecter des anti-inflammatoires dans l’articulation ou procéder à une arthrodèse opérative de l’articulation atteinte et ainsi faire disparaître la douleur. Un autre problème fréquent chez le franches-montagnes est la fixation de la rotule. Au repos en position debout, la rotule prend appui sur la trochlée fémorale médiale et bloque ainsi l’articulation en extension, raison pour laquelle le cheval peut dormir debout sans trop solliciter sa musculature. Pour passer de cette position de repos à l’activité, il faut que les muscles extenseurs soulèvent la rotule pardessus la lèvre médiale et la trochlée fémorale et la replace entre les trochlées où elle glisse lors de la flexion. Si ce mécanisme est perturbé, il se produit un blocage dorsal de la rotule. On distingue un blocage 20 N°132 DÉCEMBRE 2012 passager et récidivant (intermittent) ou permanent (stationnaire). Les chevaux touchés par un blocage intermittent de la rotule présentent une perturbation mécanique, visible surtout lors de voltes serrées ou au reculer : le pied traîne sur le sol en position fléchie, le cheval est hésitant à la descente, il fléchit lors de changements d’allure (galop-trot, trot/galoppas). En cas de blocage stationnaire, le postérieur Test de flexion Beugeprobe harasnational.ch Radiographie d’un membre sain Röntgenaufnahme einer gesunden Gliedmasse ©Institut suisse de médecine équine (ISME), Agroscope, Universität Bern Vetsuisse-Fakultät touché est raide et ne peut pas être fléchi. Les causes vont de l’anomalie de position (jarrets et grasset droits, position de l’animal sous lui du derrière) aux ligaments rotuliens détendus, surpoids et manque de musculature. Ce trouble apparaît souvent chez les jeunes chevaux et surtout chez les poneys. Comme mesure d’urgence, on peut faire reculer le cheval afin que la rotule glisse à nouveau. Il est important chez ces chevaux de développer la musculature par de fréquents galops. Un ferrage spécial (par exemple raccourcir la pince et poser le fer en arrière; ferrage avec des éponges nourries et élargies à l’extérieur) peuvent aussi apporter un soulagement au cheval. En outre, avec les divers traitements vétérinaires des ligaments rotuliens à disposition, on peut provoquer un raccourcissement des ligaments pour obtenir une meilleure stabilité de la rotule. Dans le cas d’un blocage permanent, il y a lieu de procéder à une ténotomie du ligament rotulien médial. Schweizerische Eidgenossenschaft Confédération suisse Confederazione Svizzera Confederaziun svizra Une maladie de l’arrière-main très crainte chez toutes les races est le coup de sang. Les symptômes de la maladie peuvent varier fortement. Ils peuvent être à peine perçus par le cavalier ou provoquer des situations mettant en danger la vie de l’animal. Ils apparaissent le plus souvent au début du travail et se traduisent par une indisposition au mouvement, une inaptitude à la monte, des valeurs musculaires plus élevées en cas d’examen du sang, voire une transpiration soudaine, une allure raide, un tremblement des muscles, une musculature du dos, surtout de la croupe et de la cuisse, dure et douloureuse, de même qu’une urine de couleur rouge à brun foncé, parfois noire. Le coup de sang est une pathologie multifactorielle, ce qui veut dire que plusieurs facteurs défavorables jouent un rôle. Les facteurs possibles sont des efforts physiques ou des exigences ne correspondant pas à l’état d’entraînement du cheval, une interruption de l’entraînement ou du travail pendant un ou plusieurs jours en donnant la même ration alimentaire, une prédisposition génétique (chez d’autres races, par exemple PSSM (Polysaacharid Storage Myopathie = myopathie par surcharge en polysaccharides). Les chevaux touchés par cette maladie doivent être immédiatement mis au repos, recouverts d’une couverture et calmés. Par ailleurs, il ne faut pas obliger un cheval couché à se lever, la litière dans le box doit être souple, le cheval doit disposer d’eau tempérée, pas trop froide et il faut immédiatement appeler le vétérinaire. Pour éviter cette maladie, il est important les jours de repos de diminuer de moitié les concentrés, d’adapter le travail physique à l’état d’entraînement et à l’âge du cheval, de procéder à un échauffement suffisamment long et de veiller à un apport suffisant en vitamine E et en sélénium. Département fédéral de l'économie DFE Station de recherche Agroscope Liebefeld-Posieux ALP-Haras Dr méd. vét. Päivi Nussbaumer, Institut suisse de médecine équine (ISME), ALP-Haras et Vetsuisse, faculté vétérinaire de l’Université de Berne N°132 DÉCEMBRE 2012 21 GESTÜT PFERDEFORSCHUNG Lahmheit der hinteren Gliedmassen beim Freiberger Pferdebeine sind relativ anfällig für Überlastungen und Verletzungen verschiedenster Art. Unser letzte Teil der Serie über Lahmheiten beim Freiberger fasst die wichtigsten möglichen Ursachen für Lahmheiten der Hintergliedmasse im Überblick zusammen. Eine der häufigsten Ursachen für eine Hinterhandslahmheit beim Freiberger ist Spat, das heisst eine Arthrose des Sprunggelenks. Es sind vor allem Pferde betroffen, die Stellungsanomalien wie Kuhhessigkeit und Säbelbeinigkeit aufweisen, sowie Pferde, die in ihrer Arbeit abrupte Stopps auf der Nachhand durchführen. Bei einer Spaterkrankung laufen im unteren 22 N°132 DEZEMBER 2012 Drittel des Sprunggelenks entzündliche Prozesse ab, welche die Knochenstruktur und das umliegende Gewebe befallen. Der erhöhte Umbauvorgang kann bis zur Verknöcherung der unteren Gelenksanteile führen, wodurch die Schmerzen für das Pferd abnehmen. Die betroffenen Pferde zeigen eine Lahmheit, z.T. Hahnentritt, einen verspannten Rücken, Schwierigkeiten beim Tempowechsel, sichtbare Knochenauflagerungen innen oder vorne am Gelenk und eine positive « Spatbeugeprobe ». Eine Erleichterung der Krankheit kann mittels Beschlagskorrektur erreicht werden. Weiter können Entzündungshemmer ins Gelenk injiziert oder mittels operativen Verfahren das betroffene Gelenk versteift werden, wodurch eine Schmerzfreiheit erreicht wird. Ein weiteres, häufiges Problem der Freiberger ist die Kniescheibenfixation. Beim Ausruhen im Stand sitzt die Kniescheibe auf dem Oberschenkelrollkamm und sperrt damit das Gelenk in Streckstellung. So kann das Pferd ohne Muskel-Energiebedarf stehend schlafen. Wenn das Bein aus dieser Stellung in Bewegung versetzt wird, muss die Kniescheibe mithilfe der Streckmuskulatur aus dieser Position gehoben werden und gleitet beim Beugen nun über die Rollfurche. Ist dieser Kippvorgang gestört, kommt es zur Kniescheibenfixation, wobei man zwischen momentanem (habituellem) und bleibendem (stationärem) Festhaken unterscheidet. Die betroffenen Pferde mit einer habituellen Kniescheibenfixation weisen eine mechanische Störung auf, welche am deutlichsten in engen Volten oder beim Rückwärtsgehen zu sehen ist : Zehenschleifen, zögerndes Bergablaufen, Einknicken bei Übergängen (Galopp-Trab, Trab/GaloppSchritt). Bei einer stationären Kniescheibenfixation ist die Hintergliedmasse steif und kann nicht mehr harasnational.ch gebeugt werden. Die Ursachen reichen von Stellungsfehlern (steile bzw. gerade Sprung- und Kniegelenke, bodenenge unterständige Stellung) über schlaffe Kniescheibenbänder, bis hin zu Übergewicht und zu wenig Muskulatur. Das Problem tritt oft bei jungen Pferden und vor allem auch bei Ponys auf. Als Notfallmassnahme bei stationärer Fixation kann man das Pferd einfach rückwärtsrichten, womit die Kniescheibe wieder aushängt. Wichtig ist es, bei den betroffenen Pferden die Muskulatur (viel Galopp !) aufzubauen. Spezialbeschläge (z.B. Zehenwand kürzen und Eisen Arthrose sévère de l’articulation du jarret. On observe d’un côté une dégénération osseuse et de l’autre côté une néoformation osseuse au niveau de l’articulation du jarret (flèche jaune) Hochgradige Arthrose im Sprunggelenk. Man beachte einerseits die Knochabbau und andererseits die Knochenzubildung im Bereich des Sprunggelenkes (gelber Pfeil) ©Institut suisse de médecine équine (ISME), Agroscope, Universität Bern Vetsuisse-Fakultät weit zurücksetzen; Beschlag mit verdickten/ verbreiterten Ruten aussen) können ebenfalls Erleichterung bringen. Mit der allfälligen tierärztlichen Behandlung der Kniescheibenbänder wird eine Verkürzung und somit eine Stabilität der Kniescheibenbänder provoziert. Bei einer ständig wiederkehrenden stationären Fixation muss das innere Kniescheibenband durchschnitten werden. Eine gefürchtete Erkrankung der Hinterhand bei allen Rassen ist insbesondere der sogenannte Kreuzverschlag. Das Ausmass eines Kreuzverschlages kann sehr unterschiedlich sein. Das Spektrum reicht von für den Reiter praktisch nicht wahrnehmbar bis hin zu lebensbedrohlichen Situationen. Die Krankheitserscheinungen treten meist zu Beginn der Arbeit auf und reichen von Bewegungsunwilligkeit, Unrittigkeit, erhöhten Muskelwerten bis hin zu plötzlichem Schwitzen, steifem Gang, Muskelzittern, bretthartem und sehr schmerzhaftem Rücken-, besonders Kruppen- und Oberschenkelmuskulatur, sowie rotem bis dunkelbraunem, manchmal fast lackschwarzem gefärbten Harn. Der Kreuzschlag ist eine Faktorenkrankheit, das heisst, dass mehrere ungünstige Faktoren zusammentreffen. Mögliche Faktoren sind : körperliche Belastung oder Anforderungen, die nicht dem Trainingszustand des Pferdes entsprechen, ein – bis mehrtägige Unterbrechung des Trainings oder der Arbeit bei Gewährung der vollen Futterration, eine genetische Veranlagung (bei anderen Rassen : z.B. PSSM (Polysaacharid Storage Myopathie = Kohlehydratspeicherkrankheit)). Betroffene Pferde müssen sofort ruhig gestellt, warm eingedeckt und beruhigt werden. Weitere Massnahmen sind : Festliegende Pferde nicht aufjagen, Boxe weich einstreuen, temperiertes Wasser anbieten und sofort den Tierarzt anrufen. Um diese Krankheit zu verhindern, ist es wichtig, an Stehtagen die Kraftfutterration zu halbieren, die körperliche Belastung jederzeit dem Trainingszustand und dem Alter des Pferdes anzupassen, genügend lange das Pferd aufzuwärmen und eine ausreichende Vitamin E - und Selen-Versorgung anzustreben. Dr. med. vet. Päivi Nussbaumer, Institut suisse de médecine équine (ISME), ALP-Haras und Vetsuisse-Fakultät Universität Bern Schweizerische Eidgenossenschaft Confédération suisse Confederazione Svizzera Confederaziun svizra Eidgenössisches Volkswirtschaftsdepartement EVD Forschungsanstalt Agroscope Liebefeld-Posieux ALP -Haras N°132 DEZEMBER 2012 23 SPORT & LOISIR Photo/Foto : Erika Grüebler Six mois ont suffi à ce jeune cheval pour apprendre à se coucher Innert kurzen sechs Monaten hat dieses junge Pferd gelernt, bei der Vorstellung abzuliegen Quand la vie s'apprend sur le dos d'un cheval Bruno Isliker ouvre les portes de sa ferme à des enfants dont la condition sociale ne les aurait pas même autorisés à prétendre pratiquer l'équitation, sport habituellement réservé à de plus nantis. Grâce à la fondation Laureus, ils vivent leur rêve et apprennent la vie aux côtés des quarante chevaux franches-montagnes d'Oberseen, à Winterthur. Ils sont neuf, huit filles et un garçon qu'on devine sous les capuches. Neuf gosses de Winterthur qui ont suivi Bruno Isliker au Manège de Chevenez, dans le Jura, à quelques kilomètres de la frontière française, pour y donner spectacle. L'homme qui murmure à l'oreille des animaux est une sorte de magicien. Quand il les y invite, ses chevaux se couchent à ses pieds, ses vaches sautent l'obstacle, ses chèvres dévoilent des talents d'acrobate et ses chiens prennent des allures de jockey. Depuis trois ans, le Zurichois partage l'affiche de ses spectacles avec des enfants socialement défavorisés qu'il forme avec ses nombreux franches-montagnes, dans le cadre d'un projet parrainé par la Fondation Laureus (lire l'encadré). L'heure tourne, il faut s'assurer que les animaux sont à l'abri, que les enfants qui l'accompagnent ont trouvé leurs repaires pour passer la nuit. Mais l'homme de spectacle a une longue expérience derrière lui. Année après année, il se présente ainsi aux 11 000 spectateurs du CSI de Zurich, lors de spectacles qui tournent également ailleurs en Suisse, et même en Allemagne et en Autriche. Par ailleurs, sa longue expérience des animaux le préserve des mauvaises surprises. Entre eux et lui, le courant passe : « J'ai perçu cette sensation, en 2e classe déjà, quand, tellement occupé à promener un lapin, j'ai oublié d'aller à l'école ! Aujourd'hui encore, quand je travaille avec des animaux et qu'ils comprennent ce que je leur demande, j'en oublie le temps », explique-t-il. L'école, quand ça ? En ce dernier samedi d'octobre, la neige, en empêcheuse de sauter en rond, s'est invitée au concours hippique de Chevenez. Bruno Isliker, qui est venu présenter son show en soirée, presse le pas. 24 N°132 DÉCEMBRE 2012 Le cheval, un partenaire à soigner A 64 ans, le paysan démocratise l'équitation auprès d'enfants défavorisés. Depuis trois ans, il leur ouvre les portes de sa ferme d'Oberseen, à quelques kilomètres Pour Bruno Isliker, les FM sont des animaux compacts, sains et disposés à apprendre de Winterthur (ZH), les mercredis et samedis après-midi. Issus de milieux modestes, ces jeunes explorent un monde nouveau, côtoient même parfois le milieu - souvent huppé - de l'hippisme. Ils se familiarisent d'abord aux animaux, apprennent à interagir avec eux, pourvoient à leurs besoins en les fourrageant, les soignant et en jouant aux filles et garçons d'écurie. « Les chevaux ne sont pas des machines », explique Bruno Isliker. Ce sont des partenaires qui doivent être nettoyés, nourris et abreuvés correctement. » Dès l'âge de dix ans, ils apprennent ensuite à se tenir en selle et à multiplier les acrobaties. Cette pratique contribue à les épanouir socialement, à les responsabiliser. Ils apprennent la patience et la persévérance, reprennent confiance en eux, trouvent la force de s'imposer. Une transformation positive qui s'apprécie, et qu'apprécient parents et enseignants. Placé sous l'égide de l'Office des Sports de Winterthur et soutenu par la Fondation Laureus, ce projet, baptisé Laureus Cavallo, permet à une centaine d'enfants de réaliser leur rêve d'approcher les chevaux et, même, de les monter. Ces petits chanceux sont adressés à Bruno Isliker par des enseignants, des conseillers ou un service de la jeunesse, après que la situation financière de leurs parents ait été clarifiée. L'année dernière, tous les enseignants de Winterthur ont dû suivre une formation d'une semaine à la ferme d'Oberseen. Les profs ont paru parfois déstabilisés, peinant à sortir de leur fonctionnement habituel très compartimenté et à s'ouvrir à de nouvelles méthodes. Bruno Isliker SPORT & FREIZEIT Photo/Foto : Fondation Laureus Für Bruno Isliker, die Freiberger sind kompakte, gesunde und lernbereite Tiere Photo/Foto : veg Un temps à ne pas mettre un cheval dehors fin octobre à Chevenez. Bruno Isliker et sa petite troupe ont bravé la neige et le froid Bei diesem Wetter sollte man Ende Oktober in Chevenez kein Pferd hinaus schicken. Bruno Isliker und seine kleine Truppe mussten dem Schnee und der Kälte trotzen Wenn man auf dem Pferderücken leben lernt Bruno Isliker öffnet die Türen seines Betriebs für Kinder, die aus einem sozialen Umfeld stammen, wo sie nicht einmal vortäuschen könnten, zu Reiten, denn dieser Sport ist normalerweise vermögenderen Schichten vorbehalten. Dank der Laureus Stiftung können sie sich in Oberseen bei Winterthur ihren Traum erfüllen und lernen bei vierzig Freibergern das Leben Unter den Kapuzen errät man acht Mädchen und einen Knaben, insgesamt also neun. Neun Kinder aus Winterthur sind mit Bruno Isliker in den Jura, wenige Kilometer von der Französischen Grenze zur Manège von Chevenez gereist, um dort aufzutreten. Der Mann, der zu den Tieren flüstert, ist eine Art Zauberer. Auf seine Aufforderung hin legen sich seine Pferde ihm zu Füssen, seine Kühe springen über Hindernisse, seine Ziegen werden zu kleinen Akrobaten und die Hunde treten als Jockeys auf. Seit drei Jahren tritt der Zürcher gemeinsam mit sozial benachteiligten Kindern auf, die er im Rahmen eines Projekts unter dem Patronat der Laureus Stiftung zusammen mit seinen zahlreichen Freibergern ausbildet (siehe Eingerahmtes). nun seine Schritte. Die Zeit vergeht, die Tiere müssen unterstellt werden, die mitreisenden Kinder müssen ihre Unterkunft für die Nacht aufsuchen. Doch der Zirkuskünstler kann auf eine langjährige Erfahrung zurückschauen. So tritt er Jahr um Jahr am CSI von Zürich vor 11 000 Zuschauern auf und er gastiert auch an anderen Orten in der Schweiz, selbst in Deutschland oder auch in Österreich. Zudem verhindert seine langjährige Erfahrung mit Tieren auch böse Überraschungen. Er versteht sich mit ihnen gut : « Als ich in der 2. Klasse war, habe ich das bereits bemerkt. Ich war so damit beschäftigt, ein Kaninchen auszuführen, dass ich die Schule vergessen habe ! Wenn ich mit Tieren arbeite und sie verstehen, was ich von ihnen will, vergesse ich die Zeit », erklärt er. Was ist mit der Schule ? An diesem letzten Oktobersamstag hat sich am Concours Hippique von Chevenez der Schnee als Spielverderber eingemischt. Bruno Isliker ist gekommen, um am Abend seine Show vorzuführen und beschleunigt Das Pferd, ein Partner mit dem man sorgfältig umgehen muss Der Landwirt bringt mit 64 Jahren das Reiten zu benachteiligten Kindern. Seit drei Jahren öffnet er am Mittwoch- und Samstagnachmittag die Türen seines Betriebs in Oberseen, wenige Kilometer hinter Winterthur (ZH). Diese Kinder aus bescheidenem Haus lernen eine neue Welt kennen, kommen manchmal auch mit dem – häufig begüterten – Milieu des Reitsports in Berührung. Zuerst werden sie mit den Tieren vertraut, lernen mit ihnen umzugehen, kümmern sich um sie und versorgen sie mit Futter, pflegen sie und spielen Stallmädchen oder Stallbub. « Die Pferde sind keine Maschinen », erklärt Bruno Isliker. Sie sind Partner, die richtig geputzt, gefüttert und getränkt werden müssen. » Sobald sie zehn Jahre alt sind, lernen sie im Sattel zu sitzen und immer weitere Kunststücke. Das lässt sie auch sozial aufblühen, sie lernen Verantwortung zu tragen. Sie üben Geduld und Durchhaltevermögen, gewinnen Selbstvertrauen und finden die Kraft, um sich durchzusetzen. Diese positive Veränderung ist wertvoll und wird von Eltern und Lehrern sehr geschätzt. Das Projekt Laureus Cavallo wird von der Laureus Stiftung finanziert und steht unter der Leitung des Winterthurer Sportamts, es ermöglicht etwa hundert Kinder die Verwirklichung eines Traums, den Pferden nahe zu kommen, ja sogar sie zu reiten. Die kleinen Glückspilze gelangen über Lehrpersonen, Berater oder das Jugendamt zu Bruno Isliker, nachdem die finanzielle Situation ihrer Eltern geklärt worden ist. Letztes Jahr mussten alle Winterthurer Lehrpersonen einen einwöchigen Kurs auf dem Betrieb in Oberseen absolvieren. Die Lehrer schienen manchmal etwas verunsichert, mussten sie doch ihr vertrautes Klassenzimmer verlassen und sich auf neue Methoden einlassen. Bruno Isliker zeigte ihnen, N°132 DEZEMBER 2012 25 SPORT & LOISIR leur a démontré que les enfants pouvaient suivre d'autres voies que celle de la performance. musique et la lumière peuvent déstabiliser les chevaux, il est important alors qu'ils restent concentrés sur ma personne. » Les atouts du FM Anticiper les réactions Pour ce projet, Bruno Isliker travaille avec le cheval franches-montagnes. Aujourd'hui, il en détient quarante sur les 30 hectares de son exploitation : « Lorsque j'ai ouvert mon école d'équitation, il y a trente-cinq ans, j'avais également des demi-sang mais les débutants ne voulaient monter que les franches-montagnes, alors... » Alors, il n'y a plus que des franches-montagnes chez les Isliker : « Ils sont robustes, ils « durent » beaucoup plus longtemps que d'autres chevaux. Ils sont sociables et peuvent être lâchés au pâturage, en groupe, sans risquer de se blesser. Enfin, ils sont bon marché à la détention. Par ailleurs, ce sont des animaux compacts, sains et disposés à apprendre. » Même, ils apprennent vite. Ainsi, six mois ont suffi à ce jeune cheval gris pour apprendre à se coucher lors de spectacles. Si les franches-montagnes se prêtent souvent bien au jeu, Bruno Isliker les sélectionne tout de même avec grand soin. Invariablement, il les choisit dans des lignées qui ne possèdent pas trop de sang. Pour le Zurichois, un rapport de confiance doit pouvoir s'établir entre le dresseur et son partenaire : « Lors des spectacles, la Le dressage commence à trois ans sous la selle. Ensuite, Bruno Isliker enchaîne avec le travail au sol : « Le plus important avec les animaux est de penser plus vite qu'eux, d'anticiper leurs réactions, afin de pouvoir réagir et les faire travailler. » Celui qui voue une admiration particulière au cavalier suisse Paul Weier, qui lui a par ailleurs recommandé de poursuivre son travail à ses débuts, se reconnaît des qualités de patience et d'ouverture. Père de deux enfants adultes et grandpère d'un petit-enfant de deux ans, pour l'heure plus intéressé aux tracteurs qu'aux animaux (!), Bruno Isliker est heureux de pouvoir aujourd'hui transmettre son savoir à Andrea et Manuela Helbling, deux anciennes de ses élèves qui ont participé à son spectacle à l'âge de 6 ans déjà. « Je serais très heureux si ce projet peut se poursuivre sans moi. » Pour ce paysan hors du commun, les chevaux franchesmontagnes, qui sont ses partenaires à son école d'équitation et qu'il commercialise par ailleurs, ont un avenir, assurément comme cheval de loisirs. Véronique Erard-Guenot Le cheval, le ski, le foot La fondation Laureus parraine des projets sportifs et sociaux dans le monde entier. Active depuis 2007 en Suisse, la Fondation Laureus Switzerland promeut le sport auprès de jeunes socialement, économiquement et physiquement défavorisés. Elle considère que la pratique d'une activité sportive les prépare à affronter diverses situations de vie, qu'elle contribue à renforcer leur confiance en eux et à leur permettre d'acquérir le sens des responsabilités. Des sportifs de renom, tels le vététiste Thomas Frischknecht, la patineuse Denise Biellmann, le tennisman Marc Rosset ou encore le cycliste Fabian Cancellara, offrent de leur temps pour rendre visite aux enfants intégrés aux différents programmes. Parmi les projets parrainés, l'un est dédié aux malvoyants, un autre aux jeunes immigrés (foot de rue), un troisième aux handicapés physiques (ski). L'idée du projet Laureus Cavallo émane de Rolf Theiler, co-fondateur du CSI de Zurich. Les coûts sont totalement pris en charge par ladite fondation et le projet est géré conjointement par le service des sports de la ville de Winterthur et Bruno Isliker. Aujourd'hui, une centaine d'enfants bénéficient de ce programme. (veg) Année après année, Bruno Isliker présente des spectacles qui tournent en Suisse, en Allemagne et en Autriche Jahr um Jahr tritt Bruno Isliker auf in der Schweiz, in Deutschland oder auch in Österreich Photo/Foto : Erika Grüebler 26 N°132 DÉCEMBRE 2012 SPORT & FREIZEIT Photo/Foto : Fondation Laureus Les enfants pourvoient aux besoins des chevaux en les fourrageant et en les soignant Die Kinder versorgen die Pferde mit Futter, und pflegen sie Pferde, Ski, Fussball Die Laureus Stiftung unterstützt auf der ganzen Welt Sportprojekte mit sozialen Zwecken. Seit 2007 ist die Laureus Stiftung Schweiz in der Schweiz aktiv und fördert den Sport bei sozial, wirtschaftlich und körperlich benachteiligten jungen Menschen. Die Stiftung ist überzeugt, dass die sportliche Tätigkeit sie darauf vorbereitet, künftige Lebenssituationen zu meistern, ihr Selbstvertrauen stärkt und ihnen erlaubt, ihren Sinn für Verantwortung aufzubauen. Bekannte Sportler wie der Mountainbiker Thomas Frischknecht, die Eiskunstläuferin Denise Biellmann, der Tennisspieler Marc Rosset oder der Radrennfahrer Fabian Cancellara, setzen ihre Zeit unentgeltlich ein und besuchen die Kinder in den verschiedenen Programmen. Von den unterstützten Projekten widmet sich eines den Sehbehinderten, ein anderes jungen Immigranten (Strassenfussball), ein drittes Körperbehinderten (Ski). Die Idee des Projekts Laureus Cavallo stammt von Rolf Theiler, dem Mitbegründer des CSI von Zürich. Die Kosten werden vollumfänglich von der Stiftung getragen, und das Projekt wird durch das Sportamt der Stadt Winterthur und Bruno Isliker geführt. Heute können um die hundert Kinder bei diesem Programm mitmachen. (veg) dass die Kinder auch andere Wege gehen können, nicht nur jenen der Leistung. Die Trümpfe des FM Bruno Isliker arbeitet für dieses Projekt mit Freiberger Pferden. Er hält heute auf seinem 30 Hektaren grossen Betrieb vierzig Stück : « Als ich vor dreissig Jahren meine Reitschule gründete, besass ich auch Halbblüter, doch die Anfänger wollten nur Freiberger, darum... » Darum hat es bei Isliker nur noch Freiberger : « Sie sind robust, sie « halten » viel länger als andere Pferde. Sie sind gesellig und können in der Gruppe auf die Weide gelassen werden, ohne die Gefahr von Verletzungen. Und schlussendlich ist ihre Haltung kostengünstiger. Sie sind kompakte, gesunde und lernbereite Tiere. » Zudem lernen sie schnell. Innert kurzen sechs Monaten hat so dieses junge graue Pferd gelernt, bei der Vorstellung abzuliegen. Auch wenn die Freiberger für die Tätigkeit wie geschaffen sind, so wählt Bruno Isliker seine Pferde trotzdem sehr mit Bedacht aus. Immer wieder wählt er sie aus Linien, die nicht zu viel Blut führen. Zwischen dem Dresseur und seinem Partner muss sich für den Zürcher ein Vertrauensverhältnis bilden : « Während den Vorführungen können die Musik und das Licht die Pferde verunsichern, sie müssen dann unbedingt auf meine Person konzentriert bleiben. » Die Reaktionen vorhersehen Die Dressur beginnt mit drei Jahren unter dem Sattel. Danach fährt Bruno Isliker mit der Bodenarbeit fort : « Bei den Tieren ist es am wichtigsten, ihnen gedanklich voraus zu sein, ihre Reaktionen vorherzusehen, damit man reagieren kann und sie zum Arbeiten bringt. » Seit Jahren ist er ein grosser Bewunderer des Schweizer Reiters Paul Weier, der ihm bei seinen Anfängen immer wieder ermuntert hat, weiterzumachen, wohl wissend, dass seine Stärke in seiner Geduld und seiner Offenheit liegen. Seine zwei Kinder sind schon erwachsen und er ist bereits Grossvater eines Zweijährigen, der sich bis jetzt mehr für Traktoren als für Tiere (!) interessiert. Darum ist Bruno Isliker glücklich, sein Wissen an seine zwei ehemaligen Schülerinnen, Andrea und Manuela Helbling weitergeben zu können, sie haben schon als 6-Jährige bei seinen Vorstellungen mitgemacht. « Ich wäre sehr glücklich, wenn dieses Projekt auch ohne mich weiterbesteht. » Die Freiberger Pferde, die in der Reitschule seine Partner sind, haben in den Augen dieses aussergewöhnlichen Landwirts als Freizeitpferde gewiss eine Zukunft, übrigens bietet er sie auch zum Verkauf an. Véronique Erard-Guenot N°132 DEZEMBER 2012 27 Saddlefly – c/o Apparatebau Schwab AG Ausserdorf 12, 2577 Siselen BE Telefon 032 396 31 43 / Fax 032 396 31 35 www.saddlefly.ch / [email protected] abatt r s t h c eihna12.2012) W % 10 01. – 31. ( Ihr Pferdeanhänger hat keine Sattelkammer? Kein Problem, denn wir haben die Lösung: Saddlefly – der Träger zum Lagern und Transportieren des Reitsattels in einem Personenfahrzeug. Fr. 199.– Weltneuheit Saddlefly, der Sattelträger fürs Auto " ! " *! +*!!, $ -. / " +!01 23%" 4 ! !, 1(# &''() &'' CALVARO FM-Hengst Kat. A de Le cheval achète l’ ma vie je dans le..... Fédération jurassienne d’élevage chevalin (FJEC) 0041 79 376 77 57 www.cheval-jura.ch auf Deckstation abzugeben Info: 28 7RQLXQG8UVXOD6FKPLG*RQWHQVFKZLO 0RELOH ZZZIUHLEHUJHUDDUJDXFK N°132 DÉCEMBRE 2012