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COMMUNIQUÉ DE PRESSE Exposition Le regard de Kannon Musée d’ethnographie de Genève Du 29 janvier au 20 juin 2010 Incarnation de la compassion universelle, Kannon est la plus populaire des divinités du panthéon bouddhique. Il est vénéré dans tous les pays de l’Extrême-Orient: du Tibet au Japon, en passant par la Chine, la Corée, le Viêtnam, la Mongolie, et même jusqu’en Indonésie. C’est ce qui explique ses nombreux noms dans les différentes langues asiatiques, tels Avalokitasvara, Guanyin, Chenrezig, Quan Âm… et même une entreprise d’appareils photo mondialement connue s’est baptisée en s’inspirant directement de son nom. Aujourd’hui encore, on invoque Kannon et on lui consacre de grands pèlerinages pour recevoir sa protection dans les difficultés de la vie, ainsi que pour être guidé par lui au moment de la mort. Capable de prendre de multiples formes pour se manifester en notre monde, il est l’objet d’une iconographie particulièrement riche, de type rituel ou populaire, et ses représentations peintes ou sculptées font aussi les délices des amateurs d’art asiatique. Par delà les manifestations foisonnantes et bien visibles du culte de Kannon, il convient de dégager leur logique et leur signification, afin de mieux cerner ce phénomène et d’en souligner les valeurs, qui continuent d’animer un quart de la population mondiale. À travers quelques-unes des pièces les plus remarquables du MEG, l’exposition offre une immersion dans la dimension spirituelle de Kannon, ce protecteur des vivants et guide des mourants. Elle se poursuit par une initiation aux principes sophistiqués de l’iconographie bouddhique, notamment à travers la collection d’images pieuses japonaises du célèbre anthropologue André Leroi-Gourhan. Enfin, elle invite le visiteur à mettre ses pas dans ceux des pèlerins qui visitent en foule les temples dédiés à Kannon, grâce au matériel recueilli sur le terrain par Jean Eracle, ancien conservateur du département Asie du MEG. Un livre richement illustré et fondé sur les sources originales accompagne l’exposition. TEXTES DE SALLES Espace 1: Le regard de Kannon Kannon est vénéré dans tous les pays du «Grand Véhicule», forme du bouddhisme qui met l’accent sur l’idéal de la compassion. Il y est considéré comme un «grand bodhisattva», un être qui a fait le vœu de devenir bouddha pour aider les autres à réaliser l’éveil. Kannon a même pris la résolution de faire passer tous les autres avant lui. Il est donc perçu comme le sommet de l’altruisme désintéressé. Les différents noms de Kannon signifient que sa compassion lui fait scruter les cris des êtres plongés dans la souffrance, afin d’intervenir pour les soulager de leurs peines. En Asie, le regard suppose que les yeux projettent de la lumière sur l’objet observé. Ainsi, lorsque Kannon scrute de son regard les voix du monde, il balaye l’univers de sa lumière de compassion, tel un phare sur la mer. On peut donc rendre son nom par «Vigie des voix du monde». Kannon serait né d’un rayon de lumière émis par le Bouddha «Lumière-Infinie» (Amitābha), qui prêche actuellement en sa terre pure située à l’ouest de notre univers. C’est pourquoi, Kannon porte presque toujours une image de ce bouddha sur sa tête. Dès le IIIe siècle de notre ère, son nom apparaît en Chine dans les textes liés à Amitābha. Kannon est l’un de ses principaux assistants pour venir accueillir les mourants et les conduire dans la terre pure de ce bouddha. Le texte du Sūtra du lotus présente Kannon sous la forme de protecteur des êtres dans notre univers. Il procure aussi des bienfaits spirituels ou concrets, dont l’obtention d’une fille ou d’un garçon. Dans cette fonction, il est connu en Chine comme Songzi Guanyin, et au Japon comme Koyasu Kannon. Il finira même par être identifié avec des divinités chinoises assumant le même rôle, telle la déesse taoïste Niangniang. Les noms de Kannon Au cours des siècles, Kannon a reçu divers noms dans les langues des pays gagnés par le bouddhisme: - sanskrit (Inde) premier nom: Avalokitasvara «Observateur des voix»; second nom: Avalokiteśvara «Souverain qui abaisse son regard». - chinois première traduction: Guanyin «Observateur des voix» ou Guanshiyin «Observateur des voix du Monde», d’où le japonais Kannon ou Kanzeon, le coréen Gwaneum ou Gwanse-eum, le vietnamien Quán Âm ou Quán Thế Âm; seconde traduction: Guanzizai «Souverain dans l’observation», d’où le japonais Kanjizai. - tibétain: Chenrezig: «Qui examine de son regard», d’où le mongol Janraisig. - khmer (Cambodge): Lokeśvara «Seigneur du monde». - cinghalais (Sri Lankā): Nātha «Protecteur», ou Loka-Nātha «Protecteur du monde». Statue de Guanyin Son corps est blanc comme la pleine lune, symbole de la réalité absolue qui se dévoile aux êtres ordinaires. Il est revêtu des ornements d’un prince, qui traduisent son idéal chevaleresque. De sa main gauche, il réfléchit aux moyens d'aider autrui. De l’autre, il présente un lotus symbole de l’éveil: tous les êtres peuvent atteindre l’éveil, comme le lotus qui naît dans la vase pour éclore à la surface de l’eau. Il est assis en méditation, mais une jambe est dépliée car il est prêt à se lever pour venir aider les êtres. Sur sa tête figure son emblème: l'image du Bouddha Lumière-Infinie (Amitābha), dont il manifeste la compassion et la sagesse. 2 Espace 2: L’ouverture des yeux L’iconographie bouddhique se fonde sur ce principe paradoxal: si l’absolu est indescriptible, alors il peut être décrit sous d’innombrables formes! L’image est conçue comme un support à double finalité: le culte de dévotion et les méditations dans lesquelles on visualise la divinité pour s’imprégner de ses qualités. L’icône est sacralisée par le rituel de l’ouverture des yeux. Dès lors, l’image est proprement habitée par le personnage qu’elle représente et elle rayonnera sur tous ceux qui se trouveront en sa présence. Kannon est le «vénéré principal» (honzon) d’une vingtaine de rituels du bouddhisme tantrique. Six formes correspondent aux six domaines d’existence des êtres à délivrer: ce sont les «Six Kannon» (Roku Kannon); mais les écoles divergent dans leur identification de la sixième forme, ce qui fait un total de Sept Kannon (Shichi Kannon): 1. Kannon le Saint (Shō-Kannon, Ārya-Avalokitasvara) > enfers; 2. Kannon aux onze faces (Jūichimen-Kannon, Ekādaśamukha) > titans; 3. Kannon aux mille mains (Senju-Kannon, Sahasrabhuja) > esprits affamés; 4. Kannon à la roue et à la gemme exauçant à volonté (Nyoirin-Kannon, Cintāmanicakra) > dieux; 5. Kannon à la tête de cheval (Batō-Kannon, Hayagrīva) > animaux; 6. Kannon au lasso infaillible (Fukū-kensaku-Kannon, Amoghapāśa) > hommes (école Tendai); 7. Kannon Cundī «la Courtisane» (Jundei-Kannon, Cundī) > hommes (école Shingon). À partir du XIIe siècle, les peintres et poètes chinois s’inspirèrent librement de Kannon pour le représenter sous une forme plus humanisée et féminisante. Au Japon, l’Encyclopédie illustrée des images bouddhiques de Gizan reproduit une série classique de «Trente-trois incarnations de Kannon» (Sanjūsantai Kannon). Les ofuda Le MEG conserve une importante collection d’images pieuses japonaises (ofuda) réunies par le fameux anthropologue français André Leroi-Gourhan (1911-1986) durant son séjour au Japon (1937-1939). Après la guerre, il dut renoncer à ses travaux sur le pays du Soleil Levant et il réorienta ses études dans la préhistoire, qui a fait sa célébrité. Il conserva cependant cette collection, qu’il appelait «mes petits dieux». Et finalement, elle fut offerte au MEG par sa veuve Arlette Leroi-Gourhan (1913-2005), elle-même pionnière de la palynologie préhistorique (étude des résidus fossiles de polens). Cet ensemble de plusieurs centaines de pièces est en cours d’expertise et devrait permettre de compléter nos connaissances en la comparant à la collection de Basil Hall Chamberlain au Pitt Rivers Museum d’Oxford et à celle de Bernard Frank à l’Institut des Hautes Etudes Japonaises du Collège de France. Les ofuda sont destinés aux pèlerins. Ils représentent les statues principales des temples visités, car celles-ci sont en général invisibles: considérées comme chargées d’une force trop importante, elles sont cachées dans leurs châsses comme des «bouddhas secrets» (hibutsu). 3 Espace 3: Kannon, guide des mourants Dans le bouddhisme de la Terre pure (Jōdo), Kannon est l’un des deux bodhisattvas assistant le Bouddha Lumière-Infinie (Amida) pour venir accueillir les mourants qui ont prononcé son nom et les conduire dans sa terre pure «La Bienheureuse» (Sukhāvatī). Kannon représente plus particulièrement la compassion universelle de ce bouddha; l’autre bodhisattva, Arrivé-à-la-grande-puissance (Daiseishi, Mahāsthāmaprāpta), symbolise sa sagesse illimitée. Selon la tradition tantrique japonaise, Kannon fait aussi partie des Treize divinités bouddhiques (Jūsan-butsu) qui accompagnent le défunt après la mort. Espace 4: Dans les pas du pèlerin Toutes les grandes religions ont leurs pèlerinages. Ce sont des voyages rituels vers un ou des lieux sacrés. Le pèlerinage constitue un parcours terrestre qui préfigure le grand voyage vers l’au-delà. Il relie un point de départ, qui s’enracine dans la vie profane, et atteint un but qui se situe dans une enceinte sacrée. Il concrétise donc le mot «religion», dont l’une des étymologies serait «relier». Sur le plan individuel, il procure un voyage spirituel et méritoire. Sur le plan social, il permet à une communauté de s’identifier en expérimentant les liens de fraternité procurés par le partage d’une foi commune. Le pèlerinage bouddhique le plus important suit les lieux des événements majeurs de la vie du Bouddha: la naissance à Lumbinī (Népal), l’éveil à Bodh-Gāya, le premier sermon à Sārnāth et le décès à Kuśinagarī (Inde). Au Tibet, les nomades vont jusqu’à la capitale Lhasa pour offrir leurs dévotions à la statue du Bouddha conservée au temple Jokhang. En Chine, plusieurs montagnes ont été de tout temps des lieux sacrés d’abord pour le taoïsme, mais aussi pour le bouddhisme. Parmi les plus célèbres, le Putuoshan est identifié avec le Potalaka, nom indien de la terre pure de Kannon. Au Japon, Kannon est l’hôte le plus populaire des pèlerinages. Certains temples qui lui sont dédiés constituent des buts à eux tout seuls. Le plus populaire est le Sensōji, ou Asakusadera, au cœur de Tōkyō. Il abrite une statuette de Shō-Kannon découverte en 628 par un pêcheur. Costume de pèlerin Ce costume peut aussi servir à habiller le défunt lors des funérailles. Toutes les pièces sont blanches, couleur des funérailles et de la purification: ● veste sans manche (byakue) à faire tamponner à chaque temple, portée sur une chemise (juban); ● gantières (tekkō) et jambières (kyahan); ● chaussures en forme de chaussettes à semelles (shirotabi); ● sacoche à sūtra (kyōbukuro). S’y ajoute un chapeau de paille contre le soleil et la pluie (sugegasa) et un bâton dit bâton de diamant (kongōzue). L’ensemble a été recueilli par Jean Eracle lors de sa mission au Japon en 1981. Les moulins à prières du bouddhisme tibétain En faisant tourner ces moulins, les fidèles diffusent et démultiplient les textes sacrés qui y sont contenus. Selon le contenu des moulins, une seule rotation peut ainsi expédier plus de 100.000 invocations. 4 Chapelets Les chapelets sont utilisés lors de la récitation des noms des divinités bouddhiques, tel Kannon. Ils comprennent généralement 108 grains, correspondant au nombre de passions à éliminer. Des grains supplémentaires servent éventuellement de compte-tours. Espace 5: Le Pèlerinage des Trente-trois temples de l’Ouest Saigoku Sanjūsankasho junrei C’est l’une des plus importantes manifestations du culte de Kannon au Japon. Ses temples sont disséminés sur un millier de kilomètres. Leur nombre est une réminiscence des trentetrois corps d’adaptation de Kannon. Autrefois, le parcours durait de 75 à 150 jours. Mais aujourd’hui, il peut s’effectuer beaucoup plus rapidement, y compris en voyages organisés. Selon la légende, Tokudō, un moine du VIIe siècle, se retrouva à sa mort devant le roi des enfers Yama, qui lui révéla la liste des temples et le renvoya chez les hommes pour les exhorter à ce périple. Deux siècles plus tard, cet usage fut ravivé par l’empereur Kazan (968-1008), qui s’était fait moine à la suite de pressions politiques et de la mort de sa favorite bien-aimée. Historiquement, ce pèlerinage semble issu d’ascètes du bouddhisme tantrique, les yamabushi («ceux qui dorment dans les montagnes»). Sa tradition est attestée à partir du XIIe siècle. Mais ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle qu’il devint une pratique populaire. Le plus remarquable est son renouveau dans le Japon de l’après-guerre, un phénomène qui s’explique par un retour aux sources traditionnelles dans une société déboussolée par la vitesse de son propre développement industriel et commercial. Un autre pèlerinage célèbre au Japon est celui des Quatre-vingt-huit temples de l’île de Shikoku (Shikoku Hachijūhakkasho), mais il n’est pas consacré à Kannon exclusivement. La cloche du Honsenji De 1873 à 1930, Genève a hébergé un témoin important du culte de Kannon: la cloche (daibonshō) du Honsenji de Shinagawa (Tōkyō). Coulée en 1657 à la demande du shōgun Tokugawa Ietsuna, ce bronze monumental est orné des Six Kannon de l’école Shingonshū. Lors de la campagne anti-bouddhique de la fin du XIXe siècle, la cloche est envoyée en Suisse pour être transformée en canon. Mais elle est rachetée par le mécène Gustave Revillod (1817-1890), qui l’installe dans le jardin de son musée Ariana, légué à la Ville de Genève. En 1930, la cloche est restituée au Honsenji. En échange, celui-ci envoie en 1991 une copie, qui reprend la place de l’original dans le parc de l’Ariana. Le MEG conserve une cloche plus petite, provenant du Zuishōji de Tōkyō et arrivée en Suisse dans les mêmes conditions. 5 PUBLICATION Le regard de Kannon par Jérôme Ducor Gollion: Infolio éd. / Genève: MEG, 2010 Catalogue d’exposition 220 x 245 mm 104 p. avec ill. couleur 32 CHF / 20 € ISBN 978-2-88474-187-3 Incarnation de la compassion universelle, Kannon est la plus populaire des divinités du panthéon des différents pays d’Asie, comme l’illustrent ses autres noms: Avalokitešvara, Guanyin, Chenrezig, Quan Âm, Lokešvara… Figure majeure du bouddhisme du Grand Véhicule, on l’invoque aujourd’hui encore pour recevoir sa protection dans toutes les difficultés de la vie et aussi pour être guidé par lui au moment de la mort. Capable de prendre de multiples formes pour se manifester en notre monde, il est l’objet d’une iconographie abondante, de type aussi bien rituel que populaire, qui est largement reproduite dans ce livre, avec un accent mis sur le Japon. Rédigé par Jérôme Ducor, conservateur du département Asie du MEG et spécialiste du bouddhisme, ce livre accompagne l’exposition «Le regard de Kannon» au Musée d’ethnographie de Genève et offre une immersion dans la dimension spirituelle de cette figure protectrice. S’ensuit une initiation aux principes de l’iconographie bouddhique, notamment à travers la collection d’images pieuses japonaises du célèbre anthropologue André Leroi-Gourhan. Enfin, le lecteur est invité à mettre ses pas dans ceux des pèlerins qui visitent en foule les temples dédiés à Kannon. Un magnifique voyage initiatique richement illustré. Sommaire Avant-propos: Boris Wastiau, directeur du MEG Kannon: Jérôme Ducor I: Le regard de Kannon Le bouddhisme La compassion du Grand Véhicule Les noms de Kannon L'origine et les fonctions de Kannon II: L'ouverture des yeux L'iconographie bouddhique Lecture d'une image: Kannon à mille mains Kannon protecteur des vivants L'iconographie canonique des Sept Kannon L'iconographie lettrée des Trente-trois Kannon Kannon guide des mourants Calendrier funéraire du bouddhisme III: Dans les pas du pèlerin Les pèlerinages Les Trente-trois Places de l'Ouest Les trente-trois temples du Pèlerinage de l'Ouest Les bouddhas secrets Les ofuda Kannon à travers le temps IV: Annexes Sûtra de Kannon Sûtra du Cœur de la Prajñâ paramitâ Bibliographie Glossaire Remerciements 6 RENDEZ-VOUS AU MUSÉE Exposition Le regard de Kannon Du 29 janvier au 20 juin 2010 Inauguration Jeudi 28 janvier 2010 à 18h Visite commentée Publique Chaque 1er dimanche du mois à 11h Entrée libre Groupes Visite sur réservation Guided visits in English with advanced booking Führungen auf Deutsch nach Vereinbarung T +41 (0)22 418 45 90 E [email protected] CHF 150.-/110.Écoles Visite sur réservation T +41 (0)22 418 45 90 E [email protected] CHF 20.Gratuit pour les écoles genevoises Mercredi 27 janvier à 14h Visite réservée aux enseignants Spécial enfants Carnet découverte Pour découvrir l’exposition de façon ludique, jeu de piste remis gratuitement aux enfants à l’entrée du Musée (disponible fin février). De 6 à 12 ans. À pratiquer en famille Bienvenue au pays du bouddha! Samedi 6 février, 6 mars, 10 avril, 29 mai et le 5 juin à 13h30 Visite commentée adaptée au jeune public de l’exposition «Le regard de Kannon». Durée: 45 minutes Gratuit pour les enfants, les parents paient leur entrée à l’exposition. Réservation au +41 (0)22 418 45 90/50 Tu cherches une idée originale pour fêter ton anniversaire? Bon anniversaire au pays des lotus! Là-bas, au pays des lotus, vit un bouddha qui aime et protège les enfants, les animaux, en un mot tous les êtres vivants. Cette formule anniversaire te permettra de le rencontrer. Parcours découverte dans l’exposition «Le regard de Kannon» et atelier créatif. De 5 à 11 ans Groupe de 12 enfants maximum. Mercredi ou samedi de 13h30 à 16h Forfait CHF 250.- gâteau compris Renseignement et programme Accueil des publics T +41 (0)22 418 45 90 [email protected] www.ville-ge.ch/meg 7 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES Musée d’ethnographie de Genève Bd Carl-Vogt 65 – 1205 Genève T +41 (0)22 418 45 50, F +41 (0)22 418 45 51 [email protected] www.ville-ge.ch/meg Ouvert tous les jours de 10h à 17h, fermé le lundi Transports publics: 1, 32 CHF 5.-/3.-. Entrée libre chaque 1er dimanche du mois; jeunes jusqu’à 18 ans Contacts: Boris Wastiau, directeur du Musée d’ethnographie de Genève T +41 (0)22 418 45 49, [email protected] Jérôme Ducor, conservateur du Département Asie, commissaire scientifique T +41 (0)22 418 45 48, [email protected] Philippe Mathez, conservateur, responsable du Secteur des expositions, commissaire muséologue T +41 (0)22 418 45 45, [email protected] Sylvie Clément Gonvers, responsable de la communication T +41 (0)22 418 45 73, [email protected] 8 CONTRIBUTIONS Directeur du MEG Boris Wastiau Commissaires Jérôme Ducor, commissaire scientifique et Philippe Mathez, commissaire muséologue Scénographie Sven Tugwell Chef d'équipe atelier Jean-Pierre Wanner Constructions, peinture et décoration Marco Aresu, Gregory Jordan, Gianni Leonelli, Fabien Lhôte, Frédéric Monbaron, Jean-Pierre Peney, Christian Rochat et Jean-Pierre Wanner, avec le concours de Laurent Berger et Roger Schutz Audiovisuel et multimédia Grégoire de Ceuninck, Gianni Leonelli et Johnathan Watts Photographie Johnathan Watts Conception graphique Sven Tugwell, avec le concours de Léonard Chabloz Impressions numériques Atelier Richard (Petit-Lancy) Restauration et préparation des objets et des oeuvres Vinciane Brutin, Danielle Etienne et Magali Stoller, avec le concours de Tadeo Kohan Communication et promotion Sylvie Clément Gonvers Conception graphique affiche et dépliant l-artichaut (Genève) Photographie Johnathan Watts Internet Grégoire de Ceuninck Traduction Adapta Traductions (Genève) Publication «Le regard de Kannon» Auteur: Jérôme Ducor Responsable d’édition: Geneviève Perret Photographie: Johnathan Watts Conception graphique: l-artichaut (Genève) - Judith Behar, Zoé Russbach, Evelyne Roman, Jennifer Cesa et Kaliata Guinand Editeur: Infolio éditions (Gollion) et MEG Accueil des publics et médiation culturelle Christine Détraz Guides conférencières Véronique Bernard, Mélina Brede, Sylvie Graa et Evelyne Hurtaud Visites-ateliers Adriana Batalha Martin Carnet découverte «Le regard de Kannon» Conception: Christine Détraz et Mélina Brédé Graphisme et dessins: Silvia Francia (Atelier BLVDR, Genève) Accueil et surveillance Jean-Daniel Bohren, Marco Caldi, Michel Dinas, Raouf Hadidi, Gianni Leonelli, Antonio Mancino, Carlos Pascual, Christian Rochat et Esperanza Rossel 9 Auxilaires du week end Marius Hutuliac, Daria Malotchko, Noémie Monbaron, Yulia Velkovskaya et Sonia Wanner Bibliothèque Annabel Chanteraud, Anne Bertschy et Christophe Gros Comptabilité et secrétariat André Walther, Cendrine Hostettler, Philippe Neri et Monique Sunier Remerciements particuliers Association d’Amitié Genève-Shinagawa (Genève), Hélène Bayou (Musée Guimet, Paris), Nicolas Crispini (Collex-Bossy), André Garreau (Télévision suisse romande, Genève), Sylvain Haldi (Service de Génie civil, monuments et fontaines de la Ville de Genève), Christian Humbert-Droz (Atelier de sérigraphie, Thônex), Didier Jacot (Stämpfli Publications, Berne), Françoise Linder (Musée historique de Berne), Sekiko Matsuzaki-Petitmengin (Collège de France), Ursula Mollet (Musée historique de Berne), Pierre Mouchet (Look Graphic SA, Acacias), Gabriel Poncet (Vich), Françoise Ramseier (Musée d’art et d’histoire, Genève), Frédéric Rossi (Infolio éditions, Gollion), Karim Sauterel (Infolio éditions, Gollion), Christophe Savoy (Stämpfli Publications, Berne), Anne-Claire Schumacher (Association d’Amitié Genève-Shinagawa et Musée de l’Ariana, Genève), André Walther (Association d’Amitié Genève-Shinagawa) Ainsi que toutes celles et tous ceux qui auraient été involontairement oubliés ou ont souhaité garder l'anonymat. 10 LÉGENDES ET CRÉDITS DES PHOTOGRAPHIES 01. Statue de Guanyin (jap. Kannon) Chine méridionale, XIIIe-XIVe siècles Bois, H. 1,90 m. Don anonyme MEG Inv. ETHAS 033646 Photo: J. Watts, MEG 01a. Statue de Guanyin (jap. Kannon), détail Chine méridionale, XIIIe-XIVe siècles Bois, H. 1,90 m. Don anonyme MEG Inv. ETHAS 033646 Photo: J. Watts, MEG 01b. Statue de Guanyin (jap. Kannon), détail Chine méridionale, XIIIe-XIVe siècles Bois, H. 1,90 m. Don anonyme MEG Inv. ETHAS 033646 Photo: J. Watts, MEG 01c. Statue de Guanyin (jap. Kannon) Chine méridionale, XIIIe-XIVe siècles Bois, H. 1,90 m. Don anonyme MEG Inv. ETHAS 033646 Photo: J. Watts, MEG 02. Kannon à la gemme et à la roue exauçant à volonté (Nyoirin-Kannon) Japon, XIXe siècle Bronze, H. 21 cm Ancienne collection du Musée Archéologique MEG Inv. ETHAS K000634 Photo: J. Watts, MEG 03. Le Seigneur du monde Porteur de lotus (Padmapâni-Lokeshvara) Forme originelle de Kannon Népal, XVIIe siècle Bronze, H. 19 cm MEG Inv. ETHAS 042342 Photo: J. Watts, MEG 04. Guanyin Porteur de lotus (Chilian-Guanyin) Chine, XVIIe siècle Bronze, H. 33 cm Don Adélaïde Verneuil de Marval MEG Inv. ETHAS 032966 Photo: J. Watts, MEG 05. Kannon la Courtisane (Jundei-Kannon) Japon, XVIIIe siècle Bois, H. 27 cm Don Adélaïde Verneuil de Marval MEG Inv. ETHAS 033654 Photo: J. Watts, MEG 11 06. Le chat invitant (Maneki neko) Japon, début XXe siècle Papier mâché, H. 8 cm Leg Kikou Yamata & Conrad Meili MEG Inv. ETHAS 036166 Photo: J. Watts, MEG 07. Le chat invitant (Maneki neko) Japon, XXe siècle Plâtre, H. 14 cm Mission Jean Eracle 1988 MEG Inv. ETHAS 046668 Photo: J. Watts, MEG 08. Seigneur du monde (Lokeshvara) Forme khmère de Kannon Cambodge, XIIe-XIIIe siècles Grès, H. 23 cm MEG Inv. ETHAS 006945 Photo: J. Watts, MEG 09. Seigneur du monde aux Six Syllabes (Sadaksari-Lokeshvara) L’une des formes tibétaines de Kannon Népal, XXe siècle Schiste, H. 38 cm Don Laurence Noul MEG Inv. ETHAS 034489 Photo: J. Watts, MEG 10. Chemisette de pèlerin Elle a été tamponnée à chacun des temples du Pèlerinage de l’Ouest (Saigoku) Japon, XXe siècle Lin, H. 66 cm Mission Jean Eracle 1981 MEG Inv. ETHAS 041112 Photo: J. Watts, MEG 10a. Chemisette de pèlerin, détail Tampons des temples du Pèlerinage de l’Ouest (Saigoku) Japon, XXe siècle Lin, H. 66 cm Mission Jean Eracle 1981 MEG Inv. ETHAS 041112 Photo: J. Watts, MEG 11. Kannon à la gemme et à la roue exauçant à volonté (Nyoirin-Kannon) Détail de l’Encyclopédie illustrée des images bouddhiques (Butsuzō zui), par Gizan (16481717) Edition originale, Japon, 1690 Papier, H. 22 cm MEG Inv. ETHAS 065749 Photo: J. Watts, MEG 12 12. Kannon la Courtisane (Jundei-Kannon) Image pieuse (ofuda) Japon, Kami-Daigoji, début XXe siècle Papier, H. 10 cm Don Arlette Leroi-Gourhan MEG Inv. ETHAS 056835 Photo: J. Watts, MEG 13. Kannon aux mille mains (Senju-Kannon) Image pieuse (ofuda) Japon, Fujiidera, début XXe siècle Papier, H. 10 cm Don Arlette Leroi-Gourhan MEG Inv. ETHAS 056951 Photo: J. Watts, MEG 14. Kannon le Saint (Shô-Kannon) Détail d’une peinture des treize divinités bouddhiques des funérailles Japon, XVIe siècle Peinture sur soie, 180 cm MEG Inv. ETHAS 038546 Photo: J. Watts, MEG 15. Kannon accueillant les mourants (raigô) Détail d’une peinture de la Triade du Buddha Amida Japon, XVIe siècle Peinture sur soie, 165 cm MEG Inv. ETHAS 038547 Photo: J. Watts, MEG 16. Kannon à la gemme et à la roue exauçant à volonté (Nyoirin-Kannon) Elément central de cinq peintures du rituel ésotérique Japon, 1848~1854 Peinture sur soie, 123 cm Ancienne collection du Musée Archéologique MEG Inv. ETHAS K001317 Photo: J. Watts, MEG 17. La Triade du Buddha Amida Kannon figure sur la gauche du Buddha Détail du mandala de Taima Japon, 1691 Papier peint, H. 190 cm Ancienne collection du poète Harold F. Stewart, don Zuio H. Inagaki MEG Inv. ETHAS 064310 Photo: J. Watts, MEG 18. Roi de l’espace (Gaganarâja) Forme tibétaine spéciale de Kannon aux onze faces et mille mains Népal / Tibet, début XXe siècle Peinture sur coton, H. 133 cm Acquis par Marguerite Lobsinger-Dellenbach lors de la Mission scientifique genevoise à l’Himalaya (1952) MEG Inv. ETHAS 024096 Photo: J. Watts, MEG 13 19. Kannon chevauchant le dragon (Kiryû-Kannon) Peinture académique de l'artiste japonais Harada Naojirô (1890) réemployée en République Populaire de Chine dans un but religieux. Chine, XXIe siècle Papier, H. 38 cm Mission Jérôme Ducor 2000 MEG Inv. ETHAS 054311 Photo: J. Watts, MEG 20. Le pèlerinage des Trente-trois temples de l’Ouest du Japon Photo Jean Eracle, mission 1981 21. Le pèlerinage des Trente-trois temples de l’Ouest du Japon Photo Jean Eracle, mission 1981 22. Affiche de l’exposition «Le regard de Kannon» Conception graphique: l-artichaut.ch 23. Couverture de la publication «Le regard de Kannon» Conception graphique: l-artichaut.ch Les images sont à disposition en haute définition sur www.ville-ge.ch/meg Tous droits réservés en dehors de la promotion de l’exposition «Le regard de Kannon» au MEG Carl-Vogt jusqu’au 20 juin 2010. 14