Sur le plan économique, 2004 a été une année exceptionnelle

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Sur le plan économique, 2004 a été une année exceptionnelle
Ambassade de Suisse, Brasilia
512.0-ZEH
Brasilia, mai 05
Brésil: Rapport économique 2005
1
Appréciation des problèmes et enjeux économiques
Malgré un environnement international favorable (croissance mondiale de 4,8%, forte
demande de matières premières, liquidités abondantes), la croissance économique du Brésil
n’a été que de 2,3% en 2005 contre 4,9% en 2004. Cette performance décevante pour un
pays émergent est principalement imputable à la faiblesse des investissements et au
phénomène de déstockage particulièrement fort au 3ème trimestre 05, conséquence du
niveau très élevé des taux d’intérêt 1 et des incertitudes liées à la situation politique interne
(voir ci-dessous).
Ainsi, la hausse de l’investissement n’a été que de 1,6% en 2005, en net recul par rapport
aux 10,9% de 2004. Si la demande externe a contribué positivement à la croissance - les
exportations de biens et services progressant de 11,6% (contre 18% l’année précédente) elle perd progressivement de l’importance par rapport à la consommation des ménages (+
3,5% ; représentant 60% de la demande interne). Cette dernière a bénéficié de la
progression réelle de 5,3% de la masse salariale et de la forte expansion du crédit à la
consommation (+ 36,7% en 2005).
L’excédent primaire a atteint 4,8% du PIB, dépassant largement l’objectif fixé de 4,25%. Ce
résultat provient d’une meilleure performance budgétaire des entreprises publiques et des
Etats, mais également d’un alourdissement de la charge fiscale (37,1% en 2005 contre
34,9% en 2003).
Pour la troisième année consécutive, la balance courante enregistre un surplus de 1,8% du
PIB, l’excédent commercial atteignant USD 44,8 Mds en 2005. La position confortable des
comptes extérieurs ainsi que la croissance des réserves internationales brutes du Brésil
(totalisant USD 62 Mds en décembre 05) ont incité le Brésil à procéder dès décembre 05 au
règlement anticipé de ses dettes vis-à-vis du FMI, du Club de Paris et à mettre en place un
programme de rachat de sa dette envers ses créditeurs privés (Brady Bonds). Outre sa
portée symbolique (fin de la dépendance à l’égard du FMI), cette décision vise à accélérer le
processus d’accession du Brésil au « Investment Grade ».
Depuis mai 05, le gouvernement est secoué par une crise majeure liée à des affaires de
corruption et de financement occulte des partis politiques. En mars 2006, le Ministre des
Finances A. Palocci, accusé de violation de secret bancaire, a démissionné. Si cette crise ne
semble pas avoir eu d’effets durables sur les marchés financiers, elle aura affecté le climat
des investissements et paralysé le processus de réformes structurelles (notamment les
réformes fiscales, syndicales et de la loi du travail, autonomie de la Banque Centrale),
processus indispensable pour garantir la compétitivité de l’économie brésilienne et une
croissance durable. Nombreux sont ceux qui doutent de la capacité du gouvernement de
réunir en 2006 le soutien nécessaire pour faire avancer son agenda micro-économique.
Malgré ce contexte chargé, les acteurs économiques abordent les élections d’octobre
prochain avec sérénité. Ils tablent, quel que soit l’élu, sur la continuité de la politique
économique et financière responsable suivie depuis deux mandats.
Depuis le début de cette année, l’activité économique donne néanmoins des signes de
reprise 2 . La croissance du pays devrait atteindre 3,5% selon le consensus des opérateurs (+
1
Afin de lutter contre des pressions inflationnistes, la Banque Centrale a durci sa politique monétaire de septembre 04 à mai 05 (le taux directeur
passant de 16 à 19,75%), pénalisant ainsi l’investissement. L’objectif a été atteint puisque l’inflation s’élève à 5,7% fin 2005.
2
Les comptes nationaux (prévision publiée le 31.05.06) font état d’une croissance de 1.4% au 1er trimestre 2006 par rapport au trimestre
précédent. Cette croissance est tirée par la demande interne : la consommation des ménages progresse de 0.5%, celle des administration de 1%.
1
4% du PIB selon la Banque Centrale) et être d’abord tirée par la demande intérieure. Cette
demande devrait bénéficier principalement de l’assouplissement de la politique monétaire 3 et
de l’augmentation des salaires réels (qui favoriseront la consommation des ménages et les
investissements).
2
Accords internationaux et régionaux économiques
2.1
Politique, priorités du pays
La politique étrangère du Brésil a pour premier objectif la diversification de ses relations
commerciales et la réduction de sa dépendance vis-à-vis de ses principaux partenaires
économiques, à savoir l’UE et les USA. D’où un effort particulier consenti pour intensifier les
relations commerciales avec la Chine en particulier, mais également avec la Russie, l’Inde,
l’Afrique du Sud et les pays arabes.
Un autre objectif de cette politique est le renforcement de l’intégration sud américaine,
symbolisée par la création de la Communauté sud-américaine des Nations à Cuzco à la
fin de l’année 2004 (infrastructures, libre échange et coordination politique dans les
enceintes internationales), le renforcement du Mercosul et son élargissement aux membres
de la Communauté Andine des Nations - CAN (accords d’associations avec le Chili, la
Colombie, l’Equateur et le Venezuela, adhésion de ce dernier au Mercosul). Or, cette volonté
d’intégration a récemment subi des revers, le leadership régional du Brésil étant contesté.
La consolidation du Mercosul a été mise à mal par des différends opposant des pays
membres. Dès juin 2004, l’Argentine a pris des mesures de restriction de produits brésiliens,
en réaction au fort essor des importations brésiliennes dans ce pays. En février 2006,
l’Argentine et le Brésil ont adopté un mécanisme autorisant l’adoption par un de ces deux
pays de mesures de sauvegarde 4 . A l’heure actuelle, un contentieux concernant la
construction d’usines de cellulose oppose l’Argentine à l’Uruguay, ce dernier déclarant
ouvertement ses réserves quant aux avantages de l’union douanière.
Quelques semaines après l’annonce de l’autosuffisance du Brésil en pétrole, la Bolivie a
proclamé la nationalisation des avoirs des entreprises d’hydrocarbures étrangères, frappant
pleinement le Brésil à travers sa compagnie Petrobras. Cette décision a soulevé les
interrogations suivantes :
- Le rôle du Brésil comme moteur d’intégration régionale ;
- L’approvisionnement en gaz du Brésil (si 50% du gaz consommé au Brésil provient de
Bolivie, cette source ne représente que 6,4% de la consommation énergétique du pays) ;
- L’avenir de projets d’infrastructures régionaux (gazoduc reliant le Venezuela à
l’Argentine) ;
A l’heure actuelle, il est encore difficile d’évaluer les conséquences de cette nationalisation,
des négociations bilatérales étant en cours.
Les négociations pour la Zone de libre échange des Amériques (ALCA) restent dans
l’impasse. Les dirigeants de 34 pays réunis les 4 et 5 novembre dernier à Mar del Plata en
Argentine pour le Sommet des Amériques ne sont pas parvenus à surmonter leurs
divergences sur les moyens de relancer les négociations. Dans un contexte où des
désaccords persistent entre les parties sur les questions de propriété intellectuelle, de
services, de règles antidumping et surtout de crédits à l’exportation de produits agricoles, il
est difficile de s’imaginer que les négociations reprennent avant la fin du Cycle de Doha.
Mais surtout, l’investissement privé a crû de 3,7% (contre 1,7% Q4 2005). Du côté de la demande, les exportations progressent de 3.9% et les
importations augmentent de 11.6% en raison de l’appréciation du real et de l’effort d’équipement des entreprises.
3
Le taux Selic est passé de 19,75% à 15,25% actuellement. Le consensus du marché table sur un taux de 14,5% fin 20064
Le mécanisme d’adaptation compétitive – MAC autorise l’adoption par le Brésil ou l’Argentine de mesures de sauvegarde dans le cas où ’une
hausse des importations en provenance d’un pays constitue une menace pour la production nationale de l’autre pays. Ce mécanisme a été
unanimement condamné par les milieux des affaires au Brésil. Ils estiment que la mesure va à l’encontre du principe de libre commerce.
2
C’est également sur la question de l’accès des produits agricoles en Europe que les
négociations entre le Mercosul et l’Union Européenne marquent le pas. Le Brésil ne se
satisfait pas de l’offre européenne dans ce domaine, alors que l’UE demande des
concessions dans les services et les marchés publics. Aucune avancée n’a pu être
enregistrée au dernier Sommet des chefs d’Etat ou de gouvernement de l’Union
européenne, d’Amérique latine et des Caraïbes à Vienne le 12 mai dernier.
L’OMC constitue la plateforme privilégiée par le Brésil pour défendre ses intérêts
commerciaux, en particulier vis-à-vis des pays développés. Outre son rôle qui a amené
l’organe de règlement des différends de l’OMC à condamner les subsides versés aux
producteurs de coton (USA) et de sucre (UE), le Brésil a occupé une place prépondérante,
notamment à la tête du G20, dans les discussions qui ont conduit à l’adoption de l’échéance
de 2013 pour l’élimination de toutes les formes de subventions aux exportations agricoles
(compromis de la Conférence Ministérielle de Hong Kong de décembre 2005). Toutefois, la
poursuite des négociations pourrait placer le Brésil sur la défensive, en particulier sur l’accès
au marché des produits non agricoles (NAMA) et les services. Dans cette perspective, le
maintien du G20 constitue une priorité du Brésil.
2.2
Perspectives pour la Suisse (Potentiel de discrimination)
L’intégration du Mercosul (220 millions d’habitants), son élargissement au Venezuela ainsi
que le développement des accords de libre échange régionaux (qui unissent 9 des 12 pays
d’Amérique du Sud) rendent à terme ces pays plus attractifs pour les investisseurs
étrangers.
A l’heure actuelle, le Mercosul ne représente pas un potentiel de discrimination pour les
entreprises suisses. Les partenaires latino-américains du Brésil exportent des biens qui ne
concurrencent pas l’offre suisse. Par ailleurs, le libre-échange demeure entravé par le
maintien de contrôles douaniers et de mesures protectionnistes (textile, électroménager), de
tarifs douaniers pour certains produits (sucre et automobile) ainsi que de barrières non
tarifaires (antidumping, subventions, mesures SPS).
Aucune avancée majeure n’étant attendue en 2006 (voir 2007) dans les négociations entre
le Mercosul, les USA et l’UE, un risque de discrimination des entreprises suisses par rapport
à leurs principaux concurrents n’est pas à l’ordre du jour. Cependant, si l’accord
d’association entre le Mercosul et l’UE devait se préciser, la Suisse devrait, avec ses
partenaires de l’AELE, obtenir un accord semblable afin de garantir le maintien de conditions
cadre équivalentes entre entreprises suisses et celles de l’UE. Il convient de poursuivre le
dialogue régulier avec le Mercosul et de rappeler l’intérêt de l’AELE à approfondir ses
relations économiques avec le bloc sud-américain (notamment dans le cadre du Comité
mixte AELE-Mercosul).
3
Commerce extérieur
3.1
Evolution et perspectives générales
3.1.1 Commerce de marchandises
Depuis la grande dévaluation de janvier 1999, le Brésil enregistre une amélioration constante
de ses soldes commerciaux. En 2005, le pays présente un excédent commercial de USD
44,8 Mds, en progression de 33% par rapport à 2004. Ces bons résultats ont été obtenus
dans un contexte a priori défavorable (forte progression des importations et appréciation du
taux de change).
3
En terme de structure géographique, les échanges commerciaux du Brésil sont
relativement équilibrés entre l’UE (23% des échanges), l’ALADI 5 (19%), l’Asie (18,5%) et les
USA (18%, soit 5,5 points de moins qu’en 2002).
Les ventes à l’étranger ont progressé de 22,6% au cours de la période sous revue, pour
atteindre le niveau record de USD 118,3 Mds. Le principal client du Brésil reste l’UE (22,4%).
L’Amérique Latine (ALADI) est désormais la deuxième destination des produits brésiliens
(21,5%) devant les USA (19,2%) et l’Asie (15.7%).
La structure des échanges brésiliens reste sensiblement la même. Les produits
manufacturés constituent le premier poste d’exportation (55%), suivi par les produits de base
(29,3%) et les produits semi manufacturés (13,5%). Les cinq catégories de produits les plus
vendus en 2005 ont été le matériel de transport (16,2% du total des exportations), les
produits métallurgiques (10,7%), le soja et ses dérivés (8%), les combustibles (7,7%) et les
minerais (6,8%).
La nature des produits exportés par le Brésil varie considérablement selon le partenaire
commercial. L’UE et l’Asie importent principalement des produits de base (respectivement
47% et 51%), alors que l’Aladi et les USA achètent d’abord des produits manufacturés
(respectivement 88,5% et 71,3%)
Pour l’ensemble des catégories de produit, les exportations ont progressé davantage en
valeur (+12,2%) qu’en volume (+9,1%).
Malgré une croissance économique morose (PIB +2,3%), les importations au Brésil ont
connu une expansion supérieure à 17% pour atteindre USD 73,5 Mds, record historique. A
noter que les achats de biens d’équipement augmentent de 26,9%, signe positif pour la
conjoncture interne. L’UE se maintient au premier rang (24,6%). L’Asie est devenue le
deuxième fournisseur du Brésil avec 22,9% devant les USA (17,2%). Cette période a été
marquée par la forte expansion des importations en provenance de Chine (+44,3%). 4ème
fournisseur du Brésil, le géant asiatique vend essentiellement des produits chimiques,
électroniques, optiques et des articles de sport.
Outre le pétrole brut (10,4% des importations), les autres produits les plus importés sont les
circuits intégrés (3,5%), les pièces pour véhicules automobiles (3,4%), les appareils de
transmission et de réception (2,8%) et les médicaments (2,5%).
Evolution de la législation du pays en matière d'importations.
Au premier trimestre 2005, dans un contexte de ralentissement économique, le
gouvernement a proposé un train de mesures d’allègements fiscaux. Le Reporto, régime
fiscal temporaire, vise à exonérer d’impôt (impôt sur les produits industriels) l’acquisition des
machines et équipements destinés à des investissements dans les infrastructures, en
particulier les ports.
Après un long bras de fer avec le gouvernement, le parlement a finalement adopté en
novembre 05 la « MP do Bem » (Mesure provisoire du Bien), consistant principalement en la
création d’un régime spécial d’exonération pour l’acquisition de machines et d’équipements,
par les entreprises exportatrices (RECAP), les entreprises de production de logiciels et de
services de technologie de l’information (REPES) et les équipements destinés à la recherche
et au développement. Les milieux industriels ont réagi favorablement à ces mesures qui vont
dans le sens de leurs revendications d’une limitation de la charge fiscale.
Ces mesures, plutôt ponctuelles, sont de nature à favoriser les importations vers le Brésil.
Toutefois, l’accroissement des importations a avant tout été déterminé par l’importante
appréciation du change. En 2005, l’appréciation du real par rapport au dollar a atteint 14% et
28% par rapport à l’euro.
5
L’Association latino-américaine d’intégration regroupe 12 pays d’Amérique Latine-
4
3.1.2 Commerce des services
La balance des services reste déficitaire, les principaux postes à solde négatif étant la
location d’équipement, les transports, l’informatique, et l’information, les royalties et les
licences. Cependant et contrairement aux années précédentes, ce déficit s’est creusé en
2005, pour atteindre USD 8,1 Mds. La cause principale est l’apparition d’un déficit au poste
voyages internationaux (diminution des recettes du tourisme en raison de l’appréciation du
change) et l’augmentation des versements pour la location d’équipement.
Il n’existe pas de données ventilées par pays sur les échanges de services.
3.2
Commerce bilatéral
3.2.1 Commerce de marchandises
Principaux produits suisses vendus au Brésil en 2005 : produits chimiques (31% du total des ventes),
produits pharmaceutiques (27%), machines (25%).
En 2005, les ventes suisses au Brésil ont diminuée de pratiquement 9% pour atteindre CHF
1, 138 Mds (voir annexe 4 : échanges commerciaux, source : EZV). Cette baisse est
principalement liée à la disparition (-96,3%) de nos ventes d’avions au Brésil (Swiss
ayant vendu à la compagnie Varig plusieurs MD 11 d’occasion en 2003 et 2004).
Dans une moindre mesure, notons la diminution de 4,7% de nos ventes de produits
chimiques ; deux facteurs expliquent cette réduction :
- Les difficultés majeures que traverse actuellement le secteur agricole brésilien
(sécheresse dans le sud du pays en 2004, baisse du prix mondial des céréales,
appréciation du real, endettement des agriculteurs) qui se répercutent sur l’achat
d’engrais et de pesticides.
- La concurrence accrue de fournisseurs chinois et indiens.
Cette baisse de la valeur de nos exportations générales n’a pas pu être compensée par
l’accroissement de 11,5% nos ventes de produits pharmaceutiques, lié essentiellement à la
vente de nouveaux médicaments plus onéreux, et de 18 % de nos machines, à mettre sur le
compte de l’appréciation du real par rapport au CHF.
Les ventes brésiliennes vers la Suisse ont augmenté de 25,6%. Il s’agit principalement de :
- produits agricoles (52,6% du total: dérivés du soja, jus de fruits, tabac, café, viande),
- de métaux non ferreux (aluminium, 21% du total).
En 2005, le solde de la balance commerciale entre les deux pays s’élève à CHF 506
millions en faveur de la Suisse. Cet écart est régulièrement relevé par les brésiliens dans les
discussions bilatérales commerciales.
Part de la Suisse dans le commerce extérieur du Brésil (%)
Dans les importations brésiliennes
Classement
Dans les exportations brésiliennes
Classement
Source : MDIC
2000
1.49
15ème
0.93
20ème
2001
1.81
13ème
0.71
29ème
2002
1.90
13ème
0.74
29ème
2003
1.95
13ème
0.45
38ème
2004
1.7
15ème
0.4
46ème
2005
1.66
16ème
0.45
40ème
Depuis 2000, année record pour nos échanges, le poids relatif de la Suisse comme
partenaire commercial au Brésil n’a cessé de se réduire
En tant que fournisseur, notre pays est passé de la 15ème à la 16ème place entre 2000 et
2005
5
Principaux produits suisses vendus au Brésil
(CHF millions), participation > 20 %
Produits chimiques
Produits pharmaceutiques
Machines
véhicules et avions
Total exportations (tous produits confondus)
Total exportations (sans véhicules et avions)
+/- %
2000
2001
2002
2003
2004
2005 2004-2005
336.4
319.1
303.3
347.2
369.7 352.4
-4.7
364.4
362.6
247.5
270.8
274.1 305.5
11.5
340.7
334.8
369.5
274.6
241.9 285.5
18
4.5
9.2
9.9
124.3
205.1
7.5
-96.3
1262.1 1236.3 1103.9 1163.5 1249.6 1138.1
-8.9
1257.5 1227.1
1094 1039.3 1044.6 1130.6
8.2
+/- %
2000-2005
4.7
-16.2
-16.2
65.3
-9.8
-10.1
Source : EZV
En faisant abstraction des ventes d’avions d’occasions (facteur « extraordinaire », voir cidessus), les ventes de la Suisse au Brésil ont diminué de 10% entre 2000 et 2005. Si les
exportations de produits chimiques progressent de 4,7%, celles des produits
pharmaceutiques et de machines ont quant à elles diminué de 16,2%. Les principaux
facteurs de cette baisse sont la dévalorisation du real (1999) qui a renchéri les exportations
ainsi que différents chocs économiques 6 qui se sont traduits, jusqu’en 2004, par un
ralentissement de la demande intérieure (dégradation du marché de travail et baisse des
salaires réels).
Principaux produits brésiliens vendus en
Suisse (CHF millions), participation > 20 %
Produits agricoles
Métaux et ouvrage en métaux
véhicules et avions
Total exportations (tous produits confondus)
Total exportations (sans véhicules et
avions)
2000
224.0
163.5
356.2
855.6
2001
192.1
156.0
299.6
757.2
2002
212.7
133.9
254.4
706.5
2003
228.9
63.1
29.7
443.9
2004
2005
275.5 332.67
117.3 133.53
0.2
42.7
503.1
631.9
499.4
457.6
452.0
414.2
502.8
589.2
+/- %
2004-2005
+/-%
2000-2005
20.7
13.8
16323.1
25.6
48.5
-18.3
-88.0
-26.1
17.2
17.9
Source : EZV
Comme destinataire des exportations brésiliennes, la Suisse passe du 20ème rang au 40ème
rang ces cinq dernières années. La réduction des exportations brésiliennes en Suisse (26%) est en grande partie liée à la chute des ventes des avions (de 2000 à 2002, la Suisse a
importé des Embraer pour environ CHF 300 mio par année 7 ). La baisse de 18% des
« métaux non ferreux» est liée à la diminution générale des commandes suisses d’aluminium
et à l’accroissement des achats provenant d’autres pays (la Norvège notamment). A noter la
forte progression (+48,5%) des exportations brésiliennes en produits agricoles.
Hormis le recul des échanges entre la Suisse et le Brésil, la perte du poids relatif de la
Suisse comme partenaire commercial est à mettre également sur le compte de la
diversification croissante des partenaires commerciaux du Brésil (Asie, Afrique, Moyen
Orient) 8 .
Perspectives
•
Exportations suisses au Brésil :
La crise qui affecte actuellement le secteur agricole brésilien (voir ci-dessus) devrait avoir,
cette année encore, une influence négative sur nos ventes de produits chimiques
(pesticides, engrais). Dans les autres activités, des opportunités existent dans le court terme
pour les entreprises liées à certains secteurs exportateurs (extraction minière et sidérurgie).
6
Sur le plan externe, ralentissement de l’économie mondiale en 2001-2002. Sur le plan interne pénurie d’électricité en 2001, crise de 2002
affectant la confiance des marchés pendant la période précédant l’élection présidentielle.
7
Si l’on fait abstraction des ventes d’avions, les ventes brésiliennes en Suisse ont augmenté de 18%.
8
De 2000 à 2005, les exportations brésiliennes vers l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique ont augmenté respectivement de 193%, 220% et de
340%.
6
A court et moyen terme, l’appréciation du real face au CHF constaté depuis le début de
l’année 2005 9 ainsi que le renforcement de la demande interne et de la croissance des
importations 10 devraient bénéficier aux secteurs pharmaceutique, des machines, de
l’automatisation et de l’électronique. A long terme, des opportunités s’offriront dans le
domaine des infrastructures, le Brésil ayant un besoin urgent de moderniser ce secteur.
• Exportations brésiliennes en Suisse :
Outre la poursuite des ventes de produits agricoles et d’aluminium, les exportations
brésiliennes d’avions devraient reprendre à terme, la compagnie suisse Jetbird AG – Zug
ayant récemment annoncé la commande d’avions d’affaires Embraer (USD 140 millions).
3.2.2 Commerce de services
Voir point 3.1.2
4
Investissements directs
4.1
Evolution et perspectives générales
Depuis la levée générale des restrictions visant les investissements étrangers en 1995, les
investissements étrangers directs bénéficient globalement du traitement national (interdiction
de toute forme de discrimination à l’exception de secteurs expressément prévus). La
politique brésilienne est destinée à attirer les IDE afin d’intensifier le transfert de technologie,
développer la production et améliorer la productivité.
Les investissements directs étrangers nets ont totalisé USD 15,2 Mds, et les investissements
nets brésiliens à l’extérieur se sont établis à USD 2,5 Mds. En 2004, ils atteignaient
respectivement USD 18,6 Mds et USD 9,5 Mds (dont une grosse opération croisée de USD
5 Mds – Ambev - gonflant les deux soldes).
En 2005, les domaines qui ont attiré le plus d’investissements étrangers au Brésil sont les
services (59,7%- en particulier les télécommunications, le commerce et la distribution),
suivis de l’industrie (30% - essentiellement le secteur de l’alimentation et automobile).
A l’avenir, les investissements devraient continuer à se diriger dans les secteurs du
commerce et de l’alimentation, des télécommunications, de l’extraction et de la
transformation des matières premières, des énergies (en particulier dans l’exploration et
l’extraction de pétrole et de gaz).
En décembre 2004, le parlement brésilien a adopté la loi sur les Partenariats Public-Privé
(PPP), essentielle pour la mobilisation de ressources pour le financement d’infrastructures.
A l’heure actuelle, les entreprises suisses (ciment, équipements, machines) n’ont pas encore
manifesté leur intérêt à participer à ce projet de remise à niveau des infrastructures
brésiliennes. Néanmoins, elles devraient pouvoir profiter de ces chantiers lorsque ce projet
sera mis en oeuvre.
Depuis 2000, aucune privatisation n’a été réalisée au Brésil. Le seul secteur où une
privatisation est envisagée actuellement est celui de la réassurance (privatisation de l’Institut
Brésilien de Réassurance - IRB). Le projet étant encore bloqué au Congrès, cette
privatisation prendra encore du temps.
4.2
Flux d’investissements bilatéraux
Sur le plan des investissements directs étrangers (IDE), les entreprises suisses n’ont pas
participé au vaste programme de privatisation des années 1997-2000 (télécommunications
9
En 2005, l’appréciation du real par rapport au CHF a atteint 25%, 14% par rapport au USD et 28% face à l’euro.
10
En 2005, les importations de biens en capitaux ont augmenté de 26,7%, soit la plus forte hausse par catégorie de produits.
7
et énergie). Par la suite, elles se sont montrées prudentes en raison des crises qui ont
affecté la région.
En conséquence et selon les données de la Banque Centrale du Brésil ainsi que sur la base
des stocks, la Suisse est passée du 4ème rang en 1995 au 9ème en 2000 (dernières
publications sur ces chiffres). Elle a été dépassée par des pays comme l’Espagne, les PaysBas, la France, le Portugal qui ont investi dans le domaine des télécommunications, de la
banque de détail, de la distribution, de l’automobile, de l’extraction et de la sidérurgie.
Selon les données de la Banque Nationale Suisse, le stock d’investissements de la Suisse
au Brésil s’élève en 2004 à CHF 4, 317 Mds, soit une hausse de 12% par rapport à 2004,
mais bien inférieurs aux chiffres de 2000 (CHF 5,707 Mds). Cette fluctuation n’a toutefois
pas affecté l’effectif du personnel employé, puisque les entreprises suisses occupent 91'864
personnes au Brésil (+ 26 % par rapport à 2000).
En termes de flux (entrées brutes), les investissements suisses s’élevaient en 2005 à USD
342 millions (source Banque Centrale du Brésil), en baisse de 6% par rapport à l’année
précédente. La Suisse occupe désormais la 13ème place (11ème en 2004) et sa participation
dans les flux d’IDE vers le Brésil s’établit à 1,6%. Les USA sont à nouveau les premiers
investisseurs au Brésil en 2005 (21,5% des flux d’IDE) devant les Pays-Bas (14,8%), le
Mexique (7,7%) et la France (6,6%).
Perspectives sectorielles:
Dans le domaine manufacturier, les principales multinationales suisses [aliments (Nestlé,
nouvelles usines), pharmaceutique (Roche), infrastructure / équipement (Atlas Schindler,
ABB)] installées au Brésil ont annoncé en 2005 leur volonté de maintenir ou de renforcer
leurs investissements 11 . L’ampleur de leur engagement au Brésil dépendra de la stabilité de
la croissance économique (vigueur de la demande intérieure) et de l’assouplissement de la
politique monétaire (effet sur la demande de crédit).
Dans le domaine bancaire, la forte croissance sur le marché des capitaux brésiliens a incité
l’UBS à acheter la banque d’affaire brésilienne Pactual pour un montant de USD 2,5 Mds
(annonce faite en mai 06). A l’heure actuelle, il n’est pas clair si l’investissement sera fait
directement de la Suisse ou via un autre centre financier (notre pays ne disposant pas d’un
accord de double imposition avec le Brésil).
(Liste des principales entreprises suisses présentes dans le pays - annexe 6)
5
Promotion commerciale, économique et touristique
5.1
Instruments de la promotion des exportations
Les principaux acteurs de promotion économique suisse au Brésil sont l’OSEC et le Swiss
Business Hub à São Paulo et la Chambre de Commerce Suisse-Brésil (Swisscam).
En août 2002, l’OSEC a ouvert un Swiss Business Hub (SBH) au Brésil. Le SBH est
intégré dans les locaux du Consulat général à São Paulo. Le Hub est composé de trois
collaborateurs (y compris son directeur), dont un dirige également (à 30%) le bureau de
Suisse Tourisme.
La Swisscam occupe 6 personnes à São Paulo et 1 collaboratrice à Rio de Janeiro. La
Swisscam a conclu un accord de collaboration avec SOFI. Un « Shuttle Delegate » de la
Chambre se rend régulièrement en Suisse pour participer à des projets concrets (voir cidessous).
11
MDIC « projetos de investimentos », Rede National de Informações sobre Investimento
http://sistemasweb.desenvolvimento.gov.br/investimento_web/index.asp
8
En septembre 2004, l’OSEC et le SBH ont signé avec la Swisscam un accord de coopération
réglant la répartition des tâches entre la Chambre et le Hub en matière de prestations de
promotion des exportations au bénéfice des PME suisses (en particulier en ce qui concerne
les services de base). La Chambre reçoit une indemnité de l’OSEC pour ses services.
Les principales activités effectuées au Brésil en 2005 par ces différents acteurs sont les
suivantes :
OSEC-SBH
Dans le but de renforcer la collaboration entre le Brésil et la Suisse dans le domaine de la
nanotechnologie (priorité du gouvernement brésilien), le SBH, en collaboration avec le
ministère de la science et de la technologie, a organisé en Suisse une « fact finding
mission » avec des représentants brésiliens (chercheurs et entrepreneurs). Ces derniers ont
participé à la foire NanoEurope de St-Gallen en septembre 2005 et visité des centres de
recherches suisses (EMPAI et CSEM). L’OSEC a également financé un rapport complet sur
la Nanotechnologie au Brésil avec une attention particulière sur le potentiel de ce domaine
pour les entreprises suisses. Ce rapport a été présenté à la foire NanoEurope.
SBH-Swisscam
En collaboration avec la Swisscam, le SBH a organisé des séminaires « Doing Business
with Switzerland » dans différentes villes du pays (Florianopolis et Porto Alegre). Sous la
direction de l’Ambassade, un séminaire économique bilatéral s’est tenu à Rio de Janeiro en
juin 2005. La Swisscam a également publié début 2006, sur mandat de l’OSEC, deux
importants documents dont un guide « Doing Business in Brazil » et sur mandat de l’OSEC,
une brochure intitulée « legal provisions » (régime douanier, fiscalité et conseils pour les
entreprises désirant s’implanter au Brésil)
Swisscam-Sofi
Avec Sofi, la Swisscam a soutenu la participation d’entreprises suisses dans des foires
brésiliennes traitant des technologies de l’environnement (FIMAI) et de l’industrie des
dispositifs médicaux (Hospitalar juin 05, Ciosp janvier 06). La Swisscam a également
organisé en Suisse (avril 05) des séminaires sur le marché de l’hôtellerie au Brésil.
Le seco ayant décidé de retirer ses programmes d’assistance dans les pays émergents
BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), Sofi réduira progressivement ses activités au Brésil
pour les interrompre fin 2006. D’ici cette échéance, les activités dans le domaine des
dispositifs médicaux (participations aux foires) seront maintenues.
5.2
Intérêt pour la Suisse comme destination touristique, potentiel
de développement
Selon « Viagem e Turismo », la plus importante publication touristique du pays, la Suisse
figure parmi les 10 destinations préférées des brésiliens, avec l’Espagne, le Portugal, l’Italie
et la France. Le potentiel de développement du tourisme en Suisse réside principalement
dans l’offre d’été (sous forme de « packages »). En 2005, le nombre de nuitées de Brésiliens
en Suisse s’élève à 102'435, soit une hausse de 9,1% par rapport à 2003 (derniers chiffres
fournis par l’office fédéral des statistiques). Cette hausse est à mettre au compte de la
reprise économique (en particulier en 2004) et de l’appréciation du real en 2005. Suisse
Tourisme prévoit une croissance de 15 à 20% de nuitées en 2006. La présence de l’équipe
nationale brésilienne de football à Weggis, amplement retransmise sur les chaînes de
télévisions brésiliennes et dans la presse écrite (200 journalistes présents en Suisse),
constitue un formidable instrument de promotion de notre pays. Cet évènement aura très
probablement des retombées positives sur le nombre visiteurs brésiliens en Suisse.
En 2005 et début 2006, le bureau de Suisse Tourisme à São Paulo a organisé le voyage en
Suisse d’une dizaine de tours opérateurs et agences de voyage ainsi que de 20 journalistes
spécialisés (presse écrite et télévisuelle, y compris à Weggis). Une campagne de promotion
9
des « packages » été / hiver en Suisse a été lancée avec un consortium de tours opérateurs
brésiliens et d’entreprises brésiliennes et suisses (Visa, BankBoston, Swiss, Victorinox).
Finalement, des séminaires de promotion du tourisme en Suisse se sont déroulés dans
différentes villes brésiliennes.
5.3
Intérêt pour la Suisse comme lieu de villégiature, d’éducation
et autres services, potentiel de développement
La perception de la Suisse comme lieu de formation est très bonne. Les demandes de
bourses se concentrent essentiellement dans la formation supérieure (économie, relations
internationales, hôtellerie). A relever toutefois que la Suisse, à la différence de la France et
de l’Allemagne notamment, ne dispose pas de système développé d’échange d’étudiants
(master et doctorats). La Suisse a initié des discussions pour renouveler l’accord de
coopération scientifique et technologique qui devrait comprendre un volet échange de
chercheurs.
5.4
Intérêt pour la place financière suisse, potentiel de
développement
Le sérieux et la qualité des acteurs financiers suisses sont reconnus au Brésil. Toutefois, des
efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer l’image de notre place financière,
mise à mal récemment (mars 2006) par le cas impliquant une banque suisse. Des employés
de cette banque ont été accusés d’avoir procédé à de l’évasion fiscale.
Les autorités brésiliennes ne manquent néanmoins pas de souligner l’efficacité de notre
collaboration en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (sur la base de l’accord
bilatéral sur l’entraide judiciaire en matière pénale signé en mai 2004 mais pas encore
ratifié). L’ouverture d’un bureau d’attaché de police suisse au Brésil en février 2005 a
renforcé cette collaboration.
Potentiel de développement. Si le « Retail Banking » reste principalement entre les mains de
banques brésiliennes, un potentiel de développement existe dans le « wealth management »
et surtout dans l’ « Investment Banking » (opérations d’émission, vente et négoce de titres,
capital-risque et asset management). Depuis trois ans, le marché des actions connaît une
forte croissance et devient de plus en plus sophistiqué. L’index Ibovespa (53 principales
actions) a triplé de début 2003 à fin 2005. Les commissions perçues dans le secteur de la
banque d’affaires au Brésil sont parmi les plus élevées des pays émergents. En outre, un
nombre croissant d’entreprises brésiliennes en main de familles s’ouvre au marché des
capitaux. En mai 2006, l’UBS a annoncé l’achat de la banque d’affaires brésilienne Pactual
pour un montant maximum de USD 2,5 Mds, premier centre onshore de la Banque en
Amérique Latine. L’UBS entend ainsi devenir un des principaux établissements dans la
banque d’affaires, la gestion d’actifs et la gestion de fortunes.
10
6
Liens Internet utiles
Statistiques gouvernementales
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Instituto Brasileiro de Geografia e Estatistica – IBGE (www.ibge.gov.br) Office
national des statistiques.
Banco Central do Brasil – BACEN (www.bcb.gov.br) Banque centrale du Brésil
Ministerio do Desenvolvimento, Industria e Comercio Exterior – MDIC
(www.mdic.gov.br) Ministère du développement, de l’industrie et du commerce extérieur
publie des statistiques sur le commerce extérieur.
Instituto de Pesquisa Econômica Aplicada - IPEA (www.ipea.gov.br): institut publique
de recherche
Autres Ministères et agences gouvernementales
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Ministerio da Fazenda - MF (Ministère des Finances) :www.fazenda.gov.br
Ministerio das Relações Exteriores - MRE (Ministère des affaires extérieures)
www.mre.gov.br
Brazil Net (www.dpr.mre.gov.br)
Associations privées et organisations faîtières
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
SWISSCAM (www.swisscam.com.br) Chambre de commerce suisse au Brésil
Credit Suisse (www.credit-suisse.com)
Dresdner Bank Lateinamerika (www.dbla.com)
Bourse São Paulo (www.bovespa.com.br)
Confederação Nacional da Industria – CNI (www.cni.org.br) “economiesuisse" du
Brésil
Instituts de recherche économique
ƒ FGV- Fundação Getúlio Vargas (www.fgv.br)
ƒ IBASE - Instituto Brasileiro de Análises Sociais e Econômicas (www.ibase.org.br)
ƒ Sobeet - Sociedade Brasileira de Estudos de Empresas Transnacionais e da
Globalização Economica (www.sobeet.com.br)
ƒ Fundação centro de estudos do comércio exterior- Funcex (www.funcex.com.br)
ƒ Departamento intersindical de estátistica e estudos socioeconômicos
Presse
ƒ Gazeta Mercantil (www.gazetamercantil.com.br)
ƒ Valor Econômico (www.valor.com.br)
OSEC et SWISS BUSINESS HUB Brazil (www.osec.ch)
Organisations internationales :
ƒ WTO : TRADE POLICY REVIEW: BRAZIL (November 04)
www.wto.org/english/tratop_e/tpr_e/tp239_e.htm
ƒ OECD : Etude économique du Brésil (février 05) www.oecd.org/eco/etudes/bresil.
ƒ FMI : www.imf.org/external/country/BRA/index.htm
11
Annexes
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Module "situation économique courte" et tableau de la structure économique
Tableau des principales données économiques
Tableau des partenaires commerciaux dont la Suisse
Tableau « Echanges commerciaux »
Tableau des principaux pays investisseurs dont la Suisse
Liste des principales entreprises suisses dans le pays
12
512.0-EVJ/ZEH
Annexe 1
Situation économique
Comptes nationaux :
En 2005, le Brésil a connu une croissance économique de 2,3%. Le principal facteur
ayant contribué à ce résultat décevant a été le niveau très élevé des taux d’intérêts
qui a pénalisé l’investissement.
Depuis le début de l’année 2006, l’économie donne des signes de reprise. La
croissance devrait s’établir à 3,5%-4% et être tirée par la demande interne. Celle-ci
bénéficiera de la poursuite de l’assouplissement de la politique monétaire (qui
favorisera les investissements) et l’accroissement des salaires réels (consommation
des ménages).
Politique fiscale :
L’excédent primaire a atteint 4,8% du PIB en 2005 au prix d’un alourdissement de la
pression fiscale. En 2006, la situation des finances publiques devrait se dégrader
sous l’effet de plusieurs mesures (impact budgétaire de la hausse du salaire
minimum sur lequel sont indexés des prestations sociales, augmentation des
dépenses courantes du gouvernement). L’objectif d’excédent primaire de 4,25% ne
devrait toutefois pas être compromis.
Comptes externes :
L’excédent commercial atteint USD 44,8 Mds en 2005 grâce à la vigueur des
exportations. Il tend à diminuer sous l’effet de la croissance des importations du fait
de la forte appréciation du Real et de l’effort d’équipement des entreprises.
La balance des capitaux est déficitaire de USD 8,8 Mds en 2005, essentiellement en
raison du remboursement anticipé de la dette envers le FMI (USD 15,5 Mds).
Réformes structurelles :
La crise politique que traverse le Brésil depuis mai 2005 a paralysé le parlement,
bloquant l’adoption de réformes structurelles (réformes budgétaires, fiscales, du
travail, agraire). Ces mesures sont nécessaires pour que le Brésil puisse connaître
une croissance économique durable.
Elections présidentielles automne 2006
Contrairement aux élections présidentielles de 2002, les acteurs économiques
abordent l’échéance d’octobre 2006 avec calme. Ils tablent, quel que soit l’élu, sur la
continuité de la politique économique et financière responsable suivie depuis deux
mandats.
Inégalité et pauvreté
Les fortes inégalités de revenus (les 10% les plus riches concentrent 44,7% du
revenu national alors que les 50% les plus pauvres n’en absorbent que 14,1%)
restent un des problèmes majeurs du pays. Selon la Fondation Getulio Vargas,
l’indice de pauvreté aurait reculé de 7% en 2004 en raison d’un meilleur taux de
l’emploi et d’une augmentation des transferts de l’Etat (programme d’assistance
sociale aux plus démunis). Cependant, 55,7 millions de brésiliens vivent encore sous
le seuil de pauvreté de 2 USD par jours.
E:512.0_RapportEconomique2005/Annexe1_may.2006
512.0-EVJ/ZEH
Structure de l'économie
05/2006
1995
2004
Variation
9,0
36.7
54.3
16.3
10
38.9
51.1
16.1
+12
+5.4
-5.8
-1
1995
2004
Variation
26.10
21.2
52.4
4.8
19.9
20.8
58.6
5.0
-23.7
-1.9
+11.8
5.1
Répartition du PIB (%)
Secteur primaire
Secteur manufacturier
Services
- dont administration publique
Répartition de l'emploi
(%)
Secteur primaire
Secteur manufacturier
Services
- dont administration publique
Source: IBGE-Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística
E:512.0_RapportEconomique2005/Annexe1_may.2006
512.0-EVJ
Annexe 2
Principales données économiques
05/2006
2002
2003
2004
2005e
2006e
PIB (USD Mds) prix courant *
460.6
505.5
603.8
792.6
1023.2
PIB/habitant (USD) prix courant*
2'611
2'824
3’325
4’315
5’507
1,9
0.5
4.9
2.3
3.5
Taux d’inflation (moyenne annuelle)*
8,4
14,8
6.6
6.9
4.9
Taux de chômage (moyenne annuelle %)**
11,7
12,3
11,5
9,8
-
Solde budgétaire (% du PIB)***
-4,6
-5,1
-2,6
-3.3
-2.4
Solde des transactions courantes
(% du PIB)*
-1,7
0,8
1,9
1.8
1.0
Dette extérieure totale (% du PIB)***
45,9
42.4
33.3
21.3
18.1
82.7
72.5
53.8
47.0
(sep)
-
10
12
10
9 (dec.)
-
Taux de croissance (% du PIB) prix
constant*
Service de la dette (% des exportations
B&S)***
Réserves internationales (mois
d’importations de biens)***
Sources:
*
**
***
IMF, World Economic Outlook 2006/01
IBGE (sur la base de relevés dans 6 métropoles)
BACEN-Banque centrale du Brésil (www.bcb.gov.br)
E:512.0_RapportEconomique2005/Annexe2_may2006.doc
512.0-EVJ
Annexe 3
Partenaires commerciaux : 2005
05/2006
Perspective selon le pays de résidence
Exportations
(USD millions)
par le pays de
résidence
Pays
Part.
4
Var.
Pays
Etats-Unis
Argentine
Allemagne
Chine
Japon
Algérie
France
Nigeria
Corée du Sud
Italie
%
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Etats-Unis
Argentine
Chine
Pays Bas
Allemagne
Mexique
Chili
Japon
Italie
Russie
22’472
9’915
6’833
5’282
5’023
4’063
3,612
3’476
3’223
2’917
18,99
8,38
5,78
4,47
4,25
3,43
3,05
2,94
2,73
2,47
12,14 1
34,48 2
25,62 3
-10,71 4
24,47 5
2,94 6
41,88 7
25,58 8
11,00 9
75,96 10
40
Suisse
534
26’493
0,45
2,39
53,28 16
9,66
UE
TOTAL (*)
118’308
Par rapport à l’année précédente
(*) Total et Var. = tous pays
22,63
Suisse
UE
TOTAL (*)
Importations
(USD millions)
par le pays de
résidence
%
Var.4
%
12’664
6’238
6’143
5’353
3’407
2’838
2’703
2’651
2’326
2’280
17,2
8,48
8,35
7,28
4,63
3,86
3,68
3,61
3,16
3,1
11,5
12,02
21,14
44,27
18,77
45,97
17,93
-24,3
34,5
11,02
1’219
18’146
1,66
24,6
13,04
13,92
73’551
4
Source: MDIC-Ministère du Développement, de l’industrie et du commerce extérieur
(www.mdic.gov.br)
E:512.0/RapportEconomique2005/Annexe3_may2006.doc
Part
17,06
512.0-ZEH
Annexe 4
Echanges commerciaux
05/2006
Evolution des échanges 1
1990
1995
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Exportations
Variation
Importations
Variation
(mio frs)
annuelle (%)
(mio frs.)
annuelle (%)
535,5
344,6
804,1
294,5
1228,8
13,7
400,5
16,7
1076,5
-12,4
430,3
7,4
1262,0
17,2
855,6
98,9
1236,3
-2,0
757,2
-11,5
1103,9
-10,7
706,5
-6,7
1163,6
5,4
443,9
-37,2
1249,7
7,4
503,1
13,3
1138.1
-8.9
631.9
25.6
Solde
190,9
509,6
828,3
646,2
406,4
479,0
397,4
719,6
746,6
506.1
Répartition par produits
Exportations
1. Produits chimiques (sans pharma.)
2. Produits pharmaceutiques
3. Machines
4. Instruments opt./med.
Importations
1. Produits agricoles
2. Métaux (aluminium)
3. Véhicules et avions
3. Papiers
1
Administration fédérale des douanes
2004
(% du total)
29.6
21.9
19.4
3.1
2005
(% du total)
30.9
26.8
25.1
4.7
2004
(% du total)
54.8
23.3
0
7.3
2005
(% du total)
52.6
21.3
6.7
5.4
512.0 – EVJ
Annexe 5
Principaux pays investisseurs
(Entrées brutes d’IDE)
2005
05/2006
Rang
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
13
Pays
Investissements directs
Etats-Unis
Pays-Bas
Mexique
France
Canada
Allemagne
Espagne
Iles Cayman
Australie
Japon
Suisse
Total (tous
pays)
Flux
(mio USD)
4’644
3’208
1’661
1’458
1’435
1’388
1’220
1’078
875
779
342
Part %
Variation
(flux) %
21.5
14.8
7.7
6.7
6.6
6.4
5.6
5.0
4.0
3.6
1.6
16.74
-58.36
2.668
200
141
74.59
15.63
-29.17
17.400
220
-6
21’638
Source: BACEN - Banque centrale du Brésil (ww.bcb.gov.br)
Remarque : Les statistiques concernant le stock sont publiées chaque 5 ans (dernière
publication : 2000)
E:512.0_RapportEconomique2005/Annexe5_may2006.doc
512.0-ZEH
Annexe 6
11/2005
Entreprises suisses au Brésil
source : Chambre de Commerce Suisse-Brésil – Swisscam : www.swisscam.com.br)
Name
Activity
Address
ZIP
City
State
ABB
Electrical
Av. dos Autonomistas,
Engineering 1.496
06020-902
Osasco
Adecco
São Paulo SP
04795-100
São Paulo SP
01419-002
São Paulo SP
Amanco
Plastics
Al. Joaquim Eugênio de
Lima, 696
Av. das Nações Unidas,
21.689
Al. Santos, 1.787 - 4º
andar - cj. 41
Rua Barra Velha, 100
01403-000
AIG Private Bank
Human
Resource
Machine
Industry
Finance
89210-600
Joinville
Av. Jurucê, 302 - 4º
andar - Moema
Rua Balzers, 250
04080-011
São Paulo SP
13250-990
Jundiaí
Rua Pedroso Alvarenga,
900 - 5º andar
Rua Joaquim Floriano
1052 - cj. 81
Av. Senador César
Lacerda de Vergueiro
Av. Vereador José Diniz,
3.725
Av. Henri Bobst, 401
04531-003
São Paulo SP
04534-004
São Paulo SP
13600-970
Araras
04603-004
São Paulo SP
13251-716
Itatiba
Av. Paulista, 1106
01310-100
São Paulo SP
R. Arapongas, 285
83040-200
São José PR
dos
Pinhais
São Paulo SP
Agie Charmilles
Bachmann Ecotrans Transport
Balzers Balinit do
Brasil
Bank Hofmann
Machine
Industry
Finance
Bank Leu
Finance
Biokosma Natural
Cosmetics
Blaser Swisslube
Cosmetics
Bobst
Machine
Industry
Machine
Industry
Machine
Industry
Bühler
Bystronic do Brasil
Chemicals
Ciba
Chemicals
Av. Prof. Vicente Rao, 90 04706-900
Clariant
Chemicals
Clariden
Finance
Comercial Agrícola
Brasam Ltda.
Comercial e
Importadora Wild
Ltda.
Converium
Grain and
Fertilizer
Optical
instruments
Av. das Nações Unidas,
18.001
Av. Brig. Faria Lima,
2.179
Rua Joaquim Floriano,
1.052 - sala 32
Rua Santa Ifigênia, 89 2º andar
Cornèr
Crédit Suisse
Crédit Suisse
CSD-Geoklock
Degussa
Construction
Chemicals
DHL Danzas
Diamed
SP
SC
SP
SP
SP
04795-900
São Paulo SP
01452-000
São Paulo SP
04534-004
São Paulo SP
01207-001
São Paulo SP
São Paulo SP
Finance
Rua Luigi Galvani, 70 - cj. 04575-020
121
Al. Casa Branca, 851
01408-001
Finance
04538-132
São Paulo SP
20040-001
04794-000
Rio de
RJ
Janeiro
São Paulo SP
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andares
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Environment Av. das Nações Unidas,
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Chemicals
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Transport
Laboratory
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Santa
MG
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Fax
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Website
www.abb.com/br
www.adecco.co
m.br
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ank.com
www.amanco.co
m.br
www.bachmannecotrans.com.br
www.balzers.co
m.br
www.hofmann.c
h
www.biokosma.c
om.br
www.blaser.com
www.bobstgroup
.com
www.buhlergrou
p.com
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om.br
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com
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www.degussacc.com.br
www.diamed.co
m.br
1
Name
Activity
Address
Human
Resource
Civil
Construction
Lifts and
escalators
Perfumes
Av. Cidade Jardim, 400 21º andar
Rua Alexandre Dumas,
1.901 Bloco A
Av. do Estado, 6.116 Cambuci
Rodovia Raposo Tavares
km 26,150
01454-901
São Paulo SP
04717-004
São Paulo SP
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São Paulo SP
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Cotia
Food /
Agricultural
Geobrugg Protection Protection
Systems
Systems
George Fischer Ltda. Piping
Systems
Giroflex
Consumer
Goods
Givaudan
Perfumes
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Guarulhos SP
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RJ
Janeiro
São Paulo SP
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Gretag
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Janeiro
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Rio de
RJ
Janeiro
São Paulo SP
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São Paulo SP
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São Paulo SP
12213-300
São José
dos
Campos
Cajamar
Keso do Brasil
Rua Maria Garcia Utrilla,
453
Av. Atlântica, 3916 - sl.
101
Av. das Nações Unidas,
21.689
Rua Dr. Rubens Gomes
Bueno, 691
Av. Engenheiro Billings,
2.185
Machine
Rua Afonso Braz, 656 Industry
cj. 63
Machine
Rua Américo Brasiliense,
Industry
2.171 cj. 906
Telecommu Rua Visconde de Pirajá,
nication and 250 - 4º andar
IT
Machine
R. São Clemente, 250
Industry
Chemicals
Rua Helena, 170 - cjs.
91/92
Fixation
Rua Verbo Divino, 1.356 devices
Bloco 4
Construction Rua Verbo Divino, 1.488 Material
5º andar
Telecommu Av. Rui Barbosa, 3.613
nication and
IT
Aluminum
Av. Jordano Mendes,
and Plastic 1400
Tubes
Telemedicin R. Arthur Bernardes, 555
e's
Machine
R. Henri Dunant, 137 - 1°
Industry
andar
Security
Av. Mirandópolis, 630
Keysec do Brasil
Security
Estrada Itupu, 1281
Kuehne + Nagel
Serviços Logísticos
Lombard Odier
Darier Hentsch
MDC Max Daetwyler
do Brasil
Mettler
Transport
Egon Zehnder
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S.A.
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Schindler
Firmenich
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Güdel
Haegler
Hasbra
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Hilti
Holcim
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Jakob Müller Brasil
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Precisão Ltda.
Müller Martini
Natco Brasil
Neoperl do Brasil
Ltda.
Nestlé
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Machine
Industry
Electrical
Engineering
Electrical
Engineering
Moltec
Molas Coils
Machine
Industry
Transport
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Food /
Agricultural
Netstal Quality
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Sistemas de Injeção Industry
Ltda.
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State
SP
RJ
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m
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om
www.geobrugg.c
om
www.georgefisc
her.com.br
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m.br
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13050-470
Campinas SP
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São Paulo SP
Av. Brigadeiro Faria Lima, 01451.905
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Rua da Assembléia, 98 - 20011-000
22º andar
Rua Coronel Juliano, 74 04782-100
São Paulo SP
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r
www.muellerfrick.com
www.keso.com.b
r
http://keysec.virt
ual3w.com
www.kuehnenagel.com
Al. Araguaia, 451 Alphaville
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Machado, 25
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Gembaroski, 115
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Branca
Al. Jaú, 1.754 - 1º andar
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a
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Janeiro
São Paulo SP
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www.holcim.com
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om
www.mtpro.com
www.micronal.co
m.br
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s.com.br
www.mullermarti
ni.com
www.natcobrasil.
com.br
www.nestle.com.
br
www.netstal.com
2
Name
Nouvag do Brasil
Ltda.
Novartis
Activity
Address
ZIP
City
State
Av. Angélica, 688 - conj. 01228-000
308/310
Av. Prof. Vicente Rao, 90 04706-900
São Paulo SP
Rua Assungui, 332 - sala 04131-000
03
Rua Nova Petrópolis, 206 93334-390
São Paulo SP
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Medical /
Dental /
Pharmaceuti
cal / Health
Machine
Industry
Mechanical
Components
Transport
Av. Santa Catarina, 719
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Rieter Automotive
Brasil
Machine
Industry
Av. Moinho Fabrini, 128
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Rieter Têxtil
Textile
Industry
Pharmaceuti
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Consumer
Goods
Machine
Industry
Rua Henri Dunant, 137
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São
SP
Bernardo
do Campo
São Paulo SP
Av. Engenheiro Billings,
1.729
Av. Paulista, 2006 - 14º
andar
Av. Alvaro Guimarães,
2.888 - sala 11
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São Paulo SP
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Berrini, 1.500
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São
SP
Bernardo
do Campo
São Paulo SP
Rua Dr. Eduardo de
Souza Aranha, 387
Av. das Nações Unidas,
11.633
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São Paulo SP
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São Paulo SP
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Rio de
Janeiro
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São Paulo SP
São José PR
dos
Pinhais
São Paulo SP
Nucleon Comercial
Ltda.
Oetiker do Brasil
Roche
Rolex
Schlatter Máquinas
de Soldar Ltda.
Sefar Latino América Filtration
Ltda.
and
separation
solutions
Serono
Pharmaceuti
cal / Health
SGS
ServicesQuality,
Tests
SICPA Brasil
Security
Industria de Tintas e Paper
Sistemas Ltda.
Siegling Brasil Ltda. Logistics
Rollers
SIG Combibloc do
Machine
Brasil
Industry
Sika
Chemicals
Stäubli Comércio,
Imp., Exp. e Rep.
Ltda.
Stobag do Brasil
Ltda.
Textile
Industry
Av. Dr. Alberto Jackson
Byington, 1525
Rua Henri Dunant, 137 cj. D
Sun blind
systems
Rua Rafael Puchetti,
1110
83020-330
Straumann
Dental
Implant
Systems
Machine
Industry
Rua Funchal, 263 - cjs.
93 / 93
04551-060
Av. Rocha Pombo, 2561
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Sultex Brasil
Máquinas Têxteis
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Sulzer
Textile
Industry
Rua Alexandre Dumas,
1.901
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Oil and Gas Rua Manoel Cremonesi,
1
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Sulzer Chemtech
Brasil
Sulzer Metco
Industria e Comercio
Ltda.
Swatch Group Brasil
Oil and Gas Av. das Américas, 700 bloco 1
Machine
Rua São Francisco de
Industry
Sales, 57
22640-101
Styner+Bienz do
Brasil Ltda.
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Air Lines
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Swiss World Cargo
09920-450
Fax
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5506.4255
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Novo
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m.br
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www.panalpina.c
om
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www.rolex.com
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SP
Bernardo
do Campo
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São José PR
dos
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São Paulo SP
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Rua Engenheiro Antonio 05727-220
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Name
Swisspack
Activity
UBP Serviços Ltda.
Machine
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Medical
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Electrical
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UBS
Finance
UBS
Finance
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Brasil (Sales Office)
Weidmann Brasil
Zurich
Address
ZIP
City
State
Av. Gupê, 10.767 Empresarial
Rod. Hélio Smidt, s/n Aeroporto Intl
Av. das Nações Unidas,
18.001
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Rio Claro
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Praia de Botafogo, 228 11º andar
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Rio de
Janeiro
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Magalhães, 825
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São
SP
Bernardo
do Campo
São Paulo SP
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SP
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09990-080
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SP
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São Paulo SP
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