en savoir plus - Cinéma Le Balzac

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PROGRAMME
KINOPOLSKA 2012
5ème semaine du cinéma polonais
du 21 au 25 novembre 2012 à Paris
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Cherchez la femme…
A l’heure où la France se dote d’un gouvernement paritaire et où s’invite au dernier
Festival de Cannes la question de la place accordée aux réalisatrices, nous avons choisi
pour cette nouvelle édition de Kinopolska d’observer la place et l’image des femmes
dans le cinéma polonais.
Conscients que parler d’un « cinéma féminin » en attribuant un genre à une œuvre
cinématographique est bien un discours rétrograde, et refusant également tout posture
féministe, nous proposons une programmation modèle, à égalité, avec des films réalisés
par des femmes et par des hommes et qui offrent simplement un point de vue original sur
les femmes. Nous ne pouvons ignorer cependant que pendant des décennies, le cinéma
lui-même a construit des modèles d’identités sous un regard exclusivement masculin.
Nous tenons donc ici à vous faire découvrir comment les femmes perçoivent et vivent le
monde qui les entoure.
Nous aurions aimé présenter à nouveau des films de Małgorzata Szumowska, d’Anna
Jadowska ou encore Małgorzata Piekorz, réalisatrices des plus talentueuses de leur
génération mais nous les avions déjà donné à voir lors des éditions précédentes. Se
retrouvent donc dans cette sélection des perles inédites, des petits bijoux demeurés
secrets, des œuvres impertinentes, des postulats réconfortants…
De la comédie au drame, de la légèreté à la gravité, du film militant au portait social, en
évitant tout discours dénonciateur et catégorique, nous espérons que cette cinquième
rencontre avec le cinéma polonais saura vous intéresser, vous émouvoir et vous séduire.
Vive les femmes et surtout, vive le cinéma !
Klaudia Podsiadło
Directrice de l’Institut Polonais de Paris
programme
Sept longs métrages en compétition.
La projection des premiers films d’Agnieszka Holland, présidente de notre jury.
Cinq classiques de la cinématographie polonaise.
Carte blanche à festival Cinessonne - une sélection de courts métrages polonais.
Un ciné-goûter pour les plus jeunes (à partir de 3 ans)
Une Master Class / Une table ronde Où sont les femmes ?
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JURY
La Présidente du festival :
Agnieszka Holland : réalisatrice et scénariste polonaise
Cinéaste polonaise reconnue internationalement, et particulièrement outre-Manche où
plusieurs de ses films ont été nominés aux Oscars : Amère récolte - Meilleur Film Etranger
(1985), Europe Europa – Meilleure Adaptation (2007) et enfin Sous la ville - Meilleur Film
Etranger (2012), Agnieszka Holland est une figure majeure du cinéma polonais actuel.
Aude Hesbert : déléguée générale et directrice artistique du Festival Paris Cinéma
Diplômée en sciences politiques, études cinématographiques et gestion des institutions
culturelles, elle travaille au Forum des images pendant cinq ans en tant que chargée de
communication et de programmes. Elle rejoint ensuite la Quinzaine des Réalisateurs
(Festival de Cannes) où elle est responsable du Bureau des films avant de participer en
2003 à l’aventure du lancement du Festival Paris Cinéma. Elle est à la tête de la direction
générale et artistique du festival depuis 2008.
Marie-Anne Guerin : critique de cinéma
Critique et membre du Comité de rédaction des Cahiers du cinéma entre 1992 et 2003, à
Vertigo entre 2004 et 2007, Marie Anne Guerin écrit régulièrement à Trafic depuis 1995.
Elle est l’auteur de Le Récit de cinéma (2003), anime et conçoit des stages de formations
des maîtres, et des stages d’écriture critique. Elle enseigne le cinéma à Paris VIII.
Elise Domenach : maître de conférences et critique de cinéma
Elise Domenach est maître de conférences en études cinématographiques à l’Ecole
normale supérieure Lyon, et critique de cinéma (Positif, Esprit). Agrégée et docteur en
philosophie, elle est l’auteur de Stanley Cavell, le cinéma et le scepticisme (PUF, 2011).
Jean-Pierre Salgas : critique
Jean-Pierre Salgas est critique depuis 1983 (La Quinzaine littéraire, France-Culture, Artpress...), et professeur d’Histoire et Théorie des Arts depuis 1992. Il a été le commissaire
de plusieurs expositions telle que Les Trois Mousquetaires : Witkacy, Schulz, Gombrowicz,
Kantor (Nancy 2004) ou encore L’ Art contemporain de Georges Perec (Nantes 2008), et coauteur du film Christian Boltanski, signalement, Centre Georges Pompidou, 1992.
Małgosia Bela : mannequin et actrice polonaise
Małgosia est devenue un mannequin rapidement remarqué, de Jil Sander à Lanvin et défile
pour les plus grands : Yves Saint Laurent, Valentino, ou encore Armani. A 24 ans, elle prend
un nouveau tournant et décide de devenir actrice. Małgosia jouera dans le film de Małgośka
Szumowska Ono, Karol, l’homme qui devint Pape, un biopic sur la vie de Jean Paul II, et le
film d’Agnieszka Holland Janosik. En 2006, elle fait son retour sur les shootings de grandes
marques comme Vuitton ou Chloé, dont elle devient le nouveau visage en 2011.
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film d’ouverture
L’ÉLÈVE DE BEETHOVEN
Agnieszka Holland
(Kopia mistrza) / 2006, 104 min, VOSTF / Fiction
A l’époque où il compose la Neuvième
Symphonie, le musicien Ludwig van
Beethoven (Ed Harris) tombe éperdument
amoureux de son assistante, interprétée
par Diane Kruger. Ce sentiment va tourner
à l’obsession...
Inédit au cinéma.
EN PRÉSENCE DE LA RÉALISATRICE
film de clôture
HORS-JEU
Kasia Adamik
(Boisko bezdomnych) / 2008, 119 min, VOSTF / Fiction
Dans la Pologne d’aujourd’hui, un groupe de
SDF, fonde une équipe de football avec l’idée
folle de participer au Championnat du Monde
de Football des Sans Abris. Leur route
croise alors celle de Jacek, ancien joueur
de football de l’équipe nationale polonaise,
qui décide d’entraîner cette équipe pour le
moins surprenante.
Kasia Adamik est née en 1972 à Varsovie. C’est la fille du metteur en scène Laco
Adamik et de la réalisatrice Agnieszka Holland. Elle fait ses études à l’Académie
des Beaux Arts de Bruxelles, et débute sa carrière dans le cinéma en travaillant
avec Agnieszka Holland sur Le Jardin Secret (The Secret Garden, 1993). En 2002,
elle réalise son premier long-métrage, une comédie intitulée Bark !. Entre 2002
et 2008, année de sortie de son second film Hors-Jeu (Boisko bezdomnych, 2008),
Kasia Adamik a essentiellement travaillé pour la télévision en réalisant plusieurs
épisodes des séries polonaises Ekipa et Pitbull
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MASTER CLASS /table ronde
MASTER CLASS D’AGNIESZKA HOLLAND
Jeudi 22 novembre à 16h00
© Krzysztof Opaliński, www.krzysztofopalinski.com
La rencontre sera animée par Fréderic Strauss de
, critique de cinéma. Il a
publié un livre Pedro Almodóvar : Conversations avec Frédéric Strauss et Faire un
film coécrit avec Anne Huet.
TABLE RONDE
Vendredi 23 novembre à 16h00
Où sont les femmes?
« Il me paraît tout à fait possible de se dire féministe tout en affirmant qu’il n’existe pas
une « nature » ou une « essence » de la femme. Selon moi les termes de « femme » et
d’ « homme » restent des catégories politiques importantes. Nous les utilisons comme
des expressions instables, toujours en cours d’élaboration, tout en continuant à les
employer pour dénoncer les inégalités et se battre pour leur abolition ». Judith Butler
Pour la première fois, l’Institut Polonais propose une table ronde en lien avec la
thématique du festival, en présence de spécialistes du cinéma, journalistes et membres
du jury.
Entrée libre.
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FILMS
EN
COMPÉTITION
Cette année, Kinopolska présentera sept longs métrages
réalisés entre 2010 et 2012. Notre programmation se
veut représentative de la qualité et de la richesse de la
cinématographie polonaise contemporaine.
Ces sept films concourent pour deux prix, qui leur seront
remis le dimanche 25 novembre au cinéma le Balzac.
PRIX DU JURY:
Le Jury de cette cinquième édition est composé de
professionnels du cinéma.
Prix doté par Hotels&Préférence
PRIX DU PUBLIC
Le public est invité à voter à l’issue de chaque séance.
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Films en compétition
I WANT (NO) REALITY
Ana Brzezińska
Il y a cinq ans, la route d’ Ana Brzezińska a croisé
celle la Needcompany et de cette rencontre
est né un sublime documentaire. La jeune
réalisatrice a suivi la troupe de théâtre et a filmé
les performances artistiques de ses membres de
même que leurs réflexions sur l’art. Chacun de
ces artistes a une histoire qui lui est propre mais
tous s’accordent sur la nécessité de l’art et ce en
dépit des sacrifices qu’il faut lui concéder. L’art
c’est la vie et I want (no) reality en est décidément
la preuve.
2012, 52 min, VOSTF
Documentaire
EN PRÉSENCE DE
LA RÉALISATRICE
Ana Brzezińska est diplômée de l’Ecole nationale supérieure de théâtre Ludwik
Solski de Cracovie. De 2001 à 2009, elle travaille comme rédacteur en chef
à TVN24 et écrit de nombreux articles sur l’art et la culture pour différents
magazines polonais. Depuis 2009, Ana Brzezińska se consacre à la production de
films en rapport avec un sujet qu’il lui est cher, les arts du spectacle (performing
arts). We are so lucky et I want (no) reality sont ses premiers travaux en tant
que réalisatrice, et restituent à la perfection la magie qui accompagne chaque
performance artistique.
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Films en compétition
OÙ EST SONIA ?
Radka Franczak
Où est Sonia ? est le portrait d’une jeune femme
insolite, Sonia. Cette dernière est entrée dans les
ordres et se nomme désormais sœur Christina.
A travers elle, on découvre que la vie au sein
d’un monastère est loin d’être aussi stricte
et déconnectée du monde qu’on se l’imagine.
Ce documentaire interpelle et porte un regard
nouveau sur l’Eglise orthodoxe et sur sa place
au sein de la société russe. Sonia symbolise
la renaissance de la spiritualité dans un pays
encore marqué par les années du soviétisme.
(Gdzie jest Sonia ?)
2012, 50 min, VOSTF
Documentaire
EN PRÉSENCE DE
LA RÉALISATRICE
Radka Franczak a fait ses études à l’École nationale de cinéma de Łódź et a suivi
le programme DOK PRO à l’Ecole du Film d’Andrzej Wajda à Varsovie. Elle a
ainsi pu participer à différents ateliers internationaux tels que le Laboratory, le
Dragon Forum ou encore le Berlinale Talent Campus. Où est Sonia ? (Gdzie jest
Sonia, 2012) est son premier long métrage. Il fait directement référence à son
tout premier documentaire Stiepan (2006) qui traite également de la question de
la foi à travers un voyageur russe de soixante quinze ans rencontré à la gare
de Terespol.
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Films en compétition
THERMERSON&THEMERSON
Wiktoria Szymańska
Les époux Themerson, Franciszka et Stefan,
sont une couple avant-gardiste polonais disparus
aujourd’hui, mais dont la trace discrète qu’ils ont
laissée est inversement proportionnelle à leur
prolifique production artistique. Avec un rare talent,
Wiktoria Szymańska retrace l’histoire d’amour de
ce couple fascinant. A l’aide d’entretiens, d’extraits
de leurs films, de dessins, de poèmes elle nous fait
découvrir ces deux êtres dont l’œuvre artistique
d’une rare force a su être une source d’inspiration
pour de nombreux artistes.
2010, 70 min. VOSTF
Documentaire
EN PRÉSENCE DE
LA RÉALISATRICE
Wiktoria Szymańska est née en Pologne, à Gdańsk et vit dorénavant entre
Londres et Berlin. Elle est diplômée de l’Ecole du Film d’Andrzej Wajda et du
département Cinéma & Audiovisisuel de la Sorbonne. Elle a également suivi
plusieurs programmes européens tels Eurodoc et Esodoc. Ses premiers travaux
ont été faits avec la chaîne Arte France avec qui elle collabore toujours. En 2010,
c’est seule qu’elle réalise Themerson&Themerson qui a été présenté à plusieurs
festivals dont celui Visions du Réel à Nyon 2010.
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Tomasz Wasilewski
Edyta, une femme de quarante ans, fait une fugue.
Qui fuit-elle ? Où va-t-elle ? Pour survivre, elle
rencontre des hommes sur des sites internet. Mais
Edyta n’est vraiment pas une « occasionnelle » c’est une femme blessée et sauvage. Patryk, l’une de
ses « conquêtes » virtuelles, tente de l’apprivoiser...
Films en compétition
DANS UNE CHAMBRE À COUCHER
(W sypialni)
2012, 80 min, VOSTF
Fiction
Tomasz Wasilewski est né en 1980. Il est diplômé en production cinématographique
et télévisuelle de PWSFTViT de Lódź et a poursuivi ses études à la direction du
cinéma et de la télévision de l’Académie de Varsovie. Il a été assistant réalisateur
de Małgorzata Szumowska sur le film 33 scènes de la vie (33 sceny z życiam,
2008). Il a tourné le court métrage Nawiść (2001) et le documentaire Jednego
człowieka en 2008. Dans la chambre à coucher est son premier long métrage.
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Films en compétition
JOURNÉE DE LA FEMME
Maria Sadowska
Halina est caissière dans un grand magasin et
rêve d’une vie meilleure pour elle et pour sa fille
de treize ans, Misia. La chance semble enfin lui
sourire, elle est nommée responsable du magasin
où elle travaille. Cette victoire a cependant un
goût amer car avoir un train de vie plus élevé
et un meilleur salaire se paye au prix fort. Ses
nouvelles responsabilités entraînent la méfiance
et le mépris de ses anciennes collègues qui se
détournent d’elle. Prise de plus en plus par son
travail, elle ne trouve plus le temps pour sa fille
et ne s’aperçoit pas de ce qui se trame autour
d’elle.
(Dzień Kobiet)
2011, 90 min, VOSTF
Fiction
EN PRÉSENCE DE
LA RÉALISATRICE
Née en 1976 à Varsovie, Maria Sadowska est une chanteuse, une compositrice
et une cinéaste polonaise. Elle est diplômée de l’Académie de musique Frédéric
Chopin et de l’Ecole nationale de cinéma de Łódź en 2006. Son film de fin d’études,
Wings a été projeté à de nombreux festivals, dont à Moscou, Bologne, Istanbul,
Taipei ou encore Paris. Elle est l’une des co-réalisatrices du film Démaquillage
(Demakijaż, 2009), film en trois parties dans lequel trois femmes retranscrivent
leur vision du monde contemporain. La journée de la femme (Dzień kobiet, 2012)
est son premier long métrage et signe avec succès son passage du chant à la
réalisation.
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Films en compétition
ROSE
Wojciech Smarzowski
A la fin de l’été 1945, Tadeusz, un ancien soldat
qui a tout perdu pendant la guerre, arrive dans la
région de Mazurie située au nord-est de la Pologne.
Il se rend chez Rose, veuve d’un soldat allemand
pour lui remettre une photo ainsi que l’alliance de
ce dernier. Tadeusz va alors découvrir qu’elle a été
la vie de cette femme et les souffrances qu’elle a
endurées. Rose est cependant bien plus qu’une
histoire d’amour tragique, c’est un hommage
rendu à la population de Mazurie dont l’histoire est
souvent méconnue.
(Róża)
2011, 98 min, VOSTF
Documentaire
Wojciech Smarzowski est né en janvier 1963 dans la ville de Korczyna, près de
Krosno. Il a étudié le cinéma à l’Université Jagellonne de Cracovie. Son premier
film, La Noce ( Wesele, 2004) obtient une mention spéciale du jury lors du Festival
international du film de Karlovy Vary, en 2005. Son troisième long métrage Rose
(Róża, 2011) a remporté 7 Eagles, décernés par l’Académie Polonaise du Cinéma,
dont celui de meilleur film de l’année. Wojciech Smarzowski a également réalisé
des films pour la télévision, notamment Małżowina (1998) et Na Wspólnej (2003).
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Films en compétition
DANS LA PEAU DE CASIMIR DEYNA
Anna Wieczur-Bluszcz
Ce premier long métrage d’ Anna Wieczur-Bluszcz
tente de retranscrire l’essence de la Pologne
sous le communisme et de sa miraculeuse
transformation au travers de l’histoire de Kazio,
un petit garçon né à l’époque de la République
populaire de Pologne. Au fur et à mesure que
Kazio grandit, le monde autour de lui évolue, les
changements sociaux économiques modifient
la société ainsi que les aspirations de ceux qui
la composent. Dans la peau de Casimir Deyna
n’en reste pas moins un film touchant et drôle où
les footballeurs Deyna et Boniek marquent des
buts, où les chaussettes blanches deviennent
aphrodisiaque et où le désir et l’innocence vont
de pair.
(Być jak Kazimierz
Deyna)
2012, 95 min, VOSTF
Fiction
EN PRÉSENCE DE
LA RÉALISATRICE
Née en 1974, Anna Wieczur-Bluszcz est diplômée de l’école de théâtre de Wrocław
et a suivi des cours à l’Ecole du Film d’Andrzej Wajda Elle a travaillé comme
metteur en scène à Londres et à Legnica où elle a présenté des pièces comme Le
Lieutenant d’Inishmore de M. McDonagh ou Le Misanthrope de Molière. En 2011,
elle réalise son premier long métrage Dans la peau de Casimir Deyna (Być jak
Kazimierz) qui est bien accueilli par la critique en Pologne.
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Cinq
visions de
la femme
dans la
cinématographie
polonaise
de 1963 à 1994
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Wojciech Has
© Archiwum Filmoteki Narodowej
CINQ visions de la femme dans LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
L’ART D’ÊTRE AIMÉE
Dans un avion à destination de Paris, Felicia,
une célèbre actrice polonaise, se remémore les
dernières années de sa vie. Elle se rappelle de
la Seconde guerre mondiale pendant laquelle
elle a dû, au prix de nombreux sacrifices, cacher
l’homme qu’elle aimait. Sa lutte acharnée pour
le sauver l’a conduit jusqu’à collaborer avec
l’ennemi, ce dont elle devra répondre une fois la
guerre terminée.
(Jak być kochaną)
1963, 97 min, VOSTF
Wojciech Has est né en 1925 à Cracovie et est décédé à Łódź en l’an 2000. Sous
l’occupation allemande, il prend des cours d’économie et de dessin industriel. Ce
n’est qu’une fois la guerre terminée, qu’il intègre l’Académie des Beaux Arts et se
familiarise avec les techniques de la production cinématographie. Ces premiers
documentaires de même que son premier film Harmony (Harmonia, 1947) datent
de la fin des années 1940. Wojciech Has, à la manière des peintres surréalistes
du début XXème siècle, aime jouer avec la perception du temps comme on peut
le voir dans Le manuscrit trouvé à Saragosse (Rękopis znaleziony w Saragossie,
1965) ou La Clepsydre (Sanatorium pod klepsydrą, 1973). L’Art d’être aimée (Jak
być kochaną, 1962), Les Codes (Szyfry, 1966) et La Poupée (Lalka, 1968) sont des
drames psychologiques qui comme toute l’œuvre de Wojciech Has ont marqué
plusieurs générations de réalisateurs.
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Stanisław Bareja
Stanisław qui travaille dans une galerie d’art à
Varsovie, se retrouve accusé d’avoir volé un tableau.
Son chef, lui laisse lui laisse vingt quatre heures
pour le restituer mais, Stanisław est innocent. Il
décide donc de se cacher et pour plus de sécurité
de se déguiser en femme. Désormais, il s’appellera
Maria. En dépit, de ses minces connaissances en
la matière, il parvient à se faire embaucher comme
femme de ménage et de fil en aiguille atterrit
chez le directeur d’un cabinet d’architecte. Suite
à un nouveau rebondissement, Maria va devoir se
déguiser en homme, rôle dans lequel, aux dires de
tous, elle est loin d’exceller.
(Poszukiwany,
poszukiwana)
1973, 82 min, VOSTF
CINQ visions de la femme dans LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
RECHERCHÉ, RECHERCHÉE
Stanisław Bareja est né à Varsovie en 1929, et décédé en 1987 à Essen. Nombre de ses
œuvres sont aujourd’hui des films cultes en Pologne comme What will you do when you
catch me ? (Co mi zrobisz, jak mnie złapiesz ?, 1978), Brunet will call (Brunet wieczorową
porą, 1976) ou encore Teddy Bear (Miś, 1980), qui est probablement son film le plus connu.
Son nom a même donné naissance au terme de « baréisme » utilisé pour désigner des
paroles absurdes, des slogans ou encore des déclarations maladroitement formulées
à l’époque soviétique. Ses comédies soulignent les défauts de la nature humaine, tout
en les rendant attachant et drôles. Pour le plus grand plaisir des Polonais, Stanisław
Bareja a su observer le monde dans lequel il évoluait et le restituer sous la forme d’une
nouvelle réalité présente dans l’ensemble de ses films.
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CINQ visions de la femme dans LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
LE CRI
Barbara Sass
Marianna, une voleuse, sort de prison. Elle veut
repartir à zéro, ce qui signifie quitter sa ville
natale, ainsi que son minuscule appartement, son
alcoolique de mère et l’amant de cette dernière.
Marianna parvient alors à trouver un travail dans
une maison de retraite de luxe, et se lie d’amitié
avec un infirmier du nom de Marek. Tout semble
enfin s’arranger, d’autant plus que Marek doit
obtenir un logement qui incarne le renouveau pour
cette jeune femme ayant vécu tant d’années dans
un taudis. Mais, une fois de plus le destin s’acharne
et il faut tout recommencer. Marianna est alors
prête à tout pour récolter l’argent nécessaire pour
réaliser son rêve.
(Krzyk)
1983, 92 min, VOSTF
Barbara Sass-Zdort naît en 1936 à Łódź. En 1958, elle sort diplômée de
l’École nationale de cinema de Łódź et participe à plusieurs tournages, en tant
qu’assistante. Cette première expérience dans le monde du cinéma lui permet de
collaborer avec les plus grands : Andrzej Wajda, Jerzy Skolimowski et Wojciech
Has, et de développer un style unique et percutant. Il faut attendre 1980, pour
qu’elle réalise son premier long métrage : Sans amour (Bez miłości). Depuis lors,
elle a réalisé une quinzaine de films pour le cinéma dont Le Cri (Krzyk, 1983) et
In the Name of Evil (W imieniu diabla, 2011).
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© Archiwum Filmoteki Narodowej
Ryszard Bugajski
L’interrogatoire relate l’histoire d’une chanteuse de
cabaret, Tonia (jouée par Krystyna Janda) arrêtée par
les services de sécurité polonais en 1951. La jeune
femme ignore la raison de son arrestation et pense
avoir été prise pour une autre. Les interrogatoires
se succèdent et Tonia apprend qu’on veut se servir
de son témoignage dans un procès politique. Dès
lors, une lutte acharnée, dont personne ne sortira
indemne, s’engage entre elle et ses geôliers. Ce
film, basé sur des faits réels, illustre comment la
dignité humaine peut survivre aux pires crimes.
(Przesłuchanie)
1989, 118 min, VOSTF
CINQ visions de la femme dans LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
L’INTERROGATOIRE
Ryszard Bugajski est né en 1943, à Varsovie. Il étudie la philosophie à l’Université de
Varsovie, de même que la réalisation à l’Ecole nationale de cinéma de Lódź. Il commence
sa carrière dans les années 1970 en tant qu’assistant de Daniel Szczechura et de Krzysztof
Zanussi. En 1976, il intègre le Studio X d’Andrzej Wajda et réalise ses premiers films : A
Woman and a Woman (Kobieta i kobieta, 1980), Classes (Zajęcia dydaktyczne, 1980) mais
également L’Interrogatoire (Przesłuchanie, 1981). En raison de son message le film est
censuré par les autorités communistes, et le Studio X dissout. Face à la répression qui le
frappe, Ryszard Bugajski n’a pas d’autre choix que de partir. En 1985, il quitte la Pologne
pour le Canada où il réalise plusieurs séries télévisées qui deviennent très populaires et
également quelques long métrages comme Terre Rouge (Clearcut, 1991). En 1995, Ryszard
Bugajski retourne en Pologne où il se consacre d’abord à la télévision avant de se tourner à
nouveau vers le cinéma avec notamment General Nil (Nil tábornok, 2008).
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Dorota Kędzierzawska
© Archiwum Filmoteki Narodowej
CINQ visions de la femme dans LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
LES CORNEILLES
Corneille, neuf ans, rusée et renfermée, vit avec
sa mère qui la laisse souvent seule, abandonnée
à elle-même. Renvoyée d’un cours, Corneille erre
dans la ville, accoste des passants. En manque
d’affection, elle attire un chien en lui donnant des
gâteaux, mais le chien s’en va quand elle s’endort.
Passant près d’une villa, Corneille aperçoit une
fillette de trois ans, qui lui sourit et lui tend les
bras. Le lendemain, Corneille l’enlève. Les deux
enfants jouent et vagabondent, inconscients des
dangers auxquels ils s’exposent. Corneille se laisse
attendrir par la naïveté et la confiance de la petite et
en oublie sa solitude.
(Wrony)
1994, 66min, VOSTF
Dorota Kedzierzawska est née en 1957 à Łódź. Fille de la réalisatrice Jadwiga Kędzierzawska,
elle se rend régulièrement sur les tournages de sa mère et se familiarise très tôt aux
techniques de production de films. Elle fait ses études à l’Ecole supérieure nationale de
cinéma de Łódź, après avoir passé deux ans à l’Institut national de la cinématographie
S.A. Gerasimov (VGIK) à Moscou. En 1983, elle connaît son premier grand succès avec la
nomination de son film Jajko pour l’Oscar du meilleur film étudiant. L’ensemble de son
œuvre est teinté d’une grande sensibilité reflétant ses préoccupations profondes pour les
personnes laissées pour compte par la société. Ses derniers films I am (Jestem, 2005),
Time to Die (Pora umierać, 2007) et Tomorrow will be better (Jutro bedzie lepiej, 2010)
mettent ainsi en scène des personnages faibles à la recherche d’amour et de compassion.
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Agnieszka
Holland,
premiers
plans
Agnieszka Holland est née en 1948 à Varsovie. Après son
diplôme à l’École de cinéma de Prague, en 1971, elle
retourne en Pologne et débute sa carrière en travaillant
comme assistante des réalisateurs Krzysztof Zanussi
et Andrzej Wajda, son mentor, avec qui elle collabore à
l’écriture de plusieurs scenarios comme L’Homme de Fer
(1981) ou Danton (1983). Agnieszka Holland réalise ensuite
ses propres films et devient une des figures majeures de
la nouvelle vague polonaise. Ses fictions s’exportent dans
le monde entier. Amère récolte est nominé aux Oscars,
Meilleur Film étranger en 1986, de même que Europa
Europa en 1990 et Sous la ville en 2012. Outre ses travaux
pour le grand écran, Agnieszka Holland a dirigé plusieurs
épisodes de séries renommées comme Sur écoute, The
Killing ou encore Cold Case. Elle vient de terminer le
tournage d’une mini-série en trois parties, Burning Bush,
sur Jan Palach, un étudiant tchécoslovaque qui s’est
immolé par le feu en janvier 1969, pour protester contre
l’invasion de son pays par l’Union soviétique en août
1968. Des événements dont la réalisatrice a d’ailleurs
été témoin.
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© Archiwum Filmoteki Narodowej
Agnieszka Holland, premiers plans
BOUTS D’ESSAI
Bouts d’essai marque le début de la carrière
d’Agnieszka Holland en tant que réalisatrice.
Ce film, inspiré du film Talent Competition de
Miloš Forman, se divise en trois parties, toutes
interdépendantes. Dans un premier temps, on
s’intéresse à Anka, une jeune fille naïve tout
juste sortie de l’école et qui souhaite devenir
actrice. Puis, c’est au tour de Paweł d’entrer
dans l’âge adulte. Il vient de quitter l’orphelinat
où il a grandit et est bien décidé à devenir acteur.
Dans l’acte final, ces deux êtres à peine sorti de
l’enfance se rencontrent, lors d’un casting, mais
désormais pour eux, il n’y a plus de différence
entre la réalité et la scène.
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(Zdjęcia próbne)
1977, 99 min, VOSTF
Un jeune metteur en scène arrive dans une petite
ville de province. Krzystof, l’acteur principal
de la troupe pense qu’il détient enfin le moyen
de se faire connaître et de rejoindre un théâtre
plus prestigieux. Très rapidement, ses espoirs
sont déçus. Malgré son obstination, le metteur
en scène ne cesse de couper son texte afin de
réaliser une version avant-gardiste du grand
classique polonais qu’est La Libération de
Stanisław Wyspiański. Krzysztof, de plus en plus
obnubilé par son rôle, délaisse totalement sa vie
privée et sa femme, Anka.
Ce premier long métrage d’Agnieszka Holland,
du « cinéma de l’inquiétude morale », a remporté
le Prix de la Critique internationale au Festival de
Cannes en 1980.
Agnieszka Holland, premiers plans
© Archiwum Filmoteki Narodowej
LES ACTEURS PROVINCIAUX
(Aktorzy prowincjonalni)
1979, 108 min, VOSTF
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© Archiwum Filmoteki Narodowej
Agnieszka Holland, premiers plans
LA FIÈVRE
Le film se déroule en 1905, à un moment où la
fièvre révolutionnaire s’empare peu à peu de la
Pologne qui est alors partagée entre la Russie, la
Prusse et l’Autriche-Hongrie. Inspiré de L’Histoire
d’une bombe de l’écrivain socialiste Andrzej
Strug, La Fièvre retrace l’existence d’une bombe
et des différentes personnes qui la détiennent.
Le film s’ouvre avec la création de cette dernière
et se termine par sa détonation. Destinée à tuer
le gouverneur général du tsar, cette machine
infernale semble maudite, et mène à un destin
tragique toute personne la détenant.
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(Gorączka. Dzieje
jednego pocisku)
1981, 122 min, VOSTF
carte blanche à
Cinessonne,
le festival du
film européen
en Essonne
Projections et rencontres artistiques se passent en
présence de jeunes cinéastes polonais et français. Le
festival Cinessonne est le fruit de passionnantes Rencontres
avec le Festival New Horizons de Wrocław (Pologne) et La
fémis (France). Mais aussi d’une étroite collaboration avec
l’Institut Polonais de Paris.
Une dizaine de jeunes cinéastes, polonais et français, encore
peu connus en France, qui en quelques courts métrages ont
déjà dessiné un style, une trajectoire cinématographique,
que leurs futurs longs métrages devraient affirmer.
Des programmes de courts métrages accompagnés de
dialogues entres réalisateurs, producteurs, distributeurs
et le public, sur la création cinématographique en Pologne
et en France d’aujourd’hui et de demain.
Depuis 2011, le Festival Kinopolska s’associe au Festival
Cinessonne dans le cadre de son programme Vent d’Est.
Pour la quatrième année le 13e Festival du Cinéma Européen
en Essonne poursuit cette année encore ses échanges
artistiques autour de la jeune création européenne.
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cinessonne
Jagoda Szelc
Jagoda Szelc est née à Wrocław. En 2006, elle obtient une bourse de l’Université
Aristote de Thessalonique et en 2007 elle sort diplômée en art graphique de l’Académie
des Beaux Arts de Wrocław. Elle étudie actuellement à l’Ecole nationale de cinéma
de Łódź (PWSFTviT) et a déjà réalisé plusieurs courts métrages comme Letter to my
Father (List do taty, 2010), Aposiopesis (2011), Kichot (2011) ou encore Exit Point (Punkt
wyjścia, 2012).
Kichot, 2011, 14 min
Aposiopesis, 2011, 6 min
Taki pejzaż / Such a Landscape, 21 min
Aleksandra TerpiŃska
Née en 1983 à Wrocław, elle est diplômée en psychologie de l’Université de Wrocław
et a étudié la réalisation au département Département de radio et télévision Krzysztof
Kieślowski de l’Université de Silésie à Katowice. Elle remporte le prix Kodak pour
le meilleur scénario en 2009, et en 2010 le Grand Prix ainsi que le Prix du Meilleur
réalisateur. Elle est l’auteur de différents courts métrages, publicités et documentaires :
Jasmine (Jaśmin), Furies (Erynie), Tonio Kruger, No mercy (Bez litości).
Święto Zmarłych / All Souls’ Day, 17 min
Leszczu, Poland, 30 min
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Ciné – goûter
du dimanche
25 novembre
à 16h
Kinopolska c’est aussi un ciné-goûter pour les plus jeunes !
Pour sa cinquième édition, Kinopolska propose une série de court métrages
d’animation polonais réalisés au Studio Miniatur Filmowych de Varsovie !
Adressé aux enfants de trois à dix ans, ce programme vise autant à éveiller
la curiosité des enfants et leur intérêt pour des films de qualités que de
les familiariser avec ce lieu magique qu’est le cinéma, espace d’échange et
vecteur de lien social.
L’occasion de partir à la découverte du cinéma autrement !
Dobromir l’ingénieux : les fleurs imprimées (Pomysłowy Dobromir : drukowane
kwiatki, 1975) de Roman Huszczo, 10 min
Action forêt (Akcja las, 1974) de Piotr Paweł Lutczyn, 9 min 30
Bouton (Guzik, 1964) de Teresa Badzian, 7 min 30
Blizzard (Zadymka, 1976) de Piotr Szpakowicz, 9 min 36
La princesse et l’âne (Królewna i osiołek, 1959) de Teresa Badzian, 6 min 20
Dobromir l’ingénieux : la méthode pour les choses lourdes (Pomysłowy
Dobromir: sposób na ciężary, 1975) de Roman Huszczo, 10 min
Durée global : 53 minutes. Les films sont sans dialogues.
Projection des courts-métrages suivie d’un goûter, au cinéma le Balzac.
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CALENDRIER DES SÉANCES
Salle 1
MERCREDI 21 NOVEMBRE 2012
13h30
16h00
Recherché-Recherchée de Stanisław Bareja ( 82 min)
CINQ CHEFS – D’OEUVRE DE LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
L’art d’être aimée de Wojciech J. Has (97 min)
CINQ CHEFS – D’OEUVRE DE LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
JEUDI 22 NOVEMBRE 2012
11h00
Salle 2
13h30
16h00
18h00
20h00
22h00
Dans la chambre à coucher de Tomasz Wasilewski ( 80 min)
FILMS EN COMPÉTITION
L’élève de Beethoven d’Agnieszka Holland (104 min)
HOMMAGE À AGNIESZKA HOLLAND
Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice
Master class d’Agnieszka Holland, animée par Fréderic Strauss de Télérama
Themerson & Themerson de Wiktoria Szymańska (70 min)
Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice (sous réserve)
FILMS EN COMPÉTITION
Journée de la femme de Maria Sadowska (90 min)
Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice
FILMS EN COMPÉTITION
Le Cri de Barbara Sass (92 min)
CINQ CHEFS – D’OEUVRE DE LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
Salle 3
VENDREDI 23 NOVEMBRE 2012
11h00
11h00
Salle 2
13h30
16h00
18h30
20h00
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La fièvre d’Agnieszka Holland (122 min)
HOMMAGE À AGNIESZKA HOLLAND
Rose de Wojciech Smarzowski (98 min)
Présentation du film par Jean – Yves Potel, écrivain, historien et spécialiste
de l’Europe centrale
I Want (No) Reality d’Ana Brzezińska (52 min) et Où est Sonia ? de Radka Franczak
(50 min)
Projection suivie d’une rencontre avec les réalisatrices
FILMS EN COMPÉTITION
La table ronde Où sont les femmes? – entrée libre
La soirée Cinessonne
Projection suivie d’une rencontre avec les réalisatrices et l’équipe de Cinessonne
Dans la peau de Casimir Deyna (95 min)
Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice
FILMS EN COMPÉTITION
22h00
Rose de Wojciech Smarzowski (98 min)
Présentation du film par Jean – Yves Potel, écrivain, historien et spécialiste
de l’Europe centrale
FILMS EN COMPÉTITION
Salle 3
SAMEDI 24 NOVEMBRE 2012
11h00
Les acteurs provinciaux d’Agnieszka Holland (108 min)
HOMMAGE À AGNIESZKA HOLLAND
11h00
Journée de la femme de Maria Sadowska (90 min)
FILMS EN COMPÉTITION
Themerson & Themerson de Wiktoria Szymańska (70 min)
Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice (sous réserve)
FILMS EN COMPÉTITION
Où est Sonia ? de Radka Franczak (50 min) et I Want (No) Reality d’Ana
Brzezińska (52 min). Projection suivie d’une rencontre avec les réalisatrices
FILMS EN COMPÉTITION
Dans la chambre à coucher de Tomasz Wasilewski
Projection suivie d’une rencontre avec Katarzyna Herman, actrice (sous réserve)
FILMS EN COMPÉTITION
Les corneilles de Dorota Kędzierzawska (66 min)
CINQ CHEFS – D’OEUVRE DE LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
L’interrogatoire de Ryszard Bugajski (118 min)
Présentation du film par Elise Domenach, maître de conférences et critique
de cinéma.
CINQ CHEFS – D’OEUVRE DE LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
13h30
Salle 2
16h00
18h00
20h00
21h30
Salle 3
DIMANCHE 25 NOVEMBRE 2012
11h00
Bouts d’essai d’Agnieszka Holland (99 min)
HOMMAGE À AGNIESZKA HOLLAND
11h00
L’art d’être aimée de Wojciech J. Has (97 min)
CINQ CHEFS – D’OEUVRE DE LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
Hors – jeu de Kasia Adamik (119 min)
Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice
FILM DE CLÔTURE
Ciné-gouter (53 min)
Recherché-Recherchée de Stanisław Bareja ( 82 min)
CINQ CHEFS – D’OEUVRE DE LA CINÉMATOGRAPHIE POLONAISE
LA SOIREE DE CLÔTURE ET LA REMISE DES PRIX
Hors – jeu de Kasia Adamik (119 min)
Salle 2
13h30
16h00
18h00
20h00
29
30
KinoRP & Baba Yaga Films présentent
un Film de
Jerzy Kawalerowicz
Prix spécial du jury au Festival de Cannes 1961
(copie numérique restaurée)
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informations
pratiques
Tous les films sont diffusés en version originale avec
sous-titres, les rencontres sont en français ou traduites
simultanément en français.
Au cinéma le Balzac
1 rue Balzac – 75008 Paris - Métro Etoile ou George V
Tarifs :
Tarif normal : 8 € / Tarif réduit* : 6,5 €
Ciné-goûter : 5 €
Master class : 5€
Kinopass illimité : 30 € (carte nominative, valable pour une
personne)
*Tarif réduit (sur présentation de justificatifs) : jeunes (- 18
ans), étudiants, retraités, familles nombreuses, bénéficiers
du RSA, demandeurs d’emploi.
Pour toutes informations complémentaires rendez-vous sur :
www.institutpolonais.fr
www.facebook.com/Institutpolonais
Créé en 2008, le Festival Kinopolska est organisé par l’Institut
Polonais de Paris bénéficie du soutien du Polish Film Institute
(PISF).
L’association Lumières of Europe organise les éditions en
régions dans les villes suivantes : Reims, Toulouse, Lyon,
Strasbourg, Montpellier, Saint-Etienne, Orléans, Lille,
Bordeaux et Clermont-Ferrand.
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ÉQUIPE
Marzena Moskal – Chargée de cinéma, programmation
Institut Polonais
[email protected]
Marina Bourdais – Chargée de communication
Institut Polonais
[email protected]
Grażyna Arata
Chargée des éditions en régions, programmation
[email protected]
Rédaction du programme : Aude Guichard
Affiche: Łukasz Rayski / www.rayski.pl
Conception graphique: Clément Buée / www.clementbuee.fr
REMERCIEMENTS
L’équipe du Festival Kinopolska remercie le cinéma Le Balzac (Jean-Jacques Schpoliansky
et Virginie Champion), Le festival Cinessonne (Eric Dalizon), le Polish Film Institute (PISF)
(Agnieszka Odorowicz et Izabela Kiszka-Hoflik), la Filmoteka Narodowa de Varsovie
(Tadeusz Kowalski et Helena Damętka), le Wajda School (Joanna Solecka), le Studio Kadr
(Justyna Han), le Studio Munk (Michalina Fabijańska) et le Studio Tor (Irena Strzałkowska
et Justyna Niedzielska).
Elle remercie également Koukou Chanska (Jeck Films), Maciej Molewski (Kino RP),
Małgorzata Jurczak (Skorpion Arte), Jolanta Galicka (Wytwórnia Filmów Dokumentalnych
i Fabularnych), Danuta Gęgotek et Katarzyna Siniarska (Colab), Marcin Nowak (IQART),
Dagmara Szlagor, Karolina Kunicka-Guérin, Charlotte Swiatkiewiez et Laetitia Scherier.
Contact Presse
Anne Guimet - Attachée de presse
[email protected]
mob. 06 89 88 34 50
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cOPERNIC
CHOPIN
POLANSKI
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B
U
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C
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k
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Sklodow
WALESA
En Pologne, il n’y a pas que des plombiers...
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WWW.INSTITUTPOLONAIS.FR
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