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Enregistrement scientifique n° : 572
Symposium n° : 15
Presentation : poster
Méthodologie pour le diagnostic morphopédologique visant
l’identification des zones de risque à l’érosion à São Pedro,
São Paulo, Brésil.
Methodology for the morphopedological diagnostic applied
to the identification of erosion hazard zones at São Pedro,
São Paulo, Brazil.
CAPELLARI Benjamin (1), CASTRO Selma Simões de (2), DIAS FERREIRA Rosely
Pacheco (3)
(1) Av. Lineu Prestes, 338,São Paulo, SP, Brasil; Laboratório de Pedologia, DG, USP, FAX
5511 8183794, CEP 01060-970, CP 2530, e-mail [email protected] ou [email protected];
(2) Campus II, Universidade Federal de Góias, Goiânia, IESA, TELFAX 5562 8211170, CP
131, e-mail [email protected];
(3) Av. Lineu Prestes, 338,São Paulo, SP, Brasil; Laboratório de Pedologia, DG, USP, FAX
5511 8183794, CEP 01060-970, CP 2530, e-mail [email protected].
1. Introduction
S. Pedro est une ville située au Centre-Ouest de l’état de S. Paulo, Brésil, sur des grés
Pirambóia du Jurrassique, ce que donne origine à une couverture pédologique trés sableuse,
une des plus afectées par des processus d’érosion lineaire accelerée de l’état, dûs à l’action
anthopique surtout par conséquant d’un réseau routier mal placé et des patûrages (Queiroz
Neto & Journaux, 1978).
Le site choisi pour cet étude (Capellari, 1996) correspondant l’interfluve Meio-Samambaia,
afluents du grand fleuve Piracicaba, présente une concentration remarquable des ravins et
“voçorocas” dont leur origine et évolution sont trés différentes. Ce site concernant la partie
montante du glacis de S.Pedro, plus conservé (Coutard et al, 1978) (fig.1) avec des bordures
trés erodées.
Le but de cet étude c’est de mieux évaluer la distribution des formes érosives parmis la
cartographie des zones de risques en utilisant comme point de départ la méthode ZERMOS
(d’après Humbert, 1977) modifiée par Nóbrega et al (1992) et par l’inclusion d’un
diagnostique morphopédologique basé sur le rapport morphogénèse x pédogénèse (d’áprès
Tricart & Killian, 1972) et sur l’identification des problables systèmes pédologiques (Ruellan &
Dosso, 1993) adaptée (en catenas), en 1ère approximation .
L’échélle choisie c’est de 1/25.000 que permette moindre généralisation et c’est de lecture trés
facile, dont la représentation a été faite à trois couleurs plus nuances supplementaires,
traduisant les zones, dès celles avec aucun risque jusqu’à celles où l’erosion c’est déjà instalée
et trés importante (Capellari, 1996; Capellari & Castro, 1996).
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2. Demarche
D’après l’élaboration d’une carte topographique de base, produite par l’articulation des feuilles
1/10.000 réduites à 1/25.000, sont été elaborées des cartes thématiques (hipsometrie,
clinographie) suivies d’une photointerprétation du modelé, des sols, de l’utilisation des sols et
des érosions, aussi lancés sur la carte de base et controlés sur le terrain.
En suite a éte faite une compartimentation morphopédologique par superposition et analyse de
corrélation des cartes thématiques suivie d’une évaluation rapide des profils des sols en
catenas, de sites, des versants et de l’utilisation des sols sur le terrain, en précisant les limittes
des compartiments et en faisant ressortir les rapports sol/relief, utilisation/érosion et en
évaluant l’action du climat par un bilan hydrique. Chaque compartiment a été prise comme une
unité morphopédologique avec une ou plus catenas et en contenant une ou plusieurs zones de
risques.
Les critères adoptés pour la délimitation des zones de risque et de son degré de susceptibilité
ont pris en compte: la pente (longueur, forme, classe du dénivellement), le système
pédologique en catena (présence ou non d’une différenciation latérale, nature des matériaux,
utilisation, circulation hydrique estimée en surface et sous surface) et l’état de surface vis-à-vis
l’érosion (dynamique).
3. Zones de Risque
Sont été reconnues six classes de zones de risque, dans l’interfluve:
a) zone d’instabilité déclarée - ces sont des sites déjà affectés par une érosion assez
importante;
b) zone d’instabilité imminente- ces sont des sites placés à la périphérie des “voçorocas” ou
des grands ravins et encore les zones d’élargissement des axes d’érosion instalée;
c) zone d’instabilité potentielle - ces sont des sites pas encore afectés mais susceptibles;
d) zone de stabilité faible - ces sont des sites placés à la périphérie des zones d’instabilité
potentielle ou dans le tiers moyen des versants a une pente de 12 a 20 % préséntant des sols
trés sableux et en favorisant une concentration des eaux du ruissellement;
e) zone stable par couverture végétale - ces sont des sites stables grâces à la végetation dense;
f) zone stable - ces sont des sites placés en sommet des colines convexes à pente douce (012%), préséntant des sols bien drenés et bien amenagés.
4. Unités Morphopédologiques x Zones de Risque
Sont été identifiés six unités morphopédologiques et neuve subunités pour l’ensemble de
l’interfluve, chacune pouvant présenter plusieurs zones de risque (fig. 2).
En synthèse , pour l ‘ensemble des unités ont peut dire que :
- les zones les plus instables ou de stabilité faible se situent tout en tournant les bordures du
glacis , surtout près des niches de sources , où les érosions s‘instalent en prolongation des
axes de drainage , favorisés par un mauvais aménagement (routes et chemins mal placés ,
déboisement suivi de la mise en culture ou patûrage) que draine les eaux directement dans les
rivières et par l‘apparition de systèmes pédologiques à forte ou moyenne différenciation
latérale;
- les zones les plus stables se trouvent en sommet des pentes douces présentant des systèmes
pédologiques peu ou non différenciés et une mise en culture dont l’itinéraire technique fait
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dispparaître la moindre trace d’érosion dès son début ou bien où la végetation naturelle est
preservée.
La figure 3 montre les zones de risque d’une partie de l’interfluve où se place la subunité
morphopédologique 3A, dont la localisation se fait sur la figure 2.
5. Références Bibliographiques
CAPELLARI, B. (1996) “Estudo das Áreas de Risco à Erosão em São Pedro, S.P”.- Trabalho de
Graduação Individual, Departamento de Geografia, Universidade de São Paulo, 69 p.
CAPELLARI, B. & CASTRO, S. S. (1996) “Cartografia de Risco à Erosão em São Pedro, S.P.”, Lab.
de Pedologia, Departamento de Geografia, USP, Congresso Latino-Americano de Ciência do Solo /
Suelo, , Res. Exp., Poster, Águas de Lyndóia, SP, Brasil.
COUTARD, J.P., DIAS FERREIRA, R.P., PELLERIN, P. & QUEIROZ NETO, J.P. (1978)
“Memorial Explicativo: Carta geomorfológica de São Pedro - S.P”. Pedologia e Sedimentologia,
IGEOG/USP, n. 12, 17 p.
HUMBERT, M. (1977) “La Cartographie ZERMOS: modalités d’établissement des cartes des zones
exposées à des risques liés aux mouvement du sol et du sous-sol”. Bulletin du B.R.G.M. (2) III, n. ½, 58.
NÓBREGA, M.T. de, GASPARETTO, N.V.L. & NAKASHIMA, P. (1992) “Metologia para
Cartografia geotécnica de Umuarama, PR”., Boletim de Geografia, Universidade Estadual de Máringa,
ano 10, n.1, 5-10.
QUEIROZ NETO, J.P. & JOURNAUX, A . (1978) “Carta Geomorfológica de São Pedro - SP”,
Pedologia e Sedimentologia, IGEOG/USP, n. 12, encarte.
RUELLAN, A . & DOSSO, M. (1993) “Régards sur le sol”, Páris, Foucher Aupelf, 192 p.
TRICART ,J. & KILLIAN, J. (1972) “L’eco-géographie et l’aménagement du milieu naturel”, Páris,
François Maspero, 326 p.
Mots clés : érosion linéaire, morphopédologie, cartographie de risque
Keywords : linear erosion, morphopedology, hazard mapping
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Figure 1 -
Localisation et situation du site d’étude et son bloc diagrame
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Figure 2 Diagnostique Morphopédologique et ses Unités Morphopédologique avec
l’exemple de catenas associés
éN
Legende:
Unite: UMP3A- unité morphopédologique
Sols: AQ-Sables Quartzeux
PV-Podzolique Rouge-Jaunâtre
LI-Lithosol
Escale: ~1/50.000
Morphologie:
RC-rupture convexe
RCO-rupture concave
MC-pente à changement convexe
MCO-pente à changement concav
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R-rivière, fleuve
0-6%-classe de pente
Figure 3 -
Zone de risque à l’érosion de subunité morphopédologique 3A (exemple)
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