Documentos apresentados às Cortes

Transcrição

Documentos apresentados às Cortes
NEGOC108 EXTERNOS
0(tMENT6S AP E NT DOS AS TES
NA
SESSAO LEGISLATIVA DE 1893
PEIA
MINISTRO E SECRETARIO D'ESTAD0 DOS NEGOCIOS ESTRANGEIROS
NECOCIOS C1JMHEflG1bSS E EMU
SECcAO V
PROVIDENCIAS QUARENTENARIAS
LISB OA
IYll'11V:tNSA NAC1ONAI,
1895
SEGGA V
J
PROVIDENCIAS QUARENTEN ARIAS
N.°1
PRO-MEMORIA EN'TREGUE PELO SR. DARAAO DE WAECKER COTTER, MINISTRO PLENIPOTENCIARIO
DE ALLEMANHA,
AO SR. EDUARDO MONTUFAR BARREIROS, SECIIETARIO GERAL
DO MINISTERIO DOS NEGOCIOS ESTRANGEIROS
Lisbonne, le 20 janvier 1891.—Monsieur le ministre.—Le 10 avril de 1'annee derniere ]e vapour allemand T'Vismar, de Wismar, charge de riz et venant de Rangoon, arriva sur la rade de Ia ville d'Oporto, son lieu de destination.
Se trouvant muni des certificats de santc ci joints, qui, emanant d'autorites competentes, soit portuga.ises, soit do nations amies, declaraient, tous sans exception, satisfaisant, au moment de ]cur drlivrance, I'etat de la sante publique des differents ports ou
its ont etc passes, ainsi quo celui de l'Cquipage du bateau en question, et qui. fournissaient in preuve de cc qu'il n'existait aucune maladic contagicuso dons cos endroits, le
commandant du vapeur n'b6sita pas 26 demander, an moycn de signaux, qu'on lul envoyat an pilote pour conduire son batiment clans le port. Non sculement les autorites so
refuserent a sa demande et lui dCfencliront toute communication avec In terre, mais encore elles to forcerent, le lendeuiain an soir, de pa.rtir pour la station de quarantainc it
Lisbonne. Aussi le vapour se mit-il en route pour 1'endroit indique, ou it monilla le 12 iti
une heure et denmie de I'apres-midi.
C'est Ii ► qu'on le rotint pendant plusieurs jours en lui faisant attendre une clucision
de in question s'il devait faire ]a quarantaine ou non.
Enfin, le 19, it recut l'ordre definitif do decharger une grande partie de la cargaison,
de 1'exposer a 1'influence do fair durant tine pCriode de Sept jours, de dCsinfecter completement le bictiment et de soumettre 1'cquipai;e pendant ]a memo Epoque a In quarantaine In plus rigoureuse.
On est d'avis quo cos mesures tombent sous to coup des articles, 7, 9 et 110 cmu
reglement sanitaire du 4 octobre 1889, attendu quo ces derniers prescrivent l'admission
r
a
libre pratique meme des bateaux provenant de ports declar6s infectLs, , condition que
ceux-ci prouvent par le visa sanitaire du consul portugais, ou, h son defaut, du consul
d'ime nation amie, que dans le port on question it no s'etai.t plus donne a.ucun ens de
l'epidemio pendant le laps do temps fixe par Ia loi. Le Wismar arrivait muni de ces visas, conune it a etL• dit.
. Quant aux patentes de saute 6inanaait des consuls 6trangers il n'est evidemnu:nt ni
dans le pouvoir du gouvernement portugais ni dares celui des navigaten.rs do leur dieter des
regles de conduite. Leurs certificats devront etrc aaeeptcs dans .In formcile qui est d'usage
chez eux et consCquemment on no saurait se pr6valoir dune objection basee sur le fait
que le visto sanitaire du consul anglais de. Rangoon ne park, que de in derniere semaine
(last week) avant le depart du Wisma-r.
En surplus, il saute aux yeux quo, eta.nt donned la circonstance quo ]a declaration
on question date do l'a.n 1886, il s'agit ici simplement d'un oubli, dune ordonnance qui
aurait dfi etre rapportbe depuis des anuCes, et il pa.ralt impossible qu'on veuille baser
des tnesures coercitives et pr jucdicia.bles sur une. ordonnance qui n'existe quo par inadvertanee. En tous cas, in junta de sawle, qui y Ctait partaitemcut a,utorisCe., aurait du, sur
in requcte que Ie consul imperial Iui a I:>resentCe sous in date du 17 avril 1890, dispenser le bateau de l'a.pplica.tion d'une ordonnance manifi stoment su annee et obsolete.
On aime It croire quo le gouvernement do Sa. 14lajeste Tres-Fidtle voudra prendre
en bienveillante consideration les raisons sus-enoncces, et que quand memo, par impossible, it n'a.rrivera.it pas aux ntemes conclusions du point de vue du droit strict, it no
voudra certainement pas mCconnaitre les motifs puisl, dans le principe do l'bquite qui
militent en favour d'une indem.nisation de l'armateur du. Wismar.
Voici les pertes pocuniaires subies par cc dormer suivant sa specification (letaillee
et Ies documents ei-joints qui servent d'appui et de preuve it cette assertion.
Le retard cause :.in tiVisnzar par les inesures des a.utorites d'Oporto et Lisbonne, fut
de vingt-trois .jours, o'eat-h,-dire du 10 avril 1890 douze heures et demie de la relevde (vide
Ie journal do bord du vapeur, page 137-146). Or, co scjour fut la raison de frais qui
montaient it une somme totale de marks 4:935,38, so decomposant corvine suit:
Marks
a) Pave de . l'equipage pour vingt-trois jours is marks 65,20 ................ 1:499,60
1') Frais de nourriture pour vingt-cleux hommes pendant vingt-trois jours is
quarks 36,50 ................................................... 839.50
c) Prime d'assuranco, vingt-trois ,fours, do marks 190:000 ii. lmit et demi p. a.. 957,72
d) Charbon brfill pendant quatre joura de voyage (10-12 avril ct 1-3 mai 1890)
d'Oporto it Lisbonne et retour, 8 tonneaux it marks 24 ................ 768,00
e) Huile et petrole pour ces quatre jours ................................
32,0O
j) Oharbon consomme it l'occasion du dechargement et do rechargenient do Ia.
eargaison a Lisbonne, aiasi qu'It colic du tonage no port (Ie. quarantaine... 240,00
g) Amortisseruent du bittiuient, do Ia machine et do Ia ehaudie're it cinq et demi
p. a. de marks 1.90:000 pour vingt-trois jours ........................
598,56
Somme totale ...............4:935,38
Le. montant sus-ind.iqu6 do 1'indemnite 76 titre de donuuuiges interets quo 1'armateur
do Wiisnaar se croit en droit de recla.iner no saurait paraitre exagere : it n.'y entre aucun
article du fait d'un lucre cessant qui sans donte anrait pu ê tre demontrC.
On constate que le capitaine du Wismar n'a pas manqué de faire dresser, en temps
utile, deva.nt le consul all.emand it Lisbonne, l'acte de protet contre toute personne responsable et notarnment contre les autoritCs qui l.ui out present les me-sores en question.
7
N.°2
0 SR..IOSI %ICENTE BARBOZA DU BOCAGE, MINISTRO DOS 1\E000IOS ESTRANGEIROS,
AO R. BARAO DE WAECKER GOITER
Lisboa, B de fevereiro de 1891.— I1l.'" 0 e ex."'° Sr.— O ministro e secretario d'estado dos negocios estrangeiros faz os seus mais attenciosos cumprimentos ao sr. barao de
Waecker Gotter, e tern a honra de enviar-lhe o incluso memorandum (documento A) sobre
a pro-memoria que s. ex.a 1he fez chegar as m^ios, f cerca das medidas sanitarias, a que
foi sujeito em Portugal o vapor allemao Wismar, em abril de 1.890.
Memorandum
0 governo de Sua Nlagestade, tendo feito examinar pelas reparticcies competentes
a pro-rcemoria que o ministro de Allemanha n'esta carte the entregou, relativamente As
providencias sanitarias a que foi sujeito o vapor allemao Wismar em Portugal em abril
de 1890, sente nAo the ser possivel apreciar o assumpto, no que elle possa ter de attendivel para a resoluq o equitativa quo se solicita, sem previamente apurar a verdade dos
factos que na referida pro-mercoria se acham narrados em desharmonia com as informac es officiaes.
Diz-se na pro-memoria que o Wismar, chegado no dia 1.2 de abril do anno findo a
Lisboa, por the no ser permittido descarregar no Porto, teve de esperar durante dias a
resoluflao das auctoridades sanitarias sobre se devia ou no fazer a quarentena, e que
emfim a 19 recebeu ordem tie descarregar uma parte do carregamento, para desinfectar,
ficando a equipagem sujeita A mais rigorosa quarentena. Affirmam as informac es obtidas
pelo governo que, no proprio dia. 12 foi resolvido que a tripulacto do Wismar tivesse
livre pratica antes da abertura das escotilhas, e que fosse beneficiada a carga. Estas informarc ^es acrescentam que, dois Bias depois, os agentes do vapor apresentaram um requerimento em que pediam lhes fosse concedida quarentena de ob3ervao (que o actual
regulamento de sanidade maritima no admitte), ,e que, no dia seguinte, 15 de abril, apresentaram outro em que pediram anctorisag o para. beneficiar a carga, descarregando apenas uma parte d'ella.
Na pro-memoria attribue-se a permanencia do boletim que declarava sujo o porto de
Rangoon a mero esquecimento. Pola informacio das estac es of lciaes, c a permanencia
d'aquella medida sanitaria abonada pela rasR.o, entre outras, do haver constado no ministerio do reino, poucos dias antes da chegada do Wismar no Porto, que tinha entrado
em Bordeus com dois casos de cholera-morbus em viagem vin vapor procedente da Birmania.
Aguardando os esclareeimentos que os interessados possam dar sobre o assumpto,
devolvem• se it lega9Ao de Allemanha os documentos que acompanharam a sua pro-memona.
8
0
c^
0 SR. 11010 DE IVAECIIGR COTTER AO SR. EDUARDO MONTUF,1R BARREIROS
Lisbonne, le 8 mars 1891.—Monsieur.— La roponse que j'ai recite mon pro-meinoria du 20 janvier courant touchant l'aff€are du vapeur allemand TVismar, et son traitement
sanitaire en avril passe, m'a suggssr6 un examen renouvel : de que1ques questions de fait
dont eviclemment devra dl pendre l'appreeiation du cas. En profitant de in reserve quo
vous avez bien voulu admettre it in fin de votre rCponse, j'ai l'houneur de vous presenter, et do recommander it votre bien eillant examen, le rCsmne ci joint des eclaircissements fournis sur In cause par les ayaiit interet (documento A).
Veuilloz me permettre que j'y joigne une, observation. Lorsque la premiere fois je
vous parlais de cette reclamation jo n'ignorais pas qu'elle 6tnit c1u hombre de. celles auxquelles it n'y a pas de diflieulto d'opposer tine fin do non recevoir en faisant fond sur le
texte littoral des reglements. Anssi vous dis-je aussitut quo je ne pensais It m'en occuper qu'€l une condition, ii. savoir, si j'avais hi certitude do cc quo votre gouvernement
etait dispose €A juger le cas, non pas du point de vue do l'avocat, mais dans un esprit
d'equite et de menagements. V. E., y ayant obtenu l'autoris€ition de mr. Ie ministre des
affaires 6trangeres, loquel m'en fit part, avait alors en la bonte de hie faire une declaration toute satisfaisante quant aux dispositions du gouvernement, et c'est en vertu de cola
que je me suis resolu iti vous soumettre men pro-memoria du 20 janvier.
Agreez, monsieur, jc vous prie, ('expression renouvelee de ma consideration In plus
distinguCe.
Quelques reflexions suggerees par Ia lecture de la reponse du ministere
des affaires etrangeres touchent 1'incident du Wismar»
An m6moire de Ia legation d'Allemagne coneernant le regime sanitaire applique an
bateau allemand a vapour Wismar, en avril 1890, le ministere des of vires 6trangeres
vient d'opposer im.e fin de non recevoir, basoe sur to pretendu desaccord. existant entre
les faits, tees qu'ils se trouvent exposes dans. le memoire de In legation et ces memes
faits examines it la lumiere des renseignements oiciels. Il est It regretter quo l'autorite
appelee It fouinir les informations, en se bornant It relever une legcre divergence plutot
apparente quo reelle, se soit imposCe silence sur le fond de Ia. question, it savoir, si le
traitement infligo' au Wismar etait justifib ou non par le reglement sanitaire.
Le memoire do In legation, en resumant les faits, s'Ctait borne a constater quo le
Wismar, renvoye de Ia barre du Douro le 10 avril 1890 et arrive dans le Tage 'le 12
(lu meme mois, n'ava.it recu quo le 19 avril In notification de l 'arret do in junta consultive
de saude, lui enjoignaat de dCcharger tine partie de ]a cargaison, de faire desinfecter le
navire et de- se soumettre pendant sept jours It tine rigoureuse quarantaine.
Le rapport ofticiol rendu au rainistere des affaires L tranger es, on traitant Ia matiere
plus implement, declare que des le. 12 avril it fat resolu de Bonner ]ibre pratiquc It l'Cquipage, bien entendu seulement jusqu'a.0 moment do l'ouverture des ecoutilles, et do faire
benMioier In cargaison, cc qui signific aux termes dii reglemen.t quo le bateau serait
completement decliarg6 et la cargaison transbordee sur des alleges, oft elle rester a.it exposee It faction de l 'eau pendant sept jours, pour etre ensuite retransbor dee sur le Wismar,
lequel, reste en quarantaine pendant cc temps, aurait ?C soumis au proses de. desinfeetion prescrite dans to reglement.
9
Le rapport poursuit en faisant mention de deux petitions prCsentecs par Ic consignataire du bateau, dont la premiere, ayant propose la quarantaine d'observation, mesure
non prevue Bans le reglement en vigueur, n'avait pu avoir suite, apres quoi Ia seconde,
prCsentee le 15, demandait que la decharge fut Innitee a une partic settlement de la cargaison.
La replique du ministere caes affaires etrangeres, avant orris d'indiquer la date h la
quelle la junta de laude s'est prononcCe sur cette derniere petition du consignataire du
Wismar, la l6gation y pout suppleer en constatant que le consul imperial, qui, ayant eto
informe 1e 17 avril de la situation du Wismnar, s'etait rendu a Ia section bygienique du
ministere de l'interieur pour so renseigner sur los motifs de In detention, y apprit de ]a
bouche du chef de section, mr. Sette, quo la question du regime auquel devait etre sonmis le Wismar restait encore indecise, mais quo la junta dans sa seance du memo jour
(17 avril) aurait a s'en oecuper, sur quoi to consul s'empressa d'adresser a mr. le president do la junta une requete sollicitant l'admission du Wismar a libre pratique, en invoquant les articles cmu rlglement qui pn.raissaient justifier sa demande. Cette requete,
dont ci-joint la copie (documento B), fut remise entre les mains de mr Sette avant l'ouverture de Ia seance, et it est permis de supposer qu'elle ait etC sous les yeux de la
junta a 1'heure de ses deliberations, quoiqu'aucune mention n'en soit fa.ite dans 1'exposo
du ministere des affaires etrangi;res. Il est probable, que Ia resolution de la junta, arrctee it une heure asset avancee de 1'apres-micli du 17, n'ait et6 communiquee a Ia station
sanitaire de Belem quo le lendemain 18, ce qui explique quo le capitaine n'en recut la
notification que le 19 avril, comme 1'avait affirmC le memoire de la lOgation.
La replique du ministers des affaires etrange'res termine en declarant quo le maintien des dispositions du buletin sanitaire n° 230 du 25 aofit 1886, loin d'être attribuable
IL un oubli, avait ete motive entre autres raisons, par la connaissance quo le ministerc
de l'interieur possedait de deux cas de cholera qui, h pen pros it la meme époque, s'Eta.ient
produits pendant le voyage a Bordeaux d'un navire venant d'un des ports de la Birmanie.
On doit supposer quo le fait cite et dont certainement le ministere do l'interieur
avait etc; inform6 par les organes ofticiels, n'avait aucun rapport aver l'affaire du vapour
anglais I'ulford, rappoitee par . les telCgramunes do l'agence Ha.vas, reproduits dans les
journaux de Lisbonne du 14 et 15 avril, car cette affaire, depouillCe des embellissements
de la presse, toujours avide do nouvelles IL effet, se reduit, d'apres les informations officielles sous les yeux do la legation, It trois cas do cholera survenant It bord du Mulford,
non pas pendant sa traversed d'Akyab, ou it avait pris sa cargaison a Bordeaux, mais
pendant un sejour quo. to Fe/ford avait fait a Chittagong on Bengale, duns son voyage
do Liverpool a Akyab. Le Eulford en arrivant a Akyab fut soumis aux procedis do
desinfection d'habitude en ces ens et a une quarantaine rigoureuse, preuve evidente de
ce qu'a cette epoque le port d'Akyab n'etait pas considerC comma contamine.
Le fait cm u Eulford no pouvait done d'aucuute f'acon determiner to regime It appliquer
au Wismar, et Ia counaissance que peut•etre Ie guarda mor do Porto on celui de Lisbonne
en avaient obtenuc, no' clevait nullement les empecher de donner libre pratique au bateau
qui y Ctait autorisC aux termes do Particle 7 et dii n.° 2 do I'uniquc paragraphs do
Particle 110 du regleinent, - et memo dans to cas qu'il leur restat un doute quelconque
sur In rCgularito de ]a patente de sante, Particle 115 du reglernent lour fournissait l'expedient de s'eclaircir par une dCp6che telCgra.pirique envoyee 4 Rangoon aux fra.is du eapitaine, l'attehtion duquel pouvait We dirigOe sur In faculte' prOvue par lodit article.
En résumé, plus on examine les articles du reglement qui versent sur la question,
plus on est confirm6 dans In conviction, quo, meme on adniettant une irregularite dans
la patente de santc, cc qui n'est guere possible sans donner a Particle 7 uhe iiiterpreta=
2
10
tion qui le rendrait derisoire, le traitement inflige au Wismar n'aurait ete justifie quo
dans To ca.s quo le ministere de l'interieur cut été officiellement informe -d'un ou de plusieurs cas de cholera-morbus survenus 'a Rangoon, pendant les quinze jours precedant ou
les cinq jours suivant le 1''' mars, jour de depart du Wismar.
II
Lisboa, 17 de. abriI de 1890.—Ill.'"0 e ex."'" sr.—Tendo-me representado o capit ,o
Garnitzka, commandants do vapor allernao Wismar, que, vindo de Rangoon com carregamento do arroz com destino para o Porte, foi-lhe negada a livre pratica, per se acha.r
a.quelle porto deelarado inficionado de cholera morbus, sendo o navio obrigado a vir a
Lisboa., para fazer quaientena e a carga ser beneficiada, venbo respeitosamente pedir a
v. ex.,, de submetter a ponderaciio da junta, de que e digno prosidente, as seguintes considerac6es quo pa. ecem motivar a admissi o a livre pratica do referido navio, que, sendo
obrigado a descarregar e am seguidaa tornar a carregar para levar a carga a seu destino,
perderia do certo quasi o frete inteiro que contava ganhar n'osta viagem.
Se estou bern informado, a qualificaciio de inficionados dada aos portos da Birmania
estb. baseada no boletim do sanidade maritima n° 230 da data do 25 do agosto de 1886,
sendo de presumir quo desde aquella data nenhum navio d'aquella procedencia tivesse
entrado n'algum porto de Portugal, cuja chegada poderia ter motivado um novo exame
das condic^es sanita. ias dos portos da Birmania, que, em virtude da Carta de saude passada ao. capitio Garnitzka . devem hoje ser considerados limpos, visto que, nos termos do
artigo 7.° do regulamento sanitario de 4 de outubro de 1889, as cartas de saude passadas
poles consules de potencias amigas, em mna localidade onde no existe consulado portuguez, devem ser consideradas Como validas.
Aproveito, etc.
N.°4
0 SR. JOSE VICENTE BARBOZA OU BOCAGE AO SR. BARAO DE W'AECKER GOTfEtt
Lisboa, 7 de abril de 1891.—Ill•in 0 e ex.t10 sr.—Tendo presentes a pro-memoria e
as Reflexes per essa legaçao transmittidas a esta secretaria d'estado, .com reforencia ao
pedido de indemnisacao do armador do Wismar, pelas providencias sanitarias a respeito
d'este vapor allemto adoptadas no reino, cm abril do 1890, cumpre-me declarar a v. ex.'
quo o assumpto foi submettido a cuidadoso exame, inspirado polo sincero desejo de o resolver da maneira mais eonforrne it verdade dos factos e aos principios legaes applicaveis,
sem exclusao d'aquelle espirito de benevolencia quo e proprio das cordiaes relacoes felizrnente mantidas entre o governo de Sua Magostade e o governo imperial. L o resultado d'esse exame quo tonho a honra de levar ao conhecimento de v. ex.a
Nas primeiras observac es per esta secretaria d'estado communicadas a v. ex.a, out
6 de fovereiro do corrente anno, procurou-se restabelecer a verdade dos factos, em vista
das informacoes officiaes, que ao presente se nNo acham contrariadas; e- assim se reservava exprossamento para o memento opportuno a apreciagao dos mesmos factos. Todavia nota-se nas Reflex&es juntas A communicagAo de v. ex .a :
«It est A. regretter quo l'autorite appelee iti fournir les informations, on Be bornant
h relever une legere divergence, plut6t apparente que reelle, Be soit impose silence sur
le fond do la question, A. savoir, si le traitoment inflige an Wismar etait justifie on non
par le reglement sanita.ire.»
11
Assim definido o objecto da discusslo, parece-me quo no sent difficil chegar a accordo.
E f6ra de duvida que o navio procedia de Rangoon, porto officialmente declarado
inficionado de cholera morbus, como os demais da Birmania.
Por incidente, observarei que, roinquanto datasse de 1886, a qua]ifiraco subsistia,
e nto podia deixar de ser attendida; s6 quando o no fosse, the caberia o irrogado epitheto de obsoleta. Quo a manutenc?io, em abril de 1890, do respectivo aviso de sanidade
maritima, proviesse de mera inadvertencia 6 asserto que se me afigura carecer de demonstragixo, em presenca da solicitude e vigilancia corn que a competente reparticlo do ministerio do reino timbra em se informar do verdadeiro estado sanitario dos diversos pontos
do globo; alem de que a entAo recente manifestagio da cholera a bordo de um vapor
inglez, ao navegar entre os portos do golpho de Bengala, Chittagong, perto da foz do
Ganges, e Akyab, na Birmania, n10 indicava por certo a opportunidade de se revogar similhante disposiç.o.
Allegam as Reflexies que esse vapor, Tulford, fora em Akyab submettido a desinfeccio e quarentena rigorosa, aprova evidente, observa-se ahi, de que n'aquella epocha
no era o porto de Akyab tido por contaminado.s.
Devo comtudo ponderar a v. ex.a que, segundo informac6es que tenho presentes,
colhidas em Bordeus, o Telford, que no golpho de Bengala tivera tres casos de cholera
a bordo, regressou coin carta suja, do Akyab {A Europa, e, fundeando em Pauillac, ahi
se procedeu A sua desinfecc o, sendo a quarentena primitivamente imposta, do tres dias,
prorogada por ordem superior at seta dias.
N'estas circumstancias, a infeccfo do porto de procedencia, Akyab, pertencente,
como Rangoon, 6, Birmania, 6 no s6 attestada pela carta de saude suja, patente brute,
mas ainda confirmada pelo facto de no terem sido attendidas, pars. concess ,o de livre
pratica, em Pauillac, as operac3es de beneficiac o a quarentena a que as ReilexVe8 alludem.
Em Portugal, as embarcacies procedentes de portos declarados inficionados ficam,
em regra, sujeitas a impedimento e desinfecgAo, been como a sua carga e bagagens,
sendo applicada a quarentena respectiva aos passageiros e tripulantes,—regulamento geral de sanidade maritima, artigo 110. 0
Esta regra soffre as excopeaes especificadas nos n. °S 1. 0 a 3.° do mesmo artigo.
Quando o estado hygienico da embarcacio e condie6es da carga e bagagem forem
satisfactorios, e a bordo no houver nem tiver havido doenca on morte suspeita (sendo tudo
attestado pelo facultativo de bordo,, ha quo distinguir duas hypotheses: ou a embarcacno
traz carta de saude limpa on nao.
Sc traz carts de saude limpa, em qua se declare haver cessado trinta, vinte ou
quinze dias antes da partida do navio a doenca que infectdira o porto, conforme essa
doenca tenha sido peste, febre amarella on cholera morbus, a embarcae,o 6 equiparada
as procedentes do porto limpo.
No trazendo carta de saude limpa, se a viagem tiver durado mais de quatorze dias,
em relaclo A febre amarella on A cholera., on de vinte e quatro dias, em relagio it peste,
sera applicada aos passageiros a verificagto sanitaria, ficando a tripulag o sujeita A quarentena, e o navio, carga e bagagens ao impedimento pars desinfecc1o; e, se a viagem
tiver durado menos, impor-se-ha aos passageiros a quarentena complementar.
Ora o Wismar no trazia carts de saude limps, tal qua] a define a nossa legislaclo
sanitaria; porquanto carts de saude limps (citado regulamento, artigo 78.°) 6 a qua em si
e nos seus vistos contbm a declaraclo expressa de qua tanto no porto de procedencia
como nos de escala e arribada no bouve casos de peste, febre amarella on cholera morbus em alguns dos trinta, vinte ou quinze dias anteriores ao da partida do navio; e a
.
.
12
carta de saude do Wismar s6mente se referia ao estado sanitario dos sete precedentes
dias.
Attenta a duraç o, quarenta e dois dial, da viagem do Wismar, 6 pois evidente que,
segundo o regulamento, deviam o navio, carga e bagagens fiear impedidos para desinfeccio, os tripulantes eni quarentona (sete dias) e os passageiros (se os houvesse>sujeitos
a verificacao sanitaria.
0 unico meio legal de evitar esta consequencia era o indicado no artigo 115.°, que
as RefdexVes citain, o qual faculta ao capito colher, A sna custa, por intermedio do guarda m6r de saude, informacues telegraphicas que suppram a fa.lta ou a irregularidade da
carta do saude. Ninguem tolheu no capitao do Wismar tal recurso.
E por6m eerto que as informaces de que se trata no foram pedidas polo capituo,
nem pelo consul de Allemanha, que aliAs interveiu na conjunctura, requerendo o que the
pareceu conveniente em face do regulamento.
Nas referidas circumstancias, a estac<io do saude do Porto, estaci o de segunda classe,
onde No ha lazareto, a onde consequentemente s6 se permittem as verificac6es sanitarias e quarentenas complementares, procedeu legalmente., obrigando o Wismar a vir a
Lisboa,—artigos 18.°, 94• 0 e 114.°
Aqui, no mesmo din 12 de abril, em que chegara o vapor, resolveu o competente
guards m6r pie a tripulac&o tivesse livre pratica, antes da abertura das escotilhas, e
que fosse beneficiada a carga. Este procedimento, muito mais brando do quo o estrietamente regulamentar, foi ainda suavisado pela ordem do ministerio do reino, que, em 18,
permittiu quo pars a beneficiacao se fizesse apenas descarga partial, e em seguida fosse
o Wismar em livre pratica pars o Porto, a euja estac o do saude logo no mesmo sentido
so telegraphou officialmente.
Assim, respondendo As Reflexes que acompanharam a communicacao de v. ex:', e
nas quaes se allega que no caso houve excesso do rigor em confrontactio corn o quo disp5e o regulamento de sanidade maritima, torna-se bem patente que tal excesso se no
deu, vein sequer foi severamente cumprido o j)receito regulamentar; e assim tamber,
de antemlo, se attendee aos principios de equidade que, pela sus paste, V. ex.a invoca
em beneficio do armador.
Por onde so ve, em conclusio, que, tendo sido obecrvadas, a respeito do Wismar,
com. particular moderacao e lenidade as disposkD"es sanitarias a quo por igual est£io sujeitos n'este paiz os navios nacionaes a os estra,ngeiros, no existe fundamento juridico
nem rasto egrntativa pams. a• indemnisaca,o que. se pretence.
Aproveito, etc.
N.°5
0 SR. G. BIII0UHD, MINISTRO PLENIPOTENCIARIO DE FRANCA,
AO SR. FRANCISCO JO;IQU13I FERREIRA DO AMARAL, MINISTRO DOS NE60CIOS DA MARINHA
E IULTRAMAR, E INTERINO DOS NEGOCIOS ESTRANGEIROS
Lisbonne, le 22 juillet 1892.— Monsieur le ministre.— Le courrier de France, qui
devait titre distribu6 a Lisbonne bier matin, ne l'est pas encore cc matin, une lettre
mettant do in sorto plus de temps pour aller de Paris a Lisbonne qu'un voyageur pour
faire le trajet de Bayonne A St. Petersbourg. L'administration des pastes allegue 1'arret
des paquets postaux it in frontiere pour je no sais quelles operations de preservation sanitaire qui seraient renouvelCes sons je no sais quelle forme apses in travers6e de Lisbonne.
Je n'ai pas besoin d'insister sur lea inonvenients d'une pareille lenteur; it me suffira, jen Buis certain, d'appeler in bienveillante attention de V. E. sus cet etat de cho-
13
ses regrettables pour que les rapports postaux entre ]a France et le Portugal no se ressentent plus outre mesure des precautions quo le gouvernement de Sa Mgjeste TresFidele, alarm par quelques cas de maladie eholCrifohne, observes dens in banlieue de
Paris seulement, a cru devoir adopter notaanment it in frontiere d'Espagne.
Je saisis, etc.
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUIEA, MINISTRO DOS NEGOCIOS ESTRANGEIROS,
AO SR. G. RIIIOURD
Lisboa, 23 de julho de 1.892.—I11.' " 0 a ex.mo sr.—Accuso a reeepcao da nota que
v. ex.a foi servido dirigir a este ministerio, eni data do hontem, corn relaciio it demora
na distribuic o do correio do Franca, assitirpto a. que o governo do Sun Magostade prestara a devida attencj,o.
Aproveito, etc.
N,°7
0 SR. G. RIIIOI'IID AO Sit. 11. ANTONIO AYRES DE GOUVEA
Lisbonne, le 25 juillet 1892.—Monsieur le ministre.—Le gouve. nement portugais,
egare sans doute.par des renseignements inexacts, a successivement declarC suspects do
cholCra-niorbus thus les ports de France, prohibC l'introduction en Portugal d'un certain
nombre de provenances fiangaises, interdit 1'entrt.e et le transit des colis-postaux et des
echantillons do commerce ayant in meme origine.
J'ai en 1'honneur d'appeler vivement 1'attention de mr. le president du conseil sur
in surprise fitteheuse que ces decisions, prises en l'absence do toute epidCmio en France,
avaient causee an gouvernement de la republique, et d'exprimer le desir qu'elles fussent
rapportees. Mr. Dias Ferreira m'a promis de consulter de nouveau Ia commission sanitaire et it m'a fait savoir ensuito que les dispositions prises seraient maintenues.
Je dois, conform6ment aux instructions que j'ai revues de mon gouvernement, protester auprls do V. E. centre des mosures qui, sans nCcessitc apparente, apportent des
entraves sCrieuses aux communications entre Ia France et le Portugal et a leurs relations
commerciales et qui, it me sera permis d'ajouter, semblent, dans ces circonstances, peu
en harmonic avec les sentiments amicaux unissaait les deux pays.
L'etat sanitaire de la. France ne conseille aucune des precautions adoptCes avec
quelque precipitation on Portugal. Je n'ai pas a comparer, an point de vue de 1'existence
et des ravages des diverses maladies 6pidt miques, la France avec certains autres pays,
mais je dois, dument autoriso, declarer i V. E. que, si dos cas de diarrh6c choleriforme
so sent produits clans in baulieue ouest de Paris, sans y erCer d'ailleurs aucun foyer
d'Cpidemie, Paris, les villes de province, los ports n'offrent aucun cas de cholera. L'etat
de la sante publique en. France no saurait done expliquer et justifier 1'application des
moyens de defense reserves centre le cholera-morbus.
En presence de ces ronseignements, le gouvernement de Sa Majestd Tres-Fidele
n'hasitera pas, j'en ai la confiance, a rCtablir entre in France et le Portugal, les communications ,normalcs et a Lteindre ainsi les,plaintes qua j'ai du formuler. Mr. le president
du conseil ne voudra pas certainement maintenir sans necessitd des mesures d'isolement
et suivre, a rebours, le conseil du marquis de Pombal, qu'il rappelait naguere : songer
aux morts et enterrer les vivants.
Je saisis," etc.
14
N,°8
0 Sit. Il. ANTONIO AYRES DE GOUfEI AO SR. G. DIIIOORD
Lisboa, 26 de julho de 1892.— IIl. " 0 e ex.mO sr.—Respondendo 'a nota que v. ex.'
foi servido dirigir a este ministerio, em 22 do corrente, sobre a demora na distribuiclo
do correio de Franca, cumpre-me dizer-lhe que o governo de Sua Magestade, nao podendo em presenrc a das observac es dos delegados tecbnicos hespanhoes, auvidar •do que
a doenga epidemica que so manifestou em Paris seja a cholera morbus, resolveu, sobre
proposta da junta consultiva de saude publica, quo a correspondencia postal de Franca
fosse beneficiada pelos vapores de acido sulfuroso, sem comtudo ser golpeada, em Barca
d'Alva e Villar Formoso.
Assim se tem procedido, e, se -alguma vez a referida correspondencia se atrazou,
serA porque a paragem do comboio, demasiado curta, no den tempo a que aquella beneficiaclo se fizesso seguindo a mala no mesmo trem.
A beneficiag o a que me estou referindo nfo a repetida em Lisboa, como v. ex.a
parece supper.
Em Lisboa a6 a desinfectada a correspondencia vinda pelo sad-express, cujas malas,
entrando per Castello de Vide, ni•o slo abeitas senAo na capital.
Aproveito, etc.
N.°9
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUV A AO SR. G. 111110URD
Lisboa, 6 de agosto de 1892.—Ill."° e ex. 0 ar.— Em resposta h nota que v. ex.'
me fez a honra de me dirigir em 25 do mez findo, sobre as providencias sanitarias tomadas n'este paiz contra as procedencias francezas, cumpre-me dizer a v. ex.a o seguinte :
0 governo de Sua Magestade nAo procedeu desnorteado por informacaes inexactas.
1: incontestavel que uma parte da Franca se acha infectada de doenga epidemica, a que
primeiro se chamois diarrhea choloriforme, depois cholera-nostras e finalmente cholera
asiatica, assim reconhecida e classificada ngo sG pelos delegados hespanhoes como pelos
proprios medicos francezes. Em abono d'isto vem as informaclIes officiaes a as da imprensa periodica de Franca, noticiosa e scientifica, sendo ate certo quo, n'um dos sews
ultimos numeros, publicou o Journal hebdamadaire de mMicine et chirurgie, sob a epigraphe Cholera, um artigo, cujo auctor concluia por dizer que estimava poder dar em breve
noticias mais favoraveis que as que n'aquella occasi^o preferia calar.
No podendo portanto duvidar-se da existencia da epidemia em Franca, onde, emborn pouco expansiva, tem sido extraordinariamente mortifera, e attendendo a que, em
vista das eondig2les climatericas, ella poderia no nosso paiz tomar ainda maior incremento, era impreterivel dever do governo portuguez precaver o reino contra a invasIo
do flagello. D'aqui a suspeigfo dos portos que, pertencendo ao proprio paiz onde grassa
a epidemia, se acham nas condic es previstas pelo artigo 1. 0 § 3.° do regulamento de 4
de outubro do 1889, e as restric5es impostas A• entrada de alguns objectos que o artigo 102.° considers eminentemente susceptiveis.
E possivel que d'estas medidas resulte algum constrangimento pare os interesses
15
commerciaes. A estes, porMm, sobrelevam os da saude publica, os quaes inteiramente
justificam, como necessarias e opportunas, as providencias que o governo de Sua Magestade adoptou a que no correspondem, como v. ex.a diz, a tratar dos mortos, enterrando
os vivos, mas sim a tratar dos vivos para no ter do os enterrar victinias da cholera
morbus.
Aproveito, etc.
N.° 10
0 Sit. G. BIII0Ultll AO Sit. D. ANTONIO AYIIES DE GOCe1'$A
Lisbonne, le 10 aofit 1892.-- Monsieur le ministre. — Je no crois pas devoir refuter
longuement la note que V. E. m'a fait l'honneur de m'adresser le 6 aout pour rgpondre
it ma communication du 25 juillet dernier.
Je me bornerai it remarquer que les renseignements qui doivent expliquer les mesures prises en Portugal sont presque exclusivement puises dans la presse, qui n'a, it me
semble, qu'une competence tres relative pour la classification delicate des maladies; que
si, pour etablir 1'existencc du cholera asiatique Pavia d'un medecin est invoque, cc medecin a declare que ]a maladie n'avait aucune force expansive, V. E. le reconnait; que
si on s'attache it son caractere meurtrier, on peut s'etonner que d'autres 6pidemies faisant autant de ravages n'aient pas dicte les memos precautions et que, du moins, tons
les pays dans lesquels des cas de cholera out Cue signales par les feuilles et lea correspo:dances publiques n'aient pas ete declares suspects.
Du reste, lea articles de journaux vises it titre de justification ne sont-ils pas, pour
la plupart, posterieurs aux mesures que le gouvernement de Sa Majeste Tres-Fidele a
cru devoir adopter?
Jusqu't ces derniers jours lea nations qui auraient Cte lea plus menacees par le voisinage do la maladie et 1'Espagne meme, dont les savants auraient, d'apres V. E., recomm en France un foyer de cholera asiatique, n'avaient adopte, it 1'egard des provenances do non pays, aucune mesure genante et vexatoire.
Je saisis, W.
N.° 11
0 Sit. G. It180URD AO SR. D. ANTONIO AYIIES UE GOUVEA
Lisbonne, le 18 aont 1892.— Monsieur le ministre.—J'ai deji, it plusieurs reprises,
appele 1'attention de V. E. stir le peu de fondement des inquietudes causees all gouvernement royal par 1'existence d'une epidemie choleriforme dans ]e d6partement de la
Seine; je lui ai fourni des renseignements oficiels absolument rassurants sur le caractere
de cette 6pidemie, qui me paraissaient de nature it eclairer le conseil de saute Bur
I'inutilite des mesures sanitaires qu'il a fait etablir contre lea provenances francaises.
Contrairement it mon espoir et au de'sir manifestC par le gouvernement de la republique,
l'opinion du conseil de sante et lea decisions du gouvernement portugais n'ont pas etg
modifiees; les observations, souvent inexactes, toujours empreintes d'exagaration, de la
presse out prbvalu, et les mesures de precaution quo les circonstances no justifiaient pas
ont bte maintenues, au grand detriment des relations commerciales des deux pays que
genent sans utilite des dispositions vexatoires.
Je suis en mesure de placer sous vos yeux un document dont 1'autorit6 no saurait
16
etre contestee et qui, j'en suis certain, detruira les doutes qui, malgrc tout, out subsists
jusqu'a ce jour.
Mr. le president du conseil, ministre de l'interieur de France, vient de me faire parvenir le rapport qui a ete presente au comite consultatif d'hy iene publique de France
dans sa seance du 8 de cc moil par mrs. les docteurs Proust, inspecteur gen(xal du service sanitaire, Netter, Thoinot et Ogier, membres du comity, et qui fait connaitre les
resultats de l'enquete ouverte sur In rLcente epidemie choleriforme.
J'ai l'honneur de vous adresser ci joint une copie de ce rapport.
Vous y verrez que 1'epidemie n.'i;tait pas un cholera d'importation ; que les cas signales, dus uniquement a l'usage d'eau de Seine de mauvaise qualitC, n'ont jamais creo do
foyer contagicux de maladie, qu'enfin actuellement la situation sanitaire s'est amelioree
do telle sorte qu'on peut considerer tout danger comme ecarte. De plus, et ce fait
n'echappera pas it votre attention, le rapport Ctablit qu'aucun cas de cholera, ni nleme
tin can suspect, no s'est presente dans les ports francais.
Je suis convain.cu -quo le gouvernement de Sa Majeste Tres-]i idele n'hesitera plus,
clans ces conditions, a revenir sur des mesures exceptionnelles, dont l'inutilite est aussi
Bien prouvee. J'espere que V. E. voudra bien, en communiquant it mr. le ministre de
l'interieur et aux autorites portugaises competentes le document ci joint, insister pour le
retrait de toute disposition sanitaire portant atteinte A nos relations commerciales avec
le Portugal, et jo lui serai oblige do me faire connaitre sans retard la reponse du gouvernement royal.
Je saisis, etc.
N.° 12
0 Sit. D. ANTONIO ,AYRES DE GOUVLA AO SR. G. BIHOURD
Lisboa, 19 de agosto de 1892. — Ill."' e ex•In' Sr. — Sem desejar de mode algum
converter em longa e improficua discuss:io a divergencies manifestada entre o modo de
ver do governo de Sua Magestade e o do governo da Republica Franceza : cerca do fundamento des medidas preventives actua mente em vigor n este reino contra a invasAo des
cholera inorbus, julgo clever expor a v. ex.a algtunas breves reflexes suggeridas pela
nota que me fez a honra de me dirigir ein 10 do corrente.
A opportunidade clas providencias sanitarian que, em conformidade da legislac o vigente, incumbe ao governo do Sua Magestade adoptar para impedir que gqalquer molestia contagiosa de indblo epidemica, especiahnente a poste, a febre amarella, a cholera
morbus, seja introduzida nos portos maritimos c propagada no interior do paiz, L determinada pelas investigac"oes a quo constantemente so precede pelo mintsterio conipetente,
incdiantc o concurso dos funecionarios do Portugal em paiz estrangeiro.
Na present e' conjunctura, nAo deixou esto governo de attendee As inforinaciies officiaes e ao parecer des junta consultive de saude publica, ao toniar as resolucoes quo teem
lido objccto dos reparos do v. ex."; a essas informac"oes e parecer so referem expressamente on respectivos avisos e boletins de. sanidade maritima.
Alludindo aos casos noticiados o opini6es formula.das na imprensa periodica, sent
exclusao da scientifica e especial, outro intento nib tive senbo accentuar quo as informaooes officiaes eram confirmadas polo actual conhecimento e apreciac ;o publica dos factor,
sendo alias naturalissimo quo estes Sc nno tivessem para logo divulgado, sem reserva.
No piano do defeza contra a invasio epidemics tens cads governo. de considerar as
peculiares condiç es cliniatologicas e hygienicas do sea pain; e d'isto verosimilmente
17
resulta no serem de applicacRo uniforme nem por igual instante para todas as nagc^es
os meios de se premunirem contra a propagaglo de uma molestia cujo poder mortifero e
grande expansibilidade variam corn aquellas 'condic es.
E certo que as precauc es adoptadas quanto As procedencias directas ou indirectas
dos paizes infectados importam delongas desvantajosas para o commercio e convivio internacionaes, n o sendo os interesses portugueles os menos lesados; mas essas precaugaes,
inspiradas polo unico proposito de salvaguardar a saude publica dos nacionaes e . estrangeiros que habitam o reino, cessarlo logo que deixem de ser fundados os receios de invas .o de uma epidemic quo a este paiz do fanesta foi em epochas nito remotas.
Ao regosijo proveniente da extincgbo do mal no territorio estranho e do desapparecimento do perigo para nos todos, acresceri entio a satisfacibo de ver attendidos os
desejos de v. ex.' e restabelecidas as normas da major facilidade e presteza nas communicac5es corn a nacitio que v. ex.a dignamento represents, e corn a qual o governo de
Sua Magestade em caso algum, nem v. ex.a d'isso o argue, adoptaria procedimento
quo. nibo fosse applicavol a outra nacho em iguaes condirc5es.
Aproveito, etc.
N.° 13
0 SR. G. 11111OUItD A0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVIEA
Lisbonne, le 4 octobre 1892.— Monsieur le ministre.—Je viens de recevoir de mon
gouvernement des renseignements sur 1'etat sanitaire des ports fran9ais quo j e crois utile
de vows communiquer.
Pans les ports de Du^zkerque et de Dieppe lea directeurs de la sante out recu de
l'administration superieure l'ordre de mettre sur les patentes de sante la mention suivante:
con a constate quelques cas isoles de choleras.
An Hdvre 1'epidemie est en pleine decroissance et touche a, sa fin.
A Tourlaville, commune limitrophe de Cherbourg, it ya eu quatre cas de cholera
suivis de mort, mais Cherbourg est reste indemne; car si deux deees se sont produits a
1'.hopital de cette ville, its ont atteint des personnes venues du dehors. Les malades de
Tournaville no sont plus transpdrtes a 1'hopital de Cherbourg et une tente Toilet eat
installee dans la localite memo. Il n'y a eu ancun cas dans la marine ni dans la troupe
de Cherbourg.
Les autres ports du littoral de la France sont absolument indemnes.
Il resulte de cette communication quo 1'etat d© la sante publique est des plus satisfaisants dans toes nos ports de l'0cean Atlantique et de la Mediterranee, ainsi que dans
les departements qui les avoisinent.
Dunkerque, Dieppe et Tournaville, sur la Manche, sont les souls points ou 1'epidemie cholerique soit constatee.
Je serai tre's oblige h V. E. d'appeler toute l'attention des autorites competentes
sur la situation quo je viens d'exposer et je n'hCsite pas kL insister de nouveau aupres
d'elle en vue de la levee des mesures quarentenaires imposees par le gouvernement
royal aux proyenances do notre littoral de 1'Ocean Atlantique et de la Mediterranee.
Je suis certain quo vous voudrez bien en presence d'informations certaines appuyer
ma demande et faire cesser des mesures exceptionnelles qui frappent depuis de longues
.semaines des ports francais oix ancun cas de cholera n'a jamais etc signale.
Je saisis, etc.
3
:
N° 14
0 SR. J. DE LA BOULINIERE, ENC:ARREGADO DE NEGOCIOS INTERIXO DE I'RANcA,
AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GOU1'HA
Lisbonne, le 12 octobre 1892.—Monsieur le ministre.—Depuis ('apparition de
l'epid6mie cholerique an HAvre, les autorites refusent, parait-il, d'adhnettre des navires
venant de ce port a purger leur ' quaranta.ine et a debarquer leur chargement dans les
ports portugais.
Quelque soit l'etat sanitaire du Havre, on l'epidemie pout d'ailleurs We considerec
comme torminee, vous trouverez certainement qu'une pareille interdiction qui n'est pas
conforme Aux prescriptions du reglement do sante maritime (article 110), no saurait titre
maintenue.
J'ai l'ordre de mon gouvernement, auquel cette situation a ete signal6e, d'insister
aupres du cabinet de Lisbonne pour faire cesser la fermeture des ports portugais aux
arrivages du Havre. Je suis certain quo vous vondrez bien me preter'votre appui pour
quo cette reclamation soit prise en consideration, et je serai tros oblige a V. E. de me
faire connaitre sans retard la suite qui lui aura ete donnee.
Je profite, etc.
N.° 15
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA AO SR. J. DE LA DOULINIERE
Lisboa, 15 de outubro de 1892.—Ill. 110 sr. —Em nota de 12 do corrente, refere-se
a no serem admittidos a quarentena e descarga, nos portos portnguezes, os navios
procedentes do Havre, facto quo se the afigura contrario a legislacao sanitaria vigente
n'este rein.
Em resposta cumpre-me ponderar a v. s.a quo, tendo sido, por decreto do 21 de
julho ultimo, declaradas ein vigor as disposicoes das leis de 10 do janeiro de 1854 e 5
de juiho do 1855, quo auctorisavain o governo do Sua Magestade a adoptar as providencias extraordinarias quo the parecessem tendentes a preservar o paiz da invasAo da cholera morbus, foi declarado per aviso de 2 de setembro, publicado no Diario de gorerno
n.° 198 do corrente anno, quo, ate ulterior resolugao em coutrario, onenhum navio procedente de porto sujo de cholera morbus sera admittido a desembarque de pessoas on descarga de mercadoriass. Todavia esta providencia, quo temporariamente revogou o artigo
110.° do regulamento do sanidade maritima, foi modificada, em sentido mais suave, polo
aviso do 22 do dito mez (Diario do governo n.° 215), quo, depois, de enumerar os productos cuja importacao e absolutamente defeza, nas aetuaes circumstancias, ou sO prohibida quando a procedencia seja de porto inficionado, disprie:
a.9.° Nenhum navio sera admittido a desembarque de pessoas, a descarga de mercadorias, ou a tomar carga em nenhum dos portos do reino e ilhas adjacentes, quando a
bordo tenha havido algum caso do cholera morbus, mas ser-the-ho prestados, nos termos regulamentares, os auxilios gtie forem indispensaveis.
n 10. 0 Salva a disposigao do numero antecedente, toda a embarcacao procedente de
porto declarado inficionado do cholera morbus, ou quo por oscala on arribada houver
tocado n'outros de igual qualificac o, ficara em todos os casos sujeita a impedimento e
desinfecclo, impondo-se aos passageiros a respective quarentena de rigor, e desinfectan-
19
do-se todos os artigos da carga pelas beneficiaccies adequadas A sua natureza o estructura..
(Da mesma f6rma serRo beneficiados todos os artigos da carga, de embarcacao procedente de porto suspeito do cholera morbus, on que haja tocado em porto do igual qualificagRo, quando .L mesma carga deva impor-se desinfeccRo, nos termos do regulamento
geral de sanidade maritima.
11. 0 Quando alguma urgente necessidade da defeza sanitaria o exija, sera alterado
qualquer dos preceitos quo ficam declarados, sem dependencia de previa publicacao, a
qual se farA logo que seja possivel.»
Subsistindo pa.ra o porto do Havre a qualificarc o de inficionado da referida epidemia (Boletim de sanidade maritima n.° 514) torna-se manifesto que a admissao a quarentena o descarga dos navios procedentes d'aquelle porto, antecedontemente prohibida, estA
apenas sujeita its restricgiies constantes do ultimo citado aviso, restricco"es cuja indeclinavel necessidade foi reconhecida pela junta consultiva de saude publica do reino.
Aproveito, etc.
N.° 16
0 SR. J. DE LA BOULINIERR AO SR. D. ANTONIO AYRES DE fOUV$A
Lisbonne, le 24 octobre 1892.— Monsieur le ministre.— En apprenant que quelques
cas de diarrh6e suspecte etaient apparus It Marseille, le gouvernement royal a pris contre
ce port, comme it I'avait déjà fait contre Bordeaux et d'autres ports de la Manche, des
mesures d'une' rigueur exceptionelle.
Les renseignements que je suis en mesure de fournir It V. E., et quo je .lui serai
oblige de faire connaitre aux autorites sanitaires, demontrent que lea precautions prises
contre lea provenances de Marseille, aussi bien quo contre celles des autres ports francais,
sont excessives.
Les autorit6s sanitaires de Marseille se sont efforceoe de donner toutes les garanties
quo comporte le souci de la saute publiquo et de restreindre dans in plus large mesure
les chances de propagation de la maladie.
Les navires It leur depart sont soumis a un examen sanitairo pr6alable s'appliquant
aux voyageurs et aux marchandises; aucune personae dont l'6tat de sa.nte parait suspect
n'est autorisce It s'embarquer; les objets susceptibles de transmettre des germes morbides sont disinfect6s, le lingo sale est refuse.
Un soul risque reste done A courir, celui ou un passager so serait embarque pendant la p6riode d'incubation de la maladie, qui est de cinq jours, d'apres l'opinion la
plus generalement acceptee, et une visito m6dicale minutieusement op6r6e It l'arriv6e des
navires an port de destination offrc toutes lea garanties d6sirables contre ce danger.
L'etat actuel des connaissances scientifiques permet d'affirmer quo c'est dans cette
limite seulement quo peuvent so justifier lea mesures applicables It la navigation maritime
dans l'inter"et de la sante publique.
L'epid6mie n'a, d'ailleurs, pris It Marseille, comme vous le savez, aucune expansion
et elle est sur le point.d'y dispa.raitre entierement.
D'autre part la 16gere epidemie qui a s6vi It Paris est, It I'heure qu'il est, eteinte;
an FIavre, IL Dieppe et an Tr6port on no signale plus quo de rases cas isoles; tons lea
autres ports du littoral de la France, ainsi quo les regions qui lea avoisinent, sent absolument indemnes.
En presence d'infoimations aussi pr6cises et aussi rassurantes je suis certain quo le
nil
gouvernement royal n'hesitera plus a revenir our des mesures qui causent inutilement un
grave prejudice aux relations commerciales des deux pays.
Mon gouvernement m'a donne l'ordre de porter ces eclaircissements it la eonnaissance de V. E. en insistant pour le retrait de mesures quarantenaires auxquelles it no
trouve aucun motif plausible; leur maintien no pourrait que lui causer une impression
penible et j'espere que vous voudrez bien me mettre promptement en mesure de le rassurer our les dispositions du gouvernement portugais.
Jo saisis, etc.
N° 17
0 SR. J. DE LA BOULINIERE AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA
Lisbonne, le 10 novembre 1892.—Monsieur le ministre. — Je viens de rocevoir un
tClegramme par lequel le ministre des affaires etrangeres do France m'ordonne de vous
faire savoir officiellement que depuis le 7 , de ce mois des patentes nettes sont delivrees
a Marseille.
J'ai 1'honneur de transmettre it V. E. ce renseignement, quo mr. Ribot complete en
declarant que our aucun point du territoire la maladie n'est plus a 1'etat epidemique.
Des patentes nettes sont déjà ddlivrees an Havre et it Rouen depuis le 28 octobre,
au Treport et it Boulogne depuis le 1er novembre.
Jo saisis, etc.
N.° 18
0 SR. J. DE LA BOULINIERE AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA
Lisbonne, le 19 novembre 1892.—Monsieur le ministre.—Lo vapour francais Ville
d'Anvers venant du Havre, qui est entr6 hier, 18 novembre, dans to port de Lisbonne, a
etd mis, par le service de sante, en quarantaine de rigueur.
J'ai l'honneur d'appeler 1'attention do V. E. our la mesure prise contre ce bateau,
parce qu'elle n'est pas conforms aux prescriptions du reglement sanitaire et qu'elle aggrave encore les dispositions quarantenaires, déjà tres dures, dont souffre depuis longtemps le commerce entre la France et to Portugal.
Le Ville d'Anvers a quittb to Havre le 13 de ce mois avec une patente de sante
nette dclivree par les autorites francaises et par to consul de Portugal, of it son arrivcc
it Lisbonne, le 18, ,il a Lto constatd que 1'ctat sanitaire it bord utait bon. Ce vapour se
trouvait done dans les conditions prevues par 1'article 109 § 3 du reglement sanitaire,
et devait titre admis en libre pratique, puisqu'il s'est ecoulo plus de quinze jours entre to
moment de son depart d'un port declare contamine et le dernier cas de cholera constate
dans ce port.
Si le service sanitaire du port de Lisbonne a pu au premier moment hesiter it appliquer it la Ville d'Anvers les dispositions de Particle 109, § 3, parce quo la patente
de saute ne mentionnait pas la date it laquelle s'etait produit le dernier cas de cholera,
it est certain que l'oubli qui a eto commis no saurait motiver Is maintien de la determination rigoureuse que je signale, du moment qu'il est officiellement connu que depuis le 28
octobre des patentos nettes sont delivrdes au Havre et qu'aucun cas de cholera n'a eto
constate depuis cette époque.
21
Je suis sur qu'il suffira de signaler ce cas aux autorites comp&entes pour que, la
quarantaine impose au Ville d'Anve•s, soit levee et je no doute pas que V. E. no
veille bien assurer son bienveillant contours A. toute demarche de nature h attenuer la
rigueur des mesures quarantenaires et a amener le plus promptement possible leur'suppression, en presence de l'etat satisfaisant de la santO publique en France.
Je saisis, etc.
N,° 10
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA AO S11. J. DE LA BOULINIERE
Lisboa, 22 de novembro de 1892.— Ill.fo e ex "'o sr.— Tenho presento a nota que
v. ex .a me fez a honra de dirigir-me, referindo-se no regimen sanitario a que foi submettido o vapor francez Ville d'Anvers, saido do Havre em 13 e aportado a Lisboa em 18
d'este mez.
A quarentena de rigor foi imposta ao dito vapor em conformidade do que prescreve
o n.° 10 do aviso de 22 de setembro ultimo (publicado no Diario do gove'rno, n.° 215),
quo revogou temporariamente algumas das disposic es do regulamento geral de sanidade
maritima, citado por v. ex.a
Tendo, porOm, passado A gaalificacRo do meramente suspeito o porto do Havre, a contar de 1 do corrente, come declara o boletim de sanidade maritima n.° 536, inserto no
Diario do gover no de hontem, nRo haveth d'ora avante logar a quarentena de rigor pars
qualquer navio procedente d'aqnelle porto (anteriormente declarado inficionado), embora
tenha de ser a carga beneficiada, na forma regulamentar.
Devo no emtanto observar a v. ex." que, segundo o disposto no n.° 11 do mencionado aviso, poderA ser alterado urn on outro dos seus preceitos, quando alguma urgente
necessidade de defeza assim o exija.
Aproveito, etc.
N,° 20
0 SR. J. DE LA IIOULINIERE 40 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVI;A
Lisbonne, le 6 decembre 1892.—Monsieur le ministre.— Des mosures sanitaires rigoureuses sont chaque jour adoptOes, sur la proposition du conseil de santO, contre un
nouveau port de France, bien que 1'etat de la santO publique no paraisse pas motiver de
pareilles s6verites. Les precautions extraordinaires prises en Portugal contre les provenances francaises no sent dictOps certainement que par le dOsir lOgitime d'ecarter du pays
les dangers d'une GpidOmie, mais elles paraissent en France si pen justifiOes que je crois
devoir appeler de nouveau 1'attention de V. E. sur l'impression qu'elles y causent.
Je hu serai tres oblige de travailler 'a attOnuer le caractere excessif des dispositions
quarantenaires en insistant aupr6s des autorites compOtentes pour que les ports qui, cornme Bordeaux, par exemple, n'ont jamais en un cas de cholera soient enfin dOclares indemnes.
Je saisis, etc.
22
N.° 21
0 SR. J. DE LA BOULINIERE AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVLA
Lisbonne, le 10 decembre 1892.—Monsieur le ministre.—J'ai eu 1'honneur, le 6
decembre dernier, d'appeler 1'attention de V. E. sur les mesures quarantenaires qui sent
impos6es encore h tous les ports de France et de solliciter l'attGnuation de rigueurs dont
souffrent depuis plusieurs mois des ports qui, comme Bordeaux, n'ont jamais eu un cas
de cholera.
J'ai l'ordre de mon gouvernement d'insister de nouveau aupres du gouvernement
royal et de lui signaler la situation du Havre ou depuis le 29 octobre des patentes nettes
sent delivrees par les autoriths sanitairos et sent visees par lo consul de Portugal.
Mon gouvernement attacherait le plus grand prix a ce que la qualification de suspect no fat pas maintenue a ce port, et je serai tros oblige A V. E. de me mettre le plus
promptement possible en mesure de lui faire connaitre Ia decision qui sera prise.
Je saisis, etc.
N.° 22
0 SIt. J. DE LA BOULINIERE AO Sit. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA
Lisbonne, le 16 dEcembre 1892.—Monsieur le ministre.—Permettez-moi d'appeler
votre attention sur les retards qui continuent a titre apportes it la remise aux destinataires des colis-postaux expCdiCs de France en transit par l'Espagne. Do nombreux coils
sont retenus a Valencia d'tllcantara depuis le 14 juillet, et des mesures preventives contre le cholera no peuvent plus motiver 1'exeeption qui les frappe.
L'interruption du service des colis-postaux cause un tort considerable an commerce.
La chambre de commerce francaise h Lisbonne m'a demandC d'intervenir aupres.du gouvernement royal et je'n'ai pas cru devoir refuses d'être aupres de V. E. l'interprete do
ses desirs, convaiucu que, le rdtablissement de ce service no pouvant plus presenter do
danger pour la saute publique en Portugal, vous voudriez bien user de votre influence
sur les autorites competentes pour qu'il soit donne suite a cette demande.
Je saisis, etc.
N.°
0 Sit. J. DE LA BOULINIERE A0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA
Lisbonno, le 16 decembre 1892.—Monsieur le ministre.— Mon gouvernement vient
do me faire savoir quo, d'apres les bulletins officiels transmis chaque jour par le sousprefet de Dunkerque, it n'a ete constatC dans ce port, depuis le 29 novembre dernier, ni
cas ni deces cholgriforme.
Je m'empresse de vous transmettre ce renseignement pour faire suite h . mes prece-
23
dentes communications relatives aux mesures quarantenaires adoptees en Portugal contre
les provenances de France. Je serai reconnaissant a V. E. de faire aupres des autorites competentes dear demarches pressantes pour que les mesures prises contre Dunkerque ne soient pas maintenues.
Je saisis, etc.
N.°24
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA AO SR. J. DE LA BOULINIERE
Lisboa, 17 de dezembro de 1892.—Ill." sr.—Tenho a honra de accusar a recepçlo da nota que v. s.° se serviu di igir-me em data de 10 do corrente, relativa As medidas sanitarias tomadas em Portugal contra as proveniencias francezas cumprindo-me
responder a v. s.a que, segundo informac es officiaes muito recentes, se deram casos do
cholera em Cherbourg e Lorient, e portanto, nRo podendo estes portos ser declarados
limpos, G impossivel tambem levantar-se a suspeicza,o imposta Aquelles, cuja proximidade
em relaci o corn os inficionados obrigam a precaues especiaes.
Aproveito, etc.
N.° 25
0 SR. J. DE LA BOULIN19RE AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA
Lisbonne, le 18 decembre 1892.-- Monsieur le ministre.—Par la lettre que V. E.
m'a fait 1'honneur de m'ecrire le 17 de cc mois, en reponse mes communications sur
les mesures sanitaires prises en Portugal contre les provenances francaises, elle m'a
annonce que des cas de cholera s'etant encore recemment produits k Cherbourg et ,
Lorient, le gouvernement royal maintenait Ies quarantaines imposees jusqu'a cc jour d
tous les ports do France.
Au nom du gouvernement de In republique et par son ordre, je proteste contro des
dispositions qui frappent des ports ou le cholera n'a jamais fait son apparation et d'autres d'oh it a disparu depuis longtemps; les quelques cas suspects isoles et fort peu nombreux qui sont encore constates it Lorient you daps le Pas de Calais no sauraient justifier
aux yeux de mon gouvernement le maintien de precautions aussi rigoureuses contre les.
provenances francaises, attondu qu'il n'y a plus aucun foyer do contagion et que par suite
•'epidemie cholerique pent titre consideree comme terminee en France.
Je saisis, etc.
N, o 26
0 SR. J. DE LA BOOLINIERE AO SR. D, ANTONIO AYRES DE GOUVEA
Lisbonne, ie 19 d6cembre 1892.—Monsieur le ministre.—Je suis charge par mon
gouvernement de demander A V. F. de vouloir bien faire rapporter la decision qui interdit 1'entree en Portugal d'echantillons de marchandises adresses de France par la poste.
L'administration des pontes frangaises a fait directement h Lisbonne une demarche it
laquelle it a ete repondu que sur l'avis du ministre de l'interieur cotta prohibition etait
maintenue parce que 1'epidemie cholerique etait en recrudescence en France.
all
Le motif invoque par le gouvernement royal n'est pas justifie par leg faits. Si quelques cas suspects isoles et fort pen nombreux sont constates dans quelques localites du
Pas de Calais et, h Lorient, it n'en est pas moins vrai qu'il n'y a plus aucun foyer de
contagion, et on ne peut plus dire qu'il existe en France d'epidemie cholerique.
L'Espagne et la Gri;ce, qui avaient adopte leg memos precautions quo le Portugal,
n'ont fait aucune difficulte pour reconnaltre le bon etat sanitaire de la France et renoncer aux mesures qu'elles avaient prises. Je veux esperer quo le Portugal n'hesitera
pas plus longtemps a suivre des exemples aussi justifies. Je ne. doute pas qua V. E. ne
veuille bien appuyer cotta demande aupres des autorites competentes, et je lui serai
tres reconnaissant - de me preter son puissant contours pour faire cesser le traitement
exceptionnel impose LL tout cc qui vient de France.
Je saisis, etc.
N.° 27
0 SR. FRANCISCO JOAQUIM FERREIRA DO AMARAL,
611NISTRO DOS NEGOCIOS DA MARINHA E INTERINO DOS NEGOCIOS ESTRANGEIROS,
AO SR. G. BIHOURD
Lisboa, 5 de janeiro de 1893.— 111m0 e ex.fiO sr.—Tenho presente a nota dirigida
pelo sr. de la Bouliniere ao meu antecessor, em data de 18 do mez findo, e que C relativa As precaug5es sanitarias adoptadas em Portugal contra as procedencias francezas,
cumprindo-me dizer quo, tendo ainda havido n'aquelle mez casos de cholera-morbus em
diversos pontos da Franca, opinou a junta consultiva de saude publica no poderem sem
risco declarar-se limpas as alludidas procedencias.
Por esta occasilo devo informar a v. ex.a quo, nos termos do n.° 3.° do artigo 1. 0
do regulamento geral de sanidado maritima, basta um caso de cholera-morbus para quo
se declare inficionado o porto em que elle se manifeste.
Aproveito, etc.
N.° 28
0 SR. FRANCISCO JOAQUIN FERREIRA DO AMARAL AO SR. G. BIHOURD
Lisboa, 11 de janeiro de 1893.—Ill. °10 e ex.m° sr.—Tenho presentes as notas que em
data de 1G e 19 do mez findo foram dirigidas ao meu antecessor pelo sr. de la Bouliniere, relativamente ao facto de se acharem retidas em Valencia de Alcantara as encommendas postaes provenientes de Franca, e cabe-me a honra de dizer a v. ex.a, em resposta As mesmas notas, quo, segundo informac es da repartircEo compotente, a prohibit o
da entrada das alludidas encommendas continua a ser justificada pelas medidas preventivas contra a cholera-morbus, pois que esta epidemia, longe de se achar extincta, tern augmentado n'alguns pontos e reapparecido em outros que jA. se reputavam limpos.
Como excepccilo, porem, aaquella providencia, jd em 3 do mez findo se solicitaram
das estacoes competentes as providencias necessarias para que as encommendas postaes
retidas em Hespanha, ate Cquella data, fossem admittidas com a clausula de virem com
o indispensavel resguardo pars o lazareto de Lisboa a fim de serem beneficiadas ou desinfectadas, segundo a sus natureza, para sem risco da saude publics serem entregues aos
destinatarios.
Aproveito, etc.
25
N.°29
0 SR. G. BIHOURD AO SR. FRANCISCO JOAQUI31 FERREIRA DO AMARAL
Lisbonne, le 16 janvier 1893.— Monsieur le ministre.— J'ai l'honneur de porter a
votre connaissance que le service sanitaire franca.is delivre, depuis le 9 janvier courant
des patentcs nettes a Nantes et, depuis le 12, a Cherbourg et a Lorient.
Je me plain a esperer que ces renseignements permettront an gouvernement royal
do mettre fin it des mesures qui semblent desormais sans utilite et qui font ressortir Ia
contradiction singuliere et difficilement explicable, j'imagine, entre les precautions vexatoires prises flu cote de la mer contre 1'envahissement du cholera et le traitement plus
rationnel reserve aux voyageurs pCnetrant on Portugal par la fronti6re terrestre.
Je saisis, etc.
N.° ell
0 SR. 6. BIHOURD AO SR. FRANCISCO JOAQUIM FERREIRA DO AMARAL
Lisbonne, le 21 janvier 1893.—Monsieur le ministre.— Je suis charge par mon gouvernement d'appeler ('attention du gouvernement royal sur les mesures quarantenaires
imposees a Bolama aux navires expedies de France, munis ou non d'une patente nette.
La maison Piers exportation a fait parvenir a ce sujet a mr. le sous-sCcretaire d'etat
des colonies de France une reclamation d'apres laquelle les autorites do .ce port refuseraient de recevoir les navires francais sans exception, ainsi que ceux des provenances do
Goree, Dakar et Conakry, meme avec patentee nettes.
A la suite d'une demande recente de la legation, mr. le ministre do l'interieur a
déjà donne des ordres pour 1'admission de marchandises expedies du Senegal en Guinee
portugaise par la maison Blanchard & Ci 6 et jo ne doute pas quo, s'il y a lieu, de nouvelles instructions plus prCcises soient envoyees daps le meme seas.
Bien que le gouvernement royal ait era devoir, jusqu'a ce jour, conserver la qualification de suspects aux ports de Bordeaux, le IIavre et Marseille, memo dans ces conditions lee provenances de ces ports, en vertu de Particle 109 du reglement sanitaire,
doivent se trouver a 1'abri de toute mesure quarantenaire on GuinCe portugaise, s'il no
s'est pas produit do cas suspects a bord, vu quo la duree du voyage est toujours do plus
de sept jours et, memo souvent, de plusieurs semaines.
Je n'hesito done pas a insister aupres do V. E. pour obtenir le retrait de mesures
quo rien no justifie, qui sont contraires aux prescriptions du reglement sanitaire et qui
causent an prejudice sLrieux au commerce francais sur Ia cute de Giuinee.
Jo saisis, etc.
N.° 31
0 SR. FRANCISCO JOAQUIM FERREIIIA DO AMARAL AO SR. G. DIIIOURD
Lisboa, 30 de Janeiro de 1893.—Ill.°'` e ex.m 0 sr.—Tendo presente a nota que v. ex.a
se serviu dirigir-me em 16 do corrente communicando-me que o sea govern considera
Pit
Jimpos, desde 9 do corrento, o porto do Nantes, e, desde 12, os do Cherbourg e de Lorient, tenho a honra de informar a v. ex.a que, ouvida sobre o assumpto a junta consultiva de saude publica, foi esta de parecei quo so passades quinze dias depois das datas
por v. ex.a indicadas, se poderia dar aos alludidos portos a qualificacito de suspoitos,
unica quo lhes competiria, por haver ainda no territorio da republic portos qualificados
de inficionados.
Aproveito, etc.
N.° 32
0 SR. FRANCISCO JOAQUIM FERREIRA DO AMARAL AO SR. G. RIROURD
Lisboa, 31 do janeiro de 1893. — Ill•" 70 c ex.'O sr.— Com refereneia no assumpto
das notas d'essa legacao do 16 e 19 de dezembro de 1892 cabe-me a honra de communicar a v. ex.a que, segundo consta das informac es recebidas das estacoes competentes,
so procedeu j t no lazareto' de Lisboa it beneficiaco de todas as e.ncomm.endas postaes
procedentes de Franca, retidas em iespanha ate 3 de dezembro ultimo, unicas que, por
except o, foram mandadas admittir em Portugal.
Aproveito, etc.
N.° 3 3
0 S9. C. BIIIOURD AO SR. FRANCISCO JOAQUIM FERREIRA DO AMARAL
Lisbonne, to ter fevrier 1893.—Monsieur le ininistre. —Les colis-postaux exp6diCs
de France, par in voie d'Espagne, dont 1'entrCo avait ete interdite en Portugal on raison
do 1'epidemie cholCrique y continucnt a titre refuses par les autoritos portugaises A la frontibie do Valencia d'Alcantara.
J'ai l'honneur, par ordre de mon gouvernement ; d'insister aupres de V. E, pour la
suppression d'une mesure prohibitive qui n'a plus de raison d'être depuis In disparition
de l'ipidCmie on France.
Jo vous serai obliges de me faire c:onnattre le pins promptement possible In rCsolution prise , cet egard par 1e gouvernement royal, et je no douto pas quo, la cause de
l'intei-diction ayant Besse, it no veuille faire autoriser it nouveau des maintenant l'admission on territoiro portugais des colis-postaux de provenance fiancaise.
Jo saisis, etc.
N,° 34
0 SR. FRANCISCO JOAQUIM FERREIItA DO AMARAL AO SR. G. RIROURD
Lisboa, 11 do fevereiro do 1893. — IIl '" 0 e ex. 11 ' sr. — Tenho presente a nota que
ex.a me fez a honra de dirigir-me em data do 1 do corrente relativamente A retencno
na fronteira portugueza das encumniendas postaes provenientes do Franca, cumprindo-me
dizer-Ihe quo o govern de Sua Magestade, em vista dos telegrammas officiaes recentisV.
27
simos, quo dao noticia da recrudescencia da cholera-morbus em 111arselha, e das informac^es sobre a existencia d'esta epidemia em outros pontos da Franca, resolveu, conformando-se corn a opiniAo da junta de saude publica, no revogar por emquanto a medida que
prohibe a entrada em Portugal das alludidas encommendas.
Aproveito, etc.
N,°35
0 SR. (. UIIIOURD AO SR. FRANCISCO JOAQUIM FERREIRA DO AMARAL
Lisbonno, le 15 fevrier 1893. —Monsieur is ministre. —'agent consulaire de
France h Vianna do Castello me signale le refits oppose, par mesure sanitaire, A: des
bateaux venant de Brest, Roscoff on autres ports de la meme region, de franchir la barre
du port de Vianna do Castello.
J'appelle toute 1'attention de V. E. sur as fait. Les navires dont it est question et
en faveur des quels je reclame, proviennent de ports simplement suspects, et sout restes
plus de sept jours en flier; it ine suf a, j'en a.i la conviction, de faire remarquer h V. E.
que, d'apres les termes memes du reglement sanitaire en vigueur, les provenances do
ports simplement suspects doivent titre regus en libre pratique quand it s'est ecoule sept
jours depuis lour depart et qu'il ne s'est produit aucun cas de maladie contagiouso , bord.
Jo vous serai tres oblige de provoquer l'envoi des ordres necessaires clans tie sons aux
autorites du port de Vianna do Castello.
Jo saisis, etc.
N.° 36
0 SR. FRANCISCO JOAQUIM FERIREIRA DO AMARAL AO SR. G. RI110URD
Lisboa, 16 de fevereiro de 1893. -- Ill.'sQ e ex.rQ sr. — Respon.clendo a nota que
v. ex.a me fez a honra de dirigir-me em data de 21 do mez findo, relativa as precauc6es
sanitarias impostas em Bolama aos navios procedentes de Franca, cumpre-me dizer-lhe
quo a junta consultiva de saude, em sessno de 9 de janeiro ultimo, resolveu quo os navios
d'aquella procedencia, saidos de portos inficionados, no podem fazer quarentena senlo
em estac es de primeira ordem, que slo as que teem lazareto; mas, se as procedencias
forem de portos simplesmente suspeitos, e no tendo havido novidade a bordo, pods serlhes applicado o quo o regulamento geral do sanidade maritima pi eceitua no artigo 18.°
para as estaccies de segunda ordem, isto e, verificac es sanitarias e quarentenas complementares.
Estas verificag6es e quarentenas complementares slo empregadas do modo prescripto polo artigo 109.° do alludido regulamento, quo considera no so a qualifica,ito sanitaria do porto de procedencia, como a saude dos passageiros e tripulantes durante a viagem e a duracao d'esta.
Quanto aos navios procedentes da costa occidental de Africa no ve a junta inconveniente em que se ihes de livre pratica, sendo directa e limpa a. sua procedencia; no
caso contrario, isto g, sendo a ante-procedencia de portos francezes, e de parecer quo
seja applicado o regimen acima mencionado.
Aproveito, etc.
N.° 37
0 SR. G. RIROURD AO SR. FRANCISCO JOAQUIN FERREIItA DO AMARAL
Lisbonne, le 17 ftvrier 1893. —Monsieur le ministre. —J'ai 1'honneur de porter a
votre connaissance un t6lEgramme que j'ai recu hier de M. Develle, et qui est ainsi
concu : ale 15 f6vrier aucun d6ces suspect 'a Marseille et le bulletin des hupitaux ne signale aucune entr6e».
Ces renseignements officiels edifieront V. E. sur 1'otat sanitaire actuel do Ia Ville
de Marseille et donnent a penser quo les inquigtudes noes de l'appa.rition daps cette Ville
de quelques cas de maladie choleriforme seront definitivement dissipees.
Je saisis, etc.
N.° 38
0 SR. ERNESTO RODOLPHO HINTZE RIREIRO AO SR. G. 11111OURD
Lisboa, 23 do fevereiro do 1893. —I11.'° 0 a ex.'"0 sr. —• Tenho presente a nota que
v. ex.a se serviu dirigir a esta secretaria d'estado em data de 15 do corrente, relativa as
precauq^es sanitarias adoptadas eni Vianna do Castello áeerca dos navios procedentes de
Brest, Roscoff e outros portos da mesma regi ,o, cumprindo-me dizer-Ihe que o artigo 109.°
do regulamento geral de sanidade maritima, quando estabelece a livre pratica a navios
vindos de portos suspeitos corn viagem do mais do sete dias, prescreve ao mesmo tempo
que essa livre pratica so pode ser dada no caso em que atelegrammas, ou informag6es
fidedignas, on noticias recentes de viagens mais rapidas do mesmo porto, on a comparaclo do outros dados certifiquem o guarda m6r de quo n'esses portos ni o appareceu caso
algum, ainda quo benigno, de cholera morbus ou de febre amarella em algum dos cinco
dias immediatos ao da saida da embarcaciiov.
E este, portanto, o fundamento legal das medidas adoptadas em Vianna do Castello,
que fizeram objecto da alludida nota de v. ex.a
Aproveito, etc.
N,° 39
0 Sit. G. BIHOURD AO SR. ERNESTO R01)OLPIIO 111NT%1' ItI1tEIRR0
Lisbonngi, le 28 f6vrier 1893. -- Monsieur le president du conseil. — Le 15 de cc ,
moisj'avnqueprdot6Ocesurlmdgentsair
portugais pour obtenir l'admission en libre pratique, a Vianna do Castello, do bateaux
francais restLs plus de sept jours en mer et provenant de ports simplement suspects.
Dares la r6ponse quo vous avez bion voulu m'adresser le 23 courant, vous croyez devoir
opposer h ma demande un passage de Particle 109 dudit reglement relatif aux garanties
que doit exiger on pareil circonstance un capitaine do port.
Jo me permets d'insister en vertu de ce memo article 109 et j'appelle ('attention de
V. E. sur la veritable signification qui doit, selon moi, lui titre donne. Je suis convaincu
qu'apres un nouvel examen vous reconnaitrez le bion fond6 de ma reclamation.
29
Ledit article 109 n'aurait plus, en of et, dans la plupart des cas, qu'une portee illusoire si le paragraphe cite dans votre note suffisa.it pour empecher l'application des dispositions qu'il present. J'admets volontiers qu'avant de mettre en libre pratique les navires do provenance suspecte, un capitaine do port, non content de connaitre Ia. dur6c du
s6jour en mer, cherche a acquerir Ia certitude quo les ports clont ces navires sout partis
n'aient pas perdu pendant les quelques jours qui ont suivi leur qualification de suspect,
it me parait par centre inacceptable quo cet officier ait le droit d'opposer en pareil cas un
refus d'admission pur ct simple, sous le pretexte que des renseignements, qu'il pout
toujours facilement se procurer it Lisbonne, lui font dbfaut.
L'article 109 a pour but evident d'6viter que le traitement accorde aux ports suspects soit, par suite de renseignements insuffisants, appliqué it des ports redevenus contamin6s, it ne pout pas avoir celui de faire appliquer it des ports suspects le traitement
r6serve aux ports contamin6s.
Mes informations me perinettent d'aillcurs d'ajouter quo les autorites maritimes de
Vienna do Castello ont admix, sans difculte, des navires provenant des ports suspects
du golfe de Trieste. Je me borne It r6clamer un traitement analogue pour les navires
francais se trouvant dens des conditions identiques.
Les mesures sanitaires tres rigoureuses manitenues contre les provenances francaises atteignent dejt asset durement les relations commerciales do nos deux pays, et j'ai la
confiance que V. E. voudra bien intervenir pour 6viter quo cette situation soit encore
aggrav6e per des dispositions speciales quo le reglement sanitaire no present pas.
Je saisis, etc.
N.° 40
0 SR. ERNESTO RODOLPHO IHNTZE RIBEIRO AO SR. G. 111HOURD
Lisboa, 9 de margo de 1893. — Ill. ,' a ex. 110 sr. —Tenho presente a nota quo v. ex.a
me fez a honra de dirigir-me em data de 28 do mez findo, ainda relativa ao procedimento
havido pelas auctoridades de Vianna do Castello coin algumas embarcag6es provenientes
de Brest, Roscoff e outros portos da mesma regiao. A passagem do artigo 109.° do regulamento geral de sanidade maritima, a quo v. ex.' se refere, longe de ser urn paragrapho quo em determinados casos pGde modificar ou contrariar as disposig5,es do alludido
artigo, 6, polo contrario, uma perte integrante d'elle, e representa de facto as condig6es
essenciaes a quo teem de satisfazer as embarcacoes, provenientes de portos suspeitos,
para poderem ser admittidas em • livre pratica.
Quanto as procedencias do golpho de Trieste, devo informar que polo boletim de sanidade maritima n.° 550, desde o 1. 0 do dezembro ultimo foram declarados limpos os
respectivos portos, achando-se, portanto, " em circumstancias differentes das que se dlo
coin os portos francezes a quo v. ex.a allude.
Aproveito, etc.
N,° 41
0 SR. G. DIHOURD A0 SR. ERNESTORODOLPIIO HINTZE RIHEIRO
Lisbonne, le 18 mars 1893.—Monsieur le pr6sident du conseil.--J'ai sous les
yeux la note quo V. E. m'a fait l'honneur de m'adresser, le 9 mars courant, et qui re-
90
produit cello du 23 f'6vrier dernier sans toucher, je crois, a In question que j'ai pris In
liberte de poser successivement u mr. Ferreira do Amaral et A V. E. au sujet de l'interpr6tation do l'article 109 du regloment gen6ral de sante maritime. Je vais m'efforcer
de mettre, dans mon exposé, In clart6 qui lui manquait sans doute.
Un navire provenant cl'un port d6clare suspect ne pent titre admis en libre pratique
quo s'il remplit les conditions prescrites par l'article 109 sus-vise. Or, l'une de ces conditions, je veux bien Ia reconnaltre essentielle, aver In note du 9 mars, est que dans les
cinq jours qui suivent Ie depart du navire it no soit, a Ia connaissance du gardien chef,
survenu ancun cas, meme benin, de cholera morbus dans le port d'origine ou dans les
ports de reliiche. C'est to fontionnairc portugais qui doit se renseigner aux, sources d'informations indiqu6es par le reglement general, car it ne viendrait, j'imagine, h l'idee de
personne do pretendre quo c'est au capitaine, retenu on quarantaine, d'6tablir que le
port qu'il a quilt6 est demcure indemne posturieurement a son depart.
Les navires en faveur desquels j'ai dit intervenir, r6pondant h toutes les exigences
de l'article 109, n'ont pas ete admis dins le port do Vianna do Castello, plus de sept
jours apres avoir quitt6 le port suspect. Comme je me bornais a r6clamer pour eux Ia
simple application du reglement, Ia note du 23 f6vrier m'a oppos6, une premibre fois, In
disposition que j'ai rappelee plus haut, mais s'est Bien gard6 de pretendre que, d'apres
lea informations du gardien chef, le cholera out apparu dans les ports d'origine durant
lea cinq jours imm6diatement posterieurs au depart des bateaux f'rancais. Or c'6tait ce
qu'il fallait an moms alleglter pour aggraver, au detriment do cc$ navires, les prescriptions déjà rigourcuses du reglement.
Jo n'ai cess6 do soutenir, en invoquant l'article 109 de ce reglement, que l'administration portugaise ne pouvait refuser In libre pratique aux navires qui remplissaient
toutes les conditions y 6noncees qu'a In condition d'affirmer 1'apparition du cholera dans
le port suspect, j'ai pretendu que si une autre interpretation pr6valait les ports suspects
seraient ainsi arbitraircment assimil6s aux ports infectes. Je n'ai recu comme r6ponse
que In citation des textes que j'invoquais.
Je serai reconnaissant a V. E. do vouloir bien m'indiquer la port6e que le gouvernement royal attribuo aux dispositions r6glementaires que je vise, et me faire savoir
pour quel motif lea navires francais venant do ports simplement suspects, aver me patento notte et des papiers reguliers, n'ont pas 6t6, apres plus de Sept jours de voyage,
admis daps le port de Vianna do Castello, alors que l'apparition du cholera posterieurement IL lour depart n'a pu titre allegu6e.
Je ii'insisterais pas aussi vivement sur cette question, si elle no concernait qu'un
fait accidentel, isole, si elle ne soulevait pas une question de principe et ne so rattachait
h un ensemble do mesures par lesquelles le service de sant6 atteste, aver une persistance signal6c meme par Ia presse portugaise, un mediocre souci des rapports commerciaux entre deux puissances anises.
Je saisis, etc.
No ^2
0 SR. G. 13111OURD AO SR. ERNESTO ROD06P110 HINTZE RIBEIRO
Lisbonne, le 27 mars 1893.—Monsieur le president du Conseil.—J'ai d', h p usieius reprises, appeler l'attention do votre pr6d6cesseur et celle de V. E. sur le trouble
prejudiciable aux relations commerciales de In France et du Portugal que causent les
mesures sanitaires prescrites par le gouvernement royal. Je n'ai certes pas h appr6cier
la valeur du systeme protecteur adopt6 contre lea menaces lointaines de 1'6pidemie cho-
31
lbrique, mais je crois devoir recliercher silo reglement g6ncral n'atteint pas les provenances francaise:s avec unc rigueur que les circonstances ne paraissent pas justifier.
Le reglement du 4 octobre 1889, auquel je fais allusion, stipule que les ports,
dans lesquels se sera manifesto un cas de cholera-morbus, seront declares contaminLs.
C'est daps cette cate gorie qu'une decision emanee du ministere do l'int6rieur, it Ia
date du 22 mars courant, range le port do Lorient, ou se sent produits quelques cas suspects et isoles. Seront, d'apres le meme reglement, classes suspects les ports voisins do
localites contaminfes on entretenant avee elles de frCquentes relations. Je n'ai pas h contester ces diverses regles, mais je me demande si elles sont appliquCes it la France
dans 1'esprit .qui les a inspirees. Suffit-il qu'un port soit declare contamine pour quo tons
les autres ports du memo pays soient inCvitablement considerCs cemme suspects? En
quoi un deces cholCrique survenu, par exemple, a Dunkerque menace-til Nice on Cette?
Comment 1'explosion Cpidemique promptement dominee a Marseille, expose-t-elle Bayonne ou Boulogne aux dangers de la contagion? L'experience a prononcC. Et si avee co
reglement on tient eompte du voisinage et des relations, Douvres, Anvers, Rotterdam,
dans le premier cas, Barcelone et Genes daps le. second, no devraient-ils pas inspirer
plus d'inqui6tudes que les ports francaises? On alleguera en vain les precautions adopt6es en Italie, en Espagne, en Ingleterre on en Belgique centre les ports quo jo viens
de prendre pour exemples; ces mesures sont loin d'avoir le caractere qu'elles revetent
en Portugal et en tons cas 1'argument tombe avec les quarantaines qui, dens ces pays,
ne sont pas interminables.
La pratique quo je critique n'est pas du reste absolue. Ainsi, le gouvernement portugais n'a pas juge bon, en septembre dernier, lorsque le cholera a fait une courte apparition 1 Capri, d'Ctendre ses soupcons h en grand nombre de ports. De memo NewYork a ete declare eontamine le 16 septembre sans quo les ports des Etats-Unis situCs
sur le golfs du MCxique fussent traites en suspects. En Angleterre, des ports ont W. simultanCment considCres comme contamines, suspects et indemnes (30 septembre 1892).
On comprend les plaintes quo j'ai 1'ordre de faire parvenir jusqu'h V. E. et qui, en
France, s'Cldvent de toutes parts centre Iles quarantaines qui no sembient pas correspondre uniquement aux exigences d'uno prudence memo poussCc a 1'extreme. Un journal portugais des plus considCrCs no relevait-il pas receminent la sCvCritC particulibro
quo le service do sante manifesto 1'egard de la France? Je no saurais croiro L cette
partialite, mais jo recomiais qu'elle pent titre facilement admise par ceux qui, n'etant
pas LdifiCs comme moi sur la loyaute et les sentiments amicaux do cabinet de Lisbonne,
se bornent a considCrer los faits. Comment l'opinion publique peut-olle s'expliquer, et a
cot Ggard je partage son Ctonnement, quo le port de Bordeaux, dans lequel aucun cas do
cholera no s'est produit, — le gouvernement portugais le Bait par ses renseignements officiels, — qui n'a ete menace ni par le voisinage d'un foyer epidenuque, ni par des relations
suivies avec un port contaminC, ait depuis plus do six mois perdu Ia liberte de ses communications avec le Portugal? Comment concevoir la rigucur excessive des quarantaines
portugaises centre tous les ports francais alors quo d'aprLs les informations rogues do
mon gouvernement, h Ia date du 22 mars courant, it n'y avait, sauf a Lorient, aucun
cas suspect sur tout le territoire de ]a rCpublique? L'Ctonnement grandit encore lorsqu'il constato certaines contradictions sur lesquelles, vainement jusqu'a ce jour, j'ai prix
Ia liberte d'interroger le gouvernement royal. Puisque In junto de saute et aprCs elle le
gouvernement royal soupeonne le cholera do choisir, de preference, Ia route de France
pour venir surprendre le Portugal, je me permettrai de renouveler Ia question suivante.
Par quel motif, sans douto connu des savants hygiCnistes, les voyageurs arrivant
do Bordeaux psr les paquebots des messageries maritimes, par exemple, spat-ils obliges,
apres une travers6e de plus do quarante heures, de subir encore uno quarantine de
32
ciinq jours au lazaret de Lisbonne, afin d'epargner au Portugal une invasion cholLrique,
tandis que les voyageurs ayant pris le asud-express)) peuvent trente heures apres avoir
quitte la memo ville, franchir librement la frontiere portugaise sans dveiller les alarmes
de la j unte de sante ? Et si la voie terrestre est moins favorable que Ia voie maritime a
la propagation du cholera, serait it indiscret de demander la raison pour laquelle certaines marchandises transportees par navires pCnCtrent apres desinfection, a Lisbonne, tandis
qu'elles sont, memo avec la garantie de la desinfection impitoyablement arretees A la
frontiere terrestre: it ya la, ce mo semblc, un mystere impenetrable h qui ne posse'de pas
les lumiLres do la junto do sante.
Mais ce n'est pas a cette junte irresponsable, c'est au gouvernement royal quo j'ai
l'ordre de m'adresser pour obtenir do son equitc et de sa bienveillance la fin d'une situation quo 1'ctat sanitaire do la France ne justifie pas et qui affecte profondement les
relations de nos deux pays. J'ai la confiance quo V. E. entendra cot appel et que mes
compatriotes cesseront d'avoir a souffrir de rigaeurs qui, dans les circonstances que j
viens de rappeler, les blessent particulierement.
Je saisis, etc.
N.° 43
0 SR. ERNESTO R0D01.1'l10 III\ f'll RIBGIRO ,10 SR. J. DE L& BOULINITRE
Lisboa, 15 de abril de 1893. — Ill. 11° sr. — Tenho presente a nota quo o sr. Bihourd
me dirigiu em data. de 27 do mez findo, relativa as precaucoes sanitarias adoptadas em
Portugal contra as proveniencias francezas.
Interpreta o sr. Bihourd correctamente as intengo"es e o procedimento de Sua Magestade quando lealmente reconhcce quo todas as medidas promulgadas sobre_ este
assumpto so subordinam unica e exclusivamente no desejo de garantir o paiz do flagello
do cholera-morbus, a nzo careco de affirmar quo, se em Franca essas medidas oppostas ao livre commcrcio o circulaczo silo recebidas com desfavor, no 6 menor o pezar
que o governo de Sua Magestade sente, no ver-se fomado, em obediencia as strictas proscripc"oes legaes e em defeza de interesses do ordem superior, quaes so os da saude publica, a tomar providencias quo, affectando os interesses internacionaes, no menos profundamente ferein os do reino.
Entra a rota, a quo me estou referindo, na analyse minuciosa da linha de conducta
quo o governo de Sua Magestade tern seguido com relaciio t defeza sanitaria do paiz, e
comprehende-se quo em prol do interesses importantes, se adduzam todos os argumentos
que possam influir na orientac o tomada sobre este assumpto.
Sabe v. s.;` quo as questoes rclativas a salubridade publica esto, pelas leis do
reino, entregues a coutulta de uma corporacl,o technica, e que seria de gravissima responsabilidade tomar qualquer decisFi,o que contrariassc abertamente o parecer dos homms
de sciencia a quem officialmente incumbe ease melindroso ramo de service, a quo invariavelmente se fundam na correeta interpretag o da lei, a nas informac es fidodignas quo
lhes cumpre obter.
As apparentes disczepancias quo o sr. Bihourd menciona teem todas o seu fundamento na marcha seguida pela epidemia• cholerica, o nas disposiçoes regulamentares applicaveis aos differentes cases. A lei quo regula o assumpto pride, come todas as leis,
prestar-se a diversas interpretaccies, e e assim que se torna possivel argumentar, quando
Be discuten4 interesses differentes @ sob um ponto de vista inteiramente diverso.
33
Refere-se o sr. Bihourd especialmente ao facto de ter sido declarado inficionado o
porto de Lorient.
Pela letra expressa do regulamento de 4 do. outubro de 1889 observou s. ex.a que
um so case de cholera basta para se declarar inficionado o porto em que ella se manifeste, e n'estas circumstancias o claro que o facto de se terem dado em Lorient numerosos casos d'aquella molestia justifica plenamente o procedimento seguido pela junta de
saude.
Corn effeito, posto quo no dia 18 de marco findo se soubesse no ministerio do reino,
por via de Hespanha, que no era satisfactorio o estado sanitario d'aquella cidade, so no
dia 22 Sc declarou inficionado o respective porto, depois de pedidas informac es A auctoridade consular, que respondeu coin o seguinte telegramnia : a Infelizmente exacto . que
reappareceu cholera em Lorient, e coin forca ultima semana, e arredores, 82 casos e 23
obitos. So hoje consegui esta informac o official que ainda nao se tornou publican.
Longe, pois, de ter havido apenas alguns casos suspeitos a isolados, como essa legaindica,
fundada em informacoes que se nFio harmonisam coin os esclarecimentos officao
ciosos obtidos pela auctoridade portugneza, o numero de casos e obitos represents um
estado sanitario contra o qual foi perfeitamente justificado adoptar desdo logo medidas
promptas e efficazes. No dia 24 do mez findo foram participados mais 14 obitos, e no dia
28 vein noticia de ter havido em Lorient mais 13 casos e 9 obitos, e nos suburbios mais
39 casos e 15 obitos.
Contests em seguida o Sr. Bihourd que, segundo o espirito do regulamento, a declarac o de inficionamento de um porto baste pars que hajam de ser considerados suspeitos
todos os outros da mesma nacao, e opina quo, se para este effeito so tidas em considera910 a propincuidade do porto e a frequencia de relacoes, o inficionamento de Dunkerque dever suspeitar I)ouvres, Antuorpia, Rotterdam, o o de Marselha a Barcelona e
Genova.
E certo que a proximidade do porto infecto e as frequentes relacaes coin elle so
causas determinantes da suspeiciio dos outros portos; no diz, porem, o regulamento que
so declarem suspeitos todos os portos proximos ou relacionados, mas sim os que pela
proximidade on relacoes acomo taes se devem consideraro.
Seria, coin effeito, incongruente suspeitar todos os portos, vizinhos ou relacionados,
embora estrangeiros, coin o mesmo rigor que so applica aos portos da nar,.io do inficionado, attenta a facilidade e continuidade de communicaclo entre as diversas provincias
do mesmo paiz, e principalmente quando.n'esse paiz se n o isolam os portos inficionados,
nem a manifestacAo da epidemia occorre em portos isolados e afastados uns dos outros.
Entende o sr. Bihourd dever allegar que as medidas adoptadas nos portos inglezes,
belgas e allem ;es, contra as procedencias de Dunkerque e Marselha, esth,o .longe de ter
o caracter das nossas, e que em todo o .case as quarentenas all no silo interminaveis.
Responderei que it circumstancia. de se prerntmirem aquelles portos contra as procedencias francezas confirms o fundamento das medidas adoptadas em Portugal, e que n'este
reino tambem as quarentenas no silo interminaveis. E, porom, expresso no regulamento
geral de sanidade maritima que anonhuin porto suspeito pode. ser declarado limpo sem
que haja desapparccido totalmento dos portos inficionados a doenca que motivou a suspeic10».
Acrescenta o Sr. l3ihourd que a pratica arguida no tern side absoluta, porque o inficionamento de Capri no suspeitou a um grande numero de portos, nem o. de New-York
aos portos dos Estados-Unidos no golfo do Mexico, e na Gran-Bretanha houve simultaneamente portos sujos, suspoitos e limpos: e sobre este ponto cumpre-me dizer a v. s.a que
em materia sanitaria a igualdade de procedimento se dove fundar em identidade do condices, e esta se ha de buscar na igual persistencia, forca e expansibilidade da .epideJ'
34
mia. Sc a Franca n2o tern estado nas mesmas circumstancias de Italia, Estados-Unidos
e Gran-Bretanha, no 6 corn as precauc5es havidas para corn as respectivas procedencias,
mas sim corn as similares, que se deve comparar o procedimento havido corn os francezes.
Como v. s.° sabe, a existencia da cholera morbus em Franca data de ha um anno,
manifestando-se os primeiros casos em Nanterre (que 1A foram design ados polo euphenismo de diarrheas choleriformes) ; e, todavia, s6 depois de alastrar a enfermidade 6 que
erne 13 de julho de. 1892 foram suspeitados os portos francezes polo boletim n.° 500, que
tambem: declarou inficionados todos os portos do mar Negro.
Posteriormente a epidemic, em vez de so eircurnscrever, expandiu-se, saltou para o
Havre (boletim n.° 504), para Bordeus (boletim n.° 513), para Oran (boletim n.° 514),
para FOcamp e Dunkerque (boletim n.° 515), para Honfleur (boletim n.° 516), para Cherbourg (boletim n.° 519), para Marselha, Dieppe, Boulogne-sur-Mer, Saint-Mato e Calais.
(boletim n.° 527), reappareceu em Cherbourg (boletir n.° 538), manifestou-so em alguns
pontos do Morbihan e do departamento do Pas-de-Calais (boletim n•°S 539 e 540), repetin-se em Dunkerque (boletim n.° 544), explodiu em Nantes (boletim n.° 545), e renovou-se ultimamente em Lorient. Em taes circumstancias no era licito deixa.r insuspeitos
os restantes portos, nem p6de levantar-se a suspeicwo emquanto houver em Franca a
epidemia que to pertinazme rte a tern $a.gellado.
Pelo quo toca it Gran-Bretanha, muito outra foi a expansiio e persistencia da epidemia, pois que apenas e em lirnitado numero so deram alguns casos em seis pontos (boletim n. °G 509, 512, 513 e 514); e so em 29 de agosto houve motivo para declarar inficionad'o o primeiro d'elles (Gravesend), logo em 30 de setembro Falmouth passou it qualificagoo de suspeito, suspeitando-se tambem Londres e Liverpool; e as informc6es officiaes
asseguraram o total desappareehricrrto da molestia. em data quo permittiu declararem-se
definitivamente limpos todos os portos inglezes em 3 do outubro seguinte.
No ha, pois, paridade entre a Franca e a Gran-Bretanha, visto que n'esta as manifestac?es cholericas duraram menos tempo que o decorriclo entre os primeiros casos
do Nanterre e a suspcicivo dos portos francezes, corn exigua fora e minguada expansibilidade; acrescendo que todos os annos se do nos portos francezes alguns casos isolados que' no chogam a constituir epidemia.
0 nmesmo, e por maioria do rasao, so dove dizer acerca dos Estados-Unidos, pois a
doenga apenas se manifestou em New-York, e por isso nenhuma estranheza pride causar
quo a suspeicao lancada aos portos da costa leste ate it Florida inclusive (boletim n.° 517)
nito affectasse os portos do Mexico; no quo acresce que a enfermidade durou apenas de
6 a 20 do setembro como resulta dos boletins n. °S 517, 522. e 524, visto o dlisposto na
2•a e 3•' parte do n.° 3.° do artigo 1. 0 do regulamento geral de sanidade maritima.
Da mesma furma polo quo toea it Italia. A manifestaeao cholerica, unicamente em
Capri, n,%o exigiu quo a suspeic°a.o dos portos italianos abrangesse zona maior do quo a
que vae de Napoles a Salerno. Do resto, logo ern 5 de outubro houve fandamentn para
revogar as restricco"es sanitarias impostas em 16 de setembro.
Compare-se, porem, a Franca corn as outras flaçes em condicsoes de maior aiialogia, corn as suas, e achar-se-ha a doclaracFo de inficionamento abrangendo todos os portos da Russia (boletim n.° 499), todos os da Hollanda (boletim n.° 513), todos os da Allemanha (boletim n.° 515), e a suspeic?so do «todos os portos da Austria-IIungria».
Como v. s.a ve, as medidas sanitarias, alem do todo ponto legaes, teem-se amoldado
sampre its circmnstancias quo as devem determinar. 11Iais rigorosas foram ellas corn a
Hespanha, na precedente epocha de defeza sanitaria, porque a maior proximidade do
pain assim o exigiu.
0 quo deixo expendido responde tambem it parte da nota quo estou considerando,
35
quo se refere a Bordeus, mas mais urna vez me permittirei lembrar a V. s•a que o regulamento geral de sanidade maritima prohibe que se levante a suspeicao scm que haja
desapparecido totalmento a molestia que a determina.
Apos as duvidas a ,que acabo de me referir e que espero ficarrio satisfactoriamente
resolvidas, trata o Sr. Bihourd ainda de outros pontos sobre os quaes essa legaciio tem
por vezes interrogado o governoo.de Sua Magestade, e que, na sua opiniao, no teem sido
cabalmente explicados.
Allude o sr. Bihourd, por exemplo, n circumstancia de quo os viajantes vindos directamente de Bordeus, porto suspeito, pela via maritima s.%o obrigados a quarenten.a, emquanto os chegados por terra e em menor nu hero de horas de caminho teem livre accesso.
A explicacao do facto funda-se em que o forasteiro terrestre, medida que viaja, vae
sendo beneficiado pela constante e completa renovaciio do ar circumdante, emquanto
o navio procedente de porto inficionado on suspeito, so tarde e difficilmente se subtrahe
influencia delecteria clo ar impuro confinado no porno.
N'estas condic()es reconheceth v. s.a que para o primeiro pode ser sufficiente garantir a inspecc<zo na fronteira., coinpletada ; quando as eircumstancias o exijam, coma revisno sanitaria por determinados dins na localidade, a que se destina, e quo em relac o aos
segundos so a duragico da viagem e mais condicoes exigidas no regulamento geral de sanidade maritima. podem escusar as restricrco"es sanitarias; advertindo, comtudo, quo na
mais rigorosa hypothese do artigo 109. 0 do mesmo regulamento a quarentena applicavel
its procedencias dos portos suspeitos c a complementar.
Animado do sincero desejo de elucid ' ar cabalmente a v. s•a sobre todas as questoos
da defeza sanitaria, que por parte d'essa legacLo teem feito objecto de frequents correspondencia, e que so acham reproduzida.s e ampliadas na nota a que mais espccialmente
respondo, informarei ainda que o motivo por quo, apesar do que deixo exposto, certas
mercadorias trazidas por mar penetra.vam em Lisboa depois de dosinfectadas, ao passo quo,
ainda com a garantia da desinfeccito, cram detidas na fronteira terrestre, resultam no
do considerac es epidemologicas, mas de rashes administrativas e economicas.
As mercadorias mencionadas no aviso de 22 de setembro de 1892 e que o aviso de
8 de outubro admittiu pela via maritima, applicando-se-lhes as desin£ecrcoes regulamentares, nao entravam pela via terrestre, porque no cram desinfectadas, e no o eram por nao
haver na fronteira os apparelhos, pessoal a mais condic es necessarias para este effeito.
0 servico estabelecido nos pontos da fronteira L destinado, como se ve das instrucg es de 2 de setembro e portaria de 1 de outubro ultimo, .i inspeccAo dos passageiros e
desinfeccs,o rapids das bagagens, por 1heio de estufas do vapor humido sob press?o, o
que seria inexequivel se fossem occupadas pela desinfecc o do avultadissimo numero de
mercadorias que a elles concorressem.
Esta explicac o, cuja evidencia tenho por incontestavel. scabs de ser confirmada, por
isso que, tendo-se em attencao que sd as encommendas postaes francezas se achavam
prohibidas por a.inda persistir em Franca a. epidemia, no havendo, portanto, roceio de
agglomerac o com as dos outros paizes, foi rosolvido em 28 do mez findo, quo fossem
adnittidas pela via, terrestre, mediante desinfeeg o.
Creio haver respondido a todo o conteudo da nota de v. s•a, habilitando-o de
modo cabal a solver quaesquer duvidas e pretenses que por parte do commercio francez possam ainda levantar-se com relac o As medidas sanitarias, aos regulamentos a 'a
orientagao seguida pelo governo de Sua Magestade, n'este assumpto, e cujos resultados
praticos teem ate hoje sido invariavelmente favoraveis As condico"es de salubridade do reino,
quo tem conseguido evitar, embora A custa de sacrificios, a invaslo da epidemia da cholera que, ha annos a esta parte, mais ou menos tern grassado em outros paizes da Europa.
Aproveito, etc.
36
N.° 44
0 SR. J. DE LA ROULINIERE AO SR. ERNESTO R0DOLPI0 IIINTZE RIBEIRO
Lisbonne, le 17 avril 1893.— Monsieur le president du conseil.—Vous avez bien
voulu, le 15 de cc mois, m'adresser une communication en reponse aux rfielamations que
la legation a plusieurs fois faites contre le maintien des mesures quarantenaires a 1'egarcl
des provenances françaises et que mr. Bihourd a resumees dans une note recente.
La preoccupation de preserver la sante publique on Portugal des dangers d'une Gpidemio, les heureux resul.tats obtenus jusqu'ici par les dispositions recommandees par Ie
conseil de sante, 1'existence do cas choleriformes sur un point du territoire francais, le
caractere particulier que vous paralt avoir en France 1'Cpidumie quo vous redoutez pour
le rbyawne, sont les motifs que vous invoquez pour justifier le maintien des mesures dont
notts nous plaignons.
Il vous paraft impossible que le gouvernemont royal puisse, dans ces conditions, engager sa responsabilite en modifiant, contre l'avis des autorites sanitaires, 1'etat de choses
existant.
Je vous remercio du soin aver lequel vous avez tenu t m'exposer les obstacles qui
vous arretent et des explications detaillees quo vous avez voulu me donner.
Je no manquerai pas de faire connaitre exactement a mon gouvernement les motifs
qui vous guident, mais je no puis'dissimuler a V. E. qu'ils no me paraissent pas de nature a le convaincre de l'utilite do pareilles rigueurs contre nous.
Vous insistez sur la persistance de la maladie on France; je me permettrai de vousfaire egalement remarquer le peu d'expansion que le mal a pris partout ou it a paru de
puis 1'annee derniere et le succes aver lequel it a fife partout combattu et localise; it y
a longtemps deja qu'il n'a revetu le caractere d'une veritable epidemie.
Le port do Bordeaux a su se preserver si bien quo jamais un soul cas do chol6ra no
s'y est produit; an HIwre et it Marseille it n'y a pas de maladie cholcriforme depuis plusieurs mois. Si pour les communications par terre, ainsi quo vous Ie reconnaissez, le renouvellement constant de 1'air environnant rend ces communications peu inquiCtantes,
les precautions prises par les autorites sanitaires francaises a 1'egard des transports par
mer entro Lorient et les autres ports de France vous offrait egalement toute sccuritC.
Les resultats obtenus en France le prouvent.
Les heuroux resultats obtenus on Portugal ne seraient done pas non plus compromis par un adoucissement des rigueurs actuelles, et c'est aver un reel regret que je fais
connaltre'a, Paris la decision prise par le gouvernement royal d'appliquer h ]a France les
dispositions du reglement sanitaire aver une rigueur particulierement grande.
Je veux encore esperer quo le conseil de sante no tardera pas A, comprendre cornMon it fist inutile pour la sante publique d'Glever entre la France et le Portugal une barriere aussi elevee, et quo, mieux eclairC, it se montrera mieux dispose vis-à-vis de nous.
Je saisis, etc.
N°45
0 SR. ERNESTO R0D0LPI10 HINTZE IIIREIRO AO SR. J. DE LA BOULINIERE
Lisboa, 19 de abril de 1893.— I11•m 0 e ex.m0 sr.—Tenho presente a nota que o sr. Bihourd se serviu dirigir-me em data de 18 do mez findo, ainda em relacilo :i prohibit ,o
37
imposta eni Vianna do Castello A entrada de navios procedentes de Brest, Roscoff e outros
da mesma regiao, cumprindo-me em resposta dizer a v. ex.' que a interpretacgo dada
pelas auctoridades d'aquelle porto ao artigo 109.° do regulamento geral de sanidade maritima foi perfeitamente corrects.
As duvidas apresentadas na nota a que respondo derivam todas do modo pelo qual
essa legaco, no sou legitimo enipenho de defender os interesses do commorcio a da navegacao franceza, procura n'aquolle artigo a interpretac o mais favoravel, quo infelizmente discorda do espirito, e ate certo ponto da letra d'elle.
Coin offeito, o artigo 109.° n :o pie a condicc1 o de que «nos cinco dias que so seguem
A partida do navio n10 tenha apparecido, coin conbecimento do guarda mgiir, caso algum
ainda quo benigno de cholera-morbos no ponto de procedencia ou nos portos de e9calao ;
mas s6 permitte a livre pratica A embarcaco procedente de porto suspeito coin mais de
sete dias de viagem dado o caso de que telegrammas ou infoimac^ies fidedignas ou noticias mais rapidas do mesmo porto ou a comparacao de outros dados certifiquern o guarda
mCr de que n'esses portos na"o appareceu caso algum ainda que benigno, etc.
Como v. ex.° facilmente observara., a interpretacl,o dada por essa legacao ao artigo
controvertido muda em negativos os dados quo elle, polo contrario, exige positivos,
pois, segundo o mesmo artigo, no basta quo a auctoridade sanitaria ignore quo, se tenham
manifestado casos epidemicos no porto de procedencia. depois da partida do navio; a indispensavel a certeza de que taes manifestacees se nao deram.
Nenhuma duvida existe do que no a ao capitiio do navio que incumbe fornecer os tilementos d'esta certeza, mas tambem a facil ver quo o regulamento no impoo ao guarda
mCr a obrigaciio de os requisitar officialmente de quaesquer estac"oes, que o alludido regulamento no indica, deixando pois a livre pratica dependente da eventualidade (dado
o easo) do haver telegrammas, informaco"es, noticias recentes, etc., como d'e'lla deixa da
mesma forma dependente o artigo 100.° o considerar o navio, vindo de porto suspeito,
como procedente de porto sujo, sc constar ao guarda mor por modo authentico ter-se manifestado ali a cholera-morbus n'algum dos cinco dias immediatos ao da Saida. Nao tern,
pois, a auctoridade sanitaria mais obrigacao do requisitar dados pars augmentar do quo
para alliviar em relacao as procedencias suspeitas, as restricco"es sanitarias, cujo aggravamento e diminuidFio dependem do que tenha chegado por modo authentico e fidedigno
ao scu conhecimento.
D'aqui results que, em vez do ser necessario allegar quo o guarda mdr tivera conhecimento da manifestacao da cholera no porto da procedencia, seria mister demonstrar
quo elle fora certificado de quo taI manifestag o nao houve, para que fosse procedente
a reclamagao d'essa legac;o no caso sujeito.
Espero ter satisfeito completamente o desejo expresso por essa legac ,o do scr elucidada sobre a exacta interpretacao do artigo 109.° do regulamento de sanidade maritima, a sobre os fundamentos legaes quo mantiveram o procedimento da auctoridade de
Vianna do Castello, quo h ,o feito objecto da correspondencia entre esta legac€.o e esta
secretaria d'estado.
Aproveito, etc.
N.° 46
0 SR. ANDRI S FREULLER, ENCARREGADO DE NEGOCIOS INTERIN0 DE IIESPANHA,
AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVLA
Lisboa, 31 de agosto de 1892.--Exemo. sr .—El gobierno de quo V. E. tan dignamente forma parte, al adoptar precauciones sanitarias contra la epideimia colErica
existente en Francia, ha hecho estensivas estas precauciones A las procedencias de Es-
pafia, on tal forma, quo la admpinistraeion de sanidad detiene veinticuatro horas on la
frontera, toda la correspondencia procedente de Espana, aun cuando vaya en despachos
directos para otros paises, comp sucede con la destinada it la America del Sur.
Como ]a administration de correos portuguesa no advirtiO previa.meute a as espafiola
la adoption de esta medida, las expediciones destinadas A ser embarcadas en Lisboa el
8 y 10 del corriente, han sufrido un retraso considerable por no haber alcanzado la salida de los vapores, y para evitar en lo sucesivo este retraso, ha lido preciso adelantar
veinticuatro horas el envio de estos correos per las oficinas espafiolas, con notorio perjuicio del picblico. Ademics, y A conveniencia del regimen establecido para el abono de
los derechos de trInsito maritime, por la correspondencia que se embarea en Lisboa, la
admiinistracion espafiola resulta deudora de la portuguesa per el precio de transports on
buque inglos, de ]a correspondencia que debit embarcarse ei 8 en vapor fiances, sin ,que
per eso pueda dejar de abouar It Francia el servicio no prestado, puesto quo esta ultima
administration cobra per estadistica, y que los resultados de esta no puedon rectificarse
si la modification de los servicios no alcanza A un periodo minimo de seis mezes.
Es de advertir que, como V. E. sabe, no exists afortunadamente en Espana la epidemia colerica, ni lay actualmente motivo para tomer su presentation; por lo cual entiende mi gobierno quo no estan sufieientemente justificadas ]as medidas It que me refiero,
contra las procedeucias do Espana.
Por lo tanto, espero que, reconociendolo V. E., asi como los inconvenientes quo de
tal estado de cosas se derivan para el servicio del estado y del pi blico on Espana, y si
It pezar de ello el gobierno portugues considera necesarias ]as precauciones adoptadas
contra las procedencias do Espana, aseguras, al menos, el servicio do trAnsito, sin cl
retraso quo actualinente se impone.
No puede ocultarse al elevado criterio de V. E. el gravImen que tan injustamento
resulta para cl tesoro espai of del onvio per vapor ingles de In expedition destinada A
embarcarse, y espera mi gobierno que, puesto quo el retraso es debido It razones de esclusiva conveniencia do este pals, el gobierno portugues tomarI It su cargo los gastos que
este cambio hays originado.
Aprovecho, etc.
N,° 47
0 SR. FELIPE MENDEZ DE VIGO, .lIINISTR0 PLENIPOTENCIARIO DE HESPANHA,
AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA
Lisboa, 15 de setiembre de 1892.—Exemo. sr.—Habiondo ]1egado It mi noticia,
que per las autoridades de Portimlo se ponen impedimientos It la entrada en ]fibre platica, de los vapores Ossion y Lisbon, per proceder del Puerto espafiol de Cadiz, ruego It
V. E. se sirva .disponer lo conveniente, para que cese tan improcedente medida, toda
vez que, como V. E. Babe, ni on dicho punto ni en ningun otro de la peninsula., ha dejade do disfrutarse, hasta el presente, del estado mAs satisfactorio en ]a salud publica.
Aprovecho, etc.
N.° 48
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUV>`.A AO SR. FELIPE MENDEZ DE VIGO
Lisboa, 17 de setembro do 1892.—Ill."'o a ex. "o sr.—Como resposta It nota quo em
data de ante- hontem v. ex.a so serviu duigir-me, .com relaglo a impedimentos postos em
39
Portimao S. entrada de dois vapores procedentes de Cadiz, tenho a honra de communicar
a V. ex.a o seguinte:
As noticias sanitarias adoptadas em especial no Algarve' nho importam -a suspeita de
que os portos hespanhoes estejam inficionados de cholera; so procauc6es indispensaveis
contra a facil e frequente communicaci,o das respectivas procedencias corn os portos de
Argelia, nomea.damente Oran, iiifectados cl'aquella molestia. Expediram-se, todavia, instrucg6es ao competentc governador civil, para que as providencias alludidas Be restrinjam as embarcag6,es que, directamente on por escala, venham de portos inficionados, ou
tenham communicado corn procedencias d'elles.
Aproveito, etc.
L0 49
0 SR. FELIPE MI NDEZ DE VIGO AD SR. D. ANTONIO AYRES 1W GOUVI' A
Lisboa, 22 de setiembre de 1892.— Excmo. sr.— He tenido la honra. de recibir la atenta
nota de V. E. de 19 del actual en que se sirve contestarme 'I la que le dirigi en 5 del
corriente Ilamando su attencion acerea del injustificado procedimiento A que so sujeta.ban
en los puertos del Algarbo las embarcaciones salidas de los de Espana.
V. E. me ha de permitir le manifesto, no encuentre fuesen indispensables aquellas
restriceiones satitarias tratandose de mu pals, donde no solamente el estaclo de la salud
publica no puede ser hasty ahora mis satisfactorio, sino que, como V. E. sabe, se tomou
todo genero de precauciones y medidas contra los puntcis infestados ci sospechosos tan luego
como es conocida la existencia del mal, do forma que al adoptarse en Portugal medidas
restrictivas it las procedencias de Espana; que como llevo enumerado no puede offreccr
mas garantias de salubridad, se cometeria tan grave injusticia como Si en mi- pals se adoptara aquel procedimiento respecto t. las de esta nacion que ejerce del mismo mode igual
fisealizasion sanitaria.
Restame solo dar a V. E. las gracias inas expresivas per 1as 6rdenes enviadas A
las autoridades del Algarbe que han hecho cesar aquel anormal estado.
Aprovecho, etc.
N.° 50
0 SR. II. ANTONIO AYRES DE GOUVEA AO SR. FELIPE MENDEZ DE VIGO
Lisboa, 23 do setembra de 1893.—Ill.°'° c ex. 11° sr.—Respondendo A nota que per
essa legaciao me foi dirigida em 31 do nmez fordo, coni relac ;o :i precaucilo tomada n'este
reino contra o transito da correspondencia de Hespanlia., tenho a honra de communicar
It v. ex.a quo as malas d'esse paiz teem sido retidas em Villar Formoso, durante vinte e
quatro horns, por virem juntas corn as de Franca e Allemanha. Para pie tal demora Be
ni o de, a necessario quo a correspondencia hespanhola venha completamente isolada, e
n'esse sentido foi convidada a providenciar a direcci^o geral dos. correios de Hespanha..
Aproveito, etc.
40
N.°51
0 SR. FELIPE MENDEZ DE VIGO AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUYLA
Lisboa, 6 de octubre de 1892.—Excmo. sr.—En ]as diferentes conferencias que he
tenido la honra de celebrar con V. E. le he hecho presente lo improcedento 6 injusto de
las medidas (le quo vienen siendo objeto por parts de los agentes encargados del servicio de desinfeccion, las embarcaciones ospanolas procedentes del puerto de la Guardia,
tanto mn s de notar, cuanto que t los do igual procedencia do nacionalidad portuguesa
no so les exige, ni se les hacen guardar aquellas disposiciones.
Muy sensible me es que, constandole como le consta al gobierno de Su Majestad Fidelisima el satisfactorio 6 inmejorable estado de la salud ptiblica en Espana, so extremen
y so exageren pasta ese punto todas medidas, no solamente en ese parte de la frontera si
quo tambien por la de Valenta, Villar Formosa, Barca de Alba, Castello de Vide y Elvas,
m:ixirne, cuando ml gobierno observa con las procedencias de los paises infestados G sospechosos, ]as medidas mas rigurosas, y las preeauciones mis esquisitas quo pueden apetecer aun los animos mas exigentes en la materia.
En tal concepto, ruejo muy encarecidamente A V. E. que, teniendo pues en cuenta lo
justo do mis consideraciones, so sirva obtener se den las Grdenes oportunas, para que
en el puerto de Caminha, cese tan anormal 6 irregular estado, y vuelva A restablecerse
la libre. entrada y salida do las embareaciones espanolas procedentes de la Guardia, asi
como so atenuen, cuanto sea posible, las medidas sanitarias de los demAs puntos de la
frontera, que, perjudicando altamonte los intereses del comercio y de los particulares de
ambas naciones peninsulares, no tienen justification alguna.
Aprovecho, etc.
N.° 52
0 SII. D. ANTONIO AYRES DE GOUVPA AO' SR. FELIPE MENDEZ DE VIGO
Lisboa, 21 de outubro de 1892.—I11. 0 c ex.'°0 sr.—Tenho presents a nota de 6 do
corrente, que v. ex.a me fez a honra do dirigir-me, reforindo-se ao modo como na fronteira sao executadas pelas nossas auctoridades as providencias que o governo de Sua Magestadc, conformando-se corn o parecer da junta consultiva de saude publica, considera
indispensaveis, emquanto subsistir o risco de invaso eholerica..
NAto contesta este governo que o estado sanitario da Hespanha se possa qualificar
de inexcedivelmente satisfactorio, como v. ex.a afmrma; antes o aviso do 22 de sotembro
(publicado no Diario n.° 215) reconhoce positivamonte tal facto, dispondo quo as mercadorias, cuja importaciio 6 n'outras circumstancias defeza on sujeita a certas precaucres,
sojam livre a promptamente admittidas, uma vez comprovada, por forma authentica, a
sua proveniencia do Hespanha. A necessidade d'esta comprovaclo 6 irrecusavel, dada a
frequento importac?io, por via terrestre, do iriercadorias procedentes do paizes inficionados. E, porque estas, geralmente, no seguem o percurso inverso, do Portugal para Hespanha, a natural quo n'aquelle reino se no adoptem, como v. ex.' observe,, similhantes
exigencias para os productos recebidos pela fronteira commum.
No consta ao ministe.rio do reino quo na execuclo das alludidas providencias sanitarias tenham as competentes auctoridades commettido qualquer excesso; nem na nota,
41
a que tenho a honra de responder, se argue facto algurn quo importe aggravamento clan
mesmas providencias e instrucgZes superiormente expedidas.
Polo que respeita ao servico sanita.rio do porto de Caminha, tendo-se verifieado que
muitos estrangeiros procuravam introduzir-so no reino corn suas bagagens e mercadorias
como se fossem procedentes de Hespanha, deixando de seguir pela via ferrea, e embarcando na Guardia corn destine a Caminha, estabeleceu-se n'este ultimo porto um posto
de inspecciio e desinfecca,o, cujo funccionamento foi rogulado de modo que os passageiros
no perdessem lguns dos comboios descendentes. Escusado c notar que n'aquelle posto
igualmente b facultada, sem restriccoes, a admissao dos.productos cuja procedencia hespanhola seja attestada pela forma prescripta no n.° 6 do citado aviso sanitario.
Quanto as mercadorias de outra procedencia, ainda que na sua entrada em transito
por Hespanha sejam submettidas a certas precauçoes, n ,o podem estas, dispensar a
observancia da nossa legislacao de policia sanitaria, visto o que, ainda para circumstancias normaes, disp5e o artigo 124.° do regulamento geral de sanidade maritima.
Aproveito, etc.
N.° 53
0 SR. WILLIAM GOSCIIEN, ENCARREGADO DE NEGOCIOS INTERINO DA GRAN-BRETANHA,
AO SR. CONDE DE VALBOM[, MINISTRO D'ESTADO DOS NEGOCIOS ESTRANGEIROS
British Legation.—June 15th, 1891.—Monsieur le ministre.—Her Majesty's Government have received a communication from the Liverpool agents of the British and
African steam navigation company limited stating that their steamers and those belonging
to other companies, which touch at Bonny and Old Calabar, are subjected to quarantine
on their arrival at Grand Canary and Madeira, although the steamers are in possession
of perfectly clean bills of health from both of the first mentioned ports. The agents in
question added that they understand that the proceeding on the part of the health authorities at Grand Canary and Madeira is due to the fact that no official intimation has.
appeared in those ports to the effect that the Bonny and Old Calabar are free from yellow
fever.
In instructing me to bring these circumstances to Your Excellency's notice the marquis of Salisbury directs me. to add that in a despatch addressed to Her Majesty's Secretary of State for the colonies dated April 27 1891, the acting governor of Lagos
reported that the epidemiy which was for some time prevalent in the Bondy river had
disappeared, and that there was no reason to apprehend its recurrence, . adding that,
although the epidemy in question was at one time thought to be yellow fever, the opinion formed by the medical men who attended the last few cases was opposed to this
view, and that it was generally admitted to be a severe form of malarial fever.
As it is therefore evident that the ports of Bonny and .Old Calabar have now been
clean for some time, I have the honour to request that Your Excellency will be so good
as to cause a notification to that effect to be inserted in the Official Gazette in order
that quarantine restrictions may no longer be imposed upon vessels touching at those
ports on their arrival at Grand Canary and Madeira.
I avail, etc.
'1`R. T)UCCAO
Legacio britannica.—Lisboa, 15 de junho de 1891.—Sr. ministro.—Recebeu o governo de Sua Magestade uma eommunieacRo dos agentes da British and African Steam
navigation company limited, referindo clue os seus vapores a os pertencentes a outran
n
r4
companhias, os quacs tocam em Bonny e. Velho Calabar, estlo sujeitos a quarentena na
sua chegada a Gran Canaria e Madeira, comquanto os vapores vi o munidos de cartas
dc sande limpas do anbos os portos cm .primeiro logar mencionados. Os ditos agentes
acrescentam que, no seu entender, o procedimento da parte das auctoridades. sanitarias
na (rain. Canaria e Madeira e devido ao facto de no ter side publicacdo Wastes portos
aviso de estareni livres de febre amarella os portos de Bonny e Velho Calabar.
I;ncarregando-me de levar estes factos ao conhecimento de v. ex.a, o marques do
Salishury manda-me ajuntar quo n'um officio dirigido ao secretario d'estado das colonial
do Sua Magestade, datado de 27 cle abril do 1891, o governador interino cle Lagos affirma
ter desapparecido a epidomia quo durante a.lgum tempo dominou no rio Bonny e quo nAo
ha rasito part receiar a sua volts, acrescentando quo, posto a epidemic em questao haver
sido algum tempo considerada febre amarella, it opini^io formada por medicos que examinararn os ultimos poncos casos b opposta a tal elassificaciio, admittindo-se geralmente que
se trata de uma forma grave do febre malaria.
Sendo assim evidonto que os portos do Bonny o Velho Calabar estao liinpos ha algum tempo, tenho a honra do podir a v. ex.a tenha a bondade do Laser com que uma
declarao n'este sentido seja inserts na folha official, em ordem a nio continuarem sendo
impostas restricci es quarentenarias aos navies quo tocam n'estes portos it suit chegada it
Gran Canaria o Madeira.
Aproveito, etc.
N.° 54
0 SR. IVII^LIA31 fOSCHEN AO Sit. C04DE DE VALBOM
British Legation.—Lisbon, June 24th, 1891.-- Monsieur le ministre.— On the 15th
instant I had the honour to address a note to Your Excellency by the direction of lord
Sali hnry, pointing out that the ports of Bonny and Old Calabar had been clean for some
time, and requestinti that a notice to that effect might be inserted in the Official Gazette
in ord that quarantine restrictions might be no longer imposed upon vessels, which
had touched at those ports, on their arrival at Grand Canary and Madeira.
Notwithstanding my repeated requests for an answer on this subject, I have as yet
received no reply to the above note, and I have now received telegraphic instructions
from -FTer Majesty's principal secretary of state for foreign affairs desiring me again to
lay before Your Excellency the request of Her Majesty's +Government that the quarantine restrictions in question may be withdrawn.
I avail, etc.
Tri.A DUcvAO
Legacgo britannica.— Lisboa, 24 de junho de 1801.— Sr. ministro.—Lm 15 do
corrente tive a honra de dirigir a v. ex.a, em conformidade com as instruccoes do lord
Salisbury, uma nota ponderando que os portos de Bonny e Velho Calabar estavam limpos
havia algum tempo, e pedindo que fosse publicado no Diario official um aviso A,quelle
respeito, para que nit occasiRo da aportarem. it Grande Canaria e it Madeira os navios, quo
tivessem tocado n'aquelles portos, no continuassem a soffror restriccaes quarentenarias.
Nao obstante as minhas repetidas instaacias per uma resolugAo a:cerca do assumpto,
tie tive ate agora resposts it referidt nota, e acabo de receber instruegoes telegraphicas do principal secretario d'estado dos negocios estrangeiros de Sua Magestade part
stibmetter de novo a v. ex.a o pedido -do governo de Sua Magestade, no sentido do serem revogadas as restricçoes quarentenarias de que se trata.
Aproveito, etc.
43
N.O.
55
0 SR. CONDE DE VALBOM AO SR. WILLIAM GOSCIIEN
Lisboa, 1 de julho de 1891.-211. 110 sr.—Com referencia ao assumpto das notas
de v. s•' datadas de 15 e 24 de junho ultimo
a V. s.a que o governo de
Sua Magestade, annuindo aos desejos manifestados polo govern de Sua Magestada Britannica resolveu, vistas as informagc ics oiliciaes o ouvido o parecer da junta consultiva
de saude publica, declarar limpos do febre a.marella desde 1 do junho ultimo os portos
de Bonny e Velho Calabar, continuando todavia a ser considerados inficionados os
outros portos da costa da Guine comprehendidos entre o rio Benin ao norte e a bahia
do Corisco ao sul.
Ao levar esta communicagAo ao conhecimento de v. s.a, aproveito, etc.
N," 56
0 SR. GEORGE GLYNN PETRE, D[INISTRO PLENIPOTENCIARIO DA GRAN-IIRETANH:A,
AO SR. D. ANTOMO AIRES DE GOUVPA
British Legation.— Lisbon, September 11th, 1892.-Monsieur le ministre.-I have
received a representation from a number of British subjects, passengers by the steam
ship City of Cork which arrived in the Tagus from London on the 6th instant, after
six days voyage, and now after five days observation they are ordered to undergo seven
days more quarantine, before landing.
They are all business man to whom this great loss of time is a serious matter, and
they ask that the seven days' quarantine may date from the day of the arrival of the
City of Cork.
I shall feel much obliged by Your Excellency's transmitting this request immediately with a strong recommendation, on my part, in its favour, to the department with
which a decision in regard to it rests.
I avail, etc.
TRADUC(A0
LegacA.o britannica..--Lisboa, 11 de setembro do 1892.—Sr. ministro.—Recebi
uma representac o de varios subditos britannicos passageiros do vapor City of Cork,
procedente de Londres e chegado ao Tejo em 6 do corrente, depois do seis dias de viagem, os quaes agora, passados cinco Bias de observarcRo, foram submettidos a mais sete
dias do quarentena, antes do desembarque. So todos homens de negocio pars quem
esta consideravel, perda de tempo 6 um grave objecto, e pedem que os sete dias de quarentena sejam contados da data da chegada do City of Cork.
Muito agradecerei a v. ex.'s o dignar-se transmittir immediatamente, corn solicits
recommendagAo da minha parte, este pedido A reparticao que tern de resolver cerca do
assumpto.
Aproveito, etc.
44
N.° 57
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVtA AO SR'. GEORGE GLYNN PETRE
Lisboa, 13 de setembro do 1892.— 0 ministro e secretario d'estado dps negocios
estrangeiros faz os seus mais atteneiosos comprimentos no Sr. George G. Petre e tern a
honra de the communicar que os passageiros do City of Cork a que se referia a nota de
s. ex.a de _ 11 do corrente deviam ter sido admittidos hontem a livre pratica em virtude
de um telegramma expedido no inspector do lazareto de Lisboa.
N,° 58
0 SR. T. D. CLARKE THORNHILL, ENCARREGADO DE NEGOCIOS INTERINO DA GRAN-DRETANHA,
AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA
British Legation.--Lisbon, September 13th, 1892.—Monsieur le ministre.-- I have
received from Her Majesty's consul a representation from the master of the British
steamer Minnie Irvine which arrived in Lisbon on the 6th instant with a clean bill of
health direct from Newport with a cargo of coal, and without any case of sickness on
board.
In view of the above mentioned circumstances I have the honour to request that
Your Excellency will move the department of the interior to release the ship from quarantine.
I avail, etc.
Z,R,AVUC4:A0
Legacito britannica.— Lisboa, 13 de setembro de 1892.—Sr. ministro.— Recebi do
consul de Sua Magestade uma representacRo do eapitito do vapor inglez Minnie Irvine
que chegou a Lisboa. no dia 6 do corrente carta de saude limpa., vindo directamente de
Newport corn carregamento de carvlo, e sem caso aigum de doenga a bordo.
Em vista das referidas circumstancias, tenho a honra de rogar a v. ex.' se sirva
obter do ministerio do reino o levantamento da quarentena imposta : quelle navio.
Aproveito, etc.
N,° 09
0 SR. T. II. CLARKE THORNHILL AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUYEA
Lisbon, September 22nd, 1892.—Monsieur le ministie.—I have the honour to request
that Your Excellency will be so good as to move the minister of the interior to allow
the ` B `ritisii vessel Mercedes to unload her cargo of grain, without which permission she
is unable to proceed with the very necessary repairs of the damages caused by the collision with the Portuguese ship' Vega a few days ago.
The Mercedes left Taganrog on the 27th of August last, and on her voyage to this
port has only touched at Malta, where there has been no suspicion of cholera, and from
the day of her departure until now, twenty-seven days, there has been no case of
45
sickness on board. If the Mercedes be permitted to discharge her cargo into lighters,
which could then be moored close to where she now is, I have the honour to submit
that there could be no danger of any infection, and the vessel would be enabled to make
good her damage, thereby saving much time and expense to the owners.
I have the honour to request that Your Excellency will be so good as to favour me
with a reply at your earliest con'veuience.
I avail, etc.
'rnADUc4 io
Lisboa, 22 de setembro de 1892.— Sr. ministro.—Tenho a honra do rogar a v. ex.a
se sirva obter do ministro do reino a concessao de o navio britannico Mercedes desembarcar o seu carregamento de gr o, sem a qual nRo poderi elle proceder aos necessarios concertos dos estragos causados, ha poucos dias, pelo abalroamento com o navio
portuguez Vega.
0 Mercedes largou de Taganrog a 27 do agosto ultimo, e na sua viagem para este
porto apenas tocou em Malta, onde no havia suspeita de cholera; e. desde o dia da partida ate agora, vinte e sete dias, nio occorreu a bordo caso de doenca. Se ao Mercedes
for permittido baldear a carga pars lanchas, que poderKo permanecer perto d'elle, tenho
a honra de observar que nfo haver.l perigo de infecgAo, e que o navio ficara habilitado
a reparar a sua damnificac o, poupando assim muito tempo e despezas aos armadores.
Tenho a honra de rogar a v. ex. ,` o favor de uma resposta tit.o prompta quanto possivel.
Aproveito, etc.
N.° 60
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVLA AO SR. T. B. CLARKE TIIORNHILL
Lisboa, 23 de setembro de 1892.—Ill. 10 sr.—Em resposta a nota que v. s.' foi
servido enviar-me em 13 do corrente, com relacio A descarga do vapor Minnie Irvine,
cumpre-me communicar a v. s.a que o governo do Sua Magestade, conformando-se com
o pareccr da junta consultiva de saude publica, resolveu mandar applicar ao referido
navio as disposicaes do regulamento de sanidade maritima. Deu-se já conhecimento d'esta.
resolucao A pessoa que no ministerio dos negocios do reino apresentou unt requerimento
relativo ao assumpto.
Aproveito, etc.
N.° 61
0 SR. T. B. CLARKE THORNHILL AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GOlIVEA
British Legation.—Lisbon, September 23rd, 1892.—Monsieur le ministre.—I have
the honour to inform Your Excellency that mrs. C. Coverley and CO, British merchants
at Lisbon and Oporto, have reported to me the case of the British steamer City of
Oporto.
This vessel arrived in Lisbon on the 16th instant from Glasgow with a general cargo
for Oporto and Malaga, bringing a clean bill of health, and all well on board. On monday
the 19th she was granted free pratique, but was afterwards again placed in quarantine
by the health officer on the ground that there was jute on board. The jute was
discharched into lighters for desinfection by order of the health authorities, but afterwards the order was cancelled.
46
As the City of Oporto has already performed seven days quarantine in Lisbon, 1
would ask Your Excellency to cause the home department to release her from quarantine and to allow her to proceed to Oporto.
I avail, etc.
TI ADTYCcAQ
Legacao britannica.---Lisboa, 23 de setembro de 1892.—Sr. ministro.--Tenho a
honra de intormar v. ex.a de que os srs. C. Coverley & C.', negociantes inglezes em
Lisboa e Porto, me relataram o case do vapor britannico City of Oporto.
Este navio chegou a Lisboa em 16 do corrente, procedente de Glasgow corn carga
geral para o Porto e Malaga, trazendo carta de saude limpa, a sem novidade a bordo,
Na semuida feira 19 foi-Ihe dada livre pratica, mas depois foi posto de. novo em quarentena n'lu official de saude, corn o fundamento do. clue havia juta a bordo. A juta foi descarrt ia j^a a barcacas para ser desinfectada, per ordem das auctoridades sanitarias,
mas depois f -evogada esta ordem.
Como Uity of Oporto tenha já cumprido sete (has de quarentena em Lisboa., rogo
it v. ex. 8 se sirva obter (To ministerio do reino o levantamento da quarentena imposta ao:
referido vapor e permisslo de seguir para o Porto.
Aproveito, etc.
N.° 62
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUFL,1 AO SR. GEORGE GLYNN PETRE
Lisboa, 3 de ontubro de 1892. —111.'°° e ex.R 10 sr.—Em resposta A nota que v. ex.'
se servin dirigir-ire . em 22 do setembro findo, pedindo pars. que fosse permittido ao vapor Mercedes, procedente de Taganrog, baldear para lanchas o seu carregamento, afim de
proeedcr A. 're.p:.rag io das avarias causa.das polo abalroamento corn o Vega, tenho a houra
do communicar a v. ex.a que assim foi determinado, em harmonia corn o disposto no
aviso do 22 do corrente mez.
Aproveito, etc.
IN
°'.)
t) !^
4
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOi1VEA AO SR. GEORGE GLYNN PETRE
Lisbon, 3 do outubro do l892.—Ill.'' e ex. 10 sr.—Em resposta ii. nota quo v. ex. ,,
Cityserviaclg-m23destbrofinAcadquetimposnvar
cumpre-me
communicar
a
v.
ex.'
que
ao
referido
vapor
foi
devidamente
appliof Oporto,
cado, visto ser procedente de porto suspeito (Glasgow), o disposto no artigo 109.° do regula.mento geral do sanidade maritima, sujeitando-se a beneficiaciio a respectiva carga, parte
da qual foi depois reemba.reada em livre pratica, por estar jd beneficinda, e no a parte
restante que, per ser junta, a mister quo seja desifectada no lazareto, onde o deveru ter .
sido Iogo quo per sue vez the compita, havendo ali grande accumulag o de servico, em
virtude do maior rigor das meclidas do defeza sanitaria.
Aproveito, etc.
47
N,° 64
•0 SR. GEORGE GLYNN PETItE AO SR. .1). ANTONIO AIRES DE •GOUVEA
Bristish Legation.—Lisbon, October 5th, 1892.—Monsieur le ministre.—The British steamer Mercedes, of which messrs. Garland Laidley & CO are the consignees, and
respecting which notes have been already exchanged between Your Excellency and
myself, left Taganrog with a cargo of barley on the 27th of August last and arriv.'d at
Lisbon on the 13th ultimo badly damaged through collision with the Portuguese steamer
Vega.
The Mercedes is now transshipping her cargo into the English steamer Villiam Anning and will finish her discharge about monday next. Both steamers are in quarantine
and the crews are all well.
1.'he surveyors of the tribunal of commerce of Lisbon have to survey the r1'!crcedes
on account of the collision above referred to, and as they are unable to do so until she
has obtained free pratique, I have the honour to ask Your Excellency to be, so good as
to apply to •the department of the interior in order that, in view of the circumstances
above mentioned, free pratique maybe granted to that vessel as soon as she finishes herdischarge and thus prevent further expense and loss of time.
I avail, etc.
TnrxIDuc( AU
Legarao britamiica.—Lisboa, 5 de outubro de 1892.—Sr. ministro.—O vapor inglez Mercedes, do -que so eonsignata.rios os srs. Gatland Laidley & C.", e a respeito do
qual se tern trocado notas entre mim e. v. ex.', sahia. de Tagaurog em 27 de Agosto ultimo coin carregamento de cevada c chegou a Lisboa em 13 de setembro proximo passado coin grossa avaria causada por abalroamento corn o vapor portuguez Vega. "
O Mercedes esta. no •presente baldeando a carga para o vapor inglez William Anning e dove terminar provavelmente a desearga an sogunda feira proxima. Ambos os
vapores esto de quarentena e o estado sanitario das tripulacoes e born.
Os peritos do tribunal do oommercio do Lisboa tom do vistoriar o Mercedes per
causa do referido abalroaniento e con:to estXo impossibilitados de o fa.zer exgquanto elle
no obtiver livre pratica, tenho a honra de rogar a v. ex.' se sirva dirigir-se no ministerio do reino, a fim do quo, em vista das rirrumstaucias supramencionadas, seja dada
livre pratica Aquelle navio, logo quo termine a descarga, evitando assim mais despezas
e perda de tempo.
Aproveito, etc.
N.° 65
0 SR. GEORGE GLYN\ PETRE AO SR. D. ANTONIO AYRES LW GOUVEA
British Legation.—Lisbon, October 15th, 1892.—Monsieur le ministre.—The agents
of the British steam ship Lisbon of Liverpool have written to me to represent the severe
and, as they consider, unfair way in which the late quarantine regulations on arrivals
from British ports have been applied to that vessel.
It appears that the Lisbon sailed from Liverpool on the 2nd instant, one day therefore before that port was pronounced clean, and when it arrived here, it was placed in
48
quarantine and compelled to discharge her cargo, the susceptible part of which has to
be taken to the lazaretto to be there opened and fumigated, an operation which will last
about a month. At the same time, the steamer after the cargo is out has to remain here
for seven days under observation. What the agents complain of is that another steamer,
the London, which left London for Lisbon on the 26th ultimo, that is to say seven days
before the port of London was pronounced clean, obtained free pratique on arrival here,
and that therefore there was a still stronger reason for relaxing in the case of Lisbon
the extreme severity of the quarantine regulations.
I am informed that the loss which the detention of the steamer and removal of her
cargo will occasion will amount to about 60 per cent on her freight. I should therefore
be 'very glad to learn from Your Excellency that the case had been favourably reconsidered by the health authorities, though I do not impugn the legality of their proceeding.
I avail, etc.
TRA D U CQAo
Legaciio britannica em Lisboa, 15 de outubro de 1892.—Sr. ministro.—Os agentes
do vapor inglez Lisbon, de Liverpool, escrevem-mo representando contra o severo e, a
seu ver, injusto modo como as ultimas disposic?es quarentenarias para as procedencias
dos portos britannicos foram applicad.as Aquelle navio.
Consta que o Lisbon, saido de Liverpool em 2 do corrente, um din portanto antes
do porto haver sido declarado limpo, logo que aqui chegon foi posto do quarentena e
compellido a - descarregar ; a parte susceptivel da carga foi levada para o lazareto para
ser aberta e fumigada, operaclo que levarmt perto de um mez. Ao mesmo tempo o vapor, depois da carga retirada, tern do ser retido sete dias em observaca,o. Do que os agentes se quoixam L quo outro navio, o London, que saiu de Londres para Lisboa em 26
de setenibro ultimo, isto 6, sete dias antes do porto de Londres ter sido declarado limpo,
ob.teve livre pratica A. sua chegada aqui, e quo portanto ainda ha mais forte ras€io para
no caso do Lisbon se abrandar a extrema severidade das disposig6es quarentenarias.
Informam -me que a perda que a detenc o do navio e a remo4F o da carga occasionarA
subirá a perto de 60 por cento do frete. Terei muita satisfaç.ao em ser informado per
v. ex.' do que esto assumpto foi favoravelmente reconsiderado pelas auctoridades sanitarias, No obstante eu no impugnar a legalidade do seu proceder.
N,° 66
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA AO SR. GEORGE GLYNN PETRE
Lisboa, 17 de outubro de. 1892. —III."'° e ex.tl 1° sr. — Respondendo it nota que v. ex.a
me fez a lionra de me dirigir ' em 5 do corrente, pela qual manifestava- o desejo de que
fosse dada livre pratica no vapor Mercedes logo que terminasse a baldeacno da carga
para o vapor William Arming, cumpre-me cominunicar a. v. ex.a que, tendo sido dado conhecimento da referida nota ao ministro do reino, foi a junta consultive de saude publica
de parecer quo no poderia conceder-se t sem perigo da sanidade publica., a. livre pratica
,clue v. ex.a solicitava.
Aproyeito, etc.
49
N.° 67
0 SR. II. ANTONIO AYRES DE GOUTIHA AO SR. GEORGE GLYNN PETRE
Lisboa, 21 de outubro de 1892. — Ill.'n 0 e ex."'° Sr. — Em nota de 15 do corrente
serviu-se v. ex.a expos-me o menos coherente procedimento havido pelas auctoridades
sanitarias do Lisboa, com refereneia aos vapores Lisbon, saido de Liverpool a 2 do corrente, e London, que largfira do Tamisa em 26 de setembro, o primeiro dos quaes foi
aqui submettido a inrpedimento e desinfeccao, ao passo quo, o segundo obteve livre
pratica.
Reconliece v. ex.' a legalidade das precaucc5,es sanitarias applicadas ao Lisbon. Conn
efleito, a data da partida d'este vapor, ainda subsistia. a respeito dos portos da GranBretanha a qualificacao de inficionados, que so foi levantada a contar de 3 do corrente,
como consta do boletim de sanidade maritima n.° 523. E era essa raslo que com mais
forga militava. para quo o vapor London ficasse tambem sujeito as preseripces do aviso
de 22 de setembro.
Houve,' porom, na occasiAo da entrada do London urn equivoco da parte do guarda
mor qu© estava de servico na estac o de saude, o qual, suppondo que o citado boletim aproveitava a todos os barcos que, vindos da Gran-Bretanha, chegassem aos nossos portos
de 3 do corrente em diante, e no so oquelles que n'esta data ou depois d'ali saissem,
indevidamente concedeu livre pratica ao dito vapor.
Tal erro de interpretag£io, em que nao laborou nenhum dos outros guardas mores, e
polo qual foi já superiormente advertido aquelle. funccionario, No podia ser fundamento
para se auctorisar a contravene o de providencias sanitarias n'outros casos em que. ainda
eram applicaveis, n10 havendo, portanto, motives para se reconsiderar sobre as restricc os de que foi objecto o vapor Lisbon.
Aproveito, etc.
N.° 68
0 SR. GEORGE GLYNN PETRE AO SR. FRANCISCO JOAQUIM FERREIRA DO AMARAL
British Legation. — Lisbon, Novembre 18th, 1892. — Monsieur le ministre. -- I am
informed by Her Majesty's consul at Oporto that supplementary quarantine is imposed
at that port on arrivals from London, forcing vessels arriving thence to complete seven
days out before they are allowed to enter the bar.
I have the honour to request Your Excellency that orders- may be given with as
little delay as possible that this restriction, may be removed, as free pratique is given at
Lisbon to vessels from London, and the refusal of it at Oporto does not appear to be
based on any Government decree and is contrary to the provisions of the quarantine
notice n° 523 of October 4.
Moreover, owing to the nature of the Oporto bar, erery day's detention imposed on
a vessel might lead to very heavy losses to all concerned.
I should be obliged if Your Excellency will bring this matter as soon as possible
before, the proper department of the Government.
I avail, etc.
7
50
TRADUUQA.0
Lisboa, 18 de novembro de 1892.—Sr. ministro. — Sou informado pelo consul de
Sua Magestade no Porto, de que 6 all imposta uma quarentena supplementar As procedencias de Londres, obrigando os navios vindos d'este porto a pernianecer Sete dias f6ra
da barra para lhes ser permittida a entrada.
Tenho a honra de rogar a v. ex.a que sejam expedidas, corn a major brevidade possivel, ordens para que seja dispensada esta precauco, visto serem admittidos a livre.
pratica em Lisboa os navios procedentes de Londres e nao parecer a recusa de admisslo no Porto baseada em decreto algum do governo, antes contraria As disposic es do
boletim de sanidade maritima n.° 523 de 4 de outubro.
Alem d'isso, em consequencia da natureza da barra do Porto, cada dia de demora
a que 6 obrigado um navio, acarreta gravissimos prejuizos a todos os respeitos.
V. ex.a obsequiar-me-ha dignando-se transmittir este pedido, corn a brevidade possivel, A. repartic.Ao competente.
Aproveito, etc.
N.°69
0 Sit. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA AO SR. GEORGE GLYNN PETRE
Lisboa, 26 de novembro de 1892. — Ill.°'° e ex.t 10 Sr. — Com respeito ao assumpto
da nota que v. ex.a me fez a honra de dirigir-me em data de 18 do corrente sobre as
quarentenas complementares impostas na cidade do Porto as proveniencias de Londres,
cumpre-me informar a v. ex.a que as alludidas quarentenas foram determinadas pela proximidade dos focos cholericos, nomeadamente o porto de Calais, n10 como medida geral,
mas como providencia especial aconselhada pela brevidade da viagem de Londres as
Porto, e da competencia do respectivo governador civil pela faculdade que the confers o
artigo 218.°, n.° 13, do codigo administrativo.
Como, porem, as circumstancias sanitarias parecem tendentes a melhorar, já se expediram instruccoes dquelle magistrado para que se levante a referida restriccfto as mencionadas procedencias.
Aproveito, etc.
N,° 70
0 SR. G. FOSSATI REYNERI, ENC:IRREGADO DE NEGOCIOS 1NTERINO DE 1TALIA,
AO SR. D. ANTONIO AYRES DE GDl;vEA
Lisbona, Ii 15 settembre 1892. — Signor ministro. — Ricevo all' istante da Roma un
telegramma di S. E. l'onorabile Brim, ministro degli affari esteri, col quale informa the ° dopo
i due casi, sospetti e neppure accertatin niun altro caso si a verificato n'ell' isola di Capri a In salute nel regno si mantiene ottima ; S. E. pertanto, a nome del governo italiano, insiste accib siano tosto revocate le non giustificate e vessatorie misure quarantenarie comminate col bollettino ufficiale del 12 settembre corrente, no 515, col quale viene
considerato sospetto d'infezione epidemica di colera morbus it porto di Napoli.
Mi afl'retto a recare a notizia dell' E. V. quanto precede con preghiera di comunicare Ia richiesta del governo del Re all' autorita competente e di ottenere dalia medesima,
in vista dells precise e formali dichiarazioni di inesistenza di morbo colerico nel regno di
far annullare la decizione sopra menzionata.
Dovendo dar riscontro al telegramma dell' onorabile ministro, io saro assai tenuto
51
all' E. V., se, colla cortesia the se 6 speciale, si compiacera provocare dal governo di
Sua Maesta Fedelissima una decisione in proposito.
Nel porger le anticipati ringraziamenti, ho I'onore di ripeterle, signor ministro, 1'attesta.to della mia alta. considerazione.
N.° 71
0 SR. D. ANTONIO AIRES DE G0UVI A AO SR. G. FOSSATI REYNERI
Lisboa, 22 de setembro de 1892.-1ll.° e ex. 1110 sr.—Em resposta a nota que v. ex.'
me fez a honra de me dirigir em 15 do corrente, corn relagao As providencias tomadas
em Portugal contra as providencias do golpho de Napoles, cumpre-me diner a v. ex.a que
o governo de Sua Magestade, conformando-se coni a opinigo da junta de saude publica,
considera prudente manter aquellas precauc es, — que em Hespanha foram igualmente
adoptadas, — visto no haver duvida de quo so deram em Capri casos de cholera morbus
e carecer-se por emquanto motivo pars alterar a qualificaclo de suspeito dada no referido
porto.
Aproveito, etc.
N.° 72
0 SR. G. FOSSATI REYNERI AO SR. D. ANTONIO AIRES DE GOUI'EA
Lisbona, le 2 ottobre 1892.— Signor ministro.-- Non mancai di far conoscere al
governo del Re quanto 1'E. V. mi comunicava colla notes del 22 settembre u. s. relativamente alle misure adottate dal governo di Sua Maestk Fedelissima, in seguito a parere
della giunta della salute pubblica, misure per le quali venivano dichiara.ti sospetti d'infezione di colera-morbus, i porti italiani da Napoli a Salerno inclusivamente (Bollettino
n.° 518, 22 settembre). V. E., nella notes precitata. aggiungeva the precauzioni identiche
erano state prese dalla Spagna, dietro informazioni ufficiali-assunte.
Un telegramma di S. E. it Cay. Brin, ministro degli affari esteri, oggi pervenuto
conferma pienamente quanto gia ebbe a telegrafarmi in precedenza, affermando the ala
salute pubblica ' in tutto it , regno si mantiene ottima: ingiusticate riescono quindi he doterminazioni di questo governo contro i porti .italiani citati».
In obbedienza alle perentorie istruzioni ricevute, io ho l'onore di nuovamento rivolgermi all' E. V. con preghiera di volere provocare per mezzo dell' autorith competente,
ulteriori informazioni ed ova le medesime concordino, come Spero, con quelle di Roma,
far cessare it vessatorio procedimento contro i porti italiani enumerati nel bollettino della
sanity marittima.
Il governo del Re sta attirando premurosi uffici presso it gabinetto spagnuolo e non
dubita the questo, appurate le excellenti condizioni della salute pubblica in Italia e l'assenza di qualsiasi sintomo o sospetto d'infezione colerica, revocherà le quarantene stabilite.
Dall' abituale-cortezia dell' E. V. attenderi di conoscere con sollecitudine it risultato
delle pratiche effettuate nell' intento esposto affinche io possa senza indugio, comunicarlo al mio governo.
Faccio pieno assegnamento sulla esperimentata equity dell' E. V.; in questa lusingo,
le anticipo i miei ringraziamenti e le rinuovo, signor ministro, gli atti della mia piii
alta osservanza.
52
N.° 73
0 Sit. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA AO SR. G. FOSSATI REYNERI
Lisboa, 11 de outubro de 1892. —I11.— e ex. 010 sr.—Respondendo:i nota de v. ex.'s
dc{ 2 do corrente, pelts qual, por instruct es do sen governo, v. ex.a manifestava desejo
de que fossem pelo governo de Sua Magestade declarados limpos os portos italianos desde
Napoles ate Salerno inclusive, tenho a satisfacRo de communicar a v. ex.L que pelo boletim de sanidade maritima n.° 526, já publicado no Diario do governo, e do qual v.
data de 8 do corrente dove ter recebido dois exemplares, foram declarados limpos
de cholera morbus a contar de 5 d'esse mez os portos de que se trata.
Aproveito, etc.
N.° 74
0 SR. ERNESTO GEORGE, ENCARREG.ADO DE NEGOCIOS INTERINO DOS PAIZES BAIXOS,
AO Sit. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA
Lisbonne, le 6 septembre 1892.— Monsieur le ministre.—Je viens de recevoir de
mr. van Tienhoven, ministre des affaires etrangeres des Pays-Bas, le telegramme suivant
que je m'empresse de recommander a. la bienveillante consideration de V. E.
«Defense de charger et decharger Lisbonne pas justifiee en ce qni concerne provenances Hollande : cholera no sevit pas dans ce pays pas meme k l'état sporadique, un soul
eas import6 de Hambourg bole immediatemment parait rester sans suites; mesures rigoureuses prises tant aux frontizres do terre que du cotd de Ia mer. Tachez obtenir que
defense on question soit levee ou remplacee par quarantaine pas trop vexatoire.
Le premier vapour venant de liollande se trouve deja it Belem on etat d'incommunicability malgre sa. patente nette.
Je saisis, etc.
N° 75
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE GOUVEA AO SR. ERNESTO GEORGE
Lisboa, 26 de setembro de 1892.— I!1."° sr.—Em resposta A nota que v. s.a em 6
do corrente se serviu enviar-me, relativamente As providencias sanitarias tomadas em
Portugal a respeito das procedencias de Hollanda, cumpre•me informar v. s.' de quo,
segundo o parecer da junta consultiva de saude publics, no havendo alias motivo pars.
modificar a qualificacao dada aos portos hollandezes, a alterac o feita no aviso de 2 da
corrente pelo do 22 importa notavel attenuac ,o no tratamento das referidas procedencias.
Aproveito, etc.
N.° 76
0 SR. RARAO DE REECKERAN DE KELL, MINISTRO RESIDENTE DOS PAIZES BAIXOS,
AO SR. FRANCISCO JOAQUIN FERREIRA DO AMARAL
Lisbonne, le 16 novembre 1892. —Monsieur le ministre. —En reponse A, la reclamation que je me suis permis de lui soumettre par rapport aux cargaisons des pro-
53
venances neerlandaises, V. E. a bien voulu me faire savoir en date du 10 de ce mois,
que le debarquement en quarantaine des marchandises provenant ales ports neerlandais
no serait defendu en Portugal que seulement lorsqu'il y aurait eu un cas de cholera morbus A bord.
Ayant sollicite en memo temps quelques renseignements all sujet de l'interpretation
que le gouvernement portugais donne :L cette autorisation, it m'a ete afrirm6 par le ministere de V. E. de la maniere la plus positive, que cette autorisation ne saurait
etre interpretee que d'une seule façon et qu'elle s'appliquait a toutes les marchandises sans
aucune exception, y compris le beurre, le fromage et le tabac provenant d'Amsterdam;
le dschargement en quarantaine de ces articles etant pa.rfaitement autorise, h moins qu'il
n'y ait eu un cas de cholera morbus & bord.
Je me suis done empresse de porter cette decision A la connaissance des compagnies neerlandaises int6ressees.
Or, a mon vif etonnement, je viens d'apprendre que les autorites sanitaires du port
de Lisbonne, apres avoir reconnu qu'il n'y a eu aucun ens de cholera morbus h bord du
vapour Juno arriye ce matin d'Amsterdam, lui out interdit le dechargement en quarantaine dune partie de sa cargaison, c'est-h-dire du fromage et des semences.
Je me permets de signaler ce fait la bienveillante attention de V. E., etant persuade qu'il ne s'agit ici que d'une erreur de la part des autorites de ce port qu'elle vondra bien faire retablir.
En ajoutant que le Juno est oblige de continuer deorain son voyage, je semis tres
oblige h V. E. de vouloir donner d'urgence les ordres necessaires aux autorites en question, afin que le dechargement en quarantaine des dits articles puisse se faire daps le
plus bref dclai, et je saisis, etc.
N." 7 i
0 SR. D. ANTONIO AYRES DE Ii0UVEA AO SR. BAfl:10 DE BEECKERAN DE KEI.1.
Lisboa, 25 de novembro de 1892.—Ill. 110 e 0x.°'° sr.—Tenho presente a nota do
16 do corrente que v. ex.a se serviu dirigir no sr. conselheiro Ferreira do Amaral Acerca
do regimen sanitario a que estlo sujeitos em Portugal os navios procedentes de pQrtos
inficionados de cholera morbus, como actualmente o do Amsterdam.
Per nota de 9 d'este mez, havia V. S. sido informado de que, segundo o disposto no
aviso de 22 de setembro ultimo, cram esses navios admittidos a descarga de mereadorias
e desembarque de passageiros, sob quarentena de rigor, uma vez que durante a viagem
no houvesse occorrido caso algum da referida molostia. Esta permisslo, relativa a entrada e operac"oes do navio, no exclnia, porem, comp e evidente, a execucao do preceito do n.° 1 do mesmo aviso, quo prohibe em absolute a importaco de certos produetos, e, na hypothese de procederem de regi5es inficionadas, a, importac o de certos
outros.
Entretanto, attentas as circumstancias que, segundo v. ex.a exp6e em sus nota, o
induziram a interpretar por modo diverse a declaracao constante da nota do sr. conseIheiro Ferreira do Amaral, polo que respeita a mercadorias que fa.ziain parte da carga
do vapor Juno, excepcionalmente se providenciou para que essas mercadorias, comquanto
incluidas na restricta prohibklo do citado aviso, fossem admittidas mediante desinfesg o,
facto este. qua no podera constituir base de analogo procedimento em qualquer outro
case.
Aproveito, etc.
54
N.° 18
0 Sit. E. GOEDEL LANNOV, MINISTRO PLENIPOTENCIARIO DE AUSTRIA-HUNGRIA,
AO SR. FRANCISCO JOAQUIN FERREIRA DO AMARAL
Lisbonne, 4 janvier 1893.—Monsieur le ministre.— Depuis le 20 octobre dernier
lea autoritos sanitaires portugaises ont declare infecte de cholera le port de Trieste, et
comme suspects eelui de Fiume ainsi que 'tons lea autres ports d'Autriche-Hongrie, bien
que, pendant tout le temps, pas un seul cas de cholera n'efit ete constate stir le littoral
austro-hongrois.
La maladie qui s'est manifestee en proportions tres limitees dans l'interieur de la
monarchic, dans des lieux, situes plus on moires A. grande distance du littoral, s'est en
partie déjà longtemps completement Gteinte, ou est sur le point de s'eteindre. Mais, le
fait est, quo 'dans les susdits ports principaux it n'y a pas eu de cas de cholera.
Les mesures de quarantaine encore en vigueur en Portugal contre lea provenances
du littoral austro-hongrois constituant une grave entrave pour le commerce et la navigation, que les eirconstances no sauraient guere justifier, surtout en tenant compte de la
longue traversee entre les ports austro-hongroia et ceux du Portugal, je viens prier V. E.
de vouloir bien inviter lea autorites compétentes du pays h lever lea observations contre
les provenances de mer de 1'Autriche-Hongrie et de me faire connaitre le plus tot possible le resultat de ma presente dLmarche.
Veuillez, agreer, etc.
N,° 79
0 Sit. FRANCISCO JOAQUIII FERREIRA DO AMARAL AO SR. E. GOEDEL LANNOY
Lisboa, 20 de janeiro de 1893.— Ill. 110 e ex.°'° sr.— Em resposta a nota que v. ex.a
me fez a honra de dirigir-me em data de 4 do corrente mez, cumpre-me dizer-lhe que o
boletim de sanidade maritima n.° 550 publicado no n.° 11 do Diarlo do governo declarou
limpos de cholera morbus desde 1 de dezembro ultimo o porto de Trieste e os do golpho
do mesmo home.
Aproveito, etc.
N.° 80
0 SR. C. D. SCIIEWITCII, MIMSTRO PLENIPOTENCIARIO DA RUSSIA,
AO SR. ERNESTO RODOLPHO HINTZE RIIIEIRO
Lisbonne, le 8 avril 1893.— Monsieur le ministre.— Au commencement du mois de
fdvrior dernier, j'ai informe mon gouvernement du fait que Ie gouvernement royal du
Portugal, apres avoir declare tres pea de temps auparavant lea ports de Pempire de
Russie indemnes de cholera, a era devoir retablir 1'ordonnance par laquelle lea susdits
ports etaient d6clares contamines. Suivant lea donnees oficielles que je viens de recevoir
de St. Petersbourg, it n'y aurait pas eu depuis Ie 13 janvier, jusqu'A la mi-fevrier, vieux
style, un seul cas de cholera dans les ports des mere Noire, d'Azow et Baltique.
II s'ensuit quo lea mesures prises par le gouvernement royal A 1'egard' des provenances russes no sont pas justifiees par l'etat sanitaire reel des ports russes.
55
J'ai I'honneur, en consequence, d'ordre de mon gouvernement, d'appeler 1'attention
du gouvernement royal sur cet etat de choses et de prier V. E. de vouloir bien faire
prendre les dispositions necessaires afin que les mesures quarantenaires decretees contre
les ports de 1'empire de Russie soient revoquees.
Dana 1'espoir que V. E. aura 1'extreme obligeance de me mettre a meme de donner
it ce sujet une reponse satisfaisatrte a men gouvernement, je saisis, etc.
N.° 81
0 SR. C. ll. SCIIEWITCH AO SR. ERNESTO R0D0LPHO HINTZE RIBEIRO
Lisbonne, le 10 mai 1893.— Monsieur le ministre.— En attendant de recevoir de
V. E. la reponse a ma note du 8 avril dernier par laquelle j'avais sollicite la r6vocation des mesures sanitaires decretees contre les provenances des ports de I'empire de
Russie, ce n'est pas sans quelque surprise que j'ai lu ces jours-ci, dans lee journaux de
Ia capitale, que la Junta de laude aurait decide de repousser ma demande.
J'aime a esperer que cette nouvelle qui, si elle se confirmait, no saurait manquer
d'impressioner p6niblement mon gouvernement, no repose pas sur des donnges authentiques.
En effet, it me parait difficile a admettre que in constatation de quelques cas de cholera dans certaines provinces interieures de la Russie, un pays qui mesure plus de 22
millions de kilometres carrel et dont lee ports sent. entierement indemnes de cholera,
puisse justifier de la part du gouvernement portugais le maintien des mesures d'extreme
rigueur comme cello qui a ate decretee contre les provenances indistinctement de tous
les ports de 1'empire.
L'apparition recente du cholera a Lorient et dans quelques autres localites du littoral nerd de la France a eu pour consequence, en Portugal, la declaration des ports fra,ncais comme suspects seulement. Pourquoi done cette difference de traitement a 1'egard
des ports russes, dont 1'eloignement de dix a quinze jours de traversCe par vapeurs devrait constituer, au contraire, une garantie de plus contre le danger de l'importation de
la contagion dans ce pays?
D'ailleurs les mesures rigoureuses que le gouvernement russe prend dans l'interieur
de 1'empire contre la propagation de la maladie sent de nature a inspirer la plus grande
confiance. Tous ses efforts tendent a circonscrire le fleau et a 1'empecher de s'etendre
aux littoraux de in mer Baltique et de la mar Noire. Les trains des chemins de fer sont
munis d'un wagon d'ambulance desservi par un medecin. Le moindre cas suspect a pour
consequence immediate I'isolement et la detention du malade et toutes les mesures prophylactiques lui sont appliquees ainsi qu'a see effets, qui sent brfiles, si le caractere de
la maladie est constatL. Le wagon oii le malade se trouvait est detache. du train et soumis a la desinfection; des ambulances sent organisees a toutes les stations, etc., etc.
J'aime a croire que les donnees ci-dessus exposees contribueront a 6carter 1'eventualite d'une decision telle qua les journaux de Lisbonne l'annoncent, et qua le gouvernement royal du Portugal prendra en serieuse consideration ma demande basee sur le
d(sir de mon gouvernement de voir disparaltre , des entraves si prejudiciables aux relations commerciales regulieres entre les deux pays et qui, avant tout, ne sont nullement
justifiees par 1'etat sanitaire des ports de 1'empire de Russie.
Veuillez agreer, etc.
56
N:° 82
0 SR. ERNESTO RODOLI'HO HINTZE RIBEIRO AO SR. C. D. SCHEIIITCH
Lisboa, 2 do junho de 1893.— Ill.°'° e ex.°'° sr.— Corn referencia ao assumpto das
notas do v.a ex.a, datadas de 8 de abril e 10 de maio, tenho a honra de communicar a
v. ex.a que polo boletim de sanidade maritima n.° 568, publicado no Diario do governo
de 30 do mez proximo findo, passaram a qualificacto de suspeitos de cholera-morbus os
portos da Russia, precedentemente declarados inficionados da mesma epidemia.
Achando-se por esta forma attendidos, na medida do possivel, os desejos por v. ex.'
expressos nas alludidas notas, aproveito, etc.
FIM DA SECcAO V
fQ
^.f

Documentos relacionados

APRESENTAOS A.S tORTES DOCL^^II^^`lIS

APRESENTAOS A.S tORTES DOCL^^II^^`lIS ,jadis par des particuli.ers; macs peat-on dire qu'elles realisent le desideratum dont Ic commerce et .l'industrie, obliges anjourcl'hui de. ellercher des dCboucltCs dans les pays les plus lointain...

Leia mais

appenso ao vol.1973

appenso ao vol.1973 a ses droits. Pendant cc temps, le tribunal de PrO instance de la Seine reconnaissait Ia validite des arrangements intervenus entre MM. Balestrini et Aubert, et son jugement, ulterieurement confirm...

Leia mais