Édition des portraits des artistes en résidence
Transcrição
Édition des portraits des artistes en résidence
résidence Toulouse — Düsseldorf 2012 Édition des portraits des artistes en résidence la letztlich der Zeichnung und des compositions. Elles den ersten Blick Geschichten celle de formes libres, Objekte, als Inseln oder particulièrement, als rement abstraites et präzisen Zügen auf. Dieses sérigraphie. Cette derKollage, dem Relief und vor sont peuplées de personsuggerieren könnten. Wohincelle d’objets fonctionnels, architektonische Auswüchse... souvent en noir et blanc. zweite Stadium des Schaffensallem der Serigrafie den nages hiératiques et gegen jegliche NarrationCe deuxième stade de celle d´îlots ou d’excroisDiese Verschiebung trittnière ge- est le médium le prozesses zeichnet sich, im Geplus représentatif dans Vorzug zu geben. Letzteres ist d’éléments de la vie durch die manchmal irritiesances architecturales... rade dann besonders deutlich création est, contrairegensatz zum ersten, durch die de l’artiste courante qui pourraient, das gewichtige und kennrende Koexistenz von ment au premier, marqué Schnelligkeit der Ausführung Ce mouvement est encore zutage, als es sich bei denla production geet le plus adapté à son à première vue, suggérer zeichnende Medium der gegenständlichen und par une rapidité d’exécuplus explicite lorsque les wählten Materielien (Beton, und sehr beherrschte Gesten mode opératoire. Künstlerin nicht zuletzt, weil des histoires. Pourtant, abstrakten Formen gestört matériaux (béton, briques Backsteine oder Sperrholz) tion et par le geste très des Künstlers aus, mit denen Dans son processus de es für ihre künstlerische toute forme de narration oder gänzlich ausgeschlossen ou contreplaqué) et les und Formen (Bögen, Konsomaîtrisé de l’artiste qui er zuvor in Skizzen erarbeitete création se suivent deux Produktion das geeignetste est bannie, au profit de la wird. Wohingegen jegliche formes (arcs, consoles) len) um solche aus dem Feld transpose sur la toile un Entwürfe auf die Leinwand darstellt. coexistence, parfois Narration zugunsten derdessin préalablement adoptés sont ceux de der Architektur handelt.phases complexes et überträgt. Die Spannung zwidécisives, une première, Die komplexen Arbeitsprodéroutante, de figurations manchmal irritierendenétabli dans un croquis. La l’architecture. In einigen Fällen treibt schen der Unmittelbarkeit des de simplification par zesse durchlaufen zunächst et d’abstractions. Koexistenz von gegenständliDans certains cas, der Künstler dies Ambivalenz tension entre la peinture Farbauftrages und der Durchle truchement du dessin, Les éléments abstraits die Phase der Vereinfachung chen und abstrakten Formen l’artiste pousse cette noch weiter, indem er diese immédiate et le dessin dachtheit des Entwurfes durch die Zeichnung. Dann présents dans les compogestört oder gänzlich ausgesambivalence plus loin, Skulpturen während deret une Ver- deuxième, faite très réfléchi ne se manibleibt eher latent, als daß sie successives folgt das Druckverfahren, sitions constituent en fait chlossen wird. en mettant en scène ces nissage als Theke, Tisch d’impressions oder feste pas, mais demeure sich tatsächlich manifestiert. venant in dessen Verlauf die Farben la base des travaux de Die abgebildeten abstraksculptures, pendant les Konstruktion vergleibarer Art fixer les couleurs latente. In Durrieus Produktion sur le support en papier. Theresa Reusch, telle une sukzessive auf den Papierträten Elemente der Kompositiovernissages, sous forme inszeniert. Tatsächlich provoDans la production de wechseln gegenständliche Contrairement à la ger gesetzt werden und wobei trame de fond qui cadence nen bilden die Basis der Guillaume Durrieu se de meubles-bar, tables ou ziert die Diskrepanz zwischen mit abstrakten Malereien, pratique de la peinture, die einmal gedruckten Linien la structure. En suivant Arbeit von Theresa Reusch, supports de toute sorte. den strengen Formen und succèdent des toiles aux wobei letztere in jüngster la composition ne peut und Flächen nicht mehr les multiples niveaux qui indem sie als Grundraster die figuratifs et De fait, l’écart entre des ihrem Verhältnis zur Funktisujets Zeit überwiegen. Der weiße verändert werden können. façonnent la profondeur Struktur bestimmen. Died’autres, notamment les formes austères et leur onalität einen störendenplus oderêtre modifiée une Grund fungiert dabei als fois qu’elle se trouve sur Auch wenn der Gebrauch du tableau, la composiKompositionen sind vonplus récentes, plus absrapport à la fonctionnalité, auch humorvollen perzepeine Art Projektionsschirm, le papier. Si la sérigraphie des Siebdruckes an serielle tion se remplit de formes vielfältigen Ebenen geprägt, provoque un court-circuit tiven Kurzschluß. traites. Le fond blanc agit auf dem, meist schwarz, die peut évoquer les producProduktionen aus der Pop Art reconnaissables que welche letztlich die Tiefe comme der perceptif dérangeant ou Nicht zuletzt dieser subtile un écran sur Malerei erscheint, die sich in be», Mayence, 2012. Huile sur toile, 270 × 185 cm ; structure bois, 405 × 185 × 45 cm ; plâtre sur mur du fond. e», Mainz, 2012. Öl auf Leinwand, 270 × 185 cm ; Holzstruktur, 405 ×puise 185 × 45 cmsouvent ; Putz am Rückwand. denken lässt, ist diese Technik l’artiste Bilder ausmachen. Es sind divertissant. humoristische Untertontions be- sérielles du pop art, lequel apparaît la peinder Verteilung hauchdünner toutefois Theresa Reusch für Theresa Reusch kein avec liberté et désinvolwiedererkennbare Formen, Cette veine d’humour deutet einen entscheidenden ture, par couches pellicuSchichten zu recht strengen, ne s’en sert pas en tant Mittel der automatisierten ture dans l’environnedie die Künstlerin frei und très subtil marque un Gegensatz zwischen seiner laires, généralement aber offenen geometrischen Reproduktion. Sie beschäftigt ment quotidien de son vorurteilslos ihrem täglichen contraste remarquable Arbeit und der klassischque mi- technique de repronoires, étalées suivant des Kompositionen überlagern. m Prozeß Résidence Residenzstipendium Toulouse-Düsseldorf, Toulouse-Düsseldorf , duction automatique, sich nicht mit den Aspekten atelier : crayons, ciseaux, Umfeld entnimmt, häufig aus entre sa production et nimalistischen Bildhauerei, compositions géoméDie sehr entschiedenen elcher sein Stephan Engelke, « Forme 8 (de Padoue) ». Contreplaqué, 120 × 490 × 259 cm, 2012 10 août — 10 octobre 2012. 10. August — 10. Oktober 2012 Stephan Engelke, “Form 8 (aus Padua)”. Sperrholz, 120 × 490 × 259 cm, 2012 ne s’intéressant pas aux der Mechanisierung, der câbles... Ces objets, ISDAT, Institut den Kontext ihres Ateliers: la sculpture classique obwohl sie sich weitgehend triques assez rigoureuses, Rahmenformen und geraden t, in der ISDAT, Institut supérieur supérieur questions de la mécanisaVervielfältigung und Verbreidépourvus Stifte, Scheren, minimaliste, bien qu’elle des Verweises auf Formen mais variables. Le cadre et Linien, welche meist in einem des arts de Toulouse – de toute des arts de Toulouse – Kabel… Diese d zügigen Theresa Reusch, Sans titre. Carton sur carton, 44 × 50 cm, 2012. département beaux-arts. département beaux-arts. Theresa Reusch, Ohne Titel. Karton auf Karton, 44 × 50 cm, tion, de la reproductibitung von Kunstwerken: Beleg référence à la réalité ou à Objekte, frei von jedem Bezug se2012. nourrisse en bonne bedient, die vom postminiles lignes droites très halbtransparenten Farbton em Reich————————— ————————— lité et dede la monstration diffusion de de ladafür ist ihre une hypothétique symbo- zur konkreten Wirklichkeit partie de renvois à des malistischen geometrischen affirmés sont dans la mit einem breiten Pinsel, mit ums.bewusste Vielmehr beschäftigt Résidence iellen Toulouse-Düsseldorf, l’œuvre Preuve Entscheidung fürinUnikate. lique, n’ont qu’une oder einer hypothetischen formes imprégnées du Vokabular durchdrungen sind. d’art. peinture, ainsi qu’aux plupart des cas tracés avec Filzstiften oder einer Sprühpier sich seinen Untersuchiedenen 10 août — 10 octobre 2012. en est qu’elle ne réalise der fonction iconographique. Symbolik, haben lediglich avec une précision et stole gezogen Nun zeichnet sich Enrapports duels entre Die Verwendung une teinte semi-transpawerden, bilden Auf diese Weise bedient sie sich Résidencevocabulaire géométrique Residenzstipendium chungen, gleichsam auf den tion und ISDAT, Institut supérieur Toulouse-Düsseldorf, , seul tirage et entre SerigrafieSpuren hängt vielmehr Bien que marqué par ikonografische Funktion.rente, àune conscience post-minimaliste. Toulouse-Düsseldorf gelkes Verhältnis zur jamais qu’un surface et espace, l’aide d’un largelucide, zusammen mit den Weiß-mit Präzision des arts de Toulouse – in ihrem Schaffen eines Blinky Palermo Reflexion 10 août — 10 octobre 2012. 10. August — 10. Oktober 2012 texte de Stefania Meazza ein Text von Stefania Meazza département beaux-arts. de chaque composition. zusammen mitImi derKnoebel, Affirma- mit den un langage très personde concepts Obwohl ihre Arbeit durch Or, le rapport que ISDAT, Institut klassischen konzeptuellen mouvement et immobilité. pinceau, d’un feutrede outravailformen, des sichtbaren undnoch klarem Bewusstsein der oder hmisieren. ISDAT, Institut supérieur supérieur ————————— ————————— ————————— de la sérition dieses Handwerks, wie nel, le travail de Theresa einen sehr persönlichen d’un pistolet manuel, de méthode Grundes,Konzepte Stephan entreTradition à peinture, ein lesbares Ensem- Arbeit, ————————— des arts de ToulouseEngelke – des arts de Toulouse –durch einen ge-L’adoption manueller Präsentationsweisen von Stephan département beaux-arts. beaux-arts. répondEngelke plutôt est à né auch mit Malerei dem künstlerischen Reusch s’inscrit profonartisanale d’une netteté Ausdruck gekennzeichnet ist,laissent tient avec la traditiondépartement wissen subversiven Zuggraphie aus, La peinture traditionnelle Der unumstrittene Protagoqui lire le et fond ble. Die makellose Oberfläche handwerklicher Methoden und als auch den dulouse. en 1978 à Mayence. Diplomé ————————— ————————— la volonté travailler sur Willen kompromisslos dément dans les questionqui que associent la théorie bezieht sie sichPraxis stark auf blanc ainsi conceptuelle classique der durchaus an die zeitgeszeichnung est la protagoniste inconnist der künstlerischen la grille wird zu dem an dem einerOrt, Schärfe, welche die Theorie alistischen Verhältnissen en de 2010 de la Kunstakademie e des la frontière entre peinture den Oberfläche Grenzen und Raum nements de l’art actuel, aktuelle Fragestellungen du Bauhaus a quelque chose de subnössische deutsche BildhauDüsseldorf, et nommé zwischen von testée de la pratique von Guillaume Durrieu ist dessinée. La surface au Symboeine Form aus ihrer bloßen des Bauhaus mit dem Symbouse. texte de Stefania Meazza « Meisterschüler » et dessin sans aucun von Malerei und Zeichnung notamment de l’art die traditionelle der zeitgenössischen versif qui n’est pas sans erei denken läßt. In erster artistique de Guillaume Malerei. DerKunst, immaculée devient alors Potenzialität hervortritt und& Craftslisme et à Arts & Crafts, lismus und der Arts sowie von Bewegung und Paris. ————————— par professeur Hubert Kiecol. des arbeiten zu können und allemand. insbesondere der aus rappeler la sculpture Linie an die Arbeit voncompromis Durrieu. L’emploiLe choix deGebrauch anderer Medien le lieu où une ont forme voit butwieder verschwinden kann, und die et qui comme Bewegung verbindet Immobilität. Il vit :etaffirmant travaille à Düsseldorf. texte de Stefania Meazza ein Text von Stefania Meazza eboren 1980 valeurs artisanales implium letztlich nicht auf den une seule Deutschland.dient Die Entscheidung, ————————— De prime abord, les allemande contempoManfred Pernice mit seinen ————————— d’autrescombiner médiumsdans (vidéo, (Video, Bildhauerei) ihm le jour et peut disparaître, um von neuem potenziell zu la création d’un monde zum Ziel die Hervorbringung ————————— ————————— torikerin Stephan Engelke, geboren Stefania est née essentiellen cites dans cette Meazza technique, Aspekt der différents maté-lediglichin einer einzelnen sculptures de Stephan raine. In primis le travail Untersuchungen zu Form volume)pièce ne fait que dazu, seinen BezugArbeitpour devenir à nouveau werden. einer Welt von eigenständigen de formes et de valeurs spondentin 1978 in Mainz. 2010 Diplom an en 1980 à Milan. Historienne Impossible d’aborder le Es ist nicht möglich, sich deraber auch et choisissant ne pas elle est Malens, das von Düsseldorf riaux,son pour produire une verschiedene Materialienpotentielle. zu Engelke semblent de Manfred Pernice, Magazin für und Architektur, questionner rapport zur Tradition zu befragen, Die Leinwände vonWerten Guil- hat. originales. Formen und derBenutzen Kustakademie de l’art de et critique, ————————— ———————— nst „Juliet“ und Meisterschüler von Prof. travail de Theresa Reusch Arbeit von Theresa Reusch renoncercorrespondante à l’emploi des Farben, zu müssen. œuvrepour qui ne kombinieren, umzu ein Werk Toujours déployer un vocabulaire dans ses interrogations en France pour verzichten an diejenige aus dem künstà la tradition enrelève pas um letztlich ihre Stellung au même laume Durrieu, immer von Theresa Reusch, née en 1985, Theresa Reusch, geboren 1985 ssistentin Hubert Kiecol. magazine d’art contemporain sans s’interroger sur et le l’architecanzunähern, ohne sich couleursleou à la possibiDie Farbwahl folgt Lebt und exclusivement zu schaffen, das sich weder de formes évoquant sur la forme lerischen Kontext Düsseldorf confirmer la centralité.du bekräftigen. format vit (270 185 cm), × 185 cm), der et × travaille à Cologne. selbem Format in Köln.(270 2008 Akademie ocumenti arbeitet in Düsseldorf. italien Juliet et co-coordinatrice 2008, der bildenden bildenden Künste Wien bei (Turin). rôle de la peinture dans celuiRechenschaft abzulegenEngelke über einen lité de les entred’artista persönlichen Vorlieben. Es domaine du eindeutig der Gattung le langage classique du ture, mais aussi (wo Stephan La préparation ducollage, fond ni du Die Vorbereitung des Lein- der montées sur Akademie châssis, les auf Rahmen gespannt, ————————— ducombiner projet Documenti Künste, Vienne. 2010, diplôme, Daniel Richter. 2012 Diplom an Stefania Piemontepar (Turin). la production de l’artiste diede Rolle der inneelles, renouant là handelt sich dabeiMeazza, um einegeboren 1980 dessin ou de la peinture, Kollage, deslange Reliefs, der de Guillaume Minimalisme des années du contexte artistique TeilMalerei seines Kunststudiums des toiles, un travail long wandgrundes, eine undnochtoiles verlangen einen körperlichen Kunstakademie Düsseldorf / der Kunstakademie Düsseldorf lence in Mailand. Kunsthistorikerin ————————— et le rapport ambivalent rhalb derabsolvierte). Produktion der avec un aspect essentiel zum Teil altmodisch anmurapproche sa à recherche de Zeichnung Malerei 1960. Le choix des matéDüsseldorf – où Stephan et laborieux qui vise mühsame Arbeit, dieoder zumder Ziel Durrieu« demandent Einsatz, und der zwangsläufig Meisterschülerun » du profesMeisterschülerin von ulouse und Kritikerin, Korrespondentin Design graphique : deValence seur Thomas Grünfeld. Thomas Grünfeld. an Engelke qu’elle entretient Künstlerin und ihr ambiva- seiner de la peinture. tende Palette, die durch den Reusch de l’hétélässt, bringt dieengagement riaux, qui embrasse Engelke a avec suivi une partie In Erweiterung obtenirTheresa une surface hat, einezuordnen vollkommen weiße corporel qui an die Arbeitsmethoden der für das italienische Magazin für Impression : Delort, Toulouse. www.hasinrecs.com Lebt & arbeitet ment Traduction allemande : Stephan ce moyen lentes Verhältnis zu diesem Le choix de la palette möglichenzeitgenössische Verweis auf dieKunst „Juliet“ rogénéité qui marque le homogene Untersuchungen le plâtre, le papier mâché ded’expression. ses études). skulpturalen Analysen greiparfaitement blanche et und OberflächeTheresa zu n’est pas sans rappeler les klassischen Künstler derin Köln. ————————— www.hasinrecs.com EngelkeéminemAu début fut justement Ausdrucksmittel. suit un critère 70er Jahreund dasKoordinationsassistentin Œuvre der langage in Rolle die Nähe der modes opératoires et le béton, ainsi que le Finalement, on voit très fen die jüngst entstandenen homogène, joued’artistes un rôle berlierzeugen,Reuschs spielt die eines desest née en gestischen Malerei erinnert Stefania Meazza ————————— bei dem Projekt „Documenti Éd. ISDAT – département à Milan. de Historienne de die Stefania geboren 1980 la peinture, que Theresa Während zu Beginn ihres ment personnel, Künstlerin zusätzlich von (Turin). qu’Isa Genzken. die beis- artistes1980 contreplaqué, contribue clairement que les préocPapierreliefs die Erkunmoteurnois danstels le processus AntriebesHeterogenität, für den Reflexiclassiques la (und Tatsache,Meazza, daß er sie d’artista Piemonte“ beaux-arts,en 2012. l’art et critique, in Mailand. Kunsthistorikerin ————————— www.isdat.eu Reusch pratiqua pendant die klassische s’appuyant sur des teintes Referenzen der Pop Art On y qui retrouve également pielsweise die künstlerische à l’aspect brut des pièces. cupations artistiquesStudiums de dungen zur Ausdehnung im de réflexion accomonsprozeß, der den Künstler peinture gestuelle (etelle le est flach hinlegt, um auf ihnen correspondante en France pour und Kritikerin, Korrespondentin la première partie de ses ne se Technik der Ölfarbenmalerei old-fashioned qui renentfernt. Grafik-design : deValence un rapport et Sprache vonseines Isa Genzkenfait de peindre Le traitement varie Stéphan Engelke Raum, zur Komposition und pagne l’artiste dansphysique la bei der Realisierung à plat zu malen, diesenMagazin für le magazine d’art contemporain fürbekräftigt das italienische Druckerei : Delort Toulouse Juliet etL’acte co-coordinatrice zeitgenössische Kunst „Juliet“ études àréduisent l’école despas beauxim Vordergrund stand,des gibt voient Die Distanz zu diesem direct objets du réel, ausmacht. In Reuschs Arbeibeaucoup d’une sculpture au positionzum Status Tableaus auf aux années 1970 réalisation de aux l’œuvre. Werkes ständig begleitet. renforceitalien ce renvoi). Querverweis). Der Akt des Übersezung: Stephan Engelke du projet Documenti d’artista und Koordinationsassistentin Éd. ISDAT – département arts de Vienne. sie diese als künstlerische et qui éloignent encore Pop im engeren Sinne wird reproduits en trois tenPhase zeigen gleichermaßen à l’autre, comprenant des nementMais ou à l’adoption und bereichern diese. LetztCette première phase est Diese erste istsich umso de peindre est donc une Malens bedeutet also eine Piemonte (Turin). bei dem Projekt „Documenti beaux-arts, 2012. s’étant rapidement lassée Praxis, dem plus les œuvres de Thedarüber hinaus noch durch dimensions en utilisant Bezüge Körperlichkeit surfaces parfaitement lisses exclusive d’un médium, lichAkademismus beschränken sich die d’autant plus fondamenwesentlicher, alszur sie an der confrontation entre Konfrontation des Objektes (Turin). ————————— d’artista Piemonte“ www.isdat.eu : deValence ————————— de son académisme, elle plutôt, überdrüssig geworden, Aliegenresa du bois, und zu realen Objekten die sie Design graphique ou travaillées, d’appamais s’engagent künstlerischen von Reusch des références die Sujets ihrer Kompositiotale qu’elle n’estmétal pas et plastique Oberfläche nicht sichtbar ist. l’objet-tableau et le corps der Leinwand mit dem Impression : Delort, Toulouse. Grafik-design deValence l’abandonne pour évoluer zugunsten der Entwicklung au pop art. nen bekräftigt. In ihnen dans ses unter derder Verwendung rence parfois irrégulière, sur les traces de Blinky Stephan Engelke deutlich visible à(comme la surface. Par latravaux In der Folge trägt Künst- von de l’artiste, une activité Körper des Künstlers, :keine Traduction allemande : Stephan Druckerei : Delort Toulouse vers des Palermo formes qui persönlicher, weiniger Cette distance avec un tauchen hieratisch wirkenden les plustravaille récents).à und Plastikphysique parfois industrielle. ou d’Imi Knoebel erkennbar nicht auf Fragen suite, l’artiste ler dann Holz, seine Metall mehrheitlich qui n’est pas des geringe physische HerausforEngelke Übersezung : Stephan Engelke Éd. ISDAT – département derung, auch Éd. ISDAT privilégient dessin, le traditionell pop art est davan- Figuren ebenso auf wie lades recherche abstrakten dreidimensional reproduziert La structure est souvent dansledes recherches derverankerter Positionierung oderlexique die l’huile en Ainsi, traçant Kompositionen, moindres, bien qu’elle wenn– département sie sich beaux-arts, 2012. beaux-arts, 2012. collage, attachées le relief et,aux plus Ausdrucksformen auf,einzigen um tage confirmée par le sujet Elemente des Alltags, die auf de l’artiste se nourrit,oft in Schwarz (wie inund denWeiß, jüngsten hermétique et dépouillée modalités Wahl eines Medicompositions majoritaimit Bildern). reste à échelle humaine. im menschlichen Maßstab Guillaume Durrieu Guillaume Durrieu Theresa Reusch www.isdat.eu www.isdat.eu Texte de Stefania Meazza, née en 1980 à Milan. Historienne de l’art et critique, elle est correspondante en France pour le magazine d’art contemporain italien Juliet et co-coordinatrice du projet Documenti d’artista Piemonte (Turin). Guillaume Durrieu est né en 1980 à Toulouse. Il est diplômé avec Mention de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Toulouse en 2006, et vit et travaillle à Paris. isdaT beaux-arts 5 quai de la Daurade 31000 Toulouse Theresa Reusch t +33 (0)5 31 47 12 11 f +33 (0)5 31 47 11 96 Stephan Engelke Residenzstipendium Toulouse-Düsseldorf , 10. August — 10. Oktober 2012 ISDAT, Institut supérieur des arts de Toulouse – département beaux-arts. ————————— Stephan Engelke ein Text von Stefania Meazza ————————— Auf den ersten Blick scheinen sich die Skulpturen von Stephan Engelke eines Formenvokabulars zu bedienen, das nicht zuletzt an die klassische Sprache des Minimalismus der 1960er Jahre erinnert. Die Materialwahl, die Gips, Papiermaché und Beton wie auch Sperrholz umfaßt, trägt zu der recht rohen Wirkung der Arbeiten bei. Die bei den einzelnen Skulpturen teils sehr unterschiedliche Verwendung führt zu Oberflächen, die extrem glatt oder auch stärker bearbeitet erscheinen und dadurch teils eher unregelmäßig, teils geradezu industriell anmuten. Dabei akzentuieren et le mouvement est réduit au minimum, ce qui accentue leur condition d’objets purs en relation avec l’espace qui les entoure. Cette attention pour le contexte, qui rapproche certaines sculptures de Stephan Engelke tout particulièrement des objets spécifiques de Donald Judd, est essentielle dans la production de l’artiste. Les pièces, toujours dépourvues de socle dans la plus pure tradition minimaliste et conceptuelle, s’accrochent au mur ou s’y appuient, ou encore se dressent en formes géométriques, suivant des axes tant verticaux qu’horizontaux. Il en ressort un questionnement autour de leur statut, où se croisent des interrogations sur la peinture, le relief et, bien sûr, la sculpture aujourd’hui. C’est justement cette hybridation de pratiques différentes et cette multiplication des niveaux de réflexion qui font que la définition de ce travail relève de l’utopie. Un des traits marquants du travail de Stephan Engelke semble donc être une certaine ambiguïté que l’artiste s’attache particulièrement à générer, et qui demeure intrinsèque à sa démarche. Cette ambivalence se retrouve dans la définition du médium employé – ni vraiment sculpture, ni vraiment peinture ou relief –, ainsi que dans le rapport constant avec l’architecture, qui souvent éloigne ses pièces de leur statut de sculpture pour les placer dans le domaine du mobilier ou de l’architecture. Entre l’aspect autonome des formes dans l’espace et leur nature architecturale s´instaure un mouvement de transformation ouvert et continu : la perception reste incertaine entre ihre oftmals hermetische, nüchterne Struktur und die auf ein Minuimum reduzierte Bewegung ihre Objekthaftigkeit im Verhätnis zum sie umgebenden Raum. Diese Aufmerksamkeit für den Kontext, welche einige der Skulpturen Stephan Engelkes nicht zuletzt in die Nähe zu den spezifischen Objekte eines Donald Judd bringt, ist wesentlich für das Werk des Künstlers. Die Arbeiten, in minimalistischer und konzeptualistischer Tradition ausschließlich sockellos, nähern sich der Wand an oder werden von ihr getragen, oder sie ragen in geometrischen Formen auf, welche sich an vertikalen als auch horizontalen Achsen ausrichten. Was mithin eine Untersuchung ihres Status bedeutet, bei der sich aktuelle Fragestellungen über die Malerei, das Relief und, natürlich, die Skulptur überschneiden. Gerade diese Hybridisierung der verschiedenen Praktiken und die Vervielfältigung der Reflexionsebenen lassen den Versuch einer Definition dieser künstlerischen Arbeit utopisch erscheinen. Einer der markanten Züge der Arbeit von Stephan Engelke scheint also eine gewisse Ambiguität zu sein, die der Künstler ihnen verleiht und die sich intrinsisch entfalten. Diese Ambiguität zeigt sich auch bei dem Versuch, das verwendete Medium zu benennen – weder wirklich Skulptur, noch wirklich Malerei oder Relief – wie auch in der ständigen Bezugnahme zum architektonischen Kontext, die oftmals den skulpturalen Status der Objekte erweitert, indem sie sie in das Gebiet des Mobiliars und der Architektur verschiebt. Zwischen ihren verschiedenen Aspekten, der Autonomie als raumbezogene Körper und der architektonischen Natur, vollzieht sich eine Bewegung offener und kontinuierlicher Transformation : ihre Wahrnehmung bleibt unentschieden zwischen der als freie Formen im Raum, der als funktionale Texte de Stefania Meazza. Texte de Stefania Meazza. Theresa Reusch est née en 1985, elle vit et travaille à Cologne. Elle est diplômée de la Kunstakadmie Düsseldorf — Thomas Grünfeld masterstudent (2010). www.hasinrecs.com Stephan Engelke est né en 1978 à Mayence. Il est diplomé en 2010 de la Kunstakademie Düsseldorf, et nommé « Meisterschüler » par le professeur Hubert Kiecol. Il vit et travaille à Düsseldorf. Dans le cadre du partenariat entre les villes de Toulouse et Düsseldorf, deux artistes diplômés de l’isdaT sont accueillis dans les ateliers de la ville de Düsseldorf et une résidence franco-allemande est organisée au sein de l’institut chaque année pendant 3 mois. isdat.fr ur toile, 270 × 185 cm ; structure bois, 405 × 185 × 45 cm ; plâtre sur mur du fond. wand, 270 × 185 cm ; Holzstruktur, 405 × 185 × 45 cm ; Putz am Rückwand. Résidence Toulouse-Düsseldorf, 10 août — 10 octobre 2012. ISDAT, Institut supérieur des arts de Toulouse – département beaux-arts. Residenzstipendium Toulouse-Düsseldorf , 10. August — 10. Oktober 2012 ISDAT, Institut supérieur des arts de Toulouse – département beaux-arts. ————————— ————————— texte de Stefania Meazza ein Text von Stefania Meazza La peinture traditionnelle est la protagoniste incontestée de la pratique artistique de Guillaume Durrieu. L’emploi d’autres médiums (vidéo, volume) ne fait que questionner son rapport à la tradition pour en confirmer la centralité. La préparation du fond des toiles, un travail long et laborieux qui vise à obtenir une surface parfaitement blanche et homogène, joue un rôle moteur dans le processus de réflexion qui accompagne l’artiste dans la réalisation de l’œuvre. Cette première phase est d’autant plus fondamentale qu’elle n’est pas visible à la surface. Par la suite, l’artiste travaille à l’huile en traçant des compositions majoritai- Der unumstrittene Protagonist der künstlerischen Praxis von Guillaume Durrieu ist die traditionelle Malerei. Der Gebrauch anderer Medien (Video, Bildhauerei) dient ihm lediglich dazu, seinen Bezug zur Tradition zu befragen, um letztlich ihre Stellung zu bekräftigen. Die Vorbereitung des Leinwandgrundes, eine lange und mühsame Arbeit, die zum Ziel hat, eine vollkommen weiße und homogene Oberfläche zu erzeugen, spielt die Rolle eines Antriebes für den Reflexionsprozeß, der den Künstler bei der Realisierung seines Werkes ständig begleitet. Diese erste Phase ist umso wesentlicher, als sie an der Oberfläche nicht sichtbar ist. In der Folge trägt der Künstler dann seine mehrheitlich abstrakten Kompositionen, oft in Schwarz und Weiß, mit Guillaume Durrieu ————————— Guillaume Durrieu ————————— rement abstraites et souvent en noir et blanc. Ce deuxième stade de création est, contrairement au premier, marqué par une rapidité d’exécution et par le geste très maîtrisé de l’artiste qui transpose sur la toile un dessin préalablement établi dans un croquis. La tension entre la peinture immédiate et le dessin très réfléchi ne se manifeste pas, mais demeure latente. Dans la production de Guillaume Durrieu se succèdent des toiles aux sujets figuratifs et d’autres, notamment les plus récentes, plus abstraites. Le fond blanc agit comme un écran sur lequel apparaît la peinture, par couches pelliculaires, généralement noires, étalées suivant des compositions géométriques assez rigoureuses, mais variables. Le cadre et les lignes droites très affirmés sont dans la plupart des cas tracés avec une teinte semi-transparente, à l’aide d’un large pinceau, d’un feutre ou d’un pistolet à peinture, qui laissent lire le fond blanc ainsi que la grille dessinée. La surface immaculée devient alors le lieu où une forme voit le jour et peut disparaître, pour devenir à nouveau potentielle. Toujours au même format (270 × 185 cm), montées sur châssis, les toiles de Guillaume Durrieu demandent un engagement corporel qui n’est pas sans rappeler les modes opératoires des artistes classiques de la peinture gestuelle (et le fait de peindre à plat renforce ce renvoi). L’acte de peindre est donc une confrontation entre l’objet-tableau et le corps de l’artiste, une activité physique qui n’est pas des moindres, bien qu’elle reste à échelle humaine. präzisen Zügen auf. Dieses zweite Stadium des Schaffensprozesses zeichnet sich, im Gegensatz zum ersten, durch die Schnelligkeit der Ausführung und sehr beherrschte Gesten des Künstlers aus, mit denen er zuvor in Skizzen erarbeitete Entwürfe auf die Leinwand überträgt. Die Spannung zwischen der Unmittelbarkeit des Farbauftrages und der Durchdachtheit des Entwurfes bleibt eher latent, als daß sie sich tatsächlich manifestiert. In Durrieus Produktion wechseln gegenständliche mit abstrakten Malereien, wobei letztere in jüngster Zeit überwiegen. Der weiße Grund fungiert dabei als eine Art Projektionsschirm, auf dem, meist schwarz, die Malerei erscheint, die sich in der Verteilung hauchdünner Schichten zu recht strengen, aber offenen geometrischen Kompositionen überlagern. Die sehr entschiedenen Rahmenformen und geraden Linien, welche meist in einem halbtransparenten Farbton mit einem breiten Pinsel, mit Filzstiften oder einer Sprühpistole gezogen werden, bilden zusammen mit den Weißformen, des noch sichtbaren Grundes, ein lesbares Ensemble. Die makellose Oberfläche wird zu dem Ort, an dem eine Form aus ihrer bloßen Potenzialität hervortritt und wieder verschwinden kann, um von neuem potenziell zu werden. Die Leinwände von Guillaume Durrieu, immer von selbem Format (270 × 185 cm), auf Rahmen gespannt, verlangen einen körperlichen Einsatz, der zwangsläufig an die Arbeitsmethoden der klassischen Künstler der gestischen Malerei erinnert (und die Tatsache, daß er sie flach hinlegt, um auf ihnen zu malen, bekräftigt diesen Querverweis). Der Akt des Malens bedeutet also eine Konfrontation des Objektes der Leinwand mit dem Körper des Künstlers, keine geringe physische Herausforderung, auch wenn sie sich im menschlichen Maßstab Guillaume Durrieu, Sans titre. Extrait d’une série de 10 tableaux, 2012. Guillaume Durrieu, Ohne Titel. Aus einer Serie von 10 Malereien, 2012. Le rapport libre à la pratique picturale, l’acceptation des aléas et l’attention pour l’instantané rapprochent la démarche de Guillaume Durrieu du langage classique de la peinture informelle des années 1950. Contrairement à cette dernière, toutefois, les toiles de Guillaume Durrieu sont dégagées de toute violence. L’emploi du noir n’implique aucune forme de sentiment ou de symbolisme. La composition, majoritairement géométrique, joue sur des valeurs de cadence, de modularité, de rythme, plus proches de l’Op art et du Minimalisme, que d’une pratique commune à l’expressionnisme abstrait. En opposition avec la peinture traditionnelle, un « monstre auquel on pourrait tourner le dos », le protocole de travail de Guillaume Durrieu est ouvert : il ne cherche pas à produire quelque chose, mais il attend plutôt que les choses surgissent sur la surface de la toile. Les effets visuels ou les compositions extrêmement rigoureuses proches d’un Joseph Albers ou d’un Frank Stella semblent être plutôt des renvois formels que de véritables hommages à des figures de référence. Le rejet du travail expressif de facture informelle ou gestuelle ainsi que le questionnement profond autour de la peinture, en dialectique épistémologique avec les autres médiums (notamment la vidéo) pourraient plutôt évoquer les théorisations radicales de Support Surfaces ou du groupe BMPT. La démarche de Guillaume Durrieu ne se situe pas dans la proposition d’une image, figurative ou non, ni dans la recherche bewegt. Das freie Verhältnis zur bildnerischen Praxis, das Akzeptieren von Zufällen und die Aufmerksamkeit für das Momenthafte rücken die Vorgehensweise von Guillaume Durrieu in die Nähe der Malerei des Informel der 1950er Jahre. Allerdings sind die Leinwände Durrieus, im Unterschied zur letzteren, frei von jeder Heftigkeit. Die Verwendung der Farbe Schwarz impliziert weder Gefühl noch Symbolismus. Die meist geometrischen Kompositionen spielt mit Werten der Kadenz, der Modularität, des Rhythmus, der Op-Art und dem Minimalismus näher als einer dem Abstrakten Expressionismus verwandten Praxis. Im Gegensatz zur traditionellen Malerei, einem “Monstrum, dem man den Rücken kehren könnte”, sind die Arbeitsroutinen von Guillaume Durrieu doch offener: ihm geht es nicht darum, etwas zu produzieren, er wartet vielmehr darauf, daß die Dinge auf der Leinwand auftauchen. Die visuellen Wirkungen oder die extrem strengen Kompositionen in der Art eines Joseph Albers oder eines Frank Stella scheinen vielmehr formale Verweise zu sein als wahrhafte Hommagen an Referenzfiguren. Die Ablehnung einer expressiven Arbeitsweise informeller oder gestischer Prägung wie auch die tiefgreifende Befragung der Malerei, in epistemologisch dialektischem Austausch mit anderen Medien (insbesondere Video), könnte vielmehr an die radikalen Theoretisierungen des Support‒Surface oder der Gruppe BMPT (Buren, Mosset, Parmentier, Toroni). In der künstlerischen Arbeit Guillaume Durrieus zählt weder das affirmative Verhältnis zum einzelnen Bild, ob figurativ oder nicht, noch die Suche nach einem Ideengehalt jenseits der Oberfläche oder des Materials der Malerei: vielmehr liegt für Vue de l’exposition «Guillaume Durrieu In Ringstube», Mayence, 2012. Huile su Austellung «Guillaume Durrieu In Ringstube», Mainz, 2012. Öl auf Leinw d’un contenu au delà de la surface et de la matière de la peinture : ici, beaucoup d’importance est attachée de fait au processus de réalisation, qui charpente le travail, à la réalisation immédiate et rapide et à la richesse d’une production quasiment sérielle, qui rythme les différents temps de production et de pensée théorique de l’artiste. ————————— Guillaume Durrieu est né en 1980 à Toulouse. Diplômé avec mention de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Toulouse en 2006, après un passage à Rome. Il vit et travaillle aujourd’hui à Paris. ————————— Stefania Meazza est née en 1980 à Milan. Historienne de l’art et critique, elle est correspondante en France pour le magazine d’art contemporain italien Juliet et co-coordinatrice du projet Documenti d’artista Piemonte (Turin). ————————— Design graphique : deValence Impression : Delort, Toulouse. Traduction allemande : Stephan Engelke Éd. ISDAT – département beaux-arts, 2012. www.isdat.eu ihn die Relevanz im Prozeß der Realisation, welcher sein Vorgehen bestimmt, in der unmittelbaren und zügigen Realisierung und dem Reichtum einer quasi seriellen Arbeit, die die verschiedenen Phasen der Produktion und der theoretischen Reflexion des Künstlers rhythmisieren. ———————— Guillaume Durrieu, geboren 1980 in Toulouse. 2006, Diplom mit Auszeichnung der Ecole supérieure des beaux-arts de Toulouse. Lebt und arbeitet in Paris. ————————— Stefania Meazza, geboren 1980 in Mailand. Kunsthistorikerin und Kritikerin, Korrespondentin für das italienische Magazin für zeitgenössische Kunst „Juliet“ und Koordinationsassistentin bei dem Projekt „Documenti d’artista Piemonte“ (Turin). ————————— Grafik-design : deValence Druckerei : Delort Toulouse Übersezung: Stephan Engelke Éd. ISDAT – département beaux-arts, 2012. www.isdat.eu rton sur carton, 44 × 50 cm, 2012. rton auf Karton, 44 × 50 cm, 2012. Résidence Toulouse-Düsseldorf, 10 août — 10 octobre 2012. ISDAT, Institut supérieur des arts de Toulouse – département beaux-arts. Residenzstipendium Toulouse-Düsseldorf , 10. August — 10. Oktober 2012 ISDAT, Institut supérieur des arts de Toulouse – département beaux-arts. ————————— ————————— texte de Stefania Meazza ein Text von Stefania Meazza Impossible d’aborder le travail de Theresa Reusch sans s’interroger sur le rôle de la peinture dans la production de l’artiste et le rapport ambivalent qu’elle entretient avec ce moyen d’expression. Au début fut justement la peinture, que Theresa Reusch pratiqua pendant la première partie de ses études à l’école des beauxarts de Vienne. Mais s’étant rapidement lassée de son académisme, elle l’abandonne pour évoluer vers des formes qui privilégient le dessin, le collage, le relief et, plus Es ist nicht möglich, sich der Arbeit von Theresa Reusch anzunähern, ohne sich Rechenschaft abzulegen über die Rolle der Malerei innerhalb der Produktion der Künstlerin und ihr ambivalentes Verhältnis zu diesem Ausdrucksmittel. Während zu Beginn ihres Studiums die klassische Technik der Ölfarbenmalerei im Vordergrund stand, gibt sie diese als künstlerische Praxis, dem Akademismus überdrüssig geworden, zugunsten der Entwicklung persönlicher, weiniger traditionell verankerter Ausdrucksformen auf, um Theresa Reusch ————————— Theresa Reusch ————————— particulièrement, la sérigraphie. Cette dernière est le médium le plus représentatif dans la production de l’artiste et le plus adapté à son mode opératoire. Dans son processus de création se suivent deux phases complexes et décisives, une première, de simplification par le truchement du dessin, et une deuxième, faite d’impressions successives venant fixer les couleurs sur le support en papier. Contrairement à la pratique de la peinture, la composition ne peut plus être modifiée une fois qu’elle se trouve sur le papier. Si la sérigraphie peut évoquer les productions sérielles du pop art, toutefois Theresa Reusch ne s’en sert pas en tant que technique de reproduction automatique, ne s’intéressant pas aux questions de la mécanisation, de la reproductibilité et de la diffusion de l’œuvre d’art. Preuve en est qu’elle ne réalise jamais qu’un seul tirage de chaque composition. L’adoption de la sérigraphie répond plutôt à la volonté de travailler sur la frontière entre peinture et dessin sans aucun compromis : affirmant des valeurs artisanales implicites dans cette technique, et choisissant de ne pas renoncer à l’emploi des couleurs ou à la possibilité de les combiner entre elles, renouant par là avec un aspect essentiel de la peinture. Le choix de la palette suit un critère éminemment personnel, en s’appuyant sur des teintes old-fashioned qui renvoient aux années 1970 et qui éloignent encore plus les œuvres de Theresa Reusch des références au pop art. Cette distance avec un lexique pop art est davantage confirmée par le sujet letztlich der Zeichnung und Kollage, dem Relief und vor allem der Serigrafie den Vorzug zu geben. Letzteres ist das gewichtige und kennzeichnende Medium der Künstlerin nicht zuletzt, weil es für ihre künstlerische Produktion das geeignetste darstellt. Die komplexen Arbeitsprozesse durchlaufen zunächst die Phase der Vereinfachung durch die Zeichnung. Dann folgt das Druckverfahren, in dessen Verlauf die Farben sukzessive auf den Papierträger gesetzt werden und wobei die einmal gedruckten Linien und Flächen nicht mehr verändert werden können. Auch wenn der Gebrauch des Siebdruckes an serielle Produktionen aus der Pop Art denken lässt, ist diese Technik für Theresa Reusch kein Mittel der automatisierten Reproduktion. Sie beschäftigt sich nicht mit den Aspekten der Mechanisierung, der Vervielfältigung und Verbreitung von Kunstwerken: Beleg dafür ist ihre bewusste Entscheidung für Unikate. Die Verwendung der Serigrafie hängt vielmehr zusammen mit der Affirmation dieses Handwerks, wie auch mit dem künstlerischen Willen kompromisslos zwischen den Grenzen von Malerei und Zeichnung arbeiten zu können und um letztlich nicht auf den essentiellen Aspekt der Malens, das Benutzen von Farben, verzichten zu müssen. Die Farbwahl folgt persönlichen Vorlieben. Es handelt sich dabei um eine zum Teil altmodisch anmutende Palette, die durch den möglichen Verweis auf die 70er Jahre das Œuvre der Künstlerin zusätzlich von Referenzen der Pop Art entfernt. Die Distanz zu diesem Pop im engeren Sinne wird darüber hinaus noch durch die Sujets ihrer Kompositionen bekräftigt. In ihnen tauchen hieratisch wirkenden Figuren ebenso auf wie Elemente des Alltags, die auf Theresa Reusch, Sans titre. Bois, cable, métal, peinture, collages papier, 180 × 132 × 4,2 cm, 2012 Theresa Reusch, Ohne Titel. Holz, Kabel, Metall, Farbe, Papiere, 180 ×132 ×4,2 cm, 2012 des compositions. Elles sont peuplées de personnages hiératiques et d’éléments de la vie courante qui pourraient, à première vue, suggérer des histoires. Pourtant, toute forme de narration est bannie, au profit de la coexistence, parfois déroutante, de figurations et d’abstractions. Les éléments abstraits présents dans les compositions constituent en fait la base des travaux de Theresa Reusch, telle une trame de fond qui cadence la structure. En suivant les multiples niveaux qui façonnent la profondeur du tableau, la composition se remplit de formes reconnaissables que l’artiste puise souvent avec liberté et désinvolture dans l’environnement quotidien de son atelier : crayons, ciseaux, câbles... Ces objets, dépourvus de toute référence à la réalité ou à une hypothétique symbolique, n’ont qu’une fonction iconographique. Bien que marqué par un langage très personnel, le travail de Theresa Reusch s’inscrit profondément dans les questionnements de l’art actuel, notamment de l’art allemand. Le choix de combiner dans une seule pièce différents matériaux, pour produire une œuvre qui ne relève pas exclusivement du domaine du collage, ni du dessin ou de la peinture, rapproche sa recherche de Theresa Reusch de l’hétérogénéité qui marque le langage d’artistes berlinois tels qu’Isa Genzken. On y retrouve également un rapport physique et direct aux objets du réel, reproduits en trois dimensions en utilisant du bois, métal et plastique (comme dans ses travaux les plus récents). Ainsi, la recherche de l’artiste se nourrit, den ersten Blick Geschichten suggerieren könnten. Wohingegen jegliche Narration durch die manchmal irritierende Koexistenz von gegenständlichen und abstrakten Formen gestört oder gänzlich ausgeschlossen wird. Wohingegen jegliche Narration zugunsten der manchmal irritierenden Koexistenz von gegenständlichen und abstrakten Formen gestört oder gänzlich ausgeschlossen wird. Die abgebildeten abstrakten Elemente der Kompositionen bilden die Basis der Arbeit von Theresa Reusch, indem sie als Grundraster die Struktur bestimmen. Die Kompositionen sind von vielfältigen Ebenen geprägt, welche letztlich die Tiefe der Bilder ausmachen. Es sind wiedererkennbare Formen, die die Künstlerin frei und vorurteilslos ihrem täglichen Umfeld entnimmt, häufig aus den Kontext ihres Ateliers: Stifte, Scheren, Kabel… Diese Objekte, frei von jedem Bezug zur konkreten Wirklichkeit oder einer hypothetischen Symbolik, haben lediglich ikonografische Funktion. Obwohl ihre Arbeit durch einen sehr persönlichen Ausdruck gekennzeichnet ist, bezieht sie sich stark auf aktuelle Fragestellungen der zeitgenössischen Kunst, insbesondere der aus Deutschland. Die Entscheidung, in einer einzelnen Arbeit verschiedene Materialien zu kombinieren, um ein Werk zu schaffen, das sich weder eindeutig der Gattung der Kollage, des Reliefs, noch der Zeichnung oder der Malerei zuordnen lässt, bringt die Untersuchungen Theresa Reuschs in die Nähe der Heterogenität, die beispielsweise die künstlerische Sprache von Isa Genzken ausmacht. In Reuschs Arbeiten zeigen sich gleichermaßen Bezüge zur Körperlichkeit und zu realen Objekten die sie unter der Verwendung von Holz, Metall und Plastik dreidimensional reproduziert (wie in den jüngsten Bildern). Theresa Reusch, Sans titre. Car Theresa Reusch, Ohne Titel. Kar avec une précision et une conscience lucide, de concepts de travail manuel, de méthode artisanale et d’une netteté qui associent la théorie du Bauhaus au Symbolisme et à Arts & Crafts, et qui ont comme but la création d’un monde de formes et de valeurs originales. ————————— Theresa Reusch, née en 1985, vit et travaille à Cologne. 2008, Akademie der bildenden Künste, Vienne. 2010, diplôme, Kunstakademie Düsseldorf / « Meisterschüler » du professeur Thomas Grünfeld. www.hasinrecs.com ————————— Stefania Meazza est née en 1980 à Milan. Historienne de l’art et critique, elle est correspondante en France pour le magazine d’art contemporain italien Juliet et co-coordinatrice du projet Documenti d’artista Piemonte (Turin). ————————— Design graphique : deValence Impression : Delort, Toulouse. Traduction allemande : Stephan Engelke Éd. ISDAT – département beaux-arts, 2012. www.isdat.eu Auf diese Weise bedient sie sich in ihrem Schaffen mit Präzision und klarem Bewusstsein der Konzepte manueller Arbeit, handwerklicher Methoden und einer Schärfe, welche die Theorie des Bauhaus mit dem Symbolismus und der Arts & CraftsBewegung verbindet und die zum Ziel die Hervorbringung einer Welt von eigenständigen Formen und Werten hat. ———————— Theresa Reusch, geboren 1985 in Köln. 2008 Akademie der bildenden Künste Wien bei Daniel Richter. 2012 Diplom an der Kunstakademie Düsseldorf und Meisterschülerin von Thomas Grünfeld. Lebt & arbeitet in Köln. www.hasinrecs.com ————————— Stefania Meazza, geboren 1980 in Mailand. Kunsthistorikerin und Kritikerin, Korrespondentin für das italienische Magazin für zeitgenössische Kunst „Juliet“ und Koordinationsassistentin bei dem Projekt „Documenti d’artista Piemonte“ (Turin). ————————— Grafik-design : deValence Druckerei : Delort Toulouse Übersezung : Stephan Engelke Éd. ISDAT – département beaux-arts, 2012. www.isdat.eu ) ». Contreplaqué, 120 × 490 × 259 cm, 2012 a)”. Sperrholz, 120 × 490 × 259 cm, 2012 Résidence Toulouse-Düsseldorf, 10 août — 10 octobre 2012. ISDAT, Institut supérieur des arts de Toulouse – département beaux-arts. Residenzstipendium Toulouse-Düsseldorf , 10. August — 10. Oktober 2012 ISDAT, Institut supérieur des arts de Toulouse – département beaux-arts. ————————— ————————— texte de Stefania Meazza ein Text von Stefania Meazza De prime abord, les sculptures de Stephan Engelke semblent déployer un vocabulaire de formes évoquant le langage classique du Minimalisme des années 1960. Le choix des matériaux, qui embrasse le plâtre, le papier mâché et le béton, ainsi que le contreplaqué, contribue à l’aspect brut des pièces. Le traitement varie beaucoup d’une sculpture à l’autre, comprenant des surfaces parfaitement lisses ou travaillées, d’apparence parfois irrégulière, parfois industrielle. La structure est souvent hermétique et dépouillée Auf den ersten Blick scheinen sich die Skulpturen von Stephan Engelke eines Formenvokabulars zu bedienen, das nicht zuletzt an die klassische Sprache des Minimalismus der 1960er Jahre erinnert. Die Materialwahl, die Gips, Papiermaché und Beton wie auch Sperrholz umfaßt, trägt zu der recht rohen Wirkung der Arbeiten bei. Die bei den einzelnen Skulpturen teils sehr unterschiedliche Verwendung führt zu Oberflächen, die extrem glatt oder auch stärker bearbeitet erscheinen und dadurch teils eher unregelmäßig, teils geradezu industriell anmuten. Dabei akzentuieren Stephan Engelke ————————— Stephan Engelke ————————— et le mouvement est réduit au minimum, ce qui accentue leur condition d’objets purs en relation avec l’espace qui les entoure. Cette attention pour le contexte, qui rapproche certaines sculptures de Stephan Engelke tout particulièrement des objets spécifiques de Donald Judd, est essentielle dans la production de l’artiste. Les pièces, toujours dépourvues de socle dans la plus pure tradition minimaliste et conceptuelle, s’accrochent au mur ou s’y appuient, ou encore se dressent en formes géométriques, suivant des axes tant verticaux qu’horizontaux. Il en ressort un questionnement autour de leur statut, où se croisent des interrogations sur la peinture, le relief et, bien sûr, la sculpture aujourd’hui. C’est justement cette hybridation de pratiques différentes et cette multiplication des niveaux de réflexion qui font que la définition de ce travail relève de l’utopie. Un des traits marquants du travail de Stephan Engelke semble donc être une certaine ambiguïté que l’artiste s’attache particulièrement à générer, et qui demeure intrinsèque à sa démarche. Cette ambivalence se retrouve dans la définition du médium employé – ni vraiment sculpture, ni vraiment peinture ou relief –, ainsi que dans le rapport constant avec l’architecture, qui souvent éloigne ses pièces de leur statut de sculpture pour les placer dans le domaine du mobilier ou de l’architecture. Entre l’aspect autonome des formes dans l’espace et leur nature architecturale s´instaure un mouvement de transformation ouvert et continu : la perception reste incertaine entre ihre oftmals hermetische, nüchterne Struktur und die auf ein Minuimum reduzierte Bewegung ihre Objekthaftigkeit im Verhätnis zum sie umgebenden Raum. Diese Aufmerksamkeit für den Kontext, welche einige der Skulpturen Stephan Engelkes nicht zuletzt in die Nähe zu den spezifischen Objekte eines Donald Judd bringt, ist wesentlich für das Werk des Künstlers. Die Arbeiten, in minimalistischer und konzeptualistischer Tradition ausschließlich sockellos, nähern sich der Wand an oder werden von ihr getragen, oder sie ragen in geometrischen Formen auf, welche sich an vertikalen als auch horizontalen Achsen ausrichten. Was mithin eine Untersuchung ihres Status bedeutet, bei der sich aktuelle Fragestellungen über die Malerei, das Relief und, natürlich, die Skulptur überschneiden. Gerade diese Hybridisierung der verschiedenen Praktiken und die Vervielfältigung der Reflexionsebenen lassen den Versuch einer Definition dieser künstlerischen Arbeit utopisch erscheinen. Einer der markanten Züge der Arbeit von Stephan Engelke scheint also eine gewisse Ambiguität zu sein, die der Künstler ihnen verleiht und die sich intrinsisch entfalten. Diese Ambiguität zeigt sich auch bei dem Versuch, das verwendete Medium zu benennen – weder wirklich Skulptur, noch wirklich Malerei oder Relief – wie auch in der ständigen Bezugnahme zum architektonischen Kontext, die oftmals den skulpturalen Status der Objekte erweitert, indem sie sie in das Gebiet des Mobiliars und der Architektur verschiebt. Zwischen ihren verschiedenen Aspekten, der Autonomie als raumbezogene Körper und der architektonischen Natur, vollzieht sich eine Bewegung offener und kontinuierlicher Transformation : ihre Wahrnehmung bleibt unentschieden zwischen der als freie Formen im Raum, der als funktionale Stephan Engelke, Vues d’ateliers et études, 2012 Stephan Engelke, Atelieransichten und Studien, 2012 celle de formes libres, celle d’objets fonctionnels, celle d´îlots ou d’excroissances architecturales... Ce mouvement est encore plus explicite lorsque les matériaux (béton, briques ou contreplaqué) et les formes (arcs, consoles) adoptés sont ceux de l’architecture. Dans certains cas, l’artiste pousse cette ambivalence plus loin, en mettant en scène ces sculptures, pendant les vernissages, sous forme de meubles-bar, tables ou supports de toute sorte. De fait, l’écart entre des formes austères et leur rapport à la fonctionnalité, provoque un court-circuit perceptif dérangeant ou divertissant. Cette veine d’humour très subtil marque un contraste remarquable entre sa production et la sculpture classique minimaliste, bien qu’elle se nourrisse en bonne partie de renvois à des formes imprégnées du vocabulaire géométrique post-minimaliste. Or, le rapport que Stephan Engelke entretient avec la tradition conceptuelle classique a quelque chose de subversif qui n’est pas sans rappeler la sculpture allemande contemporaine. In primis le travail de Manfred Pernice, dans ses interrogations sur la forme et l’architecture, mais aussi celui du contexte artistique de Düsseldorf – où Stephan Engelke a suivi une partie de ses études). Finalement, on voit très clairement que les préoccupations artistiques de Stéphan Engelke ne se réduisent pas au positionnement ou à l’adoption exclusive d’un médium, mais s’engagent plutôt, sur les traces de Blinky Palermo ou d’Imi Knoebel dans des recherches attachées aux modalités Objekte, als Inseln oder als architektonische Auswüchse... Diese Verschiebung tritt gerade dann besonders deutlich zutage, als es sich bei den gewählten Materielien (Beton, Backsteine oder Sperrholz) und Formen (Bögen, Konsolen) um solche aus dem Feld der Architektur handelt. In einigen Fällen treibt der Künstler dies Ambivalenz noch weiter, indem er diese Skulpturen während der Vernissage als Theke, Tisch oder Konstruktion vergleibarer Art inszeniert. Tatsächlich provoziert die Diskrepanz zwischen den strengen Formen und ihrem Verhältnis zur Funktionalität einen störenden oder auch humorvollen perzeptiven Kurzschluß. Nicht zuletzt dieser subtile humoristische Unterton bedeutet einen entscheidenden Gegensatz zwischen seiner Arbeit und der klassisch minimalistischen Bildhauerei, obwohl sie sich weitgehend des Verweises auf Formen bedient, die vom postminimalistischen geometrischen Vokabular durchdrungen sind. Nun zeichnet sich Engelkes Verhältnis zur klassischen konzeptuellen Tradition durch einen gewissen subversiven Zug aus, der durchaus an die zeitgenössische deutsche Bildhauerei denken läßt. In erster Linie an die Arbeit von Manfred Pernice mit seinen Untersuchungen zu Form und Architektur, aber auch an diejenige aus dem künstlerischen Kontext Düsseldorf (wo Stephan Engelke einen Teil seines Kunststudiums absolvierte). In Erweiterung seiner skulpturalen Analysen greifen die jüngst entstandenen Papierreliefs die Erkundungen zur Ausdehnung im Raum, zur Komposition und zum Status des Tableaus auf und bereichern diese. Letztlich beschränken sich die künstlerischen Aliegen von Stephan Engelke deutlich erkennbar nicht auf Fragen der Positionierung oder die Wahl eines einzigen Medi- Stephan Engelke, « Forme 8 (de Padoue) Stephan Engelke, “Form 8 (aus Padua de monstration de la peinture, ainsi qu’aux rapports duels entre surface et espace, et entre mouvement et immobilité. ————————— Stephan Engelke est né en 1978 à Mayence. Diplomé en 2010 de la Kunstakademie Düsseldorf, et nommé « Meisterschüler » par professeur Hubert Kiecol. Il vit et travaille à Düsseldorf. ————————— Stefania Meazza est née en 1980 à Milan. Historienne de l’art et critique, elle est correspondante en France pour le magazine d’art contemporain italien Juliet et co-coordinatrice du projet Documenti d’artista Piemonte (Turin). ————————— Design graphique : deValence Impression : Delort, Toulouse. Traduction allemande : Stephan Engelke Éd. ISDAT – département beaux-arts, 2012. www.isdat.eu ums. Vielmehr beschäftigt er sich in seinen Untersuchungen, gleichsam auf den Spuren eines Blinky Palermo oder Imi Knoebel, mit den Präsentationsweisen von Malerei als auch den dualistischen Verhältnissen von Oberfläche und Raum sowie von Bewegung und Immobilität. ————————— Stephan Engelke, geboren 1978 in Mainz. 2010 Diplom an der Kustakademie Düsseldorf und Meisterschüler von Prof. Hubert Kiecol. Lebt und arbeitet in Düsseldorf. ————————— Stefania Meazza, geboren 1980 in Mailand. Kunsthistorikerin und Kritikerin, Korrespondentin für das italienische Magazin für zeitgenössische Kunst „Juliet“ und Koordinationsassistentin bei dem Projekt „Documenti d’artista Piemonte“ (Turin). ————————— Grafik-design : deValence Druckerei : Delort Toulouse Übersezung: Stephan Engelke Éd. ISDAT – département beaux-arts, 2012. www.isdat.eu