Édition des portraits des artistes en résidence

Transcrição

Édition des portraits des artistes en résidence
résidence
Toulouse —
Düsseldorf 2012
Édition des portraits
des artistes en résidence
la
letztlich der Zeichnung und
des compositions. Elles
den ersten Blick Geschichten
celle de formes libres,
Objekte, als Inseln oder particulièrement,
als
rement abstraites et
präzisen Zügen auf. Dieses
sérigraphie. Cette derKollage, dem Relief und vor
sont peuplées de personsuggerieren könnten. Wohincelle d’objets fonctionnels, architektonische Auswüchse...
souvent en noir et blanc.
zweite Stadium des Schaffensallem der Serigrafie den
nages hiératiques et
gegen jegliche NarrationCe deuxième stade de
celle d´îlots ou d’excroisDiese Verschiebung trittnière
ge- est le médium le
prozesses zeichnet sich, im Geplus représentatif dans
Vorzug zu geben. Letzteres ist
d’éléments de la vie
durch die manchmal irritiesances architecturales...
rade dann besonders deutlich
création est, contrairegensatz zum ersten, durch die
de l’artiste
courante qui pourraient,
das gewichtige und kennrende Koexistenz von ment au premier, marqué Schnelligkeit der Ausführung
Ce mouvement est encore zutage, als es sich bei denla production
geet le plus adapté à son
à première vue, suggérer
zeichnende Medium der
gegenständlichen und par une rapidité d’exécuplus explicite lorsque les
wählten Materielien (Beton,
und sehr beherrschte Gesten
mode opératoire.
Künstlerin nicht zuletzt, weil
des histoires. Pourtant,
abstrakten Formen gestört
matériaux (béton, briques Backsteine oder Sperrholz)
tion et par le geste très
des Künstlers aus, mit denen
Dans son processus de
es für ihre künstlerische
toute forme de narration
oder gänzlich ausgeschlossen
ou contreplaqué) et les
und Formen (Bögen, Konsomaîtrisé de l’artiste qui
er zuvor in Skizzen erarbeitete
création se suivent deux
Produktion das geeignetste
est bannie, au profit de la
wird. Wohingegen jegliche
formes (arcs, consoles)
len) um solche aus dem Feld
transpose sur la toile un
Entwürfe auf die Leinwand
darstellt.
coexistence, parfois
Narration zugunsten derdessin préalablement
adoptés sont ceux de
der Architektur handelt.phases complexes et
überträgt. Die Spannung zwidécisives, une première,
Die komplexen Arbeitsprodéroutante, de figurations manchmal irritierendenétabli dans un croquis. La
l’architecture.
In einigen Fällen treibt
schen der Unmittelbarkeit des
de simplification par
zesse durchlaufen zunächst
et d’abstractions.
Koexistenz von gegenständliDans certains cas,
der Künstler dies Ambivalenz
tension entre la peinture
Farbauftrages und der Durchle truchement du dessin,
Les éléments abstraits
die Phase der Vereinfachung
chen und abstrakten Formen
l’artiste pousse cette
noch weiter, indem er diese
immédiate et le dessin
dachtheit des Entwurfes
durch die Zeichnung. Dann
présents dans les compogestört oder gänzlich ausgesambivalence plus loin,
Skulpturen während deret une
Ver- deuxième, faite
très réfléchi ne se manibleibt eher latent, als daß sie
successives folgt das Druckverfahren,
sitions constituent en fait chlossen wird.
en mettant en scène ces
nissage als Theke, Tisch d’impressions
oder
feste pas, mais demeure
sich tatsächlich manifestiert.
venant
in dessen Verlauf die Farben
la base des travaux de
Die abgebildeten abstraksculptures, pendant les
Konstruktion vergleibarer
Art fixer les couleurs
latente.
In Durrieus Produktion
sur le support en papier.
Theresa Reusch, telle une
sukzessive auf den Papierträten Elemente der Kompositiovernissages, sous forme
inszeniert. Tatsächlich provoDans la production de
wechseln gegenständliche
Contrairement à la
ger gesetzt werden und wobei
trame de fond qui cadence nen bilden die Basis der Guillaume Durrieu se
de meubles-bar, tables ou
ziert die Diskrepanz zwischen
mit abstrakten Malereien,
pratique de la peinture,
die einmal gedruckten Linien
la structure. En suivant
Arbeit von Theresa Reusch,
supports de toute sorte.
den strengen Formen und
succèdent des toiles aux
wobei letztere in jüngster
la composition ne peut
und Flächen nicht mehr
les multiples niveaux qui
indem sie als Grundraster
die figuratifs et
De fait, l’écart entre des
ihrem Verhältnis zur Funktisujets
Zeit überwiegen. Der weiße
verändert werden können.
façonnent la profondeur
Struktur bestimmen. Died’autres, notamment les
formes austères et leur
onalität einen störendenplus
oderêtre modifiée une
Grund fungiert dabei als
fois qu’elle se trouve sur
Auch wenn der Gebrauch
du tableau, la composiKompositionen sind vonplus récentes, plus absrapport à la fonctionnalité, auch humorvollen perzepeine Art Projektionsschirm,
le papier. Si la sérigraphie des Siebdruckes an serielle
tion se remplit de formes
vielfältigen Ebenen geprägt,
provoque un court-circuit tiven Kurzschluß.
traites. Le fond blanc agit
auf dem, meist schwarz, die
peut évoquer les producProduktionen aus der Pop Art
reconnaissables que
welche letztlich die Tiefe comme
der
perceptif dérangeant ou
Nicht zuletzt dieser subtile
un écran sur
Malerei erscheint, die sich in
be», Mayence, 2012. Huile sur toile, 270 × 185 cm ; structure bois, 405 × 185 × 45 cm ; plâtre sur mur du fond.
e», Mainz, 2012. Öl auf Leinwand, 270 × 185 cm ; Holzstruktur,
405 ×puise
185 × 45 cmsouvent
; Putz am Rückwand.
denken lässt, ist diese Technik
l’artiste
Bilder ausmachen. Es sind
divertissant.
humoristische Untertontions
be- sérielles du pop art,
lequel apparaît la peinder Verteilung hauchdünner
toutefois Theresa Reusch
für Theresa Reusch kein
avec liberté et désinvolwiedererkennbare Formen,
Cette veine d’humour
deutet einen entscheidenden
ture, par couches pellicuSchichten zu recht strengen,
ne s’en sert pas en tant
Mittel der automatisierten
ture dans l’environnedie die Künstlerin frei und
très subtil marque un
Gegensatz zwischen seiner
laires, généralement
aber offenen geometrischen
Reproduktion. Sie beschäftigt
ment quotidien de son
vorurteilslos ihrem täglichen
contraste remarquable
Arbeit und der klassischque
mi- technique de repronoires, étalées suivant des Kompositionen überlagern.
m Prozeß
Résidence
Residenzstipendium
Toulouse-Düsseldorf,
Toulouse-Düsseldorf
,
duction automatique,
sich nicht mit den Aspekten
atelier : crayons, ciseaux,
Umfeld entnimmt,
häufig
aus
entre sa production et
nimalistischen Bildhauerei,
compositions
géoméDie sehr entschiedenen
elcher sein
Stephan Engelke, « Forme 8 (de Padoue) ». Contreplaqué, 120 × 490 × 259 cm, 2012
10 août — 10 octobre 2012.
10. August — 10. Oktober 2012
Stephan Engelke, “Form 8 (aus Padua)”. Sperrholz, 120 × 490 × 259 cm, 2012
ne s’intéressant pas aux
der Mechanisierung, der
câbles...
Ces objets, ISDAT, Institut
den Kontext
ihres Ateliers:
la sculpture classique
obwohl sie sich weitgehend
triques assez rigoureuses, Rahmenformen und geraden
t, in der
ISDAT, Institut
supérieur
supérieur
questions de la mécanisaVervielfältigung und Verbreidépourvus
Stifte,
Scheren,
minimaliste, bien qu’elle
des Verweises auf Formen
mais variables. Le cadre et Linien, welche meist in einem
des arts de
Toulouse – de toute des arts de
Toulouse
– Kabel… Diese
d zügigen
Theresa Reusch, Sans titre. Carton sur carton, 44 × 50 cm, 2012.
département
beaux-arts.
département
beaux-arts.
Theresa Reusch, Ohne Titel. Karton auf Karton, 44 × 50 cm,
tion, de la reproductibitung von Kunstwerken: Beleg
référence à la réalité ou à
Objekte, frei von jedem Bezug
se2012.
nourrisse en bonne
bedient, die vom postminiles lignes droites très
halbtransparenten Farbton
em Reich—————————
—————————
lité et dede
la monstration
diffusion de de ladafür ist ihre
une hypothétique symbo- zur konkreten Wirklichkeit
partie de renvois à des
malistischen geometrischen
affirmés sont dans la
mit einem breiten Pinsel, mit
ums.bewusste
Vielmehr beschäftigt
Résidence
iellen
Toulouse-Düsseldorf,
l’œuvre
Preuve
Entscheidung
fürinUnikate.
lique, n’ont qu’une
oder einer hypothetischen
formes imprégnées du
Vokabular durchdrungen
sind. d’art.
peinture,
ainsi qu’aux
plupart des cas tracés avec Filzstiften oder einer Sprühpier sich
seinen Untersuchiedenen
10 août — 10 octobre 2012.
en est qu’elle
ne réalise
der
fonction iconographique. Symbolik, haben lediglich
avec une
précision et stole gezogen
Nun zeichnet sich Enrapports
duels entre Die Verwendung
une teinte
semi-transpawerden,
bilden
Auf diese
Weise
bedient sie sich
Résidencevocabulaire géométrique
Residenzstipendium
chungen, gleichsam
auf den
tion und
ISDAT, Institut supérieur
Toulouse-Düsseldorf,
,
seul
tirage et entre
SerigrafieSpuren
hängt vielmehr
Bien que marqué par
ikonografische Funktion.rente, àune conscience
post-minimaliste. Toulouse-Düsseldorf
gelkes Verhältnis
zur jamais qu’un
surface
et espace,
l’aide d’un largelucide,
zusammen
mit den
Weiß-mit Präzision
des arts de Toulouse –
in ihrem
Schaffen
eines Blinky Palermo
Reflexion
10 août — 10 octobre 2012.
10. August — 10. Oktober 2012
texte de Stefania Meazza
ein Text von Stefania Meazza
département beaux-arts.
de chaque
composition.
zusammen
mitImi
derKnoebel,
Affirma- mit den
un langage très personde concepts
Obwohl ihre Arbeit durch
Or,
le rapport que ISDAT, Institut
klassischen
konzeptuellen
mouvement
et immobilité.
pinceau,
d’un feutrede
outravailformen, des
sichtbaren
undnoch
klarem
Bewusstsein der
oder
hmisieren.
ISDAT, Institut
supérieur
supérieur
—————————
—————————
—————————
de la sérition dieses
Handwerks, wie
nel, le travail de Theresa
einen sehr persönlichen d’un pistolet
manuel,
de méthode Grundes,Konzepte
Stephan
entreTradition
à peinture,
ein lesbares
Ensem- Arbeit,
—————————
des arts de
ToulouseEngelke
–
des arts de
Toulouse –durch einen ge-L’adoption
manueller
Präsentationsweisen
von
Stephan
département
beaux-arts.
beaux-arts.
répondEngelke
plutôt est
à né auch mit Malerei
dem künstlerischen
Reusch
s’inscrit profonartisanale
d’une netteté
Ausdruck gekennzeichnet
ist,laissent
tient
avec la traditiondépartement
wissen
subversiven Zuggraphie
aus,
La peinture
traditionnelle
Der unumstrittene
Protagoqui
lire le et
fond
ble. Die makellose
Oberfläche
handwerklicher
Methoden und
als auch den dulouse.
en 1978 à Mayence. Diplomé
—————————
—————————
la volonté
travailler
sur Willen kompromisslos
dément dans
les questionqui que
associent
la théorie
bezieht sie sichPraxis
stark auf blanc ainsi
conceptuelle classique
der durchaus an die zeitgeszeichnung
est la protagoniste
inconnist der künstlerischen
la grille
wird zu dem
an dem
einerOrt,
Schärfe,
welche die Theorie
alistischen Verhältnissen
en de
2010
de la Kunstakademie
e des
la frontière
entre peinture
den Oberfläche
Grenzen und Raum
nements
de l’art actuel,
aktuelle
Fragestellungen
du Bauhaus
a quelque chose de subnössische deutsche BildhauDüsseldorf,
et nommé zwischen von
testée de
la pratique
von Guillaume
Durrieu
ist
dessinée.
La surface au Symboeine Form
aus
ihrer bloßen
des
Bauhaus
mit dem Symbouse.
texte de Stefania Meazza
«
Meisterschüler
»
et dessin sans aucun
von Malerei
und Zeichnung
notamment
de l’art die traditionelle
der zeitgenössischen
versif qui n’est pas sans
erei denken läßt. In erster
artistique
de Guillaume
Malerei. DerKunst,
immaculée
devient
alors
Potenzialität
hervortritt
und& Craftslisme
et à Arts
& Crafts,
lismus
und der Arts
sowie von
Bewegung und
Paris.
—————————
par professeur Hubert Kiecol.
des arbeiten zu
können und
allemand.
insbesondere
der aus
rappeler la sculpture
Linie an die Arbeit voncompromis
Durrieu.
L’emploiLe choix deGebrauch
anderer Medien
le lieu où
une ont
forme
voit butwieder verschwinden
kann, und die
et qui
comme
Bewegung verbindet
Immobilität.
Il vit :etaffirmant
travaille à Düsseldorf.
texte de Stefania Meazza
ein Text von Stefania Meazza
eboren 1980
valeurs artisanales
implium letztlich
nicht auf den
une seule
Deutschland.dient
Die Entscheidung,
—————————
De prime abord, les
allemande contempoManfred Pernice mit seinen
—————————
d’autrescombiner
médiumsdans
(vidéo,
(Video, Bildhauerei)
ihm le jour et peut
disparaître,
um von neuem
potenziell
zu
la création
d’un monde
zum Ziel
die Hervorbringung
—————————
—————————
torikerin
Stephan
Engelke,
geboren
Stefania
est née essentiellen
cites dans
cette Meazza
technique,
Aspekt
der
différents
maté-lediglichin
einer
einzelnen
sculptures de Stephan
raine. In primis le travail
Untersuchungen zu Form
volume)pièce
ne fait
que
dazu,
seinen
BezugArbeitpour devenir
à nouveau
werden. einer Welt von eigenständigen
de formes
et de valeurs
spondentin
1978 in Mainz. 2010 Diplom an
en 1980 à Milan. Historienne
Impossible
d’aborder
le
Es ist nicht
möglich,
sich deraber auch
et choisissant
ne pas elle est
Malens, das
von Düsseldorf
riaux,son
pour
produire une
verschiedene
Materialienpotentielle.
zu
Engelke semblent
de Manfred
Pernice,
Magazin für
und
Architektur,
questionner
rapport
zur Tradition
zu befragen,
Die Leinwände
vonWerten
Guil- hat.
originales.
Formen und
derBenutzen
Kustakademie
de l’art de
et critique,
—————————
————————
nst „Juliet“
und Meisterschüler
von Prof.
travail de
Theresa
Reusch
Arbeit von
Theresa Reusch
renoncercorrespondante
à l’emploi des
Farben,
zu müssen.
œuvrepour
qui ne
kombinieren,
umzu
ein Werk Toujours
déployer un vocabulaire
dans ses
interrogations
en France
pour verzichten
an diejenige
aus dem künstà la tradition
enrelève pas
um letztlich
ihre Stellung
au même
laume Durrieu,
immer von
Theresa Reusch, née en 1985,
Theresa Reusch, geboren 1985
ssistentin
Hubert Kiecol.
magazine
d’art contemporain
sans s’interroger
sur et
le l’architecanzunähern,
ohne sich
couleursleou
à la possibiDie Farbwahl
folgt Lebt und
exclusivement
zu schaffen, das sich weder
de formes évoquant
sur la forme
lerischen
Kontext Düsseldorf
confirmer
la centralité.du
bekräftigen.
format vit
(270
185 cm),
× 185
cm), der
et ×
travaille
à Cologne. selbem Format
in Köln.(270
2008
Akademie
ocumenti
arbeitet in Düsseldorf.
italien Juliet et co-coordinatrice
2008,
der bildenden
bildenden
Künste Wien bei
(Turin).
rôle de la
peinture
dans celuiRechenschaft
abzulegenEngelke
über einen
lité de les
entred’artista
persönlichen
Vorlieben. Es
domaine du
eindeutig der
Gattung
le langage classique du
ture,
mais aussi
(wo Stephan
La préparation
ducollage,
fond ni du
Die Vorbereitung
des
Lein- der
montées
sur Akademie
châssis, les
auf Rahmen
gespannt,
—————————
ducombiner
projet Documenti
Künste,
Vienne.
2010,
diplôme,
Daniel
Richter.
2012
Diplom
an
Stefania
Piemontepar
(Turin).
la production
de l’artiste
diede
Rolle der
inneelles, renouant
là
handelt sich
dabeiMeazza,
um einegeboren 1980
dessin
ou de la
peinture,
Kollage,
deslange
Reliefs,
der de Guillaume
Minimalisme des années
du contexte
artistique
TeilMalerei
seines Kunststudiums
des toiles,
un travail
long
wandgrundes,
eine
undnochtoiles
verlangen einen körperlichen
Kunstakademie Düsseldorf /
der Kunstakademie Düsseldorf
lence
in
Mailand.
Kunsthistorikerin
—————————
et le rapport
ambivalent
rhalb derabsolvierte).
Produktion der
avec un aspect essentiel
zum Teil altmodisch anmurapproche
sa à
recherche
de Zeichnung
Malerei
1960. Le choix des matéDüsseldorf
– où Stephan
et laborieux
qui vise
mühsame
Arbeit, dieoder
zumder
Ziel
Durrieu« demandent
Einsatz, und
der zwangsläufig
Meisterschülerun
» du profesMeisterschülerin von
ulouse
und Kritikerin, Korrespondentin
Design graphique : deValence
seur Thomas
Grünfeld.
Thomas Grünfeld.
an Engelke
qu’elle entretient
Künstlerin und
ihr ambiva- seiner
de la peinture.
tende
Palette,
die
durch
den
Reusch de l’hétélässt,
bringt dieengagement
riaux, qui embrasse
Engelke a avec
suivi une partie
In Erweiterung
obtenirTheresa
une surface
hat, einezuordnen
vollkommen
weiße
corporel
qui
an die Arbeitsmethoden
der
für das italienische Magazin für
Impression : Delort, Toulouse.
www.hasinrecs.com
Lebt
& arbeitet
ment
Traduction
allemande : Stephan
ce moyen
lentes Verhältnis
zu diesem
Le choix
de la palette
möglichenzeitgenössische
Verweis auf dieKunst „Juliet“
rogénéité
qui marque
le homogene
Untersuchungen
le plâtre, le papier mâché
ded’expression.
ses études).
skulpturalen
Analysen greiparfaitement
blanche
et
und
OberflächeTheresa
zu
n’est pas
sans rappeler les
klassischen
Künstler
derin Köln.
—————————
www.hasinrecs.com
EngelkeéminemAu début
fut justement
Ausdrucksmittel.
suit un critère
70er Jahreund
dasKoordinationsassistentin
Œuvre der
langage
in Rolle
die Nähe
der modes opératoires
et le béton, ainsi que le
Finalement,
on voit
très fen die jüngst entstandenen
homogène,
joued’artistes
un rôle berlierzeugen,Reuschs
spielt die
eines
desest née en
gestischen
Malerei erinnert
Stefania Meazza
—————————
bei dem Projekt „Documenti
Éd. ISDAT – département
à Milan. de
Historienne
de die Stefania
geboren 1980
la peinture,
que Theresa
Während
zu Beginn ihres
ment personnel,
Künstlerin
zusätzlich
von (Turin).
qu’Isa Genzken.
die beis- artistes1980
contreplaqué, contribue
clairement
que les préocPapierreliefs
die Erkunmoteurnois
danstels
le processus
AntriebesHeterogenität,
für den Reflexiclassiques
la
(und
Tatsache,Meazza,
daß er sie
d’artista
Piemonte“
beaux-arts,en
2012.
l’art
et critique,
in Mailand.
Kunsthistorikerin
—————————
www.isdat.eu
Reusch pratiqua
pendant
die klassische
s’appuyant
sur des teintes Referenzen
der Pop Art
On y qui
retrouve
également
pielsweise
die künstlerische
à l’aspect brut des pièces.
cupations
artistiquesStudiums
de
dungen
zur Ausdehnung
im
de réflexion
accomonsprozeß,
der den Künstler
peinture
gestuelle
(etelle
le est flach hinlegt,
um auf
ihnen
correspondante en France pour
und Kritikerin, Korrespondentin
la première
partie
de ses ne se
Technik der
Ölfarbenmalerei
old-fashioned
qui renentfernt. Grafik-design : deValence
un rapport
et
Sprache vonseines
Isa Genzkenfait de peindre
Le traitement varie
Stéphan
Engelke
Raum,
zur Komposition
und
pagne l’artiste
dansphysique
la
bei der Realisierung
à plat
zu malen,
diesenMagazin für
le magazine
d’art contemporain
fürbekräftigt
das italienische
Druckerei : Delort Toulouse
Juliet etL’acte
co-coordinatrice
zeitgenössische
Kunst „Juliet“
études àréduisent
l’école despas
beauxim Vordergrund
stand,des
gibt
voient
Die Distanz
zu diesem
direct
objets du réel,
ausmacht.
In Reuschs Arbeibeaucoup d’une sculpture
au positionzum Status
Tableaus
auf aux années 1970
réalisation
de aux
l’œuvre.
Werkes ständig
begleitet.
renforceitalien
ce renvoi).
Querverweis).
Der Akt des
Übersezung:
Stephan Engelke
du
projet
Documenti
d’artista
und
Koordinationsassistentin
Éd. ISDAT
– département
arts de Vienne.
sie diese als
künstlerische
et qui éloignent encore
Pop im engeren
Sinne
wird
reproduits
en trois
tenPhase
zeigen
gleichermaßen
à l’autre, comprenant des
nementMais
ou à l’adoption
und
bereichern diese. LetztCette première
phase
est
Diese erste
istsich
umso
de peindre est donc une
Malens bedeutet also eine
Piemonte (Turin).
bei dem Projekt „Documenti
beaux-arts,
2012.
s’étant rapidement
lassée
Praxis, dem
plus les œuvres de Thedarüber hinaus noch durch
dimensions
en utilisant
Bezüge
Körperlichkeit
surfaces parfaitement lisses
exclusive d’un
médium,
lichAkademismus
beschränken sich die
d’autant
plus fondamenwesentlicher,
alszur
sie an
der
confrontation
entre
Konfrontation
des
Objektes (Turin).
—————————
d’artista
Piemonte“
www.isdat.eu
: deValence
—————————
de son académisme,
elle plutôt,
überdrüssig
geworden, Aliegenresa
du bois,
und
zu realen
Objekten
die
sie Design graphique
ou travaillées, d’appamais s’engagent
künstlerischen
von Reusch des références die Sujets ihrer Kompositiotale qu’elle
n’estmétal
pas et plastique
Oberfläche
nicht
sichtbar
ist.
l’objet-tableau
et le corps
der Leinwand
mit dem
Impression
: Delort, Toulouse.
Grafik-design
deValence
l’abandonne
pour
évoluer
zugunsten
der Entwicklung
au pop art.
nen bekräftigt. In ihnen
dans
ses
unter
derder
Verwendung
rence parfois irrégulière,
sur les
traces
de Blinky
Stephan
Engelke deutlich
visible à(comme
la surface.
Par
latravaux
In der Folge
trägt
Künst- von
de l’artiste,
une activité
Körper des
Künstlers, :keine
Traduction allemande : Stephan
Druckerei : Delort Toulouse
vers des Palermo
formes qui
persönlicher,
weiniger
Cette distance avec un
tauchen hieratisch wirkenden
les plustravaille
récents).à
und Plastikphysique
parfois industrielle.
ou d’Imi Knoebel
erkennbar
nicht auf Fragen
suite, l’artiste
ler dann Holz,
seine Metall
mehrheitlich
qui n’est pas des geringe physische
HerausforEngelke
Übersezung
: Stephan Engelke
Éd. ISDAT
– département derung, auch
Éd. ISDAT
privilégient
dessin,
le
traditionell
pop art est davan- Figuren ebenso auf wie
lades
recherche abstrakten
dreidimensional
reproduziert
La structure est souvent
dansledes
recherches
derverankerter
Positionierung oderlexique
die
l’huile en Ainsi,
traçant
Kompositionen,
moindres,
bien qu’elle
wenn– département
sie sich
beaux-arts,
2012.
beaux-arts,
2012.
collage, attachées
le relief et,aux
plus
Ausdrucksformen
auf,einzigen
um
tage confirmée par le sujet Elemente des Alltags, die auf
de l’artiste
se nourrit,oft in Schwarz
(wie inund
denWeiß,
jüngsten
hermétique et dépouillée
modalités
Wahl eines
Medicompositions
majoritaimit Bildern).
reste à échelle
humaine.
im menschlichen
Maßstab
Guillaume
Durrieu
Guillaume
Durrieu
Theresa
Reusch
www.isdat.eu
www.isdat.eu
Texte de Stefania Meazza, née
en 1980 à Milan. Historienne de l’art
et critique, elle est correspondante
en France pour le magazine d’art
contemporain italien Juliet et
co-coordinatrice du projet Documenti
d’artista Piemonte (Turin).
Guillaume Durrieu est né en 1980
à Toulouse. Il est diplômé avec
Mention de l’Ecole supérieure des
beaux-arts de Toulouse en 2006,
et vit et travaillle à Paris.
isdaT beaux-arts
5 quai de la Daurade
31000 Toulouse
Theresa
Reusch
t +33 (0)5 31 47 12 11
f +33 (0)5 31 47 11 96
Stephan
Engelke
Residenzstipendium
Toulouse-Düsseldorf ,
10. August — 10. Oktober 2012
ISDAT, Institut supérieur
des arts de Toulouse –
département beaux-arts.
—————————
Stephan
Engelke
ein Text von Stefania Meazza
—————————
Auf den ersten Blick scheinen sich die Skulpturen
von Stephan Engelke eines
Formenvokabulars zu
bedienen, das nicht zuletzt
an die klassische Sprache des
Minimalismus der 1960er
Jahre erinnert. Die Materialwahl, die Gips, Papiermaché und Beton wie auch
Sperrholz umfaßt, trägt
zu der recht rohen Wirkung
der Arbeiten bei. Die bei
den einzelnen Skulpturen
teils sehr unterschiedliche
Verwendung führt zu Oberflächen, die extrem glatt
oder auch stärker bearbeitet
erscheinen und dadurch teils
eher unregelmäßig, teils
geradezu industriell anmuten. Dabei akzentuieren
et le mouvement est réduit
au minimum, ce qui
accentue leur condition
d’objets purs en relation
avec l’espace qui les
entoure.
Cette attention pour
le contexte, qui rapproche
certaines sculptures de
Stephan Engelke tout
particulièrement des
objets spécifiques de
Donald Judd, est essentielle dans la production
de l’artiste. Les pièces,
toujours dépourvues de
socle dans la plus pure
tradition minimaliste et
conceptuelle, s’accrochent
au mur ou s’y appuient,
ou encore se dressent
en formes géométriques,
suivant des axes tant
verticaux qu’horizontaux.
Il en ressort un questionnement autour de leur
statut, où se croisent des
interrogations sur la peinture, le relief et, bien sûr,
la sculpture aujourd’hui.
C’est justement cette
hybridation de pratiques
différentes et cette multiplication des niveaux
de réflexion qui font que
la définition de ce travail
relève de l’utopie.
Un des traits marquants
du travail de Stephan
Engelke semble donc être
une certaine ambiguïté
que l’artiste s’attache
particulièrement à
générer, et qui demeure
intrinsèque à sa démarche.
Cette ambivalence se
retrouve dans la définition du médium employé
– ni vraiment sculpture,
ni vraiment peinture
ou relief –, ainsi que dans
le rapport constant avec
l’architecture, qui souvent éloigne ses pièces
de leur statut de sculpture
pour les placer dans le
domaine du mobilier ou
de l’architecture. Entre
l’aspect autonome des
formes dans l’espace et
leur nature architecturale
s´instaure un mouvement
de transformation ouvert
et continu : la perception
reste incertaine entre
ihre oftmals hermetische,
nüchterne Struktur und die
auf ein Minuimum reduzierte Bewegung ihre Objekthaftigkeit im Verhätnis zum
sie umgebenden Raum.
Diese Aufmerksamkeit für
den Kontext, welche einige der
Skulpturen Stephan Engelkes
nicht zuletzt in die Nähe
zu den spezifischen Objekte
eines Donald Judd bringt,
ist wesentlich für das Werk
des Künstlers. Die Arbeiten,
in minimalistischer und
konzeptualistischer Tradition ausschließlich sockellos,
nähern sich der Wand an oder
werden von ihr getragen,
oder sie ragen in geometrischen Formen auf, welche
sich an vertikalen als auch
horizontalen Achsen ausrichten. Was mithin eine Untersuchung ihres Status bedeutet,
bei der sich aktuelle Fragestellungen über die Malerei,
das Relief und, natürlich,
die Skulptur überschneiden.
Gerade diese Hybridisierung
der verschiedenen Praktiken
und die Vervielfältigung
der Reflexionsebenen lassen
den Versuch einer Definition
dieser künstlerischen Arbeit
utopisch erscheinen.
Einer der markanten Züge
der Arbeit von Stephan Engelke scheint also eine gewisse
Ambiguität zu sein, die der
Künstler ihnen verleiht und
die sich intrinsisch entfalten.
Diese Ambiguität zeigt sich
auch bei dem Versuch, das verwendete Medium zu benennen – weder wirklich Skulptur, noch wirklich Malerei
oder Relief – wie auch in der
ständigen Bezugnahme zum
architektonischen Kontext,
die oftmals den skulpturalen
Status der Objekte erweitert,
indem sie sie in das Gebiet des
Mobiliars und der Architektur verschiebt. Zwischen ihren
verschiedenen Aspekten, der
Autonomie als raumbezogene
Körper und der architektonischen Natur, vollzieht sich
eine Bewegung offener und
kontinuierlicher Transformation : ihre Wahrnehmung
bleibt unentschieden zwischen der als freie Formen im
Raum, der als funktionale
Texte de Stefania Meazza.
Texte de Stefania Meazza.
Theresa Reusch est née en 1985,
elle vit et travaille à Cologne. Elle est
diplômée de la Kunstakadmie
Düsseldorf — Thomas Grünfeld
masterstudent (2010).
www.hasinrecs.com
Stephan Engelke est né en 1978 à
Mayence. Il est diplomé en 2010 de la
Kunstakademie Düsseldorf, et
nommé « Meisterschüler » par le
professeur Hubert Kiecol. Il vit et
travaille à Düsseldorf.
Dans le cadre du partenariat entre les villes de Toulouse
et Düsseldorf, deux artistes diplômés de l’isdaT sont
accueillis dans les ateliers de la ville de Düsseldorf et une
résidence franco-allemande est organisée au sein de
l’institut chaque année pendant 3 mois.
isdat.fr
ur toile, 270 × 185 cm ; structure bois, 405 × 185 × 45 cm ; plâtre sur mur du fond.
wand, 270 × 185 cm ; Holzstruktur, 405 × 185 × 45 cm ; Putz am Rückwand.
Résidence
Toulouse-Düsseldorf,
10 août — 10 octobre 2012.
ISDAT, Institut supérieur
des arts de Toulouse –
département beaux-arts.
Residenzstipendium
Toulouse-Düsseldorf ,
10. August — 10. Oktober 2012
ISDAT, Institut supérieur
des arts de Toulouse –
département beaux-arts.
—————————
—————————
texte de Stefania Meazza
ein Text von Stefania Meazza
La peinture traditionnelle
est la protagoniste incontestée de la pratique
artistique de Guillaume
Durrieu. L’emploi
d’autres médiums (vidéo,
volume) ne fait que
questionner son rapport
à la tradition pour en
confirmer la centralité.
La préparation du fond
des toiles, un travail long
et laborieux qui vise à
obtenir une surface
parfaitement blanche et
homogène, joue un rôle
moteur dans le processus
de réflexion qui accompagne l’artiste dans la
réalisation de l’œuvre.
Cette première phase est
d’autant plus fondamentale qu’elle n’est pas
visible à la surface. Par la
suite, l’artiste travaille à
l’huile en traçant des
compositions majoritai-
Der unumstrittene Protagonist der künstlerischen Praxis
von Guillaume Durrieu ist
die traditionelle Malerei. Der
Gebrauch anderer Medien
(Video, Bildhauerei) dient ihm
lediglich dazu, seinen Bezug
zur Tradition zu befragen,
um letztlich ihre Stellung zu
bekräftigen.
Die Vorbereitung des Leinwandgrundes, eine lange und
mühsame Arbeit, die zum Ziel
hat, eine vollkommen weiße
und homogene Oberfläche zu
erzeugen, spielt die Rolle eines
Antriebes für den Reflexionsprozeß, der den Künstler
bei der Realisierung seines
Werkes ständig begleitet.
Diese erste Phase ist umso
wesentlicher, als sie an der
Oberfläche nicht sichtbar ist.
In der Folge trägt der Künstler dann seine mehrheitlich
abstrakten Kompositionen,
oft in Schwarz und Weiß, mit
Guillaume
Durrieu
—————————
Guillaume
Durrieu
—————————
rement abstraites et
souvent en noir et blanc.
Ce deuxième stade de
création est, contrairement au premier, marqué
par une rapidité d’exécution et par le geste très
maîtrisé de l’artiste qui
transpose sur la toile un
dessin préalablement
établi dans un croquis. La
tension entre la peinture
immédiate et le dessin
très réfléchi ne se manifeste pas, mais demeure
latente.
Dans la production de
Guillaume Durrieu se
succèdent des toiles aux
sujets figuratifs et
d’autres, notamment les
plus récentes, plus abstraites. Le fond blanc agit
comme un écran sur
lequel apparaît la peinture, par couches pelliculaires, généralement
noires, étalées suivant des
compositions géométriques assez rigoureuses,
mais variables. Le cadre et
les lignes droites très
affirmés sont dans la
plupart des cas tracés avec
une teinte semi-transparente, à l’aide d’un large
pinceau, d’un feutre ou
d’un pistolet à peinture,
qui laissent lire le fond
blanc ainsi que la grille
dessinée. La surface
immaculée devient alors
le lieu où une forme voit
le jour et peut disparaître,
pour devenir à nouveau
potentielle.
Toujours au même
format (270 × 185 cm),
montées sur châssis, les
toiles de Guillaume
Durrieu demandent un
engagement corporel qui
n’est pas sans rappeler les
modes opératoires des
artistes classiques de la
peinture gestuelle (et le
fait de peindre à plat
renforce ce renvoi). L’acte
de peindre est donc une
confrontation entre
l’objet-tableau et le corps
de l’artiste, une activité
physique qui n’est pas des
moindres, bien qu’elle
reste à échelle humaine.
präzisen Zügen auf. Dieses
zweite Stadium des Schaffensprozesses zeichnet sich, im Gegensatz zum ersten, durch die
Schnelligkeit der Ausführung
und sehr beherrschte Gesten
des Künstlers aus, mit denen
er zuvor in Skizzen erarbeitete
Entwürfe auf die Leinwand
überträgt. Die Spannung zwischen der Unmittelbarkeit des
Farbauftrages und der Durchdachtheit des Entwurfes
bleibt eher latent, als daß sie
sich tatsächlich manifestiert.
In Durrieus Produktion
wechseln gegenständliche
mit abstrakten Malereien,
wobei letztere in jüngster
Zeit überwiegen. Der weiße
Grund fungiert dabei als
eine Art Projektionsschirm,
auf dem, meist schwarz, die
Malerei erscheint, die sich in
der Verteilung hauchdünner
Schichten zu recht strengen,
aber offenen geometrischen
Kompositionen überlagern.
Die sehr entschiedenen
Rahmenformen und geraden
Linien, welche meist in einem
halbtransparenten Farbton
mit einem breiten Pinsel, mit
Filzstiften oder einer Sprühpistole gezogen werden, bilden
zusammen mit den Weißformen, des noch sichtbaren
Grundes, ein lesbares Ensemble. Die makellose Oberfläche
wird zu dem Ort, an dem
eine Form aus ihrer bloßen
Potenzialität hervortritt und
wieder verschwinden kann,
um von neuem potenziell zu
werden.
Die Leinwände von Guillaume Durrieu, immer von
selbem Format (270 × 185 cm),
auf Rahmen gespannt,
verlangen einen körperlichen
Einsatz, der zwangsläufig
an die Arbeitsmethoden der
klassischen Künstler der
gestischen Malerei erinnert
(und die Tatsache, daß er sie
flach hinlegt, um auf ihnen
zu malen, bekräftigt diesen
Querverweis). Der Akt des
Malens bedeutet also eine
Konfrontation des Objektes
der Leinwand mit dem
Körper des Künstlers, keine
geringe physische Herausforderung, auch wenn sie sich
im menschlichen Maßstab
Guillaume Durrieu, Sans titre. Extrait d’une série de 10 tableaux, 2012.
Guillaume Durrieu, Ohne Titel. Aus einer Serie von 10 Malereien, 2012.
Le rapport libre à la
pratique picturale,
l’acceptation des aléas et
l’attention pour l’instantané rapprochent la
démarche de Guillaume
Durrieu du langage
classique de la peinture
informelle des années
1950.
Contrairement à cette
dernière, toutefois, les
toiles de Guillaume
Durrieu sont dégagées de
toute violence. L’emploi
du noir n’implique
aucune forme de sentiment ou de symbolisme.
La composition, majoritairement géométrique,
joue sur des valeurs de
cadence, de modularité,
de rythme, plus proches
de l’Op art et du Minimalisme, que d’une pratique
commune à l’expressionnisme abstrait.
En opposition avec la
peinture traditionnelle,
un « monstre auquel on
pourrait tourner le dos »,
le protocole de travail
de Guillaume Durrieu est
ouvert : il ne cherche pas
à produire quelque chose,
mais il attend plutôt que
les choses surgissent sur
la surface de la toile.
Les effets visuels ou les
compositions extrêmement rigoureuses proches
d’un Joseph Albers ou
d’un Frank Stella
semblent être plutôt des
renvois formels que de
véritables hommages à
des figures de référence.
Le rejet du travail
expressif de facture
informelle ou gestuelle
ainsi que le questionnement profond autour de
la peinture, en dialectique
épistémologique avec les
autres médiums (notamment la vidéo) pourraient
plutôt évoquer les théorisations radicales de
Support Surfaces ou du
groupe BMPT.
La démarche de Guillaume Durrieu ne se situe
pas dans la proposition
d’une image, figurative ou
non, ni dans la recherche
bewegt. Das freie Verhältnis
zur bildnerischen Praxis, das
Akzeptieren von Zufällen
und die Aufmerksamkeit für
das Momenthafte rücken die
Vorgehensweise von Guillaume Durrieu in die Nähe
der Malerei des Informel der
1950er Jahre.
Allerdings sind die Leinwände Durrieus, im Unterschied zur letzteren, frei von
jeder Heftigkeit. Die Verwendung der Farbe Schwarz
impliziert weder Gefühl
noch Symbolismus. Die meist
geometrischen Kompositionen spielt mit Werten der
Kadenz, der Modularität, des
Rhythmus, der Op-Art und
dem Minimalismus näher als
einer dem Abstrakten Expressionismus verwandten Praxis.
Im Gegensatz zur traditionellen Malerei, einem
“Monstrum, dem man den
Rücken kehren könnte”, sind
die Arbeitsroutinen von Guillaume Durrieu doch offener:
ihm geht es nicht darum,
etwas zu produzieren, er
wartet vielmehr darauf, daß
die Dinge auf der Leinwand
auftauchen.
Die visuellen Wirkungen
oder die extrem strengen
Kompositionen in der Art
eines Joseph Albers oder eines
Frank Stella scheinen vielmehr formale Verweise zu sein
als wahrhafte Hommagen an
Referenzfiguren.
Die Ablehnung einer
expressiven Arbeitsweise
informeller oder gestischer
Prägung wie auch die tiefgreifende Befragung der
Malerei, in epistemologisch
dialektischem Austausch mit
anderen Medien (insbesondere Video), könnte vielmehr
an die radikalen Theoretisierungen des Support‒Surface oder der Gruppe BMPT
(Buren, Mosset, Parmentier,
Toroni).
In der künstlerischen
Arbeit Guillaume Durrieus
zählt weder das affirmative
Verhältnis zum einzelnen
Bild, ob figurativ oder nicht,
noch die Suche nach einem
Ideengehalt jenseits der
Oberfläche oder des Materials
der Malerei: vielmehr liegt für
Vue de l’exposition «Guillaume Durrieu In Ringstube», Mayence, 2012. Huile su
Austellung «Guillaume Durrieu In Ringstube», Mainz, 2012. Öl auf Leinw
d’un contenu au delà de la
surface et de la matière de
la peinture : ici, beaucoup
d’importance est attachée
de fait au processus de
réalisation, qui charpente
le travail, à la réalisation
immédiate et rapide et à
la richesse d’une production quasiment sérielle,
qui rythme les différents
temps de production et de
pensée théorique de
l’artiste.
—————————
Guillaume Durrieu est né
en 1980 à Toulouse. Diplômé
avec mention de l’Ecole
supérieure des beaux-arts de
Toulouse en 2006, après un
passage à Rome. Il vit et
travaillle aujourd’hui à Paris.
—————————
Stefania Meazza est née en
1980 à Milan. Historienne de
l’art et critique, elle est
correspondante en France pour
le magazine d’art contemporain
italien Juliet et co-coordinatrice
du projet Documenti d’artista
Piemonte (Turin).
—————————
Design graphique : deValence
Impression : Delort, Toulouse.
Traduction allemande : Stephan
Engelke
Éd. ISDAT – département
beaux-arts, 2012.
www.isdat.eu
ihn die Relevanz im Prozeß
der Realisation, welcher sein
Vorgehen bestimmt, in der
unmittelbaren und zügigen
Realisierung und dem Reichtum einer quasi seriellen
Arbeit, die die verschiedenen
Phasen der Produktion und
der theoretischen Reflexion
des Künstlers rhythmisieren.
————————
Guillaume Durrieu,
geboren 1980 in Toulouse.
2006, Diplom mit Auszeichnung
der Ecole supérieure des
beaux-arts de Toulouse.
Lebt und arbeitet in Paris.
—————————
Stefania Meazza, geboren 1980
in Mailand. Kunsthistorikerin
und Kritikerin, Korrespondentin
für das italienische Magazin für
zeitgenössische Kunst „Juliet“
und Koordinationsassistentin
bei dem Projekt „Documenti
d’artista Piemonte“ (Turin).
—————————
Grafik-design : deValence
Druckerei : Delort Toulouse
Übersezung: Stephan Engelke
Éd. ISDAT – département
beaux-arts, 2012.
www.isdat.eu
rton sur carton, 44 × 50 cm, 2012.
rton auf Karton, 44 × 50 cm, 2012.
Résidence
Toulouse-Düsseldorf,
10 août — 10 octobre 2012.
ISDAT, Institut supérieur
des arts de Toulouse –
département beaux-arts.
Residenzstipendium
Toulouse-Düsseldorf ,
10. August — 10. Oktober 2012
ISDAT, Institut supérieur
des arts de Toulouse –
département beaux-arts.
—————————
—————————
texte de Stefania Meazza
ein Text von Stefania Meazza
Impossible d’aborder le
travail de Theresa Reusch
sans s’interroger sur le
rôle de la peinture dans
la production de l’artiste
et le rapport ambivalent
qu’elle entretient avec
ce moyen d’expression.
Au début fut justement
la peinture, que Theresa
Reusch pratiqua pendant
la première partie de ses
études à l’école des beauxarts de Vienne. Mais
s’étant rapidement lassée
de son académisme, elle
l’abandonne pour évoluer
vers des formes qui
privilégient le dessin, le
collage, le relief et, plus
Es ist nicht möglich, sich der
Arbeit von Theresa Reusch
anzunähern, ohne sich
Rechenschaft abzulegen über
die Rolle der Malerei innerhalb der Produktion der
Künstlerin und ihr ambivalentes Verhältnis zu diesem
Ausdrucksmittel.
Während zu Beginn ihres
Studiums die klassische
Technik der Ölfarbenmalerei
im Vordergrund stand, gibt
sie diese als künstlerische
Praxis, dem Akademismus
überdrüssig geworden,
zugunsten der Entwicklung
persönlicher, weiniger
traditionell verankerter
Ausdrucksformen auf, um
Theresa
Reusch
—————————
Theresa
Reusch
—————————
particulièrement, la
sérigraphie. Cette dernière est le médium le
plus représentatif dans
la production de l’artiste
et le plus adapté à son
mode opératoire.
Dans son processus de
création se suivent deux
phases complexes et
décisives, une première,
de simplification par
le truchement du dessin,
et une deuxième, faite
d’impressions successives
venant fixer les couleurs
sur le support en papier.
Contrairement à la
pratique de la peinture,
la composition ne peut
plus être modifiée une
fois qu’elle se trouve sur
le papier. Si la sérigraphie
peut évoquer les productions sérielles du pop art,
toutefois Theresa Reusch
ne s’en sert pas en tant
que technique de reproduction automatique,
ne s’intéressant pas aux
questions de la mécanisation, de la reproductibilité et de la diffusion de
l’œuvre d’art. Preuve
en est qu’elle ne réalise
jamais qu’un seul tirage
de chaque composition.
L’adoption de la sérigraphie répond plutôt à
la volonté de travailler sur
la frontière entre peinture
et dessin sans aucun
compromis : affirmant des
valeurs artisanales implicites dans cette technique,
et choisissant de ne pas
renoncer à l’emploi des
couleurs ou à la possibilité de les combiner entre
elles, renouant par là
avec un aspect essentiel
de la peinture.
Le choix de la palette
suit un critère éminemment personnel, en
s’appuyant sur des teintes
old-fashioned qui renvoient aux années 1970
et qui éloignent encore
plus les œuvres de Theresa Reusch des références
au pop art.
Cette distance avec un
lexique pop art est davantage confirmée par le sujet
letztlich der Zeichnung und
Kollage, dem Relief und vor
allem der Serigrafie den
Vorzug zu geben. Letzteres ist
das gewichtige und kennzeichnende Medium der
Künstlerin nicht zuletzt, weil
es für ihre künstlerische
Produktion das geeignetste
darstellt.
Die komplexen Arbeitsprozesse durchlaufen zunächst
die Phase der Vereinfachung
durch die Zeichnung. Dann
folgt das Druckverfahren,
in dessen Verlauf die Farben
sukzessive auf den Papierträger gesetzt werden und wobei
die einmal gedruckten Linien
und Flächen nicht mehr
verändert werden können.
Auch wenn der Gebrauch
des Siebdruckes an serielle
Produktionen aus der Pop Art
denken lässt, ist diese Technik
für Theresa Reusch kein
Mittel der automatisierten
Reproduktion. Sie beschäftigt
sich nicht mit den Aspekten
der Mechanisierung, der
Vervielfältigung und Verbreitung von Kunstwerken: Beleg
dafür ist ihre bewusste
Entscheidung für Unikate.
Die Verwendung der
Serigrafie hängt vielmehr
zusammen mit der Affirmation dieses Handwerks, wie
auch mit dem künstlerischen
Willen kompromisslos
zwischen den Grenzen
von Malerei und Zeichnung
arbeiten zu können und
um letztlich nicht auf den
essentiellen Aspekt der
Malens, das Benutzen von
Farben, verzichten zu müssen.
Die Farbwahl folgt
persönlichen Vorlieben. Es
handelt sich dabei um eine
zum Teil altmodisch anmutende Palette, die durch den
möglichen Verweis auf die
70er Jahre das Œuvre der
Künstlerin zusätzlich von
Referenzen der Pop Art
entfernt.
Die Distanz zu diesem
Pop im engeren Sinne wird
darüber hinaus noch durch
die Sujets ihrer Kompositionen bekräftigt. In ihnen
tauchen hieratisch wirkenden
Figuren ebenso auf wie
Elemente des Alltags, die auf
Theresa Reusch, Sans titre. Bois, cable, métal, peinture, collages papier, 180 × 132 × 4,2 cm, 2012
Theresa Reusch, Ohne Titel. Holz, Kabel, Metall, Farbe, Papiere, 180 ×132 ×4,2 cm, 2012
des compositions. Elles
sont peuplées de personnages hiératiques et
d’éléments de la vie
courante qui pourraient,
à première vue, suggérer
des histoires. Pourtant,
toute forme de narration
est bannie, au profit de la
coexistence, parfois
déroutante, de figurations
et d’abstractions.
Les éléments abstraits
présents dans les compositions constituent en fait
la base des travaux de
Theresa Reusch, telle une
trame de fond qui cadence
la structure. En suivant
les multiples niveaux qui
façonnent la profondeur
du tableau, la composition se remplit de formes
reconnaissables que
l’artiste puise souvent
avec liberté et désinvolture dans l’environnement quotidien de son
atelier : crayons, ciseaux,
câbles... Ces objets,
dépourvus de toute
référence à la réalité ou à
une hypothétique symbolique, n’ont qu’une
fonction iconographique.
Bien que marqué par
un langage très personnel, le travail de Theresa
Reusch s’inscrit profondément dans les questionnements de l’art actuel,
notamment de l’art
allemand. Le choix de
combiner dans une seule
pièce différents matériaux, pour produire une
œuvre qui ne relève pas
exclusivement du
domaine du collage, ni du
dessin ou de la peinture,
rapproche sa recherche de
Theresa Reusch de l’hétérogénéité qui marque le
langage d’artistes berlinois tels qu’Isa Genzken.
On y retrouve également
un rapport physique et
direct aux objets du réel,
reproduits en trois
dimensions en utilisant
du bois, métal et plastique
(comme dans ses travaux
les plus récents).
Ainsi, la recherche
de l’artiste se nourrit,
den ersten Blick Geschichten
suggerieren könnten. Wohingegen jegliche Narration
durch die manchmal irritierende Koexistenz von
gegenständlichen und
abstrakten Formen gestört
oder gänzlich ausgeschlossen
wird. Wohingegen jegliche
Narration zugunsten der
manchmal irritierenden
Koexistenz von gegenständlichen und abstrakten Formen
gestört oder gänzlich ausgeschlossen wird.
Die abgebildeten abstrakten Elemente der Kompositionen bilden die Basis der
Arbeit von Theresa Reusch,
indem sie als Grundraster die
Struktur bestimmen. Die
Kompositionen sind von
vielfältigen Ebenen geprägt,
welche letztlich die Tiefe der
Bilder ausmachen. Es sind
wiedererkennbare Formen,
die die Künstlerin frei und
vorurteilslos ihrem täglichen
Umfeld entnimmt, häufig aus
den Kontext ihres Ateliers:
Stifte, Scheren, Kabel… Diese
Objekte, frei von jedem Bezug
zur konkreten Wirklichkeit
oder einer hypothetischen
Symbolik, haben lediglich
ikonografische Funktion.
Obwohl ihre Arbeit durch
einen sehr persönlichen
Ausdruck gekennzeichnet ist,
bezieht sie sich stark auf
aktuelle Fragestellungen
der zeitgenössischen Kunst,
insbesondere der aus
Deutschland. Die Entscheidung,
in einer einzelnen Arbeit
verschiedene Materialien zu
kombinieren, um ein Werk
zu schaffen, das sich weder
eindeutig der Gattung der
Kollage, des Reliefs, noch der
Zeichnung oder der Malerei
zuordnen lässt, bringt die
Untersuchungen Theresa
Reuschs in die Nähe der
Heterogenität, die beispielsweise die künstlerische
Sprache von Isa Genzken
ausmacht. In Reuschs Arbeiten zeigen sich gleichermaßen
Bezüge zur Körperlichkeit
und zu realen Objekten die sie
unter der Verwendung von
Holz, Metall und Plastik
dreidimensional reproduziert
(wie in den jüngsten Bildern).
Theresa Reusch, Sans titre. Car
Theresa Reusch, Ohne Titel. Kar
avec une précision et
une conscience lucide,
de concepts de travail
manuel, de méthode
artisanale et d’une netteté
qui associent la théorie
du Bauhaus au Symbolisme et à Arts & Crafts,
et qui ont comme but
la création d’un monde
de formes et de valeurs
originales.
—————————
Theresa Reusch, née en 1985,
vit et travaille à Cologne.
2008, Akademie der bildenden
Künste, Vienne. 2010, diplôme,
Kunstakademie Düsseldorf /
« Meisterschüler » du professeur Thomas Grünfeld.
www.hasinrecs.com
—————————
Stefania Meazza est née en
1980 à Milan. Historienne de
l’art et critique, elle est
correspondante en France pour
le magazine d’art contemporain
italien Juliet et co-coordinatrice
du projet Documenti d’artista
Piemonte (Turin).
—————————
Design graphique : deValence
Impression : Delort, Toulouse.
Traduction allemande : Stephan
Engelke
Éd. ISDAT – département
beaux-arts, 2012.
www.isdat.eu
Auf diese Weise bedient sie sich
in ihrem Schaffen mit Präzision
und klarem Bewusstsein der
Konzepte manueller Arbeit,
handwerklicher Methoden und
einer Schärfe, welche die Theorie
des Bauhaus mit dem Symbolismus und der Arts & CraftsBewegung verbindet und die
zum Ziel die Hervorbringung
einer Welt von eigenständigen
Formen und Werten hat.
————————
Theresa Reusch, geboren 1985
in Köln. 2008 Akademie der
bildenden Künste Wien bei
Daniel Richter. 2012 Diplom an
der Kunstakademie Düsseldorf
und Meisterschülerin von
Thomas Grünfeld.
Lebt & arbeitet in Köln.
www.hasinrecs.com
—————————
Stefania Meazza, geboren 1980
in Mailand. Kunsthistorikerin
und Kritikerin, Korrespondentin
für das italienische Magazin für
zeitgenössische Kunst „Juliet“
und Koordinationsassistentin
bei dem Projekt „Documenti
d’artista Piemonte“ (Turin).
—————————
Grafik-design : deValence
Druckerei : Delort Toulouse
Übersezung : Stephan Engelke
Éd. ISDAT – département
beaux-arts, 2012.
www.isdat.eu
) ». Contreplaqué, 120 × 490 × 259 cm, 2012
a)”. Sperrholz, 120 × 490 × 259 cm, 2012
Résidence
Toulouse-Düsseldorf,
10 août — 10 octobre 2012.
ISDAT, Institut supérieur
des arts de Toulouse –
département beaux-arts.
Residenzstipendium
Toulouse-Düsseldorf ,
10. August — 10. Oktober 2012
ISDAT, Institut supérieur
des arts de Toulouse –
département beaux-arts.
—————————
—————————
texte de Stefania Meazza
ein Text von Stefania Meazza
De prime abord, les
sculptures de Stephan
Engelke semblent
déployer un vocabulaire
de formes évoquant
le langage classique du
Minimalisme des années
1960. Le choix des matériaux, qui embrasse
le plâtre, le papier mâché
et le béton, ainsi que le
contreplaqué, contribue
à l’aspect brut des pièces.
Le traitement varie
beaucoup d’une sculpture
à l’autre, comprenant des
surfaces parfaitement lisses
ou travaillées, d’apparence parfois irrégulière,
parfois industrielle.
La structure est souvent
hermétique et dépouillée
Auf den ersten Blick scheinen sich die Skulpturen
von Stephan Engelke eines
Formenvokabulars zu
bedienen, das nicht zuletzt
an die klassische Sprache des
Minimalismus der 1960er
Jahre erinnert. Die Materialwahl, die Gips, Papiermaché und Beton wie auch
Sperrholz umfaßt, trägt
zu der recht rohen Wirkung
der Arbeiten bei. Die bei
den einzelnen Skulpturen
teils sehr unterschiedliche
Verwendung führt zu Oberflächen, die extrem glatt
oder auch stärker bearbeitet
erscheinen und dadurch teils
eher unregelmäßig, teils
geradezu industriell anmuten. Dabei akzentuieren
Stephan
Engelke
—————————
Stephan
Engelke
—————————
et le mouvement est réduit
au minimum, ce qui
accentue leur condition
d’objets purs en relation
avec l’espace qui les
entoure.
Cette attention pour
le contexte, qui rapproche
certaines sculptures de
Stephan Engelke tout
particulièrement des
objets spécifiques de
Donald Judd, est essentielle dans la production
de l’artiste. Les pièces,
toujours dépourvues de
socle dans la plus pure
tradition minimaliste et
conceptuelle, s’accrochent
au mur ou s’y appuient,
ou encore se dressent
en formes géométriques,
suivant des axes tant
verticaux qu’horizontaux.
Il en ressort un questionnement autour de leur
statut, où se croisent des
interrogations sur la peinture, le relief et, bien sûr,
la sculpture aujourd’hui.
C’est justement cette
hybridation de pratiques
différentes et cette multiplication des niveaux
de réflexion qui font que
la définition de ce travail
relève de l’utopie.
Un des traits marquants
du travail de Stephan
Engelke semble donc être
une certaine ambiguïté
que l’artiste s’attache
particulièrement à
générer, et qui demeure
intrinsèque à sa démarche.
Cette ambivalence se
retrouve dans la définition du médium employé
– ni vraiment sculpture,
ni vraiment peinture
ou relief –, ainsi que dans
le rapport constant avec
l’architecture, qui souvent éloigne ses pièces
de leur statut de sculpture
pour les placer dans le
domaine du mobilier ou
de l’architecture. Entre
l’aspect autonome des
formes dans l’espace et
leur nature architecturale
s´instaure un mouvement
de transformation ouvert
et continu : la perception
reste incertaine entre
ihre oftmals hermetische,
nüchterne Struktur und die
auf ein Minuimum reduzierte Bewegung ihre Objekthaftigkeit im Verhätnis zum
sie umgebenden Raum.
Diese Aufmerksamkeit für
den Kontext, welche einige der
Skulpturen Stephan Engelkes
nicht zuletzt in die Nähe
zu den spezifischen Objekte
eines Donald Judd bringt,
ist wesentlich für das Werk
des Künstlers. Die Arbeiten,
in minimalistischer und
konzeptualistischer Tradition ausschließlich sockellos,
nähern sich der Wand an oder
werden von ihr getragen,
oder sie ragen in geometrischen Formen auf, welche
sich an vertikalen als auch
horizontalen Achsen ausrichten. Was mithin eine Untersuchung ihres Status bedeutet,
bei der sich aktuelle Fragestellungen über die Malerei,
das Relief und, natürlich,
die Skulptur überschneiden.
Gerade diese Hybridisierung
der verschiedenen Praktiken
und die Vervielfältigung
der Reflexionsebenen lassen
den Versuch einer Definition
dieser künstlerischen Arbeit
utopisch erscheinen.
Einer der markanten Züge
der Arbeit von Stephan Engelke scheint also eine gewisse
Ambiguität zu sein, die der
Künstler ihnen verleiht und
die sich intrinsisch entfalten.
Diese Ambiguität zeigt sich
auch bei dem Versuch, das verwendete Medium zu benennen – weder wirklich Skulptur, noch wirklich Malerei
oder Relief – wie auch in der
ständigen Bezugnahme zum
architektonischen Kontext,
die oftmals den skulpturalen
Status der Objekte erweitert,
indem sie sie in das Gebiet des
Mobiliars und der Architektur verschiebt. Zwischen ihren
verschiedenen Aspekten, der
Autonomie als raumbezogene
Körper und der architektonischen Natur, vollzieht sich
eine Bewegung offener und
kontinuierlicher Transformation : ihre Wahrnehmung
bleibt unentschieden zwischen der als freie Formen im
Raum, der als funktionale
Stephan Engelke, Vues d’ateliers et études, 2012
Stephan Engelke, Atelieransichten und Studien, 2012
celle de formes libres,
celle d’objets fonctionnels,
celle d´îlots ou d’excroissances architecturales...
Ce mouvement est encore
plus explicite lorsque les
matériaux (béton, briques
ou contreplaqué) et les
formes (arcs, consoles)
adoptés sont ceux de
l’architecture.
Dans certains cas,
l’artiste pousse cette
ambivalence plus loin,
en mettant en scène ces
sculptures, pendant les
vernissages, sous forme
de meubles-bar, tables ou
supports de toute sorte.
De fait, l’écart entre des
formes austères et leur
rapport à la fonctionnalité,
provoque un court-circuit
perceptif dérangeant ou
divertissant.
Cette veine d’humour
très subtil marque un
contraste remarquable
entre sa production et
la sculpture classique
minimaliste, bien qu’elle
se nourrisse en bonne
partie de renvois à des
formes imprégnées du
vocabulaire géométrique
post-minimaliste.
Or, le rapport que
Stephan Engelke entretient avec la tradition
conceptuelle classique
a quelque chose de subversif qui n’est pas sans
rappeler la sculpture
allemande contemporaine. In primis le travail
de Manfred Pernice,
dans ses interrogations
sur la forme et l’architecture, mais aussi celui
du contexte artistique de
Düsseldorf – où Stephan
Engelke a suivi une partie
de ses études).
Finalement, on voit très
clairement que les préoccupations artistiques de
Stéphan Engelke ne se
réduisent pas au positionnement ou à l’adoption
exclusive d’un médium,
mais s’engagent plutôt,
sur les traces de Blinky
Palermo ou d’Imi Knoebel
dans des recherches
attachées aux modalités
Objekte, als Inseln oder als
architektonische Auswüchse...
Diese Verschiebung tritt gerade dann besonders deutlich
zutage, als es sich bei den gewählten Materielien (Beton,
Backsteine oder Sperrholz)
und Formen (Bögen, Konsolen) um solche aus dem Feld
der Architektur handelt.
In einigen Fällen treibt
der Künstler dies Ambivalenz
noch weiter, indem er diese
Skulpturen während der Vernissage als Theke, Tisch oder
Konstruktion vergleibarer Art
inszeniert. Tatsächlich provoziert die Diskrepanz zwischen
den strengen Formen und
ihrem Verhältnis zur Funktionalität einen störenden oder
auch humorvollen perzeptiven Kurzschluß.
Nicht zuletzt dieser subtile
humoristische Unterton bedeutet einen entscheidenden
Gegensatz zwischen seiner
Arbeit und der klassisch minimalistischen Bildhauerei,
obwohl sie sich weitgehend
des Verweises auf Formen
bedient, die vom postminimalistischen geometrischen
Vokabular durchdrungen sind.
Nun zeichnet sich Engelkes Verhältnis zur
klassischen konzeptuellen
Tradition durch einen gewissen subversiven Zug aus,
der durchaus an die zeitgenössische deutsche Bildhauerei denken läßt. In erster
Linie an die Arbeit von
Manfred Pernice mit seinen
Untersuchungen zu Form
und Architektur, aber auch
an diejenige aus dem künstlerischen Kontext Düsseldorf
(wo Stephan Engelke einen
Teil seines Kunststudiums
absolvierte).
In Erweiterung seiner
skulpturalen Analysen greifen die jüngst entstandenen
Papierreliefs die Erkundungen zur Ausdehnung im
Raum, zur Komposition und
zum Status des Tableaus auf
und bereichern diese. Letztlich beschränken sich die
künstlerischen Aliegen von
Stephan Engelke deutlich
erkennbar nicht auf Fragen
der Positionierung oder die
Wahl eines einzigen Medi-
Stephan Engelke, « Forme 8 (de Padoue)
Stephan Engelke, “Form 8 (aus Padua
de monstration de la
peinture, ainsi qu’aux
rapports duels entre
surface et espace, et entre
mouvement et immobilité.
—————————
Stephan Engelke est né
en 1978 à Mayence. Diplomé
en 2010 de la Kunstakademie
Düsseldorf, et nommé
« Meisterschüler »
par professeur Hubert Kiecol.
Il vit et travaille à Düsseldorf.
—————————
Stefania Meazza est née
en 1980 à Milan. Historienne
de l’art et critique, elle est
correspondante en France pour
le magazine d’art contemporain
italien Juliet et co-coordinatrice
du projet Documenti d’artista
Piemonte (Turin).
—————————
Design graphique : deValence
Impression : Delort, Toulouse.
Traduction allemande : Stephan
Engelke
Éd. ISDAT – département
beaux-arts, 2012.
www.isdat.eu
ums. Vielmehr beschäftigt
er sich in seinen Untersuchungen, gleichsam auf den
Spuren eines Blinky Palermo
oder Imi Knoebel, mit den
Präsentationsweisen von
Malerei als auch den dualistischen Verhältnissen
von Oberfläche und Raum
sowie von Bewegung und
Immobilität.
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Stephan Engelke, geboren
1978 in Mainz. 2010 Diplom an
der Kustakademie Düsseldorf
und Meisterschüler von Prof.
Hubert Kiecol. Lebt und
arbeitet in Düsseldorf.
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Stefania Meazza, geboren 1980
in Mailand. Kunsthistorikerin
und Kritikerin, Korrespondentin
für das italienische Magazin für
zeitgenössische Kunst „Juliet“
und Koordinationsassistentin
bei dem Projekt „Documenti
d’artista Piemonte“ (Turin).
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Grafik-design : deValence
Druckerei : Delort Toulouse
Übersezung: Stephan Engelke
Éd. ISDAT – département
beaux-arts, 2012.
www.isdat.eu

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