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Octobre 2009 Gennevilliers Magazine EMPLOI EN PANNE chiffres et analyse n°196 Centre nautique Ils… Vers la Charte de la vie citoyenne GRAND PARIS main basse sur la ville ? Les bibliothèques font leur rentrée y… étaient Abd Al Malik à la salle des fêtes SomMaire GenMag est mpr mé sur un pap er recyc é s’o ’orrga ’o rg ga ganis ani niis nis se Commen Com C Co om o mm me men en e nt s la a pr pré p réven rré éven éven ven ve entio ttiio ion ion p. 4 Q Nous sommes désormais en pandémie de grippe A. L’Etat a défini un plan de prévention qui repose notamment sur une campagne de vaccination générale de la population. Les habitants de Gennevilliers et de Villeneuve-la-Garenne seront vaccinés dans le même centre, au gymnase Edouard-Vaillant, à Gennevilliers. Retour sur images D epuis cet été, les communes se préparent à la mise en place du plan de pandémie grippale. Le dispositif de vaccination, gratuit et facultatif, sera opérationnel sur tout le territoire dès livraison des vaccins, dont on attend actuellement l’autorisation de mise sur le marché. La vaccination, non obligatoire, s’étendra sur une période d’environ quatre mois. En septembre dernier, les maires de Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne ont appris que la Ddass et la Préfecture avaient décidé d’un centre de vaccination unique pour les deux communes. Le centre de vaccination pour les populations de Gennevilliers et Villeneuvela-Garenne (environ 50 000 habitants), sera installé au gymnase EdouardVaillant, 203, avenue Laurent-Cély. Ce gymnase a été retenu sur des critères d’accessibilité, possédant des zones parking, et adapté à recevoir les femmes enceintes et les personnes à mobilité réduite. Une signalétique vers ce centre sera d’ailleurs mise en place pour les piétons et les automobilistes (pour ces derniers, à partir de l’avenue du Général-de-Gaulle et du boulevard Gallieni). p. 9 d pa n d v LORSQUE VOUS ÉTERNUEZ OU TOUSSEZ, COUVREZ-VOUS LA BOUCHE ET LE NEZ AVEC VOTRE MANCHE U rnes prêtes, isoloirs ok, professions de foi imprimées, paré pour le scrutin. Le service Vie scolaire a fait le nécessaire dans les 25 écoles maternelles et élémentaires où se dérouleront les élections des représentants de parents d’élèves au conseil d’école. Les 16 ou 17 octobre, selon les établissements, on votera dans le premier degré, mais aussi dans les trois collèges de la ville ainsi qu’au lycée Galilée pour siéger au conseil d’administration. En 2008, la participation n’avait pas dépassé 25 %. Gennevilliers n’est pas un cas à part. L’enjeu est pourtant digne d’intérêt. Il ne s’agit de rien de moins pour les parents que d’être un partenaire à part entière dans les instances scolaires. « Parce que nos enfants passent entre six et dix heures par jour à l’école, que beaucoup de choses se jouent dès la primaire, il est du devoir des parents sportive, sur les principes du dialogue avec les parents d’élèves. Il délibère sur les questions relatives à l’hygiène, la santé et la sécurité. Il donne son avis sur le choix des manuels et outils pédagogiques, sur la création d’options et de sections, etc. Les parents d’élèves d’un conseil sont donc pleinement associés à la vie de l’école et de l’établissement scolaire, où ils participent aux diffé- EN CAS DE SYMPTÔMES GRIPPAUX, APPELEZ VOTRE MÉDECIN TRAITANT Nouria Bensefia (école élémentaire Joliot-Curie) « Il faut aller voter » Les parents d’élèves font partie de la vie de l’école. Ils ont des droits reconnus. Ils peuvent intervenir, notamment lors des conseils d’école pour accompagner ou contester telle ou telle décision. Même si leur rôle est consultatif, il peut néanmoins peser sur des choix. Il est donc important à chacun et chacune d’aller voter. Patrice Leclerc conseiller général, conseiller municipal, chargé du suivi du conseil local éducatif. Quel est le mode de scrutin ? Le Conseil local éducatif (CLE) est une des décisions annoncées par la Municipalité, lors des Assises de la réussite qui se sont tenues au mois de mai dernier. L’élection a lieu au scrutin de liste à la représentation proportionnelle au plus fort reste. Chaque liste doit comporter au moins deux noms de candidat et, au plus, le double du nombre de sièges à pourvoir. Qu’est-ce qu’un conseil local éducatif ? C’est un organisme consultatif auprès Qui est éligible ? Réf 313 71609 A $PNCJFOEFUFNQTEVSFMBHSJQQF" FURVFMFTUTPOUSBJUFNFOU &MMFEVSFVOFTFNBJOFFOWJSPO-FUSBJtement prescrit par le médecin traitant TFSBMFQMVTTPVWFOUEVQBSBDnUBNPM -FTnDPMFTQPVSSPOUFMMFTGFSNFS 4FVMMFQSnGFUFTUFOESPJUEFGFSNFSVOF DMBTTFFUDFEVSBOUTJYKPVSTDPOTnDVUJGThDPNQUFSEFUSPJTDBTEFHSJQQF" BQQBSVTEBOT MB NpNF TFNBJOF EBOT VOFNpNFDMBTTF $PNNFOUGBJSFHBSEFSMFTFOGBOUT *M OµZ BVSB QBT EF NPEF EF HBSEF BMUFSOBUJGQPVSnWJUFSMFTSFHSPVQFNFOUT EµFOGBOUT RVJ GBWPSJTFSBJFOU MB DPOUBHJPO-FTQBSFOUTEFWSPOUDPNQUFSTVS MB TPMJEBSJUn GBNJMJBMF MFT DPOHnT PV MFT KPVST BMMPVnT QPVS HBSEF EµFOGBOU malade. ' BVUJM TF GBJSF WBDDJOFS DPOUSF MBHSJQQFTBJTPOOJoSF 0VJ FU FO QBSUJDVMJFS MFT QFSTPOOFT iHnFT MFT QMVT FYQPTnFT h MB HSJQQF saisonnière. Le vaccin saisonnier et MF WBDDJO )/ OµPOU SJFO h WPJS -FT TPVDIFTTPOUUPUBMFNFOUEJGGnSFOUFT 'BVESBUJMQPSUFSVONBTRVF 4FVMFTMFTQFSTPOOFTHSJQQnFTPVTVTQFDUFTEFMµpUSFTFSPOUJOWJUnFThQPSUFS VONBTRVFEJU§DIJSVSHJDBM¨BOUJQSPKFDUJPO QPVS OF QBT DPOUBNJOFS MFVS WPJTJOBHF$FVYDJTFSPOUQSFTDSJUTQBS MF NnEFDJO USBJUBOU FU HSBUVJUFNFOU EJTUSJCVnT QBS MFT QIBSNBDJFOT 1PVS TF QSPUnHFS MFT QFSTPOOFMT EF TBOUn QPVSSPOUQPSUFSVONBTRVFnUBODIFEJU ''1BVDVOFPCMJHBUJPOBVNPNFOUP} OPVTNFUUPOTTPVTQSFTTF $POGPSNnNFOUBVQMBOOBUJPOBMEFQSnWFOUJPO MB 7JMMF B JOTUBMMn VO DFOUSF EF TUPDLBHF EF NBTRVFT QPVS EJTUSJCVUJPO BVQSoT EFT QSPGFTTJPOOFMT EF santé et des directions d’écoles. 2 VFMT TPOU MFT TZNQUyNFT EF MBHSJQQF" -FT TZNQUyNFT TPOU MFT NpNFT RVF DFVY EF MB HSJQQF TBJTPOOJoSF VOF GJoWSFTVQnSJFVSFhBTTPDJnFhVOF UPVYEFTNBVYEFHPSHFEFTDPVSCBUVSFTPVVOFHSBOEFGBUJHVFEFTEJGGJDVMUnTSFTQJSBUPJSFT $ PNNFOU TFSPOU WBDDJOnT MFT TBMBSJnTEµFOUSFQSJTFT *MTTFSPOUJOWJUnTQBSMFVSDBJTTFEµBTTVSBODFNBMBEJFhTFGBJSFWBDDJOFSTVS MFVSMJFVEFSnTJEFODF-FTFOUSFQSJTFT POUEPODnUnJODJUnFThNFUUSFFOQMBDF VO QMBO EF DPOUJOVJUn EµBDUJWJUn QPVS gérer les absences. Christine M’Packo (école élémentaire Jean-Lurçat) « L’avenir de ses propres enfants » S’investir en tant que parent d’élève est le seul moyen de savoir ce qui se passe dans l’école de son enfant. Hélas ! j’ai l’impression que beaucoup de parents s’en fichent, vu le faible taux de participation aux élections. C’est dommage, car il s’agit de l’avenir de ses propres enfants. L’É a en end gérer à a p ace des é us ocaux ’aménagemen de a rég on par s enne Gennev ers es concernée GrandParis Projet de loi Gennevilliers sous le contrôle de l’État ? Combien de parents élus siégeront ? Q L’avant-projet de loi sur le Grand Paris, présenté le 7 octobre au Dans le premier degré (maternelle et élémentaire), il y a autant de représentants de parents d’élèves au conseil d’école que de classes dans l’école. Dans le second degré, les représentants des parents d’élèves sont cinq dans un lycée, six dans un collège de moins de 600 élèves et sept dans les autres collèges. Conseil des ministres, remet en cause la décentralisation et la démocratie locale. L’État veut reprendre la main sur l’aménagement de l’Ile-deFrance. Gennevilliers serait directement concernée. 22/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Gennevilliers magazine - octobre 2009 /23 p. 22 Élections des représentants de parents d’élèves « Cette nouvelle page, nous devons l’écrire tous ensemble », déclarait le président de la République au printemps, lors de sa présentation des projets d’aménagement du Grand Paris. Le débat était lancé, des états généraux annoncés pour début 2010. Et auparavant, et avant l’été et la rédaction du projet de loi, la promesse d’une rencontre entre partenaires, avec les élus locaux. Or, quatre mois plus tard, et en plein été justement, un avant-projet de loi est élaboré par le secrétaire d’État au développement de la Région-capitale, Christian Blanc. Présenté au Conseil des ministres ce 7 octobre, pour passer devant le Parlement à l’automne, ce projet de loi marque un retour en force de l’État dirigiste, qui entend gérer à la place des élus locaux l’aménagement de la région parisienne. Selon cet avant-projet, une Société du Grand Paris a été créée, chargée de la maîtrise d’ouvrage des projets d’infrastructures d’intérêt national et notamment du réseau automatique de transport urbain de 140 kilomètres en forme de double boucle (le grand huit) qui ceinturera Paris, et comptera une quarantaine de gares, dont deux à Gennevilliers. p. 14 Grippe A H1N1 Le gymnase Edouard-Va an cen re un que de vacc na on pour es popu a ons de Gennev ers e V eneuve- a-Garenne DosSier GrandParis Tous les parents électeurs sont éligibles, à l’exception des personnels de l’établissement membres de droit du conseil d’administration et des personnes qui en sont déjà membres (désignées par un organisme ou élues au titre d’un autre collège électoral). .POFOGBOUFTUGJnWSFVY©2VFGBJSF &O DBT EF TVTQJDJPO EF HSJQQF JM OF GBVUQBTDPOEVJSFMµFOGBOUhMµnDPMFPV BVDFOUSFEFMPJTJSTNBJTMFHBSEFSBV EPNJDJMF FU BQQFMFS MF NnEFDJO USBJUBOU*MOFGBVUBQQFMFSMFRVµFODBT EµVSHFODFFUQPVSMFTFOGBOUTEFNPJOT EµVOBO Grand Paris Frédéric Lombard (maternelle Pauline-Kergomard) « Je rempile avec plaisir » Questions à 0 825 302 302 %!&*Zjgd$b^cYZej^hjcedhiZ[^mZ p. 20 rentes instances. S’impliquer ainsi dans la vie scolaire permet de favoriser l’accompagnement de tous les enfants – et donc des siens – dans leur scolarité, tout en renforçant leurs chances de réussite. Une bonne raison d’aller voter les 16 et 17 octobre. Ma fille est en petite-grande section. Mon implication me permet de connaître dans le détail le projet pédagogique de l’école. De plus, nous entretenons d’excellentes relations avec la directrice de la maternelle qui est à l’écoute des parents d’élèves. Une relation de confiance s’est instaurée et c’est positif pour tout le monde. Je rempile donc avec plaisir. Élections pratiques Les deux parents, qu’ils soient mariés ou non, séparés ou divorcés. Chaque électeur ne dispose que d’une voix, quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans le même établissement. EDJGIDJI:>C;DGB6I>DC www.pandemie-grippale.gouv.fr w Gennevilliers magazine - octobre 2009 /15 Christelle Somma Qui peut voter ? 2VJPSHBOJTFSBMBWBDDJOBUJPO L’Etat et le ministère de la Santé. Les DBJTTFTQSJNBJSFTEµBTTVSBODFNBMBEJF BESFTTFSPOU QBS DPVSSJFS BVY BTTVSnT TPDJBVY VO CPO EF WBDDJOBUJPO 1PVS BTTVSFS MB WBDDJOBUJPO MB SnTFSWF TBOJUBJSF TFSB BDUJWnF nMoWFT JOGJSNJFST nUVEJBOUT FO NnEFDJOF JOUFSOFT FO NnEFDJOF NnEFDJOT EF WJMMF WPMPOtaires... Cette réserve sera activée par MB%EBTTEFT)BVUTEF4FJOF 14/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Qu’en pensent-ils ? de s’y intéresser », confie Jean-Pierre Leprieur, de l’Association des parents d’élèves des Grésillons (Apegre). Le rôle et la place des parents à l’école sont reconnus. Leurs droits sont garantis par la loi. Ils y ont voix délibérative. Dans le premier degré, le conseil d’école vote le règlement intérieur de l’établissement et adopte son projet éducatif. Il donne son avis et fait des suggestions sur le fonctionnement de l’école et sur Danièle Salque 0}TFGFSBMBWBDDJOBUJPOEFTnMoWFT 1PVSnWJUFSEFMFTEnQMBDFSMFTnMoWFT seront directement vaccinés dans les nDPMFT QBS EFT nRVJQFT NPCJMFT -FT enseignants et personnels des écoles ont également été préparés dans le DBESFEVQMBOOBUJPOBMEFQBOEnNJFFU nHBMFNFOU TFOTJCJMJTnT BVY NFTVSFT EµIZHJoOF OU UN MOUCHOIR À USAGE UNIQUE les questions touchant à sa vie (intégration des enfants handicapés, activités périscolaires, restauration et hygiène scolaires, sécurité des enfants, etc.). Dans le second degré (collèges, lycée), le conseil d’administration est l’organe délibérant de l’établissement. Il adopte le projet d’établissement, le budget et le règlement intérieur. Il donne son accord sur le programme de l’association vercle, nettoyage renforcé des sanitaires et aération des locaux publics. Les questions que vous vous posez Selon le projet de loi, le périmètre d’un rayon de 1 500 mètres autour des deux stations projetées, (les cercles en orange sur la carte) mettrait 100 % du tissu résidentiel de Gennevilliers sous le seul contrôle de l’État ! Vote contre ce projet de loi Rappelant que Gennevilliers s’est toujours efforcée d’être active dans les débats traitant de l’avenir de la région Ile-de-France, notamment au sein du Syndicat mixte Paris Métropole, œuvrant pour un meilleur équilibre du développement du territoire métropolitain, la réduction des inégalités sociales et territoriales, le conseil municipal du 23 septembre dernier a dénoncé ce projet de loi dans sa forme actuelle, qui constitue une régression inacceptable pour les collectivités locales et un véritable danger pour la démocratie locale. Le conseil municipal a demandé que ce projet de loi en sa forme actuelle soit retiré, que soit instituée une véritable co-élaboration avec le Syndicat mixte Paris Métropole et un copilotage avec les élus représentant l’ensemble des territoires concernés, et que les citoyens soient véritablement associés à l’élaboration de ce projet. demande, en pleine propriété et à titre gratuit, leurs biens nécessaires à l’exercice de ses missions de service public. Ces transferts ne donnent lieu à aucun versement, salaire ou honoraire, ni aucune indemnité ou perception de droit ou de taxe… En cas de conflit, le droit de préemption institué prime sur le droit de préemption urbain. » Le « Grand Paris » prend ainsi le pas sur tous les autres documents d’urbanisme, notamment les plans locaux. Gennevilliers où deux gares sont prévues, sur la ligne 13 et la ligne C du RER, est particulièrement concernée : avec l’application de cette loi, 100 % du tissu résidentiel de la commune passerait sous contrôle de l’État. Voire plus… Car le projet prévoit également la définition par l’État de « projets territoriaux stratégiques » qui ne sont pas limités au périmètre des 1 500 mètres autour des gares ! Et comme si cela ne suffisait pas, après la mise à l’écart des plans locaux d’urbanisme, la démocratie locale est également bafouée, car le projet de loi prévoit aussi de réduire le débat public, dont la conduite sera une autre compétence de l’État. Verrs Ve s un av a va an ntt--p prro ojje ett de d e Ch ha art rte de d e la v viie dé démo d ém mo oc crra attiiq ati qu ue e Q L a démocratie participative n’est pas un vain mot à Gennevilliers où, depuis plusieurs années, elle se traduit par une large implication des habitants dans les différents rendez-vous citoyens qui leur ont été proposés. Parce qu’il lui semblait nécessaire de réfléchir à de nouveaux modes d’exercice de cette démocratie locale, la Ville a engagé, depuis près d’un an, une vaste réflexion sur le renouvellement ou la création de nouvelles instances participatives, sous l’égide d’un comité de pilotage composé d’élus, et avec la participation des habitants (voir GenMag n°186). En mars dernier, les résultats d’une grande enquête sur « Les Gennevillois et la démocratie locale » sont venus étayer cette réflexion (voir GenMag n°191). À partir de ce diagnostic s’est engagée Dossier La mos La mossqué mo quée u e ué a ouve ouve uvert veert rt ses sees e po port porte orte rtte tes Weischenck, directeur du collège ostéopathique, « Le contenu pédagogique est assuré par une équipe exclusivement constituée de praticiens professionnels de haut niveau : médecins généralistes ou spécialistes, ostéopathes, enseignants universitaires… » Plus de 2 500 heures de cours pendant les trois premières années vont former les étudiants à la biologie humaine et aux techniques ostéopathiques. Techniques qui seront perfectionnées et approfondies au cours du second cycle. Deux cliniques intégrées L’originalité de cette école spécialisée, ce sont les soins qu’elle propose à proxi- mité, dans deux cliniques, l’une professionnelle, l’autre pédagogique. La première fonctionne avec des ostéopathes professionnels, aguerris ou jeunes diplômés. Dans la seconde, les traitements sont effectués par les étudiants de 4e et 5e année, sous le contrôle de leurs enseignants ostéopathes, avec une sécurité parfaitement assurée. Les cliniques pédagogiques et professionnelles déménagent également à Gennevilliers, pour s’installer au premier étage du 1, rue des Bas-Tilliers, dans des locaux là aussi réaménagés sur environ 700 m2, comptant une quinzaine de salles de consultations. Les tarifs de la clinique professionnelle Histoire sont ceux généralement pratiqués. En revanche, ceux de la clinique pédagogique sont à moindre coût, de 10 à 20 euros. Tarifs qui pourraient encore être revus à la baisse, selon Jacques Weischenck, qui envisage de mettre en place des partenariats avec les comités d’entreprise. Les mou ns Danièle Salque Le collège ostéopathique envisage une quinzaine de recrutements locaux, d’administratifs, et d’enseignants. Pour postuler : [email protected]. Sinon par courrier à : COS Développement, à l’attention du responsable des ressources humaines 1, allée des Bas-Tilliers 92230 Gennevilliers HistOire Les moulins au fil du temps E n Gennevillois du XXI siècle, on ne manque jamais d’être étonné du passé rural de notre ville. Les moulins, à vent ou hydrauliques mais indispensables pour moudre le grain et produire de la farine, faisaient partie de ce paysage agricole et rural jusqu’au XIXe siècle à Gennevilliers comme un peu partout en France. S’ils ont disparu du territoire communal, il reste au moins un vestige des moulins passés dans les noms de rue d’aujourd’hui, le quai et la n rue r du Moulin-de-Cage. Ce C moulin de Cage, ou de la Cage, est le plus ancien du territoire gennevillois puisque son nom apparaît dans des textes p du d Moyen Âge. Il s’agit d’un moulin hydraulique, dit moulin pendant parce h que q l’axe de la roue se déplace selon l’étiage du fleuve et construit sur pilol tis ti pour résister aux inondations. Il n’est pas p installé sur le territoire communal mais en face sur la Seine, relié à l’île m Saint-Ouen par une passerelle. Selon S l’historien Henri Lecourtois, auteur de l « Lieux-dits, rues et chemins de Gennevilliers et La Garenne », ce nom de Cage v viendrait « du vieux mot celte cai ou caie v qui q signifiait la digue, qui évolua ensuite en e caje, et passant par caiage s’en vint finir en cage. » Il existait aussi un droit fi de d « caiage » pour accoster au quai du Port P Saint-Denis, installé à proximité du moulin. m L’activité meunière du moulin de Cage L se s poursuit jusqu’à l’époque, sans doute sous la Restauration, où Antoine d Clément, grand-père du chansonnier communard Jean-Baptiste, auteur entre autres de l’immortel « Le Temps des cerises », en devient propriétaire. « Au Moulin de Cage qu’il exploite avec son fils cadet Jean-Baptiste (le père du chansonnier), pendant l’hiver quand les grains sont à battre, écrit Tristan Rémy (*) Antoine Clément cumule la double entreprise du bac dont il a la concession et qui relie en toute saison Gennevilliers à Saint-Ouen par la pointe de l’île et, pendant l’été, celle de restaurateur avec sa femme Pélagie Grandelain. En effet, dès le printemps venu, les Clément du moulin de Cage ouvrent une guinguette à la Bellangère, habitude qu’ont prise tous les meuniers des environs de Paris de vendre du vin 6, allée des Pierres-Mayettes Tél. 01 47 94 98 98 Fax : 01 47 94 99 00 E nveloppée dans son enduit ocré, l’élégante façade aux formes épurées d’inspiration égyptienne – la nationalité de l’architecte – affiche franchement son identité orientale. Elle donne tout son caractère à la mosquée que dominent deux fins minarets aux coupoles dorées. À l’intérieur, la lumière zénithale chute sur une immense rotonde qui inonde la grande salle de prière de 950 mètres carrés. Au sol, une moquette bleue. Un grand lustre de cristal est suspendu au milieu de ce puits de lumière. Une magnifique et authentique mosaïque aux tons verts ramenée de Fès, au Maroc, personnalise les murs. Des carreaux de faïence d’inspiration arabo-andalouse habillent les piliers. Au-dessus des têtes, un bandeau de moulures sculptées de calligraphies arabes ceint la base du premier étage. Des finitions restent à entreprendre çà et là. Mais l’endroit respire la sérénité et incite à la méditation. Assis en tailleur, un groupe de jeunes prolonge le moment de la prière en devisant. Même au cœur du ramadan avec ses affluences extraordinaires aux prières et la tonne de petits soucis à régler dans un Père Michel Jondot « ACCUEILLIR LE MONDE MUSULMAN DANS LA DIGNITÉ » endroit tout neuf, Mohamed Benali et Saad Abssi restent calmes et disponibles. Respectivement président et vice-président de l’association Ennour (lumière, en arabe), ils sont deux des principaux artisans de la mosquée de Gennevilliers. Rappelons que l’ouvrage a été réalisé sur un terrain mis à disposition par la Ville par bail emphytéotique. Le premier coup de pioche avait été donné le 20 janvier 2007. Le chantier a avancé sans heurts majeurs, au rythme des financements, ceux de la communauté musulmane… et non musulmane aussi. Des milliers de dons en chèques, argent liquide et même en bijoux, ont été remis à l’association en échange d’un récépissé officiel. Les montants sont archivés au fur et à mesure dans un épais classeur. Avec l’architecte et l’entreprise de travaux, les donateurs sont les autres artisans de la mosquée. « Sans eux, rien n’aurait été possible, confirme Mohamed Benali, heureux et soulagé à la fois. Beaucoup de gens, qui auparavant priaient chez eux ou dans des endroits inadaptés ou mal identifiés, viennent désormais ici. Ils se disent aujourd’hui fiers de disposer d’un vrai lieu de culte ouvert sur la ville », assure-t-il. La première tranche de construction, qui s’est achevée au début de l’été, a permis d’ouvrir la mosquée pour le début du ramadan. « C’était l’occasion rêvée de faire découvrir dans un moment particulier ce nouvel équipement à toute notre communauté. Et puis, le ramadan est une période où les gens sont particulièrement généreux et nous avons encore besoin d’argent afin d’aller au bout du projet », poursuit le président d’Ennour en souriant. 2,4 millions d’euros ont été dépensés. Environ 1,2 million d’euros sont encore nécessaires. « Nous n’avons jamais douté de réussir dans notre entreprise. Il nous reste à réaliser le pôle culturel auquel nous tenons beaucoup », ajoute Saad Abssi. Dans la cour d’entrée – où sera installée une fontaine –, des palissades de chantier 24/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Sports Le c ub de na a on nage dans e bonheur ! Pratique La con r bu on oca e é ud an e rééva uée p. 47 Adresses utiles Libre expression Octobre 2009 - N°196 Gennevilliers magazine - octobre 2009 /27 p. 26 Frédéric Lombard Aux Barbanniers Ins a a on d’une éco e e une c n que d’os éopa h e Gennevilliers magazine - octobre 2009 /25 CultUre Par Jacques Déniel, directeur du cinéma Jean-Vigo. 1, rue Pierre-et-Marie-Curie. Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr Programme sur répondeur : 0 892 68 27 43. CINÉMA JEAN-VIGO De bonnes compositions Walk The Line J ames Mangold retrace avec un grand souci de rigueur et un talent sans pareil l’histoire et la vie du chanteur country-rock Johnny Cash. « Walk the line » évoque la naissance d’un mythe mais aussi celle d’un nouveau style d’artistes. Magnifique portrait d’un homme qui, par-delà ses colères et les ravages de la dépendance à l’alcool et la drogue, les tentations du statut de star, a tout dépassé pour devenir une icône. Le film nous conte aussi avec une grande justesse et une émotion tendue, rare, son histoire d’amour fusionnelle avec June Carter, musi- Un film, un goûter Samedi 24 octobre. À 18 heures : « Walk The Line », de James Mangold.. À 20 heures : buffet. À 21 heures : concert de Tamara Nile et Joanna a Chapman Smith. Au programme du Ciné-goûter du mois : « 4, 5, 6 Mélie pain d’épice », un programme de courts-métrages d’animation : « La Leçon de natation » de Danny de Vent (9 mn), « Tôt ou tard » de Jadwiga Kowalska (5 mn), « Le Joyeux petit canard » de Gili Dolev (9 mn) et « Le Printemps de Mélie » de Pierre-Luc Granjon (28 mn). Mercredi 21 octobre, à 15 heures. Simon Finn et Joolie Wood Pour accompagner le film « Hotel Woodstock » d’Ang Lee, projeté sa- Tamara Nile medi 17 octobre, à 18 heures, au cinéma Jean-Vigo, rien de mieux que la folk psychédélique de Simon Finn. Loin d’être un nouveau venu dans l’univers musical – plutôt un revenant –, il débute sa carrière en 1967, sort un album, « Pass The Distance », en 1969 et… disparaît de la circulation. Il renaît trente-cinq ans plus tard, avec un deuxième opus, « Magic Moments », accompagné par Joolie Wood au violon ou à la flûte. Mais c’est sur scène que Simon Finn, au timbre de voix particulier, surprend : assis sur une chaise, il se balance violemment d’avant en arrière. Mais les moments d’apaisement sont assurés par Joolie Wood. À 21 heures. « Mémoire vive » Le film d’Yves Bernanos, « Mémoire vive », projeté mardi 6 octobre, au cinéma Jean-Vigo, relate la rencontre entre d’anciens déportés et enfants cachés pendant la guerre, et des élèves du collège Molière et de l’école primaire de l’Orme au chat d’Ivry-sur-Seine. Comment est perçue, par ces jeunes gé- CONTES L cienne et chanteuse, qui deviendra saa femme et le soutiendra toujours mêmee dans les périodes les plus noires de saa vie. Leur passion a nourri son art toutt au long de sa vie. « Walk The Line » est un beau film d’amour dédié à la mu-sique et à Johnny Cash, l’un des pluss u grands chanteurs de country-folk au monde avec Townes Van Zandt. Q Tamara Nile et Joanna Chapman Smith Durant les trois semaines de son « Tour européen », Tamara Nile ne donne qu’un seul concert acoustique en France – son premier dans l’Hexagone – et c’est au cinéma Jean-Vigo ! À ne pas rater, donc. Elle est accompagnée par son amie multi-instrumentiste, Joanna Chapman-Smith, songwriter de talent. Grande révélation de la musique folk canadienne, Tamara a grandi dans une petite cabane sur l’île Galiano, au Canada. Elle débute en accompagnant son père multi-instrumentiste dans des FLAMENCO QVENDREDI 23 OCTOBRE, À L’AUDITORIUM EDGAR-VARÈSE QUN FILM/UN BUFFET/UN CONCERT tournées en Australie et en Amérique du Nord. À 19 ans, elle part pour Vancouver et commence à écrire et jouer sa propre musique, un mixte de roots, blues, folk, pop et jazz. Depuis 2007, elle fait entendre ses compositions originales, riches en textures uniques et se produit au Canada, en Alaska, Allemagne, Danemark… « Tamara Nile est née avec un banjo sur les genoux », dit la presse canadienne. À écouter sur www.tnile.com et www. myspace.com/tnile Joanna Chapman-Smith a la musique qui coule dans ses veines. Multi-instrumentiste, mélangeant le folk et la world music, Joanna et sa belle voix très particulière ferait fondre le plus endurci des cœurs. e parcours de Manuel Delgado, natif de Barcelone, démarre avec sa participation au Premier Festival de guitare flamenco à Paris, en 1988. Depuis, beaucoup de rencontres artistiques, dans le flamenco et aussi avec des musiciens d’autres horizons, ont constitué la carrière de ce guitariste. Accompagnateur de danseurs (Juan Polvillo, Manuel Gutierrez, Antonio Reyes, Yasaray Rodriguez…) et de chanteurs, il a toujours eu un élan créateur vers sa propre musique. Des tournées internationales (Brésil, Israël, Grèce, Allemagne, France, Espagne…), des enregistrements (Acoustic Music Records), des festivals (Autour de la Guitare à l’Olympia à Paris, Open Strings en Allemagne, Encuentros Internacionales de Sanlùcar de Barrameda…) et de nombreux spectacles avec différentes formations « flamencas », ont abouti à la réalisation actuelle de son propre groupe. Dans cette formation, le flamenco vit au travers de ses compositions. 28/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Économie Avec Manuel Delgado (guitare et composition), José Cortes (chant), Miguel Sanchez (cajon), Stephen Bedrossian (contrebasse), Alejandra Gonzalez (danse) et avec la participation de Carmela Delgado (bandonéon). Q L’emp o à Gennev A 20 h 30. 13, rue Louis-Calmel. Réservations au 01 40 85 64 71. Compagnie Actes Pour les petits On n’a pas tous les jours vingt ans, et c’est bien pour cela que la Compagnie Actes fête son anniversaire comme il se doit. Tout est fin prêt. La date : samedi 17 octobre, à partir de 18 heures. Le lieu : à la Maison du développement culturel. Les invités : toutes celles et tous ceux qui ont partagé plein de choses, échangé et soutenu Actes durant toutes ces années. Une exposition de photos et costumes permet de se 36/Gennevilliers magazine - octobre 2009 p. 30 Les contes d’Andersen 20 ans, le bel âge remémorer un parcours riche en émotion. Depuis sa création, la Compagnie Actes a réalisé près de 75 spectacles, elle dispense des ateliers en direction des enfants, jeunes adultes et handicapés. Des surprises, des spectacles, tout est prévu pour souffler les bougies d’une compagnie théâtrale fortement ancrée dans la vie locale. Samedi 17 octobre, à partir de 18 heures, à la MDC, 16, rue Julien-Mocquard. Jean-Michel Jean Michel Masqué (*) Jean-Baptiste Clément, par Tristan Rémy, Bordeaux, 1968, page 18 (consultable aux archives municipales). La Bellangère est le nom du terrain menant au moulin et acquis par Antoine Clément. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /29 Q« DANS LES BUISSONS QUI CACHENT », SAMEDI 10 OCTOBRE, AU TAMANOIR nérations d’origines très diverses, la part de mémoire essentielle qui leur a été transmise ? Les témoignages et les réactions des jeunes invitent à un questionnement sur l’Histoire. À l’issue de la projection, un débat a lieu avec le réalisateur Yves Bernanos, avec la participation de grands témoins. À 20 h 15. « Les deux moustiques » de Jannik Hastrup. Nina, la ballerine-moustique en pince pour Amstrong, le cyclo-moustique. Bien trop occupé par son tour du monde, Amstrong n’a pas le temps de penser à l’amour… Mercredi 14 octobre, à 15 heures. Berthe Morisot, “Le petit moulin à Gennevilliers”, 1875. ers é a des eux Lorette Andersen L e thème des peuples nomades accompagne la 10e édition de Rumeurs urbaines, festival des arts de la parole qui murmure sur une dizaine de villes de la boucle Nord *. Lorette Andersen, conteuse d’origine suisse, accompagnée de Michael Santos aux percussions, tisse le répertoire traditionnel autour des métamorphoses, tantôt jubilatoires, sinon omniprésentes, toujours surprenantes. Chez les Indiens Crees, on pense que par désir, curiosité ou nécessité, on peut se projeter dans le corps de l’autre : d’homme à femme, de femme à bêtes, cornues, velues, emplumées, jusqu’à pierres et végétaux. En chevauchant les identités, on atteint une sorte d’exaltation poétique de cette faculté proprement humaine : se mettre à la place de l’autre. Car sous mille peaux, bat un même cœur. Q À 15 heures. À partir de 10 ans. 27, avenue Lucette-Mazalaigue. Renseignements au 01 47 98 03 63. * Programmation complète sur www.rumeursurbaines.org Gennevilliers magazine - octobre 2009 /37 p. 33 Culture Un quar e gu néen au Tamano r ancemen de sa son à a b b o hèque Franço s-Rabe a s du f amenco au conserva o re « Des émo ns ord na res » au Théâ re EcoNomie L’emploi L L’ ’em emp plloi oi rate rra atte e sa s a rentrée re en ntr ntr trée trée ée « Jusqu’au printemps dernier, indique Patrick Blanchard, directeur du site GennevilliersVilleneuve-la-Garenne du Pôle Emploi, on notait une relative stabilité de personnes inscrites d’un mois sur l’autre à l’agence locale, même si on observait bien une augmentation des demandeurs d’emploi par rapport à 2008. » En juillet dernier (ce sont les derniers chiffres disponibles), la ville de Gennevilliers comptait 2 879 demandeurs d’emploi en fin de mois, soit 16,4 % de plus qu’en juillet 2008. 449 nouvelles inscriptions étaient enregistrées en juillet (+ 0,2 % par rapport à juillet 2008). Cependant, d’autres chiffres montrent une situation de l’emploi s’aggravant durant l’été : + 187,5 % de licenciements économiques en juillet 2009 par rapport à juillet 2008, et une baisse de 13,4 % des demandes de sortie pour reprise d’emploi. « On peut s’attendre, estime le directeur du Pôle Emploi, à une nette augmentation du chômage en septembre ; on ne pourra la mesurer que fin octobre. La diminution du nombre de sorties, notamment pour reprise d’emploi, est sans doute ce qui est le plus inquiétant. » Par ailleurs, le nombre d’offres d’emploi recueillies a diminué de 50 %. « Ce ralentissement est pourtant bien antérieur au début de la crise économique il y a un an, tient à préciser Patrick Blanchard. À l’aune des déclarations uniques d’embauche, le tassement de l’emploi remonte à peu près à février 2008. » À la Mission locale, qui accompagne les jeunes de 16 à 25 ans vers l’insertion et l’emploi, le constat n’est guère plus encourageant. « Nous observons une baisse d’au moins 30 % par rapport à 2008 de jeunes en situation d’emploi, c’est-à-dire en CDI, CDD ou mission d’intérim », annonce Michel Defrémont, son directeur. « Même les jeunes intérimaires, ceux que nous pensions 30/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Q La situation de l’emploi à Gennevilliers est inquiétante, mais des espoirs demeurent et des initiatives se font jour. Analyse avec les responsables de Pôle Emploi et de la Mission locale. tirés d’affaire, reviennent en nombre à la Mission locale », ajoute le directeuradjoint Stéphane Chevalier. Fin août, 1 100 jeunes étaient suivis par la Mission locale, dont 270 nouveaux inscrits (540 au total en 2008). Même les secteurs traditionnellement en tension (hôtellerie-restauration, bâtiment, grande distribution) semblent dans l’expectative en proposant moins d’offres et en embauchant moins qu’à l’ordinaire. Une frilosité générale des entreprises également constatée du côté de Pôle Emploi. Des initiatives et des espoirs La Mission locale multiplie les initiatives pour placer ses jeunes dans la voie de l’insertion. Fin juin, une opération de contrats en alternance avec GRDF (exGDF) a permis à cinq jeunes, sur quinze candidats, de franchir la première étape d’engagement. Le 17 septembre, des jeunes ont pu découvrir les nombreuses entreprises présentes sur le Port de Gennevilliers. Les 23 et 24 septembre, le Bus des métiers a permis à des entreprises de se présenter auprès des jeunes. Le 6 octobre (voir notre article en page 32), la mise en avant de « parcours de réussite » permettra aussi de se rendre compte que le chômage et la « galère » ne sont pas inéluctables. Après la fusion ANPE-Assedic en un seul Pôle Emploi, légalisée mais pas encore mis en place dans les faits, un site EcoNomie p. 45 26/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Victimes de la guerre et de l’industrialisation Incroyable destinée que celle du moulin de Cage, mentionné dans le « Guide touristique Hachette » de 1856, plus pour ses fritures et matelotes, sa « piquette, paraît-il fort agréable et rafraîchissante issue des vignobles de Saint-Ouen » que pour sa farine ! Les promeneurs de la région viennent y flâner et se divertir en canotant sur la Seine, en s’exerçant au tir au pistolet ou à la carabine, voire en dansant et flirtant sous les arbres. Le pont de Saint-Ouen, construit en 1856, y attire toujours plus de monde, dont des artistes comme Manet qui aurait peutêtre trouvé dans ce lieu de rencontre et d’insouciance l’inspiration pour son « Déjeuner sur l’herbe »… Mais ce lieu de détente est bientôt rattrapé par la folie des hommes puisque, devant l’avance prussienne en 1871, il est détruit par les sapeurs français au même titre que le pont de Saint-Ouen. Un poète anonyme signe son oraison funèbre : « Le vieil ami n’est plus, quel mal avait-il fait/Notre pauvre Moulin de Cage/Qui jadis à ce paysage/Donnait un si brillant effet ?/Lors du blocus vandale – il gêne la défense –/Dit le sapeur qui le brûla/Dans le fleuve tout s’écroula/Cela n’a pas sauvé la France. » L’histoire du moulin de la Tour est moins rocambolesque que celle du moulin de Cage. Pourtant, il a lui aussi été immortalisé par une artiste, Berthe Morisot en l’occurrence, qui le peignit en 1875 sous le titre « Le petit moulin à Gennevilliers » et représente surtout une scène de travaux des champs. Moulin à vent construit en 1748, il se trouvait dans l’actuelle rue Henri-Barbusse avant le croisement avec l’avenue Chandon, dans le quartier Chandon-Brenu – Brenu étant le nom du meunier du moulin de la Tour à la fin du XIXe siècle. À partir de cette époque, ce vaste territoire agricole commence à s’urbaniser, l’entreprise Chenard & Walcker s’installant même à proximité du moulin en 1907. Le moulin avait déjà été transformé en habitation depuis quelques années, son toit ayant été transformé en terrasse et ses ailes rognées. Il fut finalement détruit en 1933. « La propriété Brenu, écrivait Georges Quiqueré dans ses pages, en mars 1994, avait été vendue à une société de travaux publics, et l’on m’a rapporté que le moulin gênait l’entrée et la sortie des tombereaux et des camions. À l’époque, personne ne sembla s’émouvoir de sa p destruction. » e CultUre p. 40 occupent l’emplacement de deux futurs bâtiments. Disposés de part et d’autre de l’allée, ils accueilleront une dizaine de salles à vocation éducative et pédagogique (cours d’arabe, alphabétisation, soutien scolaire, conférences, etc.). Une bibliothèque est également prévue, ainsi que les locaux administratifs. Car l’équipement a vocation à fonctionner toute l’année. « Pas question de vivre replié sur notre communauté. Nous voulons nous intégrer dans le quartier en plein renouvellement urbain et participer à son animation », préviennent les deux dirigeants en chœur. Ils le rappelleront aux personnalités et à la population conviées samedi 10 octobre, à 15 h 30, à l’inauguration de l’édifice. Encore une belle journée d’affluence en perspective. La mosquée commence à en avoir l’habitude. et de la galette aux visiteurs des jours fastes et des dimanches, quand ils n’ont plus rien à moudre de la dernière moisson. » Q Représentants de l’ancienne économie paysanne et de la vie rurale à Gennevilliers jusqu’à la fin du XIXe siècle, les moulins de Cage et de la Tour ont laissé des traces dans la mémoire de notree ville. Collège ostéopathique Sutherland Je soutiens le projet de la mosquée depuis le début et je suis très heureux de sa réalisation. Je suis citoyen français, et il est essentiel que mon pays accueille dans la dignité le monde musulman et son culte. La mosquée offre également l’opportunité de découvrir l’art sacré musulman. Enfin, je suis heureux de voir qu’elle ne vivra pas repliée sur elle-même. L’esprit dans lequel a été conçu le projet exclut tout communautarisme. Pour ces raisons, j’assisterai le 10 octobre à l’inauguration de la mosquée de Gennevilliers. p. 48 150 enseignants répartis sur trois établissements, à Nantes, Bordeaux et désormais Gennevilliers, où, déménageant de Saint-Ouen où il était à l’étroit, l’établissement francilien en plein développement va trouver mesure à son pied. Ce centre de formation est donc désormais installé 6, allée des PierresMayettes, dans un immeuble indépendant de plus de 2 000 m2 répartis sur deux niveaux, récemment rénové et totalement aménagé sur mesure pour lui. Il dispose aussi d’un parking extérieur. La formation se fait en cinq ans, sanctionnée par un diplôme national en trois ans et un diplôme supérieur à l’issue de la cinquième année. Selon Jacques Clinique professionnelle : tél. 01 47 92 91 92 rendez-vous : du lundi au samedi, de 9 heures à 19 heures. Photo : Nathalie Goux O+ Deux ans et demi O après la pose de la première pierre, la mosquée de Gennevilliers sera inaugurée le 10 octobre, rue PaulVaillant-Couturier. L’édifice à vocation cultuelle et culturelle est largement ouvert sur la ville. Il entend également participer pleinement à la vie du quartier Chandon Grésillons, dont il constitue un des éléments du renouvellement urbain en cours. D écidément, Gennevilliers est bel et bien ville universitaire ! Après l’installation du premier établissement d’enseignement supérieur dédié à la formation des maîtres et à la technologie, voici, à proximité, l’ouverture d’une école d’ostéopathes. 500 étudiants y effectuent leur rentrée en ce début octobre. Et, cerise sur le gâteau, cette école supérieure se complète d’une clinique ostéopathique, ouverte du lundi au samedi. Créé dans les années 1970 – les débuts de l’ostéopathie en France –, le collège ostéopathique Sutherland (COS) a rapidement progressé pour compter aujourd’hui quelque 1 500 étudiants et p. 28 Cliniques 1, allée des Bas-Tilliers - 1er étage. Clinique pédagogique : tél. 01 47 92 91 90 rendez-vous : du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h 30. HistOire stOire st Oirire Oi Culte Culte QÀ côté du nouveau pôle universitaire, une école supérieure de formation d’ostéopathes ouvre ses portes ce début octobre, avec 500 étudiants. À proximité également, son centre de soins comptera une quinzaine de praticiens. Les mains comme outils Nouvelle manière d’appréhender la santé, l’ostéopathie vise à restaurer la mobilité, l’équilibre et l’harmonie du corps humain. Sa pratique est autant préventive que curative. L’ostéopathe utilise ses mains comme outils d’analyse et de soin. Il reconnaît et détecte la lésion ostéopathique et permet au corps de retrouver tout son équilibre. Avec 150 ans d’existence, l’ostéopathie est une discipline reconnue en France depuis seulement 2002 par les pouvoirs publics, qui ont créé le diplôme national d’ostéopathie en 2007. C’est une profession en pleine expansion, qui enregistre bon an mal an plus de 10 millions de consultations, même si non prises en charge par la Sécurité sociale. Calendrier Jeudi 22 octobre à 18h30, en mairie: présentation de l’avant-projet de Charte de la vie démocratique. Du 5 au 14 novembre : séances de théâtre forum dans les différents quartiers de la ville. Renseignements dans les antennes. Jeudi 3 décembre : adoption de la Charte de la vie démocratique. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /17 ForMation Une école et une clinique d’ostéopathie s’installent aux Barbanniers quartier des Grésillons. Par ses propositions, la charte de la vie démocratique doit inciter les citoyens à prendre leur destin en main. Personnellement, j’essaye de m’impliquer pour que les habitants s’investissent dans la vie de la cité sans attendre les décisions de la Municipalité. La vie démocratique ne s’exerce pas uniquement le jour du vote, c’est tous les jours que l’on peut faire entendre sa voix et apporter sa pierre à l’édifice démocratique. Mais il faut aussi que la Ville accepte de donner une part d’autonomie aux habitants pour que leur avis ne soit pas seulement consultatif. É us membres du com é de p o age hab an s émo gnen sur ce qu’ s a enden de a Char e de a v e démocra que L’avan -pro e es présen é e 22 oc obre Gennevilliers magazine - octobre 2009 /21 ForMation Bernard Legrand, Michel Larue, quartier des Sévines. Les dispositifs de démocratie participative sont une occasion unique de rencontrer les élus et de leur poser directement des questions liées à la vie quotidienne de chacun dans la ville. Je déplore la démobilisation d’une partie de la population et en particulier des jeunes face à la possibilité qui leur est donnée de s’exprimer. C’est en participant que l’on peut faire bouger certaines choses. Je souhaite que la charte non seulement renforce les modes d’expression des citoyens mais permette de tenir compte de leur avis. p. 16 I s vo en es 16 e 17 oc obre L’éd f ce es nauguré samed 10 oc obre Alice Breyne, quartier du Fossé-del’Aumône. S’impliquer dans la vie de sa commune me semble un acte tout à fait naturel. On se doit de ne pas être passif face à ce qui nous concerne. En retour, il est nécessaire que la parole des habitants soit beaucoup plus écoutée et prise en compte lors de la mise en place de certains projets. Si la Ville consulte ses citoyens, elle doit tenir compte de leur avis et faire en sorte que cette participation soit active. J’aimerais que certaines propositions émanent de la population pour « remonter » vers la Municipalité et que ce ne soit pas toujours l’inverse. Certaines villes l’ont fait en proposant, par exemple, des ateliers citadins. 16/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Danièle Salque 20/Gennevilliers magazine - septembre 2009 Mosquée une démarche partagée avec de nombreux Gennevillois, afin d’élaborer un avant-projet de Charte de la vie démocratique qui sera présenté par les élus le 22 octobre. Ce document proposera de nouveaux dispositifs de proximité, envisagera la réactualisation de dispositifs existants et l’ouverture de nouveaux chantiers à engager. Cet avant-projet se veut une base de travail à partir de laquelle les Gennevillois sont invités à se prononcer, en vue de l’adoption définitive de cette Charte, le 3 décembre prochain. Nous avons interrogé un certain nombre de personnes, élus de la majorité et de l’opposition, membres du comité de pilotage citoyenneté ou habitants pour savoir, notamment, ce qu’ils attendent d’une Charte de la vie démocratique. Voici leurs témoignages. « Un projet de loi d’exception » Cette société dans laquelle l’État est majoritaire, « bénéficie d’un droit de préemption et d’expropriation dans un rayon d’1,5 km autour de chaque gare. Les collectivités territoriales perdent la jouissance du droit des sols au sein de ces zones… La Société du Grand Paris peut également directement acquérir, au besoin par voie de préemption ou d’expropriation, les terrains situés dans le périmètre dans lequel elle bénéficie du droit de préemption, mais aussi les biens de toutes natures, immobiliers et mobiliers, afin de les vendre, de les louer ou d’y conduire des opérations d’aménagement ou de construction… L’État, les collectivités territoriales peuvent transférer à la Société du Grand Paris, sur sa p. 24 Le Conseil municipal extraordinaire du 27 novembre dernier, coup d'envoi de la réflexion sur l'exercice de la démocratie participative à Gennevilliers. L’avis des habitants Ce projet de loi soulève un tollé général chez les élus de la région parisienne, de gauche mais aussi de droite. Pour sa part, le syndicat mixte Paris Métropole, qui regroupe 98 collectivités d’Ile-deFrance, parmi lesquelles Gennevilliers, a dénoncé le dessaisissement des élus locaux de ce projet à contresens de la décentralisation et déclaré ce projet de loi inacceptable en l’état. « C’est un projet de loi d’exception, s’insurge Roland Muzeau, député et premier adjoint au maire chargé de l’urbanisme. C’est la reprise en mains complète par l’État des destinées et du développement de l’Ile-de-France, la quasi-suppression des lois de décentralisation de 1982 et de la démocratie locale. C’est aussi la disparition des droits à l’expression, au débat public des partenaires, les collectivités publiques, territoriales. En totale contradiction avec le discours du président de la République qui exprimait, lors de sa présentation des projets du « Grand Paris », une volonté de travailler avec l’Ile-de-France. » L’État aurait droit de préemption et d’expropriation Propos recueillis par Fabienne Dagouat DosSier n Avant tout, des mesures d’hygiène Il est important de souligner que ces mesures barrières sont efficaces en prévention, destinées à diminuer la circulation du virus pour limiter au maximum les conséquences sanitaires et économiques CONTACTEZ LE 15 UNIQUEMENT EN CAS D’URGENCE et renforcé les mesures d’hygiène dans tous les lieux qui accueillent du public par la mise en place de gels, poubelles à pédale et cou- 2VJTFSBWBDDJOn Dès la livraison échelonnée des vacDJOT VO PSESF EF WBDDJOBUJPO DPODFSOFSBEµBCPSEMFTQFSTPOOFMTTPJHOBOUT MFTGFNNFTFODFJOUFTMFTNoSFTEµFOGBOUTFOCBTiHFMFTFOGBOUTEFNPJOT EF BOT MFT QFSTPOOFT h SJTRVF JOTVGGJTBOUTSFTQJSBUPJSFTFUDBSEJBRVFT EJBCnUJRVFT JNNVOPEnQSJNnT FU MFT QFSTPOOFTUSoTiHnFT%BOTVOTFDPOE UFNQT FU FO GPODUJPO EF MB MJWSBJTPO EFT WBDDJOT MFT BEVMUFT EF NPJOT EF BOT ° MFT QMVT EF BOT OµnUBOU QBTQSJPSJUBJSFTDBSBZBOUEnKhnUnFO DPOUBDUBWFDMFWJSVT)/BVDPVSTEF MFVSWJFJMTTPOUQPSUFVSTEµBOUJDPSQT AVEC DU SAVON OU UTILISEZ UNE SOLUTION HYDROALCOOLIQUE Ça s’es passé près de chez vous a Une cellule de veille dirigée par le directeur général des services et le médecin-directeur de la santé-prévention se réunit chaque semaine. Les municipalités de Gennevilliers et de Villeneuvela-Garenne travaillent en synergie pour organiser le planning de vaccination, qui nécessite l’aide conjointe d’une équipe médicale de vaccination et des services administratifs. Les municipalités ont d’autre part obligation d’éditer un plan de continuité des activités dans un délai très court. Un gros travail a été réalisé, et celui de Gennevilliers a été achevé fin septembre. Il s’agit d’assurer la continuité du service public en tenant compte d’un absentéisme du personnel qui pourrait être important. Si nécessaire, des services non prioritaires pourraient être amenés à fermer quelques semaines. LAVEZ-VOUS LES MAINS PLUSIEURS FOIS PAR JOUR Quartiers Q Les 16 et 17 octobre auront lieu les élections des représentants de parents d’élèves au conseil d’école, dans les établissements du premier et second degrés. Voter est important pour voir élire ses candidats, mais également assurer et renforcer la place des parents au sein de la communauté éducative. à l’échelon du pays. Rappelons aussi que si la grippe H1N1 est très contagieuse, elle n’est pas très virulente. C’est pourquoi il convient de respecter des mesures d’hygiène simples : se laver souvent les mains à l’eau et au savon, et, au besoin, lorsqu’on ne dispose pas d’un point d’eau, à l’aide d’un gel hydroalcoolique en friction ; éternuer dans un mouchoir en papier, à jeter ensuite dans une poubelle si possible munie d’un couvercle, et se relaver les mains ; réduire les poignées de mains et embrassades, éviter tout contact avec une personne malade non munie d’un masque « chirurgical » ; et bien évidemment ne pas cracher dans la rue. La municipalité de Gennevilliers a formé l’intégralité du personnel communal, GrippeAH1N1 GrippeAH1N1 mixte devrait voir le jour courant 2010 qui ouvrira ses portes sur le territoire communal. Sur la conjoncture de l’emploi, Patrick Blanchard garde tout de même des motifs d’espoir : « Le territoire gennevillois reste toujours dynamique économiquement comparé à d’autres villes des Hauts-de-Seine, et nous disposons ici d’un tissu partenarial important dans le secteur de l’emploi. » Il est vrai que les domaines d’activité à Gennevilliers sont très diversifiés alors qu’une situation de mono activité, dans l’automobile par exemple, lui aurait sans doute fait subir la crise plus durement. Quoi qu’il en soit, il faudra voir l’évolution du marché de l’emploi d’ici à la fin de l’année pour prendre la pleine mesure d’une crise qui est, malheureusement, loin d’être achevée. Jean-Michel Masqué Gennevilliers magazine - octobre 2009 /31 Gennevilliers magazine - octobre 2009 /3 2 5 1 10 9 4/Gennevilliers magazine - octobre 2009 4 3 8 6 7 Gennevilliers magazine - octobre 2009 /5 ActuAlité DÉCÈS Hommages Jacques Narcy est décédé le 13 septembre dernier, à l’âge de 73 ans. Très investi dans la vie associative locale, les amicales de locataires, membre du bureau d’Agir, de la compagnie Actes… Jacques Narcy était très connu et très apprécié dans le quartier du Luth, le quartier du Pontd’Argenteuil puis le Village où il a vécu. Selon ses dernières volontés, sa dépouille a été confiée à la Faculté de médecine René-Descartes. Aucune cérémonie, ni inhumation n’aura lieu. Alain Grimont est décédé le 8 août 2009, à l’âge de 59 ans. Instituteur pendant 18 ans à Gennevilliers, jusqu’en 1989, successivement dans les écoles Paul-Langevin, AnatoleFrance, Diderot, Henri-Wallon et Joliot-Curie, puis à Bois-Colombes, il était également un militant syndical actif, responsable de la sous-section de Gennevilliers au bureau du SNUipp. Egalement militant politique, Alain Grimont était quelqu’un d’extrêmement dynamique, très estimé des élèves, des familles et de ses collègues. Marchés gourmands Les 17 et 18 octobre, l’association des commerçants des marchés de Gennevilliers et les cent commerçants et artisans des marchés des Grésillons et du Village vous convient à un rendez-vous gourmand, de 8 heures à 13 heures. Au menu, dégustation gracieuse de recettes gastronomiques réalisées avec des produits de saison. Cela débute à 8 heures par un thé, café ou chocolat. En matinée et suivant l’heure, un chef cuisinier élaborera devant vous un foie gras frais poêlé, un filet de perche à la toscane, un dessert surprise. Renseignements : Maison du tourisme, 58, rue Pierre-Timbaud. Tél. 01 40 85 48 18. Petits princes L’Association Petits princes recherche 20 bénévoles disponibles deux jours par semaine. Tél. 01 43 35 49 00 ; mail@ petitsprinces.com 6/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Visites de quartiers Rencontres élus-habitants L es prochaines rencontres entre élus et habitants dans les quartiers de la ville auront lieu : Au Village, mardi 6 octobre, de 16 heures à 19 heures. Rendez-vous à l’école Gustave-Caillebotte. - Aux Chevrins, mercredi 7 octobre, de 17 heures à 20 heures. Rendez-vous devant le cinéma Jean-Vigo. - Aux Agnettes, jeudi 8 octobre, de 16 heures à 19 heures. Rendez-vous à l’antenne des Agnettes. - Au Fossé-de-l’Aumône, jeudi 15 octobre, de 16 heures à 19 heures. - Au quartier Chandon-Brenu-Sévines, mardi 20 octobre, de 16 heures à 19 heures. - Au Luth, samedi 24 octobre, de 9 h 30 à 12 heures. Pour ces trois derniers quartiers, le lieu de rendez-vous n’est pas encore confirmé. ■ Lutte contre l’habitat indigne Un accord enfin trouvé L e second protocole de coopération pour la lutte contre l’habitat indigne devrait être signé officiellement, d’ici fin octobre, entre la Ville, l’État et le Conseil général, en présence, selon le souhait du maire, de Benoist Apparu, secrétaire d’État chargé du Logement et de l’Urbanisme. Une belle victoire pour la Ville qui bataillait ferme depuis un an, date de la fin du premier protocole. Le Conseil général remettait alors en cause le principe du « un pour un », c’est-à-dire un logement neuf reconstruit pour un logement démoli. Ce principe enfin acquis, restait à en définir le système de financement, la Municipalité de Gennevilliers réclamant des subventions suffisantes pour le maintien du dispositif. Face au blocage de la situation, la Ville avait même envisagé la tenue d’un conseil municipal devant le siège du Conseil général. Cela ne sera pas nécessaire puisqu’un accord a enfin été trouvé entre les parties. ■ Reg’art d’enfants Plus de 600 personnes accueillies L arge succès pour cette nouvelle opération du « bus des métiers », consacrée à la découverte de différents secteurs d’activités et métiers, organisée les 23 et 24 septembre dernier par la Ville et le réseau pour l’insertion professionnelle animé par le Plie. Plus de 600 personnes (environ 80 % de Gennevillois, dont 40 % de jeunes de 16 à 25 ans) se sont déplacées, devant la Maison du développement culturel, à la rencontre d’une trentaine d’entreprises (Carrefour, Décathlon, Les Grands moulins de Paris, Century 21, Picwick). Pendant ces deux jours, il n’a été question que d’emploi, formation, CV, avec, souhaitons-le, des recrutements à la clé. ■ ActuAlité Bus des métiers La prochaine édition de l’initiative Reg’art d’enfants, exposition des travaux artistiques réalisés par les enfants des centres de loisirs et du club 11-14, se déroule du 21 au 30 octobre prochain à la Rotonde. CNL La Confédération nationale du logement organise lundi 5 octobre une assemblée générale des locataires, salle Victor-Hugo, à partir de 18 heures, pour relancer les amicales de locataires. Tél. 06 72 95 12 84. Multimédia Les ateliers d'initiation multimédia (à partir de 14 ans) gratuits se poursuivent, le mardi, à 18 h 30, et le jeudi, à 10 heures. Deux nouveaux ateliers : initiation au courrier électronique et présentation d’une sélection de sites web. Rendez-vous en octobre : messagerie, mardi 6 et jeudi 8 ; sites web utiles et ludiques, mardi 20 et jeudi 22. Inscriptions et renseignements au 01 40 85 66 47 ou 64 61. Conférence Dans le cadre des débats qui font suite aux Assises de la réussite, une conférence est organisée sur le thème : « Ludothèque et réussite des jeunes des quartiers populaires : un pari pour l’avenir ? » Avec Nadège Haberbusch, codirectrice et formatrice à l’association « Les Enfants du jeu ». Mardi 13 octobre, à 18 heures, salle du conseil municipal. Brioches Contre la privatisation de La Poste Appel à une votation citoyenne L e service public postal est l’objet de remises en cause très importantes qui ont abouti à une détérioration du service rendu à la collectivité (plus de 6 100 bureaux de poste sur 17 000 ont déjà été transformés en « partenariats » et plus de 50 000 emplois ont été supprimés depuis 2002) Ceci se traduit par un accroissement des tournées de facteurs à découvert, des horaires de levées avancées, des files d’attente qui s’allongent. Alors que le gouvernement et la direction de La Poste envisagent de changer le statut de l’établissement public afin de le transformer en société anonyme, le conseil municipal, lors de sa séance du 23 septembre dernier, s’est prononcé pour le retrait du projet de loi postale 2009, et a réaffirmé son engagement pour le maintien en priorité des trois bureaux de poste à Gennevilliers avec des moyens indispensables pour assurer un service public de qualité pour la population, tant au niveau des guichets que de la distribution postale, et pour répondre aux besoins des entreprises. Le conseil municipal appelle les usagers à signer massivement la pétition nationale présentée par plus de 50 associations, syndicats, partis politiques lors de la votation citoyenne et des actions de mobilisations dans la semaine du 28 septembre au 4 octobre, avec un temps fort le 3 octobre devant les bureaux de poste. ■ Comme chaque année, l’Apei procède à une vente des « brioches de l’amitié » au profit des personnes handicapées mentales. Cette vente permet à l’association de compléter les équipements sportifs et ludiques pour ses établissements, et de contribuer à un accompagnement adapté aux besoins des personnes handicapées. Hall de la mairie, jeudi 1er octobre, de 8 heures à 18 heures ; centre commercial Carrefour, vendredi 2 et samedi 3 octobre, de 9 heures à 20 heures ; marché du Village, dimanche 4 octobre de 9 heures à 13 heures. Erratum Une erreur s’est glissée dans la plaquette culturelle livrée avec ce numéro de GenMag , concernant les tarifs d’abonnement à la saison culturelle. Le tarif se décline en 3 formules qui sont les suivantes : formule 1 (2 spectacles au choix) : 30 euros ; formule 2 (3 spectacles au choix) : 40 euros ; formule 3 (4 spectacles au choix) : 50 euros. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /7 ActuAlité Erratum Erreur dans le Guide de rentrée, page 39, dans la liste des principaux de collège : c’est Béatrice Robert qui est principale du collège Edouard-Vaillant, et ce depuis la précédente rentrée 2008. Avec un riche parcours à son actif, dans le Nord, en Normandie, puis en région parisienne, Béatrice Robert prépare également une thèse sur l’histoire de l’éducation. Femmes Samedi 10 octobre, de 13 h 30 à 16 heures, rendez-vous à la MDC avec les associations Elles ouvrent la porte, l’Escale, Femmes solidaires, Femmes relais, sur le thème « Bains de mères, des maillots pour se libérer ». Unicef Bibliothèque François-Rabelais Un espace multimédia plus convivial L es deux espaces multimédias de la bibliothèque François-Rabelais (un adulte-ado avec huit postes, un enfant avec six postes), dotés d’un nouveau logiciel plus fonctionnel, permettent désormais d’accéder à deux nouveaux services, notamment l’accès à la messagerie en ligne, l’utilisation de clés USB et la possibilité d’impressions N&B ou couleur. Carte d’impression de 20 unités pour 1,50 euro (1 unité par impression N&B ; 2 unités par impression couleur). Les usagers peuvent également disposer d’un espace de stockage afin d’enregistrer des documents (pages Web, images, CV) dans un dossier personnel. L’espace multimédia, c’est aussi la possibilité d’accéder à des ressources en ligne (Encyclopédia Universalis, archives du Monde, Courrier international), de consulter des cédéroms et des logiciels d’autoformation. Renseignements au 01 40 85 66 47. ■ Le comité départemental de l’Unicef recherche des personnes bénévoles, pour aider en novembre et décembre à la vente de cartes de vœux et cadeaux, sur les stands, dans les centres commerciaux. Unicef Comité 92, 30 bis, rue Rivay Levallois-Perret, tél. 01 42 70 78 23. unicef. [email protected] Jeunes diplômés Comme chaque année, les jeunes diplômés sont félicités en mairie. Afin de recevoir leur invitation. Les lauréats du CAP, BEP, baccalauréat, et diplômés de l’enseignement supérieur jusqu’à bac + 3 inclus, ont à se présenter au service des affaires scolaires (9e étage de la mairie), munis de la copie de leur diplôme et d’un justificatif de domicile. La réception, mardi 10 novembre, à 18 heures. Club 11-14 Les trois clubs 11-14 ouvrent leurs portes aux jeunes et leur famille, samedi 17 octobre, de 13 h 30 à 17 h 30, afin de présenter les projets de l’année, avec une ouverture sur le monde. Renseignements au 01 40 85 67 88. OML Samedi 17 octobre, à partir de 17 h 30, l’Office municipal des loisirs tient son assemblée générale, à l’Espace Grésillons, suivie d’un buffet campagnard, d’un spectacle animé par Olivier le magicien et d’une soirée dansante. Les inscriptions sont prises jusqu’au 7 octobre. Renseignements au 01 40 85 48 12. Des médiateurs Depuis la rentrée, des médiateurs sont présents devant les collèges tous les jours, aux sorties de 16 heures et 17 heures. Leur rôle : mieux connaître et se faire connaître auprès des jeunes, les écouter, faciliter le dialogue et, le cas échéant, prévenir et désamorcer certaines tensions. 8/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Réforme de la taxe professionnelle Quelles conséquences pour les finances locales ? F in septembre, le Conseil des ministres devait statuer sur la suppression de la taxe professionnelle annoncée par le gouvernement. Depuis une dizaine d’années, cet impôt a été grandement allégé pour les entreprises, qui se sont vues accorder des réductions de 30 à 50 % de cet impôt. Contrairement à ses promesses, l’Etat n’a pas compensé de manière équivalente le manque à gagner pour les collectivités locales. A Gennevilliers, cela s’est traduit pour ces six dernières années par un manque à gagner de 15 millions d’euros, soit l’équivalent du coût du centre nautique. Pour les années 2009 à 2014, les pertes cumulées sont estimées à 8,4 millions d’euros. A partir de 2012, les compensations de l’Etat devraient encore diminuer chaque année jusqu’à disparition. Or la taxe professionnelle, qui représente à Gennevilliers 75 % des recettes fiscales, sert à financer les prestations municipales (culturelles, sportives, scolaires…) et le programme d’investissements. C’est rien moins que l’autonomie des finances locales qui est en jeu. Nous reviendrons dans notre prochain numéro sur cette grave question très lourde de conséquences. ■ QuarTierS Par Frédéric Lombard Coordonnées TOUS QUARTIERS Sept agents de développement social et culturel relaient les informations auprès des habitants. Leur rôle : aider les associations ou groupes à faire aboutir leurs projets, favoriser l’animation du quartier (sorties, loisirs...). Voici leurs coordonnées : AGNETTES-FOSSÉ-CHEVRINS Chef de projet : Évelyne Bleux, 01 40 85 48 51. - Agnettes : Ipticem Ayadi, 1, rue Julien-Mocquard, 01 40 85 48 50. - Fossé-de-l’Aumône : Bruno Hervouet, place Jules-Guesde, 01 41 21 04 94 ou 06 11 44 97 15 - Chevrins : Delphine Ménard, 01 40 85 48 54 ou 06 25 57 17 48 GRÉSILLONS-CHANDON-BRENU-SÉVINES - Chef de projet : Arthur Jouanaud, 01 40 85 60 41. - Grésillons : Laïla Melaz, 30-40, rue F.-Kovac, 01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22. - Chandon-Brenu-Sévines : Ridha Dahan 100, rue H.-Barbusse, 01 47 94 50 16 ou 06 12 96 70 64. LUTH-VILLAGE Chef de projet : Meguedouda Kerma. - Luth : Magali Collier 7, avenue du Luth. 01 40 85 49 20. - Village : Malek Ghanem, 2, rue Jean-Moulin, 01 40 85 60 79 ou 06 18 66 38 22. Une semaine de bon goût CHEVRINS/CITÉ JARDIN Créa’ rêves L’association Créa’rêves s’est installée dans de nouveaux locaux au 9, avenue Lucien-Lanternier, cité du Commandant-L’Herminier. Les ateliers de peinture, dessin et aquarelle ont repris le vendredi, de 15 heures à 19 heures. L’adhésion est de 12 euros pour l’année. Contact : Charly Eldin, président de Créa’rêves, au 06 17 81 50 76. Tous à la braderie Samedi 3 octobre, de 10 heures à 19 heures, une braderie (vêtements automne-hiver) se tient au 51, rue des Chevrins. L’argent récolté ira au profit d’une école aux Gonaïves, en Haïti. Une autre braderie est prévue samedi 7 novembre. Tous renseignements au 01 39 97 46 91.. D u 10 au 18 octobre, la Semaine du goût se met à table dans les cantines scolaires, les entreprises, les restaurants, les hôpitaux, les collectivités, chez les chefs étoilés, etc., dans toute la France. Au pays de la bonne chère, de la gastronomie… mais aussi du Mac Do, l’enjeu de cette manifestation nationale est d’éduquer ou rééduquer le plus grand nombre au goût, de promouvoir le patrimoine alimentaire français, de valoriser les métiers et savoir-faire associés, de permettre le partage d’expériences autour du plaisir du goût. Par goût mais aussi par tradition – la tenue annuelle de la Foire aux vins et produits du terroir et le Marché de printemps au Village en atteste –, Gennevilliers s’inscrit également dans la reconquête du bien manger. La Municipalité s’associe donc à cette initiative festive et pédagogique qu’elle organisera localement du 12 au 16 octobre. Les élèves des quatorze groupes scolaires seront les protagonistes principaux. « Nous avons retenu, cette année, le thème des fruits et des légumes », pré- cise Bruno Le Saec, responsable du service restauration scolaire. À l’heure du déjeuner, les enfants découvriront dans la salle de restauration un stand rempli de fruits et de légumes frais (pommes, poires, bananes, carottes, céleri, haricots verts, brocolis…). À côté de ces productions « nature » figurera leur équivalent préparé ou transformé : compote de pommes, carottes râpées, céleri rémoulade… « Les enfants devraient ainsi mieux comprendre l’origine des aliments qu’ils mangent », ajoute-t-il. Ces présentations sont directement liées aux menus de la semaine. Ainsi, le 12 octobre, des farfalles (pâtes) sont prévues. Le blé et la farine qui entrent dans leur fabrication seront disposés bien en vue. « Avant ou après la pause méridienne, les animateurs restauration proposeront des jeux aux enfants portant sur la provenance des produits, sur la nutrition. » Enfin, tout au long de cette Semaine du goût, les diététiciennes du service prévention-santé iront dans les écoles parler avec les élèves sur la nécessité d’une alimentation équilibrée, et de qualité. ■ Gennevilliers magazine - octobre 2009 /9 QuarTierS AGNETTES La santé ensemble AGNETTES Minute puissance 10 À l’occasion de la parution du n° 10 du journal « La Minute des Agnettes » que réalisent des habitants du quartier, l’équipe de rédaction invite à découvrir ce support en toute convivialité autour d’un apéritif, vendredi 16 octobre, à 18 h 30, au 14, rue du 8-Mai1945. Et si vous avez envie de participer à la conception du journal ou simplement proposer une idée, n’hésitez pas à en parler aux rédacteurs présents. Comité de quartier Le comité de quartier se réunit mardi 13 octobre, à 18 heures, à la maison des Agnettes. À l’ordre du jour, le point sur les travaux en cours et à venir sur le quartier, le problème de la dalle de Carrefour et une présentation de la nouvelle école Henri-Wallon. Flash-back été Se propulser quelques semaines en arrière, au cœur de l’été. C’est ce que propose l’antenne de quartier, samedi 10 octobre. De 14 heures à 18 heures, la Maison des Agnettes (4 bis, impasse Saule) accueille un aprèsmidi photos sur les activités qui ont animé le quartier en juillet et en août. C’est également l’occasion de présenter le programme de la rentrée. Un goûter est également prévu. Pour participer à cette initiative, il suffit d’apporter un gâteau. Q uels sont les besoins des habitants des Agnettes en terme de santé ? Où vont-ils se faire soigner ? Comment faciliter l’accès aux soins dans le quartier ? Est-il possible d’améliorer la prévention ? Comment aider les habitants à être des acteurs de leur santé ? Ces questions, et d’autres encore, figurent parmi les interrogations que se pose la direction Santé et prévention de la Ville. Ces questionnements sont également partagés par les professionnels de santé et les acteurs sociaux. Leurs réflexions recoupent également celles des habitants. Pour en savoir plus et agir afin d’améliorer ce qui peut l’être, le quartier des Agnettes a été placé au cœur d’une expérience pilote qui a démarré à l’automne 2008. « Nous voulons mettre en place des projets santé pour et avec les gens, construits sur la durée », explique Imène Fouzay, coordinatrice Ateliers santé ville à la direction Santé et prévention. En collaboration avec l’antenne de quartier des Agnettes, le projet se construit pas à pas. Un comité de pilotage a été constitué ainsi qu’un groupe de travail. 10/Gennevilliers magazine - octobre 2009 CHANDON BRENU SÉVINES Il se compose de sept professionnels de santé (réseau des médecins du 92, infirmiers…), d’acteurs du champ social (dispositif PRE, club de prévention, assistantes sociales, association Femmes relais…) et de huit habitants. Le groupe se réunit environ une fois par mois. Il a en charge de dresser un état d’avancée du projet et d’envisager des pistes d’action. « L’état des lieux a été dressé avec tous les intervenants avant d’entrer dans une phase de mobilisation du reste des habitants. » Au printemps dernier, les différents protagonistes sont allés à la sortie des écoles, dans les squares, au centre commercial Carrefour, pour les informer sur le projet et recueillir le vécu de la population. « Nous réfléchissons maintenant, avec le groupe de travail, sur la définition d’actions concrètes à mener dont certaines, je l’espère, pourront voir le jour dès 2010 », souligne Imène Fouzay. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice de la santé dans le quartier. En cas de succès, l’initiative pourrait bien s’étendre à l’ensemble de Gennevilliers. ■ Écrivain public Celles et ceux qui ont besoin d’un coup de main pour rédiger un courrier, quel qu’il soit, peuvent faire appel gratuitement à un écrivain public. Ses permanences ont repris et se tiennent le jeudi, de 16 h 30 à 18 h 30, au 100, rue Henri-Barbusse. Atelier couture C’est reparti pour une nouvelle saison du côté des bénévoles de l’atelier couture. Rappelons que cette activité est ouverte à tous et se déroule le mardi, de 14 heures à 16 heures, au 13-15, avenue des Sévines. Permanence des élus Les élus du quartier ont repris leurs permanences. Retrouvez-les chaque premier et dernier lundi du mois, de 18 heures à 19 heures au 100, rue Henri-Barbusse. L’agent et vous Ridha Dahan, agent de développement social et culturel du quartier, est présent au local du 100, rue Henri-Barbusse, le lundi et le mercredi, de 15 heures à 18 h 30. Avec les élus Le maire Jacques Bourgoin et les élus du quartier vous invitent à les suivre dans la visite du quartier qu’ils effectueront samedi 24 octobre. Rendez-vous à 9 h 30, devant l’antenne du Luth. LUTH Les Luthins parlent aux Luthins QuarTierS LUTH En commission La prochaine réunion de la commission animation se déroule mardi 6 octobre, à 18 h 30, à l’antenne du Luth (7, avenue du Luth). Renseignements au 01 40 85 49 20. Permanences Envie de rencontrer les élus du quartier ? C’est possible tous les premiers mardis du mois. Prochaine date : mardi 6 octobre, à l’antenne du Luth. Tél. 01 40 85 49 20. Un été en photos L’antenne du Luth/Village vous invite dès maintenant à venir voir les photos des activités de l’été qui se sont déroulées sur le quartier. 7, avenue du Luth. Infos chez vous Vous souhaitez recevoir les informations des activités de l’antenne Luth/Village ? Il vous suffit de communiquer votre adresse e-mail à : malek.ghanem@ville-gennevilliers. fr, pour le quartier du Village ; à [email protected], pour le quartier du Luth. Mini-marché I ls sont une vingtaine d’enfants, le matin, à rallier plus tôt que leurs camarades, les écoles Jean-Lurçat et Denis-Diderot A et B. Ce sont les élèves qui fréquentent l’accueil périscolaire des Petits Luthins. À partir de 7 heures et jusqu’à l’ouverture des grilles, deux animateurs les prennent en charge dans un préfabriqué qui leur est affecté, à Jean-Lurçat. Des jeux, de la télé, des lectures principalement, occupent ce temps de loisirs avant que les enfants ne rejoignent leurs camarades en classe. Ce mode de garde existe depuis un an à Jean-Lurçat. On doit sa création à une poignée de mamans motivées. À Géraldine Auguste, en particulier, très impliquée dans la vie scolaire de ses enfants. « J’ai une fillette en CE1 et, personnellement, je n’ai pas de problème de garde avant l’école. Mais ce n’était pas le cas de beaucoup d’autres parents et j’ai voulu faire quelque chose », confie la trésorière de l’association des Petits Luthins. La première année, la structure, alors expérimentale, a bénéficié des conseils et du soutien de l’association les P’tits Villageois. Une collaboration fructueuse qui permet maintenant aux Petits Luthins de voler de ses propres ailes. L’accueil fonctionne le lundi, mardi, jeudi et vendredi, ainsi que le mercredi jusqu’à l’ouverture du centre de loisirs. « 24 enfants sont inscrits aux Petits Luthins et une quinzaine d’entre eux vient tous les jours », précise Géraldine Auguste. Le succès aidant, l’activité s’étend, depuis cette rentrée, aux écoles Denis-Diderot A et B. Un tiers des effectifs provient de ce groupe scolaire. « Les enfants sont accueillis à Jean-Lurçat et les animateurs les conduisent ensuite jusqu’à la porte de leur école. » L’adhésion est de 15 euros par famille. Ensuite, différentes formules sont proposées : un forfait dépose à la demande, un carnet de tickets valables deux mois ou bien une prestation au coup par coup. C’est quasiment du sur-mesure pour les parents qui n’ont plus à jongler, la sueur au front et l’œil sur la montre, entre leurs horaires de travail et l’accompagnement de leur progéniture à l’école. ■ Renseignements : 06 78 17 46 03 et 06 64 25 91 59. Les ateliers de l‘antenne Même pendant les travaux de restructuration du centre commercial, on peut continuer à venir s’approvisionner en denrées alimentaires – viande, poisson, gâteaux, fruits et légumes, épicerie – dans le quartier. Depuis le 6 septembre, un mini-marché se tient les lundis et les jeudis, de 16 heures à 19 heures, sur le parking. Après les ateliers santé qui ont animé la saison 2008-2009, une nouvelle série d’initiatives ouvertes à tous les habitants est proposée jusqu’à l’année prochaine. Ces ateliers visent à améliorer la qualité de vie des personnes, développer le lien intergénérationnel, favoriser l’échange de savoirs. Voici le programme d’octobre. Atelier cueillette de fruits et légumes : mercredi 7 octobre, de 13 h 30 à 16 heures, à Gally (78). Atelier cuisine de compote de fruits : mercredi 14 octobre, de 14 heures à 16 heures, à la Repasserie. Sortie familiale au Salon du chocolat : samedi 17 octobre, de 13 h 30 à 18 heures, à la porte de Versailles. Tarifs : adulte, 6 euros ; enfant, moins de 12 ans, 3 euros. Atelier couture pour tous : vendredi 23 octobre de 14 heures à 16 heures, à l’antenne du Luth. Inscriptions et renseignements à l’antenne du Luth. Tél. 01 40 85 49 20. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /11 QuarTierS VILLAGE La beauté a son institut VILLAGE Jeux de société Les mercredis 7 et 21 octobre, de 14 heures à 17 heures, l’antenne du Village organise un atelier familial de jeux de société à la Ferme de l’horloge. Entrée libre. Rallye pédestre Dimanche 11 octobre, l’association les P’tits Villageois organise un rallye pédestre à Montmartre avec une visite du dôme. Aller et retour en métro. Tarif unique : 5 euros. Inscriptions à l’antenne du Village, samedi 3 octobre, de 10 heures à 12 heures. La fourchette en cavale Telle est l’enseigne du restaurant qui vient d’ouvrir ses portes au 12, rue Félicie. La fourchette est en cavale à la recherche d’autres saveurs. Un nouveau concept de cuisines du monde. GRÉSILLONS « Il n’y a pas de mal à se faire du bien » pourrait être la devise de Body’Minute. Hassania Hlimi dirige ce nouvel institut de beauté ouvert depuis cet été au 68, rue PierreTimbaud. Soins du corps et du visage, épilation, gommage, manucure, UV… avec ou sans abonnement, l’enseigne à la devanture rose propose un véritable voyage sur la planète du bien-être. Lumière douce, atmosphère relaxante, cabines individuelles, la clientèle à 100 % féminine peut s’abandonner entre les mains d’un trio de professionnelles aux petits soins avec elle. Body’Minute est le dernier né d’une chaîne de 180 instituts en France. Le pied posé sur la place du marché doit beaucoup à sa dynamique gérante. « Lors des entretiens de recrutement, je me suis battue pour convaincre que Gennevilliers pouvait être un créneau porteur », explique-telle. Lorsqu’elle a dit à ses futurs employeurs que 50 % des habitants avaient moins de 30 ans, une grande partie de leur scepticisme s’est envolée. Cette native de la cité 3F, aux Grésillons, ex-comptable et fille de commerçants, est revenue à ses premières amours. « J’avais passé, voici des années, un CAP d’esthéticienne et je ne me voyais pas créer mon activité ailleurs que dans ma ville », ajoute-t-elle. Elle en connaît tous les tours et les contours, l’état d’esprit, la mentalité. Hassania n’a pas été déçue. « La clientèle, de tous les âges, est disponible, sympathique, mais cela, je le savais déjà. » Lancée dans le grand bain sans avoir jamais exercé auparavant dans ce métier, elle s’en sort avec les honneurs. « De tous les soins, l’épilation est le plus pratiqué, en toute saison », poursuit-elle. L’attractivité des tarifs compte pour beaucoup dans l’excellent démarrage de l’institut. Les prix sont très compétitifs, amortis encore par une formule, alléchante, de carte d’abonnement qui permet l’accès aux soins. Près de deux cents clientes l’utilisent déjà. ■ Hardis Artisans du monde Samedi 24 octobre, à partir de 10 heures, à la Ferme de l’horloge, l’antenne Luth/ Village et l’association Genn’Village vous invitent à une vente de produits de l’association Artisans du monde, ainsi qu’à une exposition. Une rencontre-débat sur le fonctionnement du commerce équitable a lieu à 18 heures, suivie par un verre de l’amitié. Depuis trente ans, Artisans du monde promeut une économie solidaire au service du développement de ses partenaires dans les pays du Sud. Ce réseau de distribution, associatif et militant, défend l’idée d’un commerce où les dimensions économiques, éducatives et éthiques se rejoignent et se complètent. Son moyen d’action le plus répandu est la vente de produits artisanaux issus du commerce équitable. Elle a un millier d’objets – jouets, textiles, arts de la table… et une centaine de denrées alimentaires en référence. Renseignements au 01 40 85 60 79. 12/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Animation Mardi 6 octobre, à 18 h 30, à l’Espace Grésillons, la commission animation se réunit pour définir le programme d’activités et de sorties jusqu’au mois de décembre. Sciences, culture pour tous Les cours linguistiques, dispensés par l’association Sciences, culture pour tous, reprennent lundi 12 octobre. Sont proposés des cours d’anglais, d’arabe et d’espagnol. Anglais enfants (du CE1 au CM1) : mercredi, de 10 h 30 à 12 heures ; du CM2 à la 6e : mercredi, de 16 heures à 17 h 30. Anglais adultes intermédiaires : vendredi, de 18 h 30 à 20 h 30 ; débutants : lundi, de 18 h 30 à 20 h 30 ; confirmés : mardi, de 18 h 30 à 20 h 30. Arabe adultes : lundi, de 18 h 30 à 20 h 30. Espagnol adultes : jeudi, de 18 h 30 à 20 h 30. Adhésion à l’association (par personne) : 5 euros. Tarifs : primaire et 6e, 60 euros ; adultes gennevillois : 195 euros : adultes nongennevillois, 245 euros. L’association propose également des cours d’informatique avec une formation de 12 heures, le samedi, de 9 heures à 11 heures. Tarifs : 40 euros pour les Gennevillois ; 50 euros pour les non-Gennevillois. À l’Espace Grésillons, 28, rue PaulVaillant-Couturier. Tél. 01 40 85 60 40. Couture L’atelier couture a repris ses activités le jeudi, de 14 heures à 16 heures, à l’Espace Grésillons. Il reste encore de la place. Renseignements à l’antenne, au 01 40 85 60 40. Dans quelques jours paraîtra un nouveau numéro de « La Lettre des Grésillons ». Ce journal, réalisé par et pour les habitants du quartier, est ouvert à toutes les bonnes volontés. N’hésitez pas à rejoindre son comité de rédaction, vous serez les bienvenus. Renseignements auprès de Laïla Melaz, au 01 40 85 60 42. L’antenne à votre écoute FOSSÉ-DE-L’AUMÔNE Le théâtre prend Actes QuarTierS Lettre des Grésillons Envie de monter un projet, de vous investir dans la vie du quartier, rencontrer du monde, participer à des activités ? L’antenne de quartier des Grésillons est là pour vous écouter et vous épauler. Ses locaux se trouvent au premier étage de l’Espace Grésillons, 28, rue Paul-Vaillant-Couturier. FOSSÉ-DE-L’AUMÔNE Une Escale pour les femmes L’association Escale 92 organise une permanence en direction des femmes victimes de discriminations et de violences, une fois par mois, jusqu’au mois de décembre, à l’antenne de quartier (6, place Jules-Guesde). Prochaines dates : mardis 13 octobre, 10 novembre et 15 décembre. Les horaires sont les mêmes : de 14 heures à 17 h 30. Pour tous renseignements, contacter Louisa, médiatrice sociale, au 01 47 33 09 53. Accueil anonyme et confidentiel. Confédération Syndicale des Familles en Actes À partir du mardi 20 octobre, la Confédération syndicale des familles (CSF) et la Compagnie théâtrale Actes, en résidence au Fossé-de-l’Aumône, entament une série de rencontres entre les stagiaires des ateliers sociolinguistiques et une animatrice théâtre. L’objectif est d’utiliser l’expression orale, gestuelle comme outil de socialisation et d’apprentissage de la langue. Ce projet se déroulera en alternance entre les cours et les ateliers d’expression. Renseignements auprès de Bruno Hervouet, agent de développement, au 06 11 44 97 15. Collectes L’antenne de quartier rtie e récupère des livres, er iété é complets et dans BD et jeux de société un état correct. Ilss sont à déposer directement au esd de, 6, place Jules-Guesde, auprès de Bruno Hervouet (06 11 44 97 15). rCette collecte servira à mettre u ur en place un prêt pou pour ére e essées. les personnes intéressées. M ême après vingt ans d’enseignement et de pratique théâtrale (voir aussi page 37), l’Association pour la création de théâtre d’expression et de spectacles (Actes) entame une nouvelle saison, avec un désir intact de faire découvrir et transmettre sa passion des planches. L’engouement qui s’est manifesté sur son nom lors du Forum des associations, début septembre, laisse augurer encore de belles rencontres artistiques et humaines. En 2009-2010, la compagnie déploiera les activités qui ont fondé son intérêt et son succès. « Nous avons un véritable investissement sur la ville à partir d’un travail discret mais auquel nous apportons la meilleure qualité possible », rappelle Brigitte Brigi Guérineau, la présidente. Le fait dde dispenser les cours dans un vrai théâtr – au 1, rue Robespierre –, avec théâtre une scène, s un rideau, des éclairages et une équipe é artistique, ajoute à la crédibilité du travail conduit à longueur d’année. L’actu L’actualité de l’association, c’est la reprise des différents ateliers. Les 6-12 ans ret se retrouvent le samedi, de 10 h 30 à 12 heure Les préados et les ados le merheures. credi, de 17 h 30 à 19 h 30. Les ateliers adultes se déroulent le mardi et le jeudi, de 20 heures à 22 heures. « Nous souhaitons également reprendre nos interventions dans les collèges, comme ce fut le cas au collège Pasteur la saison dernière. » En cette rentrée, il est une nouveauté qui tient au cœur de la présidente. « En collaboration avec l’antenne de quartier et la Confédération syndicale des familles, nous avons lancé un atelier auprès de femmes d’un groupe d’alphabétisation. » Lorsqu’il s’agit de théâtre, Actes entend intéresser tous les publics. Ainsi, et comme elle le fait depuis cinq ans, l’association intervient auprès des personnes handicapées du foyer Jean-Jaurès. Mais le travail d’Actes, c’est aussi la direction de sa propre compagnie, avec deux spectacles en préparation, dont un en partenariat avec Têtes à rêves, une jeune compagnie. « Quels que soient nos axes de travail, nous essayons toujours de faire émerger un désir, et d’entraîner les gens dans une aventure individuelle et collective. » ■ Renseignements : 01 47 99 40 55 et 06 26 50 46 80. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /13 GrippeAH1N1 ■ Nous sommes désormais en pandémie de grippe A. L’Etat a défini un plan de prévention qui repose notamment sur une campagne de vaccination générale de la population. Les habitants de Gennevilliers et de Villeneuve-la-Garenne seront vaccinés dans le même centre, au gymnase Edouard-Vaillant, à Gennevilliers. D epuis cet été, les communes se préparent à la mise en place du plan de pandémie grippale. Le dispositif de vaccination, gratuit et facultatif, sera opérationnel sur tout le territoire dès livraison des vaccins, dont on attend actuellement l’autorisation de mise sur le marché. La vaccination, non obligatoire, s’étendra sur une période d’environ quatre mois. En septembre dernier, les maires de Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne ont appris que la Ddass et la Préfecture avaient décidé d’un centre de vaccination unique pour les deux communes. Le centre de vaccination pour les populations de Gennevilliers et Villeneuvela-Garenne (environ 50 000 habitants), sera installé au gymnase EdouardVaillant, 203, avenue Laurent-Cély. Ce gymnase a été retenu sur des critères d’accessibilité, possédant des zones parking, et adapté à recevoir les femmes enceintes et les personnes à mobilité réduite. Une signalétique vers ce centre sera d’ailleurs mise en place pour les piétons et les automobilistes (pour ces derniers, à partir de l’avenue du Général-de-Gaulle et du boulevard Gallieni). Une cellule de veille dirigée par le directeur général des services et le médecin-directeur de la santé-prévention se réunit chaque semaine. Les municipalités de Gennevilliers et de Villeneuvela-Garenne travaillent en synergie pour organiser le planning de vaccination, qui nécessite l’aide conjointe d’une équipe médicale de vaccination et des services administratifs. Les municipalités ont d’autre part obligation d’éditer un plan de continuité des activités dans un délai très court. Un gros travail a été réalisé, et celui de Gennevilliers a été achevé fin septembre. Il s’agit d’assurer la continuité du service public en tenant compte d’un absentéisme du personnel qui pourrait être important. Si nécessaire, des services non prioritaires pourraient être amenés à fermer quelques semaines. Avant tout, des mesures d’hygiène Il est important de souligner que ces mesures barrières sont efficaces en prévention, destinées à diminuer la circulation du virus pour limiter au maximum les conséquences sanitaires et économiques LAVEZ-VOUS LES MAINS PLUSIEURS FOIS PAR JOUR AVEC DU SAVON OU UTILISEZ UNE SOLUTION HYDROALCOOLIQUE LORSQUE VOUS ÉTERNUEZ OU TOUSSEZ, COUVREZ-VOUS LA BOUCHE ET LE NEZ AVEC VOTRE MANCHE OU UN MOUCHOIR À USAGE UNIQUE CONTACTEZ LE 15 UNIQUEMENT EN CAS D’URGENCE 14/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Réf 313 71609 A EN CAS DE SYMPTÔMES GRIPPAUX, APPELEZ VOTRE MÉDECIN TRAITANT et renforcé les mesures d’hygiène dans tous les lieux qui accueillent du public par la mise en place de gels, poubelles à pédale et cou- vercle, nettoyage renforcé des sanitaires et aération des locaux publics. Danièle Salque EDJGIDJI:>C;DGB6I>DC 0 825 302 302 %!&*Zjgd$b^cYZej^hjcedhiZ[^mZ www.pandemie-grippale.gouv.fr w • Qui organisera la vaccination ? L’Etat et le ministère de la Santé. Les caisses primaires d’assurance-maladie adresseront par courrier aux assurés sociaux un bon de vaccination. Pour assurer la vaccination, la réserve sanitaire sera activée, élèves infirmiers, étudiants en médecine, internes en médecine, médecins de ville volontaires... Cette réserve sera activée par la Ddass des Hauts-de-Seine. • Qui sera vacciné ? Dès la livraison échelonnée des vaccins, un ordre de vaccination concernera d’abord les personnels soignants, les femmes enceintes, les mères d’enfants en bas âge, les enfants de moins de 2 ans, les personnes à risque (insuffisants respiratoires et cardiaques, diabétiques, immunodéprimés), et les personnes très âgées. Dans un second temps, et en fonction de la livraison des vaccins, les adultes de moins de 50 ans – les plus de 50 ans n’étant pas prioritaires, car ayant déjà été en contact avec le virus H1N1 au cours de leur vie, ils sont porteurs d’anticorps. • Où se fera la vaccination des élèves ? Pour éviter de les déplacer, les élèves seront directement vaccinés dans les écoles par des équipes mobiles. Les enseignants et personnels des écoles ont également été préparés dans le cadre du plan national de pandémie et également sensibilisés aux mesures d’hygiène. GrippeAH1N1 à l’échelon du pays. Rappelons aussi que si la grippe H1N1 est très contagieuse, elle n’est pas très virulente. C’est pourquoi il convient de respecter des mesures d’hygiène simples : se laver souvent les mains à l’eau et au savon, et, au besoin, lorsqu’on ne dispose pas d’un point d’eau, à l’aide d’un gel hydroalcoolique en friction ; éternuer dans un mouchoir en papier, à jeter ensuite dans une poubelle si possible munie d’un couvercle, et se relaver les mains ; réduire les poignées de mains et embrassades, éviter tout contact avec une personne malade non munie d’un masque « chirurgical » ; et bien évidemment ne pas cracher dans la rue. La municipalité de Gennevilliers a formé l’intégralité du personnel communal, • Mon enfant est fiévreux… Que faire ? En cas de suspicion de grippe, il ne faut pas conduire l’enfant à l’école ou au centre de loisirs, mais le garder au domicile, et appeler le médecin traitant. Il ne faut appeler le 15 qu’en cas d’urgence et pour les enfants de moins d’un an. • Combien de temps dure la grippe A et quel est son traitement ? Elle dure une semaine environ. Le traitement prescrit par le médecin traitant sera le plus souvent du paracétamol. • Les écoles pourront-elles fermer ? Seul le préfet est en droit de fermer une classe, et ce durant six jours consécutifs, à compter de trois cas de grippe A apparus dans la même semaine dans une même classe. • Comment faire garder les enfants ? Il n’y aura pas de mode de garde alternatif pour éviter les regroupements d’enfants qui favoriseraient la contagion. Les parents devront compter sur la solidarité familiale, les congés, ou les jours alloués pour garde d’enfant malade. • Faut-il se faire vacciner contre la grippe saisonnière ? Oui, et en particulier les personnes âgées, les plus exposées à la grippe saisonnière. Le vaccin saisonnier et le vaccin H1N1 n’ont rien à voir. Les souches sont totalement différentes. • Faudra-t-il porter un masque ? Seules les personnes grippées ou suspectes de l’être seront invitées à porter un masque dit « chirurgical » antiprojection, pour ne pas contaminer leur voisinage. Ceux-ci seront prescrits par le médecin traitant et gratuitement distribués par les pharmaciens. Pour se protéger, les personnels de santé pourront porter un masque étanche dit FFP2 (aucune obligation au moment où nous mettons sous presse). Conformément au plan national de prévention, la Ville a installé un centre de stockage de masques, pour distribution auprès des professionnels de santé et des directions d’écoles. • Quels sont les symptômes de la grippe A ? Les symptômes sont les mêmes que ceux de la grippe saisonnière : une fièvre supérieure à 38°, associée à une toux, des maux de gorge ; des courbatures ou une grande fatigue ; des difficultés respiratoires... • Comment seront vaccinés les salariés d’entreprises ? Ils seront invités par leur caisse d’assurance-maladie à se faire vacciner sur leur lieu de résidence. Les entreprises ont donc été incitées à mettre en place un plan de continuité d’activité pour gérer les absences. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /15 DosSier L’avis des habitants L a démocratie participative n’est pas un vain mot à Gennevilliers où, depuis plusieurs années, elle se traduit par une large implication des habitants dans les différents rendez-vous citoyens qui leur ont été proposés. Parce qu’il lui semblait nécessaire de réfléchir à de nouveaux modes d’exercice de cette démocratie locale, la Ville a engagé, depuis près d’un an, une vaste réflexion sur le renouvellement ou la création de nouvelles instances participatives, sous l’égide d’un comité de pilotage composé d’élus, et avec la participation des habitants (voir GenMag n°186). En mars dernier, les résultats d’une grande enquête sur « Les Gennevillois et la démocratie locale » sont venus étayer cette réflexion (voir GenMag n°191). À partir de ce diagnostic s’est engagée 16/Gennevilliers magazine - octobre 2009 une démarche partagée avec des Gennevillois volontaires, afin d’élaborer un avant-projet de Charte de la vie démocratique qui sera présenté par les élus le 22 octobre. Ce document proposera de nouveaux dispositifs de proximité, envisagera la réactualisation de dispositifs existants et l’ouverture de nouveaux chantiers à engager. Cet avant-projet se veut une base de travail à partir de laquelle les Gennevillois sont invités à se prononcer, en vue de l’adoption définitive de cette Charte, le 3 décembre prochain. Nous avons interrogé un certain nombre de personnes, élus de la majorité et de l’opposition, membres du comité de pilotage citoyenneté ou habitants pour savoir, notamment, ce qu’ils attendent d’une Charte de la vie démocratique. Voici leurs témoignages. Alice Breyne, quartier du Fossé-del’Aumône. S’impliquer dans la vie de sa commune me semble un acte tout à fait naturel. On se doit de ne pas être passif face à ce qui nous concerne. En retour, il est nécessaire que la parole des habitants soit beaucoup plus écoutée et prise en compte lors de la mise en place de certains projets. Si la Ville consulte ses citoyens, elle doit tenir compte de leur avis et faire en sorte que cette participation soit active. J’aimerais que certaines propositions émanent de la population pour « remonter » vers la Municipalité et que ce ne soit pas toujours l’inverse. Certaines villes l’ont fait en proposant, par exemple, des ateliers citadins. DosSier Propos recueillis par Fabienne Dagouat Le Conseil municipal extraordinaire du 27 novembre dernier, coup d'envoi de la réflexion sur l'exercice de la démocratie participative à Gennevilliers. Michel Larue, Bernard Legrand, quartier des Sévines. quartier des Grésillons. Les dispositifs de démocratie participative sont une occasion unique de rencontrer les élus et de leur poser directement des questions liées à la vie quotidienne de chacun dans la ville. Je déplore la démobilisation d’une partie de la population et en particulier des jeunes face à la possibilité qui leur est donnée de s’exprimer. C’est en participant que l’on peut faire bouger certaines choses. Je souhaite que la charte non seulement renforce les modes d’expression des citoyens mais permette de tenir compte de leur avis. Par ses propositions, la Charte de la vie démocratique doit inciter les citoyens à prendre leur destin en main. Personnellement, j’essaye de m’impliquer pour que les habitants s’investissent dans la vie de la cité sans attendre les décisions de la Municipalité. La vie démocratique ne s’exerce pas uniquement le jour du vote, c’est tous les jours que l’on peut faire entendre sa voix et apporter sa pierre à l’édifice démocratique. Mais il faut aussi que la Ville accepte de donner une part d’autonomie aux habitants pour que leur avis ne soit pas seulement consultatif. Calendrier Jeudi 22 octobre à 18h30, en mairie: présentation de l’avant-projet de Charte de la vie démocratique. Du 5 au 21 novembre : Débats publiques, séances de théâtre forum dans les différents quartiers de la ville. Renseignements dans les antennes. Jeudi 3 décembre : Conseil municipal extraordinaire, pour l’adoption de la Charte de la vie démocratique. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /17 DosSier Arielle Vermillet-Parry, adjointe au maire et vice-présidente du comité de pilotage de la Charte citoyenne Dans ce processus d’élaboration d’une Charte de la vie démocratique, notre ambition est de partager l’intérêt général avec l’ensemble des citoyens. Ils apportent une expertise d’usage, car ils connaissent bien ce qui existe à Gennevilliers. Pour aider à l’élaboration d’un avis critique partagé et forger un savoir commun, nous proposons de sortir de Gennevilliers, de voir ce qui se fait dans d’autres villes. L’animation de la démarche est importante, tout ne passe pas par la classique « réunion en mairie ». Nous sommes dans les quartiers, nous nous déplaçons avec des habitants, nous accueillerons des gens d’ailleurs pour enfin élaborer ensemble de façon dynamique les propositions qui amenderont l’avant-projet présenté le 22 octobre. L’avis des groupes Zine Boukriche communiste groupe communiste, alternative citoyenne et républicain La démocratie participative peut se mesurer au nombre de fois où la population est sollicitée entre deux échéances municipales. L’histoire de la démocratie locale à Gennevilliers a prouvé la capacité de la Ville à impliquer les habitants dans les décisions qui touchent l’intérêt général. Je souhaite que la Charte de la vie démocratique nous permette d’aller plus loin dans ce processus. Les résultats du sondage, réalisé en mars dernier auprès des Gennevillois, ont montré qu’un tiers des personnes interrogées a le sentiment que la Municipalité ne tient pas suffisamment compte de leurs opinions. Il faut tenter d’identifier les raisons pour lesquelles une partie des habitants, et notamment les jeunes, ne participent pas suffisamment aux diverses instances mises en place par la Ville. Si, à travers cette Charte, on s’ouvre à l’ensemble de la population sans avoir peur d’aborder les questions sensibles, nous aurons fait un pas supplémentaire. 18/Gennevilliers magazine - octobre 2009 31 mars 2009. Présentation en mairie d'une enquête exclusive réalisée pour la Ville par l’institut Ipsos sur les Gennevillois et la démocratie locale. Laurent Noël groupe socialiste Nous devons veiller à ce que, dans l’esprit des citoyens, la démocratie participative ne se confonde pas avec la démocratie représentative. C’est dans cet esprit que les dispositifs de démocratie participative doivent être pensés et les rapports avec les élus clairement définis. L’objectif est de faire remonter un certain nombre d’informations de la population vers les élus et non le contraire. Pour cela, il faut aussi que les Gennevillois aillent voir ailleurs, dans d’autres villes, comment cela fonctionne. C’est ainsi qu’ils pourront nourrir leur réflexion et porter un regard critique sur ce qui existe ou non à Gennevilliers. Richard Merra groupe les Verts D’une manière générale, j’attends de la démocratie participative une plus grande capacité à rendre l’espace public non conflictuel, et à faire prendre en compte les questions environnementales tant par la classe politique que par les citoyens. Deux grands sujets me semblent prioritaires à Gennevilliers, à savoir réduire l’agressivité et respecter l’autre dans sa singularité sans avoir peur de ce qui fait sa différence. C’est pourquoi je suis perplexe quant à la mise en place d’une démocratie qui, pour être participative, ne se définirait qu’à partir de territoires comme les comités de quartier, par exemple. Cela risque de renforcer l’esprit communautaire ; or notre ville a besoin de fédérer une population gennevilloise. La Charte de la vie démocratique doit s’élaborer autour de thèmes et non de territoires. Yasmina Attaf groupe Union des Gennevillois Il est primordial d’associer les citoyens à certaines prises de décisions locales. Ils doivent être partie prenante de l’évolution de leur ville. Chacun peut avoir un avis à apporter, une suggestion à faire, sans pour autant être un spécialiste de tel ou tel sujet. Il faut montrer aux Gennevillois que cette Charte à venir n’est pas juste un cadre pour faire croire que la démocratie participative existe à Gennevilliers mais bel et bien un outil à leur disposition à construire ensemble. Lors des réunions de travail autour de l’élaboration de cette Charte, j’ai été Abdelhakim Sari alternative citoyenne groupe communiste, alternative citoyenne et républicain L’essentiel est que cette Charte de la vie démocratique favorise l’expression du plus grand nombre de Gennevillois et que les élus soient capables de les questionner, de les entendre et de les écouter. Certaines instances, comme les comités de quartier tels qu’ils existent aujourd’hui, doivent évoluer. Il faut créer de nouvelles formes de rencontres, aller au-devant des habitants, et favoriser le contact via les structures associatives. Ce travail autour de la participation citoyenne doit permettre d’agir très rapidement sur des sujets sensibles, tout en définissant le cadre de cette action et en veillant à ne pas décevoir les Gennevillois. Christian Cléro groupe UMP L’une des principales questions en matière de démocratie participative porte sur l’implication des citoyens dans la vie de leur cité. La Ville doit réfléchir à de nouvelles formes de concertation pour faire participer le plus grand nombre, peutêtre par le biais d’Internet pour que les gens puissent participer de chez eux ou de leur travail. Il faut arrêter de faire réunion sur réunion autour de débats qui, la plupart du temps, mobilisent les mêmes personnes et finissent par tourner en rond. Il y a des points positifs dans ce projet de Charte de la vie démocratique, mais je crains que tout cela reste en cercle fermé et que l’on ne se pose pas les vraies questions. Taoufik Halem groupe Gennevilliers pour tous Nous soutiendrons la Charte de la vie démocratique dans la mesure où elle sera l’expression d’une véritable démocratie de proximité. La majorité municipale semble assez timide en la matière. Cela fait plusieurs années que nous proposons, par exemple, que Le mot du Maire Démocratie locale : DosSier impressionnée par l’investissement des personnes présentes, mais aussi par leur sens critique. Cela a le mérite de nous faire nous interroger sur notre rôle d’élus. la richesse de la parole citoyenne O n entend souvent dire que les Français se détournent de la chose publique, voire qu’ils s’en méfient. Ce n’est pas faux, lorsque les enjeux du débat public semblent biaisés ou confus. Tout confirme par exemple, par ces temps de crise, l’immense décalage entre ce qui avait été annoncé au plus haut niveau de l’État et la réalité vécue par nos concitoyens. C’est contre cette tendance détestable qu’à Gennevilliers, nous n’avons eu de cesse de nous inscrire… non sans un certain volontarisme. Les Assises de la ville en 2003, le référendum pour le droit de vote des étrangers, puis nos commissions locales participatives, les comités de quartier, les Assises de la réussite au printemps… ont confirmé la richesse de la parole citoyenne, lorsqu’elle est libre et réellement écoutée. Nous voulons désormais aller plus loin, déboucher sur de nouvelles avancées pour la démocratie locale. Il ne s’agit pas seulement de réaffirmer notre attachement à traiter tous les grands dossiers lo- caux par le dialogue et la concertation, même si c’est très important. Nous souhaitons surtout élargir encore le pouvoir de proposition, d'action et de contrôle de chaque citoyen. Pourquoi, par exemple, ne pas instaurer un droit de saisine du Conseil municipal pour les comités de quartier, pour le conseil local éducatif ou le conseil local de la jeunesse ? Comment insuffler un sang neuf à ces comités, mieux travailler ensemble sur les questions cruciales de notre vie locale, éducation, sécurité, développement durable... Comment également définir des droits et des devoirs entre les usagers et le service public communal ? Vaste programme… que nous voulons luimême mettre aussi en débat dans la population. Il se traduira par des engagements publiquement pris et régulièrement vérifiés : ce sera notre Charte de la vie démocratique, soumise solennellement à l’approbation du conseil municipal en décembre. Jacques Bourgoin, Maire de Gennevilliers, Conseiller général des Hauts-de-Seine. Lancement des lundis les comités de quartier soient élus par la population et disposent d’un véritable budget, cela permettrait notamment à des citoyens d’origine étrangère de participer à la vie de la cité. Nous demandons également que le conseil municipal se déroule le samedi matin pour que la population puisse y assister et que le compte rendu en soit fait sur Internet. Il faut associer les citoyens à une démarche de proximité et ne pas décider à leur place si l’on veut qu’ils se sentent concernés. “parlons franchement” Dans le cadre de la dynamique de relance du conseil local de la jeunesse (CLJ), les jeunes Gennevillois pourront, lors d’un débat, rencontrer les élus concernés. Rendez-vous à 20 heures au 18e étage en mairie 5 octobre : les jeunes et l’emploi ; 12 octobre : les jeunes et le logement ; 19 octobre, les jeunes et la culture. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /19 GrandParis Projet de loi Gennevilliers sous le ■ L’avant-projet de loi sur le Grand Paris, présenté le 7 octobre au Conseil des ministres, remet en cause la décentralisation et la démocratie locale. L’État veut reprendre la main sur l’aménagement de l’Ile-deFrance. Gennevilliers est directement concernée. « Cette nouvelle page, nous devons l’écrire tous ensemble », déclarait le président de la République au printemps, lors de sa présentation des projets d’aménagement du Grand Paris. Le débat était lancé, des états généraux annoncés pour début 2010. Et auparavant, avant l’été et avant la rédaction du projet de loi, la promesse d’une rencontre entre partenaires, avec les élus locaux. Or, quatre mois plus tard, et en plein été justement, un avant-projet de loi est élaboré par le secrétaire d’État au développement de la Région-capitale, Christian Blanc. Présenté au Conseil des ministres ce 7 octobre, pour passer devant le Parlement à l’automne, ce projet de loi marque un retour en force de l’État dirigiste, qui entend décider à la place des élus locaux l’aménagement de la région parisienne. Selon ce projet, une Société du Grand Paris a été créée, chargée de la maîtrise d’ouvrage des projets d’infrastructures d’intérêt national et notamment du réseau automatique de transport urbain de 140 kilomètres en forme de double boucle (le grand huit) qui ceinturera Paris, et comptera une quarantaine de gares, dont deux à Gennevilliers. L’État aurait la maîtrise du droit de préemption et d’expropriation Cette société dans laquelle l’État est majoritaire, « bénéficie d’un droit de préemption et d’expropriation dans un rayon d’1,5 km autour de chaque gare. Les collectivités territoriales perdent la jouissance du droit des sols au sein de ces zones… La Société du Grand Paris peut également directement acquérir, au besoin par voie de préemption ou d’expropriation, les terrains situés dans le périmètre dans lequel elle bénéficie du droit de préemption, mais aussi les biens de toutes natures, immobiliers et mobiliers, afin de les vendre, de les louer ou d’y conduire des opérations d’aménagement ou de construction… L’État, les collectivités territoriales peuvent transférer à la Société du Grand Paris, sur sa demande, en pleine propriété et à titre 20/Gennevilliers magazine - septembre 2009 gratuit, leurs biens nécessaires à l’exercice de ses missions de service public. Ces transferts ne donnent lieu à aucun versement, salaire ou honoraire, ni aucune indemnité ou perception de droit Selon le projet de loi, le périmètre d’un rayon de 1 500 mètres autour des deux stations projetées, (les grands cercles en orange sur la carte) mettrait 100 % du tissu résidentiel de Gennevilliers sous le seul contrôle de l’État ! Conseil municipal : Vote contre ce projet de loi Rappelant que Gennevilliers s’est toujours efforcée d’être active dans les débats traitant de l’avenir de la région Ile-de-France, notamment au sein du Syndicat mixte Paris Métropole, œuvrant pour un meilleur équilibre du développement du territoire métropolitain et la réduction des inégalités sociales et territoriales, le conseil municipal du 23 septembre dernier a dénoncé ce projet de loi dans sa forme actuelle, qui constitue une régression inacceptable pour les collectivités locales et un véritable danger pour la démocratie locale. Le conseil municipal a demandé que ce projet de loi soit retiré, que soit instituée une véritable co-élaboration avec le Syndicat mixte Paris Métropole et un copilotage avec les élus représentant l’ensemble des territoires concernés, et que les citoyens soient véritablement associés à l’élaboration de ce projet. GrandParis contrôle de l’État ? ou de taxe… En cas de conflit, le droit de préemption institué prime sur le droit de préemption urbain. » Le « Grand Paris » prend ainsi le pas sur tous les autres documents d’urbanisme, notamment les plans locaux. Gennevilliers où deux gares sont prévues, sur la ligne 13 et la ligne C du RER, est particulièrement concernée : avec l’application de cette loi, 100 % du tissu résidentiel de la commune passerait sous contrôle de l’État. Voire plus… Car le projet prévoit également la définition par l’État de « projets territoriaux stratégiques » qui ne sont pas limités au périmètre des 1,5 km autour des gares ! Et comme si cela ne suffisait pas, après la mise à l’écart des plans locaux d’urbanisme, la démocratie locale est également bafouée, car le projet de loi prévoit aussi de réduire le débat public, dont la conduite sera une autre compétence de l’État. « Un projet de loi d’exception » Ce projet de loi soulève un tollé général chez les élus de la région parisienne, de gauche mais aussi de droite. Pour sa part, le syndicat mixte Paris Métropole, qui regroupe 98 collectivités d’Ile-deFrance, parmi lesquelles Gennevilliers, a déclaré ce projet de loi à contresens de la décentralisation et inacceptable en l’état. « C’est un projet de loi d’exception, s’insurge Roland Muzeau, député et premier adjoint au maire chargé de l’urbanisme. C’est la reprise en mains complète par l’État des destinées et du développement de l’Ile-de-France, la quasi-suppression des lois de décentralisation et de la démocratie locale. C’est aussi la disparition des droits à l’expression, au débat public des partenaires que sont les collectivités publiques et territoriales. En totale contradiction avec le discours du président de la République qui exprimait, lors de sa présentation des projets du « Grand Paris », une volonté de travailler avec l’Ile-de-France. J’ajoute qu’une telle duplicité a trouvé encore à s’exprimer il y a peu : un amendement à la loi transfère la totalité des biens du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) à la RATP. Une décision qui retire au Conseil régional toute possibilité d’action pour développer le réseau des transports franciliens. » Danièle Salque Gennevilliers magazine - octobre 2009 /21 RenTrée Élections : la rentrée des parents d’élèves ■ Les 16 et 17 octobre auront lieu les élections des représentants de parents d’élèves au conseil d’école, dans les établissements du premier et second degrés. Voter est important pour voir élire ses candidats, mais également assurer et renforcer la place des parents au sein de la communauté éducative. U rnes prêtes, isoloirs ok, professions de foi imprimées, paré pour le scrutin. Le service Vie scolaire a fait le nécessaire dans les 25 écoles maternelles et élémentaires où se dérouleront les élections des représentants de parents d’élèves au conseil d’école. Les 16 ou 17 octobre, selon les établissements, on votera dans le premier degré, mais aussi dans les trois collèges de la ville ainsi qu’au lycée Galilée Élections pratiques Qui peut voter ? Les deux parents, qu’ils soient mariés ou non, séparés ou divorcés. Chaque électeur ne dispose que d’une voix, quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans le même établissement. Quel est le mode de scrutin ? L’élection a lieu au scrutin de liste à la représentation proportionnelle au plus fort reste. Chaque liste doit comporter au moins deux noms de candidat et, au plus, le double du nombre de sièges à pourvoir. Qui est éligible ? Tous les parents électeurs sont éligibles, à l’exception des personnels de l’établissement membres de droit du conseil d’administration et des personnes qui en sont déjà membres (désignées par un organisme ou élues au titre d’un autre collège électoral). Combien de parents élus siégeront ? Dans le premier degré (maternelle et élémentaire), il y a autant de représentants de parents d’élèves au conseil d’école que de classes dans l’école. Dans le second degré, les représentants des parents d’élèves sont cinq dans un lycée, six dans un collège de moins de 600 élèves et sept dans les autres collèges. 22/Gennevilliers magazine - octobre 2009 pour siéger au conseil d’administration. En 2008, la participation n’avait pas dépassé 25 %. Gennevilliers n’est pas un cas à part. L’enjeu est pourtant digne d’intérêt. Il ne s’agit de rien de moins pour les parents que d’être un partenaire à part entière dans les instances scolaires. « Parce que nos enfants passent entre six et dix heures par jour à l’école, que beaucoup de choses se jouent dès la primaire, il est du devoir des parents de s’y intéresser », confie Jean-Pierre Leprieur, de l’Association des parents d’élèves des Grésillons (Apegre). Le rôle et la place des parents à l’école sont reconnus. Leurs droits sont garantis par la loi. Ils y ont voix délibérative. Dans le premier degré, le conseil d’école vote le règlement intérieur de l’établissement et adopte son projet éducatif. Il donne son avis et fait des suggestions sur le fonctionnement de l’école et sur sportive, sur les principes du dialogue avec les parents d’élèves. Il délibère sur les questions relatives à l’hygiène, la santé et la sécurité. Il donne son avis sur le choix des manuels et outils pédagogiques, sur la création d’options et de sections, etc. Les parents d’élèves d’un conseil sont donc pleinement associés à la vie de l’école et de l’établissement scolaire, où ils participent aux diffé- rentes instances. S’impliquer ainsi dans la vie scolaire permet de favoriser l’accompagnement de tous les enfants – et donc des siens – dans leur scolarité, tout en renforçant leurs chances de réussite. Une bonne raison d’aller voter les 16 et 17 octobre. RenTrée les questions touchant à sa vie (intégration des enfants handicapés, activités périscolaires, restauration et hygiène scolaires, sécurité des enfants, etc.). Dans le second degré (collèges, lycée), le conseil d’administration est l’organe délibérant de l’établissement. Il adopte le projet d’établissement, le budget et le règlement intérieur. Il donne son accord sur le programme de l’association Frédéric Lombard Qu’en pensent-ils ? Christelle Somma (maternelle Pauline-Kergomard) « Je rempile avec plaisir » Ma fille est en petite-grande section. Mon implication me permet de connaître dans le détail le projet pédagogique de l’école. De plus, nous entretenons d’excellentes relations avec la directrice de la maternelle qui est à l’écoute des parents d’élèves. Une relation de confiance s’est instaurée et c’est positif pour tout le monde. Je rempile donc avec plaisir. Nouria Bensefia (école élémentaire Joliot-Curie) « Il faut aller voter » Questions à Patrice Leclerc conseiller général, conseiller municipal, chargé du suivi du conseil local éducatif. Le Conseil local éducatif (CLE) est une des décisions annoncées par la Municipalité, lors des Assises de la réussite qui se sont tenues au mois de mai dernier. Sa mise en place est fixée au 17 novembre. Qu’est-ce qu’un conseil local éducatif ? C’est un organisme consultatif auprès du conseil municipal. Il est chargé d’examiner toutes les questions ayant rapport avec la réussite de l’ensemble des enfants de Gennevilliers, de faire le point sur les mesures et les actions à développer, d’évaluer la mise en œuvre des décisions prises. L’objectif est de poursuivre le travail entrepris par les Assises. Les parents d’élèves font partie de la vie de l’école. Ils ont des droits reconnus. Ils peuvent intervenir, notamment lors des conseils d’école pour accompagner ou contester telle ou telle décision. Même si leur rôle est consultatif, il peut néanmoins peser sur des choix. Il est donc important à chacun et chacune d’aller voter. Christine M’Packo (école élémentaire Jean-Lurçat) « L’avenir de ses propres enfants » S’investir en tant que parent d’élève est le seul moyen de savoir ce qui se passe dans l’école de son enfant. Hélas ! j’ai l’impression que beaucoup de parents s’en fichent, vu le faible taux de participation aux élections. C’est dommage, car il s’agit de l’avenir de ses propres enfants. Qui retrouvera-t-on dans le CLE ? Il sera composé de parents, d’enseignants, de professionnels de l’éducation et de l’enfance, d’experts et d’élus. Les parents d’élèves élus lors des élections les 16 et 17 octobre, désigneront ceux qui représenteront l’école au conseil local éducatif. Si un groupe de parents d’élèves a une proposition d’intérêt général à faire, il reviendra au CLE de l’évaluer et de faciliter sa mise en œuvre. Qu’est-ce que les parents peuvent attendre de cette création ? Le CLE favorisera l’émergence de leurs projets. Il facilitera également le dialogue avec les enseignants et les autres personnels de chaque école et établissement. C’est aussi la poursuite d’un approfondissement de la politique municipale en direction des enfants par l’amélioration de l’environnement éducatif. Le CLE confirme bien la place à part entière que doivent occuper les parents dans la communauté éducative. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /23 Culte ●★ Deux ans et demi ● après la pose de la première pierre, la mosquée de Gennevilliers sera inaugurée le 10 octobre, rue PaulVaillant-Couturier. L’édifice à vocation cultuelle et culturelle est largement ouvert sur la ville. Il entend également participer pleinement à la vie du quartier Chandon Grésillons, dont il constitue un des éléments du renouvellement urbain en cours. 24/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Culte nveloppée dans son enduit ocré, l’élégante façade aux formes épurées d’inspiration égyptienne – la nationalité de l’architecte – affiche franchement son identité orientale. Elle donne tout son caractère à la mosquée que dominent deux fins minarets aux coupoles dorées. À l’intérieur, la lumière zénithale chute sur une immense rotonde qui inonde la grande salle de prière de 950 mètres carrés. Au sol, une moquette bleue. Un grand lustre de cristal est suspendu au milieu de ce puits de lumière. Une magnifique et authentique mosaïque aux tons verts ramenée de Fès, au Maroc, personnalise les murs. Des carreaux de faïence d’inspiration arabo-andalouse habillent les piliers. Au-dessus des têtes, un bandeau de moulures sculptées de calligraphies arabes ceint la base du premier étage. Des finitions restent à entreprendre çà et là. Mais l’endroit respire la sérénité et incite à la méditation. Assis en tailleur, un groupe de jeunes prolonge le moment de la prière en devisant. Même au cœur du ramadan avec ses affluences extraordinaires aux prières et la tonne de petits soucis à régler dans un E Père Michel Jondot « ACCUEILLIR LE MONDE MUSULMAN DANS LA DIGNITÉ » Je soutiens le projet de la mosquée depuis le début et je suis très heureux de sa réalisation. Je suis citoyen français, et il est essentiel que mon pays accueille dans la dignité le monde musulman et son culte. La mosquée offre également l’opportunité de découvrir l’art sacré musulman. Enfin, je suis heureux de voir qu’elle ne vivra pas repliée sur elle-même. L’esprit dans lequel a été conçu le projet exclut tout communautarisme. Pour ces raisons, j’assisterai le 10 octobre à l’inauguration de la mosquée de Gennevilliers. endroit tout neuf, Mohamed Benali et Saad Abssi restent calmes et disponibles. Respectivement président et vice-président de l’association Ennour (lumière, en arabe), ils sont deux des principaux artisans de la mosquée de Gennevilliers. Rappelons que l’ouvrage a été réalisé sur un terrain mis à disposition par la Ville par bail emphytéotique. Le premier coup de pioche avait été donné le 20 janvier 2007. Le chantier a avancé sans heurts majeurs, au rythme des financements, ceux de la communauté musulmane… et non musulmane aussi. Des milliers de dons en chèques, argent liquide et même en bijoux, ont été remis à l’association en échange d’un récépissé officiel. Les montants sont archivés au fur et à mesure dans un épais classeur. Avec l’architecte et l’entreprise de travaux, les donateurs sont les autres artisans de la mosquée. « Sans eux, rien n’aurait été possible, confirme Mohamed Benali, heureux et soulagé à la fois. Beaucoup de gens, qui auparavant priaient chez eux ou dans des endroits inadaptés ou mal identifiés, viennent désormais ici. Ils se disent aujourd’hui fiers de disposer d’un vrai lieu de culte ouvert sur la ville », assure-t-il. La première tranche de construction, qui s’est achevée au début de l’été, a permis d’ouvrir la mosquée pour le début du ramadan. « C’était l’occasion rêvée de faire découvrir dans un moment particulier ce nouvel équipement à toute notre communauté. Et puis, le ramadan est une période où les gens sont particulièrement généreux et nous avons encore besoin d’argent afin d’aller au bout du projet », poursuit le président d’Ennour en souriant. 2,4 millions d’euros ont été dépensés. Environ 1,2 million d’euros sont encore nécessaires. « Nous n’avons jamais douté de réussir dans notre entreprise. Il nous reste à réaliser le pôle culturel auquel nous tenons beaucoup », ajoute Saad Abssi. Dans la cour d’entrée – où sera installée une fontaine –, des palissades de chantier occupent l’emplacement de deux futurs bâtiments. Disposés de part et d’autre de l’allée, ils accueilleront une dizaine de salles à vocation éducative et pédagogique (cours d’arabe, alphabétisation, soutien scolaire, conférences, etc.). Une bibliothèque est également prévue, ainsi que les locaux administratifs. Car l’équipement a vocation à fonctionner toute l’année. « Pas question de vivre replié sur notre communauté. Nous voulons nous intégrer dans le quartier en plein renouvellement urbain et participer à son animation », préviennent les deux dirigeants en chœur. Ils le rappelleront aux personnalités et à la population conviées samedi 10 octobre, à 15 h 30, à l’inauguration de l’édifice. Encore une belle journée d’affluence en perspective. La mosquée commence à en avoir l’habitude. Frédéric Lombard Gennevilliers magazine - octobre 2009 /25 ForMation Une école et une clinique d’ostéopathie s’installent aux Barbanniers ■ À côté du nouveau pôle universitaire, une école supérieure de formation d’ostéopathes ouvre ses portes ce début octobre, avec 500 étudiants. À proximité également, son centre de soins comptera une quinzaine de praticiens. 26/Gennevilliers magazine - octobre 2009 D écidément, Gennevilliers est bel et bien ville universitaire ! Après l’installation du premier établissement d’enseignement supérieur dédié à la formation des maîtres et à la technologie, voici, à proximité, l’ouverture d’une école d’ostéopathes. 500 étudiants y effectuent leur rentrée en ce début octobre. Et, cerise sur le gâteau, cette école supérieure se complète d’une clinique ostéopathique, ouverte du lundi au samedi. Créé dans les années 1970 – les débuts de l’ostéopathie en France –, le collège ostéopathique Sutherland (COS) a rapidement progressé pour compter aujourd’hui quelque 1 500 étudiants et Les mains comme outils Nouvelle manière d’appréhender la santé, l’ostéopathie vise à restaurer la mobilité, l’équilibre et l’harmonie du corps humain. Sa pratique est autant préventive que curative. L’ostéopathe utilise ses mains comme outils d’analyse et de soin. Il reconnaît et détecte la lésion ostéopathique et permet au corps de retrouver tout son équilibre. Avec 150 ans d’existence, l’ostéopathie est une discipline reconnue en France depuis seulement 2002 par les pouvoirs publics, qui ont créé le diplôme national d’ostéopathie en 2007. C’est une profession en pleine expansion, qui enregistre bon an mal an plus de 10 millions de consultations, même si non prises en charge par la Sécurité sociale. 150 enseignants répartis sur trois établissements, à Nantes, Bordeaux et désormais Gennevilliers, où, déménageant de Saint-Ouen où il était à l’étroit, l’établissement francilien en plein développement va trouver mesure à son pied. Ce centre de formation est donc désormais installé 6, allée des PierresMayettes, dans un immeuble indépendant de plus de 2 000 m2 répartis sur deux niveaux, récemment rénové et totalement aménagé sur mesure pour lui. Il dispose aussi d’un parking extérieur. La formation se fait en cinq ans, sanctionnée par un diplôme national en trois ans et un diplôme supérieur à l’issue de la cinquième année. Selon Jacques ForMation Cliniques 1, allée des Bas-Tilliers - 1er étage. Clinique pédagogique : tél. 01 47 92 91 90 rendez-vous : du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h 30. Clinique professionnelle : tél. 01 47 92 91 92 rendez-vous : du lundi au samedi, de 9 heures à 19 heures. Weischenck, directeur du collège ostéopathique, « Le contenu pédagogique est assuré par une équipe exclusivement constituée de praticiens professionnels de haut niveau : médecins généralistes ou spécialistes, ostéopathes, enseignants universitaires… » Plus de 2 500 heures de cours pendant les trois premières années vont former les étudiants à la biologie humaine et aux techniques ostéopathiques. Techniques qui seront perfectionnées et approfondies au cours du second cycle. Deux cliniques intégrées L’originalité de cette école spécialisée, ce sont les soins qu’elle propose à proxi- mité, dans deux cliniques, l’une professionnelle, l’autre pédagogique. La première fonctionne avec des ostéopathes professionnels, aguerris ou jeunes diplômés. Dans la seconde, les traitements sont effectués par les étudiants de 4e et 5e année, sous le contrôle de leurs enseignants ostéopathes, avec une sécurité parfaitement assurée. Les cliniques pédagogiques et professionnelles déménagent également à Gennevilliers, pour s’installer au premier étage du 1, rue des Bas-Tilliers, dans des locaux là aussi réaménagés sur environ 700 m2, comptant une quinzaine de salles de consultations. Les tarifs de la clinique professionnelle sont ceux généralement pratiqués. En revanche, ceux de la clinique pédagogique sont à moindre coût, de 10 à 20 euros. Tarifs qui pourraient encore être revus à la baisse, selon Jacques Weischenck, qui envisage de mettre en place des partenariats avec les comités d’entreprise. Danièle Salque Le collège ostéopathique envisage une quinzaine de recrutements locaux, d’administratifs, et d’enseignants. Pour postuler : [email protected]. Sinon par courrier à : COS Développement, à l’attention du responsable des ressources humaines 1, allée des Bas-Tilliers 92230 Gennevilliers Collège ostéopathique Sutherland 6, allée des Pierres-Mayettes Tél. 01 47 94 98 98 Fax : 01 47 94 99 00 Gennevilliers magazine - octobre 2009 /27 HistOire Les moulins au fil du temps ■ Représentants de l’ancienne économie paysanne et de la vie rurale à Gennevilliers jusqu’à la fin du XIXe siècle, les moulins de Cage et de la Tour ont laissé des traces dans la mémoire de notree ville. E n Gennevillois du XXIe siècle, on ne manque jamais d’être étonné du passé rural de notre ville. Les moulins, à vent ou hydrauliques mais indispensables pour moudre le grain et produire de la farine, faisaient partie de ce paysage agricole et rural jusqu’au XIXe siècle à Gennevilliers comme un peu partout en France. S’ils ont disparu du territoire communal, il reste au moins un vestige des moulins passés dans les noms n de rue d’aujourd’hui, le quai et la rue ru du Moulin-de-Cage. Ce C moulin de Cage, ou de la Cage, est le plus ancien du territoire gennevillois p puisque son nom apparaît dans des textes du d Moyen Âge. Il s’agit d’un moulin hydraulique, h dit moulin pendant parce q l’axe de la roue se déplace selon que l’étiage l du fleuve et construit sur pilotis ti pour résister aux inondations. Il n’est p installé sur le territoire communal pas mais m en face sur la Seine, relié à l’île Saint-Ouen S par une passerelle. Selon l’historien l Henri Lecourtois, auteur de « Lieux-dits, rues et chemins de Gennevilliers v et La Garenne », ce nom de Cage viendrait v « du vieux mot celte cai ou caie q signifiait la digue, qui évolua ensuite qui e caje, et passant par caiage s’en vint en fi en cage. » Il existait aussi un droit finir d « caiage » pour accoster au quai du de P Saint-Denis, installé à proximité du Port m moulin. L L’activité meunière du moulin de Cage s poursuit jusqu’à l’époque, sans se d doute sous la Restauration, où Antoine Clément, grand-père du chansonnier communard Jean-Baptiste, auteur entre autres de l’immortel « Le Temps des cerises », en devient propriétaire. « Au Moulin de Cage qu’il exploite avec son fils cadet Jean-Baptiste (le père du chansonnier), pendant l’hiver quand les grains sont à battre, écrit Tristan Rémy (*) Antoine Clément cumule la double entreprise du bac dont il a la concession et qui relie en toute saison Gennevilliers à Saint-Ouen par la pointe de l’île et, pendant l’été, celle de restaurateur avec sa femme Pélagie Grandelain. En effet, dès le printemps venu, les Clément du moulin de Cage ouvrent une guinguette à la Bellangère, habitude qu’ont prise tous les meuniers des environs de Paris de vendre du vin 28/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Berthe Morisot, “Le petit moulin à Gennevilliers”, 1875. HistOire et de la galette aux visiteurs des jours fastes et des dimanches, quand ils n’ont plus rien à moudre de la dernière moisson. » Victimes de la guerre et de l’industrialisation Incroyable destinée que celle du moulin de Cage, mentionné dans le « Guide touristique Hachette » de 1856, plus pour ses fritures et matelotes, sa « piquette, paraît-il fort agréable et rafraîchissante issue des vignobles de Saint-Ouen » que pour sa farine ! Les promeneurs de la région viennent y flâner et se divertir en canotant sur la Seine, en s’exerçant au tir au pistolet ou à la carabine, voire en dansant et flirtant sous les arbres. Le pont de Saint-Ouen, construit en 1856, y attire toujours plus de monde, dont des artistes comme Manet qui aurait peutêtre trouvé dans ce lieu de rencontre et d’insouciance l’inspiration pour son « Déjeuner sur l’herbe »… Mais ce lieu de détente est bientôt rattrapé par la folie des hommes puisque, devant l’avance prussienne en 1871, il est détruit par les sapeurs français au même titre que le pont de Saint-Ouen. Un poète anonyme signe son oraison funèbre : « Le vieil ami n’est plus, quel mal avait-il fait/Notre pauvre Moulin de Cage/Qui jadis à ce paysage/Donnait un si brillant effet ?/Lors du blocus vandale – il gêne la défense –/Dit le sapeur qui le brûla/Dans le fleuve tout s’écroula/Cela n’a pas sauvé la France. » L’histoire du moulin de la Tour est moins rocambolesque que celle du moulin de Cage. Pourtant, il a lui aussi été immortalisé par une artiste, Berthe Morisot en l’occurrence, qui le peignit en 1875 sous le titre « Le petit moulin à Gennevilliers » et représente surtout une scène de travaux des champs. Moulin à vent construit en 1748, il se trouvait dans l’actuelle rue Henri-Barbusse avant le croisement avec l’avenue Chandon, dans le quartier Chandon-Brenu – Brenu étant le nom du meunier du moulin de la Tour à la fin du XIXe siècle. À partir de cette époque, ce vaste territoire agricole commence à s’urbaniser, l’entreprise Chenard & Walcker s’installant même à proximité du moulin en 1907. Le moulin avait déjà été transformé en habitation depuis quelques années, son toit ayant été transformé en terrasse et ses ailes rognées. Il fut finalement détruit en 1933. « La propriété Brenu, écrivait Georges Quiqueré dans ses pages, en mars 1994, avait été vendue à une société de travaux publics, et l’on m’a rapporté que le moulin gênait l’entrée et la sortie des tombereaux et des camions. À l’époque, p personne ne sembla s’émouvoir de sa destruction. » Jean-Michel Jean Michel Masqué (*) Jean-Baptiste Clément, par Tristan Rémy, Bordeaux, 1968, page 18 (consultable aux archives municipales). La Bellangère est le nom du terrain menant au moulin et acquis par Antoine Clément. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /29 EcoNomie L’emploi rate sa rentrée « Jusqu’au printemps dernier, indique Patrick Blanchard, directeur du site GennevilliersVilleneuve-la-Garenne du Pôle Emploi, on notait une relative stabilité de personnes inscrites d’un mois sur l’autre à l’agence locale, même si on observait bien une augmentation des demandeurs d’emploi par rapport à 2008. » En juillet dernier (ce sont les derniers chiffres disponibles), la ville de Gennevilliers comptait 2 879 demandeurs d’emploi en fin de mois, soit 16,4 % de plus qu’en juillet 2008. 449 nouvelles inscriptions étaient enregistrées en juillet (+ 0,2 % par rapport à juillet 2008). Cependant, d’autres chiffres montrent une situation de l’emploi s’aggravant durant l’été : + 187,5 % de licenciements économiques en juillet 2009 par rapport à juillet 2008, et une baisse de 13,4 % des demandes de sortie pour reprise d’emploi. « On peut s’attendre, estime le directeur du Pôle Emploi, à une nette augmentation du chômage en septembre ; on ne pourra la mesurer que fin octobre. La diminution du nombre de sorties, notamment pour reprise d’emploi, est sans doute ce qui est le plus inquiétant. » Par ailleurs, le nombre d’offres d’emploi recueillies a diminué de 50 %. « Ce ralentissement est pourtant bien antérieur au début de la crise économique il y a un an, tient à préciser Patrick Blanchard. À l’aune des déclarations uniques d’embauche, le tassement de l’emploi remonte à peu près à février 2008. » À la Mission locale, qui accompagne les jeunes de 16 à 25 ans vers l’insertion et l’emploi, le constat n’est guère plus encourageant. « Nous observons une baisse d’au moins 30 % par rapport à 2008 de jeunes en situation d’emploi, c’est-à-dire en CDI, CDD ou mission d’intérim », annonce Michel Defrémont, son directeur. « Même les jeunes intérimaires, ceux que nous pensions 30/Gennevilliers magazine - octobre 2009 ■ La situation de l’emploi à Gennevilliers est inquiétante, mais des espoirs demeurent et des initiatives se font jour. Analyse avec les responsables de Pôle Emploi et de la Mission locale. Des initiatives et des espoirs La Mission locale multiplie les initiatives pour placer ses jeunes dans la voie de l’insertion. Fin juin, une opération de contrats en alternance avec GRDF (exGDF) a permis à cinq jeunes, sur quinze candidats, de franchir la première étape d’engagement. Le 17 septembre, des jeunes ont pu découvrir les nombreuses entreprises présentes sur le Port de Gennevilliers. Les 23 et 24 septembre, le Bus des métiers a permis à des entreprises de se présenter auprès des jeunes. Le 6 octobre (voir notre article en page 32), la mise en avant de « parcours de réussite » permettra aussi de se rendre compte que le chômage et la « galère » ne sont pas inéluctables. Après la fusion ANPE-Assedic en un seul Pôle Emploi, légalisée mais pas encore mis en place dans les faits, un site EcoNomie tirés d’affaire, reviennent en nombre à la Mission locale », ajoute le directeuradjoint Stéphane Chevalier. Fin août, 1 100 jeunes étaient suivis par la Mission locale, dont 270 nouveaux inscrits (540 au total en 2008). Même les secteurs traditionnellement en tension (hôtellerie-restauration, bâtiment, grande distribution) semblent dans l’expectative en proposant moins d’offres et en embauchant moins qu’à l’ordinaire. Une frilosité générale des entreprises également constatée du côté de Pôle Emploi. mixte devrait voir le jour courant 2010 qui ouvrira ses portes sur le territoire communal. Sur la conjoncture de l’emploi, Patrick Blanchard garde tout de même des motifs d’espoir : « Le territoire gennevillois reste toujours dynamique économiquement comparé à d’autres villes des Hauts-de-Seine, et nous disposons ici d’un tissu partenarial important dans le secteur de l’emploi. » Il est vrai que les domaines d’activité à Gennevilliers sont très diversifiés alors qu’une situation de mono activité, dans l’automobile par exemple, lui aurait sans doute fait subir la crise plus durement. Quoi qu’il en soit, il faudra voir l’évolution du marché de l’emploi d’ici à la fin de l’année pour prendre la pleine mesure d’une crise qui est, malheureusement, loin d’être achevée. Jean-Michel Masqué Gennevilliers magazine - octobre 2009 /31 EcoNomie Mission locale La réussite à l’honneur "La bibliothèque vivante", premier grand événement de la Mission locale au Théâtre de Gennevilliers, en décembre 2007. S ur les milliers de jeunes que la Mission locale a accompagnés ces deux dernières années, plusieurs dizaines ont eu des parcours de réussite exemplaires. Comme la Ville a pris l’habitude de le faire pour ses jeunes diplômés, elle a décidé d’honorer, en par- tenariat avec le Conseil régional d’Ilede-France, ces jeunes qui ont réussi à s’en sortir. Une jeune femme ne savait pas écrire en arrivant d’Algérie. Elle a suivi un parcours de neuf mois d’apprentissage de la langue et de préparation d’un projet professionnel. Ensuite, elle a appris le métier de commis de cuisine pendant neuf mois dans une entreprise d’insertion. Aujourd’hui, elle est en CDI dans un restaurant et vient d’être promue premier commis de cuisine. Une jeune provinciale, de niveau bac, a atterri à Gennevilliers par hasard, dormant dehors. Elle a trouvé des remplacements en cuisine dans une association qui accueille de jeunes enfants. Orientée vers une formation d’auxiliaire de puériculture en alternance, elle a réussi son examen, décroché un CDI et trouvé un appartement. Deux jeunes hommes, aux parcours difficiles, ont obtenu ce qu’ils souhaitaient : l’un est aujourd’hui agent d’escale à Roissy, l’autre est steward et accompagne les tournées de U2 et Coldplay ! « Derrière l’idée de réussite, la Mission locale entend s’attaquer aux préjugés, aux représentations négatives, aux stéréotypes et aussi montrer la multiplicité, la diversité et la richesse des parcours, des ambitions et des métiers », explique Zine Boukriche, président de la Mission locale. Parrains, entreprises, associations et partenaires seront présents mardi 6 octobre, pour valoriser des jeunes qui ont su être persévérants et déterminés dans des parcours d’accompagnement construits avec la Mission locale. ■ Mardi 6 octobre, à 19 heures, Théâtre de Gennevilliers, 41, avenue des Grésillons. Renseignements : 01 41 21 40 20. Plie et Boutique club emploi Des portes et des solutions vers l’emploi A vec le Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi), qui coordonne les programmes et les actions partenariales en matière d’emploi, et la Boutique club emploi, la Ville offre de nombreux moyens d’engager un parcours vers l’emploi pratique et réaliste. Tout Gennevillois en recherche active d’emploi, souhaitant être accompagné par un spécialiste de l’emploi, peut pousser la Boutique club emploi qui est ouverte comme un magasin du lundi au vendredi (de 9 heures à 12 h 30, et de 13 h 30 à 17 Pôle Emploi (ANPE) 1, allée des Bas-Tilliers, parc des Barbanniers, 01 41 47 22 40, www.anpe.fr h 30, sauf le jeudi jusqu’à 19 heures et le vendredi jusqu’à 16 heures). On y trouve des outils pour la recherche d’emploi (journaux, revues, annuaires, offres d’emploi, postes Internet…). On peut rencontrer un conseiller pour faire le point, être parrainé par un pro du secteur souhaité, être accompagné individuellement (recherche d’emploi, préparation d’un projet professionnel) ou en groupe en participant au club de l’emploi. Un atelier « image de soi » pour apprendre à se mettre en valeur, un atelier CV-lettre de motivation et Mission locale 5, rue des Chevrins, 01 41 21 40 20. 32/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Plie 177, avenue Gabriel-Péri, 01 40 85 66 04, [email protected] un atelier « culture du cœur » (recherche de places de spectacles culturels ou sportifs) complètent les services proposés par la Boutique. Un conseiller-relais pour les habitants des Agnettes et des Grésillons, Yassine Abdellak, reçoit tous les jeudis matin sur rendez-vous (01 40 85 67 80) pour débrouiller les premières demandes et orienter. L’équipe de cinq personnes de la Boutique a fait sienne la devise « proximité et disponibilité » pour tous les demandeurs d’emploi gennevillois. Il suffit de pousser la porte ! ■ Boutique club emploi 6, place Indira-Gandhi, 01 40 85 67 80, boutiqueclubemploi @ville-gennevilliers.fr Espace Insertion 31-33, av. Chandon, 01 40 85 48 40. Abd Al Malik, au parcours jalonné de références à la tradition de la chanson française, a un sens inné de la formule et une incontestable élégance de style. Il a apporté au monde du hip-hop une esthétique nouvelle transcendant les genres musicaux. Le poète trentenaire est sur la scène de la salle des fêtes vendredi 9 octobre. CultUre Par Martine Chaymotty Le rap esthétique d’Abd Al Malik Gennevilliers magazine - octobre 2009 /33 CultUre CONCERT ■ ABD AL MALIK, VENDREDI 9 OCTOBRE, À LA SALLE DES FÊTES Le poids des mots I l lit Corneille, Sénèque, René Char, Albert Camus ou de la poésie perse du XIIIe siècle. Abd Al Malik voit le jour en 1975 à Paris. Il a deux ans quand il part vivre avec sa famille à Brazzaville. En 1981, il retourne en France et s’installe à Strasbourg, dans le quartier du Neuhoff, rendu célèbre par l’invention des scooters brûlés sur place. Il vit difficilement le divorce de ses parents et flirte un moment avec l’extrémisme religieux. Sans doute les études brillantes qu’il mène en philosophie et en lettres classiques le font rebondir vers des cieux nettement plus apaisants. Cette « sortie de route » est évoquée dans son livre, « Qu’Allah bénisse la France ! », sorti fin 2008. Désormais, de l’islam au slam, il n’y a qu’un pas que le rappeur apaisé franchit avec un premier album, « Le Face à face des cœurs », sorti en 2004. Suivront « Gibraltar » en 2006, où il cherche à déconstruire dans la forme la notion même de rap tout en restant hip-hop, et « Dante » en 2008, dans lequel il rend hommage à Serge Reggiani, Claude Nougaro et forme un duo avec Juliette Gréco. Si son rap esthétique rappelle certains textes surréalistes de Pablo Neruda ou de Gainsbourg, Abd Al Malik reste rationnel. “La forme de récit qui me touche le plus, dit-il, est souvent autobiographique, ou en tout cas, garde de fortes attaches avec le réel. C’est sans doute pour cela que j’affectionne particulièrement des auteurs tels que Raymond Carver ou Albert Camus. Mais ma démarche ne pourrait se résumer à une ambition purement littéraire parce que je suis rappeur et parce que je suis un homme tout simplement.” Un homme bien, Abd Al Malik. ■ A 20 h 30. Réservations au 01 40 85 64 55. CONCERTS ■ EN OCTOBRE, AU TAMANOIR U 34/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Gaspard LaNuit Ba Cissoko Photo : Youri Lenquette n quartet guinéen, un talent qui monte, un trio d’artisans baroques, les invités du mois, au Tamanoir, creusent leur sillon. Les amateurs de concerts bouillants, de pop acoustique et d’humour grinçant vont être aux anges. L’Open Mic’ du mois se tient samedi 10, à 20 h 30. Entrée libre aux aficionados de la scène ouverte rap. Samedi 24, à 20 h 30, Ba Cissoko, joueur de kora guinéen, s’inscrit dans les sillons fertiles d’une histoire très ancienne. Avec sa formation, composée de Kourou Kouyaté (kora, basse et bolon – basse africaine –), Sékou Kouyaté (kora électrique) et Ibrahima Bah (percussions), Ba Cissoko, qui chante en malinké, soussou, peul et français, tire de la millénaire harpe africaine un son trash, urbain et groovy. Trois albums sont à son actif : « Sabolan » en 2003, « Electric Griot Land » en 2006, en clin d’œil à Jimi Hendrix, et « Seno » en 2009. Samedi 31, à 20 h 30, allons nager dans les divines eaux de Diving With Andy, trio baroque et français formé par Juliette Paquereau, Rémy Galichet et Julien Perraudeau. Des com- Diving With Andy Photo : Marie Clerel On prend racines positions entièrement bricolées à la maison, une pop acoustique et raffinée, portée par la voix sucrée de Juliette, façon Suzanne Vega, une production dans une logique d’artisanat minutieux, à la fois british et frenchie… Franchement, on écoute « Sugar Sugar » sur l’album éponyme, et on nage dans le bonheur. En première partie, Gaspard LaNuit, son humour, son énergie, son écriture subtile et précise, son sourire en coin… Héritier d’une chanson française allant de Gainsbourg à Higelin, en passant par l’indispensable et regretté Bashung, Gaspard LaNuit allie des allures de pop vigoureuse à une liberté puisée dans le jazz et les musiques improvisées. Après avoir exercé mille métiers – notamment l’insolite rétenteur d’huile pour un fast-food –, il a sorti cette année son troisième album intitulé « Comme un Chien ». ■ 27, avenue Lucette-Mazalaigue. Tél. 01 47 98 03 63. * Réservations au 01 40 0 85 64 65. ■ 16, 17 ET 18 OCTOBRE, À LA BIBLIOTHÈQUE FRANÇOIS-RABELAIS La rentrée des bibliothèques CultUre PRÉSENTATION DE SAISON ■ Prenons les bibliothèques au mot : elles lancent leur saison ? Allons-y ! Durant ce week-end portes ouvertes, ne jouons pas sur les mots, c’est l’occasion de visiter, d’écouter, de voir, d’entendre, de partager lectures de textes, jeux de lettres, jeux de mots, expositions, ateliers et spectacles, espace gourmand. Présentation de la saison, soon, vendredi 16, à 18 heures, et lancement du Prix littéraire des enfants. Entrée libre. Prix littéraire des enfants, décerné par les enfants et les parents. Dans le cadre des nouveaux projets mis en place à l’occasion des Assises de la Réussite, le Prix littéraire des enfants a été retenu en collaboration avec l’inspection de l’Éducation nationale. Séparément, parents et enfants des écoles maternelles pourront choisir en 2010 l’auteur qu’ils souhaitent distinguer. La sélection des livres sera dévoilée à l’occasion du lancement de saison des bibliothèques et suivie d’une vente. Au bonheur de lire, Marie-C. Barrault et François Marthouret, Lecture de textes - le 16, à 19 h 30, à l’amphithéâtre (sur réservation *). Cette lecture inaugure la collaboration des bibliothèques pour la saison 2009-2010 avec l’Association Textes & Voix qui propose des soirées consacrées à la lecture de textes littéraires, par des acteurs reconnus, en liaison avec l’actualité éditoriale, le plus souvent en présence des auteurs. Nombreux sont les écrivains qui ont célébré le bonheur de la lecture. Cet éloge de la lecture propose un voyage littéraire, pour le plaisir du texte lu, à voix haute ou en secret, de Marcel Proust à Pascal Quignard, de Marguerite Duras à Henry Miller, de Maurice Blanchot à Christian Bobin, de Michel Onfray à Roland Barthes, d’Alberto Manguel à Erri De Luca… Jeux de lettres,jeux de mots Exposition - du 16 au 18, hall d’honneur. L’alphabet est le fil conducteur de cette exposition, de A comme Alphabets parlants à V comme mots-Valises ; on y trouvera une série de jeux sur le langage, ainsi que de nombreuses citations d’auteurs dits « classiques » qui se sont essayés avec brio à nombre de calembours, galimatias, lipogrammes, holorimes, palindromes et autres… L’exposition est conçue par Elisabeth Devos. Racontines : des mots pour jouer Histoires et musique - 17, à 10 h et 11 h 30, à l’espace jeunesse. (sur réservation *). Histoires, chansons, comptines racontées aux tout-petits et à leurs parents. Un moment d’émotion et de tendresse à partager en famille, dans les trois bibliothèques, à partir de cette année. Les coups de cœur des bibliothécaires Présentation de nouveautés le 17, à 11 h. Retrouvez régulièrement les bibliothécaires qui vous feront partager à tour de rôle leurs coups de cœur… L’occasion pour les lecteurs de partir à la rencontre de la littérature d’aujourd’hui. Les séances suivantes auront lieu les 7 novembre, 16 janvier, 13 février, 13 mars, 17 avril, 15 mai et 12 juin. Les mots migrateurs Exposition : 16 octobre-14 novembre Abricot, amour, bachi-bouzouk, bijou, bizarre, chic, clown, mètre, passe-partout, valser : dix mots choisis pour montrer le rôle essentiel des échanges entre les langues dans la construction du français, mais aussi pour mettre en évidence les apports du français aux langues du monde. L’exposition Les Mots migrateurs, conçue et diffusée par Cultures-France (www.culturesfrance. com). Tout public. Ces mots français venus d’ailleurs, Henriette Walter - Rencontre-débat le 17, à 17 heures, salle de lecture. Rencontre avec Henriette Walter, célèbre linguiste, auteur entre autres, du Français dans tous les sens, Arabesques : l’aventure de la langue arabe en Occident ou encore L’Aventure des mots français venus d’ailleurs. En linguiste qui ne perd jamais son sens de l’humour, elle nous racontera anecdotes et détails piquants qui font de cette histoire des mots français venus d’ailleurs une aventure peu commune. Cette rencontre sera suivie d’une ventedédicace (adultes). Colporteurs d’images Spectacle - le 17, à 15 h 30, à l’amphithéâtre. (sur réservation *). Par le Théâtre à Bretelles. Lorsque tourne la manivelle de ce théâtre d’ombres, les lettresimages s’animent, deviennent personnages et racontent des histoires : hymne à la typographie et au récit parlé, qui est aussi une réflexion sur le pouvoir du langage et le plaisir des mots (spectacle tout public à partir de 9 ans). Introduction au jazz manouche Mini-concert - le 17, à 16 h 30 et 18 h 30, discothèque. Luthier installé à Gennevilliers, Morgan Briant vient nous faire découvrir ses talents de guitariste en introduction aux différentes manifestations consacrées au jazz manouche qui se dérouleront ouleront en décembre (tout public). La Marchande de mots Spectacle - le 18, à 15 heures (tout public, sur le parvis, à partir de 7 ans) ; à 16 h 30 (jeune public, amphithéâtre, à partir de 4 ans). (sur réservation *). Par la Compagnie des Héliades. Parce qu’on peut tout faire avec les mots, parce que les mots sont plus forts que tout… à condition de les connaître, de les apprivoiser et de les dire… La Marchande de mots, de son camion d’hier, sort pour le plaisir de tous, des mots à déguster, des mots à écouter, des mots à fredonner. Conception et mise en scène de Claude Theil. Interprétation de Zabou Lux. Chansons de Rocky Bulle. Jeux de mots, jeux de langue Jeux et ateliers individuels ou collectifs, hall Mairie - le 17, à 14 h 30. Venez vous amuser, seul, en famille ou avec vos amis, en participant aux différents jeux et ateliers qui vous seront proposés tout le week-end. - Atelier haïkus (pour adultes) Initiation à l’écriture de haïkus (petits poèmes courts d’origine japonaise), animé par l’écrivain Thierry Cazals (sur inscription dans la limite des places disponibles). Les 17 et 18, de 14 h 30 à 17 h 30. - Jeux avec la ludothèque L’équipe de la ludothèque vous attend nombreux pour jouer aux différents jeux de lettres qu’ils auront choisis pour vous. - Ateliers-jeux autour des mots, animés par le service enfance. - La Machine à poèmes : machine ludique grâce à laquelle petits et grands pourront créer leur poème (tout public). - Imagier des sens et des mots : toucher, sentir, écouter, voir, autant de sensations sur lesquelles les enfants devront mettre des mots. - Jeux multimédias : partez à la découverte des jeux de lettres et de mots à travers le multimédia (tout public). Le 18, de 14 h 30 à 17 h 30. - Atelier oulipien “Je me souviens”. Atelier ludique animé par la Compagnie Public chéri autour des célèbres « Je me souviens » de Georges Perec et des « J’ai oublié » de Jacques Bens, atelier ponctué de lectures (ados-adultes). - Trakken : grand jeu de lettres géant, animé par l’association Mots et stratégie, présent depuis deux ans au Festival du mot de La Charité-sur-Loire (ados-adultes). - Café gourmand : gâteaux, thé, café… tenu par l’association des assistantes maternelles. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /35 CultUre Par Jacques Déniel, directeur du cinéma Jean-Vigo. 1, rue Pierre-et-Marie-Curie. Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr Programme sur répondeur : 0 892 68 27 43. CINÉMA JEAN-VIGO ■ UN FILM/UN BUFFET/UN CONCERT Walk The Line J ames Mangold retrace avec un grand souci de rigueur et un talent sans pareil l’histoire et la vie du chanteur country-rock Johnny Cash. « Walk the line » évoque la naissance d’un mythe mais aussi celle d’un nouveau style d’artistes. Magnifique portrait d’un homme qui, par-delà ses colères et les ravages de la dépendance à l’alcool et la drogue, les tentations du statut de star, a tout dépassé pour devenir une icône. Le film nous conte aussi avec une grande justesse et une émotion tendue, rare, son histoire d’amour fusionnelle avec June Carter, musi- cienne et chanteuse, qui deviendra saa femme et le soutiendra toujours mêmee dans les périodes les plus noires de saa vie. Leur passion a nourri son art toutt au long de sa vie. « Walk The Line » est un beau film d’amour dédié à la mu-sique et à Johnny Cash, l’un des pluss grands chanteurs de country-folk au u monde avec Townes Van Zandt. ■ Samedi 24 octobre. À 18 heures : « Walk The Line », de James Mangold.. À 20 heures : buffet. À 21 heures : a concert de Tamara Nile et Joanna Chapman Smith. Tamara Nile et Joanna Chapman Smith Durant les trois semaines de son « Tour européen », Tamara Nile ne donne qu’un seul concert acoustique en France – son premier dans l’Hexagone – et c’est au cinéma Jean-Vigo ! À ne pas rater, donc. Elle est accompagnée par son amie multi-instrumentiste, Joanna Chapman-Smith, songwriter de talent. Grande révélation de la musique folk canadienne, Tamara a grandi dans une petite cabane sur l’île Galiano, au Canada. Elle débute en accompagnant son père multi-instrumentiste dans des Un film, un goûter Au programme du Ciné-goûter du mois : « 4, 5, 6 Mélie pain d’épice », un programme de courts-métrages d’animation : « La Leçon de natation » de Danny de Vent (9 mn), « Tôt ou tard » de Jadwiga Kowalska (5 mn), « Le Joyeux petit canard » de Gili Dolev (9 mn) et « Le Printemps de Mélie » de Pierre-Luc Granjon (28 mn). Mercredi 21 octobre, à 15 heures. Simon Finn et Joolie Wood Pour accompagner le film « Hotel Woodstock » d’Ang Lee, projeté sa- 36/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Tamara Nile medi 17 octobre, à 18 heures, au cinéma Jean-Vigo, rien de mieux que la folk psychédélique de Simon Finn. Loin d’être un nouveau venu dans l’univers musical – plutôt un revenant –, il débute sa carrière en 1967, sort un album, « Pass The Distance », en 1969 et… disparaît de la circulation. Il renaît trente-cinq ans plus tard, avec un deuxième opus, « Magic Moments », accompagné par Joolie Wood au violon ou à la flûte. Mais c’est sur scène que Simon Finn, au timbre de voix particulier, surprend : assis sur une chaise, il se balance violemment d’avant en arrière. Mais les moments d’apaisement sont assurés par Joolie Wood. À 21 heures. « Mémoire vive » Le film d’Yves Bernanos, « Mémoire vive », projeté mardi 6 octobre, au cinéma Jean-Vigo, relate la rencontre entre d’anciens déportés et enfants cachés pendant la guerre, et des élèves du collège Molière et de l’école primaire de l’Orme au chat d’Ivry-sur-Seine. Comment est perçue, par ces jeunes gé- tournées en Australie et en Amérique du Nord. À 19 ans, elle part pour Vancouver et commence à écrire et jouer sa propre musique, un mixte de roots, blues, folk, pop et jazz. Depuis 2007, elle fait entendre ses compositions originales, riches en textures uniques et se produit au Canada, en Alaska, Allemagne, Danemark… « Tamara Nile est née avec un banjo sur les genoux », dit la presse canadienne. À écouter sur www.tnile.com et www. myspace.com/tnile Joanna Chapman-Smith a la musique qui coule dans ses veines. Multi-instrumentiste, mélangeant le folk et la world music, Joanna et sa belle voix très particulière ferait fondre le plus endurci des cœurs. nérations d’origines très diverses, la part de mémoire essentielle qui leur a été transmise ? Les témoignages et les réactions des jeunes invitent à un questionnement sur l’Histoire. À l’issue de la projection, un débat a lieu avec le réalisateur Yves Bernanos, avec la participation de grands témoins. À 20 h 15. Pour les petits « Les deux moustiques » de Jannik Hastrup. Nina, la ballerine-moustique en pince pour Amstrong, le cyclo-moustique. Bien trop occupé par son tour du monde, Amstrong n’a pas le temps de penser à l’amour… Mercredi 14 octobre, à 15 heures. ■ DU 8 AU 18 OCTOBRE Des témoins ordinaires N ous sommes devant un alliage sensible entre chorégraphie et documentaire. Avec sa nouvelle pièce, le chorégraphe Rachid Ouramdane débute là où son précédent solo, « Loin » (voir GenMag de mars 2009), l’avait laissé, face aux traces léguées par les cruautés de l’Histoire. Par un dispositif scénique, il met en scène des voix et des visages filmés qui racontent les violences subies et les stigmates dans les imaginaires et les corps. Des fragments de vie et de mémoire sont mêlés aux corps en mouvement qui font résonner les mots, et dans l’espace vide de la scène, c’est l’histoire de l’humanité qui se reflète. Comment témoigner de cet indicible ? Comment lire les cicatrices de l’Histoire à travers celles des individus ? « Les gens que j’ai rencontrés m’ont dit : en lisant des livres d’histoire, on peut trouver des documents, des faits, mais ce n’est pas ce que nous avons vécu. Ça ne parle pas de notre expérience, ça ne fait que la documenter, confie Rachid Ouramdane. Ce qui m’intéresse n’est évidemment pas un rapport d’illustration physique de ce qui est raconté, C’est qu’un corps tout à coup puisse, lentement, imperceptiblement se transformer. Que le spectateur puisse se rendre compte qu’il a pris une forme, une position anormale, impossible. C’est cette notion de seuil que je voudrais interroger : le seuil du regard, de la prise de conscience. » ■ CultUre THÉÂTRE Représentations mercredi, vendredi et samedi, à 20 h 30 ; jeudi, à 19 h 30 ; dimanche, à 15 heures. Relâche lundi. Réservations au 01 41 32 26 26. 41, avenue des Grésillons. Fou d’art ? Food’Art ! Il est possible de se restaurer au Théâtre, avant le spectacle. Le restaurant Food’Art propose des formules de 9 à 18 euros. Il est ouvert du lundi au vendredi, de 11 heures à 15 h 30, les vendredis et samedis, de 19 heures à minuit et tous les soirs et dimanches de représentation. Tél. 01 47 33 31 42. Peintres du dimanche, l’expo Les Gennevillois qui ont participé au challenge pictural, organisé pour les quarante ans de l’Office de tourismeSyndicat d’initiative, voient leurs œuvres exposées dans le hall d’honneur de la mairie, du 2 au 12 octobre. L’inauguration a lieu mercredi 7 octobre, à 19 h 30, en présence de Monsieur le Maire. À l’entrée de l’exposition, chaque visiteur peut, à l’aide d’un bulletin, voter pour le tableau de son choix. Les gagnants de ce sympathique concours se verront attribuer des bons d’achat auprès d’une enseigne commerciale de matériel de peinture. La remise des prix, elle, a lieu lors de l’inauguration de la Foire aux vins, vendredi 20 novembre, à 19 heures, en présence de Monsieur le Maire, de ses adjoints et de personnalités du département. « Peintres du dimanche », hall d’honneur de la mairie. Tous les jours, de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 18 heures Zarka à Manet La Bibliothèque nationale de Biélorussie Rhombicuboctaèdre. Sous ce mot barbare, se cache un volume géométrique, dessiné par Léonard de Vinci, repris dans l’ouvrage, « La Divine Proportion », du mathématicien Luca Pacioli publié à Venise, en 1509. Raphaël Zarka expose sa collection d’objets et d’images le reproduisant jusqu’au 7 novembre au sein de la galerie Edouard-Manet (voir GenMag de septembre). L’artiste est également l’auteur d’un documentaire réalisé en juillet dernier sur la Bibliothèque nationale de Biélorussie, construite en forme de rhombicuboctaèdre, sans aucun doute le plus grand du monde. Du lundi au samedi, de 14 heures à 18 h 30. 3, place Jean-Grandel, au Village. Tél. 01 40 85 67 40. Randonnée artistique la compagnie Friches théâtre urbain organise une randonnée artistique du 15 au 18 octobre, de Levallois au Petit-Gennevilliers (7 km au total, soit 3 heures). Ce parcours, jalonné de regards d’artistes, se fait individuellement et peut être pris en cours de route. C’est en parcourant l’ancienne route Paris-Rouen, qu’un membre de cette association a recueilli des informations historiques et a décidé d’en faire un parcours de randonnée artistique par petits tronçons. Le parcours : les 15 et 16 octobre, de 14 heures à 18 heures ; le 17 octobre, de 11 heures à 18 heures ; le 18 octobre, de 11 heures à 15 heures. Le départ a lieu à Levallois-Perret, à l’angle des rues de Bretagne et Victor-Hugo (un plan du parcours sera donné aux participants) pour arriver au quai du Petit-Gennevilliers, à la Snecma. Des ouvriers de la Snecma ont été interviewés, et leurs paroles seront rapportées en musique par des slameurs. Contact : Clotilde Fayolle, au 01 44 15 96 11. www.friches.fr Gennevilliers magazine - octobre 2009 /37 CultUre FLAMENCO ■ VENDREDI 23 OCTOBRE, À L’AUDITORIUM EDGAR-VARÈSE De bonnes compositions ■ « DANS LES BUISSONS QUI CACHENT », SAMEDI 10 OCTOBRE, AU TAMANOIR Les contes d’Andersen Lorette Andersen L e thème des peuples nomades accompagne la 10e édition de Rumeurs urbaines, festival des arts de la parole qui murmure sur une dizaine de villes de la boucle Nord *. Lorette Andersen, conteuse d’origine suisse, accompagnée de Michael Santos aux percussions, tisse le répertoire traditionnel autour des métamorphoses, tantôt jubilatoires, sinon omniprésentes, toujours surprenantes. Chez les Indiens Crees, on pense que par désir, curiosité ou nécessité, on peut se projeter dans le corps de l’autre : d’homme à femme, de femme à bêtes, cornues, velues, emplumées, jusqu’à pierres et végétaux. En chevauchant les identités, on atteint une sorte d’exaltation poétique de cette faculté proprement humaine : se mettre à la place de l’autre. Car sous mille peaux, bat un même cœur. ■ À 15 heures. À partir de 10 ans. 27, avenue Lucette-Mazalaigue. Renseignements au 01 47 98 03 63. * Programmation complète sur www.rumeursurbaines.org 38/Gennevilliers magazine - octobre 2009 L e parcours de Manuel Delgado, natif de Barcelone, démarre avec sa participation au Premier Festival de guitare flamenco à Paris, en 1988. Depuis, beaucoup de rencontres artistiques, dans le flamenco et aussi avec des musiciens d’autres horizons, ont constitué la carrière de ce guitariste. Accompagnateur de danseurs (Juan Polvillo, Manuel Gutierrez, Antonio Reyes, Yasaray Rodriguez…) et de chanteurs, il a toujours eu un élan créateur vers sa propre musique. Des tournées internationales (Brésil, Israël, Grèce, Allemagne, France, Espagne…), des enregistrements (Acoustic Music Records), des festivals (Autour de la Guitare à l’Olympia à Paris, Open Strings en Allemagne, Encuentros Internacionales de Sanlùcar de Barrameda…) et de nombreux spectacles avec différentes formations « flamencas », ont abouti à la réalisation actuelle de son propre groupe. Dans cette formation, le flamenco vit au travers de ses compositions. Photo : Nathalie Goux CONTES Avec Manuel Delgado (guitare et composition), José Cortes (chant), Miguel Sanchez (cajon), Stephen Bedrossian (contrebasse), Alejandra Gonzalez (danse) et avec la participation de Carmela Delgado (bandonéon). ■ A 20 h 30. 13, rue Louis-Calmel. Réservations au 01 40 85 64 71. COMPAGNIE ACTES 20 ans, le bel âge On n’a pas tous les jours vingt ans, et c’est bien pour cela que la Compagnie Actes fête son anniversaire comme il se doit. Tout est fin prêt. La date : samedi 17 octobre, à partir de 18 heures. Le lieu : à la Maison du développement culturel. Les invités : toutes celles et tous ceux qui ont partagé plein de choses, échangé et soutenu Actes durant toutes ces années. Une exposition de photos et costumes permet de se remémorer un parcours riche en émotion. Depuis sa création, la Compagnie Actes a réalisé près de 75 spectacles, elle dispense des ateliers en direction des enfants, jeunes adultes et handicapés. Des surprises, des spectacles, tout est prévu pour souffler les bougies d’une compagnie théâtrale fortement ancrée dans la vie locale. Samedi 17 octobre, à partir de 18 heures, à la MDC, 16, rue Julien-Mocquard. DES GESTES SIMPLES POUR LIMITER LES RISQUES DE TRANSMISSION LAVEZ-VOUS LES MAINS PLUSIEURS FOIS PAR JOUR AVEC DU SAVON OU UTILISEZ UNE SOLUTION HYDROALCOOLIQUE LORSQUE VOUS ÉTERNUEZ OU TOUSSEZ, COUVREZ-VOUS LA BOUCHE ET LE NEZ AVEC VOTRE MANCHE OU UN MOUCHOIR À USAGE UNIQUE CONTACTEZ LE 15 UNIQUEMENT EN CAS D’URGENCE EDJGIDJI:>C;DGB6I>DC 0 825 302 302 %!&*Zjgd$b^cYZej^hjcedhiZ[^mZ www.pandemie-grippale.gouv.fr Les gestes de chacun font la santé de tous MINISTÈRE CHARGÉ DE LA SANTÉ Réf : 313-71609-A EN CAS DE SYMPTÔMES GRIPPAUX, APPELEZ VOTRE MÉDECIN TRAITANT SportS A Des ambitions confirmées et de nouveaux créneaux horaires pour le club de natation, qui intègre le centre nautique. ■ 40/Gennevilliers magazine - octobre 2009 u club de natation du CSMG, on se réjouit à l’évidence de l’ouverture du nouveau centre nautique. « Un vrai bijou que ce complexe neuf et lumineux, bien conçu et pour lequel s’est déroulée une vraie concertation avec les utilisateurs et les associations », indique Loïs Bussetta, le responsable du club qui insuffle depuis deux saisons un nouvel esprit à la natation gennevilloise. Les vestiaires, le local de rangement du matériel et le local du club conviennent tout à fait au responsable. De surcroît, le centre nautique, notamment grâce à ses gradins fixes, dispose des normes nécessaires pour accueillir des compétitions. Le grand bassin est en cours d’homologation auprès de la Fédération française de natation pour accueillir des épreuves départementales et régionales. « Pour le moment, précise Loïs Bussetta, nous n’envisageons d’organiser qu’une seule compétition dans l’année, en fonction de l’accord de la Ville, car une compétition nécessite d’interdire le bassin au public. » Cette saison, le CSMG devrait exister au niveau départemental avec ses deux groupes de jeunes compétiteurs, 36 nageurs âgés de 8 à 15 ans. SportS Un engouement pour la natation Toujours soucieuses de renforcer la cohésion de leurs groupes et de susciter la sensation d’appartenir à un club, les sections loisirs ont été dotées d’un pack équipement spécial (deux bonnets et un tee-shirt floqués CSMG) ainsi que les groupes de compétition (un filet de rangement en plus des bonnets et du teeshirt). Au Forum des associations, début septembre, les plaquettes d’information se sont arrachées, ce qui montre l’engouement pour la natation en ce moment à Gennevilliers. Les inscriptions de nouveaux adhérents ont eu lieu entre le 21 et le 24 septembre, ce qui ne permet pas de savoir encore si l’objectif de 130 adhérents sera atteint. Il faut dire aussi que Loïs Bussetta, professeur d’EPS au collège Guy-Môquet, s’occupe de la section natation au sein de l’association sportive de l’établissement, générant ainsi un lien naturel entre le club et le collège. L’enthousiasme du responsable du CSMG natation est cependant pondéré par le fait que les créneaux horaires des groupes compétition ont été rognés d’une à deux heures par semaine, et que le club n’a pas pu créer les deux groupes supplémentaires qu’il envisageait en école de natation. « Bien sûr, nous comprenons la décision de la Ville d’ouvrir au maximum le nouveau centre nautique au grand public, analyse Loïs Bussetta. Ce qui ne nous empêche pas d’être frustrés par ce choix… » Cependant, il faudra voir à l’usage les fréquentations réelles du public et les besoins du club quant à l’utilisation de ce nouvel équipement qui suscite tant d’espoirs. Jean-Michel Masqué Gennevilliers magazine - octobre 2009 /41 SpOrtS Tae kwon do Toufik rejoint le Pôle France D ans la famille Arbib, le sport est une vertu et un succès. Le père Elbachir a pratiqué football et karaté alors que ses deux enfants, Ikram et Toufik, ont choisi le tae kwon do comme voie de leur accomplissement. Ikram, aujourd’hui en classe de 3e, est championne de France et a déjà participé à des championnats d’Europe. Le palmarès de Toufik s’est considérablement étoffé cette dernière saison puisqu’à l’âge de 15 ans, il est devenu champion de France juniors des moins de 45 kg, a terminé troisième de l’Open de Lorraine et des Internationaux de Belgique, seul Francilien médaillé dans sa discipline. Ces succès lui ont permis d’intégrer début septembre le Pôle France de Toulouse, qui regroupe les meilleurs espoirs français en tae kwon do. Les objectifs de Toufik sont de rejoindre les champions à l’Insep (Institut national des sports et de l’éducation physique) pour préparer les grandes échéances internationales comme les prochains JO. Et, ce qui ne gâche rien, Toufik poursuit de bonnes études, ce qui lui a permis d’entrer en 1re ES en internat, section sports-études. Une magnifique progression qui réjouit son entraîneur du CSMG, Valy Chindavong, qui a su détecter les qualités du jeune homme depuis ses débuts à six ans. ■ tournois du Grand chelem pour le tennis, avant le premier championnat du Monde organisé en France, en août prochain. Le club a encadré un stage et un tournoi des centres de loisirs pendant la première semaine d’août et reconduira ses stages à l’occasion des vacances scolaires. Et pour mieux faire passer l’information en interne et davantage se faire connaître à l’extérieur, un nouveau responsable de la communication, Ludovick Blanchard, a été nommé. ■ Badminton Les volants ont le vent en poupe ! A vec le maintien de l’équipe 1 en Nationale 3 et l’arrivée d’un nouvel entraîneur en la personne de Cyril Vuillemin, le CSMG badminton poursuit son développement avec l’« esprit club » qui le caractérise et qui se concrétise, notamment, par des rencontres amicales avec les clubs voisins pour faire progresser les jeunes. En ce mois d’octobre, toutes les catégories reprennent la compétition, les seniors participant au tournoi de Bobigny des 10 et 11 octobre. À la toute fin du mois, un événement fait déjà saliver les passionnés, les Super Series de Coubertin (du 27 octobre au 1er novembre), équivalent des 42/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Contacts : 06 24 27 07 07 et www. csmgbadminton.free.fr SpOrtS Karaté Les enfants sont les profs D es enfants qui apprennent à leurs parents les rudiments du karaté ! C’est le principe de l’opération « C’est moi le prof ! » que le karaténergy CSMG reconduit cette année samedi 24 octobre (de 10 heures à 12 heures, au dojo, 78, avenue Chandon). Selon Philippe Darchis, responsable du club, cette opération a pour but « de responsabiliser les enfants auprès de leurs parents, les premiers étant fiers de montrer aux seconds ce qu’ils apprennent durant les cours de karaté. » Cela entretient aussi la convivialité au sein du club. Donc, ce samedi matin, les parents, frères et sœurs pourront suivre un cours de karaté (échauffement, frappe sur cible, kata, combat) encadré par le professeur et les enfants qui lui serviront d’assistants. Philippe Darchis conseille aux parents de venir en jogging et tee-shirt, car la séance se terminera en rythme avec du body karaté ! Mais une collation est prévue pour laisser souffler tout le monde à l’issue de cette sympathique initiative. Dès décembre, le club dispensera des cours à l’heure du déjeuner, les lundis et jeudis, ainsi que des cours de baby karaté (3-5 ans). ■ Contacts : 06 60 84 92 97 ou http://karatenergy.free.fr/ Stages et animations Tous les sports pendant les vacances P our les vacances de la Toussaint, du lundi 26 au vendredi 30 octobre, les animateurs sportifs de la Ville proposent à nouveau une programmation traditionnelle d’animations sportives, gratuites et de proximité, dans les gymnases gennevillois. Le matin ont lieu des stages sportifs tandis que l’après-midi est consacrée aux animations proprement dites. La plupart des disciplines sportives seront abordées. Pour l’instant sont concernés les gymnases Jean-Guimier (quartier du Luth), Anatole-France (quartier Chandon-Brenu et Sévines) et Paul-Langevin (quartier du Fossé-de-l’Aumône). Renseignements et inscriptions : 01 40 85 65 70. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /43 EtatCivil DU 15 AOÛT AU 15 SEPTEMBRE NAISSANCES BOUNOUA Mélina – PLUS Philippine – CHAREF-NGUYEN Loan – BRYJA Léo – BENDAR-CHEDEMAIL Léa – JELASSI Dora – DIAWARA Gatta – HORTANCE Terence – ELA Jayden – PINCHARD Emma – PROSPER Sofia – LAPLANTE Jade – HAJRI Roudayna – ASSOUMANI Amina – SILVA Shayma – SILVA Camélia – BERTHELIER Jade – GOMIS Clément– AHAMADA Rayan – JAOUAD Wassila – VALIENTE Capucine, Emilie – OUGHLAL Zakaria – HUBERT Lou – FARAUX-TACITA Elyne – EL BRINIFRIBOURG Salim – BAJA Sofiane - MENDES Luke – BARABAS Samuel – GBAYORO Chris – PIROLLI Ugo – RAÏAD Wiam - HARPON-GIRAUD Shayna – SGHYR Ikram – MAJOREL Lili – MAAMERIA Manel – RAÏSS Zakaria – MARTA Tony – BOU- CAUD Houdeyfa – RAMSAMY Thalia – MANSOURI Tijani – HAFSI Jed – ALAHYANE Aymane – AGNAOU Anass – MORSLAOUI Moustapha – OUAHNI Issa – BIGNON Abbygaëlle – KEZ Soulimane – DHAHEENDRAN Lervin – SCUTARU Raymond – FOUDAN Ayoub – MADOUNI Amine – FOFANA Halima – CHAIB Ilyes – KASSIMI Fayssal – EL MAGHFOUR Yasmine – EL MOURABIT Chaïma – COUTIER Jade - IGABILLE Léonie – BOUZIANE Hassan – PAULMIN Mélissa - BEN MECHICHI Soheyl - SGHAIER Lina AIT EL MEHDI Meïssane – LEDOUXOBADIA Nohlan – ABDELOUAH Mayssane – SAMASSA Mariam – NIFA Aya – BEZGHICHE-GOMBAULT Ilan – MEZIDOR Mathilde – ELENDE Owen – LIU Weiqi – OURAHOU Nadire. MARIAGES PLANTIER Jean-Charles et DUCADOS Jeanne – LEMHINE Mohamed et Bouktir Fatima – KEBE Bassirou et WAGUE Mariama – JALENQUES Xavier et QUEDVILLE Sylvie – ABREU DA SILVA Paulo Adriano et HENRIQUE de OLIVEIRA Fabiana – OUBEKHTI Slimane et YAMINI Aïda – GUERREAU Sylvain et MINNI Jennifer – GUSTAU Didier et LION Marie-Thérèse. DÉCÈS CABRERA François – DUBUISSON Raymonde – VANTECLAYE Roger – LARBAA Amar – FORST Hélène – KARIM Lahcen – JAMBERS Rolande – OUBAKHTI Sofiane – MUTZ Marthe – LIMAM Nébia – RIBEYROL Elise – DEPERNET Josette – ZEDDE Henriette – AUGEL Daniel. www.ville-gennevilliers.fr 44/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Pour éviter les intoxications au monoxyde de carbone (CO), il faut, avant la période de grands froids, faire vérifier chaque année par un professionnel, les chaudières, chauffe-eau et chauffe-bains, cheminées, inserts et poêle, conduits d’aération. N’utilisez jamais en intérieur un groupe électrogène. À proscrire aussi les chauffages d’appoint en continu. Ils ne sont pas raccordés à l’extérieur et doivent être utilisés dans des pièces ventilées ; les appareils non destinés à cet usage : réchauds de camping, panneaux radiants, fours, braseros… Il faut aussi aérer son logement, même en hiver et ne jamais boucher les entrées d’air. Indétectable, le monoxyde de carbone agit comme un gaz asphyxiant très toxique prenant la place de l’oxygène dans le sang. Une faible intoxication se manifeste par des maux de tête, des nausées, de la fatigue. Plus grave, elle entraîne vertiges, troubles du comportement, pertes de connaissance, coma et décès (300 par an). En cas de suspicion : aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres. Arrêter les appareils à combustion si possible. Évacuer les locaux et bâtiments. Appeler les secours : le 18 (sapeurs-pompiers) ou le 15 (Samu). Ne pas réintégrer les locaux avant l’avis d’un professionnel. ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Pratique Monoxyde de carbone : mortel, incolore, invisible Du nouveau pour les aides financières ■ Avec la réévaluation de la contribution locale étudiante et l’élargissement de certaines aides aux étudiants de 1er cycle universitaire, la Ville poursuit sa politique de soutien aux jeunes Gennevillois. Belles pièces Belles s! 170 Sonnant et trébuchant, le lot remporté par Deborah Sublemontier à la tombola organisée par l’Association numismatique, au Forum des associations. Une pièce de 25 euros et une pièce de 10 euros sont venues enrichir son porte-monnaie. Pharmacie transférée La pharmacie du Soleil, installée auparavant au 61, rue Pierre-Timbaud, au Village, est transférée au centre commercial Leclerc, 10-12, avenue du Général-de-Gaulle. Elle est ouverte du lundi au vendredi, de 9 heures à 12 heures, et le samedi, de 9 h 30 à 19 h 30. Tél. 01 47 98 18 36. euros, c’est le nouveau montant de la contribution locale étudiante ( (CLE) versée, sans condition de ress sources, à tout étudiant âgé de moins de 2 ans, au 1er septembre de l’année uni28 v versitaire en cours, dont la résidence ou celle de ses parents est à Gennevilliers. La date limite du dépôt des dossiers CLE est le mardi 1er décembre 2009. Depuis sa mise en place, en 2002, ce dispositif encourage chaque année les jeunes Gennevillois à poursuivre leurs études. Pour l’année scolaire 2008-2009, 762 étudiants en ont bénéficié. Cela leur permet également d’intégrer le réseau étudiant, dont le but est de faire bénéficier collégiens et lycées de l’expérience de leurs aînés et de mutualiser les informations pour l’ensemble des étudiants de Gen- nevilliers. La Municipalité met également à leur disposition une salle d’étude équipée d’ordinateurs. Par ailleurs, les étudiants inscrits en 1er cycle de l’enseignement supérieur peuvent désormais se voir accorder, comme ceux de 2e et 3e cycles, une aide financière attribuée par la Ville, s’ils justifient d’un projet innovant, spécifique ou d’études onéreuses. Sont concernés : les projets spécifiques nécessitant l’engagement de frais substantiels et impératifs, les stages en province ou à l’étranger ; les études onéreuses, dont les frais d’inscription dépassent 450 euros, dans le cadre d’un cursus homologué par l’État. Dans ces deux cas, non cumulables, l’aide peut s’élever à un tiers des frais engagés pour un maximum de 1 000 euros. F. D. Les dossiers sont à retirer au service de la Démarcherie, au rez-de-chaussée de la mairie et à rapporter au service des affaires scolaires, au 9e étage. Tél. 01 40 85 62 52. Dossiers et pièces à fournir sont également téléchargeables sur le site www. ville-gennevilliers.fr Gennevilliers magazine - octobre 2009 /45 CourRier Chers lecteurs, nous vous rappelons que cette page est la vôtre ! Merci de continuer à nous écrire. N’oubliez pas de nous autoriser à reproduire un extrait de votre lettre avec votre signature ou vos initiales et, le cas échéant, votre lieu de résidence ou votre quartier. Vous pouvez aussi nous adresser un courrier électronique à [email protected] Pitié pour les anciens ! Je sais qu’Internet a envahi notre environnement. Pourtant, tout le monde n’est pas pourvu d’un ordinateur, et certains Gennevillois, surtout les « anciens » – dont je fais partie – ne savent pas tous utiliser ce que l’on appelle les nouvelles technologies ! S’il vous plaît, lorsque vous donnez des adresses « e-mail », pensez aussi à donner l’adresse postale. M. P., le Village. Votre remarque est tout à fait justifiée et nous vous prions de nous excuser. Nous allons tenir compte de votre demande pour plus d’exhaustivité dans les adresses que nous communiquons. La Rédaction. Cimetière Je trouve que depuis quelque temps, il y a un laisser-aller dans le cimetière. Il est moins bien entretenu, il y a des mauvaises herbes. Nous, nous entretenons nos tombes. Pourquoi la Ville ne fait pas son travail ? Jeannine B., les Agnettes. Je sais combien la propreté du cimetière à laquelle vous avez été habituée depuis toujours à Gennevilliers vous tient à cœur, tout comme à nous tous qui avons en charge l’entretien de ce lieu de recueillement, et je comprends votre mécontentement. Des travaux ont été entrepris pour installer un arrosage automatique dans les pelouses et les espaces fleuris, de plus en plus nombreux en raison de l’extension progressive du cimetière. Durant ces travaux, nous procédons à l’arrosage manuel des seuls massifs fleuris, sachant que nous allons remplacer les pelouses dès que les travaux de canalisation seront terminés. Pour ce qui concerne les herbes, coquelicots et pissenlits, nous avons dorénavant, comme vous le savez, l’interdic- tion absolue d’utiliser les désherbants chimiques, lesquels sont polluants et nuisibles pour l’environnement. Pour pallier la pousse des mauvaises herbes, les personnels de nos services les coupent toutes les deux semaines à l’aide de débrousailleuses. Il est vrai que le cimetière est grand et que l’entretien prend beaucoup plus de temps qu’auparavant. Aussi, les techniciens ont en projet, pour le prochain budget, de faire cimenter les allées entre les sépultures avec un matériau qui évitera les pousses de ces herbes qui déplaisent tant à nos concitoyens. Nous souhaitons tous que les travaux qui ont commencé cet été pour l’arrosage automatique et qui se poursuivront par les semences de nouvelles pelouses, et la réfection des allées en grave-ciment l’an prochain auront les résultats escomptés, tant par la population que par les élus municipaux et les personnels municipaux. Olivier Mériot, Adjoint au maire. LES ENCOMBRANTS La collecte des objets encombrants s’effectue le premier lundi de chaque mois, dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. Prochain passage : le 5 octobre Gennevilliers Propreté : 01 40 85 60 10 Gennevilliers Magazine Octobre 2009 no196 177, avenue Gabriel-Péri 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 www.ville-gennevilliers.fr ■ Directeur de publication : Olivier Mériot ■ Rédactrice en chef : Danièle Salque-Tselouiko (01 40 85 64 85) [email protected] ■ Rédaction : Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85 64 82) - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Yves Schebat (01 40 85 64 75) ■ Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal - Morgan Le Guludec ■ Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) ■ Publicité : HSP (01 55 69 31 00) ■ Dépôt légal : octobre 2009. 46/Gennevilliers magazine - octobre 2009 Santé Dimanche 4 octobre : Abidi Abidi, 12 12, avenue Lénin Lénine. Dimanche 11 octobre : Ackoun, 39, boulevard Charles-de-Gaulle 92390 Villeneuve-la-Garenne. Dimanche 18 octobre : Asseo, 221, boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne. Dimanche 25 octobre : Cornaille, centre commercial Leclerc, 10-12, avenue du Général-de-Gaulle. Dimanche 1 novembre : Fingerhut, 10, place Jean-Grandel. er Urgences Sapeurs-pompiers : 18 Service médical d’urgence : 15 Samu social : (numéro national gratuit) 115 Commissariat de police : 01 40 85 14 31 Gendarmerie nationale : 01 42 42 02 42 SOS médecins 92 : 01 47 07 77 77 SOS 92 (garde et urgences médicales) : 01 46 03 77 44 Centre antipoison : 01 40 05 48 48 Hôpital Louis-Mourier : 01 47 60 61 62 Hôpital Beaujon : 01 40 87 50 00 Hôpital Max-Forestier : 01 47 69 65 65 Femmes victimes de violences 92 01 47 91 48 44 de 9 h 30 à 17 h 30 SOS suicide : 01 40 50 34 34 Secours adolescents suicidaires : 01 44 75 54 54 Allô Enfance maltraitée : (24h/24) Écoute Enfance : (8h30/23h) 119 0800 00 92 92 Clinique Chandon : 01 47 98 79 35 Urgences dentaires : 01 47 78 78 34 SOS vétérinaires : 01 47 45 51 00 Vétérinaires à domicile : (24h/24) 01 47 46 09 09 Fichier canin : (identification tatouages) 01 49 37 54 54 SPA : 01 47 98 57 40 EDF : GDF : 0810 333 092 0810 433 192 Violences conjugales Femmes info services 39 19 - de 7 h 30 à 23 h 30 CMS - 3, rue de la Paix 01 40 85 66 50 - 80, avenue Chandon : 01 40 85 48 20 Centre de planification et d’éducation familiale - 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 66 83 Espace santé-jeunes - 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 67 62 CDAG - Centre de dépistage anonyme et gratuit 01 40 85 48 20 Consultation médico psychologique - 01 41 47 94 80 Hôpital St-Jean - 01 40 80 66 66 Vie libre - 06 75 99 67 15 Drogue info-service - 0800 23 13 13 Centre Magellan (cure ambulatoire en alcoologie) - 01 41 21 05 63 Sequanaciat (accueil, soins aux toxicomanes) 01 47 99 97 16 Siadpa (Service Infirmier d’Aide à Domicile aux Personnes Agées) - 01 40 85 65 75 UtiLe Pharmacies de garde Les Marchés Une centaine de commerçants à votre service, cinq fois par semaine, de 8 heures à 13 heures. Aux Grésillons : mercredis et samedis, 39, avenue des Grésillons Au Village : mardis, vendredis et dimanches, 62, rue Pierre-Timbaud. Mini-marché du Luth: lundis et jeudis de 15 heures à 19 heures, parking du centre commercial. Mairie de Gennevilliers : 01 40 85 66 66 Pratique ■ En mairie ■ En dehors de la mairie ■ Passeport, carte rte te dd’identité ’identité (affaires civiles, rez de chaussée) 01 40 85 60 90 ■ Club “11-14” (8e étage) 01 40 85 65 59 ■ Service jeunesse (8 étage) 01 40 85 65 60 e ■ Naissances, mariages, décès (affaires civiles) 01 40 85 63 80 ■ Aide au logement (5e étage) 01 40 85 62 76 ■ Permis de construire (15 étage) 01 40 85 63 84 e ■ Conseil local de la jeunesse (parvis mairie) 01 40 85 65 68 ■ Affaires scolaires (9e étage) 01 40 85 64 25 ■ Quotient familial, inscriptions scolaires (démarcherie) 01 40 85 62 52 ■ Vaccinations gratuites 01 40 85 66 97 ■ Maison des sportifs 01 41 21 22 60 ■ Assedic 08 11 01 01 92 ■ Centres de loisirs maternels (7e étage) 01 40 85 64 47 ■ Activités sportives (8e étage) 01 40 85 65 70 ■ Plie 01 40 85 66 04 ■ Centres de loisirs primaires (7e étage) 01 40 85 65 37 ■ Action sociale retraités (rez-de-chaussée, mairie) 01 40 85 65 96 ■ Boutique Club emploi 01 40 85 67 80 ■ Service vacances 4-17 ans (7e étage) 01 40 85 65 46 ■ Centre des impôts (4 étage) 01 40 85 43 00 e ■ Circonscription vie sociale assistantes sociales 01 41 21 14 50 ■ Mission locale 01 41 21 40 20 ■ ANPE 01 41 47 22 40 ■ Coordination gérontologique 01 40 85 67 25 ■ Maison du tourisme Office municipal des loisirs 01 40 85 48 12 Office de tourisme Syndicat d’initiative 01 40 85 48 11 ■ Déchèterie 93, rue des Cabœufs 01 40 80 74 26 Gennevilliers magazine - octobre 2009 /47 LIBRE EXPRESSION LIBRE EX Les groupes du conseil municipal s’expriment sur les thèmes de leur choix Groupe communiste, alternative citoyenne et républicain Élus socialistes et républicains Arielle Vermillet-Parry Mohamed Bellouch M Richard Merra R Nous ne sommes pas dupes ! L L’école de la République menacée R T Taxe carbone : ll’arnaque de Sarkozy Après le miroir « de la moralisation » du capitalisme et de la soi-disant sortie du tunnel de la crise, les ministres et M. Sarkozy lui-même se relaient sur les médias pour nous expliquer que 20 emplois maintenus sur 283 pour l’entreprise Mollex est une victoire… M. Darcos conforte le P-DG de France Télécom, le même qui a annoncé, au titre de l’égalité entre les sexes, vouloir supprimer les annuités retraite des mères salariées. Ainsi, au nom de l’environnement, ce sont les salariés qui paieront pour compenser la suppression de la taxe professionnelle, versée aujourd’hui par les entreprises aux communes, permettant à celles-ci de répondre aux besoins sociaux. Pour notre ville, c’est 74 % des recettes fiscales. Comment demain seront-ils compensés ? Peinte en verte, la taxe carbone est un tour de passe-passe payée par tous à la place du patronat. Et le même gouvernement, avec les mêmes méthodes pour un même projet, engage la privatisation de La Poste. Ce grand service public de proximité va devenir une société anonyme. Souvenonsnous de France Télécom, de la fermeture de la téléboutique à Gennevilliers parce que « pas rentable ». Quid de nos trois bureaux de Poste, de la distribution des courriers et colis ? Les salariés de La Poste sont malmenés, plus de 50 000 emplois ont été progressivement supprimés, et on voudrait nous faire croire que privatiser va améliorer le service ! Les Gennevillois se mobiliseront et les élus communistes et républicains à leurs côtés pour que La Poste reste un service public de proximité et de qualité pour tous. 48/Gennevilliers magazine - octobre 2009 A Avec lles suppressions massives de postes, ce sont 13 500 enseignants et personnels qui ne seront plus devant les élèves cette année ! Le gouvernement prévoit déjà d’en supprimer 16 000 de plus en 2010. Les conséquences sont désastreuses : les fermetures de classes sont nombreuses ; les remplacements ne sont pas tous assurés ; il manque des infirmiers et des conseillers d’orientation ; les actes d’incivilités sont en nette hausse ; la diminution du nombre d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) ne permet pas l’accueil dans de bonnes conditions de nombreux élèves handicapés. En effet, sur les 5 000 auxiliaires de vie scolaire chargés d’accompagner les enfants handicapés dans les classes, dont le contrat est échu en septembre, seuls 500 ont retrouvé un poste en cette rentrée, a déploré, le 2 septembre, l’Association des Paralysés de France (APF). Quant à la diminution des moyens dans les écoles maternelles, elle entraînera une très forte baisse de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans. Les nouveaux programmes et la semaine de 4 jours à l’école primaire imposent aux jeunes élèves les journées les plus lourdes et les plus longues d’Europe. Le groupe socialiste condamne fermement la politique éducative du gouvernement, qui plonge l’école dans une crise sans précédent et s’attaque aux fondements mêmes du service public d’éducation. À Gennevilliers, suite à nos Assises sur la réussite, la Ville a pris de nombreux engagements : améliorer/renforcer les conditions de l’accueil des 2-3 ans dans les écoles ; réévaluer la « charte éducative » élaborée en 2007, en l’élargissant aux grandes sections ; lancer une nouvelle étude interne sur la pertinence du dossier des ATSEM qui, nous espérons, va enfin aboutir ; le lancement d’un plan sur plusieurs années de déploiement massif des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans toutes les écoles de Gennevilliers : câblage de toutes les classes élémentaires avec « haut débit » d’ici 2010, équipement en ordinateurs de toutes les classes du cycle 3 d’ici à 2010, plan d’équipement en ordinateurs sur cinq ans de toutes les classes primaires et maternelles. Et de nombreuses autres initiatives qui, nous espérons, ne seront pas remises en cause par la politique du gouvernement actuel. Les Verts En instituant une taxe sur les énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole), M. Sarkozy procède encore à une opération politicienne pour se donner une image d’écologiste tout en divisant l’opposition de gauche. À la veille du sommet des Nations unies de Copenhague sur le climat, il ne pouvait pas courir le risque d’être le plus mauvais élève de la classe européenne. Personne ne peut contester la nécessité d’une reconversion écologique de l’économie du fait des effets dévastateurs de la pollution sur la santé et sur l’équilibre climatique et de l’épuisement des énergies fossiles, d’ici à deux générations. Il est donc urgent d’engager les politiques publiques dans ce sens. L’instauration d’une contribution énergie climat poursuit cet objectif. Les choix de M. Sarkozy aboutissent en fait à dénaturer une mesure phare du Grenelle de l’environnement : Les recettes de la taxe carbone seront détournées pour remplacer la taxe professionnelle payée par la grande industrie. L’énergie électrique d’origine nucléaire est également exonérée alors qu’elle est polluante et à haut risque. L’uranium est également une énergie fossile. Cet encouragement indirect à accroître la facture électrique est un cadeau pour le lobby du nucléaire. Dans un souci de redistribution et d’incitation, le « chèque vert » ne devrait bénéficier qu’aux seuls ménages modestes et exclure les contribuables les plus aisés, qui sont aussi les plus gros consommateurs. Le produit de la taxe devrait être affecté majoritairement à un fonds d’investissement pour financer les économies d’énergie dans le bâtiment et un vaste programme de développement des transports collectifs alternatifs à l’automobile. Alimenté également par des emprunts gagés sur les recettes de la taxe, ce fonds permettrait une accélération immédiate des projets de lignes de trains, de métros, de tramways, de bus en site propre aujourd’hui indispensables. Par ailleurs, le développement des transports et les travaux d’isolation des bâtiments induiront la création de dizaines de milliers d’emplois. Pour les Verts, ces derniers points sont absolument prioritaires. M. Sarkozy a choisi ses amis du patronat. Les usagers de la ligne 13 devront encore attendre. PRESSION LIBRE EXPRESSION Les contributions publiées dans ces pages n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine Union des Gennevillois Yasmina Attaf Y L réussite de nos La eenfants, on y croit ! Nous devons tout miser pour la réussite de nos enfants. C’est d’ailleurs la priorité municipale. Dès cette rentrée, les mesures décidées lors des Assises de la réussite ont été mises en place. C’est un véritable défi pour notre ville que de vouloir tirer vers le haut nos enfants et nos jeunes. Un travail ambitieux a permis d’aboutir à un projet sans précédent. Tous les services qui ont pour responsabilité les enfants et les jeunes travaillent ensemble, en transversalité. Qu’est-ce que cela veut dire ? Eh bien que notre but est de mettre en place une politique commune qui a pour unique objectif la réussite de nos enfants et de nos jeunes. Nous savons qu’il faut donner à nos enfants et nos jeunes toutes les chances de succès. Toutes les conditions sont réunies pour que cette initiative de grande envergure prenne son envol. Plusieurs mois de débats ont permis la mise en place de projets innovants qui n’ont qu’une seule finalité : l’épanouissement de nos enfants et de nos jeunes. Nous nous devons d’offrir à notre jeunesse les moyens nécessaires pour aborder l’avenir de manière sereine. C’est de notre responsabilité. Notre ville se veut moderne, ambitieuse et populaire. Cette devise n’est pas vide de sens. Il faut que nous portions cette ambition haut et fort et qu’elle profite au plus grand nombre dans une ville à la pointe du progrès. Je suis peut-être victime d’un excès d’optimisme, mais je crois ce défi possible et surtout j’ai toute confiance en notre jeunesse locale qui a toutes les qualités pour réussir. Gennevilliers pour tous Rassemblement pour Gennevilliers , UMP Taoufik Halem Christian Cléro Toujours les mêmes boucs émissaires ! A entendre les élus qui gèrent notre ville tout va bien ! La course au front national a commencé : « les bruits et les odeurs » du candidat Chirac, du nettoyage au Karcher du candidat Sarkozy, le « c’est trop coloré » de Valls, député-maire PS, sur un marché d’Evry, et le « pas plus d’un après c’est trop » du ministre Hortefeux ! Ces propos sont une manière de porter le débat ailleurs que sur les vrais problèmes de notre pays, la crise et la destruction massive des industries et la casse des services publics, le travail précaire, la déréglementation, le travail du dimanche, le déremboursement des médicaments et des soins, la casse et le bradage de nos régimes de retraite ! Cette crise, ce sont les plus faibles qui la subissent ! Les étrangers ne sont pas responsables des politiques capitalistes du chacun pour soi ! Non, nous ne devons pas accepter la banalisation de tels propos, prendre les étrangers pour les responsables des maux de notre pays c’est retourner en arrière, la bête immonde qui sommeille n’attend que les signes pour ressurgir, nous devons crier haut et fort notre indignation ! À Gennevilliers, le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pacifiquement ont été ratonnés et jetés par dizaines dans la Seine. Notre ville a un devoir de mémoire pour que cette tragédie de notre histoire ne soit pas oubliée. Nous aurions voulu un signe fort en nommant une station de métro, nous n’avons pas été entendus ! Donnons une rue, une place du 17 octobre 1961 ! Soyons tous solidaires pour refuser de désigner les mêmes boucs émissaires ! Des cambriolages bi l ont eu lieu pendant les vacances dans notre ville de Gennevilliers et certains élus trouvent que ce n’est pas pire qu’ailleurs. Nous demandons : à quand la création d’une police municipale pour être complémentaire à la police nationale pour mieux assurer la sécurité et le bien-être des gens. Au Luth tous les commerces du centre commercial ont disparu, il semblerait que la coordination entre la déconstruction du centre commercial et la construction d’un nouveau centre n’ait pas été très synchronisée, en attendant ce sont les habitants du Luth qui en subissent les désagréments. A entendre les élus qui gèrent notre ville tout va bien ! À l’angle de l’avenue Lucien-Lanternier et de la rue de la Couture-d’Auxerre, il y a la construction d’immeubles en accession à la propriété (ce que l’on ne va pas critiquer). Ce chantier est accolé à quelques pavillons de la rue de la Couture-d’Auxerre et leur fait subir des dommages matériels causés par les vibrations des engins de chantier (aucun état des lieux n’a été fait avant ces travaux). Des courriers ont été envoyés à Monsieur le Maire, sans réponse à ce jour. La crise économique que nous traversons rend plus difficile la situation des jeunes à la recherche d’un premier emploi : dans ce contexte, un plan de soutien à l’emploi des jeunes particulièrement volontariste a été décidé par le gouvernement, voici quelques exemples : - Aide à l’embauche d’un apprenti : une prime d’un montant de 1 800 € est accordée aux entreprises de moins de cinquante salariés. - Zéro charge apprentis : cette aide vise à favoriser le recrutement d’apprentis en élargissant le dispositif « zéro charge » aux entreprises de onze salariés et plus. - Aide à l’embauche de stagiaires : une prime d’un montant de 3 000 € par stagiaire est versée aux entreprises qui recrutent en CDI, aide à l’embauche en contrat de professionnalisation, 50 000 contrats initiatives emploi supplémentaires pour les jeunes, contrats d’accompagnement formation. Gennevilliers magazine - octobre 2009 /49 ContActs +BDRVFT#PVSHPJO .BJSFEF(FOOFWJMMJFST $POTFJMMFSHnOnSBM EFT)BVUTEF4FJOF 5nM 3PMBOE.V[FBV 3 "SJFMMF7FSNJMMFU1BSSZ " "S .BSD)PVSTPO %nQVUnFSBEKPJOU %n FBEKPJOUF FBEKPJOU 6S 6SCBOJTNFFUBNnOBHFNFOU BD BDUJPOGPODJoSF En EnWFMPQQFNFOU nDPOPNJRVFDPNNVOJDBUJPO nD 7JF 7JFEnNPDSBUJRVFFU DJU DJUPZFOOFMVUUFDPOUSF MFT MFTEJTDSJNJOBUJPOTQPMJUJRVFT EFMµJOTFSUJPOFUEFMµFNQMPJ EF QSn QSnWFOUJPOTnDVSJUn SFTUBVSBUJPONVOJDJQBMF SFT 1SnTJEFOUEFMµ0GGJDFQVCMJD EFMµ)BCJUBUDPNNFSDFTFU NBSDInTBVYDPNFTUJCMFT BODJFOTDPNCBUUBOUT UPVSJTNFGpUFTFU DnSnNPOJFT 5nM 5 n 5nM 5nM 5 n .BSUJOF.POTFM .PIBNFE#FMMPVDI FBEKPJOUF FBEKPJOU -BUJGB.FZB FBEKPJOUF -PHFNFOUSnTPSQUJPO IBCJUBUJOTBMVCSFMVUUFDPOUSF MFTFYQVMTJPOT(SBOEQSPKFU EFWJMMFEV-VUIFU EFT(SnTJMMPOT 4PMJEBSJUnBDUJPOTPDJBMF IBOEJDBQnTRVPUJFOU GBNJMJBMDPPQnSBUJPO JOUFSOBUJPOBMF FUKVNFMBHF %SPJUEFTGFNNFTQSnWFOUJPO FUQSPNPUJPOEFMBTBOUn DSoDIFTIBMUFTHBSEFSJFT SFMBJTBTTJTUBOUFTNBUFSOFMMFT 5nM 5nM 5nM 0MJWJFS.nSJPU 4BOESJOF)FSUJH 4 4B 3JDIBSE.FSSB FBEKPJOU FBEKPJOUF FBEKPJOU 'JOBODFTFUCVEHFU QFSTPOOFMDPNNVOBM FUNPZFOTEFTTFSWJDFT BGGBJSFTDJWJMFTFUHnOnSBMFT QSPQSJnUnTDPNNVOBMFT FYUnSJFVSFT $V $VMUVSFFUEnWFMPQQFNFOU DVMUVSFMnDPMFNVOJDJQBMF DV EFEBOTF EF &OTFJHOFNFOUNBUFSOFM nMnNFOUBJSFTFDPOEBJSF FUTVQnSJFVSFUTFSWJDF QVCMJDDPNNVOBMEBOT MFTnDPMFTNBUFSOFMMFT FUnMnNFOUBJSFT 5nM 5 n 5nM 5nM :BTNJOB"UUBG "CEFMIBLJN4BSJ FBEKPJOUF FBEKPJOU FBEKPJOUF &OGBODFFUQSnBEPMFTDFODF BDDVFJMTEFMPJTJSTNBUFSOFMT FUQSJNBJSFTDFOUSFT EFWBDBODFTJOUFSDMBTTF 4QPSUTBTTPDJBUJPOT TQPSUJWFTFUnDPMF NVOJDJQBMFEFTTQPSUT %nWFMPQQFNFOUEVSBCMF FOWJSPOOFNFOUUSBOTQPSU FUDJSDVMBUJPOJOGSBTUSVDUVSFT FUCiUJNFOUTDPNNVOBVY WPJSJFBTTBJOJTTFNFOU 5nM .VSJFM(PVEPV 5nM 5nM 1PVSnDSJSFBVYnMVTQBSDPVSSJFSnMFDUSPOJRVFUBQFSFONJOVTDVMFTFUTBOTFTQBDFQSnOPNOPN!WJMMFHFOOFWJMMJFSTGS Élus en charge des quartiers Conseillers municipaux délégués M Anissa Ben Lahcene - Vie associative. M Corinne Luxembourg - Jeunesse. M M M M M M M Joëlle Mutis - Retraités, coordination gérontologique, actions intergénérationnelles. Marc Hourson - Chevrins M Martine Monsel - Luth Yasmina Attaf - Agnettes M Muriel Goudou - Grésillons Olivier Mériot - Village M Laurent Noël - Sécurité publique liée aux installations classées. M Joëlle Mutis - Fossé-de-l’Aumône Yvette Ouchikh - Chandon - Brenu - Sévines Conseillers municipaux aux responsabilités spécifiques :WFT-F1BSDDIBSUF7JMMFIBOEJDBQM 1BUSJDF-FDMFSD5SoTIBVU EnCJUM 1BUSJDL5InSFU1BUSJNPJOFFUNnNPJSFEFMBWJMMFFUEFMB QPQVMBUJPOM +BDRVFMJOF'MFVSFUQSnTJEFOUFEµ"HJSM ;JOF#PVLSJ DIFQSnTJEFOUEFMB.JTTJPOMPDBMF M Anne-Laure Perez - Conseil consultatif des services publics. Marcelle Rohr - Associations caritatives et épicerie sociale. Votre député Vos conseillers généraux Roland Muzeau Jacques Bourgoin Patrice Leclerc www.roland-muzeau.org 5nM 5nM www.patrice-leclerc.org 5nM Député, premier adjoint 50/Gennevilliers magazine - octobre 2009 (canton nord) (canton sud)
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