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Octobre 2009
Gennevilliers Magazine
EMPLOI
EN PANNE
chiffres
et
analyse
n°196
Centre nautique
Ils…
Vers la Charte
de la vie citoyenne
GRAND PARIS
main basse sur la ville ?
Les bibliothèques
font leur rentrée
y…
étaient
Abd Al
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à la salle
des fêtes
SomMaire
GenMag est mpr mé sur un pap er recyc é
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éven
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ion
p. 4
Q Nous sommes désormais en pandémie de grippe A. L’Etat a défini
un plan de prévention qui repose notamment sur une campagne de
vaccination générale de la population. Les habitants de Gennevilliers
et de Villeneuve-la-Garenne seront vaccinés dans le même centre,
au gymnase Edouard-Vaillant, à Gennevilliers.
Retour sur images
D
epuis cet été, les communes se
préparent à la mise en place du
plan de pandémie grippale. Le
dispositif de vaccination, gratuit et facultatif, sera opérationnel sur tout le
territoire dès livraison des vaccins, dont
on attend actuellement l’autorisation de
mise sur le marché. La vaccination, non
obligatoire, s’étendra sur une période
d’environ quatre mois.
En septembre dernier, les maires de
Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne
ont appris que la Ddass et la Préfecture
avaient décidé d’un centre de vaccination unique pour les deux communes.
Le centre de vaccination pour les populations de Gennevilliers et Villeneuvela-Garenne (environ 50 000 habitants),
sera installé au gymnase EdouardVaillant, 203, avenue Laurent-Cély. Ce
gymnase a été retenu sur des critères
d’accessibilité, possédant des zones parking, et adapté à recevoir les femmes
enceintes et les personnes à mobilité
réduite. Une signalétique vers ce centre
sera d’ailleurs mise en place pour les
piétons et les automobilistes (pour ces
derniers, à partir de l’avenue du Général-de-Gaulle et du boulevard Gallieni).
p. 9
d pa n d
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LORSQUE VOUS ÉTERNUEZ OU TOUSSEZ,
COUVREZ-VOUS LA BOUCHE ET LE NEZ
AVEC VOTRE MANCHE
U
rnes prêtes, isoloirs ok, professions de foi imprimées, paré
pour le scrutin. Le service Vie
scolaire a fait le nécessaire dans les 25
écoles maternelles et élémentaires où
se dérouleront les élections des représentants de parents d’élèves au conseil
d’école. Les 16 ou 17 octobre, selon les
établissements, on votera dans le premier degré, mais aussi dans les trois collèges de la ville ainsi qu’au lycée Galilée
pour siéger au conseil d’administration.
En 2008, la participation n’avait pas dépassé 25 %. Gennevilliers n’est pas un
cas à part. L’enjeu est pourtant digne
d’intérêt. Il ne s’agit de rien de moins
pour les parents que d’être un partenaire
à part entière dans les instances scolaires. « Parce que nos enfants passent
entre six et dix heures par jour à l’école,
que beaucoup de choses se jouent dès
la primaire, il est du devoir des parents
sportive, sur les principes du dialogue
avec les parents d’élèves. Il délibère
sur les questions relatives à l’hygiène,
la santé et la sécurité. Il donne son avis
sur le choix des manuels et outils pédagogiques, sur la création d’options et de
sections, etc. Les parents d’élèves d’un
conseil sont donc pleinement associés
à la vie de l’école et de l’établissement
scolaire, où ils participent aux diffé-
EN CAS DE SYMPTÔMES GRIPPAUX,
APPELEZ VOTRE MÉDECIN TRAITANT
Nouria Bensefia
(école élémentaire Joliot-Curie)
« Il faut aller voter »
Les parents d’élèves font partie de
la vie de l’école. Ils ont des droits
reconnus. Ils peuvent intervenir, notamment lors des conseils d’école
pour accompagner ou contester telle
ou telle décision. Même si leur rôle
est consultatif, il peut néanmoins peser sur des choix. Il est donc important à chacun et chacune d’aller voter.
Patrice Leclerc
conseiller général, conseiller municipal, chargé du suivi du conseil
local éducatif.
Quel est le mode de scrutin ?
Le Conseil local éducatif (CLE) est une des décisions annoncées par la Municipalité, lors des Assises de la réussite qui se
sont tenues au mois de mai dernier.
L’élection a lieu au scrutin de liste à
la représentation proportionnelle au
plus fort reste. Chaque liste doit comporter au moins deux noms de candidat et, au plus, le double du nombre
de sièges à pourvoir.
Qu’est-ce qu’un conseil local éducatif ?
C’est un organisme consultatif auprès
Qui est éligible ?
Réf 313 71609 A
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saisonnière. Le vaccin saisonnier et
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santé et des directions d’écoles.
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gérer les absences.
Christine M’Packo
(école élémentaire Jean-Lurçat)
« L’avenir de ses propres enfants »
S’investir en tant que parent d’élève
est le seul moyen de savoir ce qui se
passe dans l’école de son enfant. Hélas ! j’ai l’impression que beaucoup
de parents s’en fichent, vu le faible
taux de participation aux élections.
C’est dommage, car il s’agit de l’avenir de ses propres enfants.
L’É a en end gérer à a p ace des é us
ocaux ’aménagemen de a rég on
par s enne Gennev ers es concernée
GrandParis
Projet de loi
Gennevilliers sous le contrôle de l’État ?
Combien de parents
élus siégeront ?
Q L’avant-projet de loi sur le Grand Paris, présenté le 7 octobre au
Dans le premier degré (maternelle
et élémentaire), il y a autant de représentants de parents d’élèves au
conseil d’école que de classes dans
l’école. Dans le second degré, les
représentants des parents d’élèves
sont cinq dans un lycée, six dans un
collège de moins de 600 élèves et
sept dans les autres collèges.
Conseil des ministres, remet en cause la décentralisation et la démocratie locale. L’État veut reprendre la main sur l’aménagement de l’Ile-deFrance. Gennevilliers serait directement concernée.
22/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /23
p. 22
Élections
des représentants
de parents d’élèves
«
Cette nouvelle page, nous devons
l’écrire tous ensemble », déclarait
le président de la République au
printemps, lors de sa présentation des
projets d’aménagement du Grand Paris.
Le débat était lancé, des états généraux
annoncés pour début 2010. Et auparavant, et avant l’été et la rédaction du projet de loi, la promesse d’une rencontre
entre partenaires, avec les élus locaux.
Or, quatre mois plus tard, et en plein
été justement, un avant-projet de loi est
élaboré par le secrétaire d’État au développement de la Région-capitale, Christian Blanc. Présenté au Conseil des ministres ce 7 octobre, pour passer devant
le Parlement à l’automne, ce projet de
loi marque un retour en force de l’État
dirigiste, qui entend gérer à la place des
élus locaux l’aménagement de la région
parisienne.
Selon cet avant-projet, une Société du
Grand Paris a été créée, chargée de la
maîtrise d’ouvrage des projets d’infrastructures d’intérêt national et notamment du réseau automatique de transport
urbain de 140 kilomètres en forme de
double boucle (le grand huit) qui ceinturera Paris, et comptera une quarantaine
de gares, dont deux à Gennevilliers.
p. 14
Grippe A H1N1
Le gymnase Edouard-Va an
cen re un que de vacc na on pour
es popu a ons de Gennev ers
e V eneuve- a-Garenne
DosSier
GrandParis
Tous les parents électeurs sont éligibles, à l’exception des personnels
de l’établissement membres de droit
du conseil d’administration et des
personnes qui en sont déjà membres
(désignées par un organisme ou élues
au titre d’un autre collège électoral).
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Grand Paris
Frédéric Lombard
(maternelle Pauline-Kergomard)
« Je rempile avec plaisir »
Questions à
0 825 302 302
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p. 20
rentes instances. S’impliquer
ainsi dans la vie scolaire permet
de favoriser l’accompagnement
de tous les enfants – et donc des
siens – dans leur scolarité, tout
en renforçant leurs chances de
réussite. Une bonne raison d’aller voter les 16 et 17 octobre.
Ma fille est en petite-grande section. Mon implication me permet de
connaître dans le détail le projet pédagogique de l’école. De plus, nous
entretenons d’excellentes relations
avec la directrice de la maternelle qui
est à l’écoute des parents d’élèves.
Une relation de confiance s’est instaurée et c’est positif pour tout le
monde. Je rempile donc avec plaisir.
Élections
pratiques
Les deux parents, qu’ils soient mariés
ou non, séparés ou divorcés. Chaque
électeur ne dispose que d’une voix,
quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans le même établissement.
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www.pandemie-grippale.gouv.fr
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Gennevilliers magazine - octobre 2009 /15
Christelle Somma
Qui peut voter ?
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L’Etat et le ministère de la Santé. Les
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14/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Qu’en pensent-ils ?
de s’y intéresser », confie Jean-Pierre
Leprieur, de l’Association des parents
d’élèves des Grésillons (Apegre). Le
rôle et la place des parents à l’école sont
reconnus. Leurs droits sont garantis par
la loi. Ils y ont voix délibérative.
Dans le premier degré, le conseil d’école
vote le règlement intérieur de l’établissement et adopte son projet éducatif. Il
donne son avis et fait des suggestions
sur le fonctionnement de l’école et sur
Danièle Salque
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seront directement vaccinés dans les
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enseignants et personnels des écoles
ont également été préparés dans le
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EµIZHJoOF
OU UN MOUCHOIR À USAGE UNIQUE
les questions touchant à sa vie (intégration des enfants handicapés, activités
périscolaires, restauration et hygiène
scolaires, sécurité des enfants, etc.).
Dans le second degré (collèges, lycée),
le conseil d’administration est l’organe
délibérant de l’établissement. Il adopte
le projet d’établissement, le budget et
le règlement intérieur. Il donne son accord sur le programme de l’association
vercle, nettoyage renforcé des sanitaires et aération des locaux publics.
Les
questions
que vous
vous posez
Selon le projet de loi, le périmètre d’un rayon de 1 500 mètres autour des deux stations
projetées, (les cercles en orange sur la carte) mettrait 100 % du tissu résidentiel
de Gennevilliers sous le seul contrôle de l’État !
Vote contre ce projet de loi
Rappelant que Gennevilliers s’est toujours efforcée d’être active dans les débats
traitant de l’avenir de la région Ile-de-France, notamment au sein du Syndicat
mixte Paris Métropole, œuvrant pour un meilleur équilibre du développement
du territoire métropolitain, la réduction des inégalités sociales et territoriales, le
conseil municipal du 23 septembre dernier a dénoncé ce projet de loi dans sa
forme actuelle, qui constitue une régression inacceptable pour les collectivités
locales et un véritable danger pour la démocratie locale.
Le conseil municipal a demandé que ce projet de loi en sa forme actuelle soit
retiré, que soit instituée une véritable co-élaboration avec le Syndicat mixte Paris
Métropole et un copilotage avec les élus représentant l’ensemble des territoires
concernés, et que les citoyens soient véritablement associés à l’élaboration de
ce projet.
demande, en pleine propriété
et à titre gratuit, leurs biens
nécessaires à l’exercice de ses
missions de service public. Ces
transferts ne donnent lieu à aucun versement, salaire ou honoraire, ni
aucune indemnité ou perception de droit
ou de taxe… En cas de conflit, le droit
de préemption institué prime sur le droit
de préemption urbain. »
Le « Grand Paris » prend ainsi le pas sur
tous les autres documents d’urbanisme,
notamment les plans locaux. Gennevilliers où deux gares sont prévues, sur
la ligne 13 et la ligne C du RER, est
particulièrement concernée : avec l’application de cette loi, 100 % du tissu résidentiel de la commune passerait sous
contrôle de l’État. Voire plus… Car le
projet prévoit également la définition
par l’État de « projets territoriaux stratégiques » qui ne sont pas limités au
périmètre des 1 500 mètres autour des
gares !
Et comme si cela ne suffisait pas, après
la mise à l’écart des plans locaux d’urbanisme, la démocratie locale est également bafouée, car le projet de loi prévoit
aussi de réduire le débat public, dont la
conduite sera une autre compétence de
l’État.
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Q
L
a démocratie participative n’est
pas un vain mot à Gennevilliers
où, depuis plusieurs années, elle
se traduit par une large implication des
habitants dans les différents rendez-vous
citoyens qui leur ont été proposés. Parce
qu’il lui semblait nécessaire de réfléchir
à de nouveaux modes d’exercice de cette
démocratie locale, la Ville a engagé, depuis près d’un an, une vaste réflexion
sur le renouvellement ou la création
de nouvelles instances participatives,
sous l’égide d’un comité de pilotage
composé d’élus, et avec la participation
des habitants (voir GenMag n°186). En
mars dernier, les résultats d’une grande
enquête sur « Les Gennevillois et la démocratie locale » sont venus étayer cette
réflexion (voir GenMag n°191).
À partir de ce diagnostic s’est engagée
Dossier
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Weischenck, directeur du collège ostéopathique, « Le contenu pédagogique
est assuré par une équipe exclusivement
constituée de praticiens professionnels
de haut niveau : médecins généralistes
ou spécialistes, ostéopathes, enseignants universitaires… » Plus de 2 500
heures de cours pendant les trois premières années vont former les étudiants
à la biologie humaine et aux techniques
ostéopathiques. Techniques qui seront
perfectionnées et approfondies au cours
du second cycle.
Deux cliniques intégrées
L’originalité de cette école spécialisée,
ce sont les soins qu’elle propose à proxi-
mité, dans deux cliniques, l’une professionnelle, l’autre pédagogique. La première fonctionne avec des ostéopathes
professionnels, aguerris ou jeunes diplômés. Dans la seconde, les traitements
sont effectués par les étudiants de 4e et
5e année, sous le contrôle de leurs enseignants ostéopathes, avec une sécurité
parfaitement assurée.
Les cliniques pédagogiques et professionnelles déménagent également à
Gennevilliers, pour s’installer au premier étage du 1, rue des Bas-Tilliers,
dans des locaux là aussi réaménagés sur
environ 700 m2, comptant une quinzaine
de salles de consultations.
Les tarifs de la clinique professionnelle
Histoire
sont ceux généralement pratiqués. En revanche, ceux de la clinique pédagogique
sont à moindre coût, de 10 à 20 euros.
Tarifs qui pourraient encore être revus à
la baisse, selon Jacques Weischenck, qui
envisage de mettre en place des partenariats avec les comités d’entreprise.
Les mou ns
Danièle Salque
Le collège ostéopathique envisage une
quinzaine de recrutements locaux, d’administratifs, et d’enseignants. Pour postuler :
[email protected]. Sinon par courrier à : COS Développement, à l’attention
du responsable des ressources humaines
1, allée des Bas-Tilliers
92230 Gennevilliers
HistOire
Les moulins au fil du temps
E
n Gennevillois du XXI siècle, on
ne manque jamais d’être étonné
du passé rural de notre ville. Les
moulins, à vent ou hydrauliques mais
indispensables pour moudre le grain et
produire de la farine, faisaient partie de
ce paysage agricole et rural jusqu’au
XIXe siècle à Gennevilliers comme un
peu partout en France. S’ils ont disparu
du territoire communal, il reste au moins
un vestige des moulins passés dans les
noms
de rue d’aujourd’hui, le quai et la
n
rue
r du Moulin-de-Cage.
Ce
C moulin de Cage, ou de la Cage, est
le plus ancien du territoire gennevillois
puisque
son nom apparaît dans des textes
p
du
d Moyen Âge. Il s’agit d’un moulin
hydraulique,
dit moulin pendant parce
h
que
q l’axe de la roue se déplace selon
l’étiage
du fleuve et construit sur pilol
tis
ti pour résister aux inondations. Il n’est
pas
p installé sur le territoire communal
mais
en face sur la Seine, relié à l’île
m
Saint-Ouen
par une passerelle. Selon
S
l’historien
Henri Lecourtois, auteur de
l
« Lieux-dits, rues et chemins de Gennevilliers
et La Garenne », ce nom de Cage
v
viendrait
« du vieux mot celte cai ou caie
v
qui
q signifiait la digue, qui évolua ensuite
en
e caje, et passant par caiage s’en vint
finir
en cage. » Il existait aussi un droit
fi
de
d « caiage » pour accoster au quai du
Port
P Saint-Denis, installé à proximité du
moulin.
m
L’activité
meunière du moulin de Cage
L
se
s poursuit jusqu’à l’époque, sans
doute
sous la Restauration, où Antoine
d
Clément, grand-père du chansonnier
communard Jean-Baptiste, auteur entre
autres de l’immortel « Le Temps des
cerises », en devient propriétaire. « Au
Moulin de Cage qu’il exploite avec
son fils cadet Jean-Baptiste (le père du
chansonnier), pendant l’hiver quand
les grains sont à battre, écrit Tristan
Rémy (*) Antoine Clément cumule la
double entreprise du bac dont il a la
concession et qui relie en toute saison Gennevilliers à Saint-Ouen par la
pointe de l’île et, pendant l’été, celle
de restaurateur avec sa femme Pélagie
Grandelain. En effet, dès le printemps
venu, les Clément du moulin de Cage
ouvrent une guinguette à la Bellangère,
habitude qu’ont prise tous les meuniers
des environs de Paris de vendre du vin
6, allée des Pierres-Mayettes
Tél. 01 47 94 98 98
Fax : 01 47 94 99 00
E
nveloppée dans son enduit ocré,
l’élégante façade aux formes épurées d’inspiration égyptienne – la
nationalité de l’architecte – affiche
franchement son identité orientale. Elle
donne tout son caractère à la mosquée
que dominent deux fins minarets aux
coupoles dorées. À l’intérieur, la lumière
zénithale chute sur une immense rotonde
qui inonde la grande salle de prière de
950 mètres carrés. Au sol, une moquette
bleue. Un grand lustre de cristal est suspendu au milieu de ce puits de lumière.
Une magnifique et authentique mosaïque
aux tons verts ramenée de Fès, au Maroc, personnalise les murs. Des carreaux
de faïence d’inspiration arabo-andalouse
habillent les piliers. Au-dessus des têtes,
un bandeau de moulures sculptées de calligraphies arabes ceint la base du premier
étage. Des finitions restent à entreprendre
çà et là. Mais l’endroit respire la sérénité
et incite à la méditation. Assis en tailleur,
un groupe de jeunes prolonge le moment
de la prière en devisant.
Même au cœur du ramadan avec ses affluences extraordinaires aux prières et la
tonne de petits soucis à régler dans un
Père
Michel Jondot
« ACCUEILLIR LE MONDE
MUSULMAN DANS LA DIGNITÉ »
endroit tout neuf, Mohamed Benali et
Saad Abssi restent calmes et disponibles.
Respectivement président et vice-président de l’association Ennour (lumière,
en arabe), ils sont deux des principaux
artisans de la mosquée de Gennevilliers.
Rappelons que l’ouvrage a été réalisé sur
un terrain mis à disposition par la Ville
par bail emphytéotique. Le premier coup
de pioche avait été donné le 20 janvier
2007. Le chantier a avancé sans heurts
majeurs, au rythme des financements,
ceux de la communauté musulmane…
et non musulmane aussi. Des milliers de
dons en chèques, argent liquide et même
en bijoux, ont été remis à l’association
en échange d’un récépissé officiel. Les
montants sont archivés au fur et à mesure
dans un épais classeur. Avec l’architecte
et l’entreprise de travaux, les donateurs
sont les autres artisans de la mosquée.
« Sans eux, rien n’aurait été possible,
confirme Mohamed Benali, heureux et
soulagé à la fois. Beaucoup de gens, qui
auparavant priaient chez eux ou dans
des endroits inadaptés ou mal identifiés,
viennent désormais ici. Ils se disent aujourd’hui fiers de disposer d’un vrai lieu
de culte ouvert sur la ville », assure-t-il.
La première tranche de construction, qui
s’est achevée au début de l’été, a permis
d’ouvrir la mosquée pour le début du
ramadan. « C’était l’occasion rêvée de
faire découvrir dans un moment particulier ce nouvel équipement à toute notre
communauté. Et puis, le ramadan est
une période où les gens sont particulièrement généreux et nous avons encore
besoin d’argent afin d’aller au bout du
projet », poursuit le président d’Ennour
en souriant. 2,4 millions d’euros ont été
dépensés. Environ 1,2 million d’euros
sont encore nécessaires.
« Nous n’avons jamais douté de réussir dans notre entreprise. Il nous reste
à réaliser le pôle culturel auquel nous
tenons beaucoup », ajoute Saad Abssi.
Dans la cour d’entrée – où sera installée
une fontaine –, des palissades de chantier
24/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Sports
Le c ub de na a on nage
dans e bonheur !
Pratique
La con r bu on oca e
é ud an e rééva uée
p. 47
Adresses utiles
Libre expression
Octobre 2009 - N°196
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /27
p. 26
Frédéric Lombard
Aux Barbanniers
Ins a a on d’une éco e
e une c n que d’os éopa h e
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /25
CultUre
Par Jacques Déniel, directeur du cinéma Jean-Vigo.
1, rue Pierre-et-Marie-Curie.
Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr
Programme sur répondeur : 0 892 68 27 43.
CINÉMA JEAN-VIGO
De bonnes compositions
Walk The Line
J
ames Mangold retrace avec un
grand souci de rigueur et un talent
sans pareil l’histoire et la vie du
chanteur country-rock Johnny Cash.
« Walk the line » évoque la naissance
d’un mythe mais aussi celle d’un nouveau style d’artistes. Magnifique portrait d’un homme qui, par-delà ses colères et les ravages de la dépendance à
l’alcool et la drogue, les tentations du
statut de star, a tout dépassé pour devenir une icône. Le film nous conte aussi
avec une grande justesse et une émotion tendue, rare, son histoire d’amour
fusionnelle avec June Carter, musi-
Un film, un goûter
Samedi 24 octobre. À 18 heures :
« Walk The Line », de James Mangold..
À 20 heures : buffet. À 21 heures :
concert de Tamara Nile et Joanna
a
Chapman Smith.
Au programme du Ciné-goûter du mois :
« 4, 5, 6 Mélie pain d’épice », un programme de courts-métrages d’animation : « La Leçon de natation »
de Danny de Vent (9 mn), « Tôt
ou tard » de Jadwiga Kowalska
(5 mn), « Le Joyeux petit canard » de
Gili Dolev (9 mn) et « Le Printemps de
Mélie » de Pierre-Luc Granjon (28 mn).
Mercredi 21 octobre, à 15 heures.
Simon Finn
et Joolie Wood
Pour accompagner le film « Hotel
Woodstock » d’Ang Lee, projeté sa-
Tamara Nile
medi 17 octobre, à 18 heures, au cinéma
Jean-Vigo, rien de mieux que la folk psychédélique de Simon Finn. Loin d’être
un nouveau venu dans l’univers musical – plutôt un revenant –, il débute sa
carrière en 1967, sort un album, « Pass
The Distance », en 1969 et… disparaît
de la circulation. Il renaît trente-cinq ans
plus tard, avec un deuxième opus, « Magic Moments », accompagné par Joolie
Wood au violon ou à la flûte. Mais c’est
sur scène que Simon Finn, au timbre de
voix particulier, surprend : assis sur une
chaise, il se balance violemment d’avant
en arrière. Mais les moments d’apaisement sont assurés par Joolie Wood.
À 21 heures.
« Mémoire vive »
Le film d’Yves Bernanos, « Mémoire
vive », projeté mardi 6 octobre, au cinéma Jean-Vigo, relate la rencontre entre
d’anciens déportés et enfants cachés
pendant la guerre, et des élèves du collège Molière et de l’école primaire de
l’Orme au chat d’Ivry-sur-Seine. Comment est perçue, par ces jeunes gé-
CONTES
L
cienne et chanteuse, qui deviendra saa
femme et le soutiendra toujours mêmee
dans les périodes les plus noires de saa
vie. Leur passion a nourri son art toutt
au long de sa vie. « Walk The Line »
est un beau film d’amour dédié à la mu-sique et à Johnny Cash, l’un des pluss
u
grands chanteurs de country-folk au
monde avec Townes Van Zandt. Q
Tamara Nile
et Joanna
Chapman Smith
Durant les trois semaines de son
« Tour européen », Tamara Nile ne
donne qu’un seul concert acoustique
en France – son premier dans l’Hexagone – et c’est au cinéma Jean-Vigo !
À ne pas rater, donc. Elle est accompagnée par son amie multi-instrumentiste, Joanna Chapman-Smith, songwriter de talent.
Grande révélation de la musique folk
canadienne, Tamara a grandi dans une
petite cabane sur l’île Galiano, au Canada. Elle débute en accompagnant
son père multi-instrumentiste dans des
FLAMENCO
QVENDREDI 23 OCTOBRE, À L’AUDITORIUM EDGAR-VARÈSE
QUN FILM/UN BUFFET/UN CONCERT
tournées en Australie et en Amérique
du Nord. À 19 ans, elle part pour Vancouver et commence à écrire et jouer
sa propre musique, un mixte de roots,
blues, folk, pop et jazz.
Depuis 2007, elle fait entendre ses
compositions originales, riches en textures uniques et se produit au Canada, en Alaska, Allemagne, Danemark…
« Tamara Nile est née avec un banjo sur
les genoux », dit la presse canadienne.
À écouter sur www.tnile.com et www.
myspace.com/tnile
Joanna Chapman-Smith a la musique
qui coule dans ses veines. Multi-instrumentiste, mélangeant le folk et la world
music, Joanna et sa belle voix très particulière ferait fondre le plus endurci
des cœurs.
e parcours de Manuel Delgado,
natif de Barcelone, démarre avec
sa participation au Premier Festival de guitare flamenco à Paris, en
1988. Depuis, beaucoup de rencontres
artistiques, dans le flamenco et aussi
avec des musiciens d’autres horizons,
ont constitué la carrière de ce guitariste.
Accompagnateur de danseurs (Juan Polvillo, Manuel Gutierrez, Antonio Reyes,
Yasaray Rodriguez…) et de chanteurs,
il a toujours eu un élan créateur vers sa
propre musique.
Des tournées internationales (Brésil,
Israël, Grèce, Allemagne, France, Espagne…), des enregistrements (Acoustic Music Records), des festivals (Autour de la Guitare à l’Olympia à Paris,
Open Strings en Allemagne, Encuentros
Internacionales de Sanlùcar de Barrameda…) et de nombreux spectacles
avec différentes formations « flamencas », ont abouti à la réalisation actuelle
de son propre groupe. Dans cette formation, le flamenco vit au travers de ses
compositions.
28/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Économie
Avec Manuel Delgado (guitare et composition), José Cortes (chant), Miguel
Sanchez (cajon), Stephen Bedrossian
(contrebasse), Alejandra Gonzalez
(danse) et avec la participation de Carmela Delgado (bandonéon). Q
L’emp o à Gennev
A 20 h 30. 13, rue Louis-Calmel.
Réservations au 01 40 85 64 71.
Compagnie Actes
Pour les petits
On n’a pas tous les jours vingt ans, et
c’est bien pour cela que la Compagnie
Actes fête son anniversaire comme il
se doit. Tout est fin prêt. La date : samedi 17 octobre, à partir de 18 heures.
Le lieu : à la Maison du développement
culturel. Les invités : toutes celles et
tous ceux qui ont partagé plein de
choses, échangé et soutenu Actes durant toutes ces années. Une exposition
de photos et costumes permet de se
36/Gennevilliers magazine - octobre 2009
p. 30
Les contes
d’Andersen
20 ans, le bel âge
remémorer un parcours riche en émotion. Depuis sa création, la Compagnie
Actes a réalisé près de 75 spectacles,
elle dispense des ateliers en direction
des enfants, jeunes adultes et handicapés. Des surprises, des spectacles, tout
est prévu pour souffler les bougies d’une
compagnie théâtrale fortement ancrée
dans la vie locale. Samedi 17 octobre,
à partir de 18 heures, à la MDC, 16, rue
Julien-Mocquard.
Jean-Michel
Jean
Michel Masqué
(*) Jean-Baptiste Clément, par Tristan
Rémy, Bordeaux, 1968, page 18 (consultable
aux archives municipales). La Bellangère est
le nom du terrain menant au moulin et acquis par Antoine Clément.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /29
Q« DANS LES BUISSONS QUI CACHENT »,
SAMEDI 10 OCTOBRE, AU TAMANOIR
nérations d’origines très diverses, la
part de mémoire essentielle qui leur
a été transmise ? Les témoignages et
les réactions des jeunes invitent à un
questionnement sur l’Histoire. À l’issue
de la projection, un débat a lieu avec le
réalisateur Yves Bernanos, avec la participation de grands témoins. À 20 h 15.
« Les deux moustiques » de Jannik Hastrup. Nina, la ballerine-moustique en
pince pour Amstrong, le cyclo-moustique. Bien trop occupé par son tour du
monde, Amstrong n’a pas le temps de
penser à l’amour… Mercredi 14 octobre,
à 15 heures.
Berthe Morisot,
“Le petit moulin à Gennevilliers”,
1875.
ers é a des eux
Lorette Andersen
L
e thème des peuples nomades
accompagne la 10e édition de
Rumeurs urbaines, festival
des arts de la parole qui murmure
sur une dizaine de villes de la boucle
Nord *. Lorette Andersen, conteuse
d’origine suisse, accompagnée de
Michael Santos aux percussions,
tisse le répertoire traditionnel autour des métamorphoses, tantôt jubilatoires, sinon omniprésentes, toujours surprenantes. Chez les Indiens
Crees, on pense que par désir, curiosité ou nécessité, on peut se projeter
dans le corps de l’autre : d’homme à
femme, de femme à bêtes, cornues,
velues, emplumées, jusqu’à pierres
et végétaux. En chevauchant les
identités, on atteint une sorte d’exaltation poétique de cette faculté
proprement humaine : se mettre à
la place de l’autre. Car sous mille
peaux, bat un même cœur. Q
À 15 heures. À partir de 10 ans. 27,
avenue Lucette-Mazalaigue. Renseignements au 01 47 98 03 63.
* Programmation complète sur www.rumeursurbaines.org
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /37
p. 33
Culture
Un quar e gu néen au Tamano r
ancemen de sa son
à a b b o hèque Franço s-Rabe a s
du f amenco au conserva o re
« Des émo ns ord na res » au Théâ re
EcoNomie
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«
Jusqu’au printemps dernier,
indique Patrick Blanchard, directeur du site GennevilliersVilleneuve-la-Garenne du Pôle Emploi,
on notait une relative stabilité de personnes inscrites d’un mois sur l’autre
à l’agence locale, même si on observait
bien une augmentation des demandeurs
d’emploi par rapport à 2008. » En juillet
dernier (ce sont les derniers chiffres
disponibles), la ville de Gennevilliers
comptait 2 879 demandeurs d’emploi en
fin de mois, soit 16,4 % de plus qu’en
juillet 2008. 449 nouvelles inscriptions
étaient enregistrées en juillet (+ 0,2 %
par rapport à juillet 2008).
Cependant, d’autres chiffres montrent
une situation de l’emploi s’aggravant
durant l’été : + 187,5 % de licenciements économiques en juillet 2009 par
rapport à juillet 2008, et une baisse de
13,4 % des demandes de sortie pour
reprise d’emploi. « On peut s’attendre,
estime le directeur du Pôle Emploi, à
une nette augmentation du chômage en
septembre ; on ne pourra la mesurer que
fin octobre. La diminution du nombre de
sorties, notamment pour reprise d’emploi, est sans doute ce qui est le plus
inquiétant. » Par ailleurs, le nombre
d’offres d’emploi recueillies a diminué
de 50 %. « Ce ralentissement est pourtant bien antérieur au début de la crise
économique il y a un an, tient à préciser
Patrick Blanchard. À l’aune des déclarations uniques d’embauche, le tassement
de l’emploi remonte à peu près à février
2008. »
À la Mission locale, qui accompagne
les jeunes de 16 à 25 ans vers l’insertion
et l’emploi, le constat n’est guère plus
encourageant. « Nous observons une
baisse d’au moins 30 % par rapport à
2008 de jeunes en situation d’emploi,
c’est-à-dire en CDI, CDD ou mission
d’intérim », annonce Michel Defrémont, son directeur. « Même les jeunes
intérimaires, ceux que nous pensions
30/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Q La situation de
l’emploi à Gennevilliers est inquiétante, mais des espoirs demeurent et
des initiatives se font
jour. Analyse avec
les responsables de
Pôle Emploi et de la
Mission locale.
tirés d’affaire, reviennent en nombre à
la Mission locale », ajoute le directeuradjoint Stéphane Chevalier. Fin août,
1 100 jeunes étaient suivis par la Mission locale, dont 270 nouveaux inscrits
(540 au total en 2008). Même les secteurs traditionnellement en tension (hôtellerie-restauration, bâtiment, grande
distribution) semblent dans l’expectative en proposant moins d’offres et en
embauchant moins qu’à l’ordinaire. Une
frilosité générale des entreprises également constatée du côté de Pôle Emploi.
Des initiatives
et des espoirs
La Mission locale multiplie les initiatives pour placer ses jeunes dans la voie
de l’insertion. Fin juin, une opération de
contrats en alternance avec GRDF (exGDF) a permis à cinq jeunes, sur quinze
candidats, de franchir la première étape
d’engagement. Le 17 septembre, des
jeunes ont pu découvrir les nombreuses
entreprises présentes sur le Port de Gennevilliers. Les 23 et 24 septembre, le
Bus des métiers a permis à des entreprises de se présenter auprès des jeunes.
Le 6 octobre (voir notre article en page
32), la mise en avant de « parcours de
réussite » permettra aussi de se rendre
compte que le chômage et la « galère »
ne sont pas inéluctables.
Après la fusion ANPE-Assedic en un
seul Pôle Emploi, légalisée mais pas encore mis en place dans les faits, un site
EcoNomie
p. 45
26/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Victimes de la guerre
et de l’industrialisation
Incroyable destinée que celle du moulin
de Cage, mentionné dans le « Guide touristique Hachette » de 1856, plus pour
ses fritures et matelotes, sa « piquette,
paraît-il fort agréable et rafraîchissante
issue des vignobles de Saint-Ouen » que
pour sa farine ! Les promeneurs de la
région viennent y flâner et se divertir
en canotant sur la Seine, en s’exerçant
au tir au pistolet ou à la carabine, voire
en dansant et flirtant sous les arbres. Le
pont de Saint-Ouen, construit en 1856, y
attire toujours plus de monde, dont des
artistes comme Manet qui aurait peutêtre trouvé dans ce lieu de rencontre
et d’insouciance l’inspiration pour son
« Déjeuner sur l’herbe »…
Mais ce lieu de détente est bientôt rattrapé par la folie des hommes puisque,
devant l’avance prussienne en 1871, il
est détruit par les sapeurs français au
même titre que le pont de Saint-Ouen.
Un poète anonyme signe son oraison
funèbre : « Le vieil ami n’est plus, quel
mal avait-il fait/Notre pauvre Moulin de
Cage/Qui jadis à ce paysage/Donnait un
si brillant effet ?/Lors du blocus vandale
– il gêne la défense –/Dit le sapeur qui le
brûla/Dans le fleuve tout s’écroula/Cela
n’a pas sauvé la France. »
L’histoire du moulin de la Tour est
moins rocambolesque que celle du moulin de Cage. Pourtant, il a lui aussi été
immortalisé par une artiste, Berthe Morisot en l’occurrence, qui le peignit en
1875 sous le titre « Le petit moulin à
Gennevilliers » et représente surtout une
scène de travaux des champs. Moulin
à vent construit en 1748, il se trouvait
dans l’actuelle rue Henri-Barbusse avant
le croisement avec l’avenue Chandon,
dans le quartier Chandon-Brenu – Brenu
étant le nom du meunier du moulin de la
Tour à la fin du XIXe siècle. À partir de
cette époque, ce vaste territoire agricole
commence à s’urbaniser, l’entreprise
Chenard & Walcker s’installant même à
proximité du moulin en 1907. Le moulin
avait déjà été transformé en habitation
depuis quelques années, son toit ayant
été transformé en terrasse et ses ailes rognées. Il fut finalement détruit en 1933.
« La propriété Brenu, écrivait Georges
Quiqueré dans ses pages, en mars 1994,
avait été vendue à une société de travaux publics, et l’on m’a rapporté que
le moulin gênait l’entrée et la sortie des
tombereaux et des camions. À l’époque,
personne ne sembla s’émouvoir de sa
p
destruction. »
e
CultUre
p. 40
occupent l’emplacement de deux futurs
bâtiments. Disposés de part et d’autre
de l’allée, ils accueilleront une dizaine
de salles à vocation éducative et pédagogique (cours d’arabe, alphabétisation,
soutien scolaire, conférences, etc.). Une
bibliothèque est également prévue, ainsi
que les locaux administratifs. Car l’équipement a vocation à fonctionner toute
l’année. « Pas question de vivre replié
sur notre communauté. Nous voulons
nous intégrer dans le quartier en plein
renouvellement urbain et participer à
son animation », préviennent les deux dirigeants en chœur. Ils le rappelleront aux
personnalités et à la population conviées
samedi 10 octobre, à 15 h 30, à l’inauguration de l’édifice. Encore une belle journée d’affluence en perspective. La mosquée commence à en avoir l’habitude.
et de la galette aux visiteurs des jours
fastes et des dimanches, quand ils n’ont
plus rien à moudre de la dernière moisson. »
Q Représentants de l’ancienne économie paysanne et de la vie rurale à
Gennevilliers jusqu’à la fin du XIXe siècle, les moulins de Cage et de la
Tour ont laissé des traces dans la mémoire de notree ville.
Collège
ostéopathique
Sutherland
Je soutiens le projet de la mosquée
depuis le début et je suis très heureux
de sa réalisation. Je suis citoyen français, et il est essentiel que mon pays
accueille dans la dignité le monde
musulman et son culte. La mosquée
offre également l’opportunité de découvrir l’art sacré musulman. Enfin, je
suis heureux de voir qu’elle ne vivra
pas repliée sur elle-même. L’esprit
dans lequel a été conçu le projet exclut tout communautarisme. Pour ces
raisons, j’assisterai le 10 octobre à
l’inauguration de la mosquée de Gennevilliers.
p. 48
150 enseignants répartis sur trois établissements, à Nantes, Bordeaux et désormais Gennevilliers, où, déménageant
de Saint-Ouen où il était à l’étroit, l’établissement francilien en plein développement va trouver mesure à son pied.
Ce centre de formation est donc désormais installé 6, allée des PierresMayettes, dans un immeuble indépendant de plus de 2 000 m2 répartis sur
deux niveaux, récemment rénové et totalement aménagé sur mesure pour lui.
Il dispose aussi d’un parking extérieur.
La formation se fait en cinq ans, sanctionnée par un diplôme national en trois
ans et un diplôme supérieur à l’issue
de la cinquième année. Selon Jacques
Clinique professionnelle :
tél. 01 47 92 91 92
rendez-vous : du lundi au samedi,
de 9 heures à 19 heures.
Photo : Nathalie Goux
O+ Deux ans et demi
O
après la pose de la première pierre, la mosquée de Gennevilliers
sera inaugurée le 10
octobre, rue PaulVaillant-Couturier.
L’édifice à vocation
cultuelle et culturelle
est largement ouvert
sur la ville. Il entend
également participer
pleinement à la vie du
quartier Chandon Grésillons, dont il constitue un des éléments du
renouvellement urbain
en cours.
D
écidément, Gennevilliers est
bel et bien ville universitaire !
Après l’installation du premier
établissement d’enseignement supérieur
dédié à la formation des maîtres et à la
technologie, voici, à proximité, l’ouverture d’une école d’ostéopathes. 500
étudiants y effectuent leur rentrée en ce
début octobre. Et, cerise sur le gâteau,
cette école supérieure se complète d’une
clinique ostéopathique, ouverte du lundi
au samedi.
Créé dans les années 1970 – les débuts
de l’ostéopathie en France –, le collège ostéopathique Sutherland (COS)
a rapidement progressé pour compter
aujourd’hui quelque 1 500 étudiants et
p. 28
Cliniques
1, allée des Bas-Tilliers - 1er étage.
Clinique pédagogique :
tél. 01 47 92 91 90
rendez-vous : du lundi au vendredi,
de 8 h 30 à 17 h 30.
HistOire
stOire
st
Oirire
Oi
Culte
Culte
QÀ côté du nouveau
pôle
universitaire,
une école supérieure
de formation d’ostéopathes ouvre ses
portes ce début octobre, avec 500 étudiants. À proximité
également, son centre
de soins comptera une
quinzaine de praticiens.
Les mains
comme outils
Nouvelle manière d’appréhender la
santé, l’ostéopathie vise à restaurer
la mobilité, l’équilibre et l’harmonie du corps humain. Sa pratique
est autant préventive que curative. L’ostéopathe utilise ses mains
comme outils d’analyse et de soin.
Il reconnaît et détecte la lésion ostéopathique et permet au corps de
retrouver tout son équilibre. Avec
150 ans d’existence, l’ostéopathie est une discipline reconnue
en France depuis seulement 2002
par les pouvoirs publics, qui ont
créé le diplôme national d’ostéopathie en 2007. C’est une profession
en pleine expansion, qui enregistre
bon an mal an plus de 10 millions
de consultations, même si non
prises en charge par la Sécurité
sociale.
Calendrier
Jeudi 22 octobre à 18h30, en mairie:
présentation de l’avant-projet
de Charte de la vie démocratique.
Du 5 au 14 novembre :
séances de théâtre forum dans
les différents quartiers de la ville.
Renseignements dans les antennes.
Jeudi 3 décembre : adoption
de la Charte de la vie démocratique.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /17
ForMation
Une école
et une clinique
d’ostéopathie
s’installent
aux Barbanniers
quartier des Grésillons.
Par ses propositions, la
charte de la vie démocratique doit inciter les
citoyens à prendre leur
destin en main. Personnellement, j’essaye de m’impliquer pour
que les habitants s’investissent dans la vie
de la cité sans attendre les décisions de
la Municipalité. La vie démocratique ne
s’exerce pas uniquement le jour du vote,
c’est tous les jours que l’on peut faire entendre sa voix et apporter sa pierre à l’édifice démocratique. Mais il faut aussi que la
Ville accepte de donner une part d’autonomie aux habitants pour que leur avis ne soit
pas seulement consultatif.
É us membres du com é de p o age
hab an s émo gnen sur ce qu’ s
a enden de a Char e de a v e
démocra que L’avan -pro e es
présen é e 22 oc obre
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /21
ForMation
Bernard
Legrand,
Michel
Larue,
quartier
des Sévines.
Les dispositifs de démocratie participative sont
une occasion unique de
rencontrer les élus et de leur poser directement des questions liées à la vie quotidienne
de chacun dans la ville. Je déplore la démobilisation d’une partie de la population et en
particulier des jeunes face à la possibilité
qui leur est donnée de s’exprimer. C’est en
participant que l’on peut faire bouger certaines choses. Je souhaite que la charte non
seulement renforce les modes d’expression
des citoyens mais permette de tenir compte
de leur avis.
p. 16
I s vo en es 16 e 17 oc obre
L’éd f ce es nauguré samed 10 oc obre
Alice Breyne,
quartier du Fossé-del’Aumône.
S’impliquer dans la vie de
sa commune me semble
un acte tout à fait naturel.
On se doit de ne pas être
passif face à ce qui nous
concerne. En retour, il est
nécessaire que la parole des habitants soit
beaucoup plus écoutée et prise en compte
lors de la mise en place de certains projets.
Si la Ville consulte ses citoyens, elle doit
tenir compte de leur avis et faire en sorte
que cette participation soit active. J’aimerais que certaines propositions émanent
de la population pour « remonter » vers la
Municipalité et que ce ne soit pas toujours
l’inverse. Certaines villes l’ont fait en proposant, par exemple, des ateliers citadins.
16/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Danièle Salque
20/Gennevilliers magazine - septembre 2009
Mosquée
une démarche partagée avec de nombreux Gennevillois, afin d’élaborer un
avant-projet de Charte de la vie démocratique qui sera présenté par les élus
le 22 octobre. Ce document proposera
de nouveaux dispositifs de proximité,
envisagera la réactualisation de dispositifs existants et l’ouverture de nouveaux
chantiers à engager. Cet avant-projet
se veut une base de travail à partir de
laquelle les Gennevillois sont invités à
se prononcer, en vue de l’adoption définitive de cette Charte, le 3 décembre
prochain. Nous avons interrogé un certain nombre de personnes, élus de la
majorité et de l’opposition, membres du
comité de pilotage citoyenneté ou habitants pour savoir, notamment, ce qu’ils
attendent d’une Charte de la vie démocratique. Voici leurs témoignages.
« Un projet de
loi d’exception »
Cette société dans laquelle l’État est
majoritaire, « bénéficie d’un droit de
préemption et d’expropriation dans un
rayon d’1,5 km autour de chaque gare.
Les collectivités territoriales perdent la
jouissance du droit des sols au sein de
ces zones… La Société du Grand Paris
peut également directement acquérir, au
besoin par voie de préemption ou d’expropriation, les terrains situés dans le
périmètre dans lequel elle bénéficie du
droit de préemption, mais aussi les biens
de toutes natures, immobiliers et mobiliers, afin de les vendre, de les louer ou
d’y conduire des opérations d’aménagement ou de construction… L’État, les
collectivités territoriales peuvent transférer à la Société du Grand Paris, sur sa
p. 24
Le Conseil municipal extraordinaire du
27 novembre dernier, coup d'envoi de la
réflexion sur l'exercice de la démocratie
participative à Gennevilliers.
L’avis des habitants
Ce projet de loi soulève un tollé général chez les élus de la région parisienne,
de gauche mais aussi de droite. Pour sa
part, le syndicat mixte Paris Métropole,
qui regroupe 98 collectivités d’Ile-deFrance, parmi lesquelles Gennevilliers,
a dénoncé le dessaisissement des élus
locaux de ce projet à contresens de la
décentralisation et déclaré ce projet de
loi inacceptable en l’état.
« C’est un projet de loi d’exception, s’insurge Roland Muzeau, député et premier
adjoint au maire chargé de l’urbanisme.
C’est la reprise en mains complète par
l’État des destinées et du développement
de l’Ile-de-France, la quasi-suppression
des lois de décentralisation de 1982 et
de la démocratie locale. C’est aussi la
disparition des droits à l’expression, au
débat public des partenaires, les collectivités publiques, territoriales. En totale
contradiction avec le discours du président de la République qui exprimait,
lors de sa présentation des projets du «
Grand Paris », une volonté de travailler
avec l’Ile-de-France. »
L’État aurait droit
de préemption
et d’expropriation
Propos recueillis par Fabienne Dagouat
DosSier
n
Avant tout,
des mesures d’hygiène
Il est important de souligner que ces mesures barrières sont efficaces en prévention, destinées à diminuer la circulation
du virus pour limiter au maximum les
conséquences sanitaires et économiques
CONTACTEZ LE 15 UNIQUEMENT EN CAS D’URGENCE
et renforcé les mesures d’hygiène
dans tous les lieux qui accueillent
du public par la mise en place de
gels, poubelles à pédale et cou-
…2VJTFSBWBDDJOn
Dès la livraison échelonnée des vacDJOT VO PSESF EF WBDDJOBUJPO DPODFSOFSBEµBCPSEMFTQFSTPOOFMTTPJHOBOUT
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Ça s’es passé près de chez vous
a
Une cellule de veille dirigée par le directeur général des services et le médecin-directeur de la santé-prévention se
réunit chaque semaine. Les municipalités de Gennevilliers et de Villeneuvela-Garenne travaillent en synergie pour
organiser le planning de vaccination, qui
nécessite l’aide conjointe d’une équipe
médicale de vaccination et des services
administratifs.
Les municipalités ont d’autre part obligation d’éditer un plan de continuité des
activités dans un délai très court. Un
gros travail a été réalisé, et celui de Gennevilliers a été achevé fin septembre. Il
s’agit d’assurer la continuité du service
public en tenant compte d’un absentéisme du personnel qui pourrait être
important. Si nécessaire, des services
non prioritaires pourraient être amenés
à fermer quelques semaines.
LAVEZ-VOUS LES MAINS
PLUSIEURS FOIS PAR JOUR
Quartiers
Q Les 16 et 17 octobre auront lieu les élections des représentants de
parents d’élèves au conseil d’école, dans les établissements du premier
et second degrés. Voter est important pour voir élire ses candidats, mais
également assurer et renforcer la place des parents au sein de la communauté éducative.
à l’échelon du pays. Rappelons aussi
que si la grippe H1N1 est très contagieuse, elle n’est pas très virulente.
C’est pourquoi il convient de respecter
des mesures d’hygiène simples : se laver
souvent les mains à l’eau et au savon,
et, au besoin, lorsqu’on ne dispose pas
d’un point d’eau, à l’aide d’un gel hydroalcoolique en friction ; éternuer dans
un mouchoir en papier, à jeter ensuite
dans une poubelle si possible munie
d’un couvercle, et se relaver les mains ;
réduire les poignées de mains et embrassades, éviter tout contact avec une personne malade non munie d’un masque
« chirurgical » ; et bien évidemment ne
pas cracher dans la rue.
La municipalité de Gennevilliers a formé l’intégralité du personnel communal,
GrippeAH1N1
GrippeAH1N1
mixte devrait voir le jour courant 2010 qui ouvrira ses portes
sur le territoire communal. Sur
la conjoncture de l’emploi, Patrick Blanchard garde tout de
même des motifs d’espoir : « Le
territoire gennevillois reste toujours dynamique économiquement comparé à d’autres villes
des Hauts-de-Seine, et nous disposons
ici d’un tissu partenarial important dans
le secteur de l’emploi. » Il est vrai que
les domaines d’activité à Gennevilliers
sont très diversifiés alors qu’une situation de mono activité, dans l’automobile par exemple, lui aurait sans doute
fait subir la crise plus durement. Quoi
qu’il en soit, il faudra voir l’évolution
du marché de l’emploi d’ici à la fin de
l’année pour prendre la pleine mesure
d’une crise qui est, malheureusement,
loin d’être achevée.
Jean-Michel Masqué
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /31
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Gennevilliers magazine - octobre 2009 /5
ActuAlité
DÉCÈS
Hommages
Jacques Narcy
est décédé le 13 septembre dernier, à l’âge de 73 ans. Très investi
dans la vie associative locale, les
amicales de locataires, membre
du bureau d’Agir, de la compagnie
Actes… Jacques Narcy était très
connu et très apprécié dans le quartier du Luth, le quartier du Pontd’Argenteuil puis le Village où il a
vécu. Selon ses dernières volontés,
sa dépouille a été confiée à la Faculté de médecine René-Descartes.
Aucune cérémonie, ni inhumation
n’aura lieu.
Alain Grimont
est décédé le 8
août 2009, à l’âge
de 59 ans. Instituteur pendant
18 ans à Gennevilliers, jusqu’en
1989, successivement dans les
écoles Paul-Langevin, AnatoleFrance, Diderot, Henri-Wallon et Joliot-Curie, puis à Bois-Colombes, il
était également un militant syndical
actif, responsable de la sous-section de Gennevilliers au bureau du
SNUipp. Egalement militant politique,
Alain Grimont était quelqu’un d’extrêmement dynamique, très estimé
des élèves, des familles et de ses
collègues.
Marchés
gourmands
Les 17 et 18 octobre, l’association des
commerçants des marchés de Gennevilliers et les cent commerçants et artisans des marchés des Grésillons et du
Village vous convient à un rendez-vous
gourmand, de 8 heures à 13 heures. Au
menu, dégustation gracieuse de recettes
gastronomiques réalisées avec des produits de saison. Cela débute à 8 heures
par un thé, café ou chocolat. En matinée
et suivant l’heure, un chef cuisinier élaborera devant vous un foie gras frais
poêlé, un filet de perche à la toscane, un
dessert surprise. Renseignements : Maison du tourisme, 58, rue Pierre-Timbaud.
Tél. 01 40 85 48 18.
Petits princes
L’Association Petits princes recherche
20 bénévoles disponibles deux jours par
semaine. Tél. 01 43 35 49 00 ; mail@
petitsprinces.com
6/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Visites de quartiers
Rencontres élus-habitants
L
es prochaines rencontres entre
élus et habitants dans les quartiers de la ville auront lieu :
Au Village, mardi 6 octobre, de 16
heures à 19 heures. Rendez-vous à
l’école Gustave-Caillebotte.
- Aux Chevrins, mercredi 7 octobre, de
17 heures à 20 heures. Rendez-vous devant le cinéma Jean-Vigo.
- Aux Agnettes, jeudi 8 octobre, de
16 heures à 19 heures.
Rendez-vous à l’antenne des Agnettes.
- Au Fossé-de-l’Aumône, jeudi 15 octobre, de 16 heures à 19 heures.
- Au quartier Chandon-Brenu-Sévines,
mardi 20 octobre, de 16 heures à 19
heures.
- Au Luth, samedi 24 octobre, de 9 h 30
à 12 heures.
Pour ces trois derniers quartiers, le lieu
de rendez-vous n’est pas encore confirmé. ■
Lutte contre l’habitat indigne
Un accord enfin trouvé
L
e second protocole de coopération pour la lutte contre l’habitat indigne devrait être signé
officiellement, d’ici fin octobre, entre
la Ville, l’État et le Conseil général, en
présence, selon le souhait du maire, de
Benoist Apparu, secrétaire d’État chargé
du Logement et de l’Urbanisme. Une
belle victoire pour la Ville qui bataillait
ferme depuis un an, date de la fin du
premier protocole. Le Conseil général
remettait alors en cause le principe du
« un pour un », c’est-à-dire un logement
neuf reconstruit pour un logement démoli. Ce principe enfin acquis, restait
à en définir le système de financement,
la Municipalité de Gennevilliers réclamant des subventions suffisantes pour le
maintien du dispositif. Face au blocage
de la situation, la Ville avait même envisagé la tenue d’un conseil municipal
devant le siège du Conseil général. Cela
ne sera pas nécessaire puisqu’un accord
a enfin été trouvé entre les parties. ■
Reg’art
d’enfants
Plus de 600 personnes accueillies
L
arge succès pour cette nouvelle
opération du « bus des métiers »,
consacrée à la découverte de
différents secteurs d’activités et métiers, organisée les 23 et 24 septembre
dernier par la Ville et le réseau pour
l’insertion professionnelle animé par
le Plie. Plus de 600 personnes (environ 80 % de Gennevillois, dont 40 %
de jeunes de 16 à 25 ans) se sont déplacées, devant la Maison du développement culturel, à la rencontre d’une
trentaine d’entreprises (Carrefour, Décathlon, Les Grands moulins de Paris,
Century 21, Picwick). Pendant ces deux
jours, il n’a été question que d’emploi,
formation, CV, avec, souhaitons-le, des
recrutements à la clé. ■
ActuAlité
Bus des métiers
La prochaine édition de l’initiative
Reg’art d’enfants, exposition des
travaux artistiques réalisés par
les enfants des centres de loisirs
et du club 11-14, se déroule du 21
au 30 octobre prochain à la Rotonde.
CNL
La Confédération nationale du logement
organise lundi 5 octobre une assemblée
générale des locataires, salle Victor-Hugo, à partir de 18 heures, pour relancer
les amicales de locataires. Tél. 06 72
95 12 84.
Multimédia
Les ateliers d'initiation multimédia (à
partir de 14 ans) gratuits se poursuivent, le mardi, à 18 h 30, et le jeudi,
à 10 heures. Deux nouveaux ateliers :
initiation au courrier électronique et présentation d’une sélection de sites web.
Rendez-vous en octobre : messagerie,
mardi 6 et jeudi 8 ; sites web utiles et
ludiques, mardi 20 et jeudi 22. Inscriptions et renseignements au 01 40 85 66
47 ou 64 61.
Conférence
Dans le cadre des débats qui font suite
aux Assises de la réussite, une conférence est organisée sur le thème : « Ludothèque et réussite des jeunes des
quartiers populaires : un pari pour l’avenir ? » Avec Nadège Haberbusch, codirectrice et formatrice à l’association
« Les Enfants du jeu ». Mardi 13 octobre,
à 18 heures, salle du conseil municipal.
Brioches
Contre la privatisation de La Poste
Appel à une votation citoyenne
L
e service public postal est l’objet
de remises en cause très importantes qui ont abouti à une détérioration du service rendu à la collectivité (plus de 6 100 bureaux de poste sur
17 000 ont déjà été transformés en « partenariats » et plus de 50 000 emplois ont
été supprimés depuis 2002) Ceci se traduit par un accroissement des tournées
de facteurs à découvert, des horaires de
levées avancées, des files d’attente qui
s’allongent.
Alors que le gouvernement et la direction de La Poste envisagent de changer
le statut de l’établissement public afin
de le transformer en société anonyme,
le conseil municipal, lors de sa séance
du 23 septembre dernier, s’est prononcé
pour le retrait du projet de loi postale
2009, et a réaffirmé son engagement
pour le maintien en priorité des trois
bureaux de poste à Gennevilliers avec
des moyens indispensables pour assurer un service public de qualité pour la
population, tant au niveau des guichets
que de la distribution postale, et pour
répondre aux besoins des entreprises.
Le conseil municipal appelle les usagers
à signer massivement la pétition nationale présentée par plus de 50 associations, syndicats, partis politiques lors
de la votation citoyenne et des actions
de mobilisations dans la semaine du 28
septembre au 4 octobre, avec un temps
fort le 3 octobre devant les bureaux de
poste. ■
Comme chaque année, l’Apei procède à
une vente des « brioches de l’amitié » au
profit des personnes handicapées mentales. Cette vente permet à l’association
de compléter les équipements sportifs
et ludiques pour ses établissements, et
de contribuer à un accompagnement
adapté aux besoins des personnes
handicapées. Hall de la mairie, jeudi
1er octobre, de 8 heures à 18 heures ;
centre commercial Carrefour, vendredi
2 et samedi 3 octobre, de 9 heures à 20
heures ; marché du Village, dimanche 4
octobre de 9 heures à 13 heures.
Erratum
Une erreur s’est glissée dans la plaquette culturelle livrée avec ce numéro de GenMag , concernant les tarifs
d’abonnement à la saison culturelle.
Le tarif se décline en 3 formules qui
sont les suivantes : formule 1 (2 spectacles au choix) : 30 euros ; formule
2 (3 spectacles au choix) : 40 euros ;
formule 3 (4 spectacles au choix) :
50 euros.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /7
ActuAlité
Erratum
Erreur dans le Guide de rentrée, page
39, dans la liste des principaux de
collège : c’est Béatrice Robert qui est
principale du collège Edouard-Vaillant,
et ce depuis la précédente rentrée
2008. Avec un riche parcours à son
actif, dans le Nord, en Normandie, puis
en région parisienne, Béatrice Robert
prépare également une thèse sur l’histoire de l’éducation.
Femmes
Samedi 10 octobre, de 13 h 30 à 16
heures, rendez-vous à la MDC avec les associations Elles ouvrent la porte, l’Escale,
Femmes solidaires, Femmes relais, sur le
thème « Bains de mères, des maillots pour
se libérer ».
Unicef
Bibliothèque François-Rabelais
Un espace multimédia
plus convivial
L
es deux espaces multimédias
de la bibliothèque François-Rabelais (un adulte-ado avec huit
postes, un enfant avec six postes), dotés
d’un nouveau logiciel plus fonctionnel,
permettent désormais d’accéder à deux
nouveaux services, notamment l’accès
à la messagerie en ligne, l’utilisation de
clés USB et la possibilité d’impressions
N&B ou couleur. Carte d’impression de
20 unités pour 1,50 euro (1 unité par impression N&B ; 2 unités par impression
couleur). Les usagers peuvent également disposer d’un espace de stockage
afin d’enregistrer des documents (pages
Web, images, CV) dans un dossier personnel.
L’espace multimédia, c’est aussi la
possibilité d’accéder à des ressources
en ligne (Encyclopédia Universalis, archives du Monde, Courrier international), de consulter des cédéroms et des
logiciels d’autoformation. Renseignements au 01 40 85 66 47. ■
Le comité départemental de l’Unicef recherche des personnes bénévoles, pour
aider en novembre et décembre à la vente
de cartes de vœux et cadeaux, sur les
stands, dans les centres commerciaux.
Unicef Comité 92, 30 bis, rue Rivay Levallois-Perret, tél. 01 42 70 78 23. unicef.
[email protected]
Jeunes diplômés
Comme chaque année, les jeunes diplômés sont félicités en mairie. Afin de recevoir leur invitation. Les lauréats du CAP,
BEP, baccalauréat, et diplômés de l’enseignement supérieur jusqu’à bac + 3 inclus,
ont à se présenter au service des affaires
scolaires (9e étage de la mairie), munis de
la copie de leur diplôme et d’un justificatif
de domicile. La réception, mardi 10 novembre, à 18 heures.
Club 11-14
Les trois clubs 11-14 ouvrent leurs portes
aux jeunes et leur famille, samedi 17 octobre, de 13 h 30 à 17 h 30, afin de présenter les projets de l’année, avec une
ouverture sur le monde. Renseignements
au 01 40 85 67 88.
OML
Samedi 17 octobre, à partir de 17 h 30,
l’Office municipal des loisirs tient son assemblée générale, à l’Espace Grésillons,
suivie d’un buffet campagnard, d’un spectacle animé par Olivier le magicien et
d’une soirée dansante. Les inscriptions
sont prises jusqu’au 7 octobre. Renseignements au 01 40 85 48 12.
Des médiateurs
Depuis la rentrée, des médiateurs sont
présents devant les collèges tous les jours,
aux sorties de 16 heures et 17 heures.
Leur rôle : mieux connaître et se faire
connaître auprès des jeunes, les écouter,
faciliter le dialogue et, le cas échéant, prévenir et désamorcer certaines tensions.
8/Gennevilliers magazine -
octobre 2009
Réforme de la taxe professionnelle
Quelles conséquences pour
les finances locales ?
F
in septembre, le Conseil des ministres devait statuer sur la suppression de la taxe professionnelle annoncée par le gouvernement.
Depuis une dizaine d’années, cet impôt
a été grandement allégé pour les entreprises, qui se sont vues accorder des
réductions de 30 à 50 % de cet impôt.
Contrairement à ses promesses, l’Etat
n’a pas compensé de manière équivalente le manque à gagner pour les collectivités locales.
A Gennevilliers, cela s’est traduit pour
ces six dernières années par un manque
à gagner de 15 millions d’euros, soit
l’équivalent du coût du centre nautique.
Pour les années 2009 à 2014, les pertes
cumulées sont estimées à 8,4 millions
d’euros.
A partir de 2012, les compensations de
l’Etat devraient encore diminuer chaque
année jusqu’à disparition. Or la taxe
professionnelle, qui représente à Gennevilliers 75 % des recettes fiscales, sert
à financer les prestations municipales
(culturelles, sportives, scolaires…) et
le programme d’investissements. C’est
rien moins que l’autonomie des finances
locales qui est en jeu.
Nous reviendrons dans notre prochain
numéro sur cette grave question très
lourde de conséquences. ■
QuarTierS
Par Frédéric Lombard
Coordonnées
TOUS QUARTIERS
Sept agents de développement social et
culturel relaient les informations auprès
des habitants. Leur rôle : aider les associations ou groupes à faire aboutir leurs projets, favoriser l’animation du quartier (sorties, loisirs...). Voici leurs coordonnées :
AGNETTES-FOSSÉ-CHEVRINS
Chef de projet :
Évelyne Bleux, 01 40 85 48 51.
- Agnettes :
Ipticem Ayadi, 1, rue Julien-Mocquard,
01 40 85 48 50.
- Fossé-de-l’Aumône :
Bruno Hervouet, place Jules-Guesde,
01 41 21 04 94 ou 06 11 44 97 15
- Chevrins : Delphine Ménard,
01 40 85 48 54 ou 06 25 57 17 48
GRÉSILLONS-CHANDON-BRENU-SÉVINES -
Chef de projet :
Arthur Jouanaud, 01 40 85 60 41.
- Grésillons :
Laïla Melaz, 30-40, rue F.-Kovac,
01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22.
- Chandon-Brenu-Sévines :
Ridha Dahan 100, rue H.-Barbusse,
01 47 94 50 16 ou 06 12 96 70 64.
LUTH-VILLAGE
Chef de projet : Meguedouda Kerma.
- Luth : Magali Collier
7, avenue du Luth. 01 40 85 49 20.
- Village : Malek Ghanem,
2, rue Jean-Moulin, 01 40 85 60 79
ou 06 18 66 38 22.
Une
semaine
de bon goût
CHEVRINS/CITÉ JARDIN
Créa’ rêves
L’association Créa’rêves s’est installée
dans de nouveaux locaux au 9, avenue
Lucien-Lanternier, cité du Commandant-L’Herminier. Les ateliers de peinture, dessin et aquarelle ont repris le
vendredi, de 15 heures à 19 heures.
L’adhésion est de 12 euros pour l’année. Contact : Charly Eldin, président
de Créa’rêves, au 06 17 81 50 76.
Tous à la braderie
Samedi 3 octobre, de 10 heures à 19
heures, une braderie (vêtements automne-hiver) se tient au 51, rue des
Chevrins. L’argent récolté ira au profit
d’une école aux Gonaïves, en Haïti.
Une autre braderie est prévue samedi
7 novembre. Tous renseignements au
01 39 97 46 91..
D
u 10 au 18 octobre, la Semaine
du goût se met à table dans les
cantines scolaires, les entreprises, les restaurants, les hôpitaux,
les collectivités, chez les chefs étoilés,
etc., dans toute la France. Au pays de la
bonne chère, de la gastronomie… mais
aussi du Mac Do, l’enjeu de cette manifestation nationale est d’éduquer ou
rééduquer le plus grand nombre au goût,
de promouvoir le patrimoine alimentaire français, de valoriser les métiers
et savoir-faire associés, de permettre le
partage d’expériences autour du plaisir
du goût. Par goût mais aussi par tradition – la tenue annuelle de la Foire aux
vins et produits du terroir et le Marché
de printemps au Village en atteste –,
Gennevilliers s’inscrit également dans
la reconquête du bien manger. La Municipalité s’associe donc à cette initiative
festive et pédagogique qu’elle organisera localement du 12 au 16 octobre. Les
élèves des quatorze groupes scolaires
seront les protagonistes principaux.
« Nous avons retenu, cette année, le
thème des fruits et des légumes », pré-
cise Bruno Le Saec, responsable du service restauration scolaire. À l’heure du
déjeuner, les enfants découvriront dans
la salle de restauration un stand rempli
de fruits et de légumes frais (pommes,
poires, bananes, carottes, céleri, haricots
verts, brocolis…). À côté de ces productions « nature » figurera leur équivalent
préparé ou transformé : compote de
pommes, carottes râpées, céleri rémoulade… « Les enfants devraient ainsi
mieux comprendre l’origine des aliments qu’ils mangent », ajoute-t-il. Ces
présentations sont directement liées aux
menus de la semaine. Ainsi, le 12 octobre, des farfalles (pâtes) sont prévues.
Le blé et la farine qui entrent dans leur
fabrication seront disposés bien en vue.
« Avant ou après la pause méridienne,
les animateurs restauration proposeront
des jeux aux enfants portant sur la provenance des produits, sur la nutrition. »
Enfin, tout au long de cette Semaine du
goût, les diététiciennes du service prévention-santé iront dans les écoles parler avec les élèves sur la nécessité d’une
alimentation équilibrée, et de qualité. ■
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /9
QuarTierS
AGNETTES
La santé ensemble
AGNETTES
Minute
puissance 10
À l’occasion de la parution du n° 10 du journal « La Minute des Agnettes » que réalisent
des habitants du quartier, l’équipe de rédaction invite à découvrir ce support en toute
convivialité autour d’un apéritif, vendredi
16 octobre, à 18 h 30, au 14, rue du 8-Mai1945. Et si vous avez envie de participer
à la conception du journal ou simplement
proposer une idée, n’hésitez pas à en parler
aux rédacteurs présents.
Comité de quartier
Le comité de quartier se réunit mardi 13 octobre, à 18 heures, à la maison des Agnettes.
À l’ordre du jour, le point sur les travaux en
cours et à venir sur le quartier, le problème
de la dalle de Carrefour et une présentation
de la nouvelle école Henri-Wallon.
Flash-back été
Se propulser quelques semaines en arrière,
au cœur de l’été. C’est ce que propose l’antenne de quartier, samedi 10 octobre. De 14
heures à 18 heures, la Maison des Agnettes
(4 bis, impasse Saule) accueille un aprèsmidi photos sur les activités qui ont animé
le quartier en juillet et en août. C’est également l’occasion de présenter le programme
de la rentrée. Un goûter est également prévu. Pour participer à cette initiative, il suffit
d’apporter un gâteau.
Q
uels sont les besoins des habitants des Agnettes en terme de
santé ? Où vont-ils se faire soigner ? Comment faciliter l’accès aux
soins dans le quartier ? Est-il possible
d’améliorer la prévention ? Comment
aider les habitants à être des acteurs de
leur santé ? Ces questions, et d’autres
encore, figurent parmi les interrogations
que se pose la direction Santé et prévention de la Ville. Ces questionnements
sont également partagés par les professionnels de santé et les acteurs sociaux.
Leurs réflexions recoupent également
celles des habitants. Pour en savoir plus
et agir afin d’améliorer ce qui peut l’être,
le quartier des Agnettes a été placé au
cœur d’une expérience pilote qui a démarré à l’automne 2008. « Nous voulons
mettre en place des projets santé pour et
avec les gens, construits sur la durée »,
explique Imène Fouzay, coordinatrice
Ateliers santé ville à la direction Santé
et prévention.
En collaboration avec l’antenne de quartier des Agnettes, le projet se construit
pas à pas. Un comité de pilotage a été
constitué ainsi qu’un groupe de travail.
10/Gennevilliers magazine - octobre 2009
CHANDON BRENU SÉVINES
Il se compose de sept professionnels de
santé (réseau des médecins du 92, infirmiers…), d’acteurs du champ social
(dispositif PRE, club de prévention, assistantes sociales, association Femmes
relais…) et de huit habitants. Le groupe
se réunit environ une fois par mois. Il
a en charge de dresser un état d’avancée du projet et d’envisager des pistes
d’action. « L’état des lieux a été dressé
avec tous les intervenants avant d’entrer
dans une phase de mobilisation du reste
des habitants. » Au printemps dernier,
les différents protagonistes sont allés à
la sortie des écoles, dans les squares, au
centre commercial Carrefour, pour les
informer sur le projet et recueillir le vécu
de la population. « Nous réfléchissons
maintenant, avec le groupe de travail,
sur la définition d’actions concrètes à
mener dont certaines, je l’espère, pourront voir le jour dès 2010 », souligne
Imène Fouzay. Chacun peut apporter
sa pierre à l’édifice de la santé dans le
quartier. En cas de succès, l’initiative
pourrait bien s’étendre à l’ensemble de
Gennevilliers. ■
Écrivain public
Celles et ceux qui ont besoin d’un coup de
main pour rédiger un courrier, quel qu’il soit,
peuvent faire appel gratuitement à un écrivain public. Ses permanences ont repris et
se tiennent le jeudi, de 16 h 30 à 18 h 30, au
100, rue Henri-Barbusse.
Atelier couture
C’est reparti pour une nouvelle saison du
côté des bénévoles de l’atelier couture.
Rappelons que cette activité est ouverte à
tous et se déroule le mardi, de 14 heures à
16 heures, au 13-15, avenue des Sévines.
Permanence
des élus
Les élus du quartier ont repris leurs permanences. Retrouvez-les chaque premier
et dernier lundi du mois, de 18 heures à 19
heures au 100, rue Henri-Barbusse.
L’agent et vous
Ridha Dahan, agent de développement social et culturel du quartier, est présent au
local du 100, rue Henri-Barbusse, le lundi et
le mercredi, de 15 heures à 18 h 30.
Avec les élus
Le maire Jacques Bourgoin et les élus du
quartier vous invitent à les suivre dans la
visite du quartier qu’ils effectueront samedi
24 octobre. Rendez-vous à 9 h 30, devant
l’antenne du Luth.
LUTH
Les Luthins
parlent aux Luthins
QuarTierS
LUTH
En commission
La prochaine réunion de la commission animation se déroule mardi 6 octobre, à 18 h
30, à l’antenne du Luth (7, avenue du Luth).
Renseignements au 01 40 85 49 20.
Permanences
Envie de rencontrer les élus du quartier ?
C’est possible tous les premiers mardis du
mois. Prochaine date : mardi 6 octobre, à
l’antenne du Luth. Tél. 01 40 85 49 20.
Un été en photos
L’antenne du Luth/Village vous invite dès
maintenant à venir voir les photos des activités de l’été qui se sont déroulées sur le
quartier. 7, avenue du Luth.
Infos chez vous
Vous souhaitez recevoir les informations
des activités de l’antenne Luth/Village ?
Il vous suffit de communiquer votre adresse
e-mail à : malek.ghanem@ville-gennevilliers.
fr, pour le quartier du Village ; à [email protected], pour le quartier du
Luth.
Mini-marché
I
ls sont une vingtaine d’enfants, le
matin, à rallier plus tôt que leurs
camarades, les écoles Jean-Lurçat
et Denis-Diderot A et B. Ce sont les
élèves qui fréquentent l’accueil périscolaire des Petits Luthins. À partir de 7
heures et jusqu’à l’ouverture des grilles,
deux animateurs les prennent en charge
dans un préfabriqué qui leur est affecté,
à Jean-Lurçat. Des jeux, de la télé, des
lectures principalement, occupent ce
temps de loisirs avant que les enfants
ne rejoignent leurs camarades en classe.
Ce mode de garde existe depuis un an à
Jean-Lurçat. On doit sa création à une
poignée de mamans motivées. À Géraldine Auguste, en particulier, très impliquée dans la vie scolaire de ses enfants.
« J’ai une fillette en CE1 et, personnellement, je n’ai pas de problème de
garde avant l’école. Mais ce n’était pas
le cas de beaucoup d’autres parents et
j’ai voulu faire quelque chose », confie
la trésorière de l’association des Petits
Luthins.
La première année, la structure, alors
expérimentale, a bénéficié des conseils
et du soutien de l’association les P’tits
Villageois. Une collaboration fructueuse
qui permet maintenant aux Petits Luthins de voler de ses propres ailes.
L’accueil fonctionne le lundi, mardi,
jeudi et vendredi, ainsi que le mercredi
jusqu’à l’ouverture du centre de loisirs.
« 24 enfants sont inscrits aux Petits
Luthins et une quinzaine d’entre eux
vient tous les jours », précise Géraldine
Auguste. Le succès aidant, l’activité
s’étend, depuis cette rentrée, aux écoles
Denis-Diderot A et B. Un tiers des effectifs provient de ce groupe scolaire. « Les
enfants sont accueillis à Jean-Lurçat et
les animateurs les conduisent ensuite
jusqu’à la porte de leur école. »
L’adhésion est de 15 euros par famille.
Ensuite, différentes formules sont proposées : un forfait dépose à la demande,
un carnet de tickets valables deux mois
ou bien une prestation au coup par coup.
C’est quasiment du sur-mesure pour les
parents qui n’ont plus à jongler, la sueur
au front et l’œil sur la montre, entre leurs
horaires de travail et l’accompagnement
de leur progéniture à l’école. ■
Renseignements : 06 78 17 46 03
et 06 64 25 91 59.
Les ateliers de l‘antenne
Même pendant les travaux de restructuration du centre commercial, on peut continuer à venir s’approvisionner en denrées
alimentaires – viande, poisson, gâteaux,
fruits et légumes, épicerie – dans le quartier.
Depuis le 6 septembre, un mini-marché se
tient les lundis et les jeudis, de 16 heures à
19 heures, sur le parking.
Après les ateliers santé qui ont animé la saison 2008-2009, une nouvelle série
d’initiatives ouvertes à tous les habitants est proposée jusqu’à l’année prochaine.
Ces ateliers visent à améliorer la qualité de vie des personnes, développer le lien
intergénérationnel, favoriser l’échange de savoirs. Voici le programme d’octobre.
Atelier cueillette de fruits et légumes : mercredi 7 octobre, de 13 h 30 à 16 heures,
à Gally (78). Atelier cuisine de compote de fruits : mercredi 14 octobre, de 14
heures à 16 heures, à la Repasserie. Sortie familiale au Salon du chocolat : samedi
17 octobre, de 13 h 30 à 18 heures, à la porte de Versailles. Tarifs : adulte, 6 euros ;
enfant, moins de 12 ans, 3 euros. Atelier couture pour tous : vendredi 23 octobre de
14 heures à 16 heures, à l’antenne du Luth.
Inscriptions et renseignements à l’antenne du Luth. Tél. 01 40 85 49 20.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /11
QuarTierS
VILLAGE
La beauté a son institut
VILLAGE
Jeux de société
Les mercredis 7 et 21 octobre, de 14 heures
à 17 heures, l’antenne du Village organise
un atelier familial de jeux de société à la
Ferme de l’horloge. Entrée libre.
Rallye pédestre
Dimanche 11 octobre, l’association les P’tits
Villageois organise un rallye pédestre à
Montmartre avec une visite du dôme. Aller
et retour en métro. Tarif unique : 5 euros.
Inscriptions à l’antenne du Village, samedi 3
octobre, de 10 heures à 12 heures.
La fourchette
en cavale
Telle est l’enseigne du restaurant qui vient
d’ouvrir ses portes au 12, rue Félicie.
La fourchette est en cavale à la recherche
d’autres saveurs. Un nouveau concept de
cuisines du monde.
GRÉSILLONS
«
Il n’y a pas de mal à se faire du
bien » pourrait être la devise de
Body’Minute. Hassania Hlimi
dirige ce nouvel institut de beauté ouvert depuis cet été au 68, rue PierreTimbaud. Soins du corps et du visage,
épilation, gommage, manucure, UV…
avec ou sans abonnement, l’enseigne à
la devanture rose propose un véritable
voyage sur la planète du bien-être. Lumière douce, atmosphère relaxante, cabines individuelles, la clientèle à 100 %
féminine peut s’abandonner entre les
mains d’un trio de professionnelles aux
petits soins avec elle. Body’Minute est
le dernier né d’une chaîne de 180 instituts en France. Le pied posé sur la
place du marché doit beaucoup à sa dynamique gérante. « Lors des entretiens
de recrutement, je me suis battue pour
convaincre que Gennevilliers pouvait
être un créneau porteur », explique-telle. Lorsqu’elle a dit à ses futurs employeurs que 50 % des habitants avaient
moins de 30 ans, une grande partie de
leur scepticisme s’est envolée. Cette
native de la cité 3F, aux Grésillons,
ex-comptable et fille de commerçants,
est revenue à ses premières amours.
« J’avais passé, voici des années, un
CAP d’esthéticienne et je ne me voyais
pas créer mon activité ailleurs que dans
ma ville », ajoute-t-elle. Elle en connaît
tous les tours et les contours, l’état d’esprit, la mentalité. Hassania n’a pas été
déçue. « La clientèle, de tous les âges,
est disponible, sympathique, mais cela,
je le savais déjà. » Lancée dans le grand
bain sans avoir jamais exercé auparavant dans ce métier, elle s’en sort avec
les honneurs. « De tous les soins, l’épilation est le plus pratiqué, en toute saison », poursuit-elle.
L’attractivité des tarifs compte pour
beaucoup dans l’excellent démarrage
de l’institut. Les prix sont très compétitifs, amortis encore par une formule,
alléchante, de carte d’abonnement qui
permet l’accès aux soins. Près de deux
cents clientes l’utilisent déjà. ■
Hardis Artisans du monde
Samedi 24 octobre, à partir de 10 heures, à la Ferme de l’horloge, l’antenne Luth/
Village et l’association Genn’Village vous invitent à une vente de produits de l’association Artisans du monde, ainsi qu’à une exposition. Une rencontre-débat sur
le fonctionnement du commerce équitable a lieu à 18 heures, suivie par un verre
de l’amitié. Depuis trente ans, Artisans du monde promeut une économie solidaire au service du développement de ses partenaires dans les pays du Sud. Ce
réseau de distribution, associatif et militant, défend l’idée d’un commerce où les
dimensions économiques, éducatives et éthiques se rejoignent et se complètent.
Son moyen d’action le plus répandu est la vente de produits artisanaux issus du
commerce équitable. Elle a un millier d’objets – jouets, textiles, arts de la table…
et une centaine de denrées alimentaires en référence.
Renseignements au 01 40 85 60 79.
12/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Animation
Mardi 6 octobre, à 18 h 30, à l’Espace Grésillons, la commission animation se réunit
pour définir le programme d’activités et de
sorties jusqu’au mois de décembre.
Sciences, culture
pour tous
Les cours linguistiques, dispensés par
l’association Sciences, culture pour tous,
reprennent lundi 12 octobre. Sont proposés des cours d’anglais, d’arabe et d’espagnol. Anglais enfants (du CE1 au CM1) :
mercredi, de 10 h 30 à 12 heures ; du CM2
à la 6e : mercredi, de 16 heures à 17 h 30.
Anglais adultes intermédiaires : vendredi,
de 18 h 30 à 20 h 30 ; débutants : lundi, de
18 h 30 à 20 h 30 ; confirmés : mardi, de
18 h 30 à 20 h 30. Arabe adultes : lundi,
de 18 h 30 à 20 h 30. Espagnol adultes :
jeudi, de 18 h 30 à 20 h 30. Adhésion
à l’association (par personne) : 5 euros.
Tarifs : primaire et 6e, 60 euros ; adultes
gennevillois : 195 euros : adultes nongennevillois, 245 euros.
L’association propose également des
cours d’informatique avec une formation
de 12 heures, le samedi, de 9 heures à
11 heures. Tarifs : 40 euros pour les Gennevillois ; 50 euros pour les non-Gennevillois.
À l’Espace Grésillons, 28, rue PaulVaillant-Couturier. Tél. 01 40 85 60 40.
Couture
L’atelier couture a repris ses activités le jeudi, de 14 heures à 16 heures, à l’Espace Grésillons. Il reste encore de la place. Renseignements à l’antenne, au 01 40 85 60 40.
Dans quelques jours paraîtra un nouveau
numéro de « La Lettre des Grésillons ». Ce
journal, réalisé par et pour les habitants du
quartier, est ouvert à toutes les bonnes volontés. N’hésitez pas à rejoindre son comité
de rédaction, vous serez les bienvenus.
Renseignements auprès de Laïla Melaz, au
01 40 85 60 42.
L’antenne
à votre écoute
FOSSÉ-DE-L’AUMÔNE
Le théâtre
prend Actes
QuarTierS
Lettre des Grésillons
Envie de monter un projet, de vous investir dans la vie du quartier, rencontrer du
monde, participer à des activités ? L’antenne de quartier des Grésillons est là pour
vous écouter et vous épauler. Ses locaux se
trouvent au premier étage de l’Espace Grésillons, 28, rue Paul-Vaillant-Couturier.
FOSSÉ-DE-L’AUMÔNE
Une Escale
pour les femmes
L’association Escale 92 organise une permanence en direction des femmes victimes de discriminations et de violences,
une fois par mois, jusqu’au mois de décembre, à l’antenne de quartier (6, place
Jules-Guesde). Prochaines dates : mardis
13 octobre, 10 novembre et 15 décembre.
Les horaires sont les mêmes : de 14 heures
à 17 h 30. Pour tous renseignements,
contacter Louisa, médiatrice sociale, au
01 47 33 09 53. Accueil anonyme et confidentiel.
Confédération
Syndicale des
Familles en Actes
À partir du mardi 20 octobre, la Confédération syndicale des familles (CSF) et la
Compagnie théâtrale Actes, en résidence au
Fossé-de-l’Aumône, entament une série de
rencontres entre les stagiaires des ateliers
sociolinguistiques et une animatrice théâtre.
L’objectif est d’utiliser l’expression orale,
gestuelle comme outil de socialisation et
d’apprentissage de la langue. Ce projet se
déroulera en alternance entre les cours et
les ateliers d’expression. Renseignements
auprès de Bruno Hervouet, agent de développement, au 06 11 44 97 15.
Collectes
L’antenne de quartier
rtie
e récupère des livres,
er
iété
é complets et dans
BD et jeux de société
un état correct. Ilss sont à déposer
directement au
esd
de,
6, place Jules-Guesde,
auprès de
Bruno Hervouet
(06 11 44 97 15).
rCette collecte servira à mettre
u
ur
en place un prêt pou
pour
ére
e
essées.
les personnes intéressées.
M
ême après vingt ans d’enseignement et de pratique théâtrale (voir aussi page 37),
l’Association pour la création de théâtre
d’expression et de spectacles (Actes) entame une nouvelle saison, avec un désir
intact de faire découvrir et transmettre
sa passion des planches. L’engouement
qui s’est manifesté sur son nom lors
du Forum des associations, début septembre, laisse augurer encore de belles
rencontres artistiques et humaines. En
2009-2010, la compagnie déploiera les
activités qui ont fondé son intérêt et son
succès. « Nous avons un véritable investissement sur la ville à partir d’un travail discret mais auquel nous apportons
la meilleure qualité possible », rappelle
Brigitte
Brigi
Guérineau, la présidente. Le
fait dde dispenser les cours dans un vrai
théâtr – au 1, rue Robespierre –, avec
théâtre
une scène,
s
un rideau, des éclairages et
une équipe
é
artistique, ajoute à la crédibilité du travail conduit à longueur d’année.
L’actu
L’actualité
de l’association, c’est la reprise des différents ateliers. Les 6-12 ans
ret
se retrouvent
le samedi, de 10 h 30 à 12
heure Les préados et les ados le merheures.
credi, de 17 h 30 à 19 h 30. Les ateliers
adultes se déroulent le mardi et le jeudi,
de 20 heures à 22 heures. « Nous souhaitons également reprendre nos interventions dans les collèges, comme ce fut
le cas au collège Pasteur la saison dernière. » En cette rentrée, il est une nouveauté qui tient au cœur de la présidente.
« En collaboration avec l’antenne de
quartier et la Confédération syndicale
des familles, nous avons lancé un atelier
auprès de femmes d’un groupe d’alphabétisation. »
Lorsqu’il s’agit de théâtre, Actes entend intéresser tous les publics. Ainsi,
et comme elle le fait depuis cinq ans,
l’association intervient auprès des personnes handicapées du foyer Jean-Jaurès. Mais le travail d’Actes, c’est aussi la
direction de sa propre compagnie, avec
deux spectacles en préparation, dont un
en partenariat avec Têtes à rêves, une
jeune compagnie. « Quels que soient nos
axes de travail, nous essayons toujours
de faire émerger un désir, et d’entraîner
les gens dans une aventure individuelle
et collective. » ■
Renseignements : 01 47 99 40 55 et
06 26 50 46 80.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /13
GrippeAH1N1
■ Nous sommes désormais en pandémie de grippe A. L’Etat a défini
un plan de prévention qui repose notamment sur une campagne de
vaccination générale de la population. Les habitants de Gennevilliers
et de Villeneuve-la-Garenne seront vaccinés dans le même centre,
au gymnase Edouard-Vaillant, à Gennevilliers.
D
epuis cet été, les communes se
préparent à la mise en place du
plan de pandémie grippale. Le
dispositif de vaccination, gratuit et facultatif, sera opérationnel sur tout le
territoire dès livraison des vaccins, dont
on attend actuellement l’autorisation de
mise sur le marché. La vaccination, non
obligatoire, s’étendra sur une période
d’environ quatre mois.
En septembre dernier, les maires de
Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne
ont appris que la Ddass et la Préfecture
avaient décidé d’un centre de vaccination unique pour les deux communes.
Le centre de vaccination pour les populations de Gennevilliers et Villeneuvela-Garenne (environ 50 000 habitants),
sera installé au gymnase EdouardVaillant, 203, avenue Laurent-Cély. Ce
gymnase a été retenu sur des critères
d’accessibilité, possédant des zones parking, et adapté à recevoir les femmes
enceintes et les personnes à mobilité
réduite. Une signalétique vers ce centre
sera d’ailleurs mise en place pour les
piétons et les automobilistes (pour ces
derniers, à partir de l’avenue du Général-de-Gaulle et du boulevard Gallieni).
Une cellule de veille dirigée par le directeur général des services et le médecin-directeur de la santé-prévention se
réunit chaque semaine. Les municipalités de Gennevilliers et de Villeneuvela-Garenne travaillent en synergie pour
organiser le planning de vaccination, qui
nécessite l’aide conjointe d’une équipe
médicale de vaccination et des services
administratifs.
Les municipalités ont d’autre part obligation d’éditer un plan de continuité des
activités dans un délai très court. Un
gros travail a été réalisé, et celui de Gennevilliers a été achevé fin septembre. Il
s’agit d’assurer la continuité du service
public en tenant compte d’un absentéisme du personnel qui pourrait être
important. Si nécessaire, des services
non prioritaires pourraient être amenés
à fermer quelques semaines.
Avant tout,
des mesures d’hygiène
Il est important de souligner que ces mesures barrières sont efficaces en prévention, destinées à diminuer la circulation
du virus pour limiter au maximum les
conséquences sanitaires et économiques
LAVEZ-VOUS LES MAINS
PLUSIEURS FOIS PAR JOUR
AVEC DU SAVON OU UTILISEZ UNE SOLUTION HYDROALCOOLIQUE
LORSQUE VOUS ÉTERNUEZ OU TOUSSEZ,
COUVREZ-VOUS LA BOUCHE ET LE NEZ
AVEC VOTRE MANCHE
OU UN MOUCHOIR À USAGE UNIQUE
CONTACTEZ LE 15 UNIQUEMENT EN CAS D’URGENCE
14/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Réf 313 71609 A
EN CAS DE SYMPTÔMES GRIPPAUX,
APPELEZ VOTRE MÉDECIN TRAITANT
et renforcé les mesures d’hygiène
dans tous les lieux qui accueillent
du public par la mise en place de
gels, poubelles à pédale et cou-
vercle, nettoyage renforcé des sanitaires et aération des locaux publics.
Danièle Salque
EDJGIDJI:>C;DGB6I>DC
0 825 302 302
%!&*Zjgd$b^cYZej^hjcedhiZ[^mZ
www.pandemie-grippale.gouv.fr
w
• Qui organisera la vaccination ?
L’Etat et le ministère de la Santé. Les
caisses primaires d’assurance-maladie
adresseront par courrier aux assurés
sociaux un bon de vaccination. Pour
assurer la vaccination, la réserve sanitaire sera activée, élèves infirmiers,
étudiants en médecine, internes en
médecine, médecins de ville volontaires... Cette réserve sera activée par
la Ddass des Hauts-de-Seine.
• Qui sera vacciné ?
Dès la livraison échelonnée des vaccins, un ordre de vaccination concernera d’abord les personnels soignants,
les femmes enceintes, les mères d’enfants en bas âge, les enfants de moins
de 2 ans, les personnes à risque (insuffisants respiratoires et cardiaques,
diabétiques, immunodéprimés), et les
personnes très âgées. Dans un second
temps, et en fonction de la livraison
des vaccins, les adultes de moins de
50 ans – les plus de 50 ans n’étant
pas prioritaires, car ayant déjà été en
contact avec le virus H1N1 au cours de
leur vie, ils sont porteurs d’anticorps.
• Où se fera la vaccination des élèves ?
Pour éviter de les déplacer, les élèves
seront directement vaccinés dans les
écoles par des équipes mobiles. Les
enseignants et personnels des écoles
ont également été préparés dans le
cadre du plan national de pandémie et
également sensibilisés aux mesures
d’hygiène.
GrippeAH1N1
à l’échelon du pays. Rappelons aussi
que si la grippe H1N1 est très contagieuse, elle n’est pas très virulente.
C’est pourquoi il convient de respecter
des mesures d’hygiène simples : se laver
souvent les mains à l’eau et au savon,
et, au besoin, lorsqu’on ne dispose pas
d’un point d’eau, à l’aide d’un gel hydroalcoolique en friction ; éternuer dans
un mouchoir en papier, à jeter ensuite
dans une poubelle si possible munie
d’un couvercle, et se relaver les mains ;
réduire les poignées de mains et embrassades, éviter tout contact avec une personne malade non munie d’un masque
« chirurgical » ; et bien évidemment ne
pas cracher dans la rue.
La municipalité de Gennevilliers a formé l’intégralité du personnel communal,
• Mon enfant est fiévreux… Que faire ?
En cas de suspicion de grippe, il ne
faut pas conduire l’enfant à l’école ou
au centre de loisirs, mais le garder au
domicile, et appeler le médecin traitant. Il ne faut appeler le 15 qu’en cas
d’urgence et pour les enfants de moins
d’un an.
• Combien de temps dure la grippe A
et quel est son traitement ?
Elle dure une semaine environ. Le traitement prescrit par le médecin traitant
sera le plus souvent du paracétamol.
• Les écoles pourront-elles fermer ?
Seul le préfet est en droit de fermer une
classe, et ce durant six jours consécutifs, à compter de trois cas de grippe A
apparus dans la même semaine dans
une même classe.
• Comment faire garder les enfants ?
Il n’y aura pas de mode de garde alternatif pour éviter les regroupements
d’enfants qui favoriseraient la contagion. Les parents devront compter sur
la solidarité familiale, les congés, ou
les jours alloués pour garde d’enfant
malade.
• Faut-il se faire vacciner contre
la grippe saisonnière ?
Oui, et en particulier les personnes
âgées, les plus exposées à la grippe
saisonnière. Le vaccin saisonnier et
le vaccin H1N1 n’ont rien à voir. Les
souches sont totalement différentes.
• Faudra-t-il porter un masque ?
Seules les personnes grippées ou suspectes de l’être seront invitées à porter
un masque dit « chirurgical » antiprojection, pour ne pas contaminer leur
voisinage. Ceux-ci seront prescrits par
le médecin traitant et gratuitement
distribués par les pharmaciens. Pour
se protéger, les personnels de santé
pourront porter un masque étanche dit
FFP2 (aucune obligation au moment où
nous mettons sous presse).
Conformément au plan national de prévention, la Ville a installé un centre
de stockage de masques, pour distribution auprès des professionnels de
santé et des directions d’écoles.
• Quels sont les symptômes de
la grippe A ?
Les symptômes sont les mêmes que
ceux de la grippe saisonnière : une
fièvre supérieure à 38°, associée à une
toux, des maux de gorge ; des courbatures ou une grande fatigue ; des difficultés respiratoires...
• Comment seront vaccinés les
salariés d’entreprises ?
Ils seront invités par leur caisse d’assurance-maladie à se faire vacciner sur
leur lieu de résidence. Les entreprises
ont donc été incitées à mettre en place
un plan de continuité d’activité pour
gérer les absences.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /15
DosSier
L’avis des habitants
L
a démocratie participative n’est
pas un vain mot à Gennevilliers
où, depuis plusieurs années, elle
se traduit par une large implication des
habitants dans les différents rendez-vous
citoyens qui leur ont été proposés. Parce
qu’il lui semblait nécessaire de réfléchir
à de nouveaux modes d’exercice de cette
démocratie locale, la Ville a engagé, depuis près d’un an, une vaste réflexion
sur le renouvellement ou la création
de nouvelles instances participatives,
sous l’égide d’un comité de pilotage
composé d’élus, et avec la participation
des habitants (voir GenMag n°186). En
mars dernier, les résultats d’une grande
enquête sur « Les Gennevillois et la démocratie locale » sont venus étayer cette
réflexion (voir GenMag n°191).
À partir de ce diagnostic s’est engagée
16/Gennevilliers magazine - octobre 2009
une démarche partagée avec des Gennevillois volontaires, afin d’élaborer un
avant-projet de Charte de la vie démocratique qui sera présenté par les élus
le 22 octobre. Ce document proposera
de nouveaux dispositifs de proximité,
envisagera la réactualisation de dispositifs existants et l’ouverture de nouveaux
chantiers à engager. Cet avant-projet
se veut une base de travail à partir de
laquelle les Gennevillois sont invités à
se prononcer, en vue de l’adoption définitive de cette Charte, le 3 décembre
prochain. Nous avons interrogé un certain nombre de personnes, élus de la
majorité et de l’opposition, membres du
comité de pilotage citoyenneté ou habitants pour savoir, notamment, ce qu’ils
attendent d’une Charte de la vie démocratique. Voici leurs témoignages.
Alice Breyne,
quartier du Fossé-del’Aumône.
S’impliquer dans la vie de
sa commune me semble
un acte tout à fait naturel.
On se doit de ne pas être
passif face à ce qui nous
concerne. En retour, il est
nécessaire que la parole des habitants soit
beaucoup plus écoutée et prise en compte
lors de la mise en place de certains projets.
Si la Ville consulte ses citoyens, elle doit
tenir compte de leur avis et faire en sorte
que cette participation soit active. J’aimerais que certaines propositions émanent
de la population pour « remonter » vers la
Municipalité et que ce ne soit pas toujours
l’inverse. Certaines villes l’ont fait en proposant, par exemple, des ateliers citadins.
DosSier
Propos recueillis par Fabienne Dagouat
Le Conseil municipal extraordinaire du
27 novembre dernier, coup d'envoi de la
réflexion sur l'exercice de la démocratie
participative à Gennevilliers.
Michel
Larue,
Bernard
Legrand,
quartier
des Sévines.
quartier des Grésillons.
Les dispositifs de démocratie participative sont
une occasion unique de
rencontrer les élus et de leur poser directement des questions liées à la vie quotidienne
de chacun dans la ville. Je déplore la démobilisation d’une partie de la population et en
particulier des jeunes face à la possibilité
qui leur est donnée de s’exprimer. C’est en
participant que l’on peut faire bouger certaines choses. Je souhaite que la charte non
seulement renforce les modes d’expression
des citoyens mais permette de tenir compte
de leur avis.
Par ses propositions, la
Charte de la vie démocratique doit inciter les
citoyens à prendre leur
destin en main. Personnellement, j’essaye de m’impliquer pour
que les habitants s’investissent dans la vie
de la cité sans attendre les décisions de
la Municipalité. La vie démocratique ne
s’exerce pas uniquement le jour du vote,
c’est tous les jours que l’on peut faire entendre sa voix et apporter sa pierre à l’édifice démocratique. Mais il faut aussi que la
Ville accepte de donner une part d’autonomie aux habitants pour que leur avis ne soit
pas seulement consultatif.
Calendrier
Jeudi 22 octobre à 18h30, en mairie:
présentation de l’avant-projet
de Charte de la vie démocratique.
Du 5 au 21 novembre :
Débats publiques, séances de théâtre
forum dans les différents quartiers
de la ville. Renseignements dans
les antennes.
Jeudi 3 décembre : Conseil municipal
extraordinaire, pour l’adoption de
la Charte de la vie démocratique.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /17
DosSier
Arielle Vermillet-Parry,
adjointe au maire
et vice-présidente du comité
de pilotage de la Charte citoyenne
Dans ce processus d’élaboration
d’une Charte de la
vie démocratique,
notre
ambition
est de partager
l’intérêt général
avec l’ensemble
des citoyens. Ils
apportent une expertise d’usage,
car ils connaissent bien ce qui existe à
Gennevilliers. Pour aider à l’élaboration
d’un avis critique partagé et forger un savoir commun, nous proposons de sortir
de Gennevilliers, de voir ce qui se fait
dans d’autres villes. L’animation de la
démarche est importante, tout ne passe
pas par la classique « réunion en mairie ».
Nous sommes dans les quartiers, nous
nous déplaçons avec des habitants, nous
accueillerons des gens d’ailleurs pour
enfin élaborer ensemble de façon dynamique les propositions qui amenderont
l’avant-projet présenté le 22 octobre.
L’avis des groupes
Zine
Boukriche
communiste
groupe communiste,
alternative citoyenne
et républicain
La démocratie participative peut se mesurer au nombre de fois où la population
est sollicitée entre deux échéances municipales. L’histoire de la démocratie locale à Gennevilliers a prouvé la capacité
de la Ville à impliquer les habitants dans
les décisions qui touchent l’intérêt général. Je souhaite que la Charte de la vie
démocratique nous permette d’aller plus
loin dans ce processus. Les résultats du
sondage, réalisé en mars dernier auprès
des Gennevillois, ont montré qu’un tiers
des personnes interrogées a le sentiment
que la Municipalité ne tient pas suffisamment compte de leurs opinions. Il
faut tenter d’identifier les raisons pour
lesquelles une partie des habitants, et
notamment les jeunes, ne participent
pas suffisamment aux diverses instances
mises en place par la Ville. Si, à travers
cette Charte, on s’ouvre à l’ensemble de
la population sans avoir peur d’aborder
les questions sensibles, nous aurons fait
un pas supplémentaire.
18/Gennevilliers magazine - octobre 2009
31 mars 2009. Présentation en mairie d'une enquête exclusive réalisée
pour la Ville par l’institut Ipsos sur les Gennevillois et la démocratie locale.
Laurent
Noël
groupe socialiste
Nous devons veiller à
ce que, dans l’esprit des
citoyens, la démocratie
participative ne se confonde pas avec la
démocratie représentative. C’est dans
cet esprit que les dispositifs de démocratie participative doivent être pensés et
les rapports avec les élus clairement définis. L’objectif est de faire remonter un
certain nombre d’informations de la population vers les élus et non le contraire.
Pour cela, il faut aussi que les Gennevillois aillent voir ailleurs, dans d’autres
villes, comment cela fonctionne. C’est
ainsi qu’ils pourront nourrir leur réflexion et porter un regard critique sur
ce qui existe ou non à Gennevilliers.
Richard
Merra
groupe les Verts
D’une manière générale, j’attends de la démocratie participative
une plus grande capacité à rendre l’espace public non conflictuel, et à faire
prendre en compte les questions environnementales tant par la classe politique que par les citoyens. Deux grands
sujets me semblent prioritaires à Gennevilliers, à savoir réduire l’agressivité et
respecter l’autre dans sa singularité sans
avoir peur de ce qui fait sa différence.
C’est pourquoi je suis perplexe quant à
la mise en place d’une démocratie qui,
pour être participative, ne se définirait
qu’à partir de territoires comme les
comités de quartier, par exemple. Cela
risque de renforcer l’esprit communautaire ; or notre ville a besoin de fédérer
une population gennevilloise. La Charte
de la vie démocratique doit s’élaborer
autour de thèmes et non de territoires.
Yasmina
Attaf
groupe Union
des Gennevillois
Il est primordial d’associer les citoyens à
certaines prises de décisions locales. Ils
doivent être partie prenante de l’évolution de leur ville. Chacun peut avoir un
avis à apporter, une suggestion à faire,
sans pour autant être un spécialiste de
tel ou tel sujet. Il faut montrer aux Gennevillois que cette Charte à venir n’est
pas juste un cadre pour faire croire que
la démocratie participative existe à Gennevilliers mais bel et bien un outil à
leur disposition à construire ensemble.
Lors des réunions de travail autour de
l’élaboration de cette Charte, j’ai été
Abdelhakim
Sari
alternative
citoyenne
groupe communiste,
alternative citoyenne
et républicain
L’essentiel est que cette Charte de la vie
démocratique favorise l’expression du
plus grand nombre de Gennevillois et
que les élus soient capables de les questionner, de les entendre et de les écouter.
Certaines instances, comme les comités de quartier tels qu’ils existent aujourd’hui, doivent évoluer. Il faut créer
de nouvelles formes de rencontres, aller
au-devant des habitants, et favoriser le
contact via les structures associatives.
Ce travail autour de la participation citoyenne doit permettre d’agir très rapidement sur des sujets sensibles, tout en
définissant le cadre de cette action et en
veillant à ne pas décevoir les Gennevillois.
Christian
Cléro
groupe UMP
L’une des principales
questions en matière
de démocratie participative porte sur
l’implication des citoyens dans la vie de
leur cité. La Ville doit réfléchir à de nouvelles formes de concertation pour faire
participer le plus grand nombre, peutêtre par le biais d’Internet pour que les
gens puissent participer de chez eux ou
de leur travail. Il faut arrêter de faire réunion sur réunion autour de débats qui, la
plupart du temps, mobilisent les mêmes
personnes et finissent par tourner en
rond. Il y a des points positifs dans ce
projet de Charte de la vie démocratique,
mais je crains que tout cela reste en
cercle fermé et que l’on ne se pose pas
les vraies questions.
Taoufik
Halem
groupe Gennevilliers
pour tous
Nous soutiendrons la
Charte de la vie démocratique dans la
mesure où elle sera l’expression d’une
véritable démocratie de proximité. La
majorité municipale semble assez timide
en la matière. Cela fait plusieurs années
que nous proposons, par exemple, que
Le mot du Maire
Démocratie locale :
DosSier
impressionnée par l’investissement des
personnes présentes, mais aussi par
leur sens critique. Cela a le mérite de
nous faire nous interroger sur notre rôle
d’élus.
la richesse de la parole
citoyenne
O
n entend souvent dire que
les Français se détournent
de la chose publique, voire
qu’ils s’en méfient. Ce n’est pas
faux, lorsque les enjeux du débat
public semblent biaisés ou confus.
Tout confirme par exemple, par
ces temps de crise, l’immense décalage entre ce qui
avait été annoncé
au plus haut niveau
de l’État et la réalité vécue par nos
concitoyens. C’est
contre cette tendance détestable
qu’à Gennevilliers,
nous n’avons eu de
cesse de nous inscrire… non sans
un certain volontarisme. Les Assises
de la ville en 2003,
le référendum pour
le droit de vote des étrangers, puis
nos commissions locales participatives, les comités de quartier,
les Assises de la réussite au printemps… ont confirmé la richesse
de la parole citoyenne, lorsqu’elle
est libre et réellement écoutée.
Nous voulons désormais aller plus
loin, déboucher sur de nouvelles
avancées pour la démocratie locale. Il ne s’agit pas seulement
de réaffirmer notre attachement à
traiter tous les grands dossiers lo-
caux par le dialogue et la concertation, même si c’est très important.
Nous souhaitons surtout élargir
encore le pouvoir de proposition,
d'action et de contrôle de chaque
citoyen. Pourquoi, par exemple, ne
pas instaurer un droit de saisine du
Conseil municipal pour les comités de quartier, pour le
conseil local éducatif
ou le conseil local de
la jeunesse ? Comment
insuffler un sang neuf
à ces comités, mieux
travailler ensemble sur
les questions cruciales
de notre vie locale,
éducation, sécurité, développement durable...
Comment également
définir des droits et des
devoirs entre les usagers et le service public
communal ? Vaste programme… que nous voulons luimême mettre aussi en débat dans
la population. Il se traduira par des
engagements publiquement pris
et régulièrement vérifiés : ce sera
notre Charte de la vie démocratique, soumise solennellement à
l’approbation du conseil municipal en décembre.
Jacques Bourgoin,
Maire de Gennevilliers,
Conseiller général
des Hauts-de-Seine.
Lancement des lundis
les comités de quartier soient élus par
la population et disposent d’un véritable
budget, cela permettrait notamment à
des citoyens d’origine étrangère de participer à la vie de la cité. Nous demandons également que le conseil municipal
se déroule le samedi matin pour que la
population puisse y assister et que le
compte rendu en soit fait sur Internet.
Il faut associer les citoyens à une démarche de proximité et ne pas décider
à leur place si l’on veut qu’ils se sentent
concernés.
“parlons franchement”
Dans le cadre de la dynamique
de relance du conseil local
de la jeunesse (CLJ),
les jeunes Gennevillois pourront,
lors d’un débat, rencontrer
les élus concernés.
Rendez-vous à 20 heures
au 18e étage en mairie
5 octobre : les jeunes et l’emploi ;
12 octobre : les jeunes
et le logement ;
19 octobre, les jeunes et la culture.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /19
GrandParis
Projet de loi
Gennevilliers sous le
■ L’avant-projet de loi sur le Grand Paris, présenté le 7 octobre au
Conseil des ministres, remet en cause la décentralisation et la démocratie locale. L’État veut reprendre la main sur l’aménagement de l’Ile-deFrance. Gennevilliers est directement concernée.
«
Cette nouvelle page, nous devons
l’écrire tous ensemble », déclarait
le président de la République au
printemps, lors de sa présentation des
projets d’aménagement du Grand Paris.
Le débat était lancé, des états généraux
annoncés pour début 2010. Et auparavant, avant l’été et avant la rédaction
du projet de loi, la promesse d’une rencontre entre partenaires, avec les élus
locaux.
Or, quatre mois plus tard, et en plein
été justement, un avant-projet de loi est
élaboré par le secrétaire d’État au développement de la Région-capitale, Christian Blanc. Présenté au Conseil des ministres ce 7 octobre, pour passer devant
le Parlement à l’automne, ce projet de
loi marque un retour en force de l’État
dirigiste, qui entend décider à la place
des élus locaux l’aménagement de la région parisienne.
Selon ce projet, une Société du Grand
Paris a été créée, chargée de la maîtrise
d’ouvrage des projets d’infrastructures
d’intérêt national et notamment du réseau automatique de transport urbain
de 140 kilomètres en forme de double
boucle (le grand huit) qui ceinturera
Paris, et comptera une quarantaine de
gares, dont deux à Gennevilliers.
L’État aurait la maîtrise
du droit de préemption
et d’expropriation
Cette société dans laquelle l’État est
majoritaire, « bénéficie d’un droit de
préemption et d’expropriation dans un
rayon d’1,5 km autour de chaque gare.
Les collectivités territoriales perdent la
jouissance du droit des sols au sein de
ces zones… La Société du Grand Paris
peut également directement acquérir, au
besoin par voie de préemption ou d’expropriation, les terrains situés dans le
périmètre dans lequel elle bénéficie du
droit de préemption, mais aussi les biens
de toutes natures, immobiliers et mobiliers, afin de les vendre, de les louer ou
d’y conduire des opérations d’aménagement ou de construction… L’État, les
collectivités territoriales peuvent transférer à la Société du Grand Paris, sur sa
demande, en pleine propriété et à titre
20/Gennevilliers magazine - septembre 2009
gratuit, leurs biens nécessaires à l’exercice de ses missions de service public.
Ces transferts ne donnent lieu à aucun
versement, salaire ou honoraire, ni aucune indemnité ou perception de droit
Selon le projet de loi, le périmètre d’un rayon
de 1 500 mètres autour des deux stations
projetées, (les grands cercles en orange sur
la carte) mettrait 100 % du tissu résidentiel
de Gennevilliers sous le seul contrôle de l’État !
Conseil municipal : Vote contre ce projet de loi
Rappelant que Gennevilliers s’est toujours efforcée d’être active dans les débats
traitant de l’avenir de la région Ile-de-France, notamment au sein du Syndicat mixte
Paris Métropole, œuvrant pour un meilleur équilibre du développement du territoire
métropolitain et la réduction des inégalités sociales et territoriales, le conseil municipal du 23 septembre dernier a dénoncé ce projet de loi dans sa forme actuelle, qui
constitue une régression inacceptable pour les collectivités locales et un véritable
danger pour la démocratie locale.
Le conseil municipal a demandé que ce projet de loi soit retiré, que soit instituée
une véritable co-élaboration avec le Syndicat mixte Paris Métropole et un copilotage avec les élus représentant l’ensemble des territoires concernés, et que les
citoyens soient véritablement associés à l’élaboration de ce projet.
GrandParis
contrôle de l’État ?
ou de taxe… En cas de conflit,
le droit de préemption institué
prime sur le droit de préemption
urbain. »
Le « Grand Paris » prend ainsi le pas sur
tous les autres documents d’urbanisme,
notamment les plans locaux. Gennevilliers où deux gares sont prévues, sur
la ligne 13 et la ligne C du RER, est
particulièrement concernée : avec l’application de cette loi, 100 % du tissu résidentiel de la commune passerait sous
contrôle de l’État. Voire plus… Car le
projet prévoit également la définition
par l’État de « projets territoriaux stratégiques » qui ne sont pas limités au périmètre des 1,5 km autour des gares !
Et comme si cela ne suffisait pas, après
la mise à l’écart des plans locaux d’urbanisme, la démocratie locale est également bafouée, car le projet de loi prévoit
aussi de réduire le débat public, dont la
conduite sera une autre compétence de
l’État.
« Un projet de loi d’exception »
Ce projet de loi soulève un tollé général chez les élus de la région parisienne,
de gauche mais aussi de droite. Pour sa
part, le syndicat mixte Paris Métropole,
qui regroupe 98 collectivités d’Ile-deFrance, parmi lesquelles Gennevilliers,
a déclaré ce projet de loi à contresens
de la décentralisation et inacceptable en
l’état.
« C’est un projet de loi d’exception, s’insurge Roland Muzeau, député et premier
adjoint au maire chargé de l’urbanisme.
C’est la reprise en mains complète par
l’État des destinées et du développement
de l’Ile-de-France, la quasi-suppression
des lois de décentralisation et de la démocratie locale. C’est aussi la disparition des droits à l’expression, au débat
public des partenaires que sont les collectivités publiques et territoriales. En
totale contradiction avec le discours du
président de la République qui exprimait, lors de sa présentation des projets du « Grand Paris », une volonté de
travailler avec l’Ile-de-France. J’ajoute
qu’une telle duplicité a trouvé encore à
s’exprimer il y a peu : un amendement
à la loi transfère la totalité des biens du
Syndicat des transports d’Ile-de-France
(Stif) à la RATP. Une décision qui retire
au Conseil régional toute possibilité
d’action pour développer le réseau des
transports franciliens. »
Danièle Salque
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /21
RenTrée
Élections :
la rentrée des parents d’élèves
■ Les 16 et 17 octobre auront lieu les élections des représentants de
parents d’élèves au conseil d’école, dans les établissements du premier
et second degrés. Voter est important pour voir élire ses candidats, mais
également assurer et renforcer la place des parents au sein de la communauté éducative.
U
rnes prêtes, isoloirs ok, professions de foi imprimées, paré
pour le scrutin. Le service Vie
scolaire a fait le nécessaire dans les 25
écoles maternelles et élémentaires où
se dérouleront les élections des représentants de parents d’élèves au conseil
d’école. Les 16 ou 17 octobre, selon les
établissements, on votera dans le premier degré, mais aussi dans les trois collèges de la ville ainsi qu’au lycée Galilée
Élections
pratiques
Qui peut voter ?
Les deux parents, qu’ils soient mariés
ou non, séparés ou divorcés. Chaque
électeur ne dispose que d’une voix,
quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans le même établissement.
Quel est le mode de scrutin ?
L’élection a lieu au scrutin de liste à
la représentation proportionnelle au
plus fort reste. Chaque liste doit comporter au moins deux noms de candidat et, au plus, le double du nombre
de sièges à pourvoir.
Qui est éligible ?
Tous les parents électeurs sont éligibles, à l’exception des personnels
de l’établissement membres de droit
du conseil d’administration et des
personnes qui en sont déjà membres
(désignées par un organisme ou élues
au titre d’un autre collège électoral).
Combien de parents
élus siégeront ?
Dans le premier degré (maternelle
et élémentaire), il y a autant de représentants de parents d’élèves au
conseil d’école que de classes dans
l’école. Dans le second degré, les
représentants des parents d’élèves
sont cinq dans un lycée, six dans un
collège de moins de 600 élèves et
sept dans les autres collèges.
22/Gennevilliers magazine - octobre 2009
pour siéger au conseil d’administration.
En 2008, la participation n’avait pas dépassé 25 %. Gennevilliers n’est pas un
cas à part. L’enjeu est pourtant digne
d’intérêt. Il ne s’agit de rien de moins
pour les parents que d’être un partenaire
à part entière dans les instances scolaires. « Parce que nos enfants passent
entre six et dix heures par jour à l’école,
que beaucoup de choses se jouent dès
la primaire, il est du devoir des parents
de s’y intéresser », confie Jean-Pierre
Leprieur, de l’Association des parents
d’élèves des Grésillons (Apegre). Le
rôle et la place des parents à l’école sont
reconnus. Leurs droits sont garantis par
la loi. Ils y ont voix délibérative.
Dans le premier degré, le conseil d’école
vote le règlement intérieur de l’établissement et adopte son projet éducatif. Il
donne son avis et fait des suggestions
sur le fonctionnement de l’école et sur
sportive, sur les principes du dialogue
avec les parents d’élèves. Il délibère
sur les questions relatives à l’hygiène,
la santé et la sécurité. Il donne son avis
sur le choix des manuels et outils pédagogiques, sur la création d’options et de
sections, etc. Les parents d’élèves d’un
conseil sont donc pleinement associés
à la vie de l’école et de l’établissement
scolaire, où ils participent aux diffé-
rentes instances. S’impliquer
ainsi dans la vie scolaire permet
de favoriser l’accompagnement
de tous les enfants – et donc des
siens – dans leur scolarité, tout
en renforçant leurs chances de
réussite. Une bonne raison d’aller voter les 16 et 17 octobre.
RenTrée
les questions touchant à sa vie (intégration des enfants handicapés, activités
périscolaires, restauration et hygiène
scolaires, sécurité des enfants, etc.).
Dans le second degré (collèges, lycée),
le conseil d’administration est l’organe
délibérant de l’établissement. Il adopte
le projet d’établissement, le budget et
le règlement intérieur. Il donne son accord sur le programme de l’association
Frédéric Lombard
Qu’en pensent-ils ?
Christelle Somma
(maternelle Pauline-Kergomard)
« Je rempile avec plaisir »
Ma fille est en petite-grande section. Mon implication me permet de
connaître dans le détail le projet pédagogique de l’école. De plus, nous
entretenons d’excellentes relations
avec la directrice de la maternelle qui
est à l’écoute des parents d’élèves.
Une relation de confiance s’est instaurée et c’est positif pour tout le
monde. Je rempile donc avec plaisir.
Nouria Bensefia
(école élémentaire Joliot-Curie)
« Il faut aller voter »
Questions à
Patrice Leclerc
conseiller général, conseiller municipal, chargé du suivi du conseil
local éducatif.
Le Conseil local éducatif (CLE) est une des décisions annoncées par la Municipalité, lors des Assises de la réussite qui se
sont tenues au mois de mai dernier. Sa mise en place est fixée
au 17 novembre.
Qu’est-ce qu’un conseil local éducatif ?
C’est un organisme consultatif auprès du conseil municipal. Il
est chargé d’examiner toutes les questions ayant rapport avec
la réussite de l’ensemble des enfants de Gennevilliers, de faire le point sur les mesures et les actions à développer, d’évaluer la mise en œuvre des décisions prises.
L’objectif est de poursuivre le travail entrepris par les Assises.
Les parents d’élèves font partie de
la vie de l’école. Ils ont des droits
reconnus. Ils peuvent intervenir, notamment lors des conseils d’école
pour accompagner ou contester telle
ou telle décision. Même si leur rôle
est consultatif, il peut néanmoins peser sur des choix. Il est donc important à chacun et chacune d’aller voter.
Christine M’Packo
(école élémentaire Jean-Lurçat)
« L’avenir de ses propres enfants »
S’investir en tant que parent d’élève
est le seul moyen de savoir ce qui se
passe dans l’école de son enfant. Hélas ! j’ai l’impression que beaucoup
de parents s’en fichent, vu le faible
taux de participation aux élections.
C’est dommage, car il s’agit de l’avenir de ses propres enfants.
Qui retrouvera-t-on dans le CLE ?
Il sera composé de parents, d’enseignants, de professionnels de l’éducation et de
l’enfance, d’experts et d’élus. Les parents d’élèves élus lors des élections les 16
et 17 octobre, désigneront ceux qui représenteront l’école au conseil local éducatif. Si un groupe de parents d’élèves a une proposition d’intérêt général à faire, il
reviendra au CLE de l’évaluer et de faciliter sa mise en œuvre.
Qu’est-ce que les parents peuvent attendre de cette création ?
Le CLE favorisera l’émergence de leurs projets. Il facilitera également le dialogue
avec les enseignants et les autres personnels de chaque école et établissement.
C’est aussi la poursuite d’un approfondissement de la politique municipale en
direction des enfants par l’amélioration de l’environnement éducatif. Le CLE
confirme bien la place à part entière que doivent occuper les parents dans la
communauté éducative.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /23
Culte
●★ Deux ans et demi
●
après la pose de la première pierre, la mosquée de Gennevilliers
sera inaugurée le 10
octobre, rue PaulVaillant-Couturier.
L’édifice à vocation
cultuelle et culturelle
est largement ouvert
sur la ville. Il entend
également participer
pleinement à la vie du
quartier Chandon Grésillons, dont il constitue un des éléments du
renouvellement urbain
en cours.
24/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Culte
nveloppée dans son enduit ocré,
l’élégante façade aux formes épurées d’inspiration égyptienne – la
nationalité de l’architecte – affiche
franchement son identité orientale. Elle
donne tout son caractère à la mosquée
que dominent deux fins minarets aux
coupoles dorées. À l’intérieur, la lumière
zénithale chute sur une immense rotonde
qui inonde la grande salle de prière de
950 mètres carrés. Au sol, une moquette
bleue. Un grand lustre de cristal est suspendu au milieu de ce puits de lumière.
Une magnifique et authentique mosaïque
aux tons verts ramenée de Fès, au Maroc, personnalise les murs. Des carreaux
de faïence d’inspiration arabo-andalouse
habillent les piliers. Au-dessus des têtes,
un bandeau de moulures sculptées de calligraphies arabes ceint la base du premier
étage. Des finitions restent à entreprendre
çà et là. Mais l’endroit respire la sérénité
et incite à la méditation. Assis en tailleur,
un groupe de jeunes prolonge le moment
de la prière en devisant.
Même au cœur du ramadan avec ses affluences extraordinaires aux prières et la
tonne de petits soucis à régler dans un
E
Père
Michel Jondot
« ACCUEILLIR LE MONDE
MUSULMAN DANS LA DIGNITÉ »
Je soutiens le projet de la mosquée
depuis le début et je suis très heureux
de sa réalisation. Je suis citoyen français, et il est essentiel que mon pays
accueille dans la dignité le monde
musulman et son culte. La mosquée
offre également l’opportunité de découvrir l’art sacré musulman. Enfin, je
suis heureux de voir qu’elle ne vivra
pas repliée sur elle-même. L’esprit
dans lequel a été conçu le projet exclut tout communautarisme. Pour ces
raisons, j’assisterai le 10 octobre à
l’inauguration de la mosquée de Gennevilliers.
endroit tout neuf, Mohamed Benali et
Saad Abssi restent calmes et disponibles.
Respectivement président et vice-président de l’association Ennour (lumière,
en arabe), ils sont deux des principaux
artisans de la mosquée de Gennevilliers.
Rappelons que l’ouvrage a été réalisé sur
un terrain mis à disposition par la Ville
par bail emphytéotique. Le premier coup
de pioche avait été donné le 20 janvier
2007. Le chantier a avancé sans heurts
majeurs, au rythme des financements,
ceux de la communauté musulmane…
et non musulmane aussi. Des milliers de
dons en chèques, argent liquide et même
en bijoux, ont été remis à l’association
en échange d’un récépissé officiel. Les
montants sont archivés au fur et à mesure
dans un épais classeur. Avec l’architecte
et l’entreprise de travaux, les donateurs
sont les autres artisans de la mosquée.
« Sans eux, rien n’aurait été possible,
confirme Mohamed Benali, heureux et
soulagé à la fois. Beaucoup de gens, qui
auparavant priaient chez eux ou dans
des endroits inadaptés ou mal identifiés,
viennent désormais ici. Ils se disent aujourd’hui fiers de disposer d’un vrai lieu
de culte ouvert sur la ville », assure-t-il.
La première tranche de construction, qui
s’est achevée au début de l’été, a permis
d’ouvrir la mosquée pour le début du
ramadan. « C’était l’occasion rêvée de
faire découvrir dans un moment particulier ce nouvel équipement à toute notre
communauté. Et puis, le ramadan est
une période où les gens sont particulièrement généreux et nous avons encore
besoin d’argent afin d’aller au bout du
projet », poursuit le président d’Ennour
en souriant. 2,4 millions d’euros ont été
dépensés. Environ 1,2 million d’euros
sont encore nécessaires.
« Nous n’avons jamais douté de réussir dans notre entreprise. Il nous reste
à réaliser le pôle culturel auquel nous
tenons beaucoup », ajoute Saad Abssi.
Dans la cour d’entrée – où sera installée
une fontaine –, des palissades de chantier
occupent l’emplacement de deux futurs
bâtiments. Disposés de part et d’autre
de l’allée, ils accueilleront une dizaine
de salles à vocation éducative et pédagogique (cours d’arabe, alphabétisation,
soutien scolaire, conférences, etc.). Une
bibliothèque est également prévue, ainsi
que les locaux administratifs. Car l’équipement a vocation à fonctionner toute
l’année. « Pas question de vivre replié
sur notre communauté. Nous voulons
nous intégrer dans le quartier en plein
renouvellement urbain et participer à
son animation », préviennent les deux dirigeants en chœur. Ils le rappelleront aux
personnalités et à la population conviées
samedi 10 octobre, à 15 h 30, à l’inauguration de l’édifice. Encore une belle journée d’affluence en perspective. La mosquée commence à en avoir l’habitude.
Frédéric Lombard
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /25
ForMation
Une école
et une clinique
d’ostéopathie
s’installent
aux Barbanniers
■ À côté du nouveau
pôle
universitaire,
une école supérieure
de formation d’ostéopathes ouvre ses
portes ce début octobre, avec 500 étudiants. À proximité
également, son centre
de soins comptera une
quinzaine de praticiens.
26/Gennevilliers magazine - octobre 2009
D
écidément, Gennevilliers est
bel et bien ville universitaire !
Après l’installation du premier
établissement d’enseignement supérieur
dédié à la formation des maîtres et à la
technologie, voici, à proximité, l’ouverture d’une école d’ostéopathes. 500
étudiants y effectuent leur rentrée en ce
début octobre. Et, cerise sur le gâteau,
cette école supérieure se complète d’une
clinique ostéopathique, ouverte du lundi
au samedi.
Créé dans les années 1970 – les débuts
de l’ostéopathie en France –, le collège ostéopathique Sutherland (COS)
a rapidement progressé pour compter
aujourd’hui quelque 1 500 étudiants et
Les mains
comme outils
Nouvelle manière d’appréhender la
santé, l’ostéopathie vise à restaurer
la mobilité, l’équilibre et l’harmonie du corps humain. Sa pratique
est autant préventive que curative. L’ostéopathe utilise ses mains
comme outils d’analyse et de soin.
Il reconnaît et détecte la lésion ostéopathique et permet au corps de
retrouver tout son équilibre. Avec
150 ans d’existence, l’ostéopathie est une discipline reconnue
en France depuis seulement 2002
par les pouvoirs publics, qui ont
créé le diplôme national d’ostéopathie en 2007. C’est une profession
en pleine expansion, qui enregistre
bon an mal an plus de 10 millions
de consultations, même si non
prises en charge par la Sécurité
sociale.
150 enseignants répartis sur trois établissements, à Nantes, Bordeaux et désormais Gennevilliers, où, déménageant
de Saint-Ouen où il était à l’étroit, l’établissement francilien en plein développement va trouver mesure à son pied.
Ce centre de formation est donc désormais installé 6, allée des PierresMayettes, dans un immeuble indépendant de plus de 2 000 m2 répartis sur
deux niveaux, récemment rénové et totalement aménagé sur mesure pour lui.
Il dispose aussi d’un parking extérieur.
La formation se fait en cinq ans, sanctionnée par un diplôme national en trois
ans et un diplôme supérieur à l’issue
de la cinquième année. Selon Jacques
ForMation
Cliniques
1, allée des Bas-Tilliers - 1er étage.
Clinique pédagogique :
tél. 01 47 92 91 90
rendez-vous : du lundi au vendredi,
de 8 h 30 à 17 h 30.
Clinique professionnelle :
tél. 01 47 92 91 92
rendez-vous : du lundi au samedi,
de 9 heures à 19 heures.
Weischenck, directeur du collège ostéopathique, « Le contenu pédagogique
est assuré par une équipe exclusivement
constituée de praticiens professionnels
de haut niveau : médecins généralistes
ou spécialistes, ostéopathes, enseignants universitaires… » Plus de 2 500
heures de cours pendant les trois premières années vont former les étudiants
à la biologie humaine et aux techniques
ostéopathiques. Techniques qui seront
perfectionnées et approfondies au cours
du second cycle.
Deux cliniques intégrées
L’originalité de cette école spécialisée,
ce sont les soins qu’elle propose à proxi-
mité, dans deux cliniques, l’une professionnelle, l’autre pédagogique. La première fonctionne avec des ostéopathes
professionnels, aguerris ou jeunes diplômés. Dans la seconde, les traitements
sont effectués par les étudiants de 4e et
5e année, sous le contrôle de leurs enseignants ostéopathes, avec une sécurité
parfaitement assurée.
Les cliniques pédagogiques et professionnelles déménagent également à
Gennevilliers, pour s’installer au premier étage du 1, rue des Bas-Tilliers,
dans des locaux là aussi réaménagés sur
environ 700 m2, comptant une quinzaine
de salles de consultations.
Les tarifs de la clinique professionnelle
sont ceux généralement pratiqués. En revanche, ceux de la clinique pédagogique
sont à moindre coût, de 10 à 20 euros.
Tarifs qui pourraient encore être revus à
la baisse, selon Jacques Weischenck, qui
envisage de mettre en place des partenariats avec les comités d’entreprise.
Danièle Salque
Le collège ostéopathique envisage une
quinzaine de recrutements locaux, d’administratifs, et d’enseignants. Pour postuler :
[email protected]. Sinon par courrier à : COS Développement, à l’attention
du responsable des ressources humaines
1, allée des Bas-Tilliers
92230 Gennevilliers
Collège
ostéopathique
Sutherland
6, allée des Pierres-Mayettes
Tél. 01 47 94 98 98
Fax : 01 47 94 99 00
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /27
HistOire
Les moulins au fil du temps
■ Représentants de l’ancienne économie paysanne et de la vie rurale à
Gennevilliers jusqu’à la fin du XIXe siècle, les moulins de Cage et de la
Tour ont laissé des traces dans la mémoire de notree ville.
E
n Gennevillois du XXIe siècle, on
ne manque jamais d’être étonné
du passé rural de notre ville. Les
moulins, à vent ou hydrauliques mais
indispensables pour moudre le grain et
produire de la farine, faisaient partie de
ce paysage agricole et rural jusqu’au
XIXe siècle à Gennevilliers comme un
peu partout en France. S’ils ont disparu
du territoire communal, il reste au moins
un vestige des moulins passés dans les
noms
n
de rue d’aujourd’hui, le quai et la
rue
ru du Moulin-de-Cage.
Ce
C moulin de Cage, ou de la Cage, est
le plus ancien du territoire gennevillois
p
puisque
son nom apparaît dans des textes
du
d Moyen Âge. Il s’agit d’un moulin
hydraulique,
h
dit moulin pendant parce
q l’axe de la roue se déplace selon
que
l’étiage
l
du fleuve et construit sur pilotis
ti pour résister aux inondations. Il n’est
p installé sur le territoire communal
pas
mais
m
en face sur la Seine, relié à l’île
Saint-Ouen
S
par une passerelle. Selon
l’historien
l
Henri Lecourtois, auteur de
« Lieux-dits, rues et chemins de Gennevilliers
v
et La Garenne », ce nom de Cage
viendrait
v
« du vieux mot celte cai ou caie
q signifiait la digue, qui évolua ensuite
qui
e caje, et passant par caiage s’en vint
en
fi en cage. » Il existait aussi un droit
finir
d « caiage » pour accoster au quai du
de
P Saint-Denis, installé à proximité du
Port
m
moulin.
L
L’activité
meunière du moulin de Cage
s poursuit jusqu’à l’époque, sans
se
d
doute
sous la Restauration, où Antoine
Clément, grand-père du chansonnier
communard Jean-Baptiste, auteur entre
autres de l’immortel « Le Temps des
cerises », en devient propriétaire. « Au
Moulin de Cage qu’il exploite avec
son fils cadet Jean-Baptiste (le père du
chansonnier), pendant l’hiver quand
les grains sont à battre, écrit Tristan
Rémy (*) Antoine Clément cumule la
double entreprise du bac dont il a la
concession et qui relie en toute saison Gennevilliers à Saint-Ouen par la
pointe de l’île et, pendant l’été, celle
de restaurateur avec sa femme Pélagie
Grandelain. En effet, dès le printemps
venu, les Clément du moulin de Cage
ouvrent une guinguette à la Bellangère,
habitude qu’ont prise tous les meuniers
des environs de Paris de vendre du vin
28/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Berthe Morisot,
“Le petit moulin à Gennevilliers”,
1875.
HistOire
et de la galette aux visiteurs des jours
fastes et des dimanches, quand ils n’ont
plus rien à moudre de la dernière moisson. »
Victimes de la guerre
et de l’industrialisation
Incroyable destinée que celle du moulin
de Cage, mentionné dans le « Guide touristique Hachette » de 1856, plus pour
ses fritures et matelotes, sa « piquette,
paraît-il fort agréable et rafraîchissante
issue des vignobles de Saint-Ouen » que
pour sa farine ! Les promeneurs de la
région viennent y flâner et se divertir
en canotant sur la Seine, en s’exerçant
au tir au pistolet ou à la carabine, voire
en dansant et flirtant sous les arbres. Le
pont de Saint-Ouen, construit en 1856, y
attire toujours plus de monde, dont des
artistes comme Manet qui aurait peutêtre trouvé dans ce lieu de rencontre
et d’insouciance l’inspiration pour son
« Déjeuner sur l’herbe »…
Mais ce lieu de détente est bientôt rattrapé par la folie des hommes puisque,
devant l’avance prussienne en 1871, il
est détruit par les sapeurs français au
même titre que le pont de Saint-Ouen.
Un poète anonyme signe son oraison
funèbre : « Le vieil ami n’est plus, quel
mal avait-il fait/Notre pauvre Moulin de
Cage/Qui jadis à ce paysage/Donnait un
si brillant effet ?/Lors du blocus vandale
– il gêne la défense –/Dit le sapeur qui le
brûla/Dans le fleuve tout s’écroula/Cela
n’a pas sauvé la France. »
L’histoire du moulin de la Tour est
moins rocambolesque que celle du moulin de Cage. Pourtant, il a lui aussi été
immortalisé par une artiste, Berthe Morisot en l’occurrence, qui le peignit en
1875 sous le titre « Le petit moulin à
Gennevilliers » et représente surtout une
scène de travaux des champs. Moulin
à vent construit en 1748, il se trouvait
dans l’actuelle rue Henri-Barbusse avant
le croisement avec l’avenue Chandon,
dans le quartier Chandon-Brenu – Brenu
étant le nom du meunier du moulin de la
Tour à la fin du XIXe siècle. À partir de
cette époque, ce vaste territoire agricole
commence à s’urbaniser, l’entreprise
Chenard & Walcker s’installant même à
proximité du moulin en 1907. Le moulin
avait déjà été transformé en habitation
depuis quelques années, son toit ayant
été transformé en terrasse et ses ailes rognées. Il fut finalement détruit en 1933.
« La propriété Brenu, écrivait Georges
Quiqueré dans ses pages, en mars 1994,
avait été vendue à une société de travaux publics, et l’on m’a rapporté que
le moulin gênait l’entrée et la sortie des
tombereaux et des camions. À l’époque,
p
personne
ne sembla s’émouvoir de sa
destruction. »
Jean-Michel
Jean
Michel Masqué
(*) Jean-Baptiste Clément, par Tristan
Rémy, Bordeaux, 1968, page 18 (consultable
aux archives municipales). La Bellangère est
le nom du terrain menant au moulin et acquis par Antoine Clément.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /29
EcoNomie
L’emploi
rate
sa rentrée
«
Jusqu’au printemps dernier,
indique Patrick Blanchard, directeur du site GennevilliersVilleneuve-la-Garenne du Pôle Emploi,
on notait une relative stabilité de personnes inscrites d’un mois sur l’autre
à l’agence locale, même si on observait
bien une augmentation des demandeurs
d’emploi par rapport à 2008. » En juillet
dernier (ce sont les derniers chiffres
disponibles), la ville de Gennevilliers
comptait 2 879 demandeurs d’emploi en
fin de mois, soit 16,4 % de plus qu’en
juillet 2008. 449 nouvelles inscriptions
étaient enregistrées en juillet (+ 0,2 %
par rapport à juillet 2008).
Cependant, d’autres chiffres montrent
une situation de l’emploi s’aggravant
durant l’été : + 187,5 % de licenciements économiques en juillet 2009 par
rapport à juillet 2008, et une baisse de
13,4 % des demandes de sortie pour
reprise d’emploi. « On peut s’attendre,
estime le directeur du Pôle Emploi, à
une nette augmentation du chômage en
septembre ; on ne pourra la mesurer que
fin octobre. La diminution du nombre de
sorties, notamment pour reprise d’emploi, est sans doute ce qui est le plus
inquiétant. » Par ailleurs, le nombre
d’offres d’emploi recueillies a diminué
de 50 %. « Ce ralentissement est pourtant bien antérieur au début de la crise
économique il y a un an, tient à préciser
Patrick Blanchard. À l’aune des déclarations uniques d’embauche, le tassement
de l’emploi remonte à peu près à février
2008. »
À la Mission locale, qui accompagne
les jeunes de 16 à 25 ans vers l’insertion
et l’emploi, le constat n’est guère plus
encourageant. « Nous observons une
baisse d’au moins 30 % par rapport à
2008 de jeunes en situation d’emploi,
c’est-à-dire en CDI, CDD ou mission
d’intérim », annonce Michel Defrémont, son directeur. « Même les jeunes
intérimaires, ceux que nous pensions
30/Gennevilliers magazine - octobre 2009
■ La situation de
l’emploi à Gennevilliers est inquiétante, mais des espoirs demeurent et
des initiatives se font
jour. Analyse avec
les responsables de
Pôle Emploi et de la
Mission locale.
Des initiatives
et des espoirs
La Mission locale multiplie les initiatives pour placer ses jeunes dans la voie
de l’insertion. Fin juin, une opération de
contrats en alternance avec GRDF (exGDF) a permis à cinq jeunes, sur quinze
candidats, de franchir la première étape
d’engagement. Le 17 septembre, des
jeunes ont pu découvrir les nombreuses
entreprises présentes sur le Port de Gennevilliers. Les 23 et 24 septembre, le
Bus des métiers a permis à des entreprises de se présenter auprès des jeunes.
Le 6 octobre (voir notre article en page
32), la mise en avant de « parcours de
réussite » permettra aussi de se rendre
compte que le chômage et la « galère »
ne sont pas inéluctables.
Après la fusion ANPE-Assedic en un
seul Pôle Emploi, légalisée mais pas encore mis en place dans les faits, un site
EcoNomie
tirés d’affaire, reviennent en nombre à
la Mission locale », ajoute le directeuradjoint Stéphane Chevalier. Fin août,
1 100 jeunes étaient suivis par la Mission locale, dont 270 nouveaux inscrits
(540 au total en 2008). Même les secteurs traditionnellement en tension (hôtellerie-restauration, bâtiment, grande
distribution) semblent dans l’expectative en proposant moins d’offres et en
embauchant moins qu’à l’ordinaire. Une
frilosité générale des entreprises également constatée du côté de Pôle Emploi.
mixte devrait voir le jour courant 2010 qui ouvrira ses portes
sur le territoire communal. Sur
la conjoncture de l’emploi, Patrick Blanchard garde tout de
même des motifs d’espoir : « Le
territoire gennevillois reste toujours dynamique économiquement comparé à d’autres villes
des Hauts-de-Seine, et nous disposons
ici d’un tissu partenarial important dans
le secteur de l’emploi. » Il est vrai que
les domaines d’activité à Gennevilliers
sont très diversifiés alors qu’une situation de mono activité, dans l’automobile par exemple, lui aurait sans doute
fait subir la crise plus durement. Quoi
qu’il en soit, il faudra voir l’évolution
du marché de l’emploi d’ici à la fin de
l’année pour prendre la pleine mesure
d’une crise qui est, malheureusement,
loin d’être achevée.
Jean-Michel Masqué
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /31
EcoNomie
Mission locale
La réussite
à l’honneur
"La bibliothèque vivante", premier grand événement de la Mission locale au Théâtre de
Gennevilliers, en décembre 2007.
S
ur les milliers de jeunes que la
Mission locale a accompagnés ces
deux dernières années, plusieurs
dizaines ont eu des parcours de réussite exemplaires. Comme la Ville a pris
l’habitude de le faire pour ses jeunes diplômés, elle a décidé d’honorer, en par-
tenariat avec le Conseil régional d’Ilede-France, ces jeunes qui ont réussi à
s’en sortir. Une jeune femme ne savait
pas écrire en arrivant d’Algérie. Elle a
suivi un parcours de neuf mois d’apprentissage de la langue et de préparation d’un projet professionnel. Ensuite,
elle a appris le métier de commis de
cuisine pendant neuf mois dans une entreprise d’insertion. Aujourd’hui, elle est
en CDI dans un restaurant et vient d’être
promue premier commis de cuisine.
Une jeune provinciale, de niveau bac, a
atterri à Gennevilliers par hasard, dormant dehors. Elle a trouvé des remplacements en cuisine dans une association
qui accueille de jeunes enfants. Orientée
vers une formation d’auxiliaire de puériculture en alternance, elle a réussi son
examen, décroché un CDI et trouvé un
appartement. Deux jeunes hommes, aux
parcours difficiles, ont obtenu ce qu’ils
souhaitaient : l’un est aujourd’hui agent
d’escale à Roissy, l’autre est steward et
accompagne les tournées de U2 et Coldplay ! « Derrière l’idée de réussite, la
Mission locale entend s’attaquer aux
préjugés, aux représentations négatives,
aux stéréotypes et aussi montrer la multiplicité, la diversité et la richesse des
parcours, des ambitions et des métiers »,
explique Zine Boukriche, président de
la Mission locale. Parrains, entreprises,
associations et partenaires seront présents mardi 6 octobre, pour valoriser
des jeunes qui ont su être persévérants et
déterminés dans des parcours d’accompagnement construits avec la Mission
locale. ■
Mardi 6 octobre, à 19 heures, Théâtre de
Gennevilliers, 41, avenue des Grésillons.
Renseignements : 01 41 21 40 20.
Plie et Boutique club emploi
Des portes et des solutions vers l’emploi
A
vec le Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi), qui coordonne les programmes et les actions partenariales en matière d’emploi,
et la Boutique club emploi, la Ville offre
de nombreux moyens d’engager un parcours vers l’emploi pratique et réaliste.
Tout Gennevillois en recherche active
d’emploi, souhaitant être accompagné par
un spécialiste de l’emploi, peut pousser
la Boutique club emploi qui est ouverte
comme un magasin du lundi au vendredi
(de 9 heures à 12 h 30, et de 13 h 30 à 17
Pôle Emploi (ANPE)
1, allée des Bas-Tilliers,
parc des Barbanniers,
01 41 47 22 40,
www.anpe.fr
h 30, sauf le jeudi jusqu’à 19 heures et le
vendredi jusqu’à 16 heures). On y trouve
des outils pour la recherche d’emploi
(journaux, revues, annuaires, offres d’emploi, postes Internet…). On peut rencontrer un conseiller pour faire le point, être
parrainé par un pro du secteur souhaité,
être accompagné individuellement (recherche d’emploi, préparation d’un projet
professionnel) ou en groupe en participant
au club de l’emploi. Un atelier « image de
soi » pour apprendre à se mettre en valeur, un atelier CV-lettre de motivation et
Mission locale
5, rue des Chevrins,
01 41 21 40 20.
32/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Plie
177, avenue
Gabriel-Péri,
01 40 85 66 04,
[email protected]
un atelier « culture du cœur » (recherche
de places de spectacles culturels ou sportifs) complètent les services proposés par
la Boutique. Un conseiller-relais pour les
habitants des Agnettes et des Grésillons,
Yassine Abdellak, reçoit tous les jeudis
matin sur rendez-vous (01 40 85 67 80)
pour débrouiller les premières demandes
et orienter. L’équipe de cinq personnes
de la Boutique a fait sienne la devise
« proximité et disponibilité » pour tous
les demandeurs d’emploi gennevillois. Il
suffit de pousser la porte ! ■
Boutique club emploi
6, place Indira-Gandhi,
01 40 85 67 80,
boutiqueclubemploi
@ville-gennevilliers.fr
Espace Insertion
31-33, av. Chandon,
01 40 85 48 40.
Abd Al Malik, au parcours jalonné
de références à la tradition
de la chanson française,
a un sens inné de la formule
et une incontestable élégance de style.
Il a apporté au monde du hip-hop
une esthétique nouvelle transcendant
les genres musicaux.
Le poète trentenaire est sur la scène
de la salle des fêtes
vendredi 9 octobre.
CultUre
Par Martine Chaymotty
Le rap
esthétique
d’Abd Al Malik
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /33
CultUre
CONCERT
■ ABD AL MALIK, VENDREDI 9 OCTOBRE, À LA SALLE DES FÊTES
Le poids des mots
I
l lit Corneille, Sénèque, René
Char, Albert Camus ou de la poésie
perse du XIIIe siècle. Abd Al Malik
voit le jour en 1975 à Paris. Il a deux
ans quand il part vivre avec sa famille
à Brazzaville. En 1981, il retourne en
France et s’installe à Strasbourg, dans
le quartier du Neuhoff, rendu célèbre
par l’invention des scooters brûlés sur
place. Il vit difficilement le divorce de
ses parents et flirte un moment avec
l’extrémisme religieux. Sans doute les
études brillantes qu’il mène en philosophie et en lettres classiques le font
rebondir vers des cieux nettement plus
apaisants. Cette « sortie de route » est
évoquée dans son livre, « Qu’Allah
bénisse la France ! », sorti fin 2008.
Désormais, de l’islam au slam, il n’y
a qu’un pas que le rappeur apaisé
franchit avec un premier album, « Le
Face à face des cœurs », sorti en 2004.
Suivront « Gibraltar » en 2006, où il
cherche à déconstruire dans la forme
la notion même de rap tout en restant
hip-hop, et « Dante » en 2008, dans lequel il rend hommage à Serge Reggiani,
Claude Nougaro et forme un duo avec
Juliette Gréco. Si son rap esthétique
rappelle certains textes surréalistes de
Pablo Neruda ou de Gainsbourg, Abd Al
Malik reste rationnel. “La forme de récit qui me touche le plus, dit-il, est souvent autobiographique, ou en tout cas,
garde de fortes attaches avec le réel.
C’est sans doute pour cela que j’affectionne particulièrement des auteurs tels
que Raymond Carver ou Albert Camus.
Mais ma démarche ne pourrait se résumer à une ambition purement littéraire
parce que je suis rappeur et parce que
je suis un homme tout simplement.” Un
homme bien, Abd Al Malik. ■
A 20 h 30.
Réservations au 01 40 85 64 55.
CONCERTS
■ EN OCTOBRE, AU TAMANOIR
U
34/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Gaspard LaNuit
Ba Cissoko
Photo : Youri Lenquette
n quartet guinéen, un talent
qui monte, un trio d’artisans
baroques, les invités du mois,
au Tamanoir, creusent leur sillon. Les
amateurs de concerts bouillants, de
pop acoustique et d’humour grinçant
vont être aux anges.
L’Open Mic’ du mois se tient samedi
10, à 20 h 30. Entrée libre aux aficionados de la scène ouverte rap.
Samedi 24, à 20 h 30, Ba Cissoko,
joueur de kora guinéen, s’inscrit dans
les sillons fertiles d’une histoire très
ancienne. Avec sa formation, composée de Kourou Kouyaté (kora, basse et
bolon – basse africaine –), Sékou Kouyaté (kora électrique) et Ibrahima Bah
(percussions), Ba Cissoko, qui chante
en malinké, soussou, peul et français,
tire de la millénaire harpe africaine
un son trash, urbain et groovy. Trois
albums sont à son actif : « Sabolan »
en 2003, « Electric Griot Land » en
2006, en clin d’œil à Jimi Hendrix, et
« Seno » en 2009.
Samedi 31, à 20 h 30, allons nager
dans les divines eaux de Diving With
Andy, trio baroque et français formé
par Juliette Paquereau, Rémy Galichet et Julien Perraudeau. Des com-
Diving With Andy
Photo : Marie Clerel
On prend racines
positions entièrement bricolées à la
maison, une pop acoustique et raffinée,
portée par la voix sucrée de Juliette, façon Suzanne Vega, une production dans
une logique d’artisanat minutieux, à la
fois british et frenchie… Franchement,
on écoute « Sugar Sugar » sur l’album
éponyme, et on nage dans le bonheur.
En première partie, Gaspard LaNuit,
son humour, son énergie, son écriture
subtile et précise, son sourire en coin…
Héritier d’une chanson française allant
de Gainsbourg à Higelin, en passant
par l’indispensable et regretté Bashung,
Gaspard LaNuit allie des allures de pop
vigoureuse à une liberté puisée dans le
jazz et les musiques improvisées. Après
avoir exercé mille métiers – notamment l’insolite rétenteur d’huile pour
un fast-food –, il a sorti cette année son
troisième album intitulé « Comme un
Chien ». ■
27, avenue Lucette-Mazalaigue.
Tél. 01 47 98 03 63.
* Réservations au 01 40
0 85 64 65.
■ 16, 17 ET 18 OCTOBRE, À LA BIBLIOTHÈQUE FRANÇOIS-RABELAIS
La rentrée des bibliothèques
CultUre
PRÉSENTATION DE SAISON
■ Prenons les bibliothèques au mot : elles lancent leur saison ? Allons-y ! Durant
ce week-end portes ouvertes, ne jouons pas sur les mots, c’est l’occasion de visiter,
d’écouter, de voir, d’entendre, de partager lectures de textes, jeux de lettres, jeux
de mots, expositions, ateliers et spectacles, espace gourmand. Présentation de la saison,
soon,
vendredi 16, à 18 heures, et lancement du Prix littéraire des enfants. Entrée libre.
Prix littéraire des enfants,
décerné par les enfants et les parents.
Dans le cadre des nouveaux projets mis en
place à l’occasion des Assises de la Réussite,
le Prix littéraire des enfants a été retenu en collaboration avec l’inspection de l’Éducation nationale. Séparément, parents et enfants des
écoles maternelles pourront choisir en 2010
l’auteur qu’ils souhaitent distinguer. La sélection des livres sera dévoilée à l’occasion du
lancement de saison des bibliothèques et suivie
d’une vente.
Au bonheur de lire,
Marie-C. Barrault et François Marthouret,
Lecture de textes - le 16, à 19 h 30,
à l’amphithéâtre (sur réservation *).
Cette lecture inaugure la collaboration des bibliothèques pour la saison 2009-2010 avec
l’Association Textes & Voix qui propose des
soirées consacrées à la lecture de textes littéraires, par des acteurs reconnus, en liaison avec
l’actualité éditoriale, le plus souvent en présence
des auteurs.
Nombreux sont les écrivains qui ont célébré le
bonheur de la lecture. Cet éloge de la lecture
propose un voyage littéraire, pour le plaisir du
texte lu, à voix haute ou en secret, de Marcel
Proust à Pascal Quignard, de Marguerite Duras
à Henry Miller, de Maurice Blanchot à Christian
Bobin, de Michel Onfray à Roland Barthes, d’Alberto Manguel à Erri De Luca…
Jeux de lettres,jeux de mots
Exposition - du 16 au 18, hall d’honneur.
L’alphabet est le fil conducteur de cette exposition, de A comme Alphabets parlants à V
comme mots-Valises ; on y trouvera une série
de jeux sur le langage, ainsi que de nombreuses
citations d’auteurs dits « classiques » qui se sont
essayés avec brio à nombre de calembours, galimatias, lipogrammes, holorimes, palindromes
et autres… L’exposition est conçue par Elisabeth
Devos.
Racontines :
des mots pour jouer
Histoires et musique - 17, à 10 h et 11 h 30,
à l’espace jeunesse. (sur réservation *).
Histoires, chansons, comptines racontées aux
tout-petits et à leurs parents. Un moment d’émotion et de tendresse à partager en famille, dans
les trois bibliothèques, à partir de cette année.
Les coups de cœur
des bibliothécaires
Présentation de nouveautés le 17, à 11 h.
Retrouvez régulièrement les bibliothécaires qui
vous feront partager à tour de rôle leurs coups de
cœur… L’occasion pour les lecteurs de partir à la rencontre de la littérature d’aujourd’hui. Les séances
suivantes auront lieu les 7 novembre, 16 janvier, 13
février, 13 mars, 17 avril, 15 mai et 12 juin.
Les mots migrateurs
Exposition : 16 octobre-14 novembre
Abricot, amour, bachi-bouzouk, bijou, bizarre,
chic, clown, mètre, passe-partout, valser : dix
mots choisis pour montrer le rôle essentiel des
échanges entre les langues dans la construction
du français, mais aussi pour mettre en évidence
les apports du français aux langues du monde.
L’exposition Les Mots migrateurs, conçue et diffusée par Cultures-France (www.culturesfrance.
com). Tout public.
Ces mots français
venus d’ailleurs,
Henriette Walter - Rencontre-débat
le 17, à 17 heures, salle de lecture.
Rencontre avec Henriette Walter, célèbre linguiste, auteur entre autres, du Français dans
tous les sens, Arabesques : l’aventure de la langue arabe en Occident ou encore L’Aventure
des mots français venus d’ailleurs.
En linguiste qui ne perd jamais son sens de l’humour, elle nous racontera anecdotes et détails
piquants qui font de cette histoire des mots
français venus d’ailleurs une aventure peu commune. Cette rencontre sera suivie d’une ventedédicace (adultes).
Colporteurs d’images
Spectacle - le 17, à 15 h 30,
à l’amphithéâtre. (sur réservation *).
Par le Théâtre à Bretelles. Lorsque tourne la
manivelle de ce théâtre d’ombres, les lettresimages s’animent, deviennent personnages et
racontent des histoires : hymne à la typographie
et au récit parlé, qui est aussi une réflexion sur le
pouvoir du langage et le plaisir des mots (spectacle tout public à partir de 9 ans).
Introduction
au jazz manouche
Mini-concert - le 17,
à 16 h 30 et 18 h 30, discothèque.
Luthier installé à Gennevilliers, Morgan Briant
vient nous faire découvrir ses talents de guitariste en introduction aux différentes manifestations consacrées au jazz manouche qui
se dérouleront
ouleront en décembre (tout public).
La Marchande
de mots
Spectacle - le 18, à 15 heures (tout public,
sur le parvis, à partir de 7 ans) ;
à 16 h 30 (jeune public, amphithéâtre,
à partir de 4 ans). (sur réservation *).
Par la Compagnie des Héliades. Parce qu’on
peut tout faire avec les mots, parce que les
mots sont plus forts que tout… à condition de
les connaître, de les apprivoiser et de les dire…
La Marchande de mots, de son camion d’hier,
sort pour le plaisir de tous, des mots à déguster, des mots à écouter, des mots à fredonner.
Conception et mise en scène de Claude Theil.
Interprétation de Zabou Lux. Chansons de Rocky Bulle.
Jeux de mots,
jeux de langue
Jeux et ateliers individuels ou collectifs,
hall Mairie - le 17, à 14 h 30.
Venez vous amuser, seul, en famille ou avec vos
amis, en participant aux différents jeux et ateliers qui vous seront proposés tout le week-end.
- Atelier haïkus (pour adultes)
Initiation à l’écriture de haïkus (petits poèmes
courts d’origine japonaise), animé par l’écrivain
Thierry Cazals (sur inscription dans la limite des
places disponibles).
Les 17 et 18, de 14 h 30 à 17 h 30.
- Jeux avec la ludothèque
L’équipe de la ludothèque vous attend
nombreux pour jouer aux différents jeux
de lettres qu’ils auront choisis pour vous.
- Ateliers-jeux autour des mots,
animés par le service enfance.
- La Machine à poèmes :
machine ludique grâce à laquelle petits et
grands pourront créer leur poème (tout public).
- Imagier des sens et des mots :
toucher, sentir, écouter, voir, autant de sensations sur lesquelles les enfants devront mettre
des mots.
- Jeux multimédias : partez à la découverte
des jeux de lettres et de mots à travers le multimédia (tout public).
Le 18, de 14 h 30 à 17 h 30.
- Atelier oulipien “Je me souviens”.
Atelier ludique animé par la Compagnie Public chéri autour des célèbres « Je me souviens » de Georges Perec et des « J’ai oublié »
de Jacques Bens, atelier ponctué de lectures
(ados-adultes).
- Trakken : grand jeu de lettres géant, animé
par l’association Mots et stratégie, présent
depuis deux ans au Festival du mot de La Charité-sur-Loire (ados-adultes).
- Café gourmand : gâteaux, thé, café… tenu
par l’association des assistantes maternelles.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /35
CultUre
Par Jacques Déniel, directeur du cinéma Jean-Vigo.
1, rue Pierre-et-Marie-Curie.
Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr
Programme sur répondeur : 0 892 68 27 43.
CINÉMA JEAN-VIGO
■ UN FILM/UN BUFFET/UN CONCERT
Walk The Line
J
ames Mangold retrace avec un
grand souci de rigueur et un talent
sans pareil l’histoire et la vie du
chanteur country-rock Johnny Cash.
« Walk the line » évoque la naissance
d’un mythe mais aussi celle d’un nouveau style d’artistes. Magnifique portrait d’un homme qui, par-delà ses colères et les ravages de la dépendance à
l’alcool et la drogue, les tentations du
statut de star, a tout dépassé pour devenir une icône. Le film nous conte aussi
avec une grande justesse et une émotion tendue, rare, son histoire d’amour
fusionnelle avec June Carter, musi-
cienne et chanteuse, qui deviendra saa
femme et le soutiendra toujours mêmee
dans les périodes les plus noires de saa
vie. Leur passion a nourri son art toutt
au long de sa vie. « Walk The Line »
est un beau film d’amour dédié à la mu-sique et à Johnny Cash, l’un des pluss
grands chanteurs de country-folk au
u
monde avec Townes Van Zandt. ■
Samedi 24 octobre. À 18 heures :
« Walk The Line », de James Mangold..
À 20 heures : buffet. À 21 heures :
a
concert de Tamara Nile et Joanna
Chapman Smith.
Tamara Nile
et Joanna
Chapman Smith
Durant les trois semaines de son
« Tour européen », Tamara Nile ne
donne qu’un seul concert acoustique
en France – son premier dans l’Hexagone – et c’est au cinéma Jean-Vigo !
À ne pas rater, donc. Elle est accompagnée par son amie multi-instrumentiste, Joanna Chapman-Smith, songwriter de talent.
Grande révélation de la musique folk
canadienne, Tamara a grandi dans une
petite cabane sur l’île Galiano, au Canada. Elle débute en accompagnant
son père multi-instrumentiste dans des
Un film, un goûter
Au programme du Ciné-goûter du mois :
« 4, 5, 6 Mélie pain d’épice », un programme de courts-métrages d’animation : « La Leçon de natation »
de Danny de Vent (9 mn), « Tôt
ou tard » de Jadwiga Kowalska
(5 mn), « Le Joyeux petit canard » de
Gili Dolev (9 mn) et « Le Printemps de
Mélie » de Pierre-Luc Granjon (28 mn).
Mercredi 21 octobre, à 15 heures.
Simon Finn
et Joolie Wood
Pour accompagner le film « Hotel
Woodstock » d’Ang Lee, projeté sa-
36/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Tamara Nile
medi 17 octobre, à 18 heures, au cinéma
Jean-Vigo, rien de mieux que la folk psychédélique de Simon Finn. Loin d’être
un nouveau venu dans l’univers musical – plutôt un revenant –, il débute sa
carrière en 1967, sort un album, « Pass
The Distance », en 1969 et… disparaît
de la circulation. Il renaît trente-cinq ans
plus tard, avec un deuxième opus, « Magic Moments », accompagné par Joolie
Wood au violon ou à la flûte. Mais c’est
sur scène que Simon Finn, au timbre de
voix particulier, surprend : assis sur une
chaise, il se balance violemment d’avant
en arrière. Mais les moments d’apaisement sont assurés par Joolie Wood.
À 21 heures.
« Mémoire vive »
Le film d’Yves Bernanos, « Mémoire
vive », projeté mardi 6 octobre, au cinéma Jean-Vigo, relate la rencontre entre
d’anciens déportés et enfants cachés
pendant la guerre, et des élèves du collège Molière et de l’école primaire de
l’Orme au chat d’Ivry-sur-Seine. Comment est perçue, par ces jeunes gé-
tournées en Australie et en Amérique
du Nord. À 19 ans, elle part pour Vancouver et commence à écrire et jouer
sa propre musique, un mixte de roots,
blues, folk, pop et jazz.
Depuis 2007, elle fait entendre ses
compositions originales, riches en textures uniques et se produit au Canada, en Alaska, Allemagne, Danemark…
« Tamara Nile est née avec un banjo sur
les genoux », dit la presse canadienne.
À écouter sur www.tnile.com et www.
myspace.com/tnile
Joanna Chapman-Smith a la musique
qui coule dans ses veines. Multi-instrumentiste, mélangeant le folk et la world
music, Joanna et sa belle voix très particulière ferait fondre le plus endurci
des cœurs.
nérations d’origines très diverses, la
part de mémoire essentielle qui leur
a été transmise ? Les témoignages et
les réactions des jeunes invitent à un
questionnement sur l’Histoire. À l’issue
de la projection, un débat a lieu avec le
réalisateur Yves Bernanos, avec la participation de grands témoins. À 20 h 15.
Pour les petits
« Les deux moustiques » de Jannik Hastrup. Nina, la ballerine-moustique en
pince pour Amstrong, le cyclo-moustique. Bien trop occupé par son tour du
monde, Amstrong n’a pas le temps de
penser à l’amour… Mercredi 14 octobre,
à 15 heures.
■ DU 8 AU 18 OCTOBRE
Des témoins ordinaires
N
ous sommes devant un alliage
sensible entre chorégraphie et
documentaire. Avec sa nouvelle pièce, le chorégraphe Rachid Ouramdane débute là où son précédent solo,
« Loin » (voir GenMag de mars 2009),
l’avait laissé, face aux traces léguées par
les cruautés de l’Histoire. Par un dispositif scénique, il met en scène des voix
et des visages filmés qui racontent les
violences subies et les stigmates dans
les imaginaires et les corps. Des fragments de vie et de mémoire sont mêlés
aux corps en mouvement qui font résonner les mots, et dans l’espace vide de la
scène, c’est l’histoire de l’humanité qui
se reflète. Comment témoigner de cet indicible ? Comment lire les cicatrices de
l’Histoire à travers celles des individus ?
« Les gens que j’ai rencontrés m’ont dit :
en lisant des livres d’histoire, on peut
trouver des documents, des faits, mais ce
n’est pas ce que nous avons vécu. Ça ne
parle pas de notre expérience, ça ne fait
que la documenter, confie Rachid Ouramdane. Ce qui m’intéresse n’est évidemment pas un rapport d’illustration
physique de ce qui est raconté, C’est
qu’un corps tout à coup puisse, lentement, imperceptiblement se transformer. Que le spectateur puisse se rendre
compte qu’il a pris une forme, une position anormale, impossible. C’est cette
notion de seuil que je voudrais interroger : le seuil du regard, de la prise de
conscience. » ■
CultUre
THÉÂTRE
Représentations mercredi, vendredi et
samedi, à 20 h 30 ; jeudi, à 19 h 30 ;
dimanche, à 15 heures. Relâche lundi. Réservations au 01 41 32 26 26.
41, avenue des Grésillons.
Fou d’art ? Food’Art !
Il est possible de se restaurer au
Théâtre, avant le spectacle. Le restaurant Food’Art propose des formules de 9 à 18 euros. Il est ouvert
du lundi au vendredi, de 11 heures à
15 h 30, les vendredis et samedis,
de 19 heures à minuit et tous les
soirs et dimanches de représentation. Tél. 01 47 33 31 42.
Peintres du
dimanche, l’expo
Les Gennevillois qui ont participé au
challenge pictural, organisé pour les
quarante ans de l’Office de tourismeSyndicat d’initiative, voient leurs
œuvres exposées dans le hall d’honneur
de la mairie, du 2 au 12 octobre. L’inauguration a lieu mercredi 7 octobre, à
19 h 30, en présence de Monsieur le
Maire. À l’entrée de l’exposition, chaque
visiteur peut, à l’aide d’un bulletin, voter pour le tableau de son choix. Les
gagnants de ce sympathique concours
se verront attribuer des bons d’achat
auprès d’une enseigne commerciale de
matériel de peinture. La remise des prix,
elle, a lieu lors de l’inauguration de la
Foire aux vins, vendredi 20 novembre, à
19 heures, en présence de Monsieur le
Maire, de ses adjoints et de personnalités du département.
« Peintres du dimanche », hall d’honneur de la mairie. Tous les jours, de 10
heures à 12 heures et de 15 heures à
18 heures
Zarka à Manet
La Bibliothèque
nationale de
Biélorussie
Rhombicuboctaèdre. Sous ce mot barbare, se cache un volume géométrique,
dessiné par Léonard de Vinci, repris
dans l’ouvrage, « La Divine Proportion »,
du mathématicien Luca Pacioli publié à
Venise, en 1509. Raphaël Zarka expose
sa collection d’objets et d’images le reproduisant jusqu’au 7 novembre au sein
de la galerie Edouard-Manet (voir GenMag de septembre). L’artiste est également l’auteur d’un documentaire réalisé en juillet dernier sur la Bibliothèque
nationale de Biélorussie, construite en
forme de rhombicuboctaèdre, sans aucun doute le plus grand du monde.
Du lundi au samedi, de 14 heures à 18 h
30. 3, place Jean-Grandel, au Village.
Tél. 01 40 85 67 40.
Randonnée artistique
la compagnie Friches théâtre urbain organise une randonnée artistique du 15
au 18 octobre, de Levallois au Petit-Gennevilliers (7 km au total, soit 3 heures).
Ce parcours, jalonné de regards d’artistes, se fait individuellement et peut
être pris en cours de route. C’est en parcourant l’ancienne route Paris-Rouen,
qu’un membre de cette association a
recueilli des informations historiques et
a décidé d’en faire un parcours de randonnée artistique par petits tronçons.
Le parcours : les 15 et 16 octobre, de 14
heures à 18 heures ; le 17 octobre, de 11
heures à 18 heures ; le 18 octobre, de
11 heures à 15 heures. Le départ a lieu
à Levallois-Perret, à l’angle des rues de
Bretagne et Victor-Hugo (un plan du parcours sera donné aux participants) pour
arriver au quai du Petit-Gennevilliers, à
la Snecma. Des ouvriers de la Snecma
ont été interviewés, et leurs paroles
seront rapportées en musique par des
slameurs. Contact : Clotilde Fayolle, au
01 44 15 96 11. www.friches.fr
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /37
CultUre
FLAMENCO
■ VENDREDI 23 OCTOBRE, À L’AUDITORIUM EDGAR-VARÈSE
De bonnes compositions
■ « DANS LES BUISSONS QUI CACHENT »,
SAMEDI 10 OCTOBRE, AU TAMANOIR
Les contes
d’Andersen
Lorette Andersen
L
e thème des peuples nomades
accompagne la 10e édition de
Rumeurs urbaines, festival
des arts de la parole qui murmure
sur une dizaine de villes de la boucle
Nord *. Lorette Andersen, conteuse
d’origine suisse, accompagnée de
Michael Santos aux percussions,
tisse le répertoire traditionnel autour des métamorphoses, tantôt jubilatoires, sinon omniprésentes, toujours surprenantes. Chez les Indiens
Crees, on pense que par désir, curiosité ou nécessité, on peut se projeter
dans le corps de l’autre : d’homme à
femme, de femme à bêtes, cornues,
velues, emplumées, jusqu’à pierres
et végétaux. En chevauchant les
identités, on atteint une sorte d’exaltation poétique de cette faculté
proprement humaine : se mettre à
la place de l’autre. Car sous mille
peaux, bat un même cœur. ■
À 15 heures. À partir de 10 ans. 27,
avenue Lucette-Mazalaigue. Renseignements au 01 47 98 03 63.
* Programmation complète sur www.rumeursurbaines.org
38/Gennevilliers magazine - octobre 2009
L
e parcours de Manuel Delgado,
natif de Barcelone, démarre avec
sa participation au Premier Festival de guitare flamenco à Paris, en
1988. Depuis, beaucoup de rencontres
artistiques, dans le flamenco et aussi
avec des musiciens d’autres horizons,
ont constitué la carrière de ce guitariste.
Accompagnateur de danseurs (Juan Polvillo, Manuel Gutierrez, Antonio Reyes,
Yasaray Rodriguez…) et de chanteurs,
il a toujours eu un élan créateur vers sa
propre musique.
Des tournées internationales (Brésil,
Israël, Grèce, Allemagne, France, Espagne…), des enregistrements (Acoustic Music Records), des festivals (Autour de la Guitare à l’Olympia à Paris,
Open Strings en Allemagne, Encuentros
Internacionales de Sanlùcar de Barrameda…) et de nombreux spectacles
avec différentes formations « flamencas », ont abouti à la réalisation actuelle
de son propre groupe. Dans cette formation, le flamenco vit au travers de ses
compositions.
Photo : Nathalie Goux
CONTES
Avec Manuel Delgado (guitare et composition), José Cortes (chant), Miguel
Sanchez (cajon), Stephen Bedrossian
(contrebasse), Alejandra Gonzalez
(danse) et avec la participation de Carmela Delgado (bandonéon). ■
A 20 h 30. 13, rue Louis-Calmel.
Réservations au 01 40 85 64 71.
COMPAGNIE ACTES
20 ans, le bel âge
On n’a pas tous les jours vingt ans, et
c’est bien pour cela que la Compagnie
Actes fête son anniversaire comme il
se doit. Tout est fin prêt. La date : samedi 17 octobre, à partir de 18 heures.
Le lieu : à la Maison du développement
culturel. Les invités : toutes celles et
tous ceux qui ont partagé plein de
choses, échangé et soutenu Actes durant toutes ces années. Une exposition
de photos et costumes permet de se
remémorer un parcours riche en émotion. Depuis sa création, la Compagnie
Actes a réalisé près de 75 spectacles,
elle dispense des ateliers en direction
des enfants, jeunes adultes et handicapés. Des surprises, des spectacles, tout
est prévu pour souffler les bougies d’une
compagnie théâtrale fortement ancrée
dans la vie locale. Samedi 17 octobre,
à partir de 18 heures, à la MDC, 16, rue
Julien-Mocquard.
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SportS
A
Des ambitions
confirmées et de nouveaux créneaux horaires pour le club de
natation, qui intègre le
centre nautique.
■
40/Gennevilliers magazine - octobre 2009
u club de natation du CSMG,
on se réjouit à l’évidence de
l’ouverture du nouveau centre
nautique. « Un vrai bijou que ce complexe neuf et lumineux, bien conçu et
pour lequel s’est déroulée une vraie
concertation avec les utilisateurs et les
associations », indique Loïs Bussetta,
le responsable du club qui insuffle depuis deux saisons un nouvel esprit à la
natation gennevilloise. Les vestiaires,
le local de rangement du matériel et le
local du club conviennent tout à fait au
responsable.
De surcroît, le centre nautique, notamment grâce à ses gradins fixes, dispose
des normes nécessaires pour accueillir
des compétitions. Le grand bassin est
en cours d’homologation auprès de la
Fédération française de natation pour
accueillir des épreuves départementales et régionales. « Pour le moment,
précise Loïs Bussetta, nous n’envisageons d’organiser qu’une seule compétition dans l’année, en fonction de
l’accord de la Ville, car une compétition nécessite d’interdire le bassin
au public. » Cette saison, le CSMG
devrait exister au niveau départemental avec ses deux groupes de jeunes
compétiteurs, 36 nageurs âgés de 8 à
15 ans.
SportS
Un engouement
pour la natation
Toujours soucieuses de renforcer la cohésion de leurs groupes et de susciter
la sensation d’appartenir à un club, les
sections loisirs ont été dotées d’un pack
équipement spécial (deux bonnets et
un tee-shirt floqués CSMG) ainsi que
les groupes de compétition (un filet de
rangement en plus des bonnets et du teeshirt). Au Forum des associations, début
septembre, les plaquettes d’information
se sont arrachées, ce qui montre l’engouement pour la natation en ce moment
à Gennevilliers. Les inscriptions de nouveaux adhérents ont eu lieu entre le 21
et le 24 septembre, ce qui ne permet
pas de savoir encore si l’objectif de 130
adhérents sera atteint. Il faut dire aussi
que Loïs Bussetta, professeur d’EPS
au collège Guy-Môquet, s’occupe de la
section natation au sein de l’association
sportive de l’établissement, générant
ainsi un lien naturel entre le club et le
collège.
L’enthousiasme du responsable du
CSMG natation est cependant pondéré
par le fait que les créneaux horaires
des groupes compétition ont été rognés
d’une à deux heures par semaine, et que
le club n’a pas pu créer les deux groupes
supplémentaires qu’il envisageait en
école de natation. « Bien sûr, nous comprenons la décision de la Ville d’ouvrir
au maximum le nouveau centre nautique
au grand public, analyse Loïs Bussetta. Ce qui ne nous empêche pas d’être
frustrés par ce choix… » Cependant, il
faudra voir à l’usage les fréquentations
réelles du public et les besoins du club
quant à l’utilisation de ce nouvel équipement qui suscite tant d’espoirs.
Jean-Michel Masqué
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /41
SpOrtS
Tae kwon do
Toufik rejoint
le Pôle France
D
ans la famille Arbib, le sport est
une vertu et un succès. Le père
Elbachir a pratiqué football et
karaté alors que ses deux enfants, Ikram
et Toufik, ont choisi le tae kwon do
comme voie de leur accomplissement.
Ikram, aujourd’hui en classe de 3e, est
championne de France et a déjà participé
à des championnats d’Europe. Le palmarès de Toufik s’est considérablement
étoffé cette dernière saison puisqu’à
l’âge de 15 ans, il est devenu champion
de France juniors des moins de 45 kg, a
terminé troisième de l’Open de Lorraine
et des Internationaux de Belgique, seul
Francilien médaillé dans sa discipline.
Ces succès lui ont permis d’intégrer
début septembre le Pôle France de Toulouse, qui regroupe les meilleurs espoirs
français en tae kwon do. Les objectifs de
Toufik sont de rejoindre les champions
à l’Insep (Institut national des sports et
de l’éducation physique) pour préparer
les grandes échéances internationales
comme les prochains JO. Et, ce qui ne
gâche rien, Toufik poursuit de bonnes
études, ce qui lui a permis d’entrer en
1re ES en internat, section sports-études.
Une magnifique progression qui réjouit
son entraîneur du CSMG, Valy Chindavong, qui a su détecter les qualités du
jeune homme depuis ses débuts à six
ans. ■
tournois du Grand chelem pour le tennis,
avant le premier championnat du Monde
organisé en France, en août prochain. Le
club a encadré un stage et un tournoi des
centres de loisirs pendant la première
semaine d’août et reconduira ses stages
à l’occasion des vacances scolaires. Et
pour mieux faire passer l’information en
interne et davantage se faire connaître à
l’extérieur, un nouveau responsable de
la communication, Ludovick Blanchard,
a été nommé. ■
Badminton
Les
volants
ont le vent
en poupe !
A
vec le maintien de l’équipe 1
en Nationale 3 et l’arrivée d’un
nouvel entraîneur en la personne
de Cyril Vuillemin, le CSMG badminton poursuit son développement avec
l’« esprit club » qui le caractérise et qui
se concrétise, notamment, par des rencontres amicales avec les clubs voisins
pour faire progresser les jeunes. En ce
mois d’octobre, toutes les catégories reprennent la compétition, les seniors participant au tournoi de Bobigny des 10 et
11 octobre. À la toute fin du mois, un
événement fait déjà saliver les passionnés, les Super Series de Coubertin (du 27
octobre au 1er novembre), équivalent des
42/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Contacts : 06 24 27 07 07 et www.
csmgbadminton.free.fr
SpOrtS
Karaté
Les
enfants
sont
les profs
D
es enfants qui apprennent à leurs
parents les rudiments du karaté !
C’est le principe de l’opération
« C’est moi le prof ! » que le karaténergy
CSMG reconduit cette année samedi 24
octobre (de 10 heures à 12 heures, au
dojo, 78, avenue Chandon). Selon Philippe Darchis, responsable du club, cette
opération a pour but « de responsabiliser les enfants auprès de leurs parents,
les premiers étant fiers de montrer aux
seconds ce qu’ils apprennent durant les
cours de karaté. » Cela entretient aussi
la convivialité au sein du club. Donc,
ce samedi matin, les parents, frères et
sœurs pourront suivre un cours de karaté
(échauffement, frappe sur cible, kata,
combat) encadré par le professeur et les
enfants qui lui serviront d’assistants.
Philippe Darchis conseille aux parents
de venir en jogging et tee-shirt, car la
séance se terminera en rythme avec du
body karaté ! Mais une collation est prévue pour laisser souffler tout le monde
à l’issue de cette sympathique initiative.
Dès décembre, le club dispensera des
cours à l’heure du déjeuner, les lundis et
jeudis, ainsi que des cours de baby karaté (3-5 ans). ■
Contacts : 06 60 84 92 97
ou http://karatenergy.free.fr/
Stages et animations
Tous les sports pendant les vacances
P
our les vacances de la Toussaint, du lundi 26 au vendredi 30
octobre, les animateurs sportifs de
la Ville proposent à nouveau une programmation traditionnelle d’animations
sportives, gratuites et de proximité, dans
les gymnases gennevillois. Le matin
ont lieu des stages sportifs tandis que
l’après-midi est consacrée aux animations proprement dites. La plupart des
disciplines sportives seront abordées.
Pour l’instant sont concernés les gymnases Jean-Guimier (quartier du Luth),
Anatole-France (quartier Chandon-Brenu et Sévines) et Paul-Langevin (quartier du Fossé-de-l’Aumône).
Renseignements et inscriptions :
01 40 85 65 70.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /43
EtatCivil
DU 15 AOÛT AU 15 SEPTEMBRE
NAISSANCES
BOUNOUA Mélina – PLUS Philippine
– CHAREF-NGUYEN Loan – BRYJA
Léo – BENDAR-CHEDEMAIL Léa
– JELASSI Dora – DIAWARA Gatta
– HORTANCE Terence – ELA Jayden
– PINCHARD Emma – PROSPER Sofia – LAPLANTE Jade – HAJRI Roudayna – ASSOUMANI Amina – SILVA
Shayma – SILVA Camélia – BERTHELIER Jade – GOMIS Clément– AHAMADA Rayan – JAOUAD Wassila
– VALIENTE Capucine, Emilie – OUGHLAL Zakaria – HUBERT Lou – FARAUX-TACITA Elyne – EL BRINIFRIBOURG Salim – BAJA Sofiane
- MENDES Luke – BARABAS Samuel
– GBAYORO Chris – PIROLLI Ugo –
RAÏAD Wiam - HARPON-GIRAUD
Shayna – SGHYR Ikram – MAJOREL
Lili – MAAMERIA Manel – RAÏSS
Zakaria – MARTA Tony – BOU-
CAUD Houdeyfa – RAMSAMY Thalia – MANSOURI Tijani – HAFSI Jed
– ALAHYANE Aymane – AGNAOU
Anass – MORSLAOUI Moustapha –
OUAHNI Issa – BIGNON Abbygaëlle
– KEZ Soulimane – DHAHEENDRAN
Lervin – SCUTARU Raymond – FOUDAN Ayoub – MADOUNI Amine – FOFANA Halima – CHAIB Ilyes – KASSIMI Fayssal – EL MAGHFOUR Yasmine
– EL MOURABIT Chaïma – COUTIER
Jade - IGABILLE Léonie – BOUZIANE
Hassan – PAULMIN Mélissa - BEN
MECHICHI Soheyl - SGHAIER Lina AIT EL MEHDI Meïssane – LEDOUXOBADIA Nohlan – ABDELOUAH
Mayssane – SAMASSA Mariam – NIFA
Aya – BEZGHICHE-GOMBAULT Ilan
– MEZIDOR Mathilde – ELENDE
Owen – LIU Weiqi – OURAHOU Nadire.
MARIAGES
PLANTIER Jean-Charles et DUCADOS Jeanne – LEMHINE Mohamed et
Bouktir Fatima – KEBE Bassirou et WAGUE Mariama – JALENQUES Xavier
et QUEDVILLE Sylvie – ABREU DA
SILVA Paulo Adriano et HENRIQUE de
OLIVEIRA Fabiana – OUBEKHTI Slimane et YAMINI Aïda – GUERREAU
Sylvain et MINNI Jennifer – GUSTAU
Didier et LION Marie-Thérèse.
DÉCÈS
CABRERA François – DUBUISSON
Raymonde – VANTECLAYE Roger
– LARBAA Amar – FORST Hélène –
KARIM Lahcen – JAMBERS Rolande
– OUBAKHTI Sofiane – MUTZ Marthe
– LIMAM Nébia – RIBEYROL Elise
– DEPERNET Josette – ZEDDE Henriette – AUGEL Daniel.
www.ville-gennevilliers.fr
44/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Pour éviter les intoxications au monoxyde de carbone (CO), il faut, avant
la période de grands froids, faire vérifier chaque année par un professionnel, les chaudières, chauffe-eau
et chauffe-bains, cheminées, inserts
et poêle, conduits d’aération. N’utilisez jamais en intérieur un groupe
électrogène. À proscrire aussi les
chauffages d’appoint en continu. Ils
ne sont pas raccordés à l’extérieur et
doivent être utilisés dans des pièces
ventilées ; les appareils non destinés
à cet usage : réchauds de camping,
panneaux radiants, fours, braseros…
Il faut aussi aérer son logement,
même en hiver et ne jamais boucher
les entrées d’air.
Indétectable, le monoxyde de carbone agit comme un gaz asphyxiant
très toxique prenant la place de l’oxygène dans le sang. Une faible intoxication se manifeste par des maux de
tête, des nausées, de la fatigue. Plus
grave, elle entraîne vertiges, troubles
du comportement, pertes de connaissance, coma et décès (300 par an).
En cas de suspicion : aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes
et fenêtres. Arrêter les appareils à
combustion si possible. Évacuer les
locaux et bâtiments. Appeler les secours : le 18 (sapeurs-pompiers) ou
le 15 (Samu). Ne pas réintégrer les locaux avant l’avis d’un professionnel.
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Pratique
Monoxyde
de carbone :
mortel, incolore,
invisible
Du nouveau pour
les aides financières
■ Avec la réévaluation de la contribution locale
étudiante et l’élargissement de certaines aides
aux étudiants de 1er cycle universitaire, la Ville
poursuit sa politique de soutien aux jeunes
Gennevillois.
Belles pièces
Belles
s!
170
Sonnant et trébuchant, le lot remporté par Deborah Sublemontier à la
tombola organisée par l’Association
numismatique, au Forum des associations. Une pièce de 25 euros et
une pièce de 10 euros sont venues
enrichir son porte-monnaie.
Pharmacie
transférée
La pharmacie du Soleil, installée auparavant au 61, rue Pierre-Timbaud,
au Village, est transférée au centre
commercial Leclerc, 10-12, avenue du
Général-de-Gaulle. Elle est ouverte du
lundi au vendredi, de 9 heures à 12
heures, et le samedi, de 9 h 30 à 19 h
30. Tél. 01 47 98 18 36.
euros, c’est le nouveau
montant de la contribution locale étudiante
(
(CLE)
versée, sans condition de ress
sources,
à tout étudiant âgé de moins de
2 ans, au 1er septembre de l’année uni28
v
versitaire
en cours, dont la résidence ou
celle de ses parents est à Gennevilliers.
La date limite du dépôt des dossiers CLE
est le mardi 1er décembre 2009. Depuis
sa mise en place, en 2002, ce dispositif
encourage chaque année les jeunes Gennevillois à poursuivre leurs études. Pour
l’année scolaire 2008-2009, 762 étudiants en ont bénéficié. Cela leur permet
également d’intégrer le réseau étudiant,
dont le but est de faire bénéficier collégiens et lycées de l’expérience de leurs
aînés et de mutualiser les informations
pour l’ensemble des étudiants de Gen-
nevilliers. La Municipalité met également à leur disposition une salle d’étude
équipée d’ordinateurs.
Par ailleurs, les étudiants inscrits en 1er
cycle de l’enseignement supérieur peuvent désormais se voir accorder, comme
ceux de 2e et 3e cycles, une aide financière
attribuée par la Ville, s’ils justifient d’un
projet innovant, spécifique ou d’études
onéreuses. Sont concernés : les projets
spécifiques nécessitant l’engagement de
frais substantiels et impératifs, les stages
en province ou à l’étranger ; les études
onéreuses, dont les frais d’inscription
dépassent 450 euros, dans le cadre d’un
cursus homologué par l’État. Dans ces
deux cas, non cumulables, l’aide peut
s’élever à un tiers des frais engagés pour
un maximum de 1 000 euros.
F. D.
Les dossiers sont à retirer au service de la Démarcherie, au rez-de-chaussée de la
mairie et à rapporter au service des affaires scolaires, au 9e étage. Tél. 01 40 85 62
52. Dossiers et pièces à fournir sont également téléchargeables sur le site www.
ville-gennevilliers.fr
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /45
CourRier
Chers lecteurs, nous vous rappelons que cette page est la vôtre ! Merci de continuer à nous écrire. N’oubliez pas de nous autoriser à reproduire un extrait de votre lettre avec votre signature ou vos initiales et, le cas échéant, votre lieu de résidence ou
votre quartier. Vous pouvez aussi nous adresser un courrier électronique à [email protected]
Pitié pour
les anciens !
Je sais qu’Internet a envahi notre environnement. Pourtant, tout le monde n’est
pas pourvu d’un ordinateur, et certains
Gennevillois, surtout les « anciens » –
dont je fais partie – ne savent pas tous
utiliser ce que l’on appelle les nouvelles
technologies ! S’il vous plaît, lorsque
vous donnez des adresses « e-mail »,
pensez aussi à donner l’adresse postale.
M. P.,
le Village.
Votre remarque est tout à fait justifiée
et nous vous prions de nous excuser.
Nous allons tenir compte de votre demande pour plus d’exhaustivité dans les
adresses que nous communiquons.
La Rédaction.
Cimetière
Je trouve que depuis quelque temps, il
y a un laisser-aller dans le cimetière. Il
est moins bien entretenu, il y a des mauvaises herbes. Nous, nous entretenons
nos tombes. Pourquoi la Ville ne fait pas
son travail ?
Jeannine B.,
les Agnettes.
Je sais combien la propreté du cimetière à laquelle vous avez été habituée
depuis toujours à Gennevilliers vous
tient à cœur, tout comme à nous tous qui
avons en charge l’entretien de ce lieu de
recueillement, et je comprends votre mécontentement.
Des travaux ont été entrepris pour installer un arrosage automatique dans les
pelouses et les espaces fleuris, de plus
en plus nombreux en raison de l’extension progressive du cimetière. Durant
ces travaux, nous procédons à l’arrosage manuel des seuls massifs fleuris,
sachant que nous allons remplacer les
pelouses dès que les travaux de canalisation seront terminés.
Pour ce qui concerne les herbes, coquelicots et pissenlits, nous avons dorénavant, comme vous le savez, l’interdic-
tion absolue d’utiliser les désherbants
chimiques, lesquels sont polluants et
nuisibles pour l’environnement. Pour
pallier la pousse des mauvaises herbes,
les personnels de nos services les coupent toutes les deux semaines à l’aide de
débrousailleuses.
Il est vrai que le cimetière est grand et
que l’entretien prend beaucoup plus de
temps qu’auparavant. Aussi, les techniciens ont en projet, pour le prochain
budget, de faire cimenter les allées entre
les sépultures avec un matériau qui évitera les pousses de ces herbes qui déplaisent tant à nos concitoyens.
Nous souhaitons tous que les travaux
qui ont commencé cet été pour l’arrosage automatique et qui se poursuivront
par les semences de nouvelles pelouses,
et la réfection des allées en grave-ciment l’an prochain auront les résultats
escomptés, tant par la population que
par les élus municipaux et les personnels municipaux.
Olivier Mériot,
Adjoint au maire.
LES ENCOMBRANTS
La collecte des objets encombrants s’effectue
le premier lundi de chaque mois,
dès 6 heures du matin,
sur l’ensemble de la ville.
Prochain passage :
le 5 octobre
Gennevilliers Propreté : 01 40 85 60 10
Gennevilliers Magazine Octobre 2009 no196
177, avenue Gabriel-Péri 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 www.ville-gennevilliers.fr
■ Directeur de publication : Olivier Mériot ■ Rédactrice en chef : Danièle Salque-Tselouiko (01 40 85 64 85)
[email protected] ■ Rédaction : Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85 64
82) - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Yves Schebat (01 40 85 64 75) ■ Photographes : Didier
Comellec - Christophe Couffinhal - Morgan Le Guludec ■ Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) ■ Publicité : HSP (01 55 69
31 00) ■ Dépôt légal : octobre 2009.
46/Gennevilliers magazine - octobre 2009
Santé
Dimanche 4 octobre : Abidi
Abidi, 12
12, avenue Lénin
Lénine.
Dimanche 11 octobre : Ackoun, 39, boulevard Charles-de-Gaulle
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 18 octobre : Asseo, 221, boulevard Gallieni
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 25 octobre : Cornaille, centre commercial Leclerc,
10-12, avenue du Général-de-Gaulle.
Dimanche 1 novembre : Fingerhut, 10, place Jean-Grandel.
er
Urgences
Sapeurs-pompiers :
18
Service médical d’urgence :
15
Samu social :
(numéro national gratuit)
115
Commissariat de police :
01 40 85 14 31
Gendarmerie nationale :
01 42 42 02 42
SOS médecins 92 :
01 47 07 77 77
SOS 92 (garde et urgences médicales) :
01 46 03 77 44
Centre antipoison :
01 40 05 48 48
Hôpital Louis-Mourier :
01 47 60 61 62
Hôpital Beaujon :
01 40 87 50 00
Hôpital Max-Forestier :
01 47 69 65 65
Femmes victimes de violences 92
01 47 91 48 44
de 9 h 30 à 17 h 30
SOS suicide :
01 40 50 34 34
Secours adolescents
suicidaires :
01 44 75 54 54
Allô Enfance maltraitée :
(24h/24)
Écoute Enfance :
(8h30/23h)
119
0800 00 92 92
Clinique Chandon :
01 47 98 79 35
Urgences dentaires :
01 47 78 78 34
SOS vétérinaires :
01 47 45 51 00
Vétérinaires à domicile :
(24h/24)
01 47 46 09 09
Fichier canin :
(identification tatouages)
01 49 37 54 54
SPA :
01 47 98 57 40
EDF :
GDF :
0810 333 092
0810 433 192
Violences conjugales Femmes
info services
39 19 - de 7 h 30 à 23 h 30
CMS - 3, rue de la Paix
01 40 85 66 50
- 80, avenue Chandon :
01 40 85 48 20
Centre de planification
et d’éducation familiale
- 66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 66 83
Espace santé-jeunes
- 66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 67 62
CDAG
- Centre de dépistage anonyme
et gratuit 01 40 85 48 20
Consultation médico
psychologique
- 01 41 47 94 80
Hôpital St-Jean
- 01 40 80 66 66
Vie libre
- 06 75 99 67 15
Drogue info-service
- 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire en alcoologie)
- 01 41 21 05 63
Sequanaciat
(accueil, soins aux toxicomanes)
01 47 99 97 16
Siadpa (Service Infirmier d’Aide
à Domicile aux Personnes Agées)
- 01 40 85 65 75
UtiLe
Pharmacies de garde
Les Marchés
Une centaine de commerçants à
votre service, cinq fois par semaine,
de 8 heures à 13 heures.
Aux Grésillons : mercredis et samedis,
39, avenue des Grésillons
Au Village : mardis, vendredis et
dimanches, 62, rue Pierre-Timbaud.
Mini-marché du Luth: lundis et jeudis
de 15 heures à 19 heures,
parking du centre commercial.
Mairie de Gennevilliers : 01 40 85 66 66
Pratique
■ En mairie ■ En dehors de la mairie
■ Passeport, carte
rte
te dd’identité
’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
■ Club “11-14” (8e étage)
01 40 85 65 59
■ Service jeunesse (8 étage)
01 40 85 65 60
e
■ Naissances, mariages, décès
(affaires civiles)
01 40 85 63 80
■ Aide au logement (5e étage)
01 40 85 62 76
■ Permis de construire (15 étage)
01 40 85 63 84
e
■ Conseil local de la jeunesse
(parvis mairie)
01 40 85 65 68
■ Affaires scolaires (9e étage)
01 40 85 64 25
■ Quotient familial,
inscriptions scolaires
(démarcherie)
01 40 85 62 52
■ Vaccinations gratuites
01 40 85 66 97
■ Maison des sportifs
01 41 21 22 60
■ Assedic
08 11 01 01 92
■ Centres de loisirs maternels
(7e étage)
01 40 85 64 47
■ Activités sportives (8e étage)
01 40 85 65 70
■ Plie
01 40 85 66 04
■ Centres de loisirs primaires
(7e étage)
01 40 85 65 37
■ Action sociale retraités
(rez-de-chaussée, mairie)
01 40 85 65 96
■ Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
■ Service vacances 4-17 ans
(7e étage)
01 40 85 65 46
■ Centre des impôts (4 étage)
01 40 85 43 00
e
■ Circonscription vie sociale
assistantes sociales
01 41 21 14 50
■ Mission locale
01 41 21 40 20
■ ANPE
01 41 47 22 40
■ Coordination gérontologique
01 40 85 67 25
■ Maison du tourisme
Office municipal des loisirs
01 40 85 48 12
Office de tourisme
Syndicat d’initiative
01 40 85 48 11
■ Déchèterie
93, rue des Cabœufs
01 40 80 74 26
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /47
LIBRE EXPRESSION LIBRE EX
Les groupes
du conseil municipal
s’expriment sur les thèmes
de leur choix
Groupe communiste,
alternative citoyenne et républicain
Élus socialistes et républicains
Arielle Vermillet-Parry
Mohamed Bellouch
M
Richard Merra
R
Nous ne sommes
pas dupes !
L
L’école
de la
République menacée
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T
Taxe
carbone :
ll’arnaque de Sarkozy
Après le miroir « de la moralisation »
du capitalisme et de la soi-disant sortie
du tunnel de la crise, les ministres et M.
Sarkozy lui-même se relaient sur les médias pour nous expliquer que 20 emplois
maintenus sur 283 pour l’entreprise
Mollex est une victoire… M. Darcos
conforte le P-DG de France Télécom, le
même qui a annoncé, au titre de l’égalité
entre les sexes, vouloir supprimer les annuités retraite des mères salariées.
Ainsi, au nom de l’environnement, ce
sont les salariés qui paieront pour compenser la suppression de la taxe professionnelle, versée aujourd’hui par les
entreprises aux communes, permettant
à celles-ci de répondre aux besoins sociaux. Pour notre ville, c’est 74 % des
recettes fiscales. Comment demain seront-ils compensés ? Peinte en verte, la
taxe carbone est un tour de passe-passe
payée par tous à la place du patronat.
Et le même gouvernement, avec les
mêmes méthodes pour un même projet,
engage la privatisation de La Poste. Ce
grand service public de proximité va devenir une société anonyme. Souvenonsnous de France Télécom, de la fermeture
de la téléboutique à Gennevilliers parce
que « pas rentable ». Quid de nos trois
bureaux de Poste, de la distribution des
courriers et colis ? Les salariés de La
Poste sont malmenés, plus de 50 000
emplois ont été progressivement supprimés, et on voudrait nous faire croire que
privatiser va améliorer le service !
Les Gennevillois se mobiliseront et les
élus communistes et républicains à leurs
côtés pour que La Poste reste un service
public de proximité et de qualité pour
tous.
48/Gennevilliers magazine - octobre 2009
A
Avec
lles suppressions massives de postes, ce sont
13 500 enseignants et personnels qui ne seront
plus devant les élèves cette année ! Le gouvernement prévoit déjà d’en supprimer 16 000 de plus
en 2010. Les conséquences sont désastreuses : les
fermetures de classes sont nombreuses ; les remplacements ne sont pas tous assurés ; il manque
des infirmiers et des conseillers d’orientation ; les
actes d’incivilités sont en nette hausse ; la diminution du nombre d’auxiliaires de vie scolaire (AVS)
ne permet pas l’accueil dans de bonnes conditions
de nombreux élèves handicapés.
En effet, sur les 5 000 auxiliaires de vie scolaire
chargés d’accompagner les enfants handicapés
dans les classes, dont le contrat est échu en septembre, seuls 500 ont retrouvé un poste en cette
rentrée, a déploré, le 2 septembre, l’Association
des Paralysés de France (APF).
Quant à la diminution des moyens dans les écoles
maternelles, elle entraînera une très forte baisse de
la scolarisation des enfants de moins de 3 ans.
Les nouveaux programmes et la semaine de 4 jours
à l’école primaire imposent aux jeunes élèves les
journées les plus lourdes et les plus longues d’Europe.
Le groupe socialiste condamne fermement la politique éducative du gouvernement, qui plonge
l’école dans une crise sans précédent et s’attaque
aux fondements mêmes du service public d’éducation.
À Gennevilliers, suite à nos Assises sur la réussite, la Ville a pris de nombreux engagements :
améliorer/renforcer les conditions de l’accueil
des 2-3 ans dans les écoles ; réévaluer la « charte
éducative » élaborée en 2007, en l’élargissant aux
grandes sections ; lancer une nouvelle étude interne sur la pertinence du dossier des ATSEM qui,
nous espérons, va enfin aboutir ; le lancement d’un
plan sur plusieurs années de déploiement massif
des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans toutes les écoles de Gennevilliers : câblage de toutes les classes élémentaires
avec « haut débit » d’ici 2010, équipement en ordinateurs de toutes les classes du cycle 3 d’ici à
2010, plan d’équipement en ordinateurs sur cinq
ans de toutes les classes primaires et maternelles.
Et de nombreuses autres initiatives qui, nous espérons, ne seront pas remises en cause par la politique du gouvernement actuel.
Les Verts
En instituant une taxe sur les énergies fossiles
(charbon, gaz et pétrole), M. Sarkozy procède
encore à une opération politicienne pour se donner une image d’écologiste tout en divisant l’opposition de gauche. À la veille du sommet des
Nations unies de Copenhague sur le climat, il ne
pouvait pas courir le risque d’être le plus mauvais
élève de la classe européenne.
Personne ne peut contester la nécessité d’une reconversion écologique de l’économie du fait des
effets dévastateurs de la pollution sur la santé et
sur l’équilibre climatique et de l’épuisement des
énergies fossiles, d’ici à deux générations.
Il est donc urgent d’engager les politiques publiques dans ce sens. L’instauration d’une contribution énergie climat poursuit cet objectif.
Les choix de M. Sarkozy aboutissent en fait à
dénaturer une mesure phare du Grenelle de l’environnement :
Les recettes de la taxe carbone seront détournées
pour remplacer la taxe professionnelle payée par
la grande industrie.
L’énergie électrique d’origine nucléaire est également exonérée alors qu’elle est polluante et à
haut risque. L’uranium est également une énergie
fossile. Cet encouragement indirect à accroître la
facture électrique est un cadeau pour le lobby du
nucléaire.
Dans un souci de redistribution et d’incitation,
le « chèque vert » ne devrait bénéficier qu’aux
seuls ménages modestes et exclure les contribuables les plus aisés, qui sont aussi les plus gros
consommateurs.
Le produit de la taxe devrait être affecté majoritairement à un fonds d’investissement pour financer les économies d’énergie dans le bâtiment et
un vaste programme de développement des transports collectifs alternatifs à l’automobile.
Alimenté également par des emprunts gagés sur
les recettes de la taxe, ce fonds permettrait une
accélération immédiate des projets de lignes de
trains, de métros, de tramways, de bus en site
propre aujourd’hui indispensables.
Par ailleurs, le développement des transports et
les travaux d’isolation des bâtiments induiront la
création de dizaines de milliers d’emplois.
Pour les Verts, ces derniers points sont absolument prioritaires.
M. Sarkozy a choisi ses amis du patronat. Les
usagers de la ligne 13 devront encore attendre.
PRESSION LIBRE EXPRESSION
Les contributions
publiées
dans ces pages
n’engagent pas
la rédaction
de Gennevilliers
Magazine
Union des Gennevillois
Yasmina Attaf
Y
L réussite de nos
La
eenfants, on y croit !
Nous devons tout miser pour la réussite
de nos enfants. C’est d’ailleurs la priorité municipale. Dès cette rentrée, les
mesures décidées lors des Assises de
la réussite ont été mises en place. C’est
un véritable défi pour notre ville que de
vouloir tirer vers le haut nos enfants et
nos jeunes. Un travail ambitieux a permis d’aboutir à un projet sans précédent.
Tous les services qui ont pour responsabilité les enfants et les jeunes travaillent
ensemble, en transversalité. Qu’est-ce
que cela veut dire ? Eh bien que notre
but est de mettre en place une politique
commune qui a pour unique objectif la
réussite de nos enfants et de nos jeunes.
Nous savons qu’il faut donner à nos enfants et nos jeunes toutes les chances de
succès. Toutes les conditions sont réunies pour que cette initiative de grande
envergure prenne son envol. Plusieurs
mois de débats ont permis la mise en
place de projets innovants qui n’ont
qu’une seule finalité : l’épanouissement
de nos enfants et de nos jeunes.
Nous nous devons d’offrir à notre jeunesse les moyens nécessaires pour aborder l’avenir de manière sereine. C’est de
notre responsabilité.
Notre ville se veut moderne, ambitieuse
et populaire. Cette devise n’est pas vide
de sens. Il faut que nous portions cette
ambition haut et fort et qu’elle profite
au plus grand nombre dans une ville à la
pointe du progrès.
Je suis peut-être victime d’un excès
d’optimisme, mais je crois ce défi possible et surtout j’ai toute confiance en
notre jeunesse locale qui a toutes les
qualités pour réussir.
Gennevilliers pour tous
Rassemblement pour Gennevilliers , UMP
Taoufik Halem
Christian Cléro
Toujours les mêmes
boucs émissaires !
A entendre les élus
qui gèrent notre ville
tout va bien !
La course au front national a commencé : « les bruits et les odeurs » du
candidat Chirac, du nettoyage au Karcher du candidat Sarkozy, le « c’est
trop coloré » de Valls, député-maire
PS, sur un marché d’Evry, et le « pas
plus d’un après c’est trop » du ministre
Hortefeux !
Ces propos sont une manière de porter le débat ailleurs que sur les vrais
problèmes de notre pays, la crise et la
destruction massive des industries et
la casse des services publics, le travail
précaire, la déréglementation, le travail
du dimanche, le déremboursement des
médicaments et des soins, la casse et le
bradage de nos régimes de retraite !
Cette crise, ce sont les plus faibles qui
la subissent ! Les étrangers ne sont pas
responsables des politiques capitalistes
du chacun pour soi !
Non, nous ne devons pas accepter la
banalisation de tels propos, prendre
les étrangers pour les responsables des
maux de notre pays c’est retourner en
arrière, la bête immonde qui sommeille
n’attend que les signes pour ressurgir,
nous devons crier haut et fort notre indignation !
À Gennevilliers, le 17 octobre 1961,
des Algériens qui manifestaient pacifiquement ont été ratonnés et jetés par
dizaines dans la Seine. Notre ville a un
devoir de mémoire pour que cette tragédie de notre histoire ne soit pas oubliée. Nous aurions voulu un signe fort
en nommant une station de métro, nous
n’avons pas été entendus ! Donnons
une rue, une place du 17 octobre 1961 !
Soyons tous solidaires pour refuser de
désigner les mêmes boucs émissaires !
Des cambriolages
bi l
ont eu lieu pendant les vacances dans notre ville de Gennevilliers et
certains élus trouvent que ce n’est pas pire
qu’ailleurs. Nous demandons : à quand la création d’une police municipale pour être complémentaire à la police nationale pour mieux assurer la sécurité et le bien-être des gens.
Au Luth tous les commerces du centre commercial ont disparu, il semblerait que la coordination entre la déconstruction du centre commercial et la construction d’un nouveau centre
n’ait pas été très synchronisée, en attendant ce
sont les habitants du Luth qui en subissent les
désagréments. A entendre les élus qui gèrent
notre ville tout va bien !
À l’angle de l’avenue Lucien-Lanternier et
de la rue de la Couture-d’Auxerre, il y a la
construction d’immeubles en accession à la
propriété (ce que l’on ne va pas critiquer). Ce
chantier est accolé à quelques pavillons de la
rue de la Couture-d’Auxerre et leur fait subir
des dommages matériels causés par les vibrations des engins de chantier (aucun état des
lieux n’a été fait avant ces travaux). Des courriers ont été envoyés à Monsieur le Maire, sans
réponse à ce jour.
La crise économique que nous traversons rend
plus difficile la situation des jeunes à la recherche d’un premier emploi : dans ce contexte,
un plan de soutien à l’emploi des jeunes particulièrement volontariste a été décidé par le
gouvernement, voici quelques exemples :
- Aide à l’embauche d’un apprenti : une prime
d’un montant de 1 800 € est accordée aux entreprises de moins de cinquante salariés.
- Zéro charge apprentis : cette aide vise à favoriser le recrutement d’apprentis en élargissant
le dispositif « zéro charge » aux entreprises de
onze salariés et plus.
- Aide à l’embauche de stagiaires : une prime
d’un montant de 3 000 € par stagiaire est versée aux entreprises qui recrutent en CDI, aide à
l’embauche en contrat de professionnalisation,
50 000 contrats initiatives emploi supplémentaires pour les jeunes, contrats d’accompagnement formation.
Gennevilliers magazine - octobre 2009 /49
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Conseillers municipaux délégués
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Anissa Ben Lahcene - Vie associative.
M
Corinne Luxembourg - Jeunesse.
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M
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M
Joëlle Mutis - Retraités, coordination gérontologique,
actions intergénérationnelles.
Marc Hourson - Chevrins M Martine Monsel - Luth
Yasmina Attaf - Agnettes M Muriel Goudou - Grésillons
Olivier Mériot - Village
M
Laurent Noël - Sécurité publique liée aux installations
classées.
M
Joëlle Mutis - Fossé-de-l’Aumône
Yvette Ouchikh - Chandon - Brenu - Sévines
Conseillers municipaux aux responsabilités spécifiques
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M
Anne-Laure Perez - Conseil consultatif des services
publics.
Marcelle Rohr - Associations caritatives et épicerie sociale.
Votre député
Vos conseillers généraux
Roland Muzeau
Jacques Bourgoin
Patrice Leclerc
www.roland-muzeau.org
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5nM
www.patrice-leclerc.org
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Député, premier adjoint
50/Gennevilliers magazine - octobre 2009
(canton nord)
(canton sud)

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