effet papillon - Contour Progressif
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effet papillon - Contour Progressif
EFFET PAPILLON Création 2007 a de de ir os maitas rno Guadea esD de Otáo, o o de ubli(ele cou m alnceipritrio e fuada e do a no do , coPriada nhas Eu nseque à ci…”). eito um nte, rdas nha icas que aí”, nteodude Zé upla lém Nós Guta relo, o eria dia, ha da do das adubum, to, é cuja gem eiros mes Mauaro Zé ou o cozim resnjos E STA D O D E M I N A S T E R Ç A - F E I R A , 3 0 D E J U N H O D E 2 0 0 9 CULTURA ARTES ALTERNATIVAS Siana traz a Belo Horizonte eventos artísticos que exploram o diálogo com a tecnologia digital. Programação gratuita se estende até dia 12 Futuro do presente MATHIEU BOUVIER/DIVULGAÇÃO E ffet papillon , do grupo Con Conttour essif,, abre Progr abre Progressif amação a progr programação SÉRGIO RODRIGO REIS A Semana Internacional de Artes Numéricas e Alternativas (Siana) surgiu em 2005, na França, com o objetivo de investigar as interfaces entre a produção estética contemporânea e as tecnologias digitais. A proposta original deu tão certo que, a partir de amanhã, expande seu raio de alcance para o Brasil. O evento chega a diversos locais de Belo Horizonte, promovido pelo grupo teatral Luna Lunera, em parceria com a Universidade Federal de Minas Gerais. O Palácio das Artes receberá exposições. O espaço Oi Futuro também abrigará mostra de artes visuais digitais, assim como espetáculos, no recém-reformado Teatro Klaus Vianna, e workshops, na sala multimeios. A parte reflexiva terá endereço certo: o Conservatório UFMG. As novas formas de arte multimídia chegam ao público em eixos distintos. Serão três espetáculos – Effet papillon, da companhia francesa Contour Progressif; A la veille de ne partir jamais, do francês Serge Adam e da brasileira Flávia Tapias, e Cortiços, da Luna Lunera. As exposições trarão ao país, pela primeira vez, 11 obras de artes digitais e instalações interativas. Seis workshops promoverão o intercâmbio reflexivo entre público e criadores. Effet papillon (Efeito borboleta), que abre a programação, às 20h de hoje (só para convidados), no Klaus Vianna, é um bom exemplo do perfil de atrações. Criado pela coreógrafa Myléne Benoit, utiliza códigos do videogame para ques- tionar as representações do corpo nos universos de realidade virtual. “Ele transpõe do mundo digital para o real seus códigos próprios”, explica Isabela Paes, uma das coordena- doras do evento. A intenção é discutir a fronteira entre os dois mundos. “O digital é algo palpável, existe. Diferentemente do virtual, ligado ao imaginário”, explica. SIANA Semana Internacional de Artes Digitais e Alternativas. Abertura hoje, para convidados. Até dia 12. Entrada franca. Informações: www.sianabrasil.com.br Amanhã: Às 9h30, Espaço Mari’stella Tristão e Galeria Arlinda Corrêa Lima: abertura de exposições. Avenida Afonso Pena, 1.537, Centro. Das 10h30 às 13h e das 15h às 18h30, Oi futuro, Le code informatique. Avenida Afonso Pena, 4.001, Mangabeiras. Das 9h às 12h e das 14h às 17h, Conservatório UFMG/salas 2 e 3, Nouvelles interfaces. Avenida Afonso Pena, 1.534, Centro. Das 9h às 12h, Conservatório UFMG/auditório, Derrick Kerckhove e Don Foresta. Às 20h, Effet Papillon, Oi futuro. MONIQUE RENNE/ESP.CB/D.A PRESS - 5/11/08 LITERATURA Galera lança livro O Tempo, 30 juin 2009. Hoje, 30 juin 2009. Lyon - Toute l'actualité de la région avec Libération Site d'actu sur Lyon, les infos de la région lyonnaise. Accueil | Société | Politique | Sport | Culture | Idées 05/09/2008 Biennale de la danse : quelle chance ! Danse - Dès 5 ans Avec près de 600 artistes, 43 compagnies, 15 créations mondiales et 165 représentations prévues, la Biennale de la danse s’impose comme le premier événement chorégraphique au monde. Une chance formidable pour nos enfants, qui bénéficient d’une programmation sur mesure pour se faire l’œil et le bon. Petit tour d’horizon des 7 spectacles qui ont retenu notre attention. Opérant un joyeux Retour en avant – thème de cette 13e édition – la Biennale offre une place toute particulière au hip-hop. Séquence énergie avec La Companhia Urbana de Dança et ses 10 danseurs issus des favelas de Rio, qui proposent un double programme chorégraphié par Mourad Merzouki d’une part, et Sonia Destri d’autre part (dès 11 ans). Plus poétique, le hip-hop de la Cie Accrorap et ses Petites histoires.com sont un hommage touchant à l’enfance des danseurs et ceux qui les ont inspirés (dès 10 ans). Avec Mektoub, d’Impact, le théâtre s’immisce dans l’univers hip-hop pour évoquer le destin, réel ou rêvé, d’un duo accompagné par un DJ (dès 9 ans). Chez Montalvo-Hervieu, chorégraphes facétieux qui rendent visite à Gershwin dans une interaction très enlevée entre la vidéo et les danseurs, le hip-hop voisine avec la danse baroque, le slam et les claquettes (dès 11 ans). Changement de registre avec la Cie Etant-donné, qui accueille le public En aparté, faisant découvrir aux plus petits le merveilleux terrain de jeu que peut être une maison, avec ses bruits familiers et les petits gestes quotidiens de ses habitants (dès 5 ans). Coup de cœur pour l’Effet papillon de la Cie Contour Progressif, magnifique travail de Mylène Benoit sur le monde virtuel des jeux vidéo. Evoluant de part et d’autre d’écrans vitrés, trois danseuses équipées de capteurs de mouvements restituent toute la mécanique du geste. Bluffant (dès 10 ans). Enfin, surprises en perspective avec David Rolland et ses chorégraphies collectives, qui convie 100 jeunes spectateurs à devenir acteurs du spectacle. Une proposition stimulante ouverte à tous, surtout les débutants et les timides (dès 8 ans). A l’image de cette Biennale. Blandine Dauvilaire Biennale de la danse : du 6 au 30 septembre, à Lyon. Tarif Malice : 6!/enfant, 10!/adulte. Abonnement Malice : 20! les 2 spectacles jeune public. Billetterie galerie des Terreaux, 12, place des Terreaux, Lyon 1er. Tél. 04 72 26 38 01. www.biennalede-lyon.org Défilé dimanche 14 septembre dès 15h, des Terreaux à Bellecour par la rue de la République. Ateliers Carnaval (costumes, maquillages, danses folkloriques) le 27 septembre de 15h à 19h, amphithéâtre de la Cité internationale. Gratuit, ouvert à tous. Photo Mathieu Bouvier : Effet papillon par la Cie Contour Progressif Commentaires (0) 11/07/2008 Délirant Ferdinand Spectacle - Dès 7 ans Avec ses allures de gros château de sable psychédélique, le Palais idéal du facteur Cheval est un terrain de jeu tout trouvé xx lille guide JOUR slam Sous la lumière de la lune Comme chaque lundi soir, les slameurs sont les bienvenues au Moonlight Café. Pendant deux heures, ils déclament, lisent, chantent ou rappent leur prose. Révélé au grand public par Abd al Malik ou Grand Corps Malade, le slam a désormais sa place sur la scène artistique conduisant des artistes en herbe de tout âge à partager leur prose. A noter, la soirée est retransmise en direct sur la radio-web Bonjour l’artiste. O Entrée libre 22 h ce soir au Moonlight Café, 56, rue des Stations, Lille. 03 20 57 79 72 vidéo arts mixtes Untitled #2 Double sens DR PLANS DU [email protected] GERMAINE SMITH BONS LUNDI 19 MARS 2007 Cette programmation de créations vidéo en version originale mise tout sur le thème du langage. Le spectateur oscille entre les rêveries polyglottes de Cecilia Stenbom, les lectures féministes de l’artiste coréenne Moon Naou, le documentaire sous-titré de Caspar Below ou encore le détournement satirique des paroles de Hung up de Madonna par Germaine Smith. Forcément dépaysant et réjouissant. O Entrée libre 10 h 30 auj. au 36 bis, la Galerie de l’école, 36 bis, rue des Ursulines, Tourcoing. 03 20 27 23 97 Hybride ou métissée, la culture de la dizaine d’artistes présentés dans cette exposition collective est systématiquement double. Parmi eux, Loreto Martinez Troncoso joue avec une langue française mal maîtrisée. Face à la caméra, Audry Liseron-Monfils réalise des performances et des dessins troublant la perception de la réalité, tandis que Bruno Peinado se frotte aux concepts de créolisation. O Entrée libre Tlj sf dim. de 12 h 30 à 16 h 30, jusqu’au 13-4 à la galerie Commune, 29-31, rue Leverrier, Tourcoing. 03 20 27 23 97 danse « Une rencontre théâtrale entre un corps fantasmé et la réalité » Mylène Benoît Chorégraphe A réserver $FTUFOKPVBOUÆVOKFVEFUFOOJT WJSUVFMRVFMJEÊFBTVSHJ+FOFQBS WFOBJTQBTÆGBJSFÊWPMVFSNPOQFS TPOOBHFRVJSFTUBJUTVTQFOEVEBOT VOFTQBDFJOUFNQPSFM&UKÊUBJTFT UPNBRVÊFQBSMBKVTUFTTFEFDFSUBJOT EFTFTHFTUFTFUMJSSÊBMJTNFEFDFS UBJOTBVUSFT+BJEPODWPVMVDSÊFS VOFSFODPOUSFBVUIÊÄUSFFOUSFDF DPSQTGBOUBTNÊFUMBSÊBMJUÊ DR Pourquoi faire un spectacle sur le jeu vidéo ? L’Effet papillon. Au-delà de cette pièce, votre travail mêle constamment corps et technologies… -FTBWBODÊFTUFDIOJRVFTFUMFVSEÊ NPDSBUJTBUJPOPOUNPEJGJÊMJNBHF RVF OPVT BWPOT EF OPUSF DPSQT Comment faire entrer ce +FTTBJF BVKPVSEIVJ EF RVFTUJPO monde virtuel sur scène ? 5SPJT EBOTFVTFT SFQSPEVJTFOU EFT OFSMBNÊEJBUJTBUJPOEVDPSQTEBOT HFTUFT EF KFV WJEÊP $IBDVO EF OPUSFTPDJÊUÊ MFVSNPVWFNFOUFTUFOTVJUFEÊDV Recueilli par Chloé Andries QMÊBNQMJGJÊHSÄDFÆEFTDBQUFVST -&GGFUQBQJMMPOTBNMB.BJTPO'PMJF GJYÊTTVSMFVSDPSQT .POT#FMHJRVF Après trente-quatre ans d’exil aux Etats-Unis, Michel Polnareff est de retour en France. Il se produira deux soirs dans la métropole après son triomphe parisien. Les 3 et 4-4 au Zénith Arena. 0892 68 36 22 Complet Le groupe AaRON, jouera à guichets fermés vendredi au Grand Mix de Tourcoing. Philippe Guisgand, Centre d'Etude des Arts Contemporains, Lille 3. 16/12/06 Sur leurs ailes Les effets inattendus d’une incursion dans le virtuel. Dans le cadre de son moment fort « Réel-Virtuel » le Vivat d’Armentières présentait Effet Papillon par la Cie Contour Progressif de Mylène Benoit (15 et 16 décembre). Plasticienne de formation, cette artiste s’intéresse dans sa dernière création aux relations que nous pouvons entretenir avec les univers virtuels proposés par les jeux vidéo, et plus particulièrement à la manière dont leurs avatars (telle Lara Croft) peuvent façonner notre propre motricité. L’espace scénique est clos à jardin par un grand écran blanc qui se prolonge, au fond et à cour, par une large bande immaculée à hauteur d’épaule : contours cliniques d’un univers de verre que partagent 3 écrans suspendus dans les diagonales et que les éclairages savants érigent en labyrinthe translucide ; d’emblée, le rapport frontal classique du joueur de video games semble avoir explosé, laissant s’échapper, par malice ou par accident, ses héros virtuels obligé de s’aventurer désormais dans ce décor glacé et les restes d’un champ sonore aux échos inquiétants. Trois personnages vont apparaître ; costumes gris et blanc à mi chemin entre Star Trek et les moines guerriers de Shaolin : il y a encore du combat au programme mais les ennemis semblent avoir disparu avec leur contexte ; parfois amplifiés par ses sons sifflants, garants dans les jeux de leur puissance et de leur efficacité, les mouvements martiaux alternent avec des pauses, des hésitations, des retours en arrière, des déplacements d’autant plus inutiles qu’aucun de nos avatars ne semble tenir compte des autres ; trois solitudes livrées au joystick hésitant d’un joueur débutant ou complètement déboussolé. Univers froid ? Démonstration glacée ? Loin de là, et ce n’est pas le moins inattendu dans cette pièce que de se sentir progressivement gagné par cette étrange motricité rendue inutile et que le repli sur elle-même transforme en une danse étonnamment contagieuse. On pense encore à l’Amélia d’Edouard Lock (2002) : dans cette pièce, une petite ballerine numérique (une sorte de Lara Croft en tutu !) apparaissait sur un écran, pour ménager un temps de repos aux interprètes de la danse survoltée du Canadien ; l’adage qu’elle proposait, tout en douceur, la rend presque plus réelle – aux yeux du spectateur épuisé par l’énergie dépensée sur le plateau – que les danseurs à la célérité quasi surhumaine. Mais ici, l’effet de contamination est d’autant plus fort que le virtuel s’est fait réel, pour nous permettre de mieux explorer à notre tour toute ces figurines que nous nous contentions jusqu’ici de manipuler. La figure de l’avatar n’est plus notre prolongement désincarné, il nous accueille en son sein et cette manipulation génétique d’un nouveau genre est ici réussie. Qu’est-ce donc au final que cet « effet papillon », associant en chaîne de petites causes à de grands effets ? Un regard lucide sur les effets appauvrissant d’une pixellisation galopante ? Un point de vue ludique sur les conséquences futuristes des jeux vidéo ? Ou l’exploration d’un état de corps virtuel que la grâce de l’interprétation transforme en empathie, d’une densité bien réelle cette fois, transmise aux spectateurs ? N’écartons rien, mais insistons sur la dernière. Ce n’est pas la première fois que la danse s’inspire de l’image : le freeze en son temps jouaient avec elle, non pas tant pour s’inspirer de son contenu que pour utiliser les moyens de sa manipulation audiovisuelle. Mais sa vitesse et sa virtuosité l’ont conduite à une danse d’effets, remarquable souvent, mais dans laquelle toute projection est vouée à l’échec : on admire tout en restant au dehors. Dans Effet Papillon, la froideur cède progressivement la pas à l’empathie et ce n’est pas la moindre qualité des interprètes, subjuguantes quelquefois, que d’avoir éloignée toute tentative mimétique, d’appropriation d’une enveloppe pour tenter de devenir ses créatures et de nous faire partager – de l’intérieur – ce squelette inconsistant, ces redondances gestuelles, ces mouvements vides, cette corporéité un peu suspendue, ces courses sans but, ces heurts au bord du décor, ces stand by inhumains. En nous invitant à voyager sur les ailes de son papillon, Mylène Benoit nous fait passer une heure durant de l’autre côté du miroir. Philippe Guisgand 1 Emergences ! Dans le cadre de VIA La plate-forme Emergences offre une visibilité à de jeunes compagnies théâtrales et chorégraphique travaillant sur le multimédia. La maison Folie de Mons, lieu ouvert aux multiples possibles de la création contemporaine et aux nouvelles formes d’interdisciplinarité, se fait l’instigatrice dans le cadre du Festival VIA - une initiative destinée à établir des liens culturels de part et d’autre de la frontière franco-belge entre les Manèges de Mons et Maubeuge - d’une audacieuse programmation mêlant arts de la scène et expérimentations technologiques. Ce plateau des Emergences, ouvert à la jeune création, trouve donc une terre d’accueil à Mons, permettant ainsi l’affirmation de ces formes hybrides, à cheval entre les disciplines et proposant par le biais de la technologie une vision dématérialisée de la danse, une “déterritorisalisation” du corps, procédés artistiques ubiquistes caractérisés par ce non-lieu qu’est l’espace virtuel. Dans le processus de gestation de ces oeuvres, délicat car encore jeune, il est singulièrement important que celles-ci puissent justement affirmer une existence concrète dans un lieu, un espace, qui ne les cloisonne pas dans la rigidité des salles traditionnelles mais leur permet de s’ouvrir à des combinaisons encore inédites. (...) Les projets ainsi sélectionnés font la part belle au corps, sous ses multiples avatars, corps étranger et pourtant familier, jouant sur la distorsion des formes dans le cas de Blobettes, de la chorégraphe-architecte Florence Corin. Blobettes se présente à mi-chemin entre l’installation dans un environnement immersif et le spectacle, dans un entre-deux où toutes les certitudes de la réalité telle qu’elle nous apparaît ordinairement se voient invalidées au profit des potentialités que celle-ci dissimule. Le travail de Florence Corin, qui dit vouloir “privilégier l’informe” se présenterait-il au contraire comme une réflexion sur la forme du spectacle et sur la manière de présenter la danse aujourd’hui? L’idée n’est pas partie d’un questionnement sur le cadre ‘classique’ de représentation mais plus de comment immerger le spectateur au coeur du mouvement. Comment toucher celui-ci pour qu’il soit dans un état d’empathie plus grande avec la danse ?” (...) Jouant sur cette même frontière trouble, Effet Papillon de Mylène Benoit convoque l’univers du jeu vidéo pour interroger la relation de puissance entre le geste et l’image interactive dans les mondes de la réalité virtuelle. Se référant explicitement à la fameuse expression inventée par le météorologue du Massachusetts Institute of Technology Edward Lorenz qui stipule que chaque action, même la plus anodine, peut avoir à long terme des conséquences colossales, (souvent résumée par la question de Lorenz “Le battement des ailes d’un papillon au Brésil déclenche-t-il une tornade au Texas ?”), Effet Papillon postule que “les images virtuelles ne sont plus seulement regardées, elles sont enchaînées à des actes” et que ces actes sont évidemment porteurs de conséquences. À travers un dialogue constant entre le corps et l’image, mélangeant sciemment cause et effet, le travail de Mylène Benoit tente d’articuler cette relation toute particulière qui peut exister entre un corps immédiat et son avatar médiatisé, idéal. “Effet Papillon implique une rencontre de la danse et des jeux vidéo selon deux approches complémentaires : la pièce propose d’une part, de confronter la danse à l’image interactive par le biais d’un dispositif scénographique s’inspirant des moteurs graphiques et sonores du jeu vidéo, c’est-à-dire un environnement présentant des caractéristiques comportementales, un espace existentiel interagissant avec les danseuses. D’autre part, l’écriture chorégraphique s’articule autour de l’étude et de l’incorporation des qualités de corps des personnages de jeux vidéo pour mettre à l’épreuve l’image d’un corps idéal, qui s’oppose au corps sujet et à l’expérience même de la danse.” C’est donc non seulement l’image d’un corps utopique, tel qu’il est ordinairement présenté à travers le jeu vidéo, où toute notion d’effort est gommée, mais aussi la notion de l’espace scénographique que Mylène Benoit interroge. Celui-ci n’est plus seulement l’espace du bâti, dont les règles sont fixées une fois pour toutes, mais un espace “incorporé”, dont le centre est le corps humain et les limites, la multiplicité des mouvements possibles, un non-lieu infiniment plus complexe donc. Vincent DELVAUX, Publié le 2006-05-08 Source : www.cecn.com, magazine des Ecritures Numériques et des Arts de la Scène n. 04