Communiqué de presse_Continental

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Communiqué de presse_Continental
COMMUNIQUE DE PRESSE
L’histoire de l’Hôtel Continental est étroitement liée à celle de la Place de la Gare à
Lausanne, pour ne pas dire à celle de la Ville elle-même. Cet établissement de la fin du
XIXème siècle, de 1898 précisément, était alors bien connu pour l’élégance de ses balcons
aux stores très « british ». Considéré à l’époque de sa construction comme l’expression d’un
nouveau style d’architecture « qui allait marquer l’entrée dans le XXème siècle et montrer la
voie à l’hôtellerie lausannoise », il est rasé au début des années 1960 pour renaître de ses
« cendres » en 1964, année de l’Exposition nationale lausannoise.
Le 29 août 1964, est ainsi inauguré un bâtiment que l’on dira « plein d’audace et résolument
tourné vers la modernité ». Il offre alors 116 chambres, toutes avec bain ou douche, dans un
décor « accueillant et rationnel ». Après en avoir assuré la gestion pendant trois ans,
Monsieur Caspar Manz décide de l‘acquérir en 1967. Le Continental fait désormais partie du
groupe « Manz Privacy Hotels » aux côtés des célèbres Gothard de Zürich, Euler et City Inn
de Bâle et de l’Hôtel de la Paix à Genève.
Dès son ouverture, il servira de résidence à bon nombre de membres du Comité
international olympique. Définitivement tourné vers le monde du sport, les sportives et les
sportifs invités à participer au grand raout « Athletissima » y séjourneront durant de longues
années. On peut citer Greg Foster, champion du monde du 110 mètres haies qui y dormit en
1987. Il y en eu tant d’autres !
Et puis, en cette même année 87, le Continental voit les éliminatoires des Championnats du
monde de Backgammon se dérouler dans ses salons. Moins glorieux, c’est devant sa
devanture qu’à lieu, l’année suivante, la grosse « baston » de l’après Suisse-Angleterre de
football, joué au stade de la Pontaise le samedi 28 mai. Les hooligans seront transférés de la
porte de l’Hôtel Continental à la porte de … l’Hôtel de police !
L’histoire du sous-sol de l’hôtel est assez étonnante. Dans les années soixante et début
septante, il abritait un jeu de quille, lequel céda la place plus tard à une boîte de nuit au nom
évocateur de « Funny Hell ». Et puis, le Continental la remplacera avantageusement
plusieurs années durant, par le Birdwatcher’s Club, célèbre boîte à Jazz, que la presse
lausannoise qualifiera alors de « Temple du jazz ». Le club sera remplacé à son tour par une
discothèque dont l’arrêt de mort fut signé par l’interdiction de fumer à l’intérieur, la tranquilité
des voisins n’étant plus garantie. Dès lors, le sous-sol est prêt à acceuillir un fitness et un
espace bien-être : musique d’avenir.
Non content de la vie intense qui se déroule dans ses murs, le Continental annexera le
trottoir qui s’ouvre devant sa porte. Ce seront les traditionnelles dégustations automnales du
Beaujolais nouveau, les semaines de la marée où tous les fruits de mer de l’Atlantique
semblaient s’être donné rendez-vous, sans oublier les réguliers marchés aux fruits et
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légumes « de la région », notamment fréquentés par les voyageurs des CFF qui rentrent
chez eux.
Aujourd’hui, le Continental se positionne avant tout comme un hôtel d’affaires et de
séminaires. A noter qu’il l’a été de tous temps, mais cette vocation se professionnalise
chaque jour un peu plus pour répondre aux exigences d’un monde qui va toujours plus vite.
La propriétaire de l’hôtel l’a bien compris, elle qui vient de rénover ses salles de conférences
en les dotant d’outils de communication et de présentation des plus performants. Elle
envisage maintenant de refaire le bar du rez et le restaurant lounge Olympia à l’étage,
« vestiges des premiers jours ». C’est que dans ce domaine également les choses ont bien
changé. C’est avec un peu de nostalgie que le directeur actuel, Monsieur Yannis
Gerassimidis, collaborateur de l’hôtel depuis 32 ans, raconte les repas d’affaires de jadis qui
commençaient par l’apéritif à 11 heures 45 et se terminaient par un digestif millésimé aux
environs de 15 heures. De nos jours, on les voit tracer à travers la place de la gare pour aller
se fournir en sandwiches qu’ils avalent en chemin. Pour l’hôtel aussi, les temps d’occupation
des chambres ont bien changé. « A cette époque, pas si lointaine puisque je parle des
années huitante, la durée de séjour des businessmen était de deux à trois jours. Aujourd’hui,
nous sommes heureux s’ils dorment, ne serait-ce qu’une nuit ». C’est-là peut-être le revers
de la médaille de l’extraordinaire emplacement du Continental : la gare est juste en face.
Mais, derrière ce qui peut paraître comme un léger handicap, se cache la grande force de
l’établissement. L’hôtellerie est au « last minute », comme partout ou presque. Des
applications pour smartphones voient le jour. Elle permettent, en un temps record, de trouver
et de réserver des salles de réunions. Situé où il est, le Continental a de bonnes raisons de
se réjouir, même le cœur serré, de cette évolution.
Le jeudi 4 décembre, le Continental a dignement fêté ses 50 ans devant un parterre d’invités
de choix : conseil d’administration emmené par sa Présidente Madame Ljuba Manz, monde
politique avec notamment la participation de Madame Jacqueline De Quattro Conseillère
d’Etat, de nombreux représentants des entreprises de la place et du monde de l’hôtellerie,
sans oublier le CIO. L’ambiance était aux années soixante. Une superbe Vaillant de 1965
accueillait ainsi les invités devant la porte même de l’hôtel. Les murs, tapissés de souvenirs
rappelant l’année de l’ouverture – les Beatles au sommet, le prix Nobel de la Paix attribué à
Martin Luther King, le mariage du siècle à Athènes entre le Roi Constantin et la
Princesse Anne-Marie - offraient de plus des photos de l’Exposition nationale et de son
mésoscaphe, du chantier de l’autoroute Genève-Lausanne ou encore des Jeux olympiques
de Tokyo et d’Innsbruck. Les grands exploits accomplis lors de ces derniers pouvant être
suivis sur un écran de télévision grâce à l’amabilité du CIO.
Cet anniversaire est également l’occasion pour l’Hôtel Continental d’affirmer sa position
d’acteur local et économique, et marquer son rayonnement sur la place de la Gare de
Lausanne. Grâce à son offre hôtelière et d’équipements de salles de conférences, l’hôtel
Continental répond aux besoins d’hébergement de la capitale vaudoise, dont le
développement culturel, sportif et économique n’est plus à démontrer.
Gland, le 4 décembre 2014
Contacts :
M. Yannis Gerassimidis, directeur Hôtel Continental 021 321.88.00 - [email protected]
Agence Christine Girod Communication Gland - Mme Christine Girod 079 175.35.79 [email protected]
& M. François-Xavier Paccaud 079 224 32 97 [email protected]
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